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15 réponses de 61 à 75 (sur un total de 289)
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  • #206927
    houmidi59
    Participant

    Souvenirs nocturnes d’enfance

    1-La nuit de l’ogre

    Quand j’étais enfant, ma grand-mère nous racontait des histoires fabuleuses sur la fille aux cheveux longs qui se nommait Lounja .Mes frères, mes sœurs et moi, nous l’écoutions avec passion et un grand intérêt .Cependant, quand elle évoquait l’ogre et l’ogresse, mes sœurs filaient vite se coucher ; tandis que moi je lui disais : dis-moi grand-mère, à quoi ressemble un ogre ?
    Elle me répondait très calmement avec des mots qu’elle choisissait minutieusement :
    _ « L’ogre est quelqu’un de gigantesque ; il a des yeux aussi grands que des œufs de poules ; il est très noir ; il a aussi des cornes…..
    _ Comme ceux du mouton, grand-mère ?
    _ Non, il a des cornes en spirales pointus et aigus
    _ Oh, lâcha soudain mon frère cadet, cet ogre me fait réellement peur
    Grand-mère le rassura tout en caressant ses cheveux ébouriffés : Sois sans crainte : de nos jours, les ogres n’existent plus !
    _ Alors, répliquai-je, ou sont-ils partis
    _ Nulle part ! On raconte qu’un tremblement de terre les a tous enterrés dans les profondeurs de la terre
    _ Donc, ajouta mon frère, un jour, ils sortiront
    _ Ah oui risquai –je de faire remarquer, mais seulement après un autre tremblement de terre
    Grand-mère secoua énergiquement sa tête :
    _ Pas du tout mes enfants. Ils sont tous morts
    _ Pourquoi ? Avons-nous crié en chœur
    _ Mais, Allah a voulu ainsi
    Bien entendu, notre grand-mère ne se lassait jamais pour répondre à nos questions.

    2_ la nuit du Destin

    Ce que je me rappelle le plus encore : la nuit du Destin.
    Cette nuit là, il y avait un gigantesque mouvement dans les maisons, dans les rues, dans les mosquées …enfin partout
    Quand j’étais enfant la première chose que je faisais, comme tous les garçons de mon âge, roder autour des mosquées. On était quatre ou cinq à guetter l’arrivée des plats de couscous
    _ Hé, mes amis, voilà le premier plat qui s’amène.Suivons-le de près
    _ Non, répliqua le plus grand de nous .Ne faites rien pour le moment .Vous risquez bien d’être chassé comme des chiens
    _ Et alors, lui lançai-je du tac ou tac, on reste comme ça sans rien faire
    _ Pas du tout, reprit le Chef. Bientôt les grands vont entrer pour faire la prière et nous aurons le loisir de réceptionner un des plats et nous mangerons à notre faim.
    C’était loin de plaire à tout le monde .Certains d’entre nous émirent des réserves .J’étais l’un d’eux :
    _ Mais, on pourra bien nous prendre comme des voleurs
    _ Oui, il a raison, intervint un autre, nous ne sommes pas des chapardeurs
    _ Vous savez ce qu’on va faire : entrons dans la mosquée et faisons quelques rakaats .Comme ça, on nous prendra en considérations et vous verrez nous serons parmi les premiers servis
    C’était l’idée du plus petit du groupe.
    Enfin de compte, c’était ce que nous avions fait.
    Durant nos prières, une multitude de plats variés de couscous passaient derrière nous pour être enfermé dans une pièce tout au fond .Mais, celle –ci était bien gardée.
    A un moment donné, l’un des notre avait disparu .Mes trois amis et moi échangeâmes de nos regards maintes questions au sujet du disparu. Aussitôt, le cadet de nous tous se rua vers la sortie et s’éclipsa à son tour .Bientôt, un par un, nous finîmes par quitter la mosquée .Dehors, notre chef nous attendait.
    _ Figurez-vous que je viens de trouver notre recherché
    Et d’ajouter :
    _ Il dévorait tout un poulet
    C’était incroyable, mais hélas vrai
    Soudain, notre ami se dirigea vers nous tout en s’essuyant furtivement sa bouche et d’un ton innocent nous dit :
    _ Excusez-moi les gars de vous avoir faussé compagnie pendant quelques minutes
    _ Ou étais-tu part ? Répliquai-je
    _Mais chez moi
    _ Ah bon, intervint le chef .Je t’ai vu entrain de dévorer un poulet
    Notre ami blêmit et devint aussi pâle qu’une pièce de monnaie dans la main d’un avare .Il finit par balbutier :
    _ C’est vrai…Mais, c’était juste un petit morceau de volaille
    Le chef l’agrippa par l’épaule et le secoua énergiquement :
    _ Je t’ai vu, un gros poulet à la main .Surtout ne nie pas et dis la vérité
    _ Note, ajoutai-je, que cette nuit est la nuit du Destin et tous les mauvais esprits descendent sur terre ; tu risques bien d’être dominé par l’un d’eux
    _ Ah oui, s’exclama le chef, parce que ces démons n’attaquent que les méchants comme toi
    _ Mais, je n’ai rien fait, se défendit le voleur de poulet
    _ Alors, dis la vérité et tu n’auras rien à craindre
    Après une brève hésitation, notre ami finit par avouer son mea culpa :
    _ Oui, reconnut-il, j’ai bien dérobé un poulet d’une assiette .Je l’ai mangé dans un coin
    _ Sale goinfre lui dit le chef ; tu n’as même pas pensé le partager avec nous
    Aussitôt, il partit d’un rire qui ressemble de loin au bruit des moteurs d’une locomotive des années 70
    _ Vous ne l’aurez pas mangé tellement il était si fade !
    C’était à notre tour de se marrer (comme des bossus)
    J’étais le premier à me moquer de lui :
    _Mais, toi quand même, ça ne t’a pas empêché de le digérer
    _ Tu n’es qu’un vilain glouton, lança l’un de mes amis
    _ Plutôt un rapace, poursuivit un autre
    _ Non mes amis, objecta le chef, notre ami ne mange pas à sa faim chez lui.
    Puis le regardant droit dans les yeux :
    _N’est-ce pas, Bounour ?
    Ce dernier baissa la tête .J’eus l’impression qu’il allait pleurer .Cependant, il sortit de sa poche un chiffon qui ressemblait de loin à un mouchoir ; puis il se mit à se moucher .Après quoi , il le plia et le remit dans l’autre poche. Il nous toisa de son regard et dit :
    _ Je n’ai pas de compte à vous rendre
    Et il s’enfuit en courant
    Depuis ce jour, un autre surnom a été ajouté à la liste des autres noms de notre ami. Aussi, on l’appela : le poulet fade

    3_ la nuit des vœux

    Je me souviens aussi que durant cette nuit sacrée de Ramadan, on montait sur la terrasse pour scruter le ciel de fond en comble et ça durant des heures .On avait su par les Grands que durant cette nuit le ciel s’ouvrait en faisant apparaître le paradis céleste ; toute personne se trouvant dans cette situation, ses vœux seront exaucés.
    Je me souviens que chacun de nous avait ses propres souhaits. Aussi, tout en contemplant les étoiles chacun de nous avoua ses désirs :
    _ Moi, commença notre chef, si le ciel s’ouvre sous mes yeux, je lui demanderai de me donner un camion citerne bourré d’or et de diamant, un grand palais et une voiture aussi longue que le train
    _ Quant à moi dit un autre, je ne demanderai qu’une seule chose : avoir des ailes pour m’envoler vers une autre planète
    _ Pas de chance, ai-je répliqué, Abbas Ben Farnas t’a devancé
    _ Comment cela ?
    _ Il a fabriqué des ailes pour s’envoler ; malheureusement, il s’est fait briser tous ses os
    _ Le pauvre, il voulait imiter les oiseaux
    _ Pas du tout, lui expliquai-je, je crois que c’est grâce à lui que l’avion a été inventé
    Enfin, l’idée vient de lui
    _ Les amis, on s’éloigne un peu du sujet .Moi ce que je demanderai au ciel : la plus belle fille du monde pour l’épouser
    _ Mais, tu es encore petit pour penser au mariage
    _ Justement, je voudrais une belle fille qui ressemble aux fée ; elle m’accompagnera là ou je vais .Quand j’aurai mes dix huit ans, je l’épouserai
    Le chef me montra du doigt, soudain :
    _ Et toi Abdelhamid, le penseur du groupe que demanderas-tu au ciel ?
    Tout en y pensant, je réalisai que je n’avais pas encore formulé mes vœux.
    _ Alors ? Intervinrent les autres
    _ D’accord ….Pour être franc avec vous : je voudrais devenir instituteur
    On ria beaucoup avant de me répondre :
    _ Tu sais me dit notre chef, pour devenir instituteur, il faut terminer ses études .Dans ton cas, le ciel ne pourra rien faire pour toi
    _ Ah oui, m’explosai-je, toi aussi tu te fourres le doigt dans l’œil. Le ciel ne fera jamais pleuvoir de l’argent et des diamants
    _ C’est ce que nous allons voir, conclut le chef
    A la maison, je fis part de mes derniers soucis à ma mère .Cette dernière qui était un peu cultivée, puisqu’elle avait fréquenté l’école deux ou trois années m’expliqua que ce n’était qu’une légende pour inciter les gens à faire beaucoup de prières durant le mois de Ramadan.


