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10 réponses de 136 à 145 (sur un total de 145)
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    salam à tous, salam aux frères Bouyed et Mchichi.

    UN PEU DE LECTURE POUR MCHICHI: ( article du journal Maroc Hebdo sur un illustre Mchichi ( idrissi ) de kénitra, descendant de Moulay Abdeslam Ben Mchich.

    « Mustapha Mchich Alami, LE SAINT MECENE »

    Mustapha Mchich Alami fait de l´aide aux autres sa raison d´être. Il uvre aussi pour mettre en valeur le patrimoine historique du Gharb. Cela s´est traduit par une série de conférences dans les villes de cette région, des visites guidées, un repérage des sites et un ouvrage qui les recense.

    Par Abdellatif EL AZIZI

    Le personnage est attachant. Malgré les 65 ans et les cheveux gris, la démarche est alerte. Beaucoup d´humour et une conviction à toute épreuve. Un contact chaleureux, désarmant.

    On m´avait souvent parlé de lui. Témoignage de proches ou opinion intéressée? C´est que l´argent et le souci de l´autre sont en général incompatibles.

    Là l´exception est flagrante. Chez Mustapha Mchich Alami, l´humanitaire est une façon d´être, un souci de l´autre poussé à l´extrême. Une tradition familiale héritée de longue date. Difficile d´oublier l´autre quand on a vécu dans une maison qui fonctionnait comme une zaouia, porte ouverte, partage et bienfaisance.

    Haute facture
    Un humanitaire pratiqué le plus naturellement possible, sans flonflons ni trempette dans la plus pure tradition islamique: construction et restauration de mosquées, de lieux de culte mais aussi aides régulières aux nécessiteux, aux sinistrés des inondations, approvisionnement en eau des centres ruraux, prise en charge des malades démunis.

    Des actions nombreuses qui ont nécessité la création d´un établissement structuré, pour canaliser tout cela: la Fondation Sidi Mchich Alami qui rappelle le nom de l´ancêtre, le saint Moulay Abdessalam Ben Mchich El Alami.

    La construction d´écoles ou les travaux de réfection d´établissements scolaires et l´intérêt de la Fondation pour le secteur éducatif ont amené le ministère de l´Éducation nationale à s´intéresser à cette ONG. Cela a débouché sur la signature d´une convention entre la Fondation et le MEN, le 21 février 1997.

    Tous les domaines sont investis par la Fondation Mchich Alami, du revêtement du sol de certains quartiers populaires à l´organisation de manifestations sportives en passant par la promotion d´activités culturelles de haute facture. Là c´est peut-être le cursus universitaire du personnage qui est déterminant.

    Un des premiers ingénieurs de l´École supérieure des Ingénieurs pour l´agriculture de Paris en 1945. En 1963, le doctorat en sciences économiques, le fameux Ph.D de l´Université Georgetown lui ouvre toutes grandes les portes de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) à Washington.

    Depuis, malgré les innombrables postes de responsabilités occupés au sein d´établissements publics ou de structures privées, Michich Alami n´a pas coupé les ponts avec les instances internationales, consultant international de l´organisation des Nations Unies pour le développement international (ONUDI), il demeure, en matière d´ingénierie, un expert de renommée mondiale. Ce qui lui a permis d´occuper le poste de président de plusieurs associations professionnelles du secteur.

    Passion
    Mais le plus curieux dans tout cela, c´est l´intérêt que porte le personnage à l´archéologie en général et aux sites historiques du Gharb en particulier. Dès qu´il aborde le sujet, ses yeux bleus deviennent extrêmement brillants et la passion qui l´anime est visible.

    Ce natif de Kénitra, dont la fondation revient à son père qui fut le premier locataire de cette ville créé artificiellement pour les Français sous le protectorat, est profondément attaché au Gharb. Aussi bien à l´aise au milieu de campagnards en djellaba qu´au sein d´industriels en smoking, il a souvent choisi comme interlocuteurs les premiers chez qui il apprécie un certain attachement aux valeurs.

    C´est en particulier à eux qu´étaient destinées les diverses conférences portant sur l´histoire du Gharb, à travers ses sites et monuments. Une manière de faire prendre conscience aux Gharbaouis de la richesse du patrimoine historique de la région.

    A l´origine de cette passion, une anecdote racontée avec beaucoup d´humour: &laqno;il y a quelques années, j´étais en vacances en Grèce. Comme la plupart des touristes étrangers, je voulais visiter les inévitables sites touristiques. Le site choisi, je devais payer un ticket d´accès dont le prix était conséquent. Cela donnait droit à une visite guidée. Il fallait escalader une colline qui donnait sur la mer. On s´attendait à trouver un monument ou du moins des ruines. On n´a trouvé que le vent qui soufflait sur la falaise. Pourtant le guide continuait à nous raconter comment un certain chef de guerre avait pris le départ de cet endroit-là pour aller contrer l´ennemi au large».

    De retour à Kénitra, notre bonhomme se jura de faire tout ce qui était possible pour mettre en valeur le patrimoine historique du Gharb. Cela s´est traduit par une série de conférences dans les villes de cette région, des visites guidées, un repérage des sites et un ouvrage qui les recense.

    Stupéfaction
    On y apprend des choses stupéfiantes, et on y découvre un nombre inouï de sites historiques dans la région. Sites pour la plupart abandonnés ou dans un état déplorable. Pourtant si l´on s´en tient à une période récente, pas moins d´une dizaine de colloques internationaux ont traité des sites romains du Gharb depuis 1970, de Rome à Montpellier en passant par Grenoble.

    Jusqu´à présent, M. Mchich Alami frappe à toutes les portes pour mener à bien un projet exceptionnel où le culturel le dispute à l´économique. L´idée d´un tourisme culturel générateur de richesses et d´emplois est inscrite en filigrane dans le projet. La Fondation a d´ailleurs déposé plusieurs demandes de classement de sites historiques auprès du ministère des Affaires culturelles qui est constamment sollicité sur la question.

    Priorités
    Personnage public, Mustapha Mchich Alami est aussi un homme politique, vice-président de la commune de Kénitra-Maâmoura, membre de la communauté urbaine de la même ville, il avoue – presque gêné – son appartenance naturelle au Parti de l´Istiqlal, non pas par désaveu du parti mais parce que comme dans les autres partis, tout n´est pas rose.

    Néanmoins, nationaliste convaincu, il réitère son allégeance aux principes de l´Istiqlal, ceux qui ont vu son adhésion et celle de son père qui fut un proche des maîtres fondateurs.

    De son expérience communale, il retiendra toujours un souvenir qui n´est pas très heureux: lourdeur, bureaucratie et une mauvaise volonté évidente. Quand l´ensemble est assaisonné d´analphabétisme, cela donne un tout explosif. Il a fallu faire avec, quitte parfois à mettre la main à la poche pour des projets qui sont du ressort des pouvoirs publics. Mais là encore, c´est le mécène qui a le dessus sur l´homme politique.

