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15 réponses de 196 à 210 (sur un total de 240)
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  • #213987

    En réponse à : OUJADAS QUE J’ADORE

    Anonymous
    Membre

    Chère Faiza,
    Je salue ton eloge et ton attachement à notre perle de l´orientale du Royaume, notre bein aimé le maroc.
    Ma Chère Faiza, crois-moi que j´étais surpris en lisant ton text en sujet Oujda que j´adore. J´ai voyagé partout au maroc, j´ai ici en Allemagne et même un peu partout en Europe, des amis marocains originaire de différentes régions au Maroc, Jamais j´ai entendu directement ou indirectement des propos négatifs au sujet des oujdis(es) et région. Bien au contraire, j´ai entendu très souvent que les oujdis(es)sont des durs têtes, mais courageux(ses) et fidels(es), ils(elles) ne trahissent jamais, ils(elles) sont très hspitaliers(ères) … etc… rien que des choses positives.
    Bref !! on doit manger la soupe telle qu´elle est servie, Nous sommes tous et toutes les marocains et marocaines entre frères et soeurs.
    Je suis aussi de ses dures têtes ( RIRE), je suis oujdi et comme toi, fier de l´être, encore plus fièr de mon origine de marocain.

    A+ chère faiza, bien cordialement, marocainement et oujdi ement
    Kader

    Iznassen
    Membre

    @Anonymous wrote:

    بسم الله الرحمـان الرحيم
    Mr Mokhtar, il est souhaitable que la Direction du Site annule le topic que tu as créé pour ne pas qu’il y ait confusion.
    J’ai intitulé le sujet « Les Idrissides de l’Oriental » en Arabe et en Français pour permettre à tout intervenant de s’exprimer dans les 2 langues chacun selon sa préférence. Et on ne doit pas ignorer la langue Arabe car il y a beaucoup de références qui sont écrites en cette langue qui est la langue du Coran et la langue du Jugement Dernier pour les personnes qui croit en Allah notre Dieu Tout Puissant, sinon ça ne sera que polémique stérile.

    Pourquoi les Idrissides du Maroc Oriental ? Pas en tant qu’une partie de Chorfas comme on dit, dans le sens noble ou aristocrate comme pourront penser certains gens ; pas mal d’entre eux sont pauvres ou vivant comme de simples gens; mais en tant que Ahl El Bait qui ont des droits et devoirs comme tout le monde et qui à chaque fois qu’ils pensent avoir certains privilèges spirituels, se trouvent confrontés à des punitions divines plus sévères en cas de manquement à leurs devoirs. Je ne vais pas m’étaler sur ce point tel n’est pas mon but.

    Pourquoi les Idrissides du Maroc Oriental ? Car, et c’est que je vais évoquer avant son temps, les Idrissides ont été persécutés et massacrés et ce qui obligé une partie d’entre eux de fuire et de trouver refuge dans différentes régions du Maroc parmi lesquelles le Maroc Oriental où ils ont été reçus et adoptés par différentres tribus arabes et berbères qui les ont permis de vivre parmi eux; des gens qui ont toujours cru en Ahl Albait et en notre Prophète Mohammad et les recommandations qu’a fait ce dernier sur sa déscendance.

    Personnellement, je ne cherche pas transformer une simple recherche un peu curieuse du devenir de cette diaspora qui pourrait ressembler à pas d’autres groupements à une querelle stérile entre ce qui arabe, berbère ou autre.
    Je suis suis certain que cette recherche interessera une partie de gens qui s’y trouve mélée d’une façon ou d’une autre et peut être on nous apportera surement des informations utiles dans le domaine.
    Nous essayerons d’être à la hauteur de cette tache.
    Il est 02h 57 et c’est l’heure de la Prière.
    A bientôt

    Une recherche sérieuse et complète suppose donc de parler de tous les aspects qui ont lien avec le sujet.

    Votre réaction est un peu exagérée à chaque fois qu’on évoque l’héritage Amazigh . Chez certains marocains le mot « amazigh » est synonyme de  » polémique », « non marocanité » ! Alors que l’héritage « Arabe » rime avec « unité », « marocainité » !

    Allons jusqu’au bout ! et ne pas traiter les sujets à moitié.

    Pour la langue arabe, je ne pense pas que Dieu a révélé le Saint Coran dans cette langue pour que certains « la sacaralisent » ! et la mettrent au dessus des autres langues ! Toutes les langues se valent !

    Anonymous
    Membre

    بسم الله الرحمـان الرحيم
    Mr Mokhtar, il est souhaitable que la Direction du Site annule le topic que tu as créé pour ne pas qu’il y ait confusion.
    J’ai intitulé le sujet « Les Idrissides de l’Oriental » en Arabe et en Français pour permettre à tout intervenant de s’exprimer dans les 2 langues chacun selon sa préférence. Et on ne doit pas ignorer la langue Arabe car il y a beaucoup de références qui sont écrites en cette langue qui est la langue du Coran et la langue du Jugement Dernier pour les personnes qui croit en Allah notre Dieu Tout Puissant, sinon ça ne sera que polémique stérile.

    Pourquoi les Idrissides du Maroc Oriental ? Pas en tant qu’une partie de Chorfas comme on dit, dans le sens noble ou aristocrate comme pourront penser certains gens ; pas mal d’entre eux sont pauvres ou vivant comme de simples gens; mais en tant que Ahl El Bait qui ont des droits et devoirs comme tout le monde et qui à chaque fois qu’ils pensent avoir certains privilèges spirituels, se trouvent confrontés à des punitions divines plus sévères en cas de manquement à leurs devoirs. Je ne vais pas m’étaler sur ce point tel n’est pas mon but.

    Pourquoi les Idrissides du Maroc Oriental ? Car, et c’est que je vais évoquer avant son temps, les Idrissides ont été persécutés et massacrés et ce qui obligé une partie d’entre eux de fuire et de trouver refuge dans différentes régions du Maroc parmi lesquelles le Maroc Oriental où ils ont été reçus et adoptés par différentres tribus arabes et berbères qui les ont permis de vivre parmi eux; des gens qui ont toujours cru en Ahl Albait et en notre Prophète Mohammad et les recommandations qu’a fait ce dernier sur sa déscendance.

    Personnellement, je ne cherche pas transformer une simple recherche un peu curieuse du devenir de cette diaspora qui pourrait ressembler à pas d’autres groupements à une querelle stérile entre ce qui arabe, berbère ou autre.
    Je suis suis certain que cette recherche interessera une partie de gens qui s’y trouve mélée d’une façon ou d’une autre et peut être on nous apportera surement des informations utiles dans le domaine.
    Nous essayerons d’être à la hauteur de cette tache.
    Il est 02h 57 et c’est l’heure de la Prière.
    A bientôt

    Iznassen
    Membre

    Mokhtar,

    Il est peut-être judiceux de répondre ici au lieu de créer un nouveau topic.

    Revenons à Aouraba, Ce sont des Amazighs zénètes (Iznaten), leur pays est :

    Walili et ses régions (Arabisation du mot Amazigh « Alili »), cette ville s’appelait en latin « Volubilis ». « Alili » signifie « laurier-rose » en Tamazight(Berbère). Ces tribus avaient des prolongement dans le Rif mais aussi à l’ouest de la ville de Fes ( de côté de la citadelle « Seqqouma »), de Tahert (l’actuelle Tiaret) à Oran. Dans les Aurès.

