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15 réponses de 691 à 705 (sur un total de 822)
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  • #211005
    saidi
    Membre

    Bonjour Mr. ALAIN,

    Après avoir lu le post de MR.BOUAYED, j’ai le votre dans l’ordre chronologique. Si vous le permettez, je vais m’étaler quelque peut sur ce sujet que subdiviserais en deux

    1. Permettez moi de vous dire que l’article qui vous avez posté émanant d’une dame dont je ne me souvient pas du nom, est un article qu’on appelle tout publique pq? parcequ’elle ne cite pas les références de l’article qui a été présenté à Marrakech comme vous le dites, une étude, cher Monsieur ALAIN, ce n’est pas radio trottoire, il ne suffit pas d’accrocher quelques individus dans la rue et le faire dire des choses qui comme vous le savez demande une méthode de travail, je ne suis pas sûr que cet article a été lancé en bonne et dûe forme, l’échantillonage est-il défini, les nombres de femmes et d’hommes qu’on a interrogé, leurs âges, leurs conditions sociales, leur niveau d’instruction, leur milieu familial etc.. c’est ce qu’on appelle les critères d’inclusion dans une étude. Le but de l’étude, a-t-il été défini, d’après ce que cette personne a écrit, on y comprend rien. A ton selectionné les gens qui souffrent de cette triste maladie des vaisseaux qui mène à une diminution de la libido pour finir par une impuissance sexuelle chez des gens jeunes, ceci est bien connu et propres à certaines maladies que je ne vais pas citer ici, mais je serais curieus de savoir si ce critère a été pris en considération car il est capital. Ce que je peux vous dire d’après mes lectures, c’est que le problème de la sexualité est un problème rarement organique(c-à-dire derrière lequel on découvre une maladie d’organe qui est sous jacente). Bien au contraire la grande majorité des gens qui souffrent de ce problème est d’ordre psychique, quand je dit psychique, je pense avoir tout dit= un problème multifactoriel et ce sont ces différents facteurs qu’il faut aller chercher, faire des bras dans l’étude comme on dit et comparer ce qui est comparable si ce qui me semble loin d’être le cas dans cette étude qui vous avez cité. Je m’arrête là pour l’étude et on pourra eventuellement la poursuivre plutard.

    Il ya un autre problème pour lequel je voudrais attirer votre attention:

    a) sous réserve de me tromper, ecs que pas mal de grandes civilisations qui ont atteint l’apogée dans l’histoire ancienne et qui se sont vues pericliter à cause de ce problème de sexualité où on poussé le bouchon trop loin. C’est vrai que les phénomènes ne font pas toujours du bien, c’est vrai qu’il ya matière à discussion, mais sachez aussi, cher ALAIN, Q’en europe, il ya plus ou moins 30 ans on vivait les moeurs presqu’identique à celles qui sont vécues au maroc. avec cependant une grande différence: suivez moi svp: on est passé du changement du comportement vestimentaire(la parisienne avec une jupe au dessus des genous ne courraient pas les rues, puis on est passé depuis 1968 bien connu dans l’histoire des moeurs à des comportement de plus en plus discutables, on a balayé l’abstinence avant le mariage, on est passé à l’homosexualité d’abord tolérée puis institutionnalisée, puis on est passé au PAX, on est passé au mariage entre homosexuelle, aujourdh’ui on va passer à l’adoption des homosexuels masculins pour qu’ils puissent satisfaire leur fantasmes d’avoir un enfant qui souvent a l’âge de un ou deux ans sans lui avoir demandé son avis. Tu as la recette qui faut pour répondre à cet enfant adopté par deux homo masculin et lorsqu’il aura 14 ans, demandera pourquoi mes copains ont une maman et pas moi j’espère cher ALAIN que tu as réfléchi à la réponse qu’il va falloir donner et en même temps à la responsabilité que vous prenez en pronant ce genre de pratique. Pour rappel, la grande partie de la population musulmane que tu cotoyes aujourd’hui a vecu de cette façon, chose cureise, si l’on devait faire une étude sérieuse et à longue échelle et si possible par sponsorisée par la firme que tu as cité à Marrakech sans dire ce que cette société fait comme chiffre d’affaire avec son fameux produit. Pour ma part, je pense ques les moeurs se degrade en europe à une vitesse telle, que très vite on va se trouver le bec dans l’eau sans savoir quoi faire. Pour terminer, je voudrais te dire une chose qui m’a toujours donné à réfléchir. Si nos houjjajs dans les différents rites qu’ils doivent accomplir au pelerinage passent par un laps de temps où ils doivent se couvrir d’un simple drap (comme je suppose que tu le sais avant l’arrivée de l’ISLAM, le haj existait déjà, était déjà pratiqué par par les polytheistes et au même endroit où il se fait de nos jours, il se fait qu’il yavait un moment où tout le monde se trouvait nu hommes et femmes) Je te laisse réflechir à celà pcq la façon dont je voit les moeurs evoluer en occident risque tres vite de nous mener en arrière, tout le contraire que certains avant gardistes féministes préconisent. salut saidi

    #201990

    Sujet: Evolution et créationisme

    dans le forum Débats
    Alain
    Membre

    D’où venons-nous ? D’où vient l’univers que nous habitons ? A ces questions aussi légitimes que lancinantes, les Hommes ont d’abord forgé des réponses dans des mythes fondés sur l’introspection, les intuitions, la révélation. Leur réussite ne fut pas sans rapport avec la mise en place de pouvoirs politiques fondés sur le contrôle étroit des esprits. Au cours des siècles s’est forgée une autre approche de la connaissance du monde, fondée sur l’analyse rationnelle et la possibilité d’un dialogue organisé par la reproduction d’expériences décisives. Ces expériences manipulaient des objets réels pour interroger le monde. Cette action sur le monde réel et la déduction de conclusions vérifiables, contrôlables, fondèrent alors l’assentiment non pas sur la foi en un dogme mais au contraire sur le scepticisme, le test, la vérification. A cet égard, l’émergence de la science apparaît comme une émancipation de l’intellect, une liberté supplémentaire, un gain de civilisation. Les vérités sur les origines de notre monde n’allaient plus s’affronter sous forme de guerres de religions, mais sous la forme d’expériences et de contre-expériences ingénieuses. C’est pour cela que le créationnisme dit scientifique est, en lui-même, véritablement contradictoire : il est la volonté de fonder scientifiquement les récits de textes sacrés. Comme la construction d’un mythe n’a rien à voir avec la construction d’une affirmation scientifique, les énoncés produits par l’un et par l’autre n’ont que très peu de chances de se recouper. Mais il y a pire : il y a incompatibilité constitutive entre l’un et l’autre, tout d’abord parce que le scepticisme exigé par la science est insupportable au sacré.

    Dans le monde occidental, le créationnisme le plus puissant et le mieux organisé est certainement celui des fondamentalistes protestants, qui cherche les preuves scientifiques de l’intégralité des affirmations de La Genèse de la Bible. Littéralement, la Bible ne parle pas d’évolution des espèces mais de création. En prenant le texte non pas comme une métaphore mais au pied de la lettre, les créationnistes s’orientent à coup sûr vers un conflit avec ce que dit la science d’aujourd’hui du déroulement historique et des modalités de la formation de notre univers, de notre planète et de la vie qui s’y développe.

    Ce conflit est à deux étages :
    D’abord, un conflit factuel : les faits tels que les racontent les créationnistes (toutes les espèces sont le fruit d’une création divine, la terre a 6000 ans) ne concordent pas avec ceux produits par la science d’aujourd’hui (la diversité des espèces est le fruit d’un développement généalogique passé au cours duquel elles se sont transformées, et la terre a 4,5 milliards d’années). Ensuite il faut traiter d’un conflit beaucoup plus profond : comment les créationnistes prétendent-ils prouver scientifiquement ce qu’ils avancent ?

    Là est le cœur de l’affaire
    Pour y voir clair, il faut donc définir la connaissance objective, rappeler comment les scientifiques l’acquièrent, éclairer les structures de la preuve.
    Ensuite, et seulement ensuite, on peut comprendre pourquoi les constructions créationnistes sont des fraudes scientifiques, pourquoi «créationnisme scientifique» sont deux mots antagonistes.
    Ensuite, il faut avoir conscience qu’il existe autour du créationnisme strict une sorte de périphérie providentialiste.
    Des mouvements tout aussi revendicatifs promeuvent l’idée qu’il y a bien eu évolution, mais que cette évolution est le fruit d’une volonté transcendante. Ces mouvements ne sont pas anti-évolutionnistes ; mais ils sont à coup sûr anti-darwiniens. Ils veulent l’histoire d’un monde où l’homme a été désiré, voire programmé par un créateur. L’idée de contingence historique et de sélection naturelle leur est insupportable. Le matérialisme inhérent à l’histoire naturelle de tous les êtres vivants, de l’homme et de ses sociétés contenu dans le darwinisme, et qui n’est rien d’autre que le matérialisme inhérent à toute approche scientifique du monde réel, est également récusé. Dans ces mouvements, qui correspondent en France à l’Université Interdisciplinaire de Paris, et aux Etats-Unis au mouvement du «dessein intelligent» (Intelligent Design), on trouve toute une gamme d’options personnelles des acteurs, qui va d’un créationnisme strict où le passage d’une espèce à l’autre est récusé, à un teilhardisme où Dieu est à l’origine de tout (évolution comprise) et l’évolution orientée vers un dessein providentiel.
    Ces mouvements produisent des sites sur la toile où l’on encourage les élèves à poser certaines questions aux enseignants de biologie. Je garantis que même en France, des élèves de Terminale, curieux et motivés par ces questions, s’interrogent sincèrement sur ces sites. Pour aider les enseignants, on montrera en quoi ces questions sont fallacieuses. Puis on réfutera certaines objections courantes émises par les fondamentalistes anglo-saxons à l’encontre de la théorie de l’évolution.

    COMMENT ACQUIERT-ON NOTRE CONNAISSANCE DU MONDE ?


    La science est l’ensemble des opérations produisant de la connaissance objective. Une affirmation sur le monde peut être qualifiée d’objective si elle a été vérifiée par un observateur indépendant. Cette vérification dépend de trois facteurs :

    Le scepticisme. La question et/ou le doute est le moteur qui va initier la mise en place d’une expérience. On n’ira pas vérifier ce dont on est intimement persuadé. Sans scepticisme initial, des expériences produites pour vérifier un dogme religieux ou une option spirituelle seraient déjà des perversions de la science. La science en tant qu’institution est un vaste scepticisme organisé.

    La rationalité et la logique. Les fautes de logique sont fatales dans la vie courante comme en sciences. Il ne relève pas du problème présent de traiter de l’universalité des opérateurs logiques. Constatons pour le moment qu’ils sont indépendants de la culture.

    Le matérialisme méthodologique. Le rapport au réel, c’est-à-dire l’expérience sur le réel qui va mettre les faits en évidence, repose sur le postulat que tout phénomène physique et psychique peut être interprété exclusivement en termes de matière. On peut prendre ici le mot matière comme s’opposant à l’Esprit, entité immatérielle par définition. Se superposent à ces définitions depuis l’antiquité grecque, le spiritualisme (qui a recours à l’Esprit) s’opposant au matérialisme (qui a recours exclusivement à la matière). Ce postulat fonde la reproductibilité des observations et des expériences. Le matérialisme est la condition méthodologique des sciences. Hors du matérialisme, l’expérience produite ne peut être qualifiée de scientifique.

    Ces trois piliers assurent l’objectivité d’un résultat scientifique. Evacuons tout de suite une confusion courante entre subjectivité et arbitraire. Toute production scientifique est un acte de création, la création d’une assertion contrôlable par autrui. Tout acte de création est arbitraire, un arbitraire qui s’inscrit dans un contexte historique, social et scientifique bien précis. On peut réellement parler d’objectivité d’un acte arbitraire dès lors que cet acte est transparent, c’est-à-dire rendu explicite et justifié dans la publication destinée à le faire connaître. En d’autres termes, dans tout article relatant le résultat d’une recherche scientifique, il faut que toute la procédure soit justifiée et formulée de façon à pouvoir être reproduite par autrui.

    Il ne faut pas confondre objectivité de la procédure et l’objectivité du résultat. L’objectivité de la procédure se décline à son tour selon plusieurs motifs. L’objectivité de la question posée et des hypothèses à tester tient au scepticisme et à son explicitation. Tout protocole scientifique travaille sur une petite partie du monde réel. Il faut donc opérer un échantillonnage. L’objectivité de la phase d’échantillonnage tient à sa transparence et à sa justification. L’objectivité du protocole expérimental tient à sa rigueur et à sa transparence. L’objectivité de la déduction tient à l’exercice de la logique et au scepticisme permanent. L’objectivité du résultat de l’expérience est acquise lorsque autrui l’aura vérifié. Une connaissance objective n’acquiert pas ce statut immédiatement. Il lui faut un peu de temps après sa première production pour que des vérifications remportent l’assentiment d’observateurs indépendants.

    Il existe une certaine naïveté scientifique à croire qu’il existerait des faits sans théorie. A force d’ignorer comment on fabrique la connaissance, celle-ci finit par émaner en quelque sorte d’une transcendance, ou bien des objets eux-mêmes.
    Un jour, un collègue présenta devant un parterre d’écoliers un fossile récemment découvert, et nomma l’objet. Un écolier demanda : « comment avez vous découvert qu’il s’appelait comme cela ? ».
    Nombre de scientifiques pensent encore que l’on peut définir des disciplines scientifiques par rapport aux objets qu’elles étudient (par exemple, l’entomologie est la science qui étudie les insectes), comme si ces objets étaient porteurs en eux mêmes de leur signification et déterminaient l’aptitude des scientifiques à se comprendre entre eux. Cette vision ignore que ce qui fait que les scientifiques se comprennent entre eux, c’est avant tout la façon dont ils prouvent, et non pas les choses qu’ils regardent. Cette vision implique que le fait, n’importe quel fait, s’exprimerait de lui même. Le fait scientifique, ça se fabrique. Il n’y a pas de faits possibles sans théorie autour, et sans une certaine mécanique de la preuve. C’est banal, mais c’est très important. Une dent humaine fossilisée dans un terrain inhabituel est un fait extraordinaire si l’on a en tête toute l’anatomie comparée des dents et la stratigraphie. Sinon ça n’est qu’un vulgaire caillou (attention, cela ne veut pas dire que la connaissance objective n’a pas de portée universelle… nous y reviendrons).
    Les faits assurent la cohérence d’une théorie tandis que la théorie investit l’appréhension du fait. Faits et théories se construisent ensemble. Charles Otis Whitman écrivit qu’ «une théorie sans faits est une fantaisie, mais des faits sans théorie ne sont que chaos». Malheureusement, dans la bouche du public et surtout celles des créationnistes, le mot «théorie» est souvent péjoratif, assimilé à un délire, car seul le fait serait noble. Par conséquent, tout manipulateur habile a recours aux seuls «faits». Le mot est d’autant plus martelé que l’on veut vous empêcher d’identifier toute la construction théorique ou la représentation du monde qu’il y a derrière.

