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15 réponses de 166 à 180 (sur un total de 1,221)
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  • #206791
    houmidi59
    Participant


    Il y a des personnes qui ne manquent pas de pot .Malheureusement, il y en a d’autres qui leur en tombent dessus des tuiles. Après tout dans cette vie, il y a deux catégories de gens : ceux qui ont de la chance, et ceux qui ont la poisse. En ce qui me concerne, je crois que Dame chance m’a toujours fui. Bien entendu, je lui ai toujours couru après. Quand je la tiens, sitôt, elle me fausse compagnie. Ah, oui ! Détrompez-vous mes amis , la chance ne sourit pas à tous les coureurs; en tout cas pas ceux qui n’ont pas de grandes jambes. Tenez, je vais vous raconter une histoire que j’ai vécue de A à Z.En fait, ça peut arriver à tout le monde … enfin, ceux qui fourrent leur nez partout .Comme moi
    Allez, je ne vais pas vous faire languir davantage


    Comme tous les mortels j’ai décidé de partir pour quelques jours de vacances à la campagne .Justement, un de mes amis a une demeure là-bas. En réalité, c’est une cabane en bois qui sent le moisi et la crotte de chats abandonnés. Elle est rarement habité .Alors, quelques parasites ont fait d’elle leur logis.
    Ce n’est pas tout : elle manque d’électricité. Heureusement qu’il y a de l’eau .Enfin, la petite rivière suit son cours à une dizaine de pas de la demeure. Aux alentours, il y a des champs et quelques habitations éparpillées un peu partout.
    Pour finir cette petite description qui m’a été donnée par mon Valeureux ami, je vous fais savoir qu’il y a plusieurs sentiers ; chacun d’eux mène à une direction définie : une maison ou une ferme, un puits ou une grange; voire même quelque part dans la nature.
    Pour vous dire que je vais bien passer d’agréables moments.
    Donc, j’ai apporté avec moi une lampe à pétrole et des bougies. J’ai fourré dans mon sac un poste de radio (à piles bien sûr) et des bouquins .J’ai aussi pensé à ma canne à pêche et mes jumelles.
    Ah, il reste une chose : j’ai acheté un pistolet (à eau) mais qui ressemble de près au colt de l’inspecteur Derrik.
    Quand, je suis arrivé à la cabane, le soleil s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. C’était un coup de chance pour moi de passer inaperçu des regards des campagnards. Donc, j’ai ouvert la porte et j’ai jeté un regard autour de moi .Tout était calme .Pas de bruit certes , mais des odeurs indescriptibles se dégageaient partout .J’ai alors ouvert la seule fenêtre pour aérer la pièce .Puis, j’ai allumé quelques bougies pour bien me situer dans la maison .Aussitôt, j’ai réalisé qu’il y avait un lit à deux places , une vieille commode , une table ovale et une chaise à trois pieds .Dieu merci , je l’avais remarqué à temps; sinon je me serais bien rompu le cou ou me casser une jambe.
    J’ai commencé par ranger mes affaires ; puis à l’aide de morceaux de bois, j’ai allumé la cheminée.
    Pas besoin de vous dire que quand la nuit était tombée, j’étais dans mon lit habillé de mon pyjama, à l’écoute de la musique et tenant entre mes mains un roman policier
    Comme vous voyez, tout se déroule à merveille .on n’y sent de la solitude, mais quelque fois être seul ça soulage et berce l’âme. Justement, j’en avais réellement besoin. Je crois que pour cela , j’ai aussitôt éteint mon téléphone portable pour ne pas être dérangé. Bien entendu, avant de le mettre hors tension, j’ai envoyé quelques SMS à ma famille et mes amis pour les assurer de mon arrivée.
    Le roman était si passionnant que je me suis vite senti dans la peau de chacun des personnages. Sans oublier la douce musique qui me dorlotait .Justement, on passait en direct le concert de mon chanteur préféré.
    Soudain, j’ai entendu comme un grincement. Mon regard s’est dirigé vers la porte .Elle était fermée. Non plutôt barricadée. J’ai oublié de vous dire que j’ai utilisé la vieille commode à cet effet .J’ai fait obliquer mon regard vers la fenêtre .Elle, aussi est fermée. Par chance, elle est munie d’un grillage. Quelques instants, je me suis rendu compte que le bruit venait d’en haut : du toit de la maison, mes amis .Aussitôt, j’ai demandé à Hamid Bouchnak de la boucler un moment, j’ai mis en suspension l’enquête ; et puis à pas de loup je me suis mis hors de mon lit. Aussitôt, un chuchotement est parvenu jusqu’à mon oreille droite. Ce qui voulait dire qu’on était derrière la porte. Je m’y suis approché pour mieux entendre .En effet , c’était une voix rauque qui disait : ouvre vite la porte ! je t’apporte des nouvelles toute fraiche
    C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais .Cependant, j’ai fait la sourde oreille
    Une fois de plus, la voix m’incitait à lui ouvrir la porte. Puis, j’ai entendu des toc toc qui devenaient de plus en plus assourdissants. Pas de doute, si on continuait ainsi , on finirait bien par me casser les oreilles .Aussi, il fallait bien trouver un moyen pour faire débarrasser le plancher de cet intrus. J’ai pensé à mon pistolet, mais je n’avais aucune idée de la personne qui était de l’autre côté .Etait-elle de forte corpulence ?Etait-elle seule ou accompagnée ?Donc, ce n’était pas une bonne idée de lui braquer le pistolet et lui dire : va-t- en sinon je vais te loger une balle entre les yeux
    Non, non, ce n’était pas un risque à courir mais plutôt un suicide sans coup férir. Alors , les amis , je me suis dit: si tu ne fais rien , tu seras bientôt cuit .C’est étrange , sur le coup je me suis rappelé un fait divers .Il s’agissait d’une femme qui était seule dans sa maison. Soudain, un voleur voulait s’introduire chez elle par la force. Alors, il essayait d’ouvrir la porte par tous les moyens .Surtout quand il avait entendu du bruit. La femme quoique qu’elle eût la chair de poule, elle était restée calme. Alors, elle avait pensé à une astuce pour faire éloigner l’agresseur. Tout simplement, elle a crié comme ça : miaououuuuuuuuu !
    Je ne sais pas si c’était bien imité; mais ce qui était sûr : le voleur a aussitôt quitté les lieux.
    Malheureusement, ce n’était pas une bonne idée. Je dirais même que dans mon cas ce serait une idée idiote. Vous imaginez bien qu’un chat n’a jamais allumé de cheminé et écouté de la musique .Alors que faire ? Brusquement dame chance passait justement devant la maison .Aussitôt, j’ai entendu quelqu’un interpeler mon visiteur :
    _ « Hé, vous qu’est-ce que vous êtes entrain de manigancer ?
    L’autre paraissait embarrassé , mais il a quand même répondu qu’il avait cru entendre du bruit à l’intérieur
    _ Evidemment , lui dit son interlocuteur : il y a quelqu’un à l’intérieur
    Aussitôt , je me suis dit : ça y est voilà que la chance se retourne contre moi
    Et moi qui croyait qu’elle était venue à mon secours
    En effet, l’homme à la voix rauque avait sauté sur l’occasion :
    _ Raison de plus pour ouvrir cette porte » .Alors, il a commencé à lui donner des coups d’épaule de plus en plus violents.
    Alors, j’ai réalisé que j’avais intérêt à me faire découvrir et advienne que pourra!
    C’est alors que j’ai entendu une phrase sublime, une phrase qui vaut son pesant d’or .Oui, les amis : une phrase pleine de bon sens
    _ « Je vous interdit d’ouvrir cette porte
    _ Mais, mais vous venez de certifier qu’il y a quelqu’un à l’intérieur ? »
    J’ai tendu l’oreille
    _ « Oui, a repris mon sauveur
    Et d’ajouter :
    _ et ce n’est pas une raison pour déranger le propriétaire de la maison
    _ Quoi ? s’est exclamé l’intrus
    Alors, j’ai entendu la plus belle explication de ma vie : Hier Abderrahim m’a téléphoné pour me dire qu’il allait passer quelques jours dans sa cabane et qu’il ne voulait pas être dérangé.
    Alors, va-t-en et laisse- le tranquille.
    Brave ami ; si tu étais devant moi je t’aurais bien accordé une accolade pour t’exprimer ma gratitude.
    Puis j’ai entendu la dernière phrase :
    _A vos ordre Sidna cheikh »
    Quelques minutes plus tard, le calme était revenu.
    Bien entendu, je suis retourné vers mon lit pour tomber dans les bras de Morphée.
    Pas la peine de vous dire que j’ai passé une nuit blanche.
    Non ,détrompez-vous ce n’est pas ce que vous croyez : les puces et les punaises n’avait pas apprécié ma présence sur le matelas. Finalement, le matin de bonne heure, j’ai plié bagages pour revenir en ville.
    Sur le chemin du retour, j’ai croisé un campagnard qui conduisait un tracteur .Il m’a proposé de monter dans son véhicule parce qu’il allait en ville .Comme c’était le seul moyen de transport qui a été mis à ma disposition, j’ai accepté l’offre gentiment.
    On avait parlé peu .D’ailleurs lui ne me parlait que de la terre, du beau temps et de la pluie et moi je confirmais ses dires par des affirmations; et encore par des hochements de tête. Ainsi, il avait compris qu’il avait affaire à une carpe .Alors, il a fermé son « bec » jusqu’à l’approche de l’agglomération.
    En descendant du tracteur, j’ai fait quelques pas rapides et pressés. C’est alors que je me suis rendu compte que le paysan avait la même voix que celle de mon visiteur de la nuit

    PS: les personnages de ce récit sont imaginaires et fictifs, toute ressemblance ne serait qu’un coup de chance .D’ailleurs, moi même , je n’y suis pas et puis ce jeu de « je » peut être n’importe qui !