    Dans la charte de la Fondation, il s´agit là d´une priorité: l´article trois est explicite en ce sens: &laqno;aider au développement communautaire dans ses aspects multiformes, eau potable, habitat décent, infrastructure de base, électrification, assainissement, etc».

    Un mécénat qui peut paraître de prime abord excessif, parfois même douteux mais que seule la foi profonde du personnage peut expliquer, des principes religieux immuables sans barbe ni gandoura.

    #201537

    Sujet: Darwinisme=Terrorisme

    dans le forum Débats
    samir.m
    Membre

    Les Chapitres La réelle source idéologique du terrorisme: darwinisme et
    Darwinisme et terrorisme

    Comme nous l’avons vu jusqu’ici, le darwinisme est la base de plusieurs idéologies violentes qui ont amené le désastre à l’espèce humaine durant le 20ème siècle. Toutefois, tout comme ces autres idéologies, le darwinisme définit une « compréhension éthique » et une « méthode » susceptibles d’influencer plusieurs visions du monde. Le concept fondamental sous-jacent à cette compréhension est le principe « de combattre ceux qui ne font pas partie de nous ».

    Nous pouvons expliquer cela en ces termes: il existe diverses croyances, visions et philosophies mondiales. Il y a deux alternatives:

    1) Respecter l’existence de ceux qui ne font pas partie du groupe et essayer d’établir un dialogue avec eux par le biais d’une méthode humaine.

    2) Opter pour la guerre et essayer de maintenir l’avantage par la destruction de l’autre, ce qui revient à agir comme un animal.

    L’horreur communément appelée terrorisme n’est autre que l’expression de cette deuxième alternative.

    Lorsque l’on étudie la différence entre ces deux approches, nous constatons que l’idée que « l’homme est un animal de combat », imposée par Darwin inconsciemment au monde, est particulièrement influente. Les individus ou les groupes qui choisissent l’option du conflit n’ont peut-être jamais entendu parler du darwinisme et des principes sur lesquels repose cette idéologie. Ceci dit, ils finissent tous par être d’accord avec une vision dont la base philosophique repose sur le darwinisme. C’est ce qui les pousse à croire à la véracité des slogans tels que « dans ce monde, le plus fort survit », « les gros poissons mangent les petits », « la guerre est une vertu », « l’homme avance grâce à la guerre ». Mettez le darwinisme à part et il ne reste que des slogans creux.

    En vérité, si l’on écarte le darwinisme, il ne reste plus aucune philosophie de « conflit ». Les trois religions divines les plus répandues dans le monde, l’Islam, le Christianisme, et le Judaïsme, sont toutes opposées à la violence. Les trois religions œuvrent à établir la paix et l’harmonie dans le monde et condamnent la mort des innocents, la cruauté et la torture. La violence et le conflit violent la morale que Dieu a établie pour l’homme. Ce sont des concepts anormaux et indésirables. Toutefois, la théorie de Darwin perçoit la violence et le conflit comme des concepts naturels, justifiés et adéquats, qui sont nécessaires à l’existence.

    Pour cette raison, si des personnes recourent aux actes terroristes au nom des religions musulmane, chrétienne ou juive, vous pouvez être certains que ces personnes ne sont pas vraiment des musulmans, des chrétiens ou des juifs. Ce sont de véritables socio-darwinistes. Ces individus se cachent derrière le voile de la religion mais ne sont pas de véritables croyants. Même s’ils se revendiquent au service de la religion, ils sont l’ennemi de la religion et des croyants. Car, ils commettent des crimes que la religion a proscrits et nuisent ainsi à la réputation de celle-ci aux yeux des gens.

    C’est pour cette raison, que le terrorisme qui sévit dans notre planète n’émane d’aucune des trois religions divines, mais plutôt de l’athéisme, son expression de nos jours étant « le darwinisme » et « le matérialisme ».

    L’ISLAM N’EST PAS LA SOURCE DU TERRORISME MAIS SA SOLUTION

    Certains prétendent agir au nom de leur religion mais il se peut qu’ils l’interprètent mal ou la pratiquent de manière erronée. Aussi, il serait une erreur de se faire une idée sur cette religion à partir des activités de ces individus. La meilleure manière de comprendre la religion musulmane c’est l’étudier à travers sa révélation sacrée.

    La révélation ou la source sacrée de l’Islam est le Coran; et le modèle de la morale dans le Coran – l’Islam – est totalement différent de l’image qui existe chez certains occidentaux. Le Coran est basé sur les concepts de la morale, de l’amour, de la compassion, de la pitié, de l’humilité, du sacrifice de soi, de la tolérance et de la paix. Le musulman qui vit au quotidien selon ces préceptes moraux est hautement raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et conciliant. Il offre de l’amour, du respect, du paix à ceux qui l’entourent ainsi qu’un sens de la joie de vivre.

    L’Islam est une religion de paix et de bien-être

    Le vocable Islam a le même sens que « paix » en langue arabe. L’Islam est une religion qui a été révélée à l’humanité afin que celle-ci jouisse d’une vie pleine de paix et de bien-être; une vie dans laquelle se manifestent la miséricorde et la compassion divines éternelles. Dieu invite le monde entier à accepter les enseignements moraux du Coran pour que la compassion, la tolérance et la paix puissent être vécues dans ce monde. Dans la sourate al-Baqarah, verset 208, ce commandement est donné:

    Ô les croyants! Entrez en plein dans l’Islam, et ne suivez point le pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré.

    Comme nous le constatons dans ce verset, les individus ne peuvent jouir du bien-être qu’en acceptant l’Islam et qu’en vivant selon les préceptes moraux du Coran.

    Dieu réprouve la méchanceté

    Dieu a ordonné à l’homme d’éviter le mal; Il a prohibé la mauvaise foi, l’immoralité, la rébellion, la cruauté, l’agressivité, le meurtre et l’effusion de sang. Ceux qui n’obéissent pas à ce commandement divin suivent les pas de Satan, comme c’est décrit dans le verset mentionné plus haut, et adoptent une attitude que Dieu réprouve clairement. Parmi une kyrielle de versets qui traite de ce sujet, nous citerons uniquement deux:

    (Mais) ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure. (Sourate ar-Ra’d, 25)

    Et cherche à travers ce qu’Allah t’a donné, la Demeure dernière. Et n’oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n’aime point les corrupteurs. (Sourate al-Qasas, 77)

    Comme nous pouvons le constater, Dieu a interdit tous les actes de méchanceté dans la religion musulmane, y compris le terrorisme et la violence. Il condamne également ceux qui commettent ce genre d’actes. Un musulman offre de la beauté au monde et améliore celui-ci.

    L’Islam favorise la tolérance et la liberté d’expression

    L’Islam est une religion qui encourage la liberté dans la vie, la liberté des idées et de la pensée. Il proscrit la tension et le conflit parmi les individus, la calomnie, la suspicion et même les pensées négatives à propos des autres.

