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15 réponses de 256 à 270 (sur un total de 770)
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  • #271701

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Je me souviens, un jour monsieur Ghayouri entra en classe avec un visage aussi lugubre qu’une femme en deuil.Ce jour là, il n’avait pas porté sa chemise rouge , et pourtant!
    Pas la peine de vous dire qu’on était intrigué par ce changement qui n’allait certes pas nous arranger.Au fait, notre instituteur avait mis sa chemise jaune.Or, pour nous cette couleur était synonyme de paix .Alors quand nous la voyions, cela nous rassurait beaucoup .
    Donc, monsieur Ghayouri entra en classe ; puis nous dit d’un ton dur:
    _ » Asseyez_vous , prenez vos livres page….et lisez en silence !
    Cinq minutes après, il alla chez le directeur .
    Les élèves (surtout les paresseux) croyaient que le maitre ne reviendrait pas .Aussi, ils se mirent à jouer et à crier .Soudain, monsieur Ghayouri entra et prit en flagrant délit un de ces élèves entrain de l’imiter .Il ne lui dit rien .Dès que cet élève rejoignit sa place , il l’apostropha gentillement:
    _ » Monsieur Hajji, voudriez-vous nous faire un peu de lecture s’il vous plait!
    Vous, vous ne connaissez pas Hajji.Au fait, c’était le dernier de la classe.Quand il lisait un texte , on croirait qu’il était entrain de déchiffrer une ancienne table égyptienne !
    Donc, notre camarade commença sa lecture .Si je me souviens bien, c’était le texte de la chèvre de monsieur Seguin.
    Pas la peine de vous dire que monsieur Ghayouri était très en colère.Aussi, il l’interrompit ;puis, comme d’habitude fit signes aux 6 gaillards pour mettre le cancre sur la table de torture.
    Vous ai-je dit que Hajji avait une grande taille .Je crois qu’il dépassait le 1mètres 90 .Pour son âge , c’était ahurissant.Si je vous dit qu’il déplaçait de loin la taille de notre maitre.
    Quand, il fut prêt, monsieur Ghayouri lui assigna les premiers coups.Aussitôt, Hajji se mit à crier , plutôt à beugler comme un âne à la quête d’une ……Cela ne fit qu’accélérer les coups de bâton.
    Soudain, Hajji leva sa main et dit tout haut:
    _ » Monsieur, s’il vous plait, arrêteeeeeeeeeez!
    L’instituteur de français s’arrêta net!
    _ » Qu’est-ce qu’il y a , dit il mi-figue, mi-raisin
    Le cancre de la classe répond tout simplement:
    _ » Monsieur, je crois qu’elle est cassée!
    Cela ne fit qu’étonner notre maitre; d’ailleurs, nous aussi:
    _ » Qu’est-ce qui est cassé ?
    D’un geste de la main, il montra (sauf votre respect) son derrière endolori et ajouta:
    _ » Regardez, monsieur !
    C’était la première fois que monsieur Ghayouri riait devant nous .Il riait tellement fort qu’il était sur le point de tomber.
    Bien entendu, il fit signe à ses « acolytes » de lâcher l’élève .
    Ce jour là, notre maitre a vite repris sa bonne humeur .

    A suivre……

    #205945
    Mousti –
    Membre

    Bonsoir à toutes et à tous les oujdinautes,
    c’est tout simplement magnifique et drôle…………Donc à lire. 😳


    Le mal existe-t-il?
    _______________

    Un professeur universitaire (ayman)a défié ses étudiants avec cette question:

    -Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?

    Un étudiant a bravement répondu :

    – oui, Il l’a fait!

    Le professeur (ayman)a dit :

    – Dieu a tout créé?

    -Oui, monsieur, a répliqué l’étudiant.

    Le professeur (ayman) a répondu :

    Si Dieu a tout créé, il a donc aussi créé le mal, puisque le mal existe et selon
    le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est
    mauvais.

    L’étudiant était resté silencieux devant une telle réponse. Le professeur était
    tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu’il avait
    prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

    Un autre étudiant a levé sa main et a dit :

    – Puis-je vous poser une question professeur (ayman) ? PDT_Armataz_02_07

    -Bien sûr, a répondu le professeur (ayman).

    L’étudiant a répliqué :

    – Professeur (ayman), le froid existe-t-il?

    – Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu’il existe. Vous n’avez
    jamais eu froid ? a répliqué le professeur (ayman).

    Le jeune homme a répondu :

    – En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous
    considérons comme le froid, est en réalité l’absence de chaleur. Tout individu
    ou tout objet possède ou transmet de l’énergie. La chaleur est produite par un
    corps ou par une matière qui transmet de l’énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est
    l’absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de
    réagir à cette température. Le Froid n’existe pas. Nous avons créé ce mot pour
    décrire ce que nous ressentons si nous n’avons aucune chaleur.

    L’étudiant a continué :

    – Professeur (ayman), l’obscurité existe-t-elle?

    Le professeur (ayman) a répondu :

    – Bien sûr qu’elle existe !

    L’étudiant a répondu :

    – Vous avez encore tort Monsieur, l’obscurité n’existe pas non plus. L’obscurité
    est en réalité l’absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas
    l’obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter
    la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs
    d’onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l’obscurité. Un simple
    rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d’obscurité et l’illuminer.
    Comment pouvez-vous savoir l’espace qu’occupe l’obscurité ? Vous mesurez la
    quantité de lumière présente. N’est-ce pas vrai ? L’obscurité est un terme
    utilisé par l’homme pour décrire ce qui arrive quand il n’y a pas de lumière.