    Houmidi : 27 Aout 2011/26 Ramadan 1432

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Le temps : 18 – 08 – 2011

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

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    Bonsoir, HENRI, tu m’avais écrit le 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?
    .
    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !
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    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !
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    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !
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    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !
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    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.
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    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.
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    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.
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    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !
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    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !
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    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !
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    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !
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    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.
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    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion », la justice. En un mot ‘’équitable », à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil » ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !
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    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !
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    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !
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    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !
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    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !
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    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.
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    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !
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    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.
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    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement ! A posteriori , où les inquisiteurs de la Santé se trompent pour sanctionner et châtier de territoire ! Je parlerais de ce ce ministère qui mérite son nom de magistère, malgré ses tares, et qui est mené comme une affaire pénale et punitive, par une sémillante gouvernante. Une avocate de métier , loin du domaine technique médical , auquel aspire normalement ce domaine.
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    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !
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    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !
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    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !
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    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode » écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.
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    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !
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    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles », à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.
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    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !
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    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !
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    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !
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    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !
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    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster », ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !
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    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !
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    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling », ce n’est pas pour moi !
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    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !
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    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.
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    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements », me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus », inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire!
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    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.
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    C’est ce qui donne l’impression de  »batailler » parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !
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    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.
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    Les gauchos, les ‘’imprécrators », militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De » ou ‘’My » collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !
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    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !
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    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !
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    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !
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    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !
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    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.
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    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !
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    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Evidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !
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    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !
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    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif », le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.
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    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !
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    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.
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    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.
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    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !
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    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités » de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !
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    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde ». Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !
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    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !
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    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!
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    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.
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    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables » à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?
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    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !
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    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !
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    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel », le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !
    .
    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser » des semblants de poèmes avec moi !
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    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !
    .
    Dr Idrissi My Ahmed

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    #206854
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    LA SUITE DU 31

    LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

    EMPORTEMENT ERRONÉ ET STÉRILE DE LA MINISTRE,
    ANIMOSITÉ CONSÉCUTIVE REFLEXE FACE AU PARTI DE BADDOU,
    LA VEILLE DES ÉLECTIONS !

    LE LYNCHAGE DES CLINIQUES,

    Un châtiment pour l’exemple dirigé sur un secteur sensible, critique, éminemment utile, redouté, qui a besoin de réformes fondamentales. Un secteur dont les cliniques sont ciblées par la vindicte, la jalousie, la fracture, le dépiècement et le sabordage ! On reproche à ce secteur, que l’on veut décapiter, de servir de base arrière et de sanctuaire au profit des ressortissants de la Santé, professeurs et TPA, en tête ! On lui reproche ses dépassements, son sens hypertrophié du lucre, sa prétendue rapacité, ses actes de bluff, de piratage et de bonimenteurs ! Sauf que là, les curateurs sont oublieux de ce qui se pratique, couramment, visiblement, comme corruptions, saletés et incompétences dans les hôpitaux de l’Etat et dans ses secteurs sociaux.
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    UNE INSTRUMENTALISATION POPULISTE ?
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    Le secteur libéral est ainsi la cible des hostilités et des complexes. Sujet à la promiscuité, il est indexé depuis toujours. Il fait parti des ressentiments sociaux, de la rengaine des critiques, des reproches, cette ‘’rancune culturelle des foules’’. Quand on cesse à table, au café et aux salons, de parler du foot, pour ses insuffisances et du Makhzen et de sa politique, par crainte, on parle médecine, médecins et maladies ! C’est toujours ainsi. Ces défouloirs sociaux sont cultivés et grossis dans ces sens, par toutes les oppositions au profit des meneurs de jeux. Quels qu’ils soient.
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    Le Ministère de la Santé, en bon courtier veut vendre l’immeuble, les meubles ce qu’il y a dedans la médecine qu’il ne sait pas faire et les malades qu’il maltraite, à l’entendre dire, tous secteurs confondus. A ce titre, il veut fragiliser le Privé qui est sis en opposition de phase dans son siège nationaliste, libéral, indépendantiste, d’abord. Et ce en vue pour La Ministre de céder le secteur de la Santé Libérale aux étrangers et les Polycliniques en faillite de la CNSS dans la même foulée. Au lieu de les faire reprendre, naturellement et comme qui dirait par son secteur de la Santé et ses profs des CHU. (Auxquels ces Polycliniques servent d’adresse courante et de terrain de parcours, ce depuis leur création !). Un coup de pied dans fourmilière, et vlan ! En jugulant les Cliniques du haut de la pyramide, sociale et professionnelle, on les solde à la vindicte populaire dans les sens que veut La Rue.
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    SCANDALE OU PUNITION ?
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    Magiciens, fée ou sorcière, tyrans périmés ou en sursis, le printemps raccourcit leur inépuisable longévité. Les Cliniques, la chute ostentatoire des cliniques proscrites, c’est aussi l’équivalent du « Irhal ! ». Un avis de fermeture intimé aux cliniques devient synonyme du ‘’Dégage ». La Déesse de la Santé livre ses avatars en pâture aux foules séditieuses pour les calmer ! C’est le « Dehors ! » offert en libation à la rue échaudée devenue Temple cannibale. Pour le printemps des rues les Cliniques deviennent synonymes des têtes d’affiches, qu’il veut occire. En réponse au « Barra » qui le touche le système renvoie la balle, ce sont les cliniques qui doivent foutre le camp ! Fermer étant synonyme pour elles du « Dégager » adressé au Makhzen, au Parlement et au Gouvernement.
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    « Fermez ! » ! Aussi symbolique de la lassitude socio-juvénile, dans les deux sens de l’équation ou de l’iniquité de l’adéquation. Fermez, tel que repris par l’in-doctoresse, c’est le doigt indiquant aux gardes l’ordre de morde ! C’est le doigt, accusateur, indicateur, accusateur, vilipendeur, inquisiteur, vexateur, liquidateur ! C’est la chasse aux sorcières, faite par la Mère Theresa aux Harry Potter ! Faute de fermer les officines et les cirques des charlatans, on fermera les Cliniques. On joue sur la dimension 3D que le phénomène telluro-onirique opère dans l’imaginaire et sur l’esprit de la foule ! On voit à travers l’instinct des foules, leur volonté de casse. On évite la confrontation au mieux possible avec les manifestants, ayant sur les écrans, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Lybie. C’est la chute ostensiblement voulue par les foules de Si Abbès El fassi. Bel homme politique, lucide mais épuisé, celle de la lubie et de sa famille qu’ils veulent déchoir. C’est la tête de Si Fouad Ali El Hima, qu’ils veulent abattre, et tout ce qu’il symbolise, avec son Tracteur conquérant Le Domaine !.
    CLINIQUES BOUAZIZI
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    Seulement, la chute des Cliniques réveille toutes ces gesticulations et autres confusions volontairement entretenues dans l’esprit du petit peuple et chez les couches médianes ! Libre à eux de subir les violences et de s’entretuer pour elles ! Idem chez les marcheurs, les ferrachas* et les ambulants. C’est la teneur des slogans et leitmotivs repris par la rue déchainée, qui crie face à la lubricité organique de la corruption, du népotisme et de l’impunité, tels qu’ils demeurent fonctionnels, déculpabilisés à devenir une norme institutionnalisée. Chez le pauvre en quête de droits ou le riche rebelle à ses devoirs. Les fauchés, philosophes et ignares, ou les riches qui les dirigent de loin, n’attendront qu’une violence cherchée, tactiquement tressée, une conspiration ourdie, combinée ou accidentelle, une flamme pour devenir incandescents et incendiaires ! Un volcan dans chaque cité et pas que les dimanches ! Rien que ça !
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    LES CLAQUES ET LE POIDS DES CLINIQUES
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    Dès lors, des questions insidieuses nous taraudent. Est-ce que les Cliniques ont peur ou qu’elles fassent peur, pour être si gauchement instrumentalisées, en ce moment particulièrement inopportun, de Nouvelle Constitution, de quête de paix entre les couches, de parlement et gouvernants nouveaux pour les rassurer ? ? Ont-elles conscience de la déstabilisation recherchée et du déclassement de la Médecine à cause d’elles, du dénigrement des médecins qui furent une force tranquille respectée pour sa quiétude ? Ou sont-elles âpres au lucre que l’on les dit dépolitisées ? Peuvent-t-elles se dresser comme un véritable syndicat et s’opposer aux tsunamis qui avancent pour les ternir les noyer ou les terrasser. Il n’y pas que ces offices de la Santé à assainir. Il y a un droit, une logique, des devoirs. Et si on parle de dérives et d’impunité d’où proviennent-elles ?
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    ERREURS ET PARTIALITÉ
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    Le coup vulnérant les cliniques, sa largeur et son épaisseur, sa force inconsidérée sociologiquement parlant, sa dynamique qui se trompe de scène, d’heure et de théâtre, son tempo et sa partition sont devenus hors programme avec la réforme de la Constitution. Cette incartade, cette rodomontade, cette immodestie, devait être temporisée, ramenée à sa dimension positive et non punitive. Administrative et non personnelle pour la Ministre de notre Santé ! Qui cautionne cette instrumentalisation, ces entêtements et cette partialité, au moment où l’on gère avec une pusillanimité, des précautions et un laxisme salvateur calculé, l’irrédentisme des manifestants.
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    Car nous sentons une volonté magique préventive assurément, émanant du Haut de l’Etat, qui espère ramener les foules à leur dimension démocratiques gérables. Ceci, pour ne pas donner lieu aux émeutes qui continuent ici et là, leurs pressions, non pas seulement virtuels ou endimanchées, mais qui profitent du chômage et de la pauvreté, du dégout cumulé, dépités laissés pour compte, des despérados, qui n’ont plus rien à perdre, qui ont dépassé le cap des harragas* et qui sont capable non plus de hrig* mais de hriga*, d’immolation et de terreurs là où ils sont lâchés, avec ce risque suicidaire, incendiaires de la politique et léthal pour l’État. Bien que la raison et l’intelligence, l’audace du Roi soient venues apporter une brise de réforme, sur les pouvoirs, à commencer par les Siens, fort de Sa juste place, de Son rôle d’Arbitre et d’Émir, de garant pour la sécurité et la paix, dans la région et face aux irréductibles sécessionnistes et orgueilleux adversaires.
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    RÉVOLTES ET SÉRÉNITÉ
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    Alors que les troubles sévissent à mort dans les pays arabes et plus que ça, (ce sont des guerres civiles), c’est une bavure doublée d’erreurs professionnelles et d’exactions indues que de maintenir la pression sur les Cliniques ! A moins qu’on ne veuille défigurer la réalité, dribler l’opinion publique, dépravée ou pas et offrir à la vindicte populaire les médecins ! Exhiber sur l’autel des impérities le sang salvateur des innocents, c’est laisser les Cliniques payer pour le secteur de la Santé Publique, à la place des irrégularités stipendiées de celle-ci !
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    CLAQUES ET PARTIALITÉ
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    Respect ou impuissance devant les manifestants indociles descente sur les cliniques dociles ! Psychologie louable et critique, face aux insurgés capricieux du « Dégage ! », vague dans l’âme face aux mutins du phosphate, et tendancieuse montée sur ses grands chevaux face au Cliniques. Deux poids deux mesures. La Politique n’est pas le suivi seul et déphasé de simples règlements de l’administration. Elle est plus que ça avec un pied dans la psychologie sociale et son devoir, de prospective, de prévention et d’adaptation en sus.
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    Il fallait être pris de cécité ou d’aveuglement pour appliquer ces initiatives, correctrices, bénignes certes, aussi intempestivement. On n’a signalé aucun mort ni aucune faille à l’Ordre des médecins, digne de faire fermer tel service ou telle clinique, a fortiori ! Les responsabilités sont diluées et celles de la Santé sont terriblement opaques…On n’y fait jamais des fautes, là, tout est clean ! Et on ne manque jamais de rien, tous les gaz sont OK, toutes les prises fonctionnent, les poubelles sont stériles, il n’y a ni sable ni vents, ni fenêtres d’aération, personne n’a jamais crevé à l’hôpital, ni erreurs ni fautes et on y reçoit si bien, les médecins sont toujours présents, ils vous soignent et vous donnent des médicaments et de l’argent ! Si, si ! Seules les Cliniques voient empaler leurs maîtres ! La SP sous Mme Baddou vient d’opérer un, des, miracles ! Une première médicale mondiale ! Ça vous grippe ? Ça vous indispose ou vous êtes ménopausée ? La mise à pied d’un secteur, les Cliniques privées en l’occurrence, sans la mise à plat du Département de la Santé lui-même, ou de la mise à niveau de sa gracieuse Gestionnaire ! Du moins sa réduction à sa juste place !
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    HORIZONS FUNESTES, Ô RAISON FUNÈBRE !
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    Les risques et les entraves, frappent d’en haut les meneurs syndicalistes, tous confondus ! Ainsi que les bases où résident sa propre plèbe, son outrance publique avérée et son incurie. D’où proviennent cette idée machiavélique, cette haine et ce ressentiment ? ! Ces professions, ces secteurs dans leur ensemble ont besoin d’une réforme fondamentale et d’un projet sociétal, net, lucide, utile et raisonnable. Assez de luttes et de passe-droits, de négligences et de laisser-faire ! C’est la Santé proprement dite dans son versant autoritaire et public, qui a besoin pour sa cure d’un assainissement de ses propres dérapages, de ses réglementations et de la régularisation de ses fonctionnaires ! Surtout en ces temps où la rue et le chaos sèment le doute et la terreur et où l’on voit de la part de l’Etat une gestion idéale. Celle de la nécessité d’observer une retenue intelligente et nouvelle et de gérer avec une sérénité notoire les emportements des manifestants pour éviter leur transformation en insurrections.
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    DR IDRISSI MY AHMED, LE 31 JUILLET 2011

