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novembre 10, 2006 à 10:17 #201842
Sujet: lamhaya
dans le forum Café OujdaCitygou
MembreBonsoir j’ai remarqué dans votre discution vous parlez de tous les tribus qui environnent la ville d’OUJDA sauf de ses habitants originaux qui sont LAMHAYA et AHLANGAD qui la partagent l’EST Ahlangad et d’ouest Lamhaya.
novembre 4, 2006 à 1:41 #201805Sujet: salam
dans le forum Café OujdaCityMEHYAWI
Membresalam ya chrachra ou chirates
j voulais aborder le sujet de nous origine.
exp:moi je suis mhayawi et je croie que mais encetre sont du yemen
les angades sont turque je pensse seul les bni znassan qu il sont original.
svp si vous avez des information n esiter pasnovembre 3, 2006 à 11:00 #208995En réponse à : Rencontre T’chat, lachez vos addresse MSN
manara
Membre@MEHYAWI wrote:
matahachmouch 9alat liciyate ou jami3ate jayin hna diro des anonces.satro ma star lah au moin.
ou tabriha fi khatar lamhaya wahad wahad ou hlangad ou manansawch bni znassan ou koul li yvibriw m3a lbandiryouuuuuu youuuuuuu youuuuuuu
novembre 3, 2006 à 10:45 #208994En réponse à : Rencontre T’chat, lachez vos addresse MSN
MEHYAWI
Membrematahachmouch 9alat liciyate ou jami3ate jayin hna diro des anonces.satro ma star lah au moin.
ou tabriha fi khatar lamhaya wahad wahad ou hlangad ou manansawch bni znassan ou koul li yvibriw m3a lbandirtachafine
Membreet comment reconnait ‘on un oujdi a berkane ,????
il fait des photos a cote des climentines!!!!
@mzambal wrote:
comment reconnait’on un berkani à oujda – angad ??
il est le seul à donner des graines de blé aux avions….
octobre 9, 2006 à 11:47 #201719Sujet: devinette
dans le forum NOUKAT (Blagues) (^_^)mzambal
Membrecomment reconnait’on un berkani à oujda – angad ??
il est le seul à donner des graines de blé aux avions….
octobre 7, 2006 à 2:58 #214119En réponse à : الأدارسة في المغرب الشرقي Les Idrissides du Maroc Oriental
BOUAYED
Membreبسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
Mon Cher Benahmed, je m’excuse si je ne t’ai pas cité en parlant des Bénioukils, toi que je vois souvent. C’est une erreur non pas impardonable mais qu’on pourrait réparer. Toutes mes excuses. Mon Bonjour à Si Driss et à toi ainsi que toute la famille et tous les chorfas Bénioukils avec toute ma sympathie et tous mes voeux pour ce sacré mois de ramadan. Je parlerai, In ChaAllaha des Bébioukils en paralant du livre de Chbani.دائما عن العشماوي
و أما اولاد زكرياء و يقال لهم اولاد زكري فهم أهل مدينة فاس و هم على خمسة أقسام منهم فرقة في سوس و منهم فرقة في أنقاد بإزاء مدينة وجدة Angads.
و منهم فرقة في طرابلس و منهم فرقة في جبل اترارة بإزاء الحمام و منهم فرقة في كاف النمر حوز دمنات و كلهم صرخة واحدة فجدهم اسمه سيدي زكري بن علي بن عبد الله بن الناصر بن عيسى بن موسى بن منصور بن علي بن عبد الله بن ابي جمعة بن يحيى بن محمد بن عبد القادر بن عبد الجبار بن محمد بن احمد بن ادريس بن ادريس .ء
و أما أولاد سيدي خالد مخروق الشاهر رضي الله عنه و هم أهل جبل العمور فهم محمد و أحمد و علي و عبد الله فأما احمد و اتقل الى واد مكرة و استقر على شاطئ الوادي و ذريته يقال لهم الخوالد و أما عبد الله و علي و محمد استقروا بجبل العمور فجدهم اسمه خالد بن احمد بن محمد بن زكرياء بن احمد بن يحيى بن زكرياء بن الحسن بن جعفر بن منصور بن محمد بن عبد الله بن أبي العافية بن محمد بن أحمد بن ادريس بن ادريس.ء
و أما بنو حرفص و مناضة فهم أهل الصحراء و منهم فرقة في مراكش و منهم فرقة في وادن و منهم فرقة في بلاد الجريد يقال لهم أولاد سيدي عبد الله المكنى مثابة و منهم فرقة في الأسكندرية و هم صرخة واحدة فجدهم اسمه سيدي عبد الله بن عبد الرحمان بن علي بن احمد بن محمد بن عيسى بن الحسن بن موسى بن عمر بن عمران بن عبد الله بن ابراهيم بن محمد بن احمد بن رابح بن عبد الله بن محمد بن ادريس بن ادريس.ء
يتبع
يقول الإمام الشافعي
إذا نحن فضّلنا عليا فإننا……….روافض بالتفضيل عند ذوي الجهل
و فضل أبي بكر إذا ما ذكرته………….رميت بنصب عند ذكرى للفضل
فلا زلت ذا رفض و نصب كلاهما……….بحبّهما حتى أسود في الرمل
أخرج البخاري عن يحي عن مالك غن … أنهم قالوا : يا رسول الله ، كيف نصلي عليك ؟ فقال : « قولوا اللهم صلّ على محمد و أزواجه و ذرياته ، كما صليّت على آل ابراهيم و بارك على محمد و أزواجه و ذرياته كما باركت على آل ابراهيم ، إنك حميد مجيد ».(الموطأ للإمام مالك).ء
يتبع
و السلام عليكم و رحمة اللهoctobre 1, 2006 à 10:43 #214815En réponse à : jm trop Berkane!!!