    Finalement, le jeune homme a demandé au professeur (ayman) :

    -Monsieur, le mal existe-t-il?

    Maintenant incertain, le professeur (ayman) a répondu :

    – Bien sûr comme je l’ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C’est dans les
    exemples quotidiens de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est dans la
    multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations
    ne sont rien d’autre que du mal!

    L’étudiant a répondu :

    – le Mal n’existe pas Monsieur, ou du moins il n’existe pas de lui-même. Le Mal
    est simplement l’absence de Dieu en soi.

    Il est comme l’obscurité et le froid, un mot que l’homme a créé pour décrire
    l’absence de Dieu en soi. Dieu n’a pas créé le mal. Le Mal n’est pas comme la
    foi, ou l’amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le
    résultat de ce qui arrive quand l’homme n’a pas l’amour de Dieu dans son cœur.
    Il est comme le froid qui vient quand il n’y a aucune chaleur ou l’obscurité qui
    vient quand il n’y a aucune lumière.

    Le professeur (ayman)s’est assis. PDT_Armataz_02_01

    vous reconnaissez l’élève???? PDT_Armataz_02_04

    Le nom du jeune homme est: PDT_Armataz_02_03

    Albert Einstein. :mrgreen:

    @+!!!

    Ps:(à demain l’ma3lém sahbi ,n’oublie pas mon cake au chocolat le matin !!!) :mrgreen:

    #271699

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Notre instituteur arabe était un homme déjà vieux à l’époque. Souvent, il nous racontait quelques étapes de la seconde guerre mondiale.Nous, on l’écoutait avec attention.Finalement, on avait beaucoup appris de lui.Au fait, grâce à monsieur Touil que j’ai toujours aimé l’histoire ; surtout celle du Maroc.
    Il avait une certaine technique pour nous la raconter.Savez-vous qu’on n’avait pas besoin d’apprendre nos leçons chez nous?
    Parce que tout simplement, tout en écoutant le récit magistral, on mémorisait tout!
    Je me souviens qu’un jour monsieur Touil nous avait raconté une histoire très drôle .On avait beaucoup rigolé en ce temps là.
    D’après mes souvenirs, c’était durant la crise de 1929, monsieur Touil avait l’âge de 12 ou 13 ans.Quand, cette crise est survenu, la plupart des gens avaient faim.Il n’y avait rien à manger.Aussi, pour compenser le manque de sucre, on buvait du café noir avec des dattes.
    Notre instituteur ne mangeait pas à sa faim.Alors un jour, avec un de ses amis, ils s’approchèrent d’une ferme isolée.Il était environs deux heures de l’après-midi, l’heure de la sieste.Au fait, cette ferme appartenait à des colons français.
    Donc, monsieur Touil et son ami escaladèrent le mur et les voilà dans la ferme.Heureusement pour eux, ce jour là, les chiens n’étaient pas là.D’après notre instituteur, on les a emmenés à la chasse de bonne heure et ils n’étaient pas encore entrés.C’était pour les deux voleurs une occasion à ne rater en aucun cas!
    Monsieur Touil s’avança tout doucement en rampant vers le poulailler .Il avait l’intention de voler quelques œufs .Donc par l’une des fentes , ils pénétrèrent à l’intérieur.Soudain, les coqs sautèrent sur eux, tandis que les poules se mettaient de la fête , elles aussi.Il y eut un remue ménage.Notre pauvre instituteur finit par tomber dans une mare de
    boue .L’enseignant était devenu méconnaissable qu’il aurait fait fuir même les chiens .Son compagnon, lui, une poule lui a laissé un souvenir sur sa tête .Bien sûr , vous avez deviné sa nature .
    Finalement, ils ont rebroussé chemin vers un étang pour se laver .
    Comme vous constatez, notre maitre était quelqu’un de modeste.Il nous traitait comme ses enfants.
    Là, un autre souvenir me revient.Quand j’y pense, je me tords de rire.
    Dans notre classe, il y avait deux élèves: un gros noir nommé Haddad et un maigre qui bégayait tout le temps qui s’appelait Tafza.Ils s’asseyaient toujours ensemble.
    Un jour, nous étions entrain de copier une leçon d’histoire sur nos cahier.Soudain ,Tafza leva son doigt et sans attendre l’autorisation du maitre dit:
    _ » Me…me…me.me….me……
    Aussitôt , monsieur Touil se retourna pour voir ce qui se passait .
    Tous les élèves firent de même:
    _Me…s.s…s…sieur……me..me…me..sieur…
    Oui, répond ce dernier, qu’est-ce qu’il y a ?
    _ » Ha…ha…ha..dda…dda…ddad……
    L’instituteur s’approcha de Tafza:
    _ » Qu’est-ce que tu veux ?
    Alors, le bégayeur montra du doigt son compagnon et ajouta:
    _ » Ha…ha…ha…dda…dda…ddad….
    _ Oui, dit une autre fois le maitre
    Tafza continua son onomatopée:
    _ Ha…ha..dda…dda…ddad…ta….ta…ta..
    _ » Quoi , s’interrogea le maitre
    _…Ta…ta…ta…ta…….
    _Du calme , mon petit , et dis moi ce qu’il y a !
    Et toujours:
    _ » Ta…ta…ta..ch…ch…
    _ Tache…quelle tache ?
    Tafza reprit :
    _ » Ta…ta…ta..ch..ch……haaaaaaaaaaaaaaa!(1)
    Toute la classe s’explosa de rire ; tandis que le gros noir qui croyait avoir fait une grosse erreur respira de plus belle.
    Alors monsieur sourit un moment et s’adressa à Tafza:
    _ » Mon petit , tu m’as fait une de ces peurs.Je croyais que ton ami t’avait causé de gros problèmes
    Et d’ajouter:
    _ » Regarde Haddad, il est tout rouge de confusion .
    Puis, tout d’un coup , le maitre se boucha le nez , et lança au petit noiraud :
    Oh, ça pue fort là! Qu’est-ce que t’as mangé ?
    Haddad nous dévisagea tous avant de répondre:
    _ » Rien,missiou, (2) ,rien;seulement du bissara (3)
    _ Combien de bol?
    _ Je ne sais pas…mais peut-être 5 ou 6
    _Sors vite et va directement aux toilettes et ne reviens qu’après avoir tout vidé!
    Haddad se dirigea vers la porte sous les regards moqueurs des élèves; tandis que notre Tafza était toujours entrain de refaire sa phrase:
    _Ta…ta…ta..tach…tach…tach..haaaaa
    aa!

