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Sujet: les amis d’Oujda city
A Oujda-city , j’ai eu le loisir et le plaisir de connaitre beaucoup d’ami(e)s à travers leurs sujets ou leurs commentaires.Certains d’entre eux ont disparu de ce site et d’autres réapparaissent de temps à autre et bien entendu , il y en a qui sont toujours fidèles et ils sont aux aguets
Quoiqu’il en soit , chacun a ses excuses et ses empêchements ,c’est une occasion pour moi de leur rendre hommage à travers ces trois tableaux que j’ai crée moi même avec le peu de savoir que j’ai acquis grâce à Photoshop
Bien entendu , j’ai passé près de deux heures à rassembler les étiquettes des habitués de notre site ; donc il se peut que j’oublie certains .Qu’ils me pardonnent , mais j’ai fait mon possible
Bonne soirée à vous mes amis
A plus pour d’autres surprisesC’est fou que les les gens oublient vite quand vous leur faites du bien ; mais ils se rappellent aussitôt le mal causé par vous et ils ne cesseront de vous le répéter ….Je crois qu’ils en garderont pour vous une rancune jusqu’à leur mort.
Comme quoi , l’être humain a quelque part dans son fort intérieur une racine de mal qui peut jaillir à tout moment de sa vie.
Je vais vous raconter une histoire avec un cousin que j’ai hébergé un certain temps chez moi .En fin de compte , je suis devenu son pire ennemi
Il y avait plusieurs années de cela.J’étais encore célibataire .En fait , je venais de débuter dans l’enseignement.Pour ceux de ma génération, en ces temps là , le salaire d’un instituteur ne dépassait pas 1500 dirhams.Cependant, on pouvait vivre à son aise et même faire quelques économies pour acheter le mouton de l’Aïd, passer ses vacances loin de la belle -mère , acheter une Renault quatre , ou tout simplement les garder « au chaud » ou au « frais » à la banque dans l’attente de profiter d’une parcelle de terre pour en faire son logis.
Donc, j’habitais en ville dans un appartement que j’ai loué à 300 dirhams le mois.Au début, j’ai mené une vie de solitaire.Je mangeais et dormais seul et j’avais pour compagnon mon magnétophone à piles et mes romans policiers (le masque).
Des amis me rendaient visites des fois chez moi .On passait de bons moments à discuter ;puis je leur servais du thé ou du café avec des biscuits .Quand , ils venaient après le coucher du soleil, ils avaient droit à un dîner que j’achetais chez le gargotier du coin .Bien entendu, mes amis le trouvaient (pas le restaurateur) succulent et je crois que c’est pour cela qu’ils me rendaient plusieurs fois visite par semaine
Une année est passée comme cela .Je me suis rendu compte qu’il fallait changer de mode de vie.D’abord par trouver un colocataire digne de confiance; ensuite acheter un poste de télé en couleur ; puis penser à faire moi même la cuisine .Par chance, un collègue à moi me suggéra de venir s’installer chez lui et de partager le loyer en ne payant que la modique somme de deux cents dirhams .Il me proposa une chambre très espacée et bien éclairée avec deux vues: une sur l’avenue et l’autre sur la cour.Ainsi c’était assez facile pour moi de me mettre au courant sur le champ…Non, je plaisante ! Donc, j’ai déménagé chez mon nouvel ami en emportant toutes mes affaires .Pour ne rien vous cacher , la demeure était splendide et ravissante .Mon collègue l’avait bien équipée .On peut dire qu’il ne manquait de rien ….sauf peut-être bien d’une épouse.
Un jour , je le lui ai dit .Il m’a répondu qu’il avait beaucoup de crédits à régler et que la question du mariage ne serait pas envisageable avant une dizaine d’années.Cela m’arrangeait bien , puisque moi aussi je tenais encore à mon statut de célibat .Aussi, je n’avais quitté cette demeure qu’après cinq ans durant lesquels j’ai économisé beaucoup d’argent
Puis de nouveau j’ai loué un trois pièces et je l’ai meublé .Il me restait assez d’argent pour penser au mariage .En effet, j’ai trouvé la fille à qui je devais remettre ma bague de fiançailles tout en lui promettant qu’elle serait à mes côtés dans moins d’un an .
Jusque là, tout allait bien.Un jour, j’étais dans un café entrain de siroter un thé à la menthe quand quelqu’un me tapota l’épaule.C’était mon cousin Abdelhafid .J’étais surpris et étonné de le voir dans ces lieux.Comme je le connaissais ,il habitait à la campagne et encore à des milliers de kilomètres de chez moi .
