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JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE
Ou de la vie des gadgets égarés
Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’
Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.
Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !
Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.
Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)
S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
X _ Nous avons appelé un autre médecin !
M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
M _ C’est pourquoi ?
Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
M _ Je le connais ?
Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
S _ Ou au bain !
M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
S _ La déprime, quoi ?
M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
S _ La paix !
M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
M _ Quid du sexe ?
S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
M _ C’est un autre titre de film ?
S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
S _ Bah !
M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
S _ Non merci.
M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
M _ Allez, crache !
S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
S _ Ils vont se fâcher !
M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
S _ Le Paria !
M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
S _ Attend !
M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
M_ Sa tête ?
S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
S _ J’arrrrive…pour te prendre !
M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
S _ Goule. Parle !
M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
M_ Silence des autres !
S _ Ça ne te suffit pas ?
M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
S _ Et ce ciel et cet univers ?
M _ Il y a un X derrière !
S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
M _ Tu prêches à un con vaincu.
S _ Pardon !
M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
S _ Ta boule ? Le Gros !
M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
M _ Pour me tenir compagnie !
S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017
RÉQUISITOIRE MÉDICAL : LEVEZ LES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
LE DEVOIR ETHIQUE DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SANTE
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes.
Réquisitoire médical : levez les taxes injustes sur les maladies.
Le devoir de l’Etat en matière de santéPlaidoyer
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
A ceux qui sauront agir pour sauver les maladesLe constat social
Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?
Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et non pas seulement ces quelques réductions, légères ou plus minimes encore les seuls médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé, respectables Ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent !
Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?
Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.
Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Dieu ait en Sa Sainte Miséricorde notre doyen et mécène, le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes iniques
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.
L’exemple brillantissime de SM, le Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.
Appel à Celui qui nous écoute, que Dieu le préserve !
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président fondateur et en exercice de l’AAMM
Kénitra, le 07 Octobre 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance : 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com
http://myasthenie.forumactif.com/Vallsopathie et Vallsothérapie
‘’ La Vallskyrie du burkini ‘’
Dans la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’’, mon héroïne et institutrice préférée, nièce méconnue du général Lyautey, voici l’une de ses vallsopathies. Je dirais diplomatiquement de vallsothérapie préventive. Cette vieille institutrice retraitée, qui n’est pas aguerrie comme donneuse de leçons, revient en vacances au Maroc. Elle assiste aux bêtises et aux chicanes et s’en fait le témoin.
Mea culpa autour du burkini
Qui a peur de la vérité ? La France, nous apprend la franchise parmi ses gauloiseries. On y va de ce pas lui faire écho de ce qu’on sait. Francophonie, francophilie, identités dégommées, civilisations anthropophages et modernité… Où est la place de l’éthique dans ce brouhaha qui réveille les passions bellicistes de l’Occident exigu ? L’hexagonal franchouillard en premier. Cet empire postcolonial qui est dépassé par les genres, les espaces et les espèces, qu’il a pu conquérir, civiliser ou exploiter, mené vers les guerres ou militariser, par le passé, est maintenant, à l’instar d’autres grand pays moins assagis, bouleversé par de récentes tragédies. Les contrecoups du terrorisme islamiste, qui plus est, chez-lui. Qui sème le vent récolte la tempête. Il est des politiciens tellement imbus et sûrs de leurs manigances qu’ils s’octroient comme des prérogatives, qu’ils essuient ces réactions et leurs travers, sans se ranger ni ménager. Phase de délire maniaque, post ménopausique, de ces vielles métropoles qui ont vécu et prospéré de par leurs belles gourgandines de colonies !
Cet occident, qui étymologiquement est fait de façon anecdotique, de » occi ’’ et de ‘’dent ». On devine dans cette déviance ce que ça veut tuer, mâcher et digérer ! Où est dans cet espace de pays assagis, mais au passé multi guerrier, la place de l’humain, quand on ne tient compte que de l’apparence et de l’habit différent des normes usitées ? L’habit fait le moine avec certitude et pour le mauvais musulman, c’est garanti ! Par malheur son physique participe et le rend reconnaissable, donc suspect. Là où il ne doit plus jamais mettre le pied, ça fat tâche génétique et tâche sur l’honneur ! Dès lors, ce sont des ennemis qu’il faut pourchasser. Des silhouettes à marquer, non d’une étoile de Shoah, jaunie et ressassée, mais d’une mauvaise étoile, barbouillée et embrunie.
Les Français ne sont pas des anges ! Leurs envahisseurs non plus. Mais pourquoi inculper les Français de tant d’animosité envers autrui ? Je parle de la xénophobie. Ils sont chez-eux et depuis des millénaires. Que de guerres n’ont-ils pas menées pour défendre leur pays contre les envahisseurs, les barbares et leurs ennemis.
L’Europe proximale, celle qui reste appendue à l’Orient et à l’Afrique , n’aime pas les Sémites qu’elle n’arrive pas à niveler ou qu’elle refuse de digérer. Je parle du racisme atavique. Les exemples ont fait l’histoire. Voici des énergumènes patibulaires, des masques terrifiants proscrits, qui déambulent et se déhanchent chez eux, profitant de leur air, de leurs libertés et de leur sécu !
Cessons la plaisanterie cynique
La Vallskyrie, j’adore cette musique de Wagner ! Sauf que là, ce sont des aspects d’humains que l’on veut caricaturer et hypertrophier, démoniser et sacrifier aux fins de les définir comme autant de symboles bellicistes. Des religieux ou guerriers. C’est terrible comme confusions volontaires et amalgames populistes et déjà légalisés ! Avalisés pour l’école laïque dès les débuts ! Vite, vite les amis, cachez vos croix et pliez vos calottes. Sauvez-vous ou déménager !
M. Sarkozy ne se voile plus la face pour les burkinis ! Il en fait tout un bain électoral. La France ne veut pas d’ennui avec son identité. Et elle déteste tous les autres qui lui rappellent, ses croisades, ses guerres des colonies et puis ses nouvelles guerres messianiques, cachées ou atlantiques, ethniques, celles d’un état devenu mercenaire, et qui sont actuellement finies ou ratées. C’est la prohibition ! Cachez-vous cachez vos idées ! Changez, les Emigrés ! Mais, ça ne marche pas pour vous, ils restent exclus dans les banlieues. Ces bantoustans pour les bannis et les marginalisés, mis au ban de la société ! Vous êtes dépassés. Alors ouste aux étrangers ! C’est ça ! On veut vous déplacer. Mais, c’est pire, vous vous multiplier comme des lapins ! Mais, zut, on vous interpelle, allez voter.
Psychose des peurs, des fictions vraies et des frictions inutiles
Bien plus grave, on est noyés, mis en minorité ! Avec ces migrants, ces ruraux déplacés, qui ne veulent pas se noyer ! Et ces réfugiés qu’on a poussés à venir, après avoir allumé chez eux des guerres. Si viles, civiles, entre sectes, entre pays voisins pour les découper. En plus, on ne veut pas de vous ici. C’est clair, c’est ce qu’on vous dit nettement, politiquement, dans la rue et les marchés ! Sur les forums, avec la violence et de la haine, non-retenues, comme les manifs ciblées ! Qu’est-ce qu’il faut être cons et sans honneur, sans nif , pour subir autant de la haine dans la géhenne et de persister à rester ! C’est subjectif, oui !
Abaisse-leur les culottes, France, pour vérifier, si ce n’est pas dans leurs sinus qu’ils ont des idées cachées ! Fait donc plus que les tribunaux d’inquisition hispaniques, allume ton holocauste pour les cousins des Juifs, ces bons sémites que tu as policés et mieux intégrés ! Les haines finissent par passer…
On entretient la psychose terroriste, bien que réactionnelle à un pari belliciste vaseux, et on table sur la fiction, en termes de rapports avec la politique américaine. Alors qu’au départ ces habits n’étaient que des ‘’caches pudiques’’, on veut les transformer en » armes offensives cultuelles massives » ! Versus en habits de victimes ! Ces femmes écrasées par les mâles islamistes, sont une offense faite à Marianne, devant les yeux et au sein de la république laïque ! Mais, quand s’appercevoir de la triche ? De la quête du pouvoir et des urnes, du pays et des consciences, que l’on veut détourner, intoxiquer par les réflexes racistes, et dominer par la phobie d’autrui pour les diriger où l’on veut ! Le fracas des pays arabes et islamiques, qui » menacent la sécurité et la vie de tel autre », c’est ce à quoi on veut arriver ! Mais, n’est-ce pas une fiction, caricaturée ?
Je reviens à mon drone d’insecte
J’étais en train de penser à mes douleurs et à mon traitement raté, en essayant de dormir. Puis, j’ai trouvé pour te décrire, ces armes du cœur, ces parfums des mots, dans leurs fioles dorées de diadèmes, dignes du meilleur Eden. En retour de politesse, cette dédicace : Splendide, sublime, magnifique, je te vêts de ces robes-là, Student, ma chérie….
Et tu es arrivée…Quel moustique t’a piqué ? Tu étais en burkini, signé Cartier, faisant les vitrines aux Champs Elysées, pour faire un pied de nez à Valls et ses amis …Oui, sur les car les plages, c’est interdit d’être pudique sur leurs sables laïcs…Interdit de dire librement comment on est. Il faut se la fermer et être un bon hypocrite…C’est le b, a , ba , des libertés publiques….
Reste loin ! Loin des fallacieux paradis où des énergumènes et des assassins construisent par le sang les fondations de leurs éternelles félicités. Ces terroristes et leurs impérieux colons, mentaux, ces goules et ces zélotes, qui prennent la terre pour une arène de gladiateurs et se livrent à de rituels combats.
Anophèle, tu me pousses à écrire ! Et même à crier ! Qu’as-tu gagné, pouffiasse et vampire sanguinaire, de ce sang versé de ma jambe sur ma jambe ? Le sang que tu as pompé de la veine de ma main, cette main qui t’a punie en prenant ta vie ce matin. Qu’as-tu gagné, putain, alors que tes mâles pour se nourrir vont sentir le pollen des fleurs et s’oxygéner sous les feuilles qui les abritent quand ils te fécondent. Mes membres à force de les gratter sont tout rouges et brûlants, alors que sale bête, tu es là, gisante, dans ton sang qui souille le mien. Et pourtant, je n’aime pas tuer les bêtes…J’en mange, par habitude, animale. Si, si BB !
Mystique mystérieuse d’un moustique femelle
Je change dit-elle de sexe, pour dévier le destin. Je les essaierais toutes, fussent-elles hermaphrodites, afin de sentir toutes les piqûres et le zèle que j’ai donnés à tout cet essaim de belles. Pourquoi le hasard a-t-il fait que tu soies sortie seule du jardin et que ta destinée fut de pourrir ma nuit ? Tu as juré d’augmenter mes inquiétudes et mes faiblesses, alors que je pensais être libre pour mieux donner.
Tu portes le voile et le burkini, et maintenant des ailes ! Tu changes de langue, de race et de sexe, sans oublier les vieux us de ton pays ! Tu changes de caste, tu t’es trompée d’espèce et de vie ! Tu affrontes les colères de la république, celle des rois et celles des rues. Tu veux devenir un ange pour t’occuper enfin de moi ? Mais las, ton karma n’a fait de toi qu’un moustique. Une femelle zélée d’aedes egypti, qui fait le chantre et l’aède, sans instruments autres que tes ailes ! A son honneur, si les insectes ont en, tu avertis ta cible de proie et tu sonnes le clairon. Tu donnes l’alarme, comme un chant avant de saigner ta victime expiatoire. Un sacrifice intime sur son lit et propre autel à la fois !
Je n’avais plus de force, tu as volé mon sommeil et mon repos. Mes vacances pourries, elles aussi, avec cet amalgame des idées et du port d’habits. Ostensibles ou pas, mais portés, mis au pays des libertés ! Ce pays qui enseigne aux autres le sens des libertés et où il faut rester digne et être franc, sinon égaux ! C’est la base de l’identité, de la morale, des droits et du respect.
Retour au burkini et au Conseil d’Etat
Où est cette dignité, où est cette liberté, quand la police, armée, se fait juge et partie ? En déshabillant en public, contre gré, de force les amis, une femme, pudique. Là sous le spot de la caméra pour les électeurs abusés et la télé ! N’est-ce pas un crime, à l’image de ces polices qui tuent les noirs, de dos ou la face sur le goudron de rue ! En les supposant , quand ils se sauvent, d’être armés !
Des voiles et du burkini, toute la politique et ses populistes propos ! Tu as détruit mes rêves avant de me piquer. Tu t’es éprise de moi, pensant me foutre ton zirka. Je ne pensais qu’à toi, tyrannique insecte, ignoble parjure et félon apostat ! Je voulais t’atteindre, mais tu m’as longtemps nargué et humilié. Que de fois, cette nuit tu m’as échappée , à croire que vous étiez une nuée de vampires ! Halluciné, les yeux troubles, j’étais la cible fatidique d’une ruche de guêpes, la proie d’une tribu de vipères et de toutes ces bêtes fauves à la fois ! Pris d’une fébrilité sans nom, je divaguais. Je marmonnais ou chantonnais, sans connaître ses paroles, la Vallskyrie… Colonisés, nous sommes trahis par les infâmes impérialistes qui ont laissé les extraterrestres nous prendre pour leurs aliments. Ces envahisseurs, ces prédateurs immondes, nous collent en partant des maladies, dont plus jamais personne ne se réveillera. C’est un film , là ! Vous pouvez en prendre l’idée.
France, mère des arts des armes et des lois,
Mère, mère, je pense à ce jour où méconnaissable à moi-même, ignoré, je serais oublié. Je n’aurais existé pour personne. Même de ce que je fus pour toi. Pourrais-tu, si je me trompe, me faire revivre une autre fois, loin du cirque . Ce cirque italien Fantastico, où l’on tue les acteurs sur place. Là, à Kénitra. Là où on laisse les spectateurs stupéfaits, même de loin. Les mauvaises odeurs s’en occuperont pour les anesthésier.
Loin de ce caniveau où les cafards et les crocodiles, violent les plages ! Loin de ces cimetières, négligés et mal famés, qui font peur aux mourants, avec tellement de sorcières et de matrones nécrophages dans leurs céans et à leurs bords ! Des empoisonneuses et des profanateurs qui viennent piller les organes des morts pour les revendre aux jeteurs de sorts ! Loin de ces voyous, drogués et ivres, qui sont autant d’assassins potentiels. Ces assassins qui se servent de ces aires de repos, comme repères et sanctuaires ! A leur tête ces faiseurs d’épaves et nécromanciens !
Loin de ces fakirs de toutes les métropoles d’Europe d’Asie ou d’Orient ! Ces médias ennemis, autant qu’adversaire, loin de ces politiciens de mauvais augures à barbes de singes et aux queues inassouvies de démons. Qu’ils soient blonds ou gris !
Pour les »locos » ! Loin des moutons de l’Aïd et des ânes enfumés qui les moquent ou qui portent aux urnes et aux nues ! Loin de ces parias aux cimeterres, qui prennent notre maison pour une jungle privée. Loin encore de ces lions qui décident de nos destinées et de nos sorts. De ces pontes éléphantesques, qui menacent de leurs trompes et leurs jets de pierres, les enfants du zoo, qui viennent leur dire bonjour ! Loin de leurs erreurs qui piègent les plus hauts dignitaires et commandements, sur cette petite sphère de terre. Le globe où pour avoir raison, il faut tuer et faire la guerre. Pour cinq dirhams, un paquet de clopes ou le devenir de plusieurs nations, voire d’une région.
Si sereine, si aimable, si propre et si correcte, splendide, sublime, magnifique, je te vêts, Khity, ma mère, de ces robes-adjectifs, là ! Ce n’est pas une burka, mais un simple voile qui laisse tes yeux verts , encore , me regarder.
Et toi Mme Student, toi la paonne de service, approche, voici ma chère maîtresse, un burkini pour te protéger des sables mouillés de notre Mehdia. Vas-y, baigne-toi, nue le soir sous la lune ! Ou le jour, habillée comme tu veux, face au soleil, de peur de brûler ta peau. Nage ou danse, coure, face aux regards de ces vieux et verdâtres amoureux ! Ne t’inquiète pas pour moi, si tu les attises, malgré leurs longues barbes et leurs explicites et trop bons mots. Attention, ne leur dit pas que nous sommes mariés.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Août 2016
« L’islam suicidaire »
Un texte d’une explosive beauté. Slogan destructeur ou triste réalité ?Voir en premier : http://www.quid.ma/a-la-une/lislam-suicidaire/
Je retiens d’entre vos mots : » La vérité de l’Islam en Europe est dramatique. C’est un Islam confisqué par des incultes. Il est pauvre, balkanisé et mercantile avec des leaders sans leadership, rivalisés par des dealers qui s’en sont emparés pour en faire un commerce de la mort. En France, en Belgique ou aux Pays-Bas, les responsables autoproclamés de l’Islam font carrière, fortune et commerce avec la foi des gens. ……L’Islam « Blédard » ne peut rien contre l’Islam 4G trusté par les nouvelles générations nihilistes. La France en vit les affres aujourd’hui. Et la France fulmine. Avec le risque que tout cela finisse mal. Non pas dans les urnes. Mais dans la rue…. »’
C’est une analyse faite au scalpel du chirurgien, doublée par les mots percutants d’un esthète de la sociologie. Un pensum ciselé-mains, un uppercut digne de Mohamed Ali Clay ! Ce sont aussi les échos stridents et les cris d’une scie d’acier. Le brouhaha éperdu, mais vrai, de trois générations, tronquées, trompées, déracinées d’émigrés.
Ce sont les exhortations têtues d’une couche déstabilisée, qui jaillissent entre les lignes de ce texte de M Ajbali, où il maudit superbement les actes des assassins-suicidaires.
C’est une civilisation, une culture, une résistance, une époque, une religion, c’est aussi un espace et des nations-états, minés et laminées.
Ces souffrances, morales ou intellectuelles, de gens hors repères, sont celles des millions de marocains, déracinés économiques, ouvriers et techniciens, qui rapportent sentiments et argent, leurs économies qu’ils dépensent ou placent dans leur premier pays, pour une retraite partagée entre leurs deux mondes !
Cette couche de ‘’réfugiés’’, spoliée, stigmatisée et moquée, est régulièrement narguée pour le récessus vestigial de ses crédos antiques et de ses référentiels nationalistes vrais. Cette tranche d’émigrés, voit impuissante ses plus jeunes fils, dévoyés et méprisés, abâtardis entre plusieurs langues. Ces jeunes délurés ou pommés, apostats ou zélotes convertis à la hâte, cherchent vengeance contre leurs hôtes, face à leurs narquois mépris structurel. Leurs concitoyens autochtones, sont suffisants et arrogants derrière leurs fières identités et ils s’affichent face à eux comme des êtres supérieurs. Ne sont-ils pas les descendants richissimes et cultivés, de ces past seigneurs des colonies, qui gardent leurs attaches dans leurs serres, diriez-vous ? Ne sont-ils pas les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ! Auto-flatteries, gargarismes et flagorneries !
Cet état de fait, une autosuffisance, défie cette couche de déçus, qui voit les jeunes devenir extrémistes dans leur recherche ratée des repères. Celles éperdues de leurs racines perdues, entre autres passifs de la mal-vie. S’ils aspirent à la simple vengeance des classes, ils maugréent et peinent, faute d’accéder à plus haut, face aux dénis.
Voici que depuis deux ou ans qu’un exploit, extrémiste, s’offre à eux. Il répond à la reconnaissance de leurs forces de caractère et de militance. La révolte face à l’ennemi conjuré,. Celui néanmoins au flanc duquel ils vivent, alors qu’il les exècre et les défie ! Une jactance que ces égarés relèvent. Un défi d’une atrocité extrême, faite de démence, qui signifie pour eux l’acceptation finale du suicide. Un geste mortel et criminel, qu’ils savent terroriste mais qu’ils estiment vengeur ! Là où ils ne font plus que végéter entre les drogues, les larbins et les rapines, ils voient une autre issue ! Kamikazes, martyrs, héros ! Les voilà fanatisés à l’extrême, daéchisés, face aux forces de répulsion qui les ont de toujours rejetés. Anoblis, honorés, ils sont reconsidérés devant leurs propres yeux, et ce contre la dynamique de marginalisation, établie depuis un siècle et qui les a humilié quotidiennement.
Là, au sein de ces ruines sociologiques, dans ces champs périurbains et ces bas-quartiers, où cumulent les sentiments de répulsion et s’amoncellent les lois du mépris. Paupérisés, (relativement) incultes, les voilà devenus d’ignares vengeurs. Ceux d’une culture pour le moins fanatisée, une déviance instrumentalisée, par cet opium des peuples, la religion. Ils accèdent au suicide vrai des faux militants qu’ils furent. Et ils portent en eux la tenue ou le masque des résistants à toutes ces valeurs qui les amoindrissaient. Ils sont antisionistes, antiaméricains, anti-occidentaux, anti-riches, anti-libertés, anti-démocratie, anti-pauvreté, anti-injustice, anti tout.
De fallacieux arguments, pense-t-on, pour de fallacieux résistants, il est vrai ! Ils sont le cliché raté, les antonymes d’une nation, éperdue et en peine, incapable de retrouver le brillant médiéval de sa civilisation passée.
Hélas cette comptabilité nous met en porte-à-faux, une porte à fous, avec autant de ratés, qui sont en fait aussi les nôtres. On doit s’en détacher pourtant. Car ces combats sont difficiles, anachroniques, lointains et inaccessibles, inopportuns et contre-productifs. Nous avons des horizons plus pacifiques à gagner pour nous développer, grâce aux meilleurs de nos émigrés, là justement. Et ils font honneur au pays maghrébin, en excipant de leurs valeurs et modernes vertus. De leur islam du juste milieu, raisonné, réadapté et équilibré.
Cette admonestation, n’est-elle pas un aveu de faiblesse et de désarroi ? Une déclaration critique, où le penseur lance sa part d’excommunications, afin de conjurer les implications ? Tel un poids dont il veut se libérer, avec nous, ces slogans dénonciateurs veulent casser des chaînes et faire aveu d’impuissance. Une disculpation, pour s’innocenter ! Il interpelle et indexe la démence déphasée et fatidique de certains Libertadors. Ses imprécations stigmatisent les terroristes et les kamikazes et à travers ces prosélytes, leurs suppôts et leurs séides. Les fanatiques, néo-libérateurs préfabriqués et réflexes, leurs zélotes conjurés, se sont trompés d’époque et de moyens de combat !
Ces chiffres et ces noms, ceux des rebelles devenus des maudits, sont ceux aussi des victimes, collatérales des guerres du Moyen-Orient. Ils doivent nous faire penser à nous défaire de ces étiquettes morbides et de ces combats individuels ou d’appartenance mercenaire, qui ne sont pas les nôtres, ni ceux de notre idéal !
