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  • #213775
    Alain
    Membre
    #201508

    Sujet: Les enfants de la misere

    dans le forum Débats
    ahmed
    Membre

    Marrakech : les enfants de la misère envahissent les rues
    LE MONDE | 10.06.06 | 15h00 • Mis à jour le 10.06.06 | 15h00
    MARRAKECH ENVOYÉE SPÉCIALE

    lle a trois mois et boit son biberon toute seule, couchée dans son lit à barreau. On a coincé le flacon entre les pattes d’un ours en peluche posé sur sa poitrine. Comment faire autrement ? Il n’y a dans cet orphelinat, cet après-midi-là, que trois assistantes maternelles pour 72 nourrissons. Les jeunes femmes travaillent dix-huit heures par jour et, malgré leur fatigue, se montrent efficaces et patientes.

    Mouna est l’une des rares petites filles recueillies par cette crèche de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, à Marrakech. On compte en moyenne dans l’établissement une fille pour neuf garçons. On n’abandonne pas une petite fille, au Maroc. C’est une denrée précieuse. Une fille, c’est utile et c’est docile. On pourra toujours la faire travailler comme « petite bonne ».

    Les garçons, eux, sont légion. Amine, quatre mois, a été retrouvé en pleine rue, enfermé dans un sac plastique, au bord de l’asphyxie. Fouad, six ans, a été « oublié » par sa mère, il y a six mois, sur la place Jemma El Fna, au milieu des touristes et des charmeurs de serpents. Quant à Soukaïna, deux ans, elle a été vendue à deux reprises par sa mère, pour 500 dirhams (50 euros).

    Au Maroc, les enfants de la misère ne se comptent plus. Le pouvoir est conscient du problème. Il a décrété le 12 juin « journée nationale de lutte contre le travail des enfants ». Mais par quel bout aborder un dossier aussi vaste ? Enfants non scolarisés. Enfants « sniffeurs » de colle. Enfants exploités sexuellement…

    Combien sont-ils à travailler, entre sept et quinze ans ? Il est difficile de le savoir, 90 % des petits marocains entrent dans le cycle primaire, mais plus de la moitié abandonnent l’école avant le secondaire. Environ 600 000 jeunes de moins de 18 ans sont hors du système scolaire (sur une population de 30 millions). Les uns atterrissent dans la rue ou dans des ateliers d’artisanat, les autres dans des familles bourgeoises, comme petites domestiques.

    A Marrakech, – première destination touristique du Maroc – on parle davantage du problème des enfants dans la rue que des enfants des rues. Ici, à l’inverse de Casablanca, les jeunes en situation précaire disposent, la plupart du temps, d’un semblant de famille – une mère célibataire et analphabète le plus souvent – et d’un toit. Mais, à l’exode rural, au chômage, à l’éclatement familial en augmentation vertigineuse, s’ajoutent les problèmes liés au tourisme. La mendicité est le premier d’entre eux, bien plus que la pédérastie, dénoncée par les médias.

    En ce début de matinée, les touristes sont rares sur la place Jemma El Fna. Les enfants-mendiants aussi. Ils n’arriveront que vers 14 heures, après avoir dormi. Tandis que leurs mères dessineront des arabesques au henné sur la paume des passantes, ils vendront des Kleenex, des sacs plastiques, ou se contenteront de tendre la main. Quand ils iront se coucher, vers minuit, ils auront récolté quelque 200 dirhams, soit 6 000 dirhams mensuels, alors que le smic est à 2 000 dirhams.

    « C’est dur, dans ces conditions, de convaincre les mères d’envoyer leurs enfants à l’école. Elles me disent toutes : « mais avec quoi vais-je les nourrir s’ils cessent de me rapporter de l’argent ? L’urgence, ce n’est pas de mettre mon fils à l’école, c’est de me trouver un travail ! » », raconte Karima M’kika, jeune fondatrice et directrice d’Al Karam, association qui se consacre aux enfants en détresse.

    Pour comprendre le problème des enfants au travail, il faut « dépasser les clichés que l’on a en Occident », souligne Fouad Chafiqi, universitaire spécialiste des sciences de l’éducation et consultant de l’Unicef. Beaucoup de ruraux voient « comme une bénédiction », explique-t-il, le fait que leurs fils et filles soient engagés comme apprentis ou « petites bonnes » peu après leur arrivée à Marrakech. De leur côté, les employeurs ne sont pas loin de penser qu’ils « font le bien » en sauvant ces enfants du vagabondage.

    Au fin fond de la médina, du côté du souk des tanneurs, Khalid, jeune éducateur de rue employé par Al Karam, semble découragé. « La sensibilisation et l’éducation ne suffisent pas. La vraie solution est économique. Il faudrait des programmes de réinsertion sociale », soupire-t-il. Khalid s’inquiète d’un phénomène en plein essor : « les parents fugueurs ». De plus en plus de mères viennent lui dire : « Je n’en peux plus. Débrouillez-vous avec mes enfants, moi, je renonce ! » Et elles partent pour une autre ville.

    Soumis aux pressions internationales pour réduire les dépenses publiques, le pouvoir marocain semble hésiter sur la conduite à tenir. On lui reproche souvent de privilégier les apparences. Les initiatives, il est vrai, ne manquent pas : coup d’envoi, en juin 2005, d’un ambitieux programme, « Le Maroc digne de ses enfants » ; préparation d’une loi réglementant le travail domestique ; signature, le 6 mai, d’un accord de partenariat entre l’Unicef et la willaya de Marrakech, etc.

    Sur le terrain, se plaignent de ne pas obtenir de budget dès qu’elles s’écartent du « spectaculaire ». « Un « généreux donateur » est venu proposé un centre exclusivement consacré aux enfants abusés sexuellement !, raconte, d’un air las, la responsable d’une association d’aide à l’enfance. Nous manquons d’éducateurs et de travailleurs sociaux. Personne ne veut prendre en charge leurs salaires. Or nos urgences sont là, dans l’invisible. »

    Florence Beaugé
    Article paru dans l’édition du 11.06.06

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    Ibn al arabi
    Membre

    سبحان الله
    كأن هذا الشعب لا يكفيه ما هو فيه !!

    فلا دواء
    ولا طعام
    ولا أموال
    محاصر منذ 4 أشهر
    وهو يأن تحت طائلة الجوع والفاقة
    وجبروت اليهود
    وتسلط بعض المتنفذين على رقابه
    السبب إنحيازه لخيار الحل الإسلامي !!

    فقد كتب عليه أن يصبر ويثبت

    ولا حول ولا قوة إلا بالله !!

    لا أعتقد بأن فات على أحدكم كم هي مروعة تلك الصور والمشاهد
    التي رأيتمونها بالأمس
    على شاشات الفضائيات
    ومنظرالطفلة وهي تتنقل بين أفراد عائلتها
    وكلما تأتي لشخص تجده مقتولا
    وينتهي بها المطاف عند جثمان أبيها
    لتنفطر لحظتها قلوب من كان لديهم أحاسيس ومشاعر

    وهذه هي عبارة عن صورة مصغرة لما يحدث هنا
    يوما بيوم
    وساعة بساعة

    وإنا لله وإنا إليه راجعون

    لقطة الفيديو لعملية القصف وكيف أن اليهود يضحكون قاتلهم الله :
    http://www.nfc.co.il/uploadvideo/VV-288036525249482.wmv

    صورة البارجة وهي تقصف :

    مكان تجمع العائلة المنكوبة حيث وقعت عليهم القذائف :

    وهكذا كانت نتائج المجزرة :

    وهذه لقطة فيديو للطفلة الباكية تهز المشاعر :

    http://www.9q9q.net/index.php?f=kJisSrZv

    اليهود هم ارذل خلق الله

    لا إله الله إلا الله..