    Houmidi59 le 1 mars 2011

    #206796
    mounavri
    Membre


    Ligue des Champions
    Huitièmes de finale >
    SAISON 2010-2011
    LES RÉSULTATS
    Aller le 15 février 2011, Retour le 8 mars 2011

    Arsenal =========2-1 ===== FC Barcelone ( Date Retour : 8 MARS)

    AS Roma =========2-3 ===== Chakhtior Donetsk ( DR : 8MARS)

    Valence CF<======== 1-1 ====== Schalke 04 (DR : 9 MARS) AC Milan =========0-1 ===== Tottenham Hotspur ( DR : 9 MARS)

    Inter Milan ======== 0-1 ===== Bayern Munich ( DR :15 MARS)

    Marseille =========0-0 ===== Manchester United ( DR : 15 MARS)

    FC Copenhague =====0-2 ===== Chelsea ( DR : 16 MARS)

    Lyon ==============1-1 ===== Réal Madrid ( DR : 16 MARS)

    #278768
    mounavri
    Membre


    PROGRAMME SUIVANT :


    8e de finale de la Ligue Europa (aller le 10 mars, retour le 17 mars)

    Benfica Lisbonne == PSG

    Dynamo Kiev == Manchester City

    Twente == Zenit St-Petersburg

    CSKA Moscou == FC Porto

    PSV Eindhoven == Glasgow Rangers

    Bayer Leverkusen == Villarreal

    Ajax Amsterdam == Spartak Moscou

    Liverpool == Braga

    #206780

    Sujet: A LONDRES : GATTUSO SERA ABSENT

    dans le forum Sport
    mounavri
    Membre


    Le capitaine du Milan AC Gennaro Gattuso (D) s’en prend à l’entraîneur assistant du Tottenham Hotspur lors du match de la Ligue des Champions à Milan, Italie, le 15 février 2011 (photo).

    Déjà certain de ne pas être sur le terrain pour le match retour à Tottenham le 9 mars prochain, Gennaro Gattuso ne devrait non plus être dans les travées de White Hart Lane pour soutenir ses coéquipiers. «Je voulais être du voyage pour le match retour à Londres, mais on m’a conseillé de ne pas y aller. Ils seront 37.000 comme lui (Joe Jordan) dans ce stade. Je serais revenu avec 37.000 baffes dans la gueule», a déclaré le milieu de terrain dans La Iene, un show satirique à la télévision italienne.

    Le capitaine des Rossoneri est également revenu sur la sanction que lui a infligée l’UEFA, en maniant là aussi une certaine ironie : «Ils m’ont mis cinq matchs de suspension… Ils auraient aussi pu me mettre un mois en prison !»

    #206778
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    INEPTIES ET AUTRES INDIGENCES: VOS RONDS POINTS,
    ÇA NE TOURNE PAS ROND, MESSIEURS DE LA VILLE !

    « LA RÉVOLTE DES TROTTOIRS ET LE MANIFESTE DES ARBRES »

    Un bout de nuage brillant sur la crête d’une immense nuée noire. Un brin de ciel bleu des spots sur la télé, des marches, des despotes, ça c’est le versant terre à terre ! Qu’en est-il, ô miroir et chacha de télé, sur l’autre versant des planètes qu’on vient de découvrir, là, dans la Voie Lactée ! Dieu est partout, la tâche est immense. Que faut-il attendre pour corriger ou réparer tout ça ?

    C’est l’appel du muezzin pour la prière du moghreb ! Une prière pour le Maghreb aussi ! C’est aussi, sans doute, un appel à l’annulation de toute manifestation étrangère ou sauvage ! Les gens prient le bon Dieu à même sur le trottoir. Le trottoir devient un temple respecté, de par l’usage, mais pas un cirque !

    Ce conte en parabole, n’est pas une chronique des évènements mais une réflexion, terre à terre, sautant du coq à l’âne. Libéré sans plan préconçu, comme un délire face aux événements attristants et angoissants qui nous interpellent et nous irritent.

    Ainsi, les éléments vont parler. C’est un délire qui leur délie la langue ! Les trottoirs abusés, troués, violés, se soulèvent et se révoltent. Les trottoirs, à peine carrelés, sont retraversés de tranchées et ravines ! Mal assis, mal scellés, mal dans leur peau, les carreaux pètent et pestent sous la marche ! La simple marche déjà !

    C’est à la mode disent-ils de se soulever et de râler ! Les pavés sont contaminés par le voisinage ! Ils sont devenus fous ! Ils parlent et crient leur honte et leur hogra ! Contagion de voisinage malgré le mur des frontières entre frères ! Ou qu’on les ait salis, rompus, corrompus, parce qu’on leur marche dessus ?

    LOIN DE NOUS TOUT MALHEUR !

    Marche simple, promenade sur les infos ! Pas la marche du 20 février 2011, programmée intempestivement pour forcer l’évolution ou le destin. Loin des comportements grégaires qui donnent à la foule, le besoin de narguer et celui de l’offense, loin de la force du nombre et des folies instinctives, qui nées sporadiquement dans des esprits jaloux pour exploiter la misère, accompagnent en squattant les manifs pour en faire de séditieuses révoltes. Malgré les raisons et les vérités que tout le monde connait ou vilipende …

    Loin des foules déchainées, des rassemblements hirsutes que l’on veut rebelles. Loin des marches qui scandent des slogans arrogants, des avanies, des injures et un tas de misères, loin des casseurs et des récupérateurs politiques, qui supplantent les anciens pour acquérir le pouvoir. Loin de l’essaimage des troubles, des guerres civiles que l’on préfabrique, pour vaincre les nations et domestiquer les peuples. Loin des contritions, des blessures et des morts, des troubles et de la panique qui n’apporteront que peu dans la manipulation des enjeux et des richesses et des cartes.

    Loin de singer les voisins, qui dans bien des choses nous ressemblent, mais dont organiquement et par la légitimé du pouvoir, nous différençons. Loin des révoltes brutales et de leurs défis sacrificiels, loin des répliques brutales, des exactions et des belligérances, loin des actes d’immolation, des suicides inutiles et de la vindicte des foules et des crimes des casseurs. Loin des suicides et des morts, du risque de spolier nos déserts, nos richesses et nos terres. Loin du copier-coller des révoltes de masses voisines. Loin des dérives des maghrébopathies avoisinantes, lancées des sérails princiers, des salons bourgeois, des tables de presse et des écrans satellitaires. Loin des agitateurs virtuels, des marcheurs du dimanche, de ceux des souks hebdomadaires, où l’on se gargarise de mots et de flèches insidieuses.

    Loin de ces talismans, jetés comme de mauvais sorts, où l’on ne vend que des mots aguichants, des offenses nihilistes, de la hogra et des relents de scandales. Loin des préversions, de la corruption, comme elles existent partout sur terre. Loin de ces dénigrements et des ténébreuses fourberies qui squattent nos faiblesses, nos indigences et nos timides progrès. Loin des manœuvres commanditées de l’extérieur, des inconnus qui manipulent le verbe et le Web. Loin des félonies sournoises qui scrutent nos faiblesses, nous guettent, nous épient et nous pistent…

    FACE AUX FALLACIEUX PARADIGMES, UNE PARABOLE

    Ils sont, comme une panthère qui s’abat du haut de ses branches sur un lion assagi. Loin des nuées de chacals, des hyènes pleurnichardes et de leurs cyniques regards, qui croyant appliquer la loi de jungle, tuent pour prendre le territoire et les aires. Loin de ceux qui rêvent ou se croient vivre une histoire, comme dans un film de télé, qui fabriquent les événements, manipulent les esprits, exploitent les espoirs. Comme ces faquirs et ces charlatans, qui se targuent de guérir les maladies et les tares, ils font de la médecine de catastrophe, une mystification au rabais et au noir !

    Par vagues sauvages sur les rues et les consciences, le tellurisme atteint nos côtes avec des orages dans les têtes ! Entretenues par d’opportunistes intelligences, elles accostent sur nos trottoirs, inondant de monde nos places ! Les nôtres vont montrer leur pacifisme à l’ouvrage. La police antiémeute va contenir avec sérénité les sollicitations belliqueuses de la foule affolée. Mais il restera la houle des saboteurs. Celles des casseurs et des voyous en tous genres, qui mélangés aux manifestant, desservira leur cause. Le point de non retour se marque en offrant à la vindicte populaire ses blessés, ses prisonniers, ses champions et premiers martyrs.

    Ces barbares, ces mercenaires par jeux, emportés par le vent révolutionnaire, la vindicte et la rancune en fait, sèment la panique et n’ont rien à voir avec la politique, la citoyenneté, la culture politique ou le civisme ! Les slogans initiés par les officines opaques, n’ont pas de programmes à offrir ! On ne demande pas aux ‘’bâtons dans roues’’ de nous offrir une feuille de route ! Ou un planning après la chute ! Ceux que voudraient les Machiavels et leurs associés de circonstances, infiltrés physiques ou par Windows, c’est la déflagration pure et simple. Pourquoi pas des exacerbations, la lutte des classes, la guerre civile, le terrorisme local ? Et c’est là où les puissances entrent en jeu, ne sachant plus quel mouvement regretter ou encourager, en voguant à vue ou en surfant sur les marées et les ouragans qu’ils ont soufflés et insidieusement semés !

    DE LA FLORE A LA FAUNE

    La force des faibles vient de la léthargie des puissants ! Opportunistes fiévreux, jaloux empressés, qui vous dit qu’on sommeille ? Regardez le travail se faire ! Regardez comment le Trône marche et se déplace ! Labourant les moindres espaces, curant les moindres recoins, soignant, enseignant, saluant les foules loyales et sincères, semant partout enthousiasme, amour, travail, logement plus digne, sécurité et espoirs ! Bien sûr, qu’il reste des choses à faire, avec plus de passion, d’économie bien entendu et de raison ! On vient juste de commencer.

