Résultats de la recherche sur 'ALGERIEN DU MAROC'

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15 réponses de 286 à 300 (sur un total de 535)
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  • #235579
    selim
    Membre

    Dawy, le fait de me faire insulter  » d’algérien » ne m’a pas plu car effectivement, les ghrabas considerent ce terme comme une insulte, faut toujours voir le contexte et le sens …

    EN TOUS ENTRE LES JAZAIRIYENES ET LES GHRABAS, JE PREFERENT LES PREMIERS VOLONTIERS.

    ET puis, c mon avis, c mon opinion, j’essaie de trouver des bons ghrabas sans arrières pensée, en vain.

    MOi j’aime, tamurt negh n’rifino , et l’oriental dans le Marock koullo!

    C moi le fautif, ma belle- famille m’avait prévenu de ne pas choisir le Maroc ( région du ghar ») comme destination …

    aala belkom bili léghraba h’na fi franca ma i habboch itzowjo maa « jloda » , c comme ca qu’ils nous appellent en france , à LIlle plus précisement.

    Allah yihdihome o yihdina kèmléne.

    #203151
    selim
    Membre

    Bonjour, salam, azoul,

    Tout d’abord je tiens à me présenter, suis heureux d’être parmis vous.
    Natif d’un village au nord de la France, et marocain de wijda.
    Fier de mes parents qui m’ont appris l’arabe et enseigné nos valeurs tant chéries…

    Suite à une formation de 10 mois à Rabat, je vous apporte mon expérience personnelle.

    J’étais trés content aprés avoir reçu mon arrêté d’affectation. Moi, mon épouse ( wijdia à 100 %, est arrivé en France 2002)et mon fils, rabbi i khéléhlina, sommes arrivé à Rabat un soir.
    NOus prenons le taxi pour rejoindre notre appart à agdal pour ceux qui connaissent…et le chauffeur bel mébdo, gelna wech intoma dzairiyéne.
    Je lui ai dit NON, je lui demande pk , il me dit eh ben tu as l’accent des algériens, je lui dis, ben c comme ca, il m’a dit oui je vous comprends vous etes de wijda!!!!
    On arrive en bas de l’immeuble, j’évite de parler arabe comme me l’a dit mon épouse…Tout se passe bien , sauf quand le gardien nous voit et me demande si j’étais le fameux  » sélim » de Paris, et oui c moi!!
    Pk tu ne parles pas arabe, je lui ai dit que je le comprenais mais ne parlais pas car g un accent…
    Bref, le lendemain il m’a entendu parler avec mon épouse et m’a dit , tiens tu parles daba, je lui dis oui je parle DROK. AH T ALGERIEN!!!!!!!

    NOn suis franco-marocain de wijda, il me dit ah les gens de wijda!!!!!!!!!
    qu’ont-ils les gens de wijda???????????il me dit , que ce sont des « MOUTAKHELIFENE », des gens illétrés, analphabetes , limite sauvage!!

    Mon épouse me calme, je lui ai dit  » ana béhdda karré el arbiya, chelhha, o andi bac +5 , chof inta yal « hassèsse » …

    IL l’a alerté à tous les voisins comme quoi j’étais racistes et nationalistes.

    J’arrive au travail, hamdoullah mes collègues francais étaient treés accueillants, par contre les locaux  » r’batiyénes » trouver bizarrement que j’étais wijdi!!!!!!!!!!!!!
    Comme si les wijdis n’étaient pas INSTRUITS!!!

    Ils me disaient mais pourquoi tu refuses de boire avec nous, ( ils sortaient entres eux le week-end ), pk t’es toujours avec ton épouse et ton fils, yallah daba intkawsso chi kwiyésse…
    Mais bien-usr, comme je refusais, ils me disaient daba int »i » fel kharéj o chédd fé dine..
    Goltéhhome bkate fé terbiya mabkatch flé bled fi hayéch.
    Pëndant 10 mois g vécu l’enfer et je PRECISE, C UNE GENENRALITE, la pluaprt des gharbis me faisaient des sale coups en douce, une vraie sale race

    J’en ai profité pour faire le tour du Maroc, wallah g compris pk certains wijdis préférent les algériens au marocains.

    hassol g trop choses à raconter….

    Hamdoullah, j’ai terminé mon stage , malheureusement g un trés mauvais souvenir des ghrabas…

    #235191
    BOUAYED
    Membre

    @nass wrote:

    je connais beaucoup de familles dont le nom est OUDGHIRI ou bien EL OUDRHRI..que je croyais a l’origine un nom FASSI..;
    mais j’ai appris dernièrement que ce n’est pas le cas…!!!!!
    pourriez vous, Mr BOUAYED, nous donner les origines de ce nom..!!???
    merci..

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و صحبه و سلم تسليما
    Chère Madame
    Les OUDGHIRIS sont des Idrissides , appelés du nom de l’Ain Adghir, qui étaient près de l’oued sebou et ont immigrés pès de Taza puis à Figuig. Et de Figuig (où il y a Ksar Loudaghir) ils sont partis partout ailleurs surtout dans les monts de Benisnassen, près de Tlemcen, dans le Sahara Algerien…

    Voilà ce qu’on trouve dans la Page 2 du Topic « Les Idrissides du Maroc Oriental » à la date du 25/6/2006

