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parfois je me pose la question sur les vrais origines des blagues sur quelques villes et ces habitants , jusqu’a present je n’est pas trouve les vrais raisons et origines sur la proliferation de ce phenomene dans notre pays,
apres les blagues entre sale -rabat ; fes-meknes ; tetouan-tanger … maintenant c’est le tour de berkane-oujda ,
est ce que personne ne s’est jamais pose la question des origines de ces blagues , j’aimerai bien pose cette question …,? meme si je n’est pas trouve une reponse pour ce phenomene ..
des blagues qui font rire mais qui donne une autre idee sur des gents qui sont des sujets des blagues ..uniquement parcequ »il appartiennent a une ville… il y’en a qui accept ces blagues et les autres n’acceptent pas …
et est ce qu’on ne peut pas rire sans donne le nom de la tribu ou la ville ou la region que peut porte le sujet de la blague ….
Les Arabes vus par Iben Khaldoune
La moqaddima de Iben Khaldoune
…Précurseur de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun est une référence incontournable dans le domaine de la réflexion sur l’histoire sociale des peuples et civilisations méditerranéennes. En réponse aux arabo-staliniens et aux arabo-intégristes, qui érigent les arabes et leurs « civilisation » en modèle « universaliste « , nous publions un extrait d’ « AI Muqaddima » d’Ibn Khaldoun qui parle, justement de cette civilisation arabe et des arabes. Notre objectif est de lutter contre l’amnésie et permettre à nos lecteurs de se faire leur propre opinion. Ce serait ainsi que les arabistes seront invités à davantage de modestie et de relativisme, à se remettre en question et à se situer « objectivement » dans le concert des civilisations. …
En raison de leur nature sauvage, les arabes sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu’ils trouvent sans combattre ou sans s’exposer. Puis ils se replient sur leurs pâturages au désert. Ils n’attaquent ou ne combattent que pour se défendre. Ils préfèrent éviter les forteresses ou les positions difficiles: ils ne les attaquent pas. Les tribus que protègent d’inaccessibles montagnes sont à l’abri de la malfaisance et des déprédations des Arabes. Ceux-ci ne franchiront pas de collines ou ne prendront pas de risque pour aller chercher les montagnards.
Au contraire, les plaines sont livrées à leur pillage et en proie à leur avidité, si leur dynastie est faible ou qu’elles n’aient pas de troupes pour les défendre. Alors- les Arabes y fond des incursions, des pillages, des attaques répétées, parce qu’il s’agit de territoires accessibles. Les habitants peuvent succomber et devenir les jouets des changements de pouvoir, jusqu’à ce que leur civilisation disparaisse. Dieu est tout puissant!Les Arabes sont une nation sauvage (umma washiyya), aux habitudes de sauvagerie invétérées. La sauvagerie est devenue leur caractère et leur nature. Ils s’y complaisent, parce qu’elle signifie qu’ils sont affranchis de toute autorité et de toute soumission au pouvoir. Mais cette attitude naturelle est incompatible (mund-fiya) et en contradiction (munâqida) avec la civilisation (‘ùmrân). Toutes les habitudes des Arabes les conduisent au nomadisme et au déplacement. Or, c’est là l’antithèse et la négation de la sédentarisation (maskûn), qui produit la civilisation. Par exemple: les Arabes ont besoin de pierres pour leurs foyers et leur cuisine -ils les prennent aux maisons, qu’ils détruisent dans ce but. Ils ont besoin de bois pour leurs tentes, pour les étayer et en faire des piquets: ils abattent les toits, pour en tirer le bois dans ce but. La véritable nature de leur existence est la négation de la construction (binâ’), qui est le fondement de la civilisation. Tel est, généralement, leur cas. De plus, c’est leur nature de piller autrui. Ils trouvent leur pain quotidien à l’ombre de leurs lances (rizqu- hum fi zilâl rimâ-i-him). Rien ne les arrête pour prendre le bien d’autrui.
Que leurs yeux tombent sur n’importe quel bien, mobilier ou ustensile, et ils s’en emparent. S’ils arrivent à la domination et au pouvoir royal, ils pillent tout à leur aise. Il n’y a plus rien pour protéger la propriété et la civilisation est détruite.
