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15 réponses de 226 à 240 (sur un total de 673)
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  • #271699

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Notre instituteur arabe était un homme déjà vieux à l’époque. Souvent, il nous racontait quelques étapes de la seconde guerre mondiale.Nous, on l’écoutait avec attention.Finalement, on avait beaucoup appris de lui.Au fait, grâce à monsieur Touil que j’ai toujours aimé l’histoire ; surtout celle du Maroc.
    Il avait une certaine technique pour nous la raconter.Savez-vous qu’on n’avait pas besoin d’apprendre nos leçons chez nous?
    Parce que tout simplement, tout en écoutant le récit magistral, on mémorisait tout!
    Je me souviens qu’un jour monsieur Touil nous avait raconté une histoire très drôle .On avait beaucoup rigolé en ce temps là.
    D’après mes souvenirs, c’était durant la crise de 1929, monsieur Touil avait l’âge de 12 ou 13 ans.Quand, cette crise est survenu, la plupart des gens avaient faim.Il n’y avait rien à manger.Aussi, pour compenser le manque de sucre, on buvait du café noir avec des dattes.
    Notre instituteur ne mangeait pas à sa faim.Alors un jour, avec un de ses amis, ils s’approchèrent d’une ferme isolée.Il était environs deux heures de l’après-midi, l’heure de la sieste.Au fait, cette ferme appartenait à des colons français.
    Donc, monsieur Touil et son ami escaladèrent le mur et les voilà dans la ferme.Heureusement pour eux, ce jour là, les chiens n’étaient pas là.D’après notre instituteur, on les a emmenés à la chasse de bonne heure et ils n’étaient pas encore entrés.C’était pour les deux voleurs une occasion à ne rater en aucun cas!
    Monsieur Touil s’avança tout doucement en rampant vers le poulailler .Il avait l’intention de voler quelques œufs .Donc par l’une des fentes , ils pénétrèrent à l’intérieur.Soudain, les coqs sautèrent sur eux, tandis que les poules se mettaient de la fête , elles aussi.Il y eut un remue ménage.Notre pauvre instituteur finit par tomber dans une mare de
    boue .L’enseignant était devenu méconnaissable qu’il aurait fait fuir même les chiens .Son compagnon, lui, une poule lui a laissé un souvenir sur sa tête .Bien sûr , vous avez deviné sa nature .
    Finalement, ils ont rebroussé chemin vers un étang pour se laver .
    Comme vous constatez, notre maitre était quelqu’un de modeste.Il nous traitait comme ses enfants.
    Là, un autre souvenir me revient.Quand j’y pense, je me tords de rire.
    Dans notre classe, il y avait deux élèves: un gros noir nommé Haddad et un maigre qui bégayait tout le temps qui s’appelait Tafza.Ils s’asseyaient toujours ensemble.
    Un jour, nous étions entrain de copier une leçon d’histoire sur nos cahier.Soudain ,Tafza leva son doigt et sans attendre l’autorisation du maitre dit:
    _ » Me…me…me.me….me……
    Aussitôt , monsieur Touil se retourna pour voir ce qui se passait .
    Tous les élèves firent de même:
    _Me…s.s…s…sieur……me..me…me..sieur…
    Oui, répond ce dernier, qu’est-ce qu’il y a ?
    _ » Ha…ha…ha..dda…dda…ddad……
    L’instituteur s’approcha de Tafza:
    _ » Qu’est-ce que tu veux ?
    Alors, le bégayeur montra du doigt son compagnon et ajouta:
    _ » Ha…ha…ha…dda…dda…ddad….
    _ Oui, dit une autre fois le maitre
    Tafza continua son onomatopée:
    _ Ha…ha..dda…dda…ddad…ta….ta…ta..
    _ » Quoi , s’interrogea le maitre
    _…Ta…ta…ta…ta…….
    _Du calme , mon petit , et dis moi ce qu’il y a !
    Et toujours:
    _ » Ta…ta…ta..ch…ch…
    _ Tache…quelle tache ?
    Tafza reprit :
    _ » Ta…ta…ta..ch..ch……haaaaaaaaaaaaaaa!(1)
    Toute la classe s’explosa de rire ; tandis que le gros noir qui croyait avoir fait une grosse erreur respira de plus belle.
    Alors monsieur sourit un moment et s’adressa à Tafza:
    _ » Mon petit , tu m’as fait une de ces peurs.Je croyais que ton ami t’avait causé de gros problèmes
    Et d’ajouter:
    _ » Regarde Haddad, il est tout rouge de confusion .
    Puis, tout d’un coup , le maitre se boucha le nez , et lança au petit noiraud :
    Oh, ça pue fort là! Qu’est-ce que t’as mangé ?
    Haddad nous dévisagea tous avant de répondre:
    _ » Rien,missiou, (2) ,rien;seulement du bissara (3)
    _ Combien de bol?
    _ Je ne sais pas…mais peut-être 5 ou 6
    _Sors vite et va directement aux toilettes et ne reviens qu’après avoir tout vidé!
    Haddad se dirigea vers la porte sous les regards moqueurs des élèves; tandis que notre Tafza était toujours entrain de refaire sa phrase:
    _Ta…ta…ta..tach…tach…tach..haaaaa
    aa!

    (1) en français ça veut dire:il a pété
    (2) Haddad emploie ce mot en français
    (3) un plat marocain à base de fèves ou de pois cassés ;une sorte de soupe marocaine

    A suivre…..

    Moonlight
    Membre

    Salam voici quelque Info très Utiles, que j’ai pêché pour vous sur le net pour vos Entretiens.

    SECRET DE RECRUTEUR ET ENTRETIEN

    – ce qui leur met la puce à l’oreille –

    A la recherche du moindre indice, les recruteurs prennent des allures d’inspecteur Columbo quand vient le temps de l’entretien. Le but de leur enquête : lire entre les lignes pour débusquer le candidat idéal.

    1) Testez votre curiosité
    Le recruteur : Florian Mantione, directeur du Florian Mantione Institut (Réseau international de conseil en ressources humaines)

    Ce qu’il cherche à déceler : la curiosité des candidats

    Pour Florian Mantione, un bon candidat est un candidat curieux. Celui qui s’est vraiment renseigné au préalable sur l’entreprise et sur le poste aura donc toutes ses chances de plaire. Selon lui, un candidat doit aussi s’intéresser à l’environnement et à l’évolution récente de son métier. « Vous n’êtes pas de simples exécutants, explique-t-il. Avoir un avis sur les grandes problématiques de votre secteur est primordial lors d’un entretien. »

    Ses méthodes :

    Le dada de Florian Mantione ? Le nom de votre lycée… « Vous étiez au lycée Lamartine ? Mais… qui est Lamartine au juste ? » L’objet d’une telle question : tester votre curiosité, mais aussi observer votre réaction lors d’une situation inattendue. Ensuite, plus classique, attendez-vous à être questionné sur l’entreprise et sur le poste que vous convoitez : quels sont les clients de l’employeur ? Ses fournisseurs ? Ses concurrents ?

