La résurrection de Mme Student : Laps, lapsus et résilience

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    DR IDRISSI MY AHMED
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    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

    #275454
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    BONNE LECTURE

    #275456
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sublime moulay Ahmed,un talent,une inspiration et une verve hors du commun.
    Je t’embrasse très fort et que Allah te protège.
    L’amie de toujours: Najat

    #275455
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Chroniques en saillies à petites foulées

    LA JOURNÉE DE LA TERRE
    LA JOURNÉE DE L’ARBRE
    LE RAMEAU DE PALESTINE
    LES NUAGES VOLCANIQUES

    Depuis les monstrueuses guerres…
    -Y a-t-il un autre mot pour accuser les mondiales ?-
    Qui ont tracé dans le sang et l’humus leurs gésines
    On a prétendu que la terre appartenait
    A ceux qui la travaillent encore, les serfs !

    Seulement, si tu l’entends comme je la vois.
    La terre, du moins ce qui en reste, s’étend,
    Et appartient à ceux qui la prisent, la volent,
    En marchant sur les os de nos parents.

    Depuis, donc la terre et nous avec,
    Semences sans âme, fertiles à foison,
    Appartenons aux gens qui tiennent,
    Maître et esclaves, au même destin attachés.
    Nos chaînes sont les leurs, également.

    La terre est à ceux qui l’épuisent,
    L’embellissent, ma foi et l’empoisonnent !
    Dominent son âme et la ‘’ ferrent ‘’,
    Je le dis ainsi, ‘aimer’, par pudeur,
    Évitant une saillie, un clash vulgaire.

    Tel ce volcan….Venues des glaces d’Islande,
    Des fumées noires s’invitent au désespoir,
    Pour empêcher les rois au deuil d’assister.

    L’Europe et ses avions, Barak et Sarkozy,
    N’iront pas aux funérailles à cause du ciel,
    Ni au panthéon, enterrer les Kaczynski
    Ici, si ce ne sont les sauterelles, les intempéries
    Les barrages qui pissent, c’est la grêle !

    A quoi bon chanter la Journée de la Terre
    Avec un tas de cadavres en dessous,
    Des armées d’ouvriers sous serres.
    Sur cette ferraille qui pollue l’atmosphère,
    Défiant ses otages devenus prisonniers.

    A quoi bon chanter la journée de l’arbre,
    Quand, arraché du temps et des cimes,
    Des terres qu’il retient au bord des abîmes,
    Des forêts et leurs pâtres qu’il anime,
    Le cèdre, arbre de paix, sert de potence
    Pour plier et bruler, encenser le crime ?

    Ô colombe meurtrie, ton rameau grille !
    Insectes prédateurs, ignares, profanateurs
    Ne coupez pas la branche fleurie de l’olivier
    Arrachez l’encens, qu’il brûle en entier !

    Ses branches, étoiles arrogantes,
    Plastronnent à cinquante ou à six,
    Sur la bannière ou le drapeau.

    Tracé dans le sang, sous la peau,
    Le chiffre répété de soixante six,
    Colle la queue du démon
    Aux fameux GI et sinistre Sion !

    Descendu du ciel, Satan effrayé
    Pour votre salaire, vous ses alliés,
    Creusera la terre comme un sablier :
    Son enfer flambe déjà sous vos pieds

    Pentagone, pentagramme,
    Hologrammes, esprit sans âmes,
    Conjuration, vade retro Satanas,
    Diables, matons et sorciers associés !

    Incendiez l’Eden et ses femmes,
    Pour embaumer l’enfer des damés !
    Un peuple, assassiné, sert d’otage,
    Sur ses terres spoliées, il est prisonnier !

    On ne cherche plus d’esclaves
    On assouvit la passion des soldats,
    Leur plaisir de verser du sang,chaud,
    Pour gorger de flammes le démon !

    On naît sur un bateau pourri,
    Qui chavire et craque en tournoyant.
    Il tempête et tangue, nous noyant
    Dans de sombres tourments.

    N’ayant pour quai que la destinée,
    Notre but est de voyager indéfiniment.
    Il n’est pas question d’arrêter le train,
    Et c’est là, notre paradoxal dessein.

