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J’ai décidé de fuir la chaleur insupportable et le grand vacarme de la ville.Alors,le matin,j’ai pris la direction de la mer,muni de mes affaires de camping.
Arrivé là bas ,je suis surpris de me trouver devant »une fourmilière » qui grouille de baigneurs.C’est tout un spectacle qui s’offre à mes yeux:ça crie,ça court,ça joue,ça saute,ça se bouscule,ça se disperse,ça nage,ça bronze…
Vraiment,tout à l’air d’un autre monde ou d’une autre vie.J’ai vite fini par oublier mes soucis.Ce qui me préoccupe en ce moment:trouver une place pour camper.
Manque depot,pas le moindre centimètre carré pour abriter mes os.J’ai fait tout le contours des tentes,je n’ai récolté qu’une poignée de sable dans les yeux,une chute dans un trou dissimulé par une fine couche de sable,et enfin une dispute avec le marchand de glaces!
Comme je suis encombré par mes affaires,je hèle un porteur et je me dirige vers le premier hotel.
En entrant dans le hall,le va et vient des clients m’enlève tout espoir d’avoir une chambre.Effectivement le gérant me dit que c’est complet
En visitant les autres hotels,je sors à chaque fois bredouille.
Cette fois ci,c’est toute une colère que j’ai attrapée.Le premier sur qui je m’abats,vous l’avez deviné,c’est mon porteur de bagages.Le pauvre n’ayant pas l’habitude de se faire (engueuler) ou alors il a déjà souffert du tempérament de ses contemporains,décampe comme un lièvre.
Un instant après,j’ai choisi un café ou le bruit semble etre l’une des caractéristiques de cet établissement.
Je suis entrain de me faire casser les oreilles,quand c’est mon épaule qui prend un coup.C’est une main qui n’est pas égarée car elle appartient à quelqu’un que je connais fort bien.
Après avoir échangé de brèves paroles sur la santé,les nouvelles de la famille et ce que tu viens f…ici,on se dirige vers la demeure de mon ami.
Pas la peine de vous dire qu’il a une villa à vous rendre jaloux.
C’est tout un calme qui m’accueille.cela me pousse à croire que ni Madame ni ses gosses ne sont là.Ces derniers sont entrain de se faire dorer l’épiderme sur le sable doré de la plage.
Après avoir visité ce chateau,je prends une serviette,et direction l’eau!
Je nage paisiblement dans l’eau sans me soucier des vagues qui me rejettent en arrière.Tout à coup,je me retrouve au beau milieu de la mer.J’essaie de revenir au rivage,mais c’est une chose qui me parait impossible.Je suis entrain de me démener,quand,une vague me soulève comme une plume et me laisse choir comme une pierre.Puis,c’est l’obscurité…
Quand j’ouvre les yeux,ce sont deux infirmiers qui sont à mes cotés entrain de m’ausculter…
J’ai décidé alors de retourner en ville.là bas c’est quand meme assuré,non!
[ Ajouter un commentaire [L’arrivée du train était prévue pour vingt deux heures .Dans la salle d’attente , il y avait beaucoup de voyageurs .Sur le quai, il y en avait qui marchaient sans cesse; d’autres, fumaient ou lisaient un journal.
Je regardai la grande horloge: elle indiquait vingt trois heures cinq minutes.je m’apprêtais à regagner une place vacante , quand le haut parleur annonça l’entrée en gare du train tant attendu.Aussitôt, la masse des voyageurs se rua vers les wagons.Les plus forts avaient le droit de monter les premiers et le privilège de trouver quelques rares places encore inoccupées.
Les autres; dont la plupart était des femmes et ceux surchargés de bagages, avaient perdu tout espoir de s’asseoir.Ils savaient fort bien qu’ils avaient autant de chance de tomber sur une place libre qu’un unijambiste de battre le record du monde des cents mètres.
En montant, j’eue la même impression.Aussi, je me résignai à passer mon voyage dans les couloirs comme tant d’autres .Mais réflxion faite, je décidai de passer au peigne fin tous les compartiments.
Après plusieurs recherches, je tombai (sans me faire mal ) sur un compartiment assez particulier.Dans le dit compartiment, il y avait deux personnes chacune allongée tout au long de la banquette.Les deux gars étaient en train de jouer un air connu de certains dormeurs :ils ronflaient à pleine gorge.
J’interrompis l’un d’eux qui sursauta en criant : »Non, non , ce n’est pas moiqui ai pris l’argent ! » croyant se trouver en face du policier de son subconscient.Aussitôt, il se rendit compte qu’il était entrain de divaguer .Il me parla cette fois d’un ton sérieux:
_ »Désolé monsieur, le compartiment est complet. »
Je fis mine de chercher sous les banquettes.
_ »Ou sont tes pôtes , lui dis je, je ne les vois pas ? Je ne crois pas qu’ils soient encore aux buvettes ! »
« Foue le camp et laisse moi roupiller en paix , trancha-t-il .
Je rabattis mes deux mains sur son col de chemise en le secouant assez fort pour m’entendre dire:
_ »Vas y mollo petit gars ! Ne joue pas les caïd avec moi si tu ne veux pas te faire compter tes dents cassées. »
Puis, je lâchai prise .Il alla se propulser sur son ami qui dormait .Le dormeur éveillé ne savait à quel saint se vouer .Tout ce qu’il réalisa c’est qu’il était attaqué par son compagnon.Il y eut une bagarre entre les deux .