    أما » بنو تودغير ويقا ل لهم الوداغير و هم أهل فجيج و هم ذرية كثيرة …و منهم فرقة في بني يزناسن وبني بسمر يقال لهم أولاد بهلول … و منهم فرقة في قبائل بني حمليل يقال لهم أولاد سيدي عبد الله بن محمد و منهم فرقة في جبل بني يزناسن في قبائل بني خلوف يقال لهم أولاد عبد الرحمـان … و منهم فرقة في جبل بني يزناسن في قبائل بني وريش في قبيلة أولاد ابراهيم من جهة القبلة يقال لهم أولاد سيدي محمد… فكل هؤلاء صرخة واحدة جدهم اسمه سيدي محمد بن عبد الله بن عبد الرحمـن بن يعلا بن عبد العلا بن أحمد بن محمد بن اعمر بن سليمان بن أحمد بن محمد بن ادريس بن ادريس

    Voici ausi ce qu’on trouve dans le même Sujet à la même page en date du 07/7/2006

    من بنو ودغير نذكر الزرارقة فجدهم اسمه سيدي أحمد بن عبد الله الأزرق بن علي بن يعلا بن منصور بن
    عيسى بن ابي خرص بن محمد بن عبد الرحمان بن اعمر بن داوود بن خالد بن يحيى بن موسى بن أبي خرص بن محمد بن طالب بن محمد بن منصور بن عبد المولى بن ابي العافية بن أحمد بن محمد بن ادريس بن ادريس. ء
    و من بين بنو حمليل و الذين كانوا على واد مطماطة بإزاء مدينة فاس يو جد أولاد اسمايا و يقال لهم أولاد بوعلي و جدهم اسمه سيدي عامر بن محمد بن عبد المجيد بن علي بن محمد بن عبد الله بن عبدالحق بن عبد الرحمان بن سعيد بن حماد بن منصور بن أحمد بن محمد بن عبد الله بن محمد بن عبد الرحمان بن يعلا بن عبد الأعلى بن أحمد بن محمد بن اعمر بن سليمان بن أحمد بن محمد بن ادريس بن ادريس. ء
    و أما اسباغات فجدهم يزيد بن هيبة بن بن ابراهيم بن عبد الله بن يوسف بن علي بن علال بن عبد الله بن الحسن بن عبد الرحمان بن سعيد بن عبد الخا لـق بن عبد الصا دق بن عبد الحق بن احمد بن محمد بن عبد الله بن محمد بن عبد الرحمان بن يعلا بن عبد الأعلى بن احمد بن محمد بن اعمر بن سليمان بن احمد بمن محمد بن ادريس بن ادريس. ء

    Disant que les OUDGHIRIS se trouvent en petite partie à Fes mais la plus part se trouvent en dehors et spécialement à Figuig à partir duquel ils se sont éparpilllés un partout surtout dans l’Est Marocain et l’Ouest Algerien.

    Bien à vous.
    و السلام عليكم و رحمة الله

    #234995
    ratek84
    Participant

    pfffffffffff l Mrarkas fin wellawo
    c’est ça ce que veut nos gouvernement , vendre tous pour arrivé a 10 million d touriste. makan ni karama ni hchouma
    ana ce que je n arrive pas a comprendre pour quoi il y a que les marocaines qui venndent tous, les egiptiens les algériens il vivent tous comme les marocains même pire, pour quoi elles ne sortent pas à la rue comme chez ns
    je ne généralise pas

    BOUAYED
    Membre

    @saosaudade wrote:

    Je suis la fille d’un couple algérien (miloua par mon père et méderbel par ma mère), immigrée en france dans les années 60. Comme pour la plupart de ces immigrés, il existe une véritable rupture avec l’héritage culturel issu du maghreb. Il s’impose à moi aujourd’hui par le plus heureux des hasards et je suis ravie de tomber sur ce forum d’une richesse inestimable… Merci infiniment à chacun de vous de partager le fruit de vos recherches et de vos trouvailles sur les itinérances et les valeurs de nos aïeux dont le rayonnement déborde le cadre nord africain.

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Chère Madame ou Demoiselle
    Merci pour votre intervention et cela me fait plaisir de faire la connaissance d’une Chrifa Idrisside Mchichiaa originaire d’Algérie et vivant en France.

    Voici ce que m’a écrit Mr Mchichi le 25/7/2006
    بسم الله الرحمان الرحيم و الصلاة و السلام على سيدنا محمد و غلى آله و سلم تسليما
    C’est avec plaisir et sans la moindre gène que je te donne cher cousin mon identité complète. Je m’appelle donc مولــع فوضيـــــل, (en écriture latine Foudil Miloua), et j’appartiens à la plus importante famille M’chichiaa, dans l’َََAlgérie occidentale (à 2 h de Oujda).

    Les noms de familles ont été introduits par l’administration coloniale française, au dix-neuvième siècle. Le but recherché n’était pas toujours louable, car l’intention réelle visée c’est de scinder les grandes familles en créant plusieurs noms. Le colonisateur à d’ailleurs réussit à trouver certains illettrés de la population locale pour effectuer cette « besogne ». Ce qui explique pourquoi beaucoup de noms ont été déformés, en plus du problème de transfert des noms de l’arabe dialectal à l’écriture latine en passant par la langue arabe. La problématique est très bien connue.

    Les autres noms de familles M’chichias de la région sont :
    مـــدربــل، دربــــــال، مــــلاح، نعار، مشيـــــش(نميـــــش)ء

    Le nom M’chich lui-même à été déformé pour devenir Nemiche.

    Les ((المــــولعة que nous sommes sont les plus nombreux, et sont ceux qui cultivent, le plus, le culte de l’identité M’chichia. Il existe des raisons objectives que je peux te les annoncer plus tard pour ne pas faire trop long. Nous possédons et conservons d’ailleurs soigneusement l’arbre généalogique authentique de la famille.

