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15 réponses de 556 à 570 (sur un total de 23,230)
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  • #272090

    En réponse à : ENGLISH FOR MAGHREBIANS

    Anonyme
    Invité
    #278834
    lalooza
    Membre

    😯 😯 😯 😯 😯 la suite 😀 😀 😀 😀 +10

    #273207

    En réponse à : creation d’un site web

    ininfo
    Membre

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    #241460

    assalaamu alaykoume .khouya fait des echantions et tarife +cartes visite et fait ta tourné .ces comme ca que ca ce passe. que dieux te facilite

    #279649

    En réponse à : LA CIGALE ET LA FOURMI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BONSOIR CHER MONSIEUR

    MERCI DE VOTRE RÉPONSE

    NOS VALEURS COMMUNAUTAIRES
    NE DATENT PAS D’AUJOURD’HUI
    NI DE CES JOURS D’EFFERVESCENCE
    ET DE REMISES EN QUESTION
    PRINTANIÈRES ARABES..

    LES DÉRIVES POST COLONIALES ET CONTEMPORAINES
    SONT HEUREUSEMENT REMISES EN CAUSE

    Pour les qualités des nôtres, que j’ai citées ,
    J’en parle comme des valeurs immuables
    à travers notre culture et notre histoire.
    C’est ce qui fait il me semble une certaine éthique
    de notre civilisation sauvegardée tant bien que mal.

    Les difficultés de nos jeunes ou les dérives actuelles
    sont à mettre sur le compte de la pauvreté négligée
    des uns ou de l’ individualisme forcené des nantis
    qui contrastent avec nos normes religieuses antérieures
    Elles auront été entretenues durant les années de plomb
    comme une malédiction par les statuts
    ou comme une caractéristique et une tare
    Et c’est là où je vous donne raison .

    Mais force est de reconnaître à l’INDH et à une certaine politique
    quelque soubresauts positifs de changement
    Quelques tendances positives vers l’amélioration
    que l’on retrouve dans les caisses de compensation enter autres,

    Mais les disparité et les cryptes organiques
    sont difficiles et demandent du temps pour les aplanir

    MAIS, LA POLITIQUE DE NOTRE PAYS
    EST DÉLIBÉRÉMENT A L’ OUVERTURE
    ET C’EST SON FORT …

    #279648

    En réponse à : LA CIGALE ET LA FOURMI

    mounavri
    Membre

    CAFARDS IMMIGRES CHANGES EN CAFARDS AFFAMES .

    je crois que ça va comme ça !!
    ========================================
    Vous aviez dis :
    NOTRE CULTURE DE OUJDA, TANGER A LAGOUIRA
    EST FAITE DE VALEURS HUMANITAIRES
    MALGRÉ NOS FAIBLES MOYENS .
    UNE CIVILISATION ÉPRISE DE MULTICULTURE ,
    D’OUVERTURE SUR AUTRUI
    ET D’ HOSPITALITÉ ENVERS LES ÉTRANGERS

    Sincèrement, est-ce que vous pensez que nos concitoyens
    actuels sont à la hauteur de cette culture ? et surtout dans
    le contexte politique arabe actuel !!
    Vu votre rang social , je suis sûr que vous m’avez compris !!

    #279647

    En réponse à : LA CIGALE ET LA FOURMI

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TEXTE AMUSANT MERCI

    MAIS ,

    VOUS COLPORTEZ A LA FIN DE CETTE HISTOIRE
    UNE CONCLUSION PARTIALE ET RACISTE ( CAFARDS IMMIGRES ).
    UNE DÉRIVE INJUSTE ENVERS LES IMMIGRES ET LEURS APPORTS POSITIFS
    ET UNE MORALITÉ DE FABLE
    POUR LE MOINS XÉNOPHOBE POUR RÉDUIRE LES IMMIGRES
    ET AVEC AMALGAME EN GÉNÉRALISANT
    A UN PEUPLEMENT DÉTESTABLE ET OPPORTUNISTE
    FAIT DE TRAFIQUANTS DE DROGUES ET DE TERRORISTES .

    CE TON EST CELUI DES PHILOSOPHIES NAZIS
    ET DES PRATIQUES POPULISTES RACISTES
    D’UNE EXTRÊME DROITE QUI DÉTESTE LES ÉTRANGERS
    C’EST A DIRE TOUT CE QUI N’EST PAS BLANC ET EUROPÉEN
    EN LE TRAITANT DE PARASITE ET D’IMPUR .

