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15 réponses de 376 à 390 (sur un total de 7,146)
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  • #206993
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES PAS DANS LE JARDIN ET DES AILES…EST-CE DARLY ?

    Un voleur de vie, un escroc en embuscade ?
    Un tueur impénitent ou un mal destructif ?
    Hier, armée d’une faux ou d’un cimeterre,
    La mort, silhouette vide comme un parjure,
    Symbole de l’absence, était représentée
    À l’intérieur d’une barque sur le Styx,
    Pour terrifier les vivants et prendre leurs âmes.

    Loin du mythe mais toujours dans le mystère,
    Non, ce n’est plus l’effrayant prédateur,
    C’est le facteur qui apporte le quitus, la paix,
    Le repos à l’âme de l’amie de toujours.

    Avant que la pluie ou le déluge ne s’abattent,
    Et que les bourrasques de vents, les orages
    Et les trombes, ne réveillent les fossiles
    De leurs tombes et n’arrachent les racines,
    Les fleurs du caftan et les bourgeons du sari…

    Du gazon, il ne reste que les rhizomes jaunis,
    Ondulant comme des méninges sur le sol,
    Avec ça et là des trèfles à quatre feuilles,
    Des simples, plus vertes que souvent honnies…

    Du gazon, il ne reste que les racines jaunies,
    Avec ça et là parmi des pousses inertes,
    Des crottes de chats, une plume d’oiseau,
    Ou un tas d’autres éparpillées et vaines…

    Parmi les herbes, sous les branches effarées,
    Une scène de meurtre entre les entités contraires,
    L’eau et le feu, la terre et le ciel, la vie et la mort
    Les serres et les dents, les styles et les pennes.

    Oui, hier elles ont volé, les ailes
    De cet oiseau multicolore des jardins,
    Où les vaincu ailés servent de jouets
    Et d’aliments aux crocs et aux griffes…

    Traces de combat inégal où il s’agit de tuer
    Pour rassasier le carnassier qui a peur de mourir
    Un peu comme à l’image de ce que nous sommes :
    Ordure que les urnes banniront de l’éther…

    Oui hier elles ont volé, ces ailes
    Aujourd’hui, elles sont cassées, inertes.
    Oxydes et cendres, argiles et poussières,
    Couleurs d’un vaste jeu, d’un puzzle eternel
    Qui se fait et se recycle dans un monde brutal.

    Oui hier elles ont volé, ces ailes…
    Beau et mortel, comme un cirque en flammes,
    Dont les bêtes se sauvent sans avoir de gite
    Ni de refuge ou de vrais sanctuaires.

    Une arène de gladiateurs, ignorants du rôle
    Où il fallait naître, se donnent, éperdus, la mort.
    Ils se livrent sans haine à de virils combats,
    Pour se libérer du corps enchaîné et plaire,
    En se livrant, obligés, au cruel destin, le leur !

    Oui, d’étranges et étonnantes créatures,
    Des êtres époustouflants, aliénés mais fiers,
    Dont chacun est un miracle du Stratège
    Plus complexe qu’une une star éphémère,
    Finissent comme des comètes superbes
    En giclant au loin, dans le vaste univers.

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes,
    Le papillon étale ses somptueuses couleurs,
    Quelque chose de beau, une âme pérenne,
    Comme une fierté, immatérielle, immortelle,
    Ou des arrhes reversées après les pleurs.

    Une victoire après la mort,
    Après les sinistres combats et les douleurs,
    Un orgueil, une âme éternelle,
    Sublimée après la torture,
    Se réfugie maintenant au ciel,
    Laissant le costume, l’enveloppe, le corps,
    L’emprunt à découvert …

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes
    Plané, entre les sept cieux et la terre,
    Chanté à travers les arcanes du temps
    Comme les mèches de nuages
    Mordorées qui chantent au soleil

    Oui hier elles ont volé, ces ailes
    Lutté, palpité, dansé voltigé épanouies, volé,
    À travers les continents, les identités et les îles.

    Oui, hier elles ont volé, ces ailes,
    Aujourd’hui, cassées et inertes,
    Entre deuil, absence, soulagement et pleurs,
    Vestiges d’un sinistre et fugace combat…

    Oui, hier elles ont tremblé ces feuilles,
    De peur de les couper pour faire du net au jardin.
    Là, non loin des citrons verts et des bourgeons
    Des feuilles lèchent le sol de leurs ardeurs,
    Éphémères câlins sous forme de prières.

    Tels des vœux pieux, pour atténuer le sort
    Qu’il est pour chaque vie de plonger pour toujours
    Dans le caveau, ce berceau qui nous sert de séjour,
    De navette spatiale et terrestre pour l’au-delà…

    Oui hier, elles ont volé, ces ailes
    De papillons, ces bras de femmes et ces abeilles.
    Là sur des fleurs, éminemment belles et vermeilles,
    Des roses, offrandes à Dieu, exhalent leurs odeurs.
    Leurs silhouettes vêtues de pétales charnels,
    Érotiques volutes, fantasques et sensuelles,
    Elles embaument les ailes qui s’y posent un instant,
    Avant que le vent, le fils du temps, ne les éparpille…

    Oui, hier elles volaient encore,
    Magnifiques et sereines,
    Cachées quelque part chez Dieu,
    Je les imagine amour et beauté,
    Éternité utile, louanges et prières,
    Paix au Havre du Seigneur. ,

    DR IDRISSI MY AHMED

    Des mots offerts à Darly pour son repos dans le jardin de Dieu
    Le lendemain de son anniversaire du 19 novembre 2011

    #279648

    En réponse à : LA CIGALE ET LA FOURMI

    mounavri
    Membre

    CAFARDS IMMIGRES CHANGES EN CAFARDS AFFAMES .

    je crois que ça va comme ça !!
    ========================================
    Vous aviez dis :
    NOTRE CULTURE DE OUJDA, TANGER A LAGOUIRA
    EST FAITE DE VALEURS HUMANITAIRES
    MALGRÉ NOS FAIBLES MOYENS .
    UNE CIVILISATION ÉPRISE DE MULTICULTURE ,
    D’OUVERTURE SUR AUTRUI
    ET D’ HOSPITALITÉ ENVERS LES ÉTRANGERS

    Sincèrement, est-ce que vous pensez que nos concitoyens
    actuels sont à la hauteur de cette culture ? et surtout dans
    le contexte politique arabe actuel !!
    Vu votre rang social , je suis sûr que vous m’avez compris !!

    #206992
    mounavri
    Membre


    *VERSION ALLEMANDE *

    Une fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
    Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
    La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue.
    Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
    La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.
    FIN.


    *VERSION FRANCAISE*

    La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.
    Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.
    La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été.
    Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
    La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
    La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
    Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.
    Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.
    Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie ‘sa juste part’.

    La CGT , Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire, les Verts, le Modem, la Nouvelle Gauche, la Nouvelle Droite, le Juste Centre, organisent seat-in et manifestations devant la maison de la fourmi.
    Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée.

    Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d’Auschwitz.
    En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination.
    Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
    La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.
    La fourmi quitte la France pour s’installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.

    La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

    Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
    Des rassemblements d’artistes et d’écrivains de gauche, se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.

    Le chanteur Renaud compose la chanson ‘Fourmi, barre-toi!’…
    L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir.
    Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.
    Une commission d’enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d’euros.
    La cigale meurt d’une overdose.

    Libération et L’Humanité commentent l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales et à lutter contre la détresse de la cigale.

    La maison est squattée par un gang de cafards affamés.

    Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté…

    Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.

