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15 réponses de 46 à 60 (sur un total de 283)
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  • #205571
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    O MA PATRIE ! JE SUIS VENU TE SALUER.

    Mais ta rue est une impasse, un labyrinthe…L’intention est chargée de regrets, d’actes manqués, de défis et d’interdits. Les libertés sont bridées de par les moyens limités et les privations, quand elles ne sont pas entravées de menaces, de peurs ou de sanctions exagérées.

    CITOYENS !

    Voici des paroles de nihilistes. Ceux qui jaloux, espèrent beaucoup, mais trouvent si peu de satisfactions autour d’eux.

    « On n’est pas des parents, on n’est pas une famille, ni un pays uni ! Ni nationalisme, ni civisme, ni citoyenneté, ni idéologie, claire, ni religion apaisée, encore moins la culture, ne viennent renforcer nos liens, pour faire de nous un pays, jaloux de sa terre et une communauté soudée. Tout autour de nous n’est que frasques et apparences, discriminations, fractures sans honte et ostensibles prédations. Les gens râlent en silence ou s’époumonent en marches, en manifs et en cris. »

    « La cause du déni et l’essence de la crise de conscience sont dans la perte des référentiels et de leurs oublis. On en vient à dédaigner notre histoire. On nous pousse à la dénigrer et à la mépriser. On ramollit nos convictions pour les affaiblir, certes. On incrimine nos clans, nos races, nos frères, nos amis, nos métissages, et notre entité plurielle. On nous déracine, on nous pousse à nous renier. Devenus traîtres et apostats, on parjure notre identité pour la dénoncer, volontiers. On affaiblit nos liens antérieurs pour les rompre, afin de nous amoindrir devant les autres pays et nous humilier devant les grandes nations. Nous avons réussi à nous dégrader et à abîmer notre image de nous-mêmes. Dépréciés, nous renonçons à nous-mêmes, en annihilant tous les efforts, toutes les opportunités qui peuvent ressusciter le ’’ sens de la patrie’’, que nous ont légué les plus anciens. »

    A PAS DE BELGHA* POUR LE DEVELOPPEMENT !

    Ou à pas de babouches vers la modernité. La zerba âla çlah ! Avec autant de retards, de crédits, de chômage, d’analphabétisme, d’exclusion, de racismes divers, de régionalismes fanatisés, de guerres larvées et de pauvreté, comment voulez-vous qu’ils se relèvent, qu’ils aident autrui ou qu’ils fassent plaisir à leurs maîtres ou au bon Dieu ? A fortiori qu’ils se sacrifient pour autrui, quand cet autre les néglige ou les pompe, s’il ne les asservit. Directement ou de façon téléguidée ! Comment voulez-vous qu’ils votent ou qu’ils aiment leur  » résidu de pays » ? Je parle de l’endroit où ils sont nés et où ils passent leur temps et leur unique vie. Celle qu’ils tentent de gagner un tant soit peu !

    Comment voulez-vous qu’ils se dévouent ou qu’ils pensent seulement au devoir de défendre, ce pays-leur, malgré les privations, contre les forces contraires à nos progrès ? Ou qu’ils soient, un tant soit peu, jaloux de nos retards, de nos besoins et de nos nécessités, pour les satisfaire ou les éponger? Non, il y a une INDH, morale, citoyenne nationaliste, civique, patriotique à faire entendre, à enseigner, à perfuser, à greffer A faire aimer et à développer !

    Je ne généralise pas. Mais, le plus important pour positiver les acquis est ceci. Et ce sont les exceptions qui sont les cadres et les moteurs, les starters auxquels il revient de persévérer pour déployer cette dynamique renouvelée. Faire aimer son pays, cela s’enseigne…Il y a tant de chantiers pour développer cette culture à travers bien des thématiques…Mais elle a besoin d’abnégation et de rigueur sans faille. Pas de mensonges ni de tergiversations mais des exemples à multiplier pour donner confiance et lancer ce chantier ! Et la première entreprise est de stigmatiser les mal-acquis, les privilèges indus et la corruption. Les trafics de douane, les taxes antisociales, qui doivent commencer par une fiscalité encourageante et progressive, de tous les métiers productifs, qui échappent depuis des décades aux impôts.

    FRACTURES CIVIQUES ET SERVICES COMMUNAUX…

    Droit de grève, manifs et excès dans celles-ci, pénalisant les seuls usagers…Sabotages des études et des services de santé, de justice, les scolaires en premier…Voilà une des raisons de nos retards divers, de la baisse du niveau, voire de la démocratie ! Greffiers et profs, en grève ou en fonction, la différence est mince, pour certains ! Relation que beaucoup vivent comme des sévices et des exactions.

    Ramed, extraits, cartes, permis, passes, papiers divers et compagnie, labyrinthes, au bout desquels, un sphinx en quête d’obole, vous persécute de sibyllines questions ! Le Graal des papiers. Le Procès de Kafka ne soulevait pas directement ce pan, obligé ou latent, de la ‘’corruption’’. Esperanto, langue universelle, que l’on parle quasiment dans toutes les nations, quelles que soient leurs administrations. Complexes, difficultés, entraves, que l’ignorance exacerbe. Monde dépravé et climat relationnel interhumain, de mépris, d’arrogance et de bassesses, où les abus, le pillage, les prébendes sont les manifestations les plus courantes de sordides concussions.

    Il nous serait plus loisible de faire la queue sous la pluie battante ou le soleil de feu, pour un visa Schengen. Voire d’aller forcer le blocus, dans un pays sous embargo guerrier, que de subir les affres de nos frères du makhzen. Ce qu’on fait en leur mendiant de nous faire un simple papier en leur bonne administration. Ou, de nous indiquer, simplement et parfois encore, nos droits, avant de payer un impôt quelconque. Le collecteur, infime ou majuscule, devient un agent pénal, un monstre odieux, un maton punitif, qui exécute en s’enrichissant, les sanctions !

    LA STRATEGIE DE LA CORRUPTION

    Ils sont nés, esclaves dans leur pays, exploités par leurs concitoyens, qui les voient comme des êtres inférieurs, des gadgets gênants ou des proies. Les vermines infâmes, devenues des ronds de cuir, collent de sales réputations à leurs supérieurs et rares bons administrateurs. Au point que les cadres ont remplacé les colons, les plus haïs par leurs outrances routinières. Les administrés sont leurs assujettis obligatoires. Ils respirent mieux, ils jouissent, quand ils les méprisent et se sentent supérieurs quand ils les écrasent. Par leurs façons froides, détachées et narquoises, cyniques, voire méprisantes et hautaines, ils regardent les administrés, comme des gêneurs ou des offrandes obligatoires, qu’on leur sert pour les apaiser ou pour les payer, les soudoyer, quand ceux-là viennent chercher un service quelconque ou demander un droit.
    Sans parler de l’accueil et des services, de la qualité de la réception et des locaux, des conseils sensés y être rendus, avec politesse, justesse et rigueur, aux citoyens dans leurs administrations. Des brimades, oui ! Les assujettis ressentent alors une forme de mépris et d’arrogance, une frustration, qui les éloignent de la citoyenneté véritable. Avec cette alternative qui s’impose aux administrés pour amadouer les forces contraires, celle de faire un sacrifice. De concéder une faveur contre un don, une offrande de cadeau. Le pourboire est une forme de reddition, un tribut dans ce lâche complot tactique. Le geste de corruption est vu alors comme geste libérateur, face à un mal pervers vivace, incontournable et persistant. Sinon un paiement, non facturé, qui ramollit l’adversité instrumentalisée, dans le but d’obtenir in-fine des droits ou pire de détourner à la loi à son avantage, dans un milieu qui ne sait vivre que de cela et comme cela !

    L’INCIVISME FAIT RAGE

    Là, sur les trottoirs et dans les rues…Voilà au demeurant, une concitoyenneté forcée, qui s’appelle un pays, un état, une patrie, une nation, c’est trop dire, avec des génériques d’homo sapiens, comme figurants. Mais, est-ce vrai ? Ils ne sont pas chez eux, puisque rien ne leur appartient ni ne les interpelle ! Fracturés sociaux, mal ligotés au bled et à la nation, fâchés avec leur pays, leurs maîtres, leurs langues et leurs gérants, ils sont incapables de se définir eux-mêmes. Ils n’ont pas ‘’d’identité’’ ! Le mot ayant perdu de sa valeur et de sons sens, colle mal à notre ‘’entité’’ ! Sont-ce des Personnes, ces gens que l’on rencontre et ces individus ? Déracinement, pulsions claniques, déshérences, perte des repères, errance aventureuse et désir passionnel de partir… Partir même en patère, le Styx et la galère, le sacrifice ultime ! Et ce, pour aller travailler chez les anciens maîtres réactualisés. Comme domestiques ! Peu considérés, chez des gens qui vous détestent, à cause de la crise, à cause de votre profil, du chômage qui est le leur.

    Désintégration ! Qu’ont-ils de commun, qu’ont-ils à partager ? Savent-ils ‘’être’’ pour pouvoir donner ? Ou s’offrir et se sacrifier, pour une idée noble, un idéal, une terre, un pays, un deal ? Les leçons qui nous proviennent de l’extérieur ou du passé, de notre passé, ne peuvent pas être nous appliquées, maintenant et ici. Et les leçons scolaires, voire celles de la rue, de l’usine et du chantier montrent d’autres horizon, où la haine sévit et où la jalousie, la volonté d’avoir pour être, l’insatisfaction ne permettent pas qu’inculquer le ‘’minium vital de civisme’’, le ‘’minimum social d’amour’’ pour ce pays ou d’amitié et de respect envers autrui.

    VOILA UN TERRAIN VAGUE,

    Voilà un terrain vague, où des montagnes d’ordures s’étalent au nez du makhzen, défiant les autorités ! L’un de ces multiples espaces qui valent des milliards, qui sont sis au centre ville…Des centaines de ce type de propriété sont devenus des dépotoirs pour les voisins du quartier. Cet espace est livré aux détritus les plus immondes. Des vagues de déchets qui se déversent sur le trottoir et qui vomissent leur surplus sur le macadam, empêchant de marcher là où il le faut et gênant et les piétons et les autos. Au su et au vu de tous les cadres !
    Les grands comme les petits, qui devraient circuler, chaque jour, un calepin à la main, régulièrement dans les quartiers, pour relever ce qui va de travers et qu’il faut restaurer en laissant des notes de travaux, aux services concernés ! Seulement, ils seront vite dépassés par le laisser-aller des apaches et des hooligans. Des horreurs sur le plan de la qualité de vie, de la santé, comme des apparences de propreté de la ville. La plaque d’immatriculation de notre sous-développement est vissée sur nous, sociétale, organique quasi génésique. On serait trop dépaysé si on nettoyait tout ça ! Et les Autorités n’ont pas d’autorité sur ces affres-là !

    NOUS SOMMES DONC DANS UNE RUE.

    Une ruelle devenue trop étroite et qui le devient encore plus, à cause d’une voiture ! Une auto, stationnée dans l’angle gauche, quasi parallèlement à une autre empêche toute tentative de passer entre les deux véhicules. Car le pauv’type d’ado, mal équarri, se permet d’ignorer le droit des gens. Celui simplement qu’il est de passer. Voici donc un droit qu’on a tendance à ne pas réclamer…Passer, là simplement où c’est public de passer ! Ce blocage est à l’image de certains fonctionnaires qui refusent comme des mules de bouger. Casé dans son véhicule, le chauffeur fait obstruction. Lui seul est le Cerbère de la rue, sinon de l’administration.
    Dans notre cas, c’est seulement parce qu’il est occupé ! Et qu’il est en train de conter fleurettes, de discuter sans gêne avec une fille, laquelle est en train de se pâmer debout, sur le trottoir attenant. Après plusieurs coups de klaxons, il bouge. A peine, et ostentatoirement encore, pour montrer sa virilité. Et pour ne laisser qu’un passage difficile et très étroit. Un défi, une sorte de ‘’je t’emmerde, tu me déranges’’. Je le dérange en voulant passer ! Interpellé, lors de ma manœuvre pour tenter une issue, il refuse de comprendre qu’il obstrue la rue ! Les imbéciles et les cons, ont trop de classe, pour qualifier ce freluquet, cette gueule à claques, de ces noms. Ma kaïye makhzen, ma kayene oualdine, wa la qraya ! Et, le voilà qui répond avec insolence, le mépris que l’on peut deviner chez cette espèce de hooligans de quartiers, qui n’ont pas été concernés par l’évolution. Sans morale aucune dans leurs comportement, sans respect ni politesse et encore moins de droit.

    EDUCATION ET CIVILISATIONS

    Alors, ne leur reprochons pas à nos tuteurs, de parler de civilisations supérieures ?! Ni à la race des dieux de s’entendre sur toute la terre. Maîtresses qu’elles sont des finances, des armes, de la technologie et des lois. Et cela, malgré les guerres immondes qu’elles ont commises et qu’elles continuent de fomenter pour s’approprier les ressources et à susciter à pour dominer les états et nations…inférieures. Les races transcendantes et leurs civilisations éminentes, jusqu’à quand le resteront-elles encore, avec cette acrimonie et cette féroce voracité qui sont les leurs ? L’impolitesse n’a qu’un maître. Celui qui brime toute démocratie, pour écraser les velléités de libertés des gens, à cause justement de ces malappris, des sauvages en civil, restés pire que les bêtes, à qui ne conviennent, ad vitam, que les brimades, la prison et les sanctions. Diriez-vous !

    Hélas, ça couterait cher de leur construire des pénitenciers et trop cher encore de leur donner à manger et de les surveiller ! Mieux vaut investir dans des écoles, à plein temps, sans récré, pour y placer leurs pères, faute de s’être correctement occupés de leurs mioches ! Alors, pour les rééduquer, leur inculquer la politesse et les manières, leur faut-il une république ? Comme celle des grenouilles de la fable de Jean De La Fontaine, avec comme chef, un roi, qui les gobbe et les croque !

    A DEUX PAS DE LA, L’ENFER

    Le fils du despote. Ce drôle d’oiseau, sur ses longues pattes élancé, ce tyran à contre courant, existe pourtant. Il est encore là, sévissant des plus belles en Syrie, où il prodigue aux siens, les mêmes exactions et répète, en plus haïssables encore, les scénarios de meurtres à grande échelle, qu’exécuta son assassin de père. Grand fossoyeur qu’il fut devant l’Eternel.

    El Assad fils, planche sur la version ‘’guerre civile’’ afin de finir en grande pompe, comme Saddam et Kadhafi. Il semble persister dans le struggle envers Israël, encouragé par l’Iran, au lieu de suivre la voie démocratique, celui de la reddition et de la paix, il poursuit sa chute, dans le vide prescrit. Le piège et les plans machiavéliques des superpuissances, qui le vouent aux gémonies. Le plan est une décision vitale pour la liberté de l’entreprise et la place de leader du monde libre, qu’occupent dans le monde, les States et son filleul Israël. Il s’agit d’effacer toutes traces de forces contraires de même que les menaces, fussent elles verbales, qui viserait l’état d’Israël. Ce pays qui fut offert par les grandes puissances aux Juifs du monde, en réparation de l’holocauste nazie. Qui plus est, on laisse la Tribu de Dieu pratiquer avec arrogance son sport céleste favori ! S’étendre à perte de vies, étendre sa domination sur tout le Moyen-Orient, en volant avec plus de zèle, plus de terres à la Palestine engloutie, avec en agrément des arpents du bon dieu sur le voisinage. Un voisinage brimé, révolté par le silence de leurs parrains et maîtres permissifs, ou simples esclaves, inconscients et identitaires, qu’ils sont ?

    C’EST UN HITLER DONC, QUE CE DESPOTE POURRI !

    Mais seulement sur ses propres coreligionnaires ! Il tue, nargue et assassine pour raison d’Etat ! Un seul but qu’il manifeste celui de persister, accroché au pouvoir sur des gens, qu’il élimine par milliers, parce qu’ils ont le malheur de naître en Syrie et de crier barra*, dehors ! En se réclamant depuis le Printemps de faire dans la démocratie et d’espérer des libertés, comme à Londres, Madrid, New-York ou Paris ! Délire pour des Arabes ! Des gens qui doivent rester, enchainés à un pervers, comme certains, à jamais !
    Qu’à cela ne tienne, Russes et Chinois, contraignent l’ONU et bloquent ses initiatives pudiques, pour protéger le fils de leur frère-dictateur. Les appétits des maîtres du monde, sont freinés par le diktat des asiatiques, qui activent leurs vétos à la face de l’humanité. Question de protéger encore, et pour combien de temps, le tyran qui veut remplir les cimetières à l’instar de son père Hafez, les fosses communes, par dizaines de milliers !

    LA LOI DES GRANDS NOMBRES

    C’est comme l’argent des prédateurs, on ne le compte pas en unités. Les âmes, chez ces gens, c’est le nettoyage ethnique, avec en balance des milliards de dollars. C’est-à-dire que la valeur des opposants, que l’on condamne au néant ont leur équivalent en marchés ou en pétrole qu’en ce faisant on va s’accaparer. Placé sous les auspices Russes et dans les bonnes grâces des Chinois, qui le prennent en pitié, eu égard à leurs places dans la région, El Assad, le dernier figurant de sa dynastie, résiste, malgré les harcèlements, apparemment humanitaires, des Euro-Etatsuniens et de leurs zélotes.

    Ceux-ci, échaudés par le cas libyen, hésitent à créer un foyer similaire à celui de Saddam ou de Kadhafi. En réalité, ils s’en foutent. Ce régime doit s’éteindre, afin d’affaiblir cet immense pays, la Syrie ! Et le ruiner, pour des semblants de démocratisation, afin de se libérer tactiquement, d’un front inopportun, s’ils devaient allumer le foyer iranien. Attaque préventive à laquelle ils se préparent tous, assurément. Israël, l’enfant gâté, le premier ! Et ils ne perdront personne à la guerre, car la vie humaine, la leur, est trop chère auprès du bon Dieu. Le leur !

    Guerre des boutons, guerre atomique, limitée, portée le plus loin possible pour éviter des retombées sur Israël. Alliance contre nature et embargos, ils opèreront de loin, grâce aux engins électroniques de l’oncle américain ! Sans perdre de soldats, ils allumeront l’enfer pour enfourner Arabes et Musulmans ! Du moins les gens et les pays, qu’on appelle ainsi, depuis les Croisades et leurs successives et incessantes colonisations !

    L’AUTOROUTE

    La route était pleine, parsemée de voitures de gendarmes. On devine que Sa Majesté devait passer par là, avec son impressionnante suite.

    Les infos ont parlé d’une implorante manif à Casa qui rassemblait des milliers de marcheurs en colère, de cadres dépités et de membres du gouvernement, bien en vue, pour dire à Israël d’arrêter ses massacres de dément ! Ou de démon ? De cesser de massacrer les Palestiniens et de tuer toutes les tentatives de paix. D’arrêter ses meurtres ciblés, ses bombardements et ses pilonnages, ses exactions sur le bantoustan palestinien. Ainsi que sa sionisation* forcenée de la partie orientale d’Al Qods qui abrite un lieu de culte, qui fédère éminemment tous les musulmans. Qu’à cela ne tienne, ça ne servira à rien. Mais il fallait manifester, pour l’honneur, par devoir, face à l’arrogance, à l’injustice et au mépris. Discriminations, manœuvres, humeurs et cynisme politique, malversation et impérialisme, basés sur la haine raciste, des riches hyperindustrialisés qui financent et qui mènent le monde…à sa perte. Vous dites civilisation et modernité… Menine ?

    DE LA TECHNIQUE AU MIRACLE

    LES VACHES.

    Des vaches, le cuir mal tanné sur les os, paissent en silence…Aucun mâle affamé ou en manque, ne vient les harceler, pendant qu’elles cueillent pour les feuilleter, les marguerites du pré…On n’a pas décrit de suicide après viol et mariage forcé, chez les vaches ! Le cas Amina Filali et autre Bouazizi, elles ne le connaissent pas, Mme Bassima Hakkaoui ! Mais cet hiver a laissé tout le monde et la nature, la première, sur le sec.

    L’agriculture qui permet de donner à manger aux gens est difficilement fiscalisable. On ne frappe pas d’impôts sur leur santé, ceux qui sont sains ; et puis, ne paient les taxes sur leurs soins et leurs maladies, que les malades ! C’est le miracle marocain.

    Celui d’essorer le sang des malades des plus values santé qui lui reste ! Je parle des taxes indirectes de Douane et de TVA sur les maladies. Comprendre par là, les taxes imposées sur les soins, les réactifs et les médicaments ! Alors qu’une voiture importée ne paiera plus rien. Pas plus que le livre ou pratiquement le blé. Et que les désastres agricoles, sont fort heureusement réparés ou soutenus, comme le pain, l’huile ou sucre, ou le gaz…Un tant soit peu…Ce qui est sincèrement louable. Mais, aux dépens de quels sacrifices de l’Etat ! Vivement une nouvelle Moudawana, une réforme qui changera le régime fiscal apposé à ce troisième sexe, réellement affaibli, celui des malades !

    Arbres et végétation son encore au vert, ce Dimanche Premier Avril…Une blague ! Les agriculteurs, exempté d’impôts, seront récompensés pour leurs pertes dues au climat…Les caisses de l’Etat, grossies par les emprunts extérieurs et les impôts de tous, répareront les tords dus au climat ! Au profit des agriculteurs! Ils auront perdu leur pari agricole cette année. Les aider est juste un acte de solidarité, pour réparer leurs pertes et amortir leurs crédits ! Sinon, nous et les bêtes, nous ne trouverons plus rien à manger l’an prochain ! Et tout deviendra plus cher et bonjour les manifs et les troubles sociaux ! Mieux vaut prévenir, quitte à mendier, à vendre une partie du Maroc et à nous hypothéquer.

    LA ROUTE

    Et la route continue d’égrener ses kilomètres, avec ça et là des conducteurs, gauches, pour attirer l’attention sinon la critique, du moins les réformes de la Droite…Pendant que toutes ces mécaniques, ferrées d’inox et de physique, toute chimie du carbone à l’appui, avalent les kilomètres en raccourcissant le temps, je pense à ceux qui nous ont précédés dans la révolution industrielle. Einstein a tout dit de l’énergie, de la vitesse et de la masse. La masse physique, en kilos et non le magma social, en politique, qu’il est dangereux de faire bouger !
    Au temple du carbone, les plantes enterrées il y a très longtemps, expirent leur ère géologique en ronflant. Qui en 4×4, bonjour l’ostentation, qui en car ou en camion, qui mené en bateau, en fusée ou en avion. Et l’atmosphère que tu respires et qui fait office de serre sur terre, fait craquer le ciel laïc et sa couche d’ozone, ça et là !

    LES MOUTONS DU CIEL

    Des centaines de moutons, leurs silhouettes de laine vaporeuses, sautent les haies blanches que forment les nuages. Le vent qui les carde, les pousse vers le large, en les coloriant avec les ors rouges du firmament. Ainsi créés de souffles et d’airs, dotés de vie et de mouvements, les voilà au zénith, en train de jouer à saute-mouton ! De quoi endormir les anges dans leurs cages célestes azurées.

    LA PEAU

    Puis là, sur l’asphalte, des restes de peau collent sur le goudron. Impossible de loin de discerner s’il s’agit d’un agneau ! Un cadeau du ciel, tombé sur cet autel, pour épargner la vie d’un routard, d’un roi ou d’un simple manant ! Ou qu’il s’agisse-là de la peau et des os, les vestiges d’un lièvre ou d’un chien, offerts en curée à ceux qui roulent vers le bas…

    REFLEXION

    Repas d’un moment, cérémonie d’offrande céleste ou libations, que reste-t-il des amours qui défilent et des jeux de l’oubli ? De la vie, si longue et si belle et si bien remplie, soit-elle ! De ses peines, pour le plus grand nombre et de ses travaux. Que reste-t-il de ses colères, des espoirs, des foutaises ou de ses fantaisies ? Que reste-t-il des biens qu’elle s’offre en pâture ou qu’on lui prend, face au néant qui s’ouvre, inéluctable, pour tous. Démocratiquement béant, également égalitaire, pour les chefs, les êtres et les bêtes, comme pour les plus illustres des présidents et des rois. Là, devant nous, sur la route, cette rivière qui coule, ce film kilométrique du temps ou ces nuages, qui jouent sur nos têtes, en s’effilochant ou en pleuvant..