    Actuellement ils sont dans la région de Taza:Aouraba, Tlaghma et la vallée Wargha.

    Dans la vallée de Wargha, il y a aussi deux autres confédérations zénètes du Rif : Les Gzennaya et les Ayt Waryaghel. Abdelkrim ALKHATTABI appartient à cette denière.

    Les Amazighs Aouraba déscendent d’un Monsieur qui a pour nom « Aourab ». Il était le fis de « Barr » qui lui était fils de « Mazigh ».

    #213425
    Iznassen
    Membre

    @Alain wrote:

    Réponse sur 1 seul poinr pour le moment

    En France il y avait au moins 10 langues différentes entre les règions,) ici, on dit que c’est du patois),

    Il y a eu les mêmes débats pendant des années, car les régions voulaient garder leur langue. Il reste encore quelques corses et bretons qui continuent à avoir la même revendication.

    Ce droit a été accordé à la Corse, mais en fin de compte personne n’en a voulu.
    Même les enfants des militants indépendantisres corses ont choisis le français.
    Et c’est normal, comment veux tu communiquer quand tu ne maîtrise pas la langue majoritaire d’un pays .

    La maîtrise de la langue unifiée ne veut pas dire que l’on renonce à son identité, à sa culture, à ses traditions. Elle veut simplement dire que l’on parle la même langue dans le même pays.

    Si tu le veux bien, je reprendrai avec toi ce débat

    Francois II parlant le dialecte de l’Ile de France l’a retenu comme dialecte de référence et l’ériger en tant que langue NATIONALE (Le français) en envoyant les savants de la Pleiade recueillir tout le vocabulaire provincial pour enrichir la nouvelle langue . Il a réussi en même temps de tuer par la force et dans la répréssion la langue celte de la petite Bretagne, la langue germanique en Alsace-Loraine, la langue flamande en Flandre..etc

    Actuellement les quelques Bretons et Corses nostalgiques essayent de revendiquer une langue morte! mais on ne peut pas réscussiter une langue morte !

    La France a commis un génocide linguistique au non de l’ETAT-NATION jacobin. Les Amazighs (Berbères) sont majoritaires au Maroc et ils sont déterminés de ne pas subir le sort des Bretons, des Alsaciens qui eux étaient minoritaires…etc Ils aspirent à un modèle non jacobin comme l’Espagne la Belgique entre autre. Ils sont surtout conscients que la langue amazighe (Berbère) et vivante et vivace. Ils ne vont pas attendre le sort qui ont subi les Amazighs (Berbères) de la Tunisie et qui sont complètement darijisés pour que les Amazighs (Berbères) du Maroc réclameront une langue inexistante et parlée par 2 ou 3 personnes dans une vallée du Rif ou du Haut Atlas. A ce moment là, les Arabistes auront gagné la bataille qu’il mène actuellement !

    Et Pour Les Amazighs (Berbères), ça n’est pas la fin de l’Histoire.

    #213424
    Alain
    Membre

    Réponse sur 1 seul poinr pour le moment

    En France il y avait au moins 10 langues différentes entre les règions,) ici, on dit que c’est du patois),

    Il y a eu les mêmes débats pendant des années, car les régions voulaient garder leur langue. Il reste encore quelques corses et bretons qui continuent à avoir la même revendication.

    Ce droit a été accordé à la Corse, mais en fin de compte personne n’en a voulu.
    Même les enfants des militants indépendantisres corses ont choisis le français.
    Et c’est normal, comment veux tu communiquer quand tu ne maîtrise pas la langue majoritaire d’un pays .

    La maîtrise de la langue unifiée ne veut pas dire que l’on renonce à son identité, à sa culture, à ses traditions. Elle veut simplement dire que l’on parle la même langue dans le même pays.

    Si tu le veux bien, je reprendrai avec toi ce débat

    #213330

    En réponse à : Un Maroc Laïc ..

    Iznassen
    Membre

    AZERF ET LE MYTHE DE « LA JUSTICE COUTUMIÈRE BERBÈRE »
    RÉFLEXIONS SUR LE DROIT AU MAROC
    Mustapha El Qadéry, Rabat

    Amara n umagrad ad ira ad issagw, dat yan usemaqqel f umezruy n mamenk ad tusnmalant tghawsiwin izdin d uzerf d tsertit n Merrok, isragen yiwin ayelligh ur testi tenbâdt tanamurt xs yan wanaw n uzerf, llid tkusa gh umezruy nnes d taysiwin, ad yeg azerf anamur unsîb llig teffagh daw uzaglu n Fransa d Sbanya, trar f usga azerf mu ttinin làurf sul ilan g kran tsgiwin d kran igran izdin d tudert tamettit n kigan d imezdaghen n tmazirt.

    À travers une étude socio-historique de l’organisation de la justice et de l’espace politique de l’Empire chérifien à l’époque coloniale, M. Qadéry tente de comprendre les raisons de l’imposition d’une norme juridique particulière par l’État marocain indépendant. Considéré par ce dernier comme national et légitime, ce droit a été imposé au détriment de l’azerf, le droit coutumier. L’azerf est cependant encore en usage dans certaines régions et couvre plusieurs domaines de l’activité sociale et professionnelle.

    By means of a socio-historical study of the organisation of the judicial system and the politics of the Cherifian Empire during colonial times, M. Qadery tries to understand the reasons for imposing a particular judicial norm by an independent Moroccan state. The imposition of these laws, considered by Morocco to be national and legitimate, was at the detriment of azerf, the traditional law system. Azerf is, however, still in use in certain regions and covers various fields of social and professional activity.

    Le système juridique offre une matière de réflexion aussi importante que le législatif et l’exécutif pour l’étude d’un système politique. L’organisation du juridique peut offrir une image sur le développement politique d’un État et clarifier la nature des relations et des rapports des acteurs politiques et de l’État avec la société, et plus précisément de l’État avec les citoyens et les acteurs du développement économique.

    Ce n’est pas un hasard si la justice constitue aujourd’hui un chantier parmi d’autres pour la consolidation de l’État de Droit au Maroc. Elle en est le principal instrument. La nature de ses lois, leur intégrité, leur application et leurs concordances avec les normes internationales en matière de justice civile et économique constituent des critères déterminants retenus par les investisseurs étrangers ou les organismes internationaux pour établir leurs avis sur les systèmes étatiques et leurs potentialités de développement.

    L’intérêt de cette esquisse qui reprend des éléments d’une réflexion entamée lors de ma recherche doctorale (1995), est de m’interroger sur la notion du Droit et de ce que l’État indépendant au Maroc avait retenu comme droit national et légitime. Le droit n’est pas uniquement un ensemble de théories et de règles absolues, il est le miroir dans lequel se réfléchit la vie d’un peuple. Il est déterminé, en principe, par les faits sociaux de ce peuple. Aujourd’hui encore, le droit marocain (celui appelé berbère) demeure une source inépuisable pour la constitution et la consolidation de l’État de Droit et de la modernisation des constructions juridiques, qui doivent, bien-sûr, prendre en compte les mutations sociales et culturelles en cours, relèvent M. Tozy & M. Mahdi (1990). Quand le fait social se modifie ou disparaît, la règle juridique tombe en désuétude, disait G. Surdon en 1929, ancien enseignant du « droit musulman » et du « droit coutumier berbère » à l’Institut des hautes études marocaines.