    Concernant notre nom(مولــع), l’explication et qui est simple, de l’origine qui m’a était avancée par les personnes instruites, est qu’un de nos ancêtres, de taille très grande, et vivant en plein Montagne de Tessala, était très habille en chasse, d’où le nom de مولع بالصيد Voilà, j’espère que j’ai réussi à te donner, cher Bouayade, un aperçu, simpliste et tout à fait bref de mon identité et de ma famille.

    السلام عليكم و رحمة الله
    مولــع فوضيـــــل (M’chichi)
    Sidi-Bel-Abbès.

    Ceci vous pouvez le trouver à la 5ème page de notre sujet.
    Et je vois (et je ne sais pas si vous connaissez bien la langue Arabe)
    que Mr Foudil Miloua cite d’autres familles Mchichiines : Mederbel, Derbal, Mellah, Naar, Mchich, Nemmich.

    On a perdu depuis le temps Mr Foudil Miloua et je suis sur qu’il suit les évenements de loin comme on le constate sur le nombre de personnes qui s’affiche et qui lisent notre rubrique.

    Je vous salue comme je salue Mr Foudil Miloua et toutes la Famille Mchichiine du Maroc, d’Algérie (je sais qu’il y en a dans l’Ouest Algérien et en Kabilye et peut être un peu ailleurs) et de France. Et à l’occasion du mois sacré de Ramadan, je souhaite à tous santé, bonheur et prospérité.

    Enfin, vous pouvez trouver le contenu de la Salate Machichia que l’on trouve dans le livre « Kitab Afdal Assalawat de ANNABANI »

    الصلاة المشيشية لسيدي عبد السلام بن مشيش رضي الله عنه
    اللهم صل على من انشقت الأسرار و انفلقت الأنوار و فيه ارتقت الحقائق و تنزلت علوم آدم فأعجز الخلائق و له تضاءلت الفهوم فلم يدركه منا سابق و لا لاحق فرياض الملكوت بزهر جماله و حياض الجبروت بفيض أنواره متدفقة و لا شيء إلا و هو به منوط اد لا و لا الواسطة لدهب كما قيل الموسوط صلاة تليق بك منك اليه كما هو أهله. اللهم انه سرك الجامع الدال عليك و حجابك الأعظم القائم لك بين يديك. اللهم الحقني بنسبه و حققني بحسبه و عرفني اياه معرفة أسلم بها من موارد الجهل و اكرع بها من موارد الفضل و احملني على سبيله الى حضرتك حملا محفوفا بنصرتك و اقدف بي على الباطل فأدمغه و زج بي في بحار الاحدية و انشني من اوحال التوحيد و اغرقني في عين بحر الوحدة حتى لا ارى و لا اسمع و لا اجد و لا احس الا بها. و اجعل الحجاب الأعظم حياة روحي و روحه سر حقيقتي و حقيقته جامع عوالمي بتحقيق الحق الأول يا أول يا آخر يا ظاهر يا باطن ، اسمع ندائي بما سمعت بها نداء عبدك زكرياء و انصرني بك لك و ايدني بك لك و اجمع بيني و بينك و حل بيني و بين غيرك الله الله الله. ان الدي فرض عليك القرآن لرادك الى معاد. ربنا آتنا من لدنك رحمة و هيء لنا من أمرك رشدا. إن الله و ملائكته يصلون على النبي يل أيها الدين آمنوا صلوا عليه و سلموا تسليما.ء

    توجد في كتاب  » أفضل الصلوات  » للنبهاني

    Bien à vous
    و السلام عليكم و رحمة الله

    #203011
    snp1975
    Membre

    CE QUE NOUS VOULONS DE L’ETAT MAROCAIN

    1-Le droit d’accès direct aux archives concernant la déportation des Marocains d’Algerie qui sont en possession de l’état marocains.

    C’est impératif pour nous de quantifier le nombre des refoulés en 1975.

    2-Introduire un cours d’histoire dans le manuel scolaire marocain concernant la déportation des marocains d’algerie.
    Le maroc sortira fier de cette épopée des marocains en Algerie.
    On est fier que notre communauté « a été si loyale envers son pays d’adoption (Algerie)et qui a représenté dignement et d’une manière exemplaire son pays d’origine(Maroc) » Sabria

    3-Réhabilitation de cette communauté dans ses droits.
    Ça passerai par la reconnaissance de statut de victime d’un conflit politique ( le sahara occidentale).
    Il s’agit d’instaurer d’une commission d’équité pour ces victimes à l’instar de toutes les victimes nationales.

    4-En hommage aux déportés absents on demande solennellement au Roi du maroc Mohamed 6 de nous ériger une stèle commémorative de la CHOUHA 1975 à la frontière Maroco-Algérienne.

    5- On demande au ministère de la culture de nous faciliter la tache pour intervenir au sein des universités marocaines , afin d’inciter les étudiants de faire des recherches sur la mémoire des marocains d’Algerie.

    De nous aider techniquement pour réaliser un documentaire parlant de l’épopée de la présence marocaine en Algerie.

    http://marocains-d-lgerie.niceboard.com

    saidi
    Membre

    @dawy wrote:

    La lacheté n’est pas uniquement le « propre » des roturiers.
    Les « sheriffs » n’en sont pas exempts.
    Mr SAIDI, katboul fa ramla.