    NB

    La réforme royale de la constitution est venue apporter une halte relative à ces stigmatisations.
    C’est avec cet esprit d’intelligence royal, compliant, adaptatif et démocratique qu’il faut gérer la Santé dans son ensemble , hommes , locaux et obligations pour la réformer .

    DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    HARKA D’ASSAINISSEMENT SUR LES CLINIQUES PRIVÉES. SILENCE ON FERME!

    LES CLINIQUES, ON FERME ! BARRA !
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    JE COMMENCERAIS PAR LA CONCLUSION
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    Primum non nocere ! D’abord ne pas nuire est le fronton princeps de la médecine. Son fondement initial sinon initiatique. Dès lors la recherche de la santé, synonyme de vie, sa protection sont choses sacrées. Tout pouvoir doit la garantir et s’y impliquer constitutionnellement ! Et là, bien sûr l’Etat est en devoir d’assumer, de garantir la sécurité, l’enseignement, même sobrement, la justice, très indépendamment ainsi que la santé, sans discriminations. Veiller sur la qualité de ces prestations fait partie des obligations de tout gouvernement qui doit appliquer les textes de lois, corriger, sanctionner au besoin et fermer, en dernier recours, les boîtes des impétrants.
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    LES MÉDECINS, DES BOUCS ÉMISSAIRES.
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    Seulement il y a eu dérive en matière de jurisprudence et de procédures. On ne ferme pas autant de cliniques de cette façon ni aussi méchamment. On ne divulgue pas non plus les noms des fautifs au public et aux médias. Comme il est déontologique de ne pas montrer en photo les ‘’ coupables’’ jusqu’à ce que le jugement ait lieu, du moins. Et ce, par respect pour la dignité et l’innocence, afin d’éviter de commettre des erreurs judiciaires ! Un ministère quelconque ne peut pas remplacer la Justice et s’imposer en juge, fut t-il dirigé par une avocate ! Et quand le règlement de compte atteint les 13, ça fait tsunami et panique sociale ! Un effet de fantasia, de règlement de compte, de guerre ou de séisme, avec ses impairs et ses impacts sur la société et sur le devenir de la profession.
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    PRIÈRE DE LIRE AVEC MOI LA FIN DE L’ÉDITO
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    Il est rédigé par M. Fahd Yata, le directeur de La Nouvelle Tribune, avant d’entreprendre celle des réflexions. Le document est accessible sur ce lien : http://medecine-maroc.xooit.com/t18104-La-Clinique-Les-Orangers-dement-l…
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    J’en reproduis la partie qui concerne les cliniques. « Enfin dernier exemple de cette vacuité administrative et politique, la polémique publique qui vient d’opposer Mme Yasmina Baddou, la courageuse ministre de la Santé, à son homologue Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement. Celui-ci a refusé de prendre les mesures administratives décidées par le département de la Santé à l’endroit d’une quinzaine de cliniques privées déclarées non conformes au terme d’une enquête diligentée par les services de Mme Baddou. Mais, sans doute, la puissance du lobby des médecins est-elle supérieure à la solidarité gouvernementale, laquelle d’ailleurs, ne saurait s’exprimer quand elle est dépourvue d’une autre composante en principe indispensable à l’exercice de responsabilités publiques et officielles, la volonté politique. Celle-ci faisant totalement défaut à l’actuel Premier ministre, pourquoi donc voudrait-on que les membres de son équipe en soient pourvus ? A quelques jours donc de l’ouverture du mois sacré de Ramadan, propice au recueillement, à la méditation, à la piété, il serait sans nul doute bon que les autorités publiques, gouvernementales, et autres, donnent des signaux forts et convaincants à une opinion publique de plus en plus déboussolée et qui n’accepte sans doute pas que l’Etat se délite ainsi. Fahd YATA »
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    MISE EN GARDE PRÉLIMINAIRE
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    D’abord, loin de moi toute volonté d’entrer en polémique avec un vétéran olympien du mot vulnérant et des belles flèches. Je n’ai pas les mêmes facultés ni les mêmes approches économistes que lui. Et si je critique les inspections des cliniques menées par maître Yasmina Baddou, je récuse toute menace de les fermer, parce que j’approuve leur mise à niveau, autant que celles des dispensaires de la Santé et des hôpitaux qui relèvent du même ministère. Est-il borgne pour ne voir que d’un côté ? Un délai suffisant, assorti d’un calendrier de contrôles réguliers devrait être l’usage, sans harcèlement, afin de rester respectueux et constructifs, dans un domaine si sensible. Je disais des urgences que c’est la vitrine de l’état ! Que les inspecteurs de Madame, chargent un peu les leurs, par bienséance et pour l’exemple !
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    DU DROIT DE PARLER ET DE DÉFENDRE SA CORPORATION
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    En pensant au titre d’un vieux film, j’allais titrer ma réflexion : ‘’ j’irais cracher sur vos blouses’’. Mais je me suis contrôlé. Là, si je plaide en faveur d’un métier ou d’une corporation que l’on veut assombrir ou lézarder, et que j’ai fais par et non par accident, je le fais avec en tête le respect de la déontologie et de la place que doit occuper l’Ordre des médecins dans tout ce qui a trait à la médecine, aux malades comme aux médecins. Durant ces incursions, il semble l’avoir fait pour les inspections des cliniques du moins ! Les syndicats se mobilisent et c’est l’occasion pour eux d’entrer en dialogue avec les régisseurs et les gérants de la Santé.
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    Cette levée de ton, je la fais en tant que Koutlaoui, fort d’avoir écrit à feu Ali Yata, une lettre où je l’encourageais à fortifier le front épars, des plus vieux partis nationalistes marocains. Et ce ne sont pas les socialistes qui reprocheront à un ancien unémiste de prendre la parole, comme ce fut le cas à la Cité U ou dans notre amphi, du temps de Fathallah Oualaalou et de Si Mohamed El Ouafa.
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    Quand les choses ne marchent pas, il est ‘’incivique’’ de les taire. J’ai appris ce mot de maître Abderrahim Harouchi qui avait commencé à le professer alors qu’il était ministre de la santé et avant de créer son association Afak. La culture citoyenne actuelle, est de dénoncer les excès, même s’ils proviennent du Gouvernement. Sensés commettre des erreurs ou des aprioris, les hommes qui nous dirigent ne sont-ils pas comptables de ce qu’ils font? Nous écouteront-ils, s’ils sont en vacances et que nous prêchons, hors du vide saisonnier du Parlement ?
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    « OÙ EST L’ETAT, OÙ VA L’ETAT, QUE VEUT L’ETAT ? »
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    Dans ce texte, où il relate l’état de reddition du Gouvernement devant les dérives des marcheurs, des émeutiers et des ambulants, M Yata fait dans l’amalgame le plus surprenant. Sombre confusion de la part d’Ibn Tangeaoui, signe de respect inconditionnel ou plus qu’obligé à notre Madone, Lalla Yasmina Baddou ?
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    Là, visiblement, le directeur de la LNT, fin lettré, percutant agitateur d’idées, faiseur d’opinion et influent personnage, n’est pas de toute sympathie envers les médecins. Hélas, j’en suis touché. Le corps médical est ciblé dans son ensemble, quand FY parle avec légèreté du « Lobby » médical. Un mot galvaudé mais pernicieux !
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    LOBBIES, KABBALE OU FANTASIA ANTI MÉDICALE ?
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    La kabbale traditionnelle, opérée sur le Ministère de la Santé, est comme une antienne redondante, excipée depuis des lustres par tous ceux qui en sont malades. Personne ne peut louer des services que la Ministre elle même sait pour être corrompus. Personne n’est encore venu fermer un des hospices insoutenables de saletés. Sauf que le privé est hautement mieux tenu que les hôpitaux publics. FY aura fait ici l’objet d’une véritable glissade en allant dans le sens d’une harka, qui ignore la poutre de son œil en voulant ôter la paille de l’œil du voisin. Il est plus logique de donner l’exemple et de balayer devant sa porte avant de critiquer, aussi ostensiblement, un secteur qui ne démérite guère par ses avancées et ses prestations !
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    Ce glissement sémantique dans les propos du fils du zaïm du PPS est à relever. Fiers de leur libéralisme et de leur indépendance, les médecins privés, cliniciens en tête, sont hélas plus individualistes et ce contrairement à d’autres corporations parallèles. Les lobbies ont une connotation très péjorative qui ne s’applique pas aux hommes de l’art et de la science ! CE dérapage est une véritable chute, qui incrimine tous les médecins ! En voulant sauver la Ministre, Si Yata nous traumatise en nous plongeant, dans les strates détestables, de ceux que l’on indexe pour les faire abhorrer encore plus. Un empoisonnement de mieux, servi comme un aliment populiste aux invectives populaires ! Les médecins libéraux, les cliniques, sont livrés en pâture. De l’huile jetée sur le feu, par ces temps de poudrière arabo printanière !
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    NIHILISME ET MINISTÈRE ÉRADICATEUR ?
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    Cette culture dénégatrice est tout sauf justifiée. Nous avons nos faiblesses dans notre secteur libéral, comme le Ministère, a ses grosses tares. Il faut lire les courriers des magazines pour comprendre cette haine faisandée des médecins. Une malveillance que l’on veut coûte que coûte vanter et fructifier pour la coller sur le dos des Privés à les en plastifier. Le journal dope l’info. La rancune est servie en repas chaud à la vindicte populaire. Il ne fait pas plus pour crucifier les cliniciens ou les empaler sur la place publique !
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    Et dire que ce n’est pas un faussaire connu pour ternir le jeu. Seulement, au lieu de jeter de la lumière, il jette le trouble et le doute aussi ! Sauf que c’est indigne d’un poids lourd de la pensée, comme le sieur Yata. Lui, dont le brio rappelle la faconde percutante du père des Yata, Si Ali, qui fut un orateur intarissable, un leader, socialiste et bon musulman, qui nous illumine encore.
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    Si c’était n’importe quel journaliste, nous aurions, par charité oublié sa gesticulation ? Bénigne en fait, mais qui irrite dans ces circonstances en venant de sa part. Parce qu’elle fait preuve d’une étonnante incompréhension. Nous aurions toléré le poisseux vitriol pour le jeter là où brûlent les pages mécréantes et mesquines du caniveau. Sauf que ses propos nous interpellent. Positivement. Venant d’un homme sage et engagé, ils nous permettent en nous laissant réfléchir avec lui, mais pas comme lui, sur le façonnage politique de cette opération de propreté. Une descente non stop, un engouement hilarant et triste ! Cette ingression trompe même les plus avertis sur son tempo et sa scène ! Hygiène discriminatoire ou opération antisociale ? Fibrillations et trémoussements d’une sirène en voie de caducité, une mortelle déifiée, qui oublie de balayer ses propres vagues ?
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    QUI VEUT DYNAMITER MME BADDOU ?
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    Qui a autorisé, qui a pensé et qui a permis d’entacher l’image des plus monarchistes tranches de la société ? Les toubibs, les sages ? Il était un ! Ces médecins, emblèmes défraichis aussi, déjà haïs et stipendiés, parce que ‘’apolitiques’’, pour la plupart et plus que royalistes, par dessus le marché ! Qui est le fin psychologie du Gouvernement ou l’ennemi de celui-ci qui a permis d’ameuter et de les sortir de leur housse dans la rue ? La rue avec un grand ‘’R’’ depuis ! L’incompétence ? Sans chercher plus loin, c’est un piège pour casser l’image du Parti de l’Istiqlal, en mouillant, en souillant l’une de ses icônes Yasmina Baddou ! Erreur administrative ? Piège et complot ? Oui, les trois, pardi ! Sont-ce les affaires, sordides qui manquent pour pimenter la vie dans ce pays ? Ce, la veille de pacifier les mutineries des opposants vieillis et des séditions archaïques !
