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L’arrivée du train était prévue pour vingt deux heures .Dans la salle d’attente , il y avait beaucoup de voyageurs .Sur le quai, il y en avait qui marchaient sans cesse; d’autres, fumaient ou lisaient un journal.
Je regardai la grande horloge: elle indiquait vingt trois heures cinq minutes.je m’apprêtais à regagner une place vacante , quand le haut parleur annonça l’entrée en gare du train tant attendu.Aussitôt, la masse des voyageurs se rua vers les wagons.Les plus forts avaient le droit de monter les premiers et le privilège de trouver quelques rares places encore inoccupées.
Les autres; dont la plupart était des femmes et ceux surchargés de bagages, avaient perdu tout espoir de s’asseoir.Ils savaient fort bien qu’ils avaient autant de chance de tomber sur une place libre qu’un unijambiste de battre le record du monde des cents mètres.
En montant, j’eue la même impression.Aussi, je me résignai à passer mon voyage dans les couloirs comme tant d’autres .Mais réflxion faite, je décidai de passer au peigne fin tous les compartiments.
Après plusieurs recherches, je tombai (sans me faire mal ) sur un compartiment assez particulier.Dans le dit compartiment, il y avait deux personnes chacune allongée tout au long de la banquette.Les deux gars étaient en train de jouer un air connu de certains dormeurs :ils ronflaient à pleine gorge.
J’interrompis l’un d’eux qui sursauta en criant : »Non, non , ce n’est pas moiqui ai pris l’argent ! » croyant se trouver en face du policier de son subconscient.Aussitôt, il se rendit compte qu’il était entrain de divaguer .Il me parla cette fois d’un ton sérieux:
_ »Désolé monsieur, le compartiment est complet. »
Je fis mine de chercher sous les banquettes.
_ »Ou sont tes pôtes , lui dis je, je ne les vois pas ? Je ne crois pas qu’ils soient encore aux buvettes ! »
« Foue le camp et laisse moi roupiller en paix , trancha-t-il .
Je rabattis mes deux mains sur son col de chemise en le secouant assez fort pour m’entendre dire:
_ »Vas y mollo petit gars ! Ne joue pas les caïd avec moi si tu ne veux pas te faire compter tes dents cassées. »
Puis, je lâchai prise .Il alla se propulser sur son ami qui dormait .Le dormeur éveillé ne savait à quel saint se vouer .Tout ce qu’il réalisa c’est qu’il était attaqué par son compagnon.Il y eut une bagarre entre les deux .
Le grand vacarme attira quelques personnes .Il y avait un homme avec sa femme , accompagnés d’un jeune homme et d’une jeune fille ; probablement leus enfants.
L’arrivée de ce groupe mit fin à ces querelles.Tout le monde prit place et un silence régna un certain moment. Après quoi, les deux dormeurs reprirent leurs symphonies sans se soucier du rire moqueur des autres.
A SUIVRE …………
[ Ajouter un commentaire ]Nous avions une équipe de foot-ball assez extraordinaire.Je me souviens qu’aucun de nous n’avait de survêtement de sport , et rare ceux qui avaient des souliers.
Nous avions à peu près le même âge ; le plus grand de nous ne dépassait pas quinze ans . Notre entraineur lui, avait au moins dix ans de plus que notre cadet .C’était un individu qui mentait comme il respirait .Il ne cessait de nous raconter ses prouesses :ses bagarres au cinéma , ses aventures avec les filles , et ses exploits de foot-ball .Nous l’écoutions assez souvent avec avec intérêt et admiration. Moi même , je me demandais comment tissait-il ses histoire sans s’interrompre .
Au fait, il n’était entraineur que par le nom.Nous étions libres de nous dégourdir les jambes sur des boîtes de conserve avant le match.
Toujours au dernier moment, notre chef « concluait » des matchs avec d’autres équipes venues d’autres quartiers .Il était toujours obligé d’aller à notre recherche.Il finit par trouver les uns chez eux , les autres éparpillés partout dans une « halka » de la vieille ville , près des chemins de fer, au creux de l’oued ou même au cinéma (Vox).
Bien entendu, il ne cessait de râler tout en ponctuant ses gestes par des avertissements et des expulsions aux personnes introuvables.
Il lui était même arrivé de ne trouver aucun de nous , alors là, il était fou de rage.