    (1) en français ça veut dire:il a pété
    (2) Haddad emploie ce mot en français
    (3) un plat marocain à base de fèves ou de pois cassés ;une sorte de soupe marocaine

    A suivre…..

    #271061

    En réponse à : Aller! réveillez vous!

    houmidi59
    Participant

    1 ) Le trait principal de mon caractère: A première vue, je parais dur; ceux qui me connaissent savent que je suis indulgent et je pardonne tout et vite
    J’oublie facilement! 🙂

    2 ) La qualité que je désire chez les hommes: La responsabilité
    J’aime les hommes qui ont le sens de la responsabilité

    3 ) La qualité que je préfère chez une femme: la gentillesse
    J’aime les femmes gentilles qui me sourient dès qu’elles me voient venir vers elles

    4 ) Mon principal défaut: la spontanéité (actes et paroles)
    Il m’arrive de dire des trucs sans me rendre compte , c’est spontané et direct.
    Tiens, je vais vous en raconter une : un jour une collègue à moi me parlait d’un certain autre collègue nommé Hammas.Elle lui avait prêté une somme d’argent et notre gars n’a pas voulu la lui rendre; pire encore, il a nié avoir obtenu un seul centime de sa part.
    Pour conclure, elle m’a dit : »ça ne passera pas comme ça la prochaine fois
    Moi en bon et honnête citoyen je lui ai répondu:
    « trop tard, il t’a déjà cuisiné ; la prochaine fois il va te déguster.
    Bien entendu, elle s’est fâchée.
    Elle a compris mon jeu de mot mais du sens opposé! PDT_Armataz_02_06

    5 ) Ma principale qualité: la sincérité

    6 ) Mon occupation préférée: écrire des nouvelles.
    Pour cette période, prendre des photos

    7 ) Le plat qui me met l’eau à la bouche: un plat de haricots blancs à la viande de veau.
    Je ne suis pas contre l’ajout de navets (ellaft elmourra)

    8 ) Mes mots favoris:
    1) dans certains moments, la réalité dépasse la fiction !
    2) l’appétit vient en mangeant

    9 ) Ce que je déteste par dessus tout:
    1) ceux qui manquent au rendez-vous
    2) ceux qui s’entêtent à imposer leur opinion
    3) les flemmards

    10 ) Un rêve:
    Au fait, j’en ai plusieurs dont la plupart sont irréalisables
    1) aller à la lune sans avoir à rêver
    2) épouser Demie Moore
    3) avoir un rôle dans un film à côté de Clint Eastwood
    4) devenir le directeur de Oujda-city.
    Ici, le problème est que Alae n’est pas prêt pour me céder sa place! 😀
    5) publier toutes mes nouvelles dans un bouquin
    6) aller à la Mecque
    7) devenir chanteur.
    Pour le moment, je chante quand je suis au bain, ou quand ma « moitié » dort pour ne pas entendre ses ronflements
    8) gagner au loto un milliard.
    Au fait, je ne joue pas , mais il m’arrive de composer des chiffres et de les comparer aux résultats
    jusqu’à présent, j’ai obtenu quatre chiffres , une seule fois cinq chiffres.
    Un ami m’avait dit que si j’avais joué ces chiffres, j’aurais gagné 12000 dirhams
    Je lui ai répondu que ce n’était pas une somme à faire courir Houmidi
    Moi, je veux un milliard ou rien ! PDT_Armataz_02_07
    9) être aimé par tout le monde
    Pour ne rien vous cacher , je suis très aimé par les petits .Dès qu’ils me voient, ils s’élancent vers moi.Comme si j’étais un aimant.
    Aussi, mes poches sont toujours garnies de bonbons , de chocolats que je leur distribue
    10) visiter le Japon

