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15 réponses de 706 à 720 (sur un total de 2,993)
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  • #271576

    En réponse à : Offres d’emploi sur Oujda !!

    fadi
    Membre

    Rappel ➡ ➡

    #270794
    fadi
    Membre

    Pour sa troisième édition, le Festival international du raï d’Oujda a choisi d’inviter les grosses pointures du genre. Du 23 au 25 juillet 2009, à l’exception de Cheb Khaled, tous les grands noms seront de la partie. De Bilal à Mohamed Lamine en passant par Zahouania, Hamid Bouchenak, Rachid Berriah et Réda Taliani, le public de la capitale de l’Oriental sera sûrement gâté.
    Parmi cette pléiade de stars du raï, c’est Cheb Bilal qui semble le plus attendu. Ce dernier se produira pour la deuxième fois consécutive au Festival international du Raï d’Oujda. Il saisira l’occasion pour présenter les meilleurs titres de son dernier album « Allah Kbir», sorti il y a deux mois, ainsi que les vieux tubes souvent acclamés par ses fans comme « Darja Darja», «Roubla sans arrêt», « Anti Omri», « Crédit Habesnah», entre autres.
    Rappelons enfin que ce Festival est organisé par l’Association Oujda Arts, en partenariat avec la Wilaya d’Oujda. Cette nouvelle édition s’annonce comme un tournant dans le parcours du Festival. Elle mettra un jalon de plus pour promouvoir une musique dansante et chaleureuse. Les stars du raï qui ont charmé le public du FIR lors des deux premières éditions, ont tenu à se reproduire cette année.
    Ce qui explique que la manifestation attire non seulement les fans du raï mais aussi et surtout les figures de proue du genre. Et si l’édition précédente a été marquée par un taux d’affluence très important: 700.000 personnes en 2008 durant 5 jours et 200.000 spectateurs, lors de la soirée de clôture, cette année ce chiffre pourrait atteindre le double. Et donc, plus de 900.000 spectateurs sont attendus durant ce festival de trois jours.

    #233371
    Alaa-eddine
    Participant

    @caramba : tout d’abord bienvenue au forum 🙂
    et sinon concernant le sujet du voyage dans le temps, il ne faut pas trop t’enfoncer là dedans c’est beaucoup plux complex que ça en a l’aire.
    le fait est que l’espace et le temps sont deux notions extrêmement liés, d’ou l’appellation espace-temps d’ailleurs.

    le fait de dire qu’un voyage dans le temps est possible revient à dire que le temps est quelque chose de fixe c’est à dire que le passé, le présent et le future existent tous en parallèle, or ce n’est pas le cas. car depuis l’instant ou le temps est apparu (l’instant 0), le temps se crée au fur est à mesure que l’univers s’ettends.

    d’ailleur, le temps n’est qu’une notion que l’homme a créé pour décrire et ordoner des évenements (dans le temps) … il n y a pas de passé ni de future, une fois le passé passé, il n’en reste que des images, et le future n’existe quand on y est.
    le seul instant existant c’est le présent … est encore 😆

    et au passage : qu’est ce que le temps ? 😆

    #272625
    ayman
    Membre

    @fadi wrote:

    😆 😆

    Fkkertini F Aymane Nhar Khwen Wa7ed L7jla Fl9obb Dyal Jellabto Men Zawya .. Jay Kharej W Hyya Twajjatlou F Fomm Lbab .. Chyyer 3lih Cheikh Dawy Bwa7ed Timouma Cha99fou 😆 😆

    Ana B3da Kay3jbouni Lwala2im .. Bssa7 je ne critique jamais !!

    J’adore Lmakla PDT_Armataz_02_01 PDT_Armataz_02_01

    C’etait pas une djaja ,mais bibiya, wmachi timouma, hadak timoumi, kan ja yerssel 3damou wyadi lajar, mzehrou meskin kan 3la janb limen dial chikh .. 3lach rani ngoul had chi !! t’es pas appellé à raconter des secrets zawyatique, radi n3ale9lek chi avertisma 👿