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    C’est quoi ce délire, ces inspections guerroyantes, ces menés coercitives, délibérément hostiles et punitives ? Des bavures et des exactions gratuites ? Ce pourtant quand on voit l’état des autres secteurs de santé qui relèvent plus directement encore des obligations de Mme la Ministre. Pire que des erreurs, on veut aussi casser les idées brillantes et pacifistes, de SM le Roi ! Lui, qui est si fortement aimé par les foules et si hautement respecté par les dirigeants des pays. Lui, qui a su rallier le Peuple, contrairement aux tyrans et qui pu opérer une opération sublime de réforme, qui s’avère être très audacieuse sous nos tropiques. Cela, cette tempérance impliquée et agissante, s’est opérée pour faire progresser la Démocratie. Pour induire sans risques, la séparation des pouvoirs, sous Son incontournable autorité arbitrale !
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    OMERTA
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    La duplicité et les silences de ceux qui doivent régir la vérité et mettre de l’ordre dans les pensées et les agissements de ceux qui détestent les médecins et en veulent à leur supposée classe est tragique et patente. C’est le silence des foules ! La classe politique s’essuie les mains, occupée qu’elle est de par le calendrier induit par le nouvelle Constitution. La classe médicale n’existe pas. C’est le silence des agneaux ! Ceux que l’on guide vers les autels sacrificiels !
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    Par delà les plébéiens qui composent nos couches, les plus embourgeoisés parmi les médecins, sont largement dépassés par les hommes de l’art, les agriculteurs, tous terrains et les simples commerçants. Il n’y plus de raison de les jalouser et les haïr ! Les médecins sont mis dans la même galère. On est donc la cible d’un combat anachronique, stupide, sociologiquement forclos et politiquement dépassé ! A moins que des politicards de dernière minute, des conseillers pervers, n’aient d’autres partions estivales à jouer pour faire les singes et montrer au peuple ramadanesque que le Gouvernement fait dans la propreté, en liquidant ses ennemis, les médecins. Et que là, nonobstant les réserves réfléchies du SG, qu’il agit dans la légalité et la transparence. Un écho, préconçu avant terme, en réponse antidatée aux foules déchainées des dimanches. Et que ce Gouvernement, sensible aux choses sociales, agit pour mettre de l’ordre, à travers sa madone, en apportant des garanties pour la santé des citoyens et la sécurité des gens ! Ce qui n’est pas faux en fait. Reconnaissons-le ! Mais pas dans ce registre vindicatif.
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    LE BÂTON SOCIAL
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    Dépassement volontaires des prérogatives qui montre que les médecins sont devenus des boucs émissaires. Le viol de leur blouse blanche servira d’avertissement et de freins aux autres factions, qui maintiennent la pression de rues ! Voilà donc une réponse sanitaire adéquate aux choses sociales.
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    Parallèlement, si on oublie les requêtes des chômeurs, on engage un maximum, on augmente les fonctionnaires connus pour leurs grèves. On fait un tas de choses pour la Caisse de Compensation, quitte à vendre du pays et des sociétés. Le principal est d’avancer dans la sérénité. Mais il fallait un intermède chialant, une musique émotive qui réponde aux mœurs et aux humeurs consternées, une musique de fond ou d’accompagnement d’un navet navrant ! Il fallait avec le pain donner des jeux !
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    Une réponse à nos romains, qui eux, trouvent les cliniques privées, trop chères par rapport aux hôpitaux ! Lesquels, mal taxés, sont bondés, ou en état avancé de dépassements divers ou de vacuité dans l’âme ! Leitmotivs. Après les DVD, on ne trouve plus que des absents ! Ils vaquent à leur travail externe en suivant leurs clients ! Ailleurs…Barra ! « Et là c’est encore la faute bien sûr des cliniques. Toutes celles qui reçoivent impunément les médecins de la santé publique». Et que les inspecteurs trouvent pourries !
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    Odeur de revanche sur un corps revêche et que l’on va prendre en cassant les cliniques privées que l’on va fermer pour les blâmer ! Emblèmes du libéralisme et de la modernité, mais aussi des chantres du nationalisme médical ! Les médecins ne veulent pas d’extranationaux dans les cliniques du pays. Ils refusent, comme tous les médecins de tous les pays et leurs lois avec, qu’on importe des capitaux et des étrangers pour leur livrer les marocains malades. Pieds et poings liés, quand on sait l’engouement complexe, que la gente marocaine voue aux étrangers !
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    VENDETTA ET REPRÉSAILLES
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    Un refus organique qui tient à ce qu’on ne livre pas la médecine, comme on a livré les services et soldé les offices ! Une position similaire à celle qui refuse que l’on vende, les Polycliniques, cette partie du patrimoine CNSS, aux étrangers. Autres façons néocoloniales de faire ré-entrer les étrangers, par complaisance ou en remerciements politiques, dans des secteurs privés fragiles ou de souveraineté névralgique. La solution aux manques en médecins ou en cadres, n’est pas dans ces options. C’est aux universités et aux banques de stimuler le secteur. La médecine, ce n’est pas un fruit de saison que l’on importe au besoin. Mais un choix de société et un programme de nantissement humain et financier, qui rapporte à l’État, ne serait-ce que pareillement à l’enseignement.
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    LOBBIES, CONFUSION ET MAGISTÈRE
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    Pour revenir au papier de M. Fahd Yata. De culture locale et régionale, on sait les confusions péjoratives qu’entretient le mot  »lobby ». On sait envers qui on l’affiche, comme imprécation politique dolosive, pour indiquer des prédateurs influents que sont les sionistes en particulier. Cet usage, partial, nous rend plus que susceptibles en ce moment, où tout le monde veut bouffer du médecin. Fragilisés plus que jamais, nous soufrons avec le Peuple.
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    Nous faisons du social, naturellement, par conviction. Notre magistère, plus qu’ailleurs, nous implique dans le domaine ingrat des pauvres et de la souffrance. C’est un honneur de servir et une récompense en soi. Néanmoins, s’ils ne ferment pas leurs offices, certains sont menacés de le faire, sans l’obligeance du ministère ! Sauf que n’ayant pas d’autres métiers, la plupart des médecins tancés, peinent à vivre, mais ils ne s’en vantent pas ! Les Médecins, frileux du côté de leur fierté et autres symboles de respectabilité, gardent leurs distances pourtant avec tout ce qui est politisé et sujet de struggle. Beaucoup restent proches de leurs humanités comme de leur serment, malgré tout ce que l’on colporte !
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    Sans chercher à lever les doutes, ni à renseigner ses lecteurs sur la crise médicale marocaine, que les inspections n’ont fait que grossir et politiser, les pages de LNT ne renseignent pas, pour le moment, sur les défaillances juridiques ni sur le bien fondé des remarques qui ont fait l’objet de la harka anachronique ! Encore moins sur les dérives de la partition jouée par la Baddou, ni son tempo qui survient en baisser de rideau de l’actuel gouvernement. On n’a pas besoin d’être fin psychologue pour noter l’hypertrophique sympathie affichée par le viril moustachu et qu’il voue, comme nous d’ailleurs, à notre sémillante Yasmina. C’est presque du népotisme pour lui, doublé de respect de notre part !
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    Mis dans le même sac subversif, Si Yata semble confondre, sans convenance, les agitateurs insatiables des rues, leurs mentors et leurs gourous, avec les marcheurs pacifistes en blouse blanche et les cliniciens !! Les médecins de la Santé qui avaient été sauvagement maltraités, sont nos confrères, nos jeunes, sinon vos disciples. Il oublie que c’est le même corps de métier que les cliniciens privés, des citoyens pacifistes et travailleurs, quasi serviles, qui a auront été contrits, puis étouffés et conspués. Il oublie que ces manifestants ont été l’objet d’odieuses exactions, devant leur propre maison, devant leur Ministère. Sans réflexion sur les conséquences socio politiques et sans scrupules aucuns. Violentés, humiliés, bastonnés, sans nulle marque d’intercessions ni de compromis véritables. Et là, mille fois hélas, la Ministre de l’Indépendance, a montré ses dons et sa décence relative ! Ses dents, qui ne ricanent plus, comme au Parlement ! Au lieu de servir d’avocate, au lieu de freiner la brutalité rancunière, sur les médecins, elle a joliment, participé à la stupide et antipathique inquisition.
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    LES TOUBIBS ENTRE LA RÉPRESSION ET LEUR MAGISTÈRE
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    Cette phase de notre involution sociale, qui suit la paupérisation des médecins et leur déchéance sociale, dans ce pays du moins, aura des retombées, instinctives certaines, sur le rendement et le civisme de ces citoyens, blessés dans leur honneur et bafoués dans leurs droits, par le populisme d’en bas ! Joli printemps pour la Médecine, monsieur Yata et bravo madame Fassi !
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    On leur avait administré, près de leur département, une fracassante et chaleureuse correction. Une caresse que les forces de l’ordre, inermes et pacifistes, ne firent même pas à Gdim Izik ! Un traitement médicalisé sur mesure, que les générations de médecins; d’ici et d’ailleurs, pourront marquer dans leurs méninges, leurs viscères et leur génome, pour les transmettre de façon atavique à toutes les générations. Attention, les cliniques, elle mord, souffleront t-ils, pour s’immuniser de ses traits ! Beauté mortelle, l’icône déicide, que la nature a parée de ses meilleurs atours, amazone en son genre est bien trop cavalière ! Plus proche de Diane que de Méduse et Gorgone, elle vous transperce de ses flèches ! Un regard au sourire fatal, de grands et beaux yeux, magnétiques, qui n’écoutent plus vos râles !
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    La partie de chasse aux blouses blanches se passe sous ses yeux donc. Cette glorieuse réception, ce châtiment aurait fait, je dis aurait commis, un mort, un meurtre ! Et 20 fracturés, entre autres marques de respect pour leur dignité et leurs signes extérieurs de bienveillance. Ça reste à vérifier : l’intox ça court le Net ! Cependant, ce fait est unique dans les anales du monde médical. C’est un signe qui a dû être ressenti, comme les menaces de fermeture des cliniques, comme un symptôme de recul démocratique, pareil au choc de ce marchand ambulant des quatre saisons. Ce tunisien, héros et martyr malgré lui, qui s’est ‘’enflammé’’ afin d’apporter un peu de printemps aux tunisiens !
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    SAUVETAGE ET NON DISSENSION GOUVERNEMENTALE
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    Pour terminer, voilà un important journaliste, respectable professeur d’économie de son état, qui tombe dans le piège de l’intox et qui la ventile, à qui mieux mieux, du haut de sa chaire aux nouvelles !
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    BRUYANTE FUREUR ET BOUÉE DE SAUVETAGE
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    Si Driss Dahhak , le SG, qui est à féliciter pour son indépendance et sa technicité, au contraire de notre aérienne inspiratrice. Il aura de justesse voulu calmer le jeu. Il a tranché un torrent boueux, dévoyé et violent. Il a voulu faire une halte de réflexion pour permettre plus de compréhension, d’esprit d’à-propos et/ou de concessions, face à la vindicte avérée et à l’emportement inefficace ! Faut-il encore irriter les gens, par les temps qui courent ? C’est ce que ne comprends pas monsieur FY quand il parle de « cette vacuité administrative », en incluant les cliniques et les médecins parmi les marcheurs du dimanche et les ambulants arrogants ! Faut-il par ces actes schizophrènes grossir la rue, déjà repue de sédition ? Le SG a voulu sauver la Ministre de sa tapageuse bévue, comme le Gouvernement, dont il demeure l’un des principaux ressortissants. Acte salvateur, extra médical, extra clinique, même s’il ne reste que quelques semaines à vivre à ce gouvernement ! Frappé par le destin, plus que par sa vacance ou la fièvre aoûtienne du Ramadan, nous espérons à ce Gouvernement, que les meilleurs de ses éléments puissent retourner aux affaires, pour mieux nous gouverner, avec moins de menaces mais plus d’adresse, d’audace, d’à propos et de proximité du peuple.
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    DR IDRISSI MY AHMED
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    Kénitra, ce 24 juillet 2011