A vrai dire , quelques fois, on se déplaçait de notre propre initiative pour jouer dans d’autres quartiers .On revenait toujourd vainqueurs , mais notre entraineur ne l’entendait pas de cette oreille .Pour lui, à part les rencontres organisées par lui , ce n’était que de la rigolade et rien du tout .Aussi, regrettait-il les matchs (reportés à la saint glinglin)que nous aurions dû jouer et même y gagner quelques sous.
Au fait, le vainqueur de chaque rencontre gagnait une petite somme d’argent .Ce gain suffisait à peine pour acheter une bouteille de limonade qu’on trinquait ensemble.
je me souviens que chaque joueur misait dix centimes avant chaque jeu ;et même on avait doublé la mise dans certaines rencontres , ce qui était un risque à courir pour les deux équipes .
A la bonne franquette les amis , cela finissait toujours par une véritables bataille (coups de points, de bâtons , de cailloux ….etc)menée par les vaincus .
Il nous était arrivé des situations de ce genre .
Comme je l’avais dit , parfois on jouait dans d’autres quartiers , et bien entendu, on gagnait les matchs .Les perdants ne nous laissaient jamais quitter leurs territoires sans nous « arroser » de pierres et même nous dépouiller de nos biens .
Pourtant, nous nous battions comme des lions , prêts à défendre notre prestige et notre gloire .D’ailleurs après cela , nous nous étions faits accompagnés par quelques gars robustes de notre quartier .Ils avaient toujours droit à la moitié de notre gain.
Je ne vous avais pas parlé de notre entraineur :lui était du genre froussard .Quand il sentait le roussi , il prenait la poudre d’escampette en plein match avec notre enjeu .Néanmoins, cela ne l’empêchait pas d’être pris quelques fois dans le guêpier .Le pauvre ! pas la peine de vous dire que la bagarre n’était pas son fort :maintes fois il s’est fait casser la gueule et tabassé le portrait.
Bien entendu, il prétexait sa défaite par le grand nombre de ses adversaires .
_ »Imaginez six contre un , disait-il , même django avec son pistolet n’aurait pas mieux fait « .
Sans se faire prier, il nous racontait ses mésaventures .Acroire une des aventures d’Hercule !
Bref, c’était le bon vieux temps.
A présent , la plupart de ces joueurs sont pères de famille y compris l’ex-entraineur et le narrateur aussi .(je ne rate pas celle-là.)NOUVELLE PUBLIEE DANS LE MATIN N°7573 DU 13 OCTOBRE 1991
Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones mobiles seraient un facteur de risques pour la santé, notamment celle des enfants. Des associations réclament l’interdiction des portables pour les tout-petits et une grande campagne d’information sur leur utilisation.
Le téléphone portable aurait-il des effets néfastes sur notre santé et en particulier sur celle de nos enfants ? D’un certain point de vue, cette question semble saugrenue : 70 % des enfants de douze à quatorze ans possèderaient déjà leur propre mobile et certains depuis la fin de l’école primaire (lire reportage ci-après). De plus, le marché arrivant à saturation du côté des adultes – 52 millions de personnes possèdent un portable en France -, les industriels tentent de cibler les tout-petits. On a vu passer le BabyMo pour les enfants de quatre à huit ans, puis le Kiditel, sorte de GPS pour enfant, et maintenant le M01, livré juste avant Noël par une société espagnole et destiné aux gamins à partir de six ans. Certains se diront donc : « Si on en vend pour les enfants, c’est que ce n’est pas dangereux. » Si c’était si simple…
Le 2 janvier, pour la première fois, le ministère de la Santé s’exprimait publiquement sur les éventuels risques sanitaires « liés aux téléphones mobiles pour une utilisation intense et de longue durée » (plus de dix ans). Et appelait les parents à la prudence quant à son usage : « L’hypothèse d’un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée. » « Mieux vaut tard que jamais », répondaient dès le lendemain les associations Agir pour l’environnement et Priartém (1), ironisant sur des « précautions » prises juste après les grands achats de Noël. « Mais la communication ne suffira pas, assure Stéphen Kerckove, délégué général d’Agir pour l’environnement. Nous redemandons l’interdiction de la promotion et de la commercialisation des portables pour les enfants et le lancement d’une grande campagne det de sensibilisation au bon usage du portable. » Une réunion sur ce sujet est prévue demain au ministère de la Santé.
