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Privés de Mondial, les Algériens au bord de la dépression collective
ALGER (AP) – Les Algériens, passionnés de football, sont au bord de la dépression collective à l’idée de ne pas pouvoir suivre la Coupe du monde de football sur le petit écran.
Et, pour cause, les chaînes de télévision françaises diffusées sur le bouquet TPS sont désormais cryptées. Et ils ne peuvent donc plus les regarder.
« Ce sont des criminels, ils ont attendu la Coupe du monde pour verrouiller les TPS », se révolte Djamal Laskri, 28 ans, chômeur de longue durée, rencontré au quartier populaire de Bab El Oued.
Grosse désillusion aussi pour son copain Adel Acherir qui pensait « s’arracher » aux tourments de son quotidien, le temps d’une Coupe du monde (9 juin-9 juillet). « C’est vraiment frustrant, je pensais passer un mois tranquille devant la télé à suivre les exploits de Zidane, Ronaldhino, Chevtchenko », lâche-t-il sur un ton triste. Il a encore un ultime espoir: que les « hackers » puissent trouver le code qui permet de déverrouiller les TPS.
Comble de désespoir, même les chaînes satellitaires arabes ne diffuseront pas les matchs de la Coupe du monde, l’exclusivité étant acquise par le milliardaire saoudien Cheikh Salah Abdellah Kamal, propriétaire d’ART (Arab Radio and Television).
Et, pour voir les matchs sur ART, les Algériens doivent acheter une carte qui coûte l’équivalent de 100 dollars. Autant dire une fortune, surtout pour les jeunes, en proie au chômage.
« Pourquoi il nous prive de Coupe du monde, pourtant c’est un musulman et c’est un milliardaire », se lamente de son côté Farid Ait Lamara, tenancier d’une Pizzeria à la rue Didouche à Alger, qui ne croit désormais plus à la « solidarité » entre bons musulmans.
Face au verrouillage, les regards se braquent en effet sur les « hackers » qui deviennent par la force des choses des acteurs clés. Eux-mêmes, qui ont jusque-là réussi à « craquer les codes », s’avouent vaincus devant le nouveau système de verrouillage.
« Si TPS a changé de système, le bouquet ne pourra plus être piraté, même pas pour dix minutes. Regardez ce qui s’est passé avec Canal-Plus, c’est l’écran noir dès qu’il sont passés au mode anti-piratage et cela dure depuis deux ans », commente Nazim Adli, ingénieur informaticien, qui tient un magasin de matériel informatique sur les hauteurs d’Alger, qui s’est fait aussi une spécialité dans « le flashage de démodulateurs numérique ».
Merzak Abedelkamal, journaliste sportif, porte ses espoirs sur les chaînes allemandes. « Elles vont passer les matches, j’ai vérifié les programmes. Vendredi, c’est la ZDF qui diffusera le match d’ouverture Allemagne/Costa Rica », assure t-il devant ses camarades de rédaction, la mine enthousiaste.
Souhila Demri, étudiante en architecture, refuse de croire que TF1, qui est diffusé sur l’analogique, puisse être cryptée. « C’est une chaîne généraliste de service public, elle ne peut pas être cryptée ».
Pourtant, le directeur de l’information de TF1, Charles Villeneuve, est on ne peut plus clair là dessus: « les matches sur l’analogique seront cryptés », a-t-il déclaré à « Liberté ».
Le problème prend aujourd’hui l’allure d’une affaire d’Etat en Algérie et les politiques s’en mêlent. Le Premier ministre Abdelaziz Belkhadem a dépêché lundi son ministre de la communication et le directeur de la télévision au Caire, où se tient la réunion des responsables de la télévision arabes.