    Non seulement l’Islam a-t-il proscrit la terreur et la violence mais également le fait d’imposer la moindre idée à un autre être humain.

    Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)

    Et tu n’es pas un dominateur sur eux. (Sourate al-Ghashiyah, 22)

    Forcer une quelconque personne à croire en une religion ou à la pratiquer est contraire à l’esprit de la religion musulmane. Car, il est nécessaire que la foi soit acceptée à la suite d’un choix délibéré et conscient. Evidement, les musulmans peuvent s’inciter entre eux à suivre les préceptes moraux que le Coran nous enseigne mais sans que cette incitation ne comporte un caractère contraignant. Dans tous les cas, un individu ne peut être entraîné à pratiquer une religion en échange d’un privilège séculier.

    Imaginons un modèle de société complètement opposé. A titre d’exemple, un monde dans lequel les individus sont obligés à pratiquer une religion. Un tel modèle social est complètement contraire à l’Islam car la foi et l’adoration n’ont de la valeur que si elles sont dirigées vers Dieu. Si un tel système existait, les individus seraient religieux par crainte du système. Ce qui est acceptable du point de vue religieux, c’est que la religion ne doit être pratiquée que dans un environnement qui permet la liberté de conscience et qu’elle soit pratiquée pour l’approbation divine.

    Dieu a interdit de tuer des innocents

    Dans le Coran, tuer un être innocent figure parmi les péchés capitaux.

    … quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet, Nos messages sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu’en dépit de cela, beaucoup d’entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre. (Sourate al-Maidah, 32)

    Qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent de fornication – car quiconque fera cela encourra une punition. (Sourate al-Furqane, 6

    Comme nous pouvons le constater plus haut, ceux qui tuent des êtres innocents sont menacés d’un châtiment sévère. Dieu a dit que le fait de tuer une personne est un péché capital qui reviendrait à tuer l’humanité toute entière. Quiconque respecte les prérogatives divines n’oserait pas faire du mal à un seul individu. Comment pourrait-il donc tuer des milliers d’innocents? Ceux qui croient échapper à la justice de ce bas monde ne pourront jamais éviter de rendre des comptes par devant Dieu le Jour du Jugement Dernier. Ceux qui pensent au Dernier Jugement seront très attentifs à respecter les limites que Dieu a établies.

    Dieu demande aux croyants d’être compatissants et cléments

    Dans ce verset, le concept de moralité est expliqué:

    Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance, et s’enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Sourate al-Balad, 17-1

    Comme nous le constatons dans ce verset, un des préceptes moraux les plus importants que Dieu a fait parvenir à Ses serviteurs pour qu’ils bénéficient de Son salut et de Sa clémence et soient accueillis au Paradis, est de « s’encourager les uns les autres à être compatissants ».

    L’Islam tel qu’il est décrit dans le Coran est une religion moderne, ouverte et progressiste. Un musulman est essentiellement une personne de paix; il est tolérant, démocratique, cultivé, honnête, connaisseur d’art et de science et civilisé.

    Un musulman éduqué selon les préceptes moralement élevés du Coran approche tout le monde dans l’esprit d’amour que l’Islam attend de lui. Il montre du respect pour les idées de chacun et s’intéresse à l’art et à l’esthétique. Il se montre conciliant face à chaque événement, s’efforçant de réduire les tensions et de restaurer les relations amicales. Dans les sociétés qui se composent de tels individus, le degré de civilisation sera plus élevé et celles-ci joueraient d’une plus grande moralité sociale, joie, justice, sécurité, abondance que les sociétés les plus modernes du monde actuel.

    Dieu demande d’être tolérant et de pardonner

    La sourate al-A’raf, verset 199, qui incite les croyants à « être cléments » exprime le concept de la clémence et de la tolérance, ces deux principes étant parmi les bases de la religion musulmane.

    Accepte ce qu’on t’offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.

    Lorsque l’on examine l’histoire musulmane, nous pouvons voir clairement comment les musulmans ont établi dans leur vie sociale, ce précepte important dans l’enseignement moral coranique. Lors de chaque étape de leur avancée, les musulmans ont aboli les pratiques illicites et ont établi à la place un environnement de liberté et de tolérance. Dans les domaines de la religion, de la langue et de la culture, ils ont permis à des individus totalement différents de vivre sous le même toit qu’eux en jouissant de liberté et de paix et en ayant accès au savoir, à la richesse et une situation dans l’échelle sociale. Ainsi, le grand empire ottoman a pu se maintenir pendant plusieurs siècles grâce à la tolérance prêchée par l’Islam. En effet, des siècles durant, les musulmans ont fait preuve de tolérance et de compassion. A chaque période de l’histoire, les musulmans se sont caractérisés par leur sens de la justice et de la clémence. Tous les groupes ethniques au sein de cette communauté multinationale ont pratiqué librement la religion qu’ils avaient adoptée depuis des années et ont également gardé leur propre culture.

    En effet, la tolérance particulière des musulmans, lorsque celle-ci est pratiquée selon les recommandations du Coran, peut à elle seule amener la paix et le bien-être au monde entier. Le Coran explique cette tolérance d’un genre particulier:

    La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Sourate Fussilat, 34)

    Conclusion

    Tout ce qui précède démontre que les enseignements moraux que l’Islam offre au monde la paix, le bonheur et la justice dans ce monde. La barbarie qui sévit dans le monde aujourd’hui sous couvert du « terrorisme islamique » est totalement étrangère aux enseignements moraux du Coran. Cette barbarie est l’œuvre d’individus ignorants, fanatiques et criminels qui n’ont rien de religieux. Seule l’éducation des individus selon les vraies valeurs de l’Islam est capable d’éradiquer ce fléau et cette sauvagerie commise sous couvert de l’Islam.

    Enfin, la religion musulmane et les préceptes coraniques n’encouragent pas le terrorisme et les terroristes mais proposent plutôt les remèdes susceptibles d’extirper ce fléau de notre monde.

    http://www.harunyahya.com

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    #213329

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    La laïcité, un choix nécessaire pour la construction d’un Etat démocratique au Maroc ou La nécessité de constitutionnaliser le principe de la laïcité

    Moha AREHAL

    Cet article se propose de donner des réponses à des questions largement posées chaque fois que le débat sur la laïcité est ouvert, soit entre les Amazighs ou avec d’autres mouvances de la société. Il s’agit entre autres des questions suivantes :

    Qu’est-ce que la laïcité ?
    Pourquoi la laïcité dans la constitution marocaine ?
    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Préambule

    La charte amazighe pour la révision du texte de la constitution, dans ses objectifs, met l’accent sur le principe de la laïcité comme un atout pour la construction d’un Etat de droit. Ce principe est loin d’être accepté par tout le monde.

    .