Roselyne Bachelot emboîtera-t-elle le pas à la secrétaire d’État à l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s’est déclarée, le 7 janvier, sur l’antenne de RMC, contre la commercialisation des portables destinés aux enfants ? « Interdire le portable pour les enfants accrédite l’hypothèse qu’il y a un risque », affirme Janine Le Calvez, présidente de Priartém. Mais ne rien dire ni ne rien faire serait nier le principe de précaution. En cause : les ondes électromagnétiques émises par les portables, mais aussi par la Wi-Fi, les lignes à haute tension, les antennes-relais. Plus lente que la diffusion massive de ces nouvelles technologies, la recherche tente d’y voir clair.
Une partie de la grande étude épidémiologique « Interphone », menée dans treize pays et portant sur « les relations entre exposition au téléphone mobile et tumeurs de la tête », a commencé d’être publiée. Élisabeth Cardis, coordinatrice de cette étude au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), précise : « Certaines de ces recherches semblent indiquer une possible augmentation du risque de tumeur du cerveau, d’une tumeur des glandes salivaires ou du nerf acoustique, chez les gros utilisateurs au-delà de dix ans d’utilisation. » Tout en précisant que les incertitudes demeurent tant que les résultats globaux ne sont pas publiés. Attendus depuis 2003, ils devraient être rendus publics « dans trois ou quatre mois », espère Élisabeth Cardis.
En octobre dernier paraissaient les conclusions de 18 études menées par les chercheurs suédois Lennart Hardell et Kjell Hansson. Ils arrivent aux mêmes conclusions : au-delà de dix ans d’utilisation d’un téléphone portable, le risque de développer une tumeur cérébrale maligne de type gliome serait multiplié par deux, et par deux et demi dans le cas des atteintes du nerf acoustique. Ces résultats, jugés suffisants, ont poussé un groupe de chercheurs internationaux à réclamer un durcissement de la réglementation internationale sur les ondes électromagnétiques, en août dernier.
En France, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a été chargée par le ministère de la Santé d’une mise à jour de son expertise sur la question. Prudent, Olivier Merckel, chef de projet à l’AFSSET, s’en tient aux dernières recommandations de l’agence de juin 2005 : utiliser un kit mains libres, utiliser son téléphone dans de bonnes conditions de réception, limiter son exposition aux ondes électromagnétiques en limitant l’usage de son mobile, informer les adolescents et déconseiller l’usage du mobile aux jeunes enfants. « Nous n’avons pas encore la preuve d’un risque sanitaire lié aux portables, mais nous n’avons pas non plus la preuve de sa non-existence », affirme Olivier Merckel.
Parents, débrouillez-vous avec cela ! Que peut pourtant bien signifier d’informer les adolescents quand des abonnements permettent de téléphoner gratuitement après 20 heures ou encore d’appeler certains numéros en dehors de tout forfait et donc de toute restriction de temps ? Impossible d’éduquer, dans ce cas, sans être en possession de toutes les informations nécessaires… C’est sans doute ce qui a poussé le conseil scientifique de la Fondation santé et radiofréquences à inviter les parents à la prudence, mais cette fois, avant Noël.
Dans son communiqué du 19 décembre 2007, la Fondation se dit préoccupée « par l’usage trop précoce d’un téléphone portable pour un enfant ou un jeune adolescent » et appelle à la responsabilité parents, distributeurs et industriels. Elle attire l’attention également sur le fait « que les cerveaux en développement sont susceptibles d’être plus sensibles aux effets des ondes électromagnétiques et des radiofréquences ». Et de rappeler l’avis de 2004 de la Health Protection Agency (HPA) au Royaume-Uni : « Les enfants pourraient être plus vulnérables aux effets éventuels des impacts sur la santé liés à l’utilisation des téléphones mobiles, à cause de leur système nerveux en cours de développement, de l’absorption plus importante de l’énergie dans les tissus de leur tête et de la durée plus longue d’utilisation au cours de leur vie… »
Martine Hours, présidente du conseil scientifique de la Fondation santé et radiofréquences, fondation qui finance la recherche depuis 2005 avec des fonds privés et publics, confie pour sa part avoir refusé de procurer des portables à ses enfants quand ses recherches ont commencé. « Ils avaient entre douze et treize ans, je leur disais où j’en étais avec mes doutes, mais surtout que l’outil ne leur était pas indispensable dans leur quotidien. Même si les risques sont faibles et ne sont pas encore totalement prouvés, il faut informer les gens. Et dire aux parents : ne confiez pas de portable à vos enfants, sauf si c’est nécessaire, et donnez l’exemple ! » En téléphonant par exemple davantage sur la ligne fixe et en n’utilisant qu’occasionnellement le portable. Un message qui ne sera sans doute pas facile à faire passer tant le mobile est massivement répandu dans l’ensemble de la population. Des habitudes sont prises, voire des dépendances. Et les opérateurs rivalisent de nouveautés pour attirer les jeunes clients, très sensibles aux nouvelles fonctions du portable, la vidéo, l’appareil photo, le lecteur MP3. Nul doute que si une dangerosité était prouvée, les opérateurs auraient beaucoup à perdre. En 2005, leur chiffre d’affaires en France s’élevait en 21 milliards d’euros.
