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La région, qui fait du pays le 4e producteur mondial de phosphate, est l’une des plus déshéritées du pays.
C’est le plus long mouvement social de la Tunisie moderne. Voilà huit mois que la population du bassin minier de Gafsa est en rébellion contre le «modèle économique tunisien». Dans un huis clos total, lycéens, étudiants, ouvriers, mères de famille multiplient les grèves et les manifestations pour protester contre le chômage, la corruption et la flambée des prix. Du côté des médias officiels, silence radio. Tandis que les forces de police ont ordre d’encercler, de harceler, voire d’arrêter les émeutiers et, surtout, de faire barrage aux journalistes trop curieux.
Le minerai extrait de ce bassin fait de la Tunisie le 4e producteur de phosphate du monde. Or la région est restée l’une des plus pauvres du pays. Pas d’infrastructures, si ce n’est une ligne de chemin de fer servant uniquement au transport des marchandises.
J’ai décidé de fuir la chaleur insupportable et le grand vacarme de la ville.Alors,le matin,j’ai pris la direction de la mer,muni de mes affaires de camping.
Arrivé là bas ,je suis surpris de me trouver devant »une fourmilière » qui grouille de baigneurs.C’est tout un spectacle qui s’offre à mes yeux:ça crie,ça court,ça joue,ça saute,ça se bouscule,ça se disperse,ça nage,ça bronze…
Vraiment,tout à l’air d’un autre monde ou d’une autre vie.J’ai vite fini par oublier mes soucis.Ce qui me préoccupe en ce moment:trouver une place pour camper.
Manque depot,pas le moindre centimètre carré pour abriter mes os.J’ai fait tout le contours des tentes,je n’ai récolté qu’une poignée de sable dans les yeux,une chute dans un trou dissimulé par une fine couche de sable,et enfin une dispute avec le marchand de glaces!
Comme je suis encombré par mes affaires,je hèle un porteur et je me dirige vers le premier hotel.
En entrant dans le hall,le va et vient des clients m’enlève tout espoir d’avoir une chambre.Effectivement le gérant me dit que c’est complet
En visitant les autres hotels,je sors à chaque fois bredouille.
Cette fois ci,c’est toute une colère que j’ai attrapée.Le premier sur qui je m’abats,vous l’avez deviné,c’est mon porteur de bagages.Le pauvre n’ayant pas l’habitude de se faire (engueuler) ou alors il a déjà souffert du tempérament de ses contemporains,décampe comme un lièvre.
Un instant après,j’ai choisi un café ou le bruit semble etre l’une des caractéristiques de cet établissement.
Je suis entrain de me faire casser les oreilles,quand c’est mon épaule qui prend un coup.C’est une main qui n’est pas égarée car elle appartient à quelqu’un que je connais fort bien.
Après avoir échangé de brèves paroles sur la santé,les nouvelles de la famille et ce que tu viens f…ici,on se dirige vers la demeure de mon ami.
Pas la peine de vous dire qu’il a une villa à vous rendre jaloux.
C’est tout un calme qui m’accueille.cela me pousse à croire que ni Madame ni ses gosses ne sont là.Ces derniers sont entrain de se faire dorer l’épiderme sur le sable doré de la plage.
Après avoir visité ce chateau,je prends une serviette,et direction l’eau!
Je nage paisiblement dans l’eau sans me soucier des vagues qui me rejettent en arrière.Tout à coup,je me retrouve au beau milieu de la mer.J’essaie de revenir au rivage,mais c’est une chose qui me parait impossible.Je suis entrain de me démener,quand,une vague me soulève comme une plume et me laisse choir comme une pierre.Puis,c’est l’obscurité…
Quand j’ouvre les yeux,ce sont deux infirmiers qui sont à mes cotés entrain de m’ausculter…
J’ai décidé alors de retourner en ville.là bas c’est quand meme assuré,non!
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