Après les salamalecs et les comment-vas-tu toi et la famille, je l’ai emmené chez moi.
La vérité mon cousin ne semblait pas être dans son assiette .Quand je lui avais demandé ce qu’il n’allait pas chez lui, il avait pleuré comme un enfant .Après, il m’avait tout raconté : sa mésaventure avec son père qui l’avait chassé comme un chien .Le pauvre avait dû quitter la demeure familiale après plusieurs disputes avec le paternel à cause de la belle -mère qui s’était installée après la mort de sa mère.
Mon cousin m’avait dit qu’il était à chaque fois insulté et battu et enfin de compte on décida de le jeter à la rue.
Il ne savait ou aller .Alors, il s’est souvenu qu’il avait un cousin quelque part (à savoir moi) dans les environs de Taourirt .Alors, il vola le poste de radio de son père et le vendit à un brocanteur pour une bouchée de pain ; mais cela était suffisant pour payer le prix du voyage.
Il resta plusieurs mois chez moi logé et nourri ; je lui donnais même l’argent de poche pour aller au café et des fois au cinéma.
Il se servait de ma moto pour se déplacer en ville.Pourtant, un jour , il heurta un vieillard .Aussitôt , il fut emmené au poste de police pour homicide volontaire; quant au sexagénaire , il fut conduit d’urgence à l’hôpital suite à une fracture du bassin , et un nombre indéfini d’écorchures
Pour le faire relâcher (mon cousin ,bien sûr ) , j’ai
essayé de trouver un arrangement à l’amiable avec la famille de l’Ancêtre; un arrangement qui m’a valu le tiers de mes économies.Bien entendu, arrivés à la maison, je me suis explosé de colère contre mon cousin .Ce dernier s’est contenté de baisser sa tête sans piper mot.J’ai aussi pris certaines mesures : la plus importante lui interdire de se servir de ma moto
Alors, les amis , le cousin a vite changé de comportements envers moi.Il se fâchait à la moindre des choses et quelques fois , il ne me parlait pas durant toute la journée.Il lui arrivait même de se plaindre de moi aux autres .Comme , il tissait des mensonges sur mon compte, beaucoup de mes amis ont rompu avec moi .
Enfin de compte , j’étais devenu son pire ennemi et il le clamait haut à tout le monde.
Il ne me restait plus qu’à changer la serrure de la porte et me débarrasser une fois pour touter de lui.En effet, un jour , il disparut sans laisser de traces
Plusieurs mois après , j’ai eu de ses nouvelles : on venait de l’inculper pour escroquerie dans une autre ville ou habitait justement un de mes oncles
Je termine par cette citation sur la méchanceté qui est la vertu de beaucoup de gens comme mon cousinLa méchanceté est de tous les esprits le plus facile.Rien n’est si aisé que d’apercevoir un ridicule ou un vice et de s’en moquer : il faut des qualités supérieures pour comprendre le génie et la vertu
Chronique d’un mariage
Il y a trois jours de cela, j’ai été invité à une cérémonie de mariage .Bien entendu, j’y suis allé après avoir acheté un cadeau digne des deux mariés.
Quand je suis arrivé , on m’a accueilli avec des accolades et des dattes accompagnées d’un verre de lait.Puis, je suis entré dans une grande salle pleine de tables entourée chacune d’une dizaine de chaises.En jetant un coup d’œil aléatoire , j’ai constaté que j’étais venu parmi les premiers venus
Je me suis installé donc dans un petit coin qui me permettait de suivre toutes les entrées des invités .En effet , ces derniers entraient de temps à autre en groupe de quatre ou cinq personnes tenant à la main des cadeaux ,et comme, moi ils ont mangé une datte et bu un verre de lait .
Quelques instants après, des bruits de son et de musique nous ont fait surgir : c’était l’arrivée de la mariée .Aussitôt, j’ai sorti de ma poche mon appareil photo pour prendre quelque cliché de cet événement tant attendu.
La mariée est entrée entourée de ses parents et de sa famille .Ces derniers ne cessaient de danser et d’applaudir au rythme de la « dakka almarrakchia » .Tous les convives se sont levés pour témoigner l’intérêt qu’ils portaient à la mariée .Certains d’entre eux se sont joints au groupe de danseurs.Pendant ce temps, je prenais des photos en me déplaçant comme le ferait un expert.
Puis, la mariée a pris sa place tout en attendant l’arrivée de l’élu de son coeur.
Soudain, un grand vacarme a fait détourner l’attention de toutes les personnes présentes : l’arrivée du prince charmant
Comme sa princesse, il a joui pendant une trentaine de minutes de chant ,de danse et de partage de photos, et même de prises de vidéo.