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    lDÉMENTI.

    http://clo.ma

    La Clinique Les Orangers dément les allégations mensongères de fermeture et continue son activité pour accueillir ses patients dans la sécurité et la sérénité.

    Elle continue son travail avec le sérieux, le dévouement et la compétence qui ont fait sa réputation à l’échelle nationale ou internationale. Forts de notre droit, du soutien des milliers de nos patients, du soutien du corps médical, du soutien du Conseil Régional du Nord-Ouest des Médecins et du Conseil National de l’Ordre des Médecins et après la mise au point du Secrétariat Général du Gouvernement, nous avons adopté une attitude de réserve et nous nous sommes abstenus de rentrer dans toute polémique.

    Mais devant tant d’acharnement destructeur, qui porte atteinte à notre honneur et probité et à celle de toute la médecine de notre pays, devant le péril de réduire à néant les acquis et les progrès notables enregistrés ces vingt dernières, auxquels nous avons participé grandement, et avec d’autres, dans notre spécialité, rester dans le silence est coupable.

    La Clinique les Orangers, comme tant d’autres, a fait l’objet, comme cela est prévu par la loi, d’inspection réglementaire. Il n’a jamais été question de nous y soustraire, le but au final étant l’amélioration de la qualité des services et la réduction des risques. Nous avons adhéré complètement à cette démarche et accompli avec célérité les ajouts ou modifications mineures souhaitées, sans rapport avec la sécurité du patient, comme cela a été constaté avec satisfaction par l’inspection. Cela a été consigné et adressé par nos soins au S.G.G., dans la sérénité.

    Nous avons de la fierté devant le travail accompli depuis plus de vingt ans et n’avons pas à rougir de notre équipement ou de nos installations, à la pointe du progrès dans notre domaine d’activité. Nous avons été, avec beaucoup d’autres, pionniers dans de nombreux domaines. Il est d’ailleurs loisible à chacun de faire une visite virtuelle sur notre site écrit en quatre langues http://clo.ma et de se rendre compte par lui-même.
    Avant même que toute législation ne l’impose, nous avons adopté les standards européens en matière de consentement éclairé du patient (prise de connaissance de tous les incidents et accidents opératoires avant tout acte chirurgical).

    Notre équipe de professeurs s’implique aussi dans la formation et la recherche. Sans aide ni appui, elle représente dignement notre pays par ses travaux scientifiques. Elle a organisé avec succès de nombreuses manifestations scientifiques locales ou internationales
    Nos résultats depuis vingt ans sont à la hauteur de notre travail et de notre implication, grâce à Dieu. C’est notre plus grande fierté ! Il serait honnête de les comparer sur le plan national ou international tout secteur confondu: nombre de patients traités, incidents ou accidents, mortalité ou morbidité, infections nosocomiales, qualité des résultats, qualité de l’accueil, délai d’hospitalisation, durée moyenne d’hospitalisation, taux de satisfaction, coût réel de l’hospitalisation.

    Notre action, associée à celle d’autres collègues marocains, a contribué de manière substantielle à alléger l’ancienne dépendance médicale du pays vis-à-vis de l’étranger et fait réaliser d’importantes économies. Maintenant notre crédibilité internationale nous permet d’accueillir de plus en plus de patients étrangers. Cela mérite d’être noté !

    Enfin, nous nous impliquons aussi résolument dans le domaine social en apportant notre aide aux orphelinats de Rabat et en prenant en charge gratuitement les personnes démunies adressées par le C.H.U. et ayant besoin de nos moyens techniques et de notre compétence.
    Alors pourquoi tout cela ? Pourquoi sommes nous visés ?

    Nous nous adressons donc à tous les gens de bonne volonté, honnêtes et courageux qui aiment et défendent leur pays et ses valeurs séculaires, simples citoyens ou responsables et décideurs, conscients du danger de cet esprit destructeur, de se manifester sur notre site ou d’autres moyens de communication et d’être nos interprètes, notre soutien, pour que cesse cette campagne et que la médecine soit préservée de toute polémique.
    Il va de soi que nous nous réservons le droit de toute poursuite administrative ou judiciaire pour réparation des immenses dommages moraux et matériels que nous venons de subir.