    La nuit s’étend sur terre pour en finir les jours.
    Son destin de mort est écrit sur ses pierres.
    Ses monts éviscérées, ses roches, ses galeries
    Ses puits, ses mines éventrées.

    Abattoirs ravagés ivres de chair humaine,
    Que l’on imite sur les champs et les quartiers.
    Ses volcans soufflent fumées et flammes ;
    Ses spasmes assassins, d’Haïti à la Chine,
    Agitent l’océan de tsunamis et cataclysmes !

    On ne cherche plus d’esclaves à faire
    On n’assouvit que le talion des braves :
    Satan, le diable ému par ses démons,
    Assouvit la passion des sergents.

    Ivre de vengeances ataviques,
    Sur Mohammed et Jésus le messie,
    Moïse, Salomon, David et Abram,
    La tribu de Yahvé a perdu son âme !

    Vent, arrête tes bourrasques assassines,
    Écoute les bambous chanter la vie !
    Leurs branches dansent corps à corps.
    Laisse la brise embaumer les filles,
    Et les feuilles, leur apprendre à valser !

    Sous le ciel bouillonnant de nuages
    Où rugissent et grondent les tonnerres
    Apeurée, la branche serpente sur la roche
    Cristalline, qui lui sert de butée.

    Les succubes obéissent en silence
    Aux ordres de leurs mentors particuliers.
    Les verts s’assassinent entre frères,
    Le dôme a éteint ses appels aux prières.
    Il ne reste que le mur pour pleurer,
    Et offrir la repentance aux meurtriers.

    A coté des victimes étalées par milliers
    Des souffles viennent du ventre de la sphère.
    Ce sont de jeunes martyrs, des vengeurs,
    Qui éclatent de courage face à la haine

    Boucherie et fosses de damnés,
    Des corps coupés, mêlant leurs membres,
    Dans le ciment calcaire de leurs sangs,
    Gisent en attendant la résurrection.

    Camps de souffrance, prisonniers avilis,
    Le Démon, devenu riche et prospère,
    A établi sur terre son gouvernement,
    Son PC offense la puissance des cieux.

    Il ne reste du mur d’à coté, pour crier,
    Que les yeux des trous gras et poudreux
    Pour recueillir les talismans poussiéreux
    Des visages ravagés des petits vieux.

    La condition humaine n’est pas fameuse,
    Comment vit celui qui n’a rien à espérer ?
    Ni terre, ni libertés, ni force pour s’assumer…
    Face à l’injustice, il ne reste que la déprime,
    La haine stérile ou la force du mépris !

    La condition humaine n’est pas flatteuse,
    Comme la portent les malades les pauvres.
    L’handicapé qui manque de moyens,
    Et d’aide pour comprendre et espérer.

    L’homme, cet être aux destinées vaines,
    Fragile, futile, furtif et labile,
    Victime de naissance, esclave et maître,
    Inhibé par ses peurs, affligeantes certitudes,
    Pavane bercé de sordides crédulités.

    Ses chants d’espoir, l’amertume même,
    Il en délire et crie pour s’en libérer !

    Reprochez-moi, lecteur, de voir rouge,
    Quand la colère noire veut m’emporter !
    Même, si je perds la bataille, compère ose
    Continuer le combat, sans bride lâcher !

    Image du boulevard de la capitale.
    Le lierre grimpe et ses fleurs volubiles,
    Couvrent les troncs nus des palmiers,
    Quand des scies assassines se ruent
    Sur les branches qu’ils font raser.

    Dans ton oasis, Arbre encore dressé,
    Devant les murs blanchis de ton hôte,
    Étend tes boules devant ses portes,
    Et que tes libertés l’arrosent de volupté !

    DR IDRISSI MY AHMED

    Kénitra, le 24 Avril 2010

    #275457
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Exergue

    Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.

    Citation d’un plaidoyer

    « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !

    APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Le constat social

    A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !

    Appel ou prière aux absents

    Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !

    Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités

    Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.

    Un exemple brillantissime du Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !

    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant

    ! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.com

    #275458
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    POÈME PATRIOTIQUE DÉDIE A MOHAMMED VI :

     »LA BANNIÈRE ÉTOILÉE » PAR DR IDRISSI MY AHMED

    Ébènes rutilants, mâtinés d’ivoire, encensés de cannelle,

    Exhalant le jasmin, l’œillet, et la rose vermeille,

    Ils partent, maîtres du temps sur les mers du destin.