    SENTENCES ET LEGENDES

    Equations égalitaires…Que reste t-il de donc la vache maigre, des bribes du chien écrasé ou des amours incertains du jeunot en voiture qui fait obstruction dans la rue ? Que restera-t-il de ce loup solitaire, surgit de derrière les barreaux, de ce journaliste prétentieux, devenu escroc et malandrin. De ce soi-disant beau-fils d’un ministre, en mal de culture avant qu’il ne professe à l’étranger ?

    Qu’est-il resté de ce caporal, de cet agitateur devenu tyran, puis martyr, violé lui et ses enfants ? Que reste t-il de splendeurs et des vols des Grandgousier des caisses de l’état ? De ces richards, de ces chanteurs, de ces peintres, de ces généraux valeureux et omnipotents, qui faisaient trembler les lois, de ces ministres qui faisaient trembler les hommes et les animaux ? Quid de ces faux prophètes et de leurs zélotes ? Qui hissés sur des extrêmes religieux, sbires ferrés dans leurs carapaces impériales, qui n’auront duré, sommes toutes, qu’un instant ! Qu’en reste-t-il ? Des débris mal recyclés, des vomis, des corps carbonisés, en poussière ou enfouis sous terre ? On ne sait même pas où ?

    Des souvenirs, parfois ressassés, par l’histoire ? Autant de questions banales, des mérycismes ramonés comme des remugles évanescents ou des quiz persistants ! Des réponses, quasi stupides, des paraboles et des slogans. Propagandes ou vérités, des programmes d’enseignement, infos et cultures, que l’on raconte aux gens, aux moments vains de leurs fugaces instants !
    Que reste-il, pour former le caractère ou pour faire des cauchemars, pour qu’ils soient tranquilles les garnements ? Qu’ils dorment et nous faire, à leur insu des enfants ! Avec comme acteurs des monstres parmi les fées et les champions, en face des sorciers et des dragons. Des histoires ou des jeux et des films, bons à faire peur aux enfants, et qu’on leur martèle insidieusement, même quand ils sont devenus plus grands ?

    AME OU AMALGAME

    Et ce n’est pas une de conclusion pour cet intermède. Nous avons vu ailleurs que l’esprit qu’abrite ce corps est comme une chenille qui doit devenir papillon. Aspect d’un mutant, qui doit faire une sorte de stage dans une usine complexe que l’on appelle un corps. Un organisme fait à base d’argile et d’eau. Un corps, vivant, capable de se réparer et de se multiplier. Un être composite, sensé contenir un esprit, afin de le développer et d’en faire une âme, plus méritoire ? Une personne sensible, dont l’essence spirituelle est capable de vivre, un jour, éternellement. Enfin, une bonne mécanique, biochimique, capable de faire vivre en elle ce quelque chose, d’impalpable et d’invisible, qui la fait vivre…

    Faut-il qu’il réussisse son passage, cet esprit ! Et qu’il se cultive et s’améliore d’abord, afin de ne pas rester un esprit faible, une conscience, un esprit fantomatique. Un semblant de lueur, une forme en peine, un spectre quelque part entre le ciel et la terre, surnageant ou engrangé dans les oublis. Vapeur de lumière, avatar ? Là, dans un univers plein de planètes, de lumières et certainement d’autres formes de vie ! Faut-il encore croire qu’on soit les seules créatures, douées d’intelligence, dans cette minuscule navette, ce berceau, cette éprouvette ? Cette petite planète où l’on pense qu’on est des êtres supérieurs ? Demandez au sieur Guéant ! Et les meilleures créatures de Dieu ? Demandez aux hommes de Sion ?

    Toute cette morale, tous ces égards et ce civisme ne sont que des actes de piété. Moralisme de poète ? Suspect comme un rêve anticipé ! Des offrandes de la pensée, en partage à autrui…

    Nous sommes tous égau x. Seuls ceux qui en profitent prétendent le contraire. Et nous avons le même Dieu. Car, s’il était absent on en aurait besoin. Et s’ils étaient nombreux ils se seraient fait la guerre ! Et l’Univers, pas plus que la Terre, n’aurait pas tenu !

    Plus que la prière, les bonnes actions ou l’aumône, la conscience, le civisme, sont des exercices qui font de l’abruti ou de la bête, des êtres améliorés, élevés, muris et soignés. Plus cultivés que nous sommes et meilleurs que ce que l’on dit de nous. Si l’on peut comparer l’homme dans sa chute matérielle aux anges déchus, l’homme par-delà la matérialité de sa biologie, accédera à des concepts et des élévations plus proches de l’esprit. Plaisants, aptes à vivre, loin de l’égocentrisme et de l’individualité, éternellement admiratifs et reconnaissants, laudateurs du Seigneur, tout près du bon Dieu qui les aime….Sinon, il ne les aurait pas conçus !

    Kénitra, le 03-06 Avril 2012, DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE OPINION QUI RESTE SUJETTE A PLUS DE RÉFLEXION

    De la thanatologie entre les crédos les moyens et les libertés.

    HENRI A DIT A LA LECTURE D UN ARTICLE CECI :

    « A titre personnel, je suis totalement opposé à l’euthanasie. Je suis aussi hostile à l’acharnement thérapeutique. »Mourir dans la dignité », c’est mourir sans souffrance et accompagné de ses proches. Le Pape Jean XXIII l’avait bien expliqué en son temps. Les traitements palliatifs peuvent éventuellement raccourcir la vie et ce n’est pas grave. Ce n’est pas le but recherché. »

    DR IDRISSI MY AHMED A RÉPONDU:

    « Tu sais Henri, que nous partageons la même approche. Je suis heureux que tu penses comme ça ! »
    HENRI A REPRIS AINSI :
    « Docteur, Vous m’en voyez ravi. Mais je me doutais que nous avions le même avis sur l’euthanasie. Amitiés. Henri »
    VOICI UNE RÉPONSE DU DR IDRISSI

    « Ce n’est pas la première fois que nous sommes d’accord sur une chose, Henri ! C’est souvent ainsi, il me semble.
    Les visions, les approximations, dépendent des pays, des moyens des concepts, des religions, des lois, de la médecine et des moyens dont elle dispose avec des différences d’approche et de décisions entre les pays où nous sommes.

    Cette opinion échappe un peu à la médecine.

    Et pourtant seuls les médecins, leurs compétences leur assurance, leurs moyens ont une réponse et une indication objective sur la fin de vie. ‘’Médicalement’’ parlant ! Encore et autant que le terme ‘’médicale’’ apporte comme charge d’espoir, de guérison et de santé, de vie et non de…‘’solution finale’’ !

    Le  » terme » de la vie, la fin de vie est une notion philosophique, religieuse, mystique…et plus encore que je ne saurai dire ! Elle est dans tout un autre monde, inconnu de nous qui s’impose à nous sans réponse totalement convaincante…Si ce n’est par le secours de la foi…Pour certains, du moins ! Guère persuasive pour les autres ! La Foi étant un espoir, investi face au Néant. Une assurance des croyants, toutes convictions et formules confondues, mais qui n’est pas partagée de tous …

    La fin de vie, le choix de celle-ci, est une notion pleine de responsabilité, plus que celle qui consiste à donner la vie, ( comme instrument seulement) à procréer …A donner la vie,  » naturellement » instinctivement, comme n’importe quel être, végétal, animal ou plus proche et instinctif mammifère !

    Nous donnons ce que nous ne savons pas faire…Comment oser le soustraire ? C’est ma grande question ?
    Or la souffrance, les difficultés, les limites physiques et les douleurs, insupportables et l’angoisse consécutive, la déprime qui va avec et sans solutions médicale  »laissent réfléchir  »sur tous les droits et privilèges de l’individu et de l’entourage, socio-médico-familial.

    J’allais écrire que les souffrances et les infirmités  »laissent frémir  » !

    Cela revient à dire que la décision de fin de vie, du choix d’eu-thana-sie, ‘’de bonne et heureuse mort’’, est toute cruelle. Et que pire, elle n’est même pas personnelle.

    Cruellement, doublement ! Avec ou sans espoir d’une vie meilleure, ailleurs, autrement, d’une résurrection, d’un jugement, d’une sanction ou d’une récompense… Éternelles.

    L’intéressé demande à autrui d’accepter et de l’aider à l’achever. C’est-à-dire de s’impliquer. Voire, dans certaines juridictions, de collaborer en le tuant, à perpétrer un crime interdit. Ou simplement, humainement à intervenir pour cesser ses souffrances…Mais aussi de partager ses convictions que ce n’est pas un crime, mais loin de là, un devoir humanitaire, de bienséance, de confort dans la mort, un geste de solidarité, une expression publique de simple pitié. Parce ce que le sort en est jeté et que c’est fini pour cet être dont il ne reste plus rien de récupérable ni d’espoir de guérison ! Alors que c’est cet être, cette personne, qui est en train de souffrir et de vouloir partir. Cette double option-opinion, n’est pas facile à concorder.

    Dans ces conditions, celles de l’être qui souffre et de la ‘’médecine-finale’’, qui peut abréger ses souffrances, le soulager ou le liquider, trivialement parlant, on n’est pas dans l’objectivité cartésienne scientifique, ni la plus  » vraie  ». Objectivité, droit, permissivité, souffrance et vie, des faits et des notions, qui restent du domaine de l’Existence et de La Création. Notions hautement philosophiques et mystiques où la ‘’Raison’’ fait des courts-circuits dans un labyrinthe, sans s’en sortir !

    Le ‘’choix’’ de sa fin de vie, quasiment proche de celui du suicide, mais qui ne l’est pas, douleurs invincibles et anéantissement du corps obligent, est un domaine qui n’est pas strictement personnel…On le veut bien car les droits de l’homme se sont si fortement développés depuis 50 ans, que tout devient sinon permissif ou libertaire évidement toujours discutable ! Cette notion de ‘’choix’’ intime, ce droit de l’individu à décider de son sort, sont du domaine de l’ego de la personne qui souffre…Sauf que sa souffrance fait souffrir les autres. Et le dépit s’installe ! D’où le partenariat solidaire qui nait entre le mourant et son entourage médico-familial

    Autrement, ces notions sont du domaine particulier, des convictions propres à chacun, mais, spécifiquement à l’intérieur de la communauté ou du pays où il vit… Et là dans ce milieu, électivement sur ce lit et avec les moyens divers, à l’intérieur desquels cette personne souffre, en continuant de faire battre son cœur et de respirer…Contre vents et marées ! Avec ou sans appareillages médicaux.

    Et dans ces instances de faillite de la personne, continuer de vivre en imperfection ou solder le compte, dépend de la force de ses croyances, de son credo et de sa force de persuasion, telles qu’il les cultivées et consolidées durant sa vie, pour envisager la mort et l’après-vie, au moment venu de sa mort. Comme si les décisions et les certitudes se préparaient et se prenaient à l’avance !

    Mais, quelles que soient nos proximités, peut-on, doit-on ‘’choisir’’ sa mort pour un autre, sa disparition, La Mort ? Et dans quelles conditions le dépit et les souffrances partagées donnent-elles ‘’le droit de choisir’’ et de décider à la place du Malade ? La sym-pathie, ‘’la douleur partagée’’, est-elle un droit d’ingérence dans la vie des proches ? Entre le mourant et les siens, CE reste et les autres, ses vestiges physiques, ses restes sans espoirs, sa famille et ses désespoirs, les siens et sa fin. Questions inéluctables aux réponses contradictoires mais toutes deux inconsolables !

    Regarde déjà HENRI, comment on souffre, médias obligent, même de loin, pour toutes ces populations ! Qui victimes des intempéries, des guerres civiles, qui victimes des exclusions et des apartheids, qui face à toutes ces formes d’anéantissement, d’asservissement ou d’humiliation ? Rien ne nous laisse indifférents quant aux souffrances humaines, qui plus est à son anéantissement !

    Merci de me lire.

    Kénitra, le 11 mars 2012,
    Dr Idrissi My Ahmed,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMÉLIE A L’ANTI BACHAR EL ASSAD
    ET APHORISMES CORPUSCULAIRES

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    Les genoux repliés sur le sol gazonné que ses pieds tractaient de leurs crampons tout à l’heure, les doigts levés au Ciel auquel il rendait grâce, le héros du match à la tête d’ébène, voyait ses sueurs briller sur sa face, comme les perles d’un diadème.

    Couché sur les planches du théâtre, cet acteur que l’on voyait jouer un rôle, regardait la salle comble et ses milliers de spectateurs. Il ne reconnaissait aucun d’entre eux et pourtant il parlait leur langue, en jouant avec leur écoute et ses soupirs.

    Avec comme encre les pluies de l’hiver, j’écrirais Ton nom sur les feuilles d’arbres de la sphère. Avec, comme encre la mer, j’écrirais Ton nom sur toutes les terres. Avec comme encre le soleil j’écrirai Ton nom sur les étoiles de l’univers. Vraisemblablement, il parlait à Dieu et non à une quelconque dulcinée de la race des anges !

    Anniversaires singuliers, comme au zoo, où les animaux en capture, tristes et solitaires, commençaient à perdre le fil de l’histoire. Ils trouvaient au film de leur vie, une fin horrible et tragique. Les marchands qui nourrissaient les bêtes de viande d’ânes équarrissaient même les zèbres morts et les donnaient aux fauves locaux en pâture. Les moyens du zoo étaient limités. Les animaux vieillis demandaient plus de soins et de moyens. Alors, il fallait comme monnaies d’échange, les revendre, pour garder le zoo en vie. Mais faute de cirques et de repreneurs, si leurs chairs étaient hachées, leurs peaux valaient plus encore pour les collectionneurs. Ceux-là, leur donnaient plus de valeurs, une fois morts !

    Des mots, des sons, de la musique, des vapeurs des chants et des prières. Une brume monte du lavabo. Le brouillard s’échappe par la lucarne vers les nuages. D’infimes gouttelettes corpusculaires, s’échappent de la vasque en montant vers le ciel. Chaque micro grain de ces nuages décrit un cycle et fait partie d’un tout. L’univers. Même en dégageant, la goutte a un rôle, une fonction, aussi infimes soient-ils ! Chaque molécule comptabilisée de ces élément et leur ensemble, éparse ouconjoint, décrit un évènement, physique, chimique, électrique ou magnétique, qui s’inscrit dans sur la terre et dans le temps.

    Leurs destins, leurs cursus et leurs interactions avec le milieu et les êtres ont une fin, une fin et un but. Si rien n’est soumis au hasard seul, ou si tout est déterminé, les éléments que nous sommes et ceux que nous ingurgitons pour nous entretenir et nous maintenir, obéissent aux mêmes questionnements que le cursus des particules. Si rien n’est laissé au hasard, c’est qu’il y a une dynamique, une force, qui les compte, les suit qui les pousse, les dirige ou les détermine. Si quelqu’Un les suit, les comptabilise, atomes par atomes et molécules, c’est qu’Il est puissant, précis, pointilleux et excessivement fort. Il en connaît l’origine, la suite et Il en sait l’avenir. Il sait prédire la vie et ce qui vient après ou avant…LUI !

    La silhouette du chien de bronze sur le meuble de télé, frissonne à l’aboiement du chien qui joue dans le film ou sur les voix de cet opéra , à la télé. L’archet du premier violon, qui accompagne le Rossignol, fait une ombre qui va et qui revient pour se perdre dans l’ombre des souliers du musicien. Le tambourin qui les accompagne essaie par moment de sortir les ombres de leur fusion. Tu aperçois tout ça, comme les corpuscules de la vapeur. Mais, tu n’es pas le seul !

    Micro-événements, ceux des moyens ludiques et des informations, banalités multiples, à travers les ondes touffues et les mondes, à commencer par celui-là. Toutes les ondes que l’on voit, que l’on n’entend ou que l’on ne voit pas. Celles-là aussi ont de l’importance, à commencer par la chaleur et la lumière, le soleil, cette étoile sans laquelle les humains et leur Terre ne seraient pas là.

    Nous vivons au sein d’éléments dans un milieu, dans un laboratoire en fusion ! Au milieu d’éléments qui nous influencent, nous animent, nous déterminent ou nous font naître chacun dans son coin, sur terre, sur mer ou dans les airs. Comme une tâche ratée ou une grande œuvre. Banalité si naturelles, intriquées et si complexes, inexpliquées, en fait.

    Ombres inutiles, jeux, lunes, livres, échos de nos voix, entre les rives et les monts. Écrits épars, destins, qui laissent inconscients et aveugles tout un, chacun. Chaque coin du monde, dans le ciel et sous les eaux, entre les feuilles et sous le vent est le champ de cohortes de vivants qui fourmillent par milliards de milliards d’êtres et d’âmes ! Spectres composites, où chacun est un univers secret, qui vit selon des calculs qu’il cherche vainement à percer et que la science de l’homme n’a pas totalement compris.

    La nature est très riche, lui spolier quelques arbres, quelques tonnes de produits chimiques, qu’à cela ne tienne ! Déversés ça et là, par les usines en plus de leurs fumées, par les laves des volcans, par les avions ou les tsunamis des océans, qu’à cela ne tienne ! Quelques terres volées ou quelques peuples nettoyés, rien ne se perd en fait, rien ne s’envole ! Tout reste sur terre ou lui revient, tout se recrée et s’y répand ! C’est la terre qui vit. Nous n’en sommes que les exo parasites, furtifs et néfastes, d’un moment.

    Et cette coquille d’escargot, que je croyais vide en la montrant à Adam ! Un escargot dont la chair brune apparaissait en le retournant. C’était bien inutile de la casser et de le tuer, l’avais-je averti. Ce qu’il fit néanmoins, pour l’essayer en la brisant. Les jouets sont fragiles entre leurs mains. Aller lui expliquer, la vie et la mort, sans le violenter à cet enfant !

    Aller confier quelque chose de précieux et d’unique pour son propriétaire, sa vie, à un enfant ! Fut-il prince ou potentat, riche ou simplement curieux, il prendra cet objet pour son bien. Il voudra le démonter, comme moi enfant cet avion, toi ta poupée. Il voudra sonder nos corps et nos âmes, en les tenant pour jouets, les siens. Curieux, il voudra ou savoir une fois écrasés où c’est que les âmes s’en vont !

    Comprendre la vie et la mort, à moins que ce ne soit inutile pour certains, c’est comme tenter de nous démontrer vivants en tant qu’humains, ce qui nous attend demain ! C’est comme un voyage dont les étapes inutiles sont comme des impasses, stupides et cauchemardesques qui vous révulsent, une fois éveillé et pour très longtemps. L’incompréhension est une torture manifeste. Tel le cas de la vie et nos questionnements sur son origine et sa fin. La nôtre, en premier, est comme ce voyage incompréhensible et inconstant et inconsistant, dont on se réveille, transis et désorientés, sans l’avoir solutionné en dormant.

    Nous sommes sortis des herbes, comme cet escargot. Qui d’entre-nous représente sa vie comme celle d’un escargot ? Fussiez-vous philosophe comme BHL ou soufi comme Lafquih Lyazghi. Évidemment, ce n’est pas le cas de l’émir du Koweït, ni celui de Netanyahou ou du président Assad !

    Quelles différences y a-t-il entre nous, monsieur le président de malheur pour les Syriens ? Ciblé par ceux qui te voient comme cet escargot entre les mains d’un enfant, un chien enragé ou un rat, qu’as-tu de plus que Kaddafi, Saddam ou Ben Ladden ?

    Nous sommes aussi complexes les uns que les autres, aussi compliqués sur le plan fonctions et organisme que le plus petit être qui naît sur cette terre. Qu’avons-nous de mieux que les plus féconds. Très peu. Remets-le sur le gazon, mon fils !

    Et toi, laisse tes assujettis élire démocratiquement un autre chef, et passe ton temps ! Rien n’y fit ! Décidé et tenace à devenir, têtu, vilain et méchant ! Laisse tes escargots brouter les feuilles de ricin et les daturas, à côté des poubelles éventrées et des bouteilles vides, dans ce terrain vague où poussent les chardons.

    Ce champs de mines qui avoisine, pour toi Bachar, le temple sacré des fils de dieu, les affidés du roi Salomon !

    Voilà que mon digne descendant se met à jouer avec les éléments !

    Pendant que l’avenir se met en place pour ce grand crétin et que la guerre civile flambe entre ses loyalistes véreux, les victimes et les potentats, Chinois et Russes, fidèles à leurs amitiés et à leur clan, empêchent les armées de l’OTAN de relancer une guerre d’ingérence humanitaire. L’alibi n’est pas loin de l’Irak et de l’Afgheunistan* ! Toc, toc, ôh HI, ceux de l’Iran !

    Où les mets-Tu les âmes de nos civils que les guerres emportent ? Sont-elles avec les âmes des chanteurs et des poètes ? Les victimes sont elles engrangées aux mêmes étages que les ravisseurs de leurs vies ?

    Je ne parle pas de ces illustres divas et de leurs maîtres. Ils méritent l’académie céleste, auprès des anges qui soutiennent Ton trône et qui chantent Ta gloire ! Anges de Dieu, vous qui aimez les éléments et les surveiller au dessus de nos têtes, aussi légers et futiles soient-ils, avez-vous entendu nos maîtres ? Les chants d’Oum Kalthoum aux allures de fêtes ? Toutes les voix d’Orient, celles des musiciens du Nord et les rythmes de l’Ouest ?

    N’y a-t-il pas une planète, un vaste ciel, un immense théâtre, où l’on puisse laisser ces anges-humains Te louer de leur voix, Seigneur, sans jamais s’éteindre et chanter l’amour et la vie que Tu as créés pour eux ? L’amour et la vie que Tu as créés et que Tu sauvegardes contre le néant et que Tu conditionnes pour eux et en eux !

    N’y-a-t-il pas, dans ce vaste univers, qui n’est que Ta création illimitée, merveilleuse et gigantesque, une place pas trop loin de Toi, pour ceux qui Te prient et Te louent et pour ceux qui T’aiment simplement en T’admirant ? Ceux qui espèrent se faire aimer de Toi en retour, pour leur incongrue passion envers Toi ! Ceux qui élèvent de leur vivant leurs voix en espérant que leurs âmes s’élèvent à leurs tours pour arriver jusqu’à Toi ?

    Y-a-t-il une voix de sagesse, une voie de sortie pour ce démon, afin que la paix s’installe sur cette terre ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Le 5 février 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PENSÉES BIAISÉES ET RÉCRIMINATIONS FASTIDIEUSES

    Comment puis-je creuser une montagne dans l’image que je vois à la télé ? Comment sortir du tunnel que je vois dans le rêve ? Aller sur d’autres mondes et retourner sans crainte du néant ? Comment rendre vivant cet objet et faire de cette image une femme mienne ou mon autre frère ? Rendre les images vraies et agir dessus et par elles ? Questions d’enfants ? Pas si sûr ! La réalité dépasse la fiction. Il n’y a qu’à être puissant et riche. Mais le contraire est plus facile. Détruire les objets, saper la nature, médire des autres et en avoir peur ! On y a pour la lecture…

    Oniric’art ou sciences oniriques…Entre la fiction et les fantasmes, la métaphysique et les recherches sur les potentialités du cerveau, voici quelques divagations banalisées et des imprécations autour de l’amour de la nature et de la place de l’homme imprécateur, insatisfait mais positif. Un exutoire pour les premiers jours de 2012.
    Nous ne sommes que les invités d’un corps et d’une terre, des occupants brutaux et peu amènes! Idées préconçues, pensées en errance, ou comment exploiter les souffrances et les insomnies. Dire banalement aux autres ce qu’ils savent, n’est pas facile, surtout à l’endroit des cadres tordus ! Ils se reconnaitront, s’ils ont la chance de nous lire. Lâcher des invectives quand on a des protecteurs est également lâche. Surtout quand on jouit d’autres sanctuaires, d’autres revenus parallèles, d’autres dieux ladres et chiques nationalités. Le courage est de s‘exprimer ici, quitte à bêler parmi les vaches, de vive voix et selon les voies qui sont à peine tolérées.
    Tonnerres sur les viscères. Éclairs dans les chairs, lumières dans les hémisphères, veille consciente, douleurs aux tendons et aux jointures. Le député ou la ministre est partie. Elle ne peut plus complaire ni en rire ou attirer sur elle, les imprécations, messire. Les muscles répondent point par point aux tortures. L’ire liquide attise la colère. L’insomnie donne l’impression d’une éternelle douleur. Exaspéré, tu prends conscience de ta souffrance, celle de ton bien, celle de ton corps, pour ressasser sans les oublier celles de ta cité ou de la terre entière. Et pourtant c’est la fête dehors. On vous empêche de dormir. On fait du bruit avec de la musique et on se marie.