    L’équipe de la Clinique les Orangers.
    Site web : http://clo.ma


    Copie avec mon soutien
    ma sympathie , mes compliments et mon admiration
    aux confrères praticiens et anciens universitaires
    de la clinique les Orangers de Rabat
    Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’AAMM

    _________________
    DR IDRISSI MY AHMED
    aamm25@gmail.com
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    #206872
    solare
    Membre

    Bonjour à tous les gens d’Oujda, 😛
    je m’appelle chaachoue ahmed,d’origine Meknès. jai 45 ans et père de 2 fils.
    je suis à la recherche d’un ami oujdi qui m’est particulièrement cher et qui s’appelle Hammouti abdelkader(si je me souviens bien, son frère ainé à l’époque travaillait à l’hôtel mamounia à Marrakech, comme directeur adjoint) .Nous avons perdu contact entre nous depuis plus de 25 années, dans des circonstances difficiles. 🙁
    En fait, notre histoire remonte à 1985-1986, quand nous étions encore des étudiants au cours préparatoires pour l’admission à l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en suisse.Hélas,le destin avait voulu changer le cours des choses et j’étais contraint ;pour des raisons purement financières( il me fallait 70 000 dh pour la carte de séjour); de revenir au Maroc pour un nouvel chemin dans la vie.
    Dans ces derniers temps,j’ai été sur place à Oujda mais le nom de hammouti semble appartenir à énormément de familles, ce qui ma compliqué d’avantage la recherche.
    Donc, après toutes ces années et à travers votre forum, je conjure toute personne connaissant mon ami de me renseigner sur lui.
    merci d’avance.

    #206858

    Sujet: Le mythe Ben Laden

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Le mythe Ben Laden
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    Obama, aux anges, à Fort Campbell, dans le Kentucky, reçoit les GI du commando Navy Seals qui ont participé au raid d’Abbottabad, pour déloger Ben Laden de la villa pakistanaise où il gitait depuis 7 ans, dit-on ! Mais cela n’enlève rien à un sentiment souvent partagé et dubitatifs de trahisons, de fausseté, de fausse vérités et de conspirations. Une paranoïa de complotites et de machinations qui fait école !
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    Questions et mensonges ou manipulations et incompréhensions ? Je veux bien croire au mythe et en comprendre la légende. On fabrique un héros ou un truand, on le médiatise, on le politise, on le mondialise. On en fait des livres, des films, une épopée en série, une idéologie, , un conflit. Et pour finir une légende qui complaît et qui reste telle une enluminure emblème d’un grand destin. Sinon, un monstre une allégorie pour faire peur aux enfants ! Mais, il n’est facile d’enterrer les mythes fondateurs, ils sont la civilisation ou ce qu’il en reste. Spartacus, Géronimo et des centaines d’autres sont désormais dans le firmament.
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    OK, assertion banale, mais que l’on a tendance à oublier tant elle est massive et injuste : la vie est un struggle où les plus puissants dominent la terre. Statu quo difficile à changer aussi ! Tous les ‘’ismes’’ politiques ont tenté de le faire sans succès. Exploitation, arrogance, permissivité impunité et tortures restent les’’ privilèges’’ de ces castes qui se partagent le pouvoir terrestre. Mais, quand la forfanterie issue de ces sphères, tente de démocratiser l’info, pour justifier ses frasques bellicistes et qu’elle agite un fantôme de plus, c’est le comble de l’ineptie et de l’indécence. Si on prend les gens pour des imbéciles, ce n’est pas la peine de le leur dire ! Mais, si c’est un plaisir de plus, pourquoi s’empêcher de se l’offrir ?!
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    La fin de Bel Laden ! Le filon Ben Laden, le vieil acteur d’une série interminable, a vécu la fin de sa saga. Des Twins aux filiales qui ont emprunté son label en délocalisant ses franchises, les péripéties où on l’a invoqué, vont le rendre increvable, sans lui payer de royalties ! Mais, voilà qu’une mise en scène, digne en apparence d’Hollywood, se termine en queue de radis. Il manque à l’affiche la tête du principal acteur. Ou, est-ce la version choc, d’un type Hitchcockien, récent. Alfred relevé de son sépulcre crie à la manip ! La presse va titrer, un acteur qui a joué sur les planches durant 20 ans, s’est évaporé, sans sosie ni doublures ! Et cela, en pleine action. Les acteurs qui l’ont délogé l’ont gommé du générique ! Mais, quel film a-t-on visionné au cabinet de crise d’Obama et de Mme Clinton ? On voyait la bellissime grande dame, ahurie sur la photo, si étonnée, à croire la version officielle. Était-ce vraiment la descente du commando, CIA et GI- de fiction, qu’ils regardaient à l’ouvrage, on-live, extemporanément ? Ou un autre épisode d’une série oc-culte !
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    Photos horribles insoutenables ? Pourquoi Saddam et sa pendaison publique nous a-t-elle été livrée par le bienséant Mister Bush ? N’était-ce pas horrible ce jour de l’Aïd, que cet acte surmédiatisé offert à la vindicte planétaire, aux fins d’humilier, tous les musulmans de la terre, par l’inénarrable GWB ! Ben Laden a été tué parce qu’il a essayé, de se défendre, son fils et sa femme aussi. Il a été enterré en mer, selon le rite musulman. Curieux comment l’Amérique connait si bien l’Islam et en promotionne les rites en pleine mer ! Ça doit faire rigoler ses requins et les autres poissons, immergés de nature !
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    Dépassant la version des  » noyeurs de cadavre en mer, » ils auraient pu l’égorger le Ben Laden, pour faire plus de sang et plus de cinéma ! Du sang et de la fête pour tous les ‘’yeuteurs’’ de la terre ! Alors, plus de gladiateurs pours les nouveaux Césars ? Fussent-ils juifs ou d’un beau brun? Rome est-elle morte en Amérique ?
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    Imbroglio autour de l’immersion. Toujours selon le  » rite musulman, tel que pratiqué par les ‘’noyeurs’’, liquidateurs, effaceurs de Bel Laden. On aurait pu nous offrir un plus ! Comme pour la ‘’fête du mouton’’, selon le rite allégué. Mettre le moribond sur un autel, plus hébraïque encore, nous montrer les tremblements de la victime expiatoire, le bonhomme le plus détesté de l’Amérique ! Et récolter son ADN pour l’identifier, ou sa semence pour le pérenniser, parce que les morts violents, ça éjacule, curieusement ! Allez, dites plutôt qu’on l’a immergé, selon  » le rire musulman ! Une autre façon de noyer le poisson. Une manière de le baptiser pour l’au-delà, afin d’atteindre les profondeurs du rire et du dénigrement ! Mais, là on badine avec le bon Dieu en se moquant de tous les hommes de la terre, les athées y compris ! Les metteurs en scène américains ont préféré alimenter les poissons et le doute ! On se moque de qui ?
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    A part la tête, bien grosse et celle peinturlurée du Web, pas une fois la tête de ce bonhomme n’est apparue sur le Net. A contrario, ce richard, devenu fellaga et vicaire à la fois, a souvent donné de la voix. On a trop surfé sur ses prétendus messages. Des discours inventés, au besoin, des justificatifs de la politique américaine, lancés pour servir la presse à partir du stand d‘Al Jazeera ! On n’a jamais demandé à Al Jazzera qui lui fournissait les discours enregistrés du renégat, pour le pister! On n’a rien fait, par éthique. Rien fait pour montrer mort ce vieillard ou mourant de ses blessures ! Non ce serait odieux pour les yeux qui ont vu les Twins éclater et s’affaisser. Lui qui a peut-être disparu depuis plus 10 ans, en laissant un fond de commerce machiavélique. On n ‘a pas cessé de lire de fausses déclarations, mises sous son compte, sur la chaine d’une Jazzera, achetée ou complice de mal-informations. Assez pour usurper et grossir la vindicte internationalisée et permettre à des actes autonomes se produire, sans rendre compte aucun !
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    Voilà un moribond, qui depuis 12 ans ou plus est sous épuration pour insuffisance rénale et qui continue de défier les plus grandes puissances mondiales…S’il était resté vivant, on l’aurait maintenu ‘’sous perfusion médiatique‘’ pour servir la cause antiterroriste américaine…Et s’il était déjà liquidé, après Bora Bora, son image, son avatar étaient bien en service encore pour justifier la campagne américaine, la mission occidentale anti intégriste et antiterroriste! Le spectre représentait un symbole, une cible de référence, une idéologie à combattre, une tête d’identification et de reconnaissance hirsute, facile à mettre comme enseigne à cette nébuleuse effroyable et terrifiante, à ce fantôme, qu’on a plus ou moins créé à partir de rien. On l’aura par machiavélisme laissé prendre forme, pour faire peur aux gens et justifier toutes les invasions. Justifier, tous les impérialismes et ses vices et vicissitudes, tous les fascismes, tous les totalitarismes ressuscités ou consolidés pour contrer ce fanatisme combattant, taxé d’extrémisme…Justifier partout toutes les hostilités que le monde dominateur et civilisé oppose aux guerres dépitées, sales et barbares. La suprématie de l’Amérique et de l’Occident, leurs places inéluctables et invincibles sont à ce prix ! Le pétrole et Israël, entre autres, sont les cases d’un jeu d’échec où la prééminence de l’Amérique est la pièce maîtresse du puzzle, pour tous les événements qu’elle commet et prépare, pour gagner et garder sa place dominatrice dans le monde.
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    Le chef d’al-Qaida a été liquidé par les forces spéciales américaines. OK ! Les Navy Seals l’ont abattu d’une balle en pleine tête et puis d’une autre au dos. Bravo ! Oui, son visage aura été trop amoché. On ne voulait pas effrayer le monde ni irriter les bons musulmans. Pourquoi et quand les musulmans auraient-ils été tous d’accord avec le mercenaire américain devenu subitement son félon ? Pourquoi seraient-ils heureux de ce qu’on lui impute d’avoir causé de nuisible en Amérique ?