    NOTRE CULTURE DE OUJDA, TANGER A LAGOUIRA
    EST FAITE DE VALEURS HUMANITAIRES
    MALGRÉ NOS FAIBLES MOYENS .
    UNE CIVILISATION ÉPRISE DE MULTICULTURE ,
    D’OUVERTURE SUR AUTRUI
    ET D’ HOSPITALITÉ ENVERS LES ÉTRANGERS
    DR IDRISSI MY AHMED

    Anonyme
    Invité

    Bonjour,

    Sachant que les Européens ont toujours appris l’anglais dès 10-11 ans, c à dire début collège. Depuis les années 90, chute du mur de Berblin et la fin de la guere froide, beaucoup de gouvernements dans le monde ont compris l’importance de l’anglais —comme langue des sciences et commerce et communication internationale–, ont commencés à apprendre à leurs enfants cette franca lingua depuis l’âge de 6-7 ans.
    En Tunisie, par exemple, dès début des années 2000, les scolaires ont commencés à l’apprendre dès 10-11ans, alros qu’ils l’apprenant seulement 4 ans avant le bac (comme au Maroc en 2011!).
    En Algérie pareil, les enfants Algériens ont toujours appris l’anglais dès 12-13 ans depuis des decennies, càd comme la deuxième langue vivante en Europe, qui commençait à partir de la mi-collège. Aujourd’hui, ils l’apprennent dès le début du collège, (10-11 ans), si ce n’est pas à l’école primaire.

    Au Maroc, y’a que quelques années passées que le gouvernement a appliqué le proverbe, « d’rabni w’bka, s’baqni w’chqa », comme quoi, le Maroc avec son « obéissance » à la Francophnie (sources du mal) a lui aussi fait des rénovations linquistiques! Alros que les petits français agés de 5-6 ans apprennent la langue du savoir depuis des années et des années passées. Sans parler des Sections Européennes dans les lycées, où on apprend une discipline non linguistique en anglais au stade du lycée . Et les Marocains continuent à apprendre la langue du Théâtre et de la surbordination… 😆

    Le ministre de l’éducation français envisage l’apprentissage de l’anglais dès 3 ans

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/23/le-ministre-de-l-education-envisage-l-apprentissage-de-l-anglais-des-3-ans_1469502_3224.html

    #208719
    abdelll
    Membre

    salam tout le monde
    dsl je vien de tombé sur ce forum avec bcp de retard PDT_Armataz_02_05 , je met donc quand meme un lien pour les future chercheur du plan de la ville de oujda (les quartiers ) .. j’espere que çà vas aidée quelques un 🙄