    Les marins magnifiques, hôtes des milliers nautiques,

    Se hissent vers les hauteurs des futurs sublimes.

    Ils voguent, halés du givre épicé des parfums solaires,

    Loin des algues marines et des rivages halieutiques.

    Les prestigieux pilotes sillonnent l’espace nautique.

    Vigoureux et sereins, malgré les présages de tempête,

    Les intempéries océanes constellées de récifs,

    Ils scrutent les augures et prospectent la fortune.

    La bannière étendue palpite aux brises du firmament,

    Dépliant ses pagnes de noblesse dans l’éther mythique.

    L’étoile verte d’espoir sur le fond rouge vigoureux,

    Où l’astre trace le chemin de nos crédos éthiques,

    Rehaussant l’Histoire de nos actes mirifiques.

    Les califes et les saints, guerriers et poètes mystiques,

    Ivres de muscs orientaux, soûls d’orgies extatiques,

    Vouent leurs prouesses épiques aux sables antiques,

    Dans le sillage de Sindbad et des sagas d’Ali Baba.

    Vêtu d’azur, poivré d’ors, d’ambre et de myrrhe,

    Le Commandant lucide, exulte mais demeure stoïque.

    S’il conquiert du regard les marins , il inspire la crainte,

    Insuffle le courage et calme les complaintes.

    Les milles et une nuits jaillissent des tempêtes.

    Le Maître esquive le navire des roches et des abîmes.

    La barre est confiante entre ses mains expertes.

    Il guide l’âme des novices vers les œuvres sublimes.

    L’Empereur victorieux est porté jusqu’aux cimes.

    La coque assoiffée rugit sous l’étreinte des flots.

    La nef contrite, craque des flancs, et penche à tribord.

    Des mains apeurées aux cals ramollis oublient de ramer.

    De leurs erreurs de parallaxe surgissent nos sentences,

    Et naissent courage, loyauté et bien d’autres vertus.

    L’île flottante est ballottée par des montagnes de flots,

    Une lugubre sinistrose nous accable de morosité.

    La semonce du Maître abolit les crampes, abroge les feintes.

    Sa voix emplit d’émois les anciens et les jeunes, d’audace.

    Ils grimpent à qui mieux mieux, vers le haut des voilures,

    Corrigent le tangage et mettent le cap sur l’horizon.

    Ils sont sortis d’été, par temps de sécheresse.

    Le sirocco des sables, chassé par les vents d’Est,

    Pousse les nervis au Sud, en charriant les criquets.

    Les cyclones du dessert, tornades de parabole,

    Déchirent nos voiles et rompent nos mâtures.

    Prétentieux esquif, objet ruiné par les convoitises,

    Par delà l’immensité austère des éléments déchaînés,

    Havre de paix pour qui refuse d’en sortir,

    L’univers en débâcle sous les trombes chavire .

    Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines,

    Rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides,

    Distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie,

    Sont soudain pris de panique et du mal de mer,

    Craignant de s’empaler vifs, à la moindre chute.

    Les encenseurs funèbres, censeurs séditieux,

    Cerbères, jaloux des us et pratiques thuriféraires,

    Négligent le compas et les mesures à prendre.

    Choqués par la détresse, perclus de calamités,

    Ils oublient le métier simple, qu’il est de ramer.

    Les drapures du voilier, majestueuses et vastes, s’étendent

    Comme les nues du ciel, sous les zéphyrs propices.

    Les cordes frêles qui sous-tendent les gréements,

    Ondulent en faisant crépiter les tentures.

    Elles palpitent sous la houle des ondes et des vents,

    Égrenant des rumeurs qui font grincer les dents.

    Les mâts de cèdre, échines célestes, Atlas pérenne,

    Parés par l’asphalte millénaire, raffermis d’airain,

    Calent le navire, rempart et bouclier flottant,

    L’abritant des avatars et des avanies du temps.

    Avisé et prudent, le Timonier maîtrise la cadence.

    La confiance aguerrie, sa mansuétude persiste.