    En 1914, un décret légalise « les coutumes » dans les territoires dits « berbères » sans aucune réaction des oulémas ou des salafistes, dont le leader à l’époque était vizir de la justice « Ya hsra ». Ce n’est qu’en 1930, suite à la promulgation du Dahir organisant les tribunaux dans les territoires dits « berbères », que la machine arabo-islamiste a commencé son travail d’acharnement contre les Amazighs. Cette politique, non-déclarée d’ailleurs, a été encouragée par les autorités coloniales françaises. Aucune école « berbère » de l’époque française n’a enseigné la culture amazighe, contrairement aux écoles franco-arabes et franco-musulmanes qui ont fait de l’arabo-islamisme le cursus des « indigènes évolués », ceux devenus « nationalistes ».

    La constitution marocaine de 1962, bien qu’elle soit inspirée, Ya hsra, de la constitution française de 1958, a fait de l’islam la religion de l’Etat, et des Marocains des musulmans par défaut.

    Au Maroc, l’enfant est né, de facto, musulman. Le code de la famille est basé sur la chariâ humaine, qui conditionnait la vie des habitants de l’Arabie au temps du prophète, il y a plus de 15 siècles, alors que les Arabes de l’époque enterraient vivants les bébés de sexe féminin. Ces même principes ont été repris dans le code de la famille marocain. Le Ramadan est une obligation par force de la Loi, le jeûne doit être observé en public. La liberté de croyance n’a pas de cité dans notre pays. L’islam fait partie des trois lignes rouges à ne pas franchir au Maroc, on peut parler de tout sauf de la religion musulmane. Choisir sa religion au Maroc est considéré comme un crime. La changer par une autre, c’est encore pire. Droits de l’Homme ?

    Qu’est-ce que la laïcité ?

    Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’idée même de laïcité est presque impensable en Europe : Le pouvoir politique, qui est supposé émaner de Dieu, ne peut se passer de l’appui du clergé, même si à partir du XVIe siècle, les rois de France et d’ailleurs ont cherché à développer l’autonomie du pouvoir temporel. Les philosophes du XVIIIe siècle, en remettant en question les fondements de la société au nom de l’esprit critique, contribuèrent à ébranler les liens qui unissent la religion, l’Etat et la société.

    Au XIXe siècle, l’héritage de la Révolution française conduit à l’affirmation d’une société laïque dans laquelle la religion devient une affaire purement privée, disjointe de l’autorité politique. Le courant anticlérical, porté par les idées rationalistes et positivistes de la seconde moitié du XIXe siècle, conduit même à une pratique militante de la laïcité, dont la France constitue le meilleur exemple. Cette pratique s’illustre tout particulièrement dans l’institution de l’école laïque par laquelle les fondateurs de la IIIe République entendent affranchir le système d’éducation de la tutelle du clergé.

    Après la lutte acharnée, le combat en faveur de la laïcité aboutit en 1905 à la loi de séparation des églises et de l’État, à l’exception des colonies. Au lendemain de ce triomphe, l’apaisement du conflit place la France dans la situation de la plupart des grands pays de démocratie libérale. La pratique de la laïcité s’accorde aux principes fondamentaux du droit : égalité des cultes, liberté religieuse et séparation complète des domaines spirituel et temporel, ce qui implique le caractère non confessionnel de l’Etat et son incompétence dans le domaine religieux. Si elle a cessé d’être un enjeu aussi crucial qu’au siècle dernier, la laïcité continue toutefois de susciter des polémiques, notamment dans le domaine scolaire. L’immigration de populations de cultures différentes notamment nord-africaine, souvent mal attachées à leurs cultures d’origine (ne sont-ils pas arabes pour la France ?), pose ainsi une question délicate : Comment concilier la citoyenneté avec la fidélité à des croyances ? Si les démocraties garantissent l’exercice de tout culte dans la sphère privée, elles observent toutefois des attitudes différentes, suivant leur histoire et leur conception de la citoyenneté, devant l’ostentation d’insignes religieux dans les espaces publics ou le prosélytisme de certains groupes extrémistes. Alors, que savons-nous sur les Amazighs et la laïcité ? Comment peut-on expliquer l’existence d’un droit positif, Azerf, dans nos sociétés pré-coloniales aux cotés des institutions religieuses ? Azerf que la tradition juridique coloniale a réduit en « coutumes » ?

    Pourquoi la laïcité?

    Le développement spectaculaire de nouvelles sectes musulmanes et le caractère transfrontalier de leurs structurations, nous interpelle pour protéger notre pays par un arsenal juridique approprié, qui permet à l’Etat et au citoyen de vivre leur religion et leur vie sociale en toute tranquillité.

    Le crime perpétré contre la nation le 16 mai 2003 à Casablanca est la suite naturelle de la politique religieuse suivie par l’Etat depuis des décennies. En fait, pour contrecarrer les idées gauchistes et des panarabistes, les services de l’État, services secrets et non secrets, ont nourri une nouvelle idéologie aussi étrangère à notre histoire que celle qu’ils voulaient combattre : le wahabisme, idéologie terroriste gérée et financée de l’extérieur par les barons du pétrole.

    Ce n’est qu’à partir de cette date que les Marocains ont vu le danger que représente cette idéologie au Maroc. Les islamistes ont créé des mosquées un peu partout, tout endroit libre est une mosquée potentielle. Les pancartes se sont multipliées sur toutes les artères des villes et villages pour demander des dons aux bienfaisants pour construire une mosquée. Les associations d’islamistes n’ont délaissé aucun domaine, elles occupent tout le champ social et se substituent à l’État. Pourquoi ne pas faire des collectes pour construire des hôpitaux, des crèches, des internats, des maisons du peuple, des écoles, des maisons de cultures et autres infrastructures sociales ? Sidi Rbbi reconnaîtra sûrement les siens.

    Depuis son émergence sur la scène politique et sociale, le mouvement amazigh a fait de la laïcité un principe fondamental pour un Etat de droit et de démocratie. Cependant des âmes mal-intentionnées, panarabistes et soit disant gauchistes ont mis ce mouvement dans leur point de mire. Le mouvement est ainsi qualifié de francophile et de sioniste, qui vise à diviser la nation. Étrange gaucherie à la sauce marocaine…

    Le régime marocain, qui par bonne ou mauvaise foi a favorisé le développement de la religiosité dans le pays, s’est trouvé face à sa propre création, le 16 mai 2003, alors que le Maroc était considéré comme une exception dans le monde musulman. Les officiels ont compris que ce mouvement doit être contrôlé. Des voix démocratiques et le mouvement amazigh ont demandé de déclarer le caractère laïc de l’Etat marocain dans le texte constitutionnel. Sans cette décision, aucune force ne peut actuellement combattre l’offensive régressive menée par les porteurs du discours anti démocratique et anti-moderniste.

    Les personnalités amazighes qui n’ont cessé de revendiquer ce principe pour le véritable éveil démocratique dans notre pays n’ont jamais été entendues. Lors de la révision constitutionnelle de 1996, le mouvement amazigh a fait savoir que ce principe est important si le Maroc veut se démocratiser. Sauf que toutes les propositions du mouvement sont restées sans réponses !