    http://wikimapia.org/#lat=34.6796642&lon=-1.9051838&z=14&l=2&m=b

    #279549
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode X : à la morgue

    L’inspecteur Halabi sortit aussitôt du commissariat .Il monta dans sa voiture et se dirigea directement vers la morgue.
    Arrivé sur les lieux, il rencontra sur le seuil de la porte l’inspecteur Abderrahim Salhi. Ce dernier vint vers lui :
    _ Bonjour, vieil dinosaure, alors bien dormi ?
    _ Comme vous mon cher !
    _ Ce qui veut dire, expliqua l’homme à la moustache, que cette affaire vous ronge les ongles.
    _ C’est le cas de le dire.
    Alors, ils entrèrent dans le bâtiment tout en continuant la discussion :
    _ Dites-moi Abderrahim, y a-t-il du nouveau au sujet du meurtre de Hicham Elouafi ?
    _ On vient de recevoir un appel anonyme au troisième arrondissement.
    _ De quoi s’agit-il ?
    _ Quelqu’un qui s’est présenté sous le nom du « bienfaiteur » nous dit qu’il connaît le meurtrier de l’agent immobilier ; puis il a raccroché.
    _ Bien entendu, il vous est difficile de détecter l’endroit de l’appel.
    _ Pas du tout : l’appel vient d’un téléphone public dans la rue de la Paix près de l’arrêt du bus.
    _ Alors, je pense que vous avez posté vos hommes là-bas !
    _ Quelle idée ! Mais bien sûr .Deux de nos hommes montent la garde à tour de rôle dans un petit coin discret.
    _ Voilà qui est bien parlé, ne manqua de faire remarquer l’inspecteur Halabi à son collègue.
    Ce dernier tout fier :
    _ D’ailleurs, j’attends d’un moment à l’autre l’appel de l’un d’eux dès l’apparition du « bienfaiteur ».
    _ Je crois qu’il n’est pas assez sot pour retourner à la même cabine téléphonique.
    Soudain, le téléphone portable de l’inspecteur Salhi se mit à sonner :
    _ Allo, dit-il à son interlocuteur, quoi de nouveau ?
    Après un bref silence entrecoupé par des : oui, bien, c’est ça !il se retourna vers l’inspecteur Halabi :
    _ Aïssam, vous avez raison : il vient de téléphoner d’une autre cabine téléphonique sise au boulevard Mohammed VI près d’un kiosque à journaux.
    _ Alors, a-t-il dit quelque chose ?
    _ Il dit que le meurtrier est un coiffeur
    _ C’est tout ?
    _ Rien de plus et il a coupé la communication.
    L’inspecteur réfléchit un moment :
    _ Vous dites un coiffeur ….. hum, la bonne des Sedrati vient d’évoquer un certain coupeur de cheveux qui s’appelle Oualid Hamdi .Pour votre information, c’est le cousin de Madame Siham Sedrati.
    Puis, il lui donna un compte rendu des déclarations de Hayat Benhoud
    _ Donc, résuma l’inspecteur Abderrahim l’affaire, l’amant de madame Sedrati vient de mettre fin à l’assassin de cette dernière.
    _ C’est assez plausible comme conclusion, mais …
    _ Mais quoi ?
    _ il y a quelque chose qui cloche : Comment a-t-il fait pour trouver assez vite le présumé assassin ?
    _ Un appel téléphonique, comme celui du « bienfaiteur » pardi !
    _ Bravo, mon cher Abderrahim .Là, vous venez d’éclaircir un point important
    Donc, voilà comment je vois la nouvelle situation : madame Sedrati avait trois amants : l’agent immobilier, le coiffeur et le bienfaiteur .Je crois que cette femme était mystérieuse.
    _ Continuez, vous m’intéressez !