    QUELLES SONT LES MANIERES D’ETABLIR LA PREUVE ?



    La preuve est convaincante si les propriétés exposées ci-dessus sont respectées. Cependant, on ne peut pas comprendre les sciences de l’évolution si l’on n’a pas conscience qu’elles renferment différents régimes de preuve. Pour faire court, nous les nommerons ici « preuve historique » et « preuve expérimentale ».

    La preuve historique
    La preuve historique consiste à observer des faits actuels, les mettre en cohérence, en déduire les conditions du passé à l’origine de ces faits. Dans cet exercice de rétrodiction, c’est la cohérence maximale des faits qui garantit la pertinence de la conclusion et le pouvoir explicatif de la théorie. La cohérence d’une théorie est mesurée à l’aide de formules mathématiques simples. Parmi plusieurs théories possibles, on choisit celle dont la valeur de cohérence est maximale.

    Les observations de départ étant reproductibles, la preuve historique est donc reproductible par autrui, par conséquent elle produit de la connaissance objective. Par exemple, en sciences de l’évolution, les chercheurs construisent des phylogénies, c’est-à-dire construisent des arbres qui traduisent les degrés d’apparentement relatifs entre des êtres vivants. Ces degrés d’apparentement ne sont pas construits à l’aide de machine à remonter le temps, ni sur la base de registres d’état civil. Ces arbres résultent d’un exercice de reconstitution à partir d’observations à expliquer. Ces observations sont les répartitions des attributs des êtres vivants.Si nous avons cinquante espèces animales devant les yeux, nous sommes immédiatement capables d’observer leurs attributs. Certaines ont quatre pattes. Parmi celles-ci, certaines ont des poils. Parmi celles-ci, certaines ont le pouce opposable au reste des doigts. Ces attributs (pattes, poils, pouce opposable) ne sont pas distribués n’importe comment. Ils sont distribués parmi les espèces selon une hiérarchie perceptible : tous ceux qui ont le pouce opposable ont déjà les poils, tous ceux qui ont des poils ont déjà quatre pattes… c’est-à-dire que la répartition des attributs n’est pas chaotique : on ne trouve pas de poils en dehors de ceux qui ont quatre pattes, ni de pouce opposable en dehors de ceux qui ont des poils.

    Il y a des attributs à expliquer, leur mise en cohérence maximale se traduit par la construction de groupes, qui peuvent prendre la forme d’ensembles emboîtés, ou bien d’un arbre (nous tairons la recette ici par souci de place). Ici, la cohérence maximale consiste à mettre dans un seul et même ensemble tous ceux qui ont des poils, au lieu de les ranger séparément avec ceux qui n’en ont pas en ensembles distincts. Pour réaliser cette mise en cohérence, on utilise la représentation de l’arbre (qui est une série d’ensembles emboîtés).

    De manière sous-jacente à notre action, c’est la phylogenèse qui explique cet emboîtement des attributs en un « ordre naturel ». L’arbre phylogénétique résultant traduit non seulement les degrés relatifs d’apparentement des espèces par l’emboîtement de leurs attributs, mais il raconte également le déroulement historique de leur apparition, c’est-à-dire l’ordre relatif de leur acquisition. On a donc reconstitué une histoire argumentée et vérifiable par autrui.

    La preuve expérimentale
    La preuve expérimentale, quant à elle, consiste davantage à agir sur le monde réel en mimant des forces évolutives telles qu’on se les représente.
    Pour simuler l’origine abiotique de molécules biologiques tels les acides aminés, Stanley Miller et Harold Urey ont soumis des composés abiotiques simples (méthane, hydrogène, ammoniaque, eau) à certaines conditions physiques dont on pensait qu’elles devaient être celles d’une terre primitive (chaleur, électricité). Ils ont fabriqué in vitro de nombreux acides aminés (constituants élémentaires des protéines) et les bases puriques des acides nucléiques (constituants élémentaires de l’ADN).
    Lorsqu’ils travaillaient sur des espèces à temps de génération très court, les biologistes ont pu « voir » l’évolution dans leur laboratoire. Dès les années trente, Philippe L’Héritier et Georges Teissier ont vérifié l’évolution biologique expérimentalement en maintenant des populations de 3000 à 4000 petites mouches du vinaigre dans des cages et en les soumettant à certaines contraintes de nourriture. On fait aujourd’hui cela couramment avec des bactéries, notamment lors de « phylogénies expérimentales » réalisées en laboratoire. Le régime de preuve est dit ici « hypothético-déductif ». C’est l’expérience qui explique la phylogenèse.

    Il est très important de comprendre que toute la biologie et toutes les sciences de l’évolution fonctionnent ainsi sur deux régimes de preuves distincts.
    Les sciences des structures (anatomie comparée, embryologie descriptive, paléontologie, systématique, phylogénie moléculaire…) sont des sciences historiques : la phylogenèse explique la répartition des structures à travers le vivant.
    Les sciences des processus (génétique moléculaire, embryologie, physiologie, génétique des populations, écologie…) sont des sciences expérimentales où la phylogenèse est expliquée par des expériences. Dans le premier cas, la phylogenèse explique, dans le second elle est à expliquer.
    Si l’on se trompe de régime de preuve, on arrive vite à des aberrations. C’est pourtant ce que font certains scientifiques, en prétendant que la systématique (la science des classifications) n’est pas une science parce qu’elle ne suit pas un schéma argumentatif de type hypothético-déductif fondé sur une expérience. C’est aussi ce que feront les créationnistes, en reprochant à la paléontologie de ne pas être une science pour les mêmes raisons.

    On constate donc que la scientificité d’une affirmation tient plus à son objectivité, c’est-à-dire à la possibilité de la vérifier par la reproduction d’expériences ou d’observations, qu’au régime de preuve lui-même : expérimental ou historique.

    LES ENTORSES A LA SCIENCE COMMISES PAR LES CREATIONNISTES


    Les créationnistes commettent de fréquentes entorses aux règles énoncées ci-dessus.
    La première est l’entorse au scepticisme, car dans toute expérience créationniste la foi imprime une idée préconçue du résultat qui devra sortir.
    Il n’y a pas vraiment d’entorse à la logique, mais plutôt cette logique est en œuvre sur des prémisses fausses.
    Les entorses au matérialisme méthodologique sont à l’œuvre indirectement, soit lorsque le résultat est suivi d’évocations incongrues d’entités immatérielles ou de mise en perspective des résultats dans le cadre du dogme, soit lorsque de véritables faux sont constitués.

    La foi, entorse au scepticisme
    Créationnistes et néo-theilhardiens aspirent soit à une réintroduction de la foi dans la démarche scientifique, soit une mise en compatibilité forcée des résultats de la science avec leurs dogmes, réalisant ainsi une « nouvelle alliance » entre science et spiritualité. La foi peut-elles s’intégrer dans une démarche scientifique ? Dans le Petit Robert, on trouve : « foi : le fait de croire à un principe par une adhésion profonde de l’esprit et du coœur qui emporte la certitude ». On comprend tout de suite que lorsqu’on en est au stade de la foi, il n’y a plus besoin d’expérience scientifique. Lorsque l’on porte une oreille scientifique aux discours mystiques, la foi peut être soit source d’hypothèses à tester, soit elle-même moyen d’investigation.

    Dans le premier cas, la foi est corruptrice puisque cette « certitude » ne tolère le test de l’expérience scientifique que s’il la conforte. La foi et l’idéologie jouent d’ailleurs le même rôle corrupteur à l’égard de la science, décrit dans «La pensée hiérarchique et l’évolution» par Patrick Tort (Aubier, 1983) et si bien illustré par S. J. Gould dans son célèbre ouvrage «La malmesure de l’Homme» (réédité au livre de Poche). Alors les expériences sont refusées sur le seul motif du résultat qu’elles donnent, ou bien sont truquées. Gould montre qu’un procédé courant est le tri conscient ou inconscient dans la collecte des «faits» ou des données. En revanche, l’expérimentateur scientifique se prépare à accepter n’importe quel résultat pourvu que sa mise en place soit rigoureuse.

    Dans le second cas, c’est-à-dire lorsqu’elle se propose d’être intégrée à la méthode scientifique, la foi rend l’expérience non testable.
    Pourquoi ? Parce que la foi est fille de l’endoctrinement ou de la révélation. Pour être outil de la science, elle nécessiterait que tous les expérimentateurs potentiels aient subi le même itinéraire mystique personnel avant même d’avoir commencé l’expérience, pour que celle-ci puisse être reproduite. Ce qui est déjà perdu d’avance : tous les hommes de ce monde ne se réclament pas de la même foi, loin de là. Et si cela était possible, cela annulerait finalement la nécessité d’une réitération de l’expérience.
    Il manque à la spiritualité et à la foi deux propriétés essentielles pour prétendre être source ou outil de science : structuration et universalité de leur contenu. L’universalité de la science, elle, tient à l’universalité des réalités matérielles de ce monde et à celle de la logique.

    Entorses à la logique
    En général, tout créationniste bon stratège ne commettra pas la faute d’illogisme. La logique est respectée, mais elle agit sur des prémisses erronées, ou sur une sélection tendancieuse des faits.
    Par exemple, Michael Denton dans L’évolution, une théorie en crise (Flammarion) exerce un esprit critique sur les bases d’une discipline qu’il n’a pas comprise, ou sur des données sélectionnées. L’intégration honnête de toutes les données et le respect de l’exacte armature logique des disciplines incriminées (par exemple l’anatomie comparée ou les phylogénies moléculaires) montrent clairement comment Denton était arrivé à montrer une logique apparente, mais mal fondée, et comment la restitution des fondements corrects éclaire alors des contradictions internes à Denton (voir Pour Darwin, sous la direction de P. Tort, P.U.F., 1997 ; et Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles, sous la direction de Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).

    De même, le livre récemment traduit en français de Michael Cremo et Richard Thompson «L’histoire secrète de l’humanité» (éditions du Rocher, 2003) est un exemple remarquable de sélection des données plus ou moins mises en cohérence de manière à « étayer » la présence humaine sur terre depuis le précambrien, conformément aux mythes bouddhiques.

    Entorses au matérialisme méthodologique et entorses à l’expérimentation
    La spiritualité est tout ce qui relève de l’Esprit et dégagé de toute matérialité. En introduisant des facteurs relevant de l’Esprit, le spiritualisme «scientifique» incarné par les créationnistes, par les promoteurs de la pseudo-théorie du «dessein intelligent», mais aussi en France par l’ «Université Interdisciplinaire de Paris», échoue à expliquer comment l’Esprit pourrait être appréhendé par les scientifiques à l’intérieur (comme en dehors) du matérialisme. Le spiritualisme «scientifique» est par définition aux antipodes de la science en ce sens qu’il nie la nécessité d’un recours exclusif aux réalités matérielles de ce monde pour établir des vérités. Or, le recours aux expériences et aux observations sur le monde matériel est la seule garantie de leur reproductibilité, critère fondamental du statut de connaissance objective, et donc de scientificité. Introduite comme élément de construction d’une quelconque affirmation sur le monde réel, la spiritualité rend donc cette affirmation non testable scientifiquement. Le problème réside dans le fait que le spiritualisme scientifique, créationniste ou autre, entend bien conserver ses activités sous l’appellation de «science». Il y a donc imposture.

    Il est impossible de réaliser une expérience scientifique qui se voudrait sérieuse et qui, en même temps, ferait appel aux forces de l’Esprit. Les créationnistes le savent, et ont pourtant besoin de «prouver» scientifiquement le dogme. Ils ont donc recours pour cela à la fabrication de faits, c’est-à-dire à des fraudes caractérisées. Les limites de la fraude sont floues. On ne peut vraiment qualifier de «fraude» des interprétations aberrantes. Mais la fabrication de pièces est clairement une fraude. Stephen J. Gould a souvent raconté les pièces exposées dans des musées créationnistes, comme par exemple un moulage montrant un trilobite (un animal fossile de l’ère primaire, c’est-à-dire vieux d’environ 400 millions d’années) superposé à un pied humain, moulage supposé «attester» la coexistence de l’homme et du trilobite durant le déluge. Ian Plimer, géologue australien de l’Université de Melbourne, a clairement exposé les fraudes créationnismes dans «Telling lies for God, Reason versus creationism» publié en Australie en 1994. Il a démontré publiquement lors des procès contre les créationnistes australiens leurs fraudes scientifiques et financières. Le livre de Cremo et Thompson (voir ci-dessus) est saisissant d’aveuglement mystique dans l’interprétation de pièces qui vont de l’artéfact non intentionnel à ce qui ressemble à des pièces fabriquées intentionnellement.

    LE CREATIONNISME : FAITS DE SOCIETE


    Le créationnisme dur
    Les créationnistes issus du fondamentalisme protestant sont attachés à une lecture littérale de la genèse biblique. Leur discours sur le monde et son origine s’est longtemps construit contre la Science, ce qui limitait leur respectabilité. D’où un changement de stratégie.
    Les créationnistes modernes ne s’opposent plus à la Science, mais au contraire entendent gagner leur crédibilité auprès d’un public naïf ou désinformé en se prétendant eux-mêmes scientifiques. Ils ont donc inventé «le créationnisme scientifique» pour combattre la science sur son propre terrain, trouver et promouvoir les preuves scientifiques de l’interprétation littérale de la genèse biblique. Ainsi la terre n’aurait que 6000 ans et les fossiles seraient expliqués par le déluge. Deux siècles de géologie et de paléontologie sont réinterprétés de fond en comble et la biologie évolutionniste niée de manière à ce que la bible soit «scientifiquement prouvée».
    Aux Etats Unis, ils ont depuis 25 ans leurs instituts de recherches qui délivrent des PhD, leurs chercheurs qui publient dans leurs journaux, leurs musées. La Science est donc imitée dans tous ses détails. En parallèle, ils pratiquent un harcèlement feutré sur le système éducatif américain largement décentralisé. Ici où là, au gré des compositions sociales des conseils, leurs efforts percent, souvent contrecarrés par des décisions de justice.
    Ces quatre dernières années, les conseils de l’éducation d’au moins sept états ont tenté de gommer Darwin des programmes scolaires. L’Alabama, le Nouveau Mexique, le Nebraska ont déjà pris des mesures effectives. Au Kansas, ils ont pour un moment remporté une victoire qui fit grand bruit durant l’été 1999. Sous la pression des créationnistes, le conseil de l’éducation de l’Etat du Kansas vota la suppression de toute référence à l’évolution biologique dans les programmes de toutes les écoles publiques de l’état, de la maternelle jusqu’à la fin des études secondaires, dès la rentrée 2000. Non pas qu’il fut soudainement interdit d’enseigner l’évolution au Kansas, mais cette théorie centrale de la biologie fut tout simplement rendue facultative car supprimée des connaissances exigibles aux examens.
    Ainsi les districts les plus réactionnaires eurent tout le loisir de l’ignorer : certains conseils locaux envisagèrent d’adopter des manuels créationnistes, tandis que d’autres déclarèrent qu’ils continueraient à enseigner l’évolution biologique. Sans l’exigibilité aux examens, les professeurs sous la pression des parents créationnistes peuvent éviter le sujet pour ne pas avoir d’ennuis. Bien que l’Etat du Kansas revint sur cette décision au début de l’année 2001, cette affaire nous montre les conséquences du lobbying sur un système éducatif décentralisé, dans un pays où ce qui correspondrait à une «laïcité» ne se traduit pas en actes.

