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15 réponses de 211 à 225 (sur un total de 1,221)
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  • #275854
    houmidi59
    Participant


    Le bûcheron : 10 eme épisode

    Jaber rejoignit les deux filles .Celles-ci n’étaient pas assez loin de la grotte. Aussitôt Nacira sembla inquiète :
    _ « Ou sont les autres ?lâcha-t-elle, et pourquoi cours-tu ainsi ?
    _ On dirait qu’il a le diable aux trousses, fit remarquer la bûcheronne
    Jaber s’approcha d’elles ; puis reprit son souffle normal avant de leur expliquer ce qui était arrivé. Les deux filles l’écoutèrent sans l’interrompre. Quand il s’arrêta de parler, Ahlam tourna son regard vers Nacira et lui dit : je connais cette grotte .Je l’ai vue deux ou trois fois, mais je n’y suis jamais entrée.
    Et d’ajouter : de toute façon, il n’y a rien dedans que des pierres
    Jaber sourit :
    _ « détrompe-toi, c’est loin d’être une simple grotte .C’est un passage souterrain qui mène quelque part
    _ Qu’est –ce qu’on attend ? Allons les rejoindre lança Nacira
    _Mais….hésita Jaber
    _ Ne me dis pas que tu as la frousse se moqua de lui Nacira
    _ A vrai dire, je n’aime pas cet endroit et c’est tout
    _ Dans ce cas, tu peux toujours rester à nous attendre ici. Ta sœur et moi, on va aller jeter un coup d’œil
    _ Non, je vous accompagne dit fermement Jaber. »
    Puis, ils prirent la direction de la grotte
    A mi-chemin, deux silhouettes qu’ils ne pouvaient distinguer venaient à leur rencontre
    _C’est sûrement mon frère et l’oncle Abderrahmane fit observer Jaber Soudain, Ahlam les poussa derrière une grande roche : cachez-vous vite avant qu’ils ne nous repèrent
    _Mais pourquoi ?lâcha Nacira
    Pour toute réponse, à son tour Ahlam se cacha elle aussi ; puis dit à son interlocutrice : ce sont deux étranger que je n’ai jamais vus auparavant ; et puis qu’est-ce qu’ils ont à faire dans cet endroit ?
    En effet, les deux personnes s’approchèrent d’eux et continuèrent leur chemin sans remarquer la présence de nos amis.
    Soudain, Jaber sursauta : c’est le vieillard qui m’avait demandé de lui porter le sac
    Se retournant vers sa sœur : tu sais, c’était à cause de lui que les gendarmes m’ont arrêté et mis en prison
    _Donc, pas étonnant que la grotte ne soit leur repaire
    _Mais …..Mon frère Jaber et l’oncle Abderrahmane courent un grand danger
    _Courons à leur recherche, cria Nacira
    Aussitôt, ils escaladèrent la montagne à vive allure au risque de tomber et de se tordre le cou. Enfin, ils arrivèrent devant la grotte essouflé.Ahlam intima à ses deux compagnons de ne pas bouger ; puis elle pénétra à l’intérieur tout en tendant l’oreille. Tout était calme on n’entendait rien .De sa main, elle leur fit signe de s’approcher d’elle
    _Dorénavant, il faut faire attention : pas de bruit, ni de geste brusque et surtout parlez à voix très basse .On pourra nous entendre
    _Qui ? S’interrogea Jaber
    _Leurs complices ! Vous n’imaginez tout de même pas qu’ils opèrent seuls
    _Tu as raison, reprit Jaber .Les autres doivent être à l’intérieur .Peut-être bien qu’ils ont réussi à capturer mon frère et l’oncle Abderrahmane
    _ Dans ce cas, ils sont assez nombreux, fit remarquer Nacira .Alors, nous ne pouvons rien faire contre eux
    _Peut-être bien qu’en usant du moyen de la surprise, on aura le dessus sur eux
    Jaber réfléchit un moment : je ne vois pas comment procéder .D’ailleurs, il n’y a qu’un seul passage et il est sûrement surveillé.
    _ Bon, conclut Ahlam, sortons et on verra bien ce qu’on peut faire

    A suivre……………

    #275902
    houmidi59
    Participant

    Bonsoir Cerise
    Bonsoir Nass
    Bonsoir Alae-eddine
    Bonsoir Hafidus
    Bonsoir tout le monde
    A l’occasion du retour de notre amie Crise , je vous invite à ce banquet :

    #206531

    Sujet: Probleme billet d’avion

    dans le forum Au Feminin

    SALAM
    Je suis embeter,car je voudrait aller a oujda du 5/7/2010 au 8/8/2010 pour assister au mariage de ma soeur;je peut y aller que seul car mon mari travail mais le probleme c’est que j’ai trois enfant ages de 4ans ,2 ans le 14/08/2010;et 5 mois, LE probleme qui se presente c’est que les compagnies de vol ne vendent pas Deux billet bebe pour un adulte Car l’enfant qui aura 2 ans au mois d’aout est considere comme bebe et meme si je lui achete un billet enfant je ne sais pas ce qui peut se passe lors du controle a l’embarcation?
    La solution qui se presente aujourd’hui pour moi et qu’une personne descende avec moi a oujda en avion pour les date du 5/7/2010 pour ALLER et 8/8/2010 pour RETOUR car cela fera DEUX adulte pour DEUX BEBE et la je suis tranquille . Je suis pret a payer une partie du billet de la personne qui veut bien descendre au maroc avec moi.
    Merci d’avance si vous avez une solution pour m’aider