    Bonjour DAWY, il ya bien lontemps ! les raison tu les connais, je suis allé me défouler ou me ressourcer. En effet, je pense avoir eu pour mon argent!! J’ai tiens toi bien passé 35 jours à oujda et la région, je ne voulais pas aller refaire le tour des coins du Maroc sans avoir la possibilité ni matérielle ni financière de le faire. Je me suis donc contenté de rester dans la région de l’orientale! et quelle région orientale, je dirais une toute petite région de l’orientale! car dieu sait si cette région pour laquelle on appelle des millions de touristes est encore loin d’être découverte par nos rme, alors qu’il suffit de les guider! c’est un gachi, je vous le jure cher dawy que c’est un gachi de voir que la région de l’orientale(entre NADOR ET FIGUIG) soit delaissée à ce point. Laissez faire un opérateur de métier, il vous montrera ce qu’il peut en sortir! Hélas, mille fois hélas, nous avons dans la région des gens d’une compétence indescriptible, mais personne ne fait appel à leur savoir faire . Si, si, il ya des banques qui ont fait un effort hors du commun!!! ils ont poussé le bouchon au point de développer la multiplication des agences dans tous les quartier! tenez, la meilleure, à deux pas de la frontière maroco algérienne, il ya un monsieur qui a developpé un circuit automobile pour enfant, non seulement, l’organisation laisse à désirer! mais il a eu le connaissances qu’il faut pour installer un guichet mister cash sur la frontière!!!! quel innovations, quelles initiatives! quelle intelligence de la part de tous, l’organisateur, le service qui y est rendu, ce que celà rapporte à l’état!! c’est du n’importe quoi!! celà me fait penser à la personne qui stocke des milliards de dirhams à la banque, se contente de diriger un restaurant et un hammam. Si vous désirer de plus amples informations et d’analyses, je suis à votre disposition, car pour une fois, je me suis permis de m’interesser d’assez près de la région et de ce qui s’y passe. Cher dawy , je sais que nboul fa rramla mais tu sais que c’est une chose que je connais depuis longtemps, en attendant, ce que je voudrais te dire, c’est que les nostalgiques de ce maroc là n’a aucune chance de continuer à faire ce qu’ils ont toujours voulu faire, celà change, et croie moi, celà change dans le bon sens, car il ya quelqu’un qui malgré son épuisement, il est décidé de faire bouger cette racaille comme a dit l’autre!

    fadi
    Membre

    Du calme les amis !!

    Bievenue parmis nous Gala.. marocain et algériens on est tous des frères ..

    On est la pour echanger des idées et non pou faire la guerre PDT_Armataz_02_47

    A bon entendeur 😉

    ratek84
    Participant

    NON Mr ALI si les chanteur algériens choisissent le maroc c’est pas parceque les algériens n’organisent pas bien leurs soirés MAIS parcque nos copatriotes marocains DONNENT BEAUCOUP D’ARGENT « y3amroulhom chkara »
    l’année dernière CHEB KHALED A DEMANDER 50 Millions POUR CHANTER 1h !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (« WELLAH MAYCHADHA F ORAN »)

    pour ces algériens ils montrent de jours en jours qu’ils sont des malades mentaux du PRéSIDENT jusqu’a ABDE99A qui travaille dans la contrebande, j pense que c’est normale , ce sont un « ghachi » est non pas un peuple, ils sont trop jaloux vu notre grannnnnnnnnnnnnnnde histoire, ils veulent créer la leurs mais sans succés, ils veulent se sentir meilleure que les marocains (ils ne vont jamais le sentir)
    ils ont été sous notre gouvernance pendant des siècles , apres les turques ont venu pour les traité des esclaves chez eux apres les francais pour 130 ANS ( rah c normale qu’ils arrivent à cet etat vu leur passé malheureux )
    ON EST PAS SATISFAIT DU RENDEMENT DE NOS GOUVERNEMENTS MAIS LORSQU’ON VOIT LA FAçON AVEC LAQUELLE SE COMPORTE AVEC LES ALGéRIENS J LEUR DONNE CHAPEAU ( les chiens aboient et la caravanes continue a marché )
    les algériens se comporte comme des petits (sans expérience) wellah

    dawy
    Membre

    Mr YAMOUNI,salut.
    J’aurais aimé que tu nous gratifie d’un scoop, du genre que le maroc et l’algerie ont ,enfin,décidé d’ouvrir les frontières et permetre aux marocains et aux algeriens de circuler librement entre les deux pays.
    Pour tout ce qui a trait aux questions securitaires la « maghrabité » etait toujours effective. Pour le reste chacn doit assurer ses arrières.

    Yamouni Abdelaziz
    Participant

    Révons-nous, et souhaitions que cette fois-ci sera la bonne

    Maghreb : Le Maroc et l’Algérie décident, au plus haut niveau, de renforcer leur coopération contre le terrorisme

    Le Maroc et l’Algérie renforceront leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Des réunions de coordination seraient à l’ordre du jour prochainement pour examiner les moyens de faire front commun face aux menaces d’Al Qaïda au Maghreb.