    On est en développement. On ne peut pas nous comparer aux pays les plus avancés ni les plus nantis, ni aux nations les plus riches. Ni avec ceux qui entravent nos progrès et qui pour leur expansion, veulent continuer à séduire nos jeunes, à les induire en erreur, à les intoxiquer, à nous les mettre en opposition, afin de semer la terreur et les troubles. En tentant par tous les moyens à faire chuter la Dynastie alaouite, le Prince Rouge avec et jamais en remplacement, et saper notre Nation, en nous coupant de nos territoires océaniques, pour acheter tout le Maroc, l’assujettir et s’approprier ses territoires !

    LES FÉES DES TROTTOIRS

    Trottoirs désastreux, arbres déracinés absents, trous dans les chaussées, façades odieuses et hideuses, absences de peinture et de décoration, stationnements de bus face à face à Jardet El Cadi de Kénitra, réduisant de façon critique, imbécile et dangereuse les chaussées ! Comme ici et là ces stationnements de voitures aux endroits réservés aux bus, qui plus est aux endroits les plus exigües ! Si la ville n’a pas de maîtres, qui en sont les responsables ? Ou, ne sont-ils affectés qu’aux fonctions supérieures ? Des lampes éteintes très souvent, réduisant la sécurité, le plus souvent absentes ! Absentes, comme nos parlementaires qui votent à 3 heures de la nuit, à 15 personnes, le budget annuel de l’État ! Par patriotisme, par civisme, par réaction de pudeur et de mépris, je n’irais plus jamais voter si j’étais de vous ! Je me tiendrais à carreau ! Comme le trottoir ! En espérant que les fauteurs de troubles, les responsables, absents, abscons et incompétents, glissent sur leurs propres peaux de bananes !

    Qui va veiller et contrôler la ville ? Les lampadaires eux mêmes ou les chiens qui pissent dessus ? Qui va boucher les fossés et leurs travers sur le macadam ? Ces dos d’ânes sauvage, ou les ânes eux-mêmes ! Et cela, dans toutes les villes ! Quel est le nom de cette pathologie qui touche les marocains et ce qu’ils font de mieux ensemble et qui les englue tel un ciment ? Faut-il attendre la zonation du Gharb ? Cette autonomie régionale que nous avions appelée, à titre d’exemple, avant qu’on ne parle du concept d’autonomie pour le Sahara et de vouloir le généraliser à tout le territoire !

    LE KARMA ET LES AVATARS

    Faut-il attendre le retour de Lyautey pour réaliser de vrais passages cloutés aux croisements que de dépenser de l’argent dans ces peintures que le roulage, gomme la dès la première semaine. Aucune priorité ni permis de passer aux piétons, on les ignore comme ils ignorent en retours les autos et le risque, quand ils traversent les chaussées en sortant de partout ! L’esprit ailleurs le corps collé au phone ! Spécialement aux ronds points néoformés, ces fontaines dont l’une avec son tas de roches stupides et odieuses face à la mosquée et au marché d’El Houria ? Exemples de l’absence d’imagination et des dépenses imbéciles ! C’est là qu’il fallait certainement des signalements de passages réservés aux piétons !

    L’urbanicité est-elle à ce point une notion inconnue, ici ? C’est à croire que tous le monde roule en voiture et n’en descend jamais ! Sauf que c’est général ! Mon pavé dans la mare -aux canaques*-, n’est pas fait pour tomber sur Kénitra, seule ! C’est un jet de caillasses pour réveiller l’ensemble des cadres et des passants de votre ville lecteur ! Parce qu’ils ne font que passer ! Et ils devraient laisser quelque bonnes actions pour que vous rappeliez d’eux ! Mais autocritique ! ‘’Si ton toit est en verre, ne jette pas de pierres sur la maison des voisins’’; avait rappelé feu Hassan II. A moins de devenir indous, de cramer de leur vivant et de retourner refaire leurs stages, sur terre pour corriger et rééduquer leurs karmas imparfaits !

    Et, si l’on doit faire des marches et des manifestations, des soulèvements pour révoquer les chefs d’Etat, d’Asie ou d’Afrique, ce sont les parlementaires absents, avec un pet minuscule ! Les parachutés et les navettes, les fantomatiques, présidents de mairies ou autres, qui doivent être stigmatisés et déménagés manu militari ! Par les arbres et les trottoirs ? Bien sûr ! Pour les destituer en bloc ! Le Peuple, lui, il est absent ! Il n’en veut plus à personne ! Si on lui ouvre les frontières, il s’en ira ailleurs ! Et il vous laissera voter, roter en paix, et sommeiller dans l’amphi ! Pour le moment, il veut occuper la rue et chanter sur les trottoirs ! Scander des slogans, chanter pour faire pleuvoir, faute d’écoute céleste pour ses prières ! Et, s’il pleut, il n’y a pas assez d’arbres pour se protéger des orages ! En avez-vous suffisamment dans vos villes ? Vous savez; ça fait joli ! Et ça donne de l’oxygène et de l’allure ! Ah, vous ne voulez pas planter d’arbres, leurs feuilles vous bouchent les trous !

    On doit remettre les pouvoirs au pouvoir central ! A ce Makhzen, que d’infâmes allégations ont terni. ! On doit remettre l’avenir, au passé ! Notre avenir, aux caïds et aux pachas ! Attention, ils m’écoutent ! Je ne vais pas faire usage d’autocensure à mon âge ! Et ce au Maroc nouveau, de M6! Ils n ont qu’à bien saisir le message dans sa profondeur, dans sa teneur philosophique, patriotique et mystique. Je les sais cultivés dans les deux ou trois langues ! Ils ont au moins de la classe et toute une histoire qui a fait rêver. Je ne suis pas passéiste, mais je fais révérence à ceux qui ont servi !
    Une histoire qui a son charme et ses mystères, par rapport aux sordides vampires et aux arrivistes assoiffés ! Cette démocratie-là, ne se mérite pas !

    Nostalgie de circonstance, cynisme existentiel de parade, ou réels regrets face aux prenantes angoisses ! Non, ce qui est dit par dépit, ou par nostalgie affectée, ce makhzénisme * est dépassé par les forces démocratiques de fait ou en puissance ! On ne revient pas aux passéistes clichés, qui ne gardent, et c’est dommage, que les excès surannés de leurs préhensibles, folkloriques et préhensives dérives ! La Démocratie est là, je men nourri et m’exprime, librement Arbre ou trottoir, serait-je, marqué par les frasques et les erreurs de céans ! Ou simple passant, fatigué et boiteux sur ces trottoirs troués et encombrés, ces façades hideuses, ces rues mal famées, cet a-patriotisme, ce manque de civisme qui est à châtier, disons à corriger et sanctionner, me font réfléchir ! Cette culture du bien collectif et du respect d’autrui, est la base du civisme et du nationalisme ! Ancien Marcheur, de la Verte façon, myasthénique et cardiaque, j’ai encore mon mot à dire, mes maux à médire, mon message à communiquer. Mon sacerdoce…de citoyen à défendre !

    VIVRE SA VIE D’ARBRE LA  »KARAMA SANS HOGRA » !

    C’est vrai qu’on n’a qu’une seule vie et la malheureuse se passe là ! Elle n’a rien de citoyen ni de citadin. C’est un spleen éthéré, dans les vaps, dans les nuages, juste pour dégager vers d’autres arcs-en-ciel ! La ruralisation, sans arbres, sans prairies, sans fermage, c’est le comble du paradoxe: elle ne vaut rien ! La ruralisation infâme, rien qu’avec des crottes de vaches et des relents de purin, prend le dessus sur la culture et du respect, si vital aux habitants ! Les ébauches de villes, laissées par les colons regrettent leurs fondateurs ! Leurs planteurs et leurs agriculteurs.
    Plus aucun arbre ne vit sans les siens ! Ils veulent la nationalité de ceux qui les ont plantés. Eux aussi ont le mal de mer, la nausée, la mélancolie, la nostalgie de leur anciens maîtres ! Ils refusent les autodafés ! Ils refusent de se laisser immoler par le feu ! Ils préfèrent être déracinés, libres de passer le Détroit pour aller vers d’autre cultures ! Les requins, ils s’en balancent, ils les fréquentent. Leur chair a gardé les traces de leurs dents ! La noyade, c’est une promenade de santé !

    Ils regrettent les promenades, les sorties, le théâtre, les conférences, le ciné ! Ils ont opté pour le hrig ! Ils changent de mains et de maîtres ! Le hrig pour ne plus rester entre les mains sales des rompus, qui les méjugent et les maltraitent…Ne plus stagner entre les mains d’indignes indigènes mal décrottés ! Des chiens qui nous pissent dessus, des ivrognes et des chats aussi ! On ne veut plus de municipalité. Ni locale ni concédée aux gouares et autres étrangers ! On est capables de ramasser nos feuilles et nos crottes pardi ! ! On veut une république. Chaque ville doit avoir son autonomie…pour nous arroser tout seuls, nous fertiliser et nous traiter, nous tailler…nous-mêmes ! Ou partir et chercher d’autres rues et d’autres nationalités !

    L’eau, les mers les vents les pluies changent bien, le soleil, le ciel, ne sont jamais aux mêmes endroits, ils bougent ! Pourquoi pas nous, les Arbres ! Les autres éléments bougent… Les nuages, le vent, l’air lui-même, alors qu’il est si nauséabond qu’il colle à nos feuilles, nos écorces et nos peaux ! Pourquoi pas nous ? Comme nos voisins de palier ! Qu’est ce qu’ils ont de mieux que nous ? On doit faire comme eux! Qu’on nous enlève les chaînes, les carcans, les barrières, les murs, les visas, les douanes, les taxes, les maladies et les lois qui les bloquent ici !