D’autre part, étant donné qu’ils font travailler de force les artisans et les ouvriers, le travail leur parait sans valeur et ils refusent de le payer. Or, comme on le verra plus loin, le travail est le fondement du profit (al- a’mâl, aslu I-makâsib). Si le travail n’est pas apprécié, s’il est fait pour rien, l’espoir de profit disparaît, et le travail n’est pas productif. Les sédentaires se dispersent et la civilisation décline. Autre chose encore : les Arabes ne portent aucun intérêt (‘inâya) aux lois (ahkâm). Ils ne cherchent pas à dissuader les malfaiteurs ou à assurer l’ordre public. Ils ne s’intéressent (hammu-hum) qu’à ce qu’ils peuvent soustraire aux autres, sous forme de butin ou d’impôt. Quand ils ont obtenu cela, ils ne s’occupent ni de prendre soin des gens, ni de suivre leurs intérêts, ni de les forcer à se bien conduire. Ils lèvent des amendes sur les propriétés, pour en tirer quelque avantage, quelque taxe, quelque profit. Telle est leur habitude. Mais elle n’aide pas à prévenir les méfaits ou à dissuader les malfaiteurs. Au contraire, le nombre en augmente: comparée au bénéfice du crime, la perte représentée par l’amende est insignifiante. En régime arabe, les sujets vivent sans lois, dans l’anarchie (fawda). L’anarchie détruit l’humanité et ruine la civilisation. En effet, le pouvoir royal tient à une qualité naturelle de l’homme. C’est lui qui garantit l’existence des hommes et leur vie sociale (ijtimâ’). On a déjà vu cela au début du chapitre.Et puis, tout Arabe veut être le chef : Aucun ne veut s’effacer devant un autre, fût-il son père, son frère ou l’aîné de sa famille. Il ne s’y résout que rarement, et parce qu’on lui fait honte (-ayâ’). Aussi y a-t-il, chez eux, beaucoup de chefs et de princes, et les sujets doivent-ils obéir à plusieurs maîtres – pour les impôts et pour les lois. C’est ainsi que la civilisation décline et disparaît. ‘Abd-al-Malik reçut un jour une délégation arabe. Il questionna un nomade (a’rabî) sur (le gouverneur) AIhajjâj, en escomptant en entendre un éloge pour sa façon de commander et son oeuvre civilisatrice. Mais l’Arabe répondit : » Quand je l’ai quitté, il était injuste tout seul! » On remarquera que la civilisation s’est toujours effondrée avec la poussée de la conquête arabe : les établissements se sont dépeuplés et la terre devint toute autre que la terre (tabaddalati l-ard ghayra l-ard). Le Yémen, où vivent les Arabes, est en ruine, à part quelques villes. La civilisation persane en Iraq est complètement ruinée. Il en est de même, aujourd’hui, en Syrie. Quand les Hilâliens et les Banû Sulaym ont poussé jusqu’à la Tunisie et au Maroc, au début du Xie siècle, et qu’ils s’y sont débattus pendant 350 ans, ils ont fini par s’y fixer et les plaines en ont été dévastées. Autrefois, toute la région entre la Méditerranée et le Soudan était peuplée, comme le montrent les vestiges de civilisation, tels que monuments, sculptures monumentales, ruines de villages et d’agglomérations. » Dieu hérite la terre et tout ce qui vit sur elle. Il est le meilleur héritier » (XXI, 89).