    2) Tester votre adéquation au poste

    La recruteuse : Karin Gaudillat, chargée de recrutement chez Adecco Experts

    Ce qu’il cherche à déceler : l’épanouissement du candidat

    Selon Karine Gaudillat, que ce soit en période de crise ou de plein emploi, les demandeurs d’emploi en France accordent beaucoup d’importance à leur futur environnement de travail. Ainsi, lors de ses entretiens, vérifier si le candidat pourra s’épanouir au mieux dans son poste est sa priorité. « Notre objectif est de réussir à 100 % l’intégration du candidat au sein de l’entreprise », insiste-t-elle.

    Ses méthodes :

    Dans quel type d’entreprise voulez-vous travailler ? Souhaitez-vous avoir des collaborateurs à manager ? Quelle amplitude de travail avez-vous l’habitude d’avoir pour la réalisation de vos missions ? « Toutes ces questions me permettent de détecter efficacement si les attentes du candidat sont en adéquation avec le poste ou pas », raconte-t-elle. Par ailleurs, si ce dernier semble douter de ses aptitudes, des tests d’évaluation en ligne sont proposés par Adecco Experts pour l’aider à s’auto-évaluer.

    3) Mesurer votre conviction

    La recruteuse : Catherine Dervaux, directrice de l’agence de recrutement Men Way, Paris/Ile de France

    Ce qu’il cherche à déceler : le relationnel

    Catherine Dervaux n’y va pas par quatre chemins : « avant même qu’un nouvel embauché soit en poste, la première chose que nos clients jugeront, c’est son relationnel. » Aucun entretien ne déroge donc à la règle : enthousiasme, pro-activité, souplesse, bonne humeur… tout est sondé. Et si ces conditions sont remplies, mais que les diplômes ou l’expérience professionnelle font défaut, son cœur peut balancer.

    Ses méthodes :

    Tout au long de l’entretien, Catherine Dervaux est aux aguets pour déceler « ce qui fait bouger » le candidat. « Montrez que vous êtes content d’être là, souriez, réagissez rapidement, soyez présent, investissez-vous ! » Regarder la table sans conviction est rédhibitoire…

    4) Estimer votre motivation

    Le recruteur : Frédérick Airès, responsable Développement et Innovation RH chez Teleperformance Centre Ouest

    Ce qu’il cherche à déceler : la motivation et l’envie de se former

    Chez Teleperformance, 95 % du recrutement concerne des postes de conseillers clients. Leur quotidien ? Répondre aux demandes des clients, et faire preuve de tact et de politesse à chaque appel, des missions plutôt délicates. « Il faut donc une certaine dose de ténacité et de motivation pour réussir dans ce métier », précise Frédérick Airès.

    L’envie d’apprendre est tout aussi importante chez Teleperformance : « tout nouveau collaborateur qui nous rejoint bénéficie d’un parcours de formation, afin de devenir un conseiller clients efficace », explique Frédérick Airès.

    Ses méthodes :

    Après le test de culture générale et d’aptitude, les motivations du candidat sont passées au crible. Exemple : « si un candidat ne souhaite pas travailler sur la plage horaire du centre pour lequel il postule, il réduit considérablement ses possibilités d’embauche, estime-t-il. À contrario, un candidat, qui se révèle flexible et prêt à s’investir saura retenir notre attention. »

    Enfin

    Question incontournable pour Frédérick Airès : « seriez-vous prêt à suivre une formation ? ». Or, surprise, bon nombre de candidats semblent réticents : « pour beaucoup, l’école est déjà loin derrière eux. » Et elle ne leur rappelle pas que de bons souvenirs… Dommage, car cette motivation se révèle déterminante pour le recruteur.

    Pauline Tissot -copyright Keljob.com – juillet 2009

    #205935

    Sujet: Jouez avec Houmidi59

    dans le forum Café OujdaCity
    houmidi59
    Participant

    Comme tous les professeurs, les étudiants et les bons élèves, j’ai un bureau dans lequel je range mes documents et je fais mon travail.
    Ma fille vient de le m’accaparer.C’est une fille studieuse très travailleuse.Moi, bonne âme , je le lui ai cédé .
    Donc, j’ai rangé toutes mes affaires sur une table ; enfin ce dont j’ai besoin.Au fait, les autres sont dans le placard .
    Vous vous demandez pourquoi vous je raconte ça.Bien entendu, vous avez raison.Aussi, j’irai tout droit au but.
    Je viens de prendre une photo de ce bureau ambulant , puisque la table se déplace grâce à ses quatre roulettes et ça marche comme sur des roulettes!
    Aussitôt, une idée m’est venue.Je l’ai mise à exécution sur le champ
    J’ai changé l’emplacement de certains objets ; puis, j’ai pris une deuxième pose du bureau.
    Pour jouer avec moi, regardez bien la première image ; puis, contemplez bien la seconde:il y a 5 différence entre les deux
    Repérez-les
    Là, je vous dirai que vous êtes des fins observateurs !

    Voilà la première photo:

    voilà la seconde photo qui est modifiée:

    #271697

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    En ma troisième année, j’ai fait la connaissance de deux instituteurs:celui de la langue arabe et celui de la langue française.
    Le premier s’appelle monsieur Moumni.C’était quelqu’un de dur.Il ne souriait jamais.A croire que c’était un robot.
    Au début de l’année, il nous avait présenté un gros bâton qu’il tenait d’une main d’expert.Il le fit vaciller un moment; puis ,nous dit :
    _ » Je vous présente Messaouda .Elle va vous accompagner durant toute l’année.
    Nous ,on le regardait(le bâton, bien sûr) avec une sorte de curiosité ,mélangée de peur.
    Il fit le tour de la classe et reprit:
    _ » Vous savez, Messaouda n’est méchante qu’avec les paresseux, les bavards et les dormeurs .
    Et d’ajouter:
    _ » Messaouda va faire un tour pour mieux vous connaitre .Elle, elle connait ses ennemis .Dès qu’elle les voit , elle se met à trembler de colère .Regardez!
    Aussitôt, le bâton se mit à vaciller entre ses doigts .On dirait qu’il voulait sauter sur l’un des élèves.En effet, certains de mes compagnons ne cachaient pas leur méfiance.Il y en avait qui pleuraient .
    Je me souviens de l’un d’eux qui s’était mis à chialer :
    _ » Maman, maman, viens me prendre.Messaouda veut me battre.
    Aussitôt, monsieur Moumni réalisa qu’il était allé un peu loin.
    Alors, d’un geste brusque il fit immobiliser son bâton.Celui-ci devient aussi inerte qu’un chat devant une cheminée.
    Il nous regarda cette fois avec pitié .Ensuite, il dit:
    _ » Ecoutez-moi, les petits.Je crois que Messaouda va faire des exceptions pour certains.
    Tous les élèves tendent leurs oreilles .
    _ » Et bien, ajoute-t-il, que ceux qui ont quelconque blessures ou anomalie dans leurs mains se lèvent et viennent vers moi.Messaouda va voir ça de près.Peut-être bien qu’elle vous fera des faveurs.
    Au début , personne n’osa se lever.Soudain, un petit dodu se dirigea vers l’instituteur en montrant un doigt enflé.
    _ » Monsieur, regardez, ce doigt me fait souffrir et j’ai peur que Messaouda..
    Monsieur Moumni l’interrompt net et dit:
    _ » Tu as raison, mon petit de signaler ce détail.Aussi, je vais te dire une chose:cette main sera épargnée des coups de bâton; par contre celle-là.
    Il désigna la deuxième main valide de l’élève et ajouta:
    _ » C’est là que tu auras tes coups de bâton.
    Déçu, le dodu retourna à sa place tout penaud.
    Quelques instant après, un autre élève lève sa main.Après l’autorisation du maitre, ce dernier dit:
    _ » Monsieur, moi j’ai les deux mains qui me font mal.
    L’instituteur le dévisagea longuement.Nous, on croyait que notre maitre ne savait quoi faire .Tout à coup, il se mit à rire ;puis, s’approcha de l’élève et lui dit:
    _ » Tu espérais éviter les coups de Messaouda.Je te déçois mon petit..
    Puis, il désigna du doigt la partie la moins intéressante de son corps….enfin, celle qui lui sert à s’asseoir et dit:
    _ » Mon petit, c’est là que tu recevras tes coups.
    Après cela, personne n’osa réclamer quoi que ce soit .
    Pour l’instituteur de la langue française, au contraire c’était quelqu’un de très élégant.
    Il changeait de costumes toutes les semaines.Il avait une voiture ; si je me rappelle bien ,c’était une Simca 1100.
    Quand il la stationnait devant l’école, il prit son mouchoir et essuya la poussière sur les quatre roues.
    Il aimait la propreté.En classe, il s’intéressait toujours à notre tenue.
    D’après lui: un élève propre est quelqu’un qui travaille; un élève sale est une personne paresseuse.
    Au fait, il s’appelle monsieur Kelfati.
    Je ne vous cache pas que j’étais le premier de sa classe.
    Comme je vous l’avais déjà dit : les années que j’ai dû passer chez les sœurs m’ont beaucoup.Parce que là-bas, on parlait français .
    Donc, je n’avais pas besoin d’apprendre l’alphabet .Aussi, c’était assez facile pour moi de lire un texte.