    _ Au début, elle entretenait une liaison avec son cousin ; puis elle a fait la connaissance de Hicham Elouafi et enfin avec le troisième qui est pour l’instant un inconnu pour nous.
    Madame Sedrati rencontrait les trois hommes à la fois dans différents endroits : le premier chez elle, le second dans son salon de coiffure et le troisième, sûrement au super marché. Comme ça , les trois amoureux ne se rencontreraient jamais et aucun d’eux ne douterait de l’existence des autres.
    Mais, l’imprévu était arrivé : un jour Elouafi l’a vu entrer chez le coiffeur et bien entendu il a réalisé qu’elle le trempait .Alors, il a décidé de la tuer …
    L’inspecteur Abderrahim l’interrompit aussitôt :
    _ Jusque là ça tient debout ; mais, mon cher, comment l’agent immobilier a été assassiné deux heures après le meurtre de madame Sedrati ?
    _ J’avoue ne pas y avoir pensé à cela
    _ Donc, le seul moyen qui nous reste : mettre la main sur ce troisième inconnu et qui se nomme le bienfaiteur
    Arrivé dans la salle frigorifique, ils aperçurent Le docteur Abdelhamid Choukri qui regardait à l’aide d’une loupe l’intérieur de la bouche d’une femme morte.
    _ Bonjour toubib l’apostropha l’inspecteur Halabi ; êtes-vous devenu dentiste à vos heures ?
    _ Bonjour, doc, je suis venu pour récupérer le rapport d’autopsie de Hicham Elouafi.
    Le médecin fit la sourde oreille et continua ses examens .Aussitôt, à l’aide d’un scalpel, il arracha une dent qu’il immergea dans un liquide blanc .Immédiatement, le liquide devint bleu et le médecin légiste hocha sa tête avec un air satisfait : elle avait avalé du cyanure.
    _ Comment cela, docteur, s’interrogea Halabi
    _ Elle a écrasé une ampoule contenant du poison entre ses dents. Comme vous voyez, le liquide est devenu bleu. Ce qui explique l’existence d’une substance à savoir un poison.
    Et de conclure : Cette femme vient tout simplement de se suicider.
    Puis, il la recouvrit et s’approcha d’un lavabo pour se laver les mains.
    Après cette opération hygiénique, il demanda à ses interlocuteurs de le suivre à son bureau .Arrivés là-bas, il remit à chacun un rapport détaillé.
    L’inspecteur Aïssam se mit à feuilleter furtivement le dossier ; tandis que l’inspecteur Salhi le fourra dans poche.
    Sur ce, le docteur Abdelhamid leur donna un bref aperçu du contenu des deux rapports :
    _ Messieurs, pour ce qui est du premier rapport, madame était enceinte de deux mois .J’ai fait des analyses sur le fœtus : ça concordait avec le sang et les spermatozoïdes du défunt Elouafi.
    _ Donc, conclut Abderrahim, il serait le père de l’enfant
    Le médecin le foudroya du regard et continua :
    _ Pour ce qui est du second rapport : le dénommé Elouafi souffrait d’un cancer de sang ; il était encore dans ses premières phases, mais je ne lui aurais pas donné plus de trois à quatre mois de survie. J’ai relevé des empreintes que j’ai envoyées directement au laboratoire des expertises. Vous devez aller là-bas pour en savoir plus
    Bon, je vous ai dit l’essentiel ; le reste des informations sur la mort de chacune des victimes sont sans aucune importance pour votre enquête.
    Les deux inspecteurs le quittèrent après l’avoir remercié chaleureusement.