    #271705

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Abdelhamid était marocain par son père et algérien par sa mère.Aussi, ils ont habité un certain temps à Oran .C’était là-bas qu’il fit ses premiers pas de bébé .I y est resté jusqu’à l’âge de 9 ans.
    Il me racontait souvent un film qu’il n’oublierait jamais : Tchoutchou et l’américain .Ce film , il l’a vu plus de vingt fois.Moi, je trouvais cela impossible.Aussi, il m’expliqua :
    _ » Nous habitions juste en face d’un cinéma.Pour avoir un peu d’argent de poche, je faisais un peu de nettoyage dans le cinéma.Alors, le propriétaire me donnait quelques sous et un billet pour y entrer .
    Mon ami m’a raconté l’histoire tant de fois que je crois qu’elle ne s’effacera jamais de ma mémoire d’éléphant.
    C’était l’histoire d’un certain Tchoutchou qui habitait dans un village mexicain appelé Domingo.Il était le plus pauvre de tous .Son travail consistait à servir les voyageurs de passage.Quand un visiteur entrait au village, il accourait pour prendre son cheval et le conduire à l’écurie; puis, il prenait la valise du monsieur ou les bagages de madame à l’hôtel.Après ces deux délicates opérations, on lui donnait 20 pesos .De quoi se procurer de la nourriture et du téquila .
    Cependant, il finit par en avoir marre.Alors, il sauta sur le premier train qui passa par son village.
    Dans le train, il fit la connaissance de l’Américain.Ce dernier lui proposa une grosse somme d’argent en échange d’une signature de sa part de quelques documents.
    Ce que Tchoutchou ne savait pas : les documents en questions étaient des contrats de vente du village Domingo.
    Donc, notre héros s’en alla vers un autre patelin où il s’installa.là-bas, il bâtit une ferme et acheta du bétail pour l’élevage.
    Bientôt, il fut l’un des richards de toute l’Amérique.
    Comme il avait beaucoup d’argent, il le dépensait à droite et à gauche sans se soucier de son manque.
    Malheureusement, le jour arriva où notre bonhomme n’aurait plus un sou.
    Dans une partie de poker, l’ancien habitant de Domingo perdit toute sa fortune y compris sa demeure et ses vêtements.
    Donc, on le jeta à la porte .C’était alors qu’il décida de retourner chez lui.
    Sur le chemin du retour, il apprit la mauvaise nouvelle: l’Américain était le seigneur de Domingo.Toutes les propriétés lui appartenaient et ses habitants étaient devenus ses serviteurs.Aussitôt, il réalisa que tout cela était arrivé par sa faute.
    Alors, il défia l’Américain en duel:
    _ » Ecoute moi « Miricani », l’un de nous doit rester en vie: toi ou moi.Alors prends ton pistolet et montre-moi ce que tu peux en faire !
    Toute la population était au rendez-vous pour encourager et acclamer le héros :
    _ » Vive Tchoutchou, vive Tchoutchou !
    L’Américain les regarda avec mépris et dit:
    _ » Dans quelques secondes, votre Tchoutchou ne sera que du passé
    Les deux se mirent chacun face à l’autre prêt à sortir son revolver.
    Soudain, l’Américain dégaina son pistolet ; mais Tchoutchou était plus rapide que lui.Aussitôt deux coups partirent et l’atteignirent entre les yeux .
    L’Américain avait eu son billet aller vers l’enfer …et sans retour.

    L’histoire de mon ami m’a tellement plu que j’avais hâte de revoir ce film dans l’une des salles de notre ville.Malheureusement, jusqu’à présent, je n’ai jamais eu ce plaisir.
    A croire que le film n’est qu’une imagination de mon ami !