    A suivre….

    #271696

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Toujours à propos de mes souvenirs d’enfance , je vais vous parler de mes premières années à l’école .

    Avant d’aller à l’école primaire, j’ai passé deux années chez les soeurs ; j’avais ce temps là presque 5 ans.
    Vous vous souvenez bien de l’ancienne église qui se trouvait au village des mottes (Touba).Ces serviteurs de Dieu ont fait ouvrir une école maternelle pour garder les enfants et en même temps leur apprendre beaucoup de choses: écrire ,lire , dessiner , créer des jeux.
    Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup appris.
    Ce que je me reppelle bien:le matin, vers dix heures pendant la recréation, on nous donnait un verre de lait chacun avec un petit pain beurré ou des biscuits.
    On sortait vers 11:30.
    Bien entendu, nos parents venaient nous chercher.
    Si par hasard, un parent tardait à récupérer son rejeton de fils, figurez-vous qu’on gardait le petit .Pas question de le laisser partir seul.Même si un adulte se présentait comme étant un de la famille de l’élève, les responsables refusait toute demande.Eux ,ils ne reconnaissant que les parents légitimes qui avaient le droit de prendre leur enfant à la sortie.
    Savez-vous que c’était une joie pour moi quand mon père tardait quelques fois à venir me prendre ?
    D’abord, j’avais droit à un second verre de lait.Des fois un morceau de chocolat.Quant au déjeuner, il était excellent: un morceau de viande, des frites , une boisson un dessert à la crème…bref quelque chose que je ne ne mangerais jamais chez moi.
    Le soir vers deux heures, on nous obligeait à faire la sieste.
    Elle durait jusqu’à trois heures.Après, on nous donnait des jouets ,des formes cubiques , du papiers et des pinceaux .Cacun de nous choisissait l’activité qui lui plaisait.
    Vers cinq heures, heures de la sortie, on nous offrait des bonbons et des biscuits.
    Au fait, rare ceux qui avaient fait placer leurs enfants dans cette maternité .
    Croyez-moi les amis le prix était exorbitant.Jugez par vous même: 2500 centimes pour chaque mois.
    C’était en 1964 .Mon pauvre père avait du marchander avec la mère pour enfin payer 4500 centimes pour mon frère et moi.
    Elle a bien voulu nous faire une remise de 500 centimes.

    Avec cette remise, vous pourriez acheter 25 kilos de pommes de terre, presque 8 petites bouteilles de coca ou 750 grammes de viande de mouton.
    Pour vous dire !
    A 7 ans, j’ai passé 6 années a l’école Berthelot (connu sous le nom de Ibn-Elkhatib.
    Mes études secondaires, je les ai passées au collège Pasteur , puis au lycée Abdelmoumen

    Mes années en primaire , je les ai passées à l’école Ibn-Elkhatib connu jadis sous le nom de Berthelot
    Ma première année en 1966/67 ,j’ai fait la connaissance de monsieur Moukhtari
    Pour ma deuxième année, notre maître s’appelle My Rchid .
    Je me souviens encore de lui, c’était le plus gentil de tous les enseignants à l’époque.
    Il ne frappait jamais.Il ne se mettait jamais en colère.
    Je me rappelle d’une petite anecdote: un jour un élève s’est endormi en classe .Quand My Rchid l’a vu, il a souri.
    On croyait qu’il allait lui verser un verre d’eau sur la tête.
    Mais, au contraire , il nous a d’abord demandé de ne faire aucun bruit ,au risque de réveiller le dormeur.
    Puis, il pris tous les jouets qui étaient dans le musée de la classe.Il les a posés autour de l’élève endormi.
    Je me souviens,il y avait une voiture ,un chameau, un singe, une banane, un avion , un petit ourson et même des poupées!
    Il a aussitôt pris sa baguette avec laquelle on faisait la lecture. .Puis, il s’est mis à donner des coups sans aucune brutalité au dormeur.
    Si vous étiez là, vous auriez vu la tête de notre dormeur.
    Aussitôt, il ouvrit ses yeux .Il jeta un regard autour de lui .Les « belles créatures » lui faisaient face ; ça l’enchantait et il se rendormit sur le champ.
    L’instituteur le réveilla de nouveau.L’élève ouvrit ses yeux de nouveau et refit le même manège.
    Nous , on s’amusait comme une équipe de bossus.
    Enfin de compte, l’élève se rendit compte qu’il n’était pas entrain de rêver; alors, le pauvre se mit à pleurer .
    Heureusement que My Rchid était là pour le consoler.Il lui a donné un de ses jouets .

    A suivre…..