    Le Maroc et l’Algérie s’acheminent à renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme, érigé aujourd’hui comme principale préoccupation pour les pays de la région après les menaces, mais aussi les attaques, attribuées à Al Qaida aux pays du Maghreb islamique.
    Selon la presse algérienne, Rabat et Alger préparent une réunion de coordination de haut niveau. Cette première réunion, programmée prochainement et à la quelle seraient conviés des responsables sécuritaires, des politiques, mais aussi des officiels, devra être suivie de réunions périodiques de coordination qui se tiendraient au Maroc et en Algérie.
    La presse algérienne affirme que les réunions en préparation viennent en réponse aux directives données au plus haut niveau des deux états pour renforcer la coopération antiterroriste entre les deux pays. La presse algérienne fait référence à un récent échange de messages entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président Abdelaziz Bouteflika. Le Souverain, dans un message de condoléances après l’attentat de Lakhdaria, le 11 juillet dernier, avait qualifié le terrorisme de «principal danger qui menace la stabilité de la région». Dans un message de remerciements, en réponse aux condoléances royales, le président Bouteflika avait fait état de la volonté de son pays de parvenir à une synergie d’efforts et de moyens entre les deux pays pour faire face à la menace terroriste. La coopération antiterroriste entre le Maroc et l’Algérie, à en croire des responsables au ministère de l’Intérieur, remonte à 1999 et avait été renforcée ces derniers mois. Des sources informées affirment que cette coopération s’était accélérée ces dernières semaines et notamment autour des frontières communes pour empêcher des terroristes marocains de rejoindre les camps d’entraînement d’Al Qaïda dans le désert algérien et la région limitrophe du Mali. D’ailleurs, plusieurs membres de cellules terroristes avaient été extradés d’Algérie et attendent d’être déférés devant la justice au moment où les services de sécurité ont réussi, dernièrement, à mettre en échec la tentative de neuf personnes de rallier les camps installés en Algérie. D’un côté comme de l’autre, les services de sécurité multiplient les mesures de vigilance depuis que des membres d’Al Qaïda, originaire des deux pays, sont apparus sur une vidéo pour proférer des menaces contre le Maroc et l’Algérie. Trois d’entre ces derniers avaient été identifiés par les services de sécurité marocains comme étant Bilal Hmam, Mohamed Aghbalou et Mohamed Réda Belhachmi, tous originaires de Tanger.
    C’est encore le contenu de cette vidéo qui a été, entre autres, dans la décision des autorités marocaines de relever au maximum le niveau d’alerte face à d’éventuels actes terroristes. Cette décision a été suivie, pour rappel, d’une réunion de coordination de haut niveau entre les responsables marocains et espagnols à Rabat. Elle a été suivie d’une réunion similaire à Madrid à la fin du mois de juillet au moment où Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères a effectué une visite de travail à Alger, dédiée au même sujet.
    En Algérie, les services de sécurité continuent de traquer des groupes islamistes affiliés à Al Qaïda et qui avaient trouvé refuge dans les régions forestières et montagneuses du pays.

    #202942
    Yamouni Abdelaziz
    Participant

    Festival Casa Music: Réda Taliani clame la marocanité du Sahara

    Réda Taliani a été incontestablement la vedette tant attendue de cette soirée de clôture du festival Casa music, le dimanche 22 juillet, sur la scène d’El Hank a Casablanca évidemment. Ce chanteur de raï algérien s’est rendu célèbre par ses chansons «Joséphine» et «Partir loin» en featuring avec le groupe de rap français 113.

    Plusieurs de ses adeptes marocains ne savaient pas qu’il était de nationalité algérienne. «J’ai toujours cru qu’il était originaire d’Oujda. Je suis étonné de savoir qu’il n’est pas marocain», témoigne une festivalière fan du chanteur. Elle est venue de Rabat pour assister spécialement à son concert.

    Heureux de son succès au Maroc, Réda Taliani a déclaré aux Marocains, dès qu’il est monté sur scène, que le Sahara était marocain et qu’il restera toujours marocain. Pour faire preuve de plus de sympathie, le chanteur n’hésita pas à porter en bandoulière le drapeau marocain qu’il lui a été remis affectueusement par l’un de ses fans.

    Yamouni Abdelaziz
    Participant

    LES GOUVERNANTS D’ALGER SIGNENT ET PERSISTENT

    Selon des sources sahraouies(les nôtres), des luttes de pouvoir au sein du Polisario, Mohamed Lamine El Bouhali ministre de la défense des mercenaires du Polisario, n’a jamais digéré son congédiement par Mahmoud Ali Beiba de la composition de la délégation des négociateurs de Manhasset I.

    Ce dernier, président du «Parlement» polisarien…, a opposé un niet au ministre de la défense pour la simple raison que ce dernier est d’origine algérienne et que sa participation aurait pu susciter des réserves de la part de notre délégation .

    Pour calmer les esprits, Alger est intervenu pour baisser les divergences entre les membres de la bande du Polisario. Les mêmes sources affirment même que les autorités algériennes ont fini par désigner, au niveau de la présidence de la république, un nouvel interlocuteur en la personne de Ramadane Amamra.

    Ce dernier, chargé de coordonner avec le Polisario, occupait le poste de secrétaire général du ministère des affaires étrangères. Des sources bien informées indiquent qu’Alger ne voyait pas d’un bon oeil des négociations directes entre le Polisario et le Maroc.

    Pour préparer le terrain, ses services de renseignements avaient tenu une série de contacts avec la délégation polisarienne pour faire passer deux mots d’ordre : D’abord faire l’impossible pour que soit écartée des pourparlers toute référence à l’initiative marocaine d’une autonomie dans notre Sahara.

    Et deuxièmement, faire en sorte que soient «préservés» les intérêts de l’Algérie qui a «trop investi» pour perdurer le conflit .

    Ces rencontres, précisent les mêmes sources, se déroulaient en présence du général Mohamed Mediane, alias Toufik, patron des renseignements algériens.

    Après Manhasset I et la confirmation par plusieurs pays de leurs positions favorables à l’initiative marocaine, les autorités algériennes ont promis d’intervenir de nouveau pour essayer d’infléchir les positions notamment de l’Espagne, de la France et des Etats-Unis en jouant tantôt sur la manne gazière et tantôt sur les avantageux marchés d’armement.