    لا حول ولا قوة إلا بالله

    (اللهم لا مال عندي أوصله ولا سلاح عندي أرسله

    ولابيان عندي اكتبه ولا شجب عندي أعلنه

    اللهم لا أملك إلا دما يحترق في قلبي

    ولا أملك غير لسانٍ يلهج بالذكر إجلالا وتعظيما لك يالله

    أسألك وأنت أعلم بالحال وأنتم سبحانك أعلم بالمآل

    اللهم أنت تعلم ضعف حيلتنا وماآلت إليه أمتنا

    أسألك يالله نصرا لأمة الإسلام

    اللهم رد لأمتنا كرامتها

    اللهم إنصر إخواننا في فلسطين

    اللهم أعزهم بعد ذل اللهم أعزهم بعد ذل اللهم أعزهم بعد ذل

    اللهم عليك باليهود أجمعين اللهم عليك بهم اللهم عليك بهم)

    آميييييييييييييييييييييييييين

    الله الله بالدعاء الله الله بالدعاء بقلوب موقنة مؤمنة…

    موقف المجاهدين يتمثل هنا

    وموقف المخذلين والسماسرة يتمثل هنا

    قبلات بين عباس وقائد كبير في جيش أركان اليهود على أحد المعابر

    #213789
    Ibn al arabi
    Membre

    دماء الزرقاوي الطاهرة ب50 مليون دولار سنوياً

    منحة إضافية أميركية للأردن بقيمة 50 مليون دولار للعام الحالي

    عمان – جمانة غنيمات – قال مصدر مسؤول في وزارة التخطيط والتعاون الدولي أن الولايات المتحدة الأمريكية ستقدم منحة مالية إضافية للأردن بقيمة 50 مليون دولار للعام 2006 .

    وأوضح المصدر الذي فضل عدم نشر اسمه أن قرار تقديم المنح الإضافية جاء خلال اجتماع ضم ممثلين عن مجلسي الشيوخ والنواب الأمريكيين تم مساء أول أمس لإقرار الموازنة الأمريكية الطارئة للعام 2006ر حيث تضمنت الصيغة النهائية للموازنة الطارئة تخصيص مبلغ 50 مليون دولار على شكل منحة إضافية لدعم ميزان المدفوعات الأردني للعام 2006.

    وأضاف بحصول المملكة على هذه المنحة ترتفع قيمة المساعدات الاقتصادية المقدمة للأردن خلال هذا العام من الولايات المتحدة الأمريكية إلى ما قيمته 300 مليون دولار.
    يشار إلى أن نفاذ قرار المنحة يحتاج للمصادقة النهائية من قبل الرئيس الاميركي.
    وقال أن تقديم هذه المنحة الإضافية جاء تتويجا للجهود الحثيثة التي بذلها جلالة الملك عبد الله الثاني مع الإدارة الأمريكية ومجلسي الشيوخ والنواب الأمريكيين بالإضافة إلى المتابعة المستمرة من الحكومة الأردنية مع مختلف الجهات المعنية بهذا الموضوع في الولايات المتحدة الأمريكية.

    وأشار إلى أن الدعم الكبير الذي حظي به الأردن من قبل مجلسي الشيوخ والنواب الأمريكيين قد أثمر عن تخصيص هذه المنحة الإضافية للأردنر وذلك بالرغم من قيام مجلسي النواب والشيوخ باقتطاع وتخفيض مبالغ كبيرة من مخصصات تعويضات كارثة الإعصار كاترينار وغيرها من المواضيع ذات الأولوية بالنسبة لحكومة الولايات المتحدة الأمريكية من نفس الموازنة الطارئة.

    وعلل التخفيض بوجود فارق وصل إلى 15 مليار دولار ما بين المخصصات المقترحة في موازنة الحكومة الأمريكية المقدمة لمجلسي الشيوخ والنواب.

    و بحصول الاردن على هذه المنحة يرتفع قيمة المنح التي تحصل عليها المملكة مبلغ 286 مليون دولار حيث قدرت أرقام الموازنة العامة لسنة 2006 حجم المنح الخارجية في المشروع بحوالي 236 مليون دينار فقطر إي ما قيمته330 مليون دولارر وهي أقل قيمة يحصل عليها الأردن منذ سنوات عديدةر لا تزيد عن 3ر2% من الناتج المحلي الإجمالي يقابلها 8ر5% في 2005ر 9ر9% في 2004ر 0ر13% في 2003ر 3ر7% في 2002ر 8ر6% في 2001 .

    http://www.mop.gov.jo/arabic/pages.php?menu_id=120&local_type=1&local_id=226&local_details=1&local_details1=

    والصفحة هي من موقع وزارة التخطيط والتعاون الدولي الأردنية وتُعلن فيها أن أوليائهم من الصليبيين الأمريكان قرروا زيادة الدولارات السنوية المُقدمة للأردن ومجموعها خمسون مليون دولاراً لتصل قيمة بيع الدين إلى 300 مليون دولار سنوياً


    قال تعالى

    {إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُواْ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ لِيَصُدُّواْ عَن سَبِيلِ اللّهِ فَسَيُنفِقُونَهَا ثُمَّ تَكُونُ عَلَيْهِمْ حَسْرَةً ثُمَّ يُغْلَبُونَ وَالَّذِينَ كَفَرُواْ إِلَى
    جَهَنَّمَ يُحْشَرُونَ }

    الأنفال -36

    #213654

    En réponse à : 3333333333333333333333333

    mco91
    Membre

    @Ibn al arabi wrote:

    [/img]

    mais comment ils osent montrer la photos de qq mort 😯 😯 eux qui pretendent etre les plus parfait de cette planete ❗ ❗ ❗

    Iznassen
    Membre

    Voici la publicité officielle de FADESA:

    Situation – Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Dans la province marocaine de Berkane, entre Melilla et l’Algérie, le remarquable complexe touristique, créé par FADESA, offre appartements et villas.

    Entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, le Maroc nous accueille, stimule et rafraîchit à la fois, et nous étonne par sa mosaïque de traditions artistiques. La remarquable station touristique créé par FADESA s’étend à Saïdia, dans la province marocaine de Berkane, près de la mer Méditerranée, entre Melilla et l’Algérie. Saïdia est un petit port de pêcheurs très pittoresque, doté d’une longue tradition touristique, grâce à ses merveilleuses plages baignées d’une eau cristalline.

    Descriptif & Prestations des Appartements
    appartements & maisons dans un programme exceptionnel
    Mediterrania-Saïdia offre une sélection de logements (appartements et villas de différentes surfaces ) tout à fait adaptés aux attentes de chaque résident. Il existe également 9 hôtels de haut standing, un port de plaisance doté de 840 amarrages, 3 golfs 18 trous, un centre commercial, une clinique et un grand choix de services inclus.