tachafine
Membre@zhm wrote:
mazbalate berkane ou bien mazbalate atarikh ? !!
stp plus de précision c’est important ! car la jvien de comprendre et grace a ton poste que berkan est mazbalte atarikh .
relis ton poste stp !c scientifique ce que tu vient de dire ? si c oui explique toi plus ou bien donne nous qulque chose de plus logique pour confirmer tes blagues lalla et pour dire que berkane est une mazbalat attarikh !!!! alors aray ma3andak ,;;;
si non alors tu veut prouve klk chose que tu as dans ton crane , c’est a dire
une maladie de dire que tu es plus civiliser ou plus eduque ou plus raciste , se sont des paroles des racistes , revoi ton language chere zhmBERKANE L’HISTORIQUE
La province tire son nom de la ville de Berkane, fondée au début du siècle sur les anciennes ruines d’un village historique, baptisé du nom de l’érudit et saint Sidi Mohamed Ben Elhassan Ben Mekhlouf Errachidi plus connu sous le nom de Sidi Ahmed Aberkane mort en 868 de l’Hégire.
la Province Berkane s’étend sur une superficie de 1985 km², soit 2.4% de la superficie de la région de l’Oriental. Elle est limitée au Nord par la Méditerranée, à l’Est par la frontière Maroco-Algérienne et la Préfecture d’Oujda-Angad, à l’Ouest par la Province de Nador et au Sud par la Province de Taourirt.
La situation géographique privilégiée de la province de Berkane à proximité des marchés extérieurs notamment européens et maghrébins la prédispose à devenir un pôle de développement important tant pour la région de l’Oriental, qu’au niveau national.Données géographiques : des reliefs contrastés
* Relief
Le paysage est marqué par des reliefs contrastés du Nord au Sud :
* La plaine de. Triffa dont l’altitude moyenne est de 200 mètres, s’étend sur une superficie de 61.060 hectares (dont 39.600 ha irrigués) en rive droite de l’oued Moulouya qui constitue le principal drain du réseau hydrographique de la région (1Millards m 3/an). Elle s’insère entre les monts de Béni-Snassen au sud et les collines d’Ouled Mansour au nord qui la séparent de la petite plaine côtière de Saidia.
* La chaîne de Béni-Snassen, dont les massifs culminent à 1429 mètres, au sommet de Jbel Bou Zaâbel.
* Climat
Le climat dominant dans la région est de type méditerranéen semi-aride avec :
* Une pluviométrie moyenne annuelle faible et irrégulière (300 mm) ; les précipitations sont concentrées sur les mois de décembre, janvier et avril ;
* Des températures moyennes annuelles variant entre 5,2°C et 18,7°C l’hiver, 18,5°C et 31°C l’été.LE POTENTIEL TOURISTIQUE
La Province de Berkane est parée d’atouts naturels, culturels et traditionnels qui en font une destination phare pour les visiteurs en quête de détente sur les sables dorés d’une plage méditerranéenne, pour les fervents des grands espaces désireux de respirer l’air pur de la montagne et d’explorer une nature sauvage, exotique et dépaysante ou pour ceux qui, réfractaires aux musées, veulent découvrir in situ les traditions, rites et croyances d’une culture mystérieuse et insolite.
En effet, la Province est dotée d’un rivage méditerranéen de 14Km, de forêts naturelles qui serpentent les monts de Béni Snassen vers les gorges de Zegzel, de grottes préhistoriques, mondialement connues, et de sources thermales réputées pour leurs vertus curatives.Le tourisme balnéaire : station balnéaire de Saidia
La Ville de Saïdia est située à l’extrême Nord-est du Maroc sur un tronçon d’une vingtaine de kilomètres, à 20 Km de la ville de Berkane et 60 Km de la ville d’Oujda. Cette petite ville littorale occupe une position géographique privilégiée et constitue un carrefour incontournable ouvert sur les marchés européens et maghrébins et à proximité des principales voies de desserte terrestres, aériennes et maritimes (à 2 heures d’avion de l’Europe, à 50 Km et 60 Km respectivement de l’aéroport Oujda-Angad et de la gare ferroviaire d’Oujda, à 80 Km du port de Nador et de l’aéroport de Aroui et à 90 Km du port et de l’aéroport de Melilla).
Le premier noyau de la ville date de 1883 et fût l’œuvre du Sultan Hassan Premier qui bâtit une Casbah de 15.600m2 de superficie sur la rive gauche de l’embouchure de l’Oued Kiss. Ce monument, vestige seigneurial d’épopées glorieuses, servait entre autre de bastion de la résistance face à l’hégémonie des envahisseurs.
Bien qu’elle remonte à l’orée du 19ème siècle, c’est du temps du protectorat français (1927) que la ville a été aménagée en tant que station balnéaire faisant le bonheur des autochtones et de l’ensemble de la présence coloniale dans l’Oriental.
