Résultats de la recherche sur 'quel est votre opinion'

Forums Rechercher Résultats de la recherche sur 'quel est votre opinion'

15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 219)
  • Auteur
    Résultats de la recherche
  • #271400

    En réponse à : MOULOUDIA mchate m3a belhachmi

    MCiste
    Membre

    ALMOUSTAWDAA DENUDE LE COMITE CORRECTIF ET SES ACOLYTES

    Quelle Honte…. ……..! 😳
    Quelles Bassesses …..! 😳
    Quelles Humiliations….. ! 😳

    Ce sont les quelques mots parmi tant d’autres dont je qualifierai les paroles, les interventions les impolitesses, et l’incompétence flagrante des messieurs qui ont marqué par leurs ignorances L’émission de la chaîne Arriyadia Almoustawdaa Animée par Mr Ousama Benabdellah dont je salue la neutralité et le professionnalisme.

    Ces pseudo sportifs qui sont venus s’afficher autour de la table et dont certains partisans étaient parmi les invités pour sois disant défendre les intérêts de notre prestigieux club le MCO

    Mon Dieu, quelle Catastrophe, (je ne reviendrai pas sur les différents passages vu que toute la ville d’Oujda a vu et entendu en direct cette émission)
    Nous avons assisté à une correction en longueur et largeur par une femme et pas n’importe quelle femme, une vraie oujdia qui porte en son cœur et son âme l’amour réel pour son club, sa ville, sa région, et son pays.
    (Madame Samira vous avez honoré toute la région et votre pays, Bravo, Et Nous sommes tous et toutes les vrais
    oujdi(e)s fiers de toi).

    Wow, c est fort c’est même plus que de la fiction…., mais nom de Dieu
    Etes vous des extra terrestres ?
    Sur quelle planète vous vivez ?

    A vrai dire je n’avais aucun doute, votre planète est une sphère de mensonges, de magouilles, de traquenards, d’incompétences et de malhonnêteté et vous n’avez pas, mais du tout, votre place au sein de notre environnement encore moins dans notre région.

    Vous n etes pas (Haraka tashaihya Mais plutôt Haraka Tasfiriya)
    Un ensemble de Zéros qui ne savent même pas Siffler 👿 😈

    (Allah yarahmak a si Mustapha) ,
    Je me demande combien de Zeros ( et sans accent) as-tu pu supporté durant toutes ces années ??

    Mais ne t’en fais pas , dors en paix , nous sommes la tous les oujdis intègres
    Pour sauvegarder et veiller a tout ce que vous avez construit et ce que vous avez fait pour cette ville, cette région, ce club et ce pays continuera

    Un conseil que je donne a cet ensemble de voyous et de bandes d’incompétents quels qu’il soient leurs appartenances ou locations de Casablanca, en passant par Kenitra et en arrivant a oujda.

    Laissez notre club en paix et dites vous une chose, que toutes vos magouilles jour
    Apres jour seront mises à nues et divulgués aux oujdis, et que vous en prenez
    L’entière responsabilité et que tous les oujdis vous ont a l œil, alors faites gaffe…

    Et mieux encore je demande aux responsables de ce club d’avoir le courage de déposer plainte et traduire en justice toute personne impliquée au passé et au futur
    Par des actes d’incitation à la corruption ou tout autre acte en contradiction avec
    Les lois .

    Il n est plus question de pardons, chacun doit payer le prix fort pour son comportement et ses actes

    L’aire dial Siba est révolu, nous oujdis avons besoin de gens intègres et incorruptibles afin d’aller de l’avant avec notre monument qui est le MCO

    Dernier conseil aux invités de l’émission

    Si vous habitez Oujda, je vous conseille de vous cacher le plus possible, non pas par peur (car les oujdis sont en dessus de tels actes et ils ne se saliront pas les mains en tous les cas), mais plus vous cacher de leurs regards méprisants,

    Si vous habitez un autre ville, ben vous etes épargnés momentanément tant que vous ne mettez pas les pieds a Oujda

    Pour terminer

    Certains commentaires en réponse a mes articles apparus sur ce site me traitaient de partisan ou d’acolyte et ben la réponse est venue de la bouche des nullards et incompétents qu’ils défendaient mais a ce point, je n’en croyais pas mes oreilles..

    Pou ceux qui n ont pas lu mes articles, peuvent les visualiser et juger l authenticité de ma vision et de mes réflexions, mais en aucun je ne leurs reproches leurs commentaires, car on est dans pays démocratique et sur un site non partisan
    et c’est en partageant les opinions et les idées que l’on peut progresser et trouver des solutions, surtout quand il s agit de notre club le MCO

    Mciste

    #271399

    En réponse à : MOULOUDIA mchate m3a belhachmi

    MCiste
    Membre

    Le MCO est Sauvée, on Veut des Comptes……..

    J’attendais ce jour avec une telle impatience au point que je commençais a en douter….

    Depuis les matchs de retour du championnat, Les semaines passaient très lentement et les 90 Minutes de chaque dimanche sur les ondes radio étaient plus que de l’enfer… un vrai Calvaire

    Un grand Soulagement et avec un grand (S) a cette 35 ieme journée : le Mouloudia est sauvée et Malheureusement pour ceux qui creusaient des traquenards partout sans scrupule, ni le moindre remord, et ce, pendant des années et dans le seul but était de voir notre grand club en deuxième division puis en division d’honneur se sont vu leurs rêves volatilisés et se sont heurtés a un mur solide qui porte un grand nom : le MCO,

    Un grand club avec ces joueurs, ces dirigeants, ces supporters, ces sympathisants
    Bref tous les vrais oujdis honnêtes, sincères et courageux…….

    Ceci dit le temps aujourd’hui est aux comptes et chacun ayant participé de près ou de loin a cette situation doit rendre des comptes pour ce qui s’est passé, ne serait ce qu’au moins pour cette année, et le public oujdis doit connaître toute la vérité, et rien que la vérité afin de juger chacun pour ces actes, ne serait ce que par un regard de méprise a leurs égards, et Dieu seul sait le regard méprisant des vrais oujdis…….

    Venons en aux faits :

    Je citerai dans ce résumé juste quelques cas a dont j ai pu avoir connaissance et de personnes très neutres au vrai sens du terme…

    Un club, qui pour des raisons que tout le public oujdis connaît est relégué en deuxième division (je ne reviendrai pas la dessus pour le moment……), et les vrais oujdis pensaient que cette année serait une année de retour, Hélas, les satanés sont toujours la et ils veulent frapper très fort pour s’accaparer l’histoire de toute une ville.

    *En commencant d’abord par contacter des joueurs afin de corruption pour lever le pied dés le début du championnat ………..

    *Mieux encore et la c’était vraiment plus que flagrant, le match contre X , ou un arbitre corrompu par des opposants sis a Kenitra mettent le paquet pour la défaite du MCO
    ( L arbitre en question a été lourdement sanctionné…..)