    #271698

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Dans ma quatrième année, j’ai connu monsieur Grari qui nous enseignait le français ; et monsieur Touil qui nous enseignait l’arabe.
    L’instituteur de français était quelqu’un de simple et gentil; mais pas autant que Moulay Rchid.
    Cependant celui-là nous traitait comme des grandes personnes.
    Je me souviens encore que c’était moi qui faisait la lecture aux élèves; tandis que lui, il sortait de la classe et s’en allait, je ne sais pas où.Il me donnait des instructions en pure français:
    _Ecoute-moi attentivement , Abdelhamid.Chaque élève doit lire le texte aussi couramment que possible.Toi, tu noteras dans cette feuille tous ceux qui ne lisent pas correctement, ceux qui bégaient encore, et ceux qui bavardent en classe.
    Tu ne leur dis rien, tu notes seulement.
    Bien entendu, les élèves avaient une peur bleue devant lui.
    Aussi, dès son départ, certains essayaient de m’approcher avec des mots gentils .Il y en avait même qui m’offraient des bonbons et des gâteaux .
    Ils espéraient éviter la punition magistrale.
    Malheureusement, monsieur connaissait bien cette catégorie d’élèves .Il n’avait pas à attendre mes « notes  » pour agir.Aussi, dès qu’il revint en classe , la première chose qu’il prononçait toujours :
    _ » Alors, je parie que tous les élèves ont été sages, ils ont bien lu et ils ont bien compris le texte!
    Puis , il se dirigea vers l’un des cancres :
    _ »Veux -tu bien relire le texte pour moi ?
    L’interpelé hésita un moment; puis il ouvrit le livre pour faire la lecture.De toute façon, il n’avait pas le choix.
    Alors, le pauvre lisait comme quelqu’un qui déchiffrait des lettres bizarres.
    Le maitre écoutait sans interrompre le lecteur.Ce qui mettait ce dernier dans l’embarras.
    Quelques fois, il intervenait pour inciter l’élève à poursuivre sa lecture:
    _ » Vas-y mon petit , tu as une belle voix .
    Ou :
    _ » On voit bien que les mots te manquent , mon petit
    Ou encore:
    _ » Allez, ne sois pas timide et amuse la galerie avec ta superbe voix.
    En fin de compte, le cancre finit par terminer son texte après lui avoir donné un autre sens par les fautes commises , une mauvaise prononciation et surtout par les arrêts qui n’avaient rien à voir avec la ponctuation .Monsieur Grari s’approcha de moi et me dit à l’oreille :
    _ » Dis-moi, Abdelhamid; je parie qu’il t’a donné des bonbons ?
    Au début, je niai.Alors, il reprit toujours en chuchotant :
    _ » Ne t’en fais pas , je ne vais pas te punir pour ça.Mais….
    et là, il le dit tout haut :
    _ » Gare à l’indigestion ! »

    Monsieur Grari était des rares personnes qui ne quittaient pas l’école sans avoir corrigé les cahiers.Aussi, à la sortie, il restait en classe près d’une heure .Moi, ça me plaisait de rester avec lui.Je lui ouvrai chaque cahier; lui en fin connaisseur, lui attribuait une note .Sans rien vous cacher, il m’épatait.
    Quelques fois, il me disait:
    _ » Abdelhamid, fais sortir le vélo,et garde le bien.
    Il avait un vélo unique en son genre.Alors, je le pris .Comme je savais qu’il avait pour une heure avant de sortir, je fis des tours aux alentours de l’école.Je crois que c’était grâce à monsieur Grari , ou plutôt sa bicyclette ,que j’ai appris à conduire un vélo!
    Un jour, il me donna une photo du prince Moulay Hassan .C’était le premier et l’unique cadeau que je recevais d’un instituteur .Je dus le garder plusieurs années avant de le perdre avec des affaires dans un vol dans ma classe.
    Pour vous dire que même enseignant, je le gardais et le montrais à mes élèves comme un trophée .Pas la peine de vous dire que sa perte m’avait fait beaucoup de peine un certain.A présent, quand j’y pense , j’ai des larmes aux yeux !

    A suivre…..

    cvaci
    Membre

    Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

    Nous avons tous admiré la caravane « Ligne de vie pour Gaza » de soutien aux populations palestiniennes conduite par le député Britannique George Galloway, membre de la chambre des communes.
    Avant son départ de Londres pour entamer le long périple de 8000 km, des collectes de fond et de biens ont eu lieu à travers toute la Grande Bretagne.
    La caravane a quitté la capitale britannique le 14 février 2009 et a traversé la Belgique, la France, l’Espagne, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte pour atteindre Gaza. Vous avez bien lu « le Maroc et l’Algérie », car malgré que les frontières soient fermées entre les deux pays depuis 1994, elles étaient ouvertes exceptionnellement pour le passage du convoi humanitaire.
    L’objectif de cette caravane était de soutenir la cause palestinienne, en attirant l’attention des medias et du public à travers diverses manifestations dans les villes traversées durant l’expédition, mais au même temps «voir la cause palestinienne jouer un rôle de catalyseur de l’unité arabe» d’après son organisateur.
    Effectivement l’action du député britannique nous a interpelées sur les divisions que le monde arabe vit, et surtout la situation entre le Maroc et l’Algérie pour nous musulmans de France et d’Europe.
    La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie est une insulte à tout musulman, car il n’est pas normal de voir l’Europe se construire autour de nous alors que les deux pays qui ont une histoire commune et surtout un destin commun continuent à se tourner le dos.
    En effet Les querelles entre le Maroc et l’Algérie pèsent très lourd sur notre travail associatif, et nos actions en France et en Europe ainsi que sur notre cohésion, car à chaque fois les tensions intracommunautaires et les divisions refont surfaces et anéantissent tous ce qu’on essaye de construire pour les générations futures.
    Donc pour nous, il fallait absolument s’attaquer à la racine du mal en appelant nos pays d’origines à être à la hauteur pour relever les défis que nous affrontons en ouvrant les frontières et en arrêtant le dialogue de sourd entre les deux pays.
    Je souhaite briser cette loi de silence qui nous empoisonne la vie et faire cessez les tensions intracommunautaires chez nous. Je veux que nous musulmans de France et d’Europe, nous participions dans une action que les générations futures du Maghreb et du monde arabe n’oublieront jamais. Je veux que nous rentrions dans l’histoire de nos pays d’origines pour pouvoir exiger le respect ici en Europe.
    Je demande pour cela à tous ceux qui passeront leurs vacances au Maroc ou en Algérie de participer avec les marocains et les algériens à une manifestation pacifique que je souhaiterais organiser le jeudi 6 aout 2009 de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. A Oujda du côté marocain et à Maghnia du côté algérien, pour se retrouver à 18h00 au point de passage frontalier Zouj-Beghal.
    Je compte sur vous tous, d’abord pour transmettre cet appel mais aussi pour que vous me donniez des idées pour pouvoir réaliser ce rêve de tout musulman.