Transformée en commune urbaine en 1992, la ville de Saïdia compte actuellement en temps normal, quelques 3338 habitants (RGPH, 2004) et reçoit des milliers de visiteurs en période estivale attirés par ses atouts touristiques multiples et diversifiés.Plage – Soleil
Considérée comme l’une des plus belles plages du Royaume, Saïdia possède des atouts naturels indéniables à même de séduire les plus exigeants en matière de tourisme balnéaire. Son climat idéal (plus de 300 jours de soleil par an avec des températures moyennes annuelles oscillant entre 18 C° l’hiver et 31 C° l’été), ses 14 Km de sable fin doré, la clarté de ses eaux propres pour la baignade et animées d’une faible houle et l’exubérance de ses paysages attirent chaque année plus de 200.000 visiteurs venus des quatre coins du pays et de l’étranger avec une forte présence des MRE (14,5% du total des estivants), plus particulièrement lors de la tenue du « Festival de Saïdia » mis sur pieds depuis 1980 pour promouvoir le patrimoine culturel et artistique que recèle l’Oriental.
Infrastructures et Animation
Les potentialités de cette station prêtant à une plus grande exploitation et ouvrant des perspectives d’investissements considérables, sont rehaussées par les équipements qu’offre la ville en matière touristique et renforcée par le port de plaisance, la rocade longeant le rivage méditerranéen sur 560 Km et reliant Saïdia à Tanger, l’école hôtelière et par l’essor qu’ont connu les festivités aussi bien artistiques, culturelles que sportives organisées en marge du festival rendez-vous incontournable.
Tous ces attraits prédisposent Saïdia à devenir une importante destination touristique entraînant la mise en valeur d’autres localités proches, le long de la même côte ainsi que vers l’arrière pays (surtout la zone des Béni Snassen).Le tourisme vert
Les monts de Béni Snassen
A quelques kilomètres au sud de la ville de Berkane, les monts de Béni Snassen constituent un terrain de prédilection pour les amateurs de tourisme de montagne. On y trouve un éventail de paysages et de sites, tous aussi fascinants les uns que les autres. Le SIBE des Béni-Snassen englobe deux zones : la première (6.150 ha) comprend de magnifiques paysages (grottes, falaises, escarpements) recouverts principalement de Thuyas, et la seconde (600 ha) referme la très belle chênaie du jbel Foural, habitat naturel d’une riche faune zoologique et ornithologique (Sangliers, Lièvres, Lapins, Perdrix, Pigeons, Tourterelles, etc.). Dans ces décors paradisiaques on peut s’adonner à la randonnée pédestre ou équestre, s’assoupir à l’ombre d’un chêne bercer par les murmures des eaux argentées d’un ruisseau, escalader les façades des gorges de Zegzel, découvrir la faune et la flore locales, savourer à l’issue d’une battue de chasse l’ivresse d’une belle capture ou se détendre dans la quiétude qui règne à Tafoghalt, un pittoresque petit village rustique situé en pleine forêt méditerranéenne (Thuya Chênes verts, Genévrier, Oxycèdre, Pin d’Alep, etc.). Son climat doux et frais l’été soulage les visiteurs de la chaleur qui sévi en plaine pendant cette saison. Il est fréquent que les cimes avoisinantes se tapissent l’hiver d’une couche de neige évoquant les fabuleux paysages du Haut Atlas marocain.Vallée de Zegzel
Emprunter la vallée de Zegzel c’est aller à la rencontre d’une végétation luxuriante, offrande généreuse de l’Oued Zegzel qui du cœur des montagnes de Béni-Snassen dévale les pentes au fond de gorges abruptes. Tout au long de ses méandres orangers, citronniers, néfliers, amandiers, légumes et céréales, jardins en terrasse verdoyants suspendus aux versants et constituant une toile bariolée aux tons impressionnistes, semblent s’accrocher de toutes leurs racines à la terre qui leur a donné vie. Les versants plus ou moins raides de ces monts et la rigueur de leurs hivers n’ont pas dissuadé leurs habitants, tirant leur subsistance d’une agriculture artisanale, de l’élevage et de la forêt, d’y bâtir des villages parfaitement intégrés à l’environnement.Sites archéologiques et historiques
Grotte des pigeons
La grotte karstique dite ‘’grotte des pigeons’’ à cause des nombreux pigeons qui y vivent, se trouve à l’entrée de la vallée de Zegzel, à 2 km à l’Est du village rustique de Tafoghalt. C’est une grande cavité largement ouverte vers l’extérieur présentant une entrée en forme d’arche. Découverte en 1908, la grotte est un gisement préhistorique mondialement connu en raison de l’importance des résultats scientifiques qu’elle a permis d’obtenir. Les fouilles entreprises en 1959 ont mis à jour plusieurs niveaux archéologiques contenant des restes d’animaux et des outils de pierre taillée datant du Paléolithique ( entre 40000 et 100000 ans). La grotte a ensuite connu 23 occupations successives au cours de l’Epipaléothique par une population de chasseurs qui allumaient à l’intérieur de grand feux provoquant la formation de couches cendreuses pouvant atteindre plus de quatre mètres. Les mesures de radiocarbone ont permis de dater ces couches cendreuses de 10.500 à 12.500 ans. Les spécialistes déterrèrent plus de 100.000 outils en pierre taillée, des restes d’animaux et surtout 180 sépultures d’individus appartenant à une race autochtone baptisée « homme de Tafoghalt » qui est à l’origine des populations berbères actuelles. Ces individus ont été enterrés selon un rituel funéraire qui laisse penser que les Epipaléolithiques avaient des sentiments religieux. Tous ces résultats font de la grotte de Tafoghalt un gisement unique au Maghreb qui n’a d’équivalent qu’en Egypte ou au Proche Orient.Grotte du chameau