    A suivre……

    #271704

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ancien ami .Lui aussi, il s’appelle Abdelhamid .C’était l’un des meilleurs amis d’enfance que j’ai eu.On sortait souvent ensemble ; on jouait même ensemble.
    Abdelhamid était d’une corpulence gigantesque .Dès qu’on le voyait de loin, on pensait au pire.Cependant, moi qui l’ai côtoyé de près, je peux vous certifier que mon ami était plus doux qu’un agneau , plus sage qu’une image et moins courageux que le légendaire « Takha » (1) .
    Abdelhamid avait du mal à s’exprimer avec les autres .Aussi, j’étais son seul confident.Il me racontait à moi tout …de a à z !
    C’est ainsi que j’ai appris pourquoi il se mettait toujours à l’écart et ne parlait qu’à moi.
    Figurez-vous que cet ami était dans son enfance un garçon farouche et violent.
    Il attaquait ceux de son âge et même ceux plus âgés que lui ,pour leur prendre leur argent et piquer leur nourriture .
    C’était pourtant évident; puisqu’il était grand et robuste .
    Un jour me confia-t-il comme d’habitude , il fit sa ronde pour « dévaliser » les victimes qui auraient la malchance de passer sur son passage.
    Alors, il rencontra un certain Badre-Eddine qui venait d’acheter des fusées .Au fait, c’était la période des fêtes de l’aïd el maoulid ennabaoui.
    Vous imaginez bien que durant ces jours, les garçons allumaient des pétards et des feux d’artifice; tandis que les filles tapaient sur leurs « darboukas ou « bendirs » .
    Comme quoi, les enfants faisaient un vrai boucan…surtout la nuit!
    A ce propos, j’aimerais vous dire que votre ami Houmidi avec quelques aventuriers du derb on « faisait » bien des méchancetés (que Dieu nous pardonne)
    On connaissait un douanier retraité qui habitait seul avec sa femme.Le pauvre , comme on dit chez nous:coupé d’un arbre !
    On lui rendait visite chaque nuit , juste après la prière d’el-ichae.Bien entendu quand on arrivait chez lui, il venait juste de se mettre au lit.
    Alors, votre ami , allumait des pétards qu’il jeta dans la boite aux lettres.Sur ce, chacun de nous se cachait aux alentours.
    Quelques secondes après, on entendit une grande explosion.
    Croyez moi, un tel boum réveillerait un mort .Aussitôt, le douanier apparaissait sur le seuil en pyjama bien sûr et en tenant à la main un balai .Nous on le guettait de loin .Cela nous faisait réellement rire qu’on se marrait comme des bossus.Sitôt après , sa mégère faisait son apparition; celle-là tenait à la main un seau rempli d’eau.Elle demanda à son époux de s’écarter et versa le contenu du seau aux alentours de la porte.
    Elle lui expliquait que c’était la meilleure façon d’éloigner les mauvais esprits .
    Nous ça nous amusait encore plus.Alors, mes amies, les mauvais esprits avaient hanté ces lieux un certain temps!
    Donc, pour revenir à mon ami Abdelhamid; il prit de force les fusées que venait d’acheter le môme.
    A un moment, il décida d’allumer une de ces fusées .Malheureusement pour lui, il ne l’avait jamais fait.
    Sans prendre les précautions nécessaires,à savoir :bien ajuster la fusée, faire en sorte qu’elle soit dirigée vers le ciel et surtout l’immobiliser au risque de perdre sa direction .
    Ce qui fut arrivé était catastrophique.
    Soudain, la fusée s’élança en faisant des rondes dans l’air puis atteignit le petit garçon Badre…dans son oeil droit!
    Beaucoup de garçons avaient assisté à la scène tragique.Comme ils le détestaient , ils n’avaient pas tardé à prévenir la mère du « borgne » .
    Une heure après, la police captura Abdelhamid et l’emmena au poste.
    Comme il était encore mineur, on le plaça dans une maison de rééducation .Je crois que le lanceur de fusées avait passé des mauvais moments là-bas.
    Après 9 mois de détention, il sortit comme quelqu’un de très pacifiste qui ne ferait pas de mal même à une mouche.Malgré cela, beaucoup de garçons n’osaient pas s’approcher de lui.
    Pour vous dire!

    A suivre…..

    (1) ce takha était le plus grand trouillard de la ville
    Pour les anciens d’Oujda qui le connaissaient:il s’enfuyait devant un garçon
    Avec ce personnages, j’ai beaucoup de choses à vous raconter.
    Allez les amis à +

    #272254
    nadia3
    Membre

    salut tt le monde !! 🙂

    merci HOUMIDI (oustad) pr ttes ses belles photos surtout celle de BOUDIR et lycée OMAR ca me rappel de beau souvenirs…. :mrgreen:

    compitieux
    Membre

    salam
    j’ai beau essayer de m’abstenir!
    pour te répondre, sache que phonétiquement « con » et « كُن  » sont totalement différents, ils ne se prononcent pas de la même manière ça c’est de un!
    ensuite « con » est une particularité de windows réservée au système, elle traduit la fonction [console] ce qui est l’écran, tout comme on ne peut pas créer un dossier nommé [com1] ou [com2] alors dis moi, qu’est ce que com1 veut-il dire de sacré dans ce cas puisqu’il nous est impossible de le créer?
    tout cela pour te dire, ne gobe pas tout ce qu’on te raconte!

    et finalement, on peut malgré tout, créer un dossier appelé « con » en ajoutant la valeur alt+0160 après le nom
    la preuve en image de mon bureau

    #272251
    houmidi59
    Participant

    Regardez bien ce café ; c’est l’un des plus plus anciens établissements de la ville :La défense

    Au boulevard Mohammed V il y a deux pharmacies très anciennes.
    Pour les Oujdis de mon âge, ils sauront qu’il s’agit de la pharmacie Ben Bakhti et celle nommée Echarquia
    Pour la première, elle a revêtu un nouveau look et a changé de nom: Mouslim qu’elle se fait appeler
    Tandis que la seconde, elle est toujours comme elle est !