    – Les Appartements & villas ont une cuisine équipée avec plan de travail en granit
    – Pré équipement pour la climatisation
    – Carreaux en céramique rustique
    – Garde-robe

    Les Environs de Saïdia
    appartements & villas dans un programme exceptionnel
    Les villas et appartements de Mediterrania-Saïdia sont situés au cœur d’une région ayant de nombreux attraits touristiques :

    Nador : Petite ville située dans le Rif (région montagneuse dans le nord du Maroc) . A 60km du complexe, ce petit port méditerranéen la Lagune Bou Areg est un centre de commerce pour la pêche, les fruits et le bétail. Nador est reliée à la ville espagnole de Melilla, située à 5km au nord, par route et par train.

    Melilla : Enclave espagnole située à 60km de la station balnéaire , Melilla (63.670 hab.) était un port franc avant que l’Espagne ne rejoigne l’Union Européenne. Encore aujourd’hui, la pêche reste la principale industrie de cette ville construite sur un énorme rocher et reliée à la terre par un isthme rocheux que seuls les petits vaisseaux peuvent franchir pour accéder au port . Un ensemble de petits forts protège l’isthme et des murailles entourent la ville. Parmi les principaux sites sont à signaler la Médina Sidonia et le musée municipal.

    Fès : Ville impériale la plus ancienne (à 275km de Saïdia ) et peut-être capitale spirituelle et culturelle du Maroc, la mystérieuse Fès nous envoûte par ses ruelles en labyrinthe et sa splendeur. Entourée de magnifiques murailles et portails, la Médina de Fès el-Bali (Vieille Fès) est l’une des plus grandes villes médiévales encore existantes dans le monde et, contrairement à de nombreuses villes fortifiées, la population de la Vieille Fès habite toujours à l’intérieur de la médina , au lieu de fuir vers le sud-ouest et vers les collines où se trouve la nouvelle ville , qui s’étend en direction nord et sud .

    La Médersa Bou Inania, université islamique édifiée en 1350, surplombe la Vieille Fès. Fréquemment surnommée la ville musée, Fès est une fenêtre ouverte sur l’histoire du Maroc. Le rayonnement de la ville est dû au maintien, à travers les siècles du caractère ancestral de son architecture, dont témoignent ses 143 mosquées, ses remparts originaux, ses anciennes médersas et ses palaces.

    Musées
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région à la culture ancestrale, et possédant plusieurs musées très intéressants. Les deux se trouvent à 200km dans la ville de Fès:

    Le musée Dar Batha : situé dans un palais hispano mauresque datant de la fin du XIX ème siècle, ce musée renferme d’admirables collections de l’art traditionnel de Fès. De vrais chefs d’œuvre en bois sculpté et en plâtre, en fer forgé et matériaux de décoration divers y sont exposés. Broderies, tapis, bijoux et pièces de monnaie, objets tous plus beaux les uns que les autres, émerveillent les visiteurs. La pièce centrale du musée reste cependant celle des céramiques car, grâce à une technique datant du X ème siècle, les artisans de Fès ont pu fabriquer les objets les plus précieux rendus uniques par le célèbre « bleu de Fès », inventé par leurs soins et obtenu à partir du cobalt .

    Le musée Borj-Nord : Rappelant sa tradition militaire, cette forteresse du 16ème siècle,près des remparts, abrite aujourd’hui un musée d’armes blanches et à feu. Une partie importante des collections, qui inclut un grand nombre d’objets rares, est constituée par des donations royales. Les armes exposées nous retracent l’histoire des civilisations indienne, asiatique et européenne, depuis la hache de la période préhistorique jusqu’à la carabine des temps modernes. Cependant, les objets les plus travaillés sont, sans aucun doute, ceux du Maroc : épées avec pierres incrustées et carabines avec motifs gravés.

    Plages de Saïdia
    attraits près du programme d’appartements et villas
    Vous découvrirez des plages de rêve à proximité des villas et appartements de Mediterrania-Saïdia :

    Saïdia: Une étendue de 20km de plage de sable fin, baignée par des eaux limpides et cristallines. L’accès à la plage principale se fait à travers une forêt d’eucalyptus.

    Plage Quem ada, Al Hoceima : la ville plage d’Al Hoceima , bien connue pour sa grande fréquentation, reste cependant propre et accueillante. (à 150km de Saïdia ).

    Loisirs à Saïdia
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia se trouvent au cœur d’une région proposant une multitude d’activités de loisirs :

    Services : Mediterrania-Saïdia offre de nombreux services pour le plaisir et le temps libre des touristes. La station touristique possède un vaste choix de restaurants, pavillons commerciaux, spas et clubs de fitness qui évite aux visiteurs de se déplacer . Trois golfs à 18 trous sont le pôle de cette station touristique exceptionnelle. La station offre de nombreux espaces verts, six hôtels et une clinique. Le port de plaisance ainsi que ses services complémentaires fourniront de grands moments de plaisir à tous les passionnés de sports nautiques. Dix-sept « beachclubs´´ tout au long des 6km de bord de mer sont un point d’animation pour le port de plaisance et un endroit idéal pour que les touristes se détendent à l’ombre.

    Shopping : Les souks et les marchés sont l’une des plus grandes attractions du Maroc. Le visiteur pourra trouver des souks presque partout puisqu’ils font partie de la vie quotidienne des marocains. De grandes villes comme Fès et Marrakech possèdent de multiples souks (chacun ayant sa spécialité) et des centaines de souks prennent place à travers le pays et tout au long de la semaine, à des jours différents, suivant les villages de la région.

    Randonnées en montagne : Le Maroc met en exergue ses splendides montagnes qui permettent aux aventuriers de goûter aux inoubliables expériences des randonnées les plus gratifiantes du monde. Les randonnées sont l’une des meilleures activités qu’offre le Maroc. Il existe , en effet , un grand nombre de longs circuits dans l’Atlas bien que la plupart des gens se limite à faire des randonnées plus courtes dans la région du Djebel Toubkal .

    Football : Un sport important , qui prend de l’ampleur dans un pays où l’équipe nationale a participé à la Coupe du Monde à quatre reprises . Le Maroc a d’ailleurs fait une demande pour accueillir ce tournoi en 2010, au moment où il obtenait dans les compétitions de club africain d’énormes succès . Les joueurs de football développent leurs talents dans des jeux improvisés sur la plage, dans la rue ou sur des terrains vagues.

    Ski : Bien que n’étant pas reconnu comme une destination habituelle pour le ski, les montagnes du Haut Atlas au Maroc sont recouvertes de neige, à partir de fin janvier jusqu’au début avril. Parfois les montagnes du Moyen Atlas ont suffisamment de neige pour ce sport.

    Equitation : L’équitation et les promenades à dos de chameau sont un passe-temps populaire au Maroc. De nombreux endroits offrent des circuits guidés à travers les Montagnes de l’Atlas .

    Pêche : Il est très facile d’organiser des excursions en bateau tout au long de l’immense Atlantique marocain et de la courte côte méditerranéenne. Dans l’arrière-pays, le Moyen Atlas s’élève au dessus de merveilleux lacs et rivières, dont certaines regorgent de truites .

    Sports nautiques/natation : On peut pratiquer une large palette de sports nautiques tels que la voile, le windsurf, le surf, la natation, le rafting, le kayak et la plongée.