Perdu parmi les contreforts de l’Oriental, la grotte du chameau est un site historique et archéologique qui fait partie de ces havres de paix, de beauté et de calme où l’on peut se réfugier loin de la pollution et du stress des grandes villes. C’est également un haut lieu de spéléologie où d’insolites silhouettes de terre s’élancent vers le plafond à la rencontre d’autres descendantes, les stalagmites et les stalactites forment un rempart de multiples colonnes patiemment sculptées dans le calcaire par les eaux d’infiltration durant des millénaires. Vu sa dimension, sa valeur comme habitat préhistorique, la beauté exceptionnelle de son site, son accessibilité, sa situation géographique privilégiée au sein des Béni-Snassen, à proximité du centre d’estivage de Tafoghalt et de la grotte des pigeons ( 5km),la grotte du chameau est une destination de choix pour les épris des grands espaces.La grotte s’ouvre dans la vallée de l’oued Farrouj, affluent de l’oued Zegzel, au coeur du massif des Béni-Snassen, sur la rive droite duquel elle présente deux entrées. C’est une grotte à trois étages de galeries, dont la partie inférieure est toujours en activité après de fortes pluies. On accède à la grotte par une entrée supérieure ; une concrétion en forme de chameau qui a donné son nom à la grotte.Le tourisme écologique
Le Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) de la Moulouya
Sur une superficie de 2700 Ha s’étale le SIBE de la Moulouya, un site naturel particulier sans équivalent sur la côte méditerranéenne orientale en matière de biodiversité, en particulier pour l’Herpétofaune et l’Avifaune, avec la présence de nombreuses espèces menacées et remarquables.
L’Embouchure de la Moulouya (le seul cours d’eau marocain important se déversant dans la Méditerranée) est classée comme site d’intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) sur une superficie de 2.700 Hectares environ. Il comprend l’oued Moulouya ( de l’embouchure jusqu’à Ain Zerga), le cap sableux (Est de l’embouchure), l’arrière plage (falaises incluses) et les marais d’Ain Zerga, des Chrarba et gueltat Sidi Boudiaqui. Ces marais constituent de superbes étendues d’eau douce provenant de l’accumulation de précipitations pluviales et de résurgences ; ils sont cernés par une dense végétation palustre (Salicornes, Typhas, Roseaux,…), qui les rend quasiment inaccessibles. Ces zones abritent une avifaune riche et diversifiée comprenant des espèces endémiques d’importance mondiale à savoir : L’Ibis chauve, la Sarcelle marbrée, le Goéland d’Audouin, etc, et d’importantes populations d’oiseaux nicheurs tels que les poules sultanes, le héron pourpré, le busard cendré et Plusieurs espèces de fauvettes aquatiques. Elles constituent, par ailleurs, la plus importante escale migratoire de l’oriental, accueillant des espèces hivernantes dont certaines sont menacées d’extinction tels que les canards colverts, les oies cendrées, etc. Le tapis végétal environnant est composé de sansouïres à salicornes accompagnées de phragmites, de jonc, etc. L’herpétofaune (reptiles et amphibiens) de ce site est remarquable avec des espèces reliques endémiques de la région de Kebdana et l’Oranais, considérées comme éteintes de la planète depuis un siècle (Chalcides mauritanicus et Chalcides parallelus). Ces lieux d’une rare beauté où on peut contempler des levées et couchées de soleil féeriques, offrent un cadre agréable pour le tourisme vert.Phyto-écologie : 95 espèces représentant 38 familles avec de nombreuses formes endémiques, rares, remarquables et plantes médicinales qui abritent de nombreuses espèces dont 12 endémiques et rares.
Habitat : Ripisylve de Tamarix d’une densité exceptionnelle abritant un peuplement spécifique d’une diversité unique au Maroc.
Invertébrés Terrestres : sur 216 taxons retenus, 8 n’ont pas été trouvé ces 230 dernières années, 19 endémiques, 32 rares au Maroc et 5 classés comme espèces vulnérables inscrites sur la liste des espèces protégées au Maroc.
Herpétologie : 23 espèces dont 8 remarquables par leur endémisme et leur rareté, notamment Testudo graeca et Chamaeleo chamaeleo, deux espèces qui figurent sur la liste rouge internationale.Site de la cigogne blanche
A la sortie de la ville de Berkane, sur la rive droite de l’Oued Cherâa à proximité du ‘’Darih’’ de Sidi Ahmed Aberkane saint, patron de la ville, et à quelques dizaines de mètres de la grande mosquée, se localise le SIBE de la cigogne blanche. On y dénombré 33 nids juchés en haut de vieux et grands eucalyptus témoins silencieux de l’évolution et de l’extension de cette agglomération. Cette colonie est l’une des deux plus importantes du Maroc après celle des murailles de Dar El Kbira de Méknes (42 nids). Ce site constitue, d’ailleurs, l’un des rares points de concentration où ces grands échassiers se reproduisent normalement.Le Thermalisme
La source de Fezouane
merci a http://said35.chez-alice.fr/
La source thermale de Fezouane est située au piémont nord des Béni Snassen. Elle est née à l’issue d’une intense activité volcanique durant la fin du tertiaire et le début du quaternaire. Elle a pris du renom et de l’importance avec le premier sondage effectué par les pouvoirs publics entre le 29 Octobre 1961 et le 14 Janvier 1962.
