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Pour ceux qui se demandent depuis quelque temps maintenant, comme moi, pourquoi le mouvement du 20 février leur inspire un étrange sentiment de malaise, je dirais simplement que c’est peut être parce que ce mouvement est entrain de devenir le réceptacle de toutes les déceptions, de toutes les frustrations et de tous les échecs collectifs et individuels des marocains…. Probablement parce qu’à la base il a été « conçu » pour ça.
Savez-vous quel est le slogan « retenu » pour le 20 Mars ? Et bien c’est la dignité (Karama)… Traduisez dignité toutes les traductions possibles, vous comprendrez alors qu’il est possible d’avoir des millions de gens dans la rue avec tous les risques de dérapage qu’on peut imaginer… des gens chauffés, insatisfaits, frustrés et déçus, chacun pour une raison particulière…. Mais chaque raison particulière peut être facilement insérée dans le grand cadre de « Karama »…
Les manifestations « sponsorisées » par le « mouvement du 20 février » ont quelque chose de contre nature, d’étrange, de bizarre… En effet, le propre d’une manifestation c’est « la clarté de l’objectif»… On sort dénoncer une loi, rejeter une décision, soutenir un peuple opprimé… Or pendant les manifestations du 20 février, j’ai eu droit à une vingtaine de réponses à la simple et bébête question: « Pourquoi tu es là s’il te plaît ? »… Il suffisait de voir les pancartes brandies ici et là pour se rendre compte de l’étendue des « revendications »… Existe-t-il un régime dans le monde, aussi puissant, aussi riche soit-il qui puisse répondre à des revendications aussi variées, aussi « personnalisées » que 10.000, 100.000 ou 1 million de personnes? Peut être mais moi je ne le connais pas encore.
Ce qui m’inquiète avec le mouvement du 20 février c’est l’ambiguïté qui le caractérise… chacun parle au nom de tout le monde sans savoir qui est qui… Certains ont même décidé de parler au nom du peuple (Achaâb yourid)!! Toi et moi, cher lecteur, avons aujourd’hui des portes paroles autoproclamés… quel bonheur !
Le mouvement du 20 février est ambigu car à part une cinquantaine de « têtes d’affiche » (Oussama Lakhlifi par exemple), on ne sait pas grand-chose sur les « autres »… Même sur Internet on doit s’identifier pour accéder à facebook…. Ici on n’en a pas besoin, il suffit que tu décides de sortir manifester dans la rue aux dates qu’on te « fixe » (quelle que soit la raison pour laquelle tu vas sortir d’ailleurs) et là, bienvenue dans le Groupe…. Tu revendiques quelque chose, alors tu fais partie du mouvement, tu fais partie du mouvement, alors tu revendiques quelque chose… C’est simple comme bonjour.
Ça ne vous inquiète pas, vous, qu’un « mouvement » aussi indéfinissable, aussi insaisissable, « appelle » à une manifestation millionnaire le 20 mars ? Ça ne vous choque pas, vous, encore plus, de voir des « journaux » relayer l’appel avec un enthousiasme qui laisse songeur ? Un enthousiasme qui refroidit toutefois dès qu’on leur demande: Mais c’est quoi ce mouvement au juste Messieurs? Quelles sont les limites de sa responsabilité? De quel droit « appelle-t-il » les gens à sortir occuper l’espace public ? Quel est son statut ?
A ces questions légitimes, les « parrains » du mouvement te demanderont d’aller voir ailleurs… et si tu insistes, ils te traiteront même de « baltaji », insulte suprême dans ces temps de « révolutions » arabes…
En réalité ils te traitent de « baltaji » parce que dès que tu poses ces questions, tu mets la main sur la vraie nature de la « chose » : Le mouvement du 20 février est en réalité un label, le « sponsor » officiel de tous ceux qui ont une raison pour sortir manifester… une forme indéfinie qu’on veut nous faire avaler comme la source de tous les bonheurs qui vont se bousculer à nos portes… Même le Roi, il « parait » qu’il a cédé au « mouvement » !
D’ailleurs, en parlant du Roi, pensez-vous que son dernier discours va calmer le mouvement ? Non, moi je ne le pense pas…. Tout simplement parce le « mouvement » du 20 février correspond au modèle de l’avalanche : une boule de neige qui se forme quelque part en haut de la montagne et qui à fur et à mesure qu’elle avance, elle prend de la vitesse et du volume pour, enfin, détruire tout sur son passage… Qui se souviendra des conditions de sa formation? Personne… Ici la neige ce sont les revendications, à la tête desquelles il y’a la Constitution… pour le moment !
Ce qui m’inquiète c’est qu’aujourd’hui le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus un fond de commerce pour beaucoup… Pour des journalistes qui ont perdu soudainement leur sens très développé de la critique pour « tomber » sous le « charme » du « mouvement »… Le « mouvement » et ses « jeunes » sont devenus également un fond de commerce pour des organisations marginales qui ne représentent qu’elles-mêmes et qui ont trouvé dans le « mouvement » la bouée de sauvetage pour sortir de l’anonymat tout en « affirmant » sans sourciller qu’ils ne sont là que pour « soutenir » les « jeunes »…. Des jeunes qui jouent de plus en plus le rôle des lièvres des courses de demi fond… Des lièvres qui impriment le rythme à la course avant de « dégager » pour laisser la place aux autres, ceux qui savent finir les courses… les vraies !
Ce qui m’inquiète, enfin, c’est cette « proximité » qui existe entre le « mouvement » et des organisations qui sont tout sauf l’incarnation de la démocratie… Des organisations qui rêvent, au propre comme au figuré, du jour ou la première victime tombera… Des organisations qui ne « comprennent » pas comment le Roi peut-il initier la réforme, eux qui ne conçoivent les réformes que comme le résultat de la « lutte »… Eux pour qui les droits n’ont de la valeur que lorsqu’ils sont « arrachés »… Dans le sang? C’est toute la question…
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

A messieurs les Président et Secrétaire Général du Conseil National des Droits de l’Homme
Monsieur le Président Si Driss El Yazami,
Monsieur le Secrétaire Général Si Mohamed Sebbar,Vous venez d’être portés à la tête de ce nouveau Conseil National par SM le Roi. Et ce, dans une phase critique du monde arabe, bénéfique pour l’évolution du Maroc, au sein d’une humanité en effervescence qui l’impacte du fait de sa place géostratégique avancée, prééminente, vulnérable, mais enviée de par son accès à la culture volontariste des droits de l’homme et de la démocratie agissante.
Nous vous souhaitons santé et succès, pour la plus grande satisfaction de SM et du Peuple marocain, qui aspirent à faire progresser les libertés et la dignité de tous, dans la cohésion et la paix.
Admirant votre parcours et vos qualités, nous sommes heureux pour vous et pour notre pays, satisfaits de votre gestion militante des affaires des droits de l’homme nationales. A cet effet, nous tenons, au nom de l’AAMM, des médecins, pharmaciens, des cadres et des malades qui la composent et l’aident, d’ajouter nos hommages respectueux et sincères à votre militance.
Nous voudrions attirer votre inestimable sympathie et votre compréhension en tant que responsables de ce nouveau Conseil. Nous espérons vous convaincre de la valeur de notre thèse humanitaire. Nous vous invitons à faire vôtre, notre approche, en vous en félicitant d’avance de votre honorable adhésion.
C’est très donc avec esprit d’à propos que nous vous invitons à vous pencher sur ces entraves à l’éthique et à la raison simple, que sont les Taxes sur les soins et les médicaments. S’adressant aux malades et exploitant uniquement ceux-là, ces entraves sont des punitions iniques qui ajoutent leurs exactions matérialistes fiscales, sordides et sournoises, aux maladies ! Car ces taxes punitives sont indirectes et invisibles aux yeux des malades .Qui plus est, elles les sanctionnent parce qu’ils souffrent !
Ces pénalités que nous conspuons et dénonçons depuis sept ans, devant tous les cadres et décideurs de notre pays, sont des entraves aux droits des malades et par là aux droits de l’homme tout court, que vous vous êtes illustrez à défendre, contre vents et marées ! L’administration, vous en convenez, n’a pas à exploiter les souffrances de ceux qui sont déjà aliénés par la maladie !
TVA et Taxes de Douane frappent les malades ! Tous ceux qui sont enfermés dans leurs fièvres et leurs douleurs et enchainés à leurs maladies. Fussent-elles mineures et fréquentes ou funestes et tragiques ! Ce drame confine les malades dans une situation de masochisme. Cette tragédie est tellement banalisée que malades et prescripteurs, juristes et financiers, voient dans cette pratique fiscale une habitude légalisée ! Ces viols constants et consentis en sont devenus une habitude malsaine. Une routine qui confine cet état à un syndrome de Stockholm !
Le fisc trouve naturelle une rubrique qui exploite les souffrances des malades ! Ce ne sont que des marocains, se diraient-ils, qui n’ont personne pour les réveiller ou les défendre…Ni pour leur ôter les boulets et les chaînes qui les entravent…Sauf que cette pratique est devenue une ineptie, de plus en plus fausse, sous le régime de Mohammed VI. SM qui ouvre les opportunités à des Cadres comme vous et qui peuvent conseiller l’Etat, afin de reformer les lois absurdes, héritées comme des outrages inconscients, des méthodes passéistes, qui se révèlent humainement odieuses !
Ce sont des inepties que nous médecins ou malades concernés, abhorrons au point de les considérer, sans respects ni pudeur, comme les pires arnaques que l’on puisse appliquer sous couvert de la loi. Et ce, au vu actuel du respect indu aux personnes malades et malgré notre degré de perception, au Maroc, des hautes valeurs des droits humains.
Ces exactions morales, qui exploitent les malades, ce sont en fait les Taxes de Douane et de TVA sur les médicaments et que nous dénonçons vivement ! Respectivement de 17 plus 7 %, ces outrances cumulent un surcroit de 24 % sur chaque étape des soins. Et ce, sournoisement, indirectement, sur toutes les étapes des soins ! Et pas seulement sur les médicaments, qui ne sont en fait que la face visible de l’iceberg. Avec autant de plus values donc, sur les réactifs que sur les machineries de laboratoire et le matériel de soins. Sur chaque étape de son parcours de santé le malade est exploité, pompé, du quart environ de ses dépenses !
Ces lois scélérates frappent sans répit toutes les étapes du cursus critique que n’éprouvent et n’empruntent que les malades. Et ce encore dans l’état stressant et débilité de leurs maladies. Cette immonde plaie fiscale, que nous vilipendons, est une injustice manifeste. Elle est pire que les afflictions dont nous frappe le destin !
