Résultats de la recherche sur 'Bonne année à toutes et à tous '
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Sujet: Nouvelle:les vrais amis
*Depuis une heure, j’attends un ami dans un café de la ville .Je décide de l’attendre encore.A présent, deux heures se sont écoulées et pas la moindre trace de mon ami.
A-t-il eu un empêchement ? Lui est-il arrivé un malheur ? A-t-il tout simplement oublié notre rendez vous ?
Je ne sais à quoi répondre .Néanmoins, pour couper court à ces interrogations, je décide de rendre visite à Mostapha, chez lui.
*Arrivé devant la maison, je constate un calme et un silence étonnant .Même les volets sont fermés !
Je fais jouer la sonnette ;personne ne répond.Je sonne encore plusieurs fois de suite, toujours rien!
Je m’apprête à rebrousser chemin, quand j’entends une voix derrière moi :
_ » Vous êtes venu voir la famille R ? Ils sont en voyage; ils sont partis de bonne heure . »
Je me retourne vers l’arrivant.C’est un homme trappu,d’à peu près une cinquantaine d’années , ses cheveux sont blancs et marche en boitant.Il me tend une main chaleureuse que je serre avant de dire :
_ » Savez-vous ou ils sont partis ?
_ Je crois :à Meknes.Oui, c’est cela ,le frère de monsieur R est décédé suite à un accident de route . »
Je reste interdit, la bouche entre-ouverte :
_ »Aaah! finis-je par articuler.
_ Oui monsieur, ils ne viendront pas avant trois jours , me dit le quinquagénaire .
Je quitte mon interlocuteur un peu électrocuté par ses propos .Comme je ne peux rien faire pour le moment, je rentre chez moi.
dans ma chambre, je bois une tasse de café , puis je me couche , sans me soucier de l’heure du déjeuner .Je crois que j’ai perdu l’appêtit pour un certain temps.Je le fais savoir à ma mère tout en lui recommandant de ne pas me déranger sous aucun prétexte .
*Je me réveille vers 6 heures du soir avec une tête aussi lourde qu’un sac de farine. Je trouve devant moi sur la commode, un télégramme .Je l’ouvre et le lis:oncle décédé / partis pour Meknes/ mille excuses/ Malika.
Je dépose la dépêche tout en murmurant:pauvre Mostapha !
C’est un être très sensible qui ne supporte même pas la mort d’un simple animal.Je me souviens d’une scène semblable:Mostapha a eu beaucoup de peine pour son petit chat écrasé par une voiture .
Ce jour-là, il avait pleuré comme un enfant .
Comment se porte-t-il à présent,Tient-il le coup ?
Je donnerai n’importe quoi pour être à côté de cet ami et le consoler.Vraiment, c’est une perte affreuse pour quelqu’un qui n’a qu’un seul frère .
A suivre…….Sujet: douniiia de Retour
saluuuuuuut a ts les Oujdinautes , reee j’été trééés tréés occupé ce mois derniér a cause du nouvelle année scolaire et et l3iiiid….. ,vous m manquez trooop!!! ansi ke les bonnes discussion avec vous (café Oujdacity) c’été extra ordinaire. je ss avec vous 😉
Je me souviens à l’âge de neuf ans ,j’avais décidé de faire le carème.Malgré les protestations de mes parents,surtout de ma mère,je voulais passer au moins une journée sans rien manger ni boire.
Ainsi la veille du jour indiqué,je me préparai à affronter cette première épreuve.Aussi,je passai une partie de la nuit à grignoter tout ce que je trouvais à ma portée et à siroter des boissons variées.Je croyais qu’avec un « ventre plein », je supporterais facilement la faim et la soif.J’en fis part de cela à mes parents qui s’esclafèrent.
Vint le moment du « s’hour » .Toute la famille était autour d’une table garnie de mets succulents .J’avais bien envie de manger de tout ,mais le sommeil était le plus fort.J’avalai quelques bouchées à la six , quatre, deux et me mis aussitôt au lit ,sans me soucier de souhaiter une bonne nuit à ma famille.La matinée fut agréable.Je me sentis en pleine forme .Mais à l’heure du déjeuner ,mon ventre commença à crier famine.J’eus même l’eau à la bouche en regardant mes petits frères et soeurs manger les délicieux mets de la veille .
Pour ne pas succomber à la tentation, je pris la direction de l’école ,bien avant l’heure de la classe.En classe, je sentis ma tête tourner et ma gorge se nouer .Loin d’écouter les explications de la maîtresse ,mes pensées s’en allèrent vers un plat de rôti bien garni de légumes .Je m’apprêtais à attaquer le festin,quand j’entendis prononcer mon prénom à haute voix .En face de moi,la maîtresse me dévisageait avant de dire :
_ »Qu’est-ce que tu as Hamid ? tu sembles dormir !
_Ah non!rien maitresse ……..je voudrais boire..Eh , aller aux toilettes ….. »
Je m’en allai donc aux toilettes sous les regards moqueurs de mes camarades.
Après avoir plongé ma tête sous le robinet ,j’eue l’impression de revivre à nouveau.Quand la cloche sonna, je sortis comme une flèche vers la maison.Sur le chemin,je ne cessais de demander l’heure aux passants.
Dans ma chambre ,j’attendis avec impatience le moment pour se mettre à table.Un instant, je me regardai dans un miroir :je n’étais pas beau à voir !Mon visage paraissait famélique;quant à ma langue sèche, elle pendait comme un sac.Je n’en pouvais plus .Aussi,je me résignai à mettre quelque chose sous la dent .Je fis la requête à ma mère qui devint aussitôt furieuse :
_ »Mais ça ne va pas ,non!Juste avant une heure de la rupture du jeûne,tu commences à lâcher.Sois patient!Je regagnai de nouveau le salon et « m’amusai » à regarder un peu la télé ,mais mon regard guettait la grande horloge.
Les deux aiguilles semblaient toujours à leur place , et moi je ne pouvais m’asseoir sur le même divan!
Une heure était un peu long à passer ,surtout dans l’attente.
Enfin,une demie-heure s’écoula.Je me proposai à passer la seconde partie de cette attente à composer mon « menu ».Je décidai donc de boire deux bols de harira ,deux tasses de café au lait ,manger des gâteaux ,des beignets, du pain garni de confiture et de beurre ,sans oublier de mordre dans les plats de la veille….Pendant ce temps, ma mère était entrain de mettre le couvert.Bientôt la table fut pleine à craquer de bonnes choses.Justement,il y avait tout ce dont j’avais rêvé.Mais, la grande aiguille avait encore un pas à faire:cinq minutes.
Je regardai par la fenêtre la grande mosquée,à l’écoute des premières paroles du muezzin.Je n’étais pas le seul à faire le guet:plusieurs personnes étaient sur les terrasses des maisons ou aux seuils des portes.Eux aussi devaient avoir une faim de loup,pensai-je .
Dans la rue,deux hommes étaient entrain de se disputer.Ils s’échangèrent même des coups de poings et de têtes ,mais personne ne fit attention à eux.
Au moment ou je savourai cette bagarre , mon père m’appela.Enfin,la rupture du jeûne!J’étais très content d’avoir accompli ce devoir .Cependant,je n’étais pas prêt à le refaire le lendemain.
A table,ma joie m’a coupé l’appêtit .Aussi,je me suis contenté d’une tasse de lait et un bol de soupe.
Trois jours après,j’ai refait l’expérience ,mais avec un peu plus de succès cette fois.
Je me souviens que cette année,j’ai jeûné trois jours.L’OPINION :mardi 19 Mars 1991