Ses eaux de bonne qualité, appartiennent au groupe des bicarbonates calco- magnésiennes. Elles sont appréciées pour leurs propriétés curatives, notamment dans le traitement des maladies des reins.La source thermale de Chouihiya
Une source dont les eaux possèdent des propriétés thérapeutiques en dermatologie, se situe au centre de la commune rurale de Chouihiya à 30 Km de la ville de Berkane.
L’héritage culturel
Toute forme d’art est une source de renseignement sur la vie, la pensée et la sensibilité des hommes qui le crée. Le patrimoine culturel de la région de l’oriental s’est imprégné au cours de son histoire de traditions héritées des différentes civilisations qui s’y sont relayées.
Artisanat
Les produits de l’artisanat locale offrent une variété appréciable d’articles tels que couvertures, tapis, djellabas, robes et caftans au style Oujdi (mansouj), et produits de vannerie, ainsi que différents autres objets à base d’Alfa (paniers,…), se sont de véritables œuvres d’art reflétant la créativité et la sensibilité des artisans de cette région.
Chants, musiques et danses traditionnelles
Cette région se distingue par ses chants, ses musiques et ses danses populaires : Ahidous, Laâlaoui et ses variantes le Mengouchi , le Nhari et le Sghairi, des formes d’expression rythmées riches en percussions. Ces danses séculaires exécutées par plusieurs danseurs se tenant à coude et se mouvant comme un seul corps, exaltent le courage et la solidité des guerriers face à l’ennemi. La province possède également des groupes de Bardias, uniques en leur genre au Maroc. Se sont des guerriers à pied exécutant des figures expressives ; fusils à la main ils terminent leur prestation dans un nuage de poudre.
septembre 3, 2006 à 4:47 #213993En réponse à : OUJADAS QUE J’ADORE
Anonymous
MembreSELAM 3LIEKOEM, MOI JE SUIS AUSSI UNE PURE OUJDIA!!! ENNA MEN ANGAD!!! LE PURE DE OUJDA!! MOU JE SUIS HABITE AU PAYS BAS!! ENNA TMENIT NESS GIR WJAADA, NEHDER M3AAHOEM, BNET WELA WLED!! JE DONNE MON MSN, nourr_@hotmail.com!! POUR TOUT LES OUJDAAAAAA!!! OUJDA CE MON PAYE!!! m »a salama
août 13, 2006 à 1:12 #214093En réponse à : الأدارسة في المغرب الشرقي Les Idrissides du Maroc Oriental
BOUAYED
Membreبسم الله الرحمان الرحيم و صلى و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
في يخص المصادر و المراجع :ء
الأنوار السنية في نسب من بسجلماسة من الأشراف المحمدية لأبي العباس العلوي -مخطوط محفوظ بالخزانة العامة بالرباط 1351 هج ، البداية و النهاية في التاريخ لإبن كثير مصر 1351-1358 هج ، بغية الرواد ليحيى ابن خلدون طبع الجزائر (مع الترجمة الفرنسية) 1903 م
و عن مصدر العشماوي
و أما محمد بن زيان رضيع الحنش فقد انتقل الى ازاء جبل العمور و تزوج هناك امرأة اسمها مغاغة بنت علي العموري و ولد معها ثلاثة أولاد هم خليفة و أحمد الكرابشي و يقال له كذلك أحمد الاقطار و محمد دنون ثم انتقلوا من جبل العمور الى ناحية الجوف و هم يجدون السير حتى وصلوا أنقاد.Angads
ففرحوا بهم على وجه الشرف و يقال لهم أولاد امغاغة.ء
و أما سيدي ابراهيم المغراوي الصغير فقد انتقل الى جبل بني يزناسن من جهة المغرب و هم من ذرية سيدي عبد الله المبرقش.ء
و أما سيدي امحمد بن يحيى قراي الجنون المعروف بأغريس فخلف ثلاثة أولاد و هم محمد الكبير و محمد الصغير و سليمان و أما سيدي محمد الكبير انتقل الى واد زيان و يقال له وازيان بازاء قبائل بني كلال و أما سيدي محمد الصغير فقد انتقل الى الساحل بإزاء مديونة و مسيردة و أما سيدي سليمان فقد انتقل الى وزان ايضا و خلف ثمانية أولاد و هم رحمون و موسى و علي و محمد و عبد الله و عبد القادر و صالح و عبد الحق و كلهم صرخة واحدة يعني اخوانا هذا ما خلف سيدي امحمد بن يحيى قراي الجنون … فجدهم اسمه الشيخ المغاري يعقوب بن محمد بن أحمد بن عبد الله بن عبد الخالق بن علي بن عبد القادر بن عامر بن رحو بن دحو بم مصباح بن صالح بن سعيد بن محمد بن سليمان بن عبد الله بن محمد بن احمد بن ادريس بن ادريس.ء
و أما أولاد سيدي محمد بن رحمة و هم أهل مدينة تلمسان فجدهم اسمه سيدي محمد بن رحمة بن عبد الله بن ابراهيم بن اسماعيل بن محمد بن محمد بن عبد الله بن داوود بن سليمان بن محمد بن احمد بن محمد بن ادريس بن ادريس.ء
