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Les hommes ont-ils peur du mariage ?
Les femmes rêvent souvent de robes blanches et d’enfants alors que les hommes ne voient dans tout ça que la corde au cou. Vivre ensemble, se marier, avoir un bébé… autant de preuves d’amour et d’engagements que les hommes ont du mal à prendre. Vrai ou faux ? Et si c’est vrai… qu’est-ce qui leur fait peur, à la fin ?
Vérité ou légende ? L’homo maroquinus est-il sujet à un refroidissement de ses gènes ? On a vérifié les statistiques : moins de mariages et plus de divorces. Nous sommes allés vérifier sur place auprès de ces messieurs. La partie immergée du fléau confirme la tendance sociale : le modèle “mâle” du mariage s’effondre, du moins prend un virage à 360° ! A quarante ans, Fayçal, biceps gonflés à bloc et dernier édito de Marianne en tête, lorgne sans cesse les femmes et soupire de ne pas avoir -encore- trouvé chaussure à ses pieds. Avec trois fiançailles rompues en poche et une multitude d’amourettes, Fayçal résume l’air du temps : “J’ai peur du mariage ! Malgré toutes les rencontres faites jusque-là, je n’ai jamais fait le dernier pas.” Blondes aux yeux de mer, brunes d’Arabie aux yeux de jais, taille mannequin, taille rondelette, universitaire travailleuse ou oisive glamour, Fayçal aura tout aimé. Sans comprendre pourquoi, un beau jour, ses engagements sentimentaux se dégonflent pour des raisons mystérieuses… Blocage psychologique ? Mode sociale pour faire in ? Un autre homme, Ahmed, la trentaine bétonnée de principes, voit l’affaire autrement : “C’est un choix ! Je ne suis ni angoissé ni torturé par l’idée du mariage. Je n’en veux pas par conviction personnelle. Capito ?” Les hommes sont-ils devenus allergiques aux rites de la fertilité matrimoniale ? Pour Nawal, trente-cinq ans et quelques ex qui ont filé à l’anglaise : “On ne sait plus comment aimer les hommes, ni ce qu’ils attendent finalement de leurs moitiés. Je crois qu’ils sont eux-mêmes un peu perdus !”.
Les théoriciens de la modernité
Etre moderne, c’est ne plus se marier sous les auspices des parents. C’est leur permettre de dire “oui” (et plus rarement) “non” à un fait établi et un lien déjà là. C’est choisir sa campagne au gré des déambulations sentimentales, avec plus de liberté et de manœuvre. Un itinéraire qui démystifie l’amour, l’éros et sépare dans le mot nikah ses deux acceptions linguistiques : acte de mariage et acte sexuel. “Lors de mes premières aventures amoureuses, se souvient Fouad, je me comportais comme si j’allais me marier à chaque fois avec mes conquêtes. C’était inévitable dans ma tête. Au fil des ans, j’ai appris à dissocier la relation amoureuse de l’objectif mariage.” Les sentiments, la sexualité des hommes, autrefois dépendant du lit conjugal, ne sont plus des institutions. Ce que résume Adil, la quarantaine : “Je ne veux pas me marier pour le sexe. Si dans les campagnes, il faut se marier pour faire l’amour, dans les grandes villes, la tendance est d’abandonner cette vision des choses.” Décryptage : L’homo maroquinus regarde un peu plus loin que le bout de son nez devant la devanture féminine. Il s’intéresse de plus en plus à la cavité cérébrale des femmes, à leurs projets professionnels et carrières, leurs idées du couple et de la vie. Le mariage lui-même demande un gros investissement de personne, de temps et d’argent et certains le placent en seconde ou troisième position dans leurs objectifs vitaux. C’est le cas des hommes qui intellectualisent l’existence et préfèrent vivre selon des principes idéalisés : “A quoi bon se marier se demande Tahar, la quarantaine ? Pour l’amour ? Il disparaît au bout de quelques années ! Pour le partage ? Je n’aime pas cette forme d’exclusivité où l’on se dit faussement : je suis à toi et toi tu es à moi ! Pour les enfants ? Je n’en veux pas, du moins pas pour les élever selon nos traditions ! Alors, je préfère rester seul. J’aime la solitude, finalement.” Un autre intello explique sa hantise du mariage par l’impossibilité de tisser un lien amoureux vrai dans notre société : “Je n’ai jamais rencontré de femme qui sied à ma mentalité et mes idées sur la vie. Se marier chez nous, c’est épouser la belle-mère et toute l’escorte qui veille à la tradition.” Quant à Abderrahim, quarante-cinq ans et pas de mariage en vue : “Je refuse d’être instrumentalisé par notre culture. Je me suis fiancé, il y a une dizaine d’années. L’achat d’un appartement est devenu une condition sine qua non pour vivre ensemble. Le comble, c’est que le grand-père de ma fiancée nous a proposé de nous acheter un appartement que nous payerions petit à petit. Et bien, la belle famille est intervenue pour confisquer l’appartement en question et le garder pour elle. Vous parler d’une vie construite à deux ?”Les freins économiques