Convenez dès lors, Messieurs, que la maladie est un état d’improductivité et non de confort ou de luxe taxables. Cet état, ces handicaps, passagers ou constants, sont des situations de faiblesses et d’impuissance et surtout de besoin humanitaire et de solidarité, qui doivent normalement susciter la compassion et l’entraide de la communauté et de l’État. Et non les perverses et ubuesques taxations en cours.
A fortiori, dans un pays musulman, dont le Roi est Amir El Mouminine. SM se penche, avec sympathie et vaillance, sur les afflictions de son Peuple. Avec cette constance et cet amour, cette sincérité conquérante, qui forcent l’estime. Sa passion doit nous donner l’exemple et imprimer nos lois ! Et par là, leur refonte et opportunes réformes.
Messieurs, nous vous passons le relai ! C’est à vous qu’il revient d’éveiller la conscience du Gouvernement pour combattre ces plaies, combler les sentiments vertueux du Roi et satisfaire les appels stridents des réformes sociales ! C’est ce pourquoi aujourd’hui, Allah a fait que vous soyez là, illustrés et nommés et par le Roi ! Vous qui avez traversé les années noires de notre parcours vers les libertés et la dignité, face à l’irrespect haineux de l’injustice totalitaire et de des peurs qu’elle cultive !
Vous concevez de ce fait, avec raison, que l’on se doit de commencer par réformer la fiscalité des soins. N’est-ce pas là une des urgences pour le CNDH et le récent CES ? On se doit de façon énergique, vitale et démocratique, de suspendre les lois insalubres et les réglementations abjectes qui exploitent ignominieusement les douleurs et les fièvres …des seuls malades !
En tant que leaders des jeunes d’hier, vous devez inclure les droits des vieux d’aujourd’hui et ceux des malades dans votre feuille de route et programmes ! Les droits des malades sont mésestimés et leur exploitation est indigne. et c’est rendre hommage au Roi et répondre à Ses vœux de proximité que vous démantèlerez ces lois infâmes qui attardent les mentalités administratives et la philosophie fiscale, en obstruant nos libertés et en offusquant la dignité de ceux qui souffrent !
Par ailleurs, les malades sont inconsciemment rançonnés, qu’ils soient aisés, médicalement couverts ou plus humbles, sans aucune forme de couverture sanitaire ! Et sans mâcher nos mots, nous répétons que cette extorsion, se fait et s’applique uniquement dans les situations de faiblesses et de mortification que sont les maladies ! Paradoxalement, pour ce système dément, les personnes saines ne doivent rien à l’Etat pour leur bonne santé physique et mentale ! En toute logique criminelle, le fisc exploite les imperfections, les faiblesses et les déficiences !Sa Majesté, que Dieu Le garde pour l’union de Son peuple et ses progrès, peut les gracier et redonner leur droit et leur fierté, à cette tranche du Peuple, écrasée par les conjonctures morbides. Le chantier royal de l’INDH tente justement de relever, ce défi et ce destin contraire, par le travail, en luttant contre la déchéance matérielle et la pauvreté ! Là, c’est le dénuement, la déchéance physique auxquels nous vous invitons pour vous y atteler, afin de les traiter !
Le génie de SM, s’Il était directement averti de nos termes, de nos espoirs et sentiments face à ce déni, y verrait une opération de Justice pour tous ! Il y sentirait de l’éthique dans nos sollicitations, là où il n’y a que perverse iniquité et replis fossiles sur des réglementations sadiques !
Une Réforme de la fiscalisation ahurissante des maladies, voilà ce que nous espérons des cénacles et des hauts lieux qui veillent sur nos libertés, nos droits et nos destins. Nous escomptons de voir s’impliquer, le CNDH, comme le CES d’ailleurs et les honorables Conseillers de SM. Avec opiniâtreté, par presse interposée ou par courriers directs, nous n’avons pas cessé d’expliquer notre perception de ces lois archaïques et asservissantes et d’importuner les Chefs de Partis, les Parlementaires ou les Conseillers eux-mêmes, du fait de leur proximité, depuis des années !
Cette Réforme s’impose, Messieurs, pour être vue et perçue, comme une mesure d’accompagnement, culturelle, philosophique et morale, des chantiers de l’INDH et des grands travaux structurants qu’imprime SM ou des concepts qu’Il révise pour consolider le Maroc et l’ouvrir sur d’autres valeurs. Nous voudrions tant vous en convaincre, pour L’en persuader pudiquement !
C’est donc l’occasion d’un grand œuvre magistral, capable de stimuler et de fortifier le Peuple, de le libérer des entraves des maladies et d’augmenter sa reconnaissance envers son Roi et ses Cadres. C’est un autre chantier, nous en sommes persuadés, qui renforcera la dignité des malades, que SM entreprend de consolider par tous les moyens, dont l’INDH. Car, vous en convenez Messieurs que sans libertés nulle vie ne vaille et que sans santé, nul développent humain n’est possible !
Parallèlement, cette Réforme aura un impact important sur le pouvoir d’achat et le budget des Hôpitaux d’Etat. Qui plus est encore sur les capacités des Caisses mutuelles et de Sécurité Sociale, qui s’avèrent être, les réceptacles et les destinataires de toutes ces taxes et plus values.La Réforme globale souhaitée (par delà les exceptions récentes, mais discriminatoires, pour les maladies très graves), est un chantier exemplaire. Nous voudrions que cette avancée fiscale soit un message de progrès réussi, respectant toutes les maladies et les malades, sans distinction entre les tares. Que cette réforme urgente soit un message de compréhension autant des jeunes, des dépités que des malades. Que cette opération logique de prestige et de souveraineté, soit vécue comme une grâce royale.
Ainsi sa haute teneur philosophique atteignera tous les pays et rehaussera avec estime l’image de marque du Maroc. Surtout là, dans les pays où le fisc exploite encore les misères. Nos voisins accueilleront avec admiration cette option humanitaire, venue du Maroc. Spécialement quand il s’agit de reconnaître que c’est une réforme entreprise par un pays, musulman, dont les ressources sont limitées !
Conjointement à la reconnaissance de l’ONU à l’endroit de SM, pour ce qui est de l’INDH, le chantier de défiscalisation des soins des taxes indirectes est l’occasion pour lancer une œuvre d’envergure magistrale, qui dépasse les prérogatives et les capacités des seuls ministères, pris chacun indépendamment, pour mener cette Réforme ! Elle nécessite, courage et choix politique et social ! Ne sont-ce pas là les illustres prérogatives du Roi ? N’est-ce pas une avancée dans les droits de l’homme dont le Maroc peut s’enorgueillir, demain, par-devant ses amis et face à ses détracteurs ?
Que Dieu vous garde et renforce vos pas ! Qu’Il trouve en vous, Monsieur Driss El Yazami et Si Mohamed Sebbar, les conseillers idoines et dans vos partenaires et collègues les compétences enthousiastes qui prépareront une fiche à l’attention de SM, pour aller de l’avant dans la voie juste et altruiste d’une meilleure gouvernance, afin de répondre avec gageure aux aspirations sociales les plus prégnantes des citoyens.
FAIT A KENITRA, LE 03 MARS 2011, DOCTEUR IDRISSI MY AHMED
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax : 0537376330 , Assistance: 0661252005
http://myasthenie.forumactif.com , aamm25@gmail.com« LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »
INEPTIES ET AUTRES INDIGENCES: VOS RONDS POINTS,
ÇA NE TOURNE PAS ROND, MESSIEURS DE LA VILLE !« LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »
Un bout de nuage brillant sur la crête d’une immense nuée noire. Un brin de ciel bleu des spots sur la télé, des marches, des despotes, ça c’est le versant terre à terre ! Qu’en est-il, ô miroir et chacha de télé, sur l’autre versant des planètes qu’on vient de découvrir, là, dans la Voie Lactée ! Dieu est partout, la tâche est immense. Que faut-il attendre pour corriger ou réparer tout ça ?
C’est l’appel du muezzin pour la prière du moghreb ! Une prière pour le Maghreb aussi ! C’est aussi, sans doute, un appel à l’annulation de toute manifestation étrangère ou sauvage ! Les gens prient le bon Dieu à même sur le trottoir. Le trottoir devient un temple respecté, de par l’usage, mais pas un cirque !
Ce conte en parabole, n’est pas une chronique des évènements mais une réflexion, terre à terre, sautant du coq à l’âne. Libéré sans plan préconçu, comme un délire face aux événements attristants et angoissants qui nous interpellent et nous irritent.
Ainsi, les éléments vont parler. C’est un délire qui leur délie la langue ! Les trottoirs abusés, troués, violés, se soulèvent et se révoltent. Les trottoirs, à peine carrelés, sont retraversés de tranchées et ravines ! Mal assis, mal scellés, mal dans leur peau, les carreaux pètent et pestent sous la marche ! La simple marche déjà !
C’est à la mode disent-ils de se soulever et de râler ! Les pavés sont contaminés par le voisinage ! Ils sont devenus fous ! Ils parlent et crient leur honte et leur hogra ! Contagion de voisinage malgré le mur des frontières entre frères ! Ou qu’on les ait salis, rompus, corrompus, parce qu’on leur marche dessus ?
LOIN DE NOUS TOUT MALHEUR !
Marche simple, promenade sur les infos ! Pas la marche du 20 février 2011, programmée intempestivement pour forcer l’évolution ou le destin. Loin des comportements grégaires qui donnent à la foule, le besoin de narguer et celui de l’offense, loin de la force du nombre et des folies instinctives, qui nées sporadiquement dans des esprits jaloux pour exploiter la misère, accompagnent en squattant les manifs pour en faire de séditieuses révoltes. Malgré les raisons et les vérités que tout le monde connait ou vilipende …
Loin des foules déchainées, des rassemblements hirsutes que l’on veut rebelles. Loin des marches qui scandent des slogans arrogants, des avanies, des injures et un tas de misères, loin des casseurs et des récupérateurs politiques, qui supplantent les anciens pour acquérir le pouvoir. Loin de l’essaimage des troubles, des guerres civiles que l’on préfabrique, pour vaincre les nations et domestiquer les peuples. Loin des contritions, des blessures et des morts, des troubles et de la panique qui n’apporteront que peu dans la manipulation des enjeux et des richesses et des cartes.