    FIN

    #208719
    abdelll
    Membre

    salam tout le monde
    dsl je vien de tombé sur ce forum avec bcp de retard PDT_Armataz_02_05 , je met donc quand meme un lien pour les future chercheur du plan de la ville de oujda (les quartiers ) .. j’espere que çà vas aidée quelques un 🙄

    http://wikimapia.org/#lat=34.6796642&lon=-1.9051838&z=14&l=2&m=b

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES

    Appel aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau bas sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les étapes des soins ! Pour une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares.

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.
    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM

    Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !

    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !
    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !
    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.

    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !

    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !

    EXHORTATIONS A SM LE ROI

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 14 Novembre 2011

    Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: amm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.com

    #206990
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    

    Que crier comme malheurs sur la tête du dernier Lion de Syrie ?

    Mon cher confrère Docteur Bachar El Assad,

    Si j’étais syrien, je n’aurais pas osé t’interpeler sur ce ton, par respect ou par crainte ou simplement par timidité et lâcheté. Je n’ai ni conseil ni ordonnance à te donner. Des doutes et des imprécations, une exhortation ? Un exorde ou une harangue, une bravade peut-être ? Ton Peuple t’a demandé de partir ! Soit ! Quelle honte y avait-il à l’écouter, dignement ? Oui, dignement pour tous, dans la paix et le respect mutuel ? Maintenant, analysons les faits. Quel droit de possession as-tu sur lui et sur ses terres, pour vouloir persister au pouvoir, malgré lui ? Ne crains-tu pas d’être la cause d’une déflagration possible, tant souhaitée par les ennemis des peuples de la région ? Tu t’en fiches ! Hé ho Assad, tu me reçois ?

    Faute de traitement psychique ou de discussions philosophiques, analysons les symptômes ci-après. Mondialisation, ingérences, crises du Moyen-Orient, patrie, existence et libertés, démocratie et malfrats. Voilà des mots qu’il faut redéfinir en parlant du destin et des déterminations, comme de votre gouvernance politique et de l’effet de lassitude devant des échecs patents. C’est à toi que je parle, Docteur !

    Maltraiter, humilier, terroriser, torturer ! Assiéger, affamer, exiler ou emprisonner, supplicier avant de pendre. Bombarder, asphyxier, brûler…Le sang coule, le sang coule à flots sur les os calcinés devenues des braises puantes. Ailleurs, les corps sont enfouis dans des charniers et des fosses communes. Les criminels recherchés ne restent pas longtemps à la barre ! Ce sont des images d’un film d’horreur ! Non, des infos contemporaines ! Ce n’est pas bon pour un Médecin !

    Tes sujets t’exècrent, ils te disent à en mourir, barra, barra ! Va-t-en ! La terre va à la terre, que reste-t-il d’humain ? Que restera-t-il de ton corps, pharaon et toi ersatz de César ? Une âme ? Ou rien, si tu ne crois pas comme tes pareils ! Le Kadhafi, ne t’as rien inspiré, Confrère ?

    Quel oracle attends-tu Bachar ? Des bombes sur ta tête ? Quel genre d’enfer attendrait alors ton âme, Assad ! Puisqu’il faut bien une âme même au plus vil des corps ! Force est pour le feu des enfers de te refuser, car il se couvrirait de honte en cautérisant de moins coupables que toi ! Des crimes, tu en commets à l’échelle industrielle, comme Hitler et l’état de Sion ! Alors, pour respecter Student et Dante, que l’on jette ton corps dans la jungle ou dans une fosse aux lions ! Non, aux loups et aux hyènes ! Mais, les pauvres fauves vomiraient leurs viscères rien qu’en te regardant, Du-Lion ! Tu leur ferais si peur ?

    Dieu n’a pas prévu d’enfers dignes de ton espèce ni de ta dimension. Ainsi, pas besoin d’attendre l’Au-delà et la Résurrection et perdre son temps pour ton dernier jugement. Ton cas est décidé, tu sais quelque chose de l’inquisition ! Tu la pratiques ! Tu iras tout de suite en Enfer, avant la Résurrection et le Grand Jugement, pour y cuire un peu plus que les autres ! Oui tu es un dur à cuir ! Malgré tout, il ne fera pas d’exceptions ! Car il faut venger tes victimes, ces milliers de militants qui ont baigné dans leur sang ! Ces vieux, ces femmes et ces jeunes enfants ! Ô Lion, aimerais-tu que les tiens souffrent à ta place la loi du talion ?

    C’est vrai que la religion n’est faite que pour les subalternes. Tant qu’on le dit et qu’on le répète dans la littérature et dans les faits. Quand on voit les chefs et leur impunité, leurs coudées franches, on se dit qu’ils ne risquent rien. Car il n’y a ni enfer ni d’Au-delà pour eux,

    pensent-ils ! Ils ne croient ni aux mythes ni à la métaphysique ! C’est juste une satisfaction, une promesse et une peur entretenue, assortie d’une sanction pour maîtriser le bas peuple. Un opium pour assujettir les domestiques des chefs qui s’éternisent sur les commandes ! Les gens cultivés, intelligents et riches, les gens qui possèdent un pouvoir illimité, n’y croient pas ! Leur pouvoir est d’autant plus large et grand quand ils ne perçoivent pas Dieu au bout de leurs actes. Car Sa crainte peut limiter les excès et empêcher les exactions des plus impudents ! Et toi Assad ?

    La force, la richesse, le pouvoir illimité ou illégitime des empereurs ne s’arrêtent pas. Au nom des dieux, de la tribu et du clan, de la force des armées et de l’argent, nous sommes partis de l’asservissement historique et de l’esclavage immémorial pour y retourner de nouveau, sans discriminations, sur toutes les races ! N’est-ce pas Chef ?

    Que crier face aux monstres comme imprécations et anathèmes ? Aux potentats, ferrés aux pouvoirs, qu’ils cumulent et qu’ils ne respectent pas ? Que penser de ceux qui déciment les foules des manifestants et qui scorent sur des milliers de meurtres pour garder le pouvoir sur des gens qui les détestent et qui ne s’en cachent pas ? Qu’y a-t-il d’héréditaire dans des soi-disant républiques où les prédécesseurs des despotes actuels sont issus de violences et de coups d’états, de putschs commis par des félons ? Quel genre de démocratie et de libertés laissent-ils aux hommes, ces dictateurs implacables et ces tyrans venus d’une autre ère ? Dis, parle !

    On n’a qu’une vie. Nous du moins, pas votre Excellence ! Pardon, Votre Pestilence ! Il s’agit de la préserver avec la dignité indue et les libertés qui vont avec. Mais nos opinions, nos caractères, nos humeurs nos cultures, nous poussent vers des horizons et des extrêmes. Les plus puissants et les plus riches n’ont en jamais assez et ne laissent souvent rien en dehors des cercles de leurs affidés ! C’est naturel et incontournable pour régner sur les siens ! Demandez à Machiavel !

    Les vies de leurs opposants ne comptent pas ! Même si ce sont des foules par dizaines de milliers et qui se déterminent dans la rue et crient leurs opinions et leurs choix ! Ils utilisent l’artillerie lourde et les bombardements par avion ! On l’a vu en la Libye de Kadhafi. Poussé à bout, qui empêchera le récalcitrant Assad de reproduire le même scénario en Syrie afin de ne pas céder son pouvoir ?

    Le pouvoir dont le Peuple veut le déloger. La sédition, les émeutes et les insurrections, qu’à cela ne tienne ! L’Armée, qui fut incapable de reprendre le Golan, servira à mater ces révolutions. Sans doute, Israël n’est pas payé pour le défendre par humanité. Au contraire elle doit jouir. Et l’on attend BHL, Sarkosy et Clinton sur le perron, en train de chercher des opposants dociles aux fins de demander à l’OTAN de faire un autre stage, à son service, en série, en Syrie. Pardon, un autre ratissage, afin de déloger le monstre de son caniveau et d’exorciser son démon ! Je parle de toi, Assad !

