Résultats de la recherche sur 'Nous et la vie'

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15 réponses de 436 à 450 (sur un total de 7,146)
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    Résultats de la recherche
  • #206733
    mounavri
    Membre

    Que l’histoire est belle. Tandis que leur participation au Mondial avait été remise en cause après le séisme ayant entrainé l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, les Japonaises ont créé l’énorme surprise en triomphant des archi-favorites Américaines, sur le sol allemand.—C’était hier : Dimanche 17 Juillet 2011à Francfort (Allemagne)
    Tout simplement hallucinant. Annoncées outsiders avant les quarts de finale, les Japonaises ont enchaîné les exploits. En premier lieu face à l’Allemagne, pays organisateur et lauréat des deux dernières éditions, en quarts de finale. Puis face à la Suède au tour suivant, en surprenant tout le monde devant des Scandinaves médusées. Mais le plus beau reste cette finale dantesque face à des Américaines qui, menant au score par deux fois, se sont vues un peu trop tôt soulever un trophée qui revient finalement à des Japonaises héroïques, dans tellement de sens différents.
    Score du match après prolongations (2-2)–le Japon a gagné en phase : tirs aux buts.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ

    « LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE UNIVERSELLE
    DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ »

    CULTURE MONDIALISTE ET CIVISME UNIVERSEL :
    CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ ET DE L’IDENTITÉ CHEZ LE CITOYEN DU MONDE

    LE RÔLE DE LA CONNAISSANCE DANS LA CONSTRUCTION DE LA PERSONNALITÉ

    La connaissance de soi, la fabrication de soi se font à travers la découverte d’autrui et de par le dialogue et la communication en une sorte d’action de construction continuelle. La perfection n’est pas statique ni définitive, elle est une évolution avec ses freins et ses pentes.
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    Pour ne pas lasser, pour s’instruire, enrichir ses connaissances et élargir ses pensées, développer son intellect et sauvegarder sa mémoire, cette importante partie de sa conscience et de soi-même, il faut s’ouvrir et percer. Ainsi pour être utile et productif, pour éviter l’ennui et le désastreux patinage sur les mêmes idées, les mêmes coursives, l’impasse labyrinthique et les mêmes réflexes de pensée, les automatismes ennuyeux à devenir stériles et opaques, une seule issue reste pour sauver la cogitation. Celle de sauter le mur de soi, pour dépasser et se délivrer de la paresse tranquille et anesthésiante des certitudes. Celle de ‘’dégonfler’’ l’autosuffisance de soi, de ses opinions antérieures, que d’autres ont dépassées, par l’observation d’autrui. Changer ses optiques, son regard ses angles de vision et de réflexion, par une approche rénovée afin de dépasser les étroites limites où l’on resterait piégé en cultivant, dans l’autosatisfaction, ses seules convictions. Sans renier pourtant ses composantes et dans le but de les enrichir et de les affiner.
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    DISPONIBILITÉ
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    Se dépasser et s’ouvrir pour donner et recevoir de l’autre. Dans ce qu’il dit d’abord et dans ce qu’il écrit. Il est impossible de ne pas garder alors la soif de découvrir de plus connaître devant les mers de savoir et de connaissance que cet autre garde jalousement ou vous offre. La production est devenue une progression géométrique. Cette multiplication des idées est phénoménale, elle dépasse l’entendement et les capacités des humains. L’encyclopédique connaissance des humanistes des siècles passés n’est plus qu’un sobre résumé du savoir, un créneau temporaire qui doit être respecté pour son importance passée et son apport à la construction du savoir actuel.
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    INTERACTIVITÉ
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    Une parenthèse infime de ce qui est produit est outrancièrement étalée en ce moment. Pris de vertige et d’incapacité pour imaginer autant, je peux parler de folie extensive, contagieuse, exorbitante, peu permise à tous, peu démocratique. Une sorte d’émerveillement cosmique qui vous plaque, vous marginalise et vous noie, qui aspire ou vous propulse, vers des dimensions inouïes ! Éminemment stimulant et admirable voire annihilant et complexant ! Allez-vous suivre ou vous laisser distancer ? Pays cosmopolite et ouvert, nous sommes, ici plus qu’ailleurs, devant une gageure. Un défi humanitaire, un projet sociétal universel qui a peu de respect ou d’intérêt sur les handicapés et les oubliés de la révolution cosmique !

    Ce gigantisme existe dans toutes les matières. Il touche toutes les spécialités, les sciences, les techniques, les arts et les métiers en général et qui dépasse les individus par les promesses et les défis où il les invite. L’humanisme des grands écrivains du passé et des philosophes classiques n’est plus qu’un îlot, une image stagnante et dérisoire antique. Un rêve qu’on ne fait plus. Une rive balisée d’un interminable océan qui donne autant soif qu’il décourage et qui dérange les nageurs les plus intrépides. Toute spécialisation n’est plus qu’une ébauche du savoir faire où elle se cadre et se case. Les spécialités s’ouvrent et se fractionnent en super spécialités plus pointues encore. Pire que l’éclatement du savoir, son essor est l’objet d’une accélération phénoménale.

    Alors que faut-il pratiquer comme tentative, à la mesure de l’homme, de ses limites, de ses moyens, de sa vie, pour accéder à un but, pour emprunter une voie, et laquelle, dans cet univers extensible et infini de la Connaissance ? Comment garder le pas et progresser en harmonie avec son temps ?
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    LES CHEMINS
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    Par quoi commencer, dans quel sens entamer, cette recherche, qui ressemble plus à une noyade qu’à une plongée. Comment atteindre ces richesses, ces connaissances intellectuelles et cette bibliothèque ludique en apparence, mais prodigieusement intarissable, qui n’a de virtuel que le nom ? On va de moins en moins au théâtre et au cinéma, encore moins aux bibliothèques, la connaissance a éclaté, percé les chaumières, grâce aux émissions télévisuelle satellitaires. La connaissance, pointue, spécifique s’est surmultipliée, à l’infini grâce à l’informatique. Et l’on peut avoir sous la main bien des encyclopédies et sous le doigt, en un clic, des bibliothèques entières ! Là où le défi devient embarrassant est qu’il y a une profusion d’offres et de documents. Et cela déstabilise par l’étendue des choix.
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    LE LABYRINTHE
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    Il ne suffit pas d’avoir les documents idoines, il faut encore savoir les trier, pour délaisser ce qui est inutile, en espérant économiser assez de temps imparti, le temps qu’il faut réserver au strict nécessaire et utile, sans étouffer sous la profusion des références et des données. Cette immensité déconcertante, cet univers inépuisable, oblige à chercher une voie, à tracer un chemin. Le choix n’est pas aisé et la sélection de la spécialité est une nécessité.
    L’exclusion des autres données connexes ou complémentaires, n’élude pas la soif de connaissance ni le sentiment d’avoir écourté la quête et négligé quelque part des données et des r-enseignements qui auraient pu être utiles au sujet traité. Évidement la sélection les programmes et l’impact et les directives des professeurs sont les premiers axes et les chemins de choix. Les formations de base, scolaires, celle du collège et de l’université ne sont que les ébauches, les clefs qui demandent à ouvrir et élargir les voix et le chemin choisi. Autant se peut et chacun selon ses goûts, ses besoins, son tempérament, ses moyens et de ceux des siens, famille, institutions et pays. La patience, le temps investis, le courage et la dynamique, les contraintes acceptées sont les paramètres du succès.
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    LES FENÊTRES
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    Comment procéder alors ? C’est l’école, les copains, les maîtres et les professeurs, concurrents et gourous, qui munis chacun de son programme va vous ouvrir selon les chapitres plusieurs voies. La sélection et les contrôles aidant, l’approfondissement, les certitudes, la vérité et la justesse vont être les mieux côtés. Les meilleurs se développeront. Les autres stagneront dans l’oubli ou dans les marges ou l’exclusion. L’opportunité du travail, le travail devient une récompense.
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    LES TRAPPES
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    Selon les impératifs de demande et la production on va embaucher certains, aux dépens d’autres. Moins visibles, moins bien préparés, moins percutants. Même si elle est injuste pour les pommés et responsable de fractures sociales, cette tendance est la seule retenue. Pour des raisons d’économie, de production, d’efficacité. Cette méthode discriminatoire et démocratique en apparence, semble nécessaire et utile.

    Par delà la recherche propre de chacun dans les secteurs récréatifs, de détente et d’information, non-utile, qui les occuperont, on voit de bons éléments se perdre dans les coursives de la recherches et venir se planter à la lisière et être marginalisés. Par cet aspect ils affirment leur particularités et manifestent leur éloignement du réel, banal et dur, du strictement utile ! Les moins biens concentrés, les plus curieux, attirés par les connaissances parallèles, se perdront dans les écarts et les ravines, les labyrinthes de la connaissance. Pendant que ceux, disons-le, les plus bornés, asservis, normalisés et studieux, non-idéalistes, seront les plus opportuns. Ces derniers gagneront en réussite en embauche et en efficacité ! Ils suivront les secteurs balisés et stratifiés, dont les officiels et les industriels, les employeurs, les dirigeront indirectement ou sur recommandation(
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    LES PORTES
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    C’est un autre chapitre qui relève de la fracture sociale et des privilèges et autres passe-droits et népotisme, que nous ne soulèverons pas pour le moment, afin de ne pas nous perdre dans la pire des banalités. Celle que les rues en révolte stigmatisent en manifestant contre le pouvoir des mandarins et des caciques sclérosés, contre le système des privilèges qu’ils allouent à leurs zélotes de la nomenklatura et autres affidés embourgeoisés.