    Actuellement, et en vue de la révision attendue par tous, le mouvement amazigh revient à la charge avec des propositions qui permettront au Maroc de se concilier avec lui-même. La proposition de la laïcité n’est pas nouvelle ou importée de l’extérieur. En fait, chez les tribus amazighes, le spirituel et le profane sont séparés. L’amghar ou l’amqran sont élus pour gérer les choses d’ici bas, le culte est assuré par ceux qui gèrent l’au-delà. A chacun son métier et son rôle.

    Quel type de laïcité proposent les Amazighs ?

    Cette question peut paraître énigmatique. L’analyse du mariage entre l’Etat et la religion est due à l’usage de la légitimité religieuse dans un pays caractérisé par la supposée dominance du religieux dans la vie des gens. Les zawiya et les saints sont omniprésent sur tout le territoire marocain. Cependant, la religion dans les tribus n’a jamais été un fait de société mais plutôt une affaire personnelle entre l’être humaine et son dieu. L’imam de la mosquée était toujours étranger à la tribu, il ne siège jamais dans l’assemblée annuelle, il exerce ces fonctions d’imam dans un cadre contractuel connu sous le nom de Chart. A vrai dire, c’est un fonctionnaire de la tribu. En cas de désaccord, la tribu peut recruter un autre imam selon d’autres conditions. Les zawiya et les saints marquent bien la séparation des sphères.

    Cet état de fait démontre que la société marocaine était toujours une société laïque.

    Ces vérités nous conduisent à proposer l’adoption du principe de la laïcité dans la constitution marocaine. Ces mêmes vérités historiques et sociales ont été à l’origine de l’intégration de la constitutionnalisation de la laïcité comme l’une des revendications de la charte amazighe sur la révision de la constitution.

    La constitutionnalisation de la laïcité doit donner aux citoyens marocains les droits suivants :

    Liberté de croyance : le citoyen a le droit inaliénable de choisir sa religion.

    Le citoyen a le total droit d’exercer sa religiosité comme il le veut en toute liberté.

    Innocence des nouveau-nés : les nouveau-nés naissent innocents et sans religion. Leurs parents ont le droit absolu de leur choisir le prénom de leur choix, en toute liberté.

    Egalité des citoyens, quelles que soient leurs croyances, devant la loi, y compris pour l’héritage. La constitution n’est-elle pas le Coran suprême de la citoyenneté ?

    L’Etat, étant un percepteur des impôts payés par les citoyens, s’interdit le financement ou la construction d’édifices religieux de toute nature. Il garde seulement le droit de contrôle sur les groupements religieux et sectes pour éviter tout débordement. La France et l’Espagne nous ont bien laissé une administration des Habous, bien modernisés et suffisamment riche (merci nos ancêtres) pour rendre aux édifices religieux ce qui leur appartient.
    Ces droits doivent se traduire dans la législation marocaine par le changement, l’amendement ou l’abrogation pure et simple des textes qui sont en contradiction avec ces droits

    #211592

    En réponse à : Saidia & FADESA

    Oujdino
    Membre

    Salut tout le monde ,

    J’ai contacté un cadre qui travaille pour fadesa à Saidia , on discuté naturellement sur le sujet je peut résumer la discussion sur les point suivant :
    – Fadesa a prit 7 hectare soit 7 X 1 km
    – L’accès au site va être interdit au non autorisé, en gros moi toi et ton voisin
    – Tous les produits consommés sur le site viennent de Melilla (même l’eau)
    – Vers ‘ kraitte Arekmane ‘ il y a en ce moment une fièvre d’achats des terre non irriguées par des espagnoles à prix dérisoire ( 10 000 DH le hectare)
    – Une société étranger d’un pays qu’on aime bien 😕 a acheté la colline pas loin de ’halgue’ qui donne justement sur le site de fadesa.


    Je vous invite les amis qu’on redémarre une discussion plus constructive et pas bornée comme en fait jusqu’à maintenent

    #207541
    saidi
    Membre

    Après avoir lu plusieurs commentaires sur saidia, j’ai retenu: prostitution, notre plage donc notre patrimoine et nous seuls, amalgame entre sexualité et religion. je réponds très brièvement:
    1. prostitution, elle a toujours existé, depuis que la terre existe et existe toujours sur toute la planète, celui qui prétend le contraire et défend des soit-disant valeurs n’a qu’à regarder par sa fenêtre que ce soit du maroc, de Paris, de Bruxelles, de DUBAI de dUSSELDORF ou D’AMSTERDAM , se rendra vite compte que pas mal de nos jeunes marocaines y pratique des choses non qualifiables sur le plan de la religion ceci pour ne pas dire qu’il suffit d’aller voir des jeunes perles marocaines souvent avec beaucoup d’instruction leur comportement pour s’accrocher à n’importe quel desaxé devant les consulats à Rabat ou Casa. sans parler de certaines perles marocaines qui traversent la mediterrannée dans des conditions non qualifiables. Si vous voulez parler prostitution sur notre plage de saidia, je pense qu’il faut la discuter d’une manière large(le débat est ouvert).
    2. Nous voulons une plage qui reste pour nous et nous seuls: Il ya un vieux colonialiste français qui dit du temps du protectorat que le marocain est une personne qui tourne le dos à la mer (regardez la corniche de rabat et les belles demeures de souissi, hay ryad etc..) Depuis quand? le marocain a commencé à fréquenter saidia pour ne pas la citer en hiver, en automne, en printemps? j’ai vu début avril 2006 à saidia, alors qu’il faisait 30° au max. 20 personnes se promener sur la plage, je ne parle pas de l’hiver!! j’ai vu une plage sale, sale, des bouteilles de bierre partour sur la plage, des bouteilles vides de vin éparpillées partout, c’est cette saidia que vous voulez conserver?, sachez Mademoiselle, Madame ou Monsieur qu’il ya des gens qui veulent aller à la mer à n’importe quel moment de l’année et ne pas attendre moins de deux mois bien connus de Juillet et août pour voir des centaines de milliers de personnes de comportement de tout genre venir faire vivre saidia. Cette saidia là, on en veut plus. car hormis une petite population bien élevée, je on n’y voit que prostitution, bruit infernal, frimard en voitures decapotables de tout bord et j’en passe. Croyez moi ce n’est sûrement pas ces gens là qui feront vivre saidia et les gens qui l’entourent, les pauvres gens comme vous dites, quand vous avez passé les quelques jours voir quelques semaines, vous parter vers différents horizons en vous foutant complètement de ce que saidia va vivre pendant les 10 mois qui suivront. Voilà pour ce qui est du sentiment toujours mal placé de fierté d’avoir quelque chose que les autres n’ont pas et qu’on ne veut pas partager.Savez vous que depuis que FADESA ou plutôt depuis que certains responsables de notre pays ont compris que la seule alternative c’est celle de developper le tourisme sur cette perle? Déjà le maçon pour commencer par le plus petit sans parler des sans qualification pour ne pas dire les souteneurs de murs et rêveurs de partir à l’étranger à n’importe quel prix, ces gens là, je l’ai ai vu début avril, se mettre au travail, les patrons commencent tout doucement à les considérer voir leur augmenter leurs salaires eh oui parcequ’il ya FADESA qui peut les engager! Avant de se lancer dans des critiques stériles style c’est notre plage, donnez nous une solution pour sortir la région de l’oriental de la crise qu’elle vit depuis des decennies, faut-il continuer a compter sur les immigrés qui prend en charge plusieurs personnes sans parfois s’en sortir lui même dans son pays d’accueil? faut-il compter sur la contrebande de diverses marchandises entrante et sortantes du maroc pour faire sortir cette région de la crise? nous vous écoutons, faites des proposisitions concrètes, je suis sûr qu’il ya des gens qui vous liront et essaieront de rpofiter de vos propositions car il ne faut pas oublier que dans ce pays il n’ya pas que des corrompus, il ya là aussi des gens bien, des gens qui ont la fierté d’être marocain parfois même beaucoup plus forte que celle que nous avons nous qui vivons à l’étranger ne fut ce que par respect pour ces gens, nous n’avons pas le droit de raconter n’importe quoi. Pour terminer, je dirais à tous ces agitateurs de soit disant defendeurs de l’écologie, que j’ai fait la route oujda -ahfir-saidia-cap de l’eau-nador d’un côté, oujda-ahfir-berkane-saidia ou cap de l’eau de l’autre côté, saidia-zio de l’autre, l’embouchure de moulouya comprise dans le trajet à chaque fois, je dirais que je n’ai franchement pas l’impression que l’implantation du site touristique dit « FADESA » va provoquer des catastrophes naturelles! je n’ai jamais eu l’impression que cette région valait la peine de s’arrêter et d’apprecier sa nature écologique, (je pense pour ma part, que pour ce qui est de l’écologie, ces gens feraient beaucoup mieux de critiquer la croissance vertigineuse des automobiles pour éduquer les gens à continuer à circuler à vélos dans les villes comme Oujda, Ahfir et Berkane ce n’est pas la maladie actuelle des pays occidentaux?). je demande des excuses pour les gens qui se sentiraient concernés par mes propos, celà n’est pas mon but, mon but est de continuer à dialoguer pour qu’ensemble on puisse de manière sage et réfléchie aider notre région. Merci.