    Terrains de Golf
    attraits près du programme d’appartements & villas
    Les villas et appartements à Mediterrania-Saïdia sont fiers d’offrir 3 golfs dans le programme :

    Le golf est le sport idéal pour profiter du soleil et de l’air pur. Trois golfs à 18 trous sont la principale caractéristique de Mediterrania-Saïdia . Ils s’étendent sur plus de 210 hectares de greens, sont entourés d’une végétation luxuriante et jouissent de magnifiques vues sur la plage, l’hôtel et la zone résidentielle.

    Source : FADESA

    #213514
    Alain
    Membre

    re 😆

    Georges Clémenceau (31 ans en 1871) était un des leaders des communards est un républicain plutôt de droite…. Victor Hugo, n’est pas non plus ce que l’on ce que l’on peut appeler un communiste ….

    Karl Marx a soutenu après coup cette insurection, mais seulement vers la fin du mouvement.
    Le drapeau rouge n’a fait son apparition qu’après, en mémoire du sang versé. C’est le drapeau tricolore qui était en tête des barricades.

    Il faut se souvenir que « le Capital » a été publié en 1848, sa diffusion n’a pas encore touché un grand nombre de personne en France en 1870.
    Une minorité d’intellectuels connait et font partie de la 1ère Internationnale, Louise Michel en sera la 1ère égérie.
    Le parti communiste français n’existe pas encore, il ne sera créé qu’en 1920 au congrès de Tour.
    La 1ère Internationnale sera bien sûr présente au sein des insurgés. Mais les communards sont majoritairement des républicains

    Je crois vraiment que tu confonds entre « communards » et « communistes »

    L’Histoire s’écrit tous les jours, car sa ré-écriture se réalise au fil des nouvelles découvertes, des libertés conquises qui nous dégagent des influences idéologiques du passé.
    Exemple : sur ce même sujet, on vient de découvrir en novembre 2005, un poème inédit de Victor Hugo qui montre une relation amoureuse entre Louise Michel et lui. Or, au procès de Louise Michel, après son arrestation, personne n’avait fait le lien entre ces 2 personnages et donc de l’influence de leur pensée commune sur ce mouvement.
    Il se trouve que je possède l’original manuscrit de ce poème (trouvé dans une vente aux enchère sous une gravures du 19ème) et qu’il a été certifié par tous les experts.(je peux si tu le veux t’adresser une copie de ce poème).
    C’est ce qui m’a couduit à reprendre l’étude de la Commune de Paris à travers les écrits de Victor Hugo et ce nouvel éclairage « romanesque ».

    Ce sont les « détails » de l’histoire qui font l’Histoire.

    Pardonnes mon insistance sur la précision du langage et des concepts, ça fait partie des habitudes et des manies d’un vieux prof (finalement pas si vieux que ça quand même 😳 😆 )

    @+

    Bibliographie
    La Commune, de Louise Michel (1898)
    Histoire de la Commune, de Lissagaray (Éd. Dunois, 1947)
    Mémoires d’un communard, de Jean Allemane (Maspero)
    La Commune Georges Bourgin, (PUF, Que sais-je ? n°581)
    Souvenirs d’un insurgé. La Commune 1871 Paul Martine (Librairie académique Perrin, 1971)
    Le Cri du Peuple (4 tomes) BD de Jacques Tardi et Jean Vautrin (Casterman, 2001-2004)
    La Commune de William Shermann (ed. Fayard) – une histoire non marxisante de la Commune.
    La Junon de la Commune de Alain Dalotel (ed. Association des Publications Chauvinoises) – La biographie d’André Léo.

    Alain
    Membre

    C’est parti !!!

    L’intervention dont le plan suit se présente sous la forme d’un organigramme qui ne peut être fourni ici sous sa forme original pour une question de mise en page, mais je le tiens à disposition de ceux qui ont Power Point pour leur faire parvenir le fichier.

    PLAN

    Introduction

    1 – Analyse des besoins

    2 – Définition des objectifs généraux

    3 – Définitions des objectifs opératoires

    4 – Partenariat

    5 – Cadre juridique

    6 – Cohérence financière et modes de financement

    7 – Procédures administratives, juridiques et financières

    8 – Communication

    9 – Définition des outils de gestion (tableaux de bord)

    10 – Création des outils d’évaluation

    Chaque point de ce plan sera détaillé et commenté

    Quelques exemples seront donnés pour illustrer ces démarches et ne pas rester trop thèorique

    al-mansi
    Membre

    Salam tout le monde,
    le maroc est livré aux étrangers…vous le croyez ou pas, comme vous voulez.

    il y a eu un long débat ici concernant le complexe FADESA à saidiya..il y a eu ici des gens induits en erreurs ou plutot culturellement aliénés qui ont cru qu’il s’agit des investissement touristiques chez nous, et ben vous payez et on paie tous le prix de notre silence…

    voici une publicité tirée du journal français « le monde » du 04/06/2006 page 9….vous pouvez le trouver aujourd’hui dimanche ou demain dans les kiosque du Bv Mohamed 5. (je fais un peu la pub 🙄 )

    7 millions m² du terre marocaine appartient désormais à FADESA l’espagnol….

    j’ai jamais cru qu’un pays peut vendre ses terres…mais au maroc on l’a fait.

    #201486

    Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence

    dans le forum Sport
    Iznassen
    Membre

    Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)

    La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.

    « Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.

    « Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !

    L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.

    Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.

    Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.

    Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi

    © Copyright Marianne

    P.S. Pour les curieux, le nom de famille  » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :

    Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.

    Ibn al arabi
    Membre

    يا ( بني علمان ) ….. ما قولكم في اليابان ؟!

    عندما يقدر لك أن تقرأ كتابات ( بني علمان ) ، أو تتحاور معهم تجد أنهم متشبعون بالنظرة الغربية للدين ، وبتاريخهم المعاصر ؛ حيث الصراع بين الدين النصراني ( المحرف ) ممثلا في الكنيسة ، والعلم المادي .. مما أدى بهم إلى تنحية الدين واستبداله ( بالعلمنة ) … فهذه النظرة مسيطرة بشكل طاغ على ( بني علمان ) في البلاد الإسلامية ، مما أدى بهم إلى المطالبة بعزل الإسلام عن شؤن الدنيا ؛ لعلهم يصلوا إلى ما وصل إليه الغربيون !

    فهم كما قال الأستاذ محمد قطب في كتابه ( التطور والثبات .. ، ص 266 ) : ( اختفت الحملة الأولى والثانية وظهرت في الأفق دعوة جديدة، هي التي ما تزال قائمة حتى اليوم، على يد أولئك « التلاميذ » المخلصين من « المسلمين! » إن أوربا اليوم متقدمة، وهي ليست متدينة! لقد طرحت الدين جانباً فتقدمت وتحضرت ووصلت إلى القوة والسلطان! ونحن متدينون (!) وفي الوقت ذاته متأخرون! فينبغي أن نسلك الطريق القويم، ننبذ ديننا –كما فعلت أوربا- فنتقدم ونتحضر ونصل إلى القوة والسلطان! وليس من الضروري أن نكفر ونلحد! إنما يجب أن نسارع إلى فصل الدين عن كل ما له علاقة بواقع المجتمع وواقع الحياة) !!