    On parle de chômage, de projet de société et de concentration des pouvoirs. Seulement pour être réalistes, le contraire du populisme des slogans revendicatifs, il y a des vérités inéluctables à prendre en considération. Le marché, la concurrence et le rendement. La demande en cadres et en cerveaux, toujours selon les besoins et selon les lois du marché, selon les compétences et les innovations, obéit aux nécessaires améliorations comme aux changements que leur dicteront le marché et les contraintes de production et de rendement.
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    Ainsi vont se développer ceux qui étaient les premiers. Ils ont les performances, les recettes et les secrets. Les créateurs, les novateurs et les inventeurs, ceux qui prospectent dans les marchés, les explorations, les conquêtes les colonies, les pionniers vont avoir une avancée et une exclusivité sur les autres. Privilèges qu’ils défendront pour s’y maintenir et garder les méthodes de prospection, les moyens de production, les marchés explorés, les pays clients ou asservis, là où ils ont des clients garantis. Assurément asservis ! La prise de conscience aidant, la compétition, feront que certains secteurs seront fermés, même aux plus proches des amis qui commercialement parlant sont des adversaires, les concurrents des prédateurs, qui ont peur qu’on leur vole leur savoir-faire et qu’on copie leurs brevets ou que l’on dévoie leurs clients.
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    SÉIDES ET ASSUJETTIS
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    Ainsi les pays qui ont développé les sciences et consolidé les techniques dans leurs industries vont être jaloux de leurs percées et de leur savoir…En dehors du strictement livresque, il y a pourtant d’énormes connaissances sur le Net et le Web. Pas encore les recettes pour les piles atomiques et la chimie des médicaments, peut-être ! Mais c’est l’industrie et le commerce, mondialisé sans frontières apparentes et mis à l’international, qui dictent le développement, des contrées arriérées du tiers-monde ! Ce, au gré des besoins et des délocalisations. Et ce n’est que partiellement encore que la technologie exsude ou suinte hors de ses murs ! Pas de quoi se leurrer quant au partage réel et ouvert des connaissances, entre impérialistes et colons d’hier ou les nantis et leurs clients d’aujourd’hui ! Les besoins sont créés, en fonction des richesses des pays, clients potentiels et des courses à l’industrialisation ou à l’armement, impulsées savamment par les pays fournisseurs.
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    LA TECTONIQUE DES STRATES
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    Les spécialités et les besoins techniques représentent par les coûts énormes reposent sur les sociétés les plus riches et les multinationales qui sont des réserves de savoir-faire et de financement.
    L’informatique et puis l’internet qui ont révolutionné la communication sont venus dénoncer cette optique longtemps vraie efficace et univoque. Les concepteurs du Microsoft, du Net, ont bénéficié de l’universalité de leur ouverture et des progrès, des innovations pour se créer des fortunes colossales, rapides, quasi ‘’ brutales en inventant en innovant.
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    CRÉER OU POURRIR
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    Est-ce que les jeunes chercheurs peuvent encore innover ? Ce genre de succès et de fortunes colossales, en si peu de temps, ces prouesses, ces opportunités d’affaires, si elles se basent sur l’informatique et l’ouverture des pays, la mondialisation qu’ils permettent en la faisant se mieux faire, nécessitent évidemment des progrès, du travail, un milieu favorable, comme d’une part de hasard ! Sont-ce des affaires et des questions de mutants ? On serait tenté de l’imaginer, tant cette voix n’est pas celle du travail seul, ou de la richesse comme starters ! Communication, information, sont-ce les seules voies de développement, actuellement ? Le seul horizon de progrès possible pour l’homme ? Les technologies se ramassent et s’étendent, la micronisation du matériel, son accès se font dépasser chaque jour par les plus innovants, les plus performants, les moins chers…
    Que reste-t-il dans leur pays aux plus brillants des nos jeunes ? Investir dans le « 20 Février » ou suivre les pas de papa, parallèlement à sa famille, dans son ministère ? C’est valable pour une oligo-minorité ! L’ambition de chaque pays après la 2ème guerre mondiale, fut d’acquérir le pouvoir scientifique pour dominer ou se protéger. Bien avant que ne soit répandue cette notion d’armement ou d’armes dissuasives.
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    LE STRUGGLE DES BLOCS
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    Savoir technique et vol de cerveaux. Ainsi, les scientifiques, les plus grands savants allemands de la 2ème guerre, avaient été vivement recherchés ou pourchassés à cette fin, par les pays vainqueurs, notamment les Américains et les Soviétiques. Lesquels, grâce à ce genre de rapts, ont pu rapidement développer les secteurs des fusées et du nucléaire. Depuis la chasse aux cerveaux, n’a pas cessé ! La fuite des cerveaux continue. Les plus grands ingénieurs, ceux côtés par les plus huppées et les plus onéreuses des écoles, sont des profils recherchés par les pays et les sociétés qui savent leurs valeurs et qui savent les utiliser dans leurs secteurs avancés pour pousser encore plus l’innovation, la création et consolider leur supériorité

    CIVISME UNIVERSEL : LE CITOYEN DU MONDE.

    En dehors des traditions exotiques, des particularismes dont nous nous leurrons, comme garde-fous et dont nous sommes jaloux, quelle est la place que nous gardons, en ce qui nous concerne ? Qu’est-ce que nous sauvegardons ? Qu’est-ce que nous avons perdu comme cadres qui auront tant coûté à l’État ? Évidement ces jeunes cerveaux s’acclimatent, ailleurs, dans les pays de leur formation ou de leur première embauche ! Là où ils sont rapidement insérés dans des départements équipés, bien payés, dorlotés et même mariés, pour être mieux retenus, après leurs études. Peu retournent aux pays émissaires, dont ils ont perdu les repères, malgré leur reste de familles. Des éléments rares apparaissent de temps en temps, à la tête d’une immense boîte occidentale ! Et ça fait quelque part plaisir, quand ils reviennent ici, le tir d’une hirondelle, pour remporter un marché. Ceux-là, ils ont conquis le monde qui les a conquis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2011

    #206851
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HOMMAGES A FEUE KHADIJA OU LE BONHEUR DU SAVOIR

    Toi, tu dors maintenant, mais tu me maintiens en éveil…
    Pensif, je te dois une nuit blanche et un œil rouge…
    Que te dire, toi qui fus la première physicienne du pays ?

    De tes étudiants tu as créé des cadres et fait des érudits.
    Ton look a longtemps gardé de cette simplicité des ados.
    Ce semblant de détachement, curieux pour une dame,
    De rurale prestance et de juvénile adolescence.

    Après les enfants et le mari, la fac passait en premier.
    Tu leur as appris d’être indépendants dans la vie.
    Oui, grande et belle, fière et quasi virile, la Jdidie !

    Je garde de toi, cet amour, ce penchant des fleuristes.
    Au fond de ton home, une table, des bancs, une cheminée.
    Au verger, tu voulais un saule pleureur ! Et des lauriers,
    Devant les carrés de roses et des parterres d’œillets.

    Il parait que tu as disparu, emportée dans un taxi !
    Une hémorragie au cerveau ou une crise d’humeur ?

    C’est une porte vers le ciel que cette voiture discrète !
    Un pas spatiotemporel auquel tu n’as pas résisté,
    Et qui te promène de ton Eden aux jardins du Ciel !

    Là-bas, tu rencontreras des Nobels et des sages,
    Einstein, Copernic , tes guides et vieux amants.
    Tu trouveras avec eux quelques bons médecins
    Demande-leur, pour moi, la recette de santé,
    La formule de jeunesse, le secret du bonheur :
    Le bonheur du savoir, comme ultime richesse !

    Cette science, ce prestige et ces sacrifices
    Qui firent d’eux plus que les riches, des saints,
    Les proches du pouvoir, les confidents des rois.
    Les savants, ceux qui craignent Dieu sur terre !

    DR IDRISSI MY AHMED

    #206855
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA CONDITION HUMAINE, LE DESTIN ET L’ESTIME DE SOI

    Considération pour soi, fierté intime, orgueil interne, plaisir en soi !

    Je ne vais pas vous barber en vous parlant de ma vie.
    C’est impoli, insignifiant ça ne vaut pas le temps perdu, ça ne vaut pas les romans,
    les vrais qui racontent une vie, ni ceux des fictions. Je ne vous raconte ni votre vie,
    ni vos rêves, ils sont comme les miens !

    La démesure, les problèmes simples ou les drames ? NON PLUS ! C’est banal et quasi commun !

    Qu’est-ce je que j’apporte ? Peu importe ce que j’apporte, il n’ya pas de plus value ! Je me raconte à moi-même: je radote. C’est mon droit. Je m’écris ! Si vous voulez regarder de plus près, c’est gratuit ! Et c’est même dangereux, car vous pourriez vous y rencontrer et être séduit par vous-même ! On n’est pas loin du miroir de Narcisse. Ou, pire transparaitre, vous divulguer et vous découvrir, vous dévoiler aux autres ! Les hommes transparents, vous connaissez ? Moi, non plus !

    Si vous voulez y mettre de votre nez, vous transposer et me juger, en vous regardant, ce sera un transfert, un collage. Ce sera un compromis entre vous et moi ; ce sera un mélange des deux, mais mis sur mon seul compte, à partir de vos propres calculs et paramètres, de votre seul jugement. Un prisme où votre eau se mélange à la mienne et qui irise les images et fausse les faits. La subjectivité première, la mienne, est entachée par la vôtre. Vous investissez votre humeur et votre culture pour me regarder, à votre manière, et me juger, avec un appareillage de mesure différent en sentiments, car vos sens et votre logique, ne sont pas les miens.

    On ne sent pas les mêmes choses pareillement. On vit des circonstances parallèles mais non pas pareilles. Même si on est dans la même éprouvette, nos réactions ne sont pas les mêmes dans et envers le même milieu. Et ce sont ces différences qui déterminent nos comportements et nous distinguent les uns des autres.

    Les discriminations et les particularismes viennent évidemment de ces différences exacerbées. Dès lors, je ne serais pas regardant, sachant par avance que je ne peux pas vous contrôler ni connaître votre point de vue, encore moins infléchir votre jugement à mon encontre ! De là un sentiment de volant libre, de liberté même me passe par l’esprit ! Puisque je ne peux bénéficier de rétroactivité ni de feed-back, pour corriger mes vues à l’aune ou à l’épreuve des vôtres.

    Je suis libre. Je ne peux connaître ni vos commentaires ni sentir vos sanctions. Je reste libre, mais pas indépendant ! Car il me reste un souci, cette inconnue, vos sentiments à mon égard. Et je suppute d’avance, et sans rien écrire ni rien faire encore, que leur négativité me gène et m’importune. Ainsi suis-je appendu à l’ignorance d’autrui et son manque de communication ! Même quand autrui ne me voit pas et ne me juge pas, je sens comme un boycott ! Je ne m’observe pas souvent. Je réfléchis parfois. Je regarde sans préjugés. L’oubli rend parfois ce service qui consiste à laisser pures les impressions nouvelles devant les faits nouveaux. On regarde, on apprécie ou pas, sans préjugés.

    Une neutralité positive en somme. Je regarde donc, j’évalue, une inspection non inquisitoriale. Car je me dis que mon jugement comme ma vue ou mes sens sont grevés de limites et par là d’incompétences. Mon expérience mon savoir, ma logique, mon discernement ne sont pas des instruments parfaits ni des sciences accomplies. J’ignore d’abord comment je fonctionne.

    J’en sais des choses superficielles, des généralités avec des à peu près, pleins de trous. Ce n’est pas que je sous-estime mes capacités, mais elles sont fonction de ma biologie et de mon accès aux progrès scientifiques. Ceux auxquels j’ai pu parvenir. Je me dis que je ne suis pas plus versé en introspection d’autrui qu’en connaissance de moi-même. Pas plus édifié que cet arbre, qui vit sa vie, sans savoir comment la sève et ses chimies le nourrissent, le réparent ou le protègent, jusqu’à faire des fruits et se multiplier !

    Le bambou et moi, sommes issus de la même Terre, avec les compétences que nous donnent ses argiles.

    A ceci près, que chacun est mené par les gènes qu’il a pu hériter de ses ancêtres ! On n’invente rien. Les destinés disposent de nous et nos actions sont pré-écrites…Mais c’est long à étayer ! Destins, hasard, libertés, responsabilité, qu’est-ce qu’on a pu en dire ! Nos dérives, nos instincts, nos limites proviennent donc de notre substratum matériel et des ses fonctions physiques. Nous ne sommes pas outillés pour découvrir ni savoir, comprendre ou avoir accès à des éléments physiques invisibles impalpables ou insensibles, microscopiques ou lointains. Quelle que soient nos avancées et nos compétences académiques, nous ne saisissons qu’en partie le présent, nous ignorons l’avenir et bien des choses du passé. Il nous manque des organes des sens peut-être ! Mais, faits de cette même argile terrestre, auraient-ils les compétences idoines pour pénétrer le non-palpable et nous informer de ce que nous ne voyons pas avec nos sens habituels. Nos sens, faits de matière, ne peuvent percer l’inconnu… On ne peut pas nous connaître nous comprendre ni percevoir ce qui est sous nos pieds et au dessus de nos têtes. On ne devine que peu autrui, par conséquent ! Nous tirons nos racines de cette terre, on y est quasi immobiles ! Le peu de savoir plonger, grimper ou voler, nous renseigne sur si peu de choses !

    Quoiqu’admirables, immenses et complexes, en fait, on sent qu’il y a plus que ça et que nous sommes, nous nous sentons si impuissants ! Malgré les connaissances cumulées, cette faim de savoir, ces limites nous rendent insatisfaits. Cet état nous pousse à la recherche d’une métaphysique pour contenter notre soif et nos aspirations. L’Au-delà et les crédos religieux pallient un tant soit peu à cette vaine existence et cette vénale subsistance. Parce qu’il se sait impuissant et mortel, l’homme est la recherche de son supérieur, qu’il sent, afin de contourner sa labile et charnelle destinée. Cette foi, ce sentiment tient lieu de certitude pour certains.

    Chacun voit la déité à sa façon ou ne la voit guère. Mais il est une chose que tous admettent, c’est que l’homme est fragile et que l’univers est un défi à notre connaissance. Et cette grandeur, cette immensité, cette démesure, doit nous interpeler, parce qu’elle est tellement admirable. Cette admiration, synonyme de louanges, est l’essence même de la relation avec la Suprême Entité. La prière ou toute autre forme de communion, ce lien, cette re-ligion est un acte de piété par lui-même.

    Parce que cet entretien envisage avec admiration, et qu’il tente de communiquer ce sentiment avec ce qui est cosmique ou supra cosmique. Cette unique certitude nous remet dans l’étroite dimension de notre condition et de notre petitesse et de notre conditionnement. Si tu es jeune et fier, aussi fier et orgueilleux sois-tu, si tu es roi et milliardaire, si tu es cultivé ou pauvre sur tous les plans, tu restes fragile et mortel !

    Alors passe en douceur, donne, respire, regarde en haut, puis délègue et agis !

    DR IDRISSI MY AHMED

    Source : http://www.oujdacity.net/national-article-48427-fr/

    #206861
    karimnet
    Membre

    🙄
    salam alaykom mes compatriotes marocains
    je vous présente 2 blogs marocains exceptionnels
    http://karimaghrib.eklablog.com
    http://vieveritable.bloguer.ma
    😛

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TME SELLAM, T’ES OÙ MAINTENANT POUR VOTER ? EN DÉRIVE SUR UNE PATÈRE ?

    Les fils d’Oujda, de Nador, d’Al Hoceima, de Tétouan et de Tanger sont à deux pas de l’Europe. Ils tirent le Maroc vers le haut et l’Afrique avec ! Qui a écrit pour eux ? Bien des livres en fait. Mais qui songe à leurs morts ? Ce texte est dédié à l’un d’eux, Ba Sellam, qui ne pourra pas voter.

    On a écrit pour les empereurs et les princes, Machiavel, les économistes et les banquiers. Salut DSK, Ferry ! On a écrit pour les prêtres et les ministres et les communistes. Sacrés rêveurs, éternels incompris ! On a écrit pour les techniciens les médecins, les chimistes les ingénieurs et les scientifique de tous bords ! Le monde s’est enrichi de connaissances encyclopédiques qui défient tout humanisme d’exister ! Mais on apprend peu à gérer ses connaissances et à communiquer! Le savoir n’est pas le caractère ni la personnalité. Le savoir devient pouvoir et autorise rarement à communiquer ses secrets ! A moins qu’il ne les utilise pour vendre, acheter les consciences et dominer.

    La connaissance, la technique, le savoir faire deviennent ressources, commerçables aussi. A raison, certes, pour rester maître des choses, des gens et des lieux. L’accès des pays pauvres et des familles pauvres est bloqué. Les pays attardés, ayant quelques richesses exploitables en font les frais. Leurs avancées homéopathiques et en différée, se font donnant donnant, et jamais fifty fifty. Si la mondialisation donne des ailes à certains elle enlève les plumes aux autres. Ouvrant les issues aux premiers elle emprisonne les autres. Autrui est un danger ostracisé, pour sa couleur, sa religion, sa langue, ses misères son inculture !

    Ceux du Sud n’ont pas ou peu accès au Nord. Sinon dans les rêves et quelques satellites ! Voire aux rares besoins des guerres, des mines et autres travaux pénibles ! Seulement, la tentation persiste. Encore que les langues et les moyens d’accès, les langues restent pour la majorité, un frein. L’inconnu défie subjugue et repousse à la fois ! La télé, l’internet, les universités et leurs facultés ne s’ouvrent pas aux premiers venus ! Non seulement il faut bien parler la langue, ce qui est naturel, avoir les moyens ce qui est normal, mais aussi passer des concours, fortement sélectifs et discriminatoires, qui ne s’ouvrent qu’avec un quota, hyper restreint. D’où le caractère inouï de certains profs qui en reviennent. Leur morbide jalousie à s’ouvrir et communiquer avec les ‘’illettrés’’ qu’on leur confie, à leur retour ici ! Il faut croire et bien croire pour ne pas se leurrer. Un être qui communique mal, un malade, seul et/ou pauvre est incompris.

    Tu es revenu d’Allemagne, le Rifain ! Que te sert-il alors de voyager ? De savoir, de travailler, ô toi, l’Émigré ?! Tu es venu hier et aussitôt, une crise, on te transporte alors en clinique. Toujours en retard chez nous ! Celle–ci t’évacue ! Emmenez-le chez lui ! Mort ! Tu te savais malade, tu es venu faire tes adieux à ton pays, et prendre le bout de terre, qui te revient et auquel on te destine. Aujourd’hui, ou demain, parce que la morgue n’est pas ouvrable le dimanche et que les tiens ne sont pas encore arrivés au pays pour t’enterrer !

    Tu as élevé tes enfants, construit une maison, une petite fortune sinon quelques économies…une dote pour les vieux jours, un pneu de secours pour tes enfants. Voisin, tu as une résidence secondaire que tu loues en partie ! Gardiennage et rapports à la fois ! Je ne t’ai pas vu depuis un an ! Tu revenais de chez l’épicier ou de la mosquita voisine, on s’était salués ! Aujourd’hui, j’ai même oublié ton nom, Sellam !

    De quoi te rappelles-tu ? En dehors du corps délaissé, est-ce que nous aperçois maintenant de là où tu reposes ? De quoi te rappelles-tu ? De tes ultimes douleurs, de tes difficultés de vivre, de tes printemps ? Que reste-il comme joies de tes amours, comme parfums de ton bonheur ? Que reste-il de cette vigne que tu as plantée ? De ton figuier ? Cet arbre mitoyen dont je partage, les branches et le feuillage, les moustiques, les guêpes, les feuilles mortes et parfois quelques fruits ? Que reste-t-il de ton corps que la médecine allemande a été incapable d’en prolonger la vie ? Que reste-t-il du propriétaire, du gérant ou du porteur-porté, du conducteur de ce robot que fut ton corps et que l’on va enterrer !

    Une mémoire, un esprit une âme si ce n’est pas trop dire ? Veux-tu que l’on parle de ces trois réalités virtuelles ? Contrairement à l’agnostique qui me réfutera, pour parler de choses que je ne vois pas et dont il nie l’existence, je vais tenter de t‘en parler, même si tu ne m’entends plus, ou plutôt même si je ne te voies pas ! je ne parlerais pas du corps, qui dédié à la tombe, va rejoindre le chaudron de mère nature. Il alimentera, malgré soi, ou rendra au milieu ce qu’il a pris ou emprunté pour se conforter. Des vagues de virus et de microbes incorporés, des bataillons de larves et d’insectes y élèveront leurs progénitures qui iront le nettoyer…Curieux qu’il en reste des os !

    Comme je ne parlerais pas des feuilles mortes, que l’on ramasse du jardin et que vous êtes supposé enlever des rues pour qu’elles ne bouchent pas les égouts, monsieur le Président de la municipale de la ville de Kénitra ! Et vos savez que ça pue maintenant, notre ville ! Ça pue on suffoque ! Les pestilences scatologiques donnent la nausée à ses résidents et font détester la ville et ses régisseurs ! Je ne parle pas des corrompus. Je parle des rues et avenues sensu stricto. Je parle de l’atmosphère devenue irrespirable !

    Qu’est-ce qu’il y a de bien ici, pour délaisser l’Europe, l’Allemagne de Merkel, et venir y habiter ? Les racines, la proximité, une cure de nostalgie ? La vie facile ? La beauté de la ville, le climat ? Façon de parler, quand je fais allusion à notre pauvre ville ! Que serions-nous de plus que des feuilles ? Réduits à un corps en train de se déliter ? Nous sommes des composés chimiques, des éléments, capables de contribuer à reconstruire, ailleurs, des éléments sur un autre corps, des parties, ou de les remodeler et de les maintenir. Du consommable, inconsolable ! Les insectes qui vivent de ces ultimes composants et qui décomposent ces feuilles le savent-ils avant de faire à leur tour, un tour, dans les intestins des oiseaux et des bêtes qui les happent et les croquent ? Tout se recycle ou presque ! Et le hasard de la composition du milieu avec ses substances et ses êtres feront le reste. On nettoie ici dans cette vie. C’est une fonction des divers cycles vitaux de faire passer les éléments d’une classe à une autre, entre le milieu et les êtres vivants.

    Heureux qu’on enterre les morts des humains, monsieur le Président, vous qui n’arrivez pas à supprimer les nuisances ! Mais, il reste de cadavre de chat dont je vous ai parlé. Morts écrasé, à l’angle de deux artères, par un automobiliste aveugle ? Il est devenu plat on n’y reconnait à peine que la peau, assombrie et tannée par les pneus ! Le hic est que lorsque ce cadavre puait, personne n’est descendu de sa quate-quate pour le mettre dans un coin, question de pudeur, de morale, de culture ou de simple respect de la vie…Enfin, celle qu’il a perdue. Moi le premier qui vous en parle. Notre incivisme révélé par un chat. Mais ce n’est pas moi la Municipalité ni ses pouvoirs et service concédés ! Comme le dirait n’importe quel citoyen, qu’on ne respecte pas, même s’il paie des impôts !

    Et puis la municipalité n’habite pas ici ! Avez-vous dans votre des trous et des reliefs inutiles qui cassent les chaussées et les trottoirs comblés, qui repoussent les piétons sur le macadam ? Pour avoir sa place sur le trottoir, il faut être une pute, sauf leur respect, ou s’assoir au café pour scanner les gens ! Incroyable délaissement qui fait regretter à certains les colons d’autan. Ceux-là, tous secteurs confondus, ne savent pas faire leur boulot. Sans aucune marque de civilité ni de citoyenneté agissante, (pléonasme!), la ville devient, féroce, stupide, coléreuse, sale, inculte, incohérente, sans alternative de plaisance d’endroits de détente. Trottoirs et trous sont entre autres, les raisons des injures et des imprécations des électeurs. Et la ville, sa communauté est une patrie à sa façon. La désorienter et la décevoir, c’est dépiter et démotiver la communauté entière et ses électeurs, en faisant perdre sans recours des points au patriotisme comme aux partis politique et aux représentants de l’Etat ! Les trottoirs et les rues, c’est le cœur et la circulation de cet organisme urbain. Ne pas les soigner c’est faire porter l’irrespect et les injures aux régisseurs, toutes les parties confondues ! Vitrines de l’état, ce sont des marques de sous développement qui collent aux crânes des élites !

    Tu vois, le Chat et toi mon Voisin, morts ou vifs, vos corps, vos vies, n’auront servi à rien ! Ton corps n’aura servi à rien. Impropre même pour une greffe ! Ton corps n’aura surtout profité de rien ! Même d’un lieu hypothétique de détente ou de rencontre : une ville, un village que tu mérites et apprécie, après ton retour d’exil économique en Allemagne ! Je ne dis pas aimer ? Car personne n’aime cette ville. On a décomposé ce risque, il devient désuet et anachronique ! Et pire encore ce pays…Si ce n’était pour plaire au Roi, qui en cette période de printemps des pouvoir rencontre encore de l’admiration et force respect !

    Oui, je voulais parler de la chute des feuilles, du gouvernement, des partis, du parlement qui ont déconsidéré cette représentation et cette profession ! Je voulais parler des feuilles et de leur utile décomposition. Pas des sénateurs ! Ce ne sont pas des déchets les feuilles mortes, mais des composants élémentaires. Ce sont des décrets chimiques et physiques, climatiques et biologiques, qui décident de leur sort.

    Il en est de même des insectes, des moisissures et des micro-organismes qui s’en repaissent pour recycler leur corps et se multiplier. Ça, c’est la feuille de figuier, Voisin, qu’en est-il de ton corps maintenant. On ne va pas en parler. Ça ne te servirait à rien. A moins que tu ne m’entendes! Mais tu ne saurais me donner des conseils : je n’entends rien aux voix zombies de l’au-delà !

    Nous parlerons mémoire, sauf que la mienne c’est quasi fini, je ne retiens presque plus rien. La tienne c’est fini, je pense. Elle n’existe plus elle est anéantie. Celles de tes enfants, de tes voisins, de tes collègues, s’épuisent, comme un stylo chinois. Tu vivras cependant, en dehors de ton corps, dans l’intervalle de leur propre vie ! Un petit créneau, qui se souviendra même peu et rarement, de toi. Comme en souvenir de quelques bons gestes dont tu les aurais marqués…Quelques actions qui les auront concernés, intéressés ou irrités ! Tu vivras comme un souvenir dans ce qu’il leur restera eux-mêmes comme mémoire.

    Le but ce n’est pas de manger, Voisin. Même s’il est difficile, ce n’est qu’un moyen pour vivre. Le but de travailler est de gagner sa vie. Le but n’est pas de ramasser de l’argent; mais de l’utiliser. Ces constations primaires semblent renversées, paradoxales et contraires à ce qui est admis couramment. L’existence, ses valeurs, son but sont également inconnus. Elle est belle cette question. Je n’y ai jamais songé de ton vivant ! Questions qui demeurent sans réponses ni raisons cartésiennes! Je ne parle pas des réponses métaphysiques et religions. Elles sont ce qu’elles sont. On les avalise, quand on le sait, ou on les réfute, pour rester dans le questionnement. Oui, à quoi sert la vie, ici bas, sur cette terre ! Sur cette planète, dans ce pays, dans cette ville ! Avez-vous songé ou espérer vivre ailleurs ?

    Ailleurs, c’est le paradis. L’Eden que tu as cherché, TME, en allant en Europe, en, resquillant, en squattant, quitte à te noyer dans les eaux du Détroit ! Le Styx et l’Achéron des Olympiens, c’est notre Détroit de Gibraltar ! C’est mieux encore dans au-delà. L’Amérique, les States, le Canada. C’est l’indélébile idéal, l’éden espéré, dont nous formatent les livres, et les crédos fictifs, les dires et les radios. Tous sont d’accord qu’il fait mal vivre ici et qu’il faut quitter la misère et ces gens. Qu’il faut aller ailleurs à la source, aux pays des seigneurs, dans les anciennes métropoles des protecteurs et des conquérants. Exil économique, diaspora religieuse, appel surnaturel ou pour faire comme le voisin, qui est revenu fortune faite, ‘’plein de ressources et de raisons’’ !

    Vivre autrement, ailleurs ! Vivre autrement que la vie, elle-même, une autre option ! Criblée de peines et de maladies, d’indigences indécentes, qui rendent l’être inapte, infirme, impuissant, déstructuré, en perte de valeurs propres et d’image de soi, en dépression de sa propre valeur et de sa fierté devant soi! Autrement que dans ce pays, cette ville, ce globe !

    Vie et globe, extraordinaires rencontres, vies fantastiques, miracles qu’est la vie ! Et encore, on n’y a rien compris ! Au fur et à mesure l’homme dépasse son indigence ! L’homme ouvre les yeux et son intelligence se développe en faisant des progrès de jour en jour plus insolents ! L’homme reste inquiet dans ses faiblesses et son questionnement. Qu’est-ce qui maintient la vie, la crée, la menace et y met fin ? Comment et pourquoi ? Et à quelle fin tout cela ? Cette admirable éprouvette qui tournoie à une vitesse folle, et qui vogue avec son soleil dans un univers étoilé, qui s’étend sans fin…Bien sûr, ce n’est pas demain que les secrets nous seront livrés ou conquis. On partira nombreux avant et on restera sur notre faim. A moins que redevenus, des âmes, tout nous sera révélé, tout nous sera plus clair et transparent !

    Bien sûr je ne disserterais pas sur l’esprit ni sur l’âme ! Mais je me prends à penser que la mémoire, la vie, (qui restent sous la dépendance et le génie de la génétique) pourraient être en relation avec ce qu’on nomme ‘’l’esprit’’. Une synthèse, une commande chez l’homme, empreinte de ‘’conscience de soi’’, une entité, pour tout dire, qui se confond avec la personnalité, l’individu, le ‘’moi’’. L’esprit, quoique illisible et invisible, serait une émanation de quelque chose de plus éthéré et d’increvable, d’individuel mais de plus eternel, l’âme. Qui s’apparente le plus avec le vrai responsable de nous même ! Le réel moteur de la chose robotique, animale et minérale, l’homme !

    Et c’est ton esprit labile, qui fait fonctionner cette vie animale terrestre. L’esprit s’en détache à la mort. On se demande comment il colle ! L’esprit s’échappe, une fois que la mort survient. Alors, sans cette force de cohésion, l’ensemble de la commande de ce super organisme se désagrège. L’ensemble de cette immense construction de cellules, biologique et interactif, qu’est l’être vivant, s’arrête de fonctionner, cœur et cerveau, libérant tout ce qui le soude et se scinde. Tout ce qui est physique et chimique automatique chez le robot pensant, qui une fois né (et dès sa conception en fait), se répare seul, à force de consommer ce qui pousse et qui bouge, et de communiquer intimement, avec ce qu’il respire et ingère.
    C’est cette mémoire invisible, vitale, qui maintient la cohésion de l’être. Être toujours faible devant les contraintes physiques et sociales du milieu, ses nécessités vitales et individuelles. Être toujours faible devant les éléments extérieurs et ses propres structures. Celles qui composent son organisme et qui dictent ses besoins. Il est toujours faible devant ses institutions, ses instincts, sa culture, sa morale, ses nécessités et ses errements. C’est cet esprit, partie de cette âme, sa mémoire de soi-même, qui au final sera responsable de ce qu’il commet, et comment ses peurs, ses faibles libertés auront une influence sur sa vie, ses devoirs, ses droits et sur autrui.

    Vie sociale, morale, libertés, droits et démocratie, implication dans la politique-fiction, athéisme ou agnosticisme, adhésion à la religion autant de paramètres moteurs pour structurer la personne et l’enraciner dans ses convictions identitaires. Des fondamentalismes rigides aux extrémismes les plus outrés, les conditionnements dogmatiques des gouvernements et de leurs églises, interfèrent avec rigueur et sous pression pour former, diriger, planifier, moduler la bête et l’esclave. Finalement le but revient à stériliser l’individu et le formater selon un moule préconçu, adapté. Les états et les églises par la culture véhiculée dans les programmes ou prégnante dans les us et coutumes du milieu, asservissent et avilissent les personnes qu’ils sont sensés diriger et encadrer.

    Les enfants gâtés, les impénitents et les brebis galeuses vont à l’hôpital ou en prison, pour refaire leur coulage dans des moules adaptés aux normes en vigueur. Ainsi nous sommes responsables de ce que nous n’avons pas fait ! Nous-mêmes ! Notre biologie, nos instincts et notre personnalité ! L’éducation au sens large, la morale, la politesse, sont les premières constitutions qui établissent nos limites et nos droits. Ils établissent nos référentiels irrédentistes, creusent nos crédos persuasifs et les gravent pour plonger nos racines dans un continuum communautaire qui ne pardonne ni critique ni faille, encore moins la traitrise ou la félonie ! Si les laïcs et les athées se détachent librement de ces reliques et de ces contraintes religieuses et marques mystiques, dans certains pays du moins, ce n’est pas le cas pour les pays traditionalistes. C’est à croire que ce serait une marque de progrès de modernité et d’évolution que de se délester des croyances religieuses. Ou vice versa !

    C’est une impression sans certitude ni aval pour ma part. Seulement les laïcs respectent une autre morale. Celle de la dignité indue et du respect d’autrui, qui ne vont pas sans implications humanitaires, universelles. Une morale du ‘’bien gratuit’’, qui n’a pas besoin de la sanction d’un dieu ni d’une église ou de leur appréhension pour faire du bien. La charité, la solidarité n’ont pas besoin de credo pour humaniser la société. Ce n’est pas général et c’est discutable pour qui veut. Si les athées et les laïcs se détachent de la morale livresque ou biblique, c’est une évolution et un progrès à leur sens, sans doute. Cette liberté que l’individu s’octroie concède la même ampleur de libertés à autrui.

    Cette force morale spontanée est démocratique et égalitaire. Elle opère sans les contraintes des establishments religieux, des temples, des églises, des imams ou des ayatollahs. Elle est contraire le contraire du forcing des religieux. Les promesses ou les peurs des dieux, sont utilisées par les ecclésiastes, pour assoir leur pouvoir sur les fidèles assujettis et autres serviles zélateurs. L’institution religieuse persiste pour son propre compte, sa raison d’être, l’homme passe au second plan. La cause initiale est oubliée. Le pouvoir où végètent et s’enkystent les religieux, cloisonne les gens pour les maintenir comme les obligés pudiques et peureux, privés de libertés, brimés, astreints à la morale (policière). Une sorte d’inquisition en fait !

    Équation inégalitaire, perdue de vue dans l’histoire. Anachronique même, mais qui de nos jours se pratique, ici ou là, sans pudeur et sans freins. Comme si le bon dieu de la trinité ou les autres étaient différents. Les détenteurs des pouvoirs religieux se regardent en miroir, sans équivoque, parce que les contraires et les contradictions se savent et se comprennent. Chacun dans sa sphère géographique dirige les siens. Un minimum de respect, de nos jours, balise les frontières. Sauf dans les cas où des minorités, vivant sur des terres fertiles en pétrole ou en autres minerais, s’amusent à défier le pouvoir uniciste de leur communauté pour se l’attribuer afin de gérer (seuls avec le soutien de leurs amis et futurs clients de l’extérieur) qui vont exploiter pour eux les richesses tombées du sol ! La sécession n’est pas loin avec ses guerres civiles fratricides. Planifiées de loin…

    Sellam, comme toi Zahra et toi Hraga, et ces centaines de défunts chaque jour, que vous importe ce trou perdu qu’est devenue Kénikra ? Ses touristes à deux sous, ses ouvriers, ses RME et ses investisseurs ? Que vous t’importe-il, vous qui êtes à peine mort, de voter pour celui-là ou cet autre ? Que t’importe le référendum Salem, et ce qu’il octroie aux rifains et aux sahraouis comme privilèges de région et de langue ? Vous qui d’entre les premiers autochtones êtes sensés écrire différemment. Des signes curieux, une richesse du patrimoine, le tifinagh, qui ressemble à l’égyptien et aux hiéroglyphes ! Que t’importe la révision de la constitution, la réforme de la monarchie ou le reste du royaume ? Que t’importent maintenant Le Caire, ses pharaons et son Nil, que t’importent Tunis et sa Zitouna, Saleh et la reine de Saba, Damas et son cynique tyran ? Pour toi, le Printemps Arabe est un eternel hiver ! C’est vrai qu’on n’est pas très arabes et c’est pourquoi on a évité le pire, le chaos de justesse ! Nous sommes l’exception africaine ! Une île de fraicheur dans cette marmite qui flambe ! Pour les certains du moins, les perpétuels miraculés.

    Que t’importe Sellam, le sanglant tsunami sémite ? L’abattoir, l’autel, où Sion en vengeur de l’holocauste, vaporisera des âmes sémitiques, pour plaire au Seigneur et avancer Sa victoire et Son trône ? Si l’Apocalypse survient ce sera grâce aux activistes, aux activateurs extrémistes d’Israël et d’Amérique. Ça te profitera, mortel, tu ne resteras pas longtemps dans ta tombe en train de souffrir le néant et l’ennui. Tu ressusciteras plus vite. Résurrection rapide garantie pour le Jugement Dernier. Alors patience, fait un vœu, pour que ça éclate vite et tu seras réincarné avec les fanatiques des premières loges !
    Que t’importent Arafat, Saddam, Ben Laden, et comment ils sont morts ou été tués ! Que t’importent le Pape, Obama et Sarko, et comment ils gèrent la planète et ses hommes ! Que t’importe qui sera au gouvernement futur et sera comptable et responsable de la conduite des hommes !

    Que t’importe si le prochain ministre de la santé, soit une femme ! Une autre sémillante avocate ! Et si elle fera, sans répit ni respect, la chasse aux blouses blanches ! Et que faute de démissionner, elle restera ostentatoire encore aux affres des affaires ! Que t’importe Macchabé si les nouveaux ministres répareront les dols de leurs tristes prédécesseurs ! Les Humiliations subies par tous les stéthoscopes de la terre resteront un précédent incompressible ! Imputrescible, comme une haine atavique vitale, une marque d’irrespect au fer, que les générations future sauront hériter et transmettre ! Que t’importent les élections de l’Ordre, le service de cardio d’Avicenne, la énième chambre ou celles de ta commune ? Que t’importe si les hommes que tu choisis, vivants, soient déjà morts, qu’ils changent de sexe, de partis ou de programme encore, au gr des vents, pour vendre leurs voix, les tiennes, aux amis du surhomme ?

    Que t’importent Marrakech, Sodome et Gomorrhe ? Ses touristes, ses cafés et ses bars, ses hôtels, ses palmiers, ses serpents et ses singes d’une autre ère ! Que t’importe le sida, offert en cadeau aux enfants des hommes ? Que t’importe-t-il si des ministres étrangers ou des moins que rien d’ici ou d’ailleurs, débarqués des nues, comme des dieux, violent ce que tu as de plus cher, que la vie, le sable ou la terre ?

    Ô mortel, le bal des anges, la danse des cieux, la hadra de l’Olympe, son opéra de harpes et ses rires, ses nuages et ses tonnerres, t’importent si peu !

    Esprit en débâcle, esprit détaché de tout, va ! Tu n’as rien perdu, car il ne reste que les restes ! Rien qui ne soit plus cher que l’honneur que les restants ont perdu ! Ton corps repose là où il est, pour le rendre à la nature le recycler…Mais, toi tu t’es élevé, comme espéré, par delà les étoiles et la Lune ! Tu perçois le règne de Dieu, en partie certes ! Il est des étoiles qui sont mortes, leurs planètes et leurs êtres avec. Que resterait-t-il d’elles, si Dieu ne leur prêtait pas un bout de son âme ? Des trous noirs ? Des trous dans cet univers, vieux de milliards d’années, qu’on n’aperçoit que maintenant de la Terre ! Des vides négatifs, avides, qui avalent n’importe quoi pour le faire disparaitre et espérer renaître ! Tu vois le règne de Dieu, entre l’infiniment petit, les éléments subatomiques et grandes constellations. Tu l’admires ! Admirer de l’amour, l’essence de la piété et de la prière. Dieu n’a pas besoin de nos flexions, brutes, mais de notre admiration et de nos louanges peut-être, comme marque de respect et d’amour !

    Tu vois le règne de Dieu, alors que les restes de ton corps, ce bâtard dont chacun est jaloux, gisent sous terre ! Pourtant, tu n’entends rien, tu ne comprenais rien avant comme maintenant, si ce n’est pire ! Si tu m’entends et que tu voies mieux l’univers, sache que je ne t’entends point et que c’est dommage. Mais fais gaffe ne vient pas me hanter ! Ni, comme un spectre peupler mes cauchemars ou me donner des ‘’roueyates’’ yacyniques ! Ces visions mystico-religieuses, que je ne saurais utiliser pour exorciser le milieu !

    Là dans ton ‘’non-être’’, tu…, mais qui, que représente encore ce ‘’tu’’, ce Toi, ton ego et ton moi, cette Personne enfin que j’ai connue ? Là, tu as disparu, anéanti, il y a pour toi, comme un chaos ! Et pourtant tu étais là, tu as existé…Faut-il te remplacer par ce qui reste de tes œuvres, par de simples souvenirs ? Infimes et parcellaires, tant il est vrai et général, que tout est fragile et labile. On l’a fait, sans en avoir le choix !

    Ou même mieux, tu subsisterais quelque part ! Quelque chose de ce toi qui fut, de ‘’Toi’’? Maintenant que tu es ailleurs, là ou les lois physiques que l’on connait ne percent pas, garde-tu, es-tu un ‘’encore-quelque-chose’’? Là, dans ton trou noir, tu n’entends plus rien ? Dis ! Sens-tu les quelques pensées que l’on dirige vers toi ? Ce qui reste de toi, en dehors ces chairs en haillons, sentent-elles les anges et comprennent-elles leurs ordres ? Une communication entre inconnus ? Ou quelque chose du genre. Sens-tu la tristesse, le deuil, les pensées et la perte de ceux qui t’ont aimé et qui se trouvent devant ‘’rien’’ ?

    Non, tu es encore parti ! Toi le RME, pour aller trimer ! Toi le fugitif, l’explorateur, l’aventurier, l’exilé économique. Tu as laissé les tiens, par dépit, par défi, pour leur amour, pour aller ailleurs ! Sans cœur et même sans corps. C’est vrai que tu as été opéré et même enterré ! Tu t’es souvent sacrifié, vas-tu renaitre comme un phénix ?

    Tu as senti un appel, une nécessité, un devoir. Tu as défié l’ignorance pour aller vers la connaissance, la technologie et les sciences. Pas toujours dans cet ordre, car c’est dans le vignoble, le bâtiment, les mines ou les champs que tu as terminé ta carrière. Seuls les hommes peuvent se reconvertir et leur intelligence est là pour le dire ! Untel voulait être chercheur, il a terminé dans les bars ou la chaussure ! En train de cirer les pompes ou de ramasser les ordures. Et pourtant ce sont des sociétés étrangères de renom qui viennent ici se sucrer en ramassant les nôtres de ménagères ! Par nous-mêmes, il vrai, ils ne donnent que des ordres pour tirer des bénéfices. Les nôtres sont nuls, ils ne le savent pas ! Il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens ! Au point qu’il fut vrai que les communistes, communauté égalitaire exemplaire, payaient au même tarif le chirurgien, le pompiste, le militaire, le fonctionnaire ! L’autre, comme couturière, a estompé sa carrière. On les voit quels que soient leurs pays d’origine et leurs continents, sauter la barrière des espèces et aller vers les blonds. DSK se voit maintenant au tribunal, à force de tourner entre les pattes d’une femme d’étage, venue de nulle part, en Guinée ! Retournement de destins : on ne sait plus qui est la victime ! Passons !

    Tu as défié l’angoisse, la peur et les vagues. La solitude, le froid et la faim. Resquilleur, tu as défié le danger et la haine, le mépris, l’insolence, l’exploitation et ses risques. Tu as squatté, frôlé la pègre. Tu as défié les éléments dès le départ. Laissant ton village inculte et asséché, tu as mendié autour de toi et emprunté pour un passeport, un visa, un ticket. Ou comme des milliers d’autres irréguliers, tu as emprunté les patères. Ces frêles esquilles, pour traverser le bras d’océan et de méditerranée ? Le bras d’honneur ! La peur au ventre, si tu as échappé aux requins et au naufrage, tu ne savais pas si tu allais dribler les gardes espagnols et filer de leurs pièges. Pour aller où et vers quelles dérives ?

    Le terrain n’est jamais balisé ! Exilé ou émigré, tu es revenu, ici, pour partir. Tu es là depuis trente jours. Tu ne sors pas de ton lit. Les tiens ne sont pas avec toi. Tu es seul. Tu refuses de voir le médecin. Tu veux partir. Partir sans espoir de retour ? Le ver une fois devenu papillon ne revient pas à sa forme première et ne s’y reconnaitrait pas. Tu vas, quelle que soit la nature de ce que tu avais en plus du corps, errer ou fuser, te ranger ou émaner, là où ton chemin est inconnu. Tu vas l’explorer quasiment le premier, puisque rien n’a filtré de tes prédécesseurs ni des conquêtes des premiers hommes qui sont morts ! Connais-tu tes premiers ancêtres ? Les premiers qui ont peuplé l’espace et qui de leur espèce, discutable, ont peuplé la terre. Les reconnaitrais-tu, là où tu es en ce moment ? Arrêtons les questions sibyllines et de fiction. Celles qui demeureront sans réponse à ces vers que nous sommes et que seuls les papillons sauront. Curieux ton nom, il signifie la paix. Paix, à ton âme, Sellam !

    Dr Idrissi My Ahmed
    Le 21 juin 2011
    Texte adressé en primeur avant correction sur : http://www.oujdacity.net

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    REUNION ELECTIVE-RAPPORT MORAL D’ACTIVITES-

    Ce mercredi 15 juin 2011 au siège de l’AAMM à 19 heure

    Après avis public de réunion et invitation aux membres et aux intéressés, pour information publique de la réunion générale élective de l’AAMM. Voici le rapport moral et le résume de quelque activités qui reprend les grandes lignes de l’avis tel que diffusé à l’attention de la presse et adressé comme invitation à près de 150 personnes

    Cette réunion s’ouvre donc aux malades et aux parents des patients, de tout le Maroc, intéressés par l’action bénévole au service des handicapes porteurs des maladies rares, notamment la myasthénie grave et la sclérose en plaques. Nous avons besoin de faire un bilan devant vous. Le matériel neurologique de base étant fin prêt, EEG, EMG, Echographe et ECG neufs. Voici les points portés à l’ordre du jour du 15 juin 2011 que nous vous demandons de noter, d’avaliser avant de voter pour un nouveau bureau pour 3 ans.

    Notre Association qui est à vocation nationale tient son siège à Kénitra depuis près de dix ans. Ouverte sur tous les malades neuromusculaires du Maroc, et sans frontières, elle est en train de finaliser à Kénitra son Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires pour des raisons de proximité.

    En continuant d’équiper le Centre en question, nous nous devons : 1 De préparer un ou deux techniciens pour réaliser les EEG, EMG. 2 Lancer un programme d’activités et d’éducation sanitaire destiné au public. 3 Organiser les visites et/ou consultations locales des neurologues. 4 Monter une opération « porte ouverte » avec nos partenaires neurologues.

    En temps opportuns nous avions signalé les graves problèmes des manques en médicaments vitaux. Nous en avions averti le Ministère de la Santé, entre autres concernés, sur les drames potentiels de ces ruptures inopinées, pour qu’ils puissent prendre leurs responsabilités. Lesquelles dispositions préventives entrent dans le cadre de la souveraineté de l’Etat. Nous avons réclamé des mesures de défense des porteurs des maladies orphelines. Des articles sur le NET et dans la presse ont été diffusés. Nos remerciements vont à la presse et aux médias qui ont permis l’information.

    Je vous propose de faire 3 ou 4 conférences de neurologie, ici à Kénitra et aux autres villes, chaque année afin d’éveiller les partenaires généraliste, pharmaciens et spécialistes de tous les secteurs aux questions qui nous concernent.
    Relancer des conférences afin de développer la vigilance des praticiens sur ce genre de maladies rares dans le cadre de l’information et de la formation médicale continue. A noter par exemple que le myasthénique, méconnu, est particulièrement sensible à toute une liste de médicaments courants, qui aggravent son équilibre et peuvent déclencher chez lui des crises de suffocation. Sans oublier la SEP et les AVC.

    Par ailleurs, nous continuerons de solliciter des Hautes Instances de l’Etat, en vue de la suppression des taxes indirectes de Douane et de TVA, sur les soins, le matériel et les médicaments, pour toutes les maladies et pour tous les malades, sans distinction ni discriminations entre les maladies et les tares. Lesquelles taxes ne touchent que les malades !

    Nous veillerons ensemble sur les moyens de développer le Centre de Référence Régional, qui a été créé dans le cadre de l’AAMM, pour la proximité des usagers. Ce centre représente une initiative et une avancée spontanée dans le cadre de la Régionalisation en cours. Nous serons les premiers à réaliser hors universités et CHU ; ce genre d’association. C’est une interface citoyenne créée au profit des malades et dirigée par un staff actif impliqué et crédible de médecins encadrant les malades.

    Si nous poursuivons notre demande du local de la Municipalité, à la Province et à la Région, en renouvelant nos précédentes requête, nous comptons sur vous lecteurs et auditeurs et pour palier à toute défection. Ainsi, nous cherchons encore des mécènes institutionnels et des donateurs particuliers, capables de financer un local en centre ville de Kénitra, pour abriter indépendamment ce «Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » afin de répondre à la proximité pour le bénéfice et de la Zone du Gharb, Chrarda, Bni Hssen.

    Faute de local autonome et de moyens pour le gérer, nous aurons l’opportunité d’être abrités par le Centre Nouzha El Amini , prévu de son vivant pour les diabétiques ruraux insulinodépendants. Les Lions ont comme devise : First Seeing. « VOIR D’ABORD ». N’est-ce pas, qu’avec sa diplopie et son ptosis, sa double vision entre autres paralysies que le myasthénique est leur bienvenu naturel?

    Nous avons de toujours prévu un petit stock de Mestinon et Mytélase qui nous sert à distribuer aux demandeurs d’ici, voire quelque peu d’Algérie. Afin de gérer cette association, nous devons mendier pour donner. Solliciter faute de responsabilité publique et de prise en charge officielle. A noter enfin que tous nos actes de solidarité sont gratuits.

    Ce défi humanitaire et altruiste, cette bonne action civique et morale, demandent votre aide et votre soutien. Cette œuvre nécessite un dépassement de nos propres maladies afin de continuer à gérer cette association avec passion et enthousiasme, pour le bénéfice évident de vos patients neurologiques. Je vous demande d’en informer vos malades démunis, comme vos amis et clients décideurs ou donateurs fortunés, ce afin de nous aider pour aider. Ce sont les lois basiques de l’humanitaire et de la solidarité. Je vous remercie de transmettre aux patients et aux absents nos salutations les plus vives. Je vous remercie de votre patience. Nous allons démissionner pour élire un nouveau bureau.
    La réunion a eu lieu à 20 h00, ce 15 juin 2011 au siège du bureau

    Rapport lu par Driss Lyakoubi. Distribution de documents: copies de lettres adressées à SM le Roi et aux décideurs et conseillers, copie d’interview récente pour les médias, liste des médicaments interdits, bulletin d’adhésion aux nouveaux.
    Explications et réponses aux questions. Écoute de 4 cas de maladie MG. SEP, explication de la maladie. Situation bancaire. Ont été reconduits tous les membres élus plus trois nouveaux. Mr A. Hammadi s’occupera de gérer la partie anglophone de notre forum AAMM, myasthenie.forumactif.com et de la montrer aux MG qui utilisent Facebook et autres blogs. Don de médicaments. Séance photos.

    Pour votre adhésion à l’AAMM et vos actes et conseils contactez l’AAMM. Dr Idrissi My Ahmed, au Tel-fax : 0537376330, Assistance: 0661252005, aamm25@gmail.com , adresse, 12, avenue Mohamed Diouri, Kenitra, Maroc ?

    #206883
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BALLADE A CELLE QUE J’APPELLE KHITY

    Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?

    Qu’est-ce qu’il a un riche

    De plus qu’un analphabète ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus que moi, un roi ?

    Et qui puisse durer une éternité !

    Qu’est-ce qu’il a de plus qu’un mort

    Et de moins qu’un vivant ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus qu’un homme

    Qu’il veut bannir et occulter ?

    Qu’est-ce a de plus que la race supérieure

    Qui commande nos désirs et nos vies

    Nos crédos, nos frontières et nos libertés ?

    Qu’est-ce qu’il a de plus,

    L’homme ou son fils, qu’un animal ?

    Cette proie qu’il traque et dont il se nourrit.

    Qu’est-ce que tu as de plus ?

    Une queue, une âme, un cerveau ?

    Quand tu doutes de toi et des autres,

    Ou lorsque tu croies et l’autre pas ?

    Es-tu sûr de ton savoir et de tes dires ?

    De tes croyances ou de tes sentiments ?

    Est-ce que tu sais où tu seras ce soir,

    Les lois du hasard et les déterminations ?

    Et, quand tu seras malade demain ?

    Ou plus vieux, pauvre, riche ou roi,

    Livré seul à la justice des hommes…

    Celle par qui tous passent,

    L’oubli, la maladie d’Alzheimer !

    Seulement les secrets, comme j’ai dit,

    Ce n’est pas ce que nous serons demain

    Ou que nous désirons, faire ce soir !

    Ils sont en nous, dans notre être.

    Autour de nous, comment on naît

    Et ce que nous sommes.

    Comment on respire et l’on voit,

    Et comment on devra réapparaitre !

    Je suis, l’ego, est un beau concept,

    Un immense et admirable gadget,

    Qui force l’admiration en la nature

    En Dieu et Sa création

    Je suis, est une incroyable mécanique,

    Qui s’auto-entretient et se développe,

    Qui sait se multiplier et se réparer.

    J’ai tout d’un robot qui n’a pas de maîtres

    Mais qui craint de rouiller et de disparaître !

    Pourquoi tant de secrets autour de ma fabrique ?

    Que d’ignorances sur mon début et ma fin,

    Sur mes sources et mon recommencement !

    Peux-tu me changer ce destin,

    Cette impotence, ce handicap, cette fin ?

    Cette soif de réformes, qui coure les rues

    Et manifeste au Printemps, cette incantation

    Doit s’adresser à Dieu : Le seul maître !

    Pour refaire son travail et refaire le monde !

    Suspendre les douleurs et les maladies,

    Et nous donner richesses et éternité

    Sans besoin de souffrir ni de regretter.

    Peux-tu me changer ce destin ?

    Toi ma mère, ici présente,

    Toi mon père en bas ou là-haut ?

    Toi le Réformateur, pusillanime

    Et timide de ma Constitution ?

    Les astres et vous soleil et lune,

    Vous qui comptez le temps

    Et qui nous donnez la vie, intervenez !

    Intercéder, faites passer les prières !

    Je sais si peu, que je ne sais rien en fait,

    Que je puisse garder demain ou capitaliser.

    La mémoire me fuit,

    Je ne le sens même pas !

    J’ai oublié déjà ce que c’est !

    Et, ce que je suis, ne m’appartient plus

    Ce que j’ai dit il y a un moment

    Et s’il a été pensé il est parti.

    S’il m’est venu à la tête, il a déjà fui !

    Qu’est-ce qui a grillé dans ce PC,

    Et que ma bougnoule de cervelle

    Ne sais point utiliser ni réparer ?

    Je suis, un poids, un fardeau,

    Je n’en ai même pas conscience, pardi !

    Je ne sais pas si j’ai des douleurs

    Mais quand ça fait mal, je le sais !

    Je suis dans un état de légume…

    Végétatif, qu’est-ce que c’est ?

    Si je dérange par mes cris plaintifs

    Et mes appels : je squatte la vie.

    Demain, je ne saurais plus

    Si je vous emmaillotés ou allaités, mes petits.

    Si je vous ai dérangés ou réveillés, aigris !

    Si j’ai fais mes selles ou mon devoir,

    Et ce pourquoi je suis réveillée, cette nuit.

    Si je pouvais parler, si je pouvais penser,

    Voici en substance ce que j’aurais dit :

    Tu me demandes après mes fils ? Merci !

    Lesquels ? Qui es-tu ? Tu les connais ?

    Tu veux les résultats du match ?

    Le match, c’est quoi le Match ?

    Un nouveau roi, un élu en Algérie?

    Je n’allume plus la télé !

    Je ne sais pas ce qu’elle dit !

    Et tu me demandes de croire !

    D’élire, de travailler et de voter,

    Pour la Réforme de la Constitution,

    Le nouveau Parti ou le Wali ?

    Que m’importe-il de savoir sur un pays

    Qui ne fut jamais le mien dans le passé ?

    Je n’eu cette notion que pour ma maison.

    C’est où déjà mon foyer ? Ma nation ?

    C’est drôle d’en parler avec des inconnus !

    Mais là, je n’ai plus de toit ni de mari !

    Qui se souvient de soi ou de lui ?

    C’est où Othmane, qu’il est parti ?

    Est-ce que j’ai pris mon médicament ?

    Toi, dis, est-ce que j’ai dormi ?

    Est-ce que j’ai mangé ?

    Est-ce que je suis éveillée,

    Ou suis-je encore endormie ?

    Et pourquoi il fait si gris ?

    Bienvenue à ceux qui nous visitent.

    Et qui demandent après nous !

    Dis-moi, monsieur, qui es-tu ?

    Est-ce qu’on se connait ? Dis !

    Es-tu un inspecteur de police,

    Pour me poser autant de questions insidieuses

    Et gênantes, sur moi et mes fils ?

    Tu veux enquêter sur ma vie ?

    Comment sais-tu autant sur moi ?

    Tout ce que tu dis et que je ne sais plus,

    Ni comment le dire ou le remémorer !

    As-tu travaillé chez nous, à l’atelier ?

    A la Makina de mon père ou à Séfrou ?

    Ça fait un bail qu’on ne s’est pas vus !

    L’éloignement, la santé, tu sais !

    Comme un roi, comme une reine,

    Je te baise les deux mains, par respect !

    Je t’embrasse aussi à ma façon,

    Sur le front que je mords et le nez !

    M’as-tu reconnu, mère ?

    T’es-tu souvenue ?

    Devenu grand et vieux,

    Malade et si loin, Je suis…

    Je suis ton fils, Khity !

    In chaa Allah, je reviendrais !

    Dr Idrissi My Ahmed

    Kénitra, le 11 juin 2011

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com

    #206882
    belhachmi
    Membre

    J’arriverai pour un séjour de quinze jour à Oujda dès le 8 juillet 2011. Concernant les futurs étudiants dans les universités de France qui désirent des informations sur la vie étudiante sur le campus ou tout autres demandes je serai dans votre ville pour vous informez. Je suis un ancien Oujdi et comme je connai les difficultés (de part mon métier et statut) que rencontre les étudiants marocains en France donc je vous guiderai pour travailler dans de bonnes conditions. Bonne journée. Mr Ali Belhachmi.

    #212578

    En réponse à : tribu ouled sidi Ali

    ChenafiMarwa
    Membre

    Bonjour tout le monde, je m’apelle Marwa Chenafi, cela fait enormement de temps qu’on tache de connaitre nos origines vu le mixe qui nous appréhende, finallement mon grand pére avait dévoilé avant sa mort que nous sommes des Adarissa , et que notre ancien grand pére est bien entendu Sidi Ali Bouchnafa, mais ce qui me soupçonne dans cette génealogie , c’est que mon grand pére n’as jamais visité l’oriental , vu que ses parents étaient à Tafilalet , exactement à Mdaghra , mon grand pére s’intitule : Sidi Ahmed ben Lahbib ben El Âarabi , je ne sais pas pourquoi mes grands pére sont au Sahara de Tafilalt , et pourquoi en comparaison il existe une ville en Iraq qui s’apelle : ( Shenafiyah , Al Qadisiyah , Iraq ). j’ai pris bcp de temps à connaitre d’ou ‘ est ce que je viens exactement , vu que mon grand pére sidi Ahmed est parti du sahara en Atlas ( Mrirt . Tameskourt . Khenifra . Ouaoumana ) se sont tte des villes d’ou ‘ est ce qu’il est passé en tant que Imam dans les mosqués , donc ma grand mére est automatiquement de la meme région , mais je veux simplement savoir notre généalogie , aparement beaucoup d’amis Oujdis à mon pére reconaissent qu’on est de l’oriental en l’armature des traits physiques et même de l’accent ! mon pére occupe un poste de proviseur à un Lycée public à Meknès . Salam a3leikoum .

    #206878

    Sujet: Dar Sebti

    dans le forum Au Feminin
    ilham65
    Membre

    Bsr tt le monde 🙂
    Je suis très contente d’avoir trouver ce site qui met en avant la ville d’oujda.
    J’y suis née et grandis jusqu’a l’age de 8 ans .
    les plus belles années de ma vie si je puis dire:-)
    J’ai été à Dar Sebti comme école enfantine et je serais très ravis de retrouver quelques unes et uns de ceux qui ont fait cette ecole avec moi.
    je crois que c’etait en 72-73-74-75
    je m’appelle Ilham AlJamali et j’avais une copine qui s’appelait Nadia Alami que je n’ai plus revus
    S’il y’a quelqu’un d’autre qui se souvient de qqchose ou qui a été là à cette epoque , SVP rejoignez nous sur ce forum:-)

    Merci PDT_Armataz_02_04

    #206877
    mounavri
    Membre

    Quand l’opium des peuples revêt une symbolique géopolitique, un match de football devient synonyme de conquête. Dans cette perspective conquérante, jamais un face-à-face entre Marocains et Algériens n’a été aussi lourd de sens et de conséquences. Défait à Annaba, le 27 mars 2011 lors du match aller, le Maroc, doit logiquement prendre sa revanche. Une victoire, sinon rien. L’avenir de l’équipe nationale marocaine, de son staff et des dirigeants du ballon rond en dépend.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DES MOTS LÉGERS POUR DIRE DES MAUX LOURDS

    SÉQUENCES MÉDICALES GÉNIALES
    UN CLICHÉ LOCAL SUR KENITRA

    JE SUIS UN NATIONALISTE DE MA VILLE :
    CELLE OU JE LOGE !

    QUELS QUE SOIENT MA RACE, MON TRAVAIL
    MA TRIBU, MON CLAN MON CHEF OU MA RELIGION !
    VOICI UNE IMAGE DE MON PAYS
    KENITRA ET RÉGIONS

    BLAGUE A PART, Ô CITÉS DE LA CIVILISATION,
    A FEZ, CASA, RABAT, MARRAKECH, AGADIR OU OUJDA !
    AVONS-NOUS LES MÊMES PROBLÈMES,
    DANS NOS RUES ET NOS ARTÈRES ?

    JE NE PARLE NI DE LA MYASTHÉNIE GRAVE
    NI DES TAXES VINDICATIVES SUR LES SOINS
    OU DE LA TAXES DE DOUANE SUR LES MÉDICAMENTS
    JE NE PARLE PAS DU SUCRE OU DU CHOLESTÉROL
    QUI FONT LEURS BOULOTS DE DÉMENTS.

    JE NE PARLE PAS DES SIT-IN
    JEUNES MARCHEURS EN RUPTURE DE BAN
    VOUS AVEZ REJOINS, SANS LE COMPRENDRE,
    LES AGITATEURS ET LES PROS DES SYNDICATS !
    ON VOUS A ENTENDU DE LA HAUT ! Ô MERVEILLE !
    POUR LA PATRIE PACIFIQUE, C’EST UNE PROUESSE
    ET LA VICTOIRE D’UNE CAUSE, POUR LE BIEN !

    JE NE PARLE PAS, JE NE PARLERAI PAS
    DES MARCHES INLASSABLES A LA MODE ARABE
    OU DE LA REFORME MAURESQUE DE LA CONSTITUTION
    MAIS DE CES INCAPABLES

    CEUX QUI SE SONT VAUTRÉS DANS LE POUVOIR
    ET LA RAPINE OUBLIANT LE MACADAM, SES RAVINES,
    SES TRANCHÉES ET SES TROUS NOIRS !
    MAIS, C’EST VRAI QU’IL Y A DES TRAVAUX !

    JE NE PARLE NI DES ÉCOLES NI DU POUVOIR CENTRAL,
    NI DU COSMOS OU DE LA LÉGISLATION DE DIEU
    NI DE LA SANTÉ QUI RÂLE OU DES TRIBUNAUX EN GRÈVE.
    ENCORE MOINS DE LA RÉGIONALISATION
    JE LAISSE CELA AUX PLUS COMPÉTENTS
    ET A CEUX QUI ONT QUELQUES INTÉRÊTS LA DEDANS
    OU UNE ORDONNANCE DIVINE SUR LA CRÉATION !

    JE NE PARLE NI DES FINANCES NI DE L’ENSEIGNEMENT,
    NI DES COMMUNES SAIGNÉES AU NOIR A BLANC.
    PAR LES COMPÉTENCES LIMITES, LES NULS,
    OU LES CHÔMAGES INCESSANTS, LES GRÈVES,
    MAIS, QUI EN SONT UNE SOBRE ILLUSTRATION
    ET QUE TU DÉCRIES ET DÉNONCES, MAINTENANT.

    JE PARLE AU FUTUR, DU PASSE DÉCOMPOSÉ.
    DE NOS JEUNES, OUBLIÉS, JADIS ÉCRASÉS !,
    JE PARLE DES ÉLUS PASSÉS AUX LOURDS PASSIFS,
    DE CES VIEUX ET FUNESTE FÊTARDS, ÉTEINTS EN RETARD!
    DE CEUX QUI SONT HEUREUSEMENT, DÉFUNTS.

    ET DE CEUX LAISSES EN COURSE ET INFLUENTS,
    DANS LES SORDIDES BLANCHIMENTS, DIT-ON !
    MAIS DIS, CE SONT EUX QUI FONT QUE CA BOUGE
    ET TRAVAILLE SUR LES CHANTIERS ET LES CHAMPS

    EN TROMPANT, EN COMPLOTANT, EN ÉCARTANT,
    EN MENAÇANT, EN FAISANT MINE DE DÉMOCRATIE
    ET D’ÉLECTIONS, EN AGUICHANT, EN CHANTANT,
    POUR LA RIME, EN ROMPANT LE PLUS SOUVENT,
    EN TRUQUANT LES CHIFFRES, SAVAMMENT,
    PENDANT DES DÉCENNIES OUVERTEMENT !

    JE PARLE DE NOS MOTS,
    DU PASSÉ ET NON DE L’AVENIR OU DU PRÉSENT
    JE NE PARLE QU’A DEMI-MAUX ÉTALÉS
    DE NOS ACTUELS ET ILLUSTRES GESTIONNAIRES,
    ÉCRASÉS PAR LES RETARDS, LA MALÉDICTION
    LES MALFAÇONS ANTÉRIEURES,
    JE DIS CELA POUR LES DÉDOUANER,
    EN PARTIE, MAIS HONNÊTEMENT !

    JE VAIS ME FAIRE HAÏR BÊTEMENT !
    PAR LES MORTS ? JE LE DIS ÉPERDUMENT !
    OU DE LEURS PETITS COMPÈRES,
    QUI SONT EN TRAIN DE TRAMER DANS LES SALONS
    OU SUR QUELQUES JOURNAUX D’OPINION !

    LIBRES ET INFLUENTS POUR CONSPIRER
    CONSPUER, CONTRE LE PROGRÈS ET L’ÉVOLUTION…
    ET RENIER CE QUI A ÉTÉ FAIT, POUR DE VRAI,
    QUOIQUE À DEMI OU PLUS SOBREMENT!

    SOBRIQUETS ET MARTYRS SUR LES PLANCHES
    POUR DES MANIPULATEURS DE PANTINS !
    MAIS ILS ONT RAISON DE DIRE LEUR OPINION.

    ILS ONT TRAHI, LE ROI ET SES ANCÊTRES NOS SULTANS
    POUR RESTER MAÎTRES DES RETARDS ET MALFAÇONS
    LES MAÎTRES DE CÉANS DE NOS DESTINS ET NOS CORPS
    DE NOS LOIS, DE NOTRE CULTURE, DE NOS TERRES,
    ET DE LEURS FÉODALES HABITUDES
    DANS NOS ADMINISTRATIONS.

    LES MAÎTRES DE NOS VALEURS,
    LES BONNES COMME LES PIRES,
    DE NOTRE CARACTÈRE OU DE NOS HUMEURS !
    OUI, OUI, ON EN A DE BONNES, HEUREUSEMENT !

    ET L’ON COMPREND, HÉ LECTEUR, ÉLECTEUR,
    QUE L’ON CHOIT DANS LES RUES, EN MARCHANT
    JE PARLE SANS CODE, OUVERTEMENT, VRAIMENT !
    SONGE À T’INSCRIRE AFIN DE VOTER POUR LE MOMENT
    AFIN DE CRIER A BON ESCIENT, LÉGALEMENT,

    JE SUIS TOMBÉ AVANT HIER EN ALLANT AU BOULOT
    MA RUE EST PLEINE DE TROUS QU’ON LA CROIRAIT
    AVOIR SUBI DE KADHAFI OU DE L’OTAN
    PLUSIEURS SÉRIES DE BOMBARDEMENTS

    C’EST POUR CELA QUE SES HABITANTS APPELLENT
    KENITRA, KÉNITROUS, LA VILLE DORTOIR
    DEVENUE DÉPOTOIR AUX MILLE TROUS ET RELENTS
    PARCE QUE OUBLIÉE DE L’ÉTAT ? OU QUE NON ?

    OU, QU’ELLE LOGE DAN SA BOUCLE DU SEBOU,
    UNE IMMENSE PRISON, CÉLÈBRE POURS SES RÉSIDENTS,
    SINISTRE POUR LES BAVARDS ET LES IMPÉNITENTS ?

    OU QU’ELLE SOIT DEVENUE UNE VILE SANS ÂME ?
    UNE VILLE SANS CULTURE, SANS CIEL ET SANS RUES
    UNE VILLE SANS ESPOIRS NI RAISON, TRISTE,
    UNE VILLE DORTOIR CARBONISÉE OÙ IL FAIT GRIS

    NON, D’AUCUNE MANIÈRE, ELLE EST VERTE,
    ELLE SENT LA FORET MAAMORA, LE SABLE ET LA MER
    ELLE EST KÉNITROU, POUR LES INTIMES, SIMPLEMENT !

    POUR SES PIÈGES A BADAUDS ET SES HÈRES
    SES TROTTOIRS MAL FAMÉS, SATURÉS D’ÉLÉMENTS,
    SES CROISEMENTS, HOSPICE POUR LES HANDICAPÉS
    QUI ‘’TRAVAILLENT COMME MENDIANTS’’
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    ET SES RUES AUX VENTRES BÉANTS
    ACCOUCHANT DE MILLE ODEURS ET NUISANCES
    A SOUILLER LE CIEL ET POURRIR L’OCÉAN
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    MADAME, NOTRE BELLE ET SÉMILLANTE MINISTRE,
    QUE DIEU VOUS GARDE POUR VOS ENFANTS !
    FAITES QUELQUE CHOSE POUR NOUS, EN PARTANT !
    POUR CETTE VILLE DEVENUE DE SINISTRE RÉPUTATION
    C’EST POUR CELA QU’ON L’AIME ÉNORMÉMENT !

    JE NE PARLE PAS DES INSECTES UNIQUEMENT !
    JE PARLE DES ANOPHÈLES, SANS TRAITEMENTS.
    DITES-LEUR D’ÉPANDRE LES INSECTICIDES SUFFISAMMENT

    AVEC CES CHANGEMENTS DE TEMPS
    CHAQUE JOUR C’EST CINQ SAISONS,
    A DORMIR AU FRIGO OU SE REFUGIER AU PARLEMENT !

