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Sujet: Les Embouchures
Allah, exalté soit-Il, dit : « Et c’est Lui qui donne libre cours aux deux mers : l’une douce, rafraîchissante, l’autre salée, amère. Et Il assigne entre les deux une zone intermédiaire et un barrage infranchissable. » (Al-Furqan: 53)
La Vérité Scientifique :
Le premier ouvrage qui traita d’océanographie parut au dix-huitième siècle, contenant des informations très primaires. Puis l’océanographie commença à se tailler une place au milieu des autres sciences modernes, suite aux expéditions scientifiques du navire britannique Challenger de 1872 à 1876. Après quoi les expéditions scientifiques maritimes se succédèrent. A la fin du vingtième siècle, les gens redoublèrent d’espoir de prospecter encore plus les océans à l’aide des satellites et des images satellitaires. Après balayage de plusieurs embouchures, les chercheurs se rendirent compte que toutes les zones d’embouchures sont des environnements qui ont des caractéristiques naturelles et biologiques différentes des caractéristiques des fleuves et des mers, et ce, malgré l’instabilité et le contact permanent entre ces différentes eaux, malgré le flux et le reflux de la mer et malgré aussi la crue et la décrue des eaux de fleuves. Tout comme s’il y avait une barrière qui séparait entre la zone d’embouchure d’une part, et le fleuve et la mer d’autre part. barrière qui préserve les spécificités de la zone d’embouchure malgré les facteurs qui favorisent leur mélange tels que le flux et le reflux et tels la crue et la décrue. Et quand l’on essaie de classifier les trois environnements suivant leurs faunes et leurs flores, l’on se rend compte que la zone de l’embouchure a une faune et une flore qui lui sont propre, en ce sens que cette faune et cette flore ne sauraient vivre que dans la zone de l’embouchure qui a ses propres spécificités. En plus de cela, l’on se rend compte que cette zone est interdite à un grand nombre de créatures qui vivent dans la mer ou dans les fleuves, à tel point que ces créatures meurent dès qu’elles entrent dans la zone de l’embouchure, et ce, à cause de l’incompatibilité de leurs caractéristiques.
Aspect miraculeux :
Toute masse d’eau peut se nommer mer en arabe. Ainsi, le fleuve est-il une mer à eau douce tandis que l’océan ou la mer est une mer à eau salée. Suivant ce partage, l’on exclu les eaux des zones d’embouchures qui sont un mélange d’eau douce et d’eau salée. L’on ne saurait qualifier ses eaux ni d’eaux salées et ni d’eaux douces. C’est ainsi que l’on arrive à classifier les trois types de masses d’eaux : eaux fluviales, eaux maritimes, et eaux intermédiaires qualifiées par le Coran de barrière qui empêche la salinité des eaux de mers d’affecter les fleuves, tout comme il empêche la douceur des eaux fluviales d’affecter la mer. Ce verset indique aussi que la zone d’embouchure a une faune qui lui est propre, et qu’il n’est pas permis ni à la faune maritime et ni à la faune fluviale de s’aventurer dans l’embouchure. L’évolution historique de l’océanographie prouve qu’il n’y avait aucune information précise concernant les océans 1400 jadis. Mais déjà, le Coran donnait une description minutieuse des zones d’embouchure, expliquant que ces zones constituent un environnement spécifique qui a des caractéristiques naturelles et biologiques différentes des caractéristiques des fleuves et des mers. En plus de cela, le Coran indiqua que malgré le contact permanent entre ces eaux et l’instabilité qui y règne, chaque type de masse d’eau garde constamment ces caractéristiques intactes. D’où viendraient ces informations consignées explicitement dans le Coran si ce n’est de l’Omniscient Lui-même.