    وفات هؤلاء المخذولين أن التقدم التقني المادي لا علاقة له بالأديان ولا بالثقافات ولا بالمجتمعات .. إنما هو كلأ مباح للجميع ، من بذل أسبابه حصله وظفر به ؛ كما قال تعالى ( كلا نمد هؤلاء وهؤلاء من عطاء ربك . وما كان عطاء ربك محظورا ) .

    وما التجربة الغربية إلا أنموذج واحد من النماذج التي ظفرت بالتفوق الدنيوي حاول ( بنو علمان ) تضخيمه والترويج له ؛ لحاجة في نفوسهم !

    وتناسوا أو تغافلوا عن نماذج كثيرة غير غربية متفوقة .. لم تمر بحالة ( الفصام النكد ) الذي مر به الغرب بين الدين والعلم .

    ومن هذه النماذج البارعة : نموذج ( اليابان ) الذي لا يتحدث عنه ( بنو علمان ) كثيرا !! لأنه يهدم نظرتهم القاصرة ؛ حيث استطاعت هذه البلاد أن تبز الآخرين بمن فيهم الغرب في مجال التقنية ، مع محافظتها على ( ثقافتها ) في مواجهة الغزو الفكري الغربي – كما سيأتي إن شاء الله – .

    وقد أحببت في هذا المقال أن أنقل آراء بعض المطلعين ( العقلاء ) ممن تأملوا أسباب تفوق اليابان وأخذوا منها العبر ؛ لعلها تساهم في نقض النظرة التي رسخها ( بنو علمان ) في أذهان المسلمين سنين عددا ، بل حاولو تطبيقها عمليا على أرض الواقع ، فباؤا بالفشل ، وخسروا دينهم ودنياهم . فلا هم الذين سلم لهم دينهم ولا هم الذين الذين نافسوا الآخرين في تفوقهم .

    أقوال العقلاء في اليابان :

    يقول الدكتور نعمان السامرائي في كتابه ( في أعماق التجربة اليابانية ، ص 10 ) : ( حين أتأمل في التجربة اليابانية أجدها تطرح أكثر من قضية ؛ لعل على رأسها : أولا : لقد أثبتت اليابان بالدليل العملي أنه يمكن انتهاج سبل ووسائل مستقلة للتقدم والتنمية ، بعيدًا عن الغرب ووسائله وقيمه ونظمه ). ويقول أيضًا ( ص 99) : ( ربما كان الجانب المهم بالنسبة لنا من التجربة اليابانية هو ذلك التطور الواسع مع المحافظة على التقاليد ) .

    ويقول أيضًا ( ص 16 ) : ( إن التجربة اليابانية في التنمية والتقدم فذة ومثيرة ، وهي تهمنا في الشرق الإسلامي أكثر من غيرنا ، فقد سجلت نجاحًا باهرًا دون أن تدير ظهرها للتراث والدين والنظام الاجتماعي ، وقد حافظت وما زالت على الهوية واللغة ، وهي تستخدم أصعب لغة في العالم ، بحيث يزيد عدد الحروف والصور والرموز على ثلاثة آلاف ! ، وأن الإملاء الياباني يشكل معضلة من المعضلات ، ومع كل ذلك ومع شح الموارد تقدمت ومازالت تتقدم ، على حين يطالبنا البعض بالتخلي عن الدين والتراث والهوية مقابل  » شيك  » بالتقدم رصيده مجرد  » حلم  » ليس أكثر ) !.

    إلى أن يقول ( ص 17 ) : ( إن التجربة الغربية في التنمية تجربة إنسانية واحدة ليس أكثر ، ويمكن أن يقوم إلى جانبها تجارب ناجحة ؛ كتجربة اليابان والصين ، دون أن تكون تقليدًا حرفيًا ..) .

    ويقول الإداري الاقتصادي حمدي أبوزيد إن اليابان ( لم يرفض الإصلاحات بصورة كلية ، ولكن عمل على تبنيها بصورة تتناسب مع احتياجات العصر الجديد والتقاليد اليابانية الإجتماعية الموروثة ) . ( اليابان : دروس ونماذج ، ص 31) .

    ويعترف الأمير طلال بن عبدالعزيز في كتابه ( حوار حول العولمة .. ، ص 35 ) : أن اليابان ( حافظت على هويتها الثقافية في الوقت الذي استطاعت فيه أن تتواءم مع النظام العالمي ) .

    ويقول بول كنيدي في كتابه الاستعداد للقرن الحادي والعشرين : ( تتمثل نقاط القوة اليابانية في التماسك الإجتماعي والعرقي ، والشعور العميق بالهوية القومية والتفرد الثقافي وخضوع الرغبات الفردية لصالح الجماعة ) . ( نقلا عن عرض للكتاب في مجلة الجديد ، العدد الأول 1994م ) .

    ويقول الدكتور حسين شريف في كتابه ( التحدي الياباني ، ص 16 – 17 ) : ( إن تجربة ميجي – نسبة للإمبراطور ميجي ايشن الذي أطاح بالحكم العسكري في اليابان عام 1868م – وما اتسمت به من خبرة متميزة في عملية التوفيق بين القديم والحديث قد نجحت في تحقيق الاستمرارية لعملية التكيف بالسرعة الملائمة مع الغرب مع الحفاظ في الوقت ذاته على هويتها وقوميتها ) .

    ويقول ( ص 17 ) : ( أصبحت اليابان بفضل إصرارها وعزيمتها من أسرع دول العالم تطورًا بالرغم من قيامها أساسًا على تقاليدها العريقة ).

    ويقول ( ص 20 ) : ( أما عن المقومات التي أدت إلى نجاح نهظة اليابان الحديثة فإنها ترجع في الأساس إلى المواءمة بين الأصالة والتحديث ، وبالتوفيق بين التقاليد اليابانية القديمة ومتطلبات العصر الحديث ) .

    ويقول السفير المصري في اليابان : عبدالفتاح شبانه في كتابه ( اليابان : العادات والتقاليد وإدمان التفوق ، ص 7 ) : ( حافظ المجتمع الياباني على تقاليده العريقة ، وأخلاقياته الشرقية … ).

    ويقول ( ص 9 ) : ( يلعب الدين دورًا رئيسًا في حياة الإنسان الياباني ، ونظرًا لاتباعه تعاليم ديانته بصدق وتنفيذها بأمانة حتى في عمله فقد تمكن المجتمع الياباني من تحقيق التفوق الاقتصادي على كافة دول العالم ) .

    وماذا عن المرأة اليابانية ؟

    يقول السفير المصري في اليابان : عبدالفتاح شبانه : ( مايزال المجتمع الياباني حتى اليوم يرى أن الهدف من التعليم بالنسبة للفتاة هو جعلها أكثر استعدادًا للقيام بأعباء الحياة الزوجية ) . ( مرجع سابق ، ص 21-22) .

    ويقول أيضًا ( ص 23) : ( لم تحقق حركات تحرير المرأة تقدمًا كبيرًا في اليابان رغم الدعاية التي تمارسها هذه الحركات في وسائل الإعلام ، ورغم القانون الذي وضعه المحتل الأمريكي بعد نهاية الحرب العالمية الثانية ) .