    Mais l’armée fidèle à son maître protecteur, le protégera et le défendra, faute de pouvoir renverser son chef. En tous cas, elle défendra manu militari ses fins égocentriques et ses intérêts de classe au pouvoir et aux affaires ! C’est ce que tu espères, Assad ! A moins qu’on ne lui donne, qu’on ne lui ordonne, une autre procédure, moins brutale, moins acharnées et moins dévastatrice. Un peu plus du genre des Borgia, du poison ! Afin de ne pas détruire toute l’infrastructure du pays, comme l’aviation des coalisés l’a fait aux dépens de la rurale Libye ! Autrement, c’est un autre musée de la civilisation arabe et musulmane qui sera, comme l’Irak, dévasté ! Je t’entends dire Assad, « Après moi, le déluge ! »…

    Détruire un pays, une nation, mais pour les êtres vivants ? N’est-ce pas cruel et inique de les supprimer et de leur ôter la seule vie que leur a donnée le bon Dieu ? Déjà que la nature humaine est fragile et fugace et que les destins la conditionnent, s’ils ne la déterminent pas ! Que dire quand on est handicapés par la nature, la malade, affaibli ou pauvre et sujets à l’exclusion, à la discrimination et aux racismes divers ! Qui plus est dans un pays sous-développé que dirige un cruel maton ? Un peu comme toi, Doc !

    Un abominable tyran qui ne respecte ni la vie ni la démocratie et pour lequel les droits des citoyen n’existent pas. C’est-à-dire un garde chiourmes, un débile aux ordres de l’étranger, assez inculte et peureux, isolé ou taré, infamant ou devenu tel, mais tout à fait à l’opposé du débraillé et insolent Kadhafi, qui faisait du moins verbalement, la nique aux grandes puissances ! On a vu que c’était du bide ! Car, quand il fallait le chasser, pour en débarrasser le plancher de la planète, surchauffé par le printemps arabe, ça a demandé ‘’zéro mort’’ à l’Occident ! Un peu plus du côté libyen ! C’est ce que tu cherches, triste Assad ?

    Passons ! Je parle aussi bien des Syriens que des Palestiniens. Des terres spoliées, des monstrueux racistes qui les maintiennent dans l’apartheid, dénués du respect qui leur est dû et de leurs terres et quasiment mi en prison. Tout un peuple est en prison, à cause de sa religion ! Je parle des Noirs aussi, de toute l’Afrique, éternelle colonie, à l’instar des mulâtres du Maghreb, ou presque ! Étant heureux que par-ci par là, qu’il reste des îlots de libertés pour faire, par delà le printemps des autocrates, de miraculeuses exceptions ! Destins embellis par le pare-choc de la baraka locale. Un pacifisme relatif où la simple intelligence permet à certains de nos chefs, de guider leurs pays dans la paix, en les respectant parfois, en écoutant les administrés, en encadrant les gens et en les ménageant ! Amen !

    ADM ! Elles tonnent et lâchent des nuages de feu, des tempêtes explosives, des produits chimiques, des poisons brûlants ! Que ceux qui les fabriquent arrêtent ! Que les armes cessent de menacer les voisins ! Que les spoliateurs, les receleurs des terres et des lieux saints, les rendent à leurs propriétaires ! Aucune concession n’a été faite par nul Dieu à une tribu quelle qu’elle soit, face à une autre. Nous sommes tous les enfants de Dieu ! Tous les hommes sont égaux ! Il n’y a que des mensonges et des mythes, qui servent de boniments et d’alibis aux uns pour maintenir en esclavages les autres ! Nulle espèce n’est supérieure aux autres, quelles que soient les motivations raciales ou les fallacieux prétextes religieux, les critères de supériorité des races, pour établir des normes et infliger des ségrégations entre les personnes. Ça t’étonne, Docteur Assad ?

    Que les armes se tournent contre l’ignorance, la pauvreté et les exclusions ! Que les armes, avortent de leurs balles, que les murs de la honte tombent, que les urnes les remplacent en toute liberté ! Mais ce ne sont pas les lobbies des profiteurs en tous genres, les racistes par essence, les xénophobes héréditaires, les empereurs et leurs suppôts sataniques qui vont nous écouter ce délire pacifiste, ni toi Assad. La barrière des espèces, leurs barrières méningées s’interposent, édifiant et élevant des murs de doutes, la peur et la haine, entre leur arrogante et ‘’ superbe humanité’’ et notre simple et dérisoire humilité ! Les Supraterrestres, faits d’autres chose que de l’argile, nous voient tellement d’en haut qu’on ne supporte pas le vertige!

    Que les armes se tournent contre les tyrans qui maintiennent leurs peuples dans la peur et l’ignorance et qui les poussent aux extrémismes divers pour demeurer la hantise de ceux qui s’en méfient le plus ! Les impérialistes. Les colons inassouvis qui les exècrent, sans respect pour leurs religions, leur dieu ou leurs saints. Qu’est ce qui t’attend Assad, après Saddam, Ben Laden et Kadhafi ?

    Que les maux et les malédictions s’abattent sur ta crinière, Assad ? Que les misères frappent les têtes des satrapes qui détestent leurs peuples. Ceux qui les volent et qui les asservissent. Ceux qui les vendant aux machiavéliques parrains qui assurent en retour leur impunité et leurs arrières ! Comme toi ? Penses-tu après ces épreuves que tu resteras président, Docteur Assad ?

    L’Ordre des médecins a dû te radier ! Je n’aurais pas voulu t’appeler confrère, mais la formule de politesse a voulu que j’introduise ma harangue de cette périlleuse façon ! Je m’excuse des susceptibilités que j’ai écornées !

    Tous ces exemples ne te suffisent-ils pas ? Penses-tu qu’une guerre régionale, embrasant arabes et musulmans, puisse te maintenir sur ton trône troué ? Face aux grandes puissances qui t’abhorrent et contre ton peuple qui te vomit ! Même s’il y a avait des Syriens neutres et passifs ou pacifiste, tu as renversé leur humeur, leur opinion et leur jugement. La colère les a rendus plus courageux et moins respectueux encore. Depuis, c’est ton régime en entier, qu’ils veulent renverser et annihiler. Tu es perdu mon Pote !

    N’est-il pas encore temps pour une salvatrice reddition ? Une échappée adoubée, doublée d’un exil, exceptionnellement respecté, pour sauver encore la situation ? Non, tu as raté cette opportunité ! Sinon, combien de temps résisteras-tu encore ? Un mois, un an, pour te sortir de ta tanière ou pire de ton caniveau ? Combien de milliers de syriens devront payer le sacrifice avant de trouver le chemin des urnes à leur futur président ? Tu préfères fuir au dernier moment, comme le Roi des rois d’Afrique ? Et d’être pilonné après de traitresses promesses et trahi par de pervers félons ?

    Les satrapes les apeurent et les maintiennent comme des proies face aux goules. Procédés identiques, quels que soient les aires que ces lions hantent et que leurs dompteurs profanent. Leur issue est celle de tous les despotes, la fuite, malheureuse et lâche ! Ou après des milliers de morts comme salaire, la guerre civile, la colonisation et la potence ! C’est ce que tu veux ?

    Sinon, les cendres en terre ou le coulage dans du ciment dans l’océan. Rarement la justice, mais toujours la honte et la saisie inéluctable des biens spoliés durant leurs interminables mandats. Et la ruine de leurs familles, maudites pour toujours… Une tâche noire sur ton pays ! Voilà Bachar l’Humain, fils du Lion Assad, ce que tu as trouvé pour ta famille et à ta descendance. De la haine et du mépris.