Où en sommes-nous des valeurs matrimoniales au Maroc ? Confronté à une vie sentimentale et sexuelle plus riche, l’homme accepte plus facilement le concubinage ou la relation suivie sans lendemain matrimoniale. Une réalité qui explique pourquoi les hommes sont moins empressés de fonder un foyer. Pour Samir, trente-quatre ans, “l’homme est plus libre sur le plan de la conception matrimoniale. Peut-être pas dans d’autres domaines de la vie à deux, mais il est plus affranchi lorsqu’il s’agit de projet intime et de lien avec l’autre.” Pour Rajae, la trentaine, “même libérée, la femme a besoin d’un homme qui la protège. Une sorte de père. C’est une constance malgré les bouleversements socio-économiques que nous vivons.” Soit. L’homme a aussi besoin de mamelles maternelles. S’y rajoute la hantise du pourvoyeur de fonds qui surfe seul avec les exigences financières du couple. Un sujet que bien des hommes évoquent comme un frein majeur à leur épanouissement matrimonial. Pour Mohamed, trente-cinq ans : “Les choses ont beaucoup changé lorsqu’il s’agit d’argent au sein du couple. Mais quoi que l’on dise, c’est le mari qui reste la pierre angulaire de l’édifice financier.” Et d’ajouter que “le mariage reste une symphonie qui se joue à une seule main !”Le problème de l’argent, un dilemme dans notre culture dans la majorité
des cas ? Dans l’exemple de Abdelhak, trente ans : “Même avec son salaire, ma fiancée ne voulait rien entendre. J’étais l’homme dans le sens sonnant et trébuchant du terme”. Les salaires modestes, les risques de chômage et les difficultés matérielles liées à la préparation du mariage stoppent net toute envie d’envol individuel. La cérémonie est jugée trop chère. Le nid du couple doit être préparé avant terme. La prise en charge (partielle ou totale) de la belle dulcinée doit être visible. L’homme doit aussi apprendre à se confectionner une image d’être aisé ou riche à faire valoir hypocritement devant les autres. Et aussi une image d’homme-père-surhumain-infaillible à créer de facto pour compenser le vide phallique de sa promise. Azeddine, quarante-deux ans : “C’est cher payé ! Ce qu’on demande à l’homme est inhumain. Un homme, c’est pas un tiroir à rêves.”Lorsque la peur est profonde…
Pour d’autres hommes, toute décision, dans la vie, est difficile. S’engager est pour eux un supplice qui cache un profond malaise. Ce sont les hypocondriaques irascibles de l’hésitation et du déséquilibre sentimental. Certains ont vécu une histoire d’amour dont ils gardent un souvenir amer sur certains points. Ceux-là craignent peut-être de revivre ces moments déplaisants. Certains ne sont pas mûrs pour se lancer dans une difficile aventure. Des vagues de crise d’identité balaient la psyché masculine et la désarçonnent. Des problèmes sexuels naissent des avatars de l’urbanité cahotante. La régression des hommes est recherchée vers un nirvana inaccessible que décuple l’agression permanente des images télévisuelles. Une soupe moderne constipante que certains érigent en philosophie de vie pour mieux s’adapter à leur condition de célibataires endurcis.D’autres vivent mal cette attente éternelle et ont parfois de bonnes raisons de désespérer. Amal sort d’une cure chez un psychologue. C’est son fiancé qui doit prendre sa place, mais ce dernier a fui le psychologue, le projet de mariage et la relation qu’il entretient avec Amal depuis deux ans. “Je ne sais pas pourquoi il a peur de me toucher. Nous n’avons que des relations éphémères et je suis la plus demandeuse des deux.” Le mariage est parfois angoissant pour les hommes parce qu’ils ont peur de dévoiler certaines vérités intimes: homosexualité refoulée, problèmes d’érection, instabilité émotionnelle qui remontent à la surface à l’heure du choix décisif. Rachid, trente-sept ans : “Je n’ai jamais pu garder un lien et mener à bien un projet matrimonial. Après quelques mois paradisiaques, commencent les malentendus, l’escalade, la rupture qui se dessine au loin. Je ne sais pas gérer ce qui m’arrive.” Les mariages heureux sont bâtis sur la confiance et l’amour inconditionnel. Deux choses qui ne peuvent cœxister avec la peur. La peur endommage le mariage parce qu’elle rend défensifs. Pour Salah, hyper timide à quarante ans : “Nous détestons admettre nos faiblesses ou nos fautes. La peur que ma conjointe s’aperçoive de mes faiblesses me place sur la défensive.” De même, l’insécurité déstabilise l’homme et mène aux luttes de pouvoir. “Afin de prouver ma compétence, confesse Salah, j’ai toujours agi en dictateur. Le résultat est qu’à chaque relation, j’entretiens un état de conflit perpétuel qui provoque mes ruptures.”