    L’angle par lequel je m’interroge sur le droit au Maroc est azerf ou ce qui est connu sous le terme « droit berbère », résumé à l’époque coloniale de la zone française dans l’expression « justice berbère. » Cette terminologie en vigueur durant la période coloniale a été disqualifiée de facto au lendemain de l’indépendance, sans débat et sans s’interroger sur cette « invention » coloniale qui a discrédité pour très longtemps les institutions et les modes d’organisations sociales au sein des États post-coloniaux nord-africains. Avant de procéder à l’examen sommaire de cette approche, une mention particulière est consacrée d’abord aux trois espaces juridiques que le Maroc a hérités de la période du protectorat. Un territoire sous tutelle de l’autorité française au «sud», l’autre au nord sous tutelle espagnole et un autre à Tanger sous protectorat « international. » À noter que deux autres espaces juridiques seront intégrés à la « justice nationale » marocaine, l’un en 1969 après le départ de l’Espagne de la ville d’Ifni et du territoire des Aït Baâmran, l’autre en 1975 après le départ de la même Espagne du Sahara occidental. Chacun des deux espaces était régi par des lois propres, et ne dépendaient pas, à l’époque du protectorat, du système en vigueur dans la zone dite khalifale au nord du pays.

    1. Les trois espaces juridiques sous le protectorat

    Les territoires qui ont eu l’indépendance sous l’égide du sultan Ben Youssef, devenu le roi Mohammed V en 1956, avec une nouvelle légitimité, sont au nombre de trois. La zone française de l’empire chérifien dont la capitale est Rabat, à la tête de laquelle se trouve le sultan et le résident général de France ; la zone espagnole de l’empire chérifien à la tête de laquelle se trouve un khalifa (adjoint) du sultan et le Commissaire espagnol, résidant à Tétouan ; enfin la zone internationale de Tanger où le sultan de Rabat était représenté par un naïb (délégué) accrédité auprès des puissances internationales qui cogéraient l’espace municipal de la ville. Chacune des trois zones disposait de son Bulletin officiel et de ses propres lois selon l’organisation retenue par les puissances protectrices en accord avec le Sultan à Rabat, son khalifa à Tétouan ou son naïb à Tanger.

    La déclaration de l’indépendance du Maroc faisait suite aux accords d’Aix-les-Bains et la déclaration de La Celle Saint-Cloud, confirmés par la signature du traité de l’indépendance par le premier président du Conseil du gouvernement du Maroc, Mbarek Bekkaï, à Paris et à Madrid. Cette signature mettait un terme au traité du protectorat du 30 mars 1912, établi entre le Sultan et le gouvernement français. Pour rappel, la France avait procédé, après la signature de ce traité, à la conclusion d’accords sur la zone Nord de « l’empire chérifien » avec l’Espagne (traité du 27 novembre 1912) et « la zone internationale » de Tanger avec les autres puissances européennes en fonction du traité d’Algésiras de 1906 et d’autres traités bilatéraux entre la France d’une part et l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie d’autre part.

    2. La justice dans la zone française de l’empire chérifien

    Le XXe siècle marocain n’a pas encore fait l’objet de recherches sérieuses qui pourraient nous offrir de la matière brute, c’est-à-dire l’inventaire des dispositifs des politiques coloniales dans les trois zones, voire les cinq zones qui constituent le Royaume du Maroc d’aujourd’hui. Quelques recherches ont eu lieu, par des Français ou des Marocains qui ont cherché surtout à « répondre » à la recherche de la période coloniale ou à «défendre» les idées « nationalistes » sur le Maroc, son passé et son devenir « arabistes » (vision nationaliste) ou « arabo-islamistes » (vision salafiste d’essence wahabite). On est encore loin d’une recherche scientifique «nationale» capable de relever le défi sans le halo passionnel qui continue à marquer sa production à forte connotation idéologique ou partisane, et qui s’inscrit dans un suivisme sans bornes de « l’Occident » ou de « l’Orient » sans prendre le soin de s’interroger sur «soi» et l’histoire de «soi» avant de choisir son « camp »… scientifique.

    Le domaine judiciaire et l’organisation de ce domaine «sensible» n’ont pas fait l’objet, à ma connaissance, d’inventaire pour comprendre le système d’organisation durant la période de protectorat. Tout ce qui porte sur la justice est résumé dans le débat sur «la justice berbère» en opposition à la chariaâ (loi dite musulmane). Ainsi, les idées dominantes sur le dahir dit « berbère » vu et perçu, comme un dahir qui a visé « la séparation » des « Berbères » et des « Arabes » (catégories inventées par la colonisation), la soustraction des « Berbères » à la justice du Sultan ou encore le dahir de l’évangélisation des « Berbères », sont les seules connues et diffusées à propos de la justice durant cette période. À part ceci, rien et absolument rien sur les étapes de la mise en place de la modernisation de la justice par la France, conformément au traité de protectorat, par lequel le sultan avait délégué au gouvernement la République française l’unification et la modernisation de «l’empire chérifien», par l’intermédiaire du commissaire résident général de France au Maroc qui possédait les pleins pouvoirs dans le domaine.

    Aucune recherche ne s’est intéressée non plus à la notion de chraâ (juridiction musulmane), son contenu, les agents chargés de son application et les domaines d’application des champs juridiques concernés par la dite chariaâ musulmane. Pendant « la protestation » contre le dahir dit « berbère », le mot d’ordre était celui de l’intégration des Berbères à la chariaâ du Sultan. Or, la chariaâ dont parlait « les nationalistes » n’était appliquée que dans le domaine du « statut personnel » chez les catégories citadines du sillage du Makhzen (qui ne possédaient pas de terre à faire hériter), le reste des lois qui concerne « les indigènes » était régi par des codes mis en place par la puissance protectrice, et les agents chargés d’appliquer la loi sont les caïds, les pachas et les tribunaux chérifiens présidés par des notabilités marocaines. Il s’avère donc que le dahir dit « berbère » n’avait pas pour objet principal la réglementation du « statut personnel », mais la réforme de la coutume pénale et du statut foncier des terres des tribus. En ce sens, le dahir visait en premier lieu à dessaisir les tribus de leurs terres en faveur des colons et de leurs collaborateurs marocains. Et, de ce fait, ni le discours « nationaliste », ni le discours « savant » post-colonial n’ont relevé la nature de ce dahir et ses véritables motivations. Et en second lieu, ce dahir entendait la « répression des crimes » commis en territoire « berbère », quelle que soit la condition de son auteur (article 6), selon le code pénal français en vigueur dans les autres régions du Maroc, et ce, dans l’objectif d’appliquer la peine de mort en territoire dit « berbère » dont la majeure partie était encore à la date de la promulgation du dahir en « dissidence ». Quelles étaient les tribus cataloguées comme « berbères » et selon quels critères ? Pourquoi des tribus « berbères » ont été exclues des circulaires vizirielles qui désignaient les tribus dites « berbères » ? Pourquoi les tribus qui dépendaient du « domaine » du Glaoui n’étaient-elles pas concernées par cette loi ?