    Je veux que demain vous diriez fièrement à vos enfants « j’y étais ! »

    Mostafa SERRAR
    Président du Comité de Vigilance et d’Action Contre l’Islamophobie

    Contact : 0033 663 64 03 98 ou Email : vigislamophobie@free.fr

    #271697

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    En ma troisième année, j’ai fait la connaissance de deux instituteurs:celui de la langue arabe et celui de la langue française.
    Le premier s’appelle monsieur Moumni.C’était quelqu’un de dur.Il ne souriait jamais.A croire que c’était un robot.
    Au début de l’année, il nous avait présenté un gros bâton qu’il tenait d’une main d’expert.Il le fit vaciller un moment; puis ,nous dit :
    _ » Je vous présente Messaouda .Elle va vous accompagner durant toute l’année.
    Nous ,on le regardait(le bâton, bien sûr) avec une sorte de curiosité ,mélangée de peur.
    Il fit le tour de la classe et reprit:
    _ » Vous savez, Messaouda n’est méchante qu’avec les paresseux, les bavards et les dormeurs .
    Et d’ajouter:
    _ » Messaouda va faire un tour pour mieux vous connaitre .Elle, elle connait ses ennemis .Dès qu’elle les voit , elle se met à trembler de colère .Regardez!
    Aussitôt, le bâton se mit à vaciller entre ses doigts .On dirait qu’il voulait sauter sur l’un des élèves.En effet, certains de mes compagnons ne cachaient pas leur méfiance.Il y en avait qui pleuraient .
    Je me souviens de l’un d’eux qui s’était mis à chialer :
    _ » Maman, maman, viens me prendre.Messaouda veut me battre.
    Aussitôt, monsieur Moumni réalisa qu’il était allé un peu loin.
    Alors, d’un geste brusque il fit immobiliser son bâton.Celui-ci devient aussi inerte qu’un chat devant une cheminée.
    Il nous regarda cette fois avec pitié .Ensuite, il dit:
    _ » Ecoutez-moi, les petits.Je crois que Messaouda va faire des exceptions pour certains.
    Tous les élèves tendent leurs oreilles .
    _ » Et bien, ajoute-t-il, que ceux qui ont quelconque blessures ou anomalie dans leurs mains se lèvent et viennent vers moi.Messaouda va voir ça de près.Peut-être bien qu’elle vous fera des faveurs.
    Au début , personne n’osa se lever.Soudain, un petit dodu se dirigea vers l’instituteur en montrant un doigt enflé.
    _ » Monsieur, regardez, ce doigt me fait souffrir et j’ai peur que Messaouda..
    Monsieur Moumni l’interrompt net et dit:
    _ » Tu as raison, mon petit de signaler ce détail.Aussi, je vais te dire une chose:cette main sera épargnée des coups de bâton; par contre celle-là.
    Il désigna la deuxième main valide de l’élève et ajouta:
    _ » C’est là que tu auras tes coups de bâton.
    Déçu, le dodu retourna à sa place tout penaud.
    Quelques instant après, un autre élève lève sa main.Après l’autorisation du maitre, ce dernier dit:
    _ » Monsieur, moi j’ai les deux mains qui me font mal.
    L’instituteur le dévisagea longuement.Nous, on croyait que notre maitre ne savait quoi faire .Tout à coup, il se mit à rire ;puis, s’approcha de l’élève et lui dit:
    _ » Tu espérais éviter les coups de Messaouda.Je te déçois mon petit..
    Puis, il désigna du doigt la partie la moins intéressante de son corps….enfin, celle qui lui sert à s’asseoir et dit:
    _ » Mon petit, c’est là que tu recevras tes coups.
    Après cela, personne n’osa réclamer quoi que ce soit .
    Pour l’instituteur de la langue française, au contraire c’était quelqu’un de très élégant.
    Il changeait de costumes toutes les semaines.Il avait une voiture ; si je me rappelle bien ,c’était une Simca 1100.
    Quand il la stationnait devant l’école, il prit son mouchoir et essuya la poussière sur les quatre roues.
    Il aimait la propreté.En classe, il s’intéressait toujours à notre tenue.
    D’après lui: un élève propre est quelqu’un qui travaille; un élève sale est une personne paresseuse.
    Au fait, il s’appelle monsieur Kelfati.
    Je ne vous cache pas que j’étais le premier de sa classe.
    Comme je vous l’avais déjà dit : les années que j’ai dû passer chez les sœurs m’ont beaucoup.Parce que là-bas, on parlait français .
    Donc, je n’avais pas besoin d’apprendre l’alphabet .Aussi, c’était assez facile pour moi de lire un texte.

    A suivre….

    #271696

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Toujours à propos de mes souvenirs d’enfance , je vais vous parler de mes premières années à l’école .