Nous sommes pour la dialectique, diplomatique, et non le lâche défaitisme, et ce dans le cadre de la respectabilité, de la dignité et de la paix. Ici et au Moyen-Orient, sur ces terres prophétiques, pétrolifères et de bellicismes volcaniques.Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 18 juin 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
MEDICAMENTS ET TAXES SUR LES MALADIES,
Le devoir du Gouvernement et du Parlement en matière de santéCE QU’ATTENDENT LES ELECTEURS DES ELUS ET DES CADRES HAUT PLACES
Exposé du problème
Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Côté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des ministres et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies, quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et 37 % sur le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades, tous secteurs confondus !
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Ces taxes indirectes représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y avoir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et c’est clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Le constat social
Après le décours de la véhémente affaire Ban Ki-mon et de l’impeccable réponse de la Nation sous la férule royale, de nouveau défis et de nouveaux horizons nous interpellent. Nous somme à la veille des élections au Maroc. Nous parlons, quitte à nous répéter, par pédagogies et insistance devant votre honorable classe. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme fiscale sanitaire globale et non quelque réduction parfois, menines, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés ! Vous-mêmes, votre santé et celle des vôtres, messieurs les ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille sans relâche le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Et ces mots sont écrits, de nouveau, après la dernière défection du Secrétaire général de l’ONU. Nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses devant ceux qui votent ! Que ce soit à l’ONU ou aux quartiers ! Que ce soit par leurs silences, qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les injustices ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, face au double jeu des puissances protectrices ou dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpelons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos. Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons ad vitam aeternam ! Allah yerham notre doyen et bienfaiteur, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller sur les malades marocains comme sur les sables de notre Sahara !
Appel des familles, appel du peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés ! Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne…
Un exemple brillantissime du Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc pour l’Etat, de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
Des lois honnêtement, plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.Appel à Celui qui nous écoute
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM
Kénitra, le 2 Mai 2016ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330, ASSISTANCE: 0661252005
aamm25@gmail.com , http://myasthenie.forumactif.comSharon dans la Géhenne . De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Dans la série des chroniques différées de Madame Student
DR IDRISSI MY AHMED
Les chroniques différées de Madame Student . Chapitre 28
Sharon dans la Géhenne .De la quintessence des délits au raffinement des supplices
Sharon dans la Géhenne De la quintessence des délits au raffinement des supplices Archives 2004« Quand hommes et bêtes seront présentés lors du jugement dernier, tenant mon amour à la main, je dirai, mon compte doit être jugé après les leurs. » Jalal Eddine Erroumi
EXERGUE
Y a-t-il un moyen de se soustraire de l’engrenage de la violence, une fois qu’on en a été la victime ? La réponse apportée par Shakespeare dans sa pièce Titus Andronicus est sans appel.
La guerre a ses lois, l’humiliation aucune. Quel crédit donner à ces crânes de contenir un jour une âme, quand dans la vie on n’y perçoit aucun esprit ! La vie a-t-elle besoin de ces carcasses pour élever à Dieu nos Âmes ?
On est trop terre à terre, pour espérer un firmament meilleur. Notre argile transmet mal la lumière ! Comment croire à l’utilité de ces restes de crânes mis en poussières ? Ces carnivores ne peuvent être proches du Seigneur ! L’Ame seule suffit, sans besoin de faire revenir les corps !ENTRÉE AU DIALOGUE
Dieu, connaît toute chose, et en détail ! L’ombre laissée par les électrons sur l’écran de votre télé, la traînée que celle-ci projette sur le mur, les photons qui atteignent les cellules de vos yeux. Tout ce qui vous rend capable de saisir la lumière, sans que vous en perceviez les milliers de nuances. Toutes les lignes, les formes et les couleurs imperceptibles qui composent ces images qui vous font vomir et détester les guerres. Celles des vieilles querelles de l’Occident. Celles qu’il a menées chez les autres peuples, ou encore cette plaie qu’il ne veut point tarir au Moyen Orient.
Question pour l’occident moderne de rester seul maître à bord du destin des autres ! De leurs progrès consentis, de leurs crédits conditionnels, de leurs espoirs avortés, de leur culture étriquée, de leurs cultes honnis et bridés. Pour rester seul en tête des conquêtes techniques, civilisationnelles, il est devenu le parangon unique, la voie à suivre, le seul salut sur terre, l’aspect univoque de toute civilisation, oubliant les apports de ces mêmes musulmans, qui furent à la base des sciences modernes et des découvertes de l’humanité !
Le racisme dénigre et la xénophobie combat cet autrui arabe et moyen-oriental. Lâchant les « ismes » passés de mode, on s’acharne sur l’islamisme qui véhicule l’intégrisme. On en fait un ennemi, après qu’il fut un soldat, un mercenaire, poussé au combat contre le communisme. Des milices de la Résistance versèrent dans le fondamentalisme pour mener les luttes anticoloniales en vue d’accéder à l’indépendance de leurs pays ! Une lutte inégale s’installa, entre oppresseurs cultivés, voleurs nantis, transformés en l’occurrence en civilisateurs, et leurs administrés, des sous hommes, pauvres et misérables ! On fait l’amalgame entre, la résistance, une lutte juridiquement légale, pour avoir été la solution contre le nazisme, et une autre, terroriste sans âme, qui change de combat. On voit des milices, venues de tous les horizons de la terre, mobilisés par une idéologie religieuse et un capitalisme impérialiste, financées, sans limites par le sionisme, prendre la place du colonisateur anglais et recoloniser la terre par le feu et la complaisance pour terrasser ses gens ! La forfaiture n’a pas de nom ! Elle s’appellera ethnocide !
L’Arabe, voici cet homme, tribu ou nation, que l’on a réussi, par jalousie ou par racisme, à transformer en religion extrémiste, en terroriste barbare, en peuplade arriérée, ou en langue morte. Voici ce sémite, le plus digne d’hériter de tous les antisémitismes de la terre, qui plus est de devenir la cible des ostracismes les plus divers et de personnifier le réceptacle de la haine, et ce à l’intérieur même des populations dont il partage le sort depuis quatorze siècles ! On ressort des arcanes de la géographie et de l’histoire, des clans, par des lectures séditieuses, telles que celles enseignées par les derniers colons. On crée et on revivifie le tribalisme. On ressort ses vitupérations, ses griffes et ses récriminations servent de mobiles à la fronde et aux soulèvements, aux insurrections et aux révoltes ! Hier ce furent les Kurdes, si ce n’est point le Sud, irrédentistes et riches en pétrole. Aujourd’hui les Kabyles et demain quand ce seront plus les secousses telluriques du Rif, ce sera quelle tribu qui s’opposera au pouvoir national ! On magnifie les différences, on en fait des races, au sein de peuples qui ont connu depuis des millénaires la convivialité et la tolérance !
L’Arabe détesté, même de ses coreligionnaires de toutes les couleurs, vient remplacer les jaunes, les noirs et les juifs, dans la cible confluente des haines. Quand cet autre crime putride du révisionnisme, que certains auteurs européens, aveuglés par la haine et en mal de sensationnel, exultent sur une littérature de caniveau, vilipendant et insultant, l’islam et l’arabe, qui ont du chameau si bon dos !
Dès lors c’est la spirale auto alimentée, qui se rallume à chaque jet de pierre, qui va des sacrifices aux meurtres ciblés, des « explosions de soi » à celles des bus, vouant aux meurtres terroristes, « gavroches explosifs palestiniens et innocents chérubins israéliens », faisant accroire que le peuple palestinien, inerme, n’a de droit régulier que celui d’attaquer une armée coloniale de Tsahal, suréquipée, fanatiquement portée, sans répit ni pitié, aux exactions belliqueuses les plus barbares ! Kamikazes, résistants ou simples militants, du jeune enfant aux adultes, sont alimentés d’une haine viscérale contre l’injustice et blindés de la croyance en une seule certitude. Celle d’être poussés sans autre issu à lutter pour la Liberté ! Assurance d’un monde libre et juste au lieu de l’asservissement que leur réservent les Juifs libres du monde. Avec la bénédiction aveugle des Etats-Unis, qui se sont imposés comme justiciers universels, et mis un veto définitif contre une paix équitable, basée sur la restitution des terres volées à leurs premiers occupants !D’un peuple palestinien, multi cultuel, on aura fait une nation de martyrs, vivant de pauvreté entre l’humiliation contaminante des autres arabes, les enterrements, les pilonnages par navires de guerre et par avions, le ciblage des militants, la destruction des maisons, des arbres et des infrastructures ! Le bouclage d’un pays, ghettoïsé, d’un peuple, pulvérisé par l’exode, brisé et asservi par les embargos, campé plus prés de l’holocauste et des pogroms que du simple apartheid. Meurtres et vengeances, représailles et châtiments, des luttes inégales dans un monde où c’est l’Empereur qui est injuste et qui finance des hors la loi impénitents ! Des lors la spirale de la haine et da la folie incombe aux pays avancé et démocratique, pour être arrêtée, non aux impérialistes, afin que justice et humanité soit faite ! Deux peuples, émérites deux nations, braves et têtus, devraient offrir au monde quelques pages de calme de productivité et de paix afin que cessent les malheurs et les humiliations !
Dieu voit l’ombre du fils orphelin, qui se réfléchit sur les flaques de sang versées par le martyre de son père ! IL perçoit toutes les noirceurs de sa créature barbare et carnassière, l’Homme ! Ce despote, immolateur attitré, est la source de l’arrogance et du mépris. Il est partout imbu de ses dieux, de son culte, de sa tribu, de ses moyens, de sa force, de sa culture et de sa couleur. Sa proie millénaire est cet Autre alter ego, non moins barbare, mais affaibli, qui représente sa cible préférée, sa haine, son fantasme et sa proie sacrificielle. L’existence se passe à ternir les peuples ostracisés et se justifie à humilier le genre adverse qu’on se fixe à assujettir, à berner ou à anéantir. Que de frères massacrés au nom des différences, au nom des libertés exiguës et des frontières infâmes ! On lui refuse sa religion et son Dieu. Cet Etre Suprême dont les multiples appellations ternissent l’unicité voire même l’existence !
Les caractères que je vais décrire dans cet épisodique récit de Mme Student, les mots que vous allez y lire, le chemin de l’électron dans les méninges de Sharon, le souvenir oublié de cet Alzheimer qu’est devenu Arafat, vont vous laisser réfléchir.Au moment où je terminais ce chapitre, voilà que l’insoutenable fragilité de l’homme et son désir de meurtres, est venue inscrire un martyr dans l’hagiographie des guerres de libération ! Les délires d’horreur dépassent les films les plus horribles et les cauchemars les plus impossibles ! Avec son mépris pour tous, Israël, du moins ses chefs, la tribu de Dieu, perfectionne son abject délire de nettoyage ethnique .Elle qui a failli se voir disparaître dans l’holocauste de la deuxième guerre mondiale ! Pour leurs résipiscences, l’Europe et l’Amérique, l’aidèrent à kidnapper un peuple, à subtiliser sa terre pour l’enfermer dans un bantoustan. Otages décimés au fil d’une guerre de pacification dont elle arrache mille fois la rançon. Des moyens qui lui permettent de lever des armées de chasseurs de têtes d’enfants ! Le meurtre ciblé et préconçu, chef-d’œuvre des crimes prohibés, s’est perfectionné en Israël. L’acte bestial et sa turpitude portent la marque du plus dément des criminels, Sharon le barbare. La passion du terroriste d’état, trouve son fait d’arme en Israël ? Avalisé et encouragé, par les USA, le fils maudit de l’armée ne connaît plus de limites !
Coincé dans son fauteuil rouillé, le Cheikh Yassine, vient d’être lâchement, odieusement, assassiné par un pervers sournois, un criminel cynique, qui a le courage de l’hyène qui s’attaque aux proies blessées. Martyr d’une paix impossible ! Dotée de moyens aéroportés superbes, l’armée tire ses succès sur un vieillard handicapé. C’est le comble des péchés dépassés dans le fief du Dieu Yahvé! Le meurtre rituel de Tsahal n’est pas simplement politique, il représente un cérémonial religieux. Méditons sur ces fragments pulvérisés du corps éclaté de ce virulent vieillard. Un quadriplégique notoire va nous pousser de la religion à la caricature après un passage forcé sur le drame politique ! Un barbu de 30 kg, dont la langue seule pouvait remuer, va faire bouger les tyrans et les traîner, demain, devant un tribunal et par là devant la conscience internationale.
Au point que pour cet Etat, sans tête, doté de deux cents têtes nucléaires, il a fallu tirer le moribond à coup de missiles Apaches. Il a fallu procéder à l’aube, embusqués et tapis quelque part, pour le cueillir à sa sortie de prières. Un message de Sion aux musulmans, un avertissement à la Ligue des Pays Arabes, qui ne peut se liguer que contre l’un de ses membres. De la mosquée à la géhenne, il n’y qu’un pas, pour lequel, le monstre de la mort se fait le transitaire et le livreur !
Les parrains dépassés, par leur immonde créature, Sharon, ne trouvent plus assez de « mensonges d’Etat » pour réguler leur monstre effronté. Face à un monde effrité où règne l’ordre de la haine, Sharon plastronne. Faute d’être une Pax, le Veto Américain, toujours hissé, le protège ! Le message est adressé aux Islamistes et aux Arabes. C’est un défi pour le monde entier, c’est un gage : Il vise Arafat, séquestré et impuissant, symbole dont le corps, à moitié inhumé, pour ordonner de mater la résistance, lui en reprocher l’inaptitude et l’incompétence, afin d’annihiler la représentativité et les velléités d’indépendance.
Echec complet non seulement des peuples arabes, plus diminués encore est le droit des Musulmans à garder à la Palestine, sa capitale Al Qods, et son mausolée sacré ! Le besoin des Sionistes n’est pas tant d’avoir un foyer étatique pour leur religion, mais d’humilier toute la Nation musulmane, vindicte millénaire sur des gens qui ne les ont ni exploités ni chassés, en colportant des doutes et des amalgames, quitte à réveiller les vieux démons anachroniques des Croisades et charger leurs puritains de protecteurs, Bush à leur tête. Son brain trust lui fait la dictée et lui trace le programme radical. Il fait intégrer : Terrorisme, Islam, Arabe Israël, égalent prise du pétrole et casse des pays forts voisins et de leurs chefs ! Devenus plus fanatiques, depuis l’abominable attaque de Bel Laden, ils se sont décidés à raser sans vergogne, la culture et la fierté des terres arabes et musulmanes !
La barbarie d’état, la politique des carnages, est la seule expression des joies et des droits, que l’orgueilleuse démocratie sioniste veut enseigner aux Arabes, face aux régimes dictatoriaux du Grand Moyen Orient. Actes coloniaux et assassins, commis au nom d’un extrémisme religieux, faits haine, de racisme fanatisé et d’exclusions, dans la plus étroite, la plus erronée des paranoïas tribales. L’Apartheid le plus sauvage, sous la férule américaine est une reviviscence de la ghettoïsation et des pogroms abjects, que les israéliens ont essuyés sous les russes et les nazis ! C’est à cette « chose », le GMO, que les USA veulent bricoler, un jouet économique à la merci de la verve coloniale d’Israël !
L’existence de cette haine, amplifiée, revivifiée, cumulée, exacerbée est instrumentalisée par les marchands de canons et de pétrole. D’un espace de rêves, berceau des civilisations, de la vie, on en fait un ghetto ou l’immolation des autres sémites est programmée ! Et le dieu dans tout ça ? Les dieux sont fatigués, surtout si c’est Un seul ! Lassé de supporter tous ces cons qui croient plus proches de Lui, avec leurs fanatismes divers et leurs extrémismes tragiques ! Ses anges sont vannés et ne lui transmettent plus rien de ce qu’ils surveillent et advient sur terre !
Les humeurs, les idées, les efforts, les événements, la vie, tout est sût d’avance, alors même qu’il ne s’est pas produit ni sorti dans la réalité ! Tout est écrit dans le passé. L’avenir est écrit dans nos gènes. Tout est prédit ! Tout est dit : c’est le passé qui a composé nos gènes. Nos ancêtres chimiques ont pensé pour nous ! Du moins les fabricants de cette argile ! Là, en haut dans ce Ciel qui nous souffle, nous berce et nous aspire, une nouvelle planète vient de naître ! Comme la vérité, elle était là, on n’a pas su la regarder ! Malgré notre farouche credo d’arrivistes sur terre, notre manie de croire tout savoir, de tout vouloir dominer et de continuer à nier ce qui n’est pas encore visité par nos sciences !
Bref, dans l’antichambre de la mort, le Purgatoire, vous savez ce que c’est, nos héros, et cet affreux antihéros, Sharon, ont étés rassemblés par le Grand Auteur dans la salle d’attente. Non pas cette scénette du Dr Maidoc, où ils avaient été chapitrés, mais dans cette immense prairie où errent sans fin de longues files de revenants. Fantômes sans fin, macchabées trahis, revenant sans chair ni faveurs, assistent impuissants et pitoyables, tragiques et placides comme des parias, à leur Dernier Jugement.
Il faut dire que Sharon le barbare, la brute indestructible, l’exterminateur extrémiste, le pervers corrompu et cruel, l’assassin sadique, et j’en saute, aura été pour quelque chose dans l’avancée préconçue de cette Apocalypse. C’est sur son appel meurtrier que s’est décidée la venue salvatrice du Messie, Bush, le fils, et de ses Quatre Cavaliers, serviteurs de Sion, pour libérer les terres sacrées ! La fin du monde aura été, un simple dommage collatéral de la guerre du pétrole ! Une bavure de la guerre préventive et prophylactique, un incident de parcours de l’impérative lutte impérialiste contre le terrorisme. « Ces sales bougnoules qui fabriquent des armes sales, qui achètent des armes interdites, qui polluent le climat et empêchent de dominer la terre en paix », comme l’indique la Bible et y invite la Genèse !
Cette voie, la seule restante aux Résistants de Arafat, pour les irrédentistes du Hamas, pour les accros du Djihad qui se sacrifient et se battent avec les pierres et les armes des pauvres, pour l’autonomie et l’indépendance de leur Palestine ! « Ces petites ethnies moyenâgeuses, qui ne se sont pas résignées à lâcher prise sur les terres bibliques, qu’on leur a volées, ni à noyer leur tribalisme fanatique et chagrin et oublier leur religion rétrograde, dans la modernité tolérante et la mondialisation invincibles ! »
On les aura vus à l’oeuvre préparatoire de la fin du monde. Ces hauts cadres de la pensée unique, architectes scientifiques de la pensée suprême du Président des Zeta Zunis. De fidèles puritains, riches technocrates, ont été expressément mandatés, depuis la Nouvelle Bible, qui leur sert de Testament et de Livre des Morts, pour influencer les vivants. Ces super ministres et conseillers de la Maison Blanche, avec leurs services de renseignements et de subversion, leurs services de propagande et de désinformation, régissent depuis toujours le Monde Libre, à une guerre près ! Les décisions de la religion, les déclarations de Croisades, les fatwas, servent à ces hommes de mains et à l’intellect des Zélécteurs Zaméricains, pour gérer la « rondelette » planète Terre, sans partage ! Ni avec les Euro-païens ni avec le bloc communiste ! Le contenu des discours, les principes des traités, les idées « traîtresses » du monde, ne se font plus dans la Rome Antique ni au Vatican (Question d’âge, du Souverain Pontife, activement accroché à la Papauté, comme à la vie- Bravo ! -), mais s’ordonnent à Washington !
Témoignages à l’appui, pour toute chose concernant les preuves matérielles et les credo : de la bourse, à la conquête aéronautique et spatiale, de la guerre d’Orient à la réalité des événements en Irak, ceux de la Palestine, comme ceux de la planète Mars ! C’est là qu’on délivre les psaumes du nouveau mode de pensée salvatrice, de la pensée universelle, unique et inique, et des techniques de mensonge, e langue de bois, de congrès arabes sabotés et reportés !
VOICI CE QUI SE DIT AU PURGATOIRE
Mythes, banalités inexpliquées et tabous :
L’homme vit une tragédie sur terre et cela ne l’empêche pas d’y causer des drames. Entre la mort simple, dite naturelle et les génocides barbares, qui défient l’entendement et l’éthique par leurs cruautés, il y a un paradoxe. Un hiatus entre le religieux et le scientifique, le politique et le culturel pour l’expliquer et les tabous cultuels pour permettre à l’homme effaré de poser des questions !
Victimes et bourreaux, quelles que soient les valeurs des armées qui les ont opposés, vont se rencontrer dans cette pièce de théâtre sur papier, et se voir face à face.
La scène, se passe après l’Apocalypse et l’Armagedon, à fin du monde, à quelques lieues d’espace-temps de la Géhenne et du Paradis. Ceci étant dit à ceux qui ne croient pas à l’anéantissement définitif, pur et dur des êtres, une fois morts ! Pour les autres, cette pièce de théâtre est une simple fiction, qui mérite d’en rire, faute de prétendre faire réfléchir ses protagonistes vrais !
Après un long cri qui bouleversa terres, cieux et mers, allant jusqu’au au fond des atomes, des cellules et des gènes, vint une longue période où tout est resté vitreux et placide, des entités firent leur éveil ! C’est la Résurrection, dont le but ultime est la vérité et la justice ! Enfin !THEATRE
LA STUPEUR ET L’EFFAREMENT
_ Dieu, que faites-vous ici, Charogne ? Que venez-vous faire dans mon rêve ? Lança Mme Student. Et puis, vous êtes époustouflant dans cette tenue ! Vous faites pleurer bien du monde, mais là, franchement, je n’arrive plus à m’arrêter de rire ! On devrait déclarer cette journée internationale et demander à l’Onu et Bottello de vous sculpter une statue, pour l’ériger ici sur cette grande place !
_ Nenni, ma Blonde ! Pour me la faire tomber ensuite, comme celle de Saddam Dutroux de Rat ! Non, je suis indéboulonnable ! Et puis Madame Student ? Je vous corrige…
_ Ah bon !
_ Mon nom s’écrit autrement, avec un S.H. ! Comme Shalom Halikoum ! Fit-il, narquois, en regard des spectateurs, tout en bombant son torse poilu d’où dégoulinaient quatre rangées de médailles et quelques clavicules ! Mais dites, que venez-vous faire, vous-même, dans état et dans ce lieu ? Et qui plus est, c’est vous qui m’avez ‘’sauté’’…sur ma question !
_ Plutôt que sur vos bombes ! Ventru de malheur !
_ Haha ! Haha ! Vous êtes presque nue dans cet habit transparent ! Est-ce par pudeur ou que vous vous décidiez enfin, à oser…à oser…. avec moi ?
_ Plutôt, sauter sur vos bombes que d’oser quoique sur vous!
_ Pourquoi ? Vous avez du sang arabe, vieille ganache ?
_ Pas encore, du moins pas que je sache…Ma mère…J’ai vécu au Maroc…Et avec toutes mes amitiés là-bas…
_ Hum, le Mahroc de Lyautey… !
_ Oui…..Mon beau et bon cousin, le Général Lyautey ! La tolérance, l’hospitalité, les potentialités inouïes, les opportunités abondantes, la quête de l’inconnu, l’ouverture aux gens… J’étais amoureuse de lui et de ce pays ! Mais, il n’était pas à moi !