    Essayez de reconnaitre ce bâtiment !

    Le cinéma Royal, c’était à l’époque l’un des cinémas les plus modernes !

    Une vue de loin du grand commissariat qu’on appelait jadis : la centrale

    A une certaine époque, c’était mon café favori.D’ailleurs, c’est le coin aimé des enseignants

    Le célèbre café de France:la journée, comme les autres cafés : la nuit :le lien privilégiés des ivrognes, des alcooliques, des débauchés, des soûlauds, des soûlards, des pochards, enfin des buveurs de poison bien sûr.

    Coucou, voilà la pharmacie dont je vous ai parlé,celle de Ben Bakhti connu à présent sous le nom de Mouslim

    #271703

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant


    Pour cette fois, on parle des bons souvenirs; rien que les bons.Mais surtout , les drôles et qui m’ont toujours fait marrer
    Votre ami Houmidi en a tellement qu’il peut écrire tout un bouquin !
    Depuis mon enfance, nous habitions au village des mottes qu’on appelle « touba ».Pour être précis, dans un terrain qui était au début très vague et dont les habitations étaient rares.Nous étions parmi les premiers à s’y être installer .Ah, j’oublie de vous dire que le lotissement en question s’appelait jadis celui de Bendra (ça me rappelle un acteur hindou).Nous, nous l’appelions autrefois: »bni jdid »(les nouveaux habitats »
    Quand mon père avait fini de construire sa maison ; c’était en 1970 .nous n’avions qu’un seul voisin: un professeur d’arabe .En face de nous, c’était un grand terrain .D’ailleurs, c’était là qu’on jouait au ballon.
    Je me rappelle bien des anciens habitants du derb.Il y avait un certain Kouider qui était de mon âge.C’était au fait un algérien de père et marocain de mère.On le surnommait « dactylo » .Vous allez me demander pourquoi ce surnom?
    Je vous réponds tout simplement parce qu’il était si agile avec ses membres, surtout ses pieds qu’on avait l’impression qu’il tapait sur le dactylographe.
    Ce Kouider était le plus grand amoureux de la terre .Chaque jour, il tombait amoureux d’au moins 5 filles !
    Quand il voyait une jeune fille passer, il ne cessait de dire:
    _ » Mon dieu, ça y est , j’aime cette créature..je suis amoureux d’elle
    Et d’ajouter:
    _ » Ah, mon cœur, elle t’a pris !
    Ce que vous ne savez pas est que les filles avaient le droit de sortir jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans.Dès que la fille a ses règles, on lui interdit souvent de rester dehors .
    Pour vous dire que les parents avaient aussi leurs règles à faire respecter !
    Tenez, par exemple, il arrive qu’un de mes amis voit sa sœur juste sur le seuil de la porte qu’il vocifère déjà :
    _ » Rentre vite, sinon je vais te corriger .
    Les braves garçons ils tenaient bien à leur réputation !
    Pour revenir à Kouider, il regardait le beau sexe ; et sur le champ, il l’aimait!
    Un jour, une famille vint s’installer dans notre quartier .Cette famille n’avait qu’une seule fille .Elle était âgée de 14 ans.Je crois qu’elle s’appelle Malika.
    Si je vous dis que c’était une vraie poupée .Croyez-moi les amis, c’était une « barbie  » en chair et en os.
    Bien entendu, Kouider était le premier à être séduit par sa beauté.
    Si je me souviens, ce jour là il avait poussé un long soupir et avait lâché ces mots qui seraient sûrement dans les annales de l’histoire ..si cette liaison avait duré!
    _ » Ya rabbi ddat li 3a9li ou 9albi
    Wach rani 3ayach walla mayat ?
    Pour ceux qui ne comprennent pas l’arabe:mon Dieu, elle m’a privé de mon esprit et mon cœur.Suis-je vivant ou mort ?