Citoyens, opérateurs… restent les pouvoirs publics. C’est à eux que les associations s’adresseront demain afin de réclamer, une fois de plus, l’interdiction des portables pour les enfants et le lancement de campagnes d’information dignes de ce nom. Il serait regrettable, une fois encore, que les enfants de parents informés soient les seuls à bénéficier du principe de précaution.» Article paru le 14 janvier 2008 Revue l’humanité «
😮 Amicalement Hamid CHAFIK 😮
Cela fait des jours et des semaines que Nadia a disparu de ce forum.Je ne vais pas lancer un avis de recherche pour la dite personne , puisque je sais qu’elle profite de ses vacances.Aussi , tout en pensant à elle , je lui dédie 3 sourires sous formes de blagues à déguster à tout moment de la journée et de la soirée.
SORTANT D’UN CAFE, UN MONSIEUR UN PEU IVRE, DEAMBULE DANS LA RUE .
SOUDAIN, IL S’ADRESSE A UNE DAME QUI PASSE :
_ »VOUS ETES LAIDE!
LA DAME OUTREE, REPLIQUE ENERGIQUEMENT:
_VOUS ETES IVRE!
ET LE MONSIEUR DE REPONDRE:
_OUI, MAIS MOI DEMAIN, CA SERA FINI »UNE MENAGERE EXPLIQUE A SA VOISINE:
_ »J’AI DECOUVERT UNE BLANCHISSERIE EXTRAORDINAIRE .J’AVAIS DONNE 3 CHEMISES A LAVER.ILS ME LES ONT RENDUES BLANCHES MAIS BLANCHES ! ….C’EST D’AUTANT PLUS ETONNANT QU’ELLES ETAIENT BLEUES A RAYURES QUAND JE LES LEUR AI APPORTEES! »LE DIRECTEUR ENTRE DANS UN BUREAU OU LE COMPTABLE SIFFLOTE JOYEUSEMENT.
_ »AYMAN, JE VOUS AI DEJA DIT QUE JE NE VOULAIS PAS QU’ON SIFFLE EN TRAVAILLANT.
_MAIS JE NE TRAVAILLE PAS MONSIEUR LE DIRECTEUR, JE SIFFLE SEULEMENT »PS:UNE PETITE PENSEE A AYMAN ESPERANT QU’IL SE DEBROUILLERA BIEN DURANT SES VACANCES D’ETE
Les hommes ont-ils peur du mariage ?
Les femmes rêvent souvent de robes blanches et d’enfants alors que les hommes ne voient dans tout ça que la corde au cou. Vivre ensemble, se marier, avoir un bébé… autant de preuves d’amour et d’engagements que les hommes ont du mal à prendre. Vrai ou faux ? Et si c’est vrai… qu’est-ce qui leur fait peur, à la fin ?