    يقول الدكتور نعمان السامرائي : ( لقد جرى استطلاع للرأي العام عام 1986م حول الأسرة ، وقد تبين أن أكثر من 90% من اليابانيين ممن شاركوا في الاستطلاع قالوا : إن تدبير أمور المنزل ورعاية الأطفال هي المجال الأول للمرأة حتى وإن كانت تعمل ) . ( ص 73 مرجع سابق ) .

    ويقول السفير الأمريكي  » أدوين  » في كتابه ( اليابانيون ص303 مترجم ) : ( ومن الأسباب الأخرى التي تفسر عدم استجابة المرأة اليابانية بصورة أكبر لحركة التحرير النسائية أن هذه الحركة ببساطة لا تناسب أسلوب حياتها ومن ثم يكون الارتباط بهذه الحركة بمثابة فخ وقعت فيه المرأة اليابانية .. ) .

    كيف صنع الإنجاز الياباني ؟

    ( في حديث لمسؤول كبير في إحدى المؤسسات الأمريكية تعمل في مجال التقنية المتقدمة يقول: ( لقد هزمتنا اليابان في أي حقل يختارونه: في صناعة الراديوهات، التلفزيونات والسيارات وغيرها من الصناعات، لقد تغلبوا علينا في جودة المنتجات والأسعار المنخفضة، والآن يتغلبون علينا في مجال الإبداع.. لا يوجد دفاع ضدهم، وفي القريب العاجل ستصبح الولايات المتحدة مصدراً للغذاء والمواد الخام لليابان ومستورداً لمنتجاتها الصناعية.. إن اليابان تدفع الولايات المتحدة بسرعة هائلة إلى مجموعة العالم الثالث) .

    ( تبدأ القصة بعد الحرب العالمية الثانية حيث خرجت اليابان منها مهزومة محطمة، وكانت سياسة السلطات الأمريكية لليابان تهدف إلى إقالة اليابان من عثرتها وإعادة تكوينها لتصبح ضمن المعسكر الغربي، ولكن تلك السياسة لم تكن تهدف ولا تتصور أن ما تقدمه من مساعدة لليابان يمكن أن تخرج هذا العملاق مرة أخرى من قمقمه… فتساهلت الولايات المتحدة في نقل التقنية الأمريكية لليابان بل شجعت على ذلك وكانت شركة سوني شركة يابانية مغمورة وناشئة، ولكنها كانت طموحة وذات بصيرة نافذة، فتولت زمام المبادرة في بدء رحلة نقل التقنية الالكترونية لليابان، وكان ذلك عندما تمكنت من شراء رخصة تصنيع جهاز الترانزستور في اليابان من شركة بل الأمريكية مقابل 25000 دولار.

    وكان هذا شأن الشركات اليابانية الأخرى التي استخدمت نفس الاستراتيجية التي تتمثل في شراء رخص التصنيع لمنتج أمريكي ما، ثم تعمل على تقليد التصميم وتنتجه بعد أن تضيف إليه تحسينات تجعله أكثر جودة وبتكاليف أقل وأسعار أقل، واستمر اليابانيون يسلكون هذا الطريق لعدة عقود من الزمن دون أن يتنبه الأمريكيون لخطورة هذا الوضع ، ولم يدركوا ذلك إلا مؤخراً عندما اشتدت المنافسة اليابانية للمنتجات الأمريكية والأوروبية، فأخذت حكومات تلك الدول والشركات الخاصة فيها تضع القيود والأنظمة التي تحد من نقل التقنية لليابان أو تمنعها إن كان ذلك في مقدروها، ولكن ذلك التنبه جاء بعد فوات الأوان، لأن اليابان كانت قد بلغت مرحلة النضج، وتجاوزت مرحلة التقليد والتبني إلى مرحلة الأبحاث الذاتية والإبداعات الذاتية التي جعلتها مصدراً غنياً للتقنية ، وفي مركز قوي يفرض حتمية تبادل التقنيات المختلفة مع تلك الدول.

    لقد استطاعت الشركات اليابانية وغيرها من المنظمات اليابانية خلال الفترة من عام 1951م وحتى مارس 1984م الدخول في عقود بلغت حوالي 42.000 عقداً لاستيراد التقنية لليابان من الخارج، وكانت تلك التقنيات تمثل خلاصة وأفضل ما توصلت إليه الدول المتقدمة، وكان للأسلوب الياباني في اختيار هذه التقنيات دور كبير في نجاح نقل التقنية. فاليابانيون لم يكونوا مهتمين بنقل أي نوع من التقنية، ولكنهم كانوا حريصون على اختيار الأفضل، وكان سبيلهم إلى ذلك يتمثل في إرسال موجات من المتخصصين اليابانيين لدراسة التقنية المرغوب نقلها بدقة وعمق فيحققون بذلك أكثر من هدف:

    الأول :هو التعرف عن كثب على نوعية التقنية وخصائصها من مصادرها، وفي نفس الوقت يحاولون الحصول على ما يتعلق بها من رسومات وتصاميم ومعلومات.

    أما الهدف الثاني : فإنه يتمثل في استغلال مرحلة الدراسة هذه للتحضير لمرحلة التحسينات التي سوف يضيفونها على المنتج قبل إعادة إنتاجه وبالتالي مفاجأة المنتجين الأصليين في وقت قصير عادة بالتعديلات والتحسينات التي يضيفونها إلى المنتج فتجعله أكثر جودة وأقل سعراً، ويمهد لهم الطريق لتعزيز منافستهم وكسب الأسواق بصورة إقتحامية مذهلة… لقد كانت الكمية الضخمة من الرخص التقنية المتنوعة من أهم الأسباب التي ساعدت اليابانيين على بناء قاعدتهم الصناعية المتطورة، ومن المذهل أن ما دفعته اليابان مقابل كل هذه العقود وعلى مدى هذه السنوات القليلة لم يتجاوز مبلغ 17 بليون دولار أمريكي ، والذي يمثل جزءاً بسيطاً جداً من الميزانية السنوية للأبحاث في الولايات المتحدة الأمريكية !

    لقد أثبت اليابانيون في هذا المجال مثل العديد من مجالات التنمية الأخرى بأنهم ذوو بصيرة نافذة، فقد كان أمامهم طريقان لتنمية وتطوير التقنية اليابانية: إما صنعها بأنفسهم أو شرائها من الخارج . وكان قرارهم حاسماً وهو اختيار البديل الثاني أي شراء التقنية، أما بالنسبة لبائعي التقنية فقد كانت النتيجة مدمرة، فالتقنية التي يبيعونها لليابانين تعود إلى أسواقهم في شكل أجود محدثة لهم كابوساً ومنافسة مزعجة، ولكن البائعين كانوا ينظرون إلى عملية البيع باعتبارها صفقة تجارية ومصدراً للدخل ولم يخطر في بالهم ما يمكن أن يحدثه ذلك من تطورات ومنافسة تهدد مصالحهم ومراكزهم، وهي الحقيقة التي لم يكتشفوها إلا مؤخراً مما أحدث لديهم رد فعل ليس في مواجهة اليابان فقط، ولكن كمبدأ عام في نقل التقنية لجميع الدول ، وبدأت تبرز عبارات مثل « نحن نريد الآن أن نبيع حليباً أكثر من أن نبيع بقراً »!!