_ Moi aussi, je suis Général de carrière !
_ De Fosses communes, oui !
_ Ne me tourne pas le dos, aimez-vous les uns les autres, a dit ton doux Jésus ! Alors fais un pas ! Et puis, il est fait tellement chaud, que j’ai une de ces soifs !
_ Pour un homme incompressible, ce doit être une soif d’enfer, inextinguible ! Qui vous restera bien dans la gorge…sacré Ariel !
_ Veux-tu me désaltérer, l’amie ? Ou ça dois rester, entre toi et moi, virtuel, ad vitam eternam ! A mon grand désarroi, car je suis un homme d’action !
_ Fort entreprenant, et même au-delà…
_ Un homme de frictions, ha ha ha !
_ Lahhla yahyek a salgot el miâra ! Tiens ! Et pour te punir, je vais te tutoyer ! Il doit être parmi nous, le Général ! Je vais le chercher mon bon cousin, Lyautey ! Vieille andouille, il va te montrer de me harceler de la sorte !
_ Madame est une vamp ! Elle n’aime que son défunt maître ?
_ Oui, Non ! Je le regrette ! Pas de la façon dont tu penses ! Il n’y a de vrai amour que dans l’admiration !
_ Je vous admire, Madame Student ! Aimez-moi !
_ Moi, pas Sharon !
_ Ça y est, j’y suis ! Madame est une gourgandine…avachie ! Elle s’ouvre et prend son pied…en cachette…pour le prestige !
_ Comment? Lahla laheqak al wahch al ghaddar ! Ana Lallak Student, bent al âarade wal joude ! Moi, me souiller pour des prunes, avec un ministre corrompu, recherché par les foules, et qui a contracté le vitiligo !
_ Moi, c’était dans la peau et toi ? C’était platonique, je vois !
_ Platon, aussi doit être là !
_ Hé molo, vous allez réveiller toute la myâara !
_ Pourquoi pas Socrate, Platon, Zeus et toute l’Olympe ? Ariel !
_ Goddam ! By Jove ! Il est là, lui aussi, avec les demi-dieux et tous les rois, les nôtres aussi, les Louis, les autres, jusqu’à Alexandre !
_ Putain de que monarques dans ce gourbi ! Faites la queue, messieurs dames ! Ce n’est pas une foire, majestés !
_ Voyons Ariel, du respect pour les faiseurs de l’histoire ! Ils furent si grands pour finir si futiles ! Mais ce n’est pas une raison pour continuer sur ton arrogance de race supérieure !
_ Messieurs dames on ne peut pas vous saluer de vos hymnes, tous à la fois ! Mais faites comme chez vous !
_ Comme d’habitude, fit Alexandre, le plus respecté de tous les conquérants !
_ Ote-toi de mon soleil ! Fit Diogène, en baillant dans son coin, la bouche comme pleine de la macédoine avalée la veille !
_ Qui c’est, ces gens ?
_ Des Grecs ! Ils arrivent dès qu’on leur sourit ! N’est-ce pas messieurs Ulysse et Hercule ?
_ Hum ! Simple question, et le Mahroc, c’est où déjà, ce lunapar ?
_ Bordel d’ignare, à coté des grottes d’Hercules, là d’où l’on va au Styx du kif et à l’Achéron des harraga !
_ C’est un terrain pour les avions de transports ? Fit Antoine, un aviateur, pilote du Petit Prince, qui n’a rien compris au réveil des masses !
_ La scène de ce drame est le monde, fit la voix de Claudel.
_ C’est en Afrique du Nord, à 14 km des Espagnols !
_ Quoi ? Les pauvres Ibères ! Ils sont menacés dans leur chair, les pauvres amis !
_ Là, plus au Sud !
_ Alors, c’est tout près de la Rasd ? Ce sont des négro-américains, des marchands d’esclaves, des arabes ? Je vois ce sont des terroristes, des islamistes ! Kif kif, autochtones, bourricots, indigènes !
_ Ce n’est pas palestinien, en tout cas ! Engage ta rage et va ailleurs ! Laisse mes amis tranquilles ! Ils ne connaissant pas le terrorisme…Ouste !
_ Hou hou, et le train…Le train de Madrid, Attocha…Les mercenaires marocains de la Qaeda ! Madre De Dios ! Et ceux du GICM maintenant !
_ Ils ne feraient pas de mal à une mouche ! Ce sont de braves jeunes, ancrés dans la vie, qui pètent le feu, qui mordent à la vie comme dans une pomme !
_ Une pomme pourrie, à cause de vous ! Dit un inconnu de loin !
_ Tu vas voir, Arafat ! Je ne suis pas une poire ! Il faut les sanctionner, tous ! Tu vas voir Arafat ! On va prendre la revanche de nos amigos espagnols et venger Ariel Aznar ! On va leur apprendre à ces Maures de…de…de malheur, à faire tomber des gouvernements amis ! Vous allez voir ce que va leur coûter de casser le jeu des urnes en plaçant des bombes dans les trains ! Sale race ! Et je ne suis pas raciste, les bougnoules, c’est une simple expression politique !
_ Mon Dieu ! C’est infernal, tu délires en majuscules ! Où est Arafat ?
_ Même s’il n’est pas là, je ne le reconnais pas ! Il est la cause de tout ce merdier ! Enfonça Sharon !
_ Tu divagues et tu te répands dans l’erreur paranoïaque !
_ Pour Israël et pour moi, il ne suffit pas d’être fort, il faut être fou ! On peut pousser là aussi, nos terres !
_ Dans la folie ? Fit Student stupéfiée !
_ Et puis, avec la Mondialisation, tout est à nous, tout est permis ! Halal, de retourner sur nos terres ancestrales du Maroc, notre patrimoine et notre nationalité marocaine…Et de nous y investir, librement, de tout notre argent, dans de nouvelles colonies ! Et plus, on va retrouver nos saints pour la Hilloula. C’est une forme de pardon des deux côtés de la Méditerranée.
_ C’est dans la Bible, il est donné aux hommes de procréer et de coloniser la terre !
_ Un pardon à leur faire pour les aider à dépasser le terrorisme et à le combattre, en vue d’oublier la terre, pardon la haine ! Et surtout, d’opter pour la démocratie au lieu du terrorisme !
_ C’est bien vu !
_ De longue date ! Madame !
_ C’est politique et démagogique, c’est cynique et machiavélique ! C’est le degré infini de la supériorité. vous devez avoir dépassé le Nirvana avec idées aussi nobles et si transcendantes ! Se moqua Mama Student.
_ Qui plus est, nous avons un demi-million de Juifs en Israël, qui tiennent à récupérer leur pays d’origine et leur nationalité !
_ Partout où ils rentreront ! Fit Maidoc.
_ Le passé antérieur se conjugue aussi au présent ! Faites ! Faites ! Peut être, s’il y a de l’espace, on peut ériger un grand mur ! Et leur demander de revenir….seulement les jours de souk ! Dit Student.
_ Qui çà ?
_ Les Marocains, arabeurs et beurbeurs ! Ils sont tous quelque part…Harguine !
_ Harguine a Sidna, harguine! Harguine, a Sidna harguine
_ Qui c’est qui parle ?
_ Le Chœur !
_ Je ne vois aucun cœur ici ! En tout cas, pas chez vous Madame ! « Tu m’as fait tourner la tête », mon refus à moi, c’est toi !
_ Khlass ! Y’en a marre ! Tu ne plus parler, sans arrières pensés ?
_ Ce sont des pensées pour devant ! Passons puisque tu ne veux pas passer ! Je ne comprends pas qu’ils réclament le Sahara ! Rares sont ceux qui y restent, parce qu’ils aiment leur pays ! Ils sont plus nombreux dehors que nos Juifs !
_ Chez eux, ils en ont déjà un mur qui les sépare des séparatistes ! Oui, sur ce dossier, c’est votre primate de grand frère américain, qui s’en occupe ! Il veut leur faire la paix avec leurs riches voisins !
_ « Je ne laisserai aucun Algérien mourir pour le Sahara et pour autre chose que l’Algérie ! »
_ Qui c’est qui parle la Student ?
_ La voix électorale du Président Boutef !!
_ Qui Tef ?
_ Bouteflika ! Tu n’as rien à craindre, ils resteront tranquilles envers toi aussi !
_ Oué, madame Student, c’est mieux ainsi avec des Algériens occupés par leurs Afghans et leurs urnes. Ailleurs, des fils de présidents arabes sont assurés d’hériter à leurs monarques de pères et de continuer à régner, au lieu de nous faire la guerre des nerfs ! Qu’il leur foute la paix, le frère Bush ! C’est plus sûr de pomper en paix le pétrole et l’argent!
_ Votre ami Bush tient à leur faire signer une paix des braves !
_ Bessif ! Signée au noir !
_ Au quoi, comment ?
_ Au pétrole ! Pas au rouge, sang ! Comme, je devrais te prendre, Mademoiselle ! Pour les pomper en paix ! Quitte à leur vendre des armes, avec le prix qu’ils auront obtenu de leur pétrole !
_ C’est ce que je vous ai dit !
_ Que je te prenne de force ? Bessah ? Tu aimes, faire sado-maso, cuirs et lanières !
_ Non, arrête, on nous voit ! je vous ais dit qu’on doit s’ingérer, à titre humanitaire, pour faire de force la paix !
_ C’est ça ! La guerre imposée par les forts pour faire la paix entre les petits !
_ Mais, si les canaques retournaient leurs armes contre nous ?
_ Des armes contre qui ? Contre Israël ? N’y pensez plus !
_ Aïe, a yemma di baba ! Je ne tolérerais pas ça ! Vite, vite ! Un avion, il faut aller chez Bush à Washington, au Congrès, au Sénat, leur dire et leur crier de faire machine….à sous… en avant …
_ Et machine de vente d’armes en arrière !? Fit la dame pour le piquer !
_ Des armes de destruction en or massif ! Hahaha ! Nous somes les bijoutiers de la politique !
_ Des jouets qu’ils ne pourront jamais étrenner ! Qui coûtent très chers et quand ils deviennent menaçant avec, vite on les leur casse, ou on les leur reprend !
_ Le Tammouz et le Tabriz…Comme vous, avec les Iraquiens ! Fit la dame de cœur.
_ Brisées, leurs usines nucléaires, dans la matrice…
_ Par votre aviation !
_ Ils s’en souviendront de vouloir menacer Israël et d’oser le dire à leurs foules folles ! Et merci de nous avoir livré les plans, les franchouillards !
_ Parlons de nos Maghrébins….
_ Pourtant, avec leurs frères et voisins, ils ont tout pour être unis. Le copinage avec les Zéta Zunis, la tradition de la France de ce Shirrac et sa franco-cacophonie, les langues dialectales, les langues beurbeurs, les langues mortes, la mer morte…
_ Non, ça c’est chez vous ! Vous partagez la mer avec vos frères palestiniens ! Mais aussi le mur ! Et le fleuve Jourdain, qui arrive sec pour eux !
_ Ikh ! Je n’ai pas de frères de ce genre ! J’ai tué leur mère ! Leurs chefs !
_ Hou…Notez ô vous anges qui savez écrire !
_ J’ai tué leurs mères ! Leurs chefs ! Ne me coupez plus la parole ou je vous la coupe ! Plus de balises, plus de lignes rouges ! Quiconque, chef de merde ou Zmer, me tue un Juif est une cible à tuer ! Plus de langue de bois à ce sujet et qu’ils se le tiennent pour dit, tous ceux qui président encore ! J’ai tué leurs mères ! J’ai tué leurs pères !
_ Œdipe fait général ! Ils ont aussi, en commun, la langue du colon…
_ La colique ? Ils pètent !
_ Et puis, soyez sérieux, gros goule ! Ils partagent le Coran, la langue di Coran, pour s’unir !
_ S’allier, se rallier dans la leur de reli-gion… ?
_ On ne dirait pas !! La religion « des plus cons » ! Ha ha ha ! Salut Huelbecq, Taslima et les autres….
_ Ils ont des intégristes, des extrémistes…Mais, ce ne sont pas les seules religions dont les fondamentalistes exagèrent pour produire les extrêmes ! Il y en a tout autour et même en politique…Sharon, pour utiliser les religieux et monter aux élections…Et ça, tu peux en témoigner, Ariel, pour moins que ça, ça pétarade !
_ Alors ils devraient faire entrer l’Espagne avec eux ! Au train où ça pète, comme chez eux !
_ Comme, ils ont des Sahraouis…en commun !
_ Hou, les copieurs, le Marché Commun du Sahara ! Comme notre Grand Moyen Orient si cher à Frère Bush !
_ Chacun a ses plaies ! On se demande ce que vous avez encore d’oriental ? Shar !
_ Nous avons le pétrole des voisins, nous avons l’amour des américains…Qui nous le transforment en aide pour Israël ! Nous, nous avons nos réfugiés, nous avons nos refuzniks, des Pâle-estim-iens, qu’on n’arrive pas à exporter !
_ Vous dites exploser ?
_ Non Expurger ! Loin, loin ! Je te dis des Palestiniens qu’on n’arrive pas ni à exporter ni à chasser Ni à décimer ! De vrais lapins ces arabes …Il doit y avoir un moyen pour les fourguer aux Européens, pour leurs organes de remplacement et autres pièces détachées !!
_ Allez Sharon, poursuivez le raisonnement…..
_ Oui, madame Student, la prof interminable de notre cher Prince David Salomon, le 60ème !
_ Tiens tu te rappelles ! Alors un bon point pour toi, le si bon élève ! Il est dommage que tu ne sois cannibale ! Etant le plus sanguinaire du Guinness des assassins !
_ Je veux manger plus que ça ! Grrrr, toi par exemple, vieille chipie à l’affût de mes moindres expressions, pour psychanalyser le fond de ma culotte et mes pensées intimes !
_ Tes pensées intimes, tu peux les garder à l’ombre ! Char, c’est pour avoir liquidé la Palestine ? Gommé un pays et ses gens ! Torturé, dans l’impunité !
_ Hé ? Çà des gens ? Je n’ai pas avec qui discuter…Ce ne sont pas des gens !
_ Tu me rappelles ton ambassadeur à Paris, dans ses déclarations perfides devant une presse plus complaisante et sournoises encore ! Inutile de répéter son nom, c’est déjà un traumatisme de se souvenir du tien ! !
_ Oué ! Celui-la il est bon je ne veux pas le rappeler ! Attendez, je reviens et je poursuis mon raisonnement
_ Va, résonne !
_ Et indirectement, tu as vu, on a eu l’Irak ! Et à l’œil ! L’Irak nous menaçait, alors on lui met trois guerres dans le cul pour le prix d’aucune !
_ Pardon !
_ Je suis un pacifiste !
_ J’en ai toujours douté !
_ Et non seulement on abat les Arabes, mais on tait les Moslems, de Tanger à Djakarta ! Et leur putain de civilisation avec ! Chose, que vous Chrétiens, depuis quinze siècles, n’avait jamais pu achever ! Allah, pschitt, vive Yahvé !LA CIME DES INCOMPETENCES
_ Et, avec quel culot !
_ On m’enlève Satan Hossein du regard… On m’enlève Al Qaeda du regard, on me laisse gentiment balayer les terroristes de la pensée ? Sans aligner un seul soldat israélien ! Moi, j’économise mes hommes ! Sauf ceux qui tombent malades ou meurent de honte !
_ Booof !
_ Que c’est joli ce Booof dans ta bouche ! Répète, Mamie !
_ Je disais donc, Ariel, que ces Maures…
_ Ah, ils sont bien morts ! Je le constate, je l’avoue, vous êtes mes témoins ! Je suis le plus producteur d’arabes morts ! Si les écolos en sont jaloux, à leur place, leur Ligue d’Arabes, à la noix, elle est morte ! Grâce à mes conseils et mes entrées chez Son Excellence l’Anzine El Abidine !
_ Ben Ali ! Tu lui as fait peur ? Si Arafat tombe ce sera la faute du Zine de Tunis !
_ Indirectement, et gentiment…
_ Encore !
_ Ma dame, donc, j’ai fait phoné à Bush Fils, qui lui, a bipé au Zine pour lui apprendre à faire gaffe aux piments ! C’est mauvais la harissa ! Tu sais !
_ Passons, ils ont, disais-je, les Nordafs, l’islamisme, le terrorisme, les langues tamazight, le dialectal, les films égyptiens, les danses du ventre, leurs secousses du ventre…
_ Pardon ?
_ Leurs secousses de main, le couscous du jour, les salamalecs tojors, les mets épicés…
_ J’adore !
_ J’adore les mains épicées des Fatma…Ch’est shaud ! La Shtudente ? Vous m’excshitez ? Rien qu’en vous parlant de çha Mamie ! Ch’est le pied, Mamie, je vous jure !
_ Qu’est-ce qui vous prend ?
_ L’extase, je sublime, je fonds
_ Vous êtes devenu un satyre !
_ Non votre humble martyr ! Vous allez m’avoir sur la conscience ! ça vous perdra, dans l’au-delà !
_ Retenez-vous ! Vous ne devez pas faiblir ! Même pas devant une femme ! Ce n’est pas de vous, Shar !
_ C’est le paradis, pour moi ! Tout pour moi ! Moi pour moi ! Toi pour moi !
_ Je ne voudrais pas t’y retrouver !
_ J’exulte, touchez-moi !
_ Descendez de votre septième ciel, mon Dieu ! Les orgasmes interdits sur la place publique ! Non, non !
_ Touche pas à Ma Pote ! Osa Arafat, qui haletait dans un coin …
_ Je fonds ! Ana kane miiit !
_ Ôte tes mains de là !
_ C’est la quintessence des joies !
_ Avec toi, Sharon, c’est le raffinement des supplices !
_ Hezounii !
_ Tu es un type borné, un monstre ! Secret, jaloux et renfermé !
_ Qui a dit sha ?
_ Aïcha Qandisha ! L’incube !
_ Oué, je suis « un monstre sacré » ! Ouaêr, khatar ! Tu entends Arafat, prix Nobel de mes deux, ce qu’elle dit de Moi, la Prof !
_ Tu es lourd, machiavélique, cynique ! Pas moyen de faire de la géopolitique avec toi Sharon ! Même pas dans l’Au-delà ! Reprit Arafat. Mais, je te vois bien comme fossile ! Un épouvantail, bétonné sur ton mur pour apeurer les curieux ! A chaque dix mètres sur toute la terre : là où il y a des Arabes qu’il faut exterminer par la peur et des Moslems à humilier par tes affronts !
_ Parce ce que maintenant avec le Mur…Béton ? Hein ! Hermétique ? Hein ! La muraille qui nous sépare des kamikazes, on est dans le paradis ! Sauf que les limites de la Terre Promise, nos horizons, se sont un petit peu bridés !
_ On s’est un peu beaucoup bloqué soi-même ! Le tribut de la démocratie et de l’éthique ! Se moqua Mme Student !
_ On ne pourra plus aller aux terres promises de Baby-alone, faire quelques petits exodes, par ci par là ! Ni faire quelques descentes, historiques sur les Philistins, encore moins de sorties pour les achats, plus aucune possibilité de voir le bûcher de l’holocauste de Abraham !
_ Votre ancêtre irakien ? Il a échappé au bûcher. Vous ne verrez plus rien ! Et puis les musées ont tous été volés ! Le pétrole a tout fait flamber !
_ Oui, nos racines d’Irak ! Nous laisseront-ils les Amis-Ricains, augmenter notre périmètre de marche et installer un autre Mur des Lamentations, de Damas à Bagdad !
_ Abghoudou bi baghdi lakoum Baghdada al bariha wa Arihata al youm !
_ Casse-toi Saddam ! Va te raser ! Tu es devenu poète ?
_ J’erre comme un martyr ! Roi déchu ou poète en désamour, quelle est la différence, quand la nature vous tourne le dos ?
_ Allah ya salam ! Sortit Arafat, qui seul avec Student, l’avaient sur le tard, compris !
_ Balivernes ! Continua Sharon. Juste, on va juste établir une réplique du Mur, en face de l’Iran, pour bloquer les Barbus, les Afghans, les Talibans, les Jaunes, les Rouges…Et pour que Israël, rendue à ses limites prophétiques et commerciales, puisse protéger le monde libre et démocratique !
_ Comment ? Mais c’est pernicieux, c‘est sournois, ce que vous dites-là ! C’est vous qui dictez leur politique à vos Amis Ricains ! Je ne savais pas votre degré de perfidie si fécond !
_ « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. » ! S’aventura Bertold Brecht.
_ Ah zaêema ! Vous faites semblant de méconnaître la destinée ! C’est un projet divin ! Juste pour compléter les visions de Yahvé, votre Dieu et le nôtre ! Pour faire pénitence ! Prendre d’autres terres, aux autres, afin de les offrir à Yahvé ! Et puis faire pénitence ! On est là sur Terre pour faire les louanges de Yahvé !
_ Vous ne pouvez pas faire pénitence, deux fois, sans tous ces déplacements, tout azimut, ô peuple de touristes ! Et laisser les terres à leurs proprios !
_ Non, ça on ne sait pas faire ! Ça, c’est hamesh, tabou ! Jamais les terres des autres, c’est péché ! Ni l’argent des autres, ni les femmes des autres ! Ces trucs là, ne nous attirent pas. On ne pratique pas les jeux interdits !
_ La jalousie est un vilain défaut ! Le mensonge aussi !
_ Je sais, ce n’est pas cachère ! Fit Sharon.
_ Un péché capital, Sharon, comme le meurtre programmé, les assassinats, le terrorisme d’état !
_ Merci ô ma célèbre puéricultrice de notre cher David Salomon le 60 th ! Rajouta Sharon.
_ Pas puéricultrice, préceptrice !
_ Vous êtes dans les impôts, aussi ?
_ Merci, de votre témoignage approximatif et votre connaissance approximative de mes fonctions auprès du Prince David Salomon ! La culture, il faut la laisser aux autres départements ! Vous Ariel, maniez seulement les armes, vous n’avez guère de temps à livrer aux délires culturels !
_ Israël, c’est la culture des luttes !
_ Quand cultivera-t-il la paix ?
_ La paix c’est une nuisance de l’économie, un frein au progrès et une entrave au bonheur de l’humanité ! Jamais la terre n’a vécu en paix ! Ne soyez pas utopique madame La Student !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs économistes !
_ Dites la vérité, l’histoire des fossiles, de carnassiers
_ Comme Bush, Sharon et Bil
_ L’Histoire n’enseigne-t-elle pas que nous vivons dans une nature où la lutte à mort est une solution de continuité permanente ?
_ Israël n’aime pas les jaloux ! C’est que ça fait un peu exigu, quand même pour un grand peuple biblique qui a tellement d’ambition et que Yahvé a préféré aux autres ! On aime, la paix, la tolérance…On se défend !
_ Ça, c’est du pur Sharon, un extrait revisité des meilleurs historiens ! Reprit la studieuse madame Student.
_ Surtout ça, et à nos dépens. ! Cria Arafat !