    Avant d’aller à l’école primaire, j’ai passé deux années chez les soeurs ; j’avais ce temps là presque 5 ans.
    Vous vous souvenez bien de l’ancienne église qui se trouvait au village des mottes (Touba).Ces serviteurs de Dieu ont fait ouvrir une école maternelle pour garder les enfants et en même temps leur apprendre beaucoup de choses: écrire ,lire , dessiner , créer des jeux.
    Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup appris.
    Ce que je me reppelle bien:le matin, vers dix heures pendant la recréation, on nous donnait un verre de lait chacun avec un petit pain beurré ou des biscuits.
    On sortait vers 11:30.
    Bien entendu, nos parents venaient nous chercher.
    Si par hasard, un parent tardait à récupérer son rejeton de fils, figurez-vous qu’on gardait le petit .Pas question de le laisser partir seul.Même si un adulte se présentait comme étant un de la famille de l’élève, les responsables refusait toute demande.Eux ,ils ne reconnaissant que les parents légitimes qui avaient le droit de prendre leur enfant à la sortie.
    Savez-vous que c’était une joie pour moi quand mon père tardait quelques fois à venir me prendre ?
    D’abord, j’avais droit à un second verre de lait.Des fois un morceau de chocolat.Quant au déjeuner, il était excellent: un morceau de viande, des frites , une boisson un dessert à la crème…bref quelque chose que je ne ne mangerais jamais chez moi.
    Le soir vers deux heures, on nous obligeait à faire la sieste.
    Elle durait jusqu’à trois heures.Après, on nous donnait des jouets ,des formes cubiques , du papiers et des pinceaux .Cacun de nous choisissait l’activité qui lui plaisait.
    Vers cinq heures, heures de la sortie, on nous offrait des bonbons et des biscuits.
    Au fait, rare ceux qui avaient fait placer leurs enfants dans cette maternité .
    Croyez-moi les amis le prix était exorbitant.Jugez par vous même: 2500 centimes pour chaque mois.
    C’était en 1964 .Mon pauvre père avait du marchander avec la mère pour enfin payer 4500 centimes pour mon frère et moi.
    Elle a bien voulu nous faire une remise de 500 centimes.

    Avec cette remise, vous pourriez acheter 25 kilos de pommes de terre, presque 8 petites bouteilles de coca ou 750 grammes de viande de mouton.
    Pour vous dire !
    A 7 ans, j’ai passé 6 années a l’école Berthelot (connu sous le nom de Ibn-Elkhatib.
    Mes études secondaires, je les ai passées au collège Pasteur , puis au lycée Abdelmoumen

    Mes années en primaire , je les ai passées à l’école Ibn-Elkhatib connu jadis sous le nom de Berthelot
    Ma première année en 1966/67 ,j’ai fait la connaissance de monsieur Moukhtari
    Pour ma deuxième année, notre maître s’appelle My Rchid .
    Je me souviens encore de lui, c’était le plus gentil de tous les enseignants à l’époque.
    Il ne frappait jamais.Il ne se mettait jamais en colère.
    Je me rappelle d’une petite anecdote: un jour un élève s’est endormi en classe .Quand My Rchid l’a vu, il a souri.
    On croyait qu’il allait lui verser un verre d’eau sur la tête.
    Mais, au contraire , il nous a d’abord demandé de ne faire aucun bruit ,au risque de réveiller le dormeur.
    Puis, il pris tous les jouets qui étaient dans le musée de la classe.Il les a posés autour de l’élève endormi.
    Je me souviens,il y avait une voiture ,un chameau, un singe, une banane, un avion , un petit ourson et même des poupées!
    Il a aussitôt pris sa baguette avec laquelle on faisait la lecture. .Puis, il s’est mis à donner des coups sans aucune brutalité au dormeur.
    Si vous étiez là, vous auriez vu la tête de notre dormeur.
    Aussitôt, il ouvrit ses yeux .Il jeta un regard autour de lui .Les « belles créatures » lui faisaient face ; ça l’enchantait et il se rendormit sur le champ.
    L’instituteur le réveilla de nouveau.L’élève ouvrit ses yeux de nouveau et refit le même manège.
    Nous , on s’amusait comme une équipe de bossus.
    Enfin de compte, l’élève se rendit compte qu’il n’était pas entrain de rêver; alors, le pauvre se mit à pleurer .
    Heureusement que My Rchid était là pour le consoler.Il lui a donné un de ses jouets .

    A suivre…..