Allah exalté soit-Il dit : [ [Les actions des mécréants] sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus desquelles s’élèvent [d’autres] vagues, sur lesquelles il y a [d’épais] nuages. Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres. Quand quelqu’un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu’Allah prive de lumière n’a aucune lumière. ] (An-Nour : 40)
La Vérité Scientifique:
L’encyclopédie britannique dit : « Comme l’on peut le constater à partir des images satellitaires, le plus souvent, les mers et les océans profonds sont couverts de nuages opaques peu translucide. Ces nuages reflètent une grande partie de la lumière du soleil dont ils ne laissent passer qu’une petite partie. Quant à la quantité de lumière qui réussit à passer à travers ces nuages, elle est en partie reflétée par les eaux de la mer et en partie absorbée par la mer. La quantité de lumière absorbée par la mer s’amenuise au fur et à mesure que l’on va en profondeur, créant un certain degré d’obscurité qui prévaut jusqu’à deux cent mètres de profondeur. L’obscurité prend de l’ampleur après 1000 mètres de profondeur jusqu’au point qu’il n’y ait plus de visibilité. Le Disque de Secchi fut le premier appareil utilisé pour mesurer la transparence de l’eau des océans.
• Les savants parvinrent à apercevoir (entre 600 et 2700 mètres de profondeur) des poissons qui voyaient et attrapaient leurs proies à l’aide d’organes lumineux.
• A la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle, surtout après l’utilisation des appareils photographiques développés dans les années trente, les savants utilisèrent des cellules électroluminescentes qui permirent la découverte de forts courants dans les mers profondes. L’encyclopédie britannique dit : « L’homme ne prit connaissance du phénomène des vagues internes des mers profondes que 100 ans jadis. Ces vagues internes naissent entre deux couches d’eaux différentes du point de vue de la densité, de la pression, de la chaleur, du flux et du reflux et de l’impact du vent. A l’interface des deux niveaux de densités différentes, là où il y a la plus basse température, se forment les vagues internes qui séparent les eaux chaudes de surface des eaux froides des profondeurs. Ces vagues internes qui se forment à l’interface de deux couches d’eaux différentes du point de vue de la densité, de la salinité et de la température, ressemblent fort bien aux vagues de surface quoiqu’il soit difficile de les apercevoir de la surface de l’eau. Par ailleurs, la formation de ces vagues internes nécessite une énergie qui serait en mesure de faire avancer un bateau. Mais l’on trouve souvent des bateaux qui n’arrivent plus à avancer après s’être retrouvés dans une zone d’eau stagnante dont le mérite de la découverte revient au docteur suédois Van W. Ekman au début du vingtième siècle.Aspect Miraculeux :
L’homme a longtemps cru à des légendes qui avaient trait à la mer et aux océans. Les marins n’avaient pas alors d’informations scientifiques réelles concernant les mers profondes. Car il y avait si peu d’informations sur les courants maritimes. Ainsi, les légendes purent s’approprier des eaux stagnantes que les bateaux échouent à traverser. Les anciens romains crurent alors qu’il y avait des poissons suceurs dotés de vertus magiques qui causent l’immobilisation des bateaux. Bien que ces anciens savaient l’impact du vent sur les vagues et les courants de surface, il leur était très difficile de savoir quoi que ce soit sur les vagues internes des mers profondes. L’histoire de la science démontre que les études océanographiques n’ont vraiment connu leur essor qu’au début du vingtième siècle et précisément après l’invention des appareils adéquats pour ce type d’études minutieuses. L’océanographie moderne a donc réussi à percer les mystères des mers profondes et des océans en découvrant deux phénomènes importants qui sont d’une part, l’obscurité des mers profondes et d’autre part, les mouvements des vagues internes. Le verset coranique cité plus haut fait allusion à ces deux phénomènes de façon explicite : Ce verset indique les ténèbres des mers profondes en qualifiant la mer de profonde et en affirmant que l’obscurité qui y règne est superposée. Les exégètes disent à ce propos que les ténèbres en question sont l’ensemble des obscurités des nuages, des vagues et de la mer. Ténèbres qui privent de la vue quiconque y plonge. Les nuages condensés qui sont au-dessus de ces mers reflètent une partie de la lumière du soleil tout comme les vagues de surface reflètent une autre partie de la lumière du soleil. Après quoi les eaux absorbent les couleurs du spectre qui proviennent du soleil, couleur après couleur jusqu’à ce que ces couleurs s’effacent complètement. Puis vient le rôle des vagues internes qui plongent les mers profondes dans une obscurité si noire que même l’on ne pourrait y voir sa propre main. L’expression coranique [Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres] décrit minutieusement la réalité des mers profondes. D’autre part, il faut noter que les poissons de ces mers profondes ne sont pas dotés d’yeux mais plutôt d’organes lumineux dont Allah les a dotés pour éclairer leurs routes. Raison pour laquelle, Allah exalté soit-Il dit dans le verset mentionné plus haut : [Celui qu’Allah prive de lumière n’a aucune lumière]. Ce même verset fait allusion aux vagues internes en ces termes : […sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus desquelles s’élèvent [d’autres] vagues…] Ce qui veut dire que la vague interne est au dessus de la mer profonde. Les océanographes corroborent cela en affirmant que la mer profonde est différente de la mer de surface en ce sens que des vagues autres que les vagues de surface se forment à l’interface des deux mers. Ce que l’on ignorait cent ans auparavant. Le Coran a mentionné ces réalités scientifiques étonnants quatorze siècles jadis. Qui a pu communiquer ces informations à Mohammad ? Il va de soi que Seul Allah exalté soit-Il a pu le faire !