و أما سيدي عبد الله بن احساين صاحب تمصلوحت فأصله من مصمودة و تنسل منه الشرف في المغرب فجده سيدي محمد بن أبي القاسم بن عبد الصمد بن عبد الله بن الناصر بن عبد الحق بن عبد الرزاق بن عبد الصادق بن علي بن عبد الرحمان بن عبد العزيز بم محمد بن احمد بن عبد الله بن ادريس بن ادريس.ء
و أما الشيخ عبد الصمد المعروف بمصمودة رصي الله عنه فانه خلف اثنا عشر ولدا مثل جده ادريس و هم محمد و العربي و حمزة و احمد و علي و بلقاسم و عبد الله و ابراهيم و عيسى و داوود و الحسن و عمر و هم أهل مصمودة و تنسل منهم الشرف في جبل الهبطية و منهم فرقة في الفحص و منهم فرقة في جبل العلام و منهم فرقة في ابجاية. فأما سيدي محمد بن أحمد بن أبي القاسم انقل الى واد ازنان و يقال لهم واد زيان بقبائل بني كلال و منهم فرقة في جبل بني يزناسن من جهة المغرب و منهم فرقة في الصحراء يرحلون و ينزلون بالبوادي و منهم فرقة في المشرق بازاء مدينة تلمسان في قبائل بني وعزان يرحلون و ينزلون معهم و هم صرخة واحدة يعني اخوانا فجدهم سيدي محمد بن احمد بن بلقاسم بن عبد الصمد بن عبد الله بن الناصر بن عبد الحق بن عبد الرزاق بن الصادق بن علي بن عبد الرحمان بن عبد العزيز بن محمد بن احمد بن عبد الله بن ادريس.ء
يتبع
و أخرج أبو داود عن المقدام بن معد يكرب أن النبي صلعم قال : هذا منّي يعني الحسن و حسين من علي
و أخرج البخاري و أبو يعلى و ابن حبان و الطبراني و الحاكم عن أبي سعيد أن النبي صلعم قال : الحسن و الحسين سيدا شباب أهل الجنة إلا ابني الخالة ، عيسى بن مريم و يحيى بن زكرياء ، و فاطمة سيدة نساء أهل الجنة إلا ما كان من مريم.ء
و أخرج الطبراني عن عقبة بن عامر أن النبي صلعم قال : الحسن و الحسين سيفا العرش و ليسا بمعلقين.ء
و السلام عليكم و رحمة اللهjuillet 17, 2006 à 11:30 #214800En réponse à : jm trop Berkane!!!
OUJDI_PUR
Membre@kifpakikifpa wrote:
; d’ailleurs mm si cest un site oujdi ce coin est reserve pour les berkanais n’est ce pas….rass al9oulla??secondo le purs oujdi ça n’existe pas c’est tous des paysans qui viennent d’angad ou n3aima….(ngadi c’est un bon exemple).
revise tes leçons d’histoire ya ljahel
juillet 16, 2006 à 11:01 #214798En réponse à : jm trop Berkane!!!
kifpakikifpa
Membred’abord un grand salut à ASSID ; le autres je m’en fous pas mal ; d’ailleurs mm si cest un site oujdi ce coin est reserve pour les berkanais n’est ce pas….rass al9oulla??secondo le purs oujdi ça n’existe pas c’est tous des paysans qui viennent d’angad ou n3aima….(ngadi c’est un bon exemple).bref chacun est libre de dire ce qu’il veut mais attention un peu de respect envers les autres ,madame assid a dit ce qu elle pense;ça ne sert à rien de s’acharner contre elle s’il vous plait.il existe un coin pour l’oujada,bonne amusement.
juillet 13, 2006 à 6:51 #214039En réponse à : الأدارسة في المغرب الشرقي Les Idrissides du Maroc Oriental
Anonymous
MembreJe ne vais pas vous saluer de beau matin car vous êtes quelqu’un d’insultant et de raciste. Vous me reprochez même d’écrire bonjour et non pas Bismillah … Eh bien tant pis. Je voulais participer à un débat en mon nom personnel et non pas au nom de Dieu auquel je crois mais que je ne veux pas salir dans les débats humains. Vous croyez impressionnez les gens avec vos citations du Coran et du prophète, ce n’est que de la poudre aux yeux. Dites moi ce que vous pensez vous exactement et laissez Dieu et son messager tranquilles. Vous êtes raciste car vous me parlez de Ahl Albeit et vous semblez croire appartenir à ce Beit. Eh bien monsieur que Dieu vous aide et je vous laisse ma place dans ce paradis dont vous rêvez. Je ne veux pas le partager avec des gens comme vous.
De l’anti-arabisme ? Pourquoi et comment vous pouvez le dire. Je ne vous ai pas accusé d’anti-berbère. Pourtant, dès que vous parlez de votre origine Ahl Albeit vous êtes anti-tout-le-monde. Vous vous trompez quand vous dites que je privilégie la langue de Molière. Ni vous ni moi écrivons dans la langue de Molière. C’est juste une expression qui veux dire la langue française. Si Molière revenait parmi nous, il ne comprendrait même pas ce que Chirac dit. La langue change et évolue. La langue arabe aussi.