    De passage en Algérie dernièrement, le président français Nicolas Sarkozy a ré exprimé la position traditionnelle de son pays alors que Washington a fini par se ranger derrière l’offre marocaine et ce, publiquement, juste après les consultations du 11 juillet au Conseil de sécurité.

    #202918
    snp1975
    Membre

    Actuellement je travaille sur la mémoire des Marocains d’Algerie.
    En plus j’ai entamé un travail sur la mémoire des Algériens au Maroc.
    Je serai comblé si des algériens ou des marocains de la region de Oujda peuvent m’aider à comprendre l’histoire de ces algériens du Maroc.
    Merci.

    http://marocains-d-algerie.niceboard.com

    L¹immigration algérienne au Maroc à l¹époque coloniale (5/28/2006)

    Le cas de la communauté algérienne à Oujda

    1ére partie

    L¹émigration algérienne à l¹époque coloniale avait comme destination principale la France métropolitaine. Pour des raisons de proximité géographique, de liens familiaux et des relations culturelles et religieuses, le Maroc a été la première destination des Algériens fuyant la colonisation française, les Mouhajirin ou «exilés pour la foi». C¹était le début d¹une émigration qui prendra plusieurs formes et durera plus d¹un siècle (1840-1962). Ainsi, des dizaines de milliers d¹Algériens (100.000 environ pendant la guerre de libération algérienne) ont fait du Maroc leur seconde patrie.
    Cette communication tente d¹apporter un premier éclairage sur cette émigration inter-maghrébine, en attirant l¹attention des chercheurs en matière d¹émigration sur ce phénomène. Etant donné que la communauté algérienne habitait principalement Oujda et sa région, nous consacrerons cette étude aux Algériens de cette ville. Il s¹avère intéressant de signaler que ce thème n¹a pas encore fait, à notre connaissance, l¹objet d¹études sérieuses. Nous avons là une nouvelle page de l¹histoire de l¹émigration algérienne à écrire1.
    Grâce à sa colonie algérienne comptant 29.300 personnes, Oujda se plaçait en 1960 en deuxième rang au Maroc pour le nombre d¹étrangers après Casablanca. A la même date, la communauté algérienne du Maroc était de 95.000, soit 24% de l¹ensemble des étrangers (396.000). 50% des Algériens résidaient dans l¹oriental2.
    Cette émigration de l¹Algérie vers le Maroc concernait les Européens de l¹Algérie (les colons), tout comme les Algériens de souche, musulmans ou juifs. Notre étude concerne seulement les Algériens musulmans. (Š)

    Les sources historiographiques

    Comme déjà signalé, il n¹existe – à notre connaissance- aucune étude de synthèse sur le sujet. Cependant, il y a un certain nombre de documents de base permettant de se faire une idée sur l¹histoire de cette immigration, malgré les préjugés classiques du colonialisme3, et de suivre l¹évolution de cette communauté dans cette région frontalière du Maroc. Ils fournissent des données chiffrées sur les différentes vagues d¹immigration, sa répartition géographique à Oujda, ainsi que les activités professionnelles exercées par celle-ci. Il s¹agit notamment des quelques rapports et mémoires de C.H.E.A.M. 4
    – M. Lemaille (1937) : les Algériens à Oujda en 1937. Bulletin du Comité de l¹Afrique Française, n° 5, mai 1937, pp.255-260.
    – P. Decroux, (1938), Les Algériens musulmans au Maroc, condition juridique et sociale. Boulogne sur Seine.
    – « la vie sociale des Algériens au Maroc ». Bulletin Economique du Maroc. 1938, pp.20-25.
    – P. Azam (1951), sur l¹émigration temporaire au Maroc oriental, comporte également des données importantes sur les Algériens dans le Maroc oriental.
    – Le rapport du Contrôleur civil adjoint H. Lombard datant de 1953, intitulé « aspects de la situation et du rôle de l¹immigration algérienne musulmane dans la région d¹Oujda ».
    – Il y a enfin le mémoire de P. Depis (1962) sur le problème des réfugiés algériens au Maroc oriental (mars 1956- mai 1962).