    LA FORET URBAINE VEUT DÉMÉNAGER

    Ils veulent fuir ces primitifs qui les maintiennent dans le règne végétal de ce pays. Nous aussi ! Ils veulent marcher, droits, et manifester, debout comme des hommes ! Ils refusent de se refugier, de déserter, ou de fuir comme les Benali, ses acolytes et ses capitaux ! Mais, ils veulent partir, la tête haute, vers le Nord. Mal aimés, ils veulent changer de look et de nationalité, faute de continuer à être bien considérés, ici, chez eux, toujours mal taillés et jamais arrosés ! Ils voudraient être des traitres rien que pour partir et se sauver ! Mais ils hésitent. Ils ne veulent pas faire certains donneurs de leçons ! Prince ou journalistes, comprendra qui voudra ! La harangue en moins, je n’ai pas la langue dans la poche ! Mais voilà, on leur dit que pour s’exprimer, librement, ils doivent s’exiler ! Sinon on les dissout ici pour en faire du ‘’pâté de papier’’ ! Dès lors manifester, ce n’est s’immoler ! C’est faire feu de tout bois. Et ça ne colle pas pour les arbres racés que nous sommes!

    Alors ils ont écrit cette lettre, espérant qu’on la remette à ‘’ Si ’’ Jean de la Fontaine ! Et qu’on la lui traduise ! Faut-il aller en France pour traduire nos mots, par des français ? Sommes-nous si incapables de traduire nos sentiments, monsieur Mitterrand, pour devoir rester collés à votre postérieur alors que vous êtes partis ? Alors comprenez-nous, nous les éléments, on en a marre des canidés qui nous arrosent pour marquer leur territoires et qui nous collent leur gadoues de carnivores dessus ! Soi-disant qu’ils sont nos gardiens et nos bergers ! Nous ne sommes plus des moutons, même si nous l’eussions été ! Nous sommes de la même chair que les cèdres et les lions de l’Atlas !

    ÉCRITS SUR DES FEUILLES D’ARBRES

    Oui, nous voulons transmette nos mots pour chanter leur calvaire, dans un conte ! Une légende, vouée aux générations à venir, afin que les nouveaux responsables en tirent une morale ! Un autre profit ! Ou à Dieu, devant la face du monde, parce que Dieu fait le destin, la nature et les libertés ! Oui Dieu fait le bon choix pour nous ! Il sait ce qu’il y a et ce qu’il a mis, sur terre et dans les cieux, dans l’eau, les nuages, l’air et cette brume qui entoure les dernières feuilles de ces arbres en hiver, comme il sait les pousses, les germes et les bourgeons qui sortent de terre et qui les vont remplacer. Il sait leurs points de chute, les voiries qu’ils vont boucher et les ignares qui vont les y laisser, au lieu de les dégager. Il sait les intempéries qui viennent, les barrages et les retenues, les vagues qui vont déferler, noyer les cabanes et abattre leurs toits, noyer les chemins champêtres, les routes et les avenues. Il sait les cultures et les villes qui vont être noyées ! La tomate et le pain qui vont renchérir.

    Il sait ceux qui vont périr et ceux qui vont chômer ! Il sait les conséquences du moindre orage ou tsunami ! A travers le monde et sur terre, Il sait les conséquences des marches en cours et de celles qui risquent d’arriver. Il sait les cours des marchés et les prix en cours et comment et par qui, ils vont grimper.

    LES TYRANS SE SONT TIRÉS

    Il sait ta force, monsieur le Président Moubarak et ton courage, tes besoins et ta santé et tes maladies. Il voit ta réticence et tes erreurs ! On te savait tenace, méritant dans le passé. Mais au moment où a commencé cet écrit, tu n’étais pas encore parti. Pas plus que Benali, n’était dans son coma. En solitaire, sous un faux nom, alors que sans sa célébrissime Leïla moitié !

    En a-t-Il informé nos prophètes et à ceux des hommes qui gèrent, en Son nom, nos jours, cadres sécuritaires, pharmaciens, juges et médecins ? Ce quand du haut de ses pyramides, momies éventrées, la mère de civilisations tremble ! Au bord gouffre, effondrement, pillage, saccages ruinent des pays amis ! Quand le maître des policiers s’évapore ou s’évade, que les siens volent et que les soldats pillent bijouteries et musées !

    Basta. Les vieux lions s’en vont. Penaud et malades ! La queue entre les pattes et c’est dommage. Je perçois cette fin, comme une humiliation non méritée ! Et ce n’est pas une victoire du peuple ! C’est la preuve seulement qu’on n’a pas de prise sur les événements et leurs complications fortuites ! Et la force et la paix de n’importe quel potentat, la quiétude des régimes, ne vient pas de l’étouffoir où l’on confine les gens ! Ils ont une âme, une vie. Il faut leur donner leurs chance de concourir à leur pays, de parler, de communiquer sans entraves, ne serait ce que pour surveiller et corriger !
    Le départ de ces deux géants, plus triste l’un que l’autre, c’est la preuve du manque de démocratie et de libertés, seulement, de clarté encore et de dépassements ! A quoi servent tous ces milliards qu’on assassine et qu’on arraisonne ? Personne ne peut consommer les milliards qu’il ramasse, vivrait-il mille ans ! Au lieu de laisser dans leur pays, pour produire du travail et enrichir les gens, ils les spolient et s’en cachent de les cacher ! A toute fin utile ! Seulement, la vie est si sommaire ! Demandez aux cigognes de notre ville, lesquelles du haut de leur nids, nous regardent. Elles ont une mémoire qui nous interpelle, nous les Marocains venus de partout, et qui habitons sous leur regards, dans cette contrée ou celle-là !

    DES FEUILLES SUR LE MACADAM

    Délire pour délire, que faut-il penser alors des feuilles des arbres qui tremblent sous les orages et les vents ? Nous autre humains, carnivores et prédateurs, nous ne sommes pas plus importants que ces feuilles de platanes. Celles de mon avenue ou de la tienne, Lecteur improbable et juge de mes allégations ! Ces feuilles, tremblent comme les lâches et les délateurs, les proies et les profiteurs. Je les vois et je les compare. Je ne suis pas meilleur et mes juges non plus !
    Je vois les feuilles des branches squelettiques qui restent en dernier. Celles de l’avenue qui tremblent dans la lumière glauque que laisse le brouillard de ce matin frileux de février. Nous, simples vivants, nous sommes avec nos espoirs et nos tares, conditionnés comme ces branches et ces arbres. Personne n’est à l’abri, ni ne sait de quoi sera fait demain.
    Ici on creuse le macadam, on le rembourre très mal. Cela fait des dos d’ânes, des dos d’abrutis ! Cela provoque des incidents ! Ici, les regards, pas ceux des responsables, qui sont absents ou neutres, ou occupés chacun ses attributions. Ces regards béants sont ouverts sur les trottoirs. Comme des ventres d’ogres hideux, inattendus et insatiables ! Cela provoque des incidents.

    PESTE ET LÈPRES SUR LES TROTTOIRS

    Comblés de canettes, de papiers sales, de bouteilles et détritus en tous genres, ils sont comme les lois opaques, impropres à l’application ou que l’on ne comprend pas ! Et les responsables ne les voient pas ! Nos chemins sont pleins de ces insalubres déficiences qui font de la ville, un endroit si mal famé, qu’il ne mérite pas ce nom ! Et les électeurs conspuent leurs cadres incompétents ! Hier, quand la ville était l’orée de la Maamora et du Gharb, les gens venaient de la capitale pour leurs repos ou leurs affaires ! Et puis c’est le dortoir ! Même pour ceux qui restent étendus, sans défenses sur le trottoir et les entrées d’immeuble, au point d’apporter le danger, la mort, la honte et la nausée ! Et pourtant face aux dénigrements, il y a des chantiers énormes et des miracles se font !Ces reliefs de ma ville, de ta vile, de notre ville, de notre pays, demeurent, ça et là, sont comme des taches de lèpre sur un visage.

    Je salue la consultante, qui pour soigner cette affreuse ‘’lèpre’’, le vitiligo, passe sa langue dessus, comme une main bénie ! Mue par une mission mystique, elle lèche les tâches disgracieuses chez les gens qui en sont frappés. C’est un miracle à portée de fragiles humains ! Hier jeune enfant, bottée pour devenir une bonne, n’a-t-elle pas attenté à sa vie en avalant tout ce qu’elle trouvait de plus dangereux, les clous ? A force de lécher les parties, c’est aussi par miracle, sans en avoir ni honte ni nausée, qu’elle reste en bonne santé. Elevée à sa mission, sans nulle élection ni préparation, c’est une nuit, en plein songe, qu’elle a reçu de Jésus, cette vision. Nos faquirs ont une belle immunité.

    DES MESSAGES ET DES VŒUX

    On espère pour nos cadres autant de protection ! Car nous autres éléments, nous avons des droits et ceux qui sont sensés s’occuper de nos affaires, ont des devoirs ! Celui entre autre de veiller sur nous et de soigner notre image et la leur. Des fois, par conséquent ! Améliorer notre vie et leurs programmes et visions, des fois, par conséquent. Nous autres, les arbres et trottoirs, qui vous servons de marches-pieds et d’oxygène, absents ou béants, comme ces parlementaires en état de léthargie, ou comme des insultes faites aux électeurs, aux urnes et à la démocratie délaissée, nous montrons nos aspérités naturelles et nos dents. Leurs fosses nauséabondes, comme ces pestilences qui nous proviennent des montagnes de détritus, non traitées ou de ces rares usines, menacent d’asphyxies les allergiques de la ville et de dyspnée toute personne qui a le malheur de sortir de sa forêt natale et de passer par cette tanière-là !