    ARBRES ET TROTTOIRS

    Là, ce sont des arbres ‘’urbanisés’’, vivant dans la même serre. Sur l’un d’entre eux, tu pourrais admirer un souvenir gravé avec art. Un cœur est dessiné, un poignard le perce dans l’écorce. Y sont écrits depuis presque cent ans deux prénoms. Ce buste vient de tomber sous la scie. Le souvenir avec de ceux qui sont passés. Il ne reste plus de témoins à cet amour.
    Nos administrateurs peuvent se targuer de dire : là, ce furent des arbres ‘’urbanisés’’, qui vivaient dans la même serre que nous. Nous respirons le même air avec ressentiment l’air pollué, âcre et stertoreux qui révolte les poumons et révulse les narines. On voulait rendre muet les sujets, maintenant on veut asphyxier les citoyens. Façon de les apaiser ou de les maudire. De les sanctionner en les forçant à respirer leurs excréments ?
    Pourtant, ces êtres immobiles, les arbres, rafraichissaient l’atmosphère et donnaient de leurs vertes statures un air embelli à la ville. Malgré ses trous et ses territoires, ses façades délabrées et sales, qui persistent comme une offense à la modernité du pays, sans que nulle campagne publique ne vienne à les restaurer pour ne pas dire les embellir. Pour être justes et objectifs, en fait on s’active, mais c’est trop peu. Autres sujets, délicats et plus tranquilles, cloués au sol comme des demandeurs d’emploi devant le parlement, ils sont de toujours serviables et utiles. Je parle des arbres.
    Des arbres, des concitoyens silencieux et immobiles, hé bien, un décret malin vient de les condamner. A la scie et au bucher, comme les martyrs du moyen-âge. Ce qu’ils vont devenir, du charbon. Ce sont des arbres ‘’ domestiques ‘’ que l’on enferre, que l’on enferme, que l’on vide, que l’on tue et que l’on viole. Que penser, qu’imaginer, que voir, que dire, que faire ? Même les arbres souffrent, dans nos murs et sur nos trottoirs, sur ce qu’on appelle improprement nos terres ! La terre, ‘’mine aïna laka ma lane yakouna qate înedaka ?’’ Réduits, exigües, troués, encombrés de trous et longeant des avenues devenues plus étroites de que des rues, les trottoirs sont sur la coupe du néo-colonialisme, cafetier. Les piétons n’ont qu’à aller se bousculer sur le bitume et s’éviter de casser les pare-chocs des voitures ! Envahie, la ville, dortoir humide, est quasi tétanisée.

    HOMO SAPIENS

    L’aube dorée de la femme juxtapose le crépuscule violet de l’homme décrépi. Le brasier des passions et les barbouzes du sexe prospèrent dans leur viscérale industrie. La noblesse des idées se heurte à la fausseté de la pratique, quand les contraintes morales échouent sur la réalité. Idées préconçues, théories, allégations, singeries, copiage sans garde-fous des frasques du plus vieux métier ! Autrui nous sert d’exemple faussaire. Littérature, lubies et rêves estropiés. Le roman n’est pas une biographie. Ce qu’on raconte n’est pas forcément vrai. Du moins ça change comme le regard et la vue, la vision du moins, à travers les facettes d’un prisme. L’entrelacs des civilisations libertaires, mosaïques multicolores et tourbillonnantes vues à travers les dentelles boisées des moucharabiehs.
    Vous dites enthousiaste, ingénu et franc : « Je sais comment travailler, mais je ne sais pas contrôler ». On vous répond, avisé et magnanime : « Faites ce que vous avez à faire, le reste viendra ». Fort bien ! Compliments et assurances sereines et averties comme ressorts ! Par delà les essais et les erreurs on retient la moralité de l’histoire. Pour l’avenir commun on compose. J’écarte, tu disposes. On ne détruit plus. Les accaparateurs et les exploitants aux tristes records seront plus avertis contre les excès, les bricoles et les bavures. On solde ceux qui vous ont fait inventer de quoi épuiser les terres ? Peut-être pas ! On les assagit, avec le gîte et le couvert.

    THÉÂTRE PROLIFIQUE

    Le jeu, celui de vivre et se multiplier sur terre est une comédie assez courte, une anecdote, une blague éphémère par rapport çà ce que l’homme, sapiens de surcroit, profane, épuise à jamais et consomme. Le jeu, la vie de l’espèce humaine, cette comédie où les acteurs se suivent et ne jouent qu’un instant sans faire carrière, à quoi est-ce que ça sert ? A qui sert-il ? Y a-t-il un but ? Pour quels acteurs et spectateur ? Qui est dans les coulisses ? Est-ce simplement le fruit des hasards ? Pour une pièce, dont le générique et le scénario, se sont pas totalement écrits et dont les acteurs inconstants sont toujours des novice, qui n’ont lu ni préface ni prospectus, nous sommes toujours à l’essai ! On ne devrait pas nous juger ! Le jeu se complique et se développe à l’intérieur de lui-même. La pièce prend le dessus sur ce qui a été auparavant prescrit pour elle. Elle s’invente et s’amplifie au fur et à mesure, selon la véhémence des acteurs et ou leurs interprétations placides.
    Nous sommes les spectateurs insensibles de nous-mêmes, les acteurs inconscients et distraits. Nulle moralité n’est à attendre de cette fable dont les plus avertis partent sans laisser d’adresse ! Quelques plaisirs futiles, oniriques, pour certains et puis le néant ! Ou les funérailles qui laissent de vagues cendres sur la scène que les acteurs triturent des pieds. Pour les autres, la grande majorité, c’est un tissus conjonctif, mou, aux marges de figurants, qui ne sont que de sombres des silhouettes au plus. L’exclusion est leur ratage habituel, les privations les douleurs leur lot. Certains obtiennent des cachets qui sont des millions de fois supérieurs à ceux que récoltent d’autres acteurs pour jouer sur la même scène, avec les mêmes compétences et parfois plus ! Parfois, avec plus de maitrise, de sérieux, d’intelligence et de compétence et plus d’ardeurs que les tristes opportunistes. Les bonnes manières perdent leurs détenteurs.
    Retraites sophistiquées et pesanteurs financières. Qu’ont-ils fait pour obtenir ces mérites, ces salaires prohibitifs et insultants, ces retraites qui poussent à la révolte les plus pudiques et les plus austères comme les plus sincères ? Qu’ont-ils fait pour obtenir sans mérite visible, pour tout prendre et tout posséder ? Des acres et des acres de terres en plus des âmes et des corps qu’ils ont de leur entrisme dans le pouvoir investis. Ou seulement montré un peu plus d’hypocrisie que les plus humbles envers le ciel ? Et plus d’arrogance et de mépris face à leurs frères des basses sphères ! Leurs fruits hors saison, des usurpations pour ne pas dire des rapines sur les commerces et sur les terres. Toutes les terres, avec en plus du pouvoir et des privilèges, l’arrogance comme nous disions et le silence, légitimisé*, sur l’asservissement.

    DÉVELOPPEMENT EN SOUS SOL

    Les chercheurs, le savent ils, ils sont nombreux à avoir joui des actes de cette pièce, que nous continuons de jouer, d’imaginer et de compléter. Souvent comme observateurs, parfois aveugles et passifs, parfois vivants, avec conscience et critique à porté de lèvres, parfois comme des ombres, des zombies ou des avatars, une déviance du rôle tel qu’il a été conçu et prescrit.
    Ils ont dit, preuve à l’appui, qu’il a fallu des millions d’années en durée, il y a des millions d’années de cela, pour que les forêts poussent, se développent et comment les plantes sont devenues un minéral. Du charbon qui a été exploité pour faire naître la révolution industrielle, développer les machines, les industries du fer et de l’acier. Puis, par la suite, ce furent des mers de pétrole, qu’on a pompées des profondeurs pour rouler, pour cuire et s’échauffer.
    Mais comme certaines espèces, ces filons, ces puits se sont épuisés, formant ça et là des fortunes colossales dont les propriétaires et les envieux ont fomenté des guerres pour les défendre ou pour se réapproprier ces richesses. Le charbon et le pétrole, issus de cette ère géologique si prolifique du carbonifère, sont le résultat des forets enterrées sous la pression des couches telluriques. Imaginez ce qu’il a fallu comme vie et longévité des espèces dans ces forets et leur destin qui n’allait servir aux hommes d’aujourd’hui, qu’un court instant ! Une durée de 2 ou 3 siècles, pour anéantir à jamais ces trésors du temps que l’homme a dû pomper, sans réserve, jusqu’à épuisement définitif ! Et après, ces matières, ces réserves, toute cette richesse n’auront plus d’existence. Enterrés dans les cendres, évaporées sous formes de gaz, toxiques, nuisibles ou mortels.

    LA VIE LEUR VIENT DU CIEL

    Ils sont lumière et chaleur, cachant les nuages, trouant la couche d’ozone, apportant maladies, inondations, désertifications et fragilisant hommes, animaux, végétation et terres.
    Bonjour à toi, ô trait de lumière ! Heureux de pouvoir te saluer chaque matin au travers des persiennes. Heureux que l’on te voie et de constater que le soleil n’ait pas sombré loin de la terre. Que celle-ci par miracle, pivote encore, penchée sur son axe, en spinant* autour de toi, Soleil et que l’homme ne l’ait pas luxée par quelques trous d’explosif ou de bombes que ce soit ! Bonjour à toi, heureux de te voir pénétrer en cette chambre. Heureux que mon cerveau et ma rétine, enfin ce qu’il en reste, puissent encore te percevoir. Bonjour à toi et heureux d’avoir conscience de te voir. Grâce à toi lumière, par toi qui proviens d’explosions survenant sur les astres, les arbres poussent et se synthétisent grâce au feuillage. Grâce à toi, Soleil, forêts et buis nous servent, nous réchauffent et nous éclairent, à travers nos divers appareils en brulant arbres, charbon et bois.
    A côté des cris d’oiseaux qui saluent ton réveil, leurs parlers incompréhensibles, ils chantent les mêmes refrains que moi, sur toute la terre. Salut à la vie, salut au soleil ! Qu’est-ce qu’il y a pour manger tout à l’heure ! Dialogue, matinal, projets de ce qu’ils vont faire, ils parlent du temps, de ce qu’ils vont ingurgiter pour honorer les cycles de l’azote et du carbone.
    Réflexions ou philosophie, ces piaillements sont certes pour eux des pensées et toute une littérature. Gracieux par moment, incompréhensibles, ces trémoussements tiennent compagnie et nous donnent un aperçu de ce qu’il y a sur les planches sur cette terre. D’autres acteurs, d’autres êtres vivants, qui marchent, qui volent et qui s’ignorent. Chacun a sa part, son rôle, dans cette vaste et prodigieuse comédie, qui des profondeurs marines aux cimes, des montagnes, des sables aux nuées, grouille d’êtres. Ils s’activent, de leur naissance à leur fin, ils chassent, lutent, s’accouplent et se multiplient. J’éviterais de parler de ceux que l’on consomme et que l’on brise, pour vivre comme eux, un instant en s’en nourrissant ! Et comme la plupart d’entre eux, les carnassiers, les carnivores !
    Ignorant comment l’homme, qui veut sortir de la bête, pourrait se libérer de consommer d’autres êtres vivants, on devrait devenir végétariens ! A commencer par moi-même, pour adhérer à un projet de société, mondialisé grâce à l’internet et de nouvelles lois. Toute une révolution culturelle. A se demander qui cette tendance pourrait léser pour être empêchée de se faire ! Ceux qui se nourrissent de la chair des autres, comprenez les agro-industriels !

    LES ARBRES, NOS CONCITOYENS

    Mais pour être moins idéaliste, moins rêveur et plus prosaïque, je m’inquièterais pour les arbres ! Ceux juste à côté, comme ceux qui gisent à terre!
    Vies simples parmi ces milliards de milliards d’arbres des forêts et ceux du bosquet de ce jardin. Comme ces feuilles de bambous, qui prises une à une, adorent en l’écrivant de leurs alifs et ha, le nom d’Allah, le Seigneur. Vies immobiles qui flirtent la tête en l’air, avec les insectes, face aux vies conscientes des gens, qui bougent. Conscience de la vie et de soi, durant celle-ci et de rien d’autre de plus, sauf des questionnements !
    Et ces piaillements et ces pensées, gracieuses par moment, incompréhensibles à la gente humaine, qui tiennent compagnie s’ils ne nous réveillent, en comblant le silence et le souffle du vent. Ils montrent que sur ces arbres et ces branches, sur cette terre, que d’autres acteurs marchent s’ils ne volent pas. Chacun a sa part dans les deux sens et dans cette comédie, qui même dans les profondeurs des mers et des sables, vit et s’agite, multiplie les êtres les plus divers, les plus curieux, leurs activités, leurs nuisances, leur fins, leur invisible complémentarité, au hasard des nécessités et de l‘évolution.
    Nous épuisons lourdement les mêmes planches sur lesquelles nous jouons, pour notre drame, cette comédie humaine. D’autres l’ont dit mieux que moi. Je ne retiens pas très bien et je ne sais répéter. Je la vois et contribue à la jouer, à ma manière, moins comme acteur et plus comme sujet. Je vois de mon ornière ces arbres que l’on tue et abat.
    Les auteurs ont bien quelques raisons pour les assassiner et pour dévaster les espaces que ces eucalyptus occupaient hier encore. Ils vont mettre en jachère les jardins, déjà réduits, qui résistaient encore un peu aux barbares, Oui, c’est pour ramasser ou voler, prendre ou octroyer des faveurs, en vue de rapiner à leur tour. Bien sûr, je ne parle que des arbres et des vautours accessoirement. Mais, il n’y a pas que la vie des arbres, des animaux que nous leur prenons, aux dépens de leur cortes existence. Il y a celles, connexes des hommes, nos contemporains, puis celles de ceux qui finiront la pièce de théâtre que nous jouons en ce moment. D’autres clans, d’autres partis, d’autres parties, d’autres âmes !

    AU SECOURS ON AIME OU LE SEXE DES ANGES

    On a tous entendu cette littérature verbale ou écrite, si peu convaincante des premiers concernés. On a senti ou vu faire les passions pour autrui, la fièvre des jeux, du sexe, au hasard des rencontres. Des couples et plus, en nombre, se sont vus naître et devenir prolifiques pour la masse et illustres pour une minorité. Ce sentiment, ces approches, cette férule-là est devenue une véritable religion unioniste tendant à couvrir de plaisirs horizontaux toute l’humanité qui gite sur la sphère. Né instinct et conduite hormonale biologique, l’activité du sexe est devenue une culture fondamentale et une industrie prospère. Des comportements, devenus culturellement primordiaux sont labélisés du trivial mot et qualificatif ‘’ amour ‘’. L’Amour qui enjolive de la plus banale des sensations au plus amène des sentiments, tire-t-il quelque chose du mot âme ? Ou, que c’est plus animal encore, alors qu’il se balade au septième ciel souvent ?
    La littérature abonde de tout ce qui fait flipper, bander et jouir. Jouir, c’est être heureux, simplement. Et cela va des plus éloquentes émotions de romance, d’amitié respectueuse au spleen anxiogène des anciens. Des industries, fort nombreuses, sont nées de cette ‘’délicatesse’’ torride envers l’autre sexe. La passion conquérante d’un autre corps, la fascination pour sa beauté, la séduction des manières, vite attractives et attachantes, en vue de s’approprier de l’être désiré.
    Souvent ou plutôt toujours, cela tourne aux métiers du sexe. Que ce soit à travers l’écrit, la photo ou la lucarne. Modes, tenues, bijoux et objets, pratiquement toute l’industrie humaine se mobilise afin de complaire au besoin d’accessoires. Un monde parallèle, des plus inventifs, offre ses attirails onéreux afin d’opérer avec succès le cérémonial voué au dieu Amour. Et Aphrodite sert sur l’autel du désir, le sexe, sa jouissance et son sens de l’appropriation. Le mot, le sentiment ‘’amour’’ se vêt d’objets dispendieux. Des cadeaux qu’il faut offrir pour affirmer son sentiment d’amour. Une dévotion en fait, afin de certifier ce besoin d’appropriation exclusive d’autrui et du don de soi. La passion et la conquête, l’éloquence et la morale, les droit de l’homme, de la femme particulièrement, ne sont pas toujours au beau fixe ni trop souvent respectés. L’outrance, la possession illégitime, la contrainte sauvage et le viol, illustrent de manière pénale et criminelle les plus élevées des sociétés. Là où les qualificatifs de ‘’laïc’’ et de ‘’civilisé’’ sont de coutume. L’argent interfère avec le sexe, le crime et l’honneur, pour battre le tempo de la comédie humaine.

    VOLONTÉ DE PUISSANCE ET DON DE SOI

    Peut-être que le travail, les biens, la puissance ne sont que les procédés, les solutions pour cumuler de quoi opérer la conquête de l’autre. L’abandon de soi, n’est pas aisé. C’est une aventure, un véritable pari, un sacrifice périlleux. Le plus souvent celle qui accepte l’effusion des sentiments, la fusion et l’acception des jeux ou d’appropriation du corps de l’autre est une assujettie, fragilisée, plus qu’un acteur avertie. Toute cette gymnastique physicochimique, ces exercices d’application physico-chimiques, des rêveries romantiques, et depuis cinématographiques, qui s’appellent le besoin de sexe, de séduction, d’érotisme et autres dénominations plus ou moins hard, soft ou romanesques.
    La quête du travail et la volonté de puissance ne seraient finalement que les instruments et les voies détournées, pour arriver à l’essentiel, la conquête de l’autre. L’amour, ni plus ni moins. Assurer ses pulsions et sa longévité, (instinctivement), avoir de la compagnie peut-être, de l’aide dans la vie, parfois, mais surtout une progéniture pour garder un nom, une fortune. Si on travaille pour vivre, assurément, c’est aussi pour faire son nid, construire son foyer, un synonyme de sécurité et de protection. On trime pour payer son loyer, assurer sa subsistance, si on ne vole pas pour ériger un hôtel, étaler des villas, ça et là ou de véritables palais, sinon des édifices hauts comme une montagne, au milieu d’une île. Ces conduites extrêmes biaisent ce qui est fondamental, l’assurance d’un simple foyer et la sécurité d’une petite famille. Les dérives poussent vers la conquête du pouvoir pour le pourvoir et pas seulement face à l’insécurité. Tout comme à la quête de la fortune et la possession des biens. Parfois, juste pour en disposer face au regard d’autrui et palier aux risques de l’infortune !
    Cette richesse, ce pouvoir qui vont assurer à l‘individu, à la personne adulte conquise, suffisamment de sérénité, de garantie de sécurité, et lui permettre de céder sa part de sexe à l’amour, à se préparer à l’idée d’enfanter. Mais l’idée d’enfants est connexe. Primordiale pour la continuité de la vie, a contrario elle ne vient pas à l’idée lors des premières initiations au sexe ni au moment du jeu, à la ludicité*. Elle y est évitée et même combattue. Bien sûr la biologie et la chimie des hormones dictent les conduites et mécanisent les instincts et les formules d’approche. Mais le résultat est symboliquement le même et pratiquement toujours vérifié : avoir pour posséder et vice versa.