Objectif: convaincre le milliardaire saoudien Cheikh Salah Abdellah Kamal de rétrocéder les droits de diffusion des matches à l’Algérie. « Nous avons soumis, face à l’obstination de la partie détentrice des droits de retransmission, plusieurs propositions et nous attendons une réponse », a indiqué mardi Haraoui Habib Chawki, le directeur de la télévision algérienne, qui s’est dit prêt pour « des négociations liées à l’aspect financier en cas d’accord de principe de la part du groupe.
En attendant l’issue de ces négociations de dernière minute, certains ont déjà pris les devants. Des gérants de cafés ont déjà acquis des cartes TPS pour l’équivalent de 420 dollars ou des cartes ART pour 100 dollars pour des diffusions de matches collectives. AP
Sujet: ELGUERROUJ tire sa révérence
Hicham el-Guerrouj tire sa révérence (Marianne 26/05/2006)
La star du demi-fond marocain, idole de tout un peuple, met un terme à sa carrière, riche en records et en titres internationaux.
« Salut l’artiste ! ». C’est ce que l’on a coutume de dire lorsqu’un immense champion, qui a fait rêver des millions de fans, quitte la compétition. Hicham el-Guerrouj est de ceux-là. Après dix années d’une carrière bien remplie, l’athlète marocain, âgé de 32 ans, spécialiste du 1500, puis du 5000 mètres, vient d’annoncer sa retraite sportive.
« Je n’ai aucune envie ou raison de poursuivre la compétition. Je (l’)abandonne pour consacrer plus de temps à ma famille et me concentrer sur mes affaires », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse à Casablanca. Et c’est tout un peuple qui s’est levé, d’un seul homme, pour rendre hommage au « TGV » d’Ifrane, dont la silhouette longiligne et les foulées pleines de grâce font désormais partie de la légende de l’athlétisme. Et quelle légende !
L’homme aux quatre titres de champion du monde, entre 1997 et 2000, n’avait-il pas réinventé le 1500 mètres : un sprint lancé dès la moitié de la course, qui laissait la plupart du temps ses adversaires sur place. Et puis, il y a les records : celui qui avait aligné la bagatelle de 50 victoires d’affilée en 98 courses, était descendu 33 fois en dessous des 3’30 sur le 1500 ! Avec en prime le record du monde de la spécialité en 3’26’. Un chrono de rêve qui reste encore un sommet inaccessible pour bien des spécialistes du demi-fond. Sans oublier sa carrière olympique, qui, de malchance en malédictions, s’acheva en apothéose aux derniers Jeux d’Athènes, avec deux médailles d’or, sur le 1500 et le 5000 m.
Et le concert de louanges qui entoure cette comète de la piste n’est pas que de circonstance. En plus d’être un énorme champion et un monstre de modestie, le natif de Berkane dans le Rif oriental avait du cœur, lui qui avait fondé une association, « Beni Snassen », pour promouvoir le sport, l’éducation et la culture dans sa région natale. Il s’était également opposé fermement aux actes terroristes qui avaient ensanglanté Casablanca (en mai 2003), en apparaissant à la télévision, vêtu d’une tenue traditionnelle, pour rappeler au monde que les amalgames sur l’islam n’avaient pas lieu d’être.
Hicham El Guerrouj avait commencé à briller dans les stades en mettant un terme au règne de son rival algérien, le grand Noureddine Morceli. Mais personne n’a réussi à l’enterrer, lui, sur la piste. On cherche en vain qui, aujourd’hui, aura les reins (et les jambes) assez solides pour lui succéder.
Le 25/05/2006 à 7 h 00 – par Skander Houidi
© Copyright Marianne
P.S. Pour les curieux, le nom de famille » ELGUERROUJ » dérive de Tamazight. En effet, on dit :
Agerruj ( lire Aguerrouj), et au féminin, on dit : Tagerrujt ( lire thaguerroujth). Ce mot signifie « le trésor » et par extension les boîtiers où on cache les bijoux.