    Malika ne sortait que pour porter le pain au four , puis quand il fut cuit le rapporter à la maison.
    Aussi, Kouider l’attendait tout près du four.Dès qu’elle passait, il lui lançait un papier plié en quatre .Au fait, c’était une lettre d’amour dans laquelle l’amoureux exprimait tous ses états qui avait en rapport avec son cœur et son esprit.
    La fille se baissait comme pour enlever un caillou qui serait introduit dans ses sandales.Elle prit le message , donna un sourire au « facteur du trottoir » , puis continua son chemin ,comme si de rien n’était!
    Pour être franc avec vous, votre ami Houmidi lui écrivait les messages.Le pauvre, il ne savait pas écrire comme il s’exprimait.L’arabe n’était pas son fort .
    A ce propos, j’aimerais vous dire que moi aussi cette nana…pardon, cette fille me plaisait.Aussi, quand j’écrivais les mots pour mon ami, je le faisais sincèrement et du fond de mon cœur .
    Donc, des jours passèrent comme ça: Malika portait le pain au four.Kouider lui jetait la lettre.Elle, elle la ramassait .Quand elle revenait pour rapporter le pain, elle lui jetait la réponse.Lui, en bon gentilhomme ne la prenait qu’après son départ.
    Vous imaginez bien qu’il avait un plaisir à la regarder et contempler sa beauté.
    Un vendredi, Kouider vint se pointer tout près du four.Il avait déjà le message qu’il devait donner à sa bien aimée.Une heure s’écoula; puis , deux.Malika n’était pas encore apparue .Pourtant ce n’était pas de ses habitudes de faire languir « Roméo  » .
    A midi, toujours aucune nouvelle de Malika.
    Kouider commençait déjà à s’inquiéter:
    _ » Hamid, il est arrivé quelque chose de grave à ma bien aimée.
    Je le rassurai:
    _ » Non, rassure-toi; elle se porte bien
    _ Et alors, pourquoi n’est elle pas sortie aujourd’hui ?
    J’essayais de lui trouver un argument:
    _ Tu sais, son père a du lui même porter le pain au four.
    Kouider était catégorique:
    _ » Non, personne n’a apporté de pain au four; sinon, je l’aurai su !
    Je laissais l’amoureux .Au fait, il était l’heure du déjeuner et justement mon frère Houssini était venu m’avertir que toute la famille n’attendait que moi pour savourer un plat purée de pommes de terre à la sauce de poulet !
    Kouider était très amoureux de « la petite ».Aussi, il décida de l’attendre tout près de chez elle.Il croyait qu’elle pourrait jeter un coup d’œil par la fenêtre.Peut-être bien qu’en l’apercevant, elle lui dirait quelques mots.
    Vers une heure de l’après midi, toujours pas de nouvelles de Malika.
    Soudain, la porte de la maison s’ouvrit .Une grosse tête apparut sur le seuil de la porte .C’était le père.
    Au fait, on le surnommait: il fait bruit.
    Il avait un solex ; quand il montait dessus avec son poids d’éléphant, le vélomoteur s’avançait péniblement et faisait assez de bruit pour réveiller un sourd de son sommeil.
    Donc, dès qu’on entendait le bruit du moteur du solex, on se dit:
    _ » Voilà « il fait fait bruit qui revient chez lui.
    Vingt minutes après, le « pachyderme » fit son entrée
    Donc, Kouider était pris cette fois à l’improviste.Il ne pouvait ni s’enfuir , ni se cacher. »Il fait bruit » s’approcha de lui.Pour une fois, il n’était pas du tout fâché.Aussi, avec une gentillesse qui n’allait sûrement pas avec sa personne, il dit à l’amoureux:
    _ » Mon petit, tu feras mieux d’aller chez toi; tu risques d’attendre pour très longtemps
    Et d’expliquer:
    _ » Aujourd’hui, on a mangé du couscous ! »