Allah, exalté soit-Il, dit : [ Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? De ces deux [mers] sortent la perle et le corail.] (Ar-Rahmân:19-22)
La Vérité Scientifique :
L’on ignorait que les mers salées n’ont pas une composition homogène jusqu’à ce que cela soit révélé en 1873 par l’expédition de Challenger qui dura trois ans. Et ce n’est qu’en 1942 que l’on eut les résultats de longues études accomplies par des centaines de stations maritimes installées sur les mers et les océans. On trouva que l’Océan Atlantique par exemple, est composé de plusieurs mers et non d’une seule mer bien qu’il soit un seul océan. Raison pour laquelle ses masses d’eaux n’ont ni le même degré de chaleur, ni la même densité, ni la même salinité, ni les mêmes êtres vivants marins et ni la même capacité de dissolution de l’oxygène. Toutes ces disparités qui sont perceptibles dans le même océan, sont encore plus aiguës quand l’on compare plusieurs mers telles que la Mer Méditerranée et l’Océan Atlantique ou telles que la Mer Rouge et le Golfe d’Aden qui se rencontrent à certains détroits. Il faut signaler à cet effet qu’en 1942, l’on sut pour la première fois qu’il y a des mers dans lesquelles des eaux de différentes origines se déversent sans pour autant que ces eaux acquiert des caractéristiques homogènes. En réalité, les eaux de mers ne sont aucunement stables. Elles sont en perpétuel mouvement. Ce qui fait qu’elles s’entremêlent mais tout en gardant leurs spécificités concernant le degré de salinité, de chaleur et de densité. Il va de soi que le flux et le reflux, les courants d’eaux, les vagues et les tornades sont tous des facteurs qui favorisent le mouvement continuel des eaux de mers, mais sans, toutefois, que les masses d’eaux maritimes qui ont chacune des caractéristiques propres à elles ne se diluent les unes dans les autres. Ce qui donne l’impression qu’il y a une sorte de barrière qui sépare entre les mers qui se jouxtent dans un même océan ou un même detroit.
Aspect Miraculeux:
Les versets coraniques ci-dessus ont trait à deux mers salées avoisinant qui s’entremêlent tout en préservant chacune leurs caractéristiques. Et ce, tout comme s’il y avait une barrière qui les empêchait de se diluer l’une dans l’autre. D’autre part, ces versets font allusion aussi aux perles et aux coraux que l’on ne trouve que dans les eaux salées. Ce qui corrobore le fait que les eaux en question ici sont des eaux salées. Ce qui veut dire que le Coran parle des eaux d’océans et des mers qui sont des eaux salées. Eaux qui, apparemment, forment une seule masse, mais qui sont en réalité des masses avoisinantes avec des caractéristiquement différentes. Oui ! Apparemment, les océans et les mers salés qui se jouxtent forment une seule masse d’eaux qui a des caractéristiques homogènes. Mais en réalité, ce sont des masses d’eaux différentes du point de vue du degré de salinité, de chaleur et de densité. L’on ne put se rendre à l’évidence de cette réalité qu’en utilisant les technologies modernes. Pourtant, le Coran a fait cas de ces mêmes réalités en mettant en exergue les différences caractéristiques de deux mers salées qui s’entremêlent sans pour autant se diluer l’une dans l’autre tout comme s’il y avait une barrière qui empêchait leurs eaux de se mélanger. Cela ne prouve-t-il pas évidemment que le Coran est la parole d’Allah.