    #206530

    Sujet: Probleme de billet d’avion

    dans le forum Débats

    SALAM
    Je suis embeter,car je voudrait aller a oujda du 5/7/2010 au 8/8/2010 pour assister au mariage de ma soeur;je peut y aller que seul car mon mari travail mais le probleme c’est que j’ai trois enfant ages de 4ans ,2 ans le 14/08/2010;et 5 mois, LE probleme qui se presente c’est que les compagnies de vol ne vendent pas Deux billet bebe pour un adulte Car l’enfant qui aura 2 ans au mois d’aout est considere comme bebe et meme si je lui achete un billet enfant je ne sais pas ce qui peut se passe lors du controle a l’embarcation?
    La solution qui se presente aujourd’hui pour moi et qu’une personne descende avec moi a oujda en avion pour les date du 5/7/2010 pour ALLER et 8/8/2010 pour RETOUR car cela fera DEUX adulte pour DEUX BEBE et la je suis tranquille . Je suis pret a payer une partie du billet de la personne qui veut bien descendre au maroc avec moi.
    Merci d’avance si vous avez une solution pour m’aider

    #275851
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 7 eme épisode

    Enfin vint le moment du départ. Le soleil venait à peine de se lever quand ils quittèrent le village. Nacira s’occupa des mulets ,tandis que ses frères escortaient le troupeau de bétail. Abderrahmane, lui, poussait la charrette de vivres et des provisions.
    A la mi-journée, ils arrivèrent devant un petit lac à moitié desséché.
    __ « On va se reposer quelque moments ici, décida Abderrahmane .Et puis nous mangerons bien quelque chose
    Aussitôt Nacira intervint : je vais préparer du café.
    _Et moi dit Jaber, je vais chercher du bois pour faire du feu
    _ Quant à moi conclut Khalil, je vais cueillir quelques fruits
    Ainsi, chacun d’eux savait ce qu’il devait faire .
    Le vieil homme les regarda avec fierté en ne cessant de dire : braves enfants, braves enfants
    Nacira remplit la bouilloire d’eau de la source ; tandis que Jaber allumait le feu avec les morceaux de bois qu’il venait de ramasser.
    Khalil traversa une centaine de mètres, quand il arriva devant une clairière .Il scruta de son regard les alentours : pas d’arbres ; donc pas de fruits. Il allait rebrousser chemin quand il entendit quelqu’un l’appeler : hé vous, vous cherchez quelque chose ?
    Il se retourna derrière lui : une jeune fille se tenait devant lui .Elle tenait en laisse une biche .Khalil s’approcha d’elle et la salua .Puis :
    C’est à moi de vous demander ce que vous faites là toute seule !
    Cette dernière sourit avant de dire : mais , c’est mon territoire et j’habite là depuis un certain temps
    Toujours étonné, Khalil reprit : vivez-vous seule ici ?
    _Bien sûr que non !
    _ Dieu soit loué ; mais…. Ou sont vos compagnons ?
    _ En vérité, je n’ai qu’un seul compagnon …plutôt une compagne
    Et de montrer de ses doigt la vie : d’ailleurs la voici ; elle me suit toujours partout
    Khalil caressa l’animal puis il regarda de nouveau les alentours .Comme s’il cherchait un habitat ou des traces humaines
    -Rassurez-vous, personne n’y habite cette contrée .Je vis seule ici depuis plus de deux ans ; enfin depuis la mort de mon père
    Khalil se contenta de lâcher : ah, bon !
    La jeune fille réalisa aussitôt qu’elle avait assez parlé et qu’elle ne connaissait rien du jeune homme. Aussi, elle le lui demanda gentillement.Ce dernier lui raconta son histoire .Quand il s’arrêta de parler celle-ci lui dit :
    _Le hasard fait bien les choses mais de manières différentes : moi aussi mon père était bûcheron. J’étais sa fille unique après la disparition de mon frère .Heureusement pour moi, je l’accompagnais dans la forêt pour couper le bois. Ainsi, j’ai vite appris à manier la hache comme lui.
    Deux jours après le décès de mon père, je suis montée dans le bois pour faire ma première cueillette .C’est ainsi que j’ai trouvé cette biche ; elle venait de naitre et sa mère venait de succomber à ses blessures .Des chasseurs avaient dû l’abattre et elle s’était sauvée de justesse pour mettre au monde son petit.
    Alors je pris le petit animal et décidai de l’adopter. Chaque matin, je coupe du bois que je vends à des fermiers qui habitent à trois kilomètres d’ici. Eux en échange, ils me donnent des vivres et des provisions .
    Khalil ne manqua pas d’admirer la bûcheronne : vous êtes vraiment courageuse et vous avez beaucoup de volonté
    Mon frère et moi hélas, nous ne savons rien du métier de notre père .A présent , je réalise bien combien on a été égoïstes et flemmards.
    Enfin, ce qui est fait et fait !
    Aussitôt, la bûcheronne pria Khalil d’aller chercher ses compagnons et la rejoindre dans sa petite demeure qui se trouve derrière la colline.
    Puis, elle le quitta

    A suivre…….

    #275850
    houmidi59
    Participant

    Le bûcheron (6 eme épisode)


    L’après midi, les deux frères prirent la direction de la cabane située à l’orée du village. En arrivant, ils constatèrent que l’endroit semblait inhabité depuis un certain temps. Khalil fit le tour de la demeure, tandis que son frère scruta les horizons du haut d’une grosse pierre

    _ « On dirait qu’il n’y a personne, lança Jaber

    _A croire que cette cabane n’a jamais été habitée, ajouta Khalil

    Puis : entrons et visitons les lieux

    Jaber essaya d’ouvrir la porte quand il remarqua qu’elle était cadenassée

    Que faire ? Heureusement qu’il y avait une petite fenêtre de bois .Il était facile d’ôter une planche pour l’ouvrir

    Les deux frères y entrèrent et se trouvèrent dans une grande obscurité. Jaber alluma une allumette .Soudain, à travers la lueur, ils virent des gros sacs encombrés dans toute la demeure.

    Jaber reconnut le sac qu’il avait porté

    _ « Mais, c’est le sac du vieillard

    L’allumette s’éteignit et l’obscurité revint

    Khalil en alluma une autre.