    Et le plus drôle mais qui fait ENCORE plus mal au cœur et que des pseudo spectateurs oujdis qui assistaient a ce match et a d autres matchs s’embrassaient et sautaient de joie quand l’équipe adverse menait au score
    (Mon dieu ce ne sont pas des oujdis c’est tout simplement des vaux rien, et j ai vraiment envie de vomir a en parler)

    Alors les satanés commençaient a sortir de leurs macabres coquilles de part et
    D’autres, de Casablanca en passant par Kenitra et en arrivant a Oujda utilisant tous les moyens pour nuire a l histoire de ce club :

    (J’en cite quelques exemples flagrants, et ce qui se cache est encore pire, et ce
    N’est que le sommet d’un iceberg de mensonges, magouilles, corruption……….)

    *L’organisation des Soirées nocturnes par des sois disant supporters du club dont le seul et unique but était de faire en sorte que notre grand Club tombe par terre ( mais un grand club comme le MCO ne tombera jamais)

    *Des protestations préfabriquées afin d’impliquer les autorités locales pour faire
    de la pression sur le président du club pour démissionner,
    (Hélas la clairvoyance et la sagesse de certains grands responsables et du président du club , ont fait échoué ce traquenard)

    *le 31 Décembre 2009 date limite d’acceptation d’adhésion, une liste de 30 personnes est déposée via un huissier (quand on est un hors la loi on a pas le droit d utiliser un outil de justice messieurs ….) leurs condidatures d’adhésion pour un montant global approximatif de 75000,00 DHS
    (dont la source des fonds provient d une personne sans scrupules et connu du public oujdi
    Pensant qu avec son argent il pourra facilement incorporé sa bande de malfaiteurs, comme il se permettait la corruption des âmes faibles durant toute la saison)

    Hélas , une magouille vite détectée, le Mouloudia est et restera un obstacle infranchissable a ces actes nauséabonds et n’est pas non plus un jeu de loto a 75000,00DHS

    *des personnes impliqués avec l’entraîneur qui sois disant originaire du club la veille d’un match cruciale qui prendra part a une réunion avec le comité de l’équipe adverse pour négocier Le sort du match, le résultat tout le monde le connaît……..

    *des communiqués de presse a longueur d’année sans contenu ni raison de certains medias appartenant a des partis politiques afin de discréditer le comité et son président en pensant que le temps était venu après des dizaines d’années d’attente (Allah yarahmek a si Mustapha Belhachemi) afin de s’accaparer l histoire du club et l utiliser comme propagande électorales

    *Constitution d’un sois disant comité de rectification sans aucune légalité dont les membres et leurs historiques sont bien connus du public oujdi et de la ville d’Oujda

    *Utilisation de presque tous les medias locaux par des moyens illicites y compris un grand journaliste sur les ondes de la RTM que l’on croyait hors de tout soupçon et ce dans le but de discréditer le président

    ( Mr le grand journaliste tu es responsable de ces actes et tu dois penser milles et une fois a ce comportement irresponsable car le métier de journaliste est un métier noble et tu dois respecter un minimum d’éthique et d’équité de cette profession, le reste on le connaît………. ?????)

    *etc, etc,………………………………………….

    Alors à tous ces personnes, la population oujdi toutes catégories confondues,
    Nous demandons aujourd’hui des comptes pour toutes ces magouilles et ces actes qui n’honorent en aucun cas l histoire de ce grand club,

    Hélas vous n’avez aucune excuse et le public oujdi ne vous pardonnera jamais vos actes sataniques
    Vous etes responsables de vos actes et l’histoire écrira avec un grand (T), votre Trahison a la ville d’Oujda.

    Je reviens maintenant au président du Mouloudia et de son comité qui d’une part je salut leurs lutte contre ces actes abominables, mais auxquels je reproche de ne pas avoir su gérer un grand club comme le Mouloudia

    Mr le président, je m’adresse a vous en tant que supporter inconditionnel du MCO
    Et je vous demande des comptes sur ce qui c’est passé ne serait ce que cette année
    ,
    1-Qui fait quoi dans ce club ? L’incompétence de certains des membres du comité laisse à réfléchir sur leurs nominations et leurs responsabilités.

    2-Pourquoi l’anarchie complète règne au sein des dirigeants, entraîneurs et joueurs ????

    3-Qu avez-vous prévu ? Et quelle a été votre stratégie pur ce grand club durant
    L’année afin de se mettre a niveau et accéder au GNF1 ?

    4-Pourquoi vous vous etes toujours éclipsé de la scène médiatique pour donner des explications sur ce qui se passe au sein et aux alentours du club et éclaircir les choses a l’opinion public oujdi ??? Avez-vous des choses a vous reprocher ?????

    5- quels sont les résultats de l’école du club, qui est la base à long terme de tout club ayant une vision claire et saine pour assurer la relève. ?

    Etc etc ……………..

    Mr le président, il est venu temps que tu donnes des comptes clairs et objectifs
    Et je pense personnellement qu il est venu même le temps ou tu dois réfléchir
    Avec objectivité et sincérité a l’avenir et aux intérêts a venir du club comme tu l a fait auparavant

    Le Mouloudia est l’histoire de toute une ville et région, famille par famille
    Vous avez lutté et résister pendant une dizaine d années aux pires ennemis du Mouloudia, et personne ne discutera votre intégrité a ma connaissance,

    Et il est venu temps je pense de passer le flambeau a une personnes intègre, a un vrai oujdi qui defendera les intérêts de notre club âme et coeur qui prendra en charge les destinés de ce club pour lui faire redorer son blason d’antan, tout en restant un responsable d’honneur qui par ses conseils sera d’une utilité inestimable pour ce club et aussi afin de barrer la route a tous ces satanés de nuire a ce grand club.

    Je pense qu avec ces informations ces questions claires et objectives avoir fais mon devoir
    D’éclaircir l opinion publique du sort de notre club et de la situation ou il en est au juste

    Nous devons tous lutter et avec toutes nos énergies afin de barrer la route a qui que ce soit voulant porter atteinte a l histoire et l’intégrité de ce club et faire renaître notre prestigieux club pour des jours meilleurs a l avenir.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Exergue

    Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.

    Citation d’un plaidoyer

    « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !

    APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Le constat social

    A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !

    Appel ou prière aux absents

    Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !

    Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités

    Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.

    Un exemple brillantissime du Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !

    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant

    ! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.com

    #275607
    Anonyme
    Invité

    bjr Alaa,

    Combien je ne peux partager ton opinion. Pourquoi?
    Il suffit de voir les étudiants Chinois , en France, qui ont fait quelques dizaines d’haure de Français en Chine , comme d’ailleurs leurs camarades Maghrébins ou Espanophones, dans les institus de mission franaçises ou consulaires pour pouvoir acrocher le visa pour études. C’est bien 3 ou 4h hebomadaire pendant 6mois (dans le pays d’origine) et cela tout à fait independament de toute études antérieures de la langue française.
    Ces étudiants non francophones comme peut etre vous le savez, comment le français présque à 0 pendant 1 ans et demi pour pouvoir atteindre le niveau intérmédiaire (dit seuil) B1. Et puis ils se lancent à leurs études d’économie et de gestion.
    Vous ne croiez pas que les Maggrébiens ont fait largement plus pendant toute une vie scolaire? Depuis aumoins l’age de 7ans, à moitié temps dans l’école et je n’en dit pas plus en collège et au lycée où ils sont censé etudier la tranduction ou le fançais scientifique !
    JE PARLE BIEN ENTENDU D’UNE MANIERE OFFICIELLE DU COTE MAGHREBIENS ET OFFICIEUSE POUR CES ETUDIANT CHINOIS !!