Allah exalté soit-Il dit :[Alif, Lâm, Mim. Les Romains ont été vaincus, au plus bas point de la terre, et après leur défaite ils seront les vainqueurs, dans quelques années. A Allah appartient le commandement, au début et à la fin, et ce jour-là les Croyants se réjouiront du secours d’Allah. Il secourt qui Il veut et Il est le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux. C’est [là] la promesse d’Allah. Allah ne manque jamais à Sa promesse mais la plupart des gens ne savent pas.] (Ar-Roum : 1-6)
Vérité Scientifique:
Les références d’histoire mentionnent la bataille qui eut lieu entre les Perses et Byzance (qui était la partie orientale de l’empire Romain). Bataille qui eut lieu entre Adhri`ât et Bosrâ près de la Mer Morte. Cette bataille qui eut lieu en 619 se solda par une victoire écrasante des perses. Cette défaite cuisante des romains byzantins amena plus d’un à croire que l’heure de la décadence de leur empire avait sonné. Contrairement à toutes les prédictions, une autre bataille éclata entre les perses et les byzantins en décembre 627 dans la région de Nineveh. Et cette bataille se solda par une défaite perse. Après quelques mois, les perses durent opter pour un armistice qui leur imposait la rétrocession de toutes les terres qu’ils avaient réussies à arracher aux byzantins. Les images géographiques des altitudes de la surface de la terre, démontrent que la plus basse altitude sur terre se trouve près de la Mer Morte en Palestine où la surface de la terre est 395 m.en dessous de la surface de la mer. Les photos et images satellitaires corroborent cette réalité.
Aspect Miraculeux :
Il y a deux aspects miraculeux qui se rapportent aux versets ci-dessus : D’une part, le Coran prédit que la victoire byzantine après la défaite face aux perses aura lieu après quelques années. Et selon les spécialistes de la linguistique arabe, « quelques années » veut dire ; entre cinq et sept ans ou entre un et neuf ans. Et comme prédit par le Coran, la victoire eut lieu après sept ans lors d’une bataille qui opposa perses et byzantins en 627, bataille qui se solda par une victoire éclatante des byzantins. Et cette victoire coïncida aussi avec la victoire musulmane de la bataille de Badr face aux polythéistes. Il faut noter qu’au moment de cette prédiction coranique, les mécréants de la tribu de Qoraych avaient tourné ces versets en dérision tellement ils trouvaient une telle victoire invraisemblable. Ils allèrent même jusqu’à promettre des dons aux musulmans si jamais cette prédiction se réalisait. Mais cette victoire qui marquait encore une fois l’aspect miraculeux du Coran se réalisa au grand dam des mécréants. Quant au deuxième aspect miraculeux de ces versets, l’on le trouve dans l’affirmation d’une vérité scientifique qui était alors méconnue de tous ; ces versets affirment que les romains ont été vaincus au plus bas point de la terre. Il faut dire en passant que le mot que nous traduisons ici par «plus bas point de la terre » a deux sens en arabe : le plus proche et le plus bas. Et chacun de ces deux sens est en accord avec la réalité; d’une part, le théâtre des opérations est la zone la plus proche de la péninsule arabique, et d’autre part, c’est aussi la zone qui a la plus basse altitude du globe terrestre vu qu’elle est en dessous de la surface de la mer de 1312 pieds (environs 400 m.). Et tel que l’affirme l’Encyclopédie Britannique, cette zone est le plus bas point de la surface de la terre qui fut enregistré par les satellites. Et il est prouvé historiquement que la bataille en question eut lieu dans cette zone qui a la plus basse altitude sur terre et qui se trouve dans la vallée de la Mer Morte. Il va de soi que nul n’aurait pu établir cela en l’absence des nouveaux procédés topographiques. Raison pour laquelle il était impossible en ces temps qu’un être humain puisse savoir que cette zone était le plus bas point de la surface de la terre. Ces versets coraniques ne prouvent-ils pas que le Coran est une révélation d’Allah exalté soit-Il, qui dit : [Dis : « Louange à Allah ! Il vous fera voir Ses preuves, et vous les reconnaîtrez » !] (An-Naml : 93)
Hier(21.02.2009), sur la chaine franco-allemande ARTE, un documentaire qui se déroule à Mengoub près de Bouaarfa été diffusé.