    Pragmatique, Il règle le compas, la praxis l’exige :

    Le cœur et la fortune sont des juges inconstants,

    La raison seule sécurise, son intellect approuve !

    Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,

    Fier et victorieux, le Commandeur des Croyants,

    Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.

    La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.

    Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

    Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,

    Voit les consciences doubler et se détourne des échos.

    Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.

    Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

    Devant tant d’appels, d’ouverture, de transparence,

    L’alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.

    L’équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

    Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,

    Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,

    S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Le bâtiment superbe, accoste un pacifique rivage,

    Ses lauriers verdissants bruissent aux alizés du nord.

    Prodigieux et tenace, il promet d’initiatiques voyages,

    Au Capitaine, qui un jour, accostera un beau rivage !

    Dr Idrissi My Ahmed

    112 avenue Mohamed Diouri , Kénitra

    TEL-FAX 0537376330

    ASSISTANCE 0661252005

    #275459
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    M LE PREMIER MINISTRE

    MESSIEURS LES PRÉSIDENTS DES PARTIS
    M LES CONSEILLERS DE SA MAJESTE LE ROI

    M LE PRÉSIDENT DU PARLEMENT
    M LE PRÉSIDENT DE LA 2 EME CHAMBRE
    M LE MINISTRE DES FINANCES
    MM LA MINISTRE DE LA SANTE
    MME LA MINISTRE DE LA FAMILLE

    Votre Excellence,

    Avec nos félicitations sincères, fidèles et renouvelées, nous vous adressons un rappel de notre plaidoyer, concernant les taxes punitives indirectes sur les maladies qui obèrent l’accès aux soins.
    Celles-ci représentent un poids réitéré sur chaque étape du parcours diagnostic. Elles sont un frein, qui entache les maladies, comme des charges punitives. Ce sont des plaies sordides supplémentaires, sur ceux qui frappés par le destin, n’ont ni Caisse de maladie ni Assurances.

    Notre appel de réforme souhaite obtenir pour tous, pour une détaxe des soins, de la taxe de Douane et de TVA. Soit 24 %, sur les réactifs, le matériel importé et les médicaments, soit le quart des dépenses de santé, qui frappent toutes les étapes diagnostiques. Ces taxes infamantes et injustes frappent toutes les maladies. Sauf exceptions nouvelles faites de discriminations ! Ces taxes indirectes doivent être défalquées et supprimées sur toutes les maladies, quelles que soient leurs origines et leur gravité et toutes les étapes des soins.

    Nous espérons que vous serez, sans relâche, parmi les militants, ceux qui vont réussir ce deal, pour une dignité retrouvée et des taxes humanitaires plus amènes sur les soins, en rapport avec les valeurs éthiques et les droits nouveaux. Ceux dus aux personnes malades, qui ne doivent plus rester, du fait de leurs maladies, des vaches à traire, à commencer par l’Etat qui exploite, ostensiblement et éclectiquement, leurs faiblesses, au lieu de les en protéger, et respecte, heureusement, ceux qui ne souffrent de rien !

    Nous en appelons, avec vous, à une justice fiscale qui ne s’alimentera que des bénéfices et des gains, et non plus des souffrances et autres malheurs qui frappent les malades dans leurs états de faiblesses et d’incapacité.
    Bien respectueusement, nous en appelons à votre conscience qui n’est pas à démontrer, à votre militance éprouvée et à votre extraordinaire expérience à la tête de l’un des plus hauts départements de l’Etat et du votre proximité écoutée, de Sa Majesté, que Dieu Le garde, et renforce votre présence auprès de Lui !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le samedi01 Mai 2010
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, AVE MOHAMED DIOURI, KENITRA, MAROC, TELFAX : 053737330, ASSISTANCE : 0661252005
    aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.com

    #275460
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ‘’Il ne me reste que de jouir avant de partir là-haut ‘’

    J’ai vu un grand homme sous la poussière enseveli,
    C’est vrai qu’il était ivre de magnifiques décors
    Sur sa tombe s’élève un superbe monument
    Dans une vie antérieure il a du être prophète ou roi.

    En guise d’épitaphe il y avait un testament,
    Un poème en guise de frise sur sa tombe disait :
    «Il ne me reste que de jouir avant de partir là-haut.»