    #271695

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Pour mes souvenirs avec Aziza, je vais en rester là.Au fait, cette année, j’ai échoué à l’examen.C’était évident de la part de quelqu’un comme moi qui a délaissé ses cours et même, il s’absentait souvent .
    L’année d’après, ma famille déménagea vers une autre ville: Rabat.
    Là-bas, j’ai poursuivi mes études au lycée Moulay Youssef.Cet établissement se trouve dans l’un des coins du Palais Royal.Il est célèbre parce que tout simplement des ministres et des grands écrivains étaient de ses élèves!
    En 1980, j’ai eu mon bac .Cette année là, j’ai décidé d’aller faire un tour à Oujda.Justement , cela faisait presque trois ans que je n’avais pas vu ma ville natale.
    J’ai fait un tour aux alentours de mon ancien lycée.Evidemment, c’était les vacances .Aussi aucune trace d’élèves.Je ne sais pas ce qui m’était arrivé; mais je crois que j’avais la nostalgie « du banc ».
    Je voulais juste voir ma classe .J’aurais été dans les anges , si j’avais pu m’asseoir dans ma place et même celle de ma bien aimée.
    Vous l’avez bien deviné, je suis allé à l’ancien domicile de Aziza.Je croyais rencontrer le vieil homme.Pour cette fois, personne ne m’ouvrit la porte.Preuve, qu’il n’y avait personne dedans !
    Un jour, j’étais à l’ancienne médina avec un de mes amis.Je voulais voir de près Abdallah Lmagana.
    Soudain, j’ai vu ….de mes propres yeux une personne à environs 200 mètres.Non, je crois que c’était à 100 mères….peut-être bien 80 mètres….60 mètres…je ne sais plus! Cette personne ressemblait comme deux gouttes d’eau à Aziza .
    Je ne sais pas comment l’aurais-je aperçue d’aussi loin ,moi qui porte des lunettes de vue.En tout cas, j’étais persuadé que c’était elle!
    Alors, j’ai crié aussi haut que je le pouvais:
    _ »Azizaaaaaaaaaaaaaa……………!
    L’interpelée me regarda de face un certain moment.
    Mes amis, c’était elle .Preuve que des fois ce ne sont pas nos yeux qui voient mais nos cœurs.
    Je l’ai vue me sourire .
    Une grande chaussée nous séparait l’un de l’autre.
    Je voulais la traverser, mais la circulation était tellement dense que c’était presque certain de me voir écrasé par un des véhicules .
    Alors, je lui envoyai des signes de mains.Elle en fit autant.
    Mon ami, fort surpris me dit:
    _ » Qui est cette fille, Casanova ?
    _ Qui ?…Ah, une ancienne amie à moi
    _ Oui, dit t-il entre ses dents, une amie qui s’est enfouie avec ton cœur!
    _ Qu’est-ce que tu dis ?
    _ Oh! Rien, je pense seulement que cette fille est accompagnée .Je crois que c’est son époux , non ?
    Tout à coup, je me rendis compte que ma petite amie n’était pas seule.Il y avait un homme qui lui tenait le bras ; en plus derrière eux, une vieille dame qui marchait avec peine.
    En bon gentilhomme, je détournai ma tête .Puis, je changeai aussitôt de direction .Mon ami dut me suivre sans rien comprendre:
    _ » Mais, s’exclame-t-il, ta « bien aimée » te fait des signes de venir vers elle
    Je ne répondis pas , mais j’accélérai mes pas.Enfin, je m’arrêtai dans un coin .Franchement, mes douces amies, j’étais fou furieux.
    Vous ai-je dit que j’avais acheté une superbe horloge qui sonne à chaque heure avec une sonnette différente à chaque fois ?
    Du coup, je l’ai écrasée de mes pieds .Bien entendu, les passants se demandaient si je ne serais pas un fou à lier .
    Mon compagnon essaya de me calmer;mais, en vain.
    Le pauvre, lui même avait subi quelques uns de mes tempéraments.D’abord, je l’avais insulté par tous les noms (connus et inconnus dans les dictionnaires).Je lui avais craché dessus.J’ai même pris une pierre pour la lui lancer dessus.Heureusement que c’était le coup qui m’avait fait reprendre mes esprits.Figurez-vous que je venais de rater de peu une dame .La pierre était allé casser une vitre d’un magasin .Aussitôt mon ami me dit:
    _ » Houmidi, si t’as encore tes jambes, prends les , on va nous sauter dessus d’un moment à l’autre.
    Brave ami, comme récompense de mon comportement envers lui, il tenait toujours à m’aider .
    Alors, nous primes nos jambes a nos cous et nous disparûmes dans la nature .
    Dans notre quartier, je racontais à mon ami mon histoire avec Aziza.Quand, j’eus fini, il éclata de rire.Bien entendu, ça ne me plaisait guère .Cependant, j’essayai de me calmer.Aussi, je souris comme la Joconde et lui demandai qu’est ce qu’il y avait de drôle dans mon histoire.
    Il se tut un bref moment ; puis, il répondit:
    _ » Moi aussi, ça m’est arrivé
    _Arrivé quoi ?
    _ Aimer une fille
    _ Et, alors ?
    _Elle m’a laissé tomber
    _ Tu sais, c’est pas la même chose !
    Bounour me regarda d’un air moqueur :
    _ » Les filles changent de garçons tout comme elles changent de vêtements !
    Avant de le quitter, je lui rétorquai:
    _ » Dis-moi, quand la fille t’a laissé tomber , j’imagine que t’as du faire du bruit !
    _ Tiens, comment le sais-tu ?
    _ C’est normal, tu pèses presque un quintal ..et encore une grande partie de graisse !
    Bien entendu, je m’enfuyais aussi vite que je le pouvais, laissant mon ami attraper sa crise de folie.

    A suivre…..

    #272134

    En réponse à : édition Oujdacity

    houmidi59
    Participant

    Une heure après, tous les oujdinautes sont rassemblés dans le bureau de Alae-Eddine.Les uns crient; d’autres hurlent; quelques uns manifestent leur mécontentement, certains sont silencieux.En effet, Ayman parait réfléchir .Il a le regard baissé .Soudain, il se met debout et dit tout haut:
    _ » Ecoutez-moi tous les amis , je commence à comprendre ce qui se passe .
    Tous les regards se posent sur lui.Aussi, il continue d’un air fier d’avoir captivé toutes les attentions vers lui:
    _ » Le gars que la police vient d’appréhender n’est pas des nôtres .
    _ Comment ça, crient Hafid
    Et d’expliquer:
    _ Moi même, je lui ai parlé .Il m’a parlé de chacun de nous ,des activités du sites , des sujets qu’on aborde…enfin de tout!
    Ayman sourit:
    _ Preuve que c’est un espion
    _ Mais, dit Houmidi, Djal ne peut faire ça; comme nous c’est un bon patriote.
    _ Oui, répond Ayman, mais celui-là n’est pas le bon Djal.
    Comme pour lui donner raison, Alae entre en compagnie d’une personne élégante .C’est un homme âgé d’une cinquantaine d’année.Il parait jeune et intelligent.
    Le directeur le montre du doigt et dit à tous:
    _ » Je vous présente Djal
    _ ça alors, crie l’assemblée en choeur.
    Dahlia s’approche du nouveau venu et s’exclame:
    _ Mais, il lui ressemble beaucoup , on dirait!
    _ En effet répond ce dernier, puisque c’est mon frère !
    _Donc, dit à nouveau Alae, laissons croire à la police qu’ils tiennent le vrai djal et faisons notre travail.
    A un moment, Touria qui n’a rien dit , s’approche de Alae et dit :
    _ » Dites-moi monsieur , expliquez-moi une chose: pourquoi nous avez-vous donné rendez-vous dans ce lieu ?
    Houlakou se met aussi de la fête.Alors, il dit:
    _ » Dites Alae seriez-vous de la police ?
    Houmidi ne manque pas d’intervenir :
    _ C’est vrai Alae, qu’est-ce qu’on a à avoir avec la police ?
    Alae essaie de calmer la foule .Aussi, il dit :
    _ » Les amis, je ne vous avais pas dit toute la vérité.Il se tait un instant avant de reprendre:
    _ La vérité est que …..je voulais vous faire un test ; parce que en réalité des espions se trouve parmi nous.Ces derniers transmettent tous nos renseignements vers un autre site.
    Alors, j’ai pensé avec la collaboration de mon ami qui est commissaire de jouer le jeu .Je voulais démasquer ces espions.
    En effet, ils ont manqué au rendez-vous
    _Qui sont-ils , crient les filles .Après tout, nous , nous sommes au complet
    _ Les garçons sont tous là, répond Ayman .
    _Alors, qui sont ces espions , s’interroge Dahlia