_ Qu’ils nous donnent sans guerre, ni menaces, ce Yahvé nous a dit de leur prendre ! Et vous verrez, qu’on changera de métier, on ne fera que des affaires du commerce, de la joaillerie, la haute couture, la restauration, les médias, le ciné ! Voyez-nous en Amérique, ce qu’on leur apprend à faire ! Au Canada, en France, en Espagne….partout !
_ Mais vous étiez « partout » chez vous, dans tous les pays du monde… C’est vous qui préférez depuis des millénaires, émigrer, sinon partir. Errer, et une fois arrivés quelque part, vous vous enkystez dans le radicalisme religieux.
_ « Le harrag est un animal mal informé, qui pense qu’il deviendra meilleur dans un autre nid que le sien » ! Lâcha à peu de choses près, le chantre Tayeb Saddiki.
_ Non, c’est le contraire, La diaspora, c’est nous pas les Zmagrias ! La connaissance des autres, c’est Nous !
_ Vous vous emmurez dans vos communautés, vous vous marriez entre vous au sein de vos communautés fermées ! Des communautés hermétiques, cimentées comme des clubs maçonniques, radicales et xénophobes comme le klu klu klan ! Ne me parlez pas de la rigueur des autres communautés !
_ Et là, je ne te laisse pas aller plus loin…Pourquoi je t’aime, moi ? Tu es bien différente de moi !
_ Lâche-moi ! Bas les pattes !
_ Ha hna Lalla ! On est coincé entre les peuplades, sauvages, arabes, terroristes, assassines, extrémistes, fanatiques. Comprenez nous un peu ! On a besoin d’un espace vital ! Et ces bougnoules qui puent la richesse et qui pestent le pétrole ! Ils nous agressent et nous narguent ! Il n’y a qu’à les voir avec leurs gros ventres !DIALOGUE DE SOURDS, COMME SUR TERRE
_ Sharon ! Tu t’es un peu vu ? Ventre de Dieu !
_ Anathème, parjure ! Apostat ! Moi, moi, ma main sur le poitrail, je le jure, c’est le Graaas-de ! On ne peut pas comparer ! Ils n’ont jamais tué personne, avec éthique, dans des guerres régulières, ces….
_ Ce sont des gens honorables… !
_ Des gens ? Ces sémites involués ? Ces Zarabes ! Ils sont nés riches ! Putain d’Abraham ? Qu’est-ce qu’il a fait comme conneries, le pater noster, pour nous laisser, sans héritage aucun, avec ces cocus de bougnoules !
_ Vos cousins !
_ Les vôtres ! On devrait refaire l’histoire ! Hein madame l’encyclo-pédante !
_ Pardon, mon Général !
_ Pourquoi pardon ? C’est notre mère, Sarah, qu’il aurait du faire habiter près des sources de pétrole ! Abraham ! Abram ! Ils ne méritent pas, ces sales fils de la noire boniche !
_ Pas raciste pour deux sous, le brave saigneur ! Repose en paix vénérable Hajar !
_ Merci de vos flatteries, qui ne sont que des louanges méritées à l’endroit de mes valeurs reconnues de chef militaire historique !
_ Et là dans les rangs, la Madame et vous le Gros Lard, taisez-vous, un peu ! Vous dérangez Le Bon Dieu et ses anges !
_ Ça va, ça va ! Toi, le garde-chiourme, pas d’impudences ! Tu as affaire à un Général ! Un peu de tenue !
_ Oui on sait qui tu es, tu vas passer chez le Procurateur ! C’est toi qui a accéléré l’Histoire et avancé la fin du monde d’un million de millénaires ! Au point de nous prendre au dépourvu !
_ Haquili, haq awa, âl malaïka !
_ Ah bon ! fit la Student étonnée !
_ Pas de répliques, dans la foule !
_ Dites le aux secousses telluriques ! Lâcha le gros mal élevé de général ! Au point de vous prendre au dépourvu, c’est beau, c’est vous qui savez tout ! Et sur qui on peut compter ? Je vais me plaindre plus haut ! A votre employeur, pardi ! Ce sont des fautes professionnelles !
_ Taisez-vous !
_ Pas d’impolitesse, messieurs, je suis Sharon, l’Antéchrist !
_ Mais ici, monsieur Ariel, on perd son grade, vous êtes égaux ! Pas de privilèges ! Dis le à ton Prince !
_ Mamie, ces gens dans la file, ils sont cuminiques, comme des Arabes ! Ils indisposent tonton Sharon ! Il faut les écraser comme le cumin pour que ça dégage des odeurs !
_ Ariel, tu vas commencer à gonfler !
_ Y a donc de l’espoir !
_ Tu sais où l’on est, maintenant ? Ou, dois-je te réveiller ?
_ Chez, vous, au Palais d’Eté du Prince d’Israël ! Mamie ! Mais qui sont ces gens dont on perçoit les voix !
_ Oui, il fait chaud, ça crame, et tu as fondu !
_ Ma copine va aimer ! Je suis plus mince, c’est vrai, j’arrive même à voir mes réactions…par transparence !
_ Oui, tu te réveilles d’un long sommeil…D’un coma arabique ! Mais tes basics instincts, ça promet encore !
_ Je ne suis pas érotomaniaque…Mais il m’arrive de bander mon arc et de décocher quelques flèches, sans voir d’où ça sort !
_ Oh, je ne parle pas de ton truc ! Le bidule doit être totalement incrusté dans la graisse, enfoui quelque part au fond de ta conscience ! Je parle de ton instinct de conservation : c’est là où tu prends ton pied…dans la fange des bains de sang !
_ Basta ! Student, qu’est ce que je fais là, perdu dans ce lieu méconnu ? Au milieu de ces foules d’ordures ?
_ Pardon !
_ De ce tas de types dangereux…ces foules impossibles !
_ Nous ? Dirent-ils tous en chœur, dans un brouhaha qui déclencha, tel qu’il déclencha une tempête de sable invisible !
_ Oui ? Parmi ces inconnus, bref ! Au lieu d’aller à la Knesset donner le compte-rendu de la mort de Arafat ?
_ Wa ma qatalouhou, wa ma haraqouhou, lakine choubiha lahoum ! Il avoue notez, messieurs ou mesdemoiselles les anges !
_ Pourquoi ou ? S’enquit madame Student !
_ Parce les anges n’ont pas de sexe ! A lamâalma !
_ Pourquoi avoir un sexe, si l’on vit constamment au septième ciel ? Firent, dans un ravissement extatique, général et contagieux, les anges de service, qui sont de faction dans la surveillance de la Place de la Résurrection !
_ Wa ma qatalouhou, wa ma salabouhou, bal choubiha lahoum ! Wa ma qatalouhou yaqina !
_ Qui a dit ça ? Qui c’est, celui-là, madame Student ?
_ Moi, je suis l’âme de cheik Yassine ! Je cite pour moi et paraphrase pour vous le Coran ! Je me suis réveillé, entier, jeune et sain ! Saint ! Conscient de mon conflit avec tes roquettes. Je me souviens de ce deuxième jour de printemps, après les prières d’al Fajr ! Ce matin traître du 22 mars 2004, où tu as tué de sang froid, 12 hommes, un vieillard et sa chaise !
_ Qu’est ce que 12.000, devant le poids de 120.000 escomptés et des 2 millions planifiés ?
_ Rien que des humains qui ne peuvent se défendre ! Fragiles comme les poussières que les composent, fragiles comme la terre que tu nous arraches…
_ Et qui c’est, ce con encore, madame Student ?
_ Si vous ne reconnaissez pas votre ennemi public Cheikh Yassine, c’est votre ennemi particulier juré, Arafat ?
_ Arapschitt ? Mon ennemi juré ? Il est fait, Arafat ! Canardé jusqu’aux oranges ! Ara-foutu !
_ Et lui, Monsieur Sharon ? Là, derrière le monsieur, très beau, qui a des ailes transparentes et roses sur le dos !
_ Lui ? C’est un illusionniste ! Celui-là, il n’est pas vieux ! Il est bon teint, il est bien rasé, il est beau, il ne peut pas être Arabe ! C’est le prophète Joseph
_ Qui m’a appelé ? Ô gens de mes douze Tribus ?
_ Ou Moïse ? Il en a de l’allure, dans votre film !
_ Aron, mon frère, qui m’a appelé ? Peuple de Judée et de Samarie ! Achetez les photocopies de mes tables des lois ? Relisez la table des dix commandements !
_ Moïse ! Garde tes amulettes pour Pharaon ! Si tu t’étais fait la sœur de Pharaon, tu aurais été roi à sa place ! Fit Aron, à son frère, Moïse ! Notre destinée, fils de ma mère, aurait été autre ! Notre Nation aurait supplanté les égyptiens pour toujours ! Au lieu de nous déstabiliser depuis cinq millénaires et nous faire errer dans les déserts et depuis, dans tous les pays du monde !
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Je n’ose répondre de peur que ce rêve ne soit vrai ! C’est vrai que Moïse vend une table de commande pour dix amants ?
_ Osez, osez Seigneur, votre esclave ne peut que vous assouvir ?
_ Je devine, plus que je ne voies ! Mamie ! Qui est cette dame, qui me trouble par sa beauté et dont la voix est si charmante et tellement ensorceleuse ?Réponse à un article de Nadir Yata
de ce 24 décembre 2014 sur http://www.lnt.ma« Bonjour ….
Je ne sais pas ce qu’aurait rétorqué Plékanov à cette admirable analyse du Pr Nadir Yata, faite mûrement à posteriori. Lui, cet activiste au pseudo communiste, si féru du forum et si interactif face aux éléments.
Vous dites, » passivité inadmissible ». N’est-ce pas une retenue tactique, si rare en fait à notre époque ? Une précaution sage chez Benkirane, lui qui est d’habitude aussi prolixe que véloce ? Si les autres partis de cette coalition remixée, dont le PPS de feu Si Ali Yata, sont restés précautionneux, après le conseil du gouvernement, n’était-ce pas pour laisser au Roi l’opportunité d’assumer son rôle arbitral ? Lui, qui est le vrai et royal ponte de ce Gouvernement, qu’on incrimine pour des vertes et les pas mûres. Quitte « à faire manger de l’ail par la bouche* de Benkirane».
Vous dites, » C’est par les réseaux sociaux, également, que le Souverain choisit de communiquer de façon aussi crédible que non officielle, notamment lorsque sa photo ou ses activités apparaissent sur les « walls » ou les pages virtuelles de citoyens marocains. « . Ah ! Est-ce si sûr que ce soit le choix du roi de taguer ainsi sur les murs ? Lui, qui est sensé s’occuper des cas extrêmement sérieux avec le moins possible de ludisme ? Si ce sont des ballons-sondes, leurs informations tronquées ou amusées, peuvent porter à confusion. La médiatisation, c’est plus professionnel pour les sujets sensibles, afin de ne pas laisser sombrer les véhéments royaux dans les batifolages. Légers ou frivoles, il ne faut pas négliger néanmoins de leur importance et de leur ouverture, quasi libre et universelle.
Je vous suis quand vous dites, ‘’C’est par les réseaux sociaux que les services de communication du Palais royal prennent le pouls de l’opinion publique. ‘’ A tout seigneur tout honneur ! Et les voies du Seigneur sont impénétrables ! Sauf qu’on ne peut pas dire que c’est à la vue des walls que le roi serait sorti de sa réserve pour sauver le gouvernement de coalition, voire et la tête de Benkirane. La stabilité du pays, en pareille phase, sa réputation de quiétude relative pars les temps qui tournent, ne souffrirait pas, ne supporterait guère, le yoyo d’élections avant terme!
Vous dites, ‘’ Le patron du PJD a pêché par légèreté et manque de discernement politique, ce qui, en principe, est interdit à tout homme d’État. ‘’ Sauf que, à mon sens, aller à la va-vite et suspendre derechef un ministre, suite au brouhaha de la toile et aux voix des hooligans du stade, aurait été une erreur, une reddition, une bavure, un tsunami.
Sans vouloir, pour ma part, incriminer avant la fin de l’enquête, (décidée immédiatement par SM le roi), et sans jugement Ouzzine, c’est pécher par excès ! Sans vouloir défendre d’office Benkirane, je salue cette retenue totale de son gouvernement cosmopolite. Elle est pour moi, un point positif. Une maturité, acquise avec plus de discernements et de gouvernance pour ce Benkirane, qu’on veut conspuer. S‘emporter de sa part, aurait été le fait du quérulent chef de parti qu’il fut, et son défaut aussi !
Assagi, il n’aura fait qu’acte de préséance et non de fracassant emportement. Laissant la juste rancœur sur sa faim et à la honte bue, son dévolu sur l’éthique froide, qu’il faut observer dans de pareils cas ! Il réservait ainsi, contre vents et marées, à la Justice sa liberté entière et son pouvoir de sanctionner. Loin des foules qui pendent aux arbres des twitts douteux les impétrants, le Roi, encore une fois, usait de ses préceptes de son privilège arbitral, pour ôter Ouzzine de ses fonctions. Quel mal y a-t-il à le déférer, cet Ouzzine, devant la justice et à différer nos instincts punitifs et nos revanchards jugements ?
Lui, Benkirane, en ténor es-qualité du Parlement, est tels ces leaders défunts, dont on regrette la prestance, le bagou et l’éloquence, est devenu soudainement zen. Lui, qui fut si intempestif avant de porter la cravate du pouvoir…
N’oublions pas le struggle des titans auquel s’est livré notre truculent Chabat, ses diatribes amusées et opportunes, ses ânes de mardi gras et ses coups de poings sur la face du…Parlement. La galerie s’était largement gaussée ces inepties. On se rit de nos fadaises ! Encore, encore dit une voix au plus profond de moi. Vous êtes bien payés, messieurs, amusez-nous au moins, quand vous êtes là.
Et le large gouvernement de sauvetage et de replâtrage, en fut la lourde conséquence. Nous risquions de donner un portefeuille, à chaque adhérent des partis ayant réanimé ce gouvernement de mutants. Alors, pour une fois, qu’ils sont d’accords ces Partis, laissons leur l’heur de travailler.
Non, Monsieur Yata, sauf votre respect, Benkirane, tel Moïse et comme Noah, a sauvé des eaux son gouvernement. Sauver son radeau du torrent ! C’est ça la politique, je crois.
PS : Si je fus unémiste dans les années 66, je ne suis pas du PJD, parce que dans ce texto, je défends telle réserve de Benkirane ou telle prérogative. Ni affilié à aucun de ces 35 Partis qui me donnent le vertige et dont je ne peux, comme eux d’ailleurs, réciter de tous, leurs noms !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 / 12 / 14
Et bonnes fêtes, à tous, dans la paix,LES CHRONIQUES DELIRECTUELLES DE MME STUDENT
Questions étêtées et remarques acaudales
Le destin, le hasard, la liberté des actes, les responsables et les banalitésA PROPOS DES FACTEURS INSIGNIFIANTS
Qui fait et qui sait ce que nous renvoient comme pensées ces images composites, ces dessins sur les carreaux et ces lignes qui craquèlent les murs ? Ils nous adressent d’indicibles alertes. Des caricatures qui attirent l’attention. Des messages infraliminaires. Alors on s’accuse d’hallucinations pour ne pas être taxés d’esprits tordus ou obscènes. Pour ne pas tomber non plus dans le délire dément et les errements mystiques. La futilité des taches, des lignes, des signes et des couleurs, troublent l’esprit de certaines personnes. Ces repères ludiques, d’une puissance inconnue, jettent leur dévolu sur l’imagination et la dirige vers des interprétations fantasques ou magiques. Ces scénettes suscitent des émotions ou des conduites qui dictent aux hommes sensibles des symboles de l’inconnu, voire des présages sur leur destin, leur temps ou les lieux de leurs actes. On ne peut répondre à ces questionnements avec raison ni parfaite logique quand on sait que le hasard existe. La science est une chose, la connaissance des aléas est une autre. Facile d’oublier ce qui est petit et nul, rapide, virtuel ou futile ! Mais l’homme, raisonnable qu’il est, ne perçoit que ce qui est réel, grand, immense ou important, puissant ou magnifique. Ces fantasmagories sont-elles des mièvreries et des balivernes !
EXEMPLES TRASHS : DE L’INFINIMENT PETIT A L’EXTRÊMEMENT CON
Ces miaulements et ces aboiements, ces vrombissements des motos et des voitures, ces bruits et leurs échos, de nuit comme de jour, ont-ils un sens aussi ? Ou que ce ne sont que des nuisances, muettes et inoffensives, sans lendemains métaphysiques ? Et puis, dans cette même impasse, hier si calme, ces excréments ? Et ces tableaux irréalistes de détritus, jamais ramassés. Et en guise de couronnes pour nos illustres »ménagères municipales », ces ordures !! Sont-ce des messages ou des marques de sous-développement culturel, inciviques?
Et puis, ce cadavre de chien que dévorent quatre chiots, chiant et chialant, sous le regard satisfait de leur chienne de mère ? Et qui pue et qui empeste à étouffer les flammes de l’enfer pour en chasser les démons.
Faut-il lire dans leurs tâches sur le sol, l’avenir de ces hommes qui rivalisent et se combattent pour des maroquins ? Ces lutins et ces activistes d’hier, qui se hissent aux commandes suprêmes pour éviter la dérive post-printanière à leur pays et le naufrage de leur gouvernement de compromission ou de coalition ? Comme on lirait sur les lignes de la main d’une sorcière griffue, la fin d’une légende. Sur les cartes d’un géographe amnésique les frontières intérieures au sein d’une seule nation, qui se fait la guerre froide, sur ses frontières à demi closes de leur firmament ? Ou à la vue du sillage d’un vol d’oiseaux aveugles, la fin d’une bataille ou d’une exception ? Sur le plat d’une omoplate de mouton de l’Aïd, la chute d’un sultanat ! Ou encore sur la chute des osselets romains la fin de l’empire américain ?EXEMPLE DEUX
Puis cette chaussette qui déglingue la colonne vertébrale au moment de l’effiler aux pieds et ce papier qui traîne et qu’il fallait ramasser, tard dans la nuit, au moment d’éteindre l’ordinateur, mais qui vous déchire les lombes à vous faire pleurer de douleurs. Et ces douleurs et ces insomnies, puis le lendemain, la voiture mal stationnée, du fait des douleurs qui vous interdisent de vous retourner pour placer le véhicule plus loin. Puis les fatigues, les dépenses, les piqures antalgiques, les prélèvements de sang, les interventions pour récupérer votre bien, qui est ramassé et mis en fourrière, malgré le macaron, qui donne un droit coutumier de stationnement partout, s’il y a urgence.
Peuchère ! Il y a des monstres de la corruption, des bourreaux du travail, des éducateurs (sic) qui ne respectent que le strict droit ? Le PV ou la sanction, à tords et à travers, la compréhension, l’éducation, le pardon la résilience c’est pour les autres ! Et quand par hasard vous faites la connaissance du gardien, vous sachant médecin, il profite de l’opportunité pour vous parler de sa maladie du ventre. Et ces autres bonhommes de la fourrière, pour vous squatter une communication GSM ou pour vous voler votre phone ? Ok pour le phone, Ok pour le PV ! A cause de ce périple ingrat à travers les événements bénins et ingrats et s’il vient en consultation votre bonhomme, quel genre de maladie vous allez découvrir chez lui ?
Voici donc des actions mineures et sans importance qui peuvent altérer le décours d’une journée ou provoquer un évènement plus grave. Découvrir une connerie chez le bonhomme de la fourrière qui dépasse celle du policier…
Et s’il n’y a pas assez de sérénité, de réflexion et de retenue, faire votre crise du cœur! Invectiver et responsabiliser la Municipalité d’un quelconque Ben Machin. Un ponte local qui ne gère point ses aires de stationnement. Encore que l’inattendu soit inévitable ! On ne sait jamais ce que les élections nous hissent comme membre influent dans ces cloaques de manants ! Alors du calme mon âme, si tu pilote encore ce corps, devenu vieux et ingrat ! avec à tous les râleurs et les contestataires pour ne pas se faire piéger par leur propres humeurs. Retenez ce paragraphe qui nous sera utile pour la suite des événements.REFRAIN EN GUISE D’INTRODUCTION
Incompris, mal aimé, jalousé,
Trahi, méprisé, sédentaire, isolé,
Écroué dans la solitude et les peines,
Il est prisonnier de la chair, enferré,
Dans le carcan des peurs et des haines.,
Son regard se lève vers le ciel,
Sur l’étoile filante qui fuse vers la lune,
Il fait un vœu pour respirer.
Un espoir ultime,
Une prière dans la nuit,
Il voit l’étoile verte sur fond rouge,
S’imprimer pour mieux scintiller.THÉORÈME DES MICRO ÉVÉNEMENTS
L’univers ne s’est pas fait tout seul. Immense, beau, époustouflant, super intelligent, plein de maths, de physique et de chimie. Le cosmos n’est pas le fruit du seul hasard. Il est impensable que Dieu ne soit pas au courant des petites choses et des micro événements. C’est une question de savoir, de gestion et de vérifications du déroulement des destins à l’intérieur de cet édifice. Ceci, afin de ne pas avoir de surprises du côté des hasards. Et surtout pour ne rien laisser passer à côté, dans le registre prescrit des destinées et des réactions aux actes décrétés.
L’interpénétration des lois universelles, dont les automatismes biologiques, avec le jeu des libertés concédées, est une certitude. Ce fait, à la limite, responsabilise les humains.
Dieu doit tout savoir pour demeurer omniscient et d’être constamment tenu au courant des choses et des événements, fussent-ils minimes. Cela afin de prévoir même les petites ‘’activités’’, aussi insignifiantes que peuvent être les mouvements des atomes, ceux des rayonnements, des molécules ou de nos pensées les plus intimes.
Oui, nos pensées sont des réactions chimiques qui se produisent au sein de nos neurones. Des actions mineures ou inattendues peuvent se produire et s’impliquer. Leur intervention est le fruit des hasards qui vont s’imbriquer dans les grands actes. Ces actions font que la chance existe et que des incidents, fortuits, modulent nos degrés de libertés et interfèrent sur nos conceptuelles destinées.QUESTIONS
Qui peut gérer et définir, voir et retenir, destiner et parfaire ces cieux et ces mers ? Ou sont-ils autonomes et indépendants ? Qui peut régir les êtres et les choses de cette terre et ces cieux, sans faillir ? Qui peut décréter et dominer ces milliards d’astres qui scintillent, les sphères qui emplissent le vide et peuplent l’univers ?
Quelle puissance peut voir les choses infimes ? Percevoir les idées intimes de chaque être ? Interpréter ses rêves, ses pensées et ses peurs ? Décider de la paix, des meurtres et des guerres ? Ressusciter ces belles formes ou ces ignobles créatures ? Loger au paradis les meilleurs et peupler de méchants les enfers ? Jusqu’à interagir et moduler nos petites affaires ou de plus grands événements.
Qui dispose des êtres infimes, de leurs atomes et molécules, des lieux et du temps, qui s’étendent vers l’infini, sans limites ni mesures ?
