Résultats de la recherche sur 'mariage oujda'

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15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 166)
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  • #217295
    MYRIAM
    Membre

    Bonjour,

    Oujda c’est avant tout une ville traditionnelle donc de pouvoir avoir des adresses de musique du saffe avec bendir et des photos également des bendirs terre tessremya 45dh le plus beau est rose voila je vous remercie.
    Je souhaiterai avoir les coordonnées de bnat ali qui chantaient à l’époque dans les mariages merci bien.

    #203778

    Pourkoi tant de haine et de méchanceté envers tout ce qui ne vous ressemble pas et qui ne pensent pas comme v tout dabord vous

    Fadesa: en faite j’ai survoler le site et ce que j’ai pue remarquer, c’est que votre vision des choses ne tournais qu’autour de vous: « on ne pourra plus aller se promener sur la plage », « on ne pourra plus emmener faire petre nos mouton » etc etc etc. Que des pleurnichards.
    Si tu veux quelques chose fait en sorte de l’avoir au lieux de pleurer sur ton sort de misere.
    Fadesa est une aubaine pour la région. Certe il vont se faire beaucoups d’argent, mais ces gens la sont beaucoups plus malin que vous et moi. Et ils ont raison car a leur place on aurait tous fit de meme.
    Il vont créer de l’emploi, faire tourner l’économie et ainsi augmenter le pouvoir d’achat d’une région qui était endormis. Pour preuve, tous les centres de formations de la régions tournes a plein régime en attendant le jour J.
    Serieux les gars vous me faite marer:
    Depuis quand le marocain pur souche se soucis t’il de son environnement. Ouvrez les yeux et faite un ptit tour a Oujda en periode creuse. Comme ca on npourra pas dire que c’est la faute d’un telle ou d’un telle RME. Oujda est une grande Zoubia a ciel ouvert, des detritus a perte de vue, des odeur nauséabonde dans tous les coin de rue, aucune higiene. Vous avez deja fait un tour au Zouk au niveau des boucher. Si tu as le malheur de respirer a ce moment la, tu en ressentira les sequel dans 10 ou 20 ans. des cadavre de chien, les 4 pattes en l’air assecher par le soleil qui gise sur les terrain vague depuis des semaines sans que personne se disent, il fo les enterer. Mais ou sont donc passer les écolos. A oui j’oubliais y’a rien a gratter, mais peut etre qu’avec Fadesa on peux s’en mettre plein les poches.

    Vous parlez de HrAM. Il faut etre serieux les gars. Vous n’avez pas attendue les Europpeen pour décrocher la palm de la décadence. Un belge contre une fausse promesse a fait un carton a Agadir. Quoi, elle croyais en lui et en sa promesse de les épouser: mais depuis quand une soidisante musulman a le droit de se marier avec un non musulman ou meme d’avoir des rapport hors mariage. Je viens souvent a Oujda et je peux veut dire qu’il est extrememnt facile de coucher avec des fille soit disant »bint nass ».

    Alors arreter de toujours remettre la faute sur les autres et balayer un peux devant votre porte. La verité est difficile a admettre, mais elle permet tout de meme d’avancer et d’etre meilleur un peu plus chaque jour.

    Si des gens en envie de se baigner en maillot de bain, ou en bikini, puis savoir en quoi est-ce t’on probleme? Tu as peur d’etre tenter? Ou peut etre pense tu etre meilleur qu’eux? La plage de Saidia fait plus de 20km, non? Tu n’est pas obliger de t’arreter a hauteur de ses 6 Km qui font couler tro d’encre pour rien.

    Quant au RME, qu’a tu contre eux? toi qui contemple a longeur de journée l’autre rive de la Médittérané…Tu les envie peut etre, tu aimerais bien, toi aussi pouvoir partir de l’autre coté pour essayé de refaire ta vie?
    Mais sache que notre image ici ne sait jamai autant dégrader que depuis l’arriver des clander. Aucune tenue, nie aucun savoir vivre, il se croit au bled. OUech les gars il faut évoluer, grandir dans sa tete.

    Jalousie haine et hassada voila tout.

    👿 👿 👿 😈 😈 ➡ Et si t pas content c pareil………Vive le Maroc, Le roi et les RME

    #250325

    En réponse à : mariage oujda

    Cerise
    Participant

    @sana30 wrote:

    salam à tous

    voilà j’ai une amie de oujda qui veut se marier avec un algerien , qu’en pensez vous , ses parents sont pas trop d’accord
    en tant que oujdi que pensez vous de cela? faut il contrarier les parents, quelles sont les souci qui peuvent se poser entre un tel mariage?