    On peut avancer pour le moment que le débat sur le droit, et une éventuelle anthropologie de ce droit et les « sociétés » qui l’ont créé, ne peut avoir lieu sans une compréhension totale du système juridique durant la période coloniale. Comment était-il organisé ? Selon quelles lois et procédures ? Qui rendait la justice et au nom de qui ? Quelle est la place du Caïd (puissant tribal sans formation juridique) et celle du Pacha (puissant citadin sans formation juridique) dans la juridiction de l’empire chérifien ? Quelle est la place des tribunaux chérifiens, les tribunaux de coutume, les jmaâs judiciaires et le Haut tribunal chérifien dans le système juridique dans la zone française ? Comment a eu lieu l’évolution dans le temps et dans l’espace, l’organisation de la justice qui a suivi la pax française imposée après une longue conquête militaire sanglante dont « les Berbères » furent les principales victimes ? Les Caïds et Pachas nommés par le Sultan en ville et en tribu appliquaient-ils la chariaâ musulmane ? Selon quels procédés et procédures ?

    Et la justice en territoire de protectorat espagnole, comment fonctionnait-elle ? Avait-elle son « dahir berbère » ? Comment a fait l’Espagne dans l’organisation de sa «justice» de ses « Berbères » et comment l’avait-elle organisée et selon quelles lois ? Et Tanger ? Comment s’y déroulait-elle ? Quel était le statut des « indigènes », des « Berbères » dans le dispositif judiciaire international de Tanger ? Quelle était la place de la chariaâ dans ces territoires ? Et quels sont les combats des «nationalistes» dans ses régions dans le domaine juridique ?

    On ne sait rien de ces dispositifs en langue française et en langue arabe, ce qui les rendent indisponibles puisque la langue espagnole n’avait pas acquis le même statut que les langues française et arabe au Maroc post-colonial. On pourrait supposer que le Maroc indépendant avait choisi de généraliser « le modèle arabo-français » sans se soucier du « modèle espagnol » et sa possible « richesse » linguistique et judiciaire. Pourquoi cette élimination de « l’héritage espagnol » par le Maroc post-colonial ? Quant à l’héritage « berbère », il fut simplement éliminé.

    Sans un inventaire complet de l’ensemble de l’organisation judiciaire durant la période coloniale et ses trois zones, ainsi que celui des sous zones qui le constituait (justice rabbinique, justice berbère, justice de chraâ, justice française, justice des caïds et pachas, justice des jmaâs judiciaires, justice chérifienne, justice consulaire, justice mixte, …), sans un inventaire des dahirs, circulaires et textes qui ont fait offices de lois par lesquels les puissances protectrices avaient organisé leurs espaces respectifs de domination, on ne peut pas étudier le droit au Maroc, ses origines et les limites des différentes réformes qu’il a subies durant la période post-coloniale. Comment peut-on comprendre et étudier la «justice berbère» dans la zone de protectorat française en l’absence d’études sur l’ensemble du système judiciaire dans la zone française de l’empire chérifien ? Il serait illusoire de débattre sur la « justice berbère » sans comprendre le système français au Maroc dans son ensemble et les politiques qui ont régi la philosophie des bâtisseurs du Maroc moderne, « pacifié » et « unifié » sous l’égide du Sultan au nom duquel la France avait mené de bout en bout son entreprise « d’intégration » et « d’unification ».

    3. La « réforme » de la justice au lendemain de l’indépendance

    La « justice berbère » était perçue par l’ensemble des observateurs (de l’époque et d’aujourd’hui) sous l’angle du « dahir berbère », dahir qui n’a jamais existé, considéré comme une pure invention des « nationalistes » (M. Mounib, 2002). Ils en ont même fait le dahir de « la discorde » et de « la naissance » du mouvement politique marocain qui s’inspire de l’arabisme et du salafisme. Ce dahir, dit « berbère », est celui du 16 mai 1930 (17 hija 1348), intitulé exactement, « dahir réglant le fonctionnement de la justice dans les tribus de coutume berbère non pourvues des mahkamas pour l’application du chraâ ». Il fut l’unique dahir mentionné comme tel dans la réforme engagée par l’État indépendant. Le dahir n° 1-56-014 du 6 chaabane 1375 (19 mars 1956) supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne précise dans son article 3 que toutes les dispositions contraires au présent dahir et notamment celles des dahirs des 7 kaada 1338 (24 juillet 1920) et 17 hija 1348 (16 mai 1930) sont abrogés. Le dahir du 24 juillet 1920 est celui portant sur la direction des affaires chérifiennes dont dépendait l’ensemble de la justice durant la période du Protectorat en zone française, et le dahir du 16 mai 1930 est le fameux dahir dit «berbère» portant sur la création de tribunaux dans les régions régies par la justice dite coutumière dans la zone française de l’empire chérifien. Il est curieux de constater que ce dahir de 1930 est le seul mentionné comme dahir à abroger, alors qu’il fut modifié par dahir du 8 avril 1934 (le dahir de 1956 ne mentionne pas cette modification) et nous pousse à l’interrogation suivante : Pourquoi le dahir de 1956 mentionne-t-il uniquement ce dahir de 1930 ? Cette omission de la modification subie par dahir du 8 avril 1934 signifierait-elle la reconnaissance de sa validité ?

    Après le transfert de la capitale de Fès à Rabat, loin des « Berbères », les services du protectorat de la zone française avaient mis en place un Bulletin officiel, en français et en arabe, afin d’y publier dahirs, circulaires et autres textes de lois qui les rendaient légaux par leur publication, selon la conception nouvelle de la légalité et de la légitimité. Un Code des obligations et des Contrats avait vu le jour, et fut promulgué par dahir du 12 août 1913. L’article 475 de ce dahir précise que la coutume et l’usage ne sauraient prévaloir contre la loi lorsqu’elle est formelle. Comment comprendre le sens de la coutume et de la loi d’après ce texte ? Il est clair que la loi est celle proposée par la puissance protectrice, quant à la coutume, c’est la loi des «indigènes» qui n’a aucune place dans les buts à vocation coloniale de la «modernisation» de l’empire chérifien. En Algérie voisine, nous rapporte J. Berque (1955), les magistrats français considéraient comme un corps de coutumes, l’ensemble des droits locaux, d’origine islamique ou non, par opposition au code civil. Cette tendance française de la conception de la coutume est fortement tributaire à la théorie romano-canonique de la coutume, qui donne à celle-ci un sens strict et précis, en parfaite opposition avec la conception anglaise et la place centrale qu’elle accorde à la coutume et à sa conception dans son propre système juridique. Que pourrait peser la coutume «indigène» face à la loi allogène dont les porteurs étaient convaincus de l’humanisme de l’esprit de la mission civilisatrice qui les animaient ?