Vérité ou légende ? L’homo maroquinus est-il sujet à un refroidissement de ses gènes ? On a vérifié les statistiques : moins de mariages et plus de divorces. Nous sommes allés vérifier sur place auprès de ces messieurs. La partie immergée du fléau confirme la tendance sociale : le modèle “mâle” du mariage s’effondre, du moins prend un virage à 360° ! A quarante ans, Fayçal, biceps gonflés à bloc et dernier édito de Marianne en tête, lorgne sans cesse les femmes et soupire de ne pas avoir -encore- trouvé chaussure à ses pieds. Avec trois fiançailles rompues en poche et une multitude d’amourettes, Fayçal résume l’air du temps : “J’ai peur du mariage ! Malgré toutes les rencontres faites jusque-là, je n’ai jamais fait le dernier pas.” Blondes aux yeux de mer, brunes d’Arabie aux yeux de jais, taille mannequin, taille rondelette, universitaire travailleuse ou oisive glamour, Fayçal aura tout aimé. Sans comprendre pourquoi, un beau jour, ses engagements sentimentaux se dégonflent pour des raisons mystérieuses… Blocage psychologique ? Mode sociale pour faire in ? Un autre homme, Ahmed, la trentaine bétonnée de principes, voit l’affaire autrement : “C’est un choix ! Je ne suis ni angoissé ni torturé par l’idée du mariage. Je n’en veux pas par conviction personnelle. Capito ?” Les hommes sont-ils devenus allergiques aux rites de la fertilité matrimoniale ? Pour Nawal, trente-cinq ans et quelques ex qui ont filé à l’anglaise : “On ne sait plus comment aimer les hommes, ni ce qu’ils attendent finalement de leurs moitiés. Je crois qu’ils sont eux-mêmes un peu perdus !”.
Les théoriciens de la modernité
Etre moderne, c’est ne plus se marier sous les auspices des parents. C’est leur permettre de dire “oui” (et plus rarement) “non” à un fait établi et un lien déjà là. C’est choisir sa campagne au gré des déambulations sentimentales, avec plus de liberté et de manœuvre. Un itinéraire qui démystifie l’amour, l’éros et sépare dans le mot nikah ses deux acceptions linguistiques : acte de mariage et acte sexuel. “Lors de mes premières aventures amoureuses, se souvient Fouad, je me comportais comme si j’allais me marier à chaque fois avec mes conquêtes. C’était inévitable dans ma tête. Au fil des ans, j’ai appris à dissocier la relation amoureuse de l’objectif mariage.” Les sentiments, la sexualité des hommes, autrefois dépendant du lit conjugal, ne sont plus des institutions. Ce que résume Adil, la quarantaine : “Je ne veux pas me marier pour le sexe. Si dans les campagnes, il faut se marier pour faire l’amour, dans les grandes villes, la tendance est d’abandonner cette vision des choses.” Décryptage : L’homo maroquinus regarde un peu plus loin que le bout de son nez devant la devanture féminine. Il s’intéresse de plus en plus à la cavité cérébrale des femmes, à leurs projets professionnels et carrières, leurs idées du couple et de la vie. Le mariage lui-même demande un gros investissement de personne, de temps et d’argent et certains le placent en seconde ou troisième position dans leurs objectifs vitaux. C’est le cas des hommes qui intellectualisent l’existence et préfèrent vivre selon des principes idéalisés : “A quoi bon se marier se demande Tahar, la quarantaine ? Pour l’amour ? Il disparaît au bout de quelques années ! Pour le partage ? Je n’aime pas cette forme d’exclusivité où l’on se dit faussement : je suis à toi et toi tu es à moi ! Pour les enfants ? Je n’en veux pas, du moins pas pour les élever selon nos traditions ! Alors, je préfère rester seul. J’aime la solitude, finalement.” Un autre intello explique sa hantise du mariage par l’impossibilité de tisser un lien amoureux vrai dans notre société : “Je n’ai jamais rencontré de femme qui sied à ma mentalité et mes idées sur la vie. Se marier chez nous, c’est épouser la belle-mère et toute l’escorte qui veille à la tradition.” Quant à Abderrahim, quarante-cinq ans et pas de mariage en vue : “Je refuse d’être instrumentalisé par notre culture. Je me suis fiancé, il y a une dizaine d’années. L’achat d’un appartement est devenu une condition sine qua non pour vivre ensemble. Le comble, c’est que le grand-père de ma fiancée nous a proposé de nous acheter un appartement que nous payerions petit à petit. Et bien, la belle famille est intervenue pour confisquer l’appartement en question et le garder pour elle. Vous parler d’une vie construite à deux ?”Les freins économiques