    Honte à l’humanité d’avoir commis des Caïn et des Hitler ou des Assad ! Et d’y ajouter ces âneries d’avoir illustré aux States et en Orient, des bâtards odieux en guise de chefs de père en fils. Des canailles immondes qui ont prospéré depuis une décade ! De vrais blasphèmes contre l’humanité, toutes religions confondues ! Et ces monstres, les Occidentaux en sont fiers et ne s’en plaignent pas …Pourtant, des Ben Laden, des Kadhafi, des Saddam des Assad !

    Honte à l’ONU, honte à l’Amérique qui s’amuse à gérer le monde ! A parler hypocritement de paix, de démocratie, de culture, de libertés et de droits de l’homme, en tolérant que des malfrats, des incapables retournent les armes achetées chez eux, contre les leurs ! Des armes que les grandes puissances leur vendent ! Mais c’est peut-être voulu, que ce commerce des gadgets et des vieilles pétoires, leur pètent entre les mains ? C’est deux fois utile ! L’art de la guerre est doublé de celui des affaires. La quiétude pour le marchand qui se complait dans sa supériorité ! N’est-ce pas Toubib des yeux ! Ah t’as pas vu comme ça ?

    Des paramètres impérieux et inéluctables éclairent ces complots ourdis et ces manigances ! L’assurance de la force d’Israël, le gommage du nucléaire, dit sale, la possession de toutes les sources de pétrole, la mainmise sur les avant-postes et la région, face aux géants de l’Extrême-Orient ! Une nouvelle bataille pour chambouler l’Orient, pour créer un front de guerre et mouiller jusqu’aux os, l’Iran et toute la région avec, qui sait ? Le dernier choc pour enterrer la Palestine, l’Islam et sa civilisation, provient de Syrie ! De toi, Assad, le mécréant!

    Criminels et despotes sont-ce des synonymes ? Non. Volontaires ou pas, ce sont de bons acteurs, des martyrs de la cause impérialiste. Il faudra encore démêler ces mots, au moment ou en fait, on n’a pas élucidé les précédents.

    Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 14 Novembre 2011

    #279549
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode X : à la morgue

    L’inspecteur Halabi sortit aussitôt du commissariat .Il monta dans sa voiture et se dirigea directement vers la morgue.
    Arrivé sur les lieux, il rencontra sur le seuil de la porte l’inspecteur Abderrahim Salhi. Ce dernier vint vers lui :
    _ Bonjour, vieil dinosaure, alors bien dormi ?
    _ Comme vous mon cher !
    _ Ce qui veut dire, expliqua l’homme à la moustache, que cette affaire vous ronge les ongles.
    _ C’est le cas de le dire.
    Alors, ils entrèrent dans le bâtiment tout en continuant la discussion :
    _ Dites-moi Abderrahim, y a-t-il du nouveau au sujet du meurtre de Hicham Elouafi ?
    _ On vient de recevoir un appel anonyme au troisième arrondissement.
    _ De quoi s’agit-il ?
    _ Quelqu’un qui s’est présenté sous le nom du « bienfaiteur » nous dit qu’il connaît le meurtrier de l’agent immobilier ; puis il a raccroché.
    _ Bien entendu, il vous est difficile de détecter l’endroit de l’appel.
    _ Pas du tout : l’appel vient d’un téléphone public dans la rue de la Paix près de l’arrêt du bus.
    _ Alors, je pense que vous avez posté vos hommes là-bas !
    _ Quelle idée ! Mais bien sûr .Deux de nos hommes montent la garde à tour de rôle dans un petit coin discret.
    _ Voilà qui est bien parlé, ne manqua de faire remarquer l’inspecteur Halabi à son collègue.
    Ce dernier tout fier :
    _ D’ailleurs, j’attends d’un moment à l’autre l’appel de l’un d’eux dès l’apparition du « bienfaiteur ».
    _ Je crois qu’il n’est pas assez sot pour retourner à la même cabine téléphonique.
    Soudain, le téléphone portable de l’inspecteur Salhi se mit à sonner :
    _ Allo, dit-il à son interlocuteur, quoi de nouveau ?
    Après un bref silence entrecoupé par des : oui, bien, c’est ça !il se retourna vers l’inspecteur Halabi :
    _ Aïssam, vous avez raison : il vient de téléphoner d’une autre cabine téléphonique sise au boulevard Mohammed VI près d’un kiosque à journaux.
    _ Alors, a-t-il dit quelque chose ?
    _ Il dit que le meurtrier est un coiffeur
    _ C’est tout ?
    _ Rien de plus et il a coupé la communication.
    L’inspecteur réfléchit un moment :
    _ Vous dites un coiffeur ….. hum, la bonne des Sedrati vient d’évoquer un certain coupeur de cheveux qui s’appelle Oualid Hamdi .Pour votre information, c’est le cousin de Madame Siham Sedrati.
    Puis, il lui donna un compte rendu des déclarations de Hayat Benhoud
    _ Donc, résuma l’inspecteur Abderrahim l’affaire, l’amant de madame Sedrati vient de mettre fin à l’assassin de cette dernière.
    _ C’est assez plausible comme conclusion, mais …
    _ Mais quoi ?
    _ il y a quelque chose qui cloche : Comment a-t-il fait pour trouver assez vite le présumé assassin ?
    _ Un appel téléphonique, comme celui du « bienfaiteur » pardi !
    _ Bravo, mon cher Abderrahim .Là, vous venez d’éclaircir un point important
    Donc, voilà comment je vois la nouvelle situation : madame Sedrati avait trois amants : l’agent immobilier, le coiffeur et le bienfaiteur .Je crois que cette femme était mystérieuse.
    _ Continuez, vous m’intéressez !
    _ Au début, elle entretenait une liaison avec son cousin ; puis elle a fait la connaissance de Hicham Elouafi et enfin avec le troisième qui est pour l’instant un inconnu pour nous.
    Madame Sedrati rencontrait les trois hommes à la fois dans différents endroits : le premier chez elle, le second dans son salon de coiffure et le troisième, sûrement au super marché. Comme ça , les trois amoureux ne se rencontreraient jamais et aucun d’eux ne douterait de l’existence des autres.
    Mais, l’imprévu était arrivé : un jour Elouafi l’a vu entrer chez le coiffeur et bien entendu il a réalisé qu’elle le trempait .Alors, il a décidé de la tuer …
    L’inspecteur Abderrahim l’interrompit aussitôt :
    _ Jusque là ça tient debout ; mais, mon cher, comment l’agent immobilier a été assassiné deux heures après le meurtre de madame Sedrati ?
    _ J’avoue ne pas y avoir pensé à cela
    _ Donc, le seul moyen qui nous reste : mettre la main sur ce troisième inconnu et qui se nomme le bienfaiteur
    Arrivé dans la salle frigorifique, ils aperçurent Le docteur Abdelhamid Choukri qui regardait à l’aide d’une loupe l’intérieur de la bouche d’une femme morte.
    _ Bonjour toubib l’apostropha l’inspecteur Halabi ; êtes-vous devenu dentiste à vos heures ?
    _ Bonjour, doc, je suis venu pour récupérer le rapport d’autopsie de Hicham Elouafi.
    Le médecin fit la sourde oreille et continua ses examens .Aussitôt, à l’aide d’un scalpel, il arracha une dent qu’il immergea dans un liquide blanc .Immédiatement, le liquide devint bleu et le médecin légiste hocha sa tête avec un air satisfait : elle avait avalé du cyanure.
    _ Comment cela, docteur, s’interrogea Halabi
    _ Elle a écrasé une ampoule contenant du poison entre ses dents. Comme vous voyez, le liquide est devenu bleu. Ce qui explique l’existence d’une substance à savoir un poison.
    Et de conclure : Cette femme vient tout simplement de se suicider.
    Puis, il la recouvrit et s’approcha d’un lavabo pour se laver les mains.
    Après cette opération hygiénique, il demanda à ses interlocuteurs de le suivre à son bureau .Arrivés là-bas, il remit à chacun un rapport détaillé.
    L’inspecteur Aïssam se mit à feuilleter furtivement le dossier ; tandis que l’inspecteur Salhi le fourra dans poche.
    Sur ce, le docteur Abdelhamid leur donna un bref aperçu du contenu des deux rapports :
    _ Messieurs, pour ce qui est du premier rapport, madame était enceinte de deux mois .J’ai fait des analyses sur le fœtus : ça concordait avec le sang et les spermatozoïdes du défunt Elouafi.
    _ Donc, conclut Abderrahim, il serait le père de l’enfant
    Le médecin le foudroya du regard et continua :
    _ Pour ce qui est du second rapport : le dénommé Elouafi souffrait d’un cancer de sang ; il était encore dans ses premières phases, mais je ne lui aurais pas donné plus de trois à quatre mois de survie. J’ai relevé des empreintes que j’ai envoyées directement au laboratoire des expertises. Vous devez aller là-bas pour en savoir plus
    Bon, je vous ai dit l’essentiel ; le reste des informations sur la mort de chacune des victimes sont sans aucune importance pour votre enquête.
    Les deux inspecteurs le quittèrent après l’avoir remercié chaleureusement.