Loin de singer les voisins, qui dans bien des choses nous ressemblent, mais dont organiquement et par la légitimé du pouvoir, nous différençons. Loin des révoltes brutales et de leurs défis sacrificiels, loin des répliques brutales, des exactions et des belligérances, loin des actes d’immolation, des suicides inutiles et de la vindicte des foules et des crimes des casseurs. Loin des suicides et des morts, du risque de spolier nos déserts, nos richesses et nos terres. Loin du copier-coller des révoltes de masses voisines. Loin des dérives des maghrébopathies avoisinantes, lancées des sérails princiers, des salons bourgeois, des tables de presse et des écrans satellitaires. Loin des agitateurs virtuels, des marcheurs du dimanche, de ceux des souks hebdomadaires, où l’on se gargarise de mots et de flèches insidieuses.
Loin de ces talismans, jetés comme de mauvais sorts, où l’on ne vend que des mots aguichants, des offenses nihilistes, de la hogra et des relents de scandales. Loin des préversions, de la corruption, comme elles existent partout sur terre. Loin de ces dénigrements et des ténébreuses fourberies qui squattent nos faiblesses, nos indigences et nos timides progrès. Loin des manœuvres commanditées de l’extérieur, des inconnus qui manipulent le verbe et le Web. Loin des félonies sournoises qui scrutent nos faiblesses, nous guettent, nous épient et nous pistent…
FACE AUX FALLACIEUX PARADIGMES, UNE PARABOLE
Ils sont, comme une panthère qui s’abat du haut de ses branches sur un lion assagi. Loin des nuées de chacals, des hyènes pleurnichardes et de leurs cyniques regards, qui croyant appliquer la loi de jungle, tuent pour prendre le territoire et les aires. Loin de ceux qui rêvent ou se croient vivre une histoire, comme dans un film de télé, qui fabriquent les événements, manipulent les esprits, exploitent les espoirs. Comme ces faquirs et ces charlatans, qui se targuent de guérir les maladies et les tares, ils font de la médecine de catastrophe, une mystification au rabais et au noir !
Par vagues sauvages sur les rues et les consciences, le tellurisme atteint nos côtes avec des orages dans les têtes ! Entretenues par d’opportunistes intelligences, elles accostent sur nos trottoirs, inondant de monde nos places ! Les nôtres vont montrer leur pacifisme à l’ouvrage. La police antiémeute va contenir avec sérénité les sollicitations belliqueuses de la foule affolée. Mais il restera la houle des saboteurs. Celles des casseurs et des voyous en tous genres, qui mélangés aux manifestant, desservira leur cause. Le point de non retour se marque en offrant à la vindicte populaire ses blessés, ses prisonniers, ses champions et premiers martyrs.
Ces barbares, ces mercenaires par jeux, emportés par le vent révolutionnaire, la vindicte et la rancune en fait, sèment la panique et n’ont rien à voir avec la politique, la citoyenneté, la culture politique ou le civisme ! Les slogans initiés par les officines opaques, n’ont pas de programmes à offrir ! On ne demande pas aux ‘’bâtons dans roues’’ de nous offrir une feuille de route ! Ou un planning après la chute ! Ceux que voudraient les Machiavels et leurs associés de circonstances, infiltrés physiques ou par Windows, c’est la déflagration pure et simple. Pourquoi pas des exacerbations, la lutte des classes, la guerre civile, le terrorisme local ? Et c’est là où les puissances entrent en jeu, ne sachant plus quel mouvement regretter ou encourager, en voguant à vue ou en surfant sur les marées et les ouragans qu’ils ont soufflés et insidieusement semés !
DE LA FLORE A LA FAUNE
La force des faibles vient de la léthargie des puissants ! Opportunistes fiévreux, jaloux empressés, qui vous dit qu’on sommeille ? Regardez le travail se faire ! Regardez comment le Trône marche et se déplace ! Labourant les moindres espaces, curant les moindres recoins, soignant, enseignant, saluant les foules loyales et sincères, semant partout enthousiasme, amour, travail, logement plus digne, sécurité et espoirs ! Bien sûr, qu’il reste des choses à faire, avec plus de passion, d’économie bien entendu et de raison ! On vient juste de commencer.
On est en développement. On ne peut pas nous comparer aux pays les plus avancés ni les plus nantis, ni aux nations les plus riches. Ni avec ceux qui entravent nos progrès et qui pour leur expansion, veulent continuer à séduire nos jeunes, à les induire en erreur, à les intoxiquer, à nous les mettre en opposition, afin de semer la terreur et les troubles. En tentant par tous les moyens à faire chuter la Dynastie alaouite, le Prince Rouge avec et jamais en remplacement, et saper notre Nation, en nous coupant de nos territoires océaniques, pour acheter tout le Maroc, l’assujettir et s’approprier ses territoires !
LES FÉES DES TROTTOIRS
Trottoirs désastreux, arbres déracinés absents, trous dans les chaussées, façades odieuses et hideuses, absences de peinture et de décoration, stationnements de bus face à face à Jardet El Cadi de Kénitra, réduisant de façon critique, imbécile et dangereuse les chaussées ! Comme ici et là ces stationnements de voitures aux endroits réservés aux bus, qui plus est aux endroits les plus exigües ! Si la ville n’a pas de maîtres, qui en sont les responsables ? Ou, ne sont-ils affectés qu’aux fonctions supérieures ? Des lampes éteintes très souvent, réduisant la sécurité, le plus souvent absentes ! Absentes, comme nos parlementaires qui votent à 3 heures de la nuit, à 15 personnes, le budget annuel de l’État ! Par patriotisme, par civisme, par réaction de pudeur et de mépris, je n’irais plus jamais voter si j’étais de vous ! Je me tiendrais à carreau ! Comme le trottoir ! En espérant que les fauteurs de troubles, les responsables, absents, abscons et incompétents, glissent sur leurs propres peaux de bananes !
Qui va veiller et contrôler la ville ? Les lampadaires eux mêmes ou les chiens qui pissent dessus ? Qui va boucher les fossés et leurs travers sur le macadam ? Ces dos d’ânes sauvage, ou les ânes eux-mêmes ! Et cela, dans toutes les villes ! Quel est le nom de cette pathologie qui touche les marocains et ce qu’ils font de mieux ensemble et qui les englue tel un ciment ? Faut-il attendre la zonation du Gharb ? Cette autonomie régionale que nous avions appelée, à titre d’exemple, avant qu’on ne parle du concept d’autonomie pour le Sahara et de vouloir le généraliser à tout le territoire !
LE KARMA ET LES AVATARS
Faut-il attendre le retour de Lyautey pour réaliser de vrais passages cloutés aux croisements que de dépenser de l’argent dans ces peintures que le roulage, gomme la dès la première semaine. Aucune priorité ni permis de passer aux piétons, on les ignore comme ils ignorent en retours les autos et le risque, quand ils traversent les chaussées en sortant de partout ! L’esprit ailleurs le corps collé au phone ! Spécialement aux ronds points néoformés, ces fontaines dont l’une avec son tas de roches stupides et odieuses face à la mosquée et au marché d’El Houria ? Exemples de l’absence d’imagination et des dépenses imbéciles ! C’est là qu’il fallait certainement des signalements de passages réservés aux piétons !
L’urbanicité est-elle à ce point une notion inconnue, ici ? C’est à croire que tous le monde roule en voiture et n’en descend jamais ! Sauf que c’est général ! Mon pavé dans la mare -aux canaques*-, n’est pas fait pour tomber sur Kénitra, seule ! C’est un jet de caillasses pour réveiller l’ensemble des cadres et des passants de votre ville lecteur ! Parce qu’ils ne font que passer ! Et ils devraient laisser quelque bonnes actions pour que vous rappeliez d’eux ! Mais autocritique ! ‘’Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierres sur la maison des voisins’’; avait rappelé feu Hassan II. A moins de devenir indous, de cramer de leur vivant et de retourner refaire leurs stages, sur terre pour corriger et rééduquer leurs karmas imparfaits !
Et, si l’on doit faire des marches et des manifestations, des soulèvements pour révoquer les chefs d’Etat, d’Asie ou d’Afrique, ce sont les parlementaires absents, avec un pet minuscule ! Les parachutés et les navettes, les fantomatiques, présidents de mairies ou autres, qui doivent être stigmatisés et déménagés manu militari ! Par les arbres et les trottoirs ? Bien sûr ! Pour les destituer en bloc ! Le Peuple, lui, il est absent ! Il n’en veut plus à personne ! Si on lui ouvre les frontières, il s’en ira ailleurs ! Et il vous laissera voter, roter en paix, et sommeiller dans l’amphi ! Pour le moment, il veut occuper la rue et chanter sur les trottoirs ! Scander des slogans, chanter pour faire pleuvoir, faute d’écoute céleste pour ses prières ! Et, s’il pleut, il n’y a pas assez d’arbres pour se protéger des orages ! En avez-vous suffisamment dans vos villes ? Vous savez; ça fait joli ! Et ça donne de l’oxygène et de l’allure ! Ah, vous ne voulez pas planter d’arbres, leurs feuilles vous bouchent les trous !
On doit remettre les pouvoirs au pouvoir central ! A ce Makhzen, que d’infâmes allégations ont terni. ! On doit remettre l’avenir, au passé ! Notre avenir, aux caïds et aux pachas ! Attention, ils m’écoutent ! Je ne vais pas faire usage d’autocensure à mon âge ! Et ce au Maroc nouveau, de M6! Ils n ont qu’à bien saisir le message dans sa profondeur, dans sa teneur philosophique, patriotique et mystique. Je les sais cultivés dans les deux ou trois langues ! Ils ont au moins de la classe et toute une histoire qui a fait rêver. Je ne suis pas passéiste, mais je fais révérence à ceux qui ont servi !
Une histoire qui a son charme et ses mystères, par rapport aux sordides vampires et aux arrivistes assoiffés ! Cette démocratie-là, ne se mérite pas !Nostalgie de circonstance, cynisme existentiel de parade, ou réels regrets face aux prenantes angoisses ! Non, ce qui est dit par dépit, ou par nostalgie affectée, ce makhzénisme * est dépassé par les forces démocratiques de fait ou en puissance ! On ne revient pas aux passéistes clichés, qui ne gardent, et c’est dommage, que les excès surannés de leurs préhensibles, folkloriques et préhensives dérives ! La Démocratie est là, je men nourri et m’exprime, librement Arbre ou trottoir, serait-je, marqué par les frasques et les erreurs de céans ! Ou simple passant, fatigué et boiteux sur ces trottoirs troués et encombrés, ces façades hideuses, ces rues mal famées, cet a-patriotisme, ce manque de civisme qui est à châtier, disons à corriger et sanctionner, me font réfléchir ! Cette culture du bien collectif et du respect d’autrui, est la base du civisme et du nationalisme ! Ancien Marcheur, de la Verte façon, myasthénique et cardiaque, j’ai encore mon mot à dire, mes maux à médire, mon message à communiquer. Mon sacerdoce…de citoyen à défendre !