    En Australie, pays où le médecin Michael Denton publia en 1985 «Evolution, a theory in Crisis», le poids politique et économique des créationnistes (via la Creation Science Foundation) est énorme. Leur lobbying est tel qu’au début des années 1980, l’état du Queensland autorisa l’enseignement du créationnisme en tant que Science dans les écoles. Ian Plimer, professeur de Géologie à l’Université de Melbourne, refusa de laisser les créationnistes s’infiltrer dans le système éducatif de son pays. Plimer a pu prouver, au cours de six années de procès incessants, que les créationnistes australiens étaient responsables de fraudes scientifiques et financières. En Australie, les avocats sont payés sans budget ni limitation de durée tant que le procès se poursuit. Les fondamentalistes sont soutenus financièrement par une activité commerciale intense de cassettes vidéo et audio, livres, et autres supports de leur message sectaire. Ils utilisent toutes les tactiques légales en vue de retarder et d’empêcher l’action en justice d’apparaître à la cour, ceci pour essouffler financièrement leur ennemi. Ainsi Plimer dut vendre sa maison pour continuer les procès (voir son récit dans «Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences», Syllepse, 2001).

    En France, l’attitude la plus courante face au créationnisme est l’amusement. On se croit à l’abri, on ne voit aucune raison de s’inquiéter. On ignore peur-être que la Creation Research Society créée en 1963 aux USA est plus que jamais un puissant moteur de l’extension du créationnisme sur tous les continents. Que les profits que les créationnistes tirent de leur commerce en Australie ou aux USA servent à leur expansion, y compris en Europe. La Suisse hébergea en 1984 le premier congrès européen créationniste. La Suède ouvrit le premier musée créationniste à Umea en 1996. Le créationnisme s’infiltre en France, mais pas encore dans la sphère publique.
    En effet, les programmes scolaires des collèges et des lycées sont élaborés de manière centralisée, ce qui les préserve, dans une certaine mesure, des prosélytismes et lobbyings religieux. L’affaire du Kansas ne saurait se produire ici, pour des raisons d’abord structurelles, et dans une certaine mesure culturelles. L’évolution biologique reste au programme des sciences de la Nature au collège et au lycée. La laïcité française reste un facteur culturel qui priverait un courant créationniste offensif de toute représentation dans l’opinion.
    En revanche, l’extension du créationnisme dans la sphère privée est sensible : des communes peu regardantes ouvrent leurs salles pour des conférenciers créationnistes ; des cassettes vidéo créationnistes fabriquées en Hollande circulent dans certains lycées ; des tracts et même des livrets en provenance de diverses confessions sont distribués à la sortie de collèges ou lycées pour «rectifier» les cours de biologie. Diverses associations tiennent des propos très clairement créationnistes, d’idéologie intégriste catholique, tel le Cercle d’Etude Historique et Scientifique fondé en 1971, qui revendique 600 membres. L’infiltration du créationnisme est peut-être plus lente en France qu’ailleurs. Elle est polymorphe car nourrie de confessions diverses, mais l’activisme de sa composante attachée au fondamentalisme protestant ne peut être complètement étranger aux puissants moyens financiers dont jouit le créationnisme à l’étranger.

    Le providentialisme
    La situation française ne saurait être complètement décrite sans mentionner, en marge du créationnisme, la résurgence d’un providentialisme qui se propose de rendre compatibles les faits établis par la science et les dogmes des grandes religions.
    Ainsi, l’Université Interdisciplinaire de Paris organise depuis 1995 plusieurs congrès par an, dont celui d’avril 2002 était intitulé «Science and the Spiritual Quest II». L’organisation reçut une bourse de 10000 dollars de la fondation Templeton «pour le progrès de la Religion» dans les sciences.
    L’objectif de l’UIP n’est pas de prouver scientifiquement l’interprétation littérale d’un texte sacré. L’UIP n’est pas le créationnisme, mais commet l’une des entorses créationnistes à l’égard de l’investigation scientifique : la négation du matérialisme méthodologique.
    L’organisation déclare ce matérialisme obsolète et prophétise le «nouveau paradigme» du XXI ème siècle, celui l’une nouvelle alliance entre science et spiritualité (voir ci-dessus). L’organisation va s’efforcer de mettre en évidence, dans notre compréhension du monde, la convergence de lignes d’argumentation scientifiques et religieuses pour que la science puisse répondre à une «quête de sens».
    En même temps, il est entendu que tout phénomène n’ayant pas encore été expliqué par la science officielle reste un champ possible pour un appel à la transcendance (ceci est explicitement écrit dans la revue de l’organisation, «Convergences»). Il y a donc un appel, encouragé par le Vatican, à convoquer la transcendance précisément là où, sur le front de la genèse des connaissances, la science pour être efficace doit au contraire se conformer à sa rigueur et à la parcimonie les plus strictes. L’UIP proclame que la science n’interdit pas la recherche du divin, oubliant au passage le principe de parcimonie qui exclut toute hypothèse surnuméraire ad hoc, c’est-à-dire non testable.
    L’organisation se veut évolutionniste, mais d’un évolutionnisme compatible avec la foi religieuse, où l’homme reviendrait au centre d’un Univers ayant évolué vers lui, dont il est le dessein, et qui permettrait «d’approcher rationnellement la croyance». Toute interprétation des mécanismes de l’évolution faisant appel au nominalisme, à la variation, au hasard et à la sélection naturelle est donc récusée. L’UIP est donc anti-darwinienne, et, selon une double stratégie, d’une part utilise les mêmes objections à l’encontre du darwinisme que celles émises par les créationnistes, mais à d’autres fins ; et d’autre part fédère toute recherche qui tendrait à accréditer un néo-finalisme qui voudrait que l’apparition de l’espèce humaine fut «attendue», en quelque sorte programmée, conformément aux intuitions du père jésuite Teilhard de Chardin.
    D’ailleurs, en astronomie, l’UIP fédère de la même façon tout ce qui peut favoriser le «principe anthropique fort». On peut montrer qu’un certain nombre de membres de l’UIP sont en flagrant délit d’imposture intellectuelle, selon la définition donnée à ce terme par Alan Sokal et Jean Bricmont (dans «Impostures Intellectuelles», Seconde Edition, J’ai Lu, 1999 ; voir aussi «Intrusions spiritualistes et Impostures Intellectuelles en sciences», dirigé par Jean Dubessy et Guillaume Lecointre, Syllepse, 2001).

    Un créationnisme mou mais offensif : le « dessein intelligent »
    L’UIP en France est dans la même mouvance intellectuelle que le mouvement d’intellectuels américains dit du «dessein intelligent» («Intelligent Design»), qui tente d’utiliser la science pour affirmer des options politiques et spirituelles. Nous reprendrons ici une partie de l’analyse de ce mouvement publiée dans «Les matérialismes et leurs détracteurs», de Jean Dubessy, Marc Silberstein et Guillaume Lecointre (Syllepse, 2004). On se reportera à ce livre pour plus de détails.
    Selon le «Discovery Institute» qui structure le mouvement, «la théorie du dessein intelligent affirme que certaines caractéristiques de l’univers et des êtres vivants sont expliquées au mieux par une cause intelligente, et non par un processus non dirigé telle la sélection naturelle». Le mouvement du «dessein intelligent» s’emploie donc à critiquer tout ce qui peut l’être dans la théorie darwinienne de l’évolution, et surtout ses ennemis de toujours : le matérialisme méthodologique inhérent à une approche seulement scientifique des origines du monde naturel, et l’idée que les espèces se transforment au cours du temps sous l’action de facteurs contingents. Pour tout schéma argumentaire, il ne s’agit que de la répétition (Voir «Pour Darwin», coordonné par Patrick Tort, P.U.F., 1997), sous une forme retravaillée, de l’analogie finaliste du théologien anglican William Paley (1743-1805).
    Arguant que tout objet/artefact est intentionnellement façonné pour remplir une fonction, Paley et ses imitateurs d’aujourd’hui transposent ce principe dans la Nature pour faire intervenir une intelligence conceptrice à l’origine de l’adéquation entre formes et fonctions dans la Nature, et donc une intelligence à l’origine des êtres vivants. Les promoteurs modernes du dessein intelligent veulent avoir été désirés par un créateur, quel qu’il soit : c’est là la proposition minimale. Ensuite, il revient à chacun d’apporter son frichti à l’auberge spiritualiste : créationnistes, évolutionnistes déistes, néo-teilhardiens qui s’ignorent, etc. : les mécanismes par lesquels le Grand Concepteur arrive à ses fins font l’objet d’un débat œcuménique. Surtout pas de sectarisme, à une époque où les esprits confondent avoir tort et être entravé dans sa liberté de penser.
    Sur le plan de la technique d’argumentation, ce sont toujours les mêmes vieux ressorts. D’abord, un travail de confusion épistémologique consiste à présenter la théorie darwinienne de l’évolution non pas comme une théorie scientifique, mais tour à tour comme une «idéologie», une «philosophie naturelle», finalement une position métaphysique qui pliera les «faits» à son impérieuse nécessité. En retour, les tenants du «dessein intelligent» légitimeront le fait que leur propre «courant métaphysique ouvert aux discussions rationnelles» (le mot est de P. Johnson, l’un des principaux acteurs du mouvement) puisse également faire l’objet d’un «programme de recherches», dans lequel d’ailleurs des universitaires américains se sont déjà engagés (Charles Thaxton, Michael Behe…). Ensuite, les adeptes de ce mouvement (William Dembski, Casey Luskin, Nancy Pearcey, John Wiester…) dépensent la plus grande partie de leur énergie à une critique hypertrophiée du darwinisme qui passe par des stratégies précises, non exclusives entre elles.

    Les stratégies du «Dessein Intelligent»
    La première de ces stratégies consiste à poser de mauvaises questions ou émettre des objections fausses, appuyées de raisonnements analogiques. Cette fois-ci, on le fait à un niveau de détail qui met la plus grande part du public dans l’embarras : l’instruction apparente force le respect ; dans le même temps livre le public pieds et poings liés à la manipulation par manque d’expertise. Le procédé fonctionne : les boussoles des journalistes s’affolent ; ces derniers tombent dans le piège ou ne récusent que timidement. Les promoteurs du dessein intelligent se font inviter dans les universités pour débattre.
    La seconde de ces stratégies consiste à produire ce qu’on pourrait appeler le décalage d’échelle. On isole un détail de la théorie darwinienne de l’évolution ou une erreur de vulgarisation ; on émet des objections techniquement sophistiquées sur le détail sélectionné, pour les présenter comme des réfutations majeures de tout l’ensemble théorique. Enfin, la stratégie générale de communication, en particulier celle promue par P. Johnson, consiste à pratiquer cette hypertrophie de la critique en explicitant le moins possible ce qui pourrait remplacer ce que l’on critique, afin de garder cette neutralité de façade, en apparence éloignée des religions, et surtout du créationnisme traditionnel. Phillip Johnson déclare au journal World sa stratégie : «la clé consiste plutôt à promouvoir des qualités d’analyse qu’à défendre une position préconçue». Ce qui permet à la fois d’apparaître objectif et surtout de ratisser large.

    L’écrivain et journaliste Louis Freedberg écrit à propos de P. Johnson :
    «Il [Phillip Johnson, Discovery Institute] évite de répondre aux question ciblées, y compris à quoi pourrait ressembler selon lui le créateur intelligent : «Il se pourrait certainement que ce soit Dieu, une créature surnaturelle, mais en principe ce pourrait être aussi des aliens de l’espace d’une grande intelligence qui ont fait la conception», dit-il…. Il ne dira pas s’il est créationniste ou non. «Je ne répondrai pas à cette question. C’est comme si vous me demandiez si j’ai jamais été un jour membre du parti communiste».

    En effet, P. Johnson veut fédérer toutes les forces anti-darwiniennes, qu’elles travaillent ensemble plutôt que de s’affronter sur leurs positions dogmatiques : «si vous essayez de promouvoir une position particulière trop détaillée, vous finissez sur la défensive, divisés et combattant entre vous. (…). La notion de conception intelligente n’est pas une position, c’est un courant métaphysique ouvert aux discussions rationnelles». S’affirmer en faveur d’une chapelle ruinerait son entreprise d’extension. Il travaille donc sur le dénominateur commun à la plupart des religions : critique du darwinisme et sophistication de l’argument en faveur d’une intelligence à l’origine de l’adéquation forme-fonction dans la Nature. Nancy Pearcey, autre promotrice du même mouvement, éclaire la stratégie de communication de P. Johnson en le citant :

    «La plus fondamentale et la plus significative des affirmations du darwinisme est que la vie est le produit de forces impersonnelles, que c’est un accident. (…). C’est une philosophie qui prend à défaut la plupart des américains. Si les chrétiens orientent le débat de cette façon, nous ne pouvons pas être marginalisés».

    On y trouve presque tout. D’abord, la confusion épistémologique à travers un darwinisme vu comme philosophie. Les forces «impersonnelles» sont une nécessité méthodologique des sciences, pas un parti pris philosophique. Cette ignorance têtue et militante de l’indépendance des sciences fait de ce mouvement une force anti-scientifique, nous y reviendrons. Ensuite, la démagogie par l’écoute attentive des américains. En effet, si le darwinisme est une philosophie, on irait presque jusqu’à voter pour établir s’il est question de l’adopter collectivement ou non, si toutefois les débats philosophiques avaient quelque chose à voir avec un vote démocratique. Ironie mise à part, on voit là qu’il y a un véritable enjeu de pouvoir, que confirme l’appel final à la mobilisation des chrétiens. Le résultat net, c’est que les chrétiens sont appelés à intervenir en tant que chrétiens dans les débats qui sont au cœur des méthodologies scientifiques. Au-delà du défaut de laïcité que cela implique, il est fait appel à un nouvel acte de prédation de l’idéologie sur la science. Car la répétition des mêmes éléments discursifs au travers de l’histoire (ici l’analogie de Paley), mobilisée autour d’enjeux de pouvoir, est le propre de l’idéologie. L’historicité évolutive des sciences sert ici de substrat à une idéologie dont la trans-historicité réitérative a besoin de se cacher derrière les faits nouveaux générés par la première. La première innove, la seconde se répète en parasite de la première, cherchant à en extraire l’apparence du nouveau. On trouvera une analyse fine de ces mécanismes dans «La pensée hiérarchique et l’évolution», de Patrick Tort (Aubier, 1983). Plus globalement, on trouvera des exemples de ces stratégies à l’œuvre et leur analyse dans Dubessy, Lecointre et Silberstein (2004).