    A suivre…..

    cvaci
    Membre

    Pour plus d’information et pour télécharger l’appel et le transmettre

    http://6aout2009.free.fr/

    La liberté n’a pas de prix.

    #271700

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    En cinquième année primaire, beaucoup de souvenirs : des bons et des mauvais !
    Malheureusement, cette année , j’ai échoué en fin d’année .
    Moi qui travaillait et avait toujours de bonnes notes.J’ai été même appréciés par mes professeurs .Cependant, oui mes amis, je n’ai pas réussi à l’examen de fin d’année.
    Je vais vous raconter tout ça en détail .
    Pour les bons souvenirs, monsieur Touil a bien voulu être notre instituteur pour cette année.
    Un fait nouveau était arrivé à l’improviste: l’instituteur de la cinquième année avait subi une opération .Donc, comme cette année était la plus importante du cycle primaire , Notre instituteur fit des sacrifices en remplaçant son collègue .
    Cela nous arrangeait bien, nous ses élèves.
    Croyez moi, les amis, j’étais sûr de passer une année pleine d’activités et riches en connaissances .
    Malheureusement, comme je l’avais déjà, elle se termina en catastrophe …enfin pour moi.
    Laissez-moi d’abord vous présenter notre maitre de français: il s’appelle monsieur Ghayouri .
    C’était un professeur très élégant.il était âgé d’environs 24 ans.
    Pour vous dire qu’il était jeune.
    Il s’habillait bien et changeait d’habits selon son caractère .
    Nous, on avait vite fini par remarquer cela.
    Par exemple, quand il portait une chemise rouge, c’était la journée la plus noire qu’on pourrait vivre.Il était fou et furieux.Il nous punissait à la moindre faute commise.D’ailleurs, il profitait pour pour nous faire réciter tout: la conjugaison, le lexique, la table de multiplication, et même de réciter le texte de français!
    Il s’approchait souvent de l’un des élèves, le gourdin à la main.Nous , on tremblait comme des feuilles d’arbres quand le vent soufflait.Vous imaginez pas ce que nous endurions !
    Alors, il pointa le bâton vers un des élèves et dit :
    _ » Conjugue-moi le verbe naitre au passé simple!
    L’interpelé allait répondre quand monsieur Ghayouri s’adressa à un autre élève:_ » Toi, réponds et vite!
    Bien entendu, ce dernier bégayait .Aussitôt, le maitre l’attrapa par le col de sa chemise et le poussa vers le tableau.
    D’un signe de sa tête, 6 élèves attrapèrent « la victime » :les uns par la main, les autres par le pied; ça me rappelle le sacrifice du mouton.Alors, ils le posèrent sur une tables, ou plutôt le coincèrent à la table.Puis ils le l maintinrent solidement pour qu’il ne pût s’échapper !
    Ah, j’ai oublié de vous dire qu’il le présentait le dos vers le maitre.
    Ce dernier s’approcha de lui , le bâton à la main , bien sûr.
    Aussitôt, les coups s’abattirent sur le derrière de notre camarade.
    La ça me rappelait ma grand-mère quand elle donnait des coups de son gourdin à la peau de mouton (hidoura) quand elle la lavait dans la rivière.
    C’était plus atroce que cette scène !
    Je me rappelle un jour, mon frère qui était dans la même classe que moi avait dû subir cette correction magistrale.Croyez-moi, les amis, le frangin avait passé plus d’une semaine à se coucher sur le ventre !
    En plus, il marchait péniblement .Sa marche était tellement lente qu’une tortue l’aurait dépassé dans une course sans le moindre effort de sa part (je parle de la tortue )

    A suivre…….