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

    #206419
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CLINIQUES PRIVÉES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT !

    Pour un peu on verrait les têtes de leurs directeurs empalés à Bab El Mahrouk, et les noms de ces cliniques sur la « Liste des Proscrits », placardés sur les murs ! On nage en plein Moyen-âge sur bien des chapitres. Voici ma réponse à propos des cliniques.

    « CLINIQUES, SANTE ET SABLES SE RESSEMBLENT »

    L’article paru sur ‘’l’Économiste’’ de ce 26 mars 2010 est très discutable. En fait il invite au débat. Ceci est mon opinion, je la livre publiquement, gratuitement. Elle va blesser bien des gens, et là aussi, gratuitement !

    Il y a comme une défection sur le plan de l’éthique, carrément de la justice et de l’équité. Un délit envers ces cliniques. Les défections et les termes du rapport devraient être constructifs et très confidentiels. La fuite opérée doit être sévèrement réprimée. Autrement, cette information doit être vue comme une délation voulue, une précampagne de je ne sais comme OPA ! Dès lors on est tenté de dire à la  »Santé Publique’’, notre mère à tous, occupe-toi des tiens d’abord ! Pour rester polis !

    On se demande ce que pense l’Ordre des Médecins ? Et si celui-ci fut invité pour faire partie de la battue ! Par principe et déontologie, de ces, disons  »commissions d’audit’, la présence eût été sinon une courtoisie, un devoir ? A moins que ce n’ait été vu et opéré comme une ‘’descente’’, un épisode de polar américain, joué sur les planches locales ! Est-ce qu’il y avait un programme préétabli de ces visites ? Sont-elles impromptues pour pouvoir surprendre, verbaliser et pénaliser ? Pourquoi l’Ordre n’aurait pas veillé à avertir les cliniques des années avant pour faire leurs autoanalyses, maintenances et ravalements ! Un cahier des charges existe-il, en accord avec l’Ordre et l’Université, où l’on cocherait, ce qui doit être et ce qui doit se faire !

    Et quand enfin ces descentes et/ou missions parlementaires ou autres, de la Sante  »Publique », iraient fouiner et s’enquérir dans les services glauques et autres écuries d’Augias de la Sante Publique, qu’aucun marocain, indigent ou pas n’ignore ?! L’éternelle question de balayer devant son chemin s’impose, plutôt que de ne voir que la bosse du chameau d’en face !

    Je parle de la Santé anciennement dite Publique ! Elle-même, sans mâcher mes mots, est sujette aux critiques les plus acerbes ! Il s’agit dès lors pour elle, non pas de faire dans les équipées sauvages, d’inspections punitives, western oblige, mais de régulations autogènes constantes ! Vérifier ses compétences, ses budgets, son matériel, sa peinture, ses couloirs, ses toilettes, ses blocs, ses  »TPA-gistes » sa salubrité, ses urgences, ses véhicules,  »ses pourboires » et chercher aussi les poux dans la tête de ses hôpitaux et autres centres et dispensaires inclus ! Mme la Ministre elle-même a parlé franchement de ‘’corruption’’. C’est une première, qui n’a pas ménagé hypocritement ses ouailles ! Il faut l’en féliciter, même si cette constante de la marocanité, cette plaie, persiste toujours ! De même, le problème du TPA reste posé là-aussi ! N’est-ce pas qu’il faut le curer ?

    Et quand enfin donnera-t-on, quand confiera-t-on ces cliniques de la CNSS, à la Santé Publique pour mieux les gérer, comme le reste ? C’est une option qui reste posée, vu l’illégalité première du 3ème secteur, telle que reconnue enfin et la récente mise en vente de ses hospices pour ne pas dire liquidation des polycliniques aux étrangers ! Opération qui a lamentablement échoué, pour plaire aux derniers des Mohicans, ces patriotes ! Mieux vaut rester entre nous et filer les polycliniques, déficitaires dit-on, au dirham symbolique, à Mme Baddou qui les prendra sous son aile, mieux que personne ! Le remembrement des Partis touche aussi la Santé et rien de mieux que la Santé pour soigner les siens !

    On se demande si ces articles incendiaires, commandités en douce et filtrés (puisque les journalistes ne sont pas membres d’office de ce genre d’audits, en principe !), serviraient à quelque chose ? Et si ces scoops ne sont des prétextes annonciateurs du  »largage » de ces cliniques ? CNSS et autres cliniques en voie de  »préparations et de procréations assistées’. Des neo-créations, réservées aux anciens fils des colons-protecteurs !  »Legouar », ces seigneurs et aristos venus d’ailleurs, dont nous restons si férus de leur race identitaire supérieure !

    Ou à la lecture de ces articles, qu’il ne s’agit que d’un prétexte, juste pour faire entrer le capital privé étranger (et/ou local- pour la figuration-), avec à l’appui des infos de désinformation toxiques et annonciateurs ! Ce genre de brulots incendiaires, tramés et commandités, juste pour déstabiliser les cliniques privées et montrer qu’il est juste de reverser les cliniques CNSS et les futures néo-créations aux mains, aux bourses,  »capitalistes » d’ici ou venus d’ailleurs !

    Ce n’est pas par esprit scientifique ni pour l’amour de Jésus qu’ils débarqueront en Afrique ! Le Maroc c’est aussi le fric ! C’est encore moins pour faire dans l’humanitaire qu’ils viendront. Mais, ils retourneront en terre conquise pour exploiter les malades ! Car les nôtres, cadres ou pas, restent coincés dans leurs cultes de l’étranger un complexe, décidément inguérissable!

    Mercenaires ou  »exploitants » économiques et financiers locaux ? Dieu seul le sait ? Ils seront comme leur alter-ego entrés, grâce aux subterfuges donnant-donnant de feu  »Si Driss » Basri ! Que son triste nom, et ses manigances soient oubliés !

    Ses amis, messamer Jeha, devenus maîtres de céans, maîtres des eaux et des ordures, comme si on ne savait pas nous torcher ni balayer, exploitent sans grand brio l’eau, les poubelles et les égouts et ls caniveaux. Fort curieusement à leur arrivée au Maroc, on n’a pas été leur demander avant d’investir ou de blanchir chez nous :  » mine ayna laka hada ? »

    Si les cliniques privées sont critiquées ici, dans  »ces articles de la mort’’, on se demande où étaient hier les percutants observateurs d’aujourd’hui ? Ceux du journal vecteur et ceux de la Houkouma qui leur ont passé le message ? Sont-ce les voies normales de l’Administration de la Santé ou autre, de travailler par journal interposé, afin de réguler la société et de la corriger ? N’y a-t-il pas comme une dérive des inspecteurs au service de Mme Baddou ? Où étaient ‘’les yeux et les oreilles’’ du ministère avant que notre honorable avocate ne prenne en main ce grand magistère ?