    #279548
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode IX : Entretien avec le directeur de la banque

    L’inspecteur Rachid Slaoui entra dans un grand bâtiment .Il se dirigea directement vers l’un des guichets :
    _ S’il vous plait, apostropha-t-il ce dernier, je voudrais voir le directeur de la banque
    _ C’est à quel sujet ?
    Tout en exhibant sa carte de police, il ajouta :
    _ J’ai l’intention de retirer quelques informations de votre banque .Si vous voulez bien le prévenir, car je n’aime pas trop attendre
    _ Tout de suite, monsieur l’inspecteur .Le temps d’annoncer votre arrivée par téléphone.
    Puis :
    _ Monsieur le directeur, il y a un policier qui désire vous voir
    Après un bref silence :
    _ Tout de suite, monsieur le directeur
    Sur ce, il invita l’inspecteur Rachid à le suivre .Arrivé près d’une porte vitrée, il donna des petits coups sur la vitre, poussa la porte pour laisser passer son invité et s’éclipsa.
    _ Bonjour monsieur l’inspecteur .Justement, je vous attendais
    _ Bonjour monsieur Sedrati .J’espère que vous avez bien dormi
    Le directeur avait les yeux tous rouges et devant lui un cendrier qui débordaient de mégots, ainsi que trois tasses de café.
    _ Pour ne rien vous cacher, avoua-t-il, j’ai passé une nuit blanche. J’ai beaucoup réfléchi à qui pourrait commettre ce crime, mais en vain
    _ Rassurez-vous, monsieur le directeur : la police est là pour ça ; quant à vous, en nous disant toute la vérité sans riens nous cacher, vous aiderez à la capture de l’assassin de votre femme.
    _ Je ne demande que cela, lança-t-il avant de se verser une tasse de café.
    L’inspecteur s’assit en face de lui tout en sortant de sa poche son calepin et un crayon :
    _ Monsieur Sedrati, il y a certains points que je voudrais éclaircir avec vous.
    Pour commencer : quand vous êtes monté, vous avez trouvé la bonne étendue sur le sol près du seuil de la porte ; puis vous êtes entré dans la chambre et là, vous avez trébuché sur le corps de votre épouse .C’est bien cela, n’est-ce pas ?
    _ Oui, c’est ce que je vous ai dit hier
    _ D’après les propos de votre servante, elle dit textuellement : « je suis entrée dans la chambre et j’ai trouvé madame inerte sur le sol ; puis je ne me souviens de rien, car j’ai perdue connaissance
    _ Non, ce n’est pas vrai ; je confirme l’avoir trouvée sur le seuil de la porte.
    Le directeur se releva de sa chaise et alla jusqu’à la fenêtre et secoua sa tête :
    _ Non, elle se trompe sûrement .D’ailleurs, quand elle est revenue à elle, elle m’a dit tout simplement que madame était morte
    _ Mais, vous avez bien dit qu’il y avait quelqu’un qui se cachait derrière les rideaux de la fenêtre du balcon
    _ En effet, acquiesça l’homme de la banque : mais je ne vois pas le rapport !
    _ Pourtant c’est simple : cet homme l’a déplacée
    _ Quel intérêt à t-il pour cela ?
    _ Pour attirer votre attention
    Le directeur secoua de nouveau sa tête :
    _ C’est un truc de dingue !
    L’inspecteur Rachid fit claquer ses doigts :
    _ Vous avez entendu un cri ; n’est-ce pas ?
    _ Oui, et c’est celui de Hayat
    _ Combien de temps avez-vous mis pour arriver à la chambre ?
    _ Juste une minute
    _ Vous avez raison : l’agresseur ne peut déplacer un corps inerte au moins d’une minute
    Cette bonne cache sûrement quelque chose : ou bien, elle est dans le coup , ou alors , elle a ses raisons
    Mais en y réfléchissant : est ce qu’elle peut voir le corps de votre femme du seuil de la porte ? Vous-même vous ne l’avez aperçu qu’après être entré dans la chambre
    Donc , ça me parait improbable votre version
    _ Monsieur l’inspecteur, je vous jure que je l’ai trouvé sur le seuil de la porte
    _ Je vous crois, mais elle aussi est dans le vrai
    Donc, il y a quelque chose qui cloche quelque part.
    L’inspecteur fit un tour autour du bureau ; puis s’exclama :
    _ Mais, oui ! le cri que vous venez d’entendre n’est pas celui de votre servante.
    Cet agresseur voulait à tout prix éveiller votre attention .Aussi, il a poussé ce cri ; ainsi, en montant , vous allez trouver la bonne étendue près du seuil de la porte .Quand celle-ci nous dira qu’elle était dans la chambre , personne ne la croira
    C’est une façon de brouiller les pistes, en somme
    L’inspecteur nota ces déductions ; puis :
    _ Parlez-moi un peu de l’oncle de votre épouse : vous rend-il visite chez vous ?
    Le directeur revint à son fauteuil et s’assit dessus :
    _ A vrai dire, j’ai une bonne relation avec Driss Hamdi. Cependant, il me rend visite rarement ; par contre, ma femme leur rendait souvent visite chez eux
    _ Et vous ?
    _ Ben, quand je reviens chez moi, l’après midi, je passe par sa boutique et quelque fois, je bois en sa compagnie un verre de thé à la menthe.
    _ Est-ce un vendeur ?
    _ Oui, il vend des chaussures pour hommes et femmes
    _ Bien, continuez !
    _ Pour ce qui est de ses enfants, il a une fille et un garçon .Ce dernier, je ne m’entends pas bien avec lui. Pour la fille , elle s’appelle Ahlam et je vous ai parlé d’elle.
    _ Puis-je savoir pourquoi ?
    _ Certes monsieur l’inspecteur ; puis tôt ou tard vous le saurez
    Après un bref silence, il ajouta :
    _ Ce vaurien a toujours essayé de séduire ma femme ; il lui a même fait des avances.
    _ Comment le savez-vous, Est-ce par votre femme ?
    _ Pas du tout ! Ma femme ne me parlait jamais de sa vie intime
    _ Et alors, je l’ai vu de mes propres yeux lors d’une cérémonie .Il voulait l’embrasser et Hayat l’a giflé
    _ Qu’est-ce qui s’est passé après ?
    _ Depuis, il évitait de se retrouver au même endroit que ma femme
    _ Mais, vous, vous lui gardez toujours rancune ; n’est ce pas ?
    Monsieur Sedrati acquiesça, sans rien dire.
    _ Bon, pour finir, j’aimerais que vous me donniez l’adresse de la boutique de l’oncle de votre femme. Moi aussi, je voudrais bien boire son fameux thé à la menthe .