    Dr Idrissi My Ahmed, le 1er Janvier 2012

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    UNE COMÉDIE DE FICTION :
    LA RÉSURRECTION DE KADHAFI

    « INVASIONS, DÉMOCRATIE, PÉTROLE OU L’ANCHLUSSE ARABE »
    IN LES CHRONIQUES ANTICIPÉES DE MME STUDENT, CHAPITRE 41

    1 °) LA RÉSURRECTION DE KADHAFI
    Avertissement. Après le Printemps arabe, l’enfer impérial rouvre ses Portes d’Orient. Kadhafi est énervé surtout depuis qu’on l’a zigouillé. Les libérateurs réunis ont réussi le stratagème élémentaire qu’ils ont planifié pour dégommer le tyran par intuition, devenu plus odieux et névralgique que jamais, afin de le remplacer, disent certains, par des dirigeants serviles et plus pacifiés.
    Il se peut que dans cette pièce de fiction et de fantaisie, que l’antihéros devienne plus vert que d’habitude, plus amer, plus amusant que de coutume ou plus avenant. Des insanités et des propos libidineux, peuvent gerber du texte ! Voire des insinuations qu’il convient de ne pas mettre à la portée des enfants, sans leurs dicos !
    Kadhafi, un tyran fantasque, est maîtrisé et martyrisé ! Homme de paradoxes, même sa fin fut sibylline. Entre deux respirations chaotiques, plusieurs coups de feu, des injures, des jets urines fusent sur sa gueule. Des coups de poings et ‘’quelques balles perdues, tirées à bout portant’’, l’ont rendu moins photogénique ! Il eût une révélation. Lui, ou du moins ce qui en reste.
    Il se dit en marmonnant, le visage ensanglanté : « Ces gens sont injustes ! Ils auraient dû me juger au lieu d’écouter leur colère et de commencer leur règne par des crimes de guerre ! Mais passons ! Que Dieu leur pardonne, en ce qui me concerne, moi et mes enfants, mais pas pour le mal qu’ils feront à mon pays. Parce que la Libye, c’est mon défi ! C’est moi qui l’ai sorti du sable et qui lui ai donné la paix et le respect des nations, la fierté aux siens et de l’éducation ! C’est vrai, question d’honoraires, que j’ai pensé à ma retraite et à mes vieux jours. Quelques uns de mes privilèges furent engrangés ça et là, chez les ploucs d’Europe ! Mais quel est le président qui n’en ait pas eus ? »
    Avant d’être inhumé au secret, des pensées massives et nombreuses fusèrent sous sa chéchia ! La mort, la vie, leurs sens, la résurrection… Il fit quelques hics philosophiques que madame Student va vous relater dans ses chroniques prospectives ! A vous Mouamar, à vous, vous pouvez parler ! ( K, comme Kadhafi, dans le dialogue.).
    K _ P’tain ! « Si je savais que j’allais finir, je n’aurais pas commencé » !
    S_ Quoi ? Ça commence bien ! Il nous chante du Abdelhalim Hafiz ! Les spectauditeurs vont lâcher l’écran de leurs mains, sans continuer jusqu’à la fin (Fit étonnée, Mme Student, l’héroïne de cette saga de théâtre et de fiction).
    K _ Putain d’avatar avariée, tu es sourde, ou quoi ? Moi, par respect pour tes cheveux blancs, et pour les lecteurs, j’ai dit p’tain, avec un petit pet ! Ça te fait mal au… p’tit ventre, que je chantonne sur mon destin !
    M _ Madame Student, laissez parler à son saoul Monsieur le Président ! Il n’en a plus pour longtemps ! Nous, on n’est pas concernés par la guerre civile, ni par Sarko ou le jeu de scène de l’Otan ! On a survécu à l’Apocalypse et nous sommes sur la Place du Dernier Jugement, en train de relater et de relativiser…(C’est comme si vous étiez ! Mais, pitié pour les approximations, Lecteurs, on n’est pas des experts !)
    K _ Qui c’est c’uilà ? Où est mon canon, où est mon condor, ou est mon flingue ? Où est ma tente ? Mon palais pliable ! Où sont mes femmes à emporter ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Qui êtes-vous, Putain !
    S _ Lui, c’est le Toubib qui sait parler aux morts ! C’est Maidoc !
    M _ Garde ton Dog pour toi, Sorcière !
    S_ Et vous, vous êtes mort ! Au finiched ! Y a même Sergio et tes fils maudits. Tués, depuis longtemps. L’Apocalypse vous l’avez ratée de peu et la Résurrection vous concerne, bessif* pour être jugés ! Toute la smala, y compris les insurgés du CNT, qui faisaient bouffer la chair découpées de leurs prisonniers loyalistes et les égorgeaient sous les cris de Allahou Akbar ! Tout le monde est là…Et on attend le jugement…Pourvu qu’on ne passe pas à la table des aveux ni sur la roue des inquisiteurs !
    K_ C’est moi le juge ! Je suis le Leader du Tiers-Monde. Le Ché d’Afrique et du M.O. !
    M_ Alors, c’est votre dernier mot ? Vous n’avez plus besoins de nos soins ?
    K_ Je suis venu me faire soigne ou me faire autopsier dans un p’tain d’hôpital ?
    M_ Vous n’avez plus besoins de soins ! Certes !
    K_ Oui, je suis de syrte ! Qui c’est ce con qui m’a tiré dessus ? Un mercenaire de l’OTAN ? On ne respecte plus les chefs, ni les rois ou les présidents, maintenant ? C’est quoi ça, comme culture ! Les guerres d’aujourd’hui, ce sont des abattoirs pour des moutons où ce sont les vaches qui tiennent les couteaux ! Fermez-moi ces bordels ou je me joins au M20Fev ! Paix, j’ai dit !
    S_ Calmez-vous, monsieur le Président ! On est dans l’Au-delà et au dessus de tout cela ! Au dessus de toutes les contingences passagères.
    K_ Appelez-moi la ministre Baddou. Daghia daghia* ! C’est elle qui me donnera les petits soins…J’n’ai pas confiance dans les privés et j’n’ai pas apporté de derahems* pour vous soudoyer !
    S _ Elle est hors zone… Et vous n’avez plus besoin ni de tentes ni de palais, ni de femmes ni de soins !
    K _ Hak’da, la mégère ? Behad d’ssara* ! H’guertouni ! Allez la chercher, be zerba* ! Vite, vite ! Douar be douar, villa be villa, ksara be ksara, zanga be zanga*!
    M _ Elle est au litarium*, en train de rêver qu’elle inaugure un CHU et de fermer 15 cliniques pour les vendre à d’autres coopérants mondialistes ! C’est la consigne ! Elle a été élue, elle fut ministre pour l’appliquer.
    K_ Encore au lit ? Peuf, les femmes, toujours consignées au lit ! Il a suffit d’une allumeuse de marchand de carottes, d’une poularde de tunisienne, pour que je me fasse encu…larguer ! Celle-là, elle aurait dû rester dans son lit et utiliser un autre bâton pour curer ses ruts !
    M_ Aie, aie, aie ! Sacrés ferrachas*! Sacrées Bouassates !
    K_ Putains d’marchands ambulants ! Quoi ? Bouazizi, tu as fichu de la merde jusqu’en Libye et sur les Pyramides ! Allah yenâle lguarou wel briqua*! Si ça se trouve, il a dû se flamber avec du pétrole géré niqué !
    M_ Génériqué !
    K_ Iiih hag* ! Zizi, Tu as fait avorter le nationalisme arabe plus vite qu’Israël et les cochons réunis. Tu as signé ma fin en mon absence ! C’est toi le papillon qui chie en Tunisie pour que ça pue en Libye ! Tu as scotché Moubarak et Benali et c’est moi qu’on a gommé.
    S_ Voilà, Ex, Excellence, que tout le drame vient d’une policière ! C’est elle qui a allumé le bonhomme mal luné…Il faut interdire aux ambulants de mettre le feu sur soi et les laisser vendre leurs légumes et leurs chinoiseries sur les trottoirs et les avenues ! Pouf ! On ne connait même pas le nom de la femelle policée de Benali qui s’est lâchée sur le charmeur ambuvant*
    K _ Moi, je m’en fout de tous les Ben et de leurs fils ! Je veux ma famille, mon harem, mes houries, mon pétrole, mes milliards, mes amis berlusconiens, mes clients européens, ceux à qui j’ai donné des milliards pour leur deuil, mes obligés sahraouis, polis-pas-pour-riens, leurs mentors, ma Révolution, ma Bible Verte, mes tenues de scène, ma garde intime…Mon Biagra !
    M _ Tout ça, Allah yarham âliha sidna Chirac, ‘’ça a fait pschitt’’…dans la culasse ! Toi, t’as plus rien !
    K _ Toi, le préposé, laisse moi finir de parler…Ne me coupe pas ! C’est moi le Révolutionnaire, ce n’est pas toi ! C’est moi qui coupe !
    M _ Mea culpa !
    K _ Ah je ne t’en veux pas Sarkozouk* ! Je sais, comment que t’as fait en Afghanistan et que tu es l’obligé des lobbies ! Que tu travailles pour les bachibouzouks américains…Pour garder ta place. Hé ! Je t’ai vu venir avec l’Otan, dès Février de cette co…asse damnée 2011 ! Alors que ton mini-porte-avions gnon-gnons est resté en rade ! Oué, j’ai des mercenaires, tu as les tiens, mais tu es le mercenaire attitré d’autres clans !
    S _ On a les amis que l’on mérite ! On les a mis où ils méritent !
    K _ Chut la vieille déculassée ! Laisse-moi passer le message à Sarkouzizi ! Le sais-tu, pervers félon ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu dignement à l’Elysée ? Parle ! Doui ya Sahrakouhzy ? Iiiihe ya essahba ! Drôle d’amitié, pas très loyale ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! Le roi de France n’est très franc ! Il ne doit pas être français d’origine. Clair, il est géré niqué !
    M _ Génériqué ! Il est l’amant passif, fongible et virtuel d’un instant ! En plus du désaveu de la France depuis quarante ans et de la forte appréhension de ses protégés, il a des réserves quant à ta démence…Moi je n’ai rien dit, ça vient d’eux !
    K _ Moi ? Je suis ému ! Je ne suis pas un terroriste, je suis un résistant, un militant des droits de l’homme, pas un criminel…Et je suis seul, face aux armadas de France et d’Amérique. Face aux atavismes cultuels, prédateurs, guerriers et moyenâgeux de l’orient et de l’occident réunis !
    M _ Sauf que tu as fait le con du Printemps, ahia Le Gueuxdidifi * ! Ça vous fait changer vos amis, le fait de tirer les civils dans la masse ! Là, ta machinerie et tes machinations ont cramé !
    K _ Tais-toi et écoute, Coupeur ! Je parle au Sarkoseux. Rapporte-le-lui ! Le sais-tu, être un pervers et un hypocrite félon, ça ne va pas avec un président normal ? Ce n’est pas toi qui m’as reçu à l’Elysée ? Tu as oublié l’hospitalité ? Iiiihe ya essahba dial takhir ezzamane* ! Double langage, doubles visages, multiples virages ! C’est la politique, mois je suis un soldat de la tente, toi un artificier des templiers ! C’est toi qui a fait imprimer dans ta presse : ‘’ fin d’un cauchemar et mort d’un démon’’ !
    M _ L’amant passif, fongible et virtuel, d’un instant. Sauf que tu as fait le con du printemps…Ça vous fait changer les amis, le fait de tirer sur les civils ! Et sur leurs processions de corbillards quand ils entèrent leurs victimes…Alors là, plus de charité !
    K _ Sauf que moi, je n’ai pas de patron …ni de patronne.
    M _ Kadhafi n’est pas un poltron. Comme, il a dit le patron de France : « C’est un tyran, pas un poltron !».
    K _ Oué, il faut lui faire une lettre de félicitations pour ces mots. Et lui envoyer un cadeau pour le bébé ! Il faut savoir pardonner à ses vieux amis ! Zaêma !
    M_ Un puits de pétrole, ça fera l’affaire pour payer ses études à la gosse !
    K _ Eh bien, comment tu vas appeler ta petite créature ? Celle qui vient de sortir de ta chanteuse préférée ? Tite-taille ou Bella-voce ? Tiens, appelle-la Livie ! Ça fait italien comme ta reine et ça te rappellera la Libye ! Ça c’est un cadeau de ma part ! Un joli prénom, avec tonton Kadhafi comme parrain !
    S_ Ils l’ont déjà nommée, je crois Lucie ou Julia !
    K_ Moi, les miens…c’est parti ! Je me demande, si ces deux colonels de mes deux, avaient tenu un peu plus ! Sans fuir leur pays et en résistant un peu plus à la pression scatologique des foules poussées par les américains de Facebook et de Youtube ! On aurait pu un peu changer le futur. Hélas, c’est le destin, je suis le seul à en être rattrapé ! Parce que les racistes me détestent, car je suis un homme ! Un homme entier et fier, qui les emmerde !
    M_ Hachakoum ya L’qourae ! Excusez-le, Lecteurs ! Il vient de sortir du caniveau ! Bonne questions-réflexions, Excellence, sauf que ça sent un peu et que le papier n’est ni parfumé ni résistant à c genre d’exercices ! Dommage que la démarche prospective politique ne vous soit venue qu’en post-mortem !
    K_ Ils auraient dû tenir sans fuir ou se présenter au tribunal ! Regardez-les. On parle du loup, il sort de sa tanière ! Ils déambulent, là ! Vous voyez ces couillons de Benali et Moubarak ? Comme dans un jardin, tu les vois déambuler, en train de philosopher, avec Socrate et Platon, sur la république !
    M_ Seulement après toi, après ta mort, ils sont restés vivants ! Ou à peine ! Paradoxal ! Ce sont eux les premiers pris, qui vont te présenter leurs condoléances !
    K_ Ne me coupe paaaas ! (Pas, pas, pas, paaas. Un écho amplifié et pétarade). Premiers prix ou prix Nobel ! C’est une mascarade ! C’est une farce ! J’aurais dû accepter dignement, le tribunal, l’exil et la reddition ! Comme Charles-Martel à Poitiers, ou comme l’Allemagne et le Japon du Hiro Hito. Mais, j’ai été trop têtu ! Je suis une pine chaude !
    S _ Pardon, votre Ex, on dit une tête chaude !
    K_ C’est tout comme. L’homme réfléchit par ses hormones !
    S_ La femme aussi, votr’Ex !
    K_ « Une tête bien faîte est une tête qui a des couilles » ! Sauf votre respect la Miss d’Enfer. C’est Berlusconi que me l’avait dit en ces mots, sous la tAnte, lors d’une veillée intime ! Je ne suis pas raciste. Il faut qu’on vous essaie un jour.
    S _ Mes hommages féminins !
    K_ Es-tu encore une femme à ton âge ?
    S_ Je vois que môssieur s’est très vite décoiffé la calotte et qu’il est au zénith !

    K_ Pourtant, le Prophète Mouhammad avait dit à une vielle dame que ‘’ Les vieilles femmes n’entraient guère au paradis ’’! Les femmes restent-elles encore des femmes au Paradis !
    S _ Monsieur Kadhafi, taisez-vous ! Je ne sais pas comment vous prendre ! Vous me perturbez ! Vous me faites monter les hormones !
    K_ Il était saoul, Madame, après trois tournées sur la marocaine Ruby avec son gladiateur ! Il n’a dit que des âneries en berlusconien !
    S_ Ce n’est ni Charles Martel, ni Rolland de Roncevaux, votre Ex. C’est Vercingétorix qui a gagné le César ! Et c’est Antoine qui a eu Cléopâtre… Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie ! Il y a même le fils maudit de César ou son neveu, Brutus. En réalité le fils de Servilia, la maîtresse du même Jules ! Il avait poignardé de dos son FAUX tonton mais vrai père César ! César est l’empereur qui a rendu l’avé si célèbre ! Au point que les gladiateurs avant de crever sur scène, ou sur le sable des amphis, criaient ‘’ ave Caesar, morituri te salutante’’. Il faudrait un livre, grand comme la Libye, pour marquer tous les noms de tous ceux qui sont debout sur cette place. Les Chouhada, les champions, les gueux ou simples quidams ! Il y a Hassan II et sa dynastie, tout l’arbre généalogique des chorfas, du pommier d’Adam aux palmiers dattiers du Tafilalet. Toutes les cours des rois e tles basses cours des parlements. Les sympas, les félons, tfou, et les corrompus, tfou ! Il y a les Louis d’or et les Henri Tudor, de tous les pays. Napoléon et sa Joséphine, Antoine et sa Cléopâtre, Adam et sa costale d’Eve, tous les pontes de la première division avec leurs hooligans.
    K _ Ah, Je ne connais pas cette équipe. Pourtant, j’étais il y a un moment encore en ma douce Libye ! J’aurais dû devenir américain, au lieu de combattre bêtement le Démon…Bof ! Reagan est un mauvais acteur et le russe Gourbatchouf, un lâcheur, un triste sire, un sale traître ! Quand on est leader, il ne faut compter sur personne! Et ne faire confiance qu’à soi ! Et puis le mur de Berlin, qui est tombé…Comme sur moi ! Je suis devenu l’orphelin du socialisme.
    M _ Pardon, votre Ex ! Je suis ému pour vous !
    K _ Les grands assassins, comme les Bush, ils restent libres ! Oui ou non ? Les moins courageux restent en vie ! Oui ou non ?
    M_ Oué votre Ex !
    K_ Il faudra dire ça aux connards restants de Syrie et du Yémen, qu’ils me font pitié !
    M_ Moi, c’est leurs peuples et la cause arabe !
    K_ Eux, qui n’ont rien fait pour leur pays ! Dites-leur de ma part de cesser de taper sur les-leurs, afin d’éviter de re-faire re-coloniser leurs pays par la France et les Staïtes * !
    M _ Ou de se faire découper le cou et les cinq membres par la foule des manifestants hystériques et déchainés !
    K _ Eux, ils n’ont que quatre membre, chacun ! Et, puis ces ringards de colons, ils ont tout à perdre !
    M_ Comment votr’Ex ? Expliquez aux lecteurs !
    K_ Vrai Doc ! Je n’ai jamais attaqué leur p…d’Israël, jamais anticipé ou participé à une guerre directe, contre elle, ou contre lui ! Ils ont toujours eu le pétrole…J’ai de toujours lutté contre les intégristes, les terroristes d’Al Qaeda et de Ben Ladden.
    S _ Ah bon ?
    K_ Ils voulaient que je casse le nucléaire libyen, je l’ai fait. Que je paie des milliards de dollars à chaque victime de Lockerbie, je l’ai fait ! Que j’achète des joujoux quoi volent pour rien, je l’ai fait…Alors, pourquoi m’attaquer dans mon fief, dans mon bastion et m’humilier devant ceux que j’ai éduqué, mieux que sur d’autres pays de la région ?
    M _ Bonne question ! Je commence à t’apprécier ! A bou chaëkouka !
    K _ Toi, le Toubib, tu commences toujours trop tard ! Alors, dites-moi, en toute justice puisqu’on est là, aujourd’hui, à La Haye de Là-Haut pour ça ! Pourquoi m’infliger une guerre internationale sous couvert de luttes intestines et de bravades de quartiers ? Et je ne suis pas le seul despote ni le seul führer ! Qu’est-ce que j’ai fait de détestable pour mon Peuple, sinon de sauvegarder l’indépendance de la Libye après sa libération. Et maintenant, qui sera le satrape de Libye ? Qui sera le tonton macoute des tyrans de l’Élysée ou le maton des tzars du Pentagone ? La Libye, champs de pétrole à ciel ouvert, sera sous quelle bannière ? Pourtant, ils ont toujours eu le pétrole…Au prix et à la quantité qu’ils voulaient !
    M _ Presque à l’œil,
    K _ Qu’est-ce qu’il me restait comme économies, vraiment ? Que mes frais ! C’est eux…
    S_ Ce sont… !
    K_ Taisiez-vous, la blondasse ! Ce n’est pas l’heure de la grammaire. Ou je vais continuer en libyque et demander un lit à une place pour nous deux et tout de suite, et là, devant les gens ! Jugement pour jugement, je n’ai plus rien à perdre !
    S _ Pitié, votr’Ex, Maidoc, tient toujours à moi. Et je le refuse de le froisser ou de le faire souffrir, pour des raisons de service !
    K _ Kruelle Kréature * ? Tu refuses, à ton âge, un si bon gars !
    S_ Non ce n’est pas ça !
    M_Merci Mouamar !
    K_ Plates excuses, poupée ! D’ont mention it, My Doc ! Pour Le pétrole, que je te disais, ce sont eux qui le tirent et qui nous tirent avec, sans se mouiller. Et avec de la monnaie de singe qu’ils me calment. Euros de malheur et piètres dollars, mal imprimés ! De la paperasse ! J’aurais pas dû chercher le pétrole en Libye…On n’aurait pas fait d’ennemis ni d’envieux ! Le pétrole, c’est pire que les ADM !
    M _ ADM ? Un nouveau parti infiltré dans la coalition makhzanie du G8 ?
    K _ Google, Docteur ! On serait restés heureux et fiers sous nos tentes, avec nos cousins et nos tantines, comme du temps des Senoussis ! Putain ? Il a fallu qu’une connarde de policière tounsie*, une mal baisée à deux sous, dise un gros mot à un marchand des quatre-saisons pour faire le printemps ! Et puis, toi le Bouazizi de malheur, t’es un cinglé, un blédard ! Tu ne tiens pas à la vie. Tu ne sais pas que c’est interdit aux musulmans de faire harakiri et de se griller comme des bonzes ou des sauterelles !
    M_ Lecteur, ‘’ K ‘’, Mouammar pour les intimes, parle du marchand ambulant qui s’est immolé par le feu, parce qu’il a été humilié et molesté par une gente dame de la police !
    K_ Que c’est, que c’est de la mauvaise graine, la mauvaise éducation musulmane de Benali et de sa gouine ! Il aurait du m’écouter et se faire un harem au lieu de rester coincé entre les jambes et les rets de sa machiste de jument en ‘’mâles’’ de milliards ! Il faut dire qu’il y a des femelles qui ne bondent qu’au chèque et non aux chocs ! Celle-là, elle devait de faire aux deux !
    M_ Hum ! Passez-nous ça, lecteurs !
    S_ Hum, hum ! Passez-nous ça les anges !
    K_ Que vous dire ? Il les avait trop libérées le Bourguignol ! Hayerna, hayerna ! Dessrou âlina belfhamate, ghezzou fina, ghezlouna, ih ghezlouna ! We ma bqaou la essomou , wa la yessaliwe, wa la salou, ghir yekmioui kif erradjala fel q’hawi surtout fe chahr Ramdam ! Pour nous narguer ! Bel âni !
    M_ Traduisez, votre Ex !
    K_ Allez prendre des cours, ailleurs ! Je ne suis pas là pour ça !
    S_ Il faut revoir le programme d’enseignement…Tout ça c’est intéressant, feu M. Kadhafi. Mais on a une mission, il faut avancer, one ne va pas statuer en post-mortem ni donner des recommandations sur dans nos épitaphes aux survivants…Parce que il n’y a plus de survivants sur Terre, pas même les animaux. Oui, il aurait fallu revoir les programmes d’enseignement…Des cultes, des cultures, avant l’Apocalypse !
    M_ C’est ça, on a soigné les gens pour rien ! Parce qu’ils sont destinés à la mort et qu’ils sont voués à disparaître dans l’Apocalypse ! On devrait s’arrêter de soigner les futurs macchabés et les autres zombis ! Plus de soins aux malades ! Contendant, confondant !
    K_ Coupez-moi les censeurs ! Après la tête, coupez-moi la parole et aussi le zizi….Je disais, reprenez ma phrase scripteur ! Que oué pour la rééducation. Surtout pour les femmes ! Sinon les Arabes, tintin, ils vont fabriquer des incendiaires. Ah, je vous dis ! Changez-les messieurs ! Les lois, les programmes doivent être respectueux de la vie, de la loi, des chefs ! Mes compères, si vous voulez rester au boulot, il faudra évoluer. Moi….
    S_ C’est raté ! On le sait !
    K _ Que je serve de leçon ?
    M_ A qui ?
    K_ A Moi…Mais que je serve de leçon aussi aux récalcitrants de parmi les présidents qui se clouent sur leurs trônes, comme s’ils y étaient nés, alors que ce ne sont que des calvaires et des croix ! Et eu, pas des Jésus, du tout ! C’est la vérité, la justice, les droits et le pardon !
    M _ Bonnes sentences ! Pour une autre vie ! Mais, ce n’est jamais trop tard de comprendre. Et de tenter de suivre et d’expliquer cela aux bons entendeurs !
    K _ Notre temps est fait. C’est un autre colonialisme qui commence : la malédiction du pétrole. La mondialisation, c’est de la nique ! On vous colonise, on vous oblige à subir des critiques, sans respect, à démocratiser, à commander pour eux et à protéger leurs sordides affaires, à subir des offenses, des injures, des parjures, des félonies ! Autrement c’est vous aussi, barra, bara et nous tous des Iznogoud ! Des incompris, que l’on liquide dès le premier quidam que l’on met derrière les murs ou sur le poteau.
    S _ Hé bien mon Général, bienvenue ! Chez-vous ! On vous garde.
    K _ Colonel, seulement, madame la Réservée à Maidoc !
    S _ Réservée à moi-même, Sire !
    K _ Soit, Sainte Nitouche ! Mais je ne suis pas Sire de personne ! Je ne veux rien usurper ! Mais si ça te fait plaisir, ghi sire, we d’hène sire *!
    S _ Hou hou, hchouma M. le Président !
    K_ Alors, on est où, maintenant que je vous parle, mme l’avatar ? Parce qu’en fait, rien ne bouge plus chez moi, même si je vous mate. Pas mal ! Encore de la tenue au niveau des pectoraux. Tournez-vous un peu, je vous prie ! Les mots palpitent, mais le reste ne vibre pas ! Je ne sais pas ce qu’on m’a fait !
    M _ Ils ont coupé !
    K _ Quoi ? Non ! Kif ? Non, pas ça ! Mon trône…Ma tête, plutôt que ma pine !
    M _ Charmante glose pour un spectre ! Un faune est parmi nous ! Monsieur Kadhafi, vous êtes en consultation d’aptitude physique et mentale surtout, pour voir si on vous faire renaître ou pas ! Qu’on vous laisse vous fossiliser durant 4 milliards d’années dans la glaise ou qu’on sauve votre âme pour la sanctionner. Pour être clair, soit qu’on vous fait revivre votre âme dans votre ancien corps ou qu’on la laisse dans la glacière, à jamais ! Et on n’entendra plus parler de vous…Même pas dans les livres d’histoire des civilisations à venir ! Pas de jugement, pas d’enfer ! Ce sera mieux pour vous comme option !! Parce que vous avez laissé un sacré dossier ! Fâcheux, inextricable. Du moins dans votre dossier de presse. Bien ficelé. On vous a bien vendu ! Des milliers de corps calcinés, même pas identifiables à notre niveau ! Ça va chercher très loin…Y a pas beaucoup de cas comme le vôtre dans l’histoire ….
    K _ Si, si ! Et puis, si vous n’avez pas de labo pour les reconnaître, c’est qu’il n’y a pas de preuves ! Ils ne relèvent pas de mon autorité…
    S_ Votre philo, on la range ! Fahmate a Si triste Sire ?
    K _ Voilà que l’indécence et l’impudence vous gonflent et m’outragent ! Vous n’êtes pas des amis !
    M_ Ou le contraire donc, directement le dressage de votre ‘’corps-pine-âme’’ dans le grand foyer ! Al âfia, les flammes !
    K _ Lâchez-moi les basquettes ! Y a pas de considérations particulières ? Personne à rétribuer pour ses services ?
    S_ On a des consignes et des officines qui surveillent…Désolés on reste éthique ! Pas de népotisme.
    K _ Zaêma ethique ! Zaêma, strictes a madame Student ? Had ecchie, ghi ânedkoum n’touma ! Wella ?
    M_ Enfin pas nous, mais ceux qui nous impulsent des actes et qui nous voient agir…Les anges. Chacun tient son petit rôle ici. Un autre créneau, une autre phase de son destin ! Même les porteurs d’eau et les marchands de ventilateurs, les délateurs et les préposés aux caméras ont des rôles
    K _ Pas besoin de leader, un petit rôle pour moi, pour représenter le peuple ? A l’œil !
    S_ Pas qu’on sache ! Ici, on est tous ‘’égo’’ !
    K_ Egalité, fraternité, pas de libertés ni de sexualité ! C’est vraiment post apocalyptique, vot’ bazar ! haydou âlya…Foutez-moi la paix !
    M_ Je n’y ai jamais pensé comme ça !
    K_ Vous ne savez pas penser, Doc Machin, et vous avez trouvé très vite du boulot, ici ! Curieux ! Mieux vaut me retourner à ma base ! Je ne peux pas vous être utile, ici ! J’ai l’expérience du commandement, des jugements rapides, je suis opérationnel…J’ai des entrées, tout un portefeuille de connaissances sur tous les continents !
    S _ Pas de complaisance ni d’égards. Personne à soudoyer ! Pas de privilèges même aux rois ! Ce serait antinomique de l’au-delà de vous retourner sur terre alors qu’elle se retourne toute seule, qu’elle tremble et qu’elle continue à errer et à surchauffer…Vous n’y tiendrez pas et demanderiez à re-mourir pour retourner ici !
    K_ Comment vous savez tout ça, a lablaouate*, alors que ce n’est pas écrit sur le Livre Vert ! Infidèles, apostats !
    S_ Calmez-vous !
    M _ Je ne vous ai pas fait d’étreintes ! Dites Donc ! Sévère, la dame ! Ni amour ni pitié ! La houb la mji bekri*…
    K_ Alors, je serais seul, comme je suis le seul à être cuisiné ! Pire, moi qui pene rêver aux moyens de gagner l’OTAN, vous êtes en train de me dire que je suis mort ! Que Kadhafi soit mort ! Vous mentez ou vous blaguez ! Je n’aime pas les mauvaises nouvelles. Je n’aime pas les supplices. Je crois que je vais m’évanouir pour finir votre cauchemar et avorter vos machinations.