    Qui sont-ils et pour quoi travaillent-ils ?
    Cependant, la neutralité apparente de P. Johnson n’empêche pas les vraies motivations des autres membres du mouvement de s’afficher. Michael Denton, un praticien de longue date de la désinformation instruite (voir Beaumont, 1997 ; Delsol et Flatin, 1997 ; Lecointre, 1997 ; Tassy, 1997 ; tous dans «Pour Darwin», P.U.F., 1997) a récemment dévoilé pourquoi la théorie darwinienne de l’évolution le gênait tant, en faisant éclater au grand jour sa vision totalement téléologique du monde dans un livre intitulé «L’évolution a-t-elle un sens ?» traduit récemment chez Fayard. Dans son opuscule “Evolution by Design”, Jonathan Wells expose une compréhension des transitions entre espèces mue par des créations successives (il s’agit donc bien d’un créationnisme) et affirme que le but ultime fut de créer un environnement convenable pour que la Terre puisse accueillir les êtres humains (il s’agit donc de la version forte de la téléologie, d’une sorte de principe anthropique biologique) :

    «J’émets la conjecture selon laquelle l’espèce humaine était prévue bien avant que la vie sur Terre n’apparaisse, et l’Histoire de la Vie est l’enregistrement de la réalisation de ce plan… Les organismes primitifs ont dû paver la route pour l’établissement des écosystèmes stables que nous connaissons aujourd’hui. Une planète stérile devait devenir un jardin… Le premier bébé humain devait sans doute être nourri par un être très semblable à lui-même, tel un primate ressemblant à un homme. Cette créature devait à son tour avoir été nourrie par une autre, intermédiaire entre elle-même et un mammifère plus primitif. En d’autres termes, un plan prévoyant l’émergence des êtres humains devait inclure quelque chose comme la succession des formes préhistoriques que nous trouvons dans le registre fossile.»(…) «Bien que ce processus ressemble superficiellement à la notion darwinienne d’ascendance commune, la théorie du dessein intelligent en diffère en maintenant que les prédécesseurs n’ont pas besoin d’être des ancêtres biologiques mais seulement des dispensateurs de nourriture et de protection essentiels».

    Jonathan Wells est membre du “Discovery Institute” depuis 1996. Durant les années 1970, il était membre de la «Reverend Sun Myung Moon’s Unification Church», église travaillant à la fois pour l’ «unification» du christianisme mondial et l’«unification» des sciences (voir «Le zéro et le Un : histoire de la notion scientifique d’information», de Jérome Segal, Syllepse, 2003 ; notamment les chapitres 7 et 11). La secte instaure notamment en 1972 une série de conférences intitulées «Conférences internationales pour l’unité des sciences» qui reçoivent le soutien du prix Nobel spiritualiste John Eccles (très apprécié de l’UIP) et d’Ylia Prigogine. Wells était convaincu que la théorie de l’évolution est fausse parce qu’en conflit avec les croyances de sa secte, notamment celle selon laquelle le genre humain fut spécialement créé par Dieu. Poussé par Moon, Wells s’inscrivit à l’Université de Yale et concentra ses efforts sur tout ce qui pouvait contredire la théorie de l’évolution. Plus tard, au début des années 1990, il s’inscrivit à nouveau à Berkeley et obtint des diplômes en Biologie pour améliorer sa force de frappe en matière de lutte contre la théorie de l’évolution. Dans “Why I Went for a Second Ph.D.” (1996), Jonathan Wells explique comment il décida de consacrer sa vie à combattre la théorie de l’évolution :

    «Il (le révérend Sun Myung Moon) critiquait fréquemment la théorie darwinienne selon laquelle les êtres vivants trouvent leur origine sans l’action créatrice et finalisée de Dieu (…). Les mots du Père, mes études et mes prières me convainquirent de consacrer ma vie à la destruction du darwinisme, comme plusieurs de mes collègues unificationnistes ont consacré la leur à la destruction du marxisme. Quand le Père me choisit (avec une douzaine de diplômés du séminaire) pour entamer un programme de thèse en 1978, je me réjouis de cette opportunité de me préparer au combat».

    Charles Thaxton, l’un des initiateurs du «dessein intelligent», après son doctorat de chimie, se demandait si la vie avait réellement commencé dans une soupe primitive. Il se souvint que les critiques sur les origines de la vie commençaient à voir le jour parmi les scientifiques (il s’agissait en fait de discussions sur la possibilité d’une atmosphère réductrice comme le prévoyait l’expérience fameuse d’Urey et de Miller).

    «Mais je pensais continuellement au verset de la bible qui dit «soit vainqueur du mal par le bien». J’avais le sentiment que les chrétiens devaient offrir une alternative positive à la théorie de l’évolution».

    Cette alternative au «Mal» fut la notion de dessein intelligent, formalisée dans un livre où l’ADN est interprété comme de «l’intelligence codée dans une structure biologique», requérant par là même une «intervention intelligente».

    Les principaux promoteurs du courant du dessein intelligent ne cachent donc pas que les impulsions du mouvement sont clairement religieuses. Mais s’ils se démarquent des religions par pure stratégie, ils travaillent néanmoins dans des structures identifiées. Jonathan Wells et Phillip Johnson, sont membres du “Centre pour le Renouveau de la Science et de la Culture“ (CRSC), une branche de l’ «Institut de la Découverte» (Discovery Institute), Think Tank conservateur fonctionnant sur des fonds privés établie à Seattle. Le CRSC, dont le programme de formation a été concocté par P. Johnson lui-même, diffuse l’idée que la science en général, et plus particulièrement la théorie de l’évolution, sont responsables d’une «philosophie matérialiste et athée» qui aurait des conséquences culturelles «désastreuses» sur nos sociétés et qu’il faudrait donc combattre. Le CRSC se fait le promoteur d’une stratégie de remplacement de la science actuelle par une science incorporant la notion de «dessein intelligent» et les causes surnaturelles. Il rejette l’idée -assez répandue dans le monde anglo-saxon- selon laquelle Dieu utiliserait le processus évolutif comme moyen de sa création. Il déclare que la science, au contraire, en se limitant aux explications naturelles du monde physique, affirmerait explicitement l’inexistence de Dieu. Selon J. Wells :
    «La théorie de Darwin exclut le dessein et donc exclut logiquement Dieu. C’est la source de son athéisme».

    Le CRSC rejette même l’idée assez répandue selon laquelle la science ne s’occupe que du monde physique, tandis que la sphère spirituelle appréhenderait les aspects esthétiques, moraux et religieux. On pourrait même ici critiquer cette distribution des rôles en considérant que les aspects moraux et esthétiques de notre monde ne relèvent ni de la science, ni nécessairement de la sphère spirituelle, réduisant au maximum le champ d’action de la spiritualité. Mais le CRSC rejette cette distribution pour les raisons diamétralement opposées : selon lui, la science doit au contraire se fondre dans la sphère spirituelle, ce qui étend au maximum le champ d’action de celle-ci.

    En forçant le lien entre la théorie darwinienne de l’évolution et l’athéisme et en disqualifiant celles des religions qui reconnaissent un terrain propre et limité aux sciences naturelles, le CRSC espère opérer une cassure, piloter un divorce entre ceux qui reconnaissent le fait évolutif et ceux qui sont religieux. Il déclare qu’on doit absolument choisir entre être un supporter athée de l’évolution darwinienne ou un opposant religieux, ce qui, aux Etats-Unis, n’est pas une dichotomie anodine. Le CRSC entend étendre le «dessein intelligent» à tous les aspects de la culture, conformément à l’appel au renouveau de la science et de la culture qu’indique son nom, travail destiné à «combler le gouffre séparant les créationnistes des théistes évolutionnistes». Grâce au dessein intelligent, les premiers n’ont plus besoin de s’agripper à une interprétation littérale de la Bible pour garder Dieu dans le discours sur nos origines, et les seconds peuvent tranquillement rejeter Darwin sans risquer le ridicule, aidés du vernis de sérieux que confèrent de –prétendues– nouvelles propositions. Les membres du CRSC pensent que la science rénovée, incorporant les causes surnaturelles, doit chercher et dicter ce qui constituera une «éthique naturelle», une «morale naturelle», et que cette science-là sera en mesure de découvrir quels comportements transgressent les buts sous-jacents du dessein intelligent de l’Homme. Ce serait donc à cette science de découvrir lesquels de nos comportements, nos mœurs, notre morale sont voulus par Dieu. La fonction de Think Tank conservateur prend alors toute sa signification : l’avortement et l’homosexualité transgressent le dessein intelligent de Dieu, notamment par dévoiement des fonctions pour lesquelles nos formes avaient été initialement créées. Grâce à ces diplômés d’universités, la lutte contre ces transgressions» se voit parée d’un alibi scientifique. En donnant une assise prétendument scientifique au «Bien» et au «Mal», le courant du «dessein intelligent» débouche donc sur une sorte de scientisme religieux qui, pour des scientifiques européens, paraît paradoxal et même effrayant, habitués qu’ils sont pour la plupart à préserver la neutralité de la science par le respect de son indispensable cadre laïc.

    Des confusions épistémologiques caractéristiques
    Les contorsions de Johnson sont des plus sophistiquées qui soient, et très difficiles à identifier pour le grand public. C’est la raison pour laquelle nous nous arrêterons un instant sur les confusions épistémologiques sciemment entretenues par ce juriste de profession. Phillip Johnson est connu pour les équivalences suivantes : matérialisme=idéologie, la théorie darwinienne de l’évolution est matérialiste, donc darwinisme=idéologie. Toute l’argumentation de Johnson repose sur une astuce simple sur le fond mais qui demande une solide culture scientifique pour pouvoir être déjouée, culture que n’a pas une grande partie du public auquel Johnson s’adresse. En découplant la science du matérialisme méthodologique qui la fonde et la définit, Johnson fait passer le matérialisme pour un parti pris tantôt «idéologique», tantôt «métaphysique», tantôt «philosophique» ; et condamne comme usurpateurs les scientifiques conscients de la condition matérialiste de la science, tel Richard Lewontin. Au sujet de la théorie de l’évolution (tiré de «La crise politique du matérialisme scientifique» publié dans «First Things» en mai 1997, et traduit dans «Convergences», n°7, revue de l’Université Interdisciplinaire de Paris) :

    «Or, supposer qu’une préférence philosophique puisse valider une théorie à laquelle on est attaché revient à définir la science comme un moyen d’appuyer ses préjugés. (…) Le darwinisme est basé sur un accord préalable en faveur du matérialisme et non sur une évaluation philosophiquement neutre des preuves. Séparez la philosophie de la science et vous verrez le fier édifice s’écrouler. Quand le public aura bien compris cela, le darwinisme de Lewontin n’aura plus qu’à quitter les programmes d’études pour aller moisir au musée de l’histoire des idées près du marxisme de Lewontin».

    L’allusion idéologique est claire. Une variante pose l’égalité : darwinisme=métaphysique dans le livre de Phillipp Johnson intitulé «Le darwinisme en question. Science ou métaphysique ?» (Pierre d’Angle, 1996). Puis, plus récemment, P. Johnson est passé du matérialisme comme métaphysique au matérialisme comme philosophie de la nature :

    «Si le naturalisme est vrai, c’est-à-dire si la Nature est la seule chose qui existe, alors quelque chose de semblable au darwinisme est forcément vrai, même si on n’arrive pas à la prouver». «Le darwinisme est moins une conclusion de faits observables qu’une déduction de la philosophie naturaliste».

    Selon John Wiester, véhément défenseur du mouvement :

    «le darwinisme, c’est de la philosophie naturaliste qui se fait passer pour de la science».

    D’où la position de Nancy R. Pearcey (autre promotrice du mouvement, et auteur de : «The soul of science : chistian faith and natural philosophy»), qui en dit long sur la compréhension qu’ont les américains des rapports entre la religion et l’école :

    «Considérez ces citations : «Tu es un animal, tel le ver de terre» proclament certains manuels de biologie, «l’évolution s’effectue au hasard, sans plan ni but» déclarent d’autres. Or les écoles publiques américaines sont censées être neutres en ce qui concerne la religion, alors que ces citations s’opposent clairement à toutes les religions. De plus, ces affirmations vont bien au-delà de toute constatation empirique, et sont plus philosophiques que scientifiques».

    En présentant la théorie darwinienne de l’évolution non pas comme une théorie scientifique mais comme une philosophie naturaliste ou une idéologie, ils améliorent leur stratégie :
    1. Une théorie scientifique peut certes être enseignée dans les cours de sciences des écoles, mais pas une philosophie ; par conséquent on légitime soit l’éradication de la théorie darwinienne de l’évolution des cours de sciences, soit l’exigence de mise en balance d’une philosophie naturaliste et d’une philosophie spiritualiste, ou de x autres philosophies.
    2. Ils accréditent l’idée qu’une autre «proposition métaphysique» que la «philosophie naturelle» telle que la leur peut tout aussi bien être discutée rationnellement et faire l’objet d’un programme de recherche.

    Johnson veut ignorer le véritable statut du matérialisme en sciences et confond clairement philosophie, proposition métaphysique, idéologie, paradigme et théorie. Il identifie les rôles du paradigme et de la théorie en sciences à celui de l’idéologie ou d’une philosophie qui plieraient la science à leurs besoins. Il y a, en fait, de grandes différences de niveaux et de rôles. La philosophie et l’idéologie siègent d’abord hors des sciences, car elles ont des objectifs et des moyens propres. L’idéologie soumet la science à son objectif primordial de justifier un pouvoir, quel qu’en soit le coût. Paradigme et théorie sont au contraire des éléments de la science en construction, en quelque sorte des parties de son échafaudage, même si les raisons pour lesquelles nous travaillons à l’intérieur d’un paradigme ne sont pas toujours rationnellement justifiées. On sait généralement pourquoi on travaille sur une théorie. On sait moins pourquoi on travaille dans un paradigme. Car le paradigme est l’ensemble des solutions concrètes appartenant à une matrice disciplinaire. Cette matrice est l’ensemble des valeurs, des techniques et des propositions considérées comme valides par une communauté scientifique appartenant à une même discipline à un moment donné. Le paradigme est l’ensemble des solutions d’énigmes auxquelles se réfèrent les membres d’une même discipline (voir «La structure des révolutions scientifiques», de Thomas Kuhn (1970), seconde édition traduite par Laure Meyer chez Flammarion en 1983 ; «La philosophie des sciences au XXème siècle» d’Anouk Barberousse, Max Kistler et Pascal Ludwig, Flammarion, 2000 ; «La science en dix questions», Hors Série du journal Sciences et Avenir n° 133 coordonné par Laurent Mayet , 2002). J. Wells est stratégiquement plus habile que P. Johnson, car il tente de lire des données à la lumière de deux théories prétendument en compétition (tantôt appelées théories, tantôt appelées paradigmes) et de voir lequel des deux est le plus cohérent (même si, techniquement, Wells est maladroit).