Voilà le synopsis, disponible sur le site de la chaine:
Deux Marocains tentent un pari fou : créer, en plein désert, une pépinière pour empêcher les jeunes paysans de leur région de céder aux mirages de l’émigration.
C’est l’histoire d’une rencontre entre deux Marocains, tous deux originaires de Bouarfa, une petite ville du sud-est du pays. Mostafa « le vieux » est depuis trente ans installé en France, dans une cité d’Évry, et revient pour les vacances ; Mostafa « le jeune », lui, s’est fait paysan dans le désert du Mengoub. Là où la misère grandit au rythme du sable, qui avance et dessèche les cultures, où faute de pouvoir gagner leur pain, les hommes ne trouvent plus à se marier et où les jeunes ne rêvent que d’une chose : partir. « El Mostafa » signifie « l’élu » en arabe. Mais l’aîné des Mostafa, sous son allure joviale, cache une fêlure : il y a quelques années, il a tenté de vivre dans un village de l’Essonne en reprenant le seul café du coin. Le racisme ordinaire a fini par l’en faire partir. Depuis, il considère son intégration en France comme un échec.
Une barrière verte contre le sable
Le cadet, lui, est revenu de ses rêves d’exil après quelques années de galère hors du Maroc. Ancien soudeur, il a finalement choisi son désert natal pour bâtir une maison, créer une ferme, fonder un foyer (après trente-six demandes en mariage infructueuses !). Il s’efforce aussi de montrer aux fils des fellahs très pauvres de la région que l’on peut s’en sortir sans émigrer, même avec très peu de moyens. « Il y a quelque chose de plus grand que l’argent, c’est l’espoir », aime à répéter à ses ouailles celui qui est devenu l’imam et l’homme- orchestre de sa communauté villageoise, dans la petite mosquée qu’il a construite au bout de son terrain. C’est lui qui a eu l’idée de la pépinière : dresser une barrière verte contre le sable qui avance. Et c’est Mostafa le vieux qui, avec son association Solidamoun, a trouvé les fonds pour financer cette utopie. Depuis, l’un en première ligne, l’autre en renfort, ils se battent contre le vent, le sable, le gel, les invasions de criquets. Et une petite école a fleuri à côté de la mosquée, pour les enfants du village. Cinéaste familier des chemins détournés, Laurent Chevallier (Djembéfola, Circus baobab, La vie sans Brahim…) raconte comment les deux Mostafa, le déraciné et le paysan, ont fait reverdir le désert.Il est possible de le voir ici: http://www.arte.tv/fr/programmes/242,date=21/2/2009.html
Je vous le recommande fortement.
Les bolides de l’espace passent le « mur du son «
Les grosses météorites pénètrent dans l’atmosphère terrestre à une vitesse moyenne de 40 km/seconde , mais peuvent atteindre 70 km/seconde .Par suite du frottement, leur progression dans l’air dégage beaucoup de chaleur ,ce qui les fait fondre superficiellement avec production de lumière .
De plus , comme leur vitesse dépasse celle du son, l’arrivée des météorites s’accompagne de véritables « coups de tonnerre » , bruits comparables à ceux que font les avions à réaction qui passent le « mur du son » .
On évalue à 2.000 par an , en moyenne, le nombre de ces météorites et, parmi elles on peut compter un bolide de 4 tonnes tous les dix ans , un de 50 tonnes tous les 10.000 ans , un de plus de 250 tonnes tous les 50.000 ans.
La plus grosse météorite connue a été repérée , enfoncée dans le sol dans le sud-ouest africain. Elle date de plusieurs siècles et pèse environ 60 tonnes.
Au Greenland, on a découvert un bloc de 36 tonnes qui se trouve aujourd’hui au Hayden Planetarium de New York
Il existe une météorite de 27 tonnes au Mexique, une autre de 14 tonnes en Orégon (U.S.A.), une de 5 tonnes au Brésil .
Elles sont toutes constituées par du fer à peu près pur .