    Quelques instants après, Jaber apporta une lampe à pétrole qu’il avait trouvée près d’un sac

    _Bonne idée, frérot

    Aussitôt, la pièce fut à nouveau éclairée. Les deux frères ouvrirent le sac .Quelle fut leur surprise de voir les différents objets qui s’y trouvaient : des objets rares qui remontaient à des siècles

    _On dirait des œuvres d’art très anciennes, lança Jaber

    _En effet, approuva son frère

    Après un bref silence, il ajouta : on a affaire à des voleurs d’art

    _Il faut avertir les autorités, poursuivit Jaber

    Ainsi, les deux frères se précipitèrent vers le poste de gendarmerie. Aussitôt, ils demandèrent à voir le lieutenant .Ce dernier les reçut sur le champ

    Après lui avoir tout raconté, il fit envoyer une patrouille vers la cabane .Puis, il téléphona aux autorités de la ville la plus proche pour avoir des renforts.

    _Messieurs, je vous félicite .Grâce à vous, on aura mis la main sur le plus gros butin volé depuis des dizaines d’années.

    Les deux frères le regardèrent étonnés

    _Je vais vous expliquer.

    Ainsi, il dit : depuis plusieurs années, une bande de voleurs ne cessent de voler les monuments et les objets d’art dans les sites touristiques. Malheureusement, ils étaient insaisissables. On a beau leur tendre des pièges, en vain.

    Dernièrement, une dépêche est parvenue nous faisant savoir que la bande rodait autour du site historique du mausolée Moulay Bouazza .On n’avait fait monter la garde tout autour et ce 24 heures sur 24.Mais, il semble que les voleurs se sont rendus compte de notre présence .Aussi, ils n’ont rien tenté.

    Quelques instants, deux brigadiers firent irruption dans la salle en tenant chacun un gros sac :

    _ Chef, regardez ce qu’on vient de trouver

    Le lieutenant ouvrit l’un des sacs et en sortit le contenu : des tablettes métalliques .Sur chacune d’elles des versets coraniques gravés en or massif.

    Dans le second sac il y avait, une selle rustique, un fouet et un bracelet en argent

    Le chef dévisagea les objets, puis lança à la cantonade :

    _ « Savez-vous à qui appartenaient ces objets ?

    _Non, répondirent-ils en chœur

    _ Vous ne le croirez jamais, c’est la selle et le fouet du grand chevalier Abou Alfawariss.

    Qui de nous ne connaissait pas ce valeureux guerrier qui combattaient les méchants et défendaient les faibles. On racontait qu’il manipulait si bien le fouet que Zorro était devant lui un piètre jongleur. On dit aussi que la selle était ensorcelée ; celui qui la montait serait invincible.

    Enfin, c’est ce qu’on disait, conclut le chef de la gendarmerie.

    Les deux frères sortirent de la gendarmerie tous fiers d’avoir accompli un devoir envers leur pays :

    _ « Enfin, ta mésaventure s’est bien terminée, fit remarquer Khalil

    _Dieu soit loué ; non seulement, on m’a déculpabilisé, mais je suis devenu un héros

    _Tu sais ajouta-t-il, demain nous serons à la une des journaux

    Khalil fit la moue : Moi, ça ne me plait guère tout cela. Et puis, la bande est toujours en liberté

    _Et alors, s’interrogea Jaber

    _ Ils vont continuer leurs sales besognes et comme tu dois le savoir, notre pays est riche en monuments et objets rares

    _Tu as raison, reprit Jaber .Espérons que les autorités finiront par leur mettre la main dessus

    _Oui, espérons-le

    Puis, ils se hâtèrent de retourner chez Abderrahmane

    A suivre…………..

    #275849
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 5 eme épisode

    Le lendemain matin de bonne heure, Khalil repartit vers le village accompagné de sa sœur. Dès son arrivée, ils allèrent directement au poste de la gendarmerie .Là-bas, un gendarme les accueillit.
    _ « Je viens signaler la disparition de mon frère
    _ Quel âge a –t-il ?
    _ A peux près vingt ans.
    _ C’est une grande personne ; il sait ou il va, non ?
    _ Oui, monsieur le gendarme, convint Khalil
    Et d’ajouter :
    _ « Il était avec moi hier .Lui, il a pris une direction et moi une autre. Nous cherchions du travail. Le soir, je suis revenu chez moi .Je croyais qu’il m’avait devancé à la maison. Vingt quatre heures se sont écoulées, il n’est toujours pas revenu
    Le gendarme le fit entrer pour voir le responsable. C’est alors qu’il aperçut son frère dans un bureau :
    _ « Mais c’est Jaber, mon frère
    Et il accourut vers lui
    Ce dernier l’enlaça tendrement avant de dire :
    Je suis innocent, frère, je le jure ; je n’ai rien fait de mal
    Aussitôt, celui qui semblait être le chef dit à Khalil :
    _ « Qui es-tu ?
    Khalil se présenta et demanda:
    _ » quelles sont les causes qui avaient emmené son frère dans ces lieux ?
    On lui fit un bref aperçu de ce qui était arrivé .Aussitôt Khalil dit :
    _ « Jaber est innocent ; c’est mon frère et je le connais
    Puis se retournant vers son frère :
    _ Aies confiance ; bientôt la vérité éclatera et tu seras relâché.
    Avant de le quitter, Khalil sut par son frère l’endroit ou il avait porté le sac ainsi qu’une description des deux hommes
    Nacira était entrain de l’attendre près du poste de gendarmerie .Dès qu’il s’approcha d’elle, elle lui demanda ce qu’il l’avait tardé ainsi. Il raconta tout et il ajouta :
    « Eloignons-nous de cet endroit .Le mieux est de trouver l’ami de notre père
    Khalil et sa sœur repartirent vers la grande écurie .De loin, ils aperçurent le vieil ami de leur père.
    _ « On dirait que vous êtes arrivés en avance, les apostropha-t-il
    Khalil baissa son regard :
    – En réalité, notre père est mort
    _ Ah, lâcha-t-il, acceptez mes condoléances
    Et d’ajouter :
    – vous avez bien fait de venir .Vous serez mes invités jusqu’à notre départ.
    Khalil paraissait perplexe .Le vieil homme le remarqua :
    – « Qu’est-ce qu’il y a, dit-il, quelque chose ne va pas !
    – Oui, avoua-t-il, il y a mon frère Jaber qu’on a arrêté. »
    Et le fils du bûcheron lui raconta tout du début jusqu’à la fin
    -« Ne vous en faites pas mes enfants, dans une heure, il sera avec vous.
    -C’est sûrement un malentendu de la part des -gendarmes
    -Allez, je vous emmène chez moi ; puis, j’irai faire relâcher votre frère. »
    Il était midi quand les deux frères et leur sœur prirent leur déjeuner en compagnie de leur hôte. Bientôt, ils parlèrent de leur projet :
    -« Dans deux jours, incha Allah, nous prendrons le chemin vers une autre région moins froide.Etes-vous toujours décidés à m’accompagner ? Vous savez, vous n’êtes pas obligés à le faire. Au cas où vous voulez rester, je vous cèderai cette maison et je vous trouverai même du travail.
    Les enfants étaient catégoriques :
    – non, dirent –ils en chœur, on a hâte de quitter ces lieux
    Le vieil homme sourit :
    _bon, mais on est obligé de rester quelques moments. D’abord, je vais vendre quelques objets encombrants ; puis je vais acheter une grande tente pour nos déplacements et pour y passer la nuit.
    Dans ce cas, dit Khalil, on va t’aider
    _Braves enfants, conclut-il, je savais que je pourrais compter sur vous