Enfin, le couple a pris sa place et le spectacle a commencé
Aussitôt , un groupe de musiciens a fait son entrée sous les applaudissement des invités.Alors, les chansons se suivaient et changeaient de rythme.
Pas de doute, on s’amusait comme des fous.
Après presque deux heures durant lesquelles les oreilles de tout le monde ont été « cassées » sauf celle d’un sourd muet et un quinquagénaire qui ronflait comme une scie, on nous a annoncé l’ouverture du banquet.
Bientôt, les serveurs sillonnaient la salle avec des plats de poulets, des plats de viande aux abricots, de la limonade et un plat de fruits variés.
Pas la peine de vous dire que les invités se sont remplis la panse .Quant à moi , je préfère vous dire que j’ai usé de l’astuce du renard avec le loup.Mon voisin de table a remarqué la chose et m’a dit en toute clarté qu’on avait rarement de telle occasion pour se goinfrer et moi je lui ai dit que moi je ne tenais pas à verser une grosse somme d’argent au médecin et au pharmacien , alors qu’avec cet argent je pourrais m’offrir des jours de vacances loin de chez moi ; sinon , je m’achèterai bien ces plats en double exemplaire.Evidemment, mon interlocuteur n’était pas de mon avis .Alors , il a dit avec philosophie : la mort il y en a qu’une ; pourquoi se priver des belles choses ?
Pour clore cette discussion, je lui ai répondu qu’il avait parfaitement raison .Puis, je me suis éclipsé prétextant devoir aller aux toilettes pour me laver les mains .Quand je suis revenu, le boulimique avait lui aussi changé de table.Cela tombait bien pour moi parce que tout simplement je n’avais plus envie de discuter de la gastronomie ,mais plutôt du mariage.
Donc, après avoir débarrassé les tables des restes de poulets , d’os et de pelures de fruits, les serveurs ont apporté le « chlal » .Une seconde fois , je me suis lavé les mains.Vous savez, il ne faut jamais se faire remarquer.Pourtant ;, l’un des serveurs m’a dit que mes mains semblaient propres ; je lui ai répondu que par inattention j’ai du les fourrer dans ma poche.Il a souri un moment ; puis il a ajouté que cela lui arrivait aussi de tels trucs , mais pas quand il a les mains malpropres.Lui, les entrées secrètes de sa veste , étaient toujours remplies de friandises et de fruits
.Malheureusement, il lui arrivait de les oublier un certain temps et bien, entendu ,vous devinez sûrement ce qui pourrait arriver dans de telles situations .
Pour lui prouver que je ne manquais pas de jugeote, je lui ai dit : êtes-vous marié? Il a répondu par la négation .Alors,je lui ai dit philosophiquement : on reproche souvent à nos épouses de fouiller nos poches ; pour vous mon ami votre femme vous aurait rendu un grand service
Oui, a-t-il ironisé , mais elle m’aurait fait mener une vie d’enfer
C’était un autre sujet à discuter et puis ce n’était pas le moment propice pour évoquer les méfaits du mariage .Alors, je lui ai dit : restez comme vous êtes ; vos poches se saliront certes, mais votre esprit sera toujours propre et lucide.
Quelques minutes après, le chant et la danse ont repris leurs cours normaux avec un petit changement: il y avait moins de danseurs et ceux qui avaient toujours la possibilité de faire des mouvements avec leurs membres et leur ventre rempli de victuailles trouvaient une grande difficulté pour se déplacer.
Non, non, je plaisante certains d’entre eux seulement
Donc, on nous a fait distribuer des boites joliment décorées pour y mettre les variétés de gâteaux et de pâtisserie prévus à notre intention .En effet, les serveurs tenant à la main des plats nous invitaient à prendre chacun son goût une ou deux pièces.
Je ne vous cache pas que certaines main avaient un faible pour « les cornes de gazelles » .Cette spécialité purement marocaine n’a jamais cessé de faire des ravages. Surtout chez les fins gourmets.
Je vais vous dévoiler un petit secret : j’adore « kaab ghzal » .Certes , je ne le déguste que rarement à savoir durant les réceptions et l’Aïd el fitre ; mais j’en ai pris seulement deux pièces .Tandis que mes voisins les prenaient des deux mains
Après cela , une variété de boissons chaudes et froides : thé et jus étaient mises à la disposition des convives.J’ai profité de cette occasion pour m’éclipser une fois pour toute de la salle pour aller chez moi .Il était environs quatre heures du matin quand j’acceptais les bras de Morphée avec un grand soulagement
Quand ma fille adorée venait de me réveiller , j’ai constaté qu’il était presque midi (l’ancienne heure) Au fait , l’heure de la bouffe
Bon appétit les amis
Houmidi 59 : le 4 août 2010
Sujet: Chronique : comme quoi …….