    Ces lèpres, ces poisons, ces pestes et ces abcès, ces pièges pour autos et piétons, ces feux souvent déréglés, ces lampadaires, cassés ou absents, comme ces arbres d’alignement, manquants et jamais remplacés, faut-il attendre le retour des colons pour ça, cette terreur-là, ce manque d’espérances et de paix, s’appelle la ville, le soir. Cette menace physique s’appelle la ville. C’est ma cité et tu la diriges mon grand !

    Vous pouvez remplacer Kénitrous, par le nom de votre ville chérie. Ou du moins là où vous êtes né citoyen et où vous avez une famille et peut être un boulot. C’est quasiment du pareil au même dans certains endroits de notre cher pays, de notre seule et unique Patrie. Que Dieu la préserve unie, et vous avec Parce qu’elle a l’espoir de changer après son retard millénaire, ses dérives passées, ses progrès actuels, ses attentes urgentes face à toute involution et plaies torpides.
    Dès lors pour et pour être à jour avec les éléments, ou les événements, pour ce qui est des contestations et des protestations, des livres et des éditos, c’est OK ! Manifestations et émeutes, ce sera non à jamais ! Simplement, parce que les émeutes se soldent en répressions et en sacrifices qui ne résolvent pas toujours le problème initial des dictateurs ! Pour le savoir et s’en assurer, voyons voir ce que feront les restes de cabinets et les armées des capitales qui ont chassé dernièrement leurs démons !

    SIGNÉ :
    L’Arbre du bord du trottoir, avec ce tas de piétons sur la chaussée, parce que les trottoirs sont occupés ! Du 07 au 19 février 2011

    #206732
    soulaf
    Membre

    salam mes cher frères et soeurs

    C’est avec affliction que nous avons appris le décès du un grand homme, le défunt Docteur Mohammed Abdelhak (Hammoudouddou), ce matin, mardi 18 janvier 2011, chez lui à Figuig.
    « Nous somme à Allah et à Lui nous retournons »
    pour ceux qui ne le connaissent pas :
    http://figuignews.com/?p=1571
    je vous mets ce qu’il a laissé comme conseils ( vous trouvrez ça dans l’article)
    Ce message s’adresse aux jeunes.

    « Khtikoum si lhizbeyya ddayyiqa d oumjemmaε s lekdoub !

    Ata ou-lli sa chnim infeε day ssehh. Tamourt ou-lli sa sett ikhdem day chnim ! Ay sa sett ikhdem ! Makan lli yekhdem ha ghir koum la ddewlet la ssultet wala walou ! Atan mmaliha lli ka ykhedmou leblad ! Iwa tetthellam tbarkelleh oukk ouyen i latfal nwem ! Wejjhet ten l tteεlim ! Tteεlim ! Tan Ifeyyey an d may sa dis ichen ! B ghir tteεlim walu ghres chra ! Oula d leflahet da nella neqqar tizdayin tan walou ! Atan day ad ghren tbarkelleh, mikk ghren ad rahen ad khedmen mani d asen idehren : berra nikh da nikh, mani mma khsen… An d rrasid alakbar. Ikhleq Lhaj Mohammed O Frej llah irehmou meskin, inna-y-asen sad awit yyekh yich n tzadert ttsawa εechra nikh mya n tzadritin s ouyen n lmedraset ifteh (lemderset taqdimt). Ha netta tbark elleh qaε ou da khliqen elasatida wala walou. Ikhleq da day ttelba, ay da ikhelqen. Oul ssinen la i lloughet oul ssinen qaε i chra. Ha tbark elleh assou likhtisaseyyin, lfenneyyin koulchi illa ikk feyyey. Nettmanna nchallah ad izayed lamal ! Awd may sad awim inikh ! »

    « Ecartez-vous de ces querelles partisanes bornées de partis politiques et des réunions sans utilités !

    Vous ne réussirez qu’en étant studieux. Il n’y a que vous qui prendrez soin de notre terre, que vous qui en prendrez soin ! Personne, en dehors de vous, ne la travaillera : ni Etat, ni pouvoir local, ni personne ! Sachez qu’un pays ne se travaille que par ses enfants ! Prenez soin, louange à Dieu, de ces enfants qui sont les vôtres ! Orientez-les vers l’enseignement ! L’enseignement ! Figuig c’est ce qui lui convient. En dehors de l’enseignement, il n’a rien ! Même l’agriculture de palmiers que nous évoquons, elle reste très modeste ! Que les enfants s’instruisent ! Louange à Dieu ! Quand ils seront instruits, qu’ils aillent travailler où ils veulent : à l’extérieur ou ici même ; là où ils veulent… C’est le grand trésor.

    Elhaj Mohammed O’ Frej, que Dieu ait son âme, a dit aux figuiguiens « je vais vous édifier une source qui équivaut dix voire cent fois la source de Tzadert » avec cette école (Annahda ou Lemderset Taqdimt) qu’il a ouverte. Nous voilà, Dieu soit loué…, nous n’avions pas de professeurs… ni rien du tout. Nous n’avions que des « tolbas » (théologiens). C’est tout ce que nous avions. Ils ne savaient rien, ni langue, ni rien du tout. Voilà, louange à Dieu, aujourd’hui, nous avons des spécialistes, des techniciens, nous comptons parmi nous tout ! Je souhaite, inchallah, que notre espoir soit grand ! …. C’est ce que j’ai à vous dire ! »

    allah yrehmou w ywesse3 3lih

    #275254
    houmidi59
    Participant

    @touria016 wrote:

    Au nom de la communauté oujdinaute, je tiens à souhaiter un très joyeux anniversaire à nôtre ami le professeur : Houmidi ! PDT_Armataz_02_05



    Merci très chère Touria pour ce geste qui m’a beaucoup touché et qui marque un événement très important pour moi .C’est un honneur de le partager avec toi et tous nos amis
    Merci du fond du coeur .En retour , je te souhaite une bonne et heureuse année 2011

    #278540
    nass
    Membre

    @dawy wrote:

    A ta place je commence par la poncer au lieu de « ponser » et verifier sa date de peremption.

    😆 😆 😆

    bon retour et bon rétablissement mon ami….

    #278501
    houmidi59
    Participant


    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    _ Ah, mon Dieu

    Devant elle surgit un jeune homme .Tout blanc comme il était qu’il ressemblait à un ange. D’ailleurs, tout étincelait autour de lui.
    _ Qu’est-ce que tu as Malika? Tu sembles comme surprise !
    Cette dernière balbutia des mots :
    _ je…je..mais la servante m’a dit qu’un vieil homme demandait à me voir
    _ C’est vrai !
    _ Alors ?
    _ C’est simple , je me suis transformé
    _ Est-ce que vous vous moquez de moi ?
    _ Pas du tout. D’ailleurs, les anges sont les derniers à aimer les plaisanteries.
    Malika hésita quelques secondes avant de reprendre avec méfiance:
    _ Vous êtes un ange ?
    _Tu ne me crois pas .D’accord , je vais te le prouver.
    De sa main , il montra des passants :
    _Regardez ces honorables gens : ils ne peuvent me voir
    Demandez-leur qui est avec vous ?
    _ Mais..
    _Allez, Malika ! Faites-moi confiance
    Aussitôt madame Boudhab héla un groupe de passants:
    _S’il vous plait connaissez-vous ce jeune homme ?
    Ces derniers la regardèrent avec surprise.Puis ils chuchotèrent des mots .Cependant, Malika entendit des bribes qui ne faisaient que l’impressionner davantage.Pour l’encourager l’ange lui dit:
    _ Dites-moi qu’est-ce qu’ils disent à propos de moi ?
    L’épouse dévouée baissa son regard et répliqua :
    ils parlent plutôt de moi .On dirait qu’ils se moquent de moi
    _Qu’est-ce qui le prouve ?
    _Ils pensent que je suis folle parce qu’ils me voient seule
    _Ben, vous voyez !
    _ Donc vous êtes un ange!
    Puis :
    _ S’il vous plait que voulez-vous de moi ?
    _ De vous , non ; mais je suis venu pour vous parler de votre époux.
    Soudain, Malika devint pale:
    _J’espère que vous lui apportez de bonnes nouvelles
    _Malheureusement , c’est tout à fait le contraire .
    _Oh, mon Dieu! De quoi s’agit-il ?
    _Je sais que c’est un peu dur pour vous , mais c’est la volonté divine qui le veut
    Bon, je vais être bref : votre mari va mourir dans trois jours
    Madame Boudhab blêmit et manqua de s’évanouir.Aussitôt, l’ange lui fit sentir un doux parfum et elle reprit ses esprit .
    Cependant, elle eut le courage de le supplier :
    _S’il vous plait , faites quelques chose.Mon mari a été toujours bon pour moi
    _On le sait ; mais son heure vient d’arriver
    Après quelques secondes de réflexions, elle reprit:
    _Dites-moi: dois-je l’avertir ?
    _C’est normal , non ? Et peut-être cela l’incitera à faire beaucoup de bien
    Madame Boudhab eut soudain une idée.Aussitôt elle se mit en devoir de l’exécuter:
    _Je vous prie de m’attendre juste deux minutes , le temps de prévenir mon mari
    Puis, elle accourut vers l’intérieur de la villa; tandis que le visiteur s’en alla à son tour sans se retourner derrière lui .Bientôt, il disparut dans des ruelles sombres.
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab était entrain de chercher sa femme parmi les invités.Dès qu’il la vit , il la réprimanda sévèrement :
    _ « Mais où étais-tu passé ? Nos invités tiennent beaucoup à te remercier avant de nous quitter
    Cette dernière semblait ne rien écouter :
    _Il faut que je te parle .Viens avec moi : il y a une personne étrange qui prédit une mauvaise chose sur toi
    _Ah, bon ! je peux savoir de quoi il s’agit
    Puis:
    _ fais vite , sinon je vais mourir de curiosité
    Malika cria fort :
    _Non, non pas ça!
    Monsieur Boudhab essaya de la calmer:
    _ D’accord, d’accord, je t’accompagne
    Alors, ils se ruèrent vers le portail .Dehors, il n’y avait personne.Au coin de la rue deux hommes étaient entrain de discuter entre eux .Malika les héla :
    _S’il vous plait avez-vous un jeune homme habillé de blanc près de cette villa ?
    L’un d’eux répondit : non madame .Nous sommes là depuis une quinzaine de minutes et on n’a vu aucune personne qui ressemble à la description de votre homme.
    Elle les quitta après les avoir remercié.
    Puis, elle dit à elle même : il a disparu
    Son mari intervint : Qui a disparu ?
    Malika dit tout haut : mais je parle de l’ange gardien !
    Monsieur Boudhab ramena sa femme vers la chambre .Ensuite, il demanda à la servante d’apporter à madame un verre de lait frais.
    Il s’approcha de sa femme et l’enlaça de ses bras : calme -toi et raconte-moi tout .Du début jusqu’à la fin.
    L’épouse raconta tout et conclut : l’ange m’a dit que dans trois jours , tu vas quitter ce monde
    Aussitôt, monsieur Boudhab se mit à rire .tout en lançant des commentaires qui prouvaient bien qu’il était loin de croire à la prédiction angélique.Il poussa même l’audace jusqu’à se mettre à trembler de tout son corps et crier : aide-moi , je sens que j’ai la chair de poule
    Regarde comme je tremble .Oh, mon dieu je sens que mon heure est arrivée
    Aussitôt, Malika pleura à chaudes larmes
    Une fois de plus , Boudhab lui dit avec tendresse :
    D’accord, je te crois
    Puis , il la laissa seul .

