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Bonsoir,
comme noté dans le titre, j’ai besoin d’un antivirus(si c’est pas libre alors avec clé d’activation).
J’ai remarqué dernièrement que la plupart des antivirus sont devenus plus strictes coté pyratage.
J’ai utilisé Norton, Bitdefender, McAfee mais ils s’expirent vite;
Le dernier que j’ai trouvé(plutot libre) c’est NOD32 mais il n’est pas trés efficace.Association des Marocains d’Algerie
Mes amis bientôt le projet se concrétise .
Je vous annonce la création très bientot d’une association qui a pour titre 🙁 l’Association des Marocains d’Algerie)
Elle a pour objet :La structuration de la communauté marocaine pour l’inciter à écrire son histoire à travers les récit de vie.
Intenter un procès contre l’état Algériens pour violations des droits humains en déportant des marocains hors de l’Algerie et d’indimnisé les victimes pour spoliation de leur bien.
Aider cette communauté née avant l’indépendance de l’algerie en 1962 de bénéficier de sa nationalité française selon l’ordonnance de 1944.
En même temps la création d’un site avec forum la fin de semaine qui a pour nom :(marocainsdalgerie.online.free)
Bien à vousSujet: Un algérien t é m o i g n e…
بــــــــــــاســــــــــم وبــــــــــــالله الـــــــــــتــــــــــوفـــــــــــيــــــــــق
U N ALGERIEN T E M O I G N E…..
Le président du parti d’opposition algérien, le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), M. Saïd Sadi, vient de rendre hommage à Alger à « l’expérience marocaine de règlement du dossier des violations passées des droits de l’Homme », ainsi qu’au travail accompli par l’IER (Instance Equité et Réconciliation) pour la réhabilitation de la mémoire collective à travers notamment un débat public sans précédent.
C’est peu dire que l’hommage provient du leader d’un parti de gauche en Algérie et qu’à ce titre, il ne saurait être soupçonné de complaisance. En revanche, il constitue un exceptionnel et impartial témoignage de la part d’un homme qui a inventé la formule « l’Etat doit servir le peuple et non l’asservir » et, au nom de l’apaisement et du consensus national, en appelle à « transcender la douleur, le déchirement et l’exclusion ».Que l’expérience marocaine des droits de l’Homme suscite – a fortiori en Algérie – un aussi vif intérêt est en soi une avancée supplémentaire.
Tout au long des vingt dernières années pratiquement, le Maroc a vécu une véritable « révolution tranquille » des droits de l’Homme. D’abord sous feu S.M. Hassan II qui, quelques années avant sa disparition, a jeté les premiers et décisifs jalons d’une ouverture spectaculaire en ce sens. Ensuite depuis 1999, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI où l’Etat de droit et la culture des droits fondamentaux constituent le pilier du développement durable.
Entre 1990 et 1998, plus d’un millier de détenus d’opinion avaient été libérés, tandis que les fruits de l’action du CCDH et du ministère des droits de l’Homme se profilaient. Ce mouvement en crescendo, adossé sur la volonté royale de conjurer définitivement les vieux démons du système répressif, a vu naître dans la foulée le Forum Vérité et Justice, présidé notamment par Driss Benzekri, lui-même ancien « maoïste » et détenu dix-sept ans durant, ensuite dans la même logique, l’IER, chargée de faire toute la lumière sur les atteintes aux droits de l’Homme.
Celle-ci a rassemblé les anciennes victimes des répressions ayant marqué les années soixante et quatre-vingt, elles ont témoigné – à travers un débat public diffusé par la télévision dans toutes les provinces – de leurs souffrances passées et de leur deuil. Les tabous étaient brisés et la parole libérée. De ce processus unique en son genre, conforté par un soutien irréversible de Sa Majesté Mohammed VI, a émergé une nouvelle conscience : assumer le passé, fût-il douloureux et lourd, pour mieux se réconcilier avec son présent et préparer l’avenir.
L’impunité a été enterrée de sa belle mort, et la communauté internationale, les témoignages comme ceux du président du RDC algérien se multiplient. Ils prennent avec sérénité et objectivité acte de la réalité d’un Maroc enraciné à jamais dans la liberté et la dignité citoyenne.
والــــــــــــســـــــــــــلا م
Sujet: livres!!!!
porquoi pas partager les titres de livres ke vous boukiner !!!
c une tres bonne idee.
salamبــــــــــــاسم وبـــــــــالله الـــــــــــتــــــــــــوفـــــــــــــــــيـــــــــــــــق
Messieurs les responsables du Forum OujdaCity et a leurs têtes :
L’aimable et le dynamique Alaa-Eddine.