    Johnson a habilement inversé les rapports entre science et philosophie, en subordonnant la première à la seconde. Car en fait, en dehors des sciences, le matérialisme méthodologique n’impose à quiconque aucune philosophie, aucune option métaphysique ni idéologie. La science pour fonctionner n’est subordonnée à aucun matérialisme métaphysique. D’ailleurs, il existe bien des scientifiques qui sont irréprochables dans leur métier et qui ont pourtant choisi pour leur vie privée des options métaphysiques incompatibles avec un matérialisme philosophique. Par ailleurs, libre à certains philosophes de s’inspirer des contraintes inhérentes au matérialisme méthodologique des sciences pour conforter un matérialisme philosophique ; mais cela ne concerne pas la science dans son fonctionnement.

    Finalement, à travers cette inversion et l’intoxication générale produites par Johnson, on comprend l’importance et les enjeux d’une bonne clarification du rôle du matérialisme dans les sciences. Le matérialisme de la théorie darwinienne de l’évolution n’est pas spécifique à cette théorie : c’est le matérialisme de toute démarche scientifique.

    La théorie du «Dessein Intelligent» : outil d’une volonté théocratique
    Pourquoi le mouvement du «dessein intelligent» relève-t-il de l’anti-science ? On peut appeler anti-science toute entreprise de fraude scientifique caractérisée, d’imposture intellectuelle en sciences (au sens de Sokal et Bricmont, 1997 ; ou Dubessy et Lecointre, 2001), ou d’opération de communication brouillant la nature, les objectifs et le champ de légitimité de la science. Ces trois motifs se retrouvent à des degrés divers lorsque l’indépendance méthodologique des sciences est annulée par l’idéologie. Le mouvement du «dessein intelligent» est de l’anti-science pour les raisons suivantes :

    1. La nature de la science est faussée. Ce mouvement est frappé de nullité épistémologique : la théorie darwinienne est présentée tantôt comme une philosophie naturaliste, tantôt comme une idéologie, tantôt comme «qu’une hypothèse», ou «qu’une théorie», et dans ce dernier cas c’est pour souligner qu’elle ne devrait pas être présentée comme «un fait», montrant par là une incompréhension totale des rapports entre faits et théories.
    2. Les objectifs de la science sont faussés. Les écrits des principaux ténors de ce mouvement démontrent que leurs motivations profondes et leurs objectifs ne sont pas scientifiques, mais religieux. La science est mise à contribution pour fonder des dogmes et justifier leur intrusion dans le champ social et politique, dans le cadre des think tanks conservateurs. Pour cela les acteurs du mouvement revendiquent leur propre programme de recherches.
    3. Le champ de légitimité de la science est faussé. Ce mouvement fait sortir la science de son rôle en la sommant de dicter dans le champ moral et politique ce qui est conforme au «dessein intelligent». L’indépendance des règles méthodologiques internes à la science vis-à-vis de la société est rompue. Si la science se permet de légiférer dans le champ moral et politique, là où seuls des déterminants moraux devraient en principe agir, il faut alors qu’en retour elle s’attende à se voir dicter de l’extérieur ce qu’elle doit trouver. La science mise au service de l’idéologie devient un organe de celle-ci, légifère avec elle mais au prix de s’être préalablement totalement pliée à elle. Les exemples sont multiples. En cherchant à justifier scientifiquement des lois de discrimination raciale, l’anthropologie nazie s’est efforcée de prouver certaines infériorités raciales. En cherchant un soutien scientifique à l’interprétation littérale des textes bibliques, le créationnisme en vient à fabriquer de toutes pièces ses données.

    Finalement, si la forme prise par l’anti-science se complique avec le mouvement du «dessein intelligent», nous faisons face à la répétition de vieilles objections finalistes sur la forme intentionnellement conçue pour une fin, et donc une priorité donnée aux fins dans la Nature, résurgence idéologique au service d’un pouvoir convoité. Cette répétition d’objections faites à la science illustre une fois de plus les rapports antagonistes entre l’historicité évolutive des sciences et la trans-historicité réitérative et sans cesse remaniée des idéologies. L’idéologie tente sans cesse de parasiter la science, dans laquelle elle puise le sang de la nouveauté factuelle pour mieux cacher sa propre récurrence. Mais trop de parasites tuent l’hôte : la science devient anti-science lorsqu’elle se fait engloutir dans l’idéologie.

    #211003
    Alain
    Membre

    Au Maroc, seulement 33% des hommes et 23% des femmes se disent satisfaits de leur vie sexuelle. C’est ce qui ressort d’une étude mondiale menée dans vingt-sept pays.

    Comment les couples marocains vivent-ils leur sexualité ? Une récente étude mondiale, présentée samedi dernier à Marrakech en marge du congrès national de sexologie, révèle un manque important de satisfaction. Seuls 33% des hommes interrogés disent entretenir des relations satisfaisantes avec leurs partenaires.

    Les femmes sont encore plus mécontentes : uniquement 23% parmi celles interviewées disent avoir de bons rapports sexuels avec leurs conjoints. Cette étude a été réalisée dans 27 pays par le cabinet d’étude Harris Interactive pour le compte de la firme Pfizer, fabricant du Viagra, remède à la défaillance sexuelle le plus vendu dans le monde.

    Selon ses résultats, le manque de satisfaction sexuelle se pose partout avec acuité. «Près de 50% des hommes et des femmes dans le monde ne sont pas contents de leur vie sexuelle. Il est évident que le degré de satisfaction diffère d’un pays à l’autre», explique Aziz Smirès, président de l’Association méditerranéenne d’andrologie (AMA).

    Le Mexique est le pays où il y a le plus de personnes qui se déclarent satisfaites sur le plan sexuel. Les Mexicains sont donc en tête du classement : 75% de la population -cible affirme vivre le bonheur complet. Si les Mexicains sont les plus satisfaits, les Italiens et les Coréens le sont le moins avec respectivement 18 et 8% de réponses positives. Quant aux Français, 39% d’entre eux affirment entretenir de bons rapports sexuels.

    Alors quels sont les secrets d’une sexualité épanouie? Est-ce la fréquence des relations sexuelles qui détermine la satisfaction sexuelle du couple ou plutôt la qualité de l’érection ?
    «Une bonne vie sexuelle n’est pas liée aux nombres des rapports», réplique Dr. Smirès, soulignant au passage que «certains hommes s’entêtent à augmenter la quantité des rapports, mais pas leur qualité». L’enquête, intitulée «Global Better Sex Survey », révèle qu’il n’existe « aucun lien clair entre la satisfaction sexuelle et la fréquence des rapports. Cette obsession à accomplir plusieurs rapports traduit une angoisse des performances sexuelles et ne satisfait généralement pas le vis-à-vis».

    Pour étayer ces propos, M. Smirès donne l’exemple du Maroc et de la Turquie. Les hommes au Maroc et en Turquie ont la même fréquence de rapports qui est de 7 fois par mois. Cependant, 48% des Turcs sont très satisfaits alors que seulement 33% des Marocains le sont. La moyenne mondiale est de 6 rapports par mois. Au coeur du problème, résume l’étude, l’érection.
    «La qualité de la rigidité de l’érection est un facteur déterminant de la satisfaction sexuelle. La capacité d’obtenir et de maintenir une érection lors d’un rapport sexuel est très importante», dévoilent les résultats de l’enquête.

    Les personnes qui ont été interrogées par le cabinet d’étude Harris Interactive ont été également invitées à s’exprimer sur l’importance qu’elles accordent à la sexualité dans leur vie.
    Résultats : au Maroc, 89% des hommes et 85% des femmes estiment qu’elle est «très importante». La réussite du couple en dépend, pensent 69% des Marocains.

    Le sexe tabou
    Le sexe est encore un sujet tabou dans notre société. Seuls 55% des hommes et 46% des femmes de l’échantillon qui a servi de base à l’enquête menée par le cabinet d’étude Harris Interactive de Pfizer étaient prompts à s’exprimer sur le sujet.
    Menée du 16 janvier au 27 février 2006 dans trois villes du Royaume, à savoir Casablanca, Rabat et Fès, l’enquête a pour objectif d’étudier les besoins sexuels et les aspirations des couples et d’établir l’importance de la satisfaction sexuelle et son impact sur la vie conjugale.

    Par : Khadija Skalli
    Source: Aujourdhui.ma

    #219753
    al-mansi
    Membre

    @Alain wrote:

    La référence aux techniques de datation étaient simplement destinées à infirmer la croyance qui indique que la terre a été créée en 6 jours (y compris en tenant compte de l’affirmation d’un membre du site….)

    C’est donc la 1ère imposture qui se trouve ainsi démontée.

    il est temps que ton pipeau s’arrete.
    je souhaite evoquer trois points :
    1- tu intitule ton sujet « la terre est-elle rond » comme si les lecteurs de ce forum (ou en gros les musulmans) croient que la terre est plate !!! ça c’est la bible qui dicte que la terre est plate et pire que ça : la terre est immobile selon la bible. l’eglise a brulé des gens qui ont dit le contraire de ça.
    en Islam on sait, depuis 14 siecle grace au Coran, que la terre tourne, la lune et le soleil parcourent chacun son orbite.
    2- tu parles du temps de création de la terre, j’attend que tu nous éclaires en nous disant presque exactement dans combien de temps la terre a été créée, et comment la terre a été créée. et je souhaire que ta réponse soit argumentée par des preuves scientifiques.

    tu cites les 6 jours, oui 6 jours mais dans quel repère de temps? on ne se positionne pas dans un repère humain mais divin, le Coran et la Tradition Prophetique ont bien indiqué qu’un jour peut être égale à 50 000 ans du temps des humains… d’autres textes parlent d’un autre chiffre. ça va t’étonner que la tradition islamique a bien discuté de la relativité.
    je ne suis pas entrain d’intérpréter les « 6 jours » indiqués dans le Coran, je les accepte comme cités et je m’en bat les c.o.u.i.l.l.e.s de ce que peuvent dire les darwinistes comme toi.

    3- le darwinisme est en grand perte de vitesse, la grande difficulté du darwinisme jamais surmenté c’est de prouver ou trouver les formes intérmediaires entre les especes, le fou Darwin dans son livre « Origine de la folie » a bien parlé de ça : « Si ma théorie est exacte, d’innombrables variétés intermédiaires, liant fortement toutes les espèces du même groupe doivent avoir existé… Par conséquent, des preuves de leur existence passée doivent se trouver parmi les restes fossiles. »
    apres 140 ans ( précisemment 147 ans), les recherches paléontologiques basés sur les fossiles ont prouvé le contraire.

    un des chercheurs nous expliques (T. Neville George, professeur de paléontologie à l’Université de Glasgow ) :
    « Il n’y a plus à s’excuser plus longtemps pour la pauvreté des archives fossiles. D’une certaine manière elles se sont tellement enrichies qu’elles sont devenues difficilement gérables, et les découvertes dépassent l’intégration… Les archives fossiles continuent néanmoins à être composées principalement de trous. »

    les trous dont il parle ce chercheur sont les « sauts » constatés entre une espece et une autre espece sans passer par une quelconque continuité prévue et imaginée par le malade darwin.

    un autre chercheur explique toujours (Niles Eldredge, directeur de l’American Museum of Natural History) :
    « Les sauts dans les archives (archive des fossiles), et toutes les preuves montrent que les archives sont vraies : les trous que nous voyons (dans les archives fossiles) reflètent de véritables évènements dans l’histoire de la vie et non pas la conséquence d’archives fossiles pauvres. »

    un troisieme tranche (Robert Wesson) :
    « Les intervalles dans les archives sont néanmoins réels. L’absence du moindre enregistrement du développement de nouvelles branches importantes est assez phénoménale. Les espèces sont d’habitude statiques, ou presque, pendant de longues périodes, … les genres ne montrent jamais la moindre évolution en de nouvelles espèces ou en d’autres genres, mais le remplacement d’une espèce par une autre, et ce changement est plus ou moins brusque. »

    j’ai copié les témoignages de ces chercheurs d’un livre, je te donne le lien web si tu veux, mais il revient à toi, toi qui ne cesse de parler de paléontologie, de vérifier tout ça.

    #219832

    En réponse à : Recette de karane

    manara
    Membre

    – 1 mesure de farine( zlafa nta3 la7rira) de pois chiche
    – 2 mesures et demi d’ eau
    – 1 petite cuillère de sel
    – 1 oeuf ou deux
    – 1verre à thé moyen d’ huile

    Mettre la farine de pois chiche dans un grand récipient.
    Ajouter la moitié de l’eau et battre avec un fouet énergiquement pour éviter la formation de grumeaux. Compléter avec le reste d’eau. Ajouter le sel, l’huile et l’oeuf. Bien mélanger. S’il y a des grumeaux, faire passer dans une passoire fine.tu peux ajouter de l’eau si le mélange n’est pas liquide
    ( tout depend de la qualité de ton hoummous et sa farine)
    Le résultat doit être liquide. Huiler un plat allant au four tel un plat à gratin verser mélange liquide et cuire au four moyen préchauffé.
    Au bout d’une trentaine de minutes, une croûte dorée se forme sur le dessus. Sortir du four et saupoudrer de cumin en poudre et de 9alyata
    bessa7a we rra7a
    ça se mange chaud
    m3abarrida 😆 😆

    #219805

    En réponse à : lkbach had l3am!!!

    manara
    Membre

    @houlakou wrote:

    apres les actes terroristes en europe ,le BAKBOUKA est totallement interdite,d apres les dernieres recheres cet engin que le poids-chiche constitu sa premiere base de fabrication provoque une explosion intestinale ca sera tres difficile a s en sortir,donc il vaut mieux d eviter les coins fermes apres l usage de BAKBOUKA..

    😆 😆
    avec le plan vigipirate qui est passé au rouge
    tout colis bakbbouka ou pas est suspect
    meme un tit batbout belkhli3 est suspect
    en plus si tu prends l’avion tu dois mettre ton bagage cabine ds un sac transparent pourque les agents puissent voir son contenu
    li 8azz l bakbouka va passer au scanner c sur vu la forme de notre bakbouka locale 😆
    je te souhaite un bon appetit 😉

    #218776

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    Boukhwali
    Membre

    Petit connard! Tu veux tirer les vers du nez……….Quand on voit le niveau economique et intellectuel de ton pays! Sans doute le niveau du maroc depasse celui du japon?Quelle aide as-tu donne a ton pays! Un site pour former les terrosristes a COUP DE DU3A?
    L informatique tu as dit>
    Comment le Coran expose l Informatique?
    Si tu reponds a cette question tu auras resolu le probleme ….le I3jaz du Coran serait total.
    Dit moi quel verset expose l Informatique t toute la revolution informatique.