    #279547
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VIII:la déposition de la bonne

    Au deuxième étage du commissariat, l’inspecteur Eddahbi était entrain d’interroger Hayat, tandis qu’un adjoint tapait à la machine les réponses de cette dernière :
    _ Nom et prénom ?
    _ Hayat Benhoud
    _ Date de naissance ?
    _ 2 février 1985
    _ Lieu de naissance ?
    _ Meknès
    _ Depuis quand êtes-vous au service des Sedrati ?
    _ Depuis 2005
    _ De quoi consiste votre travail ?
    _ Au début, j’accompagnais madame dans ses déplacements lorsqu’elle était enceinte. Après la naissance de Nisrine, je m’occupe de la fille et je fais le ménage.
    _ Est-ce que vous habitez chez la famille Sedrati ?
    _ Oui, et j’ai une chambre juxtaposée avec celle de Nisrine.
    _ Avez-vous des soirées libres pour visiter votre famille ?
    _ Non, je n’en ai pas ; d’ailleurs, ma famille habite à Meknès .Une fois tous les deux mois, mon père me rend visite.
    _ A propos de madame Sedrati, est-ce qu’elle avait un emploi ?
    _ Non, mais elle sortait presque tous les jours.
    _ Pouvez-vous nous préciser ou elle
    allait ?
    _ Au début, quand je l’accompagnais, elle allait à la clinique, puis au coiffeur, ensuite au super marché pour faire des courses. Après, je n’ai aucune idée au sujet de ses déplacements.
    _ Est-ce qu’elle recevait des visites ?
    _ Oui, quelques fois
    _ Est-ce les mêmes personnes ?
    _ Non, pas forcément ; mais…
    _ Mais, quoi ?
    _ Il y avait quelqu’un qui lui rendait visite assez souvent ; je dirai au moins deux fois par semaine.
    _ Qui était-ce ?
    _ Il était assez grand, chauve et portait des lunettes.
    _ Comment s’appelle-t-il ?
    _ Je crois qu’un jour elle lui a dit : Hicham
    _ En êtes-vous sûr ?
    _ Certaine !
    _ Et le nom de famille, ça ne serait pas par hasard Elouafi ?
    _ Je ne sais pas
    Dites-moi : cet homme lui rendait visite en présence de monsieur Sedrati ?
    La bonne réfléchit quelques instants :
    _ Non, jamais .Il lui rendait souvent visite tout juste quand monsieur allait à la banque.
    _ Donc, ils ne se sont jamais croisés.
    _ Oui, approuva Hayat
    En ce moment là, l’inspecteur Halabi fit son entrée :
    _ Bonjour Hayat, l’apostropha –t-il, je vois que vous êtes ponctuelle.
    Puis, il s’approcha du rédacteur pour lire la déposition de la servante ; tandis que l’inspecteur Eddahbi poursuivit son interrogatoire :
    _ Si je vous montre une photo, pouvez reconnaître si c’est le visiteur de
    madame ?
    La bonne consentit par un hochement de tête.
    Juste un simple regard lui suffit pour crier tout haut :
    _ C’est lui, Hicham !
    L’inspecteur Halabi accourut vers elle :
    _ En êtes-vous sûre ?
    _ Comme je vous vois.
    _ Merci, Hayat
    A présent, nous allons éclaircir certains points : Est-ce que madame allait chez le même coiffeur ?
    _ Oui, il est juste à une centaine de mètres de la villa
    _ Bien entendu, ajouta Halabi, vous le connaissez !
    _ Qui ?
    _ Le coiffeur
    _ Oui, c’est le cousin de madame
    _ Et il s’appelle ?
    _ Oualid Hamdi
    _ Est-il marié ?
    _ Non !
    _ Quel âge a –t-il ?
    La bonne fit manipuler ses doigts et dit :
    _ Quarante huit ans
    _ Oh la la ! s’exclama l’inspecteur Aïssam, serait-ce l’amant de madame ?
    Hayat regarda son interlocuteur avec admiration et ne manqua pas de révéler qu’il avait tout à fait raison. Et d’ajouter :
    _ Ecoutez inspecteur si vous me promettez que cela ne sera pas écrit dans ma déclaration, je vous dirai tout.
    _ Ok, c’est parti
    Puis à l’inspecteur Eddahbi : dites à votre adjoint de ne rien taper jusqu’à nouvel
    Ordre.
    On vous écoute, mademoiselle Hayat .
    Cette dernière dit aussitôt : pour être franc avec vous, j’étais sa confidente …enfin pour ce qui concerne cette relation
    _ Que vous confiait-elle au juste ?
    _ Elle s’échangeait des lettres avec le coiffeur
    _ Et bien entendu, vous étiez le facteur
    _ Hum
    _ Vous avez sûrement lu le contenu de quelques lettres !
    La bonne baissa son regard, l’air gêné
    _ Peut-être que c’est un vilain défaut de fourrer son nez dans les affaires des autres ; mais il y a des fois, ça peut aider à découvrir la vérité.
    Alors, de quoi ils se parlaient ?
    _ Il ne cessait de lui dire qu’il l’aimait et qu’il voudrait l’épouser.
    _ Lui ? Et elle, que répondait-elle ?
    _ Que c’était impossible pour le moment
    _ Quoi d’autres a part ce jeu de Roméo et Juliette ?
    _ Je ne comprends pas, avoua-t-elle
    _ Ne parlaient-ils pas d’héritage par exemple ou d’une escapade tous les deux dans une île déserte
    La servante s’écria aussitôt :
    _ Vous m’épatez de plus en plus monsieur l’inspecteur ! C’est vrai, ils parlaient un peu de ça
    Tenez, j’ai gardé une lettre de Oualid que je m’apprêtais à lui remettre la veille de son assassinat.
    _ Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
    Hayat hésita avant de vociférer ces quelques mots :
    _ C’était les ordres de madame : je ne devais lui remettre les messages de son amant que si nous serions seule à seule
    _ Bien entendu, il y a Nisrine
    _ C’est ça avoua-t-elle
    _ Vous l’avez lue ?
    _ Non, pas encore ; je vous le jure
    _ D’accord, conclut l’inspecteur, tout à l’heure, je viendrai vous voir à la villa et vous me la remettez
    _ Allez, venez signer votre déposition, l’invita l’inspecteur Eddahbi
    Sur ce, la servante quitta les lieux ; tandis que Halabi sonna le brigadier en faction devant la porte :
    _ Allo, ici Halabi, une femme va sortir du commissariat d’un moment à l’autre ; faites-la suivre par l’un de nos gars et qu’il veille bien à ne pas la perdre de vue
    Puis, il raccrocha.
    Quelques minutes après, l’inspecteur Aïssam monta dans sa voiture : direction la morgue.0

    #279546
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    #279545
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    JOUETS VIRTUELS ET ÉPHÉMÈRES

    M. Bens. Abd. , m’a téléphoné ce matin, croyant être arrivé à son terme. À force de lutter contre les maladies connexes qui ont grevé et aggravé son état, ce myasthénique n’a pas trouvé de Tégéline au Maroc pour le sauver et donner de l’espoir à son cas. Nous n’avons pas cessé de crier au ciel ces incompétences et ces désappointements des administrateurs. Pas facile de dialoguer au réveil, ce matin de fête de l’Aïd du Sacrifice, ni de trouver des mots sincères pour l’encourager à espérer et à persévérer. Son état en fin de lutte, m’a inspiré ceci. Ces mots, alors qu’il est encore vivant, sont proférés comme un désensorcellement, un exorcisme de la fin qui le guette. Et un sort jeté à la face de ceux qui n’ont aucune conscience à l’endroit des malades dont ils sont responsables.