    Et curieusement, la lecture de cet article de l’Économiste, donne l’impression d’une véritable charge de procureur ! Un réquisitoire d’inquisiteur, une curée, excusez-moi du pléonasme ! En fait, une description non stop d’une grande Mezbala, qui m’a donné l’impression d’un descriptif réaliste des locaux mêmes de la Santé ! Demandez aux usagers ce qu’ils en pensent ! Faites un tour à n’importe quel service des urgences, un de ces soirs ! Ne faut-il pas une Harka publique, une M’hala hospitalière, à la place de cette Fantasia sur les cliniques privées ?

    Un monde où sévissent comme des vicaires, des papes et des portiers d’enfer, des demi-dieux, sans dieu ! Le Styx et l’Achéron, à portée de billets, des tickets sans facture, pour accéder aux portes spatiotemporelles. Il n’y a pas que les coulisses des cliniques privées qui ne mènent nulle part ! Sauf respect des illustres personnes imbues d’humanité, je ne parle que des prédateurs ! Comme je l’avais signalé à Si Thami Khyari, en son temps ! Oui l’Économiste aligne les gadgets rouillés d’un bazar cosmopolite rabelaisien, fait de détritus et de matériel désuet et en panne, impropre à aller aux ordures !

    Seulement et je vous fais un pari ! Ce sont des hospices, sommes-toutes pareils aux services et aux départements de nos propres ministères, qu’ils soient respectés, sinon meilleurs ! Pour être constructif, positif et objectif, j’affirme que nous avons par ailleurs des services et des Ministères, qui sont de véritables merveilles, des joyaux !

    Seulement on ne voit pour les critiques allouées que ce qui ne marche pas ! Et c’est bien, c’est mieux que la cécité diriez-vous ! Mais, nous sommes là pour stigmatiser la méthode pernicieuse usitée et ses soubassements insidieux potentiels ! Du message infraliminaire qui perce à travers l’article. Et s’il n’était là coopté-là, que pour préparer des conduites, des lois, des décisions, voire des cessions, des faveurs ou des privilèges ?
    Beaucoup de ces cliniques sont plus belles que celles d’Europe et leurs cadres sont des plus compétents ! Certaines unités sont à la pointe du progrès ! Je ne donne aucun exemple : la célébrité se mérite et doit s’activer et se ferrer à la modernité pour se maintenir.

    Pour celles des cliniques privées qui restent à réparer, il est facile de retourner le compliment et de répéter sans offenser personne, un assentiment général. Celui de rétorquer que ces services sont à l’image de notre pays et de notre pouvoir d’achat. On n’a jamais fermé un hôpital pour le réparer ! On les restaure, partie par partie. Et il y a des services de maintenance qui œuvrent à cela. Ce n’est pas un vœu pieux, mais une réalité ! Seulement les résultats et les apparences ne sont pas constamment patents ! L’usure d’une part, la dégradation, le sabotage, la vétusté, le manque de pièces, veulent que ces services et leur matériel soient souvent dépassés !

    On conçoit l’inspection des cliniques, toutes les cliniques, dans un but vital, prophylactique, régulier et salvateur et non d’un processus punitif humiliant et vengeur ! Pour éviter toute velléité terroriste ou iniquité, administrative, il faut faire entrer l’Ordre des Médecins et les Syndicats comme partenaires ! Et surtout, pour l’exemple, commencer par celles de la Santé Publique, tout azimut et celles de la CNSS. Sans oublier celles où le bas blesse ! Ou que dame Baddou n’ait pas le droit de mettre son nez dans son propre linge ? Et surtout de ne pas taquiner la CNSS !

    Sans vouloir défendre l’indéfendable, je dirais, mesure ! Et ce au vu du chemin qui nous sépare de l’Occident, cette image idéale, avec ses préceptes de pays en paix, unis, avancés, civilisés et nantis. Ainsi nous accusons les faits, les freins et les traits de nos reculs. Nous avons les cadres et les administrations, âla qad el hale. Les cliniques et les hôpitaux sont calqués sur notre humble image de ‘’provinciaux’’ issus de pays en voie de développement,  »de paysans », aux moyens limités. Avec parfois de stupéfiantes avancées, spectaculaires, qui redonnent satisfaction et espoir ! Alors faisons tous les progrès auxquels les marocains malades ou pas ont plein droit. Sans vindicte proférer et sans briser autrui !

    Ici hélas, les cliniques  »privées », ont été indiquées du doigt ! Non pour les vendre, mais pour les invectiver en vue de les asservir de les misérabiliser*, de les avilir pour justifier le non-dit auquel on s’apprête pour faire accepter aux  »autochtones » de vendre encore plus leur pays, notre pays , aux protecteurs insatiables ou d’importer des  »Siadna Legouar’ pour faire marcher les nouvelles cliniques !

    Pourquoi pas des  »docteurs blancs » pour faire marcher les hôpitaux  » et des Ministres  »blancs  » pour faire mieux marcher Leur Ministère de la Santé le premier?

    Pour assurer des présences au Parlement et de l’activité dans toutes les affaires du gouvernement qui grincent, au su et au vu de tous les marocains.

    Mohammed V et Allal El Fassi et quelque part El Khattabi et récemment Hassan II, et Sidi Mohammed VI, sans doute, ne voudraient pas de cela !
    Car, c’est la souveraineté du Maroc, l’indépendance des siens, que l’on est en train de solder et d’effriter !

    Et cela ressemble un peu au drapeau du Polisario et d’Alger qui flotteraient au Sud, au Sahara, si nos frères séparatistes n’étaient pas convaincus, demain, de partager avec nous notre unité, notre souveraineté territoriale, sous les mêmes valeurs sacrées, sans offrir nos terres aux autres.
    Vive sidi Mohammed, notre fabuleux flambeau ! A bas les vilipendeurs*, les sacrificateurs et les vendus ! Le Maroc restera patriote ou ne le restera point ! Uni et ferme, jaloux de ses terres et de ses libertés. Fier de ses médecins, de ses cliniques et de ses hôpitaux.

    Cliniques, santé et sables se ressemblent ! Les améliorer est le moindre des civismes. On ne va pas attendre qu’on nous débarque le Messie avec les derniers prosélytes pour être monothéistes ! Sans renier ni les échanges ni la coopération, et respectant leur propres jalousie sur leur et leur biens et leur identité, on ne va pas attendre des étrangers maintenant, après 55 ans d’indépendance, de s’approprier la santé des Marocains pour les soigner ! Le général Lyautey est mort, Allah yarh’mou !

    Dr IDRISSI My Ahmed,
    expert assermenté près la Cour d’Appel.