Le rôle conciliateur de la femme
Le dédale civilisationnel brouille et redistribue les valeurs de la vie à deux. Entrechoc des genres qui se repositionnent au coude à coude pour tracer leurs nouvelles frontières. Vécus des hommes qui explosent en une myriade d’expériences sexuelles et redéfinissent la vie. Nouveaux styles de vie célibattante qui s’imposent avec leurs libertés et leurs contraintes. Fini le mythe de Platon où chacun quête sa douce moitié ? Bientôt, un monde sans pères ni mères et des enfants conçus sans sexe ? Pas si sûr et en attendant l’humanité du troisième type, restons zen et pratique. L’amour sans concession est celui qui se vit pleinement. Sans (trop de) calcul et dans la seule perspective de construire quelque chose à deux. Les angoisses sont souvent partagées mais la femme doit ici jouer un rôle de réconciliation et les tempérer via la communicationet une montagne de compréhension. Selon Jamal, trente-sept ans : “C’est ma femme actuelle qui m’a aidé à résoudre mes dilemmes internes et d’aller de l’avant.” Leur couple n’en est sorti que plus renforcé.
En périodes de crises sociales, de bouleversements dans les repères et objectifs, les hommes ont besoin de mains tendues pour dépasser les obstacles moraux et financiers et aller de l’avant dans le couple. Les notions principales de liberté, d’espace de vie, de partage des responsabilités, de participation active au foyer, d’investissements pécuniaires restent des notions modelables. La fête de mariage, les valeurs de l’éducation à transmettre aux enfants, les choix liés à la tradition sont aussi malléables. Il ne s’agit pas de savoir comment chacun a envie de vivre, mais comment l’homme peut dealer avec la lourde responsabilité sociale d’être définitivement avec l’autre – même si cet autre est adoré.
A LA VUE DES RESULTATS DE SON FILS , LE PERE EXPLOSE:
_ »QUELLE HORREUR!CES MAUVAISES NOTES MERITENT UNE BONNE CORRECTION!
_C’EST BIEN CE QUE J’ATTENDAIS DE TOI , DIT LE FILS EN REPRENANT ESPOIR.MAIS FAIS BIEN ATTENTION QUAND TU IRAS TROUVER LE PROFESSEUR :IL EST CEINTURE NOIRE DE JUDO! »LA PETITE JULIE , DE 5 ANS , MONTRE SES DESSINS A SA MERE:
_ »CA C’EST UN CLOWN, CA C’EST DE LA PLUIE, CA C’EST UN NUAGE, ET CA C’EST UNE FLAQUE D’EAU.
_IL AURA DES ENNUIS S’IL MOUILLE SES CHAUSSURES , DIT SA MERE.
_NON, REPOND JULIE , JE N’AI PAS DESSINE DE MAMAN! »LETTRE D’UNE JEUNE FILLE , PURE ET NAIVE A UN CONDAMNE DE PRISON QU’ELLE A CONNU PAR INTERNET :
_ »CHER MATRICULE 452682 , JE VIENDRAI VOUS VOIR DIMANCHE .MAIS MAINTENANT QUE NOUS NOUS CONNAISSONS MIEUX, PERMETTEZ MOI QUE QUE JE VOUS APPELLE AFFECTUEUSEMENT 452. »LUCAS , 5 ANS , DEMANDE A SA MAMAN:
_ »DIS MOI, DANS UN FILM, QUAND ILS SAIGNENT , C’EST DU VRAI SANG ?