Je vous parle d’Histoire et comment les Idrissides (un parti politique) est né au Maroc. Vous me parlez de relation de sang comme un privilège. Gardez ce privilège pour vous.
Vous êtes allé faire la prière dans la mosquée des Bssara. Laquel ? Celle de la Dechra ou celle d’Angad ? Pour votre gouverne, celle de la Dechra a plus de 400 ans d’existence et ce sont nos ancêtres qui l’ont construite avec le principe de la Twiza. J’ai moi-même authentifié le document qui le précise Vous avez été étonné de voir autant de Bassraoui prier dans cette mosquée. Qu’est ce qui vous étonne ? Sachez monsieur (encore une fois je parle histoire) que les Maghrébins étaient des mouminines (croyants en Dieu et le jour de la résurection) avant l’arrivée de l’Islam. A l’époque où la Mecque était entourée de Asnams, le christianisme et le judaïsme (que le Coran reconnait) étaient déjà présents au Maghreb. Nous n’avons pas attendu l’arrivée des chorfas ou des Okbas ibnou Nafii pour croire en Dieu.
Vous avez prié dans cette mosquée et sachez monsieur que juste à côté, il y a le mausolée Sidi Abdallah dans lequel est enterré un cherif du nom de Sidi Ali El Kerzazi. Les Krarza sont les chorfas des Bssaras. Quant à Ouled Bnaini, ils sont du côté de Ain Sfa. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas Bssaras puisque ce mot couvre toute la partie sud des Beni Mengush et il veut tout simplement dire « ceux qui voient loin ». Je précise cela car pendant longtemps on a essayé de nous faire croire que nous venons de Bassra, d’où le nom de notre tribu.
Sidi Ali El kerzazi était le maître de mon père et nous respectons les gens du savoir non pas parce qu’ils sont chorfas mais parce qu’ils ont du savoir. C’est pour cela que quand je vais là bas, je fais une prière pour Sidi Ali. J’ai même un jour fait la proposition que le groupe scolaire des Bssara soit appellé Le groupe scolaire Sidi Ali El Kerzazi au lieu du nom actuel Abderrahman Adakhil du nom de ce dictateur omayyade que les Marocains de l’époque ont eu l’intelligence de chasser quand il s’est pointé dans notre pays.
Comprenez monsieur : mon intérêt c’est l’Histoire et être le plus près de la vérité. Vous êtes aveuglé par votre origine et par une éducation qui vous permet de croire que vous êtes noble que ce soit dans le sens français du terme ou autre cela est pareil pour moi.
Si je rédige en français, c’est que mon clavier ne comporte pas de lettres arabes. Je parle 5 langues alhamdoulilah et je ne fais pas de discrimination entre les langues. Que Dieu vous ouvre les yeux pour voir clair.Toujours prêt à vous renseigner sur l’Histoire.
juin 22, 2006 à 3:17 #213910En réponse à : Les Populations du Maroc Oriental
Iznassen
MembreOrganisation politiqque de l’oriental avant l’invasion de la France :
Organisation :
Au début de 20ème siècle, les 9 tribus Amazighs de l’actuel Oriental ( Oujda, Berkane, Nador, Taourirt) se qualifiaient de « Zénatis » alors que les autres se considéraient « Arabes ».
Détails de l’organisation :
L’organisation sociale dans cette partie du Maroc se faisait sous forme de « Leff » qu’on peut traduire par « Confédération ». Au 19ème siècle, l’Est et le Nord-est marocain qu’on qualifie actuellement par « L’Oriental » comportaient deux « leff » ou confédérations :
La première majoritaire qui se considère « Zénète » est appelé « Leff Ezznata » ou « confédération zénète » était formée par les tribus Amazighes suivantes :
1- Lamtalsa
2- Beni Oulichek
3- Kebdana
4- Beni Bou Yahi ( ou Bou Yehyi)
5- Gali3iya (Iqel3iyen)
6- Oulad Settout
7- Iznassen
8- Zkkara
9- Beni Bou Zeggou
10- Beni Ya3laCe « Leff Ezznata » se divisait en deux :
A- Le premier de l’ouest comportait : Lemtalsa (Ibdalsen), Beni Bou Yahyi, Beni Oulichek , Gali3iya (Iqel3iyen) et Kebdana
B- Le second de l’Est comportait : Ath Iznassen, Zkkara, Ath Bou Zeggou et Ath Ya3la
La deuxième qui s’appellait « Leff El-Arab » ou « confédération Arabe ». Ce sont toutes les tribus qui vivaient dans les territoires d’Angad jusqu’au désert Tafrata en passant par Oujda
Ce leff ou confédération était formé par :
1-Houara de Tafrata
2-Rchida et Ahel Admer
3-Alouana
4-Debdou
5-Séllouat
6-El Gchachta
7-Houarat Ahlaf
8-Essadjâa
9-Ahel Angad
10-El Mhaya
11-Beni Oukil
12-Beni Hamlil
13-Beni Methar
juin 19, 2006 à 7:48 #213903En réponse à : Les Populations du Maroc Oriental
Iznassen
MembreBonjour,
Je commence par la province de Aberkane. Avant de commencer le mot Aberkane est tiré du nom d’un « wali » originaire du sud du Maroc du côté de Tafilalt. Ce « wali » est un vari Arabe qui s’est installée dans la plaine Trifa. Son tombeau est situé à côté du fleuve « chara3a » pas loin du pont qui relie les deux parties de la ville de Aberkane et sur lequel passe la route nationale « Aberkane-Nador ». Les habitants de cette région l’appelaient dans leur langue (Tamazight): Sidi Mhand Aberkane (Sidi Mohamed le brun /le noir).