    L’article en question et auquel je fais référence est ici :

    http://www.leconomiste.com/print_article.html?a=99440

    COPIE
    *****

    Sale temps pour les cliniques privées

    · Mises en demeure et menaces de fermeture pour une vingtaine d’établissements

    · Un rapport accablant à l’issue d’inspections officielles

    Des équipements médicaux mélangés à des ustensiles de cuisine et de buanderie, défaillance au niveau des stocks d’oxygène, équipements médico-techniques incomplets, vétustes et rouillés, manque d’hygiène… Non, non vous n’êtes pas dans un hôpital public mais dans des cliniques privées. Ces dysfonctionnements font partie des résultats d’une série d’inspections menées par les équipes de Yasmina Baddou dans ces unités de soins. La démarche est inédite mais aurait dû en principe rentrer dans le cours normal des choses: l’article 26 de la loi 10-94 confère en effet au ministère de telles prérogatives. Mais c’est la première fois que le texte est appliqué depuis sa promulgation. Les équipes ayant inspecté une vingtaine de cliniques les plus en vue dans plusieurs villes: Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech, Salé, Khémisset, Taounate… L’examen de la nature des anomalies identifiées par les inspecteurs charge lourdement l’image de ces établissements. Au point qu’on se demande parfois si nous parlons bien ici du système de santé privé, censé être autant exigeant sur la solvabilité de sa clientèle que sur la qualité de son service et de ses équipements.
    En tout cas les résultats de ces enquêtes sont effarants. Ici, le minimum de respect des normes de construction et de sécurité n’est pas observé. Là, le groupe électrogène ne dispose pas d’un système de commande lui permettant de se déclencher automatiquement en cas de coupure du courant, ou bien est placé en dehors du bloc médico-technique. Là encore, ce sont plutôt des défaillances au niveau des fluides médicaux avec une seule bouteille d’oxygène pleine, tandis que la deuxième de secours est absente ou vide (bonjour la respiration artificielle!), ou l’absence de système by-pass pour le raccordement des bouteilles d’oxygène. Dans d’autres établissements la situation est plus grave puisque les manquements touchent carrément aux équipements médico-techniques, notamment les blocs opératoires. Les inspecteurs ont été effarés de découvrir l’absence d’unité de réanimation et des équipements spécifiques, du sas avant l’entrée au bloc et en salle de réveil. Dans certaines unités il n’y a pratiquement pas de salle de stérilisation. Dans d’autres cas le poupinel (système de stérilisation par chaleur) qui est censé faire partie des équipements de cette salle, est entreposé dans un local destiné aux services généraux mélangés aux équipements de la cuisine et de la buanderie (un véritable lit aux infections locales que la communauté médicale aime bien désigner sous le terme savant d’infections nosocomiales). Dans certaines cliniques, il n’y a pas assez de prises électriques, du moins pas suffisantes pour alimenter toutes les machines nécessaires à la pratique des opérations de chirurgie.
    Dans d’autres situations les enquêteurs ont découvert de véritables bric-à-brac. Le lavabo aseptique est dépourvu de filtre et le défibrillateur n’est pas fonctionnel, les tables d’instruments sont anciennes et vétustes, Un appareil d’anesthésie supplémentaire existe mais non fonctionnel (dans un état d’oxydation avancé), qui plus est déposé dans la salle d’opération. La marche à deux pieds est oxydée et le scialytique (système d’éclairage utilisé dans les salles d’opération) présente des ampoules non fonctionnelles. La deuxième salle d’opération n’est pas épargnée: pas de négatoscope (sorte de petite armoire avec vitre translucide, munie d’un dispositif éclairant, sur lequel le médecin place les clichés). Les inspecteurs ont même relevé la présence de poussières et de taches de saleté à l’intérieur de cette salle d’opération. La collecte d’aiguilles usagées se fait dans les bouteilles en plastique d’eau au lieu des collecteurs spécialement conçus à cet effet. Un système fermant à clé destiné aux produits pharmaceutiques et vénéneux est inexistant. Un flacon de produit anesthésiant entamé a été abandonné sur la table d’opération. A la salle obstétricale, il n’y a pas de lavabo, pas de lit spécial permettant de mettre la patiente en position gynécologique et de déclive. Quant au lit qui s’y trouve est ordinaire. L’incubateur et la table de réanimation néonataux présentent des dysfonctionnements de chauffage et de l’afficheur de température.
    Les ressources humaines ne sont pas en reste (on s’en doutait un peu). Les cliniques n’emploient pas de médecin réanimateur à plein temps. Elles font appel à des médecins, anesthésistes particulièrement, ou aux infirmiers qui travaillent dans les hôpitaux publics (c’est le temps plein aménagé-TPA officieux ou au noir pour lequel privé et public ont trouvé un terrain d’entente!). Parfois les infirmiers sont formés sur le tas… Compte tenu de cette situation, Yasmina Baddou vient d’adresser des mises en demeure à une vingtaine d’entre elles. Celles-ci ont un délai d’un mois pour se conformer aux normes réglementaires. Dans le cas contraire, elle sera dans l’obligation d’ordonner leur fermeture par décision judiciaire. D’autres vont suivre. Le but est d’arriver à inspecter chaque clinique au moins une fois par an. L’objectif est de mettre de l’ordre dans les 360 cliniques que compte le pays. Il en va de la santé des citoyens.

    Mohamed Chaoui

    #271382

    En réponse à : MOULOUDIA mchate m3a belhachmi

    MCiste
    Membre

    Depuis quelques Années je me posais la question suivante :

    Comment ça se fait que ce grand club avec tant d’histoires vit une situation pareille ??
    Qui est le responsable ou plutôt quels sont les responsables ?

    Et je pense aujourd’hui avoir trouvé une part de la vérité si c’est pas toute la vérité et je me fais un devoir d’éclaircir certains points aux vrais oujdis qui aiment le Mouloudia pour le Mouloudia

    Et cet opinion ne s’adresse surtout pas a une catégorie de pseudo oujdis qui guettent la moindre occasion pour faire du mal au Mouloudia

    En effet le MCO et depuis quelques années et plus précisément depuis la disparition du père Mustapha Belhachemi(Allah yerahmek ya si Mustapha ) attire la convoitise de différents protagonistes auxquels si Mustapha faisait face avec ardeur, dignité et courage.

    Ces responsabilités incombent a ces acteurs ensemble :

    *Je commencerai par ces présidents qui après sa mort ont trouvé le champ libre pour lui succéder avec leurs appartenance politiques ( parti Istiqlal, ou RNI ) afin d’assouvir leurs besoins et utiliser le Mouloudia comme un outil politique

    *En second lieu , ces opportunistes que je nommerai voyous du football qui ont crée la zizanie et continuent a ce jour et ce depuis des années autour du Mouloudia et dont la bassesse est arrivée au point de corrompre certains des joueurs pour que le MCO soit reléguée en deuxième division ou essayer par tout les moyens de transférer des joueurs sans la connaissance du comité ( Feu Si Mustapha Belhachemi en a payé le prix fort par sa propre santé et c’était une des causes de sa disparition ( allah yakhoud fikoum alhak bande de voyous).