    @Alaa-eddine wrote:

    moi j’ai étudié l’informatique et j’ai réalisé des projets avec, et je continue à l’utiliser pour faire connaitre mon pays, ma région, et essayer de donner l’envie de changer les choses au autres. et c’est du concret que je parle.

    montre moi ceque t’as fais avec ton Phd en mathematiques

    @Boukhwali wrote:

    Avec un PhD en mathematiques Boukhwali a son mot a dire………. 😀
    Pas de sentiment s il te plait 🙄 …………IUl faut que tu te reveilles et commence a changer ta facon de voir les choses au niveau de la science.
    Il faut la maitriser et s en servir……………comme avaient fait nos ancetres.
    Il faut pas chercher a faire dire au Coran ce qu il ne dit pas.
    le Coran est un livre qui acheve la Religion d Allah a savoir l Islam………..les pauvres d esprits cherchent a lui faire dire que c est un Livre de science.Avec 6000 ayats dont 600 reserves aux Moharramates…….et 3500 reserves au bani Yesrael,je ne vois aps comment le reste des Ayats va inclure toutes les sciences a venir…..car les sciences passees ne seront plus reprises.
    la Theorie du big bang va etre abandonnee…..la theorie d e la relativite va etre abandonnee car elle repose sur un postulat arbitraire a savoir la velocite de la lumiere est constante.Le Jour ou avec des dispositifs sophistiques nous mettons en evidence la NON constance de la velocite de la lumiere …la theorie de la relativite tombe a l eau…………

    Donc n identifie jamais les VERISIMILITUDES (et non VERITES) de la Science d aujourdhui avec les enonces coraniques…………
    Ghadi yahrab 3lik alwad wahad nhar et tu devrais trouver un autre verset………..si il existe.

    @Alaa-eddine wrote:

    et biensur, les scientifique européen on cité boukhwali dans leurs ouvrages … 😆

    je commance à éprouver un sentiment envers toi . . .

    la pitié 🙄

    #218775

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    Alaa-eddine
    Participant

    moi j’ai étudié l’informatique et j’ai réalisé des projets avec, et je continue à l’utiliser pour faire connaitre mon pays, ma région, et essayer de donner l’envie de changer les choses au autres. et c’est du concret que je parle.

    montre moi ceque t’as fais avec ton Phd en mathematiques

    @Boukhwali wrote:

    Avec un PhD en mathematiques Boukhwali a son mot a dire………. 😀
    Pas de sentiment s il te plait 🙄 …………IUl faut que tu te reveilles et commence a changer ta facon de voir les choses au niveau de la science.
    Il faut la maitriser et s en servir……………comme avaient fait nos ancetres.
    Il faut pas chercher a faire dire au Coran ce qu il ne dit pas.
    le Coran est un livre qui acheve la Religion d Allah a savoir l Islam………..les pauvres d esprits cherchent a lui faire dire que c est un Livre de science.Avec 6000 ayats dont 600 reserves aux Moharramates…….et 3500 reserves au bani Yesrael,je ne vois aps comment le reste des Ayats va inclure toutes les sciences a venir…..car les sciences passees ne seront plus reprises.
    la Theorie du big bang va etre abandonnee…..la theorie d e la relativite va etre abandonnee car elle repose sur un postulat arbitraire a savoir la velocite de la lumiere est constante.Le Jour ou avec des dispositifs sophistiques nous mettons en evidence la NON constance de la velocite de la lumiere …la theorie de la relativite tombe a l eau…………

    Donc n identifie jamais les VERISIMILITUDES (et non VERITES) de la Science d aujourdhui avec les enonces coraniques…………
    Ghadi yahrab 3lik alwad wahad nhar et tu devrais trouver un autre verset………..si il existe.

    @Alaa-eddine wrote:

    et biensur, les scientifique européen on cité boukhwali dans leurs ouvrages … 😆

    je commance à éprouver un sentiment envers toi . . .

    la pitié 🙄

    #218772

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    Boukhwali
    Membre

    Avec un PhD en mathematiques Boukhwali a son mot a dire………. 😀
    Pas de sentiment s il te plait 🙄 …………IUl faut que tu te reveilles et commence a changer ta facon de voir les choses au niveau de la science.
    Il faut la maitriser et s en servir……………comme avaient fait nos ancetres.
    Il faut pas chercher a faire dire au Coran ce qu il ne dit pas.
    le Coran est un livre qui acheve la Religion d Allah a savoir l Islam………..les pauvres d esprits cherchent a lui faire dire que c est un Livre de science.Avec 6000 ayats dont 600 reserves aux Moharramates…….et 3500 reserves au bani Yesrael,je ne vois aps comment le reste des Ayats va inclure toutes les sciences a venir…..car les sciences passees ne seront plus reprises.
    la Theorie du big bang va etre abandonnee…..la theorie d e la relativite va etre abandonnee car elle repose sur un postulat arbitraire a savoir la velocite de la lumiere est constante.Le Jour ou avec des dispositifs sophistiques nous mettons en evidence la NON constance de la velocite de la lumiere …la theorie de la relativite tombe a l eau…………

    Donc n identifie jamais les VERISIMILITUDES (et non VERITES) de la Science d aujourdhui avec les enonces coraniques…………
    Ghadi yahrab 3lik alwad wahad nhar et tu devrais trouver un autre verset………..si il existe.

    @Alaa-eddine wrote:

    et biensur, les scientifique européen on cité boukhwali dans leurs ouvrages … 😆

    je commance à éprouver un sentiment envers toi . . .

    la pitié 🙄

    #216560
    Zaki
    Membre

    @manara wrote:

    Pour juger sur pieces, voici ce texte

    Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?

    par Robert Redeker

    Les réactions suscitées par l’analyse de Benoît XVI sur l’islam et la violence s’inscrivent dans la tentative menée par cet islam d’étouffer ce que l’Occident a de plus précieux qui n’existe dans aucun pays musulman : la liberté de penser et de s’exprimer.

    L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d’un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l’école, accusation d’islamophobie contre les esprits libres.

    Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de «troubles à l’ordre public». Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ?

    Pourtant, la non-interdiction du port du voile dans la rue est, du fait de la réprobation que ce soutien à l’oppression contre les femmes suscite, plus propre à «troubler l’ordre public» que le string. Il n’est pas déplacé de penser que cette interdiction traduit une islamisation des esprits en France, une soumission plus ou moins consciente aux diktats de l’islam. Ou, à tout le moins, qu’elle résulte de l’insidieuse pression musulmane sur les esprits. Islamisation des esprits : ceux-là même qui s’élevaient contre l’inauguration d’un Parvis Jean-Paul-II à Paris ne s’opposent pas à la construction de mosquées. L’islam tente d’obliger l’Europe à se plier à sa vision de l’homme.

    Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental. À l’instar du communisme d’autrefois, l’islam, pour conquérir les esprits, joue sur une corde sensible. Il se targue d’une légitimité qui trouble la conscience occidentale, attentive à autrui : être la voix des pauvres de la planète. Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ! Aujourd’hui à nouveau, des intellectuels incarnent cet oeil du Coran, comme ils incarnaient l’oeil de Moscou hier. Ils excommunient pour islamophobie, comme hier pour anticommunisme.

    Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence.

    Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen «d’idiots utiles», les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même.

    Le Coran est un livre d’inouïe violence. Maxime Rodinson énonce, dans l’Encyclopédia Universalis, quelques vérités aussi importantes que taboues en France. D’une part, «Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire (…) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie (…) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin».

    D’autre part, «Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect». Enfin, «après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite Aisha, qui avait à peine une dizaine d’années. Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages».

    Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.

    De fait, l’Église catholique n’est pas exempte de reproches. Son histoire est jonchée de pages noires, sur lesquelles elle a fait repentance. L’Inquisition, la chasse aux sorcières, l’exécution des philosophes Bruno et Vanini, ces mal-pensants épicuriens, celle, en plein XVIIIe siècle, du chevalier de La Barre pour impiété, ne plaident pas en sa faveur. Mais ce qui différencie le christianisme de l’islam apparaît : il est toujours possible de retourner les valeurs évangéliques, la douce personne de Jésus contre les dérives de l’Église.

    Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine.

    La lapidation de Satan, chaque année à La Mecque, n’est pas qu’un phénomène superstitieux. Elle ne met pas seulement en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie. Sa portée est anthropologique. Voilà en effet un rite, auquel chaque musulman est invité à se soumettre, inscrivant la violence comme un devoir sacré au coeur du croyant.

    Cette lapidation, s’accompagnant annuellement de la mort par piétinement de quelques fidèles, parfois de plusieurs centaines, est un rituel qui couve la violence archaïque.

    Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine.

    Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident «le monde libre» par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce «monde libre», fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein

    😥 😥
    c le texte de ce philosophe
    à qui le tour la prochaine fois
    et dernierement une mosqueé en balieue parisienne a été cible de tags
    racistes personne n’en parle
    les autorites musulmanes ou representants des musulmans en France font pas grand chose
    😥 😥

    Bonjour à tous 😆
    J’ai trouvé un site « illuminati » sur google qui explique que les catholiques cherchent actuellement à se raprocher de l’islam pour y trouver un appui. En effet l’ONU semble vouloir prendre des mesures pour détruire la chrétienté.
    Ce sera trés interressant à suivre pour connaître les derniers développement…
    Zaki

    #219151
    saidi
    Membre

    @hafid wrote:

    berkane yeghmorrassen saidi = 1

    Monsieur HAFID BONJOUR,

    Quand j’ai lu ce que M. BERKANE a écrit, quand je lis ce que vous répondez: BERKANE-yeghmorassen-SAIDI=1 .

    quand je sais que ce que nous écrivons, est censé faire le tour du monde, sans parler de tous les marocains du maroc oriental comme de tous les autres marocains, qu’ils oient à Oujda, et la région, Berkane et la région, Taourirt et le région, Jerada et la région, Figuig et la région, Nador et la région et j’en passe, de tous les marocains qu’ils soient ou pas de l’oriental du maroc, qui vivent dans les quatre coins du monde (CANADA? usa, AMERIQUE DU SUD? afrique du nord, AFRIQUE CENTRALE? afrique du sud) Europe (espagne toute proche, france, belgique, hollande, luxembourg, allemagne, suisse, suede, danemark, autriche, angleterre et j’en passe). Je me pose franchement une question qui apparait simple à l’origine: Vous qui voulez faire en sorte à ce que notre région sorte de la situation où elle se trouve(je ne mets pas de qualificatif, chacun peut immaginer ce qu’il peut y mettre). Qaund je sais que par définition, avant de poster, on doit se dire qu’on est censé être lu par tous, je me dis que vous êtes le prototype par excellence pour faire du mal à notre région à travers les propos que vous tenez (peut être que vous ne savez pas encore que celà marche par satellite et quze vous croyez que ce que vous dites n’est plus écouté ni lu au delà de 3 km) Cher Monsieur, Si vous voulez contribuer à aider notre région de s’élever changez de discours, analysez vos gestes quotidiens et vous aurez tout compris ( vous vous levez à je ne sais quelle heure? vous allez manger  » EL GHDAA) cela veut dire que votre épouse sans vous soucier d’ailleurs de savoir comment allait elle se debrouiller de vous préparer ce GHDAA) vous , vous, le mâitre, le patriarche, le celui à qui personne ne peut adresser la parole sans baisser les yeux, vous , vous allez vous attabler, devant un met, qui neuf fois sur dis, vous ne vous posez pas la question de savoir qui l’a financé, vous ne voulez pas trop vous casser la tête, c’est l’affaire des EL KOUFFAR, celà ne vous empêche de vous dire de MOHAMMED SALLAHOU ALAIHI WA SALLEM) n’était pas de ce genre de musulman. Vous , vous debarassez de vos vêtements chauds! vous les jetez n’importe où dans votre domicile qui est censé rester propre (d’aprsès SIDNA MOHAMMED SALLA ALLAHOU ALIY WA SALLEM), vos vêtements qui sont sales, dégagent une odeur de sueurs nauséabonede. L’épouse est là pour celà, pour ramasser toutte votre « valeur », elle doit s’empresser de mettre celà à l’écart, et pendant, qu’elle se précipite sur la cuisine pour servir à » Monsieur » le met qui dieu sait s’il va accepter ou pas, pendant ce temps là, Monsieur, est allé se changer comme ont dit de nos jours! se changer cela veut dire de nos jours Cher monjsieur au maximun c’est de faire ses abblutions pour faire la prière avant de se mettre à table. Quand on voit Monsieur, revenir après ses abblutions qui se discutent et qui reste un sujet de discussion= opn se lave presque tout sauf les odeurs nauséadondes qui se dégagent des aisselles au point que les plus affamés qui regardent les mets posées par l’épouse, sont tellemùent dégouté qu’ils sont rassasiés avant de dire BISM ILLAH!. S’en foutant de tout ce qui l’entoure, il (j’allais dire manger! non dévorer, c’est le terme qui convient) ce qui lui a été posé sur la table, avant d’avoir terminé, il termine par faire une de ces eructations qui souvent dégage quelques restes du met sur la figure des invités) et il termine en bon musulman par dire  » AL HAMDOU LILLAH » La suite, on la connait, avant même d’avoir digéré ce qu’il venait d’ingurgiter, il ronflait sur son seddari. Les enfants qui sont partis à l’école depuis 6h du matin et qui sont sur la route du retour provisoire avant de retourner vers cette école pour en sortir vers 19h. Ces enfants là cher concitoyen marocain profond comme on dit en europe tu ne t’es jamais posé la question de savoir ce qu’ils font de leur journée, comment il passent leur journée. Voilà chèrs concitoyens musulmans ce que je voulais vous dire, Je ne voudrais pas terminer mon post que, je sais pas mal de gens considèrent comme long(ils n’ont qu’à aller à des rubriques où c’est télégraphique). Permetteez moi de vous dire que j’ai eu à maintes reprises la possibilité d’aller manger dans l’un de ce qu’on appelle retaurant sur la route de benidrar où celles qui se trouvent sur la frontière oujda ALGERIE. j4AI EU L4OCCASION DE LE FAIRE? J4Y AI MANG2? MAIS jamais sans prendre des nouvelles de mes enfants de savoir ce qu’ILS ALLAIENT MANGER) par MOBILE SVP, puisqu’on est arrivé au point de ne pas avaler une brochette sans être emmerdé par un voisin qui tient une conversation en mobile avec son interlocuteur au point de vous couper l’APPETIT. BON APPETIT? mes salutations saidi

    #219148
    saidi
    Membre

    @berkane wrote:

    Réfléchir et écrire sur le fait Amazigh n’est pas une entreprise aisée surtout pour un Maghrébin : ce problème est toujours vécu d’une manière extrêmement passionnelle. L’injure, l’anathème, la condamnation péremptoire, voire les réactions racistes, constituent l’essentiel du débat autour de cette question depuis au moins une demi-siècle. Les témoignages précis et directs sont rares et presque toujours fortement tendancieux. Souvent masquée, inavouée ou même niée, la « question berbère » est, dans le champ sociopolitique maghrébin, un fait « Honteux » difficile à suivre, même si, obscurément, tout le monde (pas seulement les politologues et les intellectuels) sait qu’il y a là une force qui est à l’œuvre.