    JOUETS VIRTUELS ET ÉPHÉMÈRES

    Un jour Jean, eut un jouet pour le jour de l’an
    Un cadeau de Noël dans un paquet brillant
    Tout scintillant parmi boules et les lampions,
    Heureux, il trouva un oiseau dedans.

    De la cheminée, il gagna un compagnon.
    Il l’entendit crier, crier en le touchant.
    En lustrant ses plumes, il perçut un chant.
    Ébahi, il ne put garder le secret longtemps !

    Jean Lapin jouait avec les plumes du paon,
    Les pattes et les griffes ou le bec souvent.
    L’oiseau aimait les grains en s’amusant.
    Il chantait en comblant sa faim fièrement.
    Jean le nourrit et le soigna des mois durant.

    L’oiseau grandit et devint un bel enfant !
    Un vrai ! Jean eut le frère qu’il attendait tant.
    Au lieu du jouet, il a un jumeau maintenant.
    Venu du ciel, c’est un ange que cet enfant !

    Seulement, le jouet de Jean était féru de câlins.
    A force d’usages Jean détraqua son pantin.
    Son mécano de père était aussi médecin.
    Mais rien n’y fit face aux lois du destin.

    Tout en restant dans son aspect d’avant,
    Jean vieillissait d’un an à chaque matin.
    L’enfant en dormant étouffait le poussin.

    L’oiseau de plastic, en peluche ou de chair,
    Voyait ses ailes fondre et perdait de l’entrain.
    Jean eut l’idée de le mettre dans un bassin.

    Mais sans bras, l’oiseau qui ne sait pas nager,
    Il fut emporté à regret par les eaux du bain,
    Avec son frangin affaibli comme un ancien.

    Pour partir comme il est venu, un matin,
    L’oiseau avait cette tare d’être humain.
    Ange du ciel, c’est sur terre qu’il eut sa fin
    En emportant, corps et âme, Jean Lapin.

    DR IDRISSI MY AHMED LE 07 NOVEMBRE 2011

    #279544
    houmidi59
    Participant

    Episode 6 : un nouveau meurtre sur les bras


    Arrivé près de la villa, l’inspecteur Halabi constata qu’il y avait un grand attroupement de badauds. Il était obligé de se frayer un chemin pour pénétrer à l’intérieur. Heureusement pour lui : dans le jardin de la demeure, il n’y avait que les policiers et les hommes de l’autorité. En jetant un regard circulaire, il crut apercevoir l’une de ses connaissances. En effet, un homme habillé d’un imperméable si froissé qu’il ressemblait à l’inspecteur Colombo, vint vers sa direction. Ce dernier le héla amicalement :
    _ « Vous êtes encore debout à cette heure là !
    _ Tant que ceux qui nous pourrissent la vie rodent toujours dans les rues, rétorqua-t-il du tac au tac.
    Et d’ajouter :
    _ « Et vous, est-ce que vous souffrez d’insomnie ?
    _ Pas du tout .D’ailleurs, j’étais au lit quand on m’a appelé pour m’annoncer ce meurtre.
    Halabi lui serra la main et dit :
    _ Quoiqu’il en soit c’est une heureuse occasion pour te revoir mon cher Abderrahim.
    Puis : Tu veux bien éclairer ma lanterne et me donner un petit aperçu ? Comme je te connais : tu n’as pas manqué de faire tes premières constatations auprès du corps.
    _ Bien sûr, répondit-il en haussant ses épaules pour faire savoir à son collègue que c’était un travail de débutant.
    _ Voilà, ajouta-t-il, l’homme assassiné s’appelle Hicham Elouafi ; d’après sa pièce d’identité, c’est un agent immobilier .Age : environs quarante ans .Il n’est pas marié, sinon, il vit en solitaire.
    _ Qu’est-ce qui vous le fait penser ?
    _ L’appel qu’on a reçu vient de la maison .On suppose qu’il y avait quelqu’un avec lui au moment de l’assassinat.
    _ C’est sûrement son meurtrier.
    _ C’est probable, pensa l’inspecteur Abderrahim
    _ En tout cas, fit remarquer Halabi, celui qui a téléphoné tient à ce que l’affaire du meurtre doit être dévoilée le plus tôt possible.
    _ Alors à qui profite le crime ? S’interrogea le sosie de Colombo.
    L’inspecteur Halabi réfléchit longuement et soupira avant de dire :
    _ Malheureusement le seul qui puisse te répondre a déjà quitté les lieux.
    _ Ne t’en fais pas : on le trouvera…tôt ou tard !
    _ Tu as raison ! Bon, montons pour voir ça de plus près.
    Ils s’apprêtaient à entrer dans le hall quand, ils aperçurent le médecin légiste en compagnie des hommes du laboratoire scientifique venir vers leur direction :
    _ Ah, vous êtes là, lança le spécialiste des cadavres humains.
    _ Comme vous mon cher !
    Et d’ajouter :
    _ Là ou il y a de la viande froide, j’y suis aussi.
    A part ça, toubib, dites-moi ce que vous a raconté Hicham Elouafi !
    Le médecin s’humecta le gosier de quelques toussotements ; puis il dévisagea l’assemblée.
    _ D’accord, toubib, on attend avec impatience vos étonnantes révélations, ironisa l’inspecteur Abderrahim
    Celui –ci le foudroya d’un regard qui ferait fuir un somnambule .Cependant, sur ses lèvres se dessinait un sourire narquois :
    _ Eh bien, messieurs -dame, ce Hicham vient d’être poignardé dans le dos ; sa mort remonte à environs une heure .D’après son haleine, il a bu une grande quantité d’alcool et il a mangé un sandwich qui sent l’ail.
    Et de conclure :
    _ C’est tout pour le moment .Demain, avant midi, vous aurez le rapport complet d’autopsie de ce meurtre.
    _ Dites-moi, docteur, intervint l’inspecteur Halabi .Et pour ce qui est de l’assassinat de madame Sedrati ?
    _ Quelle femme ? Ah, oui : je m’en souviens.
    Votre rapport sera prêt vers dix heures du matin .D’ailleurs, je vais retourner au labo pour terminer certaines expertises sur le cadavre.
    Puis, il fit signe aux ambulanciers pour mettre le corps dans l’ambulance.
    _ Attendez, s’il vous plait, juste une petite minute !
    L’inspecteur Aïssam s’approcha du défunt et le découvrit.
    Sur ce, il l’examina de plus près. Aussitôt, il sursauta :
    _ Mais, c’est le visiteur de madame Sedrati !
    Le médecin légiste accourut vers lui :
    _ Comment le savez-vous ?
    L’inspecteur Halabi jaillit de sa poche le morceau d’étoffe et le compara au costume de l’infortuné :
    _ Regardez c’est le même tissu ; d’ailleurs, ça concorde avec cette partie de la poche.
    _ En effet, approuva l’inspecteur Abderrahim .Alors, on dirait que ça se complique, non ?
    Le médecin légiste haussa ses épaules :
    _ Ce sont vos oignons, pas les miens ! lança-t-il en les quittant.
    Aussitôt, l’ambulance quitta les lieux, sirènes toutes déclenchées et les hommes du labo montèrent à leur tour dans la fourgonnette qui était à quelques pas d’eux.
    L’inspecteur Abderrahim ordonna à ses subordonnés de faire disperser l’attroupement des badauds .Aussitôt, on entendit ces derniers tonner à vive voix :
    _ Allez, mesdames et messieurs, retournez vous coucher ! Il n’y a plus rien à voir.
    Soudain, l’inspecteur Salhi accourut vers la fourgonnette .Il donna quelques coups sur la vitre pour éveiller l’attention du médecin .Celui-ci fit baisser la vitre juste quelques centimètres et apostropha son interlocuteur :
    _ Qu’est-ce qu’il y a encore ? On dirait que vous venez de vous rappeler d’un détail important.
    _ En effet, toubib .Tout à l’heure au début de votre conversation avec nous, vous avez dit messieurs et dame. Or, je n’ai vu aucune femme avec nous.
    _ C’est vrai, s’étonna le chirurgien des morts
    Et d’ajouter :
    _ Et pourtant, j’avais l’impression qu’il y en avait une qui se comportait en vrai femmelette.
    Puis la vitre fut à nouveau relevée.
    C’était une judicieuse initiative du médecin ; parce que notre inspecteur s’enragea aussitôt et ne manqua pas d’insulter son interlocuteur par tous les noms connus et aussi ceux non répertoriés dans les dictionnaires.
    _ Du calme mon doux poulet, l’amadoua amicalement l’inspecteur Halabi.
    A part les macchabées et la viande froide, le médecin légiste ne peut dire que des sottises.
    Allez, mon vieux, va te reposer ces quelques heures ; demain, une rude journée nous attend.