    إنه واقع يجب إدراكه من قبل الدول النامية التي تطمع وتحلم في نقل التقنية من الدول المتقدمة ، فقد تعلمت تلك الدول درساً قاسياً من تجربتها مع اليابان ولن تسمح بتكرارها، بل إن اليابان نفسها أخذت تعض أصابع الندم على ما قدمته من مساعدة تقنية لكوريا الجنوبية والصين الوطنية والتي لن تكررها مع أية دولة أخرى، وما على الدول النامية إلا البحث عن الطرق الكفيلة لإرساء قواعد التقنية فيها سواء عن طريق المجهودات الذاتية أو باتباع وسائل مبدعة تخترق بها التحصينات المفروضة على التقنية في الدول المتقدمة ) . ( انتهى النقل من كتاب الأستاذ حمدي أبوزيد ، مرجع سابق ، ص 312-315).

    قلت : فتبن من كل ما سبق أن الدول ( كلها ) مهما كانت ديانتها وثقافتها تستطيع أن تصل إلى التفوق الدنيوي إذا ما بذلت أسبابه المادية ، وتخلصت من معوقاته ( الداخلية والخارجية ) ، وما تجربة اليابان ( الوثنية ) عنا ببعيد ، وقل مثل ذلك في غيرها : الصين ، كوريا ، نووي باكستان ، …الخ

    خاتمة :

    وإذا كانت اليابان قد اعتزت بتراثها الوثني وثقافتها .. أفلا يليق بأصحاب الدين الصحيح ، خاتم الأديان ، أن يعتزوا بما فضلهم الله به على العالم ؟؟ وألم يأن للمسلمين أن يتخلصوا من ( الأكذوبة الكبرى ) التي طيرها ( بنو علمان ) في كل مكان من ديارهم ؟؟!

    وبلادنا – بلاد التوحيد – خير مؤهل لنقض هذه الأكذوبة العلمانية على أرض الواقع ، حيث لم تتورط بعد في تلك النظرة المغلوطة ، فتجمع رغم أنوف الجميع بين الدين الصحيح والدنيا اللائقة ( بنقل التقنية كما سبق )، وتحافظ على أصالتها وأخلاقها وكرامة رجالها ونسائها …. فتكون خير قائد لبلاد المسلمين يهديهم إلى طريق العزة والقوة . أسأل الله الكريم أن يهدي حكام المسلمين إلى الإعتزاز بدينهم ، وتحكيم شرع الله في بلادهم ، ومجانبة ( بني علمان ) ممن يريدون لهم أن يكونوا مجرد ( تابع ذليل ) لأعداء الإسلام .

    سليمان بن صالح الخراشي

    #212313

    En réponse à : Les extraterrestres

    Anonymous
    Membre

    En fait voici le texte exact du verset coranique qui peut répondre à ton interrogation: « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) » (Coran 65/12). Le verset établit une similitude entre les sept cieux et la ou les terres.

    La première question qui se pose ici est de savoir sur quoi porte cette similitude entre les sept cieux et les sept terres ?

    Porte-t-elle sur la forme (ash-shakl), auquel cas le verset voudrait dire que Dieu a créé une ou des terres qui ressemblent aux cieux ; ou bien porte-t-elle sur le nombre (al-‘adad), auquel cas le verset voudrait dire que Dieu a créé sept terres comme Il a créé sept cieux ?

    An-Nawawî dit que la première réponse est peu probable (Shar’h Muslim, tome 11 p. 22). La similitude porte donc sur le nombre, le verset signifiant que Dieu a créé sept cieux et qu’Il a créé sept terres.

    Une autre question se pose ensuite : que représentent les sept terres dont il est question dans ce verset ?

    Certains savants sont d’avis qu’il s’agit de sept planètes « terre », séparées les unes des autres (ils n’ont bien sûr pas employé le terme « planète », mais c’est le terme contemporain qui semble correspondre à ce qu’ils ont écrit).
    Il y a un Hadîth qui mentionne explicitement qu’au-dessous de la terre sur le sol de laquelle nous vivons, il y a une autre terre, située à une distance de cinq cents années par rapport à notre terre ; en-dessous de cette seconde terre se trouve une troisième terre, située elle aussi à une distance de cinq cents années par rapport à la deuxième ; et ainsi de suite, jusqu’à la septième terre (rapporté par At-Tirmidhî, n° 3298). Ce Hadîth n’est cependant pas authentique d’après Al-Albânî.
    Et puis il y a une parole de Ibn Abbâs qui, en commentaire du verset « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) », dit : « C’est-à-dire qu’il y a sept terres. Sur chaque terre il y a un Adam comme votre Adam, un Noé comme votre Noé, un Abraham comme votre Abraham, un Jésus comme votre Jésus, et un Prophète (Muhammad) comme votre (Muhammad) » (cité dans Fat’h ul-bârî, 6/352, une version très voisine est citée dans Tafsîr Ibn kathîr 4/337). L’authenticité de cette parole fait cependant l’objet d’avis divergents (je vais y revenir), et Cheikh Thânwî écrit : « Etant donné que les savants prédécesseurs eux-mêmes n’étaient pas unanimes sur son authenticité, on ne devrait pas amener le public à croire qu’il est nécessaire de croire en cette parole ». At-Thânwî relate malgré tout l’explication que Al-Alûssî a donnée de cette parole de Ibn Abbâs : « Cela signifie que sur chacune de ces terres habitent des gens qui descendent d’un père unique, ce qui est un fait similaire au fait que sur notre terre les gens descendent tous de Adam. Et puis qu’il a existé sur chacune de ces terres des personnalités qui y ont eu une place éminente et similaire à celle que sur notre terre Noé, Abraham, etc. ont eue » (cité dans Bayân ul-qur’ân, tome 12 p. 18). Voici un très bref aperçu de la divergence existant entre les spécialistes quant à l’authenticité de cette parole de Ibn Abbâs :
    – selon Al-Bayhaqî, la chaîne de transmission de cette parole de Ibn Abbâs est authentique (Tafsîr Ibn Kathîr 4/337) ; Ibn Hajar a quant à lui authentifié une autre parole de Ibn Abbâs, plus succincte mais de même substance (Op. cit.) ;
    – selon Ibn Hibbân, par contre, cette parole est faussement attribuée à Ibn Abbâs (« mawdhû' ») (Rûh ul-ma’ânî, cité par At-Thânwî, Bayân ul-qur’ân, 12/18).