    A suivre

    #275848
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 4 eme épisode

    En effet, Jaber arriva au village et se dirigea directement vers le souk. Soudain, deux gendarmes s’approchèrent de lui .Ils étaient accompagnés d’un homme qui montra du doigt Jaber et dit :
    _ »c’est lui qui a pris le sac . »
    L’un des gendarmes attrapa le jeune homme par l’épaule :
    _ » tu vas nous dire ou tu as caché le sac!
    _ Mais, monsieur répondit ce dernier, je ne suis qu’un porteur .Mais je peux vous emmener là ou j’ai porté le sac
    _ Alors, on te suit .Mais, attention, pas de faux pas ;on t’a à l’œil. »
    Les deux gendarmes et Jaber arrivèrent à la cabane isolée. Il n’y avait personne .L’un des gendarmes entra dans la demeure. Celle-ci semblait déserte et inhabitée depuis pas mal de temps.
    _ » Mais…mais bégaya Jaber, j’étais là, il y a à peine une heure .Un homme barbu y habitait encore!
    _ Oui, dit le second gendarme, il s’est sûrement enfui en nous voyant arriver.
    _ C’est cela reprit Jaber
    _ Parfait, puisque c’est ton ami, tu vas nous emmener vers lui
    _ Mais, je vous l’ai déjà dit ; je ne suis qu’un porteur et je ne connais personne…. »
    On conduisit Jaber menottes aux poignets au poste de la gendarmerie .A une centaine de mètres de lui, Khalil entamait ses recherches .Il fit tout le tour du souk : aucune trace de son frère. En fin de compte, l’un des habitants a du reconnaitre le frère recherché. Justement, dit-il, je l’ai vu porter un gros sac en compagnie d’un vieillard.
    « Voilà une bonne nouvelle : mon frangin a quand même trouvé du travail! »
    Aussi, Khalil prit la direction du retour tout en étant persuadé que Jaber serait sûrement auprès de sa sœur entrain de l’attendre.
    Et comme je le connais,pensa-t-il, il n’a pas manqué d’acheter des provisions et des médicaments pour notre père.
    Après deux heures de marche, il reconnut de loin la silhouette de sa sœur .Aussitôt son cœur se mit à battre la chamade .Il sentait comme un pressentiment d’un malheur arrivé .Toutefois, il ne voulait pas y croire. Alors, il courut à toute jambe vers sa sœur .Il allait la questionner au sujet du père quand celle s’agrippa à son cou en pleurant
    _ » Quoi, dit il, père est …
    _ Oui, sanglota-t-elle .De grosses larmes coulèrent le long de ses yeux enflés
    Khalil entra rapidement dans la cabane .Il s’approcha du mort et le baisa à plusieurs reprises sur le front puis dit : je suis arrivé un peu en retard .C’est ma faute père pas celle de Khalil ; excuse-moi, je n’aurais jamais dû te laisser seul Une seconde fois, il l’embrassa à nouveau.
    Après quoi, il se mit en devoir de l’enterrer comme le veut le rituel de l’islam.
    Nacira avait assisté à l’enterrement en silence .Cette fois, elle ne pleurait plus .Elle avait lu quelques versets et formulé des prières pour son défunt père.
    Soudain, elle se retourna vers son frère : _ »Ou est Jaber ? Il n’est pas avec toi?
    _ Non, dit –il, je croyais qu’il m’avait devancé
    Puis :
    _ je vais aller le chercher !
    Aussitôt sa sœur l’attrapa par l’épaule :
    _ s’il te plait frère ne me laisse pas seule ; bientôt, il va faire nuit et j’ai peur
    _ Tu as raison avoua-t-il, d’ailleurs Jaber comme je le connais il se débrouille bien
    Sûrement, il va passer la nuit au village. »
    Ce n’était pas vrai et Khalil le savait ; mais il voulait assurer sa sœur que tout allait bien. En vérité, il était persuadé que quelque chose serait arrivé à son frère. Demain, je ferai un saut au village et je saurai tout, finit il par se dire.
    Puis à sa sœur :

    _ »allez, sœurette, on rentre à la maison
    Il était environs huit heures du soir, quand Khalil raconta à sa sœur sa rencontre avec le marchand de bétail et le projet de l’accompagner vers d’autres régions .Nacira sourit timidement avant de dire : _j’espère que tu as accepté
    _ Bien sûr, dit-il
    Il se retourna vers la place jadis occupée par le bûcheron et ajouta :
    _ j’avais l’intention d’emmener notre père avec nous, mais le destin a agi autrement
    Que Dieu le comble de sa miséricorde conclut-il. »
    Sur ce, il dit bonne nuit à sa sœur, avant d’aller s’allonger dans un coin de la pièce.
    Nacira éteignit la lampe à pétrole et se coucha à son tour.