    Croyez-moi ce cri Amazigh ou cette machine Amazigh avance dans le droit chemin et c’est elle qui portera les fruits : changement sociale tant attendu…..

    Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture marocaine et au sujet des conflits qui secouent la société marocaine.

    Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.

    Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste marocain qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.

    Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.

    Le discours qui se réclame de l’identité amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture PREMIÈRE du Maroc qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.

    Le mode d’expression de cette culture est la koine amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.

    Ce discours est tout récent dans le champ culturel marocain et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:

    1/la vision nostalgique représentée par Ahardan et al.

    2/La vision fondée sur le droit à la différence.

    En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.

    1/Vision nostalgique:

    Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:

    1.1 LA LIBERTÉ : amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).

    1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.

    1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.

    1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.

    1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l’amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n’est pas modeste dans le comportement et le langage.

    Cette conception de l’amazighite conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle du Maroc en construisant une mythologie réactionnelle ou l’amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.

    Enfin l’amazighite devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours islamiste……similitude évidente ou l’amazighite se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées d’Ahardane.

    La légitimation de la culture amazighe se fonde sur les thèses centrales suivantes en reprenant toujours Boukous.

    2.1 La légitimité historique

    L’histoire du Maroc est constituée par un élément permanent à savoir la culture amazighe ce qui lui confère une réalité dont les racines remontent à la nuit du temps. Cet argument a une fonction de rappel d’une vérité historique et une fonction de parade au discours qui considère que la question culturelle amazighe est une bid3a, une innovation illicite héritée du colonialisme.

    2.2 La légitimité anthropologique

    La culture amazighe structure l’inconscient collectif de l’être marocain et fonde la personnalité culturelle de base du pays. Elle est présenté de façon manifeste ou latente en tout marocain, dans son langage et dans son comportement affectif et social. Elle est omniprésente dans l’espace marocain par la toponymie et dans notre imaginaire par la tradition orale. Cet argument répond à la thèse qui évacue la dimension amazighe de la constituante de l’identité culturelle du Maroc en la refoulant dans le passé révolu.

    2.3 La légitimité sociologique

    La culture amazighe forme un constituant de la culture du peuple en exprimant au plan symbolique les conditions de vie des masses rurales. Cet argument confère à la culture amazighe une auréole plébéienne qui a une certaine force dans les variantes progressistes et populiste du discours idéologique censé exprimer les intérêts du peuple.

    3.4 La légitimité psychoaffective

    La culture amazighe véhicule l’univers maternel et prend en charge le champ de l’intimité et de la communion affective. Cette thèse valorise la culture amazighe comme moyen de l’expression de l’affect, du monde de l’enfance et du giron maternel, par opposition aux langues et aux cultures du dehors, de la communication transactionnelle et du pouvoir dominant .

    3.5 la légitimité écologique

    La culture amazighe représente une donnée de l’écosystème culturel du Maroc d’aujourd’hui, aux cote de la culture arabe, de la culture juive, de la culture africaine et de la culture occidentale.

    Cette thèse considère la culture amazighe comme un patrimoine culturel de la communauté nationale dans son ensemble, une richesse qui n’appartient pas aux amazighophones de façon exclusive, un bien dont la perte risque de déstructurer l’édifice culturel du Maroc dans sa totalité. L’ablation de cette dimension de l’être marocain aurait l’effet d’un trauma culturel collectif irrémédiable. C’est pour cela que je m’oppose à la création d’un parti politique amazighe et je suis pour la création d’associations.

    3.6 La légitimité patriotique

    La culture amazighe a été le creuset de l’esprit patriotique, un facteur d’union des communautés rurales contre l’occupant étranger et un moyen de ressitance à la colonisation française et espagnole avant même l’emrgence du mouvement national urbain.

    En témoignage la tradition orale qui recèle encore des vestiges de la poésie épique dans le Rif, le Moyen Atlas, le haut Atlas, l’Anti Atlas et le Saghro ou les poètes et les poétesses galvaudaient l’ardeur des combattants contre les forces armées coloniales et stigmatisaient la couardise de ceux qui avaient capitulé, ceci à un moment ou les villes et les plaines avaient déjà été pacifiées, c’est a dire assujetties à l’ordre colonial.

    En d’autres termes, la culture amazighe a payé le tribut du sang pour la défense de la patrie, elle mérite de ce fait les honneurs du patriotisme. Cette thèse veut rendre caduc l’argument qui soutient que la promotion de la culture amazighe est inspirée par la politique neo-coloniale et serait ainsi une exhumation du Dahir Berbere dans le but de diviser le peuple marocain en deux entités antagoniques, les Amazighes et les Arabes.

    2.7 La légitimation démocratique

    Le droit à la différence culturelle et linguistique fait partie intégrante des droits de l’Homme dans leur acception universelle.

    Il résulte de ce principe qu’une société qui se proclame démocratique se doit de reconnaître la langue et la culture amazighes comme une composante de la culture marocaine.

    Cet argument tire sa force du droit international et s’inscrit dans la tendance qui a consiste jusqu’ici à exclure arbitrairement la donnée amazighe sous prétexte que la différence est source de désunion et de discorde nationales.

    Il appert de l’expose de ces thèses qu’elles ont pour fonction de fonder la légitimité de la langue et de la culture amazighes dans le champ culturel du Maroc en constituant une base epistemologique de l’action menée en vue de la reconnaissance et de la promotion de cette langue-culture.

    On se rend compte ainsi que la quête de l’identité amazighe ne constitue pas seulement une préoccupation intellectuelle, elle est aussi largement une quête identitaire et une préoccupation existentielle qui tentent de faire face au processus d’assimilation qui est a l’oeuvre dans les communautés amazighophones, processus résultant de la dépendance économique et culturelle des régions rurales à l’égard des centres de décision materielle et symbolique, dont le site se trouve en ville.

    M. BERKANE bonjour,

    J’ai lu avec beaucoup d’attention sur ce que vous avez écrit, Permettez moi de vous féliciter, de vous remercier de relever encore un peu plus le niveau de la discussion de ce forum, salutations, saidi

    saidi
    Membre

    @OUJDI_PUR wrote:

    choufe a khouya yeghmourssen
    a noter je ne suis pas contre toi au contraire on est tous des freres
    mais toi tu m’accuses d ‘etre ignorant hchouma 3lik tu ne me connais meme pas
    le coran c’est le coran c’est induscutable
    LA SOUNNA c ‘est sahihe mouslim et sahihe alboukhari
    je t’invite a lire ces deux references pour bien comprendre et aussi
    issalou ahle al3ilm pour bien comprendre notre religion

    j’invite MR allae eddine de deplacer ces derniers posts dans un autre topic pour ne pas deriver du contexte du sujet de mr bouayyad

    Monsieur OUJDI PUR BONJOUR,

    Permets mois de te tutoyer et si je le fais c’est par amitiés, parceque j’ai cru depuis que je suis sur ce site que tu étais quelqu’un avec qui on peut discuter, je pense cher OUJDI PUR que je ne t’ai jamais interpellé par manque de respect, bien au contraitre, je crois que des gens comme toi, sont des gens qui on le voit tout de suite parle avec « leur coeur » avec une passion râres de nos jours, des gens qui sont spontanés, ils disent ce qu’ils ont a dire de manière spontanée, malheureusement, chèr OUJDI PUR, des gens de ce genre, deviennent depuis en plus râres. A plusieurs reprises, je t’ai interpellé au travers de ce site, parfois pour te dire merci pour ce que tu nous apprends, parfois pour te dire que tu dois te calmer pacq tu dépasses les bornes et que tout le monde ne se trouvent pas dans une même pièce où l’on peut se parler face à facce, je dois avouer cher oujdi pur, que jusqu’à ce jour, je n’ai jamais eu de réponse de ta part qui était mal placée, dieu merci qu’il en soit ainsi. Ceci dit, celà ne veut pas dire comme tu le sais bien sûr que je ne jette pas un coup d’oeil voir parfois bien analyser ce que tu dis au travers de ce site. Si je me suis dit ce jour que je devais d’écrire à toi et à n’importe qui veut l’entendre que j’ai été malheureusement un peu déçu de ce qui s’est passé entre toi et dahli: Je ne vais pas m’étendre sur ce qui s’est passé, mais je voulais tout simplement vous dire à tous les deux: Vous, qui êtes des pilliers de ce forum, vous qui essayez de faire vivre ce forum, vous qui avez fait tant d’efforts pour maintenir le cap, pcq, le site commence à prendre une ampleur honorable, le site commence à prendre une tournure (comme l’a dit monsieur BOUAYAD DANS L4UN DE CES POSTS), exemplaire pour ne pas dire comme lui une tournure dangeureuse, c’est là où je vais lire des choses qui se sont échangées entre toi et fadi( ce message pour ne pas me répeter est identique à celui que j’avais envie d’écrire à FADI). Vous êtes dans l’erreur la plus complète toi comme fadi: deux choses vous séparent de façon triviale, toi et fadi, d’après ce que l’on a lu ces derniers temps. OUJDI PUR, permets de te dire que ton problème n’est pas, contrairement à ce que je pensais au début un problème de malentendu, eh bien non, après avoir lu notre ami fadi depuis le début, (ce que je considère d’ailleurs comme modérateur qu’il le veuille ou non). DKHOUL EL HAMMAM MACCHI BHAL EKHROUJOU. aLORS ? fadi, tu mors sur ta chique et tu nous reviens comme modérateur. Qui t’a permis de laisser ce poste vide? c’est ce quei me semble avoir compris dans ton dernier post! eh bien mon vieux, je pense que tu t’es planté! (on peut le discuter si tu veux). Tu sais FADI, en vous voyant vous chamailler entre toi et OUJDI PUR, rien ne m’a choqué, si ce n’est le vocabulaire que vous avez utilisé tous les deux(il parait que c’est une des caracteristiques des oujdis comme se contentent de le dire beaucoup de gens qui ne connaissent pas les oujdis). Mis à part celà, je trouve tout à fait naturel ce genre d’échange d’idées et il faut continuer à le faire, ceux qui pensenet que celà détruit notre cite, ils se trompent puisqu’ils disent par définition qu’on doit dire des choses qui ne réflètent pas la réalités de nos mentalités, alors que celà ne peut servir qu’à une chose de se connaître. Il ya bien lontemps que j’ai compris que l’esprit de m,; oujdi pur n’est pas sur la même longueur d’ondes que celui de M. fadi, il n’ya aucun mal à celà, bien au contraire, celà nous permet de faire connaissance, de savoir avec qui on veut construire quelque chose, surtout de savoir sur quelles bases solides ou non on peut s’engager pour essayer de faire quelque chose pour cette région qui est la nôtre. Pour ce qui me concerne, sans vouloir donner des leçons à quiconque, je crois que ce que vous venez de faire au travers de ce site rends un grand service à pas mal d’internautes originaires d’oujda et la région pcq, vous avez démontrez jusqu’où on peut aller avec vous . Je vous le dis en toute sincérité et franchise qui j’espère vous l’avez comprise depuis le départ de mon engagement, je pense qu’on est encore loin de trouver des gens qui peuvent prendre en main ce projet que nous appellons oujda city. je n’ai pas fini, je reviendrais sur ce sujet pcq il ya encore une autre personne avec laquelle je dois m’expliqur c’est notre ami ALAA EDDINE. après ce qui vient d’être fait, tout ce qu’il a trouvé de mieux, c’est de nous dire , c’est qu’il ferme le topic, qu’il est absent pour une semaine et on revoit!!!!!!!!!!!!!!!
    J’ai été epoustoufflé quand j’ai lu celà, comme j’ai été epoustouffflé quand j’ai vu que tout ce qu’il trouvait à répondre à M. BOUAYAD, M. YEGHMORASSEN. M. OUJDI NET ET D’AUTRES QU4IL FERMAIT LE TOPIC!!!!!!
    Je ne veux pas parler de M. BERKANEqui est arrivé sur ce forum avec des choses que nous internautes débutants mais assoifés d’apprendre, avons beaucoup apprécié, ces gens là qui arrivent sur le forum, chers modérateurs, vous devez leur répondre d’une autre manière que « je ferme le topic » Merci à M. BOUAYAD, oujdi net, YEGHMORASSEN, MCHICHI de sidi bel abbès, et d’autres pour avoir essayé de relever le niveau de ce site, Il faut depasser l’ère où l’on lisaient, écoutaient sans rien comprendre et aller dormier, dieu merci, nous avons des gens compétents, capables, instruits, il faut que nou puissions profiter de leurs savoir à atravers ce site et ne pas les décourager au point de nous abandonner et nous voir revenir à ce fameux point de départ que j’ose pas répéter et continuer à vivre dans l’obscurité. Je ne vise personne en disant celà, les gens qui veulent faire du volontariat, sont les biens venus, ils ne le font pas pour les internautes qui viennent yeuter, ils le font pour leur pays, pour leur région, s’ils n’ont pas les possibilités de le faire, personne ne peut peut leur demander des comptes, ils n’ont qu’à se retirer, parceque parfois, il vaut mieux, une pa

    #219142
    berkane
    Membre

    Réfléchir et écrire sur le fait Amazigh n’est pas une entreprise aisée surtout pour un Maghrébin : ce problème est toujours vécu d’une manière extrêmement passionnelle. L’injure, l’anathème, la condamnation péremptoire, voire les réactions racistes, constituent l’essentiel du débat autour de cette question depuis au moins une demi-siècle. Les témoignages précis et directs sont rares et presque toujours fortement tendancieux. Souvent masquée, inavouée ou même niée, la « question berbère » est, dans le champ sociopolitique maghrébin, un fait « Honteux » difficile à suivre, même si, obscurément, tout le monde (pas seulement les politologues et les intellectuels) sait qu’il y a là une force qui est à l’œuvre.

    Croyez-moi ce cri Amazigh ou cette machine Amazigh avance dans le droit chemin et c’est elle qui portera les fruits : changement sociale tant attendu…..

    Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture marocaine et au sujet des conflits qui secouent la société marocaine.

    Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.

    Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste marocain qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.

    Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.

    Le discours qui se réclame de l’identité amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture PREMIÈRE du Maroc qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.

    Le mode d’expression de cette culture est la koine amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.

    Ce discours est tout récent dans le champ culturel marocain et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:

    1/la vision nostalgique représentée par Ahardan et al.