    MERCI POUR VOS REPONSES INCHALLAH

    si les parents ne veulent pas !! ca vaut pas la peine

    l7aja lli bla mardat lwalidin ma3andna man diro biha 😉

    #250323

    En réponse à : mariage oujda

    hafid
    Membre

    @sana30 wrote:

    salam à tous

    voilà j’ai une amie de oujda qui veut se marier avec un algerien , qu’en pensez vous , ses parents sont pas trop d’accord
    en tant que oujdi que pensez vous de cela? faut il contrarier les parents, quelles sont les souci qui peuvent se poser entre un tel mariage?

    MERCI POUR VOS REPONSES INCHALLAH

    khaso idir mariage contbande 3la trig alwahda ❗

    #203738

    Sujet: mariage oujda

    dans le forum Café OujdaCity
    sana30
    Membre

    salam à tous

    voilà j’ai une amie de oujda qui veut se marier avec un algerien , qu’en pensez vous , ses parents sont pas trop d’accord
    en tant que oujdi que pensez vous de cela? faut il contrarier les parents, quelles sont les souci qui peuvent se poser entre un tel mariage?

    MERCI POUR VOS REPONSES INCHALLAH

    #250147

    En réponse à : Salle al wouroud

    Mounmoun
    Membre

    @leilei wrote:

    Salam aaleykoum !!!!

    Mon futur mari a reservé la salle al wouroud à oujda pour notre mariage.
    Je n’ai rien touvé sur cette salle sur Internet.
    Quelqu’un la connait, pouvez vous me dire si comment est cette salle?
    Elle serait situé sur la sortie d’oujda sur la route pour casa, a coté d’un resto style riyaha.

    Merci pour vos réponses

    felicitation leilei ^^ allah ikamal koulchi bkhir wi rza9koum wlidat hlouwine 😳

    #203719

    Sujet: Salle al wouroud

    dans le forum Café OujdaCity
    leilei
    Membre

    Salam aaleykoum !!!!

    Mon futur mari a reservé la salle al wouroud à oujda pour notre mariage.
    Je n’ai rien touvé sur cette salle sur Internet.
    Quelqu’un la connait, pouvez vous me dire si comment est cette salle?
    Elle serait situé sur la sortie d’oujda sur la route pour casa, a coté d’un resto style riyaha.

    Merci pour vos réponses

    #243063
    ayman
    Membre

    J’ai deja donné mon avis à ce sujet ,je vous fait un copier coller, vous ne pas redire la même chose et je donnerai le lien:
    @ayman wrote:

    …………………………………………………………………………………………………
    Pour l’exemple de Nezouh concernant la personne qui a battu sa femme, je trouve pas mieux que la qualification qu’a donné Alae je dirai aussi que c un acte lâche ,meskin rien à voir avec la religion ,donc cette personne deja connais pas ces devoirs envers sa femme ,et la personne qui parle de cet homme comme exemple ne connais pas aussi bien comment un musulman doit traiter sa femme ,car ni l’islam ni la loi du maroc (aumois theoriquement: considere l’acte de mariage commepacte avec toute la valeur de ce contract avec une difinition du mariage qui doit etre preuve de respect mutuel…lolerance ..), l’islam aussi ordonne à l’homme de bien traiter sa femme la respecter ..y’a bcp de verset consacrés uniquement pour la relation homme/femme.
    Pour ceux qui disent que l’islam encourage la violence contre la femme c pas juste, c vrai qu’ily’a un verset qui parle « de battre la femme », je crois que Alain l’a deja cité ; mais il est aussi raisonnable de preciser que cette acte qui je vais expliquer ne doit être qu’en dernier recours , parceque faut deja parler avec la femme essayer de la convaincre par la raiosn et dans ce cas je precise que la femme doit absolument etre en tort sinon ça serai de l’injustice et la raison de punition est inexistante, donc il dois pas avoir de puntion, si la femme et vraiment en erreur et refuse de changer son comportement ou…(ça depond de la situation) y’a la solution de deuxieme ordre c de plus partager le même lit ,pour la pousser à reflechir si ça donne pas fruit ,là et en dernier recours y’a l’acte de pinution (corporelle) mais c pas comme une bagarre de rue 🙂 ,ça doit être le plus symbolique que soit ,juste pour montrer à sa femme son mecontentement , même s’il faut que la toucher ,c juste pour faire passer le message ,et si on peut le faire sans ce geste ça serait encore mieux , mais normalement une femme qui respecte son mari et qui est respectée par son mari ,le couple n’a pas besoin d’airriver à ce stade.
    Je reviens à la realité, si t’aurai dit (Nezouh) : bcp de femmes sont battues violentés par leur maris ,et ça arrive souvent dans les couples musulmans (maroccains) , je dirai : oui c juste ,sans relier ce phenomene à la religion, parceque la religion nous ordonne autre chose..; mais malheureusement y’a encore des gens qui sont des ignorants( coté religion) qui essaient de prouver leur superiorité à la femme par la faiblesse,acte ignoble repugnant dont on doit pas être fier..
    d’autres points que j’ai pas negligé mais si ça vous interesse on en parlera apres comme la polygamie..et autre..

    http://forum.oujdacity.net/oujda-discussion-2527-0-asc-120.html

    #210444

    En réponse à : l’amour

    oujdiya93
    Membre

    salam aleykoum à tous.
    svp mes frères je voudrais savoir si vous avez les coordonnées des salles de reception à oujda (par exemple la salle ryad, la fondation, celle de lazaret et autres) car je souhaite faire mon mariage cet été mais j’ai pas de contact à oujda donc je fais appel à vous tous.
    je vous remercie d’avance.