En effet, en raison de leur sauvagerie innée, ils sont, de tous les peuples, trop réfractaires pour accepter l’autorité d’autrui, par rudesse, orgueil, ambition et jalousie. Leurs aspirations tendent rarement vers un seul but. Il leur faut l’influence de la loi religieuse, par la prophétie ou la sainteté, pour qu’ils se modèrent d’eux-mêmes et qu’ils perdent leur caractère hautain et jaloux. Il leur est, alors, facile de se soumettre et de s’unir, grâce à leur communauté religieuse. Ainsi, rudesse et orgueil s’effacent et l’envie et la jalousie sont freinées. Quand un prophète ou un saint, parmi eux, les appelle à observer les commandements de Dieu et les débarrasse de leurs défauts pour leur substituer des vertus, les fait tous unir leurs voix pour faire triompher la vérité, ils deviennent alors pleinement unis et ils arrivent à la supériorité et au pouvoir royal. D’ailleurs, aucun peuple n’accepte aussi vite que les Arabes la vérité religieuse et la Bonne Voie, parce que leurs natures sont restées pures d’habitudes déformantes et à l’abri de la médiocrité. La sauvagerie peut être surveillée et s’ouvrir aux vertus, car elle est restée dans l’état de religion naturelle (fitra); loin des mauvaises habitudes qui laissent leur empreinte sur les âmes. Selon la Tradition: » Tout enfant naît dans l’état de religion naturelle. «
Les Arabes, plus qu’aucune autre nation, sont enracinés dans la vie bédouine et s’enfoncent profondément dans le désert. Ils ont moins besoin, pour leur vie rude et dure, des produits et des céréales des collines. Ils peuvent donc se passer des autres. Il leur est difficile de se soumettre les uns aux autres, parce qu’ils sont un peuple sans loi, à l’état sauvage. Leur souverain a donc le plus grand besoin des liens du sang (‘asabiyya), nécessaires à l’autodéfense.
Il est forcé de gouverner ses sujets en douceur et d’éviter de les heurter. Sinon, il aurait des difficultés avec l’esprit tribal, ce qui causerait sa perte et la leur. D’autre part, cependant, la monarchie et le gouvernement demandent une poigne de fer, seul gage de durée.Comme les Arabes; par nature s’emparent des biens d’autrui, de même, ils s’abstiennent de tout arbitrage et de maintenir l’ordre public. Quand ils ont conquis une nation, leur objectif est d’en profiter pour s’emparer des biens de celle-ci. De plus, ils se passent de loi. Ils punissent parfois les crimes par des amendes, pour accroître les revenus du fisc et en tirer, financièrement, avantage. Mais ce n’est pas là un frein pour le crime. Ce serait même plutôt un encouragement, car le mobile d’un crime doit être assez puissant pour compenser le simple paiement d’une amende insignifiante. Ainsi, les méfaits deviennent de plus en plus nombreux et la civilisation décline. Une nation dominée par les Arabes est dans un état voisin de l’anarchie, où chacun s’oppose à l’autre. Ce genre de civilisation ne peut durer: il court à sa perte, aussi vite que l’anarchie elle-même.
Toutes ces raisons éloignent, naturellement, les Arabes de la monarchie. Il faut que leur nature soit profondément transformée par une structure (sibgha), religieuse, qui les amène à se modérer et à maintenir l’ordre public. C’est ce que montrent les dynasties arabes musulmanes. La religion a soudé leur pouvoir temporel à la loi religieuse et à ses prescriptions, qui -de façon explicite ou implicite- sont dans l’intérêt de la civilisation. Les califes suivirent cette voie. La monarchie et le gouvernement des Arabes devinrent grands et forts. Quand Rostam vit les Musulmans rassemblés pour la prière, il s’écria: « ‘Omar m’a rongé le foie! Il apprend aux chiens les bonnes manières! » 2.
Plus tard, les Arabes furent écartés des dynasties régnantes, pour des générations. Ils négligèrent leur religion, oublièrent la politique et retournèrent au désert. Ils ignoraient le rapport de leur esprit de clan avec la dynastie régnante, car l’obéissance et la loi leur étaient redevenues étrangères. Ils redevinrent aussi sauvages que dans le passé. Le titre de » roi » cessa de leur être appliqué, à l’exception des califes de race (jîl) arabe. Après la disparition du califat, le pouvoir sortit de leurs mains : des Barbares s’en emparèrent. Les Arabes restèrent alors Bédouins au désert, ignorant la monarchie et la politique. La plupart ne savent même plus qu’ils ont régné autrefois, ou qu’aucune autre nation n’a rayonné autant que la leur. Avant l’Islâm, ce furent les dynasties de’ Âd et de Thamûd, les Amalécites, les Ijimyarites et les Tubba’; depuis, les Mudarites, les Omayyades et les Abbâsides. Mais, quand les Arabes oublièrent leur religion, ils n’eurent plus de rapport avec la politique, et ils retournèrent à leur désert originel. Farfbis encore, comme au Maroc actuel, ils dominent des dynasties trop faibles, mais leur supériorité ne peut conduire qu’à la ruine de la civilisation. Dieu est le meilleur héritier (XXI, 89) !