    La réforme du système héritée de la période coloniale fut entamée avec le dahir du 19 mars 1956, supprimant tout contrôle général ou spécial de l’administration de la justice chérifienne. Il fut suivi par une série de dahirs visant la mise en place de nouveaux tribunaux de l’État indépendant dans les trois zones héritées, et plus tard les dahirs relatifs aux textes de lois qui font office de code. Pour l’organisation des tribunaux, on peut citer les huit premiers dahirs publiés en la matière :

    Dahir relatif à l’organisation et au fonctionnement des juridictions de droit commun (4 avril 1956)
    Dahir portant création de tribunaux régionaux et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (18 avril 1956),
    Dahir portant création de vingt-quatre tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (10 juillet 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de juges délégués dans le ressort des anciens tribunaux coutumiers (25 août 1956),
    Dahir portant création de tribunaux de cadis dans les anciennes tribus dites « de coutume » (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de cadis dans les anciennes tribus, dites de « coutumes », et déterminant leur composition et leurs ressorts (25 août 1956),
    Dahir portant création de vingt tribunaux de juges délégués et déterminant leur composition, leur siège et leur ressort (25 août 1956).
    D’autres textes suivront plus tard, et entre 1956 et 1958, période du bouclage du dispositif juridique et judiciaire, les textes et dispositifs ont été menés par une commission composée de juges des ex-tribunaux chérifiens de la zone française, de Allal Al Fassi, Mokhtar As Soussi et Mustapha Bel Arbi Al Alaoui (trois éminentes personnalités de tendance salafiste), ainsi que le prince Hassan comme président honoraire de la commission au titre de ses compétences dans le droit français. Les textes adoptés étaient un amalgame entre la loi française et la loi makhzen disait un observateur américain de l’époque, I. W. Zartman (1964). Ce dispositif connaîtra son apogée avec « la marocanisation » de la profession et «l’arabisation» des textes français en 1965, ce qui a entraîné le champ juridique marocain dans un nouveau labyrinthe et qui soulève ainsi une nouvelle problématique.

    L’État national indépendant n’avait fait qu’intégrer les différentes zones héritées de la période coloniale à l’héritage jacobin français. « L’unification » et l’intégration des différents espaces juridiques au sein du même espace « national », au lendemain de l’indépendance ou de 1975, ne se passa pas sans heurts entre l’État et « les citoyens » des régions concernées. Ceci n’est pas spécifique au Maroc ou à la nature de son « régime ». L’Algérie voisine, « socialiste » « populaire » et « révolutionnaire », n’a pas échappé à la règle de reconduction pure et simple des lois « coloniales » au lendemain de l’indépendance. L’Algérie avait changé de législateur sans changer de législation, disait E. Chalabi (1992)

    4. Azerf ou la loi positive marocaine et le faux débat

    L’ensemble des éléments soulevés ci-dessus a contribué à fausser le débat sur azerf et la loi d’origine marocaine que la majorité des recherches ont réduit au statut de coutume selon la terminologie française et le sens de la coutume en droit français. Comment aborder ce sujet réduit à sa version la plus caricaturale dans laquelle la terminologie juridique française de l’époque coloniale l’avait confiné ? « Les nationalistes » et les chercheurs qui ont repris leurs visions dans le champ savant ont contribué à « disqualifier » la loi positive marocaine et ont opposé systématiquement la notion de chrâa à azerf sans se poser la question sur la nature du chraâ et ses domaines d’application au Maroc avant et pendant l’intervention coloniale.

    La recherche marocaine reste encore pauvre dans ce domaine. Et il lui a suffi que la recherche de la période coloniale s’intéresse aux lois dites «coutumières», à des fins politiques de domination et non de valorisation, pour disqualifier celle-ci et l’expulser du domaine de l’enseignement universitaire et du cursus de formation des magistrats et professionnels de la justice aujourd’hui, par crainte pourrait-on supposer, que ces curiosités seraient une pure invention coloniale ou encore susciter l’intérêt à ce qui peut semer la discorde au sein de la nation marocaine « arabe ». Pourtant, et jusqu’à nos jours, de nombreux domaines continuent à être régis par «la coutume» et les litiges qui surviennent dans les champs de son application ne trouvent chez les magistrats que dédain, et rarement de la compréhension voire de l’application pour résoudre des conflits dont aucun texte «officiel» ne peut trouver issue.

    Que savons-nous sur azerf (loi), ikchouden (tables de la loi), orf (coutume), kanoun, taâqqitt (écrit), tayssa et amsissa ? Pourquoi oppose-t-on systématiquement la chariâa à azerf alors que celui-ci est basé sur taguallit (serment) ? Comment se sont comportés les jurisconsultes durant les différentes périodes de l’histoire nord-africaine avec l’ensemble de ses dispositifs ? Comment se sont comportés les différents États qui se sont succédés au Maroc et en Afrique du Nord et subsaharienne avant et après l’Islam ? Que disent les Nawazil des Fouqahas à propos des litiges qui leur sont soumis et comment se déterminaient-ils ? Qu’est-ce qu’un Cadi, un Adel, un Mufti, un Faqih, un Agwrram, un Charif, un Amzzarfu, un Anflous, un Amzrag, un Amghar, un Ou Ljmaât ou un Anhcham dans l’histoire du Maroc ? Qu’est-ce que signifie la soumission ou non à l’autorité directe ou indirecte à l’autorité d’un État dans le domaine judiciaire ? Les tribus ou les villes soumises aux différents Sultans, Émirs ou encore Beys ou Deys qui se sont succédés au long de l’histoire musulmane des quatre derniers siècles en Afrique du Nord, ignoraient-elles azerf dans leur fonctionnement quand elles avaient à leur tête un représentant des autorités en question ?

    La place que la France coloniale avait réservée à la coutume ne doit pas masquer la richesse de ce patrimoine juridique, culturel et historique dont l’étude doit être développée. Nous en avons la preuve à travers L. Mezzine (1987) qui a étudié le XVIIe et le XVIIIe siècles dans l’actuel sud-est marocain. Son étude avait utilisé, entre autres, le texte d’une taâqqitt où est consignée 401 articles régissant le fonctionnement d’un qsar qui dépendait de la tribu des Aït Atta, au XVIIe siècle. Si ce texte constitue le bonheur de l’historien soucieux de comprendre le passé des Hommes dans leur relation avec leur temps et leur espace, il constitue également une source d’une grande importance pour le juriste ou l’anthropologue soucieux de comprendre la philosophie de droit sur laquelle a reposé cette production juridique, d’une société locale donnée, dans sa relation avec les autres composantes de son appartenance tribale et territoriale, ses ressources économiques et ses enjeux «stratégiques». Cette taâqqitt constitue un maillon dans la chaîne de transmission des textes relatifs aux lois, que les Français avaient trouvés en fonctionnement lors de leur arrivée, et dont certains historiens (Al Baydaq) ont mentionné le fonctionnement à l’époque de l’empire almoravide (IXe – Xe siècles).