A suivre:Cratères et lacs météoritiquesLe cessez-le-feu ne représente ni une victoire d’Israël, ni la paix, mais la préparation d’une nouvelle agression d’ici un, deux ou trois ans. D’où notre responsabilité pour tirer le bilan de ces trois semaines de souffrances. Et surtout : que pouvons-nous faire pour protéger les gens de Gaza, pour oeuvrer à une véritable paix, pour une information plus correcte de nos concitoyens ? Quelques réflexions rapides rédigées en urgence depuis Beyrouth où j’étais invité par le Forum Social Mondial en sa première session tenue dans le monde arabe…
Beyrouth, 19 janvier
1. Israël poursuit un plan à long terme
– « Jusqu’à présent, j’étais partisan d’Israël à 100%, mais là, je me demande qu’est-ce que c’est pour un Etat ? »
– « Un Etat raciste qui veut agrandir son territoire »
– « Oui, à présent, je le crois bien »Ce dialogue entre deux pères, entendu par un ami à la porte d’une école de Luxembourg, est typique. La cruauté de l’agression contre Gaza a ouvert les yeux de nombreuses personnes. Viser des femmes, des enfants, des hôpitaux, des ambulances, des écoles, de façon aussi répétée, ce ne sont pas des « bavures » ou des dérapages. Des faits semblables ont été commis en 1948, 1967, 1982, 1987-1993, 2000, 2006… En fait, Israël poursuit la réalisation d’un plan à long terme : agrandir son territoire jusqu’à l’ensemble de la Palestine, ce qui implique de terroriser la population et de la forcer à évacuer le territoire.
Tel était l’objectif réel de l’attaque contre Gaza. Certes, Israël prétendait vouloir éliminer le Hamas, mais tous les analystes savent que c’était inatteignable. Il y avait aussi un objectif immédiat et sordide : éviter une défaite aux élections. Chaque enfant palestinien tué vous rapportera combien de voix, Monsieur le boucher Barak ?
Bien sûr, pour amadouer l’opinion, le gouvernement israélien se prétend désireux de négocier. Mais il a soigneusement éliminé tous ceux qui étaient prêts à négocier avec lui. Il a emprisonné à perpétuité Marwan Bargouti, un laïc, leader intègre et populaire du Fatah; il a emprisonné pour trente ans Ahmed Sadaat, un laïc, secrétaire-géné ral du Front Populaire de Libération de la Palestine; à présent, il cherche à éliminer le Hamas. Et après, avec qui négociera-t-il ? Avec Al Qaeda ?
2. Une guerre « made in USA »
Chaque année, Israël reçoit quatre milliards de dollars d’aides militaires et autres des Etats-Unis. Plus que l’ensemble des pays en voie de développement. Bien qu’il n’ait cessé de violer toutes les résolutions de l’ONU et toutes les règles du droit international et soit condamné pour cela par à peu prés tous les pays du monde.
La raison ? Les Etats-Unis ont toujours considéré que le Moyen-Orient leur appartenait, à cause du pétrole. Pour le monopoliser, ils ont multiplié les chantages, coups d’Etat et invasions militaires. Ils entretiennent des dictatures féroces en Arabie saoudite, Koweït ou Egypte tout en prétendant défendre la « démocratie » au Moyen-Orient.En réalité, Israël est leur porte-avions, le « flic du pétrole ». Chargé d’aider à contrer tout pays qui voudrait être indépendant et utiliser l’argent du pétrole non pour les coffres-forts d’Exxon mais pour le développement d’une économie indépendante.
Comme le disait ici, hier, le chanoine belge François Houtart, cofondateur du Forum Social Mondial : « Israël fait partie d’un projet impérial de domination du Nord sur le Sud ».
3. Une guerre de l’Europe aussi
L’Europe se prétend neutre et « équidistante » entre Israël et les Palestiniens. « Neutre » entre des agresseurs colonialistes et leurs victimes ? Mais en réalité, elle soutient à fond Israël en en ayant fait un quasi membre de l’UE, en qualifiant de terroriste le gouvernement palestinien démocratiquement élu et en fournissant à Israël des milliards d’euros d’armements.
Ainsi, hypocrite, mon pays, la Belgique, a prétendu être humanitaire en envoyant un avion pour rapatrier des enfants palestiniens blessés, oubliant seulement de préciser qu’ils avaient été blessés avec des armes notamment belges !
De plus, Sarkozy a fait semblant de négocier (avec une seule des parties!), juste pour gagner du temps et permettre à Israël de finir son sale travail. Son petit chien Bernard Kouchner a menti sur ce massacre comme il a menti à chaque guerre de l’Occident (Irak, Yougoslavie, Afghanistan) . Pas neutres du tout, à fond derrière Israël!