    L¹histoire des vagues migratoires
    algériennes vers le Maroc

    -Les différentes vagues d¹immigration :
    L¹émigration algérienne à l¹époque contemporaine est un phénomène lié à la colonisation. C¹est l¹une des conséquences des grands bouleversements provoqués par celle-ci dans les sociétés maghrébines. Les Algériens sont arrivés par plusieurs vagues. Nous distinguons quatre vagues principales essentiellement dans la ville d¹Oujda et sa région. C¹est ainsi que le contrôleur civil adjoint H. Lombard qui consacra une étude à l¹immigration algérienne dans la région d¹Oujda, qualifie cette immigration d¹un terme différent qui correspond à chaque étape de son histoire. Immigration de l¹exil jusqu¹en 1907, immigration « appelée » de 1909 à 1926, immigration «favorisée» de 1926 à 1942 mais seulement «supportée» de 1942 à la fin du Protectorat.
    La première vague date de la période de l¹occupation française de l¹Algérie. Voyant leur pays occupé, beaucoup d¹Algériens fuyant cette domination, prirent le chemin d¹exil vers le Maroc. Il s¹agit des Mouhajirin (exilés pour la foi). Beaucoup ont accompagné l¹émir Abdelkader lors de son exil au Maroc en 1843-1844. Ils viennent surtout d¹Oranie : de Tlemcen, Nedroma et Mascara. Nombreux parmi eux, se posant comme concurrents des Fassis (originaires de Fès), vivaient du commerce en utilisant leur relation avec l¹Algérie pour leurs affaires. Du fait de l¹ancienneté de leur installation, à la veille du protectorat, ils étaient considérés comme Marocains. Selon plusieurs sources5 cette population suscitait chez les Oujdis (les habitants de la ville d¹Oujda) une certaine jalousie car le Cadi d¹Oujda fut souvent choisi par le Makhzen parmi les Algériens. De nombreux fonctionnaires du culte étaient algériens. Selon ces mêmes sources, cette animosité fut un facteur de maintien de la personnalité algérienne et un obstacle à la fusion totale. Cependant cette fusion se réalisa partiellement, «il y a lieu de penser qu¹au total ils n¹étaient qu¹à demi-étrangers» écrit Lombard. On trouve aussi les traces de cette première vague d¹immigration algérienne dans les sources marocaines qui parlent du bon accueil réservé par les Marocains à cette communauté d¹exilés. «Le Sultan marocain a donné ses ordres pour qu¹ils soient bien accueillis et logés.. »6 Dans son histoire de Tétouan, Mohamed Bendaoud raconte que dès le débarquement français à Alger en 1830, deux bateaux, à leur bord des familles algériennes arrivent à Tétouan en août 1830. Et en 1842 on recense à Tétouan plus de 700 algériens pauvres.7
    La deuxième vague remonte à l¹occupation d¹Oujda en 1907 et l¹établissement du Protectorat. Pendant cette période arrivèrent beaucoup d¹Algériens qui devaient jouer le rôle d¹intermédiaires entre les occupants et les Marocains. Ils étaient interprètes grâce à leur connaissance de l¹arabe et du français, greffiers, instituteurs et professeurs. Leur nombre ne cessait d¹augmenter. (Š). H. Lombard8 souligne que pendant cette première période, les Algériens musulmans formaient «une colonie annexe de la colonisation européenn ». En effet appelés par l¹Administration, par des frères déjà installés, par des cousins, et des amis, affluèrent de toute l¹Oranie et particulièrement de Tlemcen ou de Nedroma (véritables pépinière de fonctionnaires), par centaines, des familles entières qui croyaient à la pérennité de la présence française au Maroc (Š).9
    En effet, ceux qui étaient exilés pour des raisons religieuses lors de la conquête de l¹Algérie, n¹ont pas tenu, après l¹installation du Protectorat au Maroc, à se prévaloir de leur qualité de sujets français. Il leur importait peu d¹ailleurs de changer de nationalité puisque de toutes façons leur statut demeurait régi par la loi musulmane. Eux ou leurs descendants figurèrent désormais avec les Marocains dans les statistiques10. En 1907, ils formaient plus d¹un cinquième de la population d¹Oujda qui comptait quelque 6.000 habitants. Pour 1910-1911 Louis Voinot11 parle de 1.500 Algériens groupés en 300 foyers, mais le recensement de 1911 cité par Augustin Bernard12 n¹enregistrait que 200 Algériens sujets français. A vrai dire, il est difficile de se faire une idée non seulement du chiffre exact de cette population, mais aussi de sa position par rapport à la France. Surtout que le statut de « sujet français » n¹a pas toujours été facilement reconnu par l¹Administration française. Ainsi beaucoup d¹Algériens se sont trouvés «noyés dans la masse des Marocains, faute d¹avoir entrepris les démarches pour faire connaître leur origine algérienne et donc leur qualité de sujet français, ceci plus au moins volontairement»13. De nombreuses familles ont fini par avoir la nationalité marocaine. Telles que les familles Ben Mansour, Abdelghani, Ouled Sadouni…etc. D¹autres, d¹origine algéro-turque (Koulouglis) restèrent sans nationalité. H. Lombard explique qu¹il y avait des familles qui recevaient du Makhzen marocain l¹indemnité due aux Mouhajirin et prenaient la précaution d¹inscrire leurs enfants à l¹état-civil de Tlemcen ceci dès avant l¹occupation française du Maroc. C¹est le cas des Triqui et des Meziane. D¹autres ont préféré ne pas se manifester comme tels et passer pour des Marocains. Il remarque aussi que la présence des Algériens à Oujda représentait un atout pour la France. Il écrit : «dans ce Maroc étranger à la France, les Algériens qui vivaient même musulmans, même ayant fui la domination française et n¹aspirant qu¹à se fondre dans la population qui les entourait, servaient déjà l¹intérêt français commercialement et politiquement, le plus souvent involontairement» 14
    Cette participation massive des Algériens dans l¹administration du Protectorat leur a donné, aux yeux des Marocains, l¹image de gens qui se rapprochaient des Français et s¹éloignaient de leurs frères musulmans. Ainsi ils sont traités de «shab nçara» c¹est-à-dire «les amis des Chrétiens»15. Avec le temps, les Algériens sont devenus moins indispensables pour l¹administration française, ils furent progressivement remplacés par des Marocains pour les petits emplois. On réglementa leur admission au Maroc, surtout on changea le statut des fonctionnaires qui furent assimilés aux Marocains en 1926. L¹arrêté viziriel du 8 janvier 1926, déplaçait les fonctionnaires algériens musulmans du cadre français vers le deuxième cadre spécial marocain et assimilé. Les Algériens, à travers la Fédération des Algériens musulmans du Maroc, ont protesté contre cette réorganisation de 1926. Ils ont exprimé leur refus de cette confusion avec les Marocains, allant même jusqu¹à accuser la France de « racisme assimilateur ». La Fédération des Algériens musulmans du Maroc rappelle que « de nombreux algériens abandonnant leur situation en Algérie ou même interrompant leurs études, ont répondu à l¹appel de la France, se sont expatriés, ont donné au Maroc sa première armature et ont pu rendre au Protectorat de réels services… ; que la nationalité prime l¹origine et que le racisme assimilateur qui leur est opposé n¹est pas appliqué aux Israélites, le Juif algérien conservant un statut distinct et supérieur à celui de Juif marocain ».16 De même les salariés algériens ne pouvaient plus bénéficier de la législation sociale appliquée aux citoyens français. N¹étant pas des citoyens mais des «sujets français», ils ne pouvaient pas bénéficier de la majoration de traitement de 38% et du remboursement des frais de voyage en congé accordés aux Français.
    Malgré ces inconvénients, les Oranais continuaient d¹affluer vers le Maroc. Ils étaient 2471 en 1926, ils passent à 4594 en 1936. (Š) Oujda fut leur point d¹arrivée, plus de la moitié des Algériens au Maroc en 1936 vivaient dans cette ville (57,6%). Pourtant le Maroc aussi se fermait plus au moins à leur émigration, à cause de la crise économique. A partir de cette période, les conditions d¹entrée des étrangers au Maroc, donc des Algériens dans ce cas, sont devenues dures, avec le dahir du 20 octobre 1931, dont les dispositions furent renforcées en 1934, avec l¹obligation de disposer d¹un contrat de travail accordé par l¹employeur pour une durée d¹un an minimum. Ce contrat devait être visé par le Service du Travail de Rabat. Les Algériens protestèrent contre cette loi, surtout que l¹entrée des Marocains en Algérie était pratiquement libre subissant de ce fait une concurrence sur le marché du travail algérien sans réciprocité.17
    La troisième vague d¹immigration « supportée » et non pas « appelée », selon l¹expression de H. Lombard. Elle est composée essentiellement de travailleurs sans capitaux à la recherche d¹emplois et qui vont se confondre avec les prolétaires marocains. Ce caractère nouveau s¹est affirmé après la seconde guerre mondiale. A Oujda le nombre d¹Algériens passa de 4.813 en 1943 à 14.322 en 1951, leur nombre a triplé en l¹espace de huit ans. Cela concernait aussi les autres villes ou villages de la région orientale du Maroc comme Berkane, Ahfir, Taourirt. (Š). Ces immigrants sont majoritairement des ouvriers sans qualification. Un grand nombre s¹adonna à la contrebande qui régnait à Oujda. « Une population algérienne s¹est créée qui se compose de gens sans profession déterminée, instables, chômeurs… se rapprochant de la plus basse couche sociale marocaine tout près de laquelle ils vivent »18. A la fin de la guerre ce mouvement s¹intensifia, avec une foule de gens sans contrat de travail qui créait des petites boutiques et vivait avec les Marocains démunis dans des quartiers ou « villages » périphériques.
    Le dernier afflux est lié aux événements de la guerre d¹indépendance de l¹Algérie déclenchée en 1954. A partir de cette date des milliers de réfugiés algériens s¹installèrent à Oujda ; 6.386 en 1957 et 9.851 en 195819. (Š)