    *La responsabilité incombe a ces nouveaux riches qui magouillent de part et d’autres en corrompant les voyous et ce dans le but de faire du Mouloudia un Tremplin pour assouvir leurs objectifs politiques ou de reseautage pour s’enrichir encore plus ou espérer avoir des postes clés a l’avenir

    *Aussi au public : Le vrai Public Oujdi et le meilleur de tout les publics au Maroc par reconnaissances des grands du football marocain, a aussi sa part dans cette décadence en restant les bras croisés devant ces agissement de voyous et pseudo_politiciens ,
    cette neutralité par absence totale des terrains, ce n’est pas ça le public Oujdi quoi qu il arrive si tu aimes le Mouloudia tu dois la supporter car c’est ton club c’est ton identité

    *Je reproche a comité directeur en place en la personne de Mr Lehmami de laisser les failles a certains soi-disant dirigeants de jouer le double jeu et tout le monde sait de qui et de quoi je parle

    *Par contre j’apprécie en Mr Lehmami d’être une personne intègre avec reconnaissance de tout le monde et qui continue la vision de (Si Mustapha Belhachemi allah ya rehmou)
    En s’opposant a ces voyous et pseudo politiciens et tous ces renards et ignorants qui veulent s’accaparer l histoire de toute une ville .

    Enfin je dirai a tous ces minables et bande d’incompétents
    D’aller chercher ailleurs d’autres proies car le Mouloudia qui fait partie intégrante de chaque famille a Oujda et par son passé, , son présent et son futur , par son public, sera protégé par ces hommes intègres qui malheureusement restent neutres ou en tant que spectateurs

    Le Mouloudia ne vous donnera jamais l’occasion de faire partie de son histoire car vous n’etes pas digne de cet honneur

    Je demanderai au public Oujdi de se mettre a coté de leur club et des joueurs qui souffrent enormemnt de ces agissement et de traquenards de ces voyous

    Je demanderai aussi par l’occasion a Mr Lehmami a résister a cette vague indécente de ces voyous tant qu il peut , ne serai ce que pour la mémoire de Si Mustapha Belhachemi , père du Football Marocain et Oujdi .

    Ni Si Mustapha Belhachemi( allah ya rehmou), Ni les ex présidents, Ni Mr Lehmami Ne sont Eternels……..

    Le Mouloudia par contre est Eternelle……….

    Un vrai MCiste

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Ecrire tout un livre pour dire que je ne veux pas publier ?

    Bonsoir, tu m’as écrit ce 12 mars 2010 : « My Ahmed, Bravo. A quand la publication de tes écrits ? ». Cher ami, veux-tu une réponse longue ou courte ? Dois-je t’écrire tout un livre pour te dire que je ne suis pas tenté de publier ?

    Ecrire est une chose, mais publier, c’est pour qui, c’est pour quoi ? Ici au Maroc d’abord écrire en français, pour un lectorat réduit est un défi au bon sens commercial de la chose ! Mais ça se défend pour les professionnels qui ont un nom sur les étalages de la culture. Les écrivains qui ont un label qui les distingue, les introduit et les avantage auprès des critiques, pour les consacrer chez les éditeurs. Voire de l’oligarchie francophone, ‘’lisante‘’ et luisante, seyante et sémillante, commerçante et bien pensante, sise sur l’axe cérébrospinal des deux capitales utiles ! Le reste, lisant et écrivant plus l’arabe, lit autre chose sur les cartes, son destin suspendu et son utilité discutable !

    Ecrire pour parler des amours de ma grand-mère, de mes jeux naïfs de mon enfance, passée près des palais, rythmer dans un poème le vol nuptial des papillons, sous le chant des cigognes et les râles des grillons, parler aux roches volcaniques de la couleur du vent qui les fait fantasmer avant leur éruption? Inventer pour le plaisir d’en sortir ou de faire peur, une évasion de terroristes ! Ou celle qui fera un film rocambolesque de mercenaires ou d’intégristes échappés aux fers des chez les matons ! Avorter des crimes des rescapés, éventer des révolutions châtrées dans l’un des pays chauds ? Vendre de l’exotisme, chargé de doutes à la xénophobie avérée ? Faire palpiter le lecteur en espérant passer un jour son œuvre au cinéma ? Ou simplement des errances politiques des partis et des hommes de mon pays et comment dicter aux décideurs mes stupides conseils et autres suggestions ! Ça c’est bien moi en fait ! Mais ça fait l’objet de lettres particulières ou de rares articles sur les journaux, pris à témoins ! Et non pas d’éditions !

    Ecrire pour éclairer, pour se définir et pour s’identifier. Ecrire des balivernes plaisantes sur soi, des contes pour adultes, en guise de passe temps ! Ecrire pour militer et défendre. Ecrire pour former et informer ! Pour écrire il faut un but, une raison de plus pour publier ! D’ailleurs, qui voudrait me publier quand je taquine les colons et médis des ses alter ego ! Ce n’est pas aux frais de l’ambassade ou de l’état, que des mots perceptibles comme blessants, pourraient voir le jour ! Admettre des actes répréhensibles, ou leur simple allusion, la critique et la mise au point, vous fâche déjà un homme. Il faudrait que les ‘’ bienfaiteurs‘’ soient masochistes pour accepter la diffusion de ce qui les indispose et blesse ! La transparence n’a pas cette couleur la reconnaissance des faiblesses passées non plus !

    Nos livres n’intéressent pas la vieille métropole ni les pays qu’elle a connus, même quand ils lui restent ombiliqués ou confédérés ! Les amateurs de votre belle langue, qui lui restent entichés, n’ont qu’à ce taire sur le plan de l’esprit ou de l’écrit ! Les écrits de ces ‘’ provinciaux ‘’ d’une autre nature, sont imbibés des relents d’un terroir qui semble plus étranger que jamais ! Notre français emphatique, imagé ou prolixe, date de votre dix huitième siècle ! Vous parlez autrement et vous lisez autre chose !

    Ecrire pour une minorité, une élite, publier à fonds perdus, juste pour timbrer les colis de votre livre dédicacé que vous vous devez d’adresser à des gens qui ne l’auraient jamais acheté. Mieux vaut chercher leurs emails pour les aviser, si ce n’est les importuner un peu, pour récolter en retour, quelques mots condescendants, si ce n’est rien du tout ! Car les gens sont braqués sur la parabole.

    Leur temps, ne suffit pas pour étancher cette soif immense de connaître le monde. Là, c’est un monde d’images qui les attire, les révolte contre les leurs, les invite puis les dissuade, et les interpelle constamment. Une relation d’amours pervers, chargée de symboles, de rancœurs violentes, de dépit et d’attirances ! Un monde, à peu de frais, qui si proche, n’est guère soumis à la quête des visas.

    Ces murailles en papiers, qui freinent l’émigration et que ne peuvent franchir que les plus motivés. Ce, au bout de parcours marathoniens, des aventures souvent mortelles ! De vrais chemins de croix pour les survivants qui espèrent vider cette patrie, cette poubelle l’Afrique. La marâtre arriérée qui les assume si mal et qu’ils répudient, même en y restant chevillés, surveillés par des mâtons.

    Si ce sont nos pays, ce ne sont plus nos terres ! Nos drapeaux, nos symboles, nos hymnes, nos frontières, ne collent pas aux limites de nos tribus ! La notion historique et large de Nation, s’est perdue dans les âges et dans l’entrechoc des religions et des civilisations, au profit de barrières et des douanes, qui ligotent les gens et assiègent les hommes !