    Ou, par dérive et entremise de sa Qaeda, au reste du monde, et que rien n’assure pour véridique aujourd’hui ? Depuis quand le monde a-t-il peur des horreurs, avec ces millions de morts tués sur tous les fronts, asiatiques et européens, lors des guerres, européennes, coloniales ou d’expansion, lors de ces guerres imposées aux uns et aux autres ? Les gens ne sont-ils pas vaccinés et plus avachis que jamais, pour supporter le regard pétrifié d’un ‘’monstre qui aurait tellement fait mal à la pauvre Amérique’’! Avec tellement de films d’horreurs, qu’est-ce qu’on ne peut pas supporter comme images de cinéma ! Et ces généraux et présidents, lynchés, pendus, descendus de leurs avions, ces fosses communes de Kosovars, ces masses d’Africains noyés dans les lacs, ces milliers de morts, tués sur tous les fronts. Non monsieur Obama, nous avons tellement vus de crimes à Gaza, en Palestine, dans les écoles et même en Amérique et encore pas loin de Marrakech, que la vraie tête de Oussama, ou des ses acolytes, directs ou par Internet, ne nous auraient guère émus. Et cela quelle que soit sa part de vengeance, dans les crimes que lui impute l’Amérique !
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    L’Exécution de Ben Laden disqualifie les Etats-Unis. Assassinat ou exécution légitime ? Avait-on le droit de le tuer ? Non, même Ben Laden aurait mérité, mort ou vif, un jugement international, à l’instar des nazis, et que les siens en fassent leur deuil. Et qu’il ait une sépulture à la mesure de notre humanité moderne retrouvée. En théorie didactique du moins ! Pourquoi faire disparaitre son corps. Cet acte effacera-t-il la Qaeda ? On a prétendu que ce geste de commisération a été cogité pour éviter de sanctuariser le Ben Laden. De lui faire faire des adeptes et des émules au héros si maladroitement martyrisé ! Devenue subitement si pusillanime, de quoi a peur l’immense et belle Amérique ? Ben Laden, s’il avait une tombe n’aurait guère été reconnu comme une légende, ni été sanctifié comme un Pape, pour devenir un Saint demain. Encore moins, comme un leader, digne de ce nom. Vous avez tellement assombri son image, vérité ou montage, depuis tout ce temps !
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    Ce que personne ne blaire, c’est l’image que l’Amérique donne d’elle-même à travers le monde à force d’injustices, de fausse démocratie, d’amalgames et de manigances, sales collées sur le dos d’un zouave poussé à la réclusion et à la religiosité ! Un gars made in USA, qui a mal servi sa mère l’Amérique, et qui aura par trop servi à sa cause impérialiste. C’est une affaire interne de mafia, où l’un des agents aura mal tourné, un point c’est tout !
    .

    On nous aura servi tout un plat durant une décennie. Une intox indigeste et une manipulation de longue haleine durant dix ans. Un clash, servant une cause, usant désinformations non stop et de mensonges, pour sortir enfin les alliés des USA de leur guêpier afghan. Et maintenant, une fois éteint les foyers irakien et afghan, dans quel film réel iront tourner les délicieux vandales de la belle Amérique ?
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    Un abus de confiance qui nous fait accroire qu’une bâtisse imposante, cernée de murs hauts de 4 mètres, un bastion, à Abbottabad à quelques kilomètres de la capitale d’Islamabad, la capitale du Pakistan, serait méconnu de leurs moqadmine el haouma et des voisins ? Un hôte de marque, wanted comme un criminel, super recherché, qui ne rencontre ni délateurs ni chasseurs de prime, et ce au su et au vu des fidèles du terrorisme, des démocrates et des militaires du Pakistan…’’Incredible’’ ! Un non-sens pour un gouvernement d’un pays sur ses dents, un pays militarisé, détenteur qui plus est de bombes nucléaires. On se moque de qui ? Plus encore, quand on attaque son sanctuaire en hélicos et que personne au gouvernement pakistanais ne semble au courant ? Bizarre, bizarre, pour la Navy ! Le tout à la frontière du Cachemire et si loin de la mer ! Un criminel international, recherché, méconnu des services pakistanais, qui ne sont pas au courant de l’attaque ? Voilà qui laisse dubitatif ! Ça laisse comme un creux ! On se moque de qui, diriez-vous ? On ne croit même plus ce qu’on nous montre ! On ne croit plus en rien. On est devenus des athées de la politique et des infos. Ces dieux sont des bleus ! Ils meuvent des ombres chinoises. Délurés, on gère en spectateurs incrédules les infos. On les ingurgite, comme pour accepter une indigestion passagère, en attendant que passent les coliques d’images et que les évènements et les urnes changent d’hommes.

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    Idrissi My Ahmed 06 05 11
    .

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL DÉFÉRENT DE REFORME AUX RESPONSABLES DEVANT SM LE ROI SIDI MOHAMMED
    14 mars 2011 – 29 visites

    zoom

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    APPEL DÉFÉRENT DE REFORME AUX RESPONSABLES
    DEVANT SM LE ROI SIDI MOHAMMED

    « ÉNIÈME RÉQUISITOIRE AU GOUVERNEMENT
    DÉFAILLANCES DE LA SANTE ET REFORME FISCALE PRO SANITAIRE »

    Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau et malgré les silences, nos dols et d’être favorablement écoutés, pour une fois ?

    Oui ! Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et sordides, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! Qui plus est de vous demander encore de trouver une solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments. Tout ce qui bride leur quête de santé.

    En effet pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire de humiliations et des incuries ! Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes et démocratiques, comme avancé.
    Nous vous demandons, comme responsable et leader, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants des secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons de bien vouloir agir avec civisme, en tant que Responsable et nationaliste.

    VOICI NOTRE APPEL AUX CADRES RESPONSABLES
    A PROPOS DES TAXES DE DOUANES ET DE TVA SUR LES MALADES ET LEURS FREINS NÉFASTES SUR L’ACCÈS AUX SOINS

    Nous vous interpellons et nous requérons votre esprit d’à propos et d’équité. C’est encore à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement !

    Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, les médias d’avant-garde et les écrits directs, et ce depuis 7 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du Peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !

    Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du Gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste constant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO !

    Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette Réforme sollicitée des Hauts Lieux.

    Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les atteignent ? Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !
    Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les Caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences !

    Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles ‘’s’en fichent” ? Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de SM le Roi. Contrairement au Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui relève le Peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !
    On appelle ces exactions coercitives et tyranniques, du sadisme.

    TVA et Douane sur tout ce qui est destiné aux malades Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques. Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective. Cette perversions légalisée et reptilienne demeure une exaction soutenue, inconsciente et coercitive sur tous les malades ! ! Un non sens, pour toute personne malade ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique !

    Ce, quand on sait sciemment que la maladie est un état de faiblesses, d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices. Ces taxes sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ou de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi !

    Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ce qui est meilleur pour nous ? Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’homme et du devoir d’ingérence ? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ?!

    Excellences, nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire ! Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme SM Mohammed VI le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain ! Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour vous, messieurs d’innover ce qui est juste et bien ! Non point de rester anesthésiés par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.

    Nous sommes indépendants depuis le retour de Mohammed V et libres de créer, d’inventer, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre Peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles ! Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les étapes des soins ! Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.

    Avec deux Chambres de Députés et de Parlementaires, tellement de Conseils et de Conseillers, assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant ! Et dire que ces cadres, hier respectés, sont les messagers du Peuple ! En fait, ils ne représentent que les gens sains et riches, diriez-vous, blasant les électeurs par le vide des amphis dont brillent leurs abscondes absences ! Preuves de leur désintérêt, ostensible, en sont leurs parachutages et autres navettes entre les Partis et ces défections qui sont autant de trahisons des ‘’rares’’ électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes !

    Néanmoins, Dieu est miséricorde ! Il faut positiver avec ce qu’on et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société et aux malades. Nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent encore, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints, par ces lois déloyales et machiavéliques !
    Ceci est un cri embrasé. Il est celui de tous les malades.

    Sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux qui sont le plus dans le besoin.

    Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en échos et en Haut Lieu, cette demande de Grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes ! Et ce ne sont pas nos dignes Premier Ministre et Présidents, passés, présents ou a venir, des deux Chambres qui nous en voudront ! Car, le Parlement peut produire et proposer des lois pour supprimer des réglementations antisociales ! Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives ! Et que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de SM le Roi, que nous saluons !

    Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour une meilleure gouvernance.

    Qui plus est, ces médiateurs vers lesquels des centaines de lettres sont tombées depuis 7 ans se sont montrés inhibés, jusque là, incapables de lire la presse et de soumettre nos dols et nos respectueuses demandes de grâce à SM le Roi Sidi Mohammed VI ! SM qui est l’emblème et le guide, pour la cohésion et les progrès, l’unité de ce peuple de paix, ne répugnera pas à sa libération fiscale des impôts et taxes qui entravent les malades. Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leur intercession efficiente agissante et urgente pour cette réforme ! Et non plus les silences usuraires du laisser-aller, complices du laisser-faire des us et impositions forcloses !

    Si par ailleurs, les Caisses de Compensation nous permettent le pain, nous ne comprenons pas que les médicaments et les soins demeurent stigmatisés et frappés par ces taxes ineptes et surérogatoires ! Cette Réforme bénie, rejoint le chantier de règne de SM qui est un autre tremplin pour les progrès humains et la dignité retrouvée. Clairement, il n’y a pas de progrès sans santé. Et la santé est le complément ontologique, vital et moteur de cette INDH. Que Dieu vous aide tous à nous entendre et à transmettre nos doléances, nos vifs souhaits et nos espoirs, à SM le Roi, que Dieu Le guide !

    FAIT A KENITRA, LE 14 MARS 2011,

    DR IDRISSI MY AHMED

    http://www.oujdacity.net/national-article-41570-fr/appel-deferent-de-reforme-aux-responsables-devant-sm-le-roi-sidi-mohammed.html

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax : 0537376330, Assistance:661252005 http://myasthenie.forumactif.com , aamm25@gmail.com
    DR IDRISSI MY AHMED

    F16
    Membre

    Bonjour,
    Je connais la personne que vous recherché. Effectivement elle est d’Ahfir, une brillante eléve de sa genration,
    elle vit en Italie.
    Par contre ce que vous avez cité sur sa vie privé, n’est pas tout à fait vrai !!!,
    Je ne peux pas vous donner ces references ( email ou tel ) sans son autorisation.
    laissez vos coordonnées et on verra si votre sujet et toujours d’actualité.