    A suivre ……

    #275719
    mounavri
    Membre

    DEMAIN — MERCREDI 16 JUIN : +++++++++HONDURAS vs CHILI+++++++++

    o.jpg

    La saison 1994 – 1995 marque le retour du Real qui gagne le championnat grâce à un football offensif, guidé par le jeu clairvoyant de Michael Laudrup, l’éclosion de Raúl González et les talents de finisseur de Zamorano. On gardera en tête un mémorable 5-0 infligé au Barça, avec un triplé du chilien en date du 07 Janvier 1995..
    Iván Zamorano est un grand monsieur du football mondial. Au cours de ses 17 ans de carrière, ce redoutable buteur surnommé Bam Bam a notamment brillé sous les couleurs du Real Madrid et de l’Inter de Milan. El Helicóptero a également été un joueur emblématique de la sélection chilienne, avec laquelle il a disputé trois campagnes qualificatives pour la Coupe du Monde de la FIFA ainsi que la phase finale de France 1998.


    Voici la réponse de MR ZAMORANO après la question suivante
    Que pensez-vous des adversaires du Chili ?
    L’Espagne est la grande favorite de ce groupe, mais aussi de la Coupe du Monde, car elle possède la meilleure épine dorsale avec Casillas, Xavi, Torres et Villa. Les Honduriens ont ajouté de la puissance physique à leur technique. Ils méritent donc le respect, mais c’est le premier match et il faut le gagner à tout prix. Quant à la Suisse, sa valeur ajoutée s’appelle Otmar Hitzfeld, un entraîneur habitué à gagner qui joue tous les coups à fond. Je crois que le Chili va se disputer la deuxième place aussi bien avec le Honduras qu’avec la Suisse.

    NB : MR ZAMORANO se trouve actuellement en Afrique du Sud en tant que consultant
    pour la chaîne de télévision chilienne TVN,

    #275675

    En réponse à : un cousin de nulle part

    houmidi59
    Participant

    Merci Alaa-eddine

    Un cousin de nulle part (suite)

    Mon ami m’a affirmé qu’il avait attendu le retour de son cousin près d’une demie heure.Ce n’est pas normal, s’est-il exclamé tout d’un coup.Puis, il se dirigea vers le caissier .Justement , les toilettes se trouvaient de ce côté là.

    S’il vous plait , n’avez-vous pas remarqué un homme mince avec une barbichette sortir des toilettes?0

    Le caissier fit la moue:
    _ »personne n’y est entré depuis presque deux heures
    _ Mais…mais, s’exclama mon ami, ou est-il ?
    _ Qui ? questionna le restaurateur
    _ Mon cousin , lacha le chercheur
    _ Désolé, conclut le vendeur de tajine, je ne connais pas votre cousin. »
    Mon ami fit le tour de la grande pièce ; ce qui ouvrit davantage son appétit.Alors, il fit appeler le garçon et lui dit tout simplement:
    _ » apportez-moi à manger ; j’ai faim
    _ Que désirez-vous , l’apostropha ce dernier « 
    Mon ami regarda autour de lui : sur la plupart des tables, il y avait des tagines
    _ Apportez-moi un grand tagine et une bouteille de limonade bien glacée
    Quelques minutes après, il quitta les lieux et prit la direction de la mosquée de la koutoubia.Justement l’appel du muezzin se faisait entendre : c’était l’heure de la prière d’el-asr .Avant d’entrer dans les lieux saints, mon ami enveloppa ses chaussures d’un sac de plastic ,puis le déposa juste en face de lui .Car, m’a-t-il dit, les voleurs de godasses sont partout au Maroc .Donc, il entama son entrée par une prière de deux rakaats en guise du salut de la mosquée.A peine la prière terminée son sang ne fit qu’un tour, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit sans piper mot .De son index , il pointa l’endroit ou il avait laissé ses chaussures.Celles -ci avaient disparu.Pas de doute, l’un des voleurs l’avait remarqué depuis son entrée à la mosquée.Alors , il a profité de ses prosternations et il a pris le sac de plastic.Il était entrain de réfléchir , quand l’imam fit son entrée et la prière d’el-asr débuta.
    Mon ami m’avait dit que durant toute la prière son esprit voguait ailleurs .La preuve, il fut srpris quand il entendit : salamou alaykoum
    Mon ami sortit de la mosquée désemparé, affligé et très démoralisé
    Son voyage chez les bahjas ne s’annonçait pas bien
    Je lui avais demandé s’il était sorti les pieds nus, il s’est mis à rire et m’a répondu : non
    Et d’ajouter , heureusement que j’avais dans mon sac de voyage une autre paire de chaussures
    Donc,lui ai-je dit du tac au tac: tu te doutais bien qu’on pourrait te voler tes pompes
    Il me toisa du regard un moment , puis il me dit : pas tout à fait mais moi j’ai toujours apporté avec moi deux exemplaires de chaque chose .
    Et de me montrer : le pantalon, la chemise , les chaussettes, le tricot…les chaussures: durant mon voyage , j’en mets toujours deux de chacun dans mon sac
    Même le portefeuille , j’en ai deux
    Epaté par cette philosophie , je répliquai : mais comme toi, mon ami , deux il n’y en a pas !