Où en sommes-nous des valeurs matrimoniales au Maroc ? Confronté à une vie sentimentale et sexuelle plus riche, l’homme accepte plus facilement le concubinage ou la relation suivie sans lendemain matrimoniale. Une réalité qui explique pourquoi les hommes sont moins empressés de fonder un foyer. Pour Samir, trente-quatre ans, “l’homme est plus libre sur le plan de la conception matrimoniale. Peut-être pas dans d’autres domaines de la vie à deux, mais il est plus affranchi lorsqu’il s’agit de projet intime et de lien avec l’autre.” Pour Rajae, la trentaine, “même libérée, la femme a besoin d’un homme qui la protège. Une sorte de père. C’est une constance malgré les bouleversements socio-économiques que nous vivons.” Soit. L’homme a aussi besoin de mamelles maternelles. S’y rajoute la hantise du pourvoyeur de fonds qui surfe seul avec les exigences financières du couple. Un sujet que bien des hommes évoquent comme un frein majeur à leur épanouissement matrimonial. Pour Mohamed, trente-cinq ans : “Les choses ont beaucoup changé lorsqu’il s’agit d’argent au sein du couple. Mais quoi que l’on dise, c’est le mari qui reste la pierre angulaire de l’édifice financier.” Et d’ajouter que “le mariage reste une symphonie qui se joue à une seule main !”Le problème de l’argent, un dilemme dans notre culture dans la majorité
des cas ? Dans l’exemple de Abdelhak, trente ans : “Même avec son salaire, ma fiancée ne voulait rien entendre. J’étais l’homme dans le sens sonnant et trébuchant du terme”. Les salaires modestes, les risques de chômage et les difficultés matérielles liées à la préparation du mariage stoppent net toute envie d’envol individuel. La cérémonie est jugée trop chère. Le nid du couple doit être préparé avant terme. La prise en charge (partielle ou totale) de la belle dulcinée doit être visible. L’homme doit aussi apprendre à se confectionner une image d’être aisé ou riche à faire valoir hypocritement devant les autres. Et aussi une image d’homme-père-surhumain-infaillible à créer de facto pour compenser le vide phallique de sa promise. Azeddine, quarante-deux ans : “C’est cher payé ! Ce qu’on demande à l’homme est inhumain. Un homme, c’est pas un tiroir à rêves.”Lorsque la peur est profonde…
Pour d’autres hommes, toute décision, dans la vie, est difficile. S’engager est pour eux un supplice qui cache un profond malaise. Ce sont les hypocondriaques irascibles de l’hésitation et du déséquilibre sentimental. Certains ont vécu une histoire d’amour dont ils gardent un souvenir amer sur certains points. Ceux-là craignent peut-être de revivre ces moments déplaisants. Certains ne sont pas mûrs pour se lancer dans une difficile aventure. Des vagues de crise d’identité balaient la psyché masculine et la désarçonnent. Des problèmes sexuels naissent des avatars de l’urbanité cahotante. La régression des hommes est recherchée vers un nirvana inaccessible que décuple l’agression permanente des images télévisuelles. Une soupe moderne constipante que certains érigent en philosophie de vie pour mieux s’adapter à leur condition de célibataires endurcis.D’autres vivent mal cette attente éternelle et ont parfois de bonnes raisons de désespérer. Amal sort d’une cure chez un psychologue. C’est son fiancé qui doit prendre sa place, mais ce dernier a fui le psychologue, le projet de mariage et la relation qu’il entretient avec Amal depuis deux ans. “Je ne sais pas pourquoi il a peur de me toucher. Nous n’avons que des relations éphémères et je suis la plus demandeuse des deux.” Le mariage est parfois angoissant pour les hommes parce qu’ils ont peur de dévoiler certaines vérités intimes: homosexualité refoulée, problèmes d’érection, instabilité émotionnelle qui remontent à la surface à l’heure du choix décisif. Rachid, trente-sept ans : “Je n’ai jamais pu garder un lien et mener à bien un projet matrimonial. Après quelques mois paradisiaques, commencent les malentendus, l’escalade, la rupture qui se dessine au loin. Je ne sais pas gérer ce qui m’arrive.” Les mariages heureux sont bâtis sur la confiance et l’amour inconditionnel. Deux choses qui ne peuvent cœxister avec la peur. La peur endommage le mariage parce qu’elle rend défensifs. Pour Salah, hyper timide à quarante ans : “Nous détestons admettre nos faiblesses ou nos fautes. La peur que ma conjointe s’aperçoive de mes faiblesses me place sur la défensive.” De même, l’insécurité déstabilise l’homme et mène aux luttes de pouvoir. “Afin de prouver ma compétence, confesse Salah, j’ai toujours agi en dictateur. Le résultat est qu’à chaque relation, j’entretiens un état de conflit perpétuel qui provoque mes ruptures.”