    #279548
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode IX : Entretien avec le directeur de la banque

    L’inspecteur Rachid Slaoui entra dans un grand bâtiment .Il se dirigea directement vers l’un des guichets :
    _ S’il vous plait, apostropha-t-il ce dernier, je voudrais voir le directeur de la banque
    _ C’est à quel sujet ?
    Tout en exhibant sa carte de police, il ajouta :
    _ J’ai l’intention de retirer quelques informations de votre banque .Si vous voulez bien le prévenir, car je n’aime pas trop attendre
    _ Tout de suite, monsieur l’inspecteur .Le temps d’annoncer votre arrivée par téléphone.
    Puis :
    _ Monsieur le directeur, il y a un policier qui désire vous voir
    Après un bref silence :
    _ Tout de suite, monsieur le directeur
    Sur ce, il invita l’inspecteur Rachid à le suivre .Arrivé près d’une porte vitrée, il donna des petits coups sur la vitre, poussa la porte pour laisser passer son invité et s’éclipsa.
    _ Bonjour monsieur l’inspecteur .Justement, je vous attendais
    _ Bonjour monsieur Sedrati .J’espère que vous avez bien dormi
    Le directeur avait les yeux tous rouges et devant lui un cendrier qui débordaient de mégots, ainsi que trois tasses de café.
    _ Pour ne rien vous cacher, avoua-t-il, j’ai passé une nuit blanche. J’ai beaucoup réfléchi à qui pourrait commettre ce crime, mais en vain
    _ Rassurez-vous, monsieur le directeur : la police est là pour ça ; quant à vous, en nous disant toute la vérité sans riens nous cacher, vous aiderez à la capture de l’assassin de votre femme.
    _ Je ne demande que cela, lança-t-il avant de se verser une tasse de café.
    L’inspecteur s’assit en face de lui tout en sortant de sa poche son calepin et un crayon :
    _ Monsieur Sedrati, il y a certains points que je voudrais éclaircir avec vous.
    Pour commencer : quand vous êtes monté, vous avez trouvé la bonne étendue sur le sol près du seuil de la porte ; puis vous êtes entré dans la chambre et là, vous avez trébuché sur le corps de votre épouse .C’est bien cela, n’est-ce pas ?
    _ Oui, c’est ce que je vous ai dit hier
    _ D’après les propos de votre servante, elle dit textuellement : « je suis entrée dans la chambre et j’ai trouvé madame inerte sur le sol ; puis je ne me souviens de rien, car j’ai perdue connaissance
    _ Non, ce n’est pas vrai ; je confirme l’avoir trouvée sur le seuil de la porte.
    Le directeur se releva de sa chaise et alla jusqu’à la fenêtre et secoua sa tête :
    _ Non, elle se trompe sûrement .D’ailleurs, quand elle est revenue à elle, elle m’a dit tout simplement que madame était morte
    _ Mais, vous avez bien dit qu’il y avait quelqu’un qui se cachait derrière les rideaux de la fenêtre du balcon
    _ En effet, acquiesça l’homme de la banque : mais je ne vois pas le rapport !
    _ Pourtant c’est simple : cet homme l’a déplacée
    _ Quel intérêt à t-il pour cela ?
    _ Pour attirer votre attention
    Le directeur secoua de nouveau sa tête :
    _ C’est un truc de dingue !
    L’inspecteur Rachid fit claquer ses doigts :
    _ Vous avez entendu un cri ; n’est-ce pas ?
    _ Oui, et c’est celui de Hayat
    _ Combien de temps avez-vous mis pour arriver à la chambre ?
    _ Juste une minute
    _ Vous avez raison : l’agresseur ne peut déplacer un corps inerte au moins d’une minute
    Cette bonne cache sûrement quelque chose : ou bien, elle est dans le coup , ou alors , elle a ses raisons
    Mais en y réfléchissant : est ce qu’elle peut voir le corps de votre femme du seuil de la porte ? Vous-même vous ne l’avez aperçu qu’après être entré dans la chambre
    Donc , ça me parait improbable votre version
    _ Monsieur l’inspecteur, je vous jure que je l’ai trouvé sur le seuil de la porte
    _ Je vous crois, mais elle aussi est dans le vrai
    Donc, il y a quelque chose qui cloche quelque part.
    L’inspecteur fit un tour autour du bureau ; puis s’exclama :
    _ Mais, oui ! le cri que vous venez d’entendre n’est pas celui de votre servante.
    Cet agresseur voulait à tout prix éveiller votre attention .Aussi, il a poussé ce cri ; ainsi, en montant , vous allez trouver la bonne étendue près du seuil de la porte .Quand celle-ci nous dira qu’elle était dans la chambre , personne ne la croira
    C’est une façon de brouiller les pistes, en somme
    L’inspecteur nota ces déductions ; puis :
    _ Parlez-moi un peu de l’oncle de votre épouse : vous rend-il visite chez vous ?
    Le directeur revint à son fauteuil et s’assit dessus :
    _ A vrai dire, j’ai une bonne relation avec Driss Hamdi. Cependant, il me rend visite rarement ; par contre, ma femme leur rendait souvent visite chez eux
    _ Et vous ?
    _ Ben, quand je reviens chez moi, l’après midi, je passe par sa boutique et quelque fois, je bois en sa compagnie un verre de thé à la menthe.
    _ Est-ce un vendeur ?
    _ Oui, il vend des chaussures pour hommes et femmes
    _ Bien, continuez !
    _ Pour ce qui est de ses enfants, il a une fille et un garçon .Ce dernier, je ne m’entends pas bien avec lui. Pour la fille , elle s’appelle Ahlam et je vous ai parlé d’elle.
    _ Puis-je savoir pourquoi ?
    _ Certes monsieur l’inspecteur ; puis tôt ou tard vous le saurez
    Après un bref silence, il ajouta :
    _ Ce vaurien a toujours essayé de séduire ma femme ; il lui a même fait des avances.
    _ Comment le savez-vous, Est-ce par votre femme ?
    _ Pas du tout ! Ma femme ne me parlait jamais de sa vie intime
    _ Et alors, je l’ai vu de mes propres yeux lors d’une cérémonie .Il voulait l’embrasser et Hayat l’a giflé
    _ Qu’est-ce qui s’est passé après ?
    _ Depuis, il évitait de se retrouver au même endroit que ma femme
    _ Mais, vous, vous lui gardez toujours rancune ; n’est ce pas ?
    Monsieur Sedrati acquiesça, sans rien dire.
    _ Bon, pour finir, j’aimerais que vous me donniez l’adresse de la boutique de l’oncle de votre femme. Moi aussi, je voudrais bien boire son fameux thé à la menthe .