    A suivre……

    #225965
    houmidi59
    Participant

    Avant d’aller à l’école primaire, j’ai passé deux années chez les soeurs ; j’avais ce temps là presque 5 ans.
    Vous vous souvenez bien de l’ancienne église qui se trouvait au village des mottes (Touba).Ces serviteurs de Dieu ont fait ouvrir une école maternelle pour garder les enfants et en même temps leur apprendre beaucoup de choses: écrire ,lire , dessiner , créer des jeux.
    Pour ne rien vous cacher, j’ai beaucoup appris.
    Ce que je me reppelle bien:le matin, vers dix heures pendant la recréation, on nous donnait un verre de lait chacun avec un petit pain beurré ou des biscuits.
    On sortait vers 11:30.
    Bien entendu, nos parents venaient nous chercher.
    Si par hasard, un parent tardait à récupérer son rejeton de fils, figurez-vous qu’on gardait le petit .Pas question de le laisser partir seul.Même si un adulte se présentait comme étant un de la famille de l’élève, les responsables refusait toute demande.Eux ,ils ne reconnaissant que les parents légitimes qui avaient le droit de prendre leur enfant à la sortie.
    Savez-vous que c’était une joie pour moi quand mon père tardait quelques fois à venir me prendre ?
    D’abord, j’avais droit à un second verre de lait.Des fois un morceau de chocolat.Quant au déjeuner, il était excellent: un morceau de viande, des frites , une boisson un dessert à la crème…bref quelque chose que je ne ne mangerais jamais chez moi.
    Le soir vers deux heures, on nous obligeait à faire la sieste.
    Elle durait jusqu’à trois heures.Après, on nous donnait des jouets ,des formes cubiques , du papiers et des pinceaux .Cacun de nous choisissait l’activité qui lui plaisait.
    Vers cinq heures, heures de la sortie, on nous offrait des bonbons et des biscuits.
    Au fait, rare ceux qui avaient fait placer leurs enfants dans cette maternité .
    Croyez-moi les amis le prix était exorbitant.Jugez par vous même: 2500 centimes pour chaque mois.
    C’était en 1964 .Mon pauvre père avait du marchander avec la mère pour enfin payer 4500 centimes pour mon frère et moi.
    Elle a bien voulu nous faire une remise de 500 centimes
    .
    Avec cette remise, vous pourriez acheter 25 kilos de pommes de terre, presque 8 petites bouteilles de coca ou 750 grammes de viande de mouton.
    Pour vous dire !
    A 7 ans, j’ai passé 6 années a l’école Berthelot (connu sous le nom de Ibn-Elkhatib.
    Mes études secondaires, je les ai passées au collège Pasteur , puis au lycée Abdelmoumen

    #205910
    houmidi59
    Participant

    Ce matin ,vers 9 heures, j’ai visité le parc de Lalla Meriem.
    Ce jardin public se trouve dans l’enceinte de Bab sidi Abdelwahab.Au fait, il comprend un musée et un conservatoire de musique.Malheureusement, pour l’instant,ils sont fermés.Alors, je me suis contenté de prendre de belles et magnifiques vues des paysages et de la nature de ce lieu de détente pour beaucoup de gens à Oujda.
    Quand je suis arrivé, il était encore fermé.Je me suis approché d’un des jardiniers pour lui demander d’entrer pour prendre quelques photos.
    Tout d’abord, il avait cru que j’étais un touriste .
    Je lui ai répondu avec un ton mi-figue mi-raisin:
    _ » Détrompez-vous, l’ami, je suis un citoyen marocain.Les touristes prennent des photos pour se moquer de nous , et je ne crois pas que ces lieux les intéressent !
    Moi, je suis venu pour partager des moments de joies et de plaisir avec mes amis d’Oujda-City qui sont à l’étranger et qui n’ont pas vu leur ville natale depuis belle lurette. »
    Le jardinier n’en croyait pas ses oreilles, ni même ses yeux:
    _ » ça alors, s’exclame-t-il, quand les gens viennent ici c’est pour prendre des photos en famille.Généralement, ils ne sont pas de cette ville.
    _ Vous avez raison, concluais-je ; moi c’est autre chose « 
    Finalement, ils me laissent entrer pour prendre les photos .Ils me disent de faire comme chez moi.Bien entendu, je ne me le suis pas fait dire deux fois.
    Alors les amis, j’ai pris assez de photos pour que vous puissiez vous régaler de la verdure de notre ville Oujda .
    Enfin, je fais savoir à notre ami Dawy, que je suis allé voir les vendeurs d’escargots .Bien entendu, j’ai pris des photos d’eux et même d’autres vues intéressantes du souk.
    Un sujet leur sera consacré.
    ALLEZ, bon appétit ,les ami(e)s!

    La porte principale.Entrez s’il vous plait!

    Mon ami, le jardinier

    Allez, les amis, c’est l’heure de sortie; faites moi le plaisir d’emprunter cette issue