    Pas bouger !! Un exode qui les déboutent et dissuadent l’Afrique de son virtuel paradis européen ! Chemin faisant, dans ma réflexion, sur le livre, la connaissance et la curiosité, je me retrouve en train de rouvrir le sujet galvaudé de la majorité des romans marocains ! L’exode économique. La quête stérile du Graal et ses tristes déboires. Cette volonté instinctive de quitter les lieux pour un motif vital, la recherche du travail, n’importe lequel est débouté ! A raison ?! Pour protéger l’espace, le sanctuaire privé des dieux, l’intimité des idoles et maîtres européens !

    Je disais donc, question ouverture sur les cultures, voilà donc un monde, parabolique, mais qui a tué le livre. Ecrans dans les deux sens, la télévision est suivie par des milliards d’individus. Un outil, mais aussi une attache passionnelle. Ce média universel, axe cérébral de la globalisation, qui reste néanmoins attractif et intéressant. Seulement sa profusion ahurissante dépasse l’imaginaire. Et cette occupation tue le temps de la lecture au point de se demander pourquoi écrire si l’on peut créer des images qui parlent ! Et là, Youtube répond à ma question !

    Les gens d’ici ont des difficultés avec l’épicier, la quête de nourriture et de médicaments, s’ils connaissent parfois le marchand de journaux, ils ont perdu l’adresse des libraires ! On vient d’en tuer un de ces ultimes résistants à Casa. Adieu, Jacob Chriki, tu me rappelles mes libraires du Mellah de Fès. Tous partis ! Qui en Israël ou Palestine, qui au Canada ou en France, qui chez le bon Dieu, Yahvé le père, à la bonne adresse, maintenant !

    Crime pour de vrai, dans une affaire banale et crasse. Celle d’un pommé, armé d’une barre de fer ou d’un couteau, peu importe ! Drogué ou pas, vol et non dérive raciste extrême. C’est le principal, rassure-t-on. Personnellement, je ne sais pas si la peine de mort se justifie encore dans de pareils cas ! Mais, il doit y avoir un salaire pour le crime.

    Là je serais, au conditionnel, pour appliquer la loi divine plus que le pardon humaniste ! La vengeance sociale impartiale pour l’exemple dissuasif et le châtiment ? Le ‘’talion’’, la justice. En un mot ‘’équitable’’, à hauteur de la biblique mesure du ‘’dent pour dent, œil pour œil’’ ! Et le pardon et la résipiscence, les remords et l’excuse, le regret et le pardon, qu’est-ce qu’on en fait, Docteur ! Seul celui qui a été tué ou Dieu, pourraient le faire ! J’ai horreur d’en parler !

    Toi, par exemple cher ami, que retiens-tu face aux criminels, aux monstres, qui gomment des vies comme ça. Que ce soit sous forme artisanale à l’unité, en série ou industrielle ! Je suis contre toutes les formes de guerre, contre la peine de mort, mais je suis déchiré devant des horreurs pareilles ! Au point d’invoquer d’autres consciences que la mienne, pour ne pas dériver dans mon jugement !

    Mais l’amalgame, le doute soufflé, à demi mot, pour qui veut tancer est vite fait. On incriminera la religion ou le terrorisme, le racisme, l’antisémitisme, pour instrumentaliser, sans dignité ni respect, l’épouvantable assassinat ! Ailleurs, quand c’est quinze mercenaires qui gomment un Hamas, les agents sortent avec des décorations et beaucoup d’argent, certainement. Un autre nom, une cachette, un boulot tranquille ou un autre passe, le temps qu’on tourne la page et qu’on efface de la mémoire l’événement !

    Ceci est un exemple où donner son avis, vous classe dans un registre de façon rigide et définitive, ou dans un autre où on se complait à vous flatter. On vous chasse ou on vous considère, selon l’audience et les partis pris !

    Ecrire et réagir, c’est souvent faire face à une démoniaque distorsion des événements et de la vérité. C’est donner son avis pour essayer de comprendre une trame opaque, les tenants et aboutissants d’un événement, d’une propagande. La réalité est dribblée dans les périphrases de discours programmés, dans des réactions de défense préétablies, pour justifier l’indicible, endoctriner les plus récalcitrants, désinformer ceux qui sont neutres, ou des mesures lénifiantes pour congratuler la tribu ou le clan !

    Ecrire, plus sobrement, c’est la recherche des mots et des actions susceptibles de faire resurgir la vérité, c’est clarifier son opinion.

    Ecrire est une artillerie offensive ou offensante. Une arme psychologique, dialectique, rhétorique, qui cherche à persuader ou contraindre, à confondre ou défendre, à humilier ou glorifier ! Ecrire, c’est aussi souder son opinion, sa compréhension des choses avec celle d’autrui. Publier, c’est tenter de les partager avec le plus grand nombre. C’est une recherche d’harmonie, de reconnaissance ou de soutien. C’est une façon de mesurer vos opinions, de leur donner un corps en les comparant à ce qui est admis de tous !

    Ce n’est pas un mystère au Ministère de la Culture, où maintenant à la place d’une actrice, poussée comme une héroïne sur le théâtre de notre composite gouvernement, nous avons un philosophe ! Pire que le sport, ce domaine que l’on a raté dans tous les championnats, son département, polyglotte à peine, ne dispose que de peu de moyens, pour conjurer la situation.

    Chez nous, la Culture ne nourrit pas son homme. Beaucoup de peintres y auraient du faire dans le bâtiment. Question de subsister, tant leurs huiles n’ont pas fait d’eux de gros légumes. Bien des acteurs, débarqués des planches, crèvent la dalle avant d’y plonger dessous ! Ou de recevoir anté mortem, par charité, des soins hospitaliers, en guise d’ultime reconnaissance, avant leur dernier sacrement !

    Penses-tu que ces mots seront lus ? Et sur quel journal fais-tu le pari pour les publier demain ? Toutes fermées ou presque ! Je ne parle pas des grosses gueules ! Faut-il dire et te préciser qu’il n’y a presque plus de salles de cinéma au Maroc ? Antan, certaines servaient de scènes et de tréteaux à ces troupes apocalyptiques !

    Ecrire, serait-il devenu une faute après avoir été un crime ? Faute de doctorat et de magistère, peu de gens de chez nous, osent écrire et bien moins encore s’aventurent à éditer ! Publier est une gageure ! Car, n’étant pas un acte d’indifférence, mais d’engagement solitaire. Un acte suspect de lutte ou de pertinence. Ecrire peut être interprété comme une offense ou une caricature. Oser être c’est publier. Publier pour devenir soi-même ! A condition de mesurer son courage face aux risques. Le courage de ne pas rester, muet, quand rien ne vous oblige au silence ! Ecrire quand on a la chance de vivre, de vivre encore, publier quand on a la chance d’écrire et de savoir écrire et la perception, l’intuition, des choses utiles à dire. Je dis ça pour parler et réfléchir à ce que je viens de dire !