    A suivre…….

    #206497
    houmidi59
    Participant

    Je vous ai déjà parlé de mon ami : l’homme qui disait toujours non. Vous vous souvenez de lui, bien sûr ! Pour les autres , ils n’ont qu’à lire cette histoire qui est un peu perdue dans les pages de ce cahier.
    Bon, ce n’est pas cela le sujet dont je voudrais vous parler. Cependant, il s’agit du même personnage : mon valeureux ami.
    Un jour mon ami prit le car pour Marrakech .Il voulait passer quelques jours là-bas .Il avait deux raisons de ce voyage: renouer la liaison avec un cousin et voir de près les célèbres monuments de la ville, notamment la mosquée de la koutoubia.0
    Donc, arrivé à destination, il se dirigea aussitôt vers la place jamaa el-fna pour se remplir la panse et se reposer un peu après plus de 12 heures de route. Comme il me l’avait dit, il passa près d’un quart d’heure à chercher un restaurant qui pourrait satisfaire les désirata de son estomac .Soudain, il vit quelqu’un qui lui semblait être familier .Après l’avoir dévisagé à plusieurs reprises , il se dit aussitôt : pas de doute , c’est mon cousin Touhami.
    Puis , il s’est vite repris : mais, mon cousin Touhami est actuellement en Belgique …non ,non ça ne peut être lui!
    De nouveau il le regarda .Ce dernier était entrain de savourer un délicieux tajine au poulet .Alors, il introduisit son index dans son oreille droite ; puis le tourna deux fois suivant des aiguilles d’une montre .Cette opération achevée, il approcha son index et le goûta avec précaution et dit : peut-être bien que mon cousin est entrain de passer ses vacances à Marrakech.
    Après une hésitation, il reprit : mais , il doit bien savoir que notre cousin habite cette ville , il y a des années. Alors ,pourquoi n’est- il pas allé le voir ?
    Une fois de plus , il le dévisagea .Pendant ce temps , le bonhomme avait fini son plat et s’apprêtait à appeler le garçon pour régler sa note. Cette fois mon ami écarquilla ses yeux et cria : de toutes ses forces: cousin Touhami ! je suis là.0
    Ce dernier sursauta au risque de tomber à la renverse puis son regard se pointa vers mon ami .Il avait un air hébété .Pas de doute , il semblait ne pas reconnaitre son interlocuteur .
    Mon ami s’était approché de lui avec son sourire enjôleur et l’enlaça : cher cousin lui dit il tout en l’embrassant ,quelle joie de te revoir
    après ces années de séparation!
    Le prétendu cousin n’en croyait pas ses yeux .Il croyait rêver .Aussi, il dit à mon ami : Vous me connaissez ?
    Mon ami éclata d’un rire qui attira l’attention de presque tous ceux qui se trouvaient au restaurant .Il y avait même un serpent qui venait de se réveiller jaillissant soudain d’un chapeau d’un touriste.
    On peut dire que mon ami venait de sauver un européen d’une morsure certaine.
    Bien entendu, mon ami ne s’en soucia guère .Aussi, il poursuivit: tu es bien le fils de Jamaa ?
    Le mangeur de poulet répondit aussitôt: ma mère ne s’appelle pas Jamaa et je ne suis pas Touhami
    Ce n’était pas une réponse à décourager mon ami qui l’apostropha d’un air innocent: comment s’appelle ta mère ?0
    Mais de quoi je me mêle se fâcha son interlocuteur
    Puis: hé monsieur, vous faites erreur ; je ne suis pas la personne que vous cherchez .Heureusement pour lui , le garçon venait vers leur direction. Le faux Touhami profita de l’occasion peut-être bien que j’ai l’impression de vous connaitre seulement éclairez-moi davantage!
    Voilà qui est bien parlé lança le cousin de Touhami.
    Puis, il se retourna vers le serveur et lui dit : combien vous doit mon cousin ?0
    quarante dirhams, monsieur
    Il lui tendit un billet vert: tenez et gardez la monnaie ,mon brave
    Alors, le faux cousin remercia son cousin et le pria de l’attendre un moment ,car il voulait soulager sa vessie , sauf votre respect , aux toilettes .
    Puis, il disparut au milieu de la foule

    A suivre………………..