    A suivre

    #206721
    houmidi59
    Participant


    Episode I : la fête et l’inconnu

    Dans la demeure de Boudhab, il y avait une grande réception en l’honneur des amis et des connaissances de la famille. En fait, on fêtait dix années de mariage. Aussi, on est venu pour présenter les meilleurs vœux au couple. Ce dernier, bras dessous et bras dessus, allait de table en table en souhaitant la bienvenue aux uns et remerciant les autres .Tandis que des chuchotements d’admiration et peut-être bien de jalousie marquaient leur passage.
    Les amis de monsieur Boudhab étaient nombreux et la plupart étaient des célébrités. Il y avait le professeur Mahraz connus par ses nombreuses recherches et ses inventions dans le domaine de l’agriculture notamment la pomme de mer et le chou-rose .Etait présent aussi, le médecin Fanidi spécialiste dans tous les voies entre autres : urinaires, sanguinaires, publiques et secondaires…sans pourtant oublier la voie lactée et la voie orale. Cependant, son seul vrai exploit : la guérison d’une brebis galeuse en la transformant agneau doux.
    Le monde de la littérature était aussi présent : Abou Kassid , le célèbre poète connu par ses mille vers, Tartari , l’écrivain et le romancier dont les œuvres ont été traduites dans toutes les langues y compris l’espéranto et le yiddish, le grand chroniqueur Lafhamat qui abordait tous les sujets sans pourtant atteindre la marge d’ un seul .
    Les acteurs ne manquaient pas.Aussi, on remarqua la présence de l’acteur Français John Aimard, le Chinois Jess Wi Ching Wa ,l’Egyptienne Amal Hayaty , l’Américain Brave Type , la Sénégalaise Mamati et bien entendu le talentueux marocain Taleb Maachou.

    Dans le monde artistique : la belle chanteuse Kachira connue par sa chanson romantique avis de recherche à vie dans laquelle elle disait
    Je te cherche
    tu te caches
    viens vite !
    Sinon, je me fâche
    Grâce à cette chanson, elle a eu l’oscar de l’année et deux lascars aux trousses.
    Il y avait le célèbre prestidigitateur à la main souple. Actuellement, il est l’assistant d’un dentiste, pour ne pas dire : arracheur de dents.
    Pour finir, la célèbre voyante qui prétend voit tout .D’ailleurs dès que vous lui parlez, elle vous dit : je vois, je vois
    Chose surprenante, l’inspecteur Boukal était parmi les convives. Il n’était pas en mission ; mais il se trouve que sa femme est la cousine de madame Boudhab et comme elle était un cordon bleu de la cuisine marocaine, on n’avait pensé que son aide ne serait pas de refus. D’ailleurs, elle avait préparé presque tous les plats de la fête , exceptes ceux qui contenaient du sucre ou du sel. Pour vous dire combien sa présence était nécessaire
    Donc tout se déroulait bien et à merveille. Ah, j »ai oublié de vous dire qu’on se trouvé dans le superbe jardin de la villa et qu’il y avait à peu près une vingtaine de tables couvertes par des parasols excentriques; ce qui donnait à l’endroit une atmosphère de carnaval.
    On était heureux comme un bébé. Aussi, on s’amusait comme des fous, on riait comme des bossus, on mangeait comme des affamés et on buvait comme des trous.
    Madame Boudhab était vraiment ravissante ce jour. Elle s’était habillée comme une reine .Avec sa taille de guêpe, elle donnait l’impression à son entourage qu’elle était loin d’avoir ses trente ans. Elle se déplaçait d’un pas souple et léger entre les convives, tout comme un papillon d’une rose à l’autre .Vraiment, elle était l’héroïne de la fête
    Son mari, lui était quelqu’un qu’on voudrait bien avoir son poids s’il était en or. Il avait mis son costume à rayures qui lui donnait l’impression d’un zèbre femelle enceinte de dix mois. Cependant, il se déplaçait comme un taureau .Heureusement que sa demie le maintenait en laisse, sinon il aurait bien fait des malheurs .Non, rassurez-vous:il n’avait pas bu d’alcool ; mais le Malheureux a sifflé par ignorance, voire insouciance une bouteille de sirop .Notez qu’il était enrhumé et son médecin traitant lui avait prescrit deux cuillerées trois fois par jour; et lui intelligent comme il était il avait pensé prendre les trois doses en un seul coup. Comme ça, son seul souci serait l’accueil de ses invités. Alors, il a vidé le contenu d’un seul trait .Quand sa femme l’avait trouvé, il était entrain de fou de rire. Bien entendu, il était trop tard pour l’emmener aux urgences et puis les invités étaient déjà dans la demeure.
    L’épouse dévouée lui a fait boire du café noir .Ainsi, le débauché s’est à moitié dessaoulé.
    Hormis ce cas d’ivresse accidentelle, monsieur Boudhab était un riche homme d’affaires ; quelqu’un de sérieux, de serviable et de brave. Malgré sa corpulence, il était aussi doux qu’un agneau et ne tuait pas une mouche même si elle mettait ses pattes dans son assiette. Tout simplement, il l’écrasait entre deux bouchées de pain sans s’apercevoir de sa présence.
    A un moment, une des servantes s’approcha du couple et chuchota à l’oreille de madame qu’un vieil homme demandait à la voir. Celle-ci par un geste lui fit savoir de dire à l’intrus que c’était à lui de se faire voir ailleurs. La servante obtempéra, mais revint aussitôt :
    ا_ Qu’est-ce qu’il y a encore? Tu ne vois pas que je suis occupée
    _ Mais madame, le monsieur insiste pour vous parler
    Madame Boudhab réfléchit quelques secondes. Puis :
    _ A -t-il dit son nom ?
    _ Oui madame; il s’appelle Maazouz
    _ Ce nom ne me dit rien qui vaille
    Bon , dis-lui que j’arrive !
    Pendant ce temps, monsieur Boudhab se rua vers quelques uns de ses anciens amis .Ces derniers l’accueillirent à bras ouverts.
    Quant à madame Boudhab, elle s’approcha du seuil de la porte. Elle ne vit personne. Elle regarda aux alentours : une voiture qui démarrait attira son attention, puis les miaulements de deux chats qui se disputaient une proie (sûrement une tête de poulet).A part cela, rien d’anormal. Elle s’apprêtait à rebrousser chemin quand elle entendit comme un chuchotement :
    _ Malika! je suis là .Ne t’en vas pas
    Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
    Ah, mon Dieu

    A suivre dans trois jours

    #278500

    En réponse à : Souvenirs de correspondance

    houmidi59
    Participant

    Souvenirs de correspondance (fin)