    2 °) L’ANCHLUSSE LIBYEN

    K _ Qui va là ? Que vois-je ? Qui suis-je ? C’est moi ‘’Je’’ ! Je suis réveillé ou je cauchemerde, encore !
    M_ Oui M. Kadhafi de zenga, zenga ! C’est bien vous ! Et vous êtes là ! Sebbah el kheir baêda ! Votre aura faisait des zébrures. Vous êtes parti comme un mirage ! Vous êtes revenu à vous. Votre avatar est en 3D couleurs, maintenant !
    K_ Que viens-je faire ici ?
    M _ Vous avez perdu votre langue ou que c’est une infraction lors de la traduction ? Je vais vous placer un idiotimètre* pour diagnostiquer votre affection
    K_ Je ne veux plus d’affectation avec vous ! Qu’est ce que je viens foutre ici, espèces d’Aoubaches ? Vous ne comprenez pas la langue ? Ou je dois vous parler en bois ! Je pensais être venu dans un salon chic, high en jet set, un loft cultivé ! Je pensais m’être débarrassé des rats ! Mais, vous, qui êtes-vous ? Sortez du caniveau et ne me tapez pas dessus ! On se connait ? Gardes ! Gardes, à l’aide !
    S_ Vous avez un visa ?
    K_ Je ne suis pas en voyage… Je ne fais que passer, par chez moi ! Dans ma ville de Syrte ! Ce sont les avions qui nous passaient dessus sans visa
    M _ Tu es venu seul ? Pardon, votr’Ex ! Vous êtes seul ?
    K _ Quelle question ? Un chef n’est jamais seul ni à court de compagnons ! Il a besoin de gens à commander à porter avec lui ! Et qui plus est, je suis accompagné de mes enfants. Y a toute ma famille, la tribu, les amis et même des gars d’Afrique, du Tchad, du Niger ; du Congo, du Mali et du Polisario ! On prend tout l’hôtel et je plante ma tente, ici, près de la piscine ? Là, sous le palmier…J’adore les palmiers !
    S_ Pourquoi vous planter près de la piscine ? Et tous ces talismans, ils vont se mouiller comme des pétards dans l’eau.
    K_ Mois, je ne veux pas me mouiller comme une poule !
    S_ Moi, sans S a Si !
    K_ Moi-S, c’est plusieurs que je représente. Corrigez votre granmaire* ! Je viens guider et voir mes femmes nager. Tiens la pro, au fait ! Moi, je ne suis pas trop maigreur. Les grenouilles. Beurk ! C’est bon pour les coqs gaulois ! Je les aime bien potelées…Mais pourquoi toutes ces questions ? Jity takhtabni ? Tu me veux ? Et qui êtes vous déjà ? Des gendarmes d’hôtels, venus de l’espace ? Vous vous trompez de film et de salle allez au Méga-Pall d’à coté ! Y a les Ricains qui tournent un film d’action avec pleine de GIA et de GI du Far-West et des gaulois comme doublures et cascadeurs ! A l’affiche Godham Clintoris et Artérixkozy !
    M_ Délirium ! Allahou, ma ya latif * !
    S_ Monsieur, Vous êtes Le bienvenu ! Mais avez-vous une réservation ? Des garanties pour payer ? Une provision, une carte ?
    K_ Madame l’enfoirée de service et monsieur du même style, je suis Kadhafi. Avec un G ! J’ai la carte Map de toute la Libye ! Le quart de l’Afrique ! Ça suffit ! Mon pays est un océan de pétrole. Chaque grain de sable est plus cher que son poids d’or…
    S_ Je crains que rien ici ne soit monnayable, ici, votr’Ex !
    K_ Demandez-leur qui paie ? C’est moi, l’esprit et le chèque de toutes les révoltes et de toutes les révolutions ! Celles de 1789 et de 2012, le GIA, l’AQMI, le G6PD, le G8…Les 4 Cavaliers du Calypso, le SFMA, le syndicat des femmes ministres africaines, c’est moi qui les appointe…
    M_ En plus de quelques confusions et autres inventions, je crois que là, c’est un peu raté, Votre Grandeur !
    K_ Raté ? Parlez de vous-mêmes ! Où sont mes souliers ? Vous méritez la savate ? Je suis Kadhafi Premier !
    M_ Vous fûtes Kadhafi, le dernier ! Vous êtes passé sous les Terminators de l’OTAN qui ont suspendu tes vols ! On vous a volé vos fringues et vos savates ! On vous a envoyé comme un poulet bouilli, avec plein de bobos dans le coffre et un trou dans la boîte.
    K_ Oh les salauds, mon coffre ! Où sont mes plumes ? Ah les tarés, il faut leur donner l’assaut !
    M _ Excellence, ils ont envahi le pays et se sont servis de l’Otan pour vous faire passer le temps. Vous êtes un dur à cuir, mais vous êtes cuit. Un imbécile, non averti, n’aurait pas fait pire. Vous vous êtes acharnés, cranant et croyant que le peuple et tout le pays étaient vos biens et tous à vous. Je vous aurais prévenus, messieurs du Parlements et de la Municipalité !
    K_ Et mes copains russes, les Chinois et Mes Africains ? Ils n’ont rien fait ?
    M_ Désolés, pire, ils n’ont pas bougé. Ou si certain ont trémoussé, ils ont vite été inhibés, retournés, par les States et les Sarkosy de service ! Un coup d’état Excellence, qui vous vient d’en-haut !
    K_ De Sidi Rebbi ?
    M _ De l’Olympe, des dieux du monde ! Des grandes puissances. C’est une première qui vous illustre comme un patriote et comme un grand combattant…Mais, sur le plan ingérences des impérialistes, c’est une première éclatante, sans fêlures ni sournoiserie ! Le droit, la démocratie, c’est comme le riz ! Quand on est français et citoyens du monde, on intervient bien, contre la faim ! On n’agit pas très vite, mais on agit ! Et pour les masses que l’on sait et que les despotes vont sacrifier…Bref ! Vous avez été lamentablement piégé…
    K_ Ahhh, j’avais pigé ! Je l’ai expliqué aux Arabes. Mais, pouff, ils sont désorganisés. On ne peut pas compter dessus ! Ah les perfides gaulois ! Si j’avais su, j’aurais brûlé. Lahrig, lahrig, ila Taliane*! J’aurais tout plaqué, même mon or !
    S_ Hélas ! Rien n’est éternel !
    K_ Tous et même les vivants encore devraient étudier mon cas ! J’aurais changé bien des choses. C’est allé quand même trop vite. Pour un peu j’allais monter des pyramides, 3 à Tripoli, 5 en Cyrénaïque, 15 à Syrte, avec ma tête comme effigie pour les sphinx…J’adore les pyramides !
    M_ Hélas, le temps des pharaons est passé, Sire ! Et les effigies que l’on brûle et les statues que l’on brise, et les icônes…
    K_ Pas si sûr pour les connes !
    M_ Il y toute une tribu de pharaons qui piquent-niquent à côté ! Ils n’ont rie napport2 avec eux ! Tous nus, sans garnitures, sans bandages, sans rouleaux de papyrus, sans chars ni charrues, sans chairs ni viscères !
    K_ Dommage pour mes collègues d’Egypte ! Moi, j’n’ai pas su m’assouplir ni évoluer ! C’est tout ! Mais, je ne suis pas le seul. Il y a bien des leaders qui vont venir dare, dare, poussés par les feus du printemps. Ils vont camper avec moi ici ! Je les attends tous. Nul ne fera exception. Je les devine en train de dribbler, de tergiverser, de faire des contorsions du ventre face aux foules déchaînées qui ne savent plus chanter…Mais que huer ! Ils vont de détournements naturels entrés dans les mœurs en contournements de dernière minute, pour qu’on les laisse tranquilles et qu’on les protège des bourrasques du printemps et des bises d’hiver. Ugh, j’ai dit !
    M_ Hag ! Ils ne craignent ni la faim ni la brise ! Ils n’ont pas de pétrole, votre Crétine Excellence ! Ils ne risquent rien ! Qui n’a rien ne risque rien !
    S _ Vous avez déconné sur le plan pragmatique, vous avez été nul ! C’est pour cela que vous êtes là…On vous a déconnecté…Le corps troué, l’âme risquait de se répandre, alors on l’a rappelée…
    M_ Maintenant, c’est pour le disque, on va vous formater !
    K_ Me formater, moi ? H’maqtou ? Non je ne veux pas ! Je veux retourner chez moi…Laissez-moi une chance pour me refaire…Réparez-moi le ciboulot, recoller-moi mon zizi, rendez-moi mes habit et que je reparte au boulot !
    S_ Impossible ! Point de résipiscence sans regrets. l
    K_ Alors, je suis fait et décoiffé ! Planté comme un con et nu par dessus le marché, sans sandales ni boubou. Sans amis ni argent ! Et j’ai tué mes enfants !
    M _ L’enfer, c’est pour les nuls et les ratés. L’enfer, c’est pour regretter de bonne foi ! Et de visu !
    S _ Non, ce n’est pas l’enfer ! Et les nuls peuvent toujours espérer de bonnes places au Paradis. Naïfs ou candides, innocents, parce que peu instruits, ils sont ‘’parfois-souvent’’ moins nocifs que les plus intelligents…
    M_ Le paradis, c’est pour les nuls. L’enfer vaut leur place aux plus intelligents.
    S_ C’est bien frappé comme sentence, mais c’est trop court ! L’enfer est pour ceux qui le méritent…L’enfer est une sanction, une punition, une satisfaction de vengeance ou une prison éternelle avec des peines indicibles et des traitements épouvantables et indicibles pour châtier le rebus des âmes, que l’on ne peut plus corriger ni excuser ? La Justice n’est t’elle pas trop rigoureuse dans l’Au-delà ? Quand on considère le destin, les héritages, les mœurs et les conduites qui fonctions du milieu, influencent les hommes, les poussent aux dérives ou les conduisent vers des travers.
    M_ L’homme est dirigé et la femme est impuissante ? Ou vice versa ?
    S_ Mais, question de L’au-delà, qui y vivra verra ! Ni le destin et les explications ne sont pas entre nos mains !
    M_ On est des nuls ! Chut, il nous entend, même s’il n’entend rien !
    S _ Il va croire qu’on peut quelque chose pour lui !
    K _ Mon frère Maidoc, ma tante Student, si c’est que pour la chaleur torride, moi, je veux retourner chez-moi, au Désert ! Le Sahara, j’ai des amis, des obligés même, de long en large !
    S_ Et les flammes, c’est pour qui, frère Mouammar ? Pour Satan, tout seul ? Il lui faut la compagnie de ses amants.
    K _ Je ne suis l’amant de personne. Toi, la Lady Châtre-les, si tu veux, tu fais la queue ! J’ai trop de demandes ! Le diable, Satan ou Démon, il a les Bush ! Il n’a qu’à les prendre pour alimenter son bucher ! Leur nom est une preuve que leur mérite est dans les buches et les flammes…Comme Reagan et ce traître de Gorbatchev ! Je n’ai fait que me défendre. Défendre ma patrie, mon droit, mes biens, mes frères mes terres et les miens ! Question tribu et famille, vous n’y connaissez rien !
    M_ Continuez votre Super Excellence. Vous avez tout le temps ! Mais, les lecteurs, il y a longtemps qu’ils sont sortis de l’écran. Vous entendez les bips ! Les auditeurs sont partis, ya pas âme qui vive ! Il ne reste que les ouvreuses qui ronflent en bonne compagnie, derrière les rideaux !
    K _ Vous Maidoc, prenez garde ! La guerre n’est pas une affaire de cœur ni une partie de plaisir…Moi, contrairement aux Bush, j’étais au cœur de l’action et sur le champ d’honneur …Les sbires de l’impérialisme ne peuvent pas dire autant. Ils condamnaient sans comprendre ou pour me voler et ils me pilonnaient de loin ! Des lâches !
    M_ C’est mieux et plus noble que de subir le sort de Saddam. La corde infamante de l’antihéros. Aussi tyran et imbécile, le dictateur fut un peu comme toi ! Non ?
    K_ Ni Satan ni Saddam ! Je ne suis pas un dictateur. Je suis un patriote, un nationaliste, un révolutionnaire. Écoutez, vous m’inquiétez et vous me fatiguez ! Vous êtes à la réception des arrivants ou en train de me juger ? Je ne vous vois ni queue ni ailes, pourquoi, et de quel droit me cuisinez-vous ? Vous êtes de la police ?
    S_ Tu ne trouves pas Maidoc, qu’il est beau notre martyr. Même mort, il garde de l’allure et de la prestance. Il continue avec fougue à défendre son opinion. Je crois que je vais commencer à l’estimer…
    M_ Avec tout ce qu’il a fait pour griller les siens ! Il t’a conquise malheureuse ! Tu vas intercéder dans son cas ?
    S_ S’il a été une nuisance, c’est par réaction. S’il était dans un autre continent, du temps de la libération du Canada, par exemple ? C’est un indépendantiste, qui ne s’est pas repenti et qui ne s’est pas casé, ou sur le tard, seulement ! Les grandes puissances n’aiment pas ces agitateurs. Elles n’acceptent jamais de bonne foi leurs remords, aucune clémence vraie pour les blanchir, aucune sens de l’honneur ou de la pitié pour leur pardonner !
    M_ La haine persiste après les macchabés. Malheur aux vaincus. La loi du talion pèse toujours sur eux ! Fourbes et pervers, hommes d’expériences, experts en escroqueries, ils ont peur des parjures des félons et des apostats !
    S_ Même s’il a été leur bon client, il a été lâchement lâché par les ténors du socialisme. Ceux qui ont aussi lâché Saddam, sans pouvoir au mauvais moment, le convaincre que les vents de l’Est ont tourné même pour eux, les fils de Marx de Lénine de Mao.
    M _ C’est triste, quand les meneurs de jeu, les premiers du monde moderne et civilisé, les parangons de la démocratie, les parrains complotent et vous laissent dans l’erreur pour vous condamner juste après ! Ils l’ont laissé jouer à ‘’l’empereur de parodie’’, en se gaussant de ses pitreries de maniaque ! Ils se sont amusés de son panache de gourou africain, bon pour être pompé par tous les nervis, les asservis et les mercenaires.
    S _ C’est cynique et lâche de leur part. Il avait du panache, du bagou. L’aura et la gloire d’un amuseur de foire. Ils ne l’ont jamais pris au sérieux et ils l’ont laissé divaguer de tout son saoul. La gloire, ce sont les autres qui vous la font ou la défont !
    M _ Ah non, Student, c’est la richesse et le pétrole !
    S _ Non, Mondoc. La gloire vient de la culture et de la technologie, de la science et leurs conséquentes et vraies richesses.
    M_ Il y a les illuminés et leurs illusions. Notre Kadhafi, y a succombé, comme bien des fanatiques. Des rêveurs, qui dans un autre registre produisent des ayatollahs, fabriquent des prophètes, des romanciers ou mieux des philosophes et des poètes ! Dans un registre parallèle, les moins laïques, sont pris et conditionnés par les extrêmes de leurs pensées soliloques ou de leurs idéologies rigoristes ! Leur foi puritaine ou orthodoxe, est extrême. Leurs ‘’ ismes’’, fanatisés, sans traces de doutes ni de souplesse ou d’alternative. Kadhafi, non plus, ne discute pas. Il est entier dans son entêtement de potentat, son idéologie de despote et ses crédos de monarque. Personne n’osait lui reprocher quoi que ce soit, ni critiquer son tempérament ou ses sorties de funambules !
    S_ Ses saillies !
    M_ Ses vaines avanies ! D’où la tyrannie dont il a fait preuve pour défendre ses options socialistes particulières et ses certitudes auprès de la masse.
    S_ Où est-ce qu’il est ? Il a disparu! Kadhafi, revient ! Nous allons nous occuper de toi…
    K_ Je vous ai entendus ! Je cherche ma famille. Je cherche un homme. Je cherche la faille. Je cherche ma tombe. On m’a enterré, je ne sais pas où. Ôh les lâches, ils vont m’envoyer au musée des archives et des trophées du Pentagone, comme Saddam et Ben Laden et conserver nos ADN dans leur spermathèques*
    M _ ADN ?
    K_ Google a Chrif* ! Va te renseigner sur le Google ! L’ADN aux archives et nous plombés dans du ciment en pleine mer…On va me mouiller…Il faut que je retrouve mes fringues… Je ne veux pas que Barak, Sarko et Netanyahou me voient dans cet état… J’ai honte d’être nu.
    M_ Nous aussi, on est nus ! Tiens, regarde ! Regarde !
    K_ Non je ne veux pas regarder ! Mais vous allez vous moquer ! Je ne veux rien voir avec vous !
    S _ Il n’y a pas d’habits au paradis ! Tous égaux, tout est transparent. Et on sait ce que chacun pense, même si c’est dit ou pensé de l’autre coté du globe.
    K_ Ah, c’est prodigieux la technologie. Ah, mais madame, je vous y prends ! Vous êtes en train de scanner mes organes ! Enlevez vos yeux de mes coquilles ! Vous me faites mal, très mâle…Ce n’est pas le moment de flirter ! Ya Latif men hade el Gaourate*!
    S_ Pour un tyran attirant, je ne vois que qu’une double hernie.
    K_ Mes boules sont derrière. Et madame, elles sont aussi grosses que les hernies de devant ! Apportez-moi mes habits et cessez de m’importuner ! Je ne compte pas les rares poils de votre, ‘’V’’, moi ! Que Dieu me pardonne si j’ai maté ‘’ les plis de la maja’’ sans l’autorisation de mes femmes !
    M_ Votr’Ex, vous qui adoriez vous habiller de façons multiples et si élégantes, vous n’allez pas faire exception ! Vous allez vous habituer à cet état de transparence des choses.
    K_ OTAN, suspend tes vols ! Laissez-moi retourner chercher mon Livre Vert et mes vêtements!
    M_ Faites, faites, faites votr’Ex !
    S_ Curieux ! Je crois que le temps s’est suspendu, Maidoc ! Autrement, quant à vous, a Si El Kadhafi, je ne pense pas que tu, vous, puissiez trouver un taxi pour Tobrouk.
    K_ Apportez-moi, un bus, un traks, n’importe quoi. Et faites-vite ! Ils sont capables de voler mes musées, mes habits, mes collections de gadgets et de les vendre aux enchères du Christie’s, aux plus offrants. Comme ils l’ont fait pour les antiquités de l’Iraq…Rien ne les arrête ces pu… de fils de c… ! (Censure respectueuse. Remplissez les vides, Lecteurs si vous arrivez à deviner ! Nous, madame Student et moi Maidoc, nous n’osons pas !)
    M_ Arrête ton char Kadhafi, sinon le temps va reprendre et la censure avec !
    S_ Et un conseil, ils pourraient te tuer une deuxième fois. Et là alors, nous tes amis, nous ne serons pas forcement de service pour te réceptionner, te comprendre et te supporter !
    K_ Je pourrais aller chez le yéménite Saleh et le syrien Bechar leur conseiller de se rendre à l’évidence et de lâcher la bride au peuple. De ne plus les canarder, de prendre des vacances, une décade sabbatique, barra barra ! De laisser refaire leurs constitutions et leurs élections aux zygotos pour séparer les pouvoir et leur rendre leurs libertés. Et qu’ils se la foutent leur démocratie de merde dans les gueule sous les hospices des impérialistes des voleurs de pétrole et des marchands de canons qui toujours les détesteront…Car ils sont restés au Nord, coincés aux normes des races, des croisades, des surhommes et de leurs superbes femmes ! Malgré la Moudawana et la Réforme de la Mondialisation !
    M_ Baraka men labhoute, votr’Ex ! Ghi bghiti dewarna *.
    K_ Je vais vous quitter puisque vous vous moquez, alors que je rêve seulement. Je vais aller là-bas. J’aperçois de vieux amis et des connaissances de meilleurs alois !
    M _ Hé là Mouâmmar , ramasse tes hernies et ta perruque avec toi, sinon tu leur seras méconnaissable !
    K _ Gnon, gnon, Maidoc ! Je vois Hassan II qui courre vers moi avec toute sa cour. Même ceux qui sont morts ! Purée ! Ils apportent le lait et les dattes…J’adore vos traditions, les Maures ! Y a le roi Senoussi, mon frère Abdel Noceur, Houssein, Arafat, Ben Barka, Boumédiâne, Boudiaf, ô Lalla Chafia, Lala Ghriba*. Ils sont tous là, même ceux du Sud de l’Italie y a même…Victor Hugo, Victor Mature et ces milliers de leurs fans qui leur réclament des signatures… Que des stars…Tous parlent et chantent en chœur ! Je vais leur distribuer mon livre et leur faire une conférence…J’en ai ait à l’ONU et chez les Arabes ! Ils n’on pas aimé que je tarde avant de leur jeter leur statut au pied ! Toute l’histoire se déroule là, en instantané, sous mes yeux. Toute la grande famille est rassemblée…
    X_ Moi, aussi Papa, je suis là ! Tu es là ? Mais, tu es tout défoncé ! Tu as fait un accident ? Un sacré saut ! Tu as trop bu ? Le médecin t’a dit…
    K _ Un sacré sot ! Mon petit César, mon petit Chauvageon* ! ‘’Tu coque fili’’, mio ! Où sont tes 7 frères ?
    X _ Ils te cherchent pour te casser la gueule, Papa !
    K_ Qui ça ?
    X_ Les morpions ! Les Croisés pardi ! C’est à cause de toi que les envahisseurs sont en train de nous les éliminer, l’un après l’autre ! Ils ont pris toute la Libye, avec comme alibi, la démocratie.
    K_ Les cons !
    X_ Mais, c’est pour le pétrole ! Et ils vont faire la fête avec les barbus et les intégristes pour donner l’impression aux foules arabes que la modernité va avec le droits des barbus et la volonté de la Rue. Le temps d’un autre retournement ou d’une nouvelle félonie. Pour les culbuter ! Et on sera vengés, Papatou, on sera vengés ! Oué !
    K_ Ah, oui et la Libye, doublement ravagée ! Ravagée ! Mais, passons ! Suis-moi ou dégage ! Je suis en train de chercher des appuis dans l’autre monde ! Mais voilà, Marx Lénine, la femelle Clinton et le négrillon Obama. Ah, quelles retrouvailles ? Vous, aussi ici, mes hommages mesdames ! Ici on rencontre nos ennemis et on ne leur en veut plus, c’est un miracle. Waouh !
    S_ Alléluia ! Halal Khouya !
    K _ Alors les Ricains, les rosicruciens, les croisés, les cruciverbistes, les mulâtres, les hybrides, les templiers, et vous du chandelier, vous allez faire un discours pour la paix à l’ONU ? Ou continuer à harceler, à détester, à délester et à piller ceux du Croissant fertile ? Je vois que vous êtes armés et que vous tournoyez des lassos ! On vous a laissé entrer avec ces ADM ? Tiens Hitleeer, Hima non Himler ! Pas de de confusion. vous ce4st pam pams sans tribunal et sans jugement.
    H- (Hitler). Comme toi Gadhadfi !
    K_ Attention le moustachu, Gardaffou* ! Toi, qui a été si souvent Hailé, tu es recherché. J’ai vu ta photo sur mes cahiers d’écolier, je te reconnais ! Wanted ! Il y a des cohortes de détectives à ta recherche. C’est à cause de toi que toute cette merde est là. Donnez-moi une corde, ou votre écharpe, madame Student ! Je vais…
    S_ Je ne veux pas avoir de sang sur mes affaires !
    M_ Pas d’effusion de sang ici, SVP, messieurs. L’histoire vous regarde…De la retenue !
    K_ Je veux le lyncher à mon tour, le vilain petit Adolf…Goul a lghoul* ! C’est toi le monstre qui a cartonné des millions et calciné autant d’autres ! Te voilà, il te faut rendre compte. C’est à cause de toi qu’on a été plongé dans la merde orientale…
    S_ Pas de scatologie à l’orientale, SVP, messieurs ! Laissez ce dossier aux patrons !
    K_ Et puis zut, on nous a dit de se pardonner ! Hé là, toi le poilu ! C’est toi, Samson ? Débarrasse-nous de ce SS ! Après tout ça te revient à toi et au Prince de l’étoile, Si David-Salomon. Ce n’est pas à moi l’Arabe de vous venger ou de subir la casse, à la place des Allemands !
    S- (Samson). Moi, Kadhafi, je cherche Dalila. Je ne venge personne !
    K_ Pouf, va chez ta lionne ! Elle va te raser gratis! Hé ho, et toi Caïn, un petit câlin ! T’as vu le père Adam ? On est de la famille ! Surtout avec toi !
    X _ Il ne te répondra pas, Papa ! Caïn ne sait pas parler, il grogne ! On tient ça de lui…Mais, on n’a rien à voir cet assassin !
    K_ Et Adam notre ancêtre, Séïf ? Il est ici, sur la place de la Résurrection ? Ou dans les vaps du Paradis, en train de fumer une chicha, avec une jeunesse !
    X_ Il est en train de donner une pomme à une guenon poilue ! Là, sous le palmier…
    M _ Ah, je le vois ! C’est bon signe ! La vie continuera. On va redescendre chez nous ! Le cycle inépuisable reprendra. Dieu a besoin de nous pour voir le spectacle de ses sujets et autres îbadou* ! Il faut le louer et l’admirer !
    M_ Al hamdou li Allah !
    K_ Et, il en a des ressources, le père de l’humanité, pardon, de la singeté* ! Moi aussi, je veux refaire le monde ! Je veux retourner en Afrique. Je suis bien placé pour épouser une guenon ! Non, Lucie, la fille de Sarkosy m’attend ! N’oublie pas de la parachuter avec sa dote Papa Nicholas !
    M_ Delirium…Non seulement le Guide est mort, mais il est devenu fou !
    K_ Hé les Baltaguia * de cérémonie, j’ai comme une petite faim ! Z’avez pas quelque chose à grailler en attendant ? Je ne vais pas manger mes dents ? Ça fait un moment que j’attends de vous voir meuh* servir quelque chose à grignoter ! Y a pas de snack au paradis ? Dites !
    S_ On n’est pas au Paradis ! On est dans la salle d’attente du Tribunal Suprême ! Elle est incommensurable et chacun sait ce qu’il y a de l’autre coté.
    K_ Aie, du vide ! Quels côtés ? Zut ! On va deviner mes secrets et mes fins…
    S_ La fin donne des moyens.
    K _ Lesquels ? Moi, la fin me donne faim ! J’ai comme un creux ! On dirait qu’on m’a enlevé quelque chose…
    M_ Vous avez raté la fin, monsieur « K » ! Ils vous ont autopsié avant de vous exiler dans un lieu méconnu ! Ils ont enfoui le cadavre.
    K_ Je n’aime pas ce mot ! Je ne suis ni un zombi ni un macchabé. Vous le voyez bien, non ? Sauf que moi, le premier concerné je ne si pas où l’on m’a mis ! C’est cynique, partial et paradoxal ! C’est l’anti-droit des morts de disposer d’eux mêmes ! C’est la fin du monde…
    S_ A qui le dites-vous ? Votr’Ex !
    M _ On vous a confiné dans un lieu inconnu, pour ne pas être dévoré par les hyènes et les vautours
    S _ Ni vous transformer en martyr ou en héros !
    K_ J’aurais du démissionner et aller m’investir ailleurs ! Mais, on m’a trahi malgré mes concessions et leurs promesses. Les chiens ! On m’a vidé des lieux, vidangé et je me sens tout vidé !
    M _ Juste avant qu’on ne vous envoie ici, on vous a retiré quelques pièces ! Pour les expertiser par le légiste. Ils ont dû oublier de remettre le cœur et le cerveau en place. Ou qu’il n’y en avait pas ! Chouf tchouf !
    S _ Ils devaient être encore neufs, en rodage ou dans leurs premiers plastics de conditionnement…
    K- Woaaah, les salauds ! Je ne veux pas donner mes organes, s’ils sont toujours neufs ! Putain, me faire ça à moi ! Sans me prévenir ! C’n’est pas dans le règlement des islamistes! Des racailles à la solde des mercenaires ! C’est des karchers, des GIA à la sauce Karkosienne* !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Kénitra, les 22-25 octobre 2011