    #233225

    En réponse à : Etes-vous amoureux(se)?

    samir.m
    Membre

    @kitty wrote:

    bonjour,

    moi je suis tombé amoureuse d’un garçon à oujda en 2005 lors d’un mariage à gala
    il me faisait des signes mais moi je ne faisait pas attention à lui
    ensuite je ne l’ai plus vu
    un an apres je l’ai rencontré à un autre mariage ,il me regardait mais il ne ma toujours rien demandé et je ne l’ai plus vu
    cette année par surprise je le rencontre dans un autre mariage dans la salle bensaila vers la frontiere ;il me regardait pendant toute la soirée
    mais il ne fait toujours pas le premier pas

    vous en pensez quoi vous

    salam

    il y’a 2 point q’uil ne faut pas oublier le premier est le fait que le mec peut etre tres timide et n’ose pas a un point de te repousser et crois moi j’en sais quelque chose!!!
    sinon t’a des mecs comme chez les filles que l »orsque on s’interesse a eux ils ont une espece de montée d’adrenaline qui pousse le plaisir a son etat le plus pur et preferent rester a ce stade de peur de gacher le tout par une rencontre ceci aussi est une eventualité sinon laisse les choses venir .
    amicalement.

    #222794
    angelus
    Membre

    @eve wrote:

    sujet important !!! mariage avec les oujdiyates,

    ma question est se que lwajdiyat accepterons le mariage avec un oujdi ???

    apparament , les hommes d’ici préfaire les filles de l gharb , casa rabat salé, fes , meknes, zmagriya autra nationnalité et meme athée….. bache ychoufo m3ahom li makayanch 3and l wajdiyates….hit lwajdiyat hachoumiyate, et c’est la véritéedans sa profondeure!!!!!!

    pour parler franc daba homme fi lghrab kayfadlo lwajdiyat , sans shour sans wallo, hitt bnatna niya ( et tu as bien dis …… ) la vérité c’est que l’homme oujdi n’aime pas qu’une oujdiya twarih slaho ( mayardach) bassah ila jat wahda guawriya wlla gharbiya tahkam fih ytatti rassou ………………; :shock:wa yafradha 3la la famille

    😆 pour te repondre cher « eve »la majorité des hommes ici regrde les filles du gherb parce qu’elles sont plus ouvertes et moi coicée , c’est vrai que les filles de oujda sont pas coincée mais renfermer sur eux meme je dirais! alors c’est pour cette raison qu’ils voient ailleurs!!
    mais en verité les hommes cherchent des femmes avec qui ils feront leur vie , alors si ils trouvent des oujdiyate sympas ettout… c’est bon sinon ils voient ailleurs cest tous!!
    j’espere que tu a compris parce que j’ai une idée a te transmettre que j’arrive pas beaucoup a exprimé ^^ 🙂

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

    #233789

    En réponse à : J’ai besoin d’aide svp

    hassan73
    Membre

    salam
    comment ça ils passent par les villes pour danser? oulad amar sont une tribue comme les autres tribues, ils habitent et travaillent dans une certaine ville coimme tourirt jerada layoune oujda, et ils dansent dans les fêtes du mariage, et c’est tout comment connais tu oulad amar est-ce que tu habites à jerada?

    #233202

    En réponse à : Etes-vous amoureux(se)?

    kitty
    Membre

    bonjour,

    moi je suis tombé amoureuse d’un garçon à oujda en 2005 lors d’un mariage à gala
    il me faisait des signes mais moi je ne faisait pas attention à lui
    ensuite je ne l’ai plus vu
    un an apres je l’ai rencontré à un autre mariage ,il me regardait mais il ne ma toujours rien demandé et je ne l’ai plus vu
    cette année par surprise je le rencontre dans un autre mariage dans la salle bensaila vers la frontiere ;il me regardait pendant toute la soirée
    mais il ne fait toujours pas le premier pas

    vous en pensez quoi vous

    #202940
    yrianais
    Membre

    bonjour tt le monde
    svp je cherche une salle de mariage à oujda avec un prix de 3000 à 5000 dh
    est ce que quelqu’un peut m’aider??

15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 166)
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