Hier matin, je me suis levé de bonne heure .A vrai dire , j’avais bien assez dormi.Figurez-vous qu’il était à peine dix heures du soir que j’étais déjà dans les bras de Morphée.Pas la peine de vous dire que j’étais mort de fatigue .Aussi comme se le plait de dire l’un de mes amis :j’ai ronflé comme un loir.
Donc, j’ai quitté mon lit sans regret .Après une toilette hâtive et un petit déjeuner à la six-quatre-deux, je suis sorti de chez moi.Dehors , la rue était aussi déserte que la poche d’un mendiant .Cependant, certains chats étaient entrain de faire les dernières investigations des poubelles qui venaient d’être déposées après la prière d’el-fajr.
Il faisait à peine jour et le soleil commençait déjà à lancer ses premiers rayons jaunâtres mêlés d’ un soupçon de rouge et de violet.Comme quoi tout a un début!
Donc, je marchais tout en respirant l’air frais matinal mélangé avec des odeurs nauséabondes de restes de bouteilles fracassées sur le trottoir.Bien entendu, dont le contenu est loin d’être de la limonade.Comme quoi dans ce bas monde, il y a deux catégories de boissons: celles ou il y a dedans de la limonade et celle ou il n’y a pas dedans de la limonade!Quoique dans toutes les deux , il y a du jus de fruits
Après une centaine de mètres; plutôt cent cinquante mètres de marche , je suis arrivé devant un café qui venait juste d’ouvrir ses portes.Je voyais les deux garçons ranger les tables et les chaises sur la terrasse , tandis qu’une vieille femme donnait des coups de balai à l’intérieur du café . En lisant l’enseigne :café de la paix, je me suis dit que c’était l’endroit idéal pour savourer des moments de calme et de sérénité avant le réveil des flemmards.(je parle de mes enfants)
Alors,je me suis assis à une table dans le coin et j’ai dit au garçon de m’apporter un café-crème .Puis comme tout habitué de café, j’ai sorti de ma poche une feuille de mots fléchés remplie à moitié et que j’avais achetée il y avait presque une semaine .Comme quoi , une feuille oubliée dans la poche est toujours utile.
J’étais entrain de chercher un mot pour remplir les six cases restantes de la grille, quand un bras me tapota l’épaule .Je me suis retourné aussitôt : un homme costaud qui n’était sûrement pas Jean Valjean mais qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, me dit brusquement :
_ »puis-je boire votre café ?
Bien entendu, il prit la tasse et vida son contenu en une gorgée.
Comme quoi , il y a les grandes bouches et les petites bouches.
Comme j’étais quelqu’un de perspicace, je lui ai tendu le verre d’eau: tenez mon brave, lui ai-je dit, cela vous fera passer le hoquet que vous aurez d’ici peu.
C’était loin de lui faire plaisir .Aussi, il a pris le verre et me l’a versé sur ma tronche.
Comme quoi verser du liquide n’est pas toujours de l’argent.
Heureusement qu’il n’ y avait personne aux alentours ; parce que je n’aurais pas accepté de tels comportements.Alors , je me serais rué sur lui ,espérant le corriger et lui costaud comme il était , il m’aurait déjà réservé un lit avec équipement spécial dans l’hôpital de la ville.Comme quoi on raisonne bien quand on est seul.
Donc, je décidai de quitter les lieux pour d’autres endroits plus paisibles .Soudain, le garçon m’interpela :Hé monsieur, vous avez oublié de payer votre consommation ,sans parler que vous ne m’avez pas encore donné de pourboire .Comme quoi il n’ y a pas que les garçons qui demandent à leur papa de l’argent.
J’ai sorti de ma poche un billet vert que le serveur alpagua d’un coup de main digne d’un prestidigitateur et le fourra dans sa poche en me faisant des courbettes dignes d’un tsar de Russie.Puis, il s’éclipsa comme une pièce de monnaie dans la main du même prestidigitateur .Comme quoi , il faut toujours avoir de la monnaie dans ses poches.
Pas la peine de vous dire que je suis retourné chez moi pour me rendormir à nouveau.
Peut-être bien que c’était un rêve et le mieux que j’avais à faire : penser à autre chose .
PS: j’ai oublié de vous dire que c’était un dimanche .Comme quoi le dimanche est fait pour se lever tard.
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