    #271699

    En réponse à : Souvenirs d’enfance

    houmidi59
    Participant

    Notre instituteur arabe était un homme déjà vieux à l’époque. Souvent, il nous racontait quelques étapes de la seconde guerre mondiale.Nous, on l’écoutait avec attention.Finalement, on avait beaucoup appris de lui.Au fait, grâce à monsieur Touil que j’ai toujours aimé l’histoire ; surtout celle du Maroc.
    Il avait une certaine technique pour nous la raconter.Savez-vous qu’on n’avait pas besoin d’apprendre nos leçons chez nous?
    Parce que tout simplement, tout en écoutant le récit magistral, on mémorisait tout!
    Je me souviens qu’un jour monsieur Touil nous avait raconté une histoire très drôle .On avait beaucoup rigolé en ce temps là.
    D’après mes souvenirs, c’était durant la crise de 1929, monsieur Touil avait l’âge de 12 ou 13 ans.Quand, cette crise est survenu, la plupart des gens avaient faim.Il n’y avait rien à manger.Aussi, pour compenser le manque de sucre, on buvait du café noir avec des dattes.
    Notre instituteur ne mangeait pas à sa faim.Alors un jour, avec un de ses amis, ils s’approchèrent d’une ferme isolée.Il était environs deux heures de l’après-midi, l’heure de la sieste.Au fait, cette ferme appartenait à des colons français.
    Donc, monsieur Touil et son ami escaladèrent le mur et les voilà dans la ferme.Heureusement pour eux, ce jour là, les chiens n’étaient pas là.D’après notre instituteur, on les a emmenés à la chasse de bonne heure et ils n’étaient pas encore entrés.C’était pour les deux voleurs une occasion à ne rater en aucun cas!
    Monsieur Touil s’avança tout doucement en rampant vers le poulailler .Il avait l’intention de voler quelques œufs .Donc par l’une des fentes , ils pénétrèrent à l’intérieur.Soudain, les coqs sautèrent sur eux, tandis que les poules se mettaient de la fête , elles aussi.Il y eut un remue ménage.Notre pauvre instituteur finit par tomber dans une mare de
    boue .L’enseignant était devenu méconnaissable qu’il aurait fait fuir même les chiens .Son compagnon, lui, une poule lui a laissé un souvenir sur sa tête .Bien sûr , vous avez deviné sa nature .
    Finalement, ils ont rebroussé chemin vers un étang pour se laver .
    Comme vous constatez, notre maitre était quelqu’un de modeste.Il nous traitait comme ses enfants.
    Là, un autre souvenir me revient.Quand j’y pense, je me tords de rire.
    Dans notre classe, il y avait deux élèves: un gros noir nommé Haddad et un maigre qui bégayait tout le temps qui s’appelait Tafza.Ils s’asseyaient toujours ensemble.
    Un jour, nous étions entrain de copier une leçon d’histoire sur nos cahier.Soudain ,Tafza leva son doigt et sans attendre l’autorisation du maitre dit:
    _ » Me…me…me.me….me……
    Aussitôt , monsieur Touil se retourna pour voir ce qui se passait .
    Tous les élèves firent de même:
    _Me…s.s…s…sieur……me..me…me..sieur…
    Oui, répond ce dernier, qu’est-ce qu’il y a ?
    _ » Ha…ha…ha..dda…dda…ddad……
    L’instituteur s’approcha de Tafza:
    _ » Qu’est-ce que tu veux ?
    Alors, le bégayeur montra du doigt son compagnon et ajouta:
    _ » Ha…ha…ha…dda…dda…ddad….
    _ Oui, dit une autre fois le maitre
    Tafza continua son onomatopée:
    _ Ha…ha..dda…dda…ddad…ta….ta…ta..
    _ » Quoi , s’interrogea le maitre
    _…Ta…ta…ta…ta…….
    _Du calme , mon petit , et dis moi ce qu’il y a !
    Et toujours:
    _ » Ta…ta…ta..ch…ch…
    _ Tache…quelle tache ?
    Tafza reprit :
    _ » Ta…ta…ta..ch..ch……haaaaaaaaaaaaaaa!(1)
    Toute la classe s’explosa de rire ; tandis que le gros noir qui croyait avoir fait une grosse erreur respira de plus belle.
    Alors monsieur sourit un moment et s’adressa à Tafza:
    _ » Mon petit , tu m’as fait une de ces peurs.Je croyais que ton ami t’avait causé de gros problèmes
    Et d’ajouter:
    _ » Regarde Haddad, il est tout rouge de confusion .
    Puis, tout d’un coup , le maitre se boucha le nez , et lança au petit noiraud :
    Oh, ça pue fort là! Qu’est-ce que t’as mangé ?
    Haddad nous dévisagea tous avant de répondre:
    _ » Rien,missiou, (2) ,rien;seulement du bissara (3)
    _ Combien de bol?
    _ Je ne sais pas…mais peut-être 5 ou 6
    _Sors vite et va directement aux toilettes et ne reviens qu’après avoir tout vidé!
    Haddad se dirigea vers la porte sous les regards moqueurs des élèves; tandis que notre Tafza était toujours entrain de refaire sa phrase:
    _Ta…ta…ta..tach…tach…tach..haaaaa
    aa!

    (1) en français ça veut dire:il a pété
    (2) Haddad emploie ce mot en français
    (3) un plat marocain à base de fèves ou de pois cassés ;une sorte de soupe marocaine

    A suivre…..

    #272244
    houl
    Membre

    merci cher Houmidi pour les photos,pour le cinema ENNASR c etait mon lieu prefere a mon enfance ,donc ca fait plusieures annees que j ai pas vu les environs,je me rappelle tres bien quand j entrais a 21h00 pour voir le spectacle passant 3h ou meme 4h dedans ,aladan dyal lafjar on ecoutait en rentrant a la maison………merci

    Moonlight
    Membre

    Salam voici quelque Info très Utiles, que j’ai pêché pour vous sur le net pour vos Entretiens.

    SECRET DE RECRUTEUR ET ENTRETIEN

    – ce qui leur met la puce à l’oreille –

    A la recherche du moindre indice, les recruteurs prennent des allures d’inspecteur Columbo quand vient le temps de l’entretien. Le but de leur enquête : lire entre les lignes pour débusquer le candidat idéal.