    #206897
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES CADRES EN PERDITION
    AFFAIRE DES CLINIQUE S LIBÉRALES EN PARTICULIER
    ET DE LA VENTE DE LA MÉDECINE EN GENERAL…

    Détente et réflexion sur des cliniques closes
    .

    D’entrée, je lis dans l’Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m’en remémore : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu’à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
    .
    Donc laissez parler, favorisez et offrez à l’avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c’est l’essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
    .

    Disons d’abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d’exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
    .

    Ensuite, madame Baddou n’est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
    .

    Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l’état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n’en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que ’elle fustige et qu’elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
    .
    Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d’assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l’indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L’incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l’on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d’assainir, d’encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s’occupe, aujourd’hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘’sécuritaire’’ se serait-elle trompée de ministère ?
    .
    Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l’hôpital, n’importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
    .
    Ce Département mère, n’a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l’amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaire, pour leur mise à niveau. Sic !
    .
    Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c’est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l’injustice. Le matérialisme s’est imposé au gré de nos penchants vers l’ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c’est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
    .
    Cette question de moralité n’est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu’on mérite, diriez-vous, en attendant qu’ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L’homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d’en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l’amadouer, fut-ce en courbant l’échine ou en tendant la main !
    .

    L’impair et la partialité dans cette affaire d’incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c’est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n’ont pas eu le loisir d’auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L’esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d’autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
    .
    L’outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l’effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l’usage inouï d’une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu’elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L’opération sur le privé est toute autre.
    .

    On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l’exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d’opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l’AMO avec des blocages devant le ministère et face à l’ANAM ? C’est ce que penserait tout médecin brimé !
    .

    Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s’apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d’investir dans le secteur médical privé ? Qu’ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d’opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l’UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n’est-il pas d’abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l’OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l’on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
    .

    Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d’une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d’être évincés d’un dialogue, d’une décision qui les concerne et qu’on ne leur demande même pas leur avis. C’est antidémocratique, même, si c’est le gouvernement qui tient l’exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
    .
    Le privé, est fautif d’avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
    .

    On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d’officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d’accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l’exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
    .

    Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d’exploiter, comme couverture, l’immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu’ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n’ont besoin que de leur carte d’identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l’Europe)…Et, qu’ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça , on nous écoute !
    .
    Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d’afficher que des privés venant d’Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C’est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c’est du n’importe quoi !
    .

    Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l’Hexagone, obtenues haut la main, dans l’étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu’il n’est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c’est vrai !
    .
    Revenons à notre angélique faiseuse d’anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d’une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
    Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu’elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l’erreur et ses alliés, nouveaux ou d’occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d’un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu’elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c’et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu’il est sorti pour dire tout ça ?
    .
    Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d’égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
    .
    Mais si ! L’administration nostalgique d’une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu’il fréquente aux dépens d’autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l’autorité. L’ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l’être doivent céder. On n’obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d’un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu’il faut balayer d’abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n’est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
    .
    L’idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
    .

    En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d’amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d’occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d’amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
    .

    La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu’ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l’intrusion, l’immixtion, l’imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c’est le népotisme. Ah bon ! A titre d’exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C’est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d’économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu’en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d’enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
    .
    Toutes ces manips, ces cooptations, à l’ombre des Merlins de fortune, c’est de l’amateurisme. On paie aujourd’hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C’est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu’on fasse confiance aux locaux, qu’on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
    .
    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA, LE 29 JUILLET 2011

    #206718
    houmidi59
    Participant


    Quand j’avais l’âge de dix huit ans , ou un peu moins , j’aimais beaucoup la correspondance.Aussi, j’avais beaucoup d’ami(e)s à travers les pays du monde;notamment en France ,en Belgique , en Italie et en Suisse.Chaque jour, je répondais à une dizaine de lettres ; mais c’était peu à celles que je recevais : pas moins de trente lettres par semaine.A tel point que j’avais lié une solide amitié avec le facteur.Au fil des jours , je lui avais refilé quelques adresses auxquelles je ne pouvais répondre.Le distributeur du courrier était très reconnaissant .Ainsi pour me montrer sa gratitude, il tenait à me remettre les lettres de main en main.D’ailleurs cela tombait bien et m’arrangeait beaucoup.Figurez-vous que l’un de mes frangins , lisait certaines de mes lettres en cachette .Cependant ce qui était intolérable de sa part : il lui arrivait de les donner à ses amis en échange de quelques pièces de monnaie .
    Ce qui était magnifique dans la correspondance c’était surtout la connaissance de l’autre ,de sa vie de sa culture et du patrimoine de son pays .Ces différentes liaisons m’avaient permis de corriger certaines idées et opinions de mes correspondants sur notre pays .
    Je me souviens d’une correspondante canadienne qui croyait que le Maroc se situait dans la savane et qui était habité par les pygmées.Un australien m’avait demandé comment étaient nos constructions et quel était notre mode de vie.Ce citoyen du pays du kangourou avait vu un reportage sur l’Afrique et il avait cru que le Maroc se trouvait là quelque part avec ses chasseurs presque nus qui abattaient les animaux avec leurs lances , mangeaient de la viande crue et habitaient dans des cabanes faites d’herbes sèches.
    Pour vous dire que dans le temps , on nous prenait pour des sauvages.
    La correspondance m’avait permis de faire visiter mon pays à mes correspondants .Beaucoup d’entre eux étaient venus me rendre visite à Oujda .C’était l’occasion de leur montrer l’hospitalité marocaine et la bravoure du peuple marocain.
    Malheureusement,je n’ai pas eu le loisir de traverser les frontières de mon pays pour visiter les pays de mes correspondants.Il n’était pas question d’argent puisque certains de mes amis m’assuraient le prix du voyage : aller et retour.
    Ceux de mon âge vous diront qu’il était presque impossible d’avoir son passeport .Vous auriez plus de chance de remporter la médaille d’argent aux jeux méditerranéens que d’avoir votre passeport.En plus , les frais du dossier étaient exorbitants.
    Cependant, grâce aux photos et aux cartes postales , je me suis vite fait une idées sur l’étranger.
    Beaucoup de correspondants avaient marqué un peu ma vie .En fait , , je m’en souviens de deux : un correspondant Belge et une correspondante des iles Maurice
    Pour le premier , je venais juste de faire sa connaissance,quand il m’annonça qu’il allait s’installer à Rabat .Bien entendu , moi aussi , ma famille venait de déménager vers la capitale .
    Quelques jours plus tard, un de mes amis d’enfance vint me rendre visite .En parlant de notre passe temps favoris , je lui ai montré la dernière lettre de mon ami belge.Aussitôt ,il m’a dit :
    _ »et si on lui rend visite ?
    _ mais t’es un peu fou , lui ai -je dit , cela fait seulement un mois que je correspond avec lui
    _ Et alors , ? Quel mal y a-t-il à cela ?
    Bien entendu, après une demie heures de discussion, j’ai cédé à sa proposition.Alors, on avait décidé de lui rendre visite dans trois jours après l’avoir averti de notre arrivée par courrier.
    En effet, nous avons pris le bus pour Temara .En ce temps là , cette grande ville n’était qu’un simple centre d’estivation. pour les hommes riches .Il y avaient beaucoup de villa qui faisaient face à la mer.C’était là qu’on devait chercher mon correspondant.Cela nous avait pris presque deux heures de recherche.Quand nous avons frappé à sa porte , il était presque deux heures de l’après midi : l’heure de la sieste.
    Quelques minutes sont passé quand la porte a été ouverte : un homme qui était loin d’être un européen nous apostropha :
    _ » Bonsoir , que puis-je faire pour vous ?
    Et moi :
    _ je voudrais parler à monsieur André
    _ Est ce que vous avez un rendez-vous ?
    J’ai hésité un peu :
    _ non…mais je suis l’un de ses correspondants
    Aussitôt , le chauve a souri :
    _ Ah, vous êtes Abdelhamid , son nouvel ami ami oujdi
    J’acquiesçai d’un hochement de tête.
    Puis :
    _ veuillez bien entrer dans le salon
    Soudain , mon ami me chuchota dans l’oreille :
    _ « Houmidi , qu’est-ce que tu fais ? Tu ne penses pas que…
    Malheureusement, l’hôte nous avait entendu.Alors, il lui dit :
    _ » Tu peux attendre ton ami sur le seuil de la porte , si tu veux
    _ Non, non, je vais entrer
    _ D’accord
    Donc, nous sommes entrés dans un superbe living room.L’homme sans cheveux nous pria d’attendre quelques instants le temps de réveiller monsieur André.

    A suivre…….

    HOUMIDI le : 15 décembre 2010

    #262968

    En réponse à : lycée abdelmoumen d’Oujda

    abdelaziz
    Membre

    Ma mêmoire me fait dèfaut , je econnais des têtes mais pour mettre un nom dessus , c’est difficile , cela me ferait plaisir si tu me rendais ce service en me citant quelques noms.
    J’ai quand même cru reconnaitre au centre notre surveillant general de l’internat.
    J’ai été interne durant une année en 1967 ? Je crois.
    Je me rappelle de Bouaicha qui nous donnait des cours de chorale.
    apés l’etude et le diner , nous allions dans une salle où nous avions le droit de regarddeer la télé qui parlait beauccoup du conflit isrealopalestinien c’est pour cela que je pense à l’année 1967, j’etais en classe d’observation.

    Amitiés

    #278075

    En réponse à : Besoin de votre aide

    yoya
    Membre

    Bonjour, ça fait 3 fois que je poste, bon je recommence !!!
    Bonjour, je disais que la jalousie est bien à petite dose, et ça n’est pas un défaut si l’Amour est vraiment au rendez-vous,
    il faut simplement trouver le juste milieu des choses et être en harmonie à deux.. voilà
    Si ça n’est pas le cas, il suffit de penser à autre chose…
    De mon île je te souhaite sincèrement de trouver un bon équilibre, et si besoin je suis là pour toi….
    Amitié
    YOYA

    #216148

    En réponse à : Presentez vous

    sweetpoison
    Membre

    Bonjour, je débute sur oujdacity , j’étais toujours sur le site mais sans compte, aujourd’hui je me suis inscrite , c’est nisrine , j’ai 20 ans ,j’espère passer de bons moments , et tisser des liens d’amitiés avec les membres ,ici . 😉

    #206395
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie ! Hogra, jalousie ou incompréhension de nos droits et différences ?

    Monarchies, mercenaires et républiques

    Il y a des gens qui nous détestent du haut de leurs sombres républiques, parce que nous vivons dans une monarchie. La nôtre, comme un chêne au milieu des tempêtes, demeure sereine, hospitalière et pacifique, telle que assumée par les siens, dans un état millénaire, plus qu’ouvert aux autres, de toutes les religions, régimes et contrées. Pourvu qu’ils soient respectueux de nos valeurs de liberté, de juste milieu et qu’ils optent pour la coexistence dans la paix !

    Racisme et laïcité

    Voici quelques réflexions franches qui pourraient générer les défenses civiques et citoyennes, ou susciter le débat et la réflexion, voire la répulsion ! Mais la liberté de dire et dépenser est au dessus de tout.

    On peut être déiste, athée ou religieux, et c’est un avantage, une culture pour les résidents des pays laïcs ! Encore que des fois leurs relents d’exigüité hypernationaliste, malgré les options de mondialisation, bien étroites, les terrent dans le refus d’autrui. La xénophobie, voire le racisme, les plus crades, percent ! Exacerbés par le port de vêtements particuliers, ostensibles par rapport aux calots et autres croix plus discrets.

    Cet accoutrement exotique les exacerbe, chez eux et dérangent cette laïcité dogmatique bien pensante ! Pour ne pas dire qu’il profane leur quiète laïcité déifiée ! . Dans leur recherche soliloque et nombriliste des valeurs républicaines, les dérapages, incendiaires, fusent comme autant de bêtises dans les lèvres pincées et glauques que certains officiels, bien en vue, expurgent dans des sorties de foires douteuses !

    Les calomniateurs, les renégats, les dénégateurs, de tous bords, oublieux des invasions qui ont fait que la Gaule entre dans l’histoire, oublieux des guerres de religions, civiques et des guerres mondiales qui ont fait de la France, la métropole et son empire, oublieux de sa valeur de sanctuaire pour ceux qui sont épris des libertés, à travers le monde et qui ont trouvé refuge et matière à travers les âges à Paris, révulsent et se renient dans le discours populiste et pervers sur l’identité.

    Laquelle identité ? Celle de l’ADN, ladre, ou des chromosomes qui ont fait leurs femmes et leurs hommes ? Ces racines, jamais reniées de leurs présidents ! Celles des millions de juifs, sémites d’origine, devenus français homogénéisés à ceux de ses multiples souches ? Ou celles de leurs pendant noirs ou méditerranéens, ravalés pour faire l’union et la patrie ? Ce, quand il fallait mourir pour la patrie France, verser son sang hors des tranchés, subir ses rafles et ses exportations pour être gazés, quand il fallait aller au charbon, plonger dans ses mines, édifier ses tours et ses ponts ?

    Chair à canon ou nationalité en papier ! Les plus ingrats, les derniers naturalisés, crient plus fort que les autres ! Ils sont à la recherche de pureté ethnique ! Nouvelle virginité ou candeur ! Oublient-ils qu’ils sont humains, la science nous le démontre, et que nous sommes tous identiques et égaux devant le même Dieu, auquel ils croient, sans doute !

    Pureté ou races supérieures ? Un rêve mort avec Hitler ! Pureté raciale des clans et tribus ou de leur céleste gésine ? Celle de leurs lobbies universels, de la couleur de peau ou de leurs fortunes, pour se réserver les charmes de leur douce et schizophrène France, entre autres paradis réservés ! Indexant, expulsant, exhibant, ignorant, marginalisant, infamant tour à tour, ceux que leur mater patria, a glanés à travers l’histoire du creuset méditerranéen, pour les renier après les avoir spoliés, karchérisés, pour les humilier après avoir usé d’avances intéressées et de sourires jaunes ! Les abuser après les avoir usés. Voilà pour les tartuferies et les effronteries, enseignées comme credo aux prosélytes des droits de l’homme ! Version pour les autres et pas chez eux ! Manœuvres machiavéliques, bénignes, sans plus ! Manœuvres à oublier pour aller de l’avant, sans acrimonies de part et d’autres !

    Car, c’est banal et historique à la fois. Les impérialistes, les empereurs, ont de toujours régné en créant la discrimination ou l’opposition, entre leurs gens et les hommes qu’ils dominent ! Les colons et leurs gouvernants actuellement encore clament et se réclament pour diriger les pays tiers, des mêmes valeurs. Les racismes ne sont pas éteints ! « Il y a toujours un regard de mépris ou de condescendance, plein de préjugés, sur ceux qui sont issus des peuples colonisés » !

    De là, cette politique, cette faconde d’usurpations et d’hypocrisie désuète, ce délit aux couleurs humanitaires. Une extravagance embellie, dite : ‘’devoir d’ingérence’’. Seulement, cette arrogance fait des émules parmi les mulâtres et parmi les deuxièmes francesses d’hier. Toutes religions confondues pour s’accaparer des terres, kidnapper des tribus et les séquestrer, perpétrer l’apartheid, ou pire créer le terrorisme de toute pièces ! On nous envahit encore et on nous déteste même réduits chez nous.

    Ceux que nous connaissions tant, dans nos quartiers indigènes, sont témoins de notre sens de la lutte commune, de notre ouverture, comme par dessus tout, de notre sens de l’amitié, du respect et de l’hospitalité dont ils ont été les premiers bénéficiaires. Ce que nous abhorrons aujourd’hui, c’est le retournement et l’indécente ingratitude ! Ce sont les mots bellicistes, ces actes déstabilisateurs, ces faux fuyants, qui dénigrent le droit et la fraternité, les héritages et le destin commun, et qui emplissent de leur menace sans vergogne les médias. Notre devoir est de le leur dire et rester objectifs et vigilent. Car des pièges, on s’en doute, ils nous en tendront pour contrer nos offres d’autonomie et de construction commune du Maghreb.

    Identité versus ‘’natio-racisme’’

    Dans l’hexagone par exemple, ça les regarde de se définir par rapport à autrui. Question de s’unir sur le dos de quelqu’un. C’est une façon de s’unir que de haïr ensemble dans la même direction. Le cynisme revigore le patriotisme et les sentiments de nationalité. Seulement, ça nous touche de près, d’être bêtement haïs et traités par-dessus la jambe. L’anathème sur leur diversité ratée, nous interpelle. Le phénotype décrié se fonde sur la nouvelle religion. Celle des apparences vestimentaires. Le linge cachotier des courbes les offusque. Plus que les couleurs de peau, les signes d’appartenance à la religion les horripilent et les barbent.

    La nouvelle guerre des religions s’offre le registre des rancunes ataviques, ressassées sur le dos des descendants des sarrasins On oublie les juifs, les noirs, les jaunes et les rouges, et on s’attaque aux verts ! Le profil de l’adversaire est tracé de façon caricaturale. On profite de la sémiologie simpliste, pour s’attaquer aux fondements. Ceux-là mêmes que les néo convertis affichent en opposition aux racismes divers et face à l’exploitation ! Finalement, c’est une guerre des symboles qui se scotche sur celles des ethnies, du racisme et de l’exploitation des peuples. On croyait que le capitalisme ravageur avait dit son nom et que c’était la vraie religion, la religion moderne : le business et l’argent ! Mais non, on interpelle encore les vieilles croyances pour leur faire la guerre et dominer autrui, le réduire, le chasser et l’exploiter, après avoir anéanti ses crédos, son expression de son droit, de ses libertés, ses terres, ses dieux, son destin !

    Par delà l’utilitarisme sublimé en matière de diplomatie, force est de découvrir dans l’adversité qui nous entoure les plus putrides perversions, la duplicité, la fourberie et l’imposture ! Les donneurs de leçons es-cathedra, les parangons de la nomenklatura, sont les plus hauts gradés en matière de corruptions, de prébende légitime et de prédation. L’hypocrisie la plus lâche cache l’adversité !

    Seulement, leurs réactions et leurs vœux d’ouverture ne se font que dans le sens qui leur plait et les avantage, aux dépens des valeurs modernes de mondialisation. Un civisme universel, qu’on espérait partager comme des idéalistes, en avance sur leur temps ! Mais cette fiction est tout juste faite pour les blogs et pas suffisamment dans les actes. Bourses et valeurs se ferment, au nom d’un individualisme de masse, un dogme, une drogue, devenus synonymes de citoyenneté. Vision étroite mais largement suivie!
    La haine identitaire et nos pénates.

    Ça regarde qui d’être différents ? Fiers d’être différents, sans encourir les foudres des donneurs de leçons et les moralisateurs transfrontières ! Démocratiquement et par respect pour les libertés, cette situation dans les pays tiers, vous permet en Europe et vous oblige, d’avoir du respect pour les formes de gestion de ces états ! Le label modernité, avec sa façon de voir les libertés, ne donne pas à tous les finances et les avancées techniques pour ressembler comme des copies aux chefs d’orchestres !

