histoire de Venice (ma ville adoré)
Forums › OujdaCity › Café OujdaCity › histoire de Venice (ma ville adoré)
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
mars 27, 2009 à 11:25 #205591The_Dark_KnightMembre
Les premières installations humaines sur les îlots de la Lagune vénitienne remontent à la période qui va du Vème au VIème siècle, quand les habitants de la terre ferme se réfugièrent dans cette zone semi marécageuse pour fuir aux invasions barbares qui suivirent la chute de l’Empire Romain. Les populations provenant de Vénétie continentale s’installèrent dans la Lagune et luttèrent avec ténacité pour leur propre survivance: peu à peu, cette agglomération de morceaux de terre entourés d’eau prit les traits d’une véritable ville, unique et particulière. Il n’y en aurait pas eu d’autre semblable au monde. Des plateformes soutenues par des pilotis très résistants en bois fixés dans les fonds marins, furent construites, et reliées entre elles par des passerelles en bois; c’est sur celles-ci que commença la construction de maisons, d’édifices et de monuments.Quand elle fut assez peuplée pour bénéficier du rang de ville, Venise fut annexée par l’Empire Byzantin en conservant toutefois son autonomie ; en 697 en effet, elle élit son premier Doge, donnant ainsi vie à un nouveau gouvernement : le « Dogado » (Empire Maritime). Mais l’événement qui marqua définitivement le rôle de Venise dans le monde se produisit en 828, quand deux entreprenants marchands vénitiens emportèrent d’Alexandrie d’Egypte le corps de l’Apôtre Marc et le rapportèrent à Venise en grande secret. Pour protéger les reliques du Saint, qui devint le protecteur de la ville, une majestueuse église, consacrée en 1094, fut construite: la Basilique Saint-Marc.
Dès sa naissance, Venise se distingua par sa forte tendance au commerce qui se renforça au point de donner vie – à la fin du XIème siècle – à un réseau très dense de relations commerciales avec Byzance. C’est ainsi que naît la République de Venise, consacrée définitivement en 1202 avec la IVème croisade et la conquête de Byzance. La ville orientale fut saccagée et le butin, ramené à Venise, utilisé pour embellir les églises et les palais, les quatre chevaux de bronze qui aujourd’hui décorent la façade de la Basilique Saint Marc proviennent eux aussi de ce trésor.
Après la IVème croisade, Venise prit un rôle politique fondamental grâce au contrôle d’une grande partie de la Méditerranée et augmenta exponentiellement sa puissance militaire et son trafic commercial.
La rivalité historique qui existait entre Gênes et Venise, explosa lors de quatre guerres qui se livrèrent l’une après l’autre jusqu’à la signature de la trêve en 1831, lorsque Venise vainquit la ville ligurienne lors de la célèbre bataille de Chioggia (1830). Lorsque Venise comprit la nécessité de se créer des bases d’appui sur la terre ferme, elle commença son expansion vers Padoue, Vicence, Vérone, Brescia et Bergame. Avec l’augmentation du nombre des zones contrôlées par la République, le prestige de la ville s’accrut et elle obtint le surnom de Sérénissime. Absorbée par l’accroissement de ses possessions sur la terre ferme, la Sérénissime ne s’aperçut pas du pouvoir grandissant des Turcs qui, de 1453 à 1499, réussirent à conquérir Constantinople (Byzance) ainsi que certaines villes côtières de la Grèce et de l’Albanie.
En 1508 fut créée la Ligue de Cambrai: une sorte de coalition contre Venise à laquelle adhéra la plupart des puissances européennes. Après sept ans de guerre, Venise réussit à conserver certaines de ses possessions mais perdit cependant l’hégémonie sur la Méditerranée. Au XVIIème siècle la Sérénissime dut, en effet, céder Crêtes, sa possession historique, et tout le Péloponnèse à l’Empire Turc.
Pendant le XVIIIème siècle, si, d’une part, d’un point de vue politique, le prestige de Venise fut sérieusement entaché, d’autre part, Venise connut un considérable développement des arts et de la littérature qui vit la naissance des œuvres d’art immortelles de Tiepolo, de Pietro Longhi et de Canova et le comédies de Carlo Goldoni.
En 1797 Napoléon Bonaparte conquit Venise en la saccageant ; peu après, l’Empereur céda la ville à l’Autriche, une période qui fut mal supportée par les vénitiens, qui, en 1848, sous la conduite de Daniele Manin, chassèrent les autrichiens et proclamèrent la seconde République de Venise ; le nouvel ordre eut cependant la vie courte car en 1866, Venise fut annexée au Nouveau Royaume d’Italie.
Auteur:Nozio du Nozio.com
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.