Notes:
1. Autre passage célèbre sur les Arabes nomades, destructeurs de civilisation. Or pour Ibn Khaldun, celle-ci est liée à la culture sédentaire. Ces considérations font, aujourd’hui, vivement critiquer Pauteur par certains nationalistes, qui voient en lui le pourfendeur des Arabes, alors qu’il s’en prend seulement aux méfaits des nomades.2. Il est toujours difficile de rendre, en arabe, J,’le mot » structure « . Aujourd’hui, la langue hésite entre bunya, bind, tarkfb, niâm, jihâz et surtout haykal. Ici, Ibn Khaldûn emploie sibgha. » Teinture, coloration « , qui reviendra souvent, dans ce dernier sens, dans son texte.
« Le matérialisme ne peut plus se proclamer comme étant une philosophie scientifique. »
Arthur Koestler, célèbre philosophe en matière sociale 1
Comment l’univers infini dans lequel nous vivons fut-il créé? Comment l’équilibre, l’harmonie et l’ordre de cet univers furent-ils mis au point? Comment se fait-il que cette Terre soit si bien ajustée pour permettre d’abriter la vie ?
Ce type de questions a attiré l’attention de l’homme depuis son apparition. Les conclusions auxquelles sont parvenues les scientifiques et les philosophes, par la voie de l’intellect et de la raison, sont les suivantes: La conception et l’ordre de cet univers sont les preuves de l’existence d’un Créateur Suprême qui dirige l’univers tout entier.
Il s’agit d’une vérité que nous pouvons saisir grâce à notre intelligence. Allah affirme cette réalité dans Son Livre Saint, le Coran, qu’Il a envoyé à l’humanité comme guide il y a de cela quatorze siècles. Il y déclare qu’Il a créé l’univers dans un but bien particulier, de la même manière que tous les systèmes et les équilibres favorisant la vie humaine.
Allah invite les gens à observer cette vérité dans les versets suivants:
« Est-ce que votre création est la plus difficile ou est ce celle du ciel? Il l’a pourtant bâti. Il l’a élevé très haut et l’a organisé dans un ordre parfait. Il rendit sa nuit obscure et en sortit son plein jour. Et la terre, après cela, Il aplanit sa surface. » (Sourate al-Nazi’at, versets 27-30)
Dans un autre passage du Coran, il est déclaré que l’on devrait considérer tous les systèmes et les équilibres de l’univers car ils ont été créés pour nous par Allah. Nous avons donc des leçons à tirer de ces observations :
» Il soumit à votre service la nuit et le jour, le soleil et la lune et les étoiles vous sont de même soumises sur Son ordre. Il y a là certainement des signes pour des gens qui comprennent » (Sourate al-Nahl, verset 12)
Et encore dans un autre verset du Coran:
» Il imbrique la nuit dans le jour et il imbrique le jour dans la nuit. Il a soumis (à votre service) le soleil et la lune; chacun court vers un terme prénommé. Tel est Allah, Votre Seigneur-et-Maître. A lui appartient le Royaume et ceux que vous invoquez en dehors de lui ne possèdent même pas la très fine enveloppe du noyau de la datte. » (Sourate al-Fatir, verset 12)
Cette vérité évidente est affirmée dans le Coran ainsi que par un bon nombre de fondateurs célèbres de la science astronomique moderne. Galilée, Kepler et Newton ont tous reconnu que la structure de l’univers, la conception du système solaire, les lois de la physique, et les états d’équilibres furent tous créés par Allah. Ces scientifiques ont atteint cette conclusion par le biais de leurs propres recherches et de leurs observations.