    1) Testez votre curiosité
    Le recruteur : Florian Mantione, directeur du Florian Mantione Institut (Réseau international de conseil en ressources humaines)

    Ce qu’il cherche à déceler : la curiosité des candidats

    Pour Florian Mantione, un bon candidat est un candidat curieux. Celui qui s’est vraiment renseigné au préalable sur l’entreprise et sur le poste aura donc toutes ses chances de plaire. Selon lui, un candidat doit aussi s’intéresser à l’environnement et à l’évolution récente de son métier. « Vous n’êtes pas de simples exécutants, explique-t-il. Avoir un avis sur les grandes problématiques de votre secteur est primordial lors d’un entretien. »

    Ses méthodes :

    Le dada de Florian Mantione ? Le nom de votre lycée… « Vous étiez au lycée Lamartine ? Mais… qui est Lamartine au juste ? » L’objet d’une telle question : tester votre curiosité, mais aussi observer votre réaction lors d’une situation inattendue. Ensuite, plus classique, attendez-vous à être questionné sur l’entreprise et sur le poste que vous convoitez : quels sont les clients de l’employeur ? Ses fournisseurs ? Ses concurrents ?

    2) Tester votre adéquation au poste

    La recruteuse : Karin Gaudillat, chargée de recrutement chez Adecco Experts

    Ce qu’il cherche à déceler : l’épanouissement du candidat

    Selon Karine Gaudillat, que ce soit en période de crise ou de plein emploi, les demandeurs d’emploi en France accordent beaucoup d’importance à leur futur environnement de travail. Ainsi, lors de ses entretiens, vérifier si le candidat pourra s’épanouir au mieux dans son poste est sa priorité. « Notre objectif est de réussir à 100 % l’intégration du candidat au sein de l’entreprise », insiste-t-elle.

    Ses méthodes :

    Dans quel type d’entreprise voulez-vous travailler ? Souhaitez-vous avoir des collaborateurs à manager ? Quelle amplitude de travail avez-vous l’habitude d’avoir pour la réalisation de vos missions ? « Toutes ces questions me permettent de détecter efficacement si les attentes du candidat sont en adéquation avec le poste ou pas », raconte-t-elle. Par ailleurs, si ce dernier semble douter de ses aptitudes, des tests d’évaluation en ligne sont proposés par Adecco Experts pour l’aider à s’auto-évaluer.

    3) Mesurer votre conviction

    La recruteuse : Catherine Dervaux, directrice de l’agence de recrutement Men Way, Paris/Ile de France

    Ce qu’il cherche à déceler : le relationnel

    Catherine Dervaux n’y va pas par quatre chemins : « avant même qu’un nouvel embauché soit en poste, la première chose que nos clients jugeront, c’est son relationnel. » Aucun entretien ne déroge donc à la règle : enthousiasme, pro-activité, souplesse, bonne humeur… tout est sondé. Et si ces conditions sont remplies, mais que les diplômes ou l’expérience professionnelle font défaut, son cœur peut balancer.

    Ses méthodes :

    Tout au long de l’entretien, Catherine Dervaux est aux aguets pour déceler « ce qui fait bouger » le candidat. « Montrez que vous êtes content d’être là, souriez, réagissez rapidement, soyez présent, investissez-vous ! » Regarder la table sans conviction est rédhibitoire…

    4) Estimer votre motivation

    Le recruteur : Frédérick Airès, responsable Développement et Innovation RH chez Teleperformance Centre Ouest

    Ce qu’il cherche à déceler : la motivation et l’envie de se former

    Chez Teleperformance, 95 % du recrutement concerne des postes de conseillers clients. Leur quotidien ? Répondre aux demandes des clients, et faire preuve de tact et de politesse à chaque appel, des missions plutôt délicates. « Il faut donc une certaine dose de ténacité et de motivation pour réussir dans ce métier », précise Frédérick Airès.

    L’envie d’apprendre est tout aussi importante chez Teleperformance : « tout nouveau collaborateur qui nous rejoint bénéficie d’un parcours de formation, afin de devenir un conseiller clients efficace », explique Frédérick Airès.

    Ses méthodes :

    Après le test de culture générale et d’aptitude, les motivations du candidat sont passées au crible. Exemple : « si un candidat ne souhaite pas travailler sur la plage horaire du centre pour lequel il postule, il réduit considérablement ses possibilités d’embauche, estime-t-il. À contrario, un candidat, qui se révèle flexible et prêt à s’investir saura retenir notre attention. »

    Enfin

    Question incontournable pour Frédérick Airès : « seriez-vous prêt à suivre une formation ? ». Or, surprise, bon nombre de candidats semblent réticents : « pour beaucoup, l’école est déjà loin derrière eux. » Et elle ne leur rappelle pas que de bons souvenirs… Dommage, car cette motivation se révèle déterminante pour le recruteur.

    Pauline Tissot -copyright Keljob.com – juillet 2009

15 réponses de 706 à 720 (sur un total de 2,993)
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