    #272124

    En réponse à : édition Oujdacity

    houmidi59
    Participant

    Alae-Eddine ouvre le tiroir de son bureau dans lequel il y a un dossier rouge.Il le feuillète avant de dire:
    _ » Mes amis, voilà mon plan: chacun de vous va envoyer cent messages aux emails que je vais distribuer à chacun de vous.
    Le message est comme suit:Nous , frères et sœurs musulmans dénonçons ces attaques contres notre prophète bien aimé Sidna Mohammed que le salut soit sur lui.Aussi, on vous avertit que si vous ne retirez pas vos propos , on boycottera tous vos produits que vous exportez vers les pays Arabes.Pour votre information, nous sommes plus de 30.000.000 de fidèles sujets et ça ce n’est que le début d’une guerre contre tous les ennemis de notre prophète.
    Le directeur regarde à nouveau ses interlocuteurs ; puis, il fait signe à chikh Dawy de s’approcher.Alors, il lui remet les feuilles pour les distribuer aux personnes présentes.Sur ce, il continue son discours:
    Mes amis, il faut que vous fassiez vite.Comme vous l’avez sûrement constaté, nous sommes environs 200.000 oujdinautes .Aussi,si chacun de nous écrit au moins 100 lettres, on fera l’impression aux autres que notre nombre est très élevé.Ce qui va leur donner la trouille.
    Soudain, Houmidi lève le doigt comme un élève qui veut répondre à une question.Le directeur le remarque et lui fait signe de parler.
    _ » Monsieur, dit ce dernier, on va vite s’apercevoir que nous ne sommes qu’une minorité .C’est évident !
    Le directeur sourit et répond:
    _ » Vous avez raison mr Houmidi; mais…..
    Tous les regards vont vers le numéro 1 d’Oujda-city.Celui-ci sort de sa poche un CD qu’il montre d’un air fier:
    _ » C’est un logiciel que je viens de créer .Il suffit que je l’installe à notre site.Résultats, il double et même triple le volume de vos messages et fait en sorte que les destinataires croient qu’ils viennent de nombreuses personnes différentes .
    Toutes les personnes présentes expriment leur admiration pour cet exploit jamais réalisé.Alors, Ayman s’avance et dit tout haut:
    _ » Moi, je suis prêt .Je vais de ce pas commencer la mission.
    Juste après ,toute la foule crie:
    _ » Nous aussi, on est prêt
    Alae parait satisfait.Il ne manque pas de le montrer :
    _ » Bravo mes amis, à présent, je sais qu’on aura le dessus.Allez mes amis que Dieu vous aide dans votre mission. »

    A suivre…..

    #271694

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Hafida était une personne aussi jolie que vaniteuse .Depuis sa venue au lycée, elle s’était fait beaucoup de liaisons avec les garçons .Elle avait même essayé de lier des connaissances avec certains professeurs .
    Donc , Hafida était jalouse de ma relation avec Aziza.Elle croyait qu’elle allait m’attirer par sa beauté et ses manières du savoir vivre.Mais , elle se trompait jusqu’à s’enfoncer le doigt dans la pupille de l’œil !
    Le lendemain matin, je passai par la demeure de Aziza.Qu’elle fut ma joie de voir que la porte était entrouverte et sur le seuil de la porte une jeune fille qui balayait le trottoir .
    Je m’approchai de la dite personne et la saluai ,avant de lui demander d’avertir Aziza de ma venue .
    La petite « balayeuse me regarda un moment surprise , puis répondit tout simplement :
    _ » Quel Aziza , jeune homme ?
    Cette question était loin de me rassurer :
    _ » Ben, la fille qui habite cette maison.
    Pour lui prouver que je savais de quoi je parlai, j’ajoutai:
    _ » Vous savez, je suis venu maintes fois visiter mon amie ici.Alors, s’il vous plait, dites lui que Hamidou l’attend.
    La bonne me dévisagea longuement.J’eus l’impression qu’elle voulait savoir mon poids et ma taille.Enfin, elle dit:
    _ » Attendez un moment, je vais appeler le monsieur de la maison.Lui, il saura vous répondre .
    Et elle entra dans la maison , laissons derrière elle son balai .
    Quelques minutes après, un vieil homme , qui devait avoir dans les soixante piges s’approcha de moi .C’était la première fois que je le voyais.Pour vous dire qu’il n’avait aucun lien de parenté avec mon ami; surtout pas son père, puisque ce dernier , je lui avais parlé des fois quand je revenais en compagnie de Aziza.
    Bien entendu, lui aussi parait ne pas me connaitre.Aussi, il dit to de go:
    _ » On m’a dit que tu cherches une certaine Malika !
    Je rectifiai:
    _ Non, monsieur, Aziza.
    Le sexagénaire se contenta de sourire et ajouta:
    _ » Malika, Aziza, ou Rahma , peu importe .Dans cette maison, il n’y a pas de filles à part la bonne que tu as vue .
    Je restai perplexe un certain moment .Mon silence ne dura pas longtemps.Aussi je lui dit:
    _ » S’il vous plait, monsieur , depuis quand habitez-vous cette maison ?
    _ Depuis un mois environs…Pourquoi ?
    _ La famille qui habitait là, où est elle ?
    _Ah, tu parles de hadj Abdeslam .Mon petit, il m’a vendu sa maison il y a presque 6 mois .
    Je crois bien qu’il était assez endetté , le pauvre.
    Après un bref silence dû à une toux passagère, il continua:
    _ Il m’ a dit qu’il irait s’installer à Fes .D’ailleurs, il est originaire de cette ville.
    J’hésitai un moment avant de dire :
    _ » Dites-moi, s’il vous plait, quels sortes de problèmes avait monsieur Abdesslam ?
    Le vieux fit la moue et répliqua:
    _ » A vrai dire, je ne sais pas .
    Il se tut ,comme s’il essayait de se rappeler des détails .Soudain, il dit:
    _ ça y est, j’y suis !Il parait que c’était un mordu du poker .Je crois qu’il a perdu une grosse somme d’argent .
    Je pris congé du vieux et retournai chez moi .Tout simplement, je n’avais plus le goût des études.

    A suivre……..

    #271664
    lyna03
    Membre

    @djal wrote:

    Salam Aleikum,

    Je suis tout à fait d’accord avec vous,stalker et Just me. Nous sommes d’accord sur des points mais j’attends toujours la réponse et l’avis à l’un de ces candidats à l’immigration afin qu’il puisse expliquer ses réelles motifs.

    Bonjour a tous , je voulais juste vous dire que une fois ici les jeunes sont très déçus car ici l’argent n’est pas du tout facile comme certains le pensent , il faut bosser sinon vous avez rien , ajoutez a cela la discrimination du travail maintenant les européens préfèrent embaucher des européens comme eux et évitent au max « les immigrés », les lois se durcissent ,la vie n’est surement pas celle que nos pauvres concitoyens voient l’été en regardant les MRE , il faut savoir que ces gens économisent toute l’année pour pouvoir venir au pays l’été , malheureusement ils ne se rendent pas compte que leur façon de faire encourage lahrig de n’importe quelle manière ! Dommage !