VIVRE SA VIE D’ARBRE LA »KARAMA SANS HOGRA » !
C’est vrai qu’on n’a qu’une seule vie et la malheureuse se passe là ! Elle n’a rien de citoyen ni de citadin. C’est un spleen éthéré, dans les vaps, dans les nuages, juste pour dégager vers d’autres arcs-en-ciel ! La ruralisation, sans arbres, sans prairies, sans fermage, c’est le comble du paradoxe: elle ne vaut rien ! La ruralisation infâme, rien qu’avec des crottes de vaches et des relents de purin, prend le dessus sur la culture et du respect, si vital aux habitants ! Les ébauches de villes, laissées par les colons regrettent leurs fondateurs ! Leurs planteurs et leurs agriculteurs.
Plus aucun arbre ne vit sans les siens ! Ils veulent la nationalité de ceux qui les ont plantés. Eux aussi ont le mal de mer, la nausée, la mélancolie, la nostalgie de leur anciens maîtres ! Ils refusent les autodafés ! Ils refusent de se laisser immoler par le feu ! Ils préfèrent être déracinés, libres de passer le Détroit pour aller vers d’autre cultures ! Les requins, ils s’en balancent, ils les fréquentent. Leur chair a gardé les traces de leurs dents ! La noyade, c’est une promenade de santé !Ils regrettent les promenades, les sorties, le théâtre, les conférences, le ciné ! Ils ont opté pour le hrig ! Ils changent de mains et de maîtres ! Le hrig pour ne plus rester entre les mains sales des rompus, qui les méjugent et les maltraitent…Ne plus stagner entre les mains d’indignes indigènes mal décrottés ! Des chiens qui nous pissent dessus, des ivrognes et des chats aussi ! On ne veut plus de municipalité. Ni locale ni concédée aux gouares et autres étrangers ! On est capables de ramasser nos feuilles et nos crottes pardi ! ! On veut une république. Chaque ville doit avoir son autonomie…pour nous arroser tout seuls, nous fertiliser et nous traiter, nous tailler…nous-mêmes ! Ou partir et chercher d’autres rues et d’autres nationalités !
L’eau, les mers les vents les pluies changent bien, le soleil, le ciel, ne sont jamais aux mêmes endroits, ils bougent ! Pourquoi pas nous, les Arbres ! Les autres éléments bougent… Les nuages, le vent, l’air lui-même, alors qu’il est si nauséabond qu’il colle à nos feuilles, nos écorces et nos peaux ! Pourquoi pas nous ? Comme nos voisins de palier ! Qu’est ce qu’ils ont de mieux que nous ? On doit faire comme eux! Qu’on nous enlève les chaînes, les carcans, les barrières, les murs, les visas, les douanes, les taxes, les maladies et les lois qui les bloquent ici !
LA FORET URBAINE VEUT DÉMÉNAGER
Ils veulent fuir ces primitifs qui les maintiennent dans le règne végétal de ce pays. Nous aussi ! Ils veulent marcher, droits, et manifester, debout comme des hommes ! Ils refusent de se refugier, de déserter, ou de fuir comme les Benali, ses acolytes et ses capitaux ! Mais, ils veulent partir, la tête haute, vers le Nord. Mal aimés, ils veulent changer de look et de nationalité, faute de continuer à être bien considérés, ici, chez eux, toujours mal taillés et jamais arrosés ! Ils voudraient être des traitres rien que pour partir et se sauver ! Mais ils hésitent. Ils ne veulent pas faire certains donneurs de leçons ! Prince ou journalistes, comprendra qui voudra ! La harangue en moins, je n’ai pas la langue dans la poche ! Mais voilà, on leur dit que pour s’exprimer, librement, ils doivent s’exiler ! Sinon on les dissout ici pour en faire du ‘’pâté de papier’’ ! Dès lors manifester, ce n’est s’immoler ! C’est faire feu de tout bois. Et ça ne colle pas pour les arbres racés que nous sommes!
Alors ils ont écrit cette lettre, espérant qu’on la remette à ‘’ Si ’’ Jean de la Fontaine ! Et qu’on la lui traduise ! Faut-il aller en France pour traduire nos mots, par des français ? Sommes-nous si incapables de traduire nos sentiments, monsieur Mitterrand, pour devoir rester collés à votre postérieur alors que vous êtes partis ? Alors comprenez-nous, nous les éléments, on en a marre des canidés qui nous arrosent pour marquer leur territoires et qui nous collent leur gadoues de carnivores dessus ! Soi-disant qu’ils sont nos gardiens et nos bergers ! Nous ne sommes plus des moutons, même si nous l’eussions été ! Nous sommes de la même chair que les cèdres et les lions de l’Atlas !
ÉCRITS SUR DES FEUILLES D’ARBRES
Oui, nous voulons transmette nos mots pour chanter leur calvaire, dans un conte ! Une légende, vouée aux générations à venir, afin que les nouveaux responsables en tirent une morale ! Un autre profit ! Ou à Dieu, devant la face du monde, parce que Dieu fait le destin, la nature et les libertés ! Oui Dieu fait le bon choix pour nous ! Il sait ce qu’il y a et ce qu’il a mis, sur terre et dans les cieux, dans l’eau, les nuages, l’air et cette brume qui entoure les dernières feuilles de ces arbres en hiver, comme il sait les pousses, les germes et les bourgeons qui sortent de terre et qui les vont remplacer. Il sait leurs points de chute, les voiries qu’ils vont boucher et les ignares qui vont les y laisser, au lieu de les dégager. Il sait les intempéries qui viennent, les barrages et les retenues, les vagues qui vont déferler, noyer les cabanes et abattre leurs toits, noyer les chemins champêtres, les routes et les avenues. Il sait les cultures et les villes qui vont être noyées ! La tomate et le pain qui vont renchérir.
Il sait ceux qui vont périr et ceux qui vont chômer ! Il sait les conséquences du moindre orage ou tsunami ! A travers le monde et sur terre, Il sait les conséquences des marches en cours et de celles qui risquent d’arriver. Il sait les cours des marchés et les prix en cours et comment et par qui, ils vont grimper.
LES TYRANS SE SONT TIRÉS
Il sait ta force, monsieur le Président Moubarak et ton courage, tes besoins et ta santé et tes maladies. Il voit ta réticence et tes erreurs ! On te savait tenace, méritant dans le passé. Mais au moment où a commencé cet écrit, tu n’étais pas encore parti. Pas plus que Benali, n’était dans son coma. En solitaire, sous un faux nom, alors que sans sa célébrissime Leïla moitié !
En a-t-Il informé nos prophètes et à ceux des hommes qui gèrent, en Son nom, nos jours, cadres sécuritaires, pharmaciens, juges et médecins ? Ce quand du haut de ses pyramides, momies éventrées, la mère de civilisations tremble ! Au bord gouffre, effondrement, pillage, saccages ruinent des pays amis ! Quand le maître des policiers s’évapore ou s’évade, que les siens volent et que les soldats pillent bijouteries et musées !
Basta. Les vieux lions s’en vont. Penaud et malades ! La queue entre les pattes et c’est dommage. Je perçois cette fin, comme une humiliation non méritée ! Et ce n’est pas une victoire du peuple ! C’est la preuve seulement qu’on n’a pas de prise sur les événements et leurs complications fortuites ! Et la force et la paix de n’importe quel potentat, la quiétude des régimes, ne vient pas de l’étouffoir où l’on confine les gens ! Ils ont une âme, une vie. Il faut leur donner leurs chance de concourir à leur pays, de parler, de communiquer sans entraves, ne serait ce que pour surveiller et corriger !
Le départ de ces deux géants, plus triste l’un que l’autre, c’est la preuve du manque de démocratie et de libertés, seulement, de clarté encore et de dépassements ! A quoi servent tous ces milliards qu’on assassine et qu’on arraisonne ? Personne ne peut consommer les milliards qu’il ramasse, vivrait-il mille ans ! Au lieu de laisser dans leur pays, pour produire du travail et enrichir les gens, ils les spolient et s’en cachent de les cacher ! A toute fin utile ! Seulement, la vie est si sommaire ! Demandez aux cigognes de notre ville, lesquelles du haut de leur nids, nous regardent. Elles ont une mémoire qui nous interpelle, nous les Marocains venus de partout, et qui habitons sous leur regards, dans cette contrée ou celle-là !DES FEUILLES SUR LE MACADAM
Délire pour délire, que faut-il penser alors des feuilles des arbres qui tremblent sous les orages et les vents ? Nous autre humains, carnivores et prédateurs, nous ne sommes pas plus importants que ces feuilles de platanes. Celles de mon avenue ou de la tienne, Lecteur improbable et juge de mes allégations ! Ces feuilles, tremblent comme les lâches et les délateurs, les proies et les profiteurs. Je les vois et je les compare. Je ne suis pas meilleur et mes juges non plus !
Je vois les feuilles des branches squelettiques qui restent en dernier. Celles de l’avenue qui tremblent dans la lumière glauque que laisse le brouillard de ce matin frileux de février. Nous, simples vivants, nous sommes avec nos espoirs et nos tares, conditionnés comme ces branches et ces arbres. Personne n’est à l’abri, ni ne sait de quoi sera fait demain.
Ici on creuse le macadam, on le rembourre très mal. Cela fait des dos d’ânes, des dos d’abrutis ! Cela provoque des incidents ! Ici, les regards, pas ceux des responsables, qui sont absents ou neutres, ou occupés chacun ses attributions. Ces regards béants sont ouverts sur les trottoirs. Comme des ventres d’ogres hideux, inattendus et insatiables ! Cela provoque des incidents.PESTE ET LÈPRES SUR LES TROTTOIRS
Comblés de canettes, de papiers sales, de bouteilles et détritus en tous genres, ils sont comme les lois opaques, impropres à l’application ou que l’on ne comprend pas ! Et les responsables ne les voient pas ! Nos chemins sont pleins de ces insalubres déficiences qui font de la ville, un endroit si mal famé, qu’il ne mérite pas ce nom ! Et les électeurs conspuent leurs cadres incompétents ! Hier, quand la ville était l’orée de la Maamora et du Gharb, les gens venaient de la capitale pour leurs repos ou leurs affaires ! Et puis c’est le dortoir ! Même pour ceux qui restent étendus, sans défenses sur le trottoir et les entrées d’immeuble, au point d’apporter le danger, la mort, la honte et la nausée ! Et pourtant face aux dénigrements, il y a des chantiers énormes et des miracles se font !Ces reliefs de ma ville, de ta vile, de notre ville, de notre pays, demeurent, ça et là, sont comme des taches de lèpre sur un visage.