    #279547
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VIII:la déposition de la bonne

    Au deuxième étage du commissariat, l’inspecteur Eddahbi était entrain d’interroger Hayat, tandis qu’un adjoint tapait à la machine les réponses de cette dernière :
    _ Nom et prénom ?
    _ Hayat Benhoud
    _ Date de naissance ?
    _ 2 février 1985
    _ Lieu de naissance ?
    _ Meknès
    _ Depuis quand êtes-vous au service des Sedrati ?
    _ Depuis 2005
    _ De quoi consiste votre travail ?
    _ Au début, j’accompagnais madame dans ses déplacements lorsqu’elle était enceinte. Après la naissance de Nisrine, je m’occupe de la fille et je fais le ménage.
    _ Est-ce que vous habitez chez la famille Sedrati ?
    _ Oui, et j’ai une chambre juxtaposée avec celle de Nisrine.
    _ Avez-vous des soirées libres pour visiter votre famille ?
    _ Non, je n’en ai pas ; d’ailleurs, ma famille habite à Meknès .Une fois tous les deux mois, mon père me rend visite.
    _ A propos de madame Sedrati, est-ce qu’elle avait un emploi ?
    _ Non, mais elle sortait presque tous les jours.
    _ Pouvez-vous nous préciser ou elle
    allait ?
    _ Au début, quand je l’accompagnais, elle allait à la clinique, puis au coiffeur, ensuite au super marché pour faire des courses. Après, je n’ai aucune idée au sujet de ses déplacements.
    _ Est-ce qu’elle recevait des visites ?
    _ Oui, quelques fois
    _ Est-ce les mêmes personnes ?
    _ Non, pas forcément ; mais…
    _ Mais, quoi ?
    _ Il y avait quelqu’un qui lui rendait visite assez souvent ; je dirai au moins deux fois par semaine.
    _ Qui était-ce ?
    _ Il était assez grand, chauve et portait des lunettes.
    _ Comment s’appelle-t-il ?
    _ Je crois qu’un jour elle lui a dit : Hicham
    _ En êtes-vous sûr ?
    _ Certaine !
    _ Et le nom de famille, ça ne serait pas par hasard Elouafi ?
    _ Je ne sais pas
    Dites-moi : cet homme lui rendait visite en présence de monsieur Sedrati ?
    La bonne réfléchit quelques instants :
    _ Non, jamais .Il lui rendait souvent visite tout juste quand monsieur allait à la banque.
    _ Donc, ils ne se sont jamais croisés.
    _ Oui, approuva Hayat
    En ce moment là, l’inspecteur Halabi fit son entrée :
    _ Bonjour Hayat, l’apostropha –t-il, je vois que vous êtes ponctuelle.
    Puis, il s’approcha du rédacteur pour lire la déposition de la servante ; tandis que l’inspecteur Eddahbi poursuivit son interrogatoire :
    _ Si je vous montre une photo, pouvez reconnaître si c’est le visiteur de
    madame ?
    La bonne consentit par un hochement de tête.
    Juste un simple regard lui suffit pour crier tout haut :
    _ C’est lui, Hicham !
    L’inspecteur Halabi accourut vers elle :
    _ En êtes-vous sûre ?
    _ Comme je vous vois.
    _ Merci, Hayat
    A présent, nous allons éclaircir certains points : Est-ce que madame allait chez le même coiffeur ?
    _ Oui, il est juste à une centaine de mètres de la villa
    _ Bien entendu, ajouta Halabi, vous le connaissez !
    _ Qui ?
    _ Le coiffeur
    _ Oui, c’est le cousin de madame
    _ Et il s’appelle ?
    _ Oualid Hamdi
    _ Est-il marié ?
    _ Non !
    _ Quel âge a –t-il ?
    La bonne fit manipuler ses doigts et dit :
    _ Quarante huit ans
    _ Oh la la ! s’exclama l’inspecteur Aïssam, serait-ce l’amant de madame ?
    Hayat regarda son interlocuteur avec admiration et ne manqua pas de révéler qu’il avait tout à fait raison. Et d’ajouter :
    _ Ecoutez inspecteur si vous me promettez que cela ne sera pas écrit dans ma déclaration, je vous dirai tout.
    _ Ok, c’est parti
    Puis à l’inspecteur Eddahbi : dites à votre adjoint de ne rien taper jusqu’à nouvel
    Ordre.
    On vous écoute, mademoiselle Hayat .
    Cette dernière dit aussitôt : pour être franc avec vous, j’étais sa confidente …enfin pour ce qui concerne cette relation
    _ Que vous confiait-elle au juste ?
    _ Elle s’échangeait des lettres avec le coiffeur
    _ Et bien entendu, vous étiez le facteur
    _ Hum
    _ Vous avez sûrement lu le contenu de quelques lettres !
    La bonne baissa son regard, l’air gêné
    _ Peut-être que c’est un vilain défaut de fourrer son nez dans les affaires des autres ; mais il y a des fois, ça peut aider à découvrir la vérité.
    Alors, de quoi ils se parlaient ?
    _ Il ne cessait de lui dire qu’il l’aimait et qu’il voudrait l’épouser.
    _ Lui ? Et elle, que répondait-elle ?
    _ Que c’était impossible pour le moment
    _ Quoi d’autres a part ce jeu de Roméo et Juliette ?
    _ Je ne comprends pas, avoua-t-elle
    _ Ne parlaient-ils pas d’héritage par exemple ou d’une escapade tous les deux dans une île déserte
    La servante s’écria aussitôt :
    _ Vous m’épatez de plus en plus monsieur l’inspecteur ! C’est vrai, ils parlaient un peu de ça
    Tenez, j’ai gardé une lettre de Oualid que je m’apprêtais à lui remettre la veille de son assassinat.
    _ Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
    Hayat hésita avant de vociférer ces quelques mots :
    _ C’était les ordres de madame : je ne devais lui remettre les messages de son amant que si nous serions seule à seule
    _ Bien entendu, il y a Nisrine
    _ C’est ça avoua-t-elle
    _ Vous l’avez lue ?
    _ Non, pas encore ; je vous le jure
    _ D’accord, conclut l’inspecteur, tout à l’heure, je viendrai vous voir à la villa et vous me la remettez
    _ Allez, venez signer votre déposition, l’invita l’inspecteur Eddahbi
    Sur ce, la servante quitta les lieux ; tandis que Halabi sonna le brigadier en faction devant la porte :
    _ Allo, ici Halabi, une femme va sortir du commissariat d’un moment à l’autre ; faites-la suivre par l’un de nos gars et qu’il veille bien à ne pas la perdre de vue
    Puis, il raccrocha.
    Quelques minutes après, l’inspecteur Aïssam monta dans sa voiture : direction la morgue.0

    #279546
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    #279545
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode VII : du pain sur la planche