_MAIS NON, MON CHERI , C’EST DE LA SAUCE TOMATE!
LE GARCON VA VITE DANS LA CHAMBRE DE SA PETITE SOEUR ET LUI DIT :
_ »TU SAIS POURQUOI C’EST DIFFICILE D’ETRE ACTEUR AU CINEMA ?
PARCE QU’IL FAUT AVOIR DE LA SAUCE TOMATE DANS LES VEINES ! »C’EST L’HISTOIRE D’UN TOUT JEUNE AVOCAT QUI PASSAIT TOUJOURS SES VACANCES D’ETE AU MEME ENDROIT A LA MER.
IL ALLAIT TOUJOURS DANS LA MEME PENSION DE FAMILLE CAR LA FILLE DE L’HOTELIER ETAIT BELLE A CROQUER.
NATURELLEMENT, COMME L’AVOCAT ETAIT BEAU GOSSE ET LA CHALEUR ESTIVALE AIDANT , LES DEUX JEUNES GENS SONT VITE PASSES DES SENTIMENTS AUX ACTES.
L’ANNEE D’APRES , L’AVOCAT RETROUVE SA DULCINEE, ET IL A LA SURPRISE DE LA VOIR AVEC UN TOUT JEUNE BEBE.
LA FILLE LUI DIT:
_ »TU SAIS, C’EST LE TIEN! »
IL LUI DEMANDE ALORS POURQUOI IL N’A PAS ETE TENU AU COURANT.IL AURAIT TOUT DE MEME RECONNU L’ENFANT.!
ELLE LUI REPOND ALORS:
_ »TU SAIS, APRES LA NAISSANCE, TOUTE LA FAMILLE S’EST REUNIE.ON A BEAUCOUP DISCUTE A PROPOS DE CA.FINALEMENT, TOUT LE MONDE A PENSE QUE C’ETAIT MIEUX D’AVOIR UN BATARD PLUTOT QU’UN ACOCAT DANS LA FAMILLE. »Salam alaikoum
Bien que de nombreux auteurs aient traité des Chorfa du Maghreb, il ne semble pas exister d’ouvrages répertoriant ceux de l’Agérie par régions . Certes , les informations données par certains généalogistes , à l’image d’Al achmaoui , nous sont d’une grande utilité mais demeurent insuffisantes .Il semblerait que le manuscrit ( non disponible ) de Ibn Farhoun soit plus complet , notamment au sujet de la Grande Kabylie qui n’a pas retenu l’attention des généalogistes et qui compte pourtant ,en son sein ,de nombreuses familles maraboutiques qui se disent ( ou qui sont ) Chorfa.
C’est pourquoi , je vous serai très reconnaissant , Mr BOUAYED , de nous éclairer à ce sujet et vous remercie par avance .
Salam alaikoumSI VOUS ABONDONNEZ UN CLOU DE FER DANS UN ENDROIT HUMIDE , IL DISPARAITRA COMPLETEMENT A PLUS OU MOINS LONGUE ECHEANCE.
A SA PLACE, VOUS NE TROUVEREZ PLUS QU’UN PETIT TAS DE POUDRE BRUN-ROUGEATRE , DE LA CONSISTENCE DE LA CENDRE.
EXPLICATION:L’OXYGENE ET L’EAU CONTENUS DANS L’ATMOSPHERE SE SONT COMBINES AVEC LE FER POUR FORMER UN CORPS NOUVEAU :LA ROUILLE.
EN FAIT LA ROUILLE EST LE PRODUIT D’UNE COMBUSTION :LE FER BRULE DE LA MEME FACON QU’UNE FEUILLE DE PAPIER QUE VOUS JETEZ AU FEU.LA SEULE DIFFERENCE :LE FER BRULE TRES LENTEMENT.
IL A CE QU’ON APPELLE UNE COMBUSTION LENTE ET SANS FLAMME APPARENTE.
LORSQUE LA ROUILLE A COMMENCE SES RAVAGES , LA COMBUSTION SE POURSUIT MEME SI L’OBJET EST PAR LA SUITE TRANSPORTE AU SEC .LA TACHE DE ROUILLE SI MINUSCULE QU’ELLE SOIT , A EN EFFET LA PROPRIETE DE FIXER LE PEU D’HUMIDITE CONTENUE DANS L’ATMOSPHERE , CE QUI PERMET AU PROCESSUS DE CONTINUER INDEFINIMENT.