Je salue la consultante, qui pour soigner cette affreuse ‘’lèpre’’, le vitiligo, passe sa langue dessus, comme une main bénie ! Mue par une mission mystique, elle lèche les tâches disgracieuses chez les gens qui en sont frappés. C’est un miracle à portée de fragiles humains ! Hier jeune enfant, bottée pour devenir une bonne, n’a-t-elle pas attenté à sa vie en avalant tout ce qu’elle trouvait de plus dangereux, les clous ? A force de lécher les parties, c’est aussi par miracle, sans en avoir ni honte ni nausée, qu’elle reste en bonne santé. Elevée à sa mission, sans nulle élection ni préparation, c’est une nuit, en plein songe, qu’elle a reçu de Jésus, cette vision. Nos faquirs ont une belle immunité.
DES MESSAGES ET DES VŒUX
On espère pour nos cadres autant de protection ! Car nous autres éléments, nous avons des droits et ceux qui sont sensés s’occuper de nos affaires, ont des devoirs ! Celui entre autre de veiller sur nous et de soigner notre image et la leur. Des fois, par conséquent ! Améliorer notre vie et leurs programmes et visions, des fois, par conséquent. Nous autres, les arbres et trottoirs, qui vous servons de marches-pieds et d’oxygène, absents ou béants, comme ces parlementaires en état de léthargie, ou comme des insultes faites aux électeurs, aux urnes et à la démocratie délaissée, nous montrons nos aspérités naturelles et nos dents. Leurs fosses nauséabondes, comme ces pestilences qui nous proviennent des montagnes de détritus, non traitées ou de ces rares usines, menacent d’asphyxies les allergiques de la ville et de dyspnée toute personne qui a le malheur de sortir de sa forêt natale et de passer par cette tanière-là !
Ces lèpres, ces poisons, ces pestes et ces abcès, ces pièges pour autos et piétons, ces feux souvent déréglés, ces lampadaires, cassés ou absents, comme ces arbres d’alignement, manquants et jamais remplacés, faut-il attendre le retour des colons pour ça, cette terreur-là, ce manque d’espérances et de paix, s’appelle la ville, le soir. Cette menace physique s’appelle la ville. C’est ma cité et tu la diriges mon grand !
Vous pouvez remplacer Kénitrous, par le nom de votre ville chérie. Ou du moins là où vous êtes né citoyen et où vous avez une famille et peut être un boulot. C’est quasiment du pareil au même dans certains endroits de notre cher pays, de notre seule et unique Patrie. Que Dieu la préserve unie, et vous avec Parce qu’elle a l’espoir de changer après son retard millénaire, ses dérives passées, ses progrès actuels, ses attentes urgentes face à toute involution et plaies torpides.
Dès lors pour et pour être à jour avec les éléments, ou les événements, pour ce qui est des contestations et des protestations, des livres et des éditos, c’est OK ! Manifestations et émeutes, ce sera non à jamais ! Simplement, parce que les émeutes se soldent en répressions et en sacrifices qui ne résolvent pas toujours le problème initial des dictateurs ! Pour le savoir et s’en assurer, voyons voir ce que feront les restes de cabinets et les armées des capitales qui ont chassé dernièrement leurs démons !SIGNÉ :
L’Arbre du bord du trottoir, avec ce tas de piétons sur la chaussée, parce que les trottoirs sont occupés ! Du 07 au 19 février 2011• « MAGHREBOPATHIE,
VISIONS ÉPARSES ENTRE MYSTIQUE CIVISME »• Entre Maghrébins, philosophons un peu. Voici une lettre ouverte avec nos vœux d’être lus par le plus célèbre et le plus sémillant de nos voisins, SE le Président Si Abdelaziz Bouteflika.
• DES LOIS PHYSIQUES AUX LIBERTÉS.• Les corps et les lois, propriétés physiques, automatismes et conséquences, applications aux destins. Le destin et les règles, les propriétés et le mouvement. Je remue le café, je vois fondre les morceaux de sucre et se déliter. Selon quels sens et quelles séquences les lois de chimie physique, de chaleur, de concentration des substances, de poids, de pression interne, de volume, de composition chimique ou d’attraction de la pesanteur, ces corps inanimés observent-ils leurs destinés et appliquent-ils ce pourquoi et ce comment ils sont faits ? Selon quels sens, eau chaude et cristaux de sucre, dans le volume qu’est le verre et le sens giratoire des mouvements que j’impulse à la cuiller, se fondent et se délitent-ils ?
• Autrement dit, selon quels destins ces composés agissent-ils ? Le sens inscrit dans leurs compositions et les mouvements induits sur eux en leur présence ! Quels destins quels prescriptions, quelles règles ou propriétés suivent-ils ? Peut-on parler du destin des choses, tel qu’il est inscrit dans leurs propriétés ? Suivent-ils des lois précises ou aléatoires ? Y a-t-il un certain ordre dans le chaos ? Ces mouvements de l’eau sous la force et les mouvements que la main impulse, c’est votre cerveau en fait qui les transmet indifféremment aux molécules d’eau qu’il agite, par le biais de la cuiller pour sucrer votre café! Par certains côtés, il y bien une pagaille à l’intérieur des lois qui nous déterminent et avec lesquels nous agissons sur d’autres mécanismes !• LE HASARD ET LE DESTIN
• Peut-on appliquer ces réflexions à Laâyoune, à notre cause nationale, au chaos de Gdim Izik ? Quelles est la part du destin et celles de la surprise, celles de la volonté des uns et des autres ? La part du destin ? C’est à dire de l’usage de ces photos abusives et de ces images vidéo montrant des armes chez les mercenaires infiltrés ! Et, quelle est cette part du hasard, dans notre actuelle prouesse ou prestation diplomatique ?
• Les lois canalisent des propriétés dans un ensemble cohérent ! Oui, il arrive qu’un mouvement brouillon, verse le café sur votre jupe ou sur la main de votre gosse ! Des incidents, des accidents, dus à un empressement, un détour de l’attention, une interaction cumulée, intercurrente, à une imprécision momentanée de celui qui agite la cuillère ! L’effet de la montre qui approche, du temps et des retards qui font qu’une action déterminante, erratique inattendue, influence en bien ou en mal , des propriétés, attendues ou savamment établies !• LA MYSTIQUE DU COQ À L’ÂNE
• Quelles directions donnent-t-ils à ses molécules de café? À ces milliards de cafés que boit l’humanité chaque matin ? Quelles influences des planteurs, des commerçants aux torréfacteurs ? Quelles sommes d’actions physiques ou mathématiques, déterminent les actions chimiques ? Quelles actions donnent le goût ou le parfum, la cohésion à un met, à un acte, à une pensée une humeur, à une action ! A un destin ! A la liberté, au hasard ? A une responsabilité !
• PARABOLE
• Où commence la malfaisance algérienne où commence ce qui est pris comme notre impuissance ou considéré comme notre force tranquille ?
• Ainsi tournent les étoiles, se meuvent les nuages et ‘’flottent’’ dans leurs dérives les vagues et les continents ! Ainsi coule l’eau sur ses cailloux de rivière, ainsi vont les poissons dans l’océan et que tombent en cristaux la neige aux sublimes cristaux sur les toits de vos maisons ! Ainsi le chameau foule-t-il les sables et que tombe une plume de cigogne sur la terrasse de ma maison ! Ainsi vous regrettez d’avoir à tuer ces moustiques menaçants et que vous vous félicitez d’épargner cette araignée qui grimpait dans la baignoire et que votre doigt salvateur, qui ne craignant pas sa piqûre lui donne le doigt, la main secourable pour la laisser en vie !
• Ainsi vont ces avions, ces insectes, ces oiseaux ou ces anges, inventés ou qu’on ne voit pas !
• Cette balle qui bombe au ralenti dans un film, cette bulle de savon, aux couleurs d’arc-en-ciel, cette voix aigre, cet air arrogant et cynique de l’acteur, ces cris, cet éclair, cette fumée de cuisine qui va vous faire tousser, cette feuille de rose qui jonche la table, déterminent des actes et causent des conséquences !
• Ces cheveux qui percent de votre crâne, ces flammes que vous voyez à l’écran, celle des films et celles des infos, qui calcinent les restes d’un terroriste qui s’est ‘’autodafé’’, faute d’exploser dans un restaurant, autrement dit, ces résistants qu’on voit d’un œil et retors et sordide, négationniste, quand on sait qu’il faut sauver les héros pour ne pas en faire des martyrs et donne leurs droits et leur dignité, aux peuples soumis comme aux putes, aux baleines et aux homos !• DE L’ARROGANCE A LA HOGRA
• La richesse et la fierté de nos frères se conjuguent à nos dépens ! Le monde est fait de bien des choses, différentes, complémentaires ou contraires ! Ne jugeons plus les dérives qui ont des causes qui nous dépassent ou réclament notre compréhension et notre justice sinon nos égards ! Ne jugeons pas du haut notre jeunesse, les faiblesses ou de la supériorité consentie nos cultures et autres 4×4, les piétons et les pauvres ! Discriminations, exclusion, marginalisation, colonisations, prédations, haines et extrémisme ! N’oublions pas ceux qui ont froid et faim, ceux qui sont loin et incultes, alors qu’ils ne sont qu’à quelques km de nos demeures ! Ceux qui ont besoin de médicaments, d’école et de route, de chaleur et de médecins. Pour vivre et comprendre, penser et partager !