    D’autres savants pensent que les sept terres qu’évoque le verset « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) » sont tout simplement sept couches présentes sous nos pieds (fin de citation de l’avis de ces savants : cet avis pourrait désigner sept couches de l’écorce terrestre ou sept couches des profondeurs de la planète terre). Al-Bukhârî et An-Nawawî sont de cet avis (Al-Jâmi’ as-sahîh, bad’ ul-khalq – mâ jâ’a fî sab’i aradhîn wa qawlillâhi ta’âlâ Allâh ulladhî khalaqa sab’a samâwâtin wa min al-ardhi mithlahunna –, et Shar’h Muslim, 11/48). Ils se fondent pour cela sur le Hadîth authentique du Prophète : « Celui qui aura usurpé ne serait-ce qu’un empan de terrain le portera en carcan depuis sept terres » (rapporté par Al-Bukhârî, n° 3023, Muslim, n° 1610). An-Nawawî écrit : « Voilà clairement l’affirmation que les terres sont sept couches (« sab’u tabaqât »). Ceci correspond à ce que Dieu a dit : « Dieu est Celui qui a créé sept cieux, et comme terre ce qui est semblable à (ces cieux) ». »

    Si la parole attribuée à Ibn Abbâs parle donc bien, en commentaire de ce verset, de sept terres habitées par des sortes d’humains, son authenticité ne fait pas l’unanimité. De plus, au regard du Hadîth du Prophète rapporté par Al-Bukhârî et Muslim et que nos venons de voir, il est tout aussi possible que le verset parle tout simplement de sept couches de l’écorce terrestre. Malgré tout, je ne pense pas que considérer probable l’existence d’humanoïdes extra-terrestres contredise en soi un principe de l’islam, puisqu’un savant comme Al-Alûssî a clairement évoqué la probabilité de l’existence d’autres terres habitées (wallâhu a’lam, prière aux frères et aux sœurs compétents de me le dire si je me trompe). Ce que je dirai donc c’est que je ne sais pas si, ailleurs dans l’univers, il existe ou il n’existe pas des humanoïdes comparables à nous, vivant sur une planète comparable à la nôtre ; mais s’il s’avérait qu’ils existent, leur Créateur et Pourvoyeur serait aussi Dieu l’Unique et ils vivraient eux aussi l’épreuve de la vie avant d’être rétribués.

    Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).

    #201474

    Sujet: س ج

    dans le forum Religions
    faysal
    Membre

    مسابقة القرآن الكريم

    1. ما هي السورة التي تسمى براءة؟

    · التوبة

    2. من هو أول من جهر بالقرآن الكريم من الصحابة؟

    · عبدالله بن مسعود

    3. ما هي أطول سورة في القرآن الكريم؟

    · البقرة

    4. كم عدد سجدات التلاوة في القرآن الكريم؟

    · 15

    5. ما هي السورة التي تبدأ بـ (المر)؟

    · الرعد

    6. ما هي أول سورة في الجزء الثامن والعشرون من القرآن؟

    · المجادلة

    7. ما هي السورة التي عدد آياتها 206؟

    · الأعراف

    8. قال تعالى (وعلى الثلاثة الذين خُلِّفوا)، من هم؟

    · كعب بن مالك، هلال بن أمية، مرارة بن الربيع

    9. من هو الصحابي الذي ذكر إسمه في القرآن صريحا؟

    · زيد بن حارثة

    10. الأنفال، كلمة وردت في القرآن الكريم، فماذا تعني؟

    · الغنائم

    11. ما هو الإعجاز القرآني في قوله تعالى (بلى قادرين على أن نسوي بنانه)؟

    · إختلاف بصمات الأصابع من شخص لآخر

    12. في اي سورة ورد إسم يوم القيامة « الطامة »؟

    · النازعات

    13. ما هو الشيء الذي ورد في القرآن أنه يتنفس ولا روح له؟

    · الصبح

    14. ما هي أطول كلمة في القرآن الكريم؟

    · فأسقيناكموه

    15. ما هي السورة التي تعادل ثلث القرآن؟

    · الإخلاص

    16. آية في القرآن الكريم ورد فيها ذكر 11 نبيا، ما هي؟

    · آية رقم 163 من سورة النساء

    17. ما هي آية السيف؟

    · (قاتلوا الذين لا يؤمنون بالله ولا باليوم الآخر …) (التوبة: 29)

    18. العدد 11 ورد في القرآن الكريم، ماذا كان المعدود؟

    · الكواكب (قصة يوسف)

    19. كم سنة ظل القرآن ينزل في المدينة بعد الهجرة؟

    · 10 سنوات

    20. كم عدد خزنة جهنم حسب ما ورد في القرآن الكريم؟

    · تسعة عشر

    💡

    #213444

    En réponse à : Le risque de tsunami au Maroc

    Zineb
    Membre

    En fait voilà:
    « 
    Depuis quelques jours, Ciel des Hommes reçoit des centaines de connexions en provenance du Maroc, où s’est répandue une rumeur catastrophiste : un fragment de la comète 73p/Schwassmann-Wachmann 3 menacerait de tomber dans l’océan Atlantique le 25 mai, et d’y provoquer un gigantesque raz de marée auquel le Maroc serait particulièrement exposé. Rassurons tout de suite nos amis Marocains, c’est tout simplement impossible. Voici pourquoi.

    La comète 73p/Schwassmann-Wachmann 3 a commencé à se briser en 1995. Si plusieurs fragments se sont bien séparés les uns des autres, ils continuent de se suivre à la queue leu leu. La comète n’a pas explosé en projetant des débris dans tous les sens ! Il aurait fallu une énergie considérable pour produire une telle dispersion, or la comète, qui n’est qu’une  » boule de neige sale « , s’est brisée comme se brisent les glaçons lorsqu’on les immerge dans un liquide à température ambiante : avez-vous déjà vu un verre de jus d’orange exploser lorsque vous y plongez un glaçon ? Moi pas.

    Pour mieux comprendre ce qui s’est passé, imaginons que la comète 73p/Schwassmann-Wachmann 3 soit un train.

    Ce train spatial était initialement composé de 60  » wagons  » solidement reliés les uns aux autres et lancé à vive allure. En 1995, certains  » wagons  » ont commencé à se détacher des autres. Mais ils sont restés sur leurs rails ! le  » train  » spatial continue sur la lancée, même s’il est à présent en plusieurs parties.

    Maintenant me direz-vous, un train peut en cacher un autre : si aucun fragment visible ne semble menacer la Terre, peut-être que certains  » wagons  » trop petits pour être visibles pour le moment, et suffisamment grands pour représenter un danger, arriveront à la hauteur de la Terre lorsque celle-ci s’engagera sur le  » passage à niveau « . Et c’est là que nous pouvons tous pousser un  » ouf  » de soulagement : cette année, et pour très longtemps encore, la Terre et la comète ne passent pas au même  » niveau « .

    En fait, si sur les simulations de trajectoire, on a l’impression que les chemins se croisent, c’est juste un effet de perspective. En réalité, lorsque l’orbite de la comète se superpose à celle de la Terre vue du dessus, la comète est à ce moment-là soit très  » au-dessus  » soit très  » en dessous  » du plan de l’orbite terrestre. Imaginez que vous soyez sur une passerelle passant au dessus de voies de chemin de fer. Vous voyez passer les trains juste sous vos pieds, mais vous ne risquez absolument rien ! c’est exactement la même chose pour cette comète. Et lorsqu’elle coupe le plan de l’orbite terrestre, elle est à plus de 10 millions de kilomètres de la Terre, soit 25 fois la distance Terre-Lune !

    Pour conclure, une chose est certaine : les individus qui prennent la responsabilité de faire naître ce genre de rumeur sont au mieux des malades mentaux, au pire des pervers criminels, car en toutes circonstances, même en cas de danger avéré, c’est toujours la panique qui est la plus meurtrière.

    Espérons qu’en l’occurrence la raison l’emporte, et que personne ne se tue sur les routes en voulant fuir un danger imaginaire.

    par : Didier Jamet »

15 réponses de 6,046 à 6,060 (sur un total de 6,116)
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