    Comme promis, j’ai écrit une lettre à mon correspondant André .Bien entendu, je me souviens vaguement de son contenu. Cependant, ce dont je suis sûr c’est que la question d’âge n’était pas un obstacle pour moi et puis j’étais enthousiasmé de correspondre avec une personne plus âgée que moi pour profiter de ses expériences.
    Deux semaines après, j’ai reçu une lettre de l’ex consul. Je l’ai lue : merci de m’accepter comme votre ami
    Puis, il y avait une carte visite .Je l’ai lue aussi : le nom et le prénom de mon ami, sa fonction et son adresse
    Sur le dos deux phrases écrites à la main: je t’invite à un déjeuner spécial au resautant Terminus de la gare de Rabat ville .
    Bien entendu, en fixant la date et l’heure.
    Le jour convenu, j’ai pris le bus pour aller au centre ville .Je l’ai aperçu au restaurant .Il était entrain de siroter un café .Dès qu’il me vit, il me serra la main tout en me disant :
    _ « Merci d’être venu
    _ Oui, répliquai-je ; je suis toujours ponctuel
    _ Je sais , conclut-il »
    Puis , nous nous sommes mis à table. Aussitôt, le garçon s’est approché de notre table et nous a donné chacun un petit livret .(le menu).je l’ai feuilleté un certain moment sans savoir quoi choisir .Pour ne rien vous cacher : il y avait tellement de mets succulents que j’étais désorienté .Aussi, j’ai fixé mon interlocuteur :
    _ « Vous savez, lui ai -je dit, c’est la première fois que je rentre dans un restaurant
    Lui en bon compagnon me répond :
    _ « C’est tout à fait naturel mon cher puisque vous habitez chez vos parents .Moi même , je préfère préparer mes repas à la maison ; mais il m’arrive de prendre mes déjeuners dehors surtout pour les rendez- vous d’affaires ou personnels
    Puis:
    _ Je vais choisir pour vous
    _ Non, ça va je vais essayer : bon ! comme hors d’œuvre , je voudrais une salade variée ; pour le menu principal: de la soupe aux poissons et un civet de lapins au petits pois .Pour ce qui est du dessert : un jus d’orange et pour finir une crème au citron
    _ Voilà qui est bien parlé , a -t-il approuvé
    Moi aussi , je vais faire comme vous , mais j’ajoute aussi : une bouteille de brandy
    J’espère que cela ne vous dérange pas
    _ Pas du tout. »
    Le déjeuner s’est bien déroulé durant lequel on a parlé de beaucoup de choses.
    Enfin, après l’avoir chaleureusement remercié, je l’ai quitté .
    C’était la seule rencontre et la dernière avec André .Quelques mois plus tard, j’ai reçu une lettre de lui postée du Pérou (si ma mémoire est toujours bonne)
    Je crois que je ne lui avais pas répondu .Ainsi s’est terminé cette liaison amicale. D’ailleurs, j’avais d’autres « chattes à fouetter »
    La seconde personne est une jeune fille de l’ile Maurice. Elle ne parlait pas bien le français .Cependant au fil des jours et mois, son vocabulaire s’est beaucoup amélioré. Elle me disait toujours que je la faisais mourir de rire avec mes expressions. Pour ne rien vous cacher, je lui racontais tout de ma vie personnelle.
    Un jour, je lui ai parlé d’une certaine Rahima que je fréquentais .Pas la peine de vous dire qu’elle était mécontente et furieuse à la fois. Pas de doute, elle était amoureuse de moi. Bien entendu, elle me l’a dit dans une de ses lettres
    J’ai toujours ses lettres que j’ai confectionnées en un album
    Il m’arrive de les lire .Alors, je me dis : quel con j’ai été.
    Après trois ans de correspondance, elle m’a dit dans l’une de ses lettres qu’elle voudrait me rencontrer en France .Ses parents voulaient l’envoyer là-bas pour continuer ses études en médecine. Pendant ce temps là, moi aussi, je m’apprêtais à m’inscrire au CFI.
    Malheureusement, tout son projet est tombé à l’eau.
    Comme qui dirait le hasard ne jouait pas en sa faveur.
    Des personnes très proches d’elles ont demandé sa main auprès de son père. Ce dernier a accepté sans hésiter. Ma correspondante (elle s’appelle Shahinaz) a du expliquer à son père qu’elle était amoureuse de moi .Cela n’a fait que mettre le paternel en colère .Alors tout simplement, il lui a dit: c’est fini tu ne continueras pas tes études en France, mais tu iras rejoindre ton futur époux en Australie
    Ainsi , cette liaison s’est achevée avec un rêve qu’on ne peut qualifier que de chimère
    Je lui avais envoyé une lettre de vœux .Je n’ai jamais eu de réponse en retour à la mienne.


    Fin de la première partie

    #278499

    En réponse à : Souvenirs de correspondance

    houmidi59
    Participant


    Pendant ce temps là, mon fidèle ami ne m’a pas caché ses soupçons et ses craintes :
    _ « Dis-moi Houmidi , est-ce que tu as une photo de ton correspondant ?
    _ Non, mais je t’ai expliqué que…..
    _ Je sais , mais tout de même tu as une idée sur lui…. »
    Je n’ai pas eu le temps pour lui répondre .Aussitôt, une personne distinguée est entrée avec un sourire et des yeux qui brillaient de joie :
    _ « Bonsoir , nous apostropha-t-il, je ne m’attendais pas à votre visite .
    Puis : Abdelhamid vous semblez surpris .Quelque chose ne va pas ?
    _ Non, non, mais …
    Il a souri puis il m’a dit :
    _ Vous ne vous attendiez pas à un correspondant aussi âgé que moi
    Asseyez-vous , je vais tout vous expliquer
    Bientôt , il dit : Je m’appelle André .J’ai quarante deux ans et je suis encore célibataire .Quand vous m’avez écrit votre première lettre , j’étais à Tunis en tant que consul de mon pays .Comme mon mandat vient de s’achever , j’ai décidé de m’installer au Maroc pour mener mes propres affaires.
    _ Quels genres d’affaires lui dis-je , si n’est pas indiscret de ma part ,
    _ Pas du tout.Je réalise des expositions canines
    Nous l’avons regardé avec surprise. Il l’a constaté .Aussi , il nous dit :0
    Suivez-moi .Je vais vous montrer
    Il nous a conduit vers un jardin assez spacieux et bien entretenu.
    Tout au fond, il y avait un espace clôturé et dans lequel il y avait une dizaine de chiens de race
    _Voilà , ma nichée expliqua-t-il .Avec ses chiens , je participe aux courses , j’organise des rencontres entre les propriétaires et puis c’est une occasion pour acheter d’autres chiens.
    _Vous savez conclut -il cela nous donne d’autres races de chien plus évolués.
    Aussitôt, je me suis approché d’un chien qui ressemblait de près à un slougui, mais il avait quelque chose de différent à notre brave chien
    Monsieur Andrée est intervenu _c’est un dalmatien
    Brusquement , j’ai dit :0
    mais de quoi vivez-vous ?
    Mon correspondant m’a regardé d’un ton admirateur .Sans la moindre gène, il me dit tout simplement :0
    dans mon pays, je suis conte et j’ai un château en mon nom .J’ai aussi des rentes des fermes que je possède
    _ Donc, vous êtes un homme très riche
    _ Pas tout à fait , mais disons que j’appartiens à la catégorie des Nobles. »
    Nous sommes revenus au salon. Aussitôt, notre hôte cria à la cantonade : Driss, viens un peu par là
    Celui qui nous avait accueilli au début entra
    André nous apostropha : vous avez sûrement fait la connaissance de mon employé
    Puis à ce dernier : veux-tu bien apporter quelque chose à boire pour nos deux invités ?
    _ Et pour vous monsieur ?
    _ Ma petite bouteille de gin. »
    Et il disparut pour quelques instants.
    Mon ami qui n’avait pas pipé mot me dit enfin :
    _ « Houmidi , j’espère qu’il ne nous apportera pas de vin ou de champagne !
    _ Non , le rassurai-je .Heureusement que Driss est marocain et il doit bien savoir le genre de boissons que nous buvons. »
    Juste après, ce dernier entra un grand plateau à la main qu’il déposa sur une grande table .Il remit une bouteille ronde qui contient un liquide jaunâtre à monsieur Andrée
    Puis, il nous montra les différentes boissons et nous invita à nous en servir
    Dans le plateau, il y avait des bouteilles de limonade dont le nom m’est familier .La main de mon ami se posa sur une bouteille assez étrange et en but une grande gorgée .Aussitôt, il me dit : Houmidi , j’ai la tête qui tourne et je crois que je vais vomir
    Je me retournai brusquement vers mon correspondant.Celui -ci venait de réaliser la situation:
    _ « N’ayez aucune crainte Abdelhamid , votre ami vient de goutter un peu de martini
    Puis il apostropha sévèrement Driss : cette bouteille qu’est ce qu’elle a à se trouver parmi ces boissons ?
    L’employé hésita avant de dire : Je voulais…tester vos hôtes
    _ Mais ce n’est pas une façon de le faire ainsi
    Puis :
    _ va remettre cette bouteille au frigo
    Quand l’employé a disparu de notre vue, mon correspondant nous dit : franchement mes amis je ne crois rien aux dire de Driss.
    A présent, je sais pourquoi ma réserve de martini s’épuise de jour en jour
    Après quoi, André proposa à mon ami une autre boisson gazeuse qui lui a fait vite reprendre ses esprits.
    _ Alors, ça va mieux, lui dit-il
    _ Oui, monsieur .A présent , je me sens assez bien
    C’était l’occasion de prendre congé de notre hôte
    En le quittant, je lui ai promis de lui écrire une lettre dans laquelle je lui révèlerai ce que je pensai de cette première rencontre
    _ D’accord, a-t-il approuvé
    _ Quant à moi , conclut-il, je vais vous préparer une bonne surprise
    Merci pour votre visite et à la semaine prochaine incha Allah »