Sujet: cherche à acheter
salut bon je suis un commerçant en algerie pas loin d’oujda , je cherche à acheter des fauteuils royales et el aamaria et le tayfour , j’aimerai bien avoir des contacts avec des gens qui sont specialiste dans ce dommaine.
voici ma boite:
anwar_modeliste@yahoo.frJ’ai 62 ans, professeur de sociologie à la retraite, je m’interroge sur un éventuel retour à Oujda.
Mes 2 arrières grands pères étaient des militants de la Commune de Paris, ils ont été arrêtés en 1870 et ont eu le choix entre le bagne de Cayenne ou être enrôlés comme civils auprès de l’armée française dans les services de l’intendance, auquel cas ils pouvaient venir avec leur famille. C’est ce qu’ils ont décidé de faire et ils se sont retrouvés en Algérie à faire des repas pour l’armée française et à la suivre dans ses mouvements.
Ils se sont donc ensuite retrouvés au Maroc lors des opérations dites de « pacification ». Ces condamnations avaient une durée de 10 ans, ils ont donc été libérés et sont restés au Maroc et ont eu d’autres enfants, des petits enfants et des arrières petits enfants, tous nés au Maroc.
Je suis né à Casa, mais je n’y ai pas vécu, et Oujda a été la ville de mon enfance et de mon adolescence. Je me considère comme un oujdi d’adoption.
J’ai mis assez longtemps à revenir au Maroc car j’avais un sentiment de culpabilité coloniale. Mais à chaque fois que je croisais un marocain au hasard des rencontres, j’avais une impression de familiarité très émouvant et nous parlions du Pays pendant des heures.Je suis revu depuis au Maroc à plusieurs reprises avec à chaque fois la même passion de ce Pays.
Aujourd’hui, je me pose la question d’un retour aux sources pour terminer ma vie.
Nous disposons, mon épouse et moi, d’une retraite confortable d’environ 4.000 €, nous pouvons donc acheter une maison confortable et prendre l’avion 1 fois par mois pour aller voir les enfants.
Indépendamment des questions familiales de proximité avec mes enfants et petits enfants, se pose LA QUESTION pour moi de l’intégration d’un athée dans un pays où la croyance fait office de loi.
Si je n’ai aucun mal à vivre avec les valeurs humaines de générosité, de partage, d’égalité, de tolérance, de fraternité, de respect des différences. Valeurs que j’ai enseignées à mes enfants et qui continuent à l’être pour mes petits enfants.J’ai bien du mal à supporter tous les dogmes, d’où qu’ils viennent dès lors qu’ils prétendent vouloir régenter mon existence.
Je me tiens à votre disposition pour argumenter mes propos et les raisons de mon athéisme.
Je vous salue fraternellementDécès de l’Algérienne Cheikha Rimitti, la « mamie du raï »
La chanteuse algérienne Cheikha Rimitti, monument de la musique raï, est décédée d’une crise cardiaque lundi à Paris à l’âge de 83 ans, a-t-on appris auprès de sa maison de disques, Because Music.Femme à forte personnalité, Cheikha Rimitti, qui avait connu le succès dès les années 50 en Algérie, était considérée comme la matriarche du raï. Elle prétendait d’ailleurs que les vedettes actuelles de cette musique de l’Oranais avaient pillé son répertoire.
Durant sa carrière, elle a chanté le statut de la femme, l’amour ou le plaisir charnel, s’attirant une réputation sulfureuse dès son premier succès, « Charrak gatta » en 1954, dans lequel certains voyaient une attaque contre le tabou de la virginité.
Prénommée à la naissance Saida, elle avait adopté le surnom de Rimitti au début des années 50. Voulant offrir une tournée à des admirateurs, elle avait lancé au patron du bar dans un français approximatif: « remettez, remettez », qui, transformé par son accent, lui avait valu le surnom de « Rimitti ».
Son dernier album, « N’ta Goudami », était paru il y a quelques mois chez Because Music. En tournée, elle s’était produite au Printemps de Bourges le 1er mai et était sur la scène du Zénith de Paris samedi dernier.
Par MetroFrance