Qui disposer de ces êtres imparfaits et incompris ? Inconscients de ce qui les fait agir et fonctionner, inconscient de ces usines qu’ils renferment dans leurs propres corps. Ignorants d’où ils sont venus, avant de naître, de ce qu’ils vont devenir avant de disparaître ou de réapparaître.OPINIONS ET PRATIQUES BANALES
Toutes ces poussières dans les roues, ces fumées de bus qui émanent sans respect des règles et qui envoient leurs vents dans vos narines et dans atmosphère…Ces nuées aux formes hallucinantes qui passent, se déchirent et se fendent pour fondre en vous aspergeant de leurs eaux en plein mois de Mai. Les plantes en vivent, vos rhumatismes se réveillent des suites des changements impromptus du temps…
Et tu vois, effaré, les reflets des nuages sur les vitres de ce nouvel immeuble qui ondoient comme les vagues qui bouillonnent sur les eaux. Dieu fasse qu’il n’arrive rien de grave aujourd’hui…Le sentiment de hasard, le mystère, la mystique, viennent des choses que l’on ignore et que l’on ne commande pas. Comme les agitations politiques, les manipulations des hautes sphères politiques qui interfèrent sur nos vies, nos destins. Ce que nous allons manger ce que nous allons entendre, lire ou faire. Ils nous instrumentalisent et nous manipulent, agissant vertement ou à notre insu sur nos gouvernements, nos pays, leurs finances, leurs chefs, entretenant des états de paix ou laissant les dérives ou les provocations les pousser vers les guerres. Il faut bien nourrir leur industrie et la haute finance, ce par quoi ils gouvernent et dirigent le monde.
Et cette danse splendide. Cette marche, innocente, qui ondule les fesses chastes au rythme d’un chef d’orchestre. Lequel ? Son cerveau et sa mécanique ou vos yeux assoiffés de verdeur et de romances ? Allez la reproduire, l’écrire ou la retenir ! Allez transcrire ces mouvements sur une portée musicale ! Allez deviner leur effets sur autrui et sur son comportement ! Mais là, votre mauvais œil a fait chuter la jeune fille sur le trottoir ! Ou est-ce seulement à cause des débris que le bâtiment en construction rejette sur le trottoir en dépit du respect des normes et de la sécurité des gens.
Puis ces klaxons arrogants et perfides comme des injures méprisantes qui font tressaillir de peur les passants. Et encore cette musique inexorable qui sort en braillant des cafés populaires, surchargée de tabac, pour polluer vos ouïes et vos poumons !
Le brouhaha, les cris de ferveur qui scandent ce but qu’on vient de marquer sur l’écran. Celui d’une quelconque équipe étrangère qui trouve ses supporters ici dans nos quartiers, sur les strapontins des cafés justement. Enthousiasme et passion qui marquent les fans étrangers de ces super héros et champions !Les nôtres ne méritent que le persiflage et les changements immédiats, et à gros frais, de leurs entraîneurs, vannés par la malchance ! Ou le destin ? Qui viendra après les déboires du prochain sélectionneur, un autre druide, un autre Merlin ? Les gladiateurs enflamment et surexcitent les hooligans qui hissent les couleurs de ces équipes devenues les leurs, de par le satellite et la télé, la mondialisation ! Leurs équipes, mais aussi leur nation, soldant les rares attaches qui les obligent envers leur cité ou leur propre pays. Cela me déçoit par civisme, la rage au cœur.
Je préfère aux jeux de ballons et aux faux athlètes et gymnastiques, ces fêtes de Mawazine et autres manifestations musicales et culturelles des régions. Je préfère ces divertissements et ces festivals. Je préfère leur ferveur et leurs dépenses à celles des ballets aux absents. Ces bâilleurs au parlement. Ivres de démocratie, chanvrés aux opiacés ou aux éthyliques, qu’ils se déshabillent ou s’insultent exceptionnellement, le problème est plutôt dans le financement de leurs retraites. Je parle des ministres partant comme des parlementaires absents. C’est mon opinion, quoi qu’en disent les hautes sphères et les plus savants.
Cette mèche de cheveux, volontairement rebelles que la présentatrice au long cou écarte de son front pour attiser les spectateurs. Et ce sourire retenu, cette prestance, cette diction, ce visage taillé dans une statue d’Aphrodite, cette autre star des infos. que retiennent les anges de ces images télévisuelles et de ces discours creux, pour les transmettre à Dieu ?
Un sifflet retentit et d’un geste, la main du policier qui fête l’anniversaire de la Sécurité Nationale, vous indique de laisser passer une file de piétons, perdus, sans feux ni lumières. Et sans trottoirs, le plus souvent !
Mais, qui s’occupe de ces feux et de ces lampadaires allumés de jour et de nuit ? Ou qui signale ces oublis et ces lampes qui manquent ostensiblement ? Ces manquements banaux sont des témoins éteints qui nous démontrent la paresse crasse et la nonchalance de certains de nos régisseurs ! Que retient le badaud et comment le dit-il à son pétillant Président, à son respectable Wali ou à son aimable Pacha ?
Comme ces arbres manquants et ces trous trop présents, ces crevasses des avenues, ces caniveaux béants, découverts ou bouchés, complètement ! Un fil électrique pend de cette banque banchée sur ses couleurs agricoles, tout près d’une flaque d’eaux évacuées, salement déversées par des tuyaux de climatiseurs, sur de ces carreaux abominablement manquants. Quelle bonne pub pour l’honorable banque du centre ville et pour cette ‘’vile’’ ? Zut, ville ! Et ce tas de voitures qui occupent le trottoir adjacent, ostensiblement, impudemment, impunément, sous les yeux glauques de messieurs les agents !IMPRÉCATIONS
Depuis que j’ai vu le jour, de veilles en insomnies, j’ai hanté mes nuits de cauchemars, comme un spectre sans mission, perdu entre deux mondes et ce que je suis. Moi ou toi, c’est pareil. La même chose, sur le plan du questionnement ! Y a pas que nous sur ce globe, voyons les autres sphères !
Quid des autres dictateurs et autres mâtons qui trahissent leurs pays et leurs frères ? Ils créent des foyers de guerres, suscitent des insurrections civiles, des conneries de guerres cyniquement froides, mais déplorablement fratricides, entre voisins ! L’histoire est pleine de ces méfaits, qui font fortune encore, superbes pour leurs concepteurs et tellement… humains !
Et ces immondes tyrans qui ternissent la civilisation ? Cet autre a été acariâtre, grognant et tellement râleur, tellement méchant et mauvais coucheur, qu’on se demande comment il a pu rester dans cette dépouille. L’un des corps qu’il a honnis, le sien. Comment a-t-il a pu habiter si longtemps dans un macchabée pareil, le sien ?
Son cadavre a empoisonné toutes les bêtes affamées et les insectes qui ont osé le goûter. Il est tellement abject que Dieu a préféré perdre une partie de Son âme immortelle, plutôt que de le ressusciter !
Les empereurs, comme tous les despotes et les putschistes ne sont pas des immortels. Où est le corps du sémillant Kaddafi, celui de Bel Ladden cimenté dans les eaux ? Celui de Hitler, jeté comme cendres sur son holocauste ? Leurs peuples et leurs nations, ont-ils profité de leurs dérives ? Non, puisque des retombées négatives ont pollué l’humanité et l’on ternie tout entière. Avec ce qu’on sait des horreurs qu’ils ont semées et des foyers de guerres consécutifs à leurs méfaits, qui restent allumés et constants, après leurs départs. Je parle de d’Israël, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de l’Iran. De leurs chefs assassinés et de leurs saigneurs !
»On va tous crever », comme dit l’autre, mais d’aucuns sont déjà morts de leur vivant ! On le souhaite pour d’autres qui persistent, ostentatoires, à vouloir écraser les vivants… La personne est unique et on n’a qu’une vie. Allez voir la télé du côté des guerres, entre frères, pour lesquels il faut d’autres guerres pour les raisonner et les séparer !LAISSONS LES CORPS, VOYONS LES ÂMES ET LES HUMEURS
L’âme est le ciment invisible et irremplaçable du corps. Elle garde l’organisme fonctionnel, entier, unique et conscient de son ego, vivant.
La chasse d’eau aboie et broie les cafards qu’elle vomit dans leurs caniveaux, noyant de nos reliefs indigestes les blattes en détresse. Même le couvercle est engluée de crottes de geckos. Attention à vos têtes, ils sont encore là. On vous shoote même d’en haut.
On nous humilie et on nous malmène même dans les endroits les plus secrets. Quand ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs maîtres qui nous poursuivent emplissant nos vies de cauchemars et de cris. Et l’intimité, la plus banale, n’est point un moment de paix. Assujettis, aliénés, sans libertés vraies ou assumées, nous ne sommes guère responsables de nos conduites, des stupides aux plus effrénées. Car autrui est là pour s’immiscer et interférer.
Entre la fenêtre et la rue, coule un bruit de fond incessant qui souffle comme un réacteur ou un vrombissement de bateaux. Comme des vagues sur les rochers, leurs chocs incessants font trembler les structures de la vallée. Les échos du roulage des voitures, sont pareils à des flots déchaînés, qu’un enfer d’injures ou d’imprécations ne saurait arrêter !
Il fait jour enfin. Une cigogne flotte en mal de repères, noyée par les faces hideuses des immeubles du Bar Lev de ce quartier. Si elle réussit à s’échapper des odeurs et des fumées, il n’est pas sûr qu’elle retrouve son nid. Une pensée admirative pour Chirac.
En mal de mer, elle se prend pour un pic bœuf et se pose sur » le dos d’une voiture » pour picorer des insectes. Une mouette en errance a remonté le fleuve, l’oued ! Elle ondule avec les vagues nauséeuses sans rencontrer de pâture ! Car la centrale thermique a tué toutes les espèces de poissons. Elle a besoin d’eau pour refroidir ses propres moteurs !
Les chiens d’ici-bas, devenus plus nombreux que leurs pourris de maîtres, s’affairent autour d’un plastic, comme certains dans une cène d’orient. Ils arrachent du cadavre de leur congénère des bouts de chairs marron qu’ils avalent ou mastiquent quand ils sont plus gros, comme vous, des caramels !
J’aurais aimé que ce soit dans la chair de ces violeurs et assassins de fillettes qu’ils puissent s’affairer. Cette Wiam de Sidi Kacem, dont le visage a été lacérée par vingt deux coups de faucille. Cette Fettouma de trois ans que l’autre a découpée avant de jeter le corps inerte dans la rue de Taroudant. Et Salima disparue à Agadir, âgée de 4 ans.
Et puis et pire, dans les pays où l’on s’entretue entre »bons musulmans », des patriotes par-dessus le marché…Les Guerres de Religions et les Croisades ne sont donc jamais finies ? Elles apportent la honte sur les leurs, leurs religions, leurs convictions, leur identité, leurs civilisations, leurs coreligionnaires, leurs cultures. On tue pour des leurres et des erreurs. On tue pour des couleurs de peau et des crédos. On tue pour des idées et des traditions différentes. On tue pour le prestige, pour le pouvoir, pour l’argent, pour les ressources, pour le pétrole ! On discrimine, on élimine pour une opinion quasi similaire, une tribu voisine, simplement. Mais là, on tue aussi pour un mythe : notre humanité ! Pourtant Dieu, autour duquel il y a discorde, n’y est pour rien évidemment.DES CADRES ET DES ELUS
Toi, tu veux que ce soient les Boumendjel et autres Bouciseaux qui leur servent de méchoui ? Des rompus et des voleurs. Bêtes et hommes, les prédateurs doivent leurs biens et leurs vies à ceux qu’ils massacrent.
Plus que l’argent et les honneurs, le travail ou la bouffe, le logis ou l’école, ce sont la justice et leurs simples droits que réclament les-leurs. C’est la dignité et la fierté qu’ils veulent sauvegarder comme un simple bonheur. Que font les Picsous, ceux qui ont beaucoup d’argent et qui exilent cet argent à l’étranger ? Ont-ils si peur de la paix qui règne ici et de l’évolution de leur pays ?
Les richesses subtilisées de leur pays, ôtées de son économie, ne serviront plus jamais à ce pays, qu’ils ont trahi et honni, tout en y restant accrochés sur le clou de Djoha. J’ha ! Et qui plus est, ils n’ont pas besoin non plus de cet argent, ce magot spolié et caché ailleurs. Ce sont donc des biens subtilisés et spoliés dont ils ne profiteront jamais. Ce qu’ils claquent à tort et à travers, ici, est pourtant utile à l’économie du pays ! Ce qu’il leur suffit comme pèze, est toujours là, à leur disposition. Eux-aussi restent là, présents de corps, évidement. Mais ce qui est ailleurs est de trop. Ils n’ont en guère besoin, puisqu’ils vivent déjà, très bien sans l’utiliser.
Assez de critiques ! Les meilleurs d’entre-nous vivent de chair. Les abattoirs sont nos autels ! Et nous immolons chaque jour des milliards d’êtres, à travers la terre. Les meilleurs d’entre-nous n’ont qu’à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes pour cesser de toiser autrui avec superbe ! Non pas l’esprit ou l’âme, absent ou élémentaire, mais ce qui transite en tonnant dans leurs entrailles. Les mets les meilleurs et les plus chers se transforment en quelque chose que je ne veux pas décrire ! Oui, c’est ça !
Les fous lâchent leurs viscères sur le trottoir. Qu’ils ne vous fassent pas perdre votre équilibre ni rigoler de vous voir glisser dessus. Car, en allant participer aux élections, afin de faire vos besoins civiques, il est des murs qui vous mentent. Des affiches qui vous mettent dans les panneaux et qui vous induisent en erreur ! Citoyen lambda, vous êtes leur victime propitiatoire, n’allez pas vomir ! Vous êtes consommé. Un consommateur, un consommable, qui n’a pas besoin d’urnes à remplir.
Vous êtes comme ce macchabée de chien, dont se repaissent ses semblables. Le cœur effaré, la nausée, les vomissements retenus, vous êtes l’agneau de ces bêtes, vos congénères. Après un long supplice qu’ils ont besoin de sentir et de vous voir supporter, vous êtes leur victime dévolue et propitiatoire. Apre destin qu’à la naissance on vous a inoculé puis inculqué. Une offrande de fête, la leur de fête, qu’il leur faut immoler. Soit d’un seul tenant, un mouton. Soit un âne qu’il faut débiter et se laisser offrir, par tranches. A chaque fois un membre, sauf que ça ne repousse pas ! Les ogres sont des cannibales. Ils sont parmi nous. Benky n’a-t-il pas dit de se méfier des crocodiles et des démons?DESTINS HASARDS ET LIBERTÉS
J’en veux au hasard et au destin de conspirer, de comploter et de conspuer, de vous juger et de vous châtier, alors qu’ils vous piègent et vous poussent dans des travers pour ensuite vous réprimander et vous reprocher d’y être tombés…Aliénés, enchaînés, peaux de bananes sur terre. Comme des snipers, ils vous tirent comme et vous mitraillent pour vous admonester quand vous tombez.
De l’espace, de cette fente qui sert à la sphère de visière, aux anges et à Dieu certes, un rayon de soleil, un filet de lumière pénètre, enfin, pour chasser la nuit et s’enquérir sur ceux qui dorment encore….
Il ne s’est pas arrêté de briller, de fumer et d’exploser notre soleil, pour nous envoyer de la lumière et de l’énergie. Assez pour donner de la vie à ces poussières…Nous autres. Comme cette sciure de bois qui s’envole d’une machine-outil et scintillent dans la chambre sombre en montant. Que nous ne serions sans le soleil ? On ne se verrait pas .On n’aurait ni yeux ni de visières.
Ouvrez la boîte, laissez-y pénétrer ces autres formes de lumière, l’amour et le savoir ! La vie, qu’il faut protéger et peut être aussi ce Pays. On n’a pas un autre berceau à défendre. Et, la prémunir cette Nation ouverte et hospitalière, de la nonchalance et des manœuvres des sauriens, des slogans des aventuristes et des populistes. Des clans et des cryptes qui le retardent et le fragilisent, alors que cet Etat nôtre, doit faire face à tous les défis. Face aux tergiversations, face aux jalousies, face aux vindictes et aux ignominieuses prédations.DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA , LES 26 MAI 2013
CIVILISATIONS INÉGALES ET MONDIALISATION UNILATÉRALE
MENSONGES ET INEPTIES DE CERTAINS HEXACONNARDS*
Carambolage des valeurs et viol des sentimentsExpérience d’écriture, voici une chronique, placée entre la diatribe polémiste et la mystique élémentaire. Un état de mal-être, des sautes d’humeur qui nous enserrent le cœur et qui répondent aux propos mordants et malsains impulsés par des politiques de France. Des flashs personnels intriqués parmi les récents événements trashs qui leur servent de détonateurs.
IDENTITÉS MACABRES
En tant qu’étranger, francophone, les propos malveillants des racistes et xénophobes de France me poussent, hélas, à mon propre reniement. J’ai aimé cette civilisation pour ses humanités, ses penseurs, ses poètes, me voilà contraint de douter des assertions de mes anciens profs. Balivernes ou endoctrinement, on nous a bercés de mensonges hypocrites et on nous inonde d’injures, sans ménagements !
« N’ayant d’idole à qui tenter de ressembler,
J’ai tenté d’être un héros pour moi-même. Un défi non pas aux dieux, mais à mon père, à ma propre personne… » Dicit Alexandre le Grand. Tous les grands réussissent-ils leurs paris ? Qui pour la richesse, qui pour la science ou le savoir, mais jamais assez pour étancher toute leur soif de conquêtes. Et rarement encore pour la connaissance d’eux-mêmes. C’est aussi dans la soif de s’élever et de conquérir le ciel que s’est tué Icare. Sans ce deal, fait de curiosité, de défis à soi et au monde, jamais l’homme n’aurait conquis le stade de l’aviation. Là, le mythe sert d’exemple à la réalité. Il en est ainsi du courage qui a permis de se lancer dans l’exploration du monde, des océans, de l’univers.
J’ai besoin de toi, comme le pet du cul dont il doit sortir.
Il y a des mots qui puent tout près de nous. Mais bien en haut, ceux d’un ministre sénile, un paradoxe de la mondialisation. Il s’agit de monsieur Claude Guéant ! Si tu as un bon nif, ça promet d’être ça ! Ça a l’air d’un farfadet ignoble et ça pense à l’instar de leurs jurons courants, comme ‘’un arabe famélique imbibé d’alcool sous un pont’’. En quête d’identité et en mal de chasse à l’homme, le fieffé bavard, souffre de l’absence de souffrances. C’est pour cela qu’il se permet d’être hors sujet, hautain et méprisant. Il est incapable de détester en silence et de renâcler en coulisse ses rancunes et ses haines à forts relents !
En mal d’électeurs pour son maître, il veut communiquer sa haine aux siens et en faire un vecteur pour rassembler les foules. Aux urnes, ’’suivez mon cheval blanc’’ ! Au nom de la rancune et du refus de l’autre, soyez nombreux à détester et à refouler les envahisseurs ! Fort de sa sinistre situation, il ose en faire un cas de civilisation. Les apparences de modernisme, d’aisance matérielle et de supériorité en armes lui donnent cette philosophie superbe des conquérants et des surhommes. C’est pour cela que la dérive fasciste et le glissement nazi sont si proches. Cette égocentrique ineptie est portée par un sentiment de suprématie, qui n’a rien à voir en fait avec les valeurs humaines intrinsèques ! Autrui souille le sol français, même s’il y est né ! Barra, dehors ! C’est le printemps gaulois, qui chasse non pas les auto-crades*, mais les foules !
Excursion dans les sinistres méandres des dérives polémiques des Guéant et Le Pen
Rhétorique impérialiste et projet nihiliste. Le but du choc des civilisations et de l’exacerbation de la suprématie est plus constant qu’électoraliste. Il est une nature. Il n’est pas différent de celui d’écraser et d’anéantir les étrangers, porteurs de différences, de concurrences ou de conflit potentiels. Le choc avec les ‘’gens non civilisés’’, les ‘’sous-hommes,’’, dévalorisés est synonyme de refoulement et d’apartheid, d’exclusion pour les barbares. Le projet cache mal une tendance nette à l’appropriation des biens et au nettoyage ethnique, voire à l’élimination de tous les concepts idéologiques que les ‘’barbares’’’ portent en eux, et qui créent, aux yeux des lobbies des racistes et des clans des xénophobes, une menace pour leurs propres valeurs ou leur sécurité. Les différences ne sont ni acceptées ni reconnues, comme cultures différentes à respecter ou à partager en tant que telles, mais elles sont dénigrées, combattues et retenues comme des menaces existentielles, réelles, par les obscurantistes gaulois.
MENSONGES ET INEPTIES DES HEXACONNARDS*
Ceux qui savent écrire ont un devoir de vérité. Face aux faussaires et aux manœuvriers, qui la veille des élections, manipulent les consciences en raclant des voix d’outre-tombe et des caniveaux. Maîtres des manips, ils créent les événements médiatiques, soufflent en les créant des incertitudes, gonflent les zizanies latentes, les reflexes de peur et les amalgames de haine d’autrui. C’est leur façon médiatique et machiavélique de créer le buzz. Et l’occasion de monter au créneau des défenseurs de la cité et de là, ils sollicitent les voix des droites extrémistes, qu’ils racolent et cooptent pour engranger de parmi les électeurs, les plus chauvins, les extrémistes, les racistes et les xénophobes les plus virulents.
Civilisation, ma mère,
Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimée. Civilisation est synonyme de mondialisation et de démocratie, de libertés et non de supercheries ou de traitrises sur celles des autres peuples. Si excellence, il y a, c’est dans les valeurs de respect et d’ouverture et de partage que cela doit se distinguer et non de nombrilisme quelconque ou de cloisonnement, d’exclusions et de profit égotistes et égocentriques à la fois, voire d’ouvertures unilatérales et de supercherie, pernicieuses, sournoise, louches et perverses, d’appropriations conquises sur les autres, les anciens peuples colonisés par exemple et leurs matons, laissés sur place, qui restés exclus et marginalisés, analphabètes et abrutis par les méfaits et les conséquences appauvrissantes de la colonisation, sont maintenus à l’écart, en état de dominations téléguidées, en état de servage et d’hypothèque, parce que qu’ils ne sont pas riches, qu’ils pensent autrement ou qu’ils s’habillent, selon leurs us, leur éthique, leur pudeur ou leurs rites différemment. Leurs coutumes et leurs traditions sont du folklore pour les surhommes qui les dominent, si ostentoirement*, maintenant. C’est la supériorité de la civilisation dont se targue le sinistre opportuniste de l’intérieur. Claude Guéant nous pointe de son nombrilisme hexaconnard*, au point que François Hollande, le SG du PS, « réprouve la polémique inutile et les haines inutiles qui attisent les feux de la division et de la discorde ».
‘’ Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs.’’