    #211550

    En réponse à : Saidia & FADESA

    Oujdino
    Membre

    Voila un extrait d’un article que j’ai trouvé sur internet qui parle deja des dérives de fadeha ( fadesa).
    je vous invite vivement à lire tout l’article car il est bien argumenter

    «  » » » » » » » » » » » » » » »La constitution marocaine dans le domaine du respect des lois législatives est trés claire : Toute action entreprise par toute personne physique ou morale, privée ou publique, qui en raison de leur nature, de leur dimension ou de leur lieu d’implantation risquent de produire des impacts négatifs sur le milieu biophysique et humain, font l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement. Malheureusement Fadesa, la compagnie espagnole, qui pense réaliser un immense projet touristique dans un site d’interêt écologique trés riche, refuse jusqu’à maintenant de produire ou rendre publique, si étude d’impact faite, les resultats obtenus. Comme vous pouvez le lire dans le Bulletin Officiel, la compagnie espagnole est indifferente à la loi marocaine et elle se comporte comme donneur d’ordres et rejétte catégoriquement d’appliquer nos loi » » » » » » » » » » » » » » » » » » »


    Et oui c comme ça ,on donne nos creme de terres à un étranger, sur un plateau d’argent,et pour nous remercier,il ne respecte meme nos lois et encore moins nos valeurs.Voila le lien de l’article complet

    http://hee.ouvaton.org/article.php3?id_article=58

    #209754
    dahlia
    Membre

    en réponse a monsieur iznassen et en étant parfaitement d’accord avec toi alaa eddine,je dirai que le projet de fadesa qui s’inscrit dans le plan azur ,est la case départ qui pourrait sortir la région de son isolement stratégique et annulerait certes la notion du « maroc inutile » qui a longtemps qualifié notre région excentrique!

    mais……n’oublions pas que nous étions aussi la cause ,que d’autres opèrateurs etrangers sont venus s’installer et profiter de notre riche patrimoine naturel pour y investir; ils ont vitve compris que cela leur rapporterait beaucoup et qu’ils seront les premiers à en profiter bien sur ❓ nous leur avions donné la chance ❗ et quelle chance ❗ ❗ mais bon…ca ne sert à rien d’éprouver des remords maintenant,ce qui est fait est fait mais cela ne veut surtout pas dire que nous ne pouvons pas agir ➡
    la il faut etre intelligent et avoir la volonté excessive de faire vraiment quelque chose et arreter de jaspiner ,surtout…… 💡 yallahe asidi pour ne pas regeretter essayons de faire quelque chose pour ne pas permettre une autre fois à des etrangers de nous piquer nos richesses ,ce qui nous distingue, et ce qui a été entretenu et préservé par nos aieuls durant des siècles ,avec le moins de moyens possibles…. 🙄 alors que nous, avec toutes ces nouvelles technologies ,tout nos savoir faire et etre complémentaire,nous n’avons toujours pas fait quelque chose….alors que tout cela fait parti de nos devoirs de citoyens actifs et participants dans le developpement socioeconomique régional qui ne se ferait qu’en valorisant en premier lieu notre patrimoine culturelle,archéologique, et naturel… 🙄

    ➡ soyeez sur que si cela continu (et je parle la de « douar el mika  » puisque c’ets de ce sujet qu’il s’agit)nous verrons d’autres opérateurs etrangers investir dans cette région négligé par les autorités et cette fois ci ce ne serait pas un plan azur mais un plan chlorophyle 😕 …et oui le tourisme de montagne serait un autre axe de developpement régional…..alors appels aux responsables faites quelques choses…je le dis avec la manière la plus simple…… 🙄 ➡

    #208453

    En réponse à : les oujdis et le crétinisme

    ahmed
    Membre

    @Alaa-eddine wrote:

    dans mon message pour bouras j’ai dis que je n’avait rien contre les berkanis mais contre les gens comme lui, et j’ai dennoncer ces identités (dont je suis sure) car il avait posté d’autre messages qu’un etre humain qui se respecte ne poste pas (surtout en empruntant un des pseudo de filles) !!!
    certains de ces messages ont d’ailleur été supprimés …
    le but de mon message etait de prévenir les visiteur pour ne pas preter trop d’attention à cette personne .
    Le problème à été declenché par bouras, qui a adressé un message insultant à tout le monde , la réaction a naturellement été immediate par la plupart des visiteurs …