POUR EMPECHER LE FER DE ROUILLER , IL FAUT LE RECOUVRIRE D’UNE SUBSTANCE QUI L’ISOLE DE L’OXYGENE ET DE L’UMIDITE .UNE FINE COUCHE DE GRAISSE ASSURERA UNE PROTECTION EFFICACE.
IL EXISTE EGALEMENT DES PEINTURES SPECIALES DESTINEES A PRESERVER LES CONSTRUCTIONS METALLIQUES IMPORTANTES : PONTS NAVIRES AUTOMOBILES ETC…..les freins de la politique de developpement au maroc
: témoignage de Riad CHERRADIDiplômé d’architecture et d’urbanisme, marocain, résident à l’étranger, j’avais décidé en novembre de rentrer au pays, mon cher Maroc et de m’inscrire à l’ordre des architectes marocains. Hélas une triste expérience du système judiciaire marocain m’en a dégoûté. Une de plus, me diriez-vous… Voici les faits : ma mère est propriétaire d’un terrain titré numéroté, enregistré à la conservation foncière et d’une maison avec un plan de construction et plan de clôture datant de 1987, signé par le président de la commune et la préfecture donc en bonne et du forme.
Son voisin par contre a un cabanon construit sur le domaine maritime, c’est à dire appartenant à l’Etat alors que le dahir de 1917 précise qu’il est interdit de construire, ce qui m’a été confirmé par le ministère des ports et des pêches. Non content de cela, ce voisin tente d’ouvrir par la force un passage à travers notre terrain car il ne veut pas passer par la route publique inscrite sur le plan cadastral située 30m plus haut.
Ce monsieur produit de faux documents, un faux plan non daté, non signé, tamponné par la municipalité sur lequel il a dessiné un chemin. Voici quelques exemples d’accusations aberrantes : un procureur ne sachant que faire a , dans la précipitation dû, sur pression de ses supérieurs, utilisé une loi m’accusant d’avoir volé un terrain ! Il s’avère que ce terrain m’appartient et que c’est mon titre foncier enregistré à la conservation foncière. Aujourd’hui, je peux vous affirmer de l’avoir vécu, on peut être accusé d’avoir volé quelque chose que l’on a acheté avec une facture à son nom.
Cette affaire personnelle m’a fait découvrir cette réalité marocaine :
La justice ne fait pas son travail, elle subit la loi du profit et l’explosion immobilière entraîne la spoliation de nombreux terrains de fermiers dans la région de Skhirat ou le rachat à bas prix de ces terrains. Une majorité de marocains pauvres n’a pas la possibilité de se défendre. Pour des tas de raisons : financières, analphabétisme et méconnaissance de leur droit… De plus, face à ces problèmes d’injustice la solidarité disparaît parce que chacun à peur.
Comment peut on admettre ce paradoxe : pourquoi un marocain devrait- il avoir peur alors qu’un touriste peut acheter, bâtir et se sentir bien chez nous.
Quels moyens pour combattre cette corruption immobilière ?
Créer une association ou un organisme qui sera basé en dehors du Maroc, à Bruxelles ou à Paris, qui permettra de recueillir tous les témoignages et toutes les affaires judiciaires dont le droit n’a pas été respecté à cause d’un dysfonctionnement de la justice. De ce fait, les marocains pourront envoyer leur dossier par courrier, par Internet ou d’autres voies légales qui seront organisées dans le futur. Dès qu’une affaire immobilière douteuse sera répertoriée, et après vérification du dossier, le sujet sera publié dans un journal des MRE à l’étranger et sur Internet. Et si l’affaire perdure, elle sera publiée dans des journaux européens.
Demain, 40 millions d’Européens (et c’est notre estimation) préféreront certainement acheter une maison en Tunisie, où grâce à l’airbus A380, acheter une maison en Thaïlande où la propriété est respectée.
Alors je m’adresse directement au ministère de la justice, voilà ce que j’ai trouvé de plus efficace pour aider mon pays à évoluer dans le domaine de la légalité et de la justice. Les touristes et les investisseurs étrangers sont plus intéressés par un pays ayant un système judiciaire sain. Nous n’avons pas droit de baisser les bras. Il y a beaucoup de gens bien dans ce magnifique pays.
Riad Cherradi.
Derniere parution a propos de l’affaire sur le journal AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI ,du 8 juin 2008 ,titré :ممر إلى الشاطئ رغم أنف الجميع و بغطاء قانوني