    Le droit catalogué comme coutumier continue à fonctionner aujourd’hui en ce début du XXIe siècle, droit qui continue à pallier l’absence de droit étatique. Ce droit est en vigueur en ville comme à la campagne et continue à fonctionner malgré son expulsion par les autres droits « reconnus » (M. Tozy & M. Mahdi, 1990). On peut même citer des domaines où il fonctionne encore : l’agriculture, l’élevage, les corporations des métiers, certains domaines immobiliers, le commerce… Cette expulsion progressive qui a duré tout au long du XXe siècle a réussi l’institutionnalisation d’un ensemble de droits hiérarchisés selon les besoins des décideurs. Est-ce une raison pour ne pas chercher à comprendre comment le droit marocain a assuré la pérennité des structures sociales et le maintien de l’ordre au sein des groupements qui composent le tissu territorial, social et culturel marocain et nord-africain ? L’étude de ce droit, ses textes et nawazil y afférentes nous offrent non seulement, un élément indispensable dans l’étude et la compréhension de l’histoire du Maroc jusqu’à la conquête coloniale (L. Mezzine, 1987 ; A. Sidqi Azaykou, 2002), mais aussi les éléments d’un débat sur la re-territorialisation de l’espace national dans le contexte de l’évolution mondiale vers le régional et l’extra-national.

    Références :

    J. Berque, Structures sociales du Haut Atlas, Paris, PUF, 1955.
    E. Chalabi, « Droit, État et pouvoir de l’Algérie coloniale à l’Algérie indépendante », in NAQD, n°3, Alger, 1992.
    M. El Qadéry, L’Etat-national et les Berbères au Maroc. Mythe colonial et négation nationale, Thèse de Doctorat, Montpellier III, 1995.
    L. Mezzine, Le Tafilalt. Contribution à l’histoire du Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles, Publication de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Rabat, Série thèses 13, 1987.
    Mohmmad Mounib, Adhahir ‘al barbari’ akbar oukdouba siassiya fi al maghrib al mou’aâssir, Rabat, Dar Bou Regreg, 2002.
    A. Sidqi Azayku, «Fatawa baâdh oulama al janoub bi khoussoussi nidham ‘inflass’ bi al atlas al kabir al gharbi fi awaïl al qarn sabiâa âachar», in Histoire du Maroc ou les interprétations possibles, Rabat, Centre Tarik Ibn Zyad, 2002.
    G. Surdon, Psychologies marocaines vues à travers le droit, Conférence donnée le 21 juin 1929, au cours préparatoire au service des Affaires indigènes, Publication de la Résidence générale de France au Maroc, Direction générale des Affaires indigènes, 1929, Rabat.
    M. Tozy & M. Mahdi, «Aspects du droit communautaire dans l’Atlas marocain», in Droit et Société, Revue internationale du droit et de sociologie juridique, n°15, 1990, Genève.
    I. W. Zartman, Destiny of a Dynasty: The Search of Institutions in Morocco’s Developing Society, University of South Carolina Press, 1964.

    Ali
    Membre

    slt tt le monde sa me fait un grand plaisir de lire vous avis .
    je pense monsieur alain et tout a fait claire .

    et monsieur taourirti il s’est meme pas de quoi je parlle?
    s’est pas evident de convincre des investisseur d’investire a oujda.
    faut avoir une bonne formation pour sa

    c seulement pour etre claire :

    L’association espoire oujda : c’est une association pour but de faire venir des invesstisseur etranger au maroc .
    au titre de Développeur économique, qui correspond aux nouvelles réalités et de s’ajuster à la diversité des fonctions attribuées aux différents acteurs.

    Le paysage économique des régions d’oujda, y compris celui de la Métropole, s’est grandement transformé au fil des ans. La présence de professionnels de plus en plus expérimentés et aguerris aux réalités quotidiennes de l’économie, sur le terrain, n’y est pas étrangère. À l’aube du XXIe siècle, dans le contexte de mondialisation et de globalisation, dans la perspective de la nouvelle économie du savoir et de la diversification économique des régions ressources, notamment, la region oriental se doit de posséder de solides réseaux de professionnels en développement économique. Ce réseau doit être basé sur un partenariat efficace entre les organisations, une synergie de connaissances et de compétences et une qualité de services offerts, y compris une formation supérieure.On a alors opté pour la convergence des compétences et des professionnels en développement économique.
    Au cours de ses mois, ce sont ces valeurs et ces notions qui ont prévalu à la création de l’AEO (associaton espoir oujda). On a alors opté pour la convergence des compétences et des professionnels en développement économique. Voilà donc la réunion de ses forces vives et avec une fusion des responsable de notre region qui permettra dorénavant d’assumer un véritable leadership en matière de soutien au développement local et régional et d’atteindre une reconnaissance de la profession dans tous les milieux, Avec la création des Centres locaux de développement a l’etrangers pour connaitre notre region la bien aimée L’AEO a choisi de relever le défi du développement économique et de devenir la ressource principale en matière de formation des professionnels oeuvrant dans ces organisations.
    et pour eclaircir notre association est pour tout le monde on est contre la marginalisation .
    c’est pour le bien de notre region

    #201489
    Anonymous
    Membre

    Salut Alain , salut à tous

    J’estime que ça serait une excellente initiative que tu puisses aider les étudiants par exemple à créer leur propre association. L’association est le pilier du débat démocratique , et aussi un puissant levier pour résoudre des problème de société tout en restant dans la légalité.

    Copie du message d’Alain:

    J’ouvre ce nouveau débat afin de ne pas parasiter celui de « Association Espoir pour Oujda ».

    Son thème centraltourne autour de la question de la méthodologie de création de projets associatifs.

    Je propose de vous faire part de mes expériences professionnelles et militantes sur ce sujet.

    En tant que prof de fac, j’ai participé à la mise en œuvre de dispositifs sociaux en partenariat avec les ministères, les régions, départements et communes.
    En tant que militant bénévole, j’ai participé à la création d’associations socioculturelles et médico- sociales.

    Si ces actions vous intéressent, je peux en faire un rapide descriptif à titre d’exemple.

    Ce thème est ardu, complexe, et les textes que je vous propose seront forcément un peu longs, ils sont extraits de mes cours à l’université, ils ne seront pas très ludiques. C’est assurément assez peu « marrant », mais incontournable si l’on veut entreprendre ces actions.

    C’est pourquoi, je pose aux lecteurs et à l’administrateur la question suivante : souhaitez-vous que je développe ce sujet sur ce forum ?

    Alain
    Membre

    J’ouvre ce nouveau débat afin de ne pas parasiter celui de « Association Espoir pour Oujda ».

    Son thème centraltourne autour de la question de la méthodologie de création de projets associatifs.

    Je propose de vous faire part de mes expériences professionnelles et militantes sur ce sujet.

    En tant que prof de fac, j’ai participé à la mise en œuvre de dispositifs sociaux en partenariat avec les ministères, les régions, départements et communes.
    En tant que militant bénévole, j’ai participé à la création d’associations socioculturelles et médico- sociales.

    Si ces actions vous intéressent, je peux en faire un rapide descriptif à titre d’exemple.

    Ce thème est ardu, complexe, et les textes que je vous propose seront forcément un peu longs, ils sont extraits de mes cours à l’université, ils ne seront pas très ludiques. C’est assurément assez peu « marrant », mais incontournable si l’on veut entreprendre ces actions.

    C’est pourquoi, je pose aux lecteurs et à l’administrateur la question suivante : souhaitez-vous que je développe ce sujet sur ce forum ?