Le matérialisme: une tromperie du 19ème siècle
La réalité de la création dont nous parlons fut ignorée ou rejetée par le « matérialisme », une approche philosophique du 19ème siècle. Cette philosophie, formulée à l’origine par certains penseurs de la Grèce Antique, a resurgi par la suite dans d’autres cultures, et a été ainsi reformulée. Cette philosophie soutient l’idée que la matière existe d’elle-même depuis une éternité. Sur la base de cet axiome, elle affirme que l’univers a toujours existé et qu’il n’a donc jamais été créé.
Mis à part cette idée de l’éternité de l’existence de l’univers, les matérialistes avancent qu’il n’y a ni but ni finalité dans l’existence de celui-ci. Ils insistent sur le fait que tous ces équilibres, ces ordres et cette harmonie sont le fruit d’une pure coïncidence. Cette « coïncidence » est également avancée pour expliquer l’apparition des êtres humains sur Terre. La théorie de l’évolution, communément appelée Darwinisme, est une autre conséquence du matérialisme.
Comme nous venons de le voir, un bon nombre des fondateurs de la science moderne sont fidèles aux enseignements du Coran, car ils reconnaissent le fait que le monde ait été créé et organisé par Allah. Cependant, au cours du 19ème siècle, un important changement s’est produit à ce sujet dans la pensée scientifique. Le matérialisme a été délibérément remis à l’ordre du jour de la science moderne par différents groupes. Les conditions sociales et politiques du 19ème siècle favorisant la re-émergence du matérialisme, la philosophie qui la sous-tendait s’est considérablement répandue et fut par conséquent grandement acceptée par la communauté scientifique.
Néanmoins, les découvertes de la science moderne ont démontré à quel point les affirmations avancées par la philosophie matérialiste étaient fausses.
Les découvertes de la science du 20ème siècle
Commençons par rappeler les deux affirmations matérialistes concernant la création de l’univers. Premièrement, l’univers existe depuis une éternité et, puisqu’il n’a ni début ni fin, il n’a pas été créé. Deuxièmement, tout ce qui constitue l’univers n’est que le fruit du hasard et n’est en aucun cas le produit d’une conception volontaire, d’un plan d’agencement ou encore d’une vision précise.
Ces deux idées furent ardemment avancées et sans cesse défendues par les matérialistes du 19ème siècle qui n’avaient recours, évidemment, qu’à leur connaissance arriérée et limitée de leur époque. Pourtant ces deux notions furent réfutées par les découvertes scientifiques du 20ème siècle.
La première de ces idées à avoir été enterrée fut celle de l’existence éternelle de l’univers. Depuis les années 20, il a été démontré que cette affirmation était fausse. Les scientifiques sont aujourd’hui certains que l’univers a vu le jour à partir du néant à la suite d’une explosion reconnue sous le nom de « Big-Bang ». En d’autres termes, l’univers a vu le jour ou plutôt a été créé par Allah.
C’est aussi au cours du 20ème siècle que la seconde idée prônée par le matérialisme est tombée en désuétude: le fait que la création de l’univers est le fruit du hasard et non le résultat d’une conception volontaire. Les recherches menées depuis 1960 ont solidement démontré que tous les équilibres physiques aussi bien ceux régissant l’univers en général que ceux propres à notre Terre ont été minutieusement conçus de manière à rendre la vie possible. Des recherches approfondies comme celles qui ont mené aux lois de la physique, de la chimie et de la biologie, ainsi que les forces fondamentales telles que la gravité ou l’électromagnétisme et jusqu’aux détails de la structuration des atomes et des éléments de l’univers, furent tous élaborés dans une juste mesure pour permettre la vie des êtres humains. Aujourd’hui, les scientifiques appellent cette élaboration extraordinaire le « principe anthropien »: ce principe stipule que tout ce qui existe dans l’univers, jusqu’au plus petit détail, est soigneusement arrangé pour rendre la vie humaine possible.
Pour résumer, le matérialisme fut rejeté de fond en comble par la science moderne. Important au courant du 19ème siècle, le matérialisme tomba en désuétude durant le 20ème siècle.