    #271690

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Quand quelqu’un est amoureux, il perd l’appétit de même que le sommeil.Il veut réviser ses leçons et faire ses devoirs, mais n’y parvient pas.Que fait -il donc sinon penser ou plutôt rêver d’un monde où lui et sa bien-aimée sont ensemble .Je crois bien que c’est ce qui m’est arrivé .
    Croyez-moi les amis que j’étais prêt à faire des trucs invraisemblables , rien que pour partager un moment de joie et d’allégresse avec Aziza; rien que pour la voir à mes côtés !
    Quand j’y pense à présent , ça me fait marrer comme un bossu .Savez-vous qu’un certain temps, je ne prenais plus le bus ?D’ailleurs, même s’il m’arrivait de le prendre, dès que je voyais Aziza sur le trottoir , j’en descendis aussitôt !
    J’étais ravi de parcourir la distance qui nous séparait du lycée.J’aurais traversé des kilomètres que ça ne m’aurait fait qu’enchanter. Figurez-vous les amis qu’on se parlait de tout sauf d’elle ou de moi .
    Pourtant, un jour , elle me dit :
    _ » Hamidou……
    C’était la première fois qu’elle m’appelait ainsi .Je lui répondis :
    _ » Oui, mon amour
    Bien entendu, vous l’avez deviné dans mon fort intérieur ; car en fait, je lui ai dit :
    _ » Oui, Aziza.Quelque chose ne va pas .Je te vois préoccupée.
    Elle jeta un regard derrière elle ,comme si elle avait peur qu’on la surveillait , puis me donna un bout de papier plié .Juste au moment où je pris le papier, elle serra ma main ,mais avec tendresse et me dit d’un ton de supplication :
    _ » S’il te plait , pas maintenant.Promets moi de ne le lire qu’à la maison
    _Mais….
    _ Je t’en prie , fais-le pour moi comme tu l’as fait maintes fois en refusant de monter dans le bus. »
    Brave fille, moi qui croyait la berner.Au fait, je lui avais dit que mon paternel avait refuser de me donner le prix de mon abonnement mensuel au transport public .Ce qui voulait dire qu’elle m’avait vu descendre du grand véhicule à maintes reprises.Donc, elle faisant en sorte que je la rencontrais assez souvent juste à quelques mètres de chez elle.
    Vous allez me dire : pour le retour qu’est-ce que tu faisais ?(Pour Khaoukha : que faisiez -vous?)
    Rassurez-vous, les amis;là je me débrouillais assez bien .D’ailleurs les circonstances m’ont bien aidé.Car voyez-vous, à midi, il est impossible d’avoir une place dans le bus .Dans notre temps, les bus étaient rare .Entre le passage de deux bus, vous moisirez à coup sûr .Je parle ici des heures de la sortie des élèves et des fonctionnaires.Quand le bus passait près de notre lycée, il était aussi chargé qu’une boite de sardines à l’huile .Bien entendu, attendre le suivant ,c’est comme voir le père Noël descendre de la cheminée !
    Alors, on partait bras dessus, bras dessous tout comme deux amoureux dans un film Egyptien .
    Non, non, ce n’est pas la vérité ; c’est juste la moitié de la vérité.Effectivement, on faisait le chemin du retour jusqu’à chez elle .Je connaissais bien où elle habitait; par contre elle , non !
    Je pris le billet de sa douce main et l’enfouit dans ma poche .C’était à ce moment là que je venais de réaliser que Aziza était amoureuse de moi
    Donc, elle rebroussa chemin .Je la suivis du regard un certain temps .Soudain, comme une personne poursuivi par un chien en rage, je l’attrapai en courant:
    _ » Aziza, où vas-tu comme ça ?On a des cours de géographie et de…
    Elle m’interrompit:
    _ »Excuse-moi, Hamidou, je ne me sens pas bien .Tout à l’heure, tu passeras chez moi pour me donner les cours du jour.
    Et d’ajouter:
    _ » Je ne te l’avais pas demandé ,parce que je sais que tu le feras pour moi.
    Je posai ma main sur son front .Elle ne fit aucun geste de refus ou de méfiance.Comme si elle s’attendait à mon geste !
    Elle était tellement fiévreuse que je sentis ma main me bruler .Quant à elle , elle me dit :
    _ » Laisse ta main encore un moment.Comme elle est rafraichissante et si froide ! »
    Malheureusement, j’étais un peu timide , je lâchai aussitôt prise et je lui dit :
    _ » tu dois partir directement à la pharmacie pour acheter des médicaments .Tu as beaucoup de fièvre .
    Après un bref silence:
    _ » Je vais t’accompagner !
    _ » Non, non, tu ne dois pas rater tes cours à cause de moi.En plus, je compte sur toi pour me rapporter les cours du jour.
    Cette fois, elle partit .Je la regardai s’éloigner jusqu’à ce qu’elle eut disparu de ma vue .
    Puis , je me dirigeai vers le lycée.
    En arrivant, je constatai que j’étais en retard d’une demie heure.
    Heureusement pour moi, j’allais débuter mon premier cours avec le prof Syrien.

    A suivre…….

    #271687

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Quand j’avais l’âge de treize ans , moi et ceux de mon âge on faisait assez souvent des pique-nique aux alentours de la ville.Le matin de bonne heure, on se donnait rendez-vous tout près de chez moi.Chacun de nous apportait des provisions avec lui .La grande majorité était des pauvres .Aussi pas étonnant que dans leur sacoche il n’ y avait que du pain et des olives ; quelques fois des œufs durs .Cependant , sortir à l’air pur nous donnait un appétit d’ogre.A tel point qu’on mangeait tout sans laisser une seule miette!
    Je me souviens ,un jour, un de nos amis s’attarda quelques minutes.On était fâché de l’attendre .Aussi quand il arriva, nous nous étions explosés de colère contre lui .
    Lui, il ne cessait de sourire .Quand notre crise avait pris faim , il nous avait dit tout simplement qu’il avait une grande surprise pour nous .Chacun de nous avait l’air penaud .Aussi, aucun de nous n’avait eu l’audace de lui demander ce que c’était cette surprise.Alors, nous avons pris le chemin vers Sidi Yahya.Ceux qui habitaient Oujda dans les années 70 , vous diront que notre ville était entourée de verdures , surtout la direction vers la frontière avec l’algérie.Les quartiers à proximité de la ville était connus: vers l’ouest, il y avait Oued Ennachef ; vers l’est Boudir ; vers le nord ,le quartier de coulouche ;enfin vers le sud le quartier de Ch3ouf .
    Donc, au printemps tout était vert : champs et arbres .Alors, on traversait les espaces verts tout en arpentant des sentiers qui zigzagaient comme un serpent .Je crois bien que le fait de marcher sans savoir le nombre de kilomètres traversé faisait de nous des aventuriers .Parce que , voyez-vous mes amis, il nous arrivait de nous retrouver dans des endroits qu’on n’imaginait pas les atteindre aussi facilement ou tout simplement des lieux qui n’étaient pas dans le programme de l’excursion.Tenez, un jour on s’était retrouvé dans un patelin en Algérie ; une autre fois , on avait dépassé Sidi M3afa de quatre kilomètres .Toutefois , on ne se plaignait jamais de marcher .
    Il nous arrivait aussi d’être attaqué par une hordes de sauvages .Bien entendu, nous nous battions comme des lions .
    Je me souviens ,un jour nous fumes attaqués dans les environs de Oued Isly .On était allé là-bas pour pour attraper des grenouilles et des têtards pour un Espagnol qui nous donnait une grande somme d’argent pour nos trophée.Soudain, nous étions encerclés par une bande d’environs trente personnes.On peut dire que nous étions faits comme des rats.Les combattre était de la folie .Prendre la fuite était tout à fait impossible.
    Donc, chacun de nous se résignait sur son sort.Au fait , nous étions 7 personnes en tout.
    Le chef s’approcha de nous en ne cessant de ricaner .Il avait des dents assez dorées pour constater que sa bouche n’avait jamais connu l’usage du dentifrice .Aussi je vous déçois si je vous dis qu’il ne riait pas jaune, celui-là!
    Il nous dévisagea longuement ; puis il s’approcha de l’un de nous.La dite personne tremblait comme une feuille Aussi, quand le gaillard attrapa notre ami par le col de la chemise , il fut surpris par des êtres tres minuscules qui l’attaquaient .Le Mastodonte qui ne s’attendait certes pas à cette invasion lança un cri , pas d’attaque mais de détresse .Soudain, on le voyait qui dansait tout en ne cessant de crier .Paniqués, les autres se dispersèrent comme une poignée de graines dans la main d’un cultivateur entrain de semer sa terre.
    Ah les amis si vous avez vu ce tohu-bohu: ça se bousculait, ça criait,ça jacassait ça courait…c’était comme une assemblée de mouches dans une crotte de cheval qui soudain se voit piétiner par un campagnard avec son âne!
    Vous l’avez sûrement deviné , les petites grenouilles cachées sous la chemise de notre ami.Le pauvre ne possédait pas de poche.Même , s’il en possédait , il les laissait pour d’autres usages .Donc, comme ces amphibiens avaient besoin de changer d’air , ils décidèrent de faire la belle.Le hasard voulait qu’il venaient tout juste de changer de chemise!
    Pour revenir à notre compagnon, il était aussi vert qu’un billet de cinquante dirhams.Quand, les envahisseurs avaient débarrassé le plancher, on constata qu’il avait pissé sur ses frusques.Pas étonnant les amis , il n’aurait pas mieux fait!