    #211116

    En réponse à : Oujda ville berbere ou pas

    Alain
    Membre

    Bonjour à tous

    Je prends la liberté d’intervenir dans le débat en faisant référence à ce qui s’est passé sur le même sujet en France.
    On peut comprendre les revendications identitaires des régions et leur accorder le droit de les vivre, de les célébrer, de les promouvoir.

    Le problème n’est pas de tenir compte des particularismes, mais le problème vient inéluctablement à celui de la langue.

    C’est le seul vrai problème car toutes les autres questions peuvent trouver des solutions

    Sans reprendre tout ce qui a été dit sur la fonction du langage qui est un autre débat, l’intérêt et la longévité d’une langue tient à 2 facteurs principaux :
    1) – Ses qualités propres.
    2) – Sa surface de couverture territoriale

    1) Les qualités propres.
    On voit bien (pour les langues qui nous sont les plus proches au regard de nos cultures) que certaines langues ont plus d’aptitudes que d’autres à suivre les évolutions de l’humanité.
    C’est un lien commun de dire que l’anglais est une langue souple, qui accepte facilement les modifications, et qui est donc utilisée pour son caractère d’utilité dans les échanges commerciaux.
    Le français est une langue plus rigide dans sa capacité à se transformer, mais c’est la langue qui possède le plus de synonymes, donc le plus de nuances, ce qui sera utile par exemple pour conceptualiser ou définir une abstraction.
    L’espagnol est une langue facile à apprendre de par son orthographe phonétique et sa grammaire.
    Nous pourrions multiplier les exemples.
    Pour parler de la langue arabe, sa principale qualité est d’être la langue d’une religion (aucune autre grande langue n’est dans ce cas à part l’hébreux), ce qui fait partager les mêmes concepts à un grand nombre d’individus.

    2) La surface territoriale
    Plus il y a d’individus qui parlent la même langue, plus les échanges entre eux sont favorisés.
    Il faut entendre par le terme échange, tous les échanges entre les hommes, aussi bien spirituels, sociaux, culturels, économiques, scientifiques…..
    Les pays porteurs des « grandes » langues l’ont bien compris et ont tous tenté d’étendre leur couverture territoriale par des moyens pouvant aller jusqu’à la violence pour développer ses zones d’influences.

    Ce que l’on peut dire rapidement et d’une manière générale, c’est que l’humanité aurait tout à gagner à ne parler qu’une seule et même langue.
    La tentative avec l’espéranto n’a pas donné grand-chose, car il est difficile de changer des siècles d’habitudes et de traditions, et d’enseigner une nouvelle langue alors même que nous sommes encore dans une époque où l’analphabétisme est encore bien présent, et que passer d’une langue à une autre implique obligatoirement de longues étapes de transition donc la maîtrise simultanée des 2 langues.
    Faute de pouvoir posséder une seule et même langue pour toute l’humanité, nous avons donc intérêt à avoir une couverture territoriale la plus importante possible.
    Des régions comme la Corse (surtout) ou la Bretagne ont revendiqué le droit à parler leur langue, la réponse de l’Etat a été la suivante :
    Possibilité de l’inscrire comme 1ère langue étrangère dans les collèges. Dans la pratique il y a peu de parents qui prennent le risque de supplanter l’anglais ou l’allemand par le corse dont on voit bien que l’utilité internationale est nulle.
    Finalement ce qui reste visible est que les panneaux d’entrées d’agglomération peuvent s’écrire dans les 2 langues…. Ce qui est sympathique et folklorique.
    Bien sûr toutes les publications privées peuvent s’écrire dans n’importe quelle langue.

    Pour ce qui concerne le Maroc, même si l’arabe n’est pas la première langue historique, il n’en demeure pas moins qu’à ce jour c’est la langue majoritaire, que c’est la langue de l’Afrique du Nord (qui constitue une entité, même si il reste encore des antagonismes et des différences), que c’est la langue qui est partagée par un très grand nombre d’individus dans le monde et enfin que c’est la langue d’une religion.
    Tout cela milite largement en faveur du maintien de l’arabe comme langue officielle et que les efforts d’alphabétisation lui soient consacrés en priorité.

    Cela étant dit, rien n’empêche les initiatives et la reconnaissance des faits historiques sur l’antériorité des populations et des langues. Notre trop fameuse expression « nos ancêtres les gaulois » ne nous empêche pas de parler le français et de respecter Vercingétorix (moins 32 ans avant J. Christ si ma mémoire est bonne).
    Bien que n’étant pas historien, j’ai toujours entendu dire que le Maroc était un pays berbère, ce qui n’est pas une insulte…. Hé bien admettons que c’est un pays berbère (si les historiens partagent ce point de vue) qui aujourd’hui parle l’arabe et qui ne renie pas son passé pour autant. Et passons à la question suivante qui est : que faisons-nous pour combattre l’analphabétisation des catégories sociales les plus défavorisées afin d’éviter son exclusion sociale ?
    Ne commettez pas l’erreur des corses qui sont entrés dans le cycle de la violence armée et où assez fréquemment se mêle terrorisme (sans vouloir entrer dans un autre débat sur la libération des territoires occupés, ce qui n’est pas le cas pour la Corse) et banditisme.

    Calme et sérénité à tous

    Pardon pour ce texte un peu long, mais le sujet est complexe et mérite développement

    #213505
    benzerfa
    Membre

    monsieur le parisien et futur oujdi inchallah ;-).

    je ne crois pas que vous devez vous compliquer la vie on demandant comment sera t il ce retour!. comme j ai pu lire dans votre message vous etes sociologue, et je ne crois pas qu il ya une autre personne qui peut vous conseiller mieu que vous meme, vu que vous donner cours dans la science qui traite la cohabitation des gens et des cultures, il faut remarquer autre chose que le maroc dans la majorité de ces regions vie une double vie à la fois occidentale et traditionnelle et chacun peut trouver son coin de liberté biensur dans le respect des autres vous n’etes pas sans savoir qu il y a une grande communauté juive qui habitent au maroc depuis la nuit des temps elle vie sa tradition et sa culture en toute liberté et des fois meme sans qu’on se rends compte qu elle est differente tellement cette cohabitation a bien reussie par ce que chacun a compris et respecté l’autre.
    pour un français je crois qu’il sera plus protegé par l’etat que meme les propres citoyens de souche donc vous devez savoir que vous serez en toute securité vous ainsi que tous vos amis et famille.
    comme vous avez expliquez que vous etes militant et vous oeuvrez dans les milieux associatifs je crois que le mieu si vous voulez vraiment – et j’en suis sur que vous etes de bonne foi- aidez au developpement de la region
    essayez de donner un cours de sociologie dans les nombreux ecoles privé du superieur à oujda ou dans les ecoles universitaires avec votre savoir et experience vous allez donner un autre gout aux nombreux etudiants de la regions, annimez des forums de reflexions et de discutions dans les nombreux antennes de la regions comme bien sur à l’ancienne mission française ou à l’institut français vous allez decouvrir des jeunes tres ouvert à toutes les cultures mais specialement à la vie française.
    j’en suis sur que vous allez aimer votre sejour à oujda et qu il sera le plus long possible comme ça je vous inviterai volontier a boir du café lors de mon retour un certain été si vous l’accepteriez bien sur !!!!!!