‘’A l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations’’ Octavio Paz. Ce sont les rencontres et les struggles, les conquêtes souvent belliqueuses qui ont engendré les cumuls de richesses, les collections artistiques, les œuvres d’arts et d’architectures géantes, qui ne sont parfois que les recels des tributs de guerres, de la simple réappropriation. Plus que de simples cultures pacifiques, les civilisations matérialistes sont le fruit non pas des seules sciences et techniques, ce qui est légitime, mais le résultat des richesses accumulées, du luxe et du cumul d’agent. Mais où sont alors les qualités éthiques dont se bercent lesdites civilisations ? Et l’échelle des valeurs ne serait-elle que matérielle ? Autrui, dans son renoncement, il est vrai, n’accumule et ne cherche rien qui puisse être exhibé pour montrer sa civilisation.
REFLUX, REMUGLES ET MÉRYCISMES
Amours et langues. Je ne me rappelle pas d’un seul moment où je ne t’ai pas aimé. Tu m’as guéri même de toi. Je vais t’oublier mon amour, car ne m’ayant pas compris, tu m’as rejeté. Ça va être de moi que je vais m’amuser, une fois que j’aurais calmé mes peines et mes regrets. Sois sûre, maintenant que je suis dégivré et moins aigri, je ne me rappelle plus d’un seul moment où je t’aurais aimé. O langue de mon colon préféré !
On voit la vie à travers un trou de serrure. L’esprit borné ses champs étranglés. On invente des ennemis, on les invective, on se mesure à eux. De mirages et d’avatars, on fait des personnages pour batailler contre eux. La vie est comme un organe érectile, une lance d’acier, quand elle est dure, c’est qu’il y a de la bataille en l’air ou de la joie. Quand elle ramollit on se demande à quoi ça sert. Une oreille dure qui n’entend plus rien, c’est pareil, ça ne sert qu’aux décors qui supportent les verres pour une probable vision. Fardée, alourdie, loin des yeux, renié, que suis-je encore pour toi ? Plus qu’un petit clou de chair, par moment planté dans une planche de décors, le plus souvent oublié.Si des instants de bonheur et de partage ont existé,
Je ne m’en souviens plus ! Ou alors ça ne fait pas partie de moi. Ils ont rejoint le terrain vague, amer et fade des oublis ou des répulsions. Pour celui qui est malheureux, amoureux écrasé, ou solitaire ou incompris, il est plus angoissant de rester et de lutter. Il lui est plus loisible de partir que de persister. La mémoire, la volonté, c’est-à-dire soi-même, les humeurs, le bonheur, la mémoire, la vie, son esprit ou son âme, ne sont que des réactions chimiques, que l’on contrôle si peu ou à grand peine. Mais c’est ce qui permet d’être conscient et d’exister. Aussi, dois-je encore vivre, lutter pour vivre, car j’ai bien des choses à combattre, pour les vaincre afin de vivre ou que l’on dise en souvenir de moi, que j’ai existé. Pour la personnalité, j’ai peur de retrouver mes premiers amour en continuer à parler une langue qu’ils me refusent comme celle d’un des leurs. Plutôt que de me taire, de rester stérile et incompris, afin de rester moi-même, cette personne dont ils ont décidé de la langue de la culture et du destin, je me dois de répondre à l’inconséquent bonimenteur et le confondre du haut de son ministère ! Après tout, il est plu jeune que moi, comme la plupart des nôtres !
RÂLEURS ET POLÉMIQUE
Toute vie est une entreprise de destruction.
Parabole. Mon dieu, je me sens faible et malheureux. Seul, la métropole m’a répudié. Pourtant tout me dit, que je suis là et que j’existe. Je sens que tu ne veux pas que je sois heureux, mais que je vive d’angoisses, de peines, avec toutes ces faiblesses, si je dois vivre encore. Déraciné, sans harmonie avec mes concitoyens et mes pairs. Ni au travail, ni avec les rares amis, ni au foyer, à la maison, ni avec les frères et les parents, ni avec moi-même ayant été condamné à vivre casanier isolé, stérilisé de soi, je me suis sauvé de moi-même, sans santé, sans force ni dynamique, sans courage ni colère depuis. Mon corps est devenu allergique à sa propre chair après l’avoir été de sa peau. Là maintenant, je suis, je suis vaincu par mes propres faiblesses, limité et prisonnier d’elles. Vaincu par mon empathie naturelle, ma propre tendance à la tendresse, face à l’hystérie des gens à commander, à crier, à faire la gueule et se renfrogner, à punir et sanctionner sans tact prendre ni mesure appropriée ou colère retenue, et cela avec méchanceté, s’y acharner.
Tel cette espèce de chauffeur, 185 et 130 kg au moins, qui au restau gueulait à voix si forte, face à la dame et devant le jeune qui l’accompagnaient, qu’il en indisposait les gens, à leur couper l’appétit et le souffle, mais guère les siens ! Car il a continué comme un buffle à avaler les aliments. Bouffer est un véritable calmant. C’est l’image même du colon, dédiée en parabole. Je ne vais pas regretter le protectorat, sa civilisation en reniant les apports de mes prédécesseurs. Les grognons de l’hexagone, en période de menstrues électorales, au lieu de les embrasser ils bouffent leurs partenaires. C’est le cas de la zizanie orchestrée par le maquignon de l’Élysée et la marchande d’oseille. Leurs âmes vendues au démon fait femme, les électeurs béats compteront pour du beurre mais pour nous, des ingrats.’’ Le peuple français est l’esclave de tous ses propres narcissismes’’
Pour ma part, je suis là, je persiste, présent, ouvert, critique et querelleur, comme un arabe, un berbère, un gaulois, un ibère, car nous avons eu pratiquement les mêmes maîtres, les mêmes envahisseurs. Et je crois en les civilités par de là les civilisations. Je suis là, les Guéant et les Le Pen, comme le fruit d’un brassage, celui du partage que vous conspuez. Je ne regrette pas ce qui s’est passé, depuis des générations. C’est trop tard, c’est un fait, mais j’ai les yeux tournés vers l’avenir sans aucune aversion.
On a vendu au dirham symbolique notre pays…
Puisque celui-ci ne cesse de ‘’s’abais-ser’’ ! Ou qu’on l’ait carrément donné aux protecteurs, protectionnistes et autres prédateurs : hommes et biens, volés et envoilés ! Ça ne doit pas être pour ça que le camionneur international se disputait ! Qu’est-ce que tu as ? Je suis dégoûté ! Ça ne te suffit pas et quoi d’autres ? Je ne renâclerais pas. Je ne reviendrais plus là-dessus. Je te pleure alors que nous sommes vivants et que toi, tu n’es plus à nous, tu es parti. Pays, islam, ramadan, fêtes, culture, tout cela n’est qu’un décor de théâtre ! Regrets et colères, dépits et primes réactionnelles, c’est l’impression d’avoir tout perdu ou vécu dans cet endroit un amour impossible. Un scénario qui n’est pas écrit pour cette époque, ces acteurs là, ce peuple et cette contrée ! Une vie de sujets, hors-sujet, sans verbe être ni compléments.
JE VEUX VENDRE MON REIN
J’ai dû travailler seul ce mois-ci.
Un consultant m’a happé au couloir. Il voulait entrer d’urgence sans prendre rendez-vous ni suivre le service. La queue, c’est trop dire pour l’affluence de ce matin. C’est urgent, me dit-il ! Je veux vendre mon rein. La mine triste sans expression autre que l’amertume. Placide, vide, désabusé, quasi décidé, comme s’il s’agissait de céder, par dépit, un vieil objet devenu inutile, afin de s’en débarrasser. Le sacrifice étant déjà accepté, déjà consommé ! Je le voyais sur les pas d’un suicide, lucide, du moins je l’appréhendais ! C’est la parabole des liens tissés entre la France et le Maroc. La langue, la civilisation sur plusieurs paramètres partagés, sont de véritables dons d’organes !
Je ne rentre pas dans les banalités que je lui ai servies,
lui qui est dans une crise dans nom, écrasé par sa femme, ses 5 gosses, sa cigarette et ses crédits qui doivent réduire ses libertés, sa personnalité et son pouvoir d’existences ! L’argent pensais-je, il y a 40 ans, pour le dé-friqué et dépensier occasionnel que j’étais, l’argent est un potentiel de libertés. Il lui fallait devant ce triste harakiri, un psychologue ! Avec quels mots et quels palliatifs le convaincre de l’inutilité, du danger de cette vente d’un organe vital ? Que lui aurait-il réglé comme problèmes, le psy ? Aucun, sauf peut-être la façon de vivre ses difficultés ou de différer ses tourments. Mais, comment gérer en pleines crises la crise ? Comment et de quelle manière regarder s’amonceler des crises insurmontables ? Voilà donc l’état d’un fonctionnaire d’une grosse ‘’ boîte’’ de la place ! Qu’en est-il alors des chômeurs et des laissés pour compte ? Ceux, qui exclus sociaux, vivent à plein temps le suicide économique. Quel impact sur la famille, la société, la rue, la citoyenneté, les urnes et la politique. Absentes !Pour revenir au brouhaha impulsé par les immondes sorties des ministres
Les Basri de France. Les séditieux agitateurs de l’intérieur : feu Hortefeux et l’innommable duo Le Pen-Guéant. Depuis, la polémique enfle avec les marques de dédain consécutif. Je me pose la question du côté inutilité de ces positions antiphilosophiques et anti-culturelles. Détestables mauvaises langues, bonnes à lécher la que du diable. Leur seul côté positif est de lustrer la bête infâme, le Racisme, dans le sens du poil. De grossir l’égo des électeurs français abusés par des considérations frelatées. De pousser finalement les blancs et les riches, si polis et cultivés du Nord, contre les noirs, les africains, les asiatiques, les musulmans, les indiens et les arabes !
Où est alors le bénéfice de cette haine prescrite sur commande ?
Rancune greffée comme un rein malade, sujet au rejet, à la mort de celui qui le porte ! Est-ce que Bush est toujours au pouvoir, pour instrumentaliser la politique de France ? Et la piéger en la faisant détester par son ancien et pérenne continent ! Ces saillies malpropres ne pousseront certes pas à la sympathie envers la France et les produits français, les rois et les président des pays aux civilisations honnies. C’est leur orgueil qui est brimée puisque ces chefs, représentent ces autres civilisations, minorées et mal famées ! Tout au moins incomprises et sur le plan de leur réputation diminuées ! Ce sont des reproches et des représailles qui annuleront des bons de commande ou y sursoiront ! Et allez voir pourquoi on commande ailleurs des armes, du matériel chez des producteurs concurrents.
Échos de voix. Hogra, ôqda, humiliation, complexes, haines et rancune ! Non ! Je suis contre. Mais, je n’ai rien dit ! Je suis contre, quand même ! Mais quel intérêt au ministre et à Marianne de bander sur des affaires aussi cons ! Aussi absurdes et aberrantes, en quoi cela stimule-t-il la recherche l’éthique, le commerce, les découvertes, les échanges ou la reconnaissance ?
DÉSORDRES, SCANDALES ET GUÉANTEUR
Carambolage des sentiments et ressassements.J’ai besoin de savoir ce que deviennent les croûtes de nez que l’on montre au public quand on est ministre de Sarkozy. Et, où c’est que vont les pets du cul quand ça sort de la bouche des grands ? Autres déclinaisons des propos civilisés du Guéant, qui par ses mots sur la civilisation, largue sur le reste du monde-non civilisé-toute sa guéanteur ! Splendides désordres qui font dans le populisme le plus abject et les plus sournois. Désorientations des amis de la France et des électeurs ? Que devient la bave du sinistre méchant, à la langue fourchue, face aux ressentiments de nos réactions ? Autant qu’un couteau ébréché sur les vagues de l’océan…Rien en fait, parce qu’il flatte dans le sens du poil les ours mal léchés qui se complaisent dans son mauvais sermon ! Des extrémistes fanatisés, fondamentalement exacerbés, les hooligans de l’hexagone, des faux chômeurs ou de vrais loubards qu’il veut arracher des urnes de LE PEN. Lumpen-prolétariat et messe charismatique, en mal de leaders !
Libertés arrachées, mal-vie locale, copies et vides spécieux !
Valeurs appliquées ailleurs, déceptions locales en face et désaxassions. Libre cours au corps et ses conduites libertaires modernes, en opposition de phase avec les mœurs et l’éthique locales. Mal-vie génériquée, copiage sans conviction ni certitude, sans l’esprit qui va avec ni la raison qui les manifeste, les assume et les défend, comme autant de besoins inéluctables, vitaux. Mauvaise image et tournures en dérive, avatars sans charisme, véritables zombies déplacés dans l’espace et le temps, voilà ce que nous sommes, malgré une proximité physique et des médias envahissants et pénétrants. L’impérialisme restant possessif et hostile, dénigre notre civilisation en nous empêchant d’accéder fondamentalement à la sienne, que ce soit volontairement ou à contre-courant.
Dérives des droits, ingérences dans un sens
Et ‘’devoir de dégénérescence’’ de l’autre ! Devant les chauvinistes et pour eux, les hommes naissent libres et égaux, mais pas les autres ! Êtres supérieurs, leur civilisation est la seule qui mérite ce label et ce nom ! Les nains, les nègres, les arabes et surtout ceux qui peu ou prou ont comme référentiel l’islam, ouste, barra ! Laissez ce pays aux sangs purs !
Les hexagonaux, les gens du Nord, du moins leurs prolixes et attardées leaders, ont oublié, leurs mélanges historiques et leurs nombreux métissages, leurs guerres et les ravages qui ont fait d’eux une nation bigarrée. Ils ont oublié les colonies et les exploits guerriers des blancs, face aux romains, aux italiens, aux sémites, aux anglo-saxons, contre leurs religions ou contre eux-mêmes. Ils ont garce à l’euro, oublié les deux guerres mondiales et les précédentes. Ces critères de civilisation, qu’ils se sont entre européens causées, avant de s’assagir, en nous montrant comme des ennemis, de leurs doigts ! Nous, les civilisations archaïques et attardées, nous dont les ressortissants nourrissent leurs terres, et qui au nom de la liberté, colonisés que nous fussions, les avons aidés à recouvrer leurs propres indépendances. Nous, qui restons sous leurs emblèmes de parrains et de moniteurs, nous voila humiliés, vilipendés, ‘’excommuniés’’, trahis ! Nous qui restons encore sous leurs obédiences encore et à leurs empires de profiteurs ingrats, affiliés ! Ou soumis et affligés ?J’ai vécu des instants immobiles, inutiles
Fondés dans la sève des rêves d’une vie entière. Mon corps a besoin de tendresse et de chaleur. Mon dos a besoin d’être touché des doigts et d’être pincé ou gratté. Luth, guitare à cordes ou violon ? Un manque impérieux qui va jusqu’à me réveiller comme d’un cauchemar. D’autres parties de mon corps réclament d’être chauffées, de se relever, de tâter, de bouger. Sans volonté, sans force, sans idées, sans idéal, sans horizons, sans issue. Je me sens faiblir et m’anéantir. Le corps arraisonné, la mémoire en déflagration. Je ne veux pas combattre, je veux voir, je veux lire, je veux chanter et danser, dans une autre langue que celle de ceux qui m’insultent et me détestent. Je sens des effluves de flammes me monter sur une partie du corps, un besoin de pincer, de caresser, de gratter, d’écraser, une envie de pousser, de forcer, d’enfoncer. Le sang me réalimente et circule. Je crois que je suis encore vivant. Résilience, sursaut post traumatique. Demain, je me réveillerais avant l’aube, j’ai un tas de choses à faire. Un tas de mots à leur dire.
CHRONIQUE : PLEURS AUX CONFINS DE L’UNIVERS
En pleurs, les mains et les yeux au ciel levés, comme ses millions de fans par le monde, elle priait pour l’âme de la défunte Whitney Houston, cette superbe diva qui avait de l’orgasme dans la voix.
Soulevant la tête du mouton enterré jusqu’aux cornes des suites d’un bombardement, un palestinien de Gaza, lève les yeux au ciel, le regard face aux avions de Sion qui venaient de bombarder de nuit, sa ferme et ses bâtiments.
Levant les yeux au ciel, le joueur de Zambie dans une prière, rehaussée par le groupe et ses chants, remercie en vaudou le destin qui a fait d’eux en Afrique les champions du ballon rond.Émue, levant les yeux au ciel, la vielle montagnarde sur l’Atlas blanchi, remercie en berbère le bon roi d’avoir envoyé ses hélicoptères pour lui apporter un peu de chaleur humaine, du pain, de l’huile, des couvertures, des habits chauds et de bons sentiments.
Non loin de là, une bicyclette étendue dans une flaque de boue et de sang, tourne encore sa roue, comme un moulin de prière, sous la pluie et le vent. Faute de voix, c’est l’engin qui a perdu son maître qui emplit la rue désertée de gémissements au ciel, dans le firmament.
LE RACISME BIENSÉANT
Ou la pathologie ordinaire du développement durable. Nazisme français et supériorités tribales : « Toutes les civilisations ne se valent pas » ! Répondant aux propos du braillant successeur de Horteffeux, cet outrageant et malveillant Guéant, mon perroquet dans sa langue criait aux moineaux qui s’abattaient du ciel sur son grain : ‘’KoulIy dialy wa Khra âlina, we gouli le ennasse hiya hadi ahssane hadara!’’! Intraduisible ou presque: Il faudrait Salomon pour comprendre les propos scatologiques de l’indécent psittacidae.
Exorcisme d’une xénophobe essentielle ou la harangue et la hargne on live. Telle est fut la super Marianne sur scène, à Strasbourg. Enthousiaste de passion, dans un homérique sermon, elle chante les mêmes stances racistes et les hymnes aux dieux chauvins des blancs. Elle stigmatise les faiblesses de la ségrégation déjà instituées, afin que nul muezzin, nul minaret ne vienne en pays laïque crever les nuages de leurs chants ni prier encore le même bon dieu que le leur, dans la rue pour encombrer ou salir le pavé ! Ce n‘est plus le chômage qu’elle psalmodie, mais la pureté ethnique ou religieuse de la nation, qu’elle chante comme un slogan guerrier ! Vindicte belliciste et horribles lamentations. On devrait à ce titre sortir de la surface de la terre pour lui laisser la place de vomir…Ou pour elle, d’expirer !
VINDICTE ET DÉPRESSION
Les dents blanches, un enfant blond, sourit en poursuivant dans la neige son chien blanc qui courrait pour ramasser un ballon blanc. Les arbres verts, transis de blancheur, levaient au ciel leurs branches candides en tremblant de froid.
Dors ma chair, il ne sert à rien de se réveiller ou de parler. Crie si tu peux dans tes cauchemars et laisse mes rêves heureux ! Nos civilisations, nos pays, nos régimes, nos idéologies, nos indépendances, nos particularismes, nos us, nos droits ne valent rien aux yeux des jupitériens. N’est-ce pas que Zeus avait violé Europe, la célèbre Io, pour donner naissance à ces illustres gens ! Sortis comme des zombis des ténèbres de leurs tombes, nos ombres comme des avatars ne valent rien aux yeux des avortons ! Nous sommes des primates, des primitifs, des esclaves prisonniers des parrains, entre les mains de leurs matons. On ne cesse pas de le répéter chez les gens biens, surtout la veille de leurs érections. Comprendre élections.LA LÉGENDE VRAIE D’UNE RACISTE INCOMMENSURABLE.
Mme Le Pen nous adresse ceci. Les nôtres vivent dans les subburbes, entassés dans les caniveaux froids, comme des cancrelats. Chômage, drogues, armes et crimes aux poings, ils n’ont rien à faire chez eux. Elle base sa candidature de présidence sur leur inutile te dangereuse existence en France. Pour elle, ils représentent la menace mal karchérisée par Sarkosy.
Alors qu’ils retournent faire leurs prisons chez eux ! Sans gaspiller le pain blanc de France, ruiner la Sécu, occuper le leur travail et saccager les quartiers et les maisons. Merci Marianne de le rappeler aux vôtres si souvent. Vous avez raison, gardez votre pain blanc et restez chez vous, aussi ! Cette racaille n’est guère assimilable. Elle ne peut jamais se fondre dans la foule bien pensante, laïque et blanche ! Les quartiers chics ou normalisés, comme les écoles de qualité, étant interdits aux émigrés. Laïcité géométrique qui les refoule dans les quartiers périphériques et dangereux. Libertés étroitement surveillées qui leur refusent les moindres particularismes. Ces restes de personnalité, de libertés individuelles, sont sentis par leurs porteurs comme d’ultimes racines et d’infimes droits à préserver. C’est pour ces expressions personnelles que vous les invectivez, que vous les exécrez et que vous les oppressez. Message reçu.
Émigration pénitentiaire. Oui Mme Le Pen, ces émigrés sont amoindris, séquestrés de fait dans un apartheid, qui lâchement hypocrite, est des plus pervers et sournois. Ce distinguo organisé n’ose pas dire son nom. Timorés, apatrides, sans fierté ni égards de surcroît, ils sont repoussés, marginalisés et délaissés. Comment peuvent-ils être ‘’nationalisés’’, s’ils sont déclassés, exclus, avec l’estime et les moyens en moins ? Sans honneurs ni fierté, ils sont refoulés de fait par votre grande nation.
Amours, propriété et répulsions
Mais, ils restent à l’affiche de la haine et des exactions. Ils sont un mal nécessaire pour faire, contre eux, votre insane union. Comme pour assouvir et raffermir les valeurs solidaires de votre si noble nation. Marianne, présidentiable pythonisse, refuse même aux gens de venir se soigner, en France. L’intolérante succube va jusqu’à vouloir interdire ce qu’elle taxe ‘’d’émigration sanitaire’’ ! Pureté ethnique ? Oui, on chasse même les malades, ils sont contagieux ! Les mulâtres et les métis, les sémites d’Afrique, sont de trop. Mme Le Pen combat pour une France, occidentale, chrétienne, juive et pure, qui se complait dans la blancheur. En fait, elle ignore l’histoire de son hexagone ! Comme partout, les nations sont un ramassis d’envahisseurs, un agrégat de nomades, qui à travers les conquêtes et les pérégrinations, ont laissé des marques chez leurs descendants. La France est un melting-pot cosmopolite, conglomérés comme les autres, à travers les âges. Vrai qu’elle a su s’élever comme la patrie des droits de l’homme depuis la Révolution et que devenue république, qui plus est, laïque, elle a cultivé de superbes dons chez les siens. Narcissiques et belliqueux, égocentriques, arrogants et violents. De vrais gaulois, peu adaptés à l’ouverture et la mondialisation ! Mais hélas dans son amour des libertés, elle ne veut ni lâcher ni délier ses ‘’détestables’’ et anciennes colonies. Ses propriétés, pompes à sous et avec clients honnis !
NOUS SOMMES EN ÉTAT DE VIE PROVISOIRE.
Et nous y voilà dans un état de violence notoire !