    En dehors du fait de vouloir parler de soi et de ses expériences, parce que le livre, c’est vous, et ce du fait qu’il porte votre nom, il donc le risque de produire des banalités. A une dame, médecin versée dans la communication et devenue éditrice de son état, qui me traitait de Victor Hugo, en plaisantant je suppose, ce que j’ai quand même gardé comme un réel compliment, je disais ‘’ je ne veux pas écrire de choses qui ne seraient pas utiles pour l’humanité. Un peu prétentieux mais c’est la seule chose inutile que je neveux pas courir ! Ecrire, oui si on a des choses importantes à dire…Autrement écrire pour soi, son journal, ses poèmes, sa prose de tiroir ! Au lieu de tuer des arbres et de crever ses yeux pour rien ! Le même défi que tu te tiens pour terminer mon texte, cette chose !

    C’est pour qui, finalement, c’est pour quoi qu’on écrit et qu’on se doit de publier ? Ou contre qui ? Ça dépend d’abord des compétences de l’écrivain, de sa valeur et de sa vanité ! Ça dépend des sujets qu’il fricote. Des cohortes d’où il sort ! Ses écrits seront bannis ou honnis, censurés ou acceptés, utiles, odieux ou stériles ? Et puis, le thème doit varier avec les préoccupations du moment et des lieux où il réside. Encore que ‘’la mode’’ écrire n’est pas suivie chez nous ! Quand vous avez une grande partie de la population qui est analphabète dans nos cinq langues ! Nos gens ont peu de moyens, en fait, pour s’offrir des livres.

    Ecrire devient, s’il ne l’était, comme nos urnes un motif suspect, vidé de son contenu, de son utilité ! Les gens, minimisés, oubliés, outrés ou abusés durant des siècles, se méfient des nouveaux prophètes et des parvenus ! Les plus motivés ne bougent pas ! Les plus conscients refusent d’aller aux urnes qui ont si souvent été manipulées. ils se méfient des nantis comme des opportunistes, qui demain vont encore les oublier. Elire ou élever au dessus de soi, Ces deux verbes sont presque voisins, peut devenir dangereux. Les électeurs retirent rarement leurs cartes. Ils se retirent avec dignité du struggle qu’ils considèrent encore soumis aux lois de la fausseté et des tripatouillages permissifs !

    Avec ce que je viens de dire, écrire est un dialogue, différé, autant qu’un déballage ou un aveu ! Une auto confession que l’on veut partager. Que font les écrivains, pour répondre à leurs ‘’ouailles’’, à leur lectorat ? Que font-ils des critiques ou des louanges, pour que ces avis et ces compliments ne restent pas vains ? Ils écrivent d’autres livres en réponse ! Ecrire est un jeu accompli qui se suffit à lui même ? Une analyse, une confidence aux schizophrènes qui nous habitent ! Ces parties de soi, qui dorment en nous, symbolisés par le Ça et le Surmoi ! Espoirs ou défis, écrire est un désir, une plainte ressassée, contenue. Publier est un désir, muet, caché et inhibé, mais une vraie et belle action quand ça a la chance d’avoir lieu.

    D’abord les romans me rebutent. Je déteste les longueurs, en faire c’est autre chose ! Punissez-moi ! Je suis simplement paradoxal ! A contrario, écrire des nouvelles, me serait-il plus aisé ? Je me le demande ! Vu mes contraintes professionnelles et obligations sociales et/ou vitales ? Vous y adhérez ! Des nouvelles courtes, ça m’irait. Et puis, j’accuse mes engagements multiples, qui me laissent peu de temps pour ouvrir les romans, les livres ou pour en faire !

    Je digère mon temps de façon sauvage ! Le résultat comptable est ruineux ! Je ne sais pas ce que je fais…Oui certes, je travaille et je sors peu de mon cabinet, du moins de son ordinateur ! Je ne suis pas ce que je suis ! Je ne me suis pas encore découvert. La vie et sa suite, je ne sais pas…C’est venu pour partir ! Ça vient comme ça ! Peut-être en moins amusant, du fait des péripéties de la santé péripatéticienne, (je parle de la mienne de santé pas de la publique) et des contraintes diverses, sinon communes à tout homme !

    Ensuite, les romans d’inspiration sociologique, judicaire, policière, avec leurs sous-bassements sexuels, leurs fondements bassement matérialistes, m’inquiètent sur mes capacités. Je me crois incapable de créer ce monde et de gérer ce climat ! Régurgiter aux lecteurs les tensions psychologiques, qu’ils ont lues ou vues ailleurs; relater des scandales aguichants, pour forcer l’envie de lire et pousser la vente ? Je fais allusions aux macabres affaires judiciaires qui fleurissent sur les pages des quotidiens et qui ne laissent pas neutres ! La pulsion de savoir, de connaître, la curiosité, font de nous des voyeuristes en puissance. Ne serait-ce qu’à compulser des pages ou de tourner des feuilles ou des images ! Etudier des humeurs ou le profil d’un assassin, son propre héros, tenter de le tuer ou l’emprisonner à la fin du livre ou de la série, parce qu’il est devenu quasiment vivant, parce qu’il est devenu obsédant ? Elucider des crimes déjà féconds dans le cerveau qui les imagine ? Ce sont quelques questions qui me viennent en tête !

    Toute une gymnastique, que ces péripéties et suspens que chacun aime parfois voir dans un film, n’est pas à la portée du médecin ! Je connais un lettré qui a versé dans le livre noir. J’ai connu de nom, sans le connaître un commissaire qui s’est versé avec engouement sur ce genre de polars !

    Se mettre, psychologiquement à sa place du protagoniste, dans le rôle du méchant ou du héros…Assis sur sa chaise, s’exercer au vol, au viol ou verser dans le crime, imaginaire à deux pas des phantasmes, pour ‘’déguster’’, ressentir des sensations fortes, à l’ombre de ses virtuels malfrats et personnages de création… Et pour les décrire, se mettre dans la peau de la victime ou à la place de l’assassin ? Pour le servir et l’asservir ? Pour le faire vivre dans un roman, au départ tout juste alimentaire ! Ecrire pendant des décennies afin de conquérir une renommée, pour se faire un nom de vivant, grâce des spectres subliminaux ? C’est grisant certes, de vivre la célébrité, grâce à des fantômes qui n’ont jamais existé !

    Autre façon d’écrire, c’est lorsqu’on s’intéresse à ce qui s’agite autour de nous ! Le journal et la télé, qui comme de véritables hôtes vivant chez nous, nous prennent trop de place, au dépens de notre vie, de notre temps. Ces émissions de télé nous dirigent et influencent sans nous le dire, nos humeurs, nos achats et nos comportements ! Du coup les infos nous donnent du grain à moudre. De la réflexion et des idées d’écriture, pour peu qu’on se laisse aller. J’ai déjà parlé de la propagande de l’intox, publicitaire, alimentaire ou autre, qui nous influence et nous détermine en conditionnant en influençant nos achats, nos jugements et nos comportements !

    Ecrire donc, en retour et se centrer sur les informations du monde où nous vivons est déjà un gisement inépuisable de sujets. Sauf que cette matière abonde déjà. Sur la presse elle même ! J’ai l’impression, pour ma part, qu’écrire dans ce registre, saturé déjà, serait inutile et improductif ! Inutile de parler des choses dont on a ras-le-bol ! Par ailleurