Résultats de la recherche sur 'Oujda ya Oujda.'
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Sujet: oujda l’authentique
bonjour tt le monde,
je suis oujdi de souche, je ne vie à pas à oujda (malheureusement) j’ai un besoin terrible que quequ’un me parle d’oujda: de l’ancienne oujda, de la fièreté, du sérieux, de « RAJLA », de la noblesse de ces gens, de la bonne humeur…
neddiha gawria, tu me rapeles le bon vieux temps à oujda. ton style est parfait et j’aime bien « liyah liyah derrili hakka »!!AYA ne me dessevez pas SVP
Ne pas rire , ne pas déplorer , ne pas détester , mais de comprendre. (spinoza)
Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande . La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tous le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : » vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan 2. » Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifié de dramatique. Les enfants pleurent . Il fait froid . Cette scène indigne qu’horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat , car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Est ce à telle enseigne que l’on finit à les placer dans des garages. J ‘entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche pied à mon père le qualifié de **. Mon frère aîné Hassan accoure et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté. Non expulsable la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de marocains est prise. Il est fouillé. L’on trouve par devers lui un permis de conduire . Ce document algérien lui est retiré ; déchiré et jeté en morceau à sa face. Un voisin s’émeut de ce drame et proteste en guise de réponse il a reçu de la part d’un policier un coup de poing fatal en plein visage. à telle point qu’il s’est retrouvé avec des dents cassées. Je reconnais que c’était la seule personne qui avait protesté. Au fait c’est un proche de la famille. à suivre.visitez mon blog : [snp1975.bloginter.com]
mon email : kimou-75@hotmail.fr
Cette personne protestataire est un proche à ma famille. En guise de réponse il reçoit de la part d’un policier un coup de point en plein visage. Ce dernier s’est retrouvé avec des dents cassées. Nous sommes donc embarqués dans des mini-bus de couleur bleue de marque belge Van-Hool. Nous sommes acheminés à la frontière algéro- marocaine. Nous y arrivons la nuit. Au poste frontière algérien il y a beaucoup de policiers. Il ya beaucoup de familles en pleurs. Je m’occupe pour ma part de ma soeur Bouchera qui n’a que six mois et est donc encore en langes. Je tente a m’extirper de cette cohorte sans fin pour rejoindre le poste frontière marocain. Un policier m’intercepte cependant et me refait entrer dans le rang. Il m’intime l’ordre d’y demeurer. La raison invoquée est que la fouille concerne aussi Bouchera. Le bébé qu’elle est alors est supposé porteur d’argent et de bijoux dissimulés dans les langes. En fait nous ne transportons aucun objet de valeur. Nous n’avons que quelques couvertures et quelques draps pour nous couvrir du froid que nous traînons dans de gros sacs en tissu. Cependant et en dépit du bon sens Bouchera est tout de même dévêtue de ses langes. Nous arrivons donc au poste frontière marocain. les gens y font de nouveau la queue pour les formalités administratives d’entrée. Pour se réchauffer des feux sont allumés spontanément par les déportés. Le croissant rouge marocain distribue un peu de pain et de lait. Mon frére Hassan reprend l’attitude qu’il avait eu de l’autre côté de la frontière. Il proteste contre les conditions d’attente. Un policier intervient alors et le menace de le molester. J’ai peur et retiens mon frére par la main je lui fait entendre que nous avions déjà notre part de violence subie. Il ne nous appartient pas de récidiver. Le lendemain, nous arrivons à Oujda.
Le lendemain nous sommes acheminés à Oujda . C’est une grande ville
distante de la frontière algérienne d’environ10 km . Nous sommes provisoirement accueillis dans la cour d’une école primaire dans laquelle ont été montées un nombre important de tentes . La situation s’y prête . Il s’agit en effet d’une période des vacances scolaire . J’ai alors l’occasion d’y rencontrer mes camarades de classe . j’y vois en effet Karim(1) . Ce dernier est originaire du quartier nègre (Grabat) de Ain Témouchent . Nous jouons dans la même équipe de football . La veille nous avions marqué un but contre l’équipe adverse du lycée Chiekh El Ibrahimi . J’y rencontre Mimoun . C’est un garçon blond , originaire du Rif marocain dont sa famille possède une crémerie à Ain Témouchent . J’y vois également deux frères : Abdelkader et Boumédiéne . Ils sont déportés alors que leurs parents eux restent en Algérie . Il s’agit à n’en pas douter d’un drame . Des familles sont en effet disloquées par cette tragédie . Pour notre part nous ne restons pas à l’école d’Oujda . Nous sommes en effet propriétaire d’un appartement à Mohammedia distante de Casablanca d’environ 20km . Mon grand père maternel y a lui même séjourné en son temps . Cette demeure est acquise par Maman au cours des années soixante dix . C’est pourquoi un accord a été vite trouvé avec les autorités locales qui ne nous retiennent guère . Un titre de transport nous est fourni . Dés vingt et une heures nous partons à bord d »un train en direction de Mohammedia . Ma mère refuse de prendre place en seconde classe . Elle choisit d’emblée la première classe . Un contrôleur la tance . Devant ses protestation véhémentes de déportés , ma mère parvient cependant à imposer son choix au représentant des chemins de fer chérifiens . Arrivés à Mohammedia , nous nous installons chez mon grand père maternel . Mon père trouve sur place un travail dans une grande usine du nom de Licoma . C’est un établissement qui fabrique des (jeans) pour l’exportation . Mon frére aîné trouve un emploi dans une autre usine . Notre intégration est donc réussie par rapport aux autre expulsés . A titre d’exemple , nous avons besoin à un moment donné de lait pour ma soeur Bouchera . Ce sont les collègues de mon père qui , dans un geste de solidarité organisent une quête pour l’achat du lait . Cependant , notre niveau s’affaisse . nous étions habitués à vivre dans l’aisance jusqu’alors . Nous connaissons pourtant dés lors les difficultés d’une vie modeste . Ma mère ne veut pas vivre au Maroc . Le régime du roi Hassan II s’investit beaucoup dans l’intégration des déportés . Des personnes qui , en Algérie n’avaient jamais travaillé , se voient offrir un emploi . Il n’est cependant nullement aisé de répondre aux attentes de quarante mille familles en même temps . L’on s’efforce de loger le plus grand nombre de gens . L’on emploi un certain nombre de personnes jeunes de sexe mâle dans la police auxiliaire . L’on distribue des bons d’alimentation . D’autres sont embauchés dans des usines . D’autres encore partent en Belgique et en Hollande . Ils bénéficient des dispositions de l’ordonnance de 1944 qui donnent le droit à la nationalité française aux marocains nés en Algérie française . Pour notre part , nous ne pensons pas à cette possibilité . Je suis alors inscrit dans une classe de troisième . six mois plus tard je rejoins ma mère en Algérie . Maman n’a pas résisté au Maroc puisque elle avait des biens immobiliers a Ain Temouchent . Suite (2).1-Je cite des prénoms parce que on avaient le nom SNP( sans nom patronymique).
2- La suite elle sera publié prochainement dans un livre qui s’intitule ( Mémoire d’un Maroqui d’ Algérie) .
Je suis à la recherche de marocains d’Algerie pour me rejoindre concernant l’écriture de l’histoire de cette communauté à travers des récits de vie
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je propose cette fois une discussion sur des problèmes que tout le monde accepte mais personnes ne réagie, si notre discussion ne change pas la réalité au moins il va aboutir a une conscience de notre monde réel des faits et des contres faits. Je veux pas discuter en générale le problème du commerce clandestin avec les voisins, mais plus précisément le commerce des drogues avec les voisins.
Je propose avant le développement de mes idées certaines questions que j aimerais bien savoir votre points de vu.ma première question, d’où vient cette drogue qui est l’objet de ce marché noir florissant a Oujda. est ce qu elle l objet d un commerce clandestin avec les voisins. Est ce que la sécurité n est plus capables d arrêté ce commerce des drogues, ou est ce qu elle n est plus capable de faire respecter l ordre publique. est ce que la loi est applicable seulement sur les consommateur et nie complètement les vendeurs ou est ce qu il est resté des lignes sur des livres de droits. est ce que le marché des drogues (du vin, du hachich et du chira du karkoubi) a Oujda est bien illicite. de telle sorte qu on le considère comme fait normale et qu on doit l accepter malgré nous.
est ce que le marché organisé qui est autorisé (dans des hôtels et des boites de nuit) par l états respect la loi comme il le faut. Ou est ce qu il est le premier fournisseur du marché noir ou informelle, est ce que la catégorie des consommateurs dans le marché organisé est assez serrée pour visé la catégorie pauvre et des mineurs afin d élargir la base de la consommation.
Est ce que la probabilité de détection d’une organisation criminelle (vente du vin du drogue dans un marché informel ou autorisé) dépend de sa part de marché d un coté et de sa relation avec les responsables de la sécurité d un autre coté.
Est ce que les négociations entre les criminels et les responsables de lutte contre la drogue est trop rentable pour qu’il n’y soit jamais renonce volontairement.
Est ce que ce trafic est une énorme source de corruption, d’offres que l’on ne peut pas refuser, et qui procure plus de protection en premier lieu des vendeurs autorisés qui ne respectent pas la loi et en deuxième lieu les vendeurs du marché informel qui sont capable de détourner la loi au détriment de la population.
Est ce que les trafiquants disposent aussi bien des sources de financement nécessaires pour acheter tous ceux prêts a se vendre, en commencant par la sécurité des frontière en passant par la gendarmerie jusqu a la brigade criminelle. Il suffit d y aller a souk el felah ou souk loghzel pour constaté l échec de cette sécurité.
Est ce que le salaire des agents de sécurité est tellement misérable au point qu ils seront capable d accepter ce qui est offert par les criminels, et donc de laisser fermer leurs yeux sous le regard d’une population qui craint le pire..
Est ce que une politique répressive plus sévère encourage l apparition des nouveaux criminels en place et de ce fait à laisser pénétrer d’autres organisations sur le marché du drogue. Autrement dit, est ce que la répression diminue les quantités produites par chaque groupe criminel, et en même temps incite la création de nouvelles organisations criminels.
est ce qu il y a un marché bien organisé qui détermine la relation de l offre et de la demande des drogues et de ce fait, la quantité et le prix des drogues transigées sont indépendants du niveau de répression de la sécurité publique.
Est ce qu on a une politiques publiques efficace qui est capable de mener une lutter contre les vendeurs de drogue et ne se réduit pas seulement la tache a baisser la consommation par des politique plus sévère envers les consommateurs que souvent terminent leur voyage derrière les barreaux après avoir commis l’irréparable.
En réalité est ce que la responsabilité incombe sur les consommateurs, ou bien sur les vendeurs et les agents de sécurité, Est ce qu on peut considérer ce problème persistant comme un échec de la sécurité dans notre région. Je pense que oui.
Le Mouvement Culturel Amazigh (MCA), de l’Université d’Oujda, a organisé, du 21 au 25 novembre 2006, des journées culturelles ayant pour
objectif la sensibilisation de la communauté estudiantine
à la cause Amazighe.Pendant cinq journées, la communauté estudiantine d’Oujda a pu apprécier un programme d’activités préparé et organisé par les étudiants (es) du Mouvement Culturel Amazigh (MCA) de l’Université d’Oujda.
L’inauguration des activités s’est faite à la Faculté des lettres et des sciences humaines avec une exposition de livres, de caricatures, de cassettes et de tableaux artistiques du groupe « Araγi », ainsi qu’une conférence sous le thème « les événements sanglants du Rif 1958-1959 », animée par Mohamed Zahid : chercheur en Histoire Marocaine contemporaine, et membre de l’association Ayt Saïd pour la culture et le développement (40 km de Nador). Les activités se sont poursuivies en soirée à la cité universitaire.Lors de la deuxième journée, une conférence a eu lieu à la Faculté des sciences juridiques et économiques, sous le thème « Le mouvement Amazigh : le discours, et les défis actuels ». Cette conférence est animée par le militant polyvalent Mohamed Ainaissa (Afedjah) : membre de l’association Tamazgha pour la culture et le développement, au Mont Aruit (région de Nador), et Samir El Morabit : l’un des anciens militants du MCA d’Oujda, et membre de l’association socioculturel Timmuzgha (Al-Hoceima). Les activités se sont poursuivies en soirée à la cité universitaire.
Les activités de la troisième journée eu lieu, cette fois-ci, à la Faculté des sciences. Un documentaire a été projeté : sur les évènements qui ont marquées la kabylie (Tafsut Tabarkant); le printemps noir en 2001. La soirée a été marquée par une conférence à la cité universitaire sous le thème « Le mouvement culturel Amazigh : entre les questions de la cause Amazighe, et les questions de l’espace universitaire » animée par Khalid El Mansouri : Docteur en littérature, chercheur et poète.Lors de la quatrième journée, les activités ont eu lieu à la faculté des lettres et des sciences humaines. Au programme : l’exposition de livres, de caricatures, de cassettes et de tableaux artistiques. La soirée a été marquée par une manifestation des étudiants dans l’enceinte universitaire pour dénoncer la marginalisation de l’identité amazighe et de la cause Amazighe présentée comme cause nationale. Au terme de la manifestation, la parole fut donnée aux représentants du MCA de Taza, Meknès et de Tanger qui ont assistés à ces activités. Cette manifestation est couronnée par la lecture d’une déclaration dénonçant, entre autre, la politique de la makhzanisation de Tamazight. Le MCA a porté son soutien infini au mouvement Amazigh à Tamazgha, et à la diaspora.
La clôture de l’événement s’est faite autour d’une soirée artistique avec les artistes suivants : Omar Ayt Saïd, groupe Tifyur, Allal Chileh, Saïd Zerwali, …Les étudiants ont terminé leurs activités sur la mot d’ordre : continuons notre combat là où nos martyrs l’ont laissé.
N.B : Il est à noter que tous les acteurs qui ont animées ces conférences sont tous des militants du MCA d’Oujda. Cela signifie que MCA est une école qui encadre des étudiants (es) très motivés par tout ce qui touche à l’Amazighité, et que MCA d’Oujda est une citadelle de militantisme, même s’il reste beaucoup de choses à faire.