    2/La vision fondée sur le droit à la différence.

    En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.

    1/Vision nostalgique:

    Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:

    1.1 LA LIBERTÉ : amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).

    1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.

    1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.

    1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.

    1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l’amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n’est pas modeste dans le comportement et le langage.

    Cette conception de l’amazighite conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle du Maroc en construisant une mythologie réactionnelle ou l’amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.

    Enfin l’amazighite devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours islamiste……similitude évidente ou l’amazighite se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées d’Ahardane.

    La légitimation de la culture amazighe se fonde sur les thèses centrales suivantes en reprenant toujours Boukous.

    2.1 La légitimité historique

    L’histoire du Maroc est constituée par un élément permanent à savoir la culture amazighe ce qui lui confère une réalité dont les racines remontent à la nuit du temps. Cet argument a une fonction de rappel d’une vérité historique et une fonction de parade au discours qui considère que la question culturelle amazighe est une bid3a, une innovation illicite héritée du colonialisme.

    2.2 La légitimité anthropologique

    La culture amazighe structure l’inconscient collectif de l’être marocain et fonde la personnalité culturelle de base du pays. Elle est présenté de façon manifeste ou latente en tout marocain, dans son langage et dans son comportement affectif et social. Elle est omniprésente dans l’espace marocain par la toponymie et dans notre imaginaire par la tradition orale. Cet argument répond à la thèse qui évacue la dimension amazighe de la constituante de l’identité culturelle du Maroc en la refoulant dans le passé révolu.

    2.3 La légitimité sociologique

    La culture amazighe forme un constituant de la culture du peuple en exprimant au plan symbolique les conditions de vie des masses rurales. Cet argument confère à la culture amazighe une auréole plébéienne qui a une certaine force dans les variantes progressistes et populiste du discours idéologique censé exprimer les intérêts du peuple.

    3.4 La légitimité psychoaffective

    La culture amazighe véhicule l’univers maternel et prend en charge le champ de l’intimité et de la communion affective. Cette thèse valorise la culture amazighe comme moyen de l’expression de l’affect, du monde de l’enfance et du giron maternel, par opposition aux langues et aux cultures du dehors, de la communication transactionnelle et du pouvoir dominant .

    3.5 la légitimité écologique

    La culture amazighe représente une donnée de l’écosystème culturel du Maroc d’aujourd’hui, aux cote de la culture arabe, de la culture juive, de la culture africaine et de la culture occidentale.

    Cette thèse considère la culture amazighe comme un patrimoine culturel de la communauté nationale dans son ensemble, une richesse qui n’appartient pas aux amazighophones de façon exclusive, un bien dont la perte risque de déstructurer l’édifice culturel du Maroc dans sa totalité. L’ablation de cette dimension de l’être marocain aurait l’effet d’un trauma culturel collectif irrémédiable. C’est pour cela que je m’oppose à la création d’un parti politique amazighe et je suis pour la création d’associations.

    3.6 La légitimité patriotique

    La culture amazighe a été le creuset de l’esprit patriotique, un facteur d’union des communautés rurales contre l’occupant étranger et un moyen de ressitance à la colonisation française et espagnole avant même l’emrgence du mouvement national urbain.

    En témoignage la tradition orale qui recèle encore des vestiges de la poésie épique dans le Rif, le Moyen Atlas, le haut Atlas, l’Anti Atlas et le Saghro ou les poètes et les poétesses galvaudaient l’ardeur des combattants contre les forces armées coloniales et stigmatisaient la couardise de ceux qui avaient capitulé, ceci à un moment ou les villes et les plaines avaient déjà été pacifiées, c’est a dire assujetties à l’ordre colonial.

    En d’autres termes, la culture amazighe a payé le tribut du sang pour la défense de la patrie, elle mérite de ce fait les honneurs du patriotisme. Cette thèse veut rendre caduc l’argument qui soutient que la promotion de la culture amazighe est inspirée par la politique neo-coloniale et serait ainsi une exhumation du Dahir Berbere dans le but de diviser le peuple marocain en deux entités antagoniques, les Amazighes et les Arabes.

    2.7 La légitimation démocratique

    Le droit à la différence culturelle et linguistique fait partie intégrante des droits de l’Homme dans leur acception universelle.

    Il résulte de ce principe qu’une société qui se proclame démocratique se doit de reconnaître la langue et la culture amazighes comme une composante de la culture marocaine.

    Cet argument tire sa force du droit international et s’inscrit dans la tendance qui a consiste jusqu’ici à exclure arbitrairement la donnée amazighe sous prétexte que la différence est source de désunion et de discorde nationales.

    Il appert de l’expose de ces thèses qu’elles ont pour fonction de fonder la légitimité de la langue et de la culture amazighes dans le champ culturel du Maroc en constituant une base epistemologique de l’action menée en vue de la reconnaissance et de la promotion de cette langue-culture.

    On se rend compte ainsi que la quête de l’identité amazighe ne constitue pas seulement une préoccupation intellectuelle, elle est aussi largement une quête identitaire et une préoccupation existentielle qui tentent de faire face au processus d’assimilation qui est a l’oeuvre dans les communautés amazighophones, processus résultant de la dépendance économique et culturelle des régions rurales à l’égard des centres de décision materielle et symbolique, dont le site se trouve en ville.

    Source : souss.com

    saidi
    Membre

    Bonjour M. AALA EDDINE, Mlle DAHLIA, Monsieur FADI.

    Je me permet de vous interpeller tous les trois puisque que je considère que vous nous representez à travers ce site même si mon intervention de ce jour s’adresse plus particulièrement à M. AALA EDDINE. En effet, Cher ami, comme je n’ai rien à t’apprendre, il ya eu discordance de discussion au travers de ce site non seulement entre Monsieur BOUAYAD que je respecte comme tout autre internaute et Monsieur yeghmorassen pour ne pas faire intervenir Madame MANARA et Monsieur DAWY ceci par soucis de ne pas semer la pagaille. Il me semble avoir bien suivi la discussion a propos des idrissides du maroc oriental encore mieu suivi depuis que Monsieur BOUAYAD a eu la présence d’esprit d’avoir très vite compris ma (nos) préoccupations du désir d’apprendre mais que nous n’avions malheureusement pas tous la chance de les avoir pour comprendre la subtilité de la langue arabe oh! combien elle est riche! Monsieur BOUAYAD a eu l’intelligence d’avoir très vite compris ce que je lui demandais (ce que nous lui demandions). J’admire les gens qui possèdent de tels talents, des gens qui se donnent la peine de se sacrifier, dieu sait ce que celà demande comme effort pour le faire (je le sent pour ce qui me concerne et c’est pas donné à tout le monde permettez moi de vous le dire). Je pense que monsieur BOUAYAD m’ donné l’impression d’un exemple même qui fait une demonstration que notre système de l’enseignement au Maroc doit être pris comme démonstration!!! Chèr ALAA EDDINE, je ne sais pas si tu connais l’histoire de notre ministère de l’éducation nationale ne fus ce que depuis l’indépendance pour ne pas rémonter au dahir berbère! Monsieur BOUAYAD passe d’une langue à l’autre avec une facilité deconcertante (celà a été le cas de pas mal de bacheliers marocains que j’ai eu la chance de cotoyer et c’est pour moi un plaisir, moi qui n’ai pas eu cette chance comme beaucoup d’autres oujdis et marocains) y compris ceux qui ont fait le lycée OMAR on se plait de le dire de nos jours et d’ailleurs j’attire ton attention que celà a été même vanté dans l’émission VIVA MEDINA) Si je te dis celà cher AALA EDDINE, c’est pour te REPETER une chose que j’ai déjà dite dans l’un de mes posts(alors stp sois attentif pour diriger les débats) j’ai déjà dit depuis le début de mon enregistrement sur ce site pour lequel je vous rmercie tous les trois de l’avoir mis sur pied. J’ai répondu en substance à l’un des internautes qui me reprochait de faire des fautes d’orthorgaphes et de syntaxes, je lui ai dit que ce qui est important dans le siècle où nous vivons, ce n’est pas de maitriser la langue qui de surcroit n’est pas la nôtre, ce qui est important, c’est une chose que les pays developpés ont compris depuis longtemps, c’est de se faire comprendre, par n’importe quel moyen et de n’importe quelle manière pourvu qu’on sache de quoi on parle, voilà l’essentiel mon chèr ALAA EDDINE. pOUR CE QUI ME CONCERNE? JE NE SUIS PAS DE LA G2N2RATION DE BACHELIERS +4 +5+7+8+…je suis de la génération de beaucoup de marocains qui se sont contenté d’avoir leur certificat d’études primaires et qui aujourdh’ui te pendent des post en français comme en arabe qui fait envier beaucoup de gens comme moi. j’espère que tu as compris ce que je veux dire, de notre temps on ne frimait pas avec des bac+ x années!! on frimait avec ce qu’on avait réellement dans la petite cervelle qu’on obtenaient souvent sous la bougie pcq même les lampadaires publics n’existaient pas, ce qui fait encore le bonheurs aujourd’hui de pas mal de tes compatriotes pendant la préparation du bac( ils n’ont pas tous GOOGLE et une chambre séparée dans la villa pour préparer le bac). Je sens que je me laisse emporter! Comme je n’ai pas eu la chance ou peut être tout compte fait la chance de ne pas avoir eu ce confort pour arriver à avoir un visa étudiant et aller frimer sur je ne sais quel master, je ne s ais quel xième cycle en informatique dans je ne sais quelle école BCBG en europe ou en amerique du nord finir par revenir au Maroc, tenir un poste de responsabilité « laissez moi rire » exceptés certains amis personnels et pas mal d’autres que je connais et qui font un boulot dans ce maroc que peu de jeunes savent peser son importance et svp souvent dans l’ombre sans exhibition. j’ai delà eu l’occasion de m’adresser au maroc à certaines catégories de jeunes qui croient qu’un costume pierre cardin, une belle cravate, un bac plus je ne sais combien de masters dans un large bureau et un ameublement qui necessitent 4 années d’investissements pour amortir un an de salaire, et que lorsque vous leur presentez un dossier pour un projet d’un million de DH, ils sursautent, ils disparaissent par la petite porte pour aller appeler le grand patron pour que lui même, fasse appel à son patron qui est à 300 km de la ville où, il se trouve, qui lui même vous répondra après 2 mois, qu’il a envoyé votre dossier pour étude à un autre patron qui se termine soit à CASA soit à RABAT selon qu’il s’agisse d’un problème financier ou administratif. Pour revenir à mon propos initial, Monsieur YEGHMORASSEN dans son premier post, vous a interpellé pour une chose qui me paraissait juste, vraie et raisonnable, je vous ai répondu pour celà, j’ai répondu à Monsioeur BOUAYAD lui demander d’être indulgent vis à vis de ce monsieur qui me donnait l’impression de vouloir voir l’islam sous un angle intellectuel comme le sAINT CORANT LE DIT D’ailleurs, très vite, ce Monsieur s’est esquivé comme un intru persona non grata. Quand j’ai lu ce qui s’est passé (je ne sais pas si vous l’avez fait ou pas monsieur ALAA EDDINE) en tout cas, monsieur BOUAYAD que je considère homme de bonne foie est là pour en témoigner). J’ai demandé à ce monsieur YEGHMORASSEN de revenir sur le site, en corrigeant sa façon de s’exprimer, de laisser le sujet des idrissides à part laisser les internautes qui s’y interessent de continuer leur débats avec tout le respect qu’on leur doit puisqu’il ne nous érangent pas. Ce jour, à ma grande stupéfaction, je le vois revenir avec un sujet, et qu’esce que je remarque, son sujet est mis hors normes de la part de qui svp ? de la part de monsieur ALAA EDDINE? peux-tu nous expliquer chèr ami, pourquoi? alors que je suis parmis les internautes qui ont demandé à ce qu’il nous écrivent ce qu’ils nous dit? as-t-u lu mon dernier message concernant l’histoire de l’islam ou pas?. Monsieur ALAA EDDINE, Mlle DAHLIA? mONSIEUR FADI, Sachez que ce que vous faites est plus qu’honorable, vous avez vos préoccupations comme tout le monde, vous avez un temps délimité comme tout le monde, vous avez votre devoir familial comme tout le monde, vous avez des contraintes financière peut être comme tout le monde, vous avez un mérité plus que tout le monde c’est de prendre en main ce site. Une chose qui me paraissait dépassé dans notre pays, c’est la façon de censurer, je dis bien la façon de censurer et pas la censure, car la censure existe partout le tout c’est de savoir comment le faire. Mlle DAHLIA, merci pour la transmission du discours de SM. LE ROI concernant particulièrement la région de l’orientale. SM. LE ROI depuis qu’il est arrivé sur le trône n’a jamais cessé de courir à travers le pays, ce qui est essentielle dans ses discours, chère dahlia, ce n’est pas seulement la région de l’orientale, ce qui nous fait particulièrement plaisir. sm le roi mohammed VI , en dehors de sa treisième visite si je ne me trompe pas dans l’oriental, n’a jamais ou pratiquement jamais quand il s’agit de la politique intérieure de dire aux élus de s’approcher des citoyens!!!! c’est là où se trouve l’essentiel!!! on verra bientôt aux élections prochaines s’il a été entendu par les élus ou les futurs élus. En tout cas, ce que je constate, c’est qu’à quelques mois qui nous séparent des élections, ce site n’a jamais fait allusion à celà, or, le ROI A besoin d’aide pour celà, il a besoin de tous les outils locaux qui peuvent l’aider pour arriver à cette fin, il ne peut pas être au PALAIS ROYAL A RABAT recevoir les diplomates étrangers, les investisseurs, etc.. et au même temps de venir tous les trois jours vérifier si la route de 30 Km qui sépare AHFIR de SAIDIA est en chantier ou pas encore!! ce n’est pas de la caricature, loin de moi et par respect. mais je me demande si les gens n’attendent pas que SM LE ROI s’équipe de casque jaune et de se pointer tous les jours à 8h du matin pour quitter le chantier à 17h!!! Se sente visé qui veut, ce n’est pas ma préoccupation, pour ma part, je vous l’ai déjà dit sans pseudonyme ni avatar, tout le monde peut avoir mes références en public, je suis RME , vous le savez, mes références privées sont disponibles à qui veut les avoir, j’ai déjà pris contact avec pas mal de copains originaires de l’oriental ou d’autres régions pour essayer de faire quelque chose. Les gens me répondent à chaque fois et à juste titre quoi et comment? le comment ici, c’est notre affaire, quoi? c’est la votre, pour aider le pays à sortir de là c’est comme celà que je vois les choses et svp surtout ne pas revenir sur le sujet de savoir si FADESA FAIT DU BIEN OU DU MAL A SAIDIA? MERCI DE VOTRE PATIENCE ET PEUT ETRE A BIENTOT CE QUI N4est pas sur saidi

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