La province de Berkane est délimitée à l’Est par la frontière maroco-algérienne, à l’Ouest par le fleuve Moulouya, au sud par la Plaine d’Angad, et au Nord par la méditérannée.
Deux grandes confédérations occupent ce territire : Les Iznassen (Beni Znassen) et les « Arabes » Trifa. Les anciens Iznassen qualifient les habitants de cette plaine » Ihilalien » (Les Hilaliens càd Banou Hilal). Ce qualificatif se trouve souvent dans des histoires que les Iznassen racontent sur les habitants de cette plaine.
La plaine Trifa occupée par des « darijophones » s’étend de la méditérannée au Nord jusqu’aux limites de la ville Reggada au sud (cette ville fait partie des territoires Iznassen), de la frontière maroco-algérienne au nord d’Ahfir jusqu’à la rivière Chara3a. La ville d’Ahfir et tous le territoire situé sur la rive droite de cette rivière appartiennet aux Iznassen.
Au niveau de l’embouchure du fleuve Moulouya, sur la rive droite, ce petit territoire appartient à la confédération « Kebdana ». La quasi-totalité des territoires « Kebdana » sont sur le côté gauche du fleuve Moulouya et fait partie de la province de Nador.
Les principales villes de la paline Trifa habitée depuis trés longtemps pas des « darijophones » sont : Saïdia, Café Maure, Madagh, Zraïb, La3tamna. Toutes ces villes sont de petites tailles, le nombre d’habitants varie entre 1000 à 5000 habitants. La plaine Trifa est trés riche et elle est connue pas la production de la clémentine et des argumes. Aucun propriétaire n’est originaire des Iznassen.
« Trifa » est un vocable amazighe, c’est le féminin du » arif » ou » rif ». Le « Rif » signifie en Tamazight » la côte » et « Tarifa/Trifa » signifie une plaine ou un territoire sur la côte.
Le mot « Iznassen » est une déformation du » Iznaten » qui signifie » Znata ». Les « Iznaten » ou « Znata » est la deuxième grande branche des Amazighs. Les zénètes ont été appelés par les Historiens » las Amazighs de l’Est puisqu’ils occupainet tous le territoire qui s’étend de la Lybie , Tunisie et le nord d’Algérie jusqu’au l’Est du Maroc. L’autre branche s’appelle » Iznagen » et ce mot a été arabisé pour donner » Senhaja ». Les Iznagen » ou « Senhaja » ont été qualifiés par les Historiens par » les Amazighs de l’Ouest et du Sud. Ils sont actuellement majoritaires au Maroc, au centre de l’Algérie (Kabylie), la Maurétanie, le Sahara Algien et le Pays Touareg.
Les Iznassen occuepent essentiellement les monts qui portent leur noms mais aussi des petites plaines au pied de ces monts qui s’étendent d’Ahfir jusqu’au Choui7iya au bord du fleuve Moulouya en passant par Aklim. Ils occupent aussi le haut plateau au sud de Tafoghalt ‘ Sidi Bouhriya, Rislane) mais aussi les plaines au peid des montagnes Iznassen côté de la plaine d’Angad(sud) depuis les territoires de » labsara » jusqu »au « elgarbouz » en passant par « Ain Sfa ».
La confédération des Iznassen est constituée de 4 factions :
1-Ath Khaled ( Les fils de Khaled) du côté d’Ahfir jusqu »au Fezouane. Sur le territoire des Ath Khaled, les Mérinides ou Almariniyine ( « Ath Mrin » comme les appellent les Iznassen du 19ème siècle) ont construit une petite citadelle « casbah » dont les vestiges qui sont encore visibles mais qui sont à l’abondon !!!
2- Ath Menqouch( Les fils de Menqouch) de la ville Reggada au nord jusqu »au Labsara au sud , de Fezouane jusqu’au Fleuve « Chara3a » qui traversse Aberkane. Les territoires de Ath Menqouch englobe aussi la ville de Aberkane.
3-Ath 3tiq ( les fils de 3tiq) qui se situr entre le fleuve Chara3a jusqu »au Rislane en passant par Tafoghalt, Zegzel.
4- Ath Waryamech ( Les Fils de Waryemech), ce sont les Iznassen frontaliers de la confédération » Ath Bou Yehyi » et de la confédération » Oulad Settout » de département de NAdor. Le chef-leiu des Ayt Bou Yehyi est » Hassi Berkane » mais aussi « el 3aroui » sur la route Nador-Taourirt, et le chef lieu des « Oulad Settout » est Zayou.
« Ath » qui est prononcé par d’autres Amazighs comme » Ayt » et signifie en Tamazight : les fils de…
En Tamazight « fils de » au singulier se dit » U » (lire « ou ») Au pluriel » U » donnent » Ayt » ou » At »
« fille de » se dit : ult ( lire « oult »). Au pluriel on obtient : Iss
Exemple :
U ma = fils de ma mère ===> mon frère
Ult ma = fille de ma mère ===> ma soeurAu pluriel :
Ayt ma = les fils de ma mère ===> mes frères
Iss ma = les filles de ma mère ===> mes soeurs
« ma » signifie » mère » ou » ma mère »
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