• Destins complexes enchevêtrés, des ces milliards d’êtres humains, et des milliards de cellules et de micro éléments qui les composent, les structurent et les déterminent, pour penser, agir, manger, boire, forniquer se battre et espérer ! A quoi pourrais-je être utile à Dieu dans l’Au-delà, à mon pays, ou à ma cité, si je ne sais pas ce que je fais sur terre ? Et que je n’ai développé ni valeur civique ni valeur céleste !• LE CIVISME NOUS INTERPELLE
• On se serait crus morts, si ce n’était la superbe Marche Blanche de Casablanca ! Cette manifestation salvatrice a été quasi instantanée, avec ses millions de marcheurs, toutes tendances concernées, qui ont répondu à l’appel de la conscience patriotique. Nous devons aussi saluer les nombreux repentis et autres sahraoui, revenus dans leurs terres ! Nous devons à Mustapha Salma, une salvatrice résurgence ! L’erreur de Gdim Izik a été savamment positivée !
• La retenue louable des forces de l’ordre, leur sacrifice est unique dans le monde, de nos jours. Unique dans son genre, il est une marque de générosité à nulle autre pareille. Nous devons à ces hommes un fier réveil de nos valeurs de notre démocrate, de notre prestige et de notre sens du renoncement. Une diplomatie paradoxale, qui a déstabilisé ces pays et cette presse, qui nous haïssent. Mais cette héroïque manœuvre, ce démantèlement perspicace, d’un campement sauvage inverti par les hordes barbares, n’a pas été suffisamment assénée pour défendre nos droits, notre démocratie et notre cause.
• Mieux, nous devons saluer plus sérieusement ceux des héros désarmés qui ont consenti l’ultime martyr. Nous sommes, à ce jour en deçà de l’orgueil que nous leur devons et du devoir d’illustration qui est le leur. A fortiori, les erreurs des mercenaires, leur dessein contraire nous sert. Leurs maîtres à penser sont confondus. Eux, qui en temps de paix et de dialogue, ont abusé de nos voies pacifiques pour nous berner ! Eux qui ont osé frapper à l’intérieur du Maroc, en profitant de la tolérance des édiles, de leur écoute et de la nonchalance, dit-on des cadres locaux !• SUPERCHERIE BARBARE ET IGNOBLE USAGE DE FAUX
• Si ce n’étaient les erreurs adverses, de la presse espagnole liguée à la connerie du Sénat espagnol et du Parlement Européen, on se serait crus morts ! Diplomatiquement éteints! Morts sur le plan du nationalisme ! Seule l’Armée et le Roi nous protègent ! Heureusement, nous sous sommes ressaisis ! Mais le combat est prégnant ! Le dialogue entre responsables et concernés aussi ! Et ça va de la Prusse voisine à cette t partie du vieux Maroc, devenue à force de coupures et de fractionnement de la nation, la Maurétanie ! Qui sont les Maures, ô Histoire de nos pays ? France, Espagne, Amérique, Angleterre, Allemagne, vous qui fûtes témoins de nos retards et de nos avancées, sous vos joug et vos jupons, dites-nous qui nous étions avant de nous pénétrer et de nous séparer ! Rendez à notre avenir à notre Histoire, sa géographie et son territoire !
• Il faut que le patriotisme ressuscite de ses réserves diaphanes ! Et qu’on laisse l’esprit de la Marche Verte continuer son imprégnation et sa vitalisation des foules ! Avec la musique et les sports, longtemps négligés, les concerts qui reviennent, les fêtes dans les stades qui avaient disparu, et les activités culturelles sur les places publiques ! Tout ce qui doit être fait pour sortir le pays de la nonchalance, afin d’empêcher les jeunes de se désolidariser du destin commun ! De s’oublier dans une fausse paix, derrière les murs que seuls les militaires et leurs familles, consentent !• CITOYENNETÉ ET CIVISME
• Cet autrui, d’outre-rue, du rural, d’outre-mer ou du Sahara, votre frère du Polisario monsieur le ministre de la Santé, votre alter égo monsieur le président de l’Algérie, Gbagbo de Côte-d’Ivoire qui ne veut pas céder sa place, votre interlocuteur de Palestine, monsieur Netanyahou, tous ont besoin de vous comprendre. Vous lui tendez la main, vous attendez qu’il fasse un effort au lieu de la mordre, comme l’araignée que vous avez sauvée de l’eau du bain ! Qu’on fraternise un peu, bon Dieu avant de crever !
• Tout en lui souhaitant longue vie à notre très cavalier et admirable marocain d’Algérie, Dieu sait que Bouteflika est malade ! Peut-Il dès lors, dans Sa grâce, souffler au Président de faire faire la paix entre frères et d’influencer ses militaires, avant de l’emporter dans Ses vastes jardins ?
• Dieu en sait quelque chose : est-ce inutile d’espérer ? Inutile d’utiliser ces formes de dialectique qu’est l’espoir ? Lutter, nous réserve des surprises. Des actes inouïs ou une rhétorique qui ne figurent pas dans nos équations diplomatiques ou notre gymnastique politique ! De quoi faire la paix, des braves et des intérêts bien compris, ou des secousses telluriques ! Des déflagrations passées d’époques, propres aux reptiles en manque de repères, d’espoirs ou d’innovations !• DROITS, SÉRÉNITÉ ET FORCE TRANQUILLE
• Et Dieu dans tout ça ? Qu’Il nous en préserve de ces méfaits et de ces erreurs ! Car les grandes puissances mêmes si elles nous arment ne voudraient pas sacrifier la paix en Méditerranée ! Toutes leurs guerres aux menées orientales n’ont servi à rien ! On le voit chaque jour sur les écrans ! Et des gens, les leurs de militaires, les américains ou les ‘’alliés‘’sont les premiers qu’on déplore…Les autres, les autochtones ne comptent pour rien !
• De notre part, nous voulons rester ouverts, parce que libres et polis. Tenaces pour un minimum de respect et d’égards indus, car nous ne voulons pas être bêtes et méchants. C’est aussi une question de frontières, terrestres et célestes, d’ouvertures et de dialogue directs ! Ce afin de permettre une évolution meilleure pour les nôtres, autour de la multiculture et de l’égalité des chances, pour tous. Un climat pacifique et non de suprématie ou de sécession, une volonté mature pour collaborer et se développer, offerte à tous les peuples de la Méditerranée !
• OUTRE FRONTIÈRES, LA SUITE LEPÉNISTE
• Que dire de Dieu, des lois qu’il imprime à sa création et de la prédation de Son nom ? Que dire de la religion, quand les hommes, les religieux comme les séculiers, instrumentalisent, d’une façon directe ou antinomique, Dieu et ses valeurs, pour assoir leur pouvoir et leurs plans sur leurs assujettis! ? Les parties et les pays, qui s’attribuent la religion et l’instrumentalisent, ne voient que la prééminence de dieu pour s’offrir sa grandeur en prime et opprimer ses ressortissants !
• Que dire de Dieu quand ce sont Ses lois, parasitées par celles des hommes, ou déviées de leurs fonctions, qui tissent le destin des hommes sans les laisser libres, de leurs opinions, de leurs pensées, de leurs crédos ou de leurs mouvements ? Quelles libertés invoquer et quelle responsabilité assumer, face aux destins dessinés par les hommes ? Et puis, de quelles libertés profiter dans les démocraties ainsi pensées ? Les règles du bâton et de la carotte du paradis et de l’enfer, des morales laïques ou religieuses se posent dans tous les états du monde.
• Certains ont trouvé dans la laïcité un espace négationniste. Leur dite laïcité, leur dite Démocratie, leurs dites Libertés et autre Égalité, blanche riche et exigüe, empêchent bien des gens de prier. Ce, à même la rue. Dieu, n’est-il pas dans la rue, aussi ? Ou que cette partie de son règne fasse désordre ? On accepte par là, que Dieu soit crucifié et qu’il meure, qu’il ressuscite ou s’élève au Ciel…Mais on empêche les gens de se courber par respect, partout où Il se trouve, l’immortel et vrai DIEU !• SAUVEZ LES HÉROS POUR FAIRE MOINS DE MARTYRS
• N’y-a-t-il de dieu que dans les beaux temples et les cathédrales ? Est-il absent des rues et des parages des garages ? Là où les moyens de fortune permettent à ces ‘’gueux’’, exploités, honnis et écrasés, ailleurs, là où ces gens fricotent avec le misérabilisme civique, de se rassembler, pour le louer, en se penchant par respect ! Si l’érection des minarets et l’édification des mosquées les dérangent de façon vitale, autrui les empêchent-il à ce point de dormir en paix !
• Oui ça fait sale, ça gène le confort des biens pensant qui interdisent aux gens de construire des mosquées en bonne et due forme dans leurs pays ! Oui, ils les empêchent et par référendum tranchés, s’il vous plaît Ça se passe en Suisse, le pays, la banque à blanchiment, le pays politiquement neutre, là où les ‘’richesses délocalisées’’, les trésors exilés, des pays sous-développés s’amoncèlent ! Aujourd’hui ils sont appelés plus loin ! Ces temples, d’un autre nom, mais dressés au même Dieu que Le leur, les outrent et les dérangent ! Ils n’ont rien compris, certes !
• Leur esprit fermé est devenu hostile et intolérant. Ces gêneurs du confort outragent par leurs génuflexions, leurs foulards et leurs épouses, les gens bien pensant de la politique du pays des libertés en tous genres et des lumières blafardes ! La fracture coloniale et esclavagiste persiste dans le cœur des psychopathes de la politique !
• Des fléaux de dieu, les partisans extrémistes de la Droite, sont des terroristes de la pensée unique. Outrageux, arrogants, agressifs et haineux, ils ne voient dans la culture et le dialogue des religions, qu’un vain mot, un discours pour abuser les gens du Sud. Une parodie de la mondialisation ! Ils ne voient cette universalité œcuménique et économique qu’est la mondialisation que dans un seul sens ! Le leur. Celui de leur seul profit.
• Le profit unilatéral, la liberté de circuler et d’investir que dans un seul sens. La lucarne borgne qui leur sert de raison, ne traverse pas la barrière (méningée) des espèces ! A ce titre, les fossiles éborgnés et leurs descendants de parmi les reptiles ne sont pas prêts d’évoluer, même s’ils raclent profondément dans la crasse, raciste et xénophobe, des voix pour les figer dans leurs urnes rouillées !• SAUVEZ LES JEUNES DE L’EXCLUSION
• Autant que les Partis du Centre et de Droite, perclus dans leurs registres du commerce, les Socialistes ont-ils démissionné ? La question est valable partout, même ici ! De fractures en séparation, de scission nationaliste en parachutages, de connivences en compromissions, les forces alternatives font défection et fuient les rangs. Chacun veut être patron d’une sous-unité, d’un néo parti, qu’il crée pour sa convenance. Ce, faute de préparer les jeunes et de rester solidaires des bases, faute de rajeunir les chefferies en limitant les années de présidence ! De solitude en solitude, jusqu’à l’anéantissement ! Seules les Droites seraient-elles éternelles ?