    UN AUTRE DÉFI A LA NATURE, LITTÉRALEMENT CONSPUÉS
    CES SÉNATS RONFLANTS QUI SOMMEILLENT !
    AVEC LEURS AVATARS AUX RETRAITES DORÉES, UNE PÂTURE !
    DES OMBRES SUR FOND GLAUQUE, DES SPECTRES VIVANTS
    DÉPUTÉS INUTILES QU’ÊTRE PRÉSENTS LES DÉRANGE :
    UNE CATASTROPHE A FAIRE PÂLIR LES ÉLÉMENTS.

    JE PARLE DE VOS POUMONS, LECTEURS INCONSTANTS.
    ET A VOUS DOCTEURS, CITOYENS PAR MOMENT !
    VOUS QUI AVEZ OSÉ PARLER DES INSANITÉS
    SOUS LA POIGNE, POLIMENT, EN MARCHANT
    SUR LA SANTÉ, POUR MIEUX SOIGNER CALMEMENT !

    DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 29 MAI 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ACQUITTEZ DSK !
    SOS ERREMENTS EN AMÉRIQUE ET EXACTIONS JURIDIQUES

    Au bénéfice du doute,
    Si c’était ici ou là plus haut, en France.
    Monsieur le ministre, barra, rompez !

    Monsieur le procureur de la République,
    Sauvez DSK du piège où il a trempé !
    Las, ça ce passe chez Obama, en Amérique..

    Humiliation du suspect et des droits de l’homme !
    Pour DSK faisons une marche contre l’Amérique,
    Qui ne comprend pas les plaisanteries,
    Grivoises du Marrakchi et illustre Gaulois.

    Enchainez-le, s’il est malade !
    Et qu’il marche dans les rues,
    À défaut de croix, une pancarte sur le dos
    En tirant la cage de Bouhmara…

    Ou rendez-lui son honneur, à Dominique !
    Mais, il y a plainte de femme ! Ophélie,
    La femme de chambre qui lui fait le lit,
    Fut-elle veuve, noire ou islamique.

    Je ne veux ni carcan ni boulet ni chaîne !
    Enlevez, je vous prie, ces menottes de mes mains.
    Je suis le Président, je lui ai fait une offre, gentiment.
    Je vous jure que je reste digne et innocent.
    Demain de France, je serai le Président.
    J’ai bien quelques privilèges sur les humains !

    Cessez, le pervers, d’être impertinent !
    C’est de la violence et du harcèlement.
    Tu es à New York Strauss Kahn Dominique
    Et non dans une colonie d’Afrique.

    Si les blondes préfèrent des nègres l’usage,
    Les noires n’aiment plus les blancs, ou quoi ?
    On parle de la femme et de ses droits !
    Mais oubliez ces règles, pour une fois !

    Ou cherchez celles qui l’ont figé ou piégé !
    Asservi cet homme au délice des femmes,
    Et qu’à leurs saintes odeurs, en mâle érigé!

    Argent et politique font d’étranges ménages,
    Que les médias rabaissent sur leurs pages
    Aux barbares, aux instincts, d’un autre âge.
    Comme si l’on était sur ces plans, meilleurs
    Que nos aïeux, félins, reptiles et singes
    Des races archaïques et des pays inférieurs.

    LE CHŒUR DES RUES IRRITÉES

    Ils flottent hautains dans leurs arrogantes fiertés :
    Faites de fêtes, de beauté et de richesses,
    De virilité, de force et d’amours nombreuses.

    La rue craque et crie sous ses aliénantes misères.
    La violence fait place à la peur
    Et aux séditions incongrues….

    Indécences ostentatoires, libertés, puissance,
    Perversités insouciantes, illégitimes jouissances,
    Opulences torrides, face aux indigences,
    Aux malheurs fréquents et la pauvreté inhérente.

    Impertinente santé, immatures offenses,
    Que la vieillesse jalouse ou inquiète et prudente,
    Traite d’erreurs de jeunesse et d’insolences.

    Les vieux magnats, jamais las de leurs sceptres
    Veulent souffrir en paix, avant de partir à regret,
    Dans l’espoir de mériter un autre paradis.
    L’Éden qu’ils vivent déjà sur terre !

    PARABOLE DE SABA
    A OPHELIE

    Entre deux vols, le nectar pour aliment,
    Un papillon blanc traque une fleur brune.
    La rose se pâme, le pétale rouge voltige,
    Avant de choir et de clouer l’impudent.

    Dans sa chute des étages de la tour,
    Croyant avoir affaire à une roturière en perdition,
    Une soubrette aguichante, plébéienne, prolétaire,
    Un meuble de plus, pour une chambre onéreuse…

    La fille de Guinée et de la reine de Saba,
    Servante dans un hôtel et non pas du Démon,
    Se vit charriée, étendue sur l’autel !
    Un lit dans l’Olympe, d’un gratte-ciel
    D’un célèbre hôtel où se refugie Satan.
    Son nom se perd dans le firmament.

    A NY, en presqu’ile de Manhattan
    Elle crie, se sauve et brûle sans peine,
    Le fis de Salomon, à l’allure de Cohen.
    DSK , déesse et dieu pour les intimes,
    L’athée du sexe est devenu mécréant
    Le talisman sémite a rompu ses charmes.

    Star de l’économie, richissime socialiste,
    Célèbre coquin de la faune hébraïque,
    Libertin par culture, il en a le physique.

    Il voulait aller aux œuvres sans lui chanter,
    Dans sa langue maternelle, les Psaumes
    De son illustre ancêtre et éminent parent.
    Car il devait faire vite, emblème du coq,
    Pour ne rater ni l’avion ni son coup lubrique !

    Le ciel est bleu, les nuages sont rouges
    L’avion laisse une trace au dessus des oiseaux..
    L’aéroport est vite cerné, entièrement !
    Les gratte-ciels, comme le sexe, sont en berne.
    Adieu la banque du FMI !
    Adieu Anne !
    Adieu la vie !

    Hélas, ses ennemis du célèbre lobby,
    Le surveillent et le guettent, pardi !
    Il y a des ennemis même chez les purs,
    Des envieux qui jalousent le grivois.
    Ses valeurs, son blin-blin érotique,
    Ses frasques de légende et son fric.

    Oui, je parle comme Jean d’un complot,
    En cette somptueuse Amérique,
    Devenue sombre et satanique.

    Demandez à Oussama qui le clamait si haut,
    Et qu’elle le noya, selon les us dans l’océan,
    Pour frimer devant ses supposées victimes,
    Celles des Twins et des milliers d’innocents !

    Oublieux qu’il était Président et futur roi,
    Ils lui tendirent un piège loufoque,
    Sachant qu’il allait tomber dedans !

    Ce sont de simples divagations de fabliau,
    Et non des certitudes ou des partis pris,
    Qu’il fallait écrire pour vous les conter.

    Pour servir celle aux yeux bleus,
    Qui d’habitude nous conquière,
    La belle Sinclair, si prête à devenir,
    La première et future dame de France,
    Pour donner sa belle tête à Marianne.

    Et toi sombre Ophélie, Diane d’un soir,
    Nafissatou Dialo, amazone de Sofitel,
    Au regard furtif d’un œil conquérant,
    Ténébreux et brillant comme l’éclair,
    Que t’a-t-il fait, cet eternel amant ?

    Sybarite, faune égarée du vieux mâle,
    Ténébreuse chasseresse du magnat,
    Régicide de l’empire et du futur Tzar,
    Que t-a-t-il fait ce manant ?

    LE TEMPS DES AILES

    Dis, que reste-t-il des amours dans ces lits ?
    Et des couches que tu changes chaque jour ?
    Ophélie ? Ô folies !

    Que retiens-tu colombe du sillage des ailes ?
    Que retiens-tu mer du murmure des vagues ?
    Tu étais la lune et les étoiles au firmament !

    C’est le pas effacé d’une ombre sur le sol,
    Celle d’un homme usé, sans mémoire,
    Ailes tremblantes et plumes de même.

    Oublié de l’histoire, malgré ses pairs.
    Oublié de Dieu quand il refit la terre
    Et du paradis quand il emplit d’anges le ciel.

    Une rature sur une page d’écolier,
    Une feuille sans traces sur la terre !
    Clin d’yeux obscurs dans le noir du passé
    Inexistence dans l’avenir effacé…

    COSMOGRAPHIE

    Que retiens-tu comète du cours des étoiles ?
    Que sais-tu, ô Lune, de la voie lactée ?
    Du cosmos, de la galaxie et de l’univers !

    De l’arc-en-ciel et des nuages en escaliers ?
    Du parfum des amants qui convolent,
    Dans les rêves d’enfants
    Qu’on avorte ce jour !

    Où vont les vents quand cesse la tempête ?
    Que reste-t-il de ces fumées d’avions
    Qui tracent les destins au dessus de nos têtes ?
    Et de ces ondes opaques qui parcourent
    L’espace, peuplent les airs et les astres ?

    Coquille d’œuf, sous le bec du poussin
    Que l’aigle épie de ses yeux perçants.

    Telle est notre berceau et tombe, la Terre :
    Le feu dans le ventre, ses volcans explosent.
    La vague océane et ses violentes secousses,
    Fait valser les continents et dériver les îles.
    Écaille terrestre sur les raz-de-marées,
    Gé, la fossile surnage, errant sans boussole.

    ÉLÉVATION VISCÉRALE

    Du cloporte aplati et sans âme
    Au cafard trash, sans tête ni ailes,
    Piqures de mouches et de vermines,
    Ses antennes triturent le purin répugnant.
    Vomissures de microbes et superbes fruits
    Engrais et semences que sont vos aliments
    Je lis dans vos viscères une surprenante nature
    De beaux fruits et des réveils en douleurs

    Une goutte perle sur la feuille qui tremble dans l’air
    Je suis cette goutte irisée de pluie sur la dune
    Cette feuille qui grelotte et chancèle sous le vent
    Comme nous, il y a des billions et plus qu’une
    Qui sont disséquées par le sol et le temps

    Qui sont ces gouttes et ces feuilles ?
    Ces vents et ces odeurs qui saturent l’espace,
    Et puis s’en vont, sans laisser trace
    De leur passage dans le néant ?

    Qui peut nous compter et nous suivre ?
    Surveiller ces atomes et ces gènes,
    Qui composent nos entités et nos vies ?
    Ou les rassembler et les faire vivre…
    Ne serait-ce qu’un instant !

    La lumière et l’ombre, la fumée,
    Le sillage des eaux, le silence ?

    C’est une voix qui n’a jamais chanté
    Un livre au secret, jamais ouvert,
    Une âme sans parfum,
    Un corps sans odeur, muet,
    Des Joues sans joie,
    Un œil mutilé sans pleurs.

    DR IDRISSI MY AHMED; Kénitra, 22 Mai 2011

    #206872
    solare
    Membre

    Bonjour à tous les gens d’Oujda, 😛
    je m’appelle chaachoue ahmed,d’origine Meknès. jai 45 ans et père de 2 fils.
    je suis à la recherche d’un ami oujdi qui m’est particulièrement cher et qui s’appelle Hammouti abdelkader(si je me souviens bien, son frère ainé à l’époque travaillait à l’hôtel mamounia à Marrakech, comme directeur adjoint) .Nous avons perdu contact entre nous depuis plus de 25 années, dans des circonstances difficiles. 🙁
    En fait, notre histoire remonte à 1985-1986, quand nous étions encore des étudiants au cours préparatoires pour l’admission à l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en suisse.Hélas,le destin avait voulu changer le cours des choses et j’étais contraint ;pour des raisons purement financières( il me fallait 70 000 dh pour la carte de séjour); de revenir au Maroc pour un nouvel chemin dans la vie.
    Dans ces derniers temps,j’ai été sur place à Oujda mais le nom de hammouti semble appartenir à énormément de familles, ce qui ma compliqué d’avantage la recherche.
    Donc, après toutes ces années et à travers votre forum, je conjure toute personne connaissant mon ami de me renseigner sur lui.
    merci d’avance.

15 réponses de 436 à 450 (sur un total de 7,146)
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