    Yamouni Abdelaziz
    Participant

    Sahara marocain : Bouteflika ne lâche pas le leste

    Le président du Nicaragua, Daniel Ortega(dictateur mondialement connu), vient d’effectuer une visite officielle en Algérie. Il a été reçu avec tous les honneurs et avec<>.

    Cette information serait passée inaperçue pour nous les Marocains puisqu’elle ne nous intéresse pas du tout, s’il n’y avait pas eu un petit détail, (un de plus…).

    Prononçant un toast lors du déjeuner officiel qu’il a offert en l’honneur de son invité, le président algérien, a remercié son convive pour avoir rétabli les relations avec la fantoche république sahraouie…. ???

    Il faut préciser que l’ancien tyran sandiniste a décidé, deux jours à peine après sa reconquête du pouvoir de son pays en janvier dernier de rétablir les «relations diplomatiques avec la prétendue RASD…>>.

    Des relations qui avaient été rompues par son prédécesseur puisqu’il avait considéré qu’il s’agit d’une mascarade ridicule que d’entretenir des relations avec un Etat qui n’existe pas et qui n’avait aucun fondement juridique ou historique.

    En tout cas, que M. Ortega décide, soudain, d’avoir des relations avec un pseudo-Etat…, c’est une décision qui le concerne. Il a certainement ses propres motivations. Mais, que cette décision soit élevée par le chef de l’Etat algérien au rang d’une initiative qui va avoir une grande influence non seulement sur l’affaire du Sahara mais sur la région toute entière, c’est ce qui est choquant de la part du manager d’El-Mouradia .

    Comment la décision du président nicaraguayen peut-elle avoir une influence sur l’évolution de la situation dans la région ?

    L’influence politique d’un Etat sur un autre n’existe que s’il y a un impératif géographique, une dépendance économique, une supériorité militaire ou une domination idéologique.

    Or, il se trouve que, par rapport au Maghreb, le Nicaragua ne peut être classé dans aucune de ces situations.

    Donc,il est clair que le président Algérien ne décourage pas,ne repose pas et ne pense même pas à lâcher le leste pour ne pas contrecarrer notre intégrité territoriale,même en ce moment,que l’affaire est entrée dans une nouvelle phase où ces petits jeux faussement diplomatiques se trouvent hors contexte.

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