    Iznassen
    Membre

    Audiovisuel. Révolution sur les ondes:

    …Sur les onze licences proprement dites, il n’y a en fait qu’une seule chaîne de télévision qui a été autorisée à émettre. Sans surprise, l’unique licence de télé a été octroyée à Médi 1 Sat, le projet franco-marocain piloté par l’énigmatique Pierre Casalta, patron de Médi 1, et appuyé par l’hôte du Palais de l’Élysée en personne. La véritable libéralisation de l’audiovisuel est donc à chercher du côté des radios. En tout, dix nouvelles stations devront bientôt émettre dans différentes régions du pays. Kamal Lahlou, éditeur de presse et publicitaire, hérite de trois stations régionales couvrant respectivement Marrakech, Agadir et Fès. Abderrahmane Adaoui, célèbre présentateur du journal télé à la RTM puis à Abou Dhabi, fait son come-back à travers Radio Plus et Atlas FM, deux stations de radio basées à Marrakech et à Agadir. Casablanca n’est pas en reste, avec Likoulli Annass, une station dirigée par Rachid Hayek, un producteur musical casablancais. Les descendants de Abdelkrim décrochent également une licence avec une station rifaine, initiée par deux jeunes Maroco-néerlandais. Les licences de radios économiques reviennent, quant à elles, respectivement au groupe Eco-Médias (Assabah et L’économiste) et au très médiatique Thami Ghorfi (président d’une école privée de commerce). Reste l’outsider de la liste, le seul rescapé de ce que des sources proches du dossier appellent “le groupe de la mort”. Younès Boumehdi, fils du général du même nom, décroche la seule licence de station musicale multirégionale du pays. Face à lui, des poids lourds tels les frères Chaâbi, le puissant Mohamed Mounir Majidi et Jettou junior repartent bredouilles. Aucune explication du côté des sages. “La procédure a été scrupuleusement respectée et les projets largement défendus par leurs initiateurs. Tous avaient les mêmes chances de voir le jour”, explique-t-on.

    Source : Telquel

    +++++++

    Rabat, 10/05/06 – Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a décidé d’octroyer onze nouvelles licences d’établissement et d’exploitation de services privés de radio et de télévision, indique un communiqué du CSCA.

    Cette décision, prise lors de la réunion plénière du CSCA, mercredi à Rabat, porte sur une télévision satellitaire d’information générale nationale et internationale, deux radios locales de proximité, couvrant respectivement les villes de Marrakech et d’Agadir et quatre radios régionales de proximité, couvrant respectivement les bassins d’audience de Casablanca, de Fès-Meknès, de Marrakech et d’Agadir.

    Il s’agit également d’une radio multirégionale musicale couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca et de Marrakech, d’une radio multirégionale de proximité couvrant les bassins d’audience du Nord, du Rif et de l’Oriental, d’une radio multirégionale thématique (économie et finances) couvrant les bassins d’audience de Rabat et de Casablanca, et d’une radio multirégionale thématique (économie) couvrant les bassins d’audience de Rabat, de Casablanca, de Fès-Meknès.

    Cette décision, précise-t-on de même source, a été prise conformément aux dispositions du Dahir n 1.02.212 portant création de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, et à l’esprit de la Loi n 77.03 relative à la communication audiovisuelle, notamment son préambule, et à l’issue d’une série de sessions de délibérations entreprises depuis le 7 avril 2006.

    Map.ma

    Iznassen
    Membre

    L’ambassadeur américain au Maroc, M. Thomas Riley, a visité, en compagnie de son épouse Nancy, mercredi à Oujda, une salle multimédia au collège «Al Qods», créée dans le cadre du projet «ALEF» (Advancing Learning and Employability for a Better Future) pour l’éducation et la formation pour l’emploi, financé par l’agence américaine de développement internationale (USAID).

    Le diplomate américain a inauguré, à la bibliothèque «Saoura», un «espace américain» ou «american corner» pour les livres américains.
    La salle multimédia comporte 9 ordinateurs, une imprimante, un appareil vidéo, un appareil photo numérique et une liaison au réseau Internet, et assure des programmes de cours relatifs aux matières d’arabe, de français et scientifiques permettant d’accéder aux sites Internet spécialisés.

    Des salles similaires seront créées, au niveau de la région de l’Oriental, dans les provinces de Berkane, Figuig, Jerada, Nador et Taourirt dans le cadre du projet «ALEF».

    Outre la région de l’Oriental, ce projet, qui vise l’amélioration du système éducatif et de formation, concerne trois autres régions : Casablanca et banlieue, la région de Meknes-Tafilelet et la région de Chaouia-Ouerdigha. Ce projet, réalisé en coordination et en partenariat avec plusieurs départements ministériels (Education nationale et enseignement supérieur, formation professionnelle, agriculture, tourisme, alphabétisation), vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement, la mobilisation de la société à cet effet, la scolarisation de davantage de filles et l’alphabétisation des mères.

    Dans le domaine de la formation, il définit les profils et les besoins de l’économie en compétences et oeuvre pour l’amélioration de la qualité des formations et la facilitation de l’insertion sociale.

    Quant à l’Espace américain, inauguré par l’Ambassadeur, en présence du gouverneur de la province de Jerada, M. Abdelghani Sebbar, et du secrétaire général de la préfecture d’Oujda-Angad, M. Najib Bencheikh, il consiste en une petite bibliothèque portant sur plus de 60 titres de livres, documents et études en anglais, arabe et français sur la langue anglaise, l’histoire, la réglementation civile, la littérature et la culture aux Etats Unis, des encyclopédies politiques américaines et les médias.

    Cet «American corner», d’un coût de 50 millions de centimes, est équipé d’un photocopieur/scanner/imprimante, d’un projecteur, d’un lecteur DVD, d’une télévision, d’un magnétoscope et de deux ordinateurs. Il est aussi alimenté en documents sur DVD et CD sur cinéma/musique et le mode de vie et culture aux Etats-Unis. L’Espace américain, le premier du genre au niveau national et l’un des 150 au niveau mondial, selon l’ambassadeur, permet aux jeunes étudiants et chercheurs d’accéder aux données sur les Etats Unis d’Amérique, en plus de son utilisation pour des activités culturelles, rencontres et tables rondes.

    Le diplomate américain a, d’autre part, visité le siège de l’association Ain Ghazal de soutien à la femme en situation difficile et l’association Amal d’éducation et insertion des enfants de la rue. Il a aussi rencontré le président de l’Université Mohammed 1er, M. Mohamed Farissi, et les cadres de cette université, pour évoquer les possibilités de coopération avec les universités et instituts américains dans différents domaines, dont celui de la formation.

    Source : MAP

    #213077
    OUJDI_PUR
    Membre

    allah yahdik ya ssi iznassen
    arrete de semer la pagaille et la haine on est tous des freres et on apparteint tous a la race humaine allah ykhallik ya khouya on veut pas de haine

    pour clarisse je te promets que tu ne serais pas deçue en vistant oujda et ses regions comme a dis oujdino et fadi tu trouveras la plage ,la montagne et le desert en moins de deux jours une autre bienvenue

15 réponses de 196 à 210 (sur un total de 240)
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