    #271695

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Pour mes souvenirs avec Aziza, je vais en rester là.Au fait, cette année, j’ai échoué à l’examen.C’était évident de la part de quelqu’un comme moi qui a délaissé ses cours et même, il s’absentait souvent .
    L’année d’après, ma famille déménagea vers une autre ville: Rabat.
    Là-bas, j’ai poursuivi mes études au lycée Moulay Youssef.Cet établissement se trouve dans l’un des coins du Palais Royal.Il est célèbre parce que tout simplement des ministres et des grands écrivains étaient de ses élèves!
    En 1980, j’ai eu mon bac .Cette année là, j’ai décidé d’aller faire un tour à Oujda.Justement , cela faisait presque trois ans que je n’avais pas vu ma ville natale.
    J’ai fait un tour aux alentours de mon ancien lycée.Evidemment, c’était les vacances .Aussi aucune trace d’élèves.Je ne sais pas ce qui m’était arrivé; mais je crois que j’avais la nostalgie « du banc ».
    Je voulais juste voir ma classe .J’aurais été dans les anges , si j’avais pu m’asseoir dans ma place et même celle de ma bien aimée.
    Vous l’avez bien deviné, je suis allé à l’ancien domicile de Aziza.Je croyais rencontrer le vieil homme.Pour cette fois, personne ne m’ouvrit la porte.Preuve, qu’il n’y avait personne dedans !
    Un jour, j’étais à l’ancienne médina avec un de mes amis.Je voulais voir de près Abdallah Lmagana.
    Soudain, j’ai vu ….de mes propres yeux une personne à environs 200 mètres.Non, je crois que c’était à 100 mères….peut-être bien 80 mètres….60 mètres…je ne sais plus! Cette personne ressemblait comme deux gouttes d’eau à Aziza .
    Je ne sais pas comment l’aurais-je aperçue d’aussi loin ,moi qui porte des lunettes de vue.En tout cas, j’étais persuadé que c’était elle!
    Alors, j’ai crié aussi haut que je le pouvais:
    _ »Azizaaaaaaaaaaaaaa……………!
    L’interpelée me regarda de face un certain moment.
    Mes amis, c’était elle .Preuve que des fois ce ne sont pas nos yeux qui voient mais nos cœurs.
    Je l’ai vue me sourire .
    Une grande chaussée nous séparait l’un de l’autre.
    Je voulais la traverser, mais la circulation était tellement dense que c’était presque certain de me voir écrasé par un des véhicules .
    Alors, je lui envoyai des signes de mains.Elle en fit autant.
    Mon ami, fort surpris me dit:
    _ » Qui est cette fille, Casanova ?
    _ Qui ?…Ah, une ancienne amie à moi
    _ Oui, dit t-il entre ses dents, une amie qui s’est enfouie avec ton cœur!
    _ Qu’est-ce que tu dis ?
    _ Oh! Rien, je pense seulement que cette fille est accompagnée .Je crois que c’est son époux , non ?
    Tout à coup, je me rendis compte que ma petite amie n’était pas seule.Il y avait un homme qui lui tenait le bras ; en plus derrière eux, une vieille dame qui marchait avec peine.
    En bon gentilhomme, je détournai ma tête .Puis, je changeai aussitôt de direction .Mon ami dut me suivre sans rien comprendre:
    _ » Mais, s’exclame-t-il, ta « bien aimée » te fait des signes de venir vers elle
    Je ne répondis pas , mais j’accélérai mes pas.Enfin, je m’arrêtai dans un coin .Franchement, mes douces amies, j’étais fou furieux.
    Vous ai-je dit que j’avais acheté une superbe horloge qui sonne à chaque heure avec une sonnette différente à chaque fois ?
    Du coup, je l’ai écrasée de mes pieds .Bien entendu, les passants se demandaient si je ne serais pas un fou à lier .
    Mon compagnon essaya de me calmer;mais, en vain.
    Le pauvre, lui même avait subi quelques uns de mes tempéraments.D’abord, je l’avais insulté par tous les noms (connus et inconnus dans les dictionnaires).Je lui avais craché dessus.J’ai même pris une pierre pour la lui lancer dessus.Heureusement que c’était le coup qui m’avait fait reprendre mes esprits.Figurez-vous que je venais de rater de peu une dame .La pierre était allé casser une vitre d’un magasin .Aussitôt mon ami me dit:
    _ » Houmidi, si t’as encore tes jambes, prends les , on va nous sauter dessus d’un moment à l’autre.
    Brave ami, comme récompense de mon comportement envers lui, il tenait toujours à m’aider .
    Alors, nous primes nos jambes a nos cous et nous disparûmes dans la nature .
    Dans notre quartier, je racontais à mon ami mon histoire avec Aziza.Quand, j’eus fini, il éclata de rire.Bien entendu, ça ne me plaisait guère .Cependant, j’essayai de me calmer.Aussi, je souris comme la Joconde et lui demandai qu’est ce qu’il y avait de drôle dans mon histoire.
    Il se tut un bref moment ; puis, il répondit:
    _ » Moi aussi, ça m’est arrivé
    _Arrivé quoi ?
    _ Aimer une fille
    _ Et, alors ?
    _Elle m’a laissé tomber
    _ Tu sais, c’est pas la même chose !
    Bounour me regarda d’un air moqueur :
    _ » Les filles changent de garçons tout comme elles changent de vêtements !
    Avant de le quitter, je lui rétorquai:
    _ » Dis-moi, quand la fille t’a laissé tomber , j’imagine que t’as du faire du bruit !
    _ Tiens, comment le sais-tu ?
    _ C’est normal, tu pèses presque un quintal ..et encore une grande partie de graisse !
    Bien entendu, je m’enfuyais aussi vite que je le pouvais, laissant mon ami attraper sa crise de folie.

    A suivre…..

    #272359
    houl
    Membre

    oui c etait une fois a l est ,j ai passe par la,merci pour les tofs.

    #225965
    houmidi59
    Participant

    Avant d’aller à l’école primaire, j’ai passé deux années chez les soeurs ; j’avais ce temps là presque 5 ans.
    Vous vous souvenez bien de l’ancienne église qui se trouvait au village des mottes (Touba).Ces serviteurs de Dieu ont fait ouvrir une école maternelle pour garder les enfants et en même temps leur apprendre beaucoup de choses: écrire ,lire , dessiner , créer des jeux.
    Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup appris.
    Ce que je me reppelle bien:le matin, vers dix heures pendant la recréation, on nous donnait un verre de lait chacun avec un petit pain beurré ou des biscuits.
    On sortait vers 11:30.
    Bien entendu, nos parents venaient nous chercher.
    Si par hasard, un parent tardait à récupérer son rejeton de fils, figurez-vous qu’on gardait le petit .Pas question de le laisser partir seul.Même si un adulte se présentait comme étant un de la famille de l’élève, les responsables refusait toute demande.Eux ,ils ne reconnaissant que les parents légitimes qui avaient le droit de prendre leur enfant à la sortie.
    Savez-vous que c’était une joie pour moi quand mon père tardait quelques fois à venir me prendre ?
    D’abord, j’avais droit à un second verre de lait.Des fois un morceau de chocolat.Quant au déjeuner, il était excellent: un morceau de viande, des frites , une boisson un dessert à la crème…bref quelque chose que je ne ne mangerais jamais chez moi.
    Le soir vers deux heures, on nous obligeait à faire la sieste.
    Elle durait jusqu’à trois heures.Après, on nous donnait des jouets ,des formes cubiques , du papiers et des pinceaux .Cacun de nous choisissait l’activité qui lui plaisait.
    Vers cinq heures, heures de la sortie, on nous offrait des bonbons et des biscuits.
    Au fait, rare ceux qui avaient fait placer leurs enfants dans cette maternité .
    Croyez-moi les amis le prix était exorbitant.Jugez par vous même: 2500 centimes pour chaque mois.
    C’était en 1964 .Mon pauvre père avait du marchander avec la mère pour enfin payer 4500 centimes pour mon frère et moi.
    Elle a bien voulu nous faire une remise de 500 centimes
    .
    Avec cette remise, vous pourriez acheter 25 kilos de pommes de terre, presque 8 petites bouteilles de coca ou 750 grammes de viande de mouton.
    Pour vous dire !
    A 7 ans, j’ai passé 6 années a l’école Berthelot (connu sous le nom de Ibn-Elkhatib.
    Mes études secondaires, je les ai passées au collège Pasteur , puis au lycée Abdelmoumen