    #206721
    houmidi59
    Participant


    Episode I : la fête et l’inconnu

    Dans la demeure de Boudhab, il y avait une grande réception en l’honneur des amis et des connaissances de la famille. En fait, on fêtait dix années de mariage. Aussi, on est venu pour présenter les meilleurs vœux au couple. Ce dernier, bras dessous et bras dessus, allait de table en table en souhaitant la bienvenue aux uns et remerciant les autres .Tandis que des chuchotements d’admiration et peut-être bien de jalousie marquaient leur passage.
    Les amis de monsieur Boudhab étaient nombreux et la plupart étaient des célébrités. Il y avait le professeur Mahraz connus par ses nombreuses recherches et ses inventions dans le domaine de l’agriculture notamment la pomme de mer et le chou-rose .Etait présent aussi, le médecin Fanidi spécialiste dans tous les voies entre autres : urinaires, sanguinaires, publiques et secondaires…sans pourtant oublier la voie lactée et la voie orale. Cependant, son seul vrai exploit : la guérison d’une brebis galeuse en la transformant agneau doux.
    Le monde de la littérature était aussi présent : Abou Kassid , le célèbre poète connu par ses mille vers, Tartari , l’écrivain et le romancier dont les œuvres ont été traduites dans toutes les langues y compris l’espéranto et le yiddish, le grand chroniqueur Lafhamat qui abordait tous les sujets sans pourtant atteindre la marge d’ un seul .
    Les acteurs ne manquaient pas.Aussi, on remarqua la présence de l’acteur Français John Aimard, le Chinois Jess Wi Ching Wa ,l’Egyptienne Amal Hayaty , l’Américain Brave Type , la Sénégalaise Mamati et bien entendu le talentueux marocain Taleb Maachou.

    Dans le monde artistique : la belle chanteuse Kachira connue par sa chanson romantique avis de recherche à vie dans laquelle elle disait
    Je te cherche
    tu te caches
    viens vite !
    Sinon, je me fâche
    Grâce à cette chanson, elle a eu l’oscar de l’année et deux lascars aux trousses.
    Il y avait le célèbre prestidigitateur à la main souple. Actuellement, il est l’assistant d’un dentiste, pour ne pas dire : arracheur de dents.
    Pour finir, la célèbre voyante qui prétend voit tout .D’ailleurs dès que vous lui parlez, elle vous dit : je vois, je vois
    Chose surprenante, l’inspecteur Boukal était parmi les convives. Il n’était pas en mission ; mais il se trouve que sa femme est la cousine de madame Boudhab et comme elle était un cordon bleu de la cuisine marocaine, on n’avait pensé que son aide ne serait pas de refus. D’ailleurs, elle avait préparé presque tous les plats de la fête , exceptes ceux qui contenaient du sucre ou du sel. Pour vous dire combien sa présence était nécessaire
    Donc tout se déroulait bien et à merveille. Ah, j »ai oublié de vous dire qu’on se trouvé dans le superbe jardin de la villa et qu’il y avait à peu près une vingtaine de tables couvertes par des parasols excentriques; ce qui donnait à l’endroit une atmosphère de carnaval.
    On était heureux comme un bébé. Aussi, on s’amusait comme des fous, on riait comme des bossus, on mangeait comme des affamés et on buvait comme des trous.
    Madame Boudhab était vraiment ravissante ce jour. Elle s’était habillée comme une reine .Avec sa taille de guêpe, elle donnait l’impression à son entourage qu’elle était loin d’avoir ses trente ans. Elle se déplaçait d’un pas souple et léger entre les convives, tout comme un papillon d’une rose à l’autre .Vraiment, elle était l’héroïne de la fête
    Son mari, lui était quelqu’un qu’on voudrait bien avoir son poids s’il était en or. Il avait mis son costume à rayures qui lui donnait l’impression d’un zèbre femelle enceinte de dix mois. Cependant, il se déplaçait comme un taureau .Heureusement que sa demie le maintenait en laisse, sinon il aurait bien fait des malheurs .Non, rassurez-vous:il n’avait pas bu d’alcool ; mais le Malheureux a sifflé par ignorance, voire insouciance une bouteille de sirop .Notez qu’il était enrhumé et son médecin traitant lui avait prescrit deux cuillerées trois fois par jour; et lui intelligent comme il était il avait pensé prendre les trois doses en un seul coup. Comme ça, son seul souci serait l’accueil de ses invités. Alors, il a vidé le contenu d’un seul trait .Quand sa femme l’avait trouvé, il était entrain de fou de rire. Bien entendu, il était trop tard pour l’emmener aux urgences et puis les invités étaient déjà dans la demeure.
    L’épouse dévouée lui a fait boire du café noir .Ainsi, le débauché s’est à moitié dessaoulé.
    Hormis ce cas d’ivresse accidentelle, monsieur Boudhab était un riche homme d’affaires ; quelqu’un de sérieux, de serviable et de brave. Malgré sa corpulence, il était aussi doux qu’un agneau et ne tuait pas une mouche même si elle mettait ses pattes dans son assiette. Tout simplement, il l’écrasait entre deux bouchées de pain sans s’apercevoir de sa présence.
    A un moment, une des servantes s’approcha du couple et chuchota à l’oreille de madame qu’un vieil homme demandait à la voir. Celle-ci par un geste lui fit savoir de dire à l’intrus que c’était à lui de se faire voir ailleurs. La servante obtempéra, mais revint aussitôt :
    ا_ Qu’est-ce qu’il y a encore? Tu ne vois pas que je suis occupée
    _ Mais madame, le monsieur insiste pour vous parler
    Madame Boudhab réfléchit quelques secondes. Puis :
    _ A -t-il dit son nom ?
    _ Oui madame; il s’appelle Maazouz
    _ Ce nom ne me dit rien qui vaille
    Bon , dis-lui que j’arrive !
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab se rua vers quelques uns de ses anciens amis .Ces derniers l’accueillirent à bras ouverts.
    Quant à madame Boudhab, elle s’approcha du seuil de la porte. Elle ne vit personne. Elle regarda aux alentours : une voiture qui démarrait attira son attention, puis les miaulements de deux chats qui se disputaient une proie (sûrement une tête de poulet).A part cela, rien d’anormal. Elle s’apprêtait à rebrousser chemin quand elle entendit comme un chuchotement :
    _ Malika! je suis là .Ne t’en vas pas
    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    Ah, mon Dieu

    A suivre dans trois jours

    #278104

    En réponse à : seulment aux berkanais

    @compitieux wrote:

    salam
    de quoi te mêles-tu oujdi khoroto? pourquoi pollues-tu le sujet avec tes balivernes?
    pourquoi veux-tu faire le clown là où personne ne t’a sonné?
    pourquoi une blague 7amda à deux sous?
    et dire (brakna wlad leblad drayfin o nya)
    mais, le ridicule ne tue pas …

    premierement parce que j’ai lu des interventions de tachfine que je salues par l’occasion pour son education, fair play et son bon esprit. et je croyais le connaitre et c’est la raison pour laquelle j’ai place cette noukta. je voulais voire sa reaction pour savoir plus. Donc il n’etait pas malplace et secondo merci de me prendre pour khoroto.

    je n’ai pas fait le clown comme tu l’as pris. si tu as relis mon message, tu aurais pu comprendre que placer une telle blagues comme ca, n’as ni sense ni 3abbou rih mais dommage tu l’as pris comme insulte. fait des recherches sur le forum et tu verras que je n’ai jamais place de blagues ni sur brakna ni sur n’importe qui/quoi. tu as raison le ridicule ne tues pas et je trouve ca dommage.

    ce que j’ai dit sur berkane, je l’ai dit avec le coeur. j’aime la facon dont beaucoup de ces gens parlent et reagissent. et pour tes infos mes origines sont de labas.

    sinon je peux commencer a salir le forum par des insultes a droite et a gauche et te dire des choses plus pire mais je ne suis pas comme ca. l’insulte ne meneras a rien crois moi.

    et un conseil ne laisses pas l’emotion jouer un grand role dans ta vie!! la vie n’est pas seuelement noir ou blanc. et si tu as toute cette haine envers oujda, n’oublies pas que tu es dans un forum oujdi.


    @@ tachfine:

    pour mieux se comprendre, tu es abdelaziz de oued nachaf entre 2002 en 2004?

    #206674

    Salam aleykoum à toutes et à tous 😀

    Voilà Je me marie inshallah en juillet 2011.

    Comme j’habite en France c’est très dur de gérerà distance surtout que je ne peux compter sur personne au bled, sous peine d’avoir le contraire de ce que je veux. 🙁

    Si vous pouviez m’aider je vous en serais très reconnaissante Barakallah o fikom merci:

    je cherche les prestataires suivants (numéro de telephone pelase ou site ou adresse ) et si vous pouviez me donner un ordre de prix environ Allah rhamlikom el walidine merci :
    – photographe caméraman ?
    – 3issawa ?
    – Salle de réception celles qui m’intéresse sont celle de Bodani (trik Saidia) et celle de trik oujda
    – patisserie pour piece montée + gateaux
    – nekacha
    – maquilleuse / coiffeuse
    – DJ

    et si vous saviez combien on loue les tables,car pourlhenna nous voulions louer 5 tables avec chaise et leur déco.
    Merci milles fois

    #273283
    amato-allah
    Membre

    salam aleykom,

    Si J’ai recherché partout .. j’ai même fait des coup de fil a bcp de familles mais en vain !!!!

    là je n’ai qu’ invoquer allah qu’Il vous rassemble de nouveau … place ta confiance en allah !!!!

    bon courage soeurette

    #273282
    nanou
    Membre

    @amato-allah wrote:

    @ nanou :
    salam aleikom
    c’est Bob NOn ?? !!

    BONJOUR OUI C TOUJOURS MOI JE N EST PLUS EU DE VOS NOUVELLES 😥

    #273281
    amato-allah
    Membre

    @ nanou :
    salam aleikom
    c’est Bob NOn ?? !!

15 réponses de 61 à 75 (sur un total de 289)
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