    En en cequi concenre mon role d’admin et de modérateur de ce forum, sachez que ce n’est pas aussi simple que vous croyez, je ne peut en aucun cas controler le comportement des gens, tout ceque je peut faire c’est de censurer des mots qui ne doivent pas etre utiliser, et de supprimer des message qui dépasse un peut les limites …
    et ce en lisant à chaque fois la totalité des messages postés sur le forum , si vous croyez que c’est une tâche facile, et que je ne rempli par bien mon rôle, ouvrez un forum, et essayez de le moderrer ..

    en tout cas merci pour vos remarques, et soyez le bienvenu sur le forum…. monsieur bouras avec un nouveau pseudo 😉

    Mr Alaa-eddine, merci pour ce bon travail, j ai ete tres contant lorsque j ai decouver voter site. je vous encourage avec force. cequi concerne les mouvaises interventions, je pense que au nom de liberte d’expretion on a pas le droit de senctioner personne. Mais il faut intervenir par fois lorsque les choses depassent leurs limites. sur le cote business, pourquoi pas faire de ce site un lien entre la region oriontalle et nos compatriotes vivant a l’etranger. et comme vous le savais qu’il sont des millions, le marche est fertile. bon courage. 😉

    #201027
    Alaa-eddine
    Participant

    je reprend un petit débat qui s’est déclencher dans le livre d’or (car ce dérnier n’est pas fait pour à la base 😉 )

    @el haouari wrote:

    salam alicom en revient de parler sur notre belle ville et nous revenons sur le cote tourisique la ville d oujda a beaucou de moyen touristique m ais domage que les responsable il dorment encor les jeunes attend avec impassience les changement et les projets pour cette ville de plus 1000 ans on demande pur tous les marocains et surtous les vrai oujdi pour s investir de cette vielle ville qui attend leur enfant revenir ds le monde entiers mais en espere toujour le bien avec des region riche de la nature comm jerrada touissete debdou zegzel tafougalte et saidia avec les montagne de beniznassen oujda peu devenir une vrai oujda devenir une ville qui bouge et les jeune travaille et laville devient conus de le monde entier la ville qui conu part les sportif comme ben azzi le joueur de l equipe national de regby hicham le gerrouj et l acteur kissi et d autre;;;;;;;; en aime cette ville et il faut donner pour elle il faut trensformer cette ville une ville plein d asociation pour aider les geans pauvre une ville pour le travaille social pour les desesperer les geans oublier par les riches et une ville verte pas des arbre et par l agriculture d olive la ville d oujda avec son clima sec c est avec l arbre d olivier en peu sauver les puvre fermier qui travaille dure on peu changer et en peu changer peu a peu et chquan prend sa responsabiliter et allah avec nous inchallah et salam alicom a++


    الأخ الهواري …جوابا على مختلف التساؤلات التي طرحتها والتي تتعلق بمدى الاهمال الذي تتعرض له مدينة وجدة بل والجهة الشرقية بصفة عامة …الا تظن ان المواطنين يتحملون جزئا من هذا الاهمال …لأنهم هم الذين اختاروا هذه المجالس المنتخبة والتي جل اعضاؤها اميين …الا ترى ان عمدة مدينة وجدة امي لايعرف القراءة والكتابة ؟ فكيف يمكن لانسان امي ان يعمل على تنمية المدينة وتنمية مختلف المرافق الاجتماعية والاقتصادية والثقافية …ولربما سيكرر المواطن الوجدي نفس الخطاء خلال انتخابات 2007 المقبلة …اليس كذلك …

    @el haouari wrote:

    salam alicom je vous remercie pour ton avis meme je conais pas ton nom enchante de votre conaissance et on va etre des amis inchallah pour ce livre dor oui ta raison pour ton point vue mais il faut que la societe civile bouge et les bourgois et les investisseur et tous qui aime cette ville il faut quand bouge et il faut pas attendre 2007 pou les election st salam

    @Ali wrote:

    salut mon nom c ali je me pose tout le temp la question pourquoi les sujets aborder sur le problemes d’ouverture des frontiere entre le maroc et l’algerie que s’est un probleme de conflit d’un seul coté, que seulement l’algerie est la seul qui cause des probleme pour que les frontiere ne s’ouvre pas et en meme temp le probleme en general s’est un conflit partager sur les deux coter au niveau marocain et algerien. surtout que la derniere nouvelle que le maroc a refuser le vice president algerien de venir au maroc et negocier les problemes interne entre les deux pays parce que sans communication entre les deux coter on aura aucune bonne nouvelle d’amelioration des relations entre les deux pays, si on commence a critiquer les algerien et eux nous critique alors on arrivera a aucune solution commune surtout le longuage algerien faut savoir comment communiquer avec eux pour arriver à la resolution definitive entre les deux coter . en tt les cas le peuple marocain et algerien on est des peuple ami et frere alors grace a la cuture et le sense de communication et s’assoir dans une table ronde et negocier les intérets et l’economie des deux etats et des peuples je crois qu’on peut arriver à une solution pour se probleme . on esperant que la situation s’ameliore A+

    @el houari wrote:

    salam alicom je remercie mensieur alami pour sont analyse des chose pour la frontiere je lui adresse pour oublier la quetion de la frontiere et il faut chercher les solution ds notre ville c est pas attendre la frontiere il faut qu on travaille sur les chantiers c est pas attendre bouteflika q il ouvre la frontiere les jeunes soufres et ils veulent la solution salam

    @Yasmine wrote:


    انني مغربية من مدينة وجدة الجميلة …وأفتخر بمغربيتي لهذا لاأريد ان اكتب بالفرنسية وسأكتب بالعربية …واريد ان اشارك برأيي…فمدينة وجدة بالفعل مهملة من قبل المسؤولين ، لهذا ينبغي التركيز على تنميتها اجتماعيا وأقتصاديا وفنيا …ينبغي انشاء مشاريع ضخمة تشغل الشباب العاطل …مثل المشروع السياحي بالسعيدية والذي علمت انه مشروع سياحي هائل . اما المشكل مع الجزائر فأنا اتفق مع الأخ هواري الذي قال ينبغي ان لا نعود ابدا للتفكير في قضية فتح الحدود ، فالجزائر لم تكن ابدا تريد فتح الحدود مع المغرب ، وكما قالت لي احدى الأخوات الجزائريات التي تعرف المغرب جيدا : اذا فتحت الحدود ستحدث مظاهرات اخرى صاخبة في الجزائر اشبه بمظاهرات 1992 لان الشعب الجزائري سيرى مدى التقدم والازدهار الذي حصل في المغرب رغم انه ليس بلدا بتروليا …لهذا لاتريد الحكومة الجزائرية فتح الحدود،اذن ينبغي للمغرب ان ينسى قضية فتح الحدود وحتى لا اطيل عليكم ، الى الملتقى في شهر يوليوز بمدينة السعيدية الرائعة وعطلة سعيييييييييييييييييييييييييييدة لكل اوجادة، وأخيرا لايفوتني اشكر الطاقم المشرف على وجدة سييييييييييييييييييييتي