    Ceux qui sont en retard de phase par rapport aux riches et blancs, ont au moins une raison d’être différents et d’aller vers le progrès des autres selon leurs propres moyens ! Sans se casser en route ! On peut être antimonarchistes et vivre en Espagne, en Belgique, en Suède en Hollande ou en Angleterre ! Et tenir à y vivre, sans vouloir rien y changer. Ou vice-versa ! Pourquoi nous reprocher alors ce fait, si bien toléré, si bien garanti ailleurs ? Plus de 90 pour cent des citoyens marocains assument leur monarchisme ! Il n’y a qu’à voir comment le Roi est reçu, dans toutes les villes et les douars du royaume, qu’il parcoure inlassablement. Des milliers de milliers de marocains arborent sa photo, scandent son nom, heureux de tenir la main de M6 et de venir le saluer, sans contraintes ! Ça dérange qui, s’ils veulent rester ainsi et laisser au Monarque de partager le Pouvoir avec leurs ministres et leurs représentants ?

    Il est des républiques, plus que totalitaires, où les droits de l’homme sont quasiment écrasés et pervertis, qui au total sont bien moins ‘’démocratiques’’ que les monarchies les plus autoritaires…

    Ostensiblement, leurs gouvernants, militaristes ou gérés comme tels, de près ou de loin, sont bien moins respectueux des libertés publiques que ne veut le mot res-publica… Voulez-vous des noms !? On n’y compte ni les révoltes, ni les coups tordus, ni les coups d’états et autres guerres civiles ! Et ce sont des républiques, certaines plus fières au point de s’imposer comme des procurators et des parangons. Des donneurs de leçons dans leurs régions ! Leurs mérites nouveaux est de se transmettre le pouvoir grâce aux galons ou par filiation ! Alors question de démocratie, racontez-ça à d’autres !

    La perfidie et la félonie, agitant séditions, sécessionnisme, oppositions et autres joyeusetés, poussent certains pays, les commanditaires, à provoquer des coups d’état, à partir de leurs fiefs et sanctuaires. Ils s’imposent par la suite comme des sauveurs, des tuteurs et des contrôleurs de leurs crédules acolytes locaux. Ces agitateurs qui deviennent de force, des empereurs ou des présidents à vie, obséquieux envers leurs voraces tuteurs ! Et ce là où ils ont perpétré des crimes ou des ethnocides ! Monnaie de singes, ou monnaie courante pour mercenaires ? Chacun sa fierté, sa culture et ses valeurs. Mais il est des valeurs qui ne valent rien ! L’histoire est faite de ces micmacs. Les plagiaires de la région n’ont rien inventé !

    Certaines républiques, quel que soit le continent ou elles s’agitent, sont littéralement en retard de ce qui se fait en Europe. Mais, elles ont leurs modèles, déphasés, dans la littérature meurtrière et l’exploitation de leurs propres peuples !

    Exercice de la démocratie, droits de l’homme libertés d’association de religion, de se mouvoir de travailler ou de migrer varient d’un pays à l’autre.

    Démocratie n’est pas synonyme de république

    Républiques ou monarchies sont questions de nuances, tant la pratique des droits élémentaires, varie d’un label à un autre ! Le ‘’package démocratie’’, variable dans sa densité, ne semble pas à la portée de toutes les bourses. Chacun le compose comme un panier, sachant bien que la qualité et la quantité, sont questions de moyens !
    Il est d’immenses pays ou les élections, manipulées publiquement et à coups de gros moyens, ont élevé de véritables confiscateurs des libertés.

    Ces gouvernants ont perpétré des meurtres et des guerres tous azimuts. Ces monstres,  »démocratiquement » élus, du fait du jeu permissif des lobbies qui les injectent, sont finalement de gros pantins, qui desservent ceux qui les ont fabriqués ! Un exemple ?

    Dès lors, où est la limite et la valeur puriste, le sens éthique de ces-dites ‘’républiques’’, par rapport aux monarchies ? Avérées traditionnelles, héréditaires, surannées, dites ce que vous voulez d’elles ! Mais si elles sont aimées et adaptées, convenables pour les leurs ? Car les changer serait pire pour tous. Une manip incertaine, une opa de déstabilisation, dirigée de l’extérieur, serait un meurtre de civilisation ! L’histoire est bourrée de ce genre de manipulations. Evoluer, dans le sens du partage des pouvoirs, serait au contraire idéal et bénéfique pour tous. Un mérite, un don divin, un éclair d’intelligence ! Une nécessité royale peut coïncider avec un devoir populaire et représenter une garantie pérenne pour le pays qui l’espère !

    On ne peut pas comparer des pays qui ont évolué depuis des siècles à ceux qui commencent à peine à devenir des pays ! Je ne parle pas de nous autres! Déjà les Idrissides ont laissé une capitale et un Etat ! L’évolution ne s’achète pas en vrac dans le supermarché des démocraties qui voudraient exporter leurs styles, sans leurs moyens ! De même aucune baguette magique ne permet de brûler les étapes, qui ont demandé ailleurs des siècles d’évolution et de compromis pour se réaliser…Mais aussi pour creuser de véritables fossés entre les berges de la méditerranée, par exemple ! Encore que rien n’est parfait ! N’est-ce pas?

    Contradictions et exemplarité

    On ne peut pas comparer le creuset qui garantit des droits, une civilisation technique et moderne pour ses résidents, à des états débutants. Ceux-là gardent leurs façons d’exister et de voir la vie différemment. Les pays ne sont pas des ersatz, des photocopies les uns des autres. Ils ont besoin de gérer leur souveraineté, tout en évoluant vers les progrès reconnus de tous ! Le développement, le territoire, l’unité du peuple autour de projets de société, historiques et crédibles fédérateurs, les nécessités de cohésion trans-tribales, sont autant de paramètres et de contraintes à valoriser, alors qu’ailleurs, ils sont d’ores et déjà fixés ! On a vu ce que les brusqueries, commandités de loin, apportent comme lots de barbarie et de répliques et répercussions, qui mutilent le pays en le laissant pourrir, avec plus de retard, entre les mains des mutins, qui n’apportent jamais la démocratie !

    Certains pays sont  »indépendants », mais mis sous séquestre et sous contrôle  » ! Vous le savez ! Comment reprocher cet état de choses ou ces insuffisances, ces retards par rapport aux statuts avancés d’autres vieilles métropoles, sans critiquer ceux de ces états avancés qui les maintiennent  » dans cet état d’ingérence, de retard et d’indigence, d’arriération discriminatoire, ou au mieux sous perfusion délivrée au compte-goutte  »?

    Car, minerais et marchés réservés, il ne faut jamais tenter de concurrencer la métropole. Celle-ci, ayant assuré ses bases, reste le premier investisseur, le premier client, le premier à dire chut et à déclencher le holà ! Son expérience et son entrisme lui laissent, pour la mainmise et la maîtrise, suffisamment de distance avec ses obligés !

    Je suis pour toutes formes de régimes ! Pourvu qu’ils soient démocratiques, éclairés et respectueux des libertés individuelles, sans frontières, assurant l’égalité de tous devant la loi. Tant sur les plans de la culture, de l’enseignement, de la circulation des hommes, du savoir, des techniques et des capitaux ! Sinon, ça laisserait à désirer !

    La mondialisation et conséquemment, notre devoir d’observer, de tancer du haut de nos ergots, d’interpeler transfrontières les autres, sont à ce prix ! Pas de frontières, pour tout et pour tous ! Sinon chacun à la mesure de ses moyens, sans ingérence, sans arrogance ni suprématie, sans diktat de l’argent sur le destin des autres !

    Beaucoup ont suffisamment à déblayer devant leurs portes. Avant de jaser, qu’ils s’emploient d’assurer le développement et la démocratie des leurs. Avant d’importuner, d’interpeler ou de fomenter les insurrections, la sédition, d’embrigader les nôtres et de créer la sécession, qu’ils laissent libres leurs otages et leurs urnes. Qu’ils regardent ce que sont devenus les ennemis héréditaires d’hier, ceux qui ont causé deux guerres mondiales, mais qui restent nos premiers exemples, nos horizons, nos mais et nos voisins !

    Je n’aime pas cette conclusion si ordinaire, mais elle sied ici.

    Et je dis de façon apaisée, confiant dans l’avenir et la complémentarité,
    à bon entendeurs, salut,
    aux frères et aux voisins !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 7 Mars 2010.

    #205983
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ?

    PV ET RAPPORT DE REUNION DE L’AAMM

    ’’ QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL

    DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ? ’’

    http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/46942.jpg

    Présentation par le Dr Idrissi My Ahmed

    Publié à la demande et pour nos amis en France et en Italie et Belgique

    Kénitra, le 25 février 2010

    Commencer par BISMILLAH ALLAH, même en opérant en français, est bon pour les discours de l’âme, résignée par les défauts du corps…Mais c’est aussi par humilité et pour ne pas faire prétentieux ou mécanique, que j’ouvrirais volontiers cette séance, qui est aussi celle de nos retrouvailles, AL HAMDOU LILLAH ! C’est à dire Dieu merci !

    Je vous remercie de votre présence, heureux qu’il fasse meilleur temps, par rapport au début de cette semaine. Que Dieu vous préserve et qu’il aît en sa sainte miséricorde ceux qui sont passés l’autre côté, avant nous. Ceux qui dans d’autres villes et régions, ont été comme à Meknès écrasés par les décombres, ruinés par les dégâts des eaux, ou minés par les maladies et emportés par les accidents. Je cite avec respect, les actions, le militantisme et la grâce de notre défunte lionne. Cette amie des myasthéniques, maître Nouzha qui fut une de nos plus fervents soutiens.

    La vie est un jeu où il faut rester sérieux ! Mais la vie, est-elle sérieuse avec ceux qu’elle agite ? Néanmoins, il faut toujours remercier Dieu, pour cette admirable machine ! Car, nous ne sommes que les locataires d’un corps. Chimie ou robot, que nous techniciens de la santé connaissons, finalement si peu ! Remercier ceux qui agissent en son nom, sans le savoir, parce que soigner est devenu un simple réflexe pour eux. Ceci n’est pas un sermon, mais une simple formule de remerciements philosophiques, à ceux qui nous aident. Je remercie mes amis neurologues et compagnons du Pr Rachid Mosseddaq,le Pr Mehdi Zbir et ses collaborateurs, les réanimateurs militaires, Prs Drissi Kamili et El Haimer…. !

    Je remercie à la tête de la famille, puisqu’il faut bien un major à la tête de cette colonne, mon frère le Dr Azzeddine et mon assistante, Fatima Qrich, sans lesquels…Le Destin, Dieu merci, Al hamdou lillah veut qu’on soit encore là ! Et c’est grâce à cette santé relative et retrouvée que je me suis permis aujourd’hui de vous demander de bien vouloir assister à une réunion, de notre bureau de l’AAMM, plus élargie que de coutume. J’y ai invité mes partenaires Lions, en les remerciant de leur soutien et de leurs aides, de leur amitié aussi, sachant la place et le partenariat que nous avons placés les uns envers les autres, dans le cadre associatif de nos structures et de leurs adhérents.

    Quelles sont les raisons de nos retards ? On va vous lire l’ordre du jour, qui assurément, ne relate pas tout ce qui a été fait en deux ans, ou depuis la création de l’AAMM, il y a neuf ans, conjointement avec le Pr Mosseddaq. Cet aperçu, trace quelques pistes que notre travail prochain doit creuser ou plutôt baliser pour l’avenir.

    Au Maroc, la mode, l’engouement politique sont à l’ouverture ! Le temps est à la proximité des malades, à la régionalisation et à la valorisation du tissu associatif, pour véhiculer le militantisme, le civisme et exercer la démocratie. Un médecin, même s’il n’est pas dans l’associatif, fait toujours dans le social ! Mais, si en plus du gagne pain naturel, nous osions un peu plus de proximité avec nos malades, ce serait donner, non pas plus d’éthique à notre métier, plus de respect, mais certainement plus d’humanité et d’humilité !

    Après ces réflexions et remerciements aux mécènes et donateurs, adhérents et militants, voici repris et explicités les points d’action.

    Dépassant le cadre étroit des médicaments et des besoins en anticholinestérasiques, les secours aux myasthéniques, ayant constaté que les taxes sur les médicaments étaient un frein général antinomique de l’accès à la santé, nous avions lors d’une assemblée générale, antérieure, il y a près de six ans sollicité de nos adhérents de parler pour tous les malades et pas seulement des myasthéniques ! Notre quête de détaxation des médicaments et de réforme fiscale, malgré le courrier et les articles de presse, abondants, voire convaincants et confondants, n’a pu faire sortir les responsables des habitudes de paresse législative !

    Néanmoins, si nous avons pu faire entrer le Mytélase au Maroc et fait réduire les taxes les taxes de douane dessus, du temps de Si Thami Khiari, un silence persiste depuis autour de la TVA. Ça doit être un décret sacré, un destin reptilien, qui s’est incrusté dans nos mœurs avec la past colonisation !

    On paie encore les bavures post coloniales, dont cette iniquité qui consiste à faire payer des malades pour leurs maladies ! Ainsi, les taxes ringardes de TVA, malgré notre correspondance, restent pérennes ! Elles n’auront pas été prises avec le sérieux et la détermination souhaités ! N’empêche que deux ou trois associations clament aujourd’hui leur réforme. A leur tête la célèbre Ligue contre le Cancer de SAR Lala Selma. Nous devons donc continuer l’explication didactique et dialectique afin d’effacer cette prédatrice honte des us et pratiques fiscales !

    N’est-ce pas qu’une Commission Parlementaire ad hoc, vient de s’intéresser au prix des médicaments ! Nous avons écrit aux parlementaires à ce sujet pour leur demander d’étendre leur étude sur tout ce qui augmente la facture et les peines des malades ! Mais ce ne sont pas seulement les médicaments qui entrent en ligne de compte, il y a les réactifs et le matériel des laboratoires, industriels, pharmaciens, radiologiques et d’analyse ! Toutes les étapes d’accès aux soins sont entachées indirectement ou directement de ces plus values féodales, que ne paient que les malades ! La Santé Publique et Militaire, pour leurs hôpitaux, les caisses d’assurance et de CNSS, pour les assurés, casquent ces plus values injustes !

    Nous sommes les seuls, à l’AAMM, à solliciter une réforme générale, sans exclusive ni frontières, sans discriminations, entre les malades et leurs tares ! Que celles-ci soient gravissimes ou légères ! C’est une honte amorale de payer des taxes sur ses peines et les souffrances et de ne payer cette dime et cette gabelle, que lorsqu’on est malade ! La maladie pour les fiances est un minerai exploitable, nous condamnons publiquement ce forfait. L’assiette fiscale doit recouvrir les bénéfices et les gains le plus équitablement possible et ne pas astreindre les malades ! Voilà l’humanité, voilà la solidarité ! Nous réitérons avec respect aux Plus Hautes Instances ce que nous avons écrits dans de précédents messages de félicitations au Palais Royal, que c’est une réforme qui mérite d’être inscrite parmi les plus belles actions, modernes et sociales, de SM le Roi Sidi Mohammed, que Dieu Le protège !

    Par delà ce combat épique et cette saga, en ce qui concerne nos activités, voici les autres points. Parallèlement aux activités d’éducation sanitaire, de secours et de proximité, de demandes et de donations, nous continuerons, nos activités de formation médicale continue, FMC, au profil des cadres médicaux et pharmaciens, par presse interposée et par l’organisation de conférences, grâce à l’apport de nos amis professeurs des CHU.

    Conférences locales et à la faculté de médecine de Rabat, furent suivie, avec courrier à la Ministre de la Santé en ce qui concerne la gestion des AVC. Une bourse a été octroyée à deux médecins pour la préparation d’un Certificat Universitaire de prévention des AVC. Nous sommes à la recherche d’étudiants médecins intéressés par l’élaboration de thèses de doctorat sur la myasthénie.

    Nous tenterons d’organiser une journée porte ouverte, JPO, sur les affections neuromusculaires ou en rapport avec les urgences neurovasculaires et la SEP, ou toute autre affection du système nerveux. Nous aurons à préparer de nouveaux dossiers de quête de financement auprès des organismes. Aucun ministère ne nous a prêté un sou ! Je pense aux départements de la Santé, de la Famille, à la fondation Mohammed V, qu’il faut relancer avec l’espoir de trouver en vous, ici présent, des intermédiaires capables de les sensibiliser, par le biais de vos connaissances personnelles et vos entregents. De Kénitra, c’est difficile de dénicher des décideurs de bonne volonté, capables de donner un éclair de soleil à une association, provinciale ! En ceci nous restons ‘’très provinciaux’’, malgré les sources et les ressources de la Capitale !

    Nous remercions le programme INDH et saluons la politique royale de ce chantier de règne. Ce partenariat nous a permis en 2006 pour finir en début 2010 de financer et d’acquérir le matériel de base de notre « Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » ! Nous y avons inclus outre l’EEG et l’EMG, un échographe et un ECG. Les maladies rares, l’étroitesse des indications, ne poussent pas un spécialiste à investir dans un matériel lourd, qui ne sera jamais amorti.

    Notre but est clair, c’est celui d’aider les gens gratuitement. C’était bien un rêve, conçu en 2005 mais aussi un défi, dont nous avons gagné les premiers combats. Car si ceux qui ont les moyens ne savent même pas que nous existons, d’autres à travers le monde nous honorent ! C’est quand il y a une crise en médicaments que quelques bonnes personnes nous trouvent. Et nous sommes heureux de leur rendre service, sans frontière aucune entre les hommes. Nous les aider sans contrepartie !

    Question du Centre et de ses machineries. Nous devons préparer un technicien, capable de nous donner quelques heures de son temps pour procéder, à la demande de nos médecins consultants, aux EEG et EMG de la Région. Nos attendons laide de tous les neurologues, amis de notre association, de nous produire un emploi de temps et un calendrier de visites !

    Nos avons été reçus en mars dernier par SE Wali pour l’affaire de l’INDH et du local. Nous lui avons fait un long rapport pour étayer les pistes. Certes, nous avons mis la charrue avant les bœufs ! Sauf que question de charrue, on nous a donné de quoi l’acheter ! On ne crache pas dans la soupe. Depuis le dossier INDH est clos. Merci Excellence !

    Reste le problème entier du local. Nous avons été pour ma part du moins, obnubilés, par la proximité, le besoin de surveiller et le fait de ne pas laisser le matériel, sans protection, servir à l’usage du tout venant ! La question de local au site de l’ancienne Goutte de Lait est patente. Cette masure sert de locaux associatifs à une garderie, à un club et au Croissant Rouge, avec un espace délaissé fermé.

    Nous avons insisté et persisté. Pas moins de 12 longues lettres, à la Municipalité, sans aide aucune en retour de leur part. Sous le prétexte fallacieux de leurs précédents gestionnaires, que « nous ne serions ni une association culturelle ni un club sportif » ! Pour le moment, pas de réponse pour l’obtention de ce local, encore fermé, et ce quelle que soit la couleur des élus, L’espoir fait vivre ! Nous avons eu, quelques avances de promoteurs, sans pouvoir conclure ! Voilà pour l’échec du relationnel !

    De façon rapide et interactive, la gestion des inscriptions des membres, des dons et envois de médicaments se fait avec le concours de nos assistantes, Mme Fatima Qrich à leur tête et de quelques membres du bureau, dont Haj Debbagh Hakim, Dr Loutfi Hamid et de Si Driss Lyakoubi. De même que la correspondance et les articles de presse. Les sites internet sont alimentés quotidiennement. Nous remercions de son concours inépuisable monsieur Henri Limasset et les amis de France, opérant sur les forums « myasthénie » et « voix-brisées », sur le siteforumactif.com.

    Question de médicaments. L’an dernier fin mars, nous avons essuyé le problème du Mytélase. Nous avons écrit au Ministère qui avait réagi rapidement. Le problème français ne s’est pas posé au Maroc. Sanofi Aventis de Casa avait assez de réserves pour palier à la suspension de fabrication en France.

    Le produit Mestinon* manque de chez l’importateur ! Des demandes et des plaintes fusent de partout ! Nous avons procédé à l’envoi d’écrits, en vue de contacter pour l’avertir, le Ministère de la Santé. Nous avons stigmatisé le manque nouveau du Mestinon. Nous y avons parlé de sécurité et de souveraineté, responsabilités qui incombent au Ministère et à l’Etat.

    Des copies ont été adressées aux responsables de la Wilaya, pour nous épauler avec demande d’agir plus haut. Deux articles de presse sur Libération et l’Opinion sont sortis le 16 février 2010. Ils ont titré en premières pages « 3000 myasthéniques en danger de mort » et « Crise du Mestinon en cours : le cri de détresse des myasthéniques du Maroc ».

    Nous les remercions de leur courage éditorial et de leur transparence, sachant que les ministres interpelés œuvrent au sein du Gouvernement. Aucune réponse ! Les gens de la High sont avec raison occupés ailleurs, dans des projets autrement plus lourds et plus importants. Les maladies rares restent orphelines, leurs porteurs aussi ! Pour notre part, à l’AAMM, nous honorons toutes les demandes d’où qu’elles proviennent, avec un peu de baraka ! Nous attendons avec vous les bonnes suites.

    Je vous remercie encore de votre présence, monsieur le professeur Bourezza. A vous la parole pour vos observations et vos conseils. Et vous membre partenaires, parlez-nous de l’AMMASEP et des problèmes de sclérose en plaques ! Parlez-nous de la situation au Lions Club de son Centre des Diabétiques.

    Bonne réunion. Merci de votre soutien et de votre participation.

    De : DR IDRISSI MY AHMED
    samedi 27 février 2010

    #274841

    En réponse à : a tous mes amis..

    * Un simple copain, quand il vient chez toi, agit comme un invité.
    * Un véritable ami ouvre ton frigo et se sert.=je n’oserais pas
    * Un simple copain ne t’as jamais vu pleurer.
    * Un véritable ami a les épaules trempées de tes larmes. = hamdlah j’ai mon amie qui la pauvre toujours innondée 😆
    * Un simple copain ne connaît pas les prénoms de tes parents.
    * Un véritable ami a leurs numéros de téléphone dans son carnet d’adresses. = et bien quand il y a urgence c’est sois l’annuaire sois: 118 218 🙂
    * Un simple copain apporte une bouteille de vin à tes fêtes.
    * Un véritable ami arrive tôt pour t’aider à cuisiner et reste tard pour t’aider à nettoyer. = j’arrive des jours avtn s’il faut tamara dia tab3ani 😆
    * Un simple copain déteste quand tu appelles après qu’il soit allé se coucher.
    * Un véritable ami te demande pourquoi tu as mis tant de temps à appeler.= c’est trop beau pour etre vrai
    * Un véritable ami s’informe de ta romantique histoire d’amour.
    * Un simple copain pourrait te faire du chantage avec.
    * Un simple copain pense que l’amitié est finie quand vous avez une dispute.
    * Un véritable ami t’appelle après une dispute. = no comments
    * Un simple copain s’attend que tu sois toujours là pour lui.
    * Un véritable ami est toujours là pour toi.=hamdulillah[/b

    une simple oujdianaute ne t’adresserai la parole que sur le forum
    une véritable oujdia chercherai à te rencontré physiquement

    RDV cet été hein Nass
    cette fois_ci inch Allah j’y serai au RDV 🙂 ]

    #206298

    Sujet: a tous mes amis..

    dans le forum Café OujdaCity
    nass
    Membre

    * Un simple copain, quand il vient chez toi, agit comme un invité.
    * Un véritable ami ouvre ton frigo et se sert.
    * Un simple copain ne t’as jamais vu pleurer.
    * Un véritable ami a les épaules trempées de tes larmes.
    * Un simple copain ne connaît pas les prénoms de tes parents.
    * Un véritable ami a leurs numéros de téléphone dans son carnet d’adresses.
    * Un simple copain apporte une bouteille de vin à tes fêtes.
    * Un véritable ami arrive tôt pour t’aider à cuisiner et reste tard pour t’aider à nettoyer.
    * Un simple copain déteste quand tu appelles après qu’il soit allé se coucher.
    * Un véritable ami te demande pourquoi tu as mis tant de temps à appeler.
    * Un véritable ami s’informe de ta romantique histoire d’amour.
    * Un simple copain pourrait te faire du chantage avec.
    * Un simple copain pense que l’amitié est finie quand vous avez une dispute.
    * Un véritable ami t’appelle après une dispute.
    * Un simple copain s’attend que tu sois toujours là pour lui.
    * Un véritable ami est toujours là pour toi.