    J’ai vu par ailleurs des têtes d’enfant éclatées,
    La cervelle coulait sur la pierre et la poussière
    Leurs membres cassés comme des buchettes,
    D’écoliers, le sang collant les vêtements aux os…
    On en voit encore les tâches sur l’écran de télé.

    J’ai vu un champion crouler sur le terrain
    Comme un cheval fourbu qui a trop couru,
    Pulvérisé, comme les records qu’il a battus…

    J’ai vu un juge, encore jeune terminer ses jours,
    Alors qu’il tentait de rejoindre les sept cieux.
    Volonté d’avoir, pouvoir, sexe et ors,
    La plaignante de choix avait un beau corps
    Ci-git untel, éteint au travail, en pleines orgies !

    J’ai vu une chair chavirer seule dans l’oubli…
    Le spectre vivant, l’esprit de dame nature,
    S’offrait comme un calice à une rose mure,
    Qui s’effrite dans le vase qui la veut immoler.

    Une femme délaissée, un homme abandonné,
    Un véritable calvaire, faute d’opportunités,
    Des millions d’âmes, damnées,
    Des millions d’âmes, damnées !

    C’est une vie qui n’a de souvenirs que les plis.
    Belle, elle fut ! Du temps, elle garde les morsures !
    Il ne reste des amours que la hotte abandonnée,
    Un résidu excavé par tant de rides et d’années

    J’ai vu des esprits jaillir des décombres,
    Des minarets choir sur une foule abandonnée…
    J’ai vu des hordes armées souiller les sanctuaires,
    Et faire gicler le sang des enfants et des pierres.

    J’ai vu des squelettes émerger des fosses communes,
    En mal d’humus, de nom et de sépultures.
    Pareils à ceux des ombres devenues martyrs,
    Leurs os brillaient comme ceux de César et de Pharaon.

    J’ai vu parmi les défunts, les cendres et les braises,
    Des cicatrices couler des cœurs inassouvis…
    Quand veux-tu de l’oubli sauver ce sourire,
    Quitter ta tombe et me joindre pour partir ?

    Ce soir, fantasque muse et charmante créature ?
    Ce jour est gravé sur tes yeux de miel et d’azur,
    Pour des nuits interminables de poésies et de joies
    Des siècles de fêtes, de danses et de luxure.

    Ma fée, ma sirène, Lune de jour, Soleil de nuit,
    Souris à la passion d’un être qui n’a rien vu !
    Il ne reste des lieux, du temps et des choses,
    Que la flamme des dieux et l’instant volé !

    Tu m’as dis que pour restaurer les hommes
    Tu attachais les âmes des vivants aux morts,
    L’ancre à la nature pour les faire d’argile,
    Les enfanter sur terre avant de les enterrer,
    Pour empêcher les cieux de les voler.

    Corps vain, mémoire perdue dans le néant,
    Qui l’aspire, crois-y, femme, avant de partir !
    Il ne reste des lieux, du temps et des choses,
    Que la flamme des dieux et l’instant volé !
    Ce jour ou ta nuit est gravé sur tes yeux purs,
    Pour des siècles de fêtes et d’éternité.

    Il n’y a d’espoir que dans la parole de Dieu
    Pense à Lui, prie, fais ton plein de vœux,
    Pousse-moi des ailes, emporte-moi de bonheur,
    Tout le reste n’est que nuages et fumées !

    Si tu sens qui tu es libre, malgré tes chaînes,
    Sache que ton destin est au mien attaché !

    Qu’est ce que tu perds, sable versatile ?
    Croire ou être abusé et induit en erreur ?
    Quand tu n’as qu’un corps et un esprit labile,
    Une présence virtuelle, un leurre versatile !

    Vieilles et livides verdeurs ayant servi la vie,
    Les hanches des branches se déhanchent
    Sans idée préconçue, sans but ni utilité,
    Que le chant inconscient, le refrain dans l’air
    Et la danse stoïque dans l’immobilité !

    Le bambou valse au gré des vents
    Et joue à cache-cache avec l’étoile,
    Sous l’œil à moitié clos de la lune,
    Qui jette un regard doux sur eux !

    Kénitra, les 18-26 Mai 2010

    IDRISSI MY AHMED

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