    Le lendemain matin à huit heures au commissariat central, les deux inspecteurs convoquèrent leurs subordonnés.
    _ Messieurs, entama l’inspecteur la réunion, nous avons du pain sur la planche …Beaucoup de pain, croyez-moi !
    Après un court silence, il poursuivit :
    _ On a deux meurtres sur les bras .Heureusement pour nous, il y a un certain lien entre eux .Il se trouve que le visiteur qui a rendu visite à madame Sedrati est celui qu’on a trouvé assassiné il y a quelques heures .Certes , on a perdu un fil important dans le premier meurtre , mais cela pourra nous être très utile pour découvrir qui est derrière dans tout ça
    Bon, voilà ce qu’on va faire, messieurs : chacun de nous aura une tache précise et rendez-vous ce soir ici .Disons entre 6 heures et 6 heures trente minutes
    Tout le personnel consentit avec un hochement de tête
    C’était à présent à l’inspecteur Slaoui d’intervenir :
    _ Brigadier Hazim, vous allez à cette adresse : immeuble Saada, appartement 13 au deuxième étage .Vous interrogez un certain Driss Hamdi et sa fille Ahlam sur l’affaire de la famille Sedrati .Voilà un dossier de l’affaire qui pourra vous aider lors de votre enquête
    Ce dernier exécuta un salut militaire et sortit en tenant le dossier sous son bras
    _ Vous, inspecteur Mellassi, vous avez sûrement entendu parler de la salle des fêtes sise au quartier Almassira ! Et bien, votre travail consiste à vous assurer que la cérémonie de mariage de la fille de Driss Hamdi s’est bien déroulée .Vous notez tout ce qui s’est passé durant cette nuit .Bien entendu, vous questionnez tout le personnel sur tout ce qui se rapporte à cette fête : le nombre des invités, le comportement des mariés, des incidents qui pourraient avoir eu lieu ; enfin, ne laissez rien au hasard
    Allez, bonne chance
    L’inspecteur Halabi intervint à son tour :
    _ vous, sergent Diloui, vous allez à la villa de Hicham Elouafi, vous allez poser des questions à ses voisins pour savoir qui lui rendait visite et surtout qui habitait avec lui. N’oubliez pas d’interroger l’épicier et le boulanger du coin ; ce deux là peuvent nous être d’une grande utilité.
    Et bien entendu, n’oubliez pas de poser des questions simples et discrètes aux enfants du quartier, mais surtout sans éveiller leur attention au meurtre
    Je vous souhaite bonne chance mon ami
    Halabi se retourna vers son collègue :
    _ Quand à toi Rachid, tu vas directement à la banque pour interroger monsieur Sedrati .Pose-lui toutes les questions qui peuvent nous aider dans notre enquête ; mais surtout évite de lui parler du visiteur .Enfin, essaie d’éclaircir certains de ses propos qui ne concordaient pas avec ceux de la bonne
    Rachid s’apprêtait à quitter les lieux, quand Halabi le héla de nouveau :
    _ Ah, je viens de me rappeler une chose : n’oublie pas d’aller voir Elmiloud des archives : montre –lui la photo de la bonne et celle de Hicham Elouafi pour les comparer aux clichés des suspects et les clients de la maison
    _ Et toi, ironisa l’inspecteur Slaoui, qu’est-ce que tu vas faire ?
    Halabi sourit :
    _ Beaucoup de choses mon vieux, beaucoup de choses. D’abord, je vais envoyer deux équipes du labo pour différentes expertises : l’une chez Sedrati et l’autre chez Elouafi.
    Ensuite, je vais assister à la déposition de Hayat Benhoud .Bien entendu, je vais lui poser quelques questions au sujet de sa maitresse et corriger certains de ses propos. Juste après, je vais à la morgue pour récupérer le rapport d’autopsie du premier meurtre et pourquoi pas celui du second assassinat ?
    Enfin, je ferai un compte rendu au commissaire.
    Soudain, le téléphone se mit à vriller. Rachid décrocha
    _ Allo ….D’accord ! Faites-la entrer et commencez par noter toutes les informations concernant son identité .Dans cinq minutes, l’inspecteur Halabi vous rejoindra
    Puis à son collègue :
    _ La bonne vient d’arriver ; à toi de la cuisiner !