    #206501
    houmidi59
    Participant

    Hier matin, je me suis levé de bonne heure .A vrai dire , j’avais bien assez dormi.Figurez-vous qu’il était à peine dix heures du soir que j’étais déjà dans les bras de Morphée.Pas la peine de vous dire que j’étais mort de fatigue .Aussi comme se le plait de dire l’un de mes amis :j’ai ronflé comme un loir.
    Donc, j’ai quitté mon lit sans regret .Après une toilette hâtive et un petit déjeuner à la six-quatre-deux, je suis sorti de chez moi.Dehors , la rue était aussi déserte que la poche d’un mendiant .Cependant, certains chats étaient entrain de faire les dernières investigations des poubelles qui venaient d’être déposées après la prière d’el-fajr.
    Il faisait à peine jour et le soleil commençait déjà à lancer ses premiers rayons jaunâtres mêlés d’ un soupçon de rouge et de violet.Comme quoi tout a un début!
    Donc, je marchais tout en respirant l’air frais matinal mélangé avec des odeurs nauséabondes de restes de bouteilles fracassées sur le trottoir.Bien entendu, dont le contenu est loin d’être de la limonade.Comme quoi dans ce bas monde, il y a deux catégories de boissons: celles ou il y a dedans de la limonade et celle ou il n’y a pas dedans de la limonade!Quoique dans toutes les deux , il y a du jus de fruits
    Après une centaine de mètres; plutôt cent cinquante mètres de marche , je suis arrivé devant un café qui venait juste d’ouvrir ses portes.Je voyais les deux garçons ranger les tables et les chaises sur la terrasse , tandis qu’une vieille femme donnait des coups de balai à l’intérieur du café . En lisant l’enseigne :café de la paix, je me suis dit que c’était l’endroit idéal pour savourer des moments de calme et de sérénité avant le réveil des flemmards.(je parle de mes enfants)
    Alors,je me suis assis à une table dans le coin et j’ai dit au garçon de m’apporter un café-crème .Puis comme tout habitué de café, j’ai sorti de ma poche une feuille de mots fléchés remplie à moitié et que j’avais achetée il y avait presque une semaine .Comme quoi , une feuille oubliée dans la poche est toujours utile.
    J’étais entrain de chercher un mot pour remplir les six cases restantes de la grille, quand un bras me tapota l’épaule .Je me suis retourné aussitôt : un homme costaud qui n’était sûrement pas Jean Valjean mais qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, me dit brusquement :
    _ »puis-je boire votre café ?
    Bien entendu, il prit la tasse et vida son contenu en une gorgée.
    Comme quoi , il y a les grandes bouches et les petites bouches.
    Comme j’étais quelqu’un de perspicace, je lui ai tendu le verre d’eau: tenez mon brave, lui ai-je dit, cela vous fera passer le hoquet que vous aurez d’ici peu.
    C’était loin de lui faire plaisir .Aussi, il a pris le verre et me l’a versé sur ma tronche.
    Comme quoi verser du liquide n’est pas toujours de l’argent.
    Heureusement qu’il n’ y avait personne aux alentours ; parce que je n’aurais pas accepté de tels comportements.Alors , je me serais rué sur lui ,espérant le corriger et lui costaud comme il était , il m’aurait déjà réservé un lit avec équipement spécial dans l’hôpital de la ville.Comme quoi on raisonne bien quand on est seul.
    Donc, je décidai de quitter les lieux pour d’autres endroits plus paisibles .Soudain, le garçon m’interpela :Hé monsieur, vous avez oublié de payer votre consommation ,sans parler que vous ne m’avez pas encore donné de pourboire .Comme quoi il n’ y a pas que les garçons qui demandent à leur papa de l’argent.
    J’ai sorti de ma poche un billet vert que le serveur alpagua d’un coup de main digne d’un prestidigitateur et le fourra dans sa poche en me faisant des courbettes dignes d’un tsar de Russie.Puis, il s’éclipsa comme une pièce de monnaie dans la main du même prestidigitateur .Comme quoi , il faut toujours avoir de la monnaie dans ses poches.
    Pas la peine de vous dire que je suis retourné chez moi pour me rendormir à nouveau.
    Peut-être bien que c’était un rêve et le mieux que j’avais à faire : penser à autre chose .
    PS: j’ai oublié de vous dire que c’était un dimanche .Comme quoi le dimanche est fait pour se lever tard.

    .

    #271399

    En réponse à : MOULOUDIA mchate m3a belhachmi

    MCiste
    Membre

    Le MCO est Sauvée, on Veut des Comptes……..

    J’attendais ce jour avec une telle impatience au point que je commençais a en douter….

    Depuis les matchs de retour du championnat, Les semaines passaient très lentement et les 90 Minutes de chaque dimanche sur les ondes radio étaient plus que de l’enfer… un vrai Calvaire

    Un grand Soulagement et avec un grand (S) a cette 35 ieme journée : le Mouloudia est sauvée et Malheureusement pour ceux qui creusaient des traquenards partout sans scrupule, ni le moindre remord, et ce, pendant des années et dans le seul but était de voir notre grand club en deuxième division puis en division d’honneur se sont vu leurs rêves volatilisés et se sont heurtés a un mur solide qui porte un grand nom : le MCO,

    Un grand club avec ces joueurs, ces dirigeants, ces supporters, ces sympathisants
    Bref tous les vrais oujdis honnêtes, sincères et courageux…….

    Ceci dit le temps aujourd’hui est aux comptes et chacun ayant participé de près ou de loin a cette situation doit rendre des comptes pour ce qui s’est passé, ne serait ce qu’au moins pour cette année, et le public oujdis doit connaître toute la vérité, et rien que la vérité afin de juger chacun pour ces actes, ne serait ce que par un regard de méprise a leurs égards, et Dieu seul sait le regard méprisant des vrais oujdis…….

    Venons en aux faits :

    Je citerai dans ce résumé juste quelques cas a dont j ai pu avoir connaissance et de personnes très neutres au vrai sens du terme…

    Un club, qui pour des raisons que tout le public oujdis connaît est relégué en deuxième division (je ne reviendrai pas la dessus pour le moment……), et les vrais oujdis pensaient que cette année serait une année de retour, Hélas, les satanés sont toujours la et ils veulent frapper très fort pour s’accaparer l’histoire de toute une ville.

    *En commencant d’abord par contacter des joueurs afin de corruption pour lever le pied dés le début du championnat ………..

    *Mieux encore et la c’était vraiment plus que flagrant, le match contre X , ou un arbitre corrompu par des opposants sis a Kenitra mettent le paquet pour la défaite du MCO
    ( L arbitre en question a été lourdement sanctionné…..)

    Et le plus drôle mais qui fait ENCORE plus mal au cœur et que des pseudo spectateurs oujdis qui assistaient a ce match et a d autres matchs s’embrassaient et sautaient de joie quand l’équipe adverse menait au score
    (Mon dieu ce ne sont pas des oujdis c’est tout simplement des vaux rien, et j ai vraiment envie de vomir a en parler)

    Alors les satanés commençaient a sortir de leurs macabres coquilles de part et
    D’autres, de Casablanca en passant par Kenitra et en arrivant a Oujda utilisant tous les moyens pour nuire a l histoire de ce club :

    (J’en cite quelques exemples flagrants, et ce qui se cache est encore pire, et ce
    N’est que le sommet d’un iceberg de mensonges, magouilles, corruption……….)