    A suivre

    #206718
    houmidi59
    Participant


    Quand j’avais l’âge de dix huit ans , ou un peu moins , j’aimais beaucoup la correspondance.Aussi, j’avais beaucoup d’ami(e)s à travers les pays du monde;notamment en France ,en Belgique , en Italie et en Suisse.Chaque jour, je répondais à une dizaine de lettres ; mais c’était peu à celles que je recevais : pas moins de trente lettres par semaine.A tel point que j’avais lié une solide amitié avec le facteur.Au fil des jours , je lui avais refilé quelques adresses auxquelles je ne pouvais répondre.Le distributeur du courrier était très reconnaissant .Ainsi pour me montrer sa gratitude, il tenait à me remettre les lettres de main en main.D’ailleurs cela tombait bien et m’arrangeait beaucoup.Figurez-vous que l’un de mes frangins , lisait certaines de mes lettres en cachette .Cependant ce qui était intolérable de sa part : il lui arrivait de les donner à ses amis en échange de quelques pièces de monnaie .
    Ce qui était magnifique dans la correspondance c’était surtout la connaissance de l’autre ,de sa vie de sa culture et du patrimoine de son pays .Ces différentes liaisons m’avaient permis de corriger certaines idées et opinions de mes correspondants sur notre pays .
    Je me souviens d’une correspondante canadienne qui croyait que le Maroc se situait dans la savane et qui était habité par les pygmées.Un australien m’avait demandé comment étaient nos constructions et quel était notre mode de vie.Ce citoyen du pays du kangourou avait vu un reportage sur l’Afrique et il avait cru que le Maroc se trouvait là quelque part avec ses chasseurs presque nus qui abattaient les animaux avec leurs lances , mangeaient de la viande crue et habitaient dans des cabanes faites d’herbes sèches.
    Pour vous dire que dans le temps , on nous prenait pour des sauvages.
    La correspondance m’avait permis de faire visiter mon pays à mes correspondants .Beaucoup d’entre eux étaient venus me rendre visite à Oujda .C’était l’occasion de leur montrer l’hospitalité marocaine et la bravoure du peuple marocain.
    Malheureusement,je n’ai pas eu le loisir de traverser les frontières de mon pays pour visiter les pays de mes correspondants.Il n’était pas question d’argent puisque certains de mes amis m’assuraient le prix du voyage : aller et retour.
    Ceux de mon âge vous diront qu’il était presque impossible d’avoir son passeport .Vous auriez plus de chance de remporter la médaille d’argent aux jeux méditerranéens que d’avoir votre passeport.En plus , les frais du dossier étaient exorbitants.
    Cependant, grâce aux photos et aux cartes postales , je me suis vite fait une idées sur l’étranger.
    Beaucoup de correspondants avaient marqué un peu ma vie .En fait , , je m’en souviens de deux : un correspondant Belge et une correspondante des iles Maurice
    Pour le premier , je venais juste de faire sa connaissance,quand il m’annonça qu’il allait s’installer à Rabat .Bien entendu , moi aussi , ma famille venait de déménager vers la capitale .
    Quelques jours plus tard, un de mes amis d’enfance vint me rendre visite .En parlant de notre passe temps favoris , je lui ai montré la dernière lettre de mon ami belge.Aussitôt ,il m’a dit :
    _ »et si on lui rend visite ?
    _ mais t’es un peu fou , lui ai -je dit , cela fait seulement un mois que je correspond avec lui
    _ Et alors , ? Quel mal y a-t-il à cela ?
    Bien entendu, après une demie heures de discussion, j’ai cédé à sa proposition.Alors, on avait décidé de lui rendre visite dans trois jours après l’avoir averti de notre arrivée par courrier.
    En effet, nous avons pris le bus pour Temara .En ce temps là , cette grande ville n’était qu’un simple centre d’estivation. pour les hommes riches .Il y avaient beaucoup de villa qui faisaient face à la mer.C’était là qu’on devait chercher mon correspondant.Cela nous avait pris presque deux heures de recherche.Quand nous avons frappé à sa porte , il était presque deux heures de l’après midi : l’heure de la sieste.
    Quelques minutes sont passé quand la porte a été ouverte : un homme qui était loin d’être un européen nous apostropha :
    _ » Bonsoir , que puis-je faire pour vous ?
    Et moi :
    _ je voudrais parler à monsieur André
    _ Est ce que vous avez un rendez-vous ?
    J’ai hésité un peu :
    _ non…mais je suis l’un de ses correspondants
    Aussitôt , le chauve a souri :
    _ Ah, vous êtes Abdelhamid , son nouvel ami ami oujdi
    J’acquiesçai d’un hochement de tête.
    Puis :
    _ veuillez bien entrer dans le salon
    Soudain , mon ami me chuchota dans l’oreille :
    _ « Houmidi , qu’est-ce que tu fais ? Tu ne penses pas que…
    Malheureusement, l’hôte nous avait entendu.Alors, il lui dit :
    _ » Tu peux attendre ton ami sur le seuil de la porte , si tu veux
    _ Non, non, je vais entrer
    _ D’accord
    Donc, nous sommes entrés dans un superbe living room.L’homme sans cheveux nous pria d’attendre quelques instants le temps de réveiller monsieur André.

    A suivre…….

    HOUMIDI le : 15 décembre 2010

    #206709
    houmidi59
    Participant

    Le rêve des pauvres est d’avoir beaucoup d’argent pour le dépenser selon leurs désirs et souhaits: acheter une villa avec une piscine munie d’eau chaude et froide pour en profiter toute l’année , avoir une voiture luxueuse avec un tableau sophistiqué et commandé par un ordinateur à distance, voyager en avion ….bref se satisfaire.
    Le cauchemar des riches c’est l’idée de perdre cet argent par n’importe quel moyen : vol, agression , perte ou tout simplement une affaire qui tourne mal
    Comme quoi l’argent est le soucis de tout le monde : les riches et les pauvres.
    Après cette petite introduction à la choucroute, je vais vous raconter une petite histoire amusante

    C’était un vagabond qui frappait chez les gens en demandant l’aumône. Le jour , il errait dans les rues et la nuit, il retournait à sa petite cabane pour manger ce qu’il avait ramassé .Maintes fois, on allait lui rendre visite .Lui en bon hôte , partageait avec nous son diner .Il était très heureux de sa vie de nomade. Quand nous le quittions, il s’endormait aussitôt. La preuve qu’il était très fatigué après une rude journée de marche. Le lendemain de bonne heure, il se réveillait et entamait sa promenade par visiter les épiceries et les cafés pour prendre son petit déjeuner. Après quoi, il se dirigeait vers les quartiers populaires. A chaque porte il frappait de légers coups. Quand, on lui ouvrait la porte, il disait toujours : bonjour madame (ou monsieur).Avez-vous besoin de mes services ? Je peux vous être très utile
    Accoutumé par ses visites, on souriait souvent avant de lui demander d’attendre quelques instants pour revenir ensuite avec du pain, le reste du diner, des fruits et des fois des habits.
    Le vagabond les fourrait dans une sacoche accrochée à son dos ; puis il poursuivait sa tournée vers la seconde maison et ainsi de suite jusqu’à la tombée de la nuit.
    Il lui arrivait quelques fois que des femmes qui se trouvaient seules à la maison de lui demander de faire des courses ou de faire quelques réparations mondaines. Il s’acquittait de ces taches honorablement.
    Un jour notre vagabond décida de jouer à la loterie .Il avait vu beaucoup de gens remplir des cases par des numéros .Alors, il s’est dit : et si je tente ma chance moi aussi
    Donc, il entra dans petite agence .Aussitôt , le caissier s’approcha de lui et voulut le mettre dehors.Sans rien vous cacher , ses habits sentaient la moisissure et le dégout .D’ailleurs, les habitués de lieux ont vite fini par déguerpir .Le vagabond , sortit de sa poche trois billets verts et les tendit au caissier : je voudrais tenter ma chance dit-il tout simplement
    L’employé lui montra les formulaires et lui donna un stylo
    Notre vagabond a rempli les cases à la hâte tout en rêvant de la fortune.
    Puis , il retourna directement chez lui. Ce jour là, il était resté chez lui.
    Deux jours après, il passa près de l’agence. Quelle fut sa surprise de voir étalé sur la vitrines les mêmes numéros qu’ils avait cochés
    J’ai gagné , j’ai gagné cria-t-il à la cantonade
    Les passants le regardaient avec pitié
    Le pauvre dit l’un d’eux à son compagnon : ça y est notre bonheur a perdu les boules
    Le vagabond décida de retirer son lot à l’agence ; mais là-bas on lui fit savoir qu’il devait aller à Casablanca pour avoir ses gains .Tout simplement , il venait de gagner la somme de cents millions de centimes
    De quoi faire perdre la raison d’un homme normal!
    Donc, pour la première fois il constata qu’il était répugnant avec ses habits graisseux .Puis, il se rappela qu’il ne s’était pas lavé , il y a des mois .
    Alors, il décida d’acheter quelques vêtements neufs avec ses économies. Il alla ensuite au bain .
    Il dut rester presque quatre heures pour devenir propre .Ensuite, il s’habilla de ses nouveaux habits .Pour finir, il fit un saut chez le coiffeur pour se donner une autre allure .Ce soir , il nous avait dit : les enfants , je vais prendre le train pour Casa .Là-bas une grande fortune m’attend
    Puis , il ajouta : à chacun de vous , je vais vous donner beaucoup d’argent pour remplir vos poches
    Nous le quittâmes sans vraiment le croire .
    Avant de prendre le train, le vagabond mit tous ses frusques dans une grande bassine en métal ; il y versa un litre d’essence ; puis alluma une allumette qu’il jeta au tas avant de dire : Adieu la pauvreté, adieu la saleté, adieu le vagabondage
    Petit à petit les habits se consumaient pour devenir un tas de cendre. Il assista à la scène jusqu’à la fin sans cesser de sourire avec une ironie qui en disait long sur ses principes.
    Après quoi, il se dirigea vers la gare.
    Durant tout le voyage , notre vagabond avait imaginé mille et un projet .Quand le train arriva à destination, il prit un taxi en lui disant : s’il vous plait emmenez-moi vite à cette adresse
    Le taxi s’arrêta devant un grand immeuble qui semblait aussi désert qu’une école après six heures.Il y entra en se précipitant vers l’un des guichets: monsieur , dit-il à un employé je viens de gagner 100 millions
    Félicitations rétorqua ce dernier.Alors, donnez-moi votre reçu pour que je puisse vérifier
    Le vagabond obtempéra ; puis il se mit en devoir de fouiller ses poches .Soudain, il cria : Ah , non ; ce n’est pas vrai !
    Hélas , il venait de se rappeler que le billet gagnant avait tout simplement été brulé avec ses anciens habits de vagabond
    A vous de deviner la fin

    Houmidi59: 8/12/2010

    #275882

    En réponse à : Ecole 100% francophone

    Brusk
    Membre

    Hors Sujet : A ce que je vois, tout le monde veux rentrer au Maroc. Et moi aussi 🙂 Je vis en Belgique depuis 4ans, et j’en ai déjà marre, je veux retourner au bled.(^=^)

    Sinon, moi aussi je cherche un collège, ou bien un lycée à Oujda.

    Cordialement, Adil

15 réponses de 166 à 180 (sur un total de 1,221)
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