Le grand vacarme attira quelques personnes .Il y avait un homme avec sa femme , accompagnés d’un jeune homme et d’une jeune fille ; probablement leus enfants.
L’arrivée de ce groupe mit fin à ces querelles.Tout le monde prit place et un silence régna un certain moment. Après quoi, les deux dormeurs reprirent leurs symphonies sans se soucier du rire moqueur des autres.
A SUIVRE …………
[ Ajouter un commentaire ]Sujet: Aïd moubarak saïd
Salam’3alikom …..:)
Pendant presque 29 jours, notre communauté a été baignée dans un climat spirituel élevé où chaque soir les murs des mosquées tremblaient au son des prieurs prononçant « Amiiin », où chaque soir la chaleur du Coran et des discours emplissaient un peu plus le coeur de chacun d’entre nous.
Mais voilà, le mois de Ramadan s’en est allé et a laissé en chacun d’entre nous une trace plus ou moins forte dans nos coeurs. Le mois de Ramadan est ce mois qui nous incite à nous retrouver en prière en assemblée par la fréquentation de la mosquée, qui nous pousse à nous lever le matin, non seulement pour manger mais pour être fidèle à la prière du matin et pour nous inciter à nous questionner sur nous mêmes en nous détachant des plaisirs terrestres pour accorder un peu de considération à notre intérieur spirituel.
Le ramdam est une école de la vie qui intervient une fois dans l’année pour purifier nos cœur, esperant que ça a changé des choses en nous, ca va vraiment nous manquer
Qu’Allah ta3ala accepte nos prières, nos invocations, nos qiyam..
Qu’ Allah agré votre sacrifice et surtout qu’il vous accorde le paradisVotre Aïd moubarak saïd chers soeurs et frères
*Ahlam s’apprêtait à ouvrir la porte ,quand une main la
retint par l’épaule.Aussitôt,elle sursauta.Elle sentit sur le coup son coeur
battre à vive allure et ses jambes la trahir …….
Cependant,elle tourna la tête pour entendre la voix de son père lui dire
avec fureur :
_ »Ou vas-tu ainsi ? »
Elle hésita quelques secondes ,puis finit par balbutier qu’elle allait se
rendre chez son amie Rahma.La réponse était loin de satisfaire le père
qui reprit d’une voix plus grave :
_ » A cette heure ?….. Pourquoi faire ? »
La nuit était déjà tombée .Dehors,il faisait froid.On était en pleine période
d’hiver.
Pourtant ,quand Ahlam trembla,c’était plus par peur que par froid.Mais
encore une fois ,elle trouva le courage de lui avouer qu’elle voulait
emprunter un manuel d’histoire chez son amie.
Peu convaincu de cet argument,le père poussa la jeune fille loin de la
porte , tout en lui interdisant de sortir sous aucun prétexte.
Inutile de vous affirmer que la jeune désespérée s’enferma dans sa
chambre ,les yeux en larmes et le coeur froissé.
*Elle avait tant besoin de ce manuel pour se préparer à une composition
d’histoire le lendemain ,mais voilà que le refus paternel lui barrait le
chemin .Alors allongée sur son lit, elle médita une solution pour rejoindre
son amie .Elle ne tarda pas à en trouver une.
Sur le champ,elle ouvrit la fenêtre de sa chambre et l’enjamba
discrètement
* Dans l’autre pièce de la maison,la mère reprochait au père son
comportement de n’avoir pas eu à expliquer à Ahlam qu’une fille ne
devraitt pas sortir seule après le coucher du soleil .Au cas ou elle aurait
insisté , il l’aurait fait accompagner par son jeune frère ,au lieu de la
frustrer.
Le mari avoua qu’il n’ y avait pas pensé ,mais qu’il était encore tôt pour
arranger la chose et dissiper le malentendu.
On décida que le jeune Badre accompagnâ sa soeur .Celui-ci courut
aussitôt vers la chambre de son aînée .Malheureusement,il n’ y trouva
que du vent!
*Quant à Ahlam, après avoir eu son manuel, rebroussa chemin d’un pas
rapide de crainte d’avoir des histoires avec son paternel.Au début,elle ne
pensait pas qu’elle était dans le tort.A présent,elle réalisa qu’elle avait
désobéï à ses parents.Aussi, elle ne put s’empêcher de s’attendre au
pire.Toutefois,elle espèrait que cette sortie passerait inaperçue.
Elle était dans ses réflexions ,quand elle aperçut de loin son frère .Il était
sûrement entrain de la chercher .En s’approchant de lui, elle s’attendait à
une mauvaise réaction de son cadet .Mais ,Badre paraîssait au contraire
soulagé de cette rencontre.
_ »Ouf,souffla-t-il tu as failli me mettre dans l’embarras ! »
Et il lui expliqua que les parents n’étaient pas au courant de sa
petite « fugue ».
*Après quelques marches ,Badre s’arrêta un
moment .Ahlam le regarda perplexe .Alors le jeune garçon ne tarda pas à
lui dévoiler ses sentiments de joie :
_ »A propos releva-t-il , on vient d’annoncer à la radio que demain sera le
1 er Moharram ! ».