Je viens de prendre connaissance (et peut-être un peu tard),que vous m’aviez decerner le titre de :Fidèle internaute dans votre forum que je
considère avec beaucoup de fièreté que c’est une insigne d’honneur
dont je suis courronée.
Fidèle,veut dire fidèlité et cela n’a qu’une seule explication qui est droiture,sinsèrité et engagement,et c’est ces dénominateurs qui me conviennent le plus et dont je fais ma devise quotidienne.
Merci pour cette honorable titre,et je prie le Trés Haut notre BON DIEU,qu’il
fasse de façon que je puisse être a sa hauteur.
والسلام عليكم ورحمة الله تعالي وبركاتهNe pas rire , ne pas déplorer , ne pas détester , mais de comprendre. (spinoza)
Mémoire d’un Marocain d’Algérie
Récit d’une déportation
Nous sommes le mois de décembre 1975 et ça coïncide avec la fête de l’Aid el Kébir. Un camarade de classe m’interpelle. Il m’informe que la police me demande . La famille est pour sa part déjà détenue. Je n’ai même le temps de retourner en classe pour récupérer mes cahiers.Mon cartable est en effet à la maison. Je quitte le collège au vu au su de tous le monde pendant la récréation. Je me sens choqué et humilié. Je monte dans le fourgon de la police. Un policier m’y dit : » vous partez au Maroc pour insulter le roi Hassan 2. » Nous faisons partie de la dernière vague des expulsés. J’arrive dans un commissariat rempli de personnes promises à la déportation. La situation peut être qualifié de dramatique. Les enfants pleurent . Il fait froid . Cette scène indigne qu’horrifie. Un jeune policier que je connais est présent. J’entre au commissariat , car les gens sont à ce point nombreux qu’ils débordent les alentours dans une cohue indescriptible. Est ce à telle enseigne que l’on finit à les placer dans des garages. J ‘entre à cet endroit et donne un coup de coude à ce policier de ma connaissance. Mon père intervient pour me défendre. Le policier répond par une double agression : physique et verbale. Il fait un croche pied à mon père le qualifié de **. Mon frère aîné Hassan accoure et frappe le policier d’une façon répétée. Il lui assène coup de poing et coup de tête. Mon frère est ceinturé ; isolé et passé à tabac. Il sort ensanglanté. Non expulsable la décision de lui faire suivre le même sort que beaucoup de marocains est prise. Il est fouillé. L’on trouve par devers lui un permis de conduire . Ce document algérien lui est retiré ; déchiré et jeté en morceau à sa face. Un voisin s’émeut de ce drame et proteste en guise de réponse il a reçu de la part d’un policier un coup de poing fatal en plein visage. à telle point qu’il s’est retrouvé avec des dents cassées. Je reconnais que c’était la seule personne qui avait protesté. Au fait c’est un proche de la famille. à suivre.visitez mon blog : [snp1975.bloginter.com]
mon email : kimou-75@hotmail.fr
Cette personne protestataire est un proche à ma famille. En guise de réponse il reçoit de la part d’un policier un coup de point en plein visage. Ce dernier s’est retrouvé avec des dents cassées. Nous sommes donc embarqués dans des mini-bus de couleur bleue de marque belge Van-Hool. Nous sommes acheminés à la frontière algéro- marocaine. Nous y arrivons la nuit. Au poste frontière algérien il y a beaucoup de policiers. Il ya beaucoup de familles en pleurs. Je m’occupe pour ma part de ma soeur Bouchera qui n’a que six mois et est donc encore en langes. Je tente a m’extirper de cette cohorte sans fin pour rejoindre le poste frontière marocain. Un policier m’intercepte cependant et me refait entrer dans le rang. Il m’intime l’ordre d’y demeurer. La raison invoquée est que la fouille concerne aussi Bouchera. Le bébé qu’elle est alors est supposé porteur d’argent et de bijoux dissimulés dans les langes. En fait nous ne transportons aucun objet de valeur. Nous n’avons que quelques couvertures et quelques draps pour nous couvrir du froid que nous traînons dans de gros sacs en tissu. Cependant et en dépit du bon sens Bouchera est tout de même dévêtue de ses langes. Nous arrivons donc au poste frontière marocain. les gens y font de nouveau la queue pour les formalités administratives d’entrée. Pour se réchauffer des feux sont allumés spontanément par les déportés. Le croissant rouge marocain distribue un peu de pain et de lait. Mon frére Hassan reprend l’attitude qu’il avait eu de l’autre côté de la frontière. Il proteste contre les conditions d’attente. Un policier intervient alors et le menace de le molester. J’ai peur et retiens mon frére par la main je lui fait entendre que nous avions déjà notre part de violence subie. Il ne nous appartient pas de récidiver. Le lendemain, nous arrivons à Oujda.
Le lendemain nous sommes acheminés à Oujda . C’est une grande ville
distante de la frontière algérienne d’environ10 km . Nous sommes provisoirement accueillis dans la cour d’une école primaire dans laquelle ont été montées un nombre important de tentes . La situation s’y prête . Il s’agit en effet d’une période des vacances scolaire . J’ai alors l’occasion d’y rencontrer mes camarades de classe . j’y vois en effet Karim(1) . Ce dernier est originaire du quartier nègre (Grabat) de Ain Témouchent . Nous jouons dans la même équipe de football . La veille nous avions marqué un but contre l’équipe adverse du lycée Chiekh El Ibrahimi . J’y rencontre Mimoun . C’est un garçon blond , originaire du Rif marocain dont sa famille possède une crémerie à Ain Témouchent . J’y vois également deux frères : Abdelkader et Boumédiéne . Ils sont déportés alors que leurs parents eux restent en Algérie . Il s’agit à n’en pas douter d’un drame . Des familles sont en effet disloquées par cette tragédie . Pour notre part nous ne restons pas à l’école d’Oujda . Nous sommes en effet propriétaire d’un appartement à Mohammedia distante de Casablanca d’environ 20km . Mon grand père maternel y a lui même séjourné en son temps . Cette demeure est acquise par Maman au cours des années soixante dix . C’est pourquoi un accord a été vite trouvé avec les autorités locales qui ne nous retiennent guère . Un titre de transport nous est fourni . Dés vingt et une heures nous partons à bord d »un train en direction de Mohammedia . Ma mère refuse de prendre place en seconde classe . Elle choisit d’emblée la première classe . Un contrôleur la tance . Devant ses protestation véhémentes de déportés , ma mère parvient cependant à imposer son choix au représentant des chemins de fer chérifiens . Arrivés à Mohammedia , nous nous installons chez mon grand père maternel . Mon père trouve sur place un travail dans une grande usine du nom de Licoma . C’est un établissement qui fabrique des (jeans) pour l’exportation . Mon frére aîné trouve un emploi dans une autre usine . Notre intégration est donc réussie par rapport aux autre expulsés . A titre d’exemple , nous avons besoin à un moment donné de lait pour ma soeur Bouchera . Ce sont les collègues de mon père qui , dans un geste de solidarité organisent une quête pour l’achat du lait . Cependant , notre niveau s’affaisse . nous étions habitués à vivre dans l’aisance jusqu’alors . Nous connaissons pourtant dés lors les difficultés d’une vie modeste . Ma mère ne veut pas vivre au Maroc . Le régime du roi Hassan II s’investit beaucoup dans l’intégration des déportés . Des personnes qui , en Algérie n’avaient jamais travaillé , se voient offrir un emploi . Il n’est cependant nullement aisé de répondre aux attentes de quarante mille familles en même temps . L’on s’efforce de loger le plus grand nombre de gens . L’on emploi un certain nombre de personnes jeunes de sexe mâle dans la police auxiliaire . L’on distribue des bons d’alimentation . D’autres sont embauchés dans des usines . D’autres encore partent en Belgique et en Hollande . Ils bénéficient des dispositions de l’ordonnance de 1944 qui donnent le droit à la nationalité française aux marocains nés en Algérie française . Pour notre part , nous ne pensons pas à cette possibilité . Je suis alors inscrit dans une classe de troisième . six mois plus tard je rejoins ma mère en Algérie . Maman n’a pas résisté au Maroc puisque elle avait des biens immobiliers a Ain Temouchent . Suite (2).1-Je cite des prénoms parce que on avaient le nom SNP( sans nom patronymique).
2- La suite elle sera publié prochainement dans un livre qui s’intitule ( Mémoire d’un Maroqui d’ Algérie) .
Je suis à la recherche de marocains d’Algerie pour me rejoindre concernant l’écriture de l’histoire de cette communauté à travers des récits de vie
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