Les nôtres ont comme critère de civilité, l’ouverture et l’hospitalité, qui sont une force atavique de leur actuelle et pérenne civilisation. Ils n’ont pas peur des étrangers. Ils communiquent, ils coopèrent. Les vôtres quand à eux, n’ont pas besoin de souiller leurs nobles valeurs avec nos libertés réduites, acclimatées, surveillées et piètres particularismes, ils ont la leur de suprême Civilisation ! Sectaires et jaloux de leurs ethniques et souveraines conditions, que viennent-ils faire alors, outre-frontières ? Chez nous ! Aux anciennes colonies, vouées qu’elles persistent de l’être aux receleurs de la mondialisation. Le lucre, le vol, la luxure et la perdition, semblent les attirer, comme le miel les mouches. Ces disponibilités, ces attaches, sont des forces, une dynamique d’appel qui les enivre, les appelle, les enrichit et les attache. Mais loin des Pyrénées ! ‘’A Rome, fais comme les Romains’’, rappelle l’incube à juste titre ! Mais que Rome reste dans ses murs et qu’elle ressuscite Néron ! Chez-elle, entre ses murs, au lieu de nous envahir et nous importuner et de s’ingérer tellement ! Mais votre Rome a besoin de rester ‘’ l’Empire’’ et le Maître ! Elle a besoin de fournisseurs inconditionnels, de clients dociles, de mercenaires et d’esclaves, comme au vieux temps ! Sans se dépenser, sans se déplacer, nous téléguider de loin, gratuitement !
Haïs chez nous et pire ailleurs,
Détestés et honnis, humiliés sans répit par un perpétuel complot paranoïaque, dit des civilisations, nos élevons vaincus les bras au ciel, pour qu’il nous trouve une solution.
Ce sont des milliers de gens qui manifestent et qui veulent le changement. Après la Libye, laissée finaliser sa guerre civile, voici la Syrie, en train de préparer l’immolation d’Assad, son dernier lion. Des milliers de morts…Un tsunami politique est en train de laver l’Orient. Hier c’était le Liban et toujours la Palestine. Voici l’Irak déchiré et pillé de main de maître ! On ne cesse de compter les morts entre les adeptes et les factions d’une même nation. Est-ce là la Civilisation ? Ou ce ne sont en fait que les méfaits d’Israël qui a peur de la paix, de l’Europe et de l’Amérique qui ont peur pour Israël ? Si vindicatives que sont les puissances contre l’Iran, de quoi sera-t-il fait demain ? Une fois qu’on aura lessivé la Syrie après avoir lâché les Afghans !Les violons de l’orchestre embellis par la voix céleste d’Oum Kalthoum, lancent au monde la parabole aidant, leurs ondes à travers le temps. Les chants qui s’élèvent au ciel, comme des prières chaudes, recréent les émotions de ce film vieux de 50 ans. Mais que reste-t-il donc de ces spectateurs, de leurs joies et de leurs clameurs ? Rien dans cette Place Attahrir du Caire, comme pour les Arabes de ce Printemps ! Leurs joies se sont tues. Mais leurs images sont encore là, sur la télé et là, quelque part, dans le sol ou dans les airs. Aussi infimes soient-ils, comme des particules flottant dans l’air, comme des âmes dans de célestes sphères !
CONVICTIONS PARALLÈLES
In god we trust human we serve.
C’est la volonté qui crée le destin. La force de la foi entre en action. Le mythe reste une fiction tant qu’on n’y apporte pas la foi. La foi soulève les montagnes, dit-on ! C’est le credo qui crée la réalité. C’est la force de la foi et de l’invocation qui rend le dieu existant et très présent. C’est de cette force de pensée que dépend la conviction. Dieu étant un besoin, mais aussi un trésor méconnu qui a créé l’homme pour se faire connaître. L’homme entre autres créatures, probablement. La force de la foi, la foi collective est comme une religion. Elle est La religion. Un lien qui possède la force physique du faisceau que représente l’ensemble de la congrégation et dont la pensée, l’esprit ne peuvent être que décuplés, de par le nombre de ceux qui se rejoignent dans les mêmes invocations et qui se retrouvent en bloc, raffermis dans les mêmes convictions, les mêmes appels, les mêmes vertus, la même direction, les mêmes projets…
Kénitra, le 15 Février 2012
DR IDRISSI MY AHMED
MADAME STUDENT
Chapitre 39 des » Chroniques Différées »
LES PLIS ÉROTIQUES DE LA MAJA OU L’ANNONCE DE L’APOCALYPSE
Je pensais… Il faut bien que quelqu’un compte les feuilles des arbres qui naissent, celles qui tombent sous nos pas, ma chute de tout à l’heure sur le trottoir. Et cette âme d’Ahmed Lemaricani, qui s’en va. Cette hémorragie d’ulcère d’estomac chez un adolescent. Cette méningite de l’enfant et cette tumeur du sein de Mme Zineb Patience ?
Il faut bien qu’il calcule au sinus près les bosselures colorées et le trajet des nuages, le cycle des astres, où vont les parfums et s’arrêtent les vents. Ces ondes sur le lac qu’admirent les enfants, ces vagues et cette mousse sur le roc, ces perles de pluie qui tombent sur les traces des pas d’un papillon lorsqu’il sort du cocon. Sais-t-il où il va quand il suit son instinct ? Ses battements d’ailes vont-il faire cesser les bombardements aveugles mais conscients de l’OTAN ? Il faut encore des yeux pour déchiffrer les codes informatiques des caractères que j’écris à ton attention, Lecteur ! Il faut une sacrée intelligence, dis-je, munie de moyens de perception pour s’informer des influx de tous les yeux de la terre. Ces milliards d’humains ou presque et ces milliards de milliards d’êtres qui s’agitent sur terre. Organes multiples et limités, rivés sur les écrans, sur les objets que l’on voit et ceux que l’on ne voit ni entend pas, qu’ils proviennent de l’espace ou d’ici-bas. Il y a forcément quelqu’Un qui doit les voir à Sa façon et que l’on ne voit pas !
N’ayez crainte, je ne délire pas. D’ailleurs, même ceux qui délirent se défendent de le faire, ne s’en apercevant pas ! Appelez ça donc ontologie. Je me pose des questions sur ce monde extraordinaire, sur l’infiniment petit et les compétences divines nécessaires pour s’informer et régir l’immensité, de cet univers né sous X, époustouflant !
S’informer et agir sur ces milliards de milliards de planètes et d’étoiles, leurs trajets et leurs lois… Surveiller ces êtres et leurs actions…Inspecter ou écouter peut-être notre conscience relative et nos moyens limités, à la recherche éperdue de notre origine et notre devenir ! Bêtes cruelles, fauves sanguinaires, barbares nourris de crimes, ou âmes en formation ? Espoir pour la chenille de devenir un beau papillon. Mais cette comparaison est un raccourci insuffisant, car le papillon reste mortel et l’âme, ne le devant pas, selon les crédos et concepts usuels. Je ne pense pas que nous puissions avoir des réponses logiques à notre quête d’humains, en manque nostalgiques de ce que nous ne savons pas. Bornés que nous sommes de par le matériel constitutif de nos organes de perception, labiles et éphémères, nous manquons de moyens efficients pour percer ce que nous sommes, la finalité de notre vie et où nous allons.
Les réactions chimiques des aliments et comment ils pénètrent dans chaque cellule de tout être vivant. Ceux des plantes qui vivent et ceux des animaux dont nous vivons. Ceux qui circulent sous terre et qui brillent de couleurs dans les profondeurs des mers. Et puis veiller sur le comment pour recycler ces atomes et leurs plus petits éléments. Non seulement ici, mais dans tout l’univers, depuis la nuit des temps et avant que naissent le Soleil et la Terre et jusqu’au terme supposé de la création !
Difficile de croire que tu n’es qu’un accident de la nature, compère ! Une vie fortuite, un destin inutile. A quoi ai-je été utile, te demandes-tu peut-être ? Avais-je un but avant de naître ? En quoi ai-je pu servir les miens, mon pays ou mon Dieu, de mon vivant ? Dieu, a-t-il si besoin de mes prières ? Évidemment que non ! Car nos louanges, nos attentes et nos vœux, sont des invocations, des appels souvent égoïstes et personnels ! Alors, en dehors de soi, pour justifier sa vie, comment peux-tu être utile au Maître du monde ? Alors que Lui, Il est auto-suffisant par Lui-même, par essence et par définition, et qu’Il ne demande rien pour conforter Sa Déité. Une raison de croire que l’homme n’est pas un rien créé pour rien et que le néant n’est pas une justification rationnelle et que la vie encore ne s’arrête à la seule terre
Derrière la Création il y a bien une Volonté. Sinon un but imperceptible pour nous autres qui ne faisons qui ne sommes qu’une partie infime du décor ! Il y a donc d’importants mystères. Seulement, Dieu garde la clé de Ses mystères. Et la persistance de ces mystères implique l’existence de Dieu ! Dès lors, il vaut mieux croire et ardemment y croire. Ce n’est pas un pari pascalien, c’est un placement logique, garanti ! Il n’y a aucune virilité d’égo à se démarquer par le nihilisme et la superbe, de peur d’être berné par les prophètes. Nier alors, peut être une erreur de jugement et de tir. Justifiée du moins par les dissidences entre les religions et ceux des hommes qui les colportent et les exploitent en vue d’assujettir les plus crédules. Les mystères persistent et la Science, toutes les sciences, essaient de percer les inconnues de l’univers.
Cogitations et Mystères. Néant et inexistence, création, évolution, involution, chaos, guerres et révolution, apocalypse, résurrection, jugement et sanction, enfer et paradis, éternité, vertiges qui le matin, mieux qu’une dépression te forcent au travail, à la réflexion et l’inspiration.Thèses homicides. Parallèlement à la création, la destruction se fait homme. Entre l’arrogance et le mépris, la connaissance et son contraire, l’attirance de l’argent et du pouvoir, l’homme, sans freins étale sa main armée, quitte à casser pour prendre, à tuer pour voler. Ces nègres descendus de l’arbre, dont les blancs se moquent, l’un deux est président aujourd’hui de la plus grande puissance du monde. Ce marocain, sultan ou empereur de pacotille, manipulé par les colons, est devenu une référence pour les résistants de l’Afrique, une icône de la libération du Tiers-Monde…Cette vielle malade qui pue la misère à repousser les aides, est devenue une houri de l’Eden. Et ces multiples bébés, jetés chaque jour aux ordures, s’ils n’ont pu devenir des enfants sur terre, sont aujourd’hui des anges au ciel …
J’étais en train de penser à ces banalités mystiques et philosophiques, sans solutions visibles, pensées propres ou psittacisme inconscient et régurgitations, que voilà la Fattouche(F) qui entre en trombe au bureau, comme prise de panique et en colère.
F _ Docteur, Docteur, il y a votre amie, cette vieille chipie de Mme Student( S) qui débarque, sans prévenir ni crier gare, alors qu’on a terminé la consultation et que les manifestations d’en face, sur la place de la Fontaine, font un brouhaha terrible, face à la police qui les surveille ! Pour une revenante, c’est une ingénue ! Elle aurait dû prendre un rendez-vous ! Ça alors, ces zombis, c’est des impudents !
M _ Tu as dit : Ces salauds, ces zoghbis, c’est des imprudents ?
F_ Oui à peu près, Docteur Maidoc ( M ) ! (Il faudra qu’il consulte un Orl ! Il faut l’appareiller dare dare ou lui retirer le stéthoscope). Ils clament à tue-tête des slogans impensables contre les grosses légumes du gouvernement. Hchouma had chi, les jeunes du M20Fev ! Ils veulent ‘’barra’’ pour tous ! Moi, je me barre ! Toute ma famille a émigré barra ! Moi aussi, je, sors Docteur ! Je sors ! Il y a mon cours d’espagnol, mon sport et la cuisine qui m’attendent. Sans compter le linge des enfants, leurs devoirs scolaires et ceux de Mon-Mari ! Les profs comptent sur nous pour expliquer les cours de maths, de conjugaison en plus des devoirs conjugaux…Et il faut de plus les payer tous, pour ça !
M _ Hum, hum, va, bla fhamate wa la khaouf ! Laisse-les manifester sans crainte, puisque le gouvernement autorise les jeunes à s’impliquer dans la politique ! Fais-la entrer, ta zombie, avant de refermer le caveau !
F _ Le caniveau ?
M – La porte STP ! On gagnera du temps sur les explications et les chicanes. Les contraintes de notre métier nous illustrent et nous haussent. Enfin, c’est subjectif comme positionnements !
F _ Hum ! Ah, allez, entrez Mame, allez vite, le Docteur vous attend au caniveau !
S_ Caveau, vous avez dit ?
F _ C, A, V, E, A, Uuuh ! J’ignorais que ce cabinet où je travaille depuis trente ans était une porte spatiotemporelle ! Et qui plus est, ouverte sur l’Au-delà ! Ce qui est, avouez, une première en matière de SF. N’est-ce pas ?! Et moi, je me tire de peur d’être aspirée outre-tombe, avec vous madame Du Spectre ! Je vous le livre vivant, madame la défunte. Gardez-le entier, pour ses malades du moins ! (Entre-nous, je ne comprends pas pourquoi elle vient consulter un médecin ici ? Y a pas de bons médecins, là haut ou pour elle, en bas ?)
S _ Darling Maidoc !
F_ (Hakili, Elle lui dit Darling La Fossile ! Qu’est-ce qui l’attend le pauvre Maâlem. Quel métier ! Même les morts viennent nous consulter ! Célébrité oblige ! Bye, je me tire… Tchao Lecteurs, surveillez ces deux là ! Dites-le aux services spéciaux, qu’ils viennent mater ici, au lieu de mater les chômeurs aux slogans !
M_ Ma chère Mme Student ! Je n’ai plus de force, je n’ai pas d’énergie, mais assez de vigueur pour ne pas me laisser submerger par l’angoisse et la déprime…
S_, Mais, vous n’avez pas pris un seul pli ! Alléluia, les miracles ne sont pas perdus après les derniers prophètes ! Et les nouveaux médecins, mutés par la Ministre sur l’Au-delà ! Par contre, votre aide, elle prend de ces airs ! Ma parole ! Ya Latif, comme vous dites ! Je vais te tutoyer comme avant, si tu permets. Tu ne la paies pas assez ou que vous ayez permuté vos gènes et vos offices ?!
M_! Tutoyez-moi, madame autant que vous pouvez. Vous, OK, tu es comme moi-même ! Il n’y pas d’espace entre nous ! Tutoie-moi Chery, autant que tu veux, jusqu’à ce que mort s’en suive ! Ne fais pas attention à la mort si elle survient et serre encore. Ne fais pas attention à elle, non plus. Elle a trop de boulot-s.
S_ Trop de culot, oui !
M_ Mais, dis-moi ! Plus de cernes, plus de fronces ! La colonne toute droite, comme un général cinq étoiles en garde à vous devant un plouc devenu parlementaire ! Quelle audace, quelle allure, avec ces cheveux maïs et chocolat ! Ton secret, que je m’en inspire! Je peux les sentir ? Il y a comme un goût de glace interdite à un enfant malade ! C’est du Titan ou du Magnum ?
S _ Oh, my God! Vous êtes impudent, My Dear! Vous prenez des excitants ? On nous entend, calmez vos ardeurs ! On vous noie d’échantillons. Prenez garde à l’automédication et aux mauvaises projections ! Vous êtes mal inspiré-là ! Nous ne sommes pas à l’hôtel Lincoln de New-York. Et je ne viens pas faire la chambre d’un faune FMIste, non plus ! Je vais vous vouvoyer pour moins d’intimité, si c’est comme ça !
M_ Non !
S_ Et puis engage une autre ! Ou trois autres infirmières pour le même prix. Vos clients seront mieux servis ! Ils pourront les consommer ! Votre Mac Do d’en face, il donne bien des jouets aux enfants avec les repas à emporter !
M _ Chut, elle entend ! Non, surtout pas ça ! Elle est fidèle et loyale ! Et puis elle connaît bien son métier ! Mais dis-moi, tu viens de l’Au-delà pour médire, prendre ta tension ou nous soutirer des infos et subtiliser des nouvelles du pays ? Tu ne peux pas faire ça directement du ciel, sans devoir débarquer inopportunément, ici, en crevant la couche d’ozone, pour t’infiltrer parmi les vivants ?
S _ Non, non, si je reviens c’est pour m’amuser. Je suis en mission, pour m’amuser. Tous frais payés ! Et pour agir et changer les événements, un tantinet. C’est plus grisant.
M_ Pour les cheveux ?
S_ Non, pour les neurones ! Et votre femme de charge, cette maigreur de Bounedif ? Elle circule toujours ? Elle a grossi ? Mariée ? Je ne la perçois pas derrière la porte en train d’épier et d’écouter ! C’est déjà ça !
M_ C’est vrai que tu peux entendre et deviner, voir à travers et même de travers ! Traverser et faire sauter si besoin les éléments !
S_ Et de Bounedif, tu disais quoi, pour ne pas perdre le fil !
M_ ‘’Elle s’est retraitée’’ ! Tu devrais le savoir plus que moi et en être mieux informée. Puisque tu viens des hautes sphères où les destins et les cours sont écrits.
S_ Pas tout à fait ! C’est pour bavarder et le faire savoir aux lecteurs…Moi je le sais, même si je pose des questions à propos de tout et de rien, c’est pour édifier les auditeurs!
M_ Alors laisse les AudiCteurs* me poser directement des questions au fur et à mesure ! (Auditeurs et lecteurs en même temps qui écoutent et regardent la pièce de théâtre que nous jouons, maintenant, pour être interpelés et s’y exprimer et participer). Et je leur répondrais alors au fur et à mesure… Tu résonneras comme une interface, en utilisant tes pouvoirs télé-spacio-temporels-au-déliens*! (Audélien*, barbarisme pour parler des ondes, des mots et des esprits qui proviennent ou qui vont instantanément vers l’au-delà, en brisant la barrière spatiotemporelle et en dépassant la vitesse de la lumière !)
S_ Soyons sérieux, Maidoc ! On est juste entre-nous ! Laissons de côté la mystique, la scatologie et l’ésotérisme pour ne pas déplaire aux lecteurs ! Sinon ils ne vont pas aller jusqu’au au bout de tes pages.
M_ Oui, préférons leur parler d’érotisme ! On peut faire alors ce que je veux ! Il n’y aura pas d’abandons.
S_ T’es devenu fou ? Fricoter avec une femme morte ! Une demoiselle qui n’est même pas la tienne ! C’est de la nécrophilie à laquelle tu m’invites, compère ! C’est du pénal avec camisole de force garantie en milieu de santé ! Et la Bounedif ?
M_ Fin de partie. Partie sans laisser d’adresse. Partie dans un couvent de fqih guérisseur.
S_ Le fquih Mekki Tourabi de Témara ? Ou le Qadiri Boudchichi de Madagh ?
M_ Chut, elle entend. Elle est chez quelqu’un m’a-t-on dit, de plus cultivé en démonerie angélique ! Elle a grossi. Elle s’était cultivée. Mais revenons à toi, à vous, my dear Lalla Student ! C’est formidable vous volez le temps disais-je! Vous vous subtilisez à ses tours et à ses morsures ! On vous a volé d’un musée égyptien ? A propos Moubarak, Saddam, Ben Ladden, des nouvelles ?
S_ Ils sont au secret !
M_ Je vous croyais émigrée outre-tombe, pardon outre-mer ! A Paris, à Tel Aviv !
S_ Non, non, il y a longtemps que j’ai terminé avec la Palestine, les Juifs et leur Prince de sang hébraïque,
M_ David Salomon le 60 ème ! Mon célèbre malade. Je n’ai plus eu de princes après lui.
S_ Oui ! J’avais dit adieu au Roi de Sion, ses cérémonies, sa stratégie, car il devait préparer l’Apocalypse. Le Mahdi, Hagog et Magog, le retour de Jésus et celui des Quatre Cavaliers de …
M _ De l’Apocalypse ! Ce n’est pas d’un bon présage ! Ça ne me convient pas. Rien ne presse pour broyer du noir ni broyer cette bonne terre et la pulvériser. Les riches fermiers qui ne paient pas d’impôts agricoles vont vous fulminer. Et, il n’y en a pas trente six comme elle, tu sais ! Notre pu… de bonne Terre, elle a des fans qui refusent son chaos ! Dans toute la Voie Lactée, dans touts l’univers, elle est unique, comme toi. Et je tiens à garder ma maison et mon cabinet, ma patrie, qu’est cette bonne petite Terre ! Dont je n’ai aucune acre pourtant !
S_ Est tu si sûr ? Tous les fondamentalistes bibliques d’ici et d’Amérique ne croient qu’en ça, depuis l’origine de la planète et bien avant ! L’Apocalypse ! Toute création est mortelle. Même le Soleil, finira par s’éteindre un jour et l’univers entier se ramasser dans le petit grain qu’il fut avant le Big Bang !
M_ C’est votre droit, je le respecte, malgré moi et ce par conviction, mais sans y croire ! Balivernes ! Et, Dieu, Sidi Rabbi, Lui avez-vous demandé Son avis, avant de vouloir bazarder Sa création ? En prétextant de stupides prophéties et avant de vous lancer dans cette hypothèse et ces aventures sans lendemain…
S- 11 / 9 ! 2012 ! Tiens-toi prêt ! Tout est prédit d’avance.
M_ C’est vrai qu’on ne peut prédire qu’à l’avance…Rarement après ! Tout est périmé d’avance ! Et que prédire tient plus de la science que du hasard et de l’illumination. Enfin, ce n’est pas tout à fait mon domaine, même si on imagine le décours de certaines maladies. Encore que le destin n’est destin qu’à postériori ! N’est-ce pas ?
S_ Ne te moque pas des choses hermétiques et des causes et raisons qui te sont cachées !
M_ Mais ne cassez pas des peuples et ne faites pas de nettoyages ethniques pour ça !
S_ Qu’est-ce que ça avoir ici, pour l’instant ?
M_ Le mythe, le rêve, les religions, c’est bien d’y croire, mais sans porter atteinte aux autres crédos, à la paix générale, aux biens des gens. Et ce même si vous êtes de pieux illuminés, en mal de divins clans et de célestes filiations. Forts de votre extraction Laissez-faire la nature. Laissez faire les peuples, les civilisations. Ne cassez pas l’horloge pour avancer l’heure !
S_ C’est entendu ! Je te sais plus philosophe en surface et plus laïc en apparence ! Sans formation pointue, pour ne pas blesser, ni profonde ou large pour ne pas te noyer !
M_ Merci ! Mais qu’insinues-tu par là ? (Vipère, tu n’a rien perdu de ton poison en crevant)
S_ Non, c’est plus cynique que ça n’en l’air et que j’en ai entendu de plus péjoratif sur ton dos ! Je dis, j’affirme, mais je n’insinue rien.
M_ Pari gagné, perverse créature ! J’avais pris cela pour un compliment. Ça gonflait mon égo ! J’en avais besoin avec tous les ratés, les maladies, les malades, les déprimés, les déceptions, les manques, les autorités qui nous surveillent mais ne nous écoutent pas…Les soulèvements inutiles des révolutions ratées, les pollutions nocturnes des peuples de la Lune !