Comment aurait-il pu en être autrement? Ainsi qu’Allah nous l’indique dans le Coran Sacré:
» Nous n’avons pas créé le ciel, la terre et ce qui est entre eux en vain amusement. C’est ce que pensent ceux qui ont mécru. Malheur à ceux qui ont mécru pour le feu (qui les attend) » (Sourate Sad, verset 27)
Il est erroné de penser que l’univers a été créé en vain. Une philosophie telle que le matérialisme, ainsi que toutes les conceptions basées sur celui-ci, étaient inévitablement vouées à l’échec dès le début !
NOTE
1 Arthur Koestler, Janus: A Summing Up, New York: Vintage Books, 1978, p. 250.
Les citoyens à la traque des terroristes
Encore une fois, la mobilisation des Marocains :Citoyens et forces de l’ordre, a été au rendez-vous dans la lutte contre le terrorisme. Hier, un groupe de jeunes de Hay Al Farah à Casablanca ont été à l’origine de l’arrestation d’un individu qu’ils ont soupçonné d’appartenir au groupe de terroristes activement recherchés par les forces de l’ordre. De nombreux habitants ont été sommés de quitter leurs logements, les magasins ont fermé leurs portes et les éléments de la police, sur les dents, mettaient en place des barrages.
Jamal Bougrine, un habitant de la maison où se cachait le présumé kamikaze (une maison voisine de l’appartement où avaient été localisés les terroristes mardi dernier), raconte que ce dernier l’avait menacé de se faire exploser s’il ne le laisse pas s’échapper.
Face à ce chantage, Bougrine lui ouvre la porte, mais dès que ce dernier eut fait quelques pas à l’extérieur de la maison, Bougrine a fait appel aux autres jeunes du quartier qui ont traqué l’intrus jusqu’à son arrestation. Selon les habitants, le présumé terroriste se cachait depuis deux jours sous un lit à cette maison, dont la seule occupante est une femme âgée.
Un autre individu a d’ailleurs été interpellé dans le même cadre.
La Haute sollicitude Royale envers les citoyens blessés dans les actes criminels du 10 avril dernier à Hay Al Farah représente également un autre message fort. On ne le répétera jamais assez, le Maroc crie haut et fort que les fanatiques ne finiront jamais par déstabiliser le pays. Les Marocains sont tous contre le terrorisme et ils sont prêts à payer de leur sang cette conviction, affirment plusieurs citoyens.
Rien qu’en regardant la mobilisation positive et spontanée des citoyens lors de la traque aux kamikazes en cavale, on sera convaincu, et à jamais, du refus catégorique de céder à la terreur et à l’intimidation de quelques groupuscules extrémistes aux idéaux idéologiques qui prônent la barbarie.
Quelle est hautement significative la scène d’un jeune du quartier de Hay Al Farah, armé d’un couteau et bravant le danger, partant à la recherche des kamikazes sur les terrasses des maisons du quartier.
Quoi que gênant, méthodiquement parlant pour les éléments de la police, l’acte en lui-même est plein de sens. « Pas de terrorisme chez nous », lance-t-on dans le quartier.Les efforts déployés par tout le monde sont à saluer. Spécialement les services de sécurité qui ont coordonné entre eux depuis des mois et qui poursuivent leurs efforts en matière de lutte contre le phénomène du terrorisme d’une manière professionnelle, efficace et exemplaire.
Les autorités avaient arrêté 31 membres de cette bande. Seuls trois ou quatre individus liés aux événements du 11 mars dans le cybercafé à Sidi Moumen, sont en fuite mais ils sont activement recherchésLes éléments de ce groupe, identifiés et traqués depuis les attentats du 11 mars, ont réalisé qu’ils n’avaient plus d’issues. Désespérés et déstabilisés, ils se sont fait exploser .
La guerre contre ceux qui menacent les valeurs authentiques du Royaume et son projet sociétal ne se fait, malheureusement pas, sans dégâts. Outre la mort du feu Zindiba, les malheureux événements du mardi dernier ont fait plusieurs blessés (21 dont six graves).
Lors de la perquisition de la maison où habitaient les terroristes, les agents de sécurité ont saisi des matières éventuellement destinées à la fabrication d’explosifs, des armes blanches et des outils informatiques et de communication. Ceci étant, l’organisation des groupes terroristes reste loin d’être professionnelle. Ce qui écarte toute connexion avec les réseaux terroristes étrangers