    *L’organisation des Soirées nocturnes par des sois disant supporters du club dont le seul et unique but était de faire en sorte que notre grand Club tombe par terre ( mais un grand club comme le MCO ne tombera jamais)

    *Des protestations préfabriquées afin d’impliquer les autorités locales pour faire
    de la pression sur le président du club pour démissionner,
    (Hélas la clairvoyance et la sagesse de certains grands responsables et du président du club , ont fait échoué ce traquenard)

    *le 31 Décembre 2009 date limite d’acceptation d’adhésion, une liste de 30 personnes est déposée via un huissier (quand on est un hors la loi on a pas le droit d utiliser un outil de justice messieurs ….) leurs condidatures d’adhésion pour un montant global approximatif de 75000,00 DHS
    (dont la source des fonds provient d une personne sans scrupules et connu du public oujdi
    Pensant qu avec son argent il pourra facilement incorporé sa bande de malfaiteurs, comme il se permettait la corruption des âmes faibles durant toute la saison)

    Hélas , une magouille vite détectée, le Mouloudia est et restera un obstacle infranchissable a ces actes nauséabonds et n’est pas non plus un jeu de loto a 75000,00DHS

    *des personnes impliqués avec l’entraîneur qui sois disant originaire du club la veille d’un match cruciale qui prendra part a une réunion avec le comité de l’équipe adverse pour négocier Le sort du match, le résultat tout le monde le connaît……..

    *des communiqués de presse a longueur d’année sans contenu ni raison de certains medias appartenant a des partis politiques afin de discréditer le comité et son président en pensant que le temps était venu après des dizaines d’années d’attente (Allah yarahmek a si Mustapha Belhachemi) afin de s’accaparer l histoire du club et l utiliser comme propagande électorales

    *Constitution d’un sois disant comité de rectification sans aucune légalité dont les membres et leurs historiques sont bien connus du public oujdi et de la ville d’Oujda

    *Utilisation de presque tous les medias locaux par des moyens illicites y compris un grand journaliste sur les ondes de la RTM que l’on croyait hors de tout soupçon et ce dans le but de discréditer le président

    ( Mr le grand journaliste tu es responsable de ces actes et tu dois penser milles et une fois a ce comportement irresponsable car le métier de journaliste est un métier noble et tu dois respecter un minimum d’éthique et d’équité de cette profession, le reste on le connaît………. ?????)

    *etc, etc,………………………………………….

    Alors à tous ces personnes, la population oujdi toutes catégories confondues,
    Nous demandons aujourd’hui des comptes pour toutes ces magouilles et ces actes qui n’honorent en aucun cas l histoire de ce grand club,

    Hélas vous n’avez aucune excuse et le public oujdi ne vous pardonnera jamais vos actes sataniques
    Vous etes responsables de vos actes et l’histoire écrira avec un grand (T), votre Trahison a la ville d’Oujda.

    Je reviens maintenant au président du Mouloudia et de son comité qui d’une part je salut leurs lutte contre ces actes abominables, mais auxquels je reproche de ne pas avoir su gérer un grand club comme le Mouloudia

    Mr le président, je m’adresse a vous en tant que supporter inconditionnel du MCO
    Et je vous demande des comptes sur ce qui c’est passé ne serait ce que cette année
    ,
    1-Qui fait quoi dans ce club ? L’incompétence de certains des membres du comité laisse à réfléchir sur leurs nominations et leurs responsabilités.

    2-Pourquoi l’anarchie complète règne au sein des dirigeants, entraîneurs et joueurs ????

    3-Qu avez-vous prévu ? Et quelle a été votre stratégie pur ce grand club durant
    L’année afin de se mettre a niveau et accéder au GNF1 ?

    4-Pourquoi vous vous etes toujours éclipsé de la scène médiatique pour donner des explications sur ce qui se passe au sein et aux alentours du club et éclaircir les choses a l’opinion public oujdi ??? Avez-vous des choses a vous reprocher ?????

    5- quels sont les résultats de l’école du club, qui est la base à long terme de tout club ayant une vision claire et saine pour assurer la relève. ?

    Etc etc ……………..

    Mr le président, il est venu temps que tu donnes des comptes clairs et objectifs
    Et je pense personnellement qu il est venu même le temps ou tu dois réfléchir
    Avec objectivité et sincérité a l’avenir et aux intérêts a venir du club comme tu l a fait auparavant

    Le Mouloudia est l’histoire de toute une ville et région, famille par famille
    Vous avez lutté et résister pendant une dizaine d années aux pires ennemis du Mouloudia, et personne ne discutera votre intégrité a ma connaissance,

    Et il est venu temps je pense de passer le flambeau a une personnes intègre, a un vrai oujdi qui defendera les intérêts de notre club âme et coeur qui prendra en charge les destinés de ce club pour lui faire redorer son blason d’antan, tout en restant un responsable d’honneur qui par ses conseils sera d’une utilité inestimable pour ce club et aussi afin de barrer la route a tous ces satanés de nuire a ce grand club.

    Je pense qu avec ces informations ces questions claires et objectives avoir fais mon devoir
    D’éclaircir l opinion publique du sort de notre club et de la situation ou il en est au juste

    Nous devons tous lutter et avec toutes nos énergies afin de barrer la route a qui que ce soit voulant porter atteinte a l histoire et l’intégrité de ce club et faire renaître notre prestigieux club pour des jours meilleurs a l avenir.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Exergue

    Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.

    Citation d’un plaidoyer

    « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !

    APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Le constat social

    A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !

    Appel ou prière aux absents

    Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !

    Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités

    Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.

    Un exemple brillantissime du Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !

    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant

    ! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

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