Derrière Israël, il y a ses parrains : les USA et l’UE. C’est aussi une guerre pour le pétrole. C’est la plus longue guerre de l’Occident, qui dure depuis 1948. C’est le soutien au dernier colonialisme du monde. Peut-être le pire puisqu’il s’agit de vider une terre de ses habitants!
En fait, on est en train de préparer l’opinion européenne, elle aussi, à l’idée qu’il faudra peut-être un jour faire la guerre contre « le péril musulman ».
4. Des médias en guerre ?
Si les Européens pouvaient voir Al Jazeera, ils auraient été dans la rue dès le premier jour et Israël aurait dû arrêter. Ne dites pas trop vite que vous êtes bien informés en Europe et que ce sont les Arabes qui se trompent.
Parlez donc avec des Français ou des Belges d’origine arabe : ils ont vu une autre guerre que vous. Ils ont vu l’atrocité des crimes, et cela dès le début. Ils ont entendu les déclarations des différentes parties de la résistance palestinienne et ils savent donc qu’un accord de paix était possible à condition d’être équilibré et juste. Ils connaissent l’Histoire qu’on vous a cachée, ce qu’on ne peut dire dans aucun journal télévisé européen ou US: à savoir que le conflit a commencé quand Israël a chassé les Palestiniens de leurs terres.
Alors, qui est bien informé, qui est mal informé ?
5. Y pouvons-nous quelque chose?
A Bruxelles, le 11 janvier, on a pu voir un phénomène étonnant. Les grands partis qui ont toujours soutenu Israël, y compris un parti qui entretient des relations étroites et « fraternelles » avec le parti travailliste israélien, étaient pourtant dans la rue, participant à une manifestation de cinquante mille personnes pour exiger l’arrêt de l’agression!
L’explication de ce mystère ? Le « facteur Al Jazeera + Internet » d’abord. Le facteur électoral ensuite. Les Arabes de Belgique, informés grâce à la chaîne qatarie, se sont mobilisés. Invité à parler dans deux mosquées, à Bruxelles et à Lille, j’ai eu l’occasion de ressentir leur révolte, mais aussi leur volonté de ne plus rester marginalisés et passifs. L’opinion des non-immigrés a aussi évolué sous l’influence des infos d’Internet; le monopole médiatique n’est plus aussi absolu qu’avant.
Les grands partis (il y aura des élections en juin en Belgique) ont dû le sentir aussi. On a donc constaté une évolution en trois phases, dans les partis et aussi dans les médias qui les suivent :
Phase 1 : durant les premiers jours, on avance qu’Israël a « le droit de se défendre ».
Phase 2 : quand la cruauté de l’offensive ne peut plus être cachée, on critique Israël pour sa « riposte disproportionné e » ( ce qui excuse encore l’agression. )
Phase 3 : quand l’opinion bascule devant l’horreur, on va jusqu’à condamner des crimes.
Seulement en paroles. Pas d’actes, pas de sanctions, pas de suspension des incroyables privilèges accordés à ceux qui commettent ces crimes. N’empêche. Cela montre l’impact d’une information véritable, et surtout l’impact d’une population, même minoritaire au début, qui se mobilise. Et cela montre qu’il sera possible d’aller plus loin.
A quelles conditions ?
6. L’action ne peut venir que d’en bas : boycott !
La solution ne peut venir d’en haut, car nos multinationales et nos gouvernements ont misé sur Israël et l’alliance avec les USA.
Je rencontre énormément de gens qui veulent faire quelque chose. Parmi les diverses propositions, je pense que le boycott est une action accessible à tous, assez facile à pratiquer, dans une campagne de longue durée et qui fera mal au portefeuille, donc au nerf de la guerre. La machine de guerre israélienne coûte cher, elle est financée par les revenus des fruits, légumes, fleurs et autres produits qu’Israël vend en Europe notamment dans les supermarchés.