    #279543
    houmidi59
    Participant

    Episode 5 : premier bilan


    Dans la voiture de l’inspecteur Halabi, la discussion sur le dernier assassinat reprit son cours :
    _ « Alors mon vieux, as –tu réussi à lui tirer quelques vers du nez ?
    Aïssam se contenta de hocher la tête ; puis, il répliqua :
    _ A vrai dire oui et non
    Après un court silence, il ajouta :
    _ Cette bonne n’a pas la conscience tranquille. Je doute bien qu’elle nous ait dit toute la vérité.
    _ Figure-toi que moi aussi , j’ai le même pressentiment; en plus elle m’est antipathique .
    _ Tu sais ce que tu vas faire ? Va voir Elmiloud aux archives si des fois elle est cliente chez lui.
    _ Bonne idée, approuva Rachid
    _ Quant à moi, dès le matin, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie
    Sur ce, il lui donna un bref aperçu de son entretien avec la femme de ménage. L’inspecteur Slaoui secoua négativement sa tête :
    _ « mon cher, il y a une certaine contradiction entre ses dires et ceux de monsieur Sedrati
    _ Par exemple, invita l’inspecteur Halabi son interlocuteur.
    _ Par exemple : monsieur Halabi dit qu’après être rentré chez lui, sa femme et sa fille étaient encore dehors. Bien entendu, il n’a pas évoqué la présence de la servante .Demain, je vais éclaircir ce point avec lui.
    La bonne affirme qu’elle a passé tout l’après midi avec la fillette et que madame était rentrée toute seule.
    Lequel des deux est dans le vrai ?
    _ Pour trancher à cela, on n’a qu’à poser la question à Nisrine .
    _ Tu rigoles ! Ce n’est qu’une fillette de 5 ans : elle n’a pas la notion du temps.
    _ Ne t’en fais pas, le rassura Aïssam, j’aurai la réponse …et de la fillette !
    A propos, tu ne m’as rien dit de tes dernières investigations
    _ Oh, pardon ! Ou avais-je la tête ?
    Mais, bien sûr, j’ai quelque chose d’intéressant à te montrer
    Et de tirer de sa poche un petit morceau d’étoffe :
    _ On dirait du tissu de costume
    _ En effet, approuva Rachid, et il appartient sûrement à cet escaladeur de balcon. A part ça, qu’as –tu déniché ?
    _ Oh, quelques traces d’empreintes de pas .Il faut envoyer une équipe pour scruter et analyser tout le terrain pour récupérer des indices.
    _ D’accord, demain, une équipe du labo judiciaire fera tout le nécessaire.
    A présent, je te dépose chez toi .Comme tu vois il est presque minuit et à part les chats nous sommes les seuls à encore errer dans les rues.
    _ Bonne nuit, mon vieux
    L’inspecteur Slaoui se dirigea vers un vieil immeuble mal éclairé et disparut aussitôt dans l’obscurité.
    L’inspecteur n’avait pas sommeil .Aussi, il décida de faire un tour au commissariat.
    Quand il arriva, le grand bâtiment paraissait presque désert. Cependant, deux policiers étaient en faction devant le portail.
    L’un deux l’interpela tout en exécutant un salut militaire :
    _ Bonsoir inspecteur Halabi .Un nouveau meurtre vient d’être signalé, il y a quelques instants .Toute la patrouille est partie .On vous attend là-bas.
    _ Bon, donnez-moi l’adresse !
    Avant de quitter les lieux, l’inspecteur montra du doigt une fenêtre du troisième étage encore éclairée :
    _ « Qui est encore debout à cette heure là ?
    Les deux policiers se regardèrent et explosèrent de rire .Puis, le plus âgé d’eux dit :
    _ Sauf votre respect inspecteur, c’est une scène à mourir de rire
    _ Comment cela, s’inquiéta Halabi
    Le second policier qui n’avait pas pipé mot expliqua :
    _ On vient de mettre la main sur un voleur .Après plusieurs heures d’interrogatoire, ce voleur ne veut rien avouer .Plus tard, on se rend compte qu’il est muet et sourd ; bien entendu, le brigadier Hamdane ne l’entend pas de cette oreille .Alors, il nous a dit qu’il fera tout pour lui faire cracher le morceau…
    Soudain, quelqu’un apparut de la fenêtre éclairée et cria tout haut :
    _ Il vient d’avouer ses méfaits, j’ai réussi, j’ai réussi !
    Et il partit d’un rire de victoire et de triomphe.
    L’inspecteur dévisagea les deux rieurs :
    _ Vous voyez : rira bien qui rira le dernier
    Et il les quitta .Les deux flics se regardaient d’un air mi-figue mi-raisin :
    _ Est-ce une déclaration orale ou écrite ?
    L’inspecteur n’avait pas le temps d’entendre la réponse .Aussitôt, sa voiture partit en trombe au risque d’écraser un chat de gouttière
    توقيع » houmidi59

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    POUR L’AAMM, IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES

    Taxe de DOUANE et de TVA sur les maladies, leurs soins et leurs médicaments

    Il ne peut pas y avoir de démocratie avec l’exploitation éhontée des malades

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui lutent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.

    Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions

    Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

    .

    Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

    Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.

    Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, derançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut reformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité.

    Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.

    Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.

    Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.

    Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.

    Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

    Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

    Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

    Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléance à soi-même et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, qui ne les dessert pas !

    S’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise étoile jaune, qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée !

    Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

    Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les métropoles. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

    Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams.

    Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

    Et ne venez pas demander à ces citoyens amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies ».

    Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, de la négligence des responsables, incompétent ou insensibles, qui les laissent exploiter les souffrances.

    Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !

    Faire silence dans les programmes électoraux des partis, que nous fouillons actuellement, malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, est une ineptie et une tare atavique. L’avenir ne promet point de solder cet héritage colonial fait d’exploitations et de mutisme. Au contraire, la loi du silence et celle de l’incapacité seront de bonne gouvernance !

    Qui écoutera les paroles de SM le Roi Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements !

    l’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux !

    Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même et le premier !

    On semble faire silence sur cette affaire, à la Koutla et au G8 ! Chez ces groupements prestigieux, comme dans ces dizaines de Partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet d’espérer. Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit, ni cette injustice antisociale et contre-productive, dans ses programmes électoraux.

    Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

    Seule la grâce de Sidna pourra nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le peuple des ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.

    DR IDRISSI MY AMED, KENITRA, LE 4 NOVEMBRE 2011

    PS : CES TAXES REPRÉSENTENT

    24 % DES DÉPENSES DE SANTE

    SUR CHAQUE ETAPE DES SOINS.

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