    @Ali wrote:

    slt (on reponse a houari) suis d’accors avec toi sur ton point de vue. Mais il faut savoir que ce n’est pas seulement notre region qui souffre des problemes internes je pense que le maroc on entiers souffre . (le chomage L’analphabetisation le tot des crimes le probleme du sahara la difference social )dans tt ça je pense qu’on est dans une crises catastrophique surtout notre population il a depasser les 30 million d’habitant . tu crois à oujda la contre bande s’est par choix ??. La seul solution pour notre devellopement que notre gouvernnement à eu trouver c qu’attendre les invesstisseurs etrangers de venir invesstir dans notre pays et compliquer les demarche a nos invesstisseur locaux (bravo) . ewa allah ydir liffiha alkhir en continue à rever jusqu’a 2010 comme l’experience de la coupe du monde . si on fait la difference de notre ville oujda avec les autre ville du maroc (casa, rabat fes tangers meknes mohammedia marrakech agadir ) je pense qu’on a pas mal de temp à ratraper alors faut bien penser pourquoi ils choisissent le developpement des autre ville et ejecter oujda tt le temp. s’ils avaient pris l’intention à faire des grand projets et developper la ville de puis notre indepense on sera pas rendu au niveau de descrimination et ça sera notre ville equivalente au autre ville du maroc ou mieux . y’en a des gens a l’exterieur du maroc qui connaisse meme pas ou se trouve la ville d’oujda je vois que c la honte A+

    @Tarek wrote:

    Salut, Tout en respectant les opinions de tous je tiens à préciser une chose pour que notre ville se dévellope il faut creé un debat constructif et objectif loin de tout les sentiments, je suis d’accord avec (Ali), notre région s\’ouffre d\’une marginalisation. Qu\’on fait nos élus et le gouvernement pour la region de l\’oriental??? depuis l\’indépendance ca serais difficil de dresser un bilan posItif, même coté infrastructure on herite encore de presque 70% de ce que l\’occupant Francais nous a légué, tout le monde sait que à l\’air de la mondialisation pour qu\’une ville se dévelloppe ca prend une ouverture vers le monde, on constate alors que les fontiéres sont fermés, consulat de France fermé (personne n\’évoque le sujet), consulat d\’espagne inexistant, la mission Francaise fermés depuis les années 80 alors que reste t il ??mes amis une ville ne dévellope pas toute seule on dirait qu\’on vit sous embargo, une ville casiment fermée alors qu\’elle est la plus importante ville natale des MRE.

    @el houari wrote:

    salam alicom je remercie yasmine et ali et tariq et je suis tre fiere que je trouve des amis doujda et qui pense a cette veille ville de mille ans et mille ans d histoire et de la culture cette ville qui etait ocuper d un peu de temp par les turques et par les francais c est une ville formidable ‘{ c est abderrahmane majdoub qui a parler sur cette ville pk de poesie sur cette ville] mais avec la jeunesse qui aime cette ville elle va contunuer son eclairage ds tous le monde inchallah et salam

    @mouloudi wrote:

    assalam ya oujda vous parlez de marginiliation oui c’est on en souffre je voudrais bien avoir le numero de tel de 2M car il y as des gens qui detestent oujda meme racistes comme mr hassan fatih qui ne cesse pas de harceler la mouloudia

    @Ali wrote:

    slt (on reponse a houari) suis d’accors avec toi sur ton point de vue. Mais il faut savoir que ce n’est pas seulement notre region qui souffre des problemes internes je pense que le maroc on entiers souffre . (le chomage L’analphabetisation le tot des crimes le probleme du sahara la difference social )dans tt ça je pense qu’on est dans une crises catastrophique surtout notre population il a depasser les 30 million d’habitant . tu crois à oujda la contre bande s’est par choix ??. La seul solution pour notre devellopement que notre gouvernnement à eu trouver c qu’attendre les invesstisseurs etrangers de venir invesstir dans notre pays et compliquer les demarche a nos invesstisseur locaux (bravo) . ewa allah ydir liffiha alkhir en continue à rever jusqu’a 2010 comme l’experience de la coupe du monde . si on fait la difference de notre ville oujda avec les autre ville du maroc (casa, rabat fes tangers meknes mohammedia marrakech agadir ) je pense qu’on a pas mal de temp à ratraper alors faut bien penser pourquoi ils choisissent le developpement des autre ville et ejecter oujda tt le temp. s’ils avaient pris l’intention à faire des grand projets et developper la ville de puis notre indepense on sera pas rendu au niveau de descrimination et ça sera notre ville equivalente au autre ville du maroc ou mieux . y’en a des gens a l’exterieur du maroc qui connaisse meme pas ou se trouve la ville d’oujda je vois que c la honte A+

    @oujdi wrote:

    tu sais monsieur ali oujda est connue universelement elle est connue par ces braves gens (RJALE) vive oujda

    @Ali wrote:

    je respect tt les avis de ceux qui aimes analyser les chose avec logique objectivité ( tariq bonne analyse). on reponse a monsieur (oujdi) . oujda s’est une ville qui a sont propre charme et son histoire comme n’importe quel ville au maroc ou au monde entier , mais le probleme qui se pose n’importe quel ville doit se devellopper avec ses moyen actif (politicien docteur gens sur le terrain, invesstisseur), ALors c grace a eux que compte la ville pour donner une image positive a une modernisation regional et international . A oujda ou sont les elus de la region ou sont nos politicien meme si on sait que les meilleurs politicien viennent de cette ville merveilleuse. meme la population doit jouer un role sur se point a oujda personne ne parlle personne ne critique ya pas un objectif pour aller vers la modernisation et oublier les frontiere on a tt les a tout et pousser le gouvernnement a sauver cette ville et ne pas vivre dans les reves et les nuages ,avant y’avais des hommes qui defonder cette ville mais maintenant helas . mon avis personne je le base sur un opinion international parce que j’ai parcouru tt les exemple internationaux et c’est grace a la population que une ville ou un pays vas vers l’avant pour se developper.

    @oujdi wrote:

    vous savez mr ali je suis contre l’ouverture des frontieres car au contraire ca ne va apporter que du mal pour la region sauf quelques commerçnats (profiteurs) qui vont profiter de cette situation je me rappele a l’epoque ou les frontieres etaient ouvertes quand on veux achter quelque chose et bien personne ne tedonne importance(je parle des commerçant) et exigent leurs prix et tu n’as pas le droit de negocier (eddi welle khelli) la ville est devenue plus salle beaucoup d’agressions une exode rurale de toutes les regions du maroc tout les prix flambent je ne vois l’interet d’ouvrir ces frontieres alos il faut penser a amener les investiseurs et pour faire ca il nous faut des oujdas vrai (rjales) et qui ont le nif pour oujda

    voici donc un premier débat qui risque d’être chaud …
    je vous invite donc à continuer votre discussion ici, dans le respect et la tolérance 🙂

10 réponses de 136 à 145 (sur un total de 145)
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