Dans ma jeunesse, j’ai participé à la campagne de boycott qui a forcé les racistes blancs d’Afrique du Sud à renoncer à l’apartheid et à l’oppression des Noirs. Ce mode d’action est efficace. Encore plus s’il est organisé collectivement. 1. Avec des comités par pays et des comités locaux d’action à la base. 2. En ne dispersant pas les efforts, mais en concentrant sur quelques produits (israéliens, voire des complices US et européens) à déterminer ensemble. 3. En s’accompagnant d’un travail régulier d’information de la population, de façon concrète, pédagogique et patiente. Cela peut s’organiser en regroupant toutes les bonnes volontés dans les quartiers, mais aussi les écoles, les entreprises, les associations, partout. L’idéal serait de commencer avec un appel de personnalités et de mouvements.. .
7. Besoin d’unité
A Beyrouth où je me trouve, j’ai discuté pendant trois jours avec des dizaines de personnes venues de nombreux pays de la région. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des croyants ou des laïques. Et, car je sais qu’on me le demandera, oui, avec des femmes voilées; et je vous garantis que je n’ai pas senti de différence quant à l’engagement, la réflexion ou l’indépendance d’esprit. Une dame marocaine voilée était venue me trouver après un exposé, et nous avions parlé. Un peu plus tard, je rencontre son mari, un parlementaire marocain qui me dit : « Voici mon épouse, ou plutôt, je suis son mari, je l’accompagne! » Car elle était, comme bien d’autres, débordante d’idées et d’activités.
Trêve de plaisanteries, il est temps en Europe de sortir des clichés et des préjugés. Tous mes interlocuteurs, ici, étaient choqués par la timidité de la gauche européenne face aux crimes d’Israël. Et j’avais bien du mal à l’expliquer.
Le temps me manque ici à présent, avant de nouvelles rencontres. Mais il faudra revenir sur cette curieuse « gauche » qui, pour la plupart, ne bouge pas beaucoup pour mettre fin au dernier colonialisme. Cette gauche qui s’inquiète beaucoup d’une montée éventuelle de l’antisémitisme, condamnable bien sûr, mais ne réagit pas devant la montée bien réelle d’une islamophobie complètement paranoïaque lancée par Bush et qui stigmatise nos concitoyens immigrés.
Cette gauche ne devrait-elle pas sortir de sa tour d’ivoire et de ses complexes de supériorité? Ne devrait-elle pas prendre des distances avec ses médias et ses dirigeants pour aller à la rencontre des peuples du Sud ? Se demander pourquoi, au Moyen-Orient, mais aussi en Amérique latine, en Afrique, en Asie, ils sont tous contre Israël ? Mieux chercher à comprendre les raisons de cette colère qui envahit le Sud ? Et avant de donner des leçons de démocratie au monde entier, nous autres Européens qui avons mis en place Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, Mobutu, Suharto et la plupart des dictatures qui ont ensanglanté la planète, d’abord simplement nous demander ce que nous pouvons apprendre de ces peuples du Sud ?
C’était, très rapidement, quelques réflexions que je vous soumets… En appelant chacune et chacun de vous à prendre ses responsabilité s, là où il est et selon ses moyens. N’oubliez pas Gaza ! Ils auront besoin d’aide humanitaire tout de suite. Mais surtout, pour éviter le retour des bombes, ils auront besoin d’une information vraie. N’oubliez pas Gaza !
Michel Collon
Que faire ?
A Bruxelles, le 10 janvier dernier, a eu lieu un atelier « Médias et Gaza : que pouvons-nous faire? » Il avait été convoqué, en urgence, en trente-six heures, par l’équipe Investig’Action qui travaille avec moi pour une information alternative. Malgré le court délai, 90 personnes sont venues exprimer leur ras-le-bol d’une information incomplète, superficielle et surtout partiale.
Toute une série de propositions intéressantes ont été faites en vue d’analyser l’info de façon critique, élargir les sources, repérer les médiamensonges, ne pas faire d’amalgames mais débattre quand c’est possible avec les journalistes. Mais surtout, pour renforcer l’information alternative sur Internet et ailleurs.
Notre équipe est réduite et, franchement, un peu débordée. Mais elle mettra les bouchées doubles pour transformer notre site actuel, dialoguer avec vous et réaliser des avancées. Vos coups de main sont plus que bienvenus, ils sont indispensables.
La devise d’Investig’Action, c’est « Nous sommes tous des journalistes! ». Et vous aussi.
Retrouvez chaque jour des témoignages, analyses, critiques d’infos sur Gaza à
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