• Les grands rassemblements, cette nécessité vitale, qui a fait les USA, l’ancienne URSS, l’actuelle CEE et la promise UMA, cette notion, cet objectif de cohésion et de combat pour le développement, n’est pas valable seulement aux States et en en Europe, mais aussi à l’endroit de nos Partis qui voudraient gagner en hommes, en cadres, en jeunes, en respect et en pouvoir !
• Des vérités aux vénalités, de la vanité aux rivalités, la seule Jouvence, la seule vitalité est dans les réformes et les adaptations au temps, non dans les déchirements et à la multiplication stupide et dérisoire de partis sans référentiel distinctif aucun et sans programme particulier. Des Partis sans noms, quasiment anonymes, à force d’être devenus nombreux. Cette indécence qui dessert la Patrie et le civisme a-t-elle un nom ? Oui, l’opportunisme ! Des partis égotistes qui déçoivent et découragent les jeunes. Les forces vives sont oubliées. Tout un capital est exclu, marginalisé ! Cet état équivaut à une honte pour les militants arrivés à maturité ! Les leaders sont fatigués, perclus à force de lutte. Les horizons de jeunisme du pouvoir n’ont pas encore profité aux jeunes !
• Les jeunes et les moins jeunes, perclus dans un système d’enseignement cynique et pervers, aux multiples langues, surtout mal employées, voient les intempéries dévaster leur monde ! Les eaux qui emportent, maisons, terres, routes et villes, leurs structures. Ils chôment et voient le travail qui se raréfie, le pouvoir d’achat qui s’emporte. Ils savent qu’ils n’ont pour la plus part aucune possibilité de fonder un foyer, de se soigner correctement ou de se loger dignement. Ils voient la basse corruption partout ravager leur pays, qui est des plus mal classés.
• Ainsi, c’est avec raison et sans espoirs qu’ils quittent virtuellement leur pays ! Si la drogue les aide, un peu quand ils peuvent l’acquérir, pour certains, c’est souvent c’est sans artifice qu’ils répudient terre, partis, politique, citoyenneté et religion !
• Ils font abstinence de politique, de sports, d’études, voire d’opinion. La patrie, ils slaloment dessus, pour ne pas faire dans les étrons ! Ils l’ont mentalement, organiquement, quittée pour ne pas dire qu’ils la pensent vendue aux riches et aux étrangers. Le patriotisme, le nationalisme, sont devenu hors mode. La mode, c’est lahrig ! C’est là que résident leurs dieux ! Ce sont pourtant ces hommes de demain que les Partis devraient coopter. Mais, c’est pourtant cette masse qui déserte les urnes ! Totalement oubliée, hors séquence des élections ! Ce n’est pas avec ça, avec cette précarité là, avec cette vanité des rangs, avec cette sordide disparité, qu’on fera l’union autour des principes sacrés et que s’opérera la défense du territoire et de l’union ! L’Union Maghrébine !• AIMEZ VOTRE NATION, DIEU VOUS LA RENDRA !
• DR IDRISSI MY AHMED
• KENITRA, LES 26-31 DÉCEMBRE 2010Sujet: Souvenirs de correspondance
Quand j’avais l’âge de dix huit ans , ou un peu moins , j’aimais beaucoup la correspondance.Aussi, j’avais beaucoup d’ami(e)s à travers les pays du monde;notamment en France ,en Belgique , en Italie et en Suisse.Chaque jour, je répondais à une dizaine de lettres ; mais c’était peu à celles que je recevais : pas moins de trente lettres par semaine.A tel point que j’avais lié une solide amitié avec le facteur.Au fil des jours , je lui avais refilé quelques adresses auxquelles je ne pouvais répondre.Le distributeur du courrier était très reconnaissant .Ainsi pour me montrer sa gratitude, il tenait à me remettre les lettres de main en main.D’ailleurs cela tombait bien et m’arrangeait beaucoup.Figurez-vous que l’un de mes frangins , lisait certaines de mes lettres en cachette .Cependant ce qui était intolérable de sa part : il lui arrivait de les donner à ses amis en échange de quelques pièces de monnaie .
Ce qui était magnifique dans la correspondance c’était surtout la connaissance de l’autre ,de sa vie de sa culture et du patrimoine de son pays .Ces différentes liaisons m’avaient permis de corriger certaines idées et opinions de mes correspondants sur notre pays .
Je me souviens d’une correspondante canadienne qui croyait que le Maroc se situait dans la savane et qui était habité par les pygmées.Un australien m’avait demandé comment étaient nos constructions et quel était notre mode de vie.Ce citoyen du pays du kangourou avait vu un reportage sur l’Afrique et il avait cru que le Maroc se trouvait là quelque part avec ses chasseurs presque nus qui abattaient les animaux avec leurs lances , mangeaient de la viande crue et habitaient dans des cabanes faites d’herbes sèches.
Pour vous dire que dans le temps , on nous prenait pour des sauvages.
La correspondance m’avait permis de faire visiter mon pays à mes correspondants .Beaucoup d’entre eux étaient venus me rendre visite à Oujda .C’était l’occasion de leur montrer l’hospitalité marocaine et la bravoure du peuple marocain.
Malheureusement,je n’ai pas eu le loisir de traverser les frontières de mon pays pour visiter les pays de mes correspondants.Il n’était pas question d’argent puisque certains de mes amis m’assuraient le prix du voyage : aller et retour.
Ceux de mon âge vous diront qu’il était presque impossible d’avoir son passeport .Vous auriez plus de chance de remporter la médaille d’argent aux jeux méditerranéens que d’avoir votre passeport.En plus , les frais du dossier étaient exorbitants.
Cependant, grâce aux photos et aux cartes postales , je me suis vite fait une idées sur l’étranger.
Beaucoup de correspondants avaient marqué un peu ma vie .En fait , , je m’en souviens de deux : un correspondant Belge et une correspondante des iles Maurice
Pour le premier , je venais juste de faire sa connaissance,quand il m’annonça qu’il allait s’installer à Rabat .Bien entendu , moi aussi , ma famille venait de déménager vers la capitale .
Quelques jours plus tard, un de mes amis d’enfance vint me rendre visite .En parlant de notre passe temps favoris , je lui ai montré la dernière lettre de mon ami belge.Aussitôt ,il m’a dit :
_ »et si on lui rend visite ?
_ mais t’es un peu fou , lui ai -je dit , cela fait seulement un mois que je correspond avec lui
_ Et alors , ? Quel mal y a-t-il à cela ?
Bien entendu, après une demie heures de discussion, j’ai cédé à sa proposition.Alors, on avait décidé de lui rendre visite dans trois jours après l’avoir averti de notre arrivée par courrier.
En effet, nous avons pris le bus pour Temara .En ce temps là , cette grande ville n’était qu’un simple centre d’estivation. pour les hommes riches .Il y avaient beaucoup de villa qui faisaient face à la mer.C’était là qu’on devait chercher mon correspondant.Cela nous avait pris presque deux heures de recherche.Quand nous avons frappé à sa porte , il était presque deux heures de l’après midi : l’heure de la sieste.
Quelques minutes sont passé quand la porte a été ouverte : un homme qui était loin d’être un européen nous apostropha :
_ » Bonsoir , que puis-je faire pour vous ?
Et moi :
_ je voudrais parler à monsieur André
_ Est ce que vous avez un rendez-vous ?
J’ai hésité un peu :
_ non…mais je suis l’un de ses correspondants
Aussitôt , le chauve a souri :
_ Ah, vous êtes Abdelhamid , son nouvel ami ami oujdi
J’acquiesçai d’un hochement de tête.
Puis :
_ veuillez bien entrer dans le salon
Soudain , mon ami me chuchota dans l’oreille :
_ « Houmidi , qu’est-ce que tu fais ? Tu ne penses pas que…
Malheureusement, l’hôte nous avait entendu.Alors, il lui dit :
_ » Tu peux attendre ton ami sur le seuil de la porte , si tu veux
_ Non, non, je vais entrer
_ D’accord
Donc, nous sommes entrés dans un superbe living room.L’homme sans cheveux nous pria d’attendre quelques instants le temps de réveiller monsieur André.
A suivre…….
HOUMIDI le : 15 décembre 2010
Le rêve des pauvres est d’avoir beaucoup d’argent pour le dépenser selon leurs désirs et souhaits: acheter une villa avec une piscine munie d’eau chaude et froide pour en profiter toute l’année , avoir une voiture luxueuse avec un tableau sophistiqué et commandé par un ordinateur à distance, voyager en avion ….bref se satisfaire.
Le cauchemar des riches c’est l’idée de perdre cet argent par n’importe quel moyen : vol, agression , perte ou tout simplement une affaire qui tourne mal
Comme quoi l’argent est le soucis de tout le monde : les riches et les pauvres.
Après cette petite introduction à la choucroute, je vais vous raconter une petite histoire amusanteC’était un vagabond qui frappait chez les gens en demandant l’aumône. Le jour , il errait dans les rues et la nuit, il retournait à sa petite cabane pour manger ce qu’il avait ramassé .Maintes fois, on allait lui rendre visite .Lui en bon hôte , partageait avec nous son diner .Il était très heureux de sa vie de nomade. Quand nous le quittions, il s’endormait aussitôt. La preuve qu’il était très fatigué après une rude journée de marche. Le lendemain de bonne heure, il se réveillait et entamait sa promenade par visiter les épiceries et les cafés pour prendre son petit déjeuner. Après quoi, il se dirigeait vers les quartiers populaires. A chaque porte il frappait de légers coups. Quand, on lui ouvrait la porte, il disait toujours : bonjour madame (ou monsieur).Avez-vous besoin de mes services ? Je peux vous être très utile
Accoutumé par ses visites, on souriait souvent avant de lui demander d’attendre quelques instants pour revenir ensuite avec du pain, le reste du diner, des fruits et des fois des habits.
Le vagabond les fourrait dans une sacoche accrochée à son dos ; puis il poursuivait sa tournée vers la seconde maison et ainsi de suite jusqu’à la tombée de la nuit.
Il lui arrivait quelques fois que des femmes qui se trouvaient seules à la maison de lui demander de faire des courses ou de faire quelques réparations mondaines. Il s’acquittait de ces taches honorablement.