    #206221
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL A MME AMINATOU HAIDAR,
    LA PASSIONARIA DU DESERT POUR DEPASSER DES BAVURES MONDIALISÉES

    PAR DR IDRISSI MY AHMED

    POUR UN RETOUR A LA VÉRITÉ, A LA CONSCIENCE ET AUX DÉBATS
    AFIN DE DÉPASSER LES ERREURS ANCIENNES ET LES ACTUELS CLIVAGES

    AMINATOU,

    Les pantins sentent-ils les fils et les doigts qui les manipulent ? Notes en vrac, pas besoin de rimes, car il n’y a pas de quoi chanter ! Voici une réflexion et un appel, que je titre « le calvaire d’une marionnette » et que j’écris à l’adresse d’Aminatou Haïdar !

    Aminatou, il fait froid, il y a l’hiver et la grippe et on pense à toi ! On pense à tes sentiments survoltés, à ces ressentiments, dont tu es la cause première et aux soucis et prurits que tu nous donnes, ici ! Mais ici, il fait moins froid que dans les tombes et les limbes de l’oubli !

    Mon cœur a besoin de tes bras pour soupirer, mon cœur a besoin de son amie pour s’exprimer ! Liberté ! J’ai vécu, le carcan au cou et les pieds entravés. Mon corps sans ailes ne peut quitter sa terre. Dans la tombe, garde-t-on le licou et le torticolis ? Liberté, chérie, pourquoi veux-tu m’immoler ?

    Aminatou, tu s un objet dont on se moque, une agnelle que l’on veut sacrifier ! Certains hérauts de la scissiparité, profèrent à ne plus les étancher et insistent sur les « Droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination » ! C’est le slogan obsédant, qui est tapageusement promotionné par le Polisario, le fils culte de l’Algérie ! La créature a une histoire qui date des années de plomb et des deux blocs ! La crise fut fomentée par une soixantaine d’étudiants et activistes sahraouis. Ils furent manipulés et financés pour déstabiliser la monarchie.

    Il y a 35 ans, l’Espagne, l’URSS, Cuba, la Lybie et l’Algérie, se sont conglomérés, chacun avec ses visions, autour d’étudiants marocains sudistes, férus de Che Guevara qui luttait contre l’impérialisme…C’était la mode pour les étudiants, comme le Viet Nam et la Palestine ! Les lectures de Marx et de Lénine aussi ! Il se faut rappeler par la même les agissements des ennemis de Hassan II, notre défunt roi qui essayait de remembrer le territoire, l’unité et le pouvoir de la monarchie. Ses adversaires, locaux et étrangers, étaient mus non seulement par le socialisme, mais aussi la volonté de partager le pouvoir et d’en limiter la concentration autocratique, qui seul, les détenait !

    A l’extérieur, nous étions minés par une animosité revancharde, par la haine et la jalousie ! Au départ cela n’avait rien à voir avec les sables, mais seulement les idéologies ! Il faut rappeler que l’après guerre avait installé dans le monde des chefs qui se sont dotés de larges pouvoirs. Souvent ces généraux et leaders se sont évertués dans leurs pays, comme présidents à vie. Si les grands pays se sont réunis, les plus frêles continuent à se disputer à cause des frontières héritées. Les réminiscences de ces struggles persistent et continuent de leurs vieux échos à nous menacer.

    Oui, à l’autonomie ou à l’autodétermination de tous les originaires du Sahara ! Sans exception et nous avons tous du sang saharien dans nos veines ! Ces tribus qu’on appelle peuple, aux racines diverses et dont le parcours nomade depuis des millénaires, ont sillonné à l’horizontale ce vaste désert d’Afrique du Nord. Le Sahara, va de l’Atlantique au Golfe. A l’indépendance de l’Algérie, une grande partie lui en revenue ! Demandez aux Turcs Ottomans, au Français, qui y ont régné et l’ont colonisée! Où s’arrêtaient les pouvoirs d’Alger et ses terres ? Où étaient celles de Marrakech, des Maures, le Maghrib, qui allait porter le nom du Maroc, depuis ?

    Vous voudriez faire un sondage des sahraouis ! Que l’on procède au référendum des Hommes Bleus et en Kabylie ! A commencer par les habitants de cette immense partie qui a été englobée par la France à son ancien département d’Algérie !

    Au moins, les nôtres de Sahraouis, ont un passé commun avec le reste du Maroc du Nord, fait de langues et de patois communs, d’us, de traditions, de religion et de représentation des souverains. N’ont-ils pas conquis au nom du Maroc, deux règnes pour deux dynasties ? Les Almoravides et les Almohades ?

    Je suis un ancien de la Marche Verte. A ce titre et à celui d’ancien étudiant des grèves et des années 65, j’ai mon mot à dire. Bien des étudiants Sahraoui s’agitaient à l’époque dans nos amphithéâtres ! Oualalou et ses prédécesseur dirigeaient l’UNEM, encadrant les étudiants de Gauche…Il est devenu enseignant, professeur du Roi, ministre , théoricien, responsable du Parti…La Mauritanie, ses anciens étudiants, qui venaient à Rabat chercher des appuis, elle-même était dans le sillage millénaire de nos territoires avant qu’elle ne soit désolidarisée ! Je me souviens de ma prof française à l’école Lala Nouzha de Fès, où j’étais inscris, durant la guerre d’Algérie, qui au CM2 nous disait que le Maroc, c’est 800 000 km2 de surface !

    C’est la volonté des puissances coloniales, si c’est ainsi, que nous avons été colonisés, mis sous séquestres, entre fers et barrières, avant de nous libérer ! Maintenant les douanes tombent et ne restent que le mur d’Israël, celui qu’il faut balayer au Sud, et la frontière avec l’Algérie, qu’il faut d’abord lever ! Un jour viendra où l’Afrique du Nord sera réunie ! Nos petits enfants regretteront les retards imposés ! Ce sera vital et incontournable ! L’Europe qui a empoisonné le monde par ses deux Guerres Mondiales, s’est unie malgré les différences de langues et d’autorités !

    A ce titre, j’ai un mot à dire à Aminatou HAIDAR, d’abord de renter dans son pays ! Cesse ta grève et revient vite ! Beaucoup admirent ton courage et tes idées. Nous te respectons tu sais ! Tu es chez toi malgré le coup de tête qui t’a rendue plus chaude, plus fragile, mais encore et plus fière et plus connue. Participe aux pourparlers de paix et aux rencontres, cesse de jouer toi et tes copains dans la rue ! La patrie est clémente et miséricordieuse, malgré les errements de ceux qui l’ont combattue et un jour, par erreur abandonnée !

    Combien de cadres et de hauts fonctionnaires, ont réintégré le Maroc au sud et au mord, pour participer à ses progrès, sa défense ! Et combien de milliers de nos frères kidnappés, lors de la Marche Verte, puis séquestrés, pourraient rentrer si les décideurs-militaires-algériens cessaient de les emprisonner et de les embrigader !! Tout simplement, pour le bien de tous, que nos voisins changent de vision à l’égard de ce peuple de paix ! De leurs frères que sont les Marocains ! Nous autres, qui même avec les étrangers, somme pacifiques et hospitaliers !

    Sémillante icône sur mon pays a jeté ton dévolu ! Tu t’es lancée la provoc et le débat sur l’identité sahraouie ! Pyromane du désert quand d’aucuns brulent et parlent de toi comme leur passionaria ! C’est le moment de discuter de la région, du futur, du drapeau commun et de l’autonomie. Ce n’est pas le moment de déjanter, ni de jeter son passeport, comme une serpillière ou un vilain papier ! C’est le moment de préparer le travail pour tous, dans la paix et non de multiplier les outrages et les stratagèmes pour transformer les vieilles erreurs, les querelles stupides, en guerres et hostilités !

    La traitrise et les tergiversations sont des erreurs de jeunesse ! Des jeunes états et de leurs hommes ! Ultime interdit en politique, l’imposture est une tare, pardi ! Ces manigances, ces ‘’attouchements’’ avec nos adversaires, en temps de conflits, sont des actes de trahison. En temps de conflit ce sont les pires duplicités ! Elles jettent l’opprobre sur ton pays et le couvrent de huées. Sont-ce là tes remerciements pour ta nation et ceux qui t’ont élevée ? Sont-ce des actes de revanche ? Ceux d’une femme de caractère, qui a été outragée ! Une militante qui n’a pas supporté les sanctions subies ?

    Ou préfères-tu être traitée de traitresse des camps où l’on séquestre et torture ! A Tindouf qui pour certains est devenue la prison en Algérie ! Comme tu as oublié ta famille et que tu veux mourir, en délaissant tes gosses. Ta famille est une partie de ta patrie ! On se demande ce que dit ton père dans son cœur de marocain vrai, éventuellement ce que regrette ton mari. Tu es une belle femme, certes, la pub t’a embellie ! En tant qu’entité, en tant que personne, tu as un avenir, et le droit et le devoir de regagner ton foyer ! Pas celui de la martyre, mais de la combattante qui a réfléchi et qui ‘est assagie, pour le progrès de la région et de toute l’humanité.

    Tu ne vas pas renier tes propres frères et donner toute ta passion aux mercenaires. Tu te trompes de scène et tu agites le vent et dérapes ! Lanzarote est une étape de la vie, qui doit cesser ! Essaie de conquérir les autres Marocains et d’en faire des amis ! Nous ne sommes pas ingrats, ne refuse pas l’autonomie, nous tenons à notre pays, le Maroc. Le grand Maroc de tes ancêtres et des nôtres, qui n’est pas ennemi de l’Algérie !

    Les entretiens des grandes puissances sont en cours, tu le sais. Peu d’entre-elles recommandent le Référendum, la plupart, en amitié pour le grand Maghreb, sont pour le compromis et le principe, qui nous a été conseillé, de l’autonomie ! Enorme concession du Maroc ! Un arrangement politique et pacifique, pour contenter, le Polisario, ses amis et l’Algérie ! Seulement, l’adversaire qui s’est construit une idéologie, veut plus pour son obstination, et plus pour satisfaire sa volonté de puissance et sa créature servile et entêtée !

    Faut-il pour cela rentrer en guerre en s’aliénant l’Algérie ? Elle est l’axe physique de l’Afrique, le ténor du Maghreb et la future puissance amie. Oui, ce sont des points que l’on comptabilise, car nous restons réalistes, malgré notre droit, et prêts à nous sacrifier pour les grandes causes et les amis !

    Le moteur à finances, la Prusse autochtone, dont la diplomatie, belliciste et guerrière doit voir ces qualificatifs classés dans le passé ! Depuis des lustres les Marocains veulent éviter cette avanie.

    Tu as fauté, Haïdar, tu as été pardonnée et puis réconciliée, comme des milliers de militants des droits de l’Homme. L’IER, l’instance étatique et royale, de réparation et d’équité, espérait ta résilience ! Tu as a joui des réparations, symboliques mais moralement précieuses et élevées, de l’instance. Et tu es en plein droit, à ta demande, de retrouver, ce que tu n’as jamais perdu, tes papiers et ta nationalité. Sollicite-les vite et reviens ! Trahir ou se perdre, n’est pas un sport, ni un métier, ni un spot de télé.

    Pour la séparatiste, la sécessionniste, que tu es, est-ce une plus value ? Ton aura est indéfectible. A Lanzarote, tu fais la grève de la faim. Tu es plus décharnée que tu ne l’étais ! Sache, quels que soient ton sort et ta façon de t’en sortir, que le parjure est une infamie. Reviens près des tiens et construit le Maroc et l’Afrique !

    Le flambeau de la mafia sahraoui doit s’éteindre en flammèches. Si tu as renié ta marocanité, toi la fille de Tata, n’oublie pas ta marocanité ce serait un monstrueux mensonge ! On dira de toi, la Tataouie, la félonne ! Et on regrettera ton erreur et ton parti pris. Voyageuse, tu as jeté ton ‘’passe’’ dans la marre et l’impasse politique ! Toi, grandie, gonflée à bloc par la propagande, en mal d’images, tu es devenue, l’icône, la Ghandi en sari. Toi, la mujer, la Maja aux yeux de sirène pour les paparazzis, la presse à sensations, tu l’as fascinée et envoutée ! Ni sorcière politique, ni Mandela endiablée, ni Malcom XX, te voilà transformée en Marianne pour le Sud sahraoui !

    Le désert va de l’Océan atlantique à l’Algérie en dépassant la Tunisie et la Lybie. Là tu n’as que des amis ! Un espace, immense et libre pour nos descendants, où on devrait être une Nation exemplaire, une seule entité, dans ses sables unie. Nous n’avons nulle concession refusée à l’Algérie ! Les étrangers viennent et s’implantent, concourent au progrès avec leurs richesses pour plus de travail pour nos jeunes et plus de profits. Qui refuserait ces aménagements économiques aux capitaux venus d’Algérie ?

    Si tu continues de psalmodier ‘’Referendum’, un refrain galvaudé, tu devrais débarrasser l’Algérie du nord de sa zone Sud, aussi ! Des hommes bleus, des kabyles et des berbères, tant qu’on y est ! C’est juste un arrangement, un projet de société, pour permettre à ces minorités de vivre dans des territoires détachés d’Alger ! Si ce pays voisin continue de dicter la partition de notre pays, de fomenter la dissidence, la sécession, la subversion et la révolte!
    Vois Google-Map plus pour affermir tes notions de géographie ! Tata, ta ville de naissance, comme Zag, comme Tantan et Ifni, c’est parmi les régions que le Maroc, malgré, le protectorat a toujours régi ! tu es marocaine de droit comme moi qui suis de Fès et qui pour la Marche verte a encadré comme médecin les Volontaires de Guercif, de Taza, de Tahla et de Ahermoumou !

    Tel Abdelaziz le preux Marrakchi, qui officie comme mercenaire au Polisario, l’enfant d’Alger ! Fringante et pimpante, toi la lubie dans ta tête charmante, tu as un charisme particulier ! Tu es photogénique mais tu es une ingénue ! Tu as oublié que ses pieux et sévères ancêtres, sur leurs chevaux et méharis. Ils ont conquis les cœurs et les sables, au nom de l’islam et d’Allah et consacré l’unité. Ils ont jeté, tes ancêtres sahraouis, les bases d’un grand état sur les terres de la Maurétanie

    Piège ou show planifié, arnaque dans les droits de l’Homme, du jamais vu ! Qu’on l’oublie c’est déjà demain et c’est du passé ! Tu veux retourner dans ce pays que tu as renié mais qui est le tiens et où tu as des amis ! La gréviste de la faim au péril de sa vie, c’est déjà un titre dépassé ! Fantasme ou arnaque, tu as fait chanter et regretter nos amis !

    Oui, la passionaria, félicitations pour les prix que la diplomatie algérienne et ses lobbies t’ont concoctés ! Il y a un mérite qui te revient, quelles que soient les intentions cachées de tes supporters ! Tes commanditaires, experts en diplomatie du chèque, ont le bras long, beaucoup de moyens et nous autres, pas que des amis ! Des Kennedy à l’Onu, en passant des Pays Nordiques au Parlement de Lusitanie, le monde a été sensible à ta détresse, c’est bien joué ! Le SG général de l’ONU, Ban Ki Moon lui aussi ! Mais, il a oublié les milliers que se font tuer et s’inquiète en grande pompe du repas non pris, oubliant le passé trouble, l’injure à son pays de la madone sahraoui !

    Que dire des méfaits que supportent ceux dont on ignore le nombre, grossi ? Les reliques humaines de Tindouf, ces séquestres de la guerre froide et camps de concentration d’Algérie ! Des soldats et civils marocains qui y ont trépassé ! Oui monsieur Ban Ki Moon, il faudrait réparer ça aussi ! Pas seulement le cas, l’incident banal et grossi de l’intrigante lubie, marocaine, sahraoui ! Sais-tu Ban Ki Moon qu’il y a des millions comme celle-ci, qui ont le même sang que nous et qui partagent l’identité, l’ADN sahraoui ! Et que le Maroc est un pays de partage, de passage, une nation souveraine de fiers métis !

    Puis Zapatero et les franquistes, pas de veine là aussi ! Le Roi Charles des Ibères, Sarko et Vanzetti, zut, Sarko de Carla et de Paris, des centaines de journaux, ont publié ta photo à la une ! Il y a même Hillary la blonde de Clinton notre éternelle amie, qui en a ri ! Et l’UE, elle même au pluriel, est de la partie !

    Désolé pour leurs silences envers certains, leurs accointances et autres partiales remontrances envers nous ! Car, ils oublient dans leurs déclarations, faites à chaud, a part de la manip et de l’info ! Ils oublient en étant avec toi, le sort des milliers qui se font flinguer, brûler, chaque matin, en Afrique et en Orient ! On ne retient qu’Aminatou Haïdar, on oublie la peur, la famine, l’ignorance, la grippe et la couche d’ozone !
    On ne veut que ternir l’image du Maroc, les interventions de ses chefs et lui faire regretter un acte banal, un incident, qu’est celui naturel de refouler celui ou celle qui jette son passeport, ou signe de travers les documents. Celle qui ostensiblement, née marocaine, préfère travailler pour l’ennemi et dire ‘’merde’’ à son pays ! Le même acte que toute frontière respecte, le même papier ailleurs, donnerait les mêmes effets !

    Le moindre des civismes est de rejoindre sa famille et de travailler pour son pays. S’il faut le mépriser ou le trahir, le premier geste est d’aller ailleurs, pour l’insulter ! Alors pourquoi faire la guerre au lieu d’aller bouffer, à la Hmada, les denrées qui restent des dons qu’on a mendiés puis volés !

    Haïdar refuse les papiers espagnols et veut mourir en martyr ! Un choix noble d’une victime éperdue ! Ça ressemble aux extrémistes de tous les fronts, de tous les temps qui ceinturés de dynamite sur le ventre, se font éclater. Le pessimisme et l’erreur mènent au suicide ou à l’extrémisme ! Lutter et oublier la souffrance et la mort doit se faire en toute liberté et non sous les flots de mensonges et de propagande qu’on a ingurgité ! Ton chef Abdelaziz Al Marrakchi, Haïdar, comme ses prédécesseurs morts sur le champ d’honneur ou des regrets, est un marocain de pure souche !

    Pourquoi cette animosité ? L’opposition contre le pouvoir marocain s’est cristallisée en lui et il a été instrumentalisé, contre les siens, son roi et son pays ! Abdelaziz n’est qu’un opposant de cette vieille gauche parmi des milliers ! Faut-il que chaque militant qui a une idée derrière la tête, aille la vendre à l’adversaire pour l’armer ! Nos voisins et frère d’à côté, ne nous font pas la guerre froide par éthique politique ou ni autre idéologie, ou moralité ! Ils en veulent à nos sables ! A notre pouvoir, à notre unité, à notre entité ! Ils ne font pas ça pour réunir les Algériens, derrière une idéologie ! Ni pour le plaisir de gâcher les milliards du pétrole que le sol, leur a donné !

    Alors, la dialecticienne des libertés, à t’entêter, tu veux verser la région dans la guerre et le sang ? Tu cherches à plonger la région dans le suicide, à faire tuer les soldats et les civils par milliers ? Tu veux dynamiter le maintient de la paix onusienne et déclarer la guerre à la fratrie !

    Scabreuse offense, caméras espagnoles et journalistes invités, ton opération est un acte prémédité ! Tu le sais ! Ton initiative est de blesser ton pays et de haranguer les médias. On peut le penser, tu as été piégée ! On s’en doute, cette conduite t’a été dictée ?

    Une gifle à ton pays, tu as su nous la donner ! Tu fais les premières des magazines et les une des journaux ! Tu suscites l’émotion solidaire, tout un bouleversement politique pour un mirage humanitaire ! D’un pipeau, d’une bavure, tu fais l’affaire du siècle en matière de polémique !

    Ah ça, tu ne manques pas de sang froid ni de toupet ! Le pamphlet universel ! Le clash entre pays amis, la vengeance inassouvie ! La propagande droit-de-l’hommiste, les ONG humanitaires, se sont faites les premières arnaquer ! On est aux petits soins avec toi, alors que les harragas, se noient en mers, s’ils ne sont pas parqués entre les frontières et se comptent par milliers ! Qu’auront fait pour eux les medias qui te montent en championne et te supportent ? Qu’auront fait ces chefs et ces organismes d’états, qui harcèlent Rabat et lui reprochent les faits ! Quels faits, madame la star de Lanzarote ? Tu as jeté sur notre pays les reproches des amis et la vindicte des ennemis !

    Non Madame, tu cherches à nous causer des ennuis et à faire entrainer la région, toute la région, dans la guerre entre deux pays ! Avec les enfants du Polisario comme fantassins ! Et tu sais ce que ce sont les premières lignes ! L’abattoir et non le dortoir ! Faut-il te saluer, princesse du désert, comme criminelle de guerre et t’exécuter ? Non, tu es une sœur, on ne veut pas te sacrifier ! On ne veut pas de compromissions : on te demande de réfléchir et de revenir ! Parce que au-delà de ta vie, il y la situation et la vie de millions de personnes, plus sereines et plus assagies !

    Il n’y a qu’à te déloger de Lanzarote, d’abord à t’hospitaliser, non pour t’enterrer ni t’interner, mais te redonner des forces, du courage et de la sagesse ! Pour te sauver de l’impasse et sauver la région. Une région explosive si fragile du fait des velléités folles, des va-t-en guerre, des extrémistes, des brigands, des mercenaires et des corrompus !
    Et de te rappeler que toute cette histoire est une stupide avanie ! Une résurgence qui sert à Alger de médaille ou d’armoirie ! A toi, la rebelle, toi l’exemple de prosélytisme milicien, comme fait d’arme ! La rancune de la guerre froide récupérée par l’Algérie, pour contrer la monarchie hassanienne, sous la férule du gaucho le Che de Cuba et de chers amateurs et révolutionnaires de Lybie !

    Le monde a-t-il oublié comment et d’où le Polisario est né ? Faut-il avec le reniement constant de la justice, du refus de témoigner de nos anciens colons, témoins et acteurs de nos déchirures, accepter le diktat algérien qui sanctifie le déni des frontières et qui veut se répandre et avaler les terres de ses voisins !

    Souveraineté nationale et séparatistes, un paradoxe pas facile à gérer avec des révoltés apatrides dans nos murs. SM le roi sidi Mohammed l’a dit. Il faut faire un choix : être citoyen ou s’en aller ! On ne peut pas rester assis entre deux chaises ! Mauvais citoyen pour son pays et mercenaire et espion, pour l’ennemi ! Escroquer, arnaquer, tout un pays en lui volant ses gens du Sud, et la région visée, sont-ce des agissements de pays frères et voisins ou de féroces et déments ennemis ?

    Non, nous refusons aux Algériens d’être nos adversaires ! Nous les voulons comme frères, comme partenaires, comme amis, respectueux et fiers ! Et à ce titre, la guerre froide héritée des deux blocs du passé, doit finir ! Elle doit estomper nos frontières, liquider les incompréhensions et rassurer nos citoyens maghrébins.

    Nos concitoyens méritent de vivre dans la paix, pour le progrès et le bonheur auxquels ils ont droit. Et cela, dans la confiance et la loyauté, si ces termes veulent encore dire quelque chose. Une vie de gens civiliséS et démocrates, dans le respect les uns des autres, sans déchirement de la nation ni de sa géographie ! Et ce, non seulement du fait par la proximité, mais des héritages communs, de l’histoire, de la religion et des langues qui nous lient ! En alimentant l’opposition, la sédition, la partition et les révoltes, l’Algérie s’est freinée comme nous, de faire de grands progrès ! Et cela encore, au moment ou les autres pays de la Méditerranée, ne cessent de prospérer et de s’entraider ! C’est une honte pour tous ! On doit redevenir humains ! Alors Aminatou, rentre pour t’engager dans l’Armée de la Paix !

    Aminatou Haïdar, tu es en plein droit, à ta demande, de retrouver, ce que tu n’as jamais perdu, tes papiers et ta nationalité. Sollicite-les vite et reviens ! Trahir ou se perdre, n’est ni un sport, ni un spot de télé, encore moins un métier. Comme médecin, au plaisir de te savoir en sécurité !

    Kénitra, le 12 décembre 2009, Dr Idrissi My Ahmed aamm25@gmail.com

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