Le rôle conciliateur de la femme
Le dédale civilisationnel brouille et redistribue les valeurs de la vie à deux. Entrechoc des genres qui se repositionnent au coude à coude pour tracer leurs nouvelles frontières. Vécus des hommes qui explosent en une myriade d’expériences sexuelles et redéfinissent la vie. Nouveaux styles de vie célibattante qui s’imposent avec leurs libertés et leurs contraintes. Fini le mythe de Platon où chacun quête sa douce moitié ? Bientôt, un monde sans pères ni mères et des enfants conçus sans sexe ? Pas si sûr et en attendant l’humanité du troisième type, restons zen et pratique. L’amour sans concession est celui qui se vit pleinement. Sans (trop de) calcul et dans la seule perspective de construire quelque chose à deux. Les angoisses sont souvent partagées mais la femme doit ici jouer un rôle de réconciliation et les tempérer via la communicationet une montagne de compréhension. Selon Jamal, trente-sept ans : “C’est ma femme actuelle qui m’a aidé à résoudre mes dilemmes internes et d’aller de l’avant.” Leur couple n’en est sorti que plus renforcé.
En périodes de crises sociales, de bouleversements dans les repères et objectifs, les hommes ont besoin de mains tendues pour dépasser les obstacles moraux et financiers et aller de l’avant dans le couple. Les notions principales de liberté, d’espace de vie, de partage des responsabilités, de participation active au foyer, d’investissements pécuniaires restent des notions modelables. La fête de mariage, les valeurs de l’éducation à transmettre aux enfants, les choix liés à la tradition sont aussi malléables. Il ne s’agit pas de savoir comment chacun a envie de vivre, mais comment l’homme peut dealer avec la lourde responsabilité sociale d’être définitivement avec l’autre – même si cet autre est adoré.
Etes-vous vraiment prêt à chercher un emploi ?
Cette question vous surprend ? Elle est pourtant fondamentale. Retour sur quatre points à valider pour bien amorcer votre recherche.
1ère étape : ne culpabilisez pas parce que vous êtes en recherche d’emploiL’emploi à vie, c’est fini. Jacques Attali a écrit qu’ « un jeune qui commence dans la vie active changera, en moyenne, onze fois d’emploi. »
Edifiant, mais probablement exact. Vous n’êtes pas le seul à chercher un emploi, la recherche d’emploi concerne tout le monde à un moment donné de sa vie. Vous pouvez donc en parler à vos proches et à vos relations, vous ne devez pas avoir l’impression que le mot « chômeur » est écrit sur votre front.
Conclusion : validez le fait que chercher un emploi n’est pas un échec mais un passage normal de la vie professionnelle.2ème étape : faites le deuil du passé
Vous venez peut-être de vivre un licenciement difficile, éventuellement injuste, vous ressentez de l’amertume ou une certaine forme d’injustice.
En fait, vous devez faire le deuil de votre précédent emploi, car sans cette étape, votre recherche d’emploi sera pénalisée. Vous ne trouverez pas ou moins bien l’énergie nécessaire.Conclusion : il n’y a pas de honte à chercher des soutiens extérieurs, bien au contraire. La seule chose que l’on pourrait estimer honteuse serait de ne pas chercher à résoudre un problème réel.
3ème étape : avez-vous toute la motivation nécessaire ?La recherche d’emploi demande généralement un travail important.
Votre motivation, votre détermination sont des facteurs fondamentaux pour retrouver un emploi, associés –il est vrai – à une bonne dose de bon sens.
Alors prenez un peu de temps pour vous, pour souffler. Puis passez à l’action.
Définissez clairement votre recherche – c’est ce que l’on appelle avoir un projet professionnel – et agissez : répondez à des annonces, inscrivez-vous sur les job-board, adressez des candidatures spontanées, rencontrez des contacts, faites du réseau, etc.Conclusion : chercher un emploi demande un travail réel. Difficile d’y arriver en y consacrant une heure le matin et deux l’après-midi entre deux séries télé. Alors, soyez clair avec vous-même, établissez une sorte de contrat moral personnel.
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David Vendetta