    mkidach
    Membre

    non, il faut que ce désordre cesse et il faut que la société civile prenne ses responsabilités . A chaque fois dans nos familles, on dit que c’était un destin قدر الله oui je suis d’accord mais en même temps , c’est une faute professionnelle. Jusqu’à quand on va se cacher derrière la religion. L’islam est innocent de ses actes, chacun de nous est responsable de ses attitudes et ses comportements.

    كفى

    mkidach
    Membre

    à toutes les Oujdies,
    je vous conseille d’aller faire un diagnostic de cancer de sein .
    Le nombre de cancer est en constante augmentation. Dans notre région orientale, je vous assure qu’on est mal équipé et nos médecins sont vraiment incompétents, la preuve que dans notre famille nous avons eu trois cas et à chaque fois, ces derniers étaient à côté de la plaque. ils n’arrivaient même pas à identifier la maladie ou bien c’était déjà trop tard.
    c’est pourquoi, allez faire une mammographie chez un vrai professionnel et plutôt à Rabat. je sais qu’une bonne partie des oujdis n’ ont pas les moyens de faire ses examens. Allah Ghalab

    #205910
    houmidi59
    Participant

    Ce matin ,vers 9 heures, j’ai visité le parc de Lalla Meriem.
    Ce jardin public se trouve dans l’enceinte de Bab sidi Abdelwahab.Au fait, il comprend un musée et un conservatoire de musique.Malheureusement, pour l’instant,ils sont fermés.Alors, je me suis contenté de prendre de belles et magnifiques vues des paysages et de la nature de ce lieu de détente pour beaucoup de gens à Oujda.
    Quand je suis arrivé, il était encore fermé.Je me suis approché d’un des jardiniers pour lui demander d’entrer pour prendre quelques photos.
    Tout d’abord, il avait cru que j’étais un touriste .
    Je lui ai répondu avec un ton mi-figue mi-raisin:
    _ » Détrompez-vous, l’ami, je suis un citoyen marocain.Les touristes prennent des photos pour se moquer de nous , et je ne crois pas que ces lieux les intéressent !
    Moi, je suis venu pour partager des moments de joies et de plaisir avec mes amis d’Oujda-City qui sont à l’étranger et qui n’ont pas vu leur ville natale depuis belle lurette. »
    Le jardinier n’en croyait pas ses oreilles, ni même ses yeux:
    _ » ça alors, s’exclame-t-il, quand les gens viennent ici c’est pour prendre des photos en famille.Généralement, ils ne sont pas de cette ville.
    _ Vous avez raison, concluais-je ; moi c’est autre chose « 
    Finalement, ils me laissent entrer pour prendre les photos .Ils me disent de faire comme chez moi.Bien entendu, je ne me le suis pas fait dire deux fois.
    Alors les amis, j’ai pris assez de photos pour que vous puissiez vous régaler de la verdure de notre ville Oujda .
    Enfin, je fais savoir à notre ami Dawy, que je suis allé voir les vendeurs d’escargots .Bien entendu, j’ai pris des photos d’eux et même d’autres vues intéressantes du souk.
    Un sujet leur sera consacré.
    ALLEZ, bon appétit ,les ami(e)s!

    La porte principale.Entrez s’il vous plait!

    Mon ami, le jardinier

    Allez, les amis, c’est l’heure de sortie; faites moi le plaisir d’emprunter cette issue

    mkidach
    Membre

    Nos médecins charlatans d’Oujda

    J’en ai marre de nos médecins marocains et surtout de ceux de la région de l’est marocain. Ils sont vraiment incompétents et se permettent tout.
    Dans notre famille, trois générations ma grand-mère, ma mère et ma sœur ont été atteintes d’un cancer et à chaque fois un mauvais diagnostic. Les deux premières ont décédés « rahimahoum Allah » et là c’est ma sœur qui en est victime, pourtant elle avait effectué une mammographie et on n’a jamais détecté la tumeur, malheureusement elle était là et ils ne l’ont pas vue car ils sont vraiment nuls.
    Je vous conseille d’aller vous soigner ailleurs et éviter ces charlatans qu’il faut poursuivre en justice.
    Faire des panoramiques ce n’est pas la peine, allez voir ailleurs, puisqu’à chaque fois elles sont faites par un personnel sous qualifié.

15 réponses de 256 à 270 (sur un total de 770)
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