    #205848

    Sujet: Souvenirs d’enfance

    dans le forum Café OujdaCity
    houmidi59
    Participant

    Je me souviens assez bien de certaines périodes de mon enfance et celle de mon adolescence. Certes, on menait la vie dure, mais elle avait bon goût.Je crois que cela était du à la simplicité des rapports entre les gens;ces gens qui se contentaient du peu et n’avaient qu’un soucis: aider leur prochain.
    La plupart des gens étaient pauvres ou du moins avaient juste de quoi subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.Je me souviens encore que toutes les portes étaient toujours ouvertes du matin au soir.Nous ,les mômes, on entrait comme dans un moulin.Il suffisait que l’un de nous sentait une odeur appétissante(de beignets ,par exemple) qu’il sonnait l’alarme .Et nous , en bons samaritains, on entrait comme la cavalerie ,avec le cri des indiens, dans la demeure .La propriétaire nous accueillait avec un sourire aimable et attendrissant et nous donnait toujours ce qu’elle avait entre ses mains.Chacun de nous prenait sa part et filait sans se retourner derrière lui.
    Dans notre refuge, on savourait les délices qu’on nous donnait .On partageait avec ceux qui auraient raté cette occasion.
    Au fait, chacun de nous avait un abri perché dans un arbre.C’était là qu’on discutait, qu’on échangeait des trucs, et bien sûr, se reposer.
    Pour vous donner une idée, pour chaque arbre, il y avait deux abris .Aussi, chacun de nous avait son ami intime avec qui partager ses secrets et même lui confier ce qu’il dérobait chez lui .
    J’avais pour compagnon mon frère .On ne se séparait que rarement .
    A la maison, surtout après le déjeuner , tout le monde faisait la sieste .Nous, on ne la faisait jamais.
    Mon frangin et moi avions une occupation des plus étranges:on chassait des mouches .Après leur avoir ôté leur ailes, on les plaçait sur le mur de notre court de maison .Comme ces mouches ne pouvaient voler, elles essayaient de se sauver en usant de leurs pattes.Pour nous, c’était la course.
    Donc, chacune des mouches remontait le mur avec peine certes.Aussi, l’une devançait l’autre .Mon frère qui était un grand tricheur faisait toujours tomber la « mienne »par un coup de torchon .Moi aussi, je fais de même avec la « sienne ».Alors, la course reprenait de nouveau.Cependant, il arrivait qu’on finissait par se chamailler , crier ou se quereller.Cela se terminait par l’arrivée de notre père avec son martinet .Pour ne rien vous cacher les amis, je me faisais tellement petit que je disparaissais après le premier coup reçu.Malheureusement pour le frangin, il criait comme un goret.Cela incitait le paternel à lui en flanquer d ‘avantages de coups de fouets.Bien entendu, notre mère accourait avec mes autres frères et sœurs .Enfin, la correction prenait fin et chacun de nous revenait à ses occupations.Mon frère et moi reprenons notre course, comme si de rien n’était.Au fait, on chassait d’autres mouches et voilà!
    les jeux de notre enfance étaient élémentaires , mais je crois qu’ils nous étaient très utiles et instructifs.
    On jouait aux billes , comme à la toupie.Cependant, il y avait des jeux qui apparaissait selon les saisons.
    Juste après l’Aïd el-kébir, on jouait aux osselets .Durant l’été, surtout la période des vacances, on collectionnait les noyaux d’abricots.Je me souviens qu’on amassait une grande quantité qu’on vendait dans un endroit appelé »alfanda9″
    C’était pour nous comme des cartes de jeu.Aussi, on avait le loisir d’en gagner en les utilisant à la place des billes.Certains prenait le noyau et le transformait en sifflet par un système facile: le trouer au milieu tout en ôtant l’amande .
    Il y avait aussi la « 7alka ».Je crois que c’était mon endroit favori après le refuge.
    On allait souvent pour écouter des légendes sur Antar ben Chaddad ou Al-azalya .On les entendait de nombreuses fois, mais jamais on ne s’en lassait de les écouter.
    Il y avait aussi un magicien qui nous épatait avec ses tours.Celui qu’il réussissait était le jeu du tiroir magique.
    Il prenait une petite caisse et l’ouvrait au public :
    _ » Regardez, disait-il, il n’y a rien dedans « 
    puis il fermait le tiroir et reprenait:
    _ » Comme vous avez vu , la caisse et vide « 
    Alors, il appelait deux personnes présentes .Il disait au premier:
    _ » Dis -moi petit que veux-tu manger ?
    La plupart des enfants avait un faible pour les fruits .Une grande majorité n’en mangeait jamais.Le seul fruit qu’on connaissait:l’orange.
    Donc, l’interpelé répondait aussitôt:
    _ » Je voudrais une banane !
    Le magicien répondait d’un air satisfait :
    _ » Très bien mon petit; tu auras d’ici peu ce que tu veux »
    Se retournant vers le second, il lui posait la même question:
    _ » Et toi, que veux tu manger?Des bananes ?Non, toi, tu auras droit à une grosse pomme « 
    Bien entendu, le deuxième garçon était ravi du choix.
    Donc, le magicien disait quelque « formules » magique pour ne pas dire maléfique; mais avant d’ouvrir la caisse , il nous regardait tous et disait :
    _ » Mes enfants, dans un instant vous allez voir dans ce tiroir surgir une banane jaune et une pomme verte ; mais il faut que vous me donniez « laftou7 »
    Ah, oui, c’est grâce à ça que le tiroir sera rempli de bonnes choses.Vous savez:cet argent je vais le donner au démon qui habite dans cette caisse.
    Et d’argumenter:
    _ » Si je ne lui donne rien, alors pas de bananes pas de pommes !

    A suivre…….

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