    #279544
    houmidi59
    Participant

    Episode 6 : un nouveau meurtre sur les bras


    Arrivé près de la villa, l’inspecteur Halabi constata qu’il y avait un grand attroupement de badauds. Il était obligé de se frayer un chemin pour pénétrer à l’intérieur. Heureusement pour lui : dans le jardin de la demeure, il n’y avait que les policiers et les hommes de l’autorité. En jetant un regard circulaire, il crut apercevoir l’une de ses connaissances. En effet, un homme habillé d’un imperméable si froissé qu’il ressemblait à l’inspecteur Colombo, vint vers sa direction. Ce dernier le héla amicalement :
    _ « Vous êtes encore debout à cette heure là !
    _ Tant que ceux qui nous pourrissent la vie rodent toujours dans les rues, rétorqua-t-il du tac au tac.
    Et d’ajouter :
    _ « Et vous, est-ce que vous souffrez d’insomnie ?
    _ Pas du tout .D’ailleurs, j’étais au lit quand on m’a appelé pour m’annoncer ce meurtre.
    Halabi lui serra la main et dit :
    _ Quoiqu’il en soit c’est une heureuse occasion pour te revoir mon cher Abderrahim.
    Puis : Tu veux bien éclairer ma lanterne et me donner un petit aperçu ? Comme je te connais : tu n’as pas manqué de faire tes premières constatations auprès du corps.
    _ Bien sûr, répondit-il en haussant ses épaules pour faire savoir à son collègue que c’était un travail de débutant.
    _ Voilà, ajouta-t-il, l’homme assassiné s’appelle Hicham Elouafi ; d’après sa pièce d’identité, c’est un agent immobilier .Age : environs quarante ans .Il n’est pas marié, sinon, il vit en solitaire.
    _ Qu’est-ce qui vous le fait penser ?
    _ L’appel qu’on a reçu vient de la maison .On suppose qu’il y avait quelqu’un avec lui au moment de l’assassinat.
    _ C’est sûrement son meurtrier.
    _ C’est probable, pensa l’inspecteur Abderrahim
    _ En tout cas, fit remarquer Halabi, celui qui a téléphoné tient à ce que l’affaire du meurtre doit être dévoilée le plus tôt possible.
    _ Alors à qui profite le crime ? S’interrogea le sosie de Colombo.
    L’inspecteur Halabi réfléchit longuement et soupira avant de dire :
    _ Malheureusement le seul qui puisse te répondre a déjà quitté les lieux.
    _ Ne t’en fais pas : on le trouvera…tôt ou tard !
    _ Tu as raison ! Bon, montons pour voir ça de plus près.
    Ils s’apprêtaient à entrer dans le hall quand, ils aperçurent le médecin légiste en compagnie des hommes du laboratoire scientifique venir vers leur direction :
    _ Ah, vous êtes là, lança le spécialiste des cadavres humains.
    _ Comme vous mon cher !
    Et d’ajouter :
    _ Là ou il y a de la viande froide, j’y suis aussi.
    A part ça, toubib, dites-moi ce que vous a raconté Hicham Elouafi !
    Le médecin s’humecta le gosier de quelques toussotements ; puis il dévisagea l’assemblée.
    _ D’accord, toubib, on attend avec impatience vos étonnantes révélations, ironisa l’inspecteur Abderrahim
    Celui –ci le foudroya d’un regard qui ferait fuir un somnambule .Cependant, sur ses lèvres se dessinait un sourire narquois :
    _ Eh bien, messieurs -dame, ce Hicham vient d’être poignardé dans le dos ; sa mort remonte à environs une heure .D’après son haleine, il a bu une grande quantité d’alcool et il a mangé un sandwich qui sent l’ail.
    Et de conclure :
    _ C’est tout pour le moment .Demain, avant midi, vous aurez le rapport complet d’autopsie de ce meurtre.
    _ Dites-moi, docteur, intervint l’inspecteur Halabi .Et pour ce qui est de l’assassinat de madame Sedrati ?
    _ Quelle femme ? Ah, oui : je m’en souviens.
    Votre rapport sera prêt vers dix heures du matin .D’ailleurs, je vais retourner au labo pour terminer certaines expertises sur le cadavre.
    Puis, il fit signe aux ambulanciers pour mettre le corps dans l’ambulance.
    _ Attendez, s’il vous plait, juste une petite minute !
    L’inspecteur Aïssam s’approcha du défunt et le découvrit.
    Sur ce, il l’examina de plus près. Aussitôt, il sursauta :
    _ Mais, c’est le visiteur de madame Sedrati !
    Le médecin légiste accourut vers lui :
    _ Comment le savez-vous ?
    L’inspecteur Halabi jaillit de sa poche le morceau d’étoffe et le compara au costume de l’infortuné :
    _ Regardez c’est le même tissu ; d’ailleurs, ça concorde avec cette partie de la poche.
    _ En effet, approuva l’inspecteur Abderrahim .Alors, on dirait que ça se complique, non ?
    Le médecin légiste haussa ses épaules :
    _ Ce sont vos oignons, pas les miens ! lança-t-il en les quittant.
    Aussitôt, l’ambulance quitta les lieux, sirènes toutes déclenchées et les hommes du labo montèrent à leur tour dans la fourgonnette qui était à quelques pas d’eux.
    L’inspecteur Abderrahim ordonna à ses subordonnés de faire disperser l’attroupement des badauds .Aussitôt, on entendit ces derniers tonner à vive voix :
    _ Allez, mesdames et messieurs, retournez vous coucher ! Il n’y a plus rien à voir.
    Soudain, l’inspecteur Salhi accourut vers la fourgonnette .Il donna quelques coups sur la vitre pour éveiller l’attention du médecin .Celui-ci fit baisser la vitre juste quelques centimètres et apostropha son interlocuteur :
    _ Qu’est-ce qu’il y a encore ? On dirait que vous venez de vous rappeler d’un détail important.
    _ En effet, toubib .Tout à l’heure au début de votre conversation avec nous, vous avez dit messieurs et dame. Or, je n’ai vu aucune femme avec nous.
    _ C’est vrai, s’étonna le chirurgien des morts
    Et d’ajouter :
    _ Et pourtant, j’avais l’impression qu’il y en avait une qui se comportait en vrai femmelette.
    Puis la vitre fut à nouveau relevée.
    C’était une judicieuse initiative du médecin ; parce que notre inspecteur s’enragea aussitôt et ne manqua pas d’insulter son interlocuteur par tous les noms connus et aussi ceux non répertoriés dans les dictionnaires.
    _ Du calme mon doux poulet, l’amadoua amicalement l’inspecteur Halabi.
    A part les macchabées et la viande froide, le médecin légiste ne peut dire que des sottises.
    Allez, mon vieux, va te reposer ces quelques heures ; demain, une rude journée nous attend.

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