S_ Ne pleure pas ! Les mortels sont devenus récalcitrants ! C’est pour ça que je te laisse chater ! Je respecte les délires en surface et les bravades face à face ! C’est le droit de chacun de se tromper, de croire comme vraies à ses erreurs ! Mais, c’est mon droit et de mon devoir aussi de ne pas faire avec ce qu’il raconte ou qu’il croit juste. Et ça ne me dérange pas que tu ne crois pas en ce que je crois ! « Lakoum dinoukoum wa liya dini », parole coranique, appliquée à de laïcs crédos ! Dieu n’a besoin de personne ! Ni des manipulations d’aucuns, pour Le défendre. Encore moins d’obliger les gens à se plier en quatre, à jeuner, à égorger un mouton pour Lui, ou à se sacrifier, Lui-même sur une croix, s’y laisser percer de lances et de clous, afin de demander à Soi-même, la grâce du troupeau !
M_ Oh, la vache, on ne te dirait point chrétienne, tu refuses le miracle de la Trinité !
S_ pour te rassurer je ne suis pas apostat. Le credo est une chose mais je suis une laïque. Parallèlement aux libertés, croire c’est admettre les miracles et c’en est un ici, si ça te plait de l’entendre ainsi !
M_ Oui, entendu ! Ce sont tes concepts mais ton crédo Une belle nuance que je viens de saisi. Je t’ai comprise. Il faut être d’opinions diverses pour dialoguer avec profit ! Sinon ce serait un monologue de foule ! Un ronronnement d’une platitude qui se répète et qui répète ce que l’autre sait déjà !
S_ Ou un brouhaha, quand il gène les autres, leurs concepts et leurs crédos et qu’il suscite de l’incompréhension, l’opposition, les soulèvements, les révoltes et les guerres. Et, puis sans transition, il est toujours malade, Le pauvre !
M_ Qui ça, Chirac ? Boutef, Kadhafi, Saddam ?
S_ Non je parle de mon filleul et disciple, David Salomon le 60 ème ! On vous doit une fière chandelle. Israël vous est reconnaissant d’avoir soigné son héritier du trône et sauvé Sa réputation et Son aura ! Depuis que vous l’avez sorti d’une gono-candidose de la bouche et protégé de sa succulente copine arabe, Ruby Berlusconi, qui allait briser sa carrière et nous causer un néfaste Davidgate ! Mais, Il est resté mince et fluet, l’allure maladive, au lieu de garder son air princier.
M_ Oui, je me rappelle du cas médical. J’en tremble encore. On lui avait fait faire, à son insu et à la tienne aussi, une recherche du Sida ! Pour ne pas l’alarmer et pour ne pas passer à côté de la plaque non plus ! Parce que la pulpeuse Karima El Mahroug risquait de le calciner aussi ! C’est une tombeuse d’icones ! Méfie-toi !
S_ Ah oui, je me rappelle de cette bombe iconoclaste, avant qu’elle n’aille botter en Italie. Je suis son dossier. Elle y sévit encore. On avait emprunté un autre nom imaginaire, pour ne pas divulguer une maladie éventuelle aux ennemis du peuple de Sion qui auraient…calciné le Maroc pour se venger de la marocaine…
M_ Il faut aux princes d’éviter de faire trop bonne chair. Ne pas abuser des protéines, ni des bonnes terres, synthétiques ou esthétiquement modifiées ! Ce sont de mauvaises rencontres gastronomiques qui bombent le ventre et causent des météorismes.
S – Une mauvaise idée que cette recherche de nostalgie charnelle avec les filles de l’extérieur…Elles perdent leur garantie et leur pureté locale. Et puis le Prince perdait sa pureté raciale en fricotant avec une Arabe d’ici ! Méfie-toi, je te dis!
M- Elles sont meilleures que les autres, dit-on ! Et pour une femme, tu en connais plus qu’il ne faut à propos des nôtres.
S_ Il a dû être contaminé par une flore résistante, certes.
M_ Certainement, une souche importée des pays riches où sévissent l’homosexualité et l’usage les drogues injectables ! Mais, je ne jette pas la pierre !
S_ Ces terroristes sont minées de l’intérieur. Elles sont bourrées de germes mortels pour les autres. Ce sont des porteuses saines. Mais ces microbes restent quiescents dans l’organisme Ces espionnes sont préparées, vaccinées, protégées et utilisées par vos services…Cette poule dynamitée est une porteuse qui a été envoyée par le Hamas ! L’Iran ou Al Qaeda, Bel Laden, qui sait ? Qui a pu perfectionner cette arme terroriste femelle et la propulser sur le Prince David ? Lui si jeune, si pur et si innocent !
M – Ah, je ne savais pas que les terroristes gardaient leurs militantes vivantes après usage !
S_ Tu ne sais rien ou tu fais mine de ne rien savoir, dès qu’on parle de politique locale ou d’Israël ? Tu as peur de dire des bêtises ou de parler des tabous ? Un secret médical de plus ! Décevant comme posture intellectuelle de la part d’un scientifique ! Tu aurais peur de dire ton opinion, publiquement, à une vieille dame, sur le retour, qui sait garder tes confidences ?
M_ Je ne sais pas à qui tu me vends quand tu sors ! Cette pimpante espionne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire, ne pouvait être qu’au service du triste Mossad ! Nous, on n’a pas le génie pervers, sournois, fourbe et suffisant qui peut défier le leur !
S_ Vous avez appris depuis. Vous êtes devenus une puissance en la matière ! Vous avez des conseillers et des formateurs ! Et vous êtes moins radins ! En plus de la bouffe opulente et des cadeaux, vous les payez mieux. Elle s’était rendue volontairement malade, j’en suis certaine, sachant qu’elle allait être offerte comme cadeau en nature, aux fins d’attirer la sympathie du prince, et de l’infecter mortellement en retour!
M_ C’est trop compliqué pour moi ! Elle servait non seulement de vectrice, mais aussi d’arme redoutable, politique, pour impliquer faussement les adversaires d’Israël et dire des Arabes qu’ils sont la cause de l’effacement d’Israël et de l’empêchement de la fin du monde. I faut le faire ! C’est de la ‘’pourritique* friction’’ !
S_ Passons sur ces insanités.
M_ Attention ‘’çha glische’’ ! Tu es revenue de l’autre monde. OK, vamos ! Et tu as une mission Student. Laquelle, dis-nous ? Le lecteur veut connaître la fin de l’histoire. Le pourquoi de son inception et de son intrusion.
S_ L’Apocalypse reste un credo très attendu par toutes les religions ! Même la vôtre, d’islamiste !
M_ D’islamique…
S_ Lapsus ! Alors que vous, les Mahométans, vous préférez prolonger la vie dans ce bas-monde. Et en ce bas monde, les bons croyants, les vrais croyants, eux, ils aspirent et se préparent pour avancer la fin du monde. Et par là, la venue du Paradis !
M _ Quel culot ! Quel calcul ! Je vois. Cette fille est une bombe, sexologique qui a détourné le destin de l’Univers ! Et qui détourne par là, la sainte Apocalypse que préparent Sion et l’Amérique ! C’est le grain de sable qui va faire éclater le globe. Le Gono gagnera la guerre. La bléno va éradiquer l’homo sapiens. Si la syphilis espagnole a fait le nettoyage ethnique des Incas, la bléno signera la fin de l’espèce humaine ! Homo erectus, bye bye ! Homos eroticus versus homos eradicus*, une espèce éteinte des suites de mauvaise étreintes ! Bravo les politiques !
S_ S’il vous plait Docteur ! Il y a des couples, légalement mariés entre femme ou entre hommes, qui ont adopté des enfants et qui vont vous détester. Et puis vous allez perdre vos clients.
M_ Blache ! Si c’est la fin du monde, ma clientèle suivra ! Attend, je laisse tomber les homos et je reprends mon raisonnement. Voilà donc une putain, impétueuse et pulpeuse, qui fait le trottoir dans les lits des célébrités et qui devient un surhomme. Plus puissante que les surhommes des cartoons ! Elle va sauver le monde de sa destruction, telle que programmée politiquement par les fils de Sion selon les crédos religieux de certaines communautés juives ! La Jeanne d’Arc universelle s’appelle Ruby ! Et, miracle, elle est marocaine !
S_ Tu dis tout cela pour ternir la sainte famille hébraïque, stériliser la dynastie royale des descendants de David Salomon. Le patrimoine d’Israël, est issu de Noé, d’Abraham et de Joseph et Moïse allait se terminer dans un naufrage sidatique. Réduire à zéro tout les espoirs de la mythologie, pardon de la nation juive ! Heureusement que tout est sauvé et que la fin du monde attendue viendra ! Ah ces pu… de femmes, que vous avez ! Ah les racistes de bougnoules ! Aujourd’hui les canaques sont démaquées !
M _ Pas d’injures ici, SVP ! On est susceptibles et trop surveillés ! La funeste fortune qui allait corrompre la destinée prophétique, les projets vénérés de Yahvé, le credo commun à tous les monothéistes ! Tralala et tralala, lal, lala ! Qu’est ce que je m’en tape, ma belle ! Je ne crois pas du tout à vos balivernes funestes et belliqueuses. Je ne trouve ni logique ni démocratique pour vos clans et tribus de vouloir casser la terre. Et de venir justifier l’appropriation de la Palestine et la colonisation de ses gens par une supercherie une fumisterie, anachronique, un mythe vorace ! Et prétendre par dessus le marché, avec la frénésie des fanatiques américains, vous activer, afin d’avancer le supposé fâcheux programme de votre Yahvé en forçant de venir avant terme les cavaliers de l’Apocalypse …Ouf !
S_ Il était temps de laisser souffler mes oreilles ! Tu m’as fait un bouchon ! Sauf, qu’après ces dires hérétiques, tu n’es pas moins qu’un virulent apostat qui s’ignore et s’agite !
M_ Jette-moi la première pierre…
S_ Si tu ne crois pas aux cavaliers de l’Apocalyse, c’est que tu ne crois pas en la venue du Christ, non plus !
M_ Moi, je l’appelle simplement de son prénom Jésus ! Yéchou, Al Yassouë. Ce n’est pas aux hommes de commander, d’exiger ou d’activer le retour du Mahdi, de Hagog ou d’Issa !
S_ C’est un peu logique, il y a du vrai dans ce raisonnement. Seulement..
M_ Ça suffit ! Amen ! Jette-moi la première pierre et enterre-moi dans le sable de Merzouga jusqu’au cou ! Et frappe si tu ne me comprends pas. Je rejoindrais alors une belle iranienne qu’aurait sauvée sans doute Jésus de la lapidation. Il aurait empêché par charité le caillassage de la caille, s’il n’était pas trop élevé ou trop loin !
S _ Tu admets qu’elle soit libre ! Tu as dû être contaminé par cette résistante, la Ruby, cette satanée femelle, envoyée par le Hamas ! Il faudra faire ton bilan…Le sida et l’hépatite vont te ravager mon pote et te rapprocher enfin de moi ! C’est ce que tu veux…
M_ Je plaisantais ! Laisse-moi, ici ! Vade retro ! Tu es trop vieille, pour moi, nous avons au moins 62 ans d’écart ! Au Paradis j’aurais droit à un harem de juvéniles houris !
S _ Dans l’Au-delà, dont j’ai l’expérience, les écarts d’âge disparaissent. Oublie-mes rides, oubli les plis de la maja, habillée ou nue. A elles, je serais pareille ! Il n’y a que les écarts de température !
M _ Il faut rire ? Et il se pourrait que je te trouve plus irrésistible encore
S_ Tu peux ! Tu peux être amoureux et prendre même une australopithèque ou une jeunesse, du genre pithécanthrope ! Remise ou maquillée au look du jour !
M _ Je te redis Lucy-Student, que cette pimpante personne, vue la sournoise approche et le cynisme de l’affaire ne pouvait être qu’une espionne, au service du triste Mossad ! Pas des nôtres ! Si elle s’était rendue volontairement malade, afin d’infecter ton Prince et servir non seulement de vectrice, mais d’arme redoutable, je n’en sais rien et je te promets que je ne la connais point, ni d’Adam ni d’Ève, ni du lit !
S_ Une bombe sexologique ! Une bombe auto-immune. Une conspiration, une félonie interne, un coup bas contre Israël et l’Apocalypse avancée ! Le Paradis avance. Alléluia !
M_ Non, non, non, laisse ça aux généraux !
S_ Mais ce sont eux les cerveaux et non pas que les gâchettes ! Le pouvoir, l’intelligence et l’argent, la sécurité des gens, de leurs lois, de leurs biens…Et la force de frappe économique.
M_ Comme dans les films ! Ils conçoivent, manipulent à l’ombre les politiques et les services eux-mêmes. L’armée, ce ne sont pas des tueurs, des assassins ou des liquidateurs, mais des génies ! Des ingénieurs, des tacticiens qui font dans la prospective ! Et partout maintenant ! On ne va pas donner des trucs aussi précis et névralgiques à des fonctionnaires, à des bachibouzouks, des parlementaires mal réveillés, absents ou abscons, ou à des civils mal électrisés par les dernières coalitions électorales attirés des alliances et des alaires seigneuriaux…
S- Ah, mais oui ! Comment sais-tu tout ça, toi qui n’es que médecin, apolitique et simple généraliste !
M_ Je t’avoue comprendre que ce n’est pas qu’un rôle banal de respectueuse ! De pute pulpeuse et impétueuse, que cette merveilleuse aventurière aurait endossé ! C’est une inversion perverse et sournoise. C’est la conversion charnelle d’une conspiration. Secrète, la prostitution n’est pour elle vraisemblablement qu’une couverture !
S_ Une couverture avec bien des plaisirs ! Des soirées de bonheur, de jeux et de joies, de luxe partagé, de musique et de danse. Avec des célébrités blin-blin et beaucoup d’argent en sus.
M- ‘’ La luxure du pouvoir atteint des sommets orgiaques’’ !
S_ C’est bien frappé comme sentence, même si je ne suis pas d’accord ! J’aurais admis, banalement que ‘’ Les orgies du pouvoir ont valeur de luxures extrêmes’’. Ou vice versa,’’ La luxure du pouvoir atteint des orgies extrêmes’’. Passons au principal, nous y réfléchirons après, ensemble !
M_ Amen !
S_ Amen, quoi ?
M_ Ensemble, tes dictons sont au bon endroit !
S_ Dis plutôt, Maidoc, que c’est une femelle qui répand la terreur !
M_ Pas « un mal qui répand la terreur… »
S_ Une croqueuse de vie qui répand les plaisirs sur l’humanité, c’est bien beau ! Et qui vole les hommes à leurs épouses, c’est un peu trop mâles* !
M_ Elle ne les garde pas, ce n’est pas une roturière, elle les utilise !
S_ Elle les use ! Elle les compromet. Elle les casse.
M_ Penses-tu !
S_ La volonté des plus puissants du monde, le trône divinisé, allait succomber pour une amourette de passage avec cette aguichante bête du démon ! Le diable est fort de la beauté des femmes aguichantes et de leur pouvoir d’attirance sur les hommes qu’il vise, lui même de séduire.
M_ ‘’L’’ , c’et Lui ! La tentation même ! Le 69 ! Avec des tétons à la place des cornes ! La politique satanique ne manque pas de belles femmes ! Toi, tu ne peux venir que de Dieu, ma bonne Student ! On devrait faire un film de cette histoire !
S_ Pas tout de suite, attendons la fin du monde !
M_ Ah oui, 2012 ! Il ne faut précéder les événements ni contourner le destin ! On prend quand même une photo souvenir avant le retournement…
S_ Tu comprends qu’alors, on ne verra pas qui sortira des élections de France, de Russie et des States. Encore moins ce train qui va faire gagner une heure aux Marocains. ! Ce cher TGV, prévu pour 2015, lancé par Sarko et M-6, risque de ne pas siffler, si la fin du monde est avancée pour 2012 !
M_ Laissons, ces balivernes quotidiennes et ces babils géopolitiques du café de la joutya*, à ceux qui vont les lire et nous cacher leurs opinions. En saluant, pour ma part leurs efforts ! (Coucou, les lecteurs !). Alors raconte, en dehors du train-train habituel ! Qu’est-ce que vous faites des vieilles vierges dans l’au-delà, en attendant la Résurrection ?
S_ Par quoi que je commence ? Toi, Maidoc, qui a l’heur du temps et qui se joue du temps en interférant avec les vies et le destin des malades, tu as du temps pour moi ?
M_ Toujours ma belle Student ! Je parle de ton esprit ! Si ça peut calmer tes fausses étreintes…Et j’invente des chapitres de tes chroniques pour te redonner vie.
S_ Trêve de plaisanterie, trêve de fiction. Les lecteurs vont croire que tu es amoureux de moi….Ce qui n’est pas mon cas ! Je suis venue sans rendez-vous pour te faire la surprise et en même temps te donner une information décidée d’En-Haut et qui est inéluctable. !
M_ De la Maison Blanche, du Pentagone, de l’Elysée ? Du palais royal ? De M-VI ? Rappelle-lui mes trois milliards de centimes !
S _ Non, du Ciel !
M_ Rappelle lui d’y veiller.
S_ Il ne t’a pas entendu ! Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
M_ sui tu dis que l’apocalypse est proche, il n’a rien à faire avec ça. Me rétribuer, m’honorer, le délivrerait d’un poids inutile…
S_ Personne ne lui dira rien de ta plaisanterie. Mais il aurait pu te répondre que tu peux continuer de rêver !
M _ Nom du Ciel ! Ah Rebbi ! Ne plaisante pas a Lalla ! Moi je suis à l’étage du moqaddem et du percepteur de la trésorerie du royaume, qui pour 467, 20 dh, oubliés depuis moins d’un an, « menace de se voir dans l’obligation de faire poursuivre le recouvrement de cette créance par toute les voies du droit »…
S _ Ce n’est pas grave ! Mais c’est bien rédigé ! Ils ont fait des progrès en français. La colonisation est payante.
M_ Prenez tout ! Je demande mon salut !
S_ Il veut dire la police, le tribunal, l’armée, Sarko, Clinton, l’OTAN. Leurs porte-avions qui gitent en méditerranée en offrant le couvert céleste aux libyens du CNL !
M _ Je ne suis pas surpris, Mme Student, que tu ne viennes me visiter que lors de grands événements ! Des bouleversements de l’histoire, des chamboulements politiques, des révolutions géologiques, des insurrections telluriques et de la Résurrection des dieux.
S _ C’est vrai, Mondoc, je ne viens pas ressusciter les vivants ni les réanimer ! C’est une alchimie qui me dépasse…
M _ A propos, où cachez-vous les âmes des morts, quand vous prenez leurs vies des corps?
S _ Moi je ne prends rien : ce ne sont pas mes attributions. Voici mon opinion. On ne va pas laisser chambouler la Terre et transférer les âmes des humains ailleurs que sur la Terre ! Sur une autre planète inhabituelle ou inhospitalière pour eux. Il s’agit de la sauver pour eux, tant qu’elle reste globalement utile. On ne va pas transférer les Argileux sur un monde ou d’autre êtres doivent retourner après leur mort et leur recyclage posthume. A chaque planète ses cycles et les siens !
M_ Il reste bien quelque chose de nos passages, n’est-ce pas. Et les morts, comment font-ils pour se rappeler après tout le temps passé ailleurs, après leurs inhumations ? On les réanime avant de les caser ? Et tout cet arrivage de Lybie, du Yémen et de Syrie. Et puis ceux du tsunami du Japon et des grandes guerres. Des fours crématoires, celles des résistances, des colonies, des conquêtes, puis avant Napoléon, entre Alexandre et les Perses , les Romains et les Barbares, les Turcs et les Barbares, les Musulmans entre eux, les Chrétiens entre eux, entre …Bon Dieu quel boulot pour rafistoler tous les débris, des calcinés et de ceux qui été pulvérisés. Par les explosions et les bombes américaines ! Et toutes les âmes des vieux ringards de la politique locale…Et ce qu’il faut vraiment les ressusciter ? Vos ministres et nos parlementaires ? Un puzzle ma chère ! Sans compter les squelettes fossiles des milliards de milliards de milliards d’êtres vivants, qui il y a 300 millions d’années, étaient des hommes debout, des singes, des dinosaures, des poissons et qui ont précédé ‘’les humains’’, façon de parler ces races et de leurs ancêtres qui se sont succédés sur notre glaireuse de terre !
S_ Je reste bouche bée…Les Lecteur sont partis se reposer avant de reprendre. Je te laisse chater et tchatcher, tout seul. A plus Darling ! OK, @+ !
M _ Pardon, pardon Mamie ! Ce sont des questions auxquelles je n’ai aucune réponse logique ! Je tenais à t’en faire part, avant des les oublier. Alzheimer, la démence, le laisser-aller. Ou si on ne se voit plus, tu les auras entendues au moins une fois ! A toi, Student, qui est la plus proche créature des dieux et des rois ! A toi, qui traverse l’espace-temps en moins d’un chapitre. Il fallait bien que je te confie pour tes chroniques des mes questionnements d’être humain fragile.
S _ Je ne suis pas venue divulguer le secret de Dieu ! Sinon vos promoteurs et leur basics instincts, risquent d’aller jusqu’aux lointaines planètes du système, Uranus et Neptune, soudoyer les Habous de là-bas, l’Église de là-bas ou les Anges de là-haut, pour exploiter sans vergogne, les lieux où se reposent les âmes et puis les faire évacuer par le Ministère de là-haut, afin de faire des lotissements à la Doha du Sefrioui, qui s’est trompé de ghassoul en trempant dans le ciment…
M _ Ah, toi aussi tu as des nouvelles d’ici-bas ! Mais, que deviennent ces riches investisseurs, une fois morts ! Est-ce qu’ils demandent aux leurs des enterrer debout pour ne pas perdre de place à lotir ? Salut au professeur Benomar qui a posé le problème pour le conseil de Témara !
S _ Lâche-moi, je pars ! Je suis venue pour t’interviewer et non me faire harceler de questions. Il ne faut pas te prendre pour DSK et inverser les rôles ! L’initiative est la mienne, puisque je suis venue t’avertir de la fin du monde ! Alors, ne me harcèle pas de questions sur l’Au-dela !
M _ A propos comment va Arafat ? Et ce salaud d’Ariel et de Bush, ils ne l’ont pas encore rejoint ?
S _ Encore des interrogations médicalement stupides de la part d’un médecin ! Ah non, ils ne peuvent pas ! Arafat est déjà au Paradis en train de jouer aux logos. Les autres vont devoir être recyclés pour renaître, sous forme d’insectes ou d’animaux de proie, afin de corriger leurs karmas ! De mourir encore plusieurs fois pour se refaire une santé et corriger leurs âmes délétères !
M_ Alors pour les corriger, comme tu dis, pour sauver et rééduquer leur âmes, n’avancez pas la date de l’Apocalypse, laissez faire le temps. Laissez faire la nature, sans plus d’interactions externe des dieux.
S _ Si on n’agit pas tout de suite la terre, sera irrémédiablement détériorée qu’elle ne pourra plus servir de paradis pour les bienheureux.