Un jour notre vagabond décida de jouer à la loterie .Il avait vu beaucoup de gens remplir des cases par des numéros .Alors, il s’est dit : et si je tente ma chance moi aussi
Donc, il entra dans petite agence .Aussitôt , le caissier s’approcha de lui et voulut le mettre dehors.Sans rien vous cacher , ses habits sentaient la moisissure et le dégout .D’ailleurs, les habitués de lieux ont vite fini par déguerpir .Le vagabond , sortit de sa poche trois billets verts et les tendit au caissier : je voudrais tenter ma chance dit-il tout simplement
L’employé lui montra les formulaires et lui donna un stylo
Notre vagabond a rempli les cases à la hâte tout en rêvant de la fortune.
Puis , il retourna directement chez lui. Ce jour là, il était resté chez lui.
Deux jours après, il passa près de l’agence. Quelle fut sa surprise de voir étalé sur la vitrines les mêmes numéros qu’ils avait cochés
J’ai gagné , j’ai gagné cria-t-il à la cantonade
Les passants le regardaient avec pitié
Le pauvre dit l’un d’eux à son compagnon : ça y est notre bonheur a perdu les boules
Le vagabond décida de retirer son lot à l’agence ; mais là-bas on lui fit savoir qu’il devait aller à Casablanca pour avoir ses gains .Tout simplement , il venait de gagner la somme de cents millions de centimes
De quoi faire perdre la raison d’un homme normal!
Donc, pour la première fois il constata qu’il était répugnant avec ses habits graisseux .Puis, il se rappela qu’il ne s’était pas lavé , il y a des mois .
Alors, il décida d’acheter quelques vêtements neufs avec ses économies. Il alla ensuite au bain .
Il dut rester presque quatre heures pour devenir propre .Ensuite, il s’habilla de ses nouveaux habits .Pour finir, il fit un saut chez le coiffeur pour se donner une autre allure .Ce soir , il nous avait dit : les enfants , je vais prendre le train pour Casa .Là-bas une grande fortune m’attend
Puis , il ajouta : à chacun de vous , je vais vous donner beaucoup d’argent pour remplir vos poches
Nous le quittâmes sans vraiment le croire .
Avant de prendre le train, le vagabond mit tous ses frusques dans une grande bassine en métal ; il y versa un litre d’essence ; puis alluma une allumette qu’il jeta au tas avant de dire : Adieu la pauvreté, adieu la saleté, adieu le vagabondage
Petit à petit les habits se consumaient pour devenir un tas de cendre. Il assista à la scène jusqu’à la fin sans cesser de sourire avec une ironie qui en disait long sur ses principes.
Après quoi, il se dirigea vers la gare.
Durant tout le voyage , notre vagabond avait imaginé mille et un projet .Quand le train arriva à destination, il prit un taxi en lui disant : s’il vous plait emmenez-moi vite à cette adresse
Le taxi s’arrêta devant un grand immeuble qui semblait aussi désert qu’une école après six heures.Il y entra en se précipitant vers l’un des guichets: monsieur , dit-il à un employé je viens de gagner 100 millions
Félicitations rétorqua ce dernier.Alors, donnez-moi votre reçu pour que je puisse vérifier
Le vagabond obtempéra ; puis il se mit en devoir de fouiller ses poches .Soudain, il cria : Ah , non ; ce n’est pas vrai !
Hélas , il venait de se rappeler que le billet gagnant avait tout simplement été brulé avec ses anciens habits de vagabond
A vous de deviner la fin
Houmidi59: 8/12/2010
Je traverse la rue tranquillement ;quand une voiture me heurte à mort.Aussitôt, je perds connaissance et je sombre dans le vide.Je crois que je viens tout simplement de quitter notre monde vers un autre .En ouvrant mes yeux , je ne vois que du brouillard .Bientôt, j’aperçois des ombres .Je réalise que ce sont des êtres humains .Malheureusement, il semble qu’ils ne se soucient guère de ma présence.J’écarquille mes yeux dans le but de reconnaitre l’un d’eux .Mais, en vain.
Je me relève et commence à marcher .Je parcours ainsi des centaines de pas.Le brouillard commence à se dissiper .Bientôt, j’aperçois une voiture de loin .Aussitôt, je me dis : mais c’est la voiture qui m’a renversé !
Je m’approche du véhicule .Le conducteur est à l’intérieur .Il dort à poing fermé.Je tape sur la vitre de la voiture pour manifester ma présence.Le dormeur sursaute .Il me regarde d’un air étonné
_ »Qu’est ce que vous voulez ? Me dit -il en guise de salut
Je lui répond poliment :
_ vous venez , il y a juste dix minutes de me renverser avec votre voiture…
Il m’interrompt net :
_ Etes-vous devenu fou? Hurle-t-il, je suis accroupi là depuis des mois et des mois
_ Hein rétorqué-je
Le conducteur se relève .Il sort de sa voiture ; puis, il me dévisage longuement avant de dire :
_ Vous , je ne vous connais pas
Puis:
_ c’est sûr , vous venez d’un autre monde
_ Quoi ! m’exclamé-je.S’il vous plait , ou sommes nous ?
Il sourit :
_ Mais vous êtes dans l’Antichambre
Je répète comme un élève et avec un ton plus exclamatif que le sien : l’antichambre!
Comme je n’ai rien compris , j’ajoute :
_ C’est quoi cette antichambre ?
Il me foudroie de son regard .C’est alors que je constate que ses yeux sont rouges .On dirait qu’il n’apprécie pas ma présence .Cependant, il me dit : écoutez , vous êtes quelqu’un de curieux et de bavard et moi je n’ai pas de temps à perdre avec vous.Si vous voulez tout savoir , suivez cette voie.
Et il désigne de son index un point obscur dans le néant
Il ajoute : allez tout droit jusqu’à ce que vous trouvez une pancarte entre deux chemins ; et là à vous de voir
Je veux répliquer , mais il ne me laisse pas cette oportunité.Alors, il s’enferme dans son véhicule et s’endort à nouveau
Je suis son conseil.Ainsi , je marche plusieurs centaines de mètres.En chemin, j’ai croisé beaucoup de gens.Aucun d’eux ne fait attention à moi.On dirait qu’ils ne voient pas et n’entendent rien .Ce sont sûrement des zombis !
J’ai beau les appeler, ils continuent de marcher comme moi .J’ai remarqué aussi qu’ils ne se parlent pas entre eux et que leur tête n’a pas de cheveux.En somme ce sont des chauves.Je continue mon chemin et à chaque fois je dépasse plusieurs groupe
Enfin , j’arrive à un croisement de chemin.Juste au milieu, il y a une pancarte comme me l’a indiqué le conducteur .Je m’approche pour lire ce qu’il y a écrit.Voyez-vous , il y a toujours du brouillard autour de nous.Je lis : paradis d’un côté et enfer de l’autre côté
Bien entendu, j’opte pour le premier chemin ; tandis que derrière moi, des groupes de marcheurs se dirigent vers l’autre chemin .Aussi, je constate avec surprise que je suis le seul à avoir opté pour cette direction
Juste après une centaine de mètres, je me vois dans un autre monde .Soudain, le brouillard s’évapore et une lumière intense inonde tout mon entourage .A un moment, je ferme mes yeux ; puis mes yeux se sont vite habitués au flot de lumière .
Cette fois , je vois de la verdure : des arbres garnis de fruits , des fleurs éparpillées partout .Il y a même quelques papillons qui voltigent là et là.Derrière moi, de l’eau coule et des chants parviennent jusqu’à mon oreille.
C’est le printemps, me suis-je dit.Puis, je réalise que quand là-bas dans mon ancien monde , j’ai laissé l’hiver.
Donc, je cherche de mon regard une présence humaine ; quand , j’aperçois un vieil homme .Il ne semble pas me voir.Tout simplement, il est en phase de méditation.Je m’approche quand même de lui et lui dit poliment:
_ » excusez-moi grand-père , je voudrais juste savoir ou nous sommes!
Après une vingtaine de secondes , le Vieux ouvre ses yeux , me regarde et répond :
_ N’as tu pas lu la pancarte mon , mon fils
_ Si , je dis du tac au tac
_ Alors, poursuit-il, pourquoi poses-tu cette question ?
Je n’arrive pas à comprendre .Aussi, je fais savoir au vieil homme que je viens juste de mourir et que je m’aperçois que je me trouve dans un autre monde
_ Non, explique-t-il , tu n’es pas mort ; tu viens juste de passer du monde des mortels à celui des immortels
Puis:
_ toi, tu es quelqu’un de bien ; c’est pour cela que tu as choisi le bon chemin
Je le regarde étourdi .Il me tape l’épaule avec affection: quelque chose ne va pas mon fils ?
Après un bref silence , je lui fais savoir qu’au croisement des deux chemins , j’ai vu une grande partie des gens prendre l’autre chemin.
Il sourit et me dit :
_ » mon fils ceux qui prennent ce chemin sont les mauvais
_ Mais, répliqué-je, pourquoi n’ont-ils pas pris ce chemin? Il n’est sûrement pas gardé.D’ailleurs personne ne vous barre le passage
_ Ecoute mon fils , reprend le vieillard, ces gens que tu as vus ne peuvent prendre ce chemin parce que tout simplement ils ne le voient pas .Pour eux, il n’existe qu’un seul chemin.Tandis que pour toi, il en existe deux .Tu n’as qu’à choisir .C’est évident pour tout ceux qui font du bien dans leur vie antérieure
Toi, mon fils tu es quelqu’un de bien : tu as bien rempli ta mission : envers ton Créateur et tes semblables
_ Alors, je m’exclame, c’est facile de trouver le paradis
_ Ben oui, sourit-il de nouveau ; mais…
Je poursuis sa réflexion:
_ … les gens ne veulent pas
_ Tu as bien saisi , approuve mon interlocuteur
Puis, :
_ viens je vais te faire visiter le paradis
Il réalise aussitôt ma stupeur
_ On n’est pas encore au paradis .Tiens, voilà de belles hôtesses qui vont t’assister et prendre bien soin de toi .
Aussitôt, des anges vêtus de blanc s’approchent de moi et me secouent tendrement
_ » Réveillez-vous monsieur .Vous avez beaucoup dormi
J’écarquille mes yeux : deux ravissantes infirmières sont à mon chevet avec leur sourire innocent.Dieu merci dit l’une d’elles , vous revenez à la vie après presque vingt heures de coma. »
Et , elle appelle le médecin:
_ Professeur ! Vous avez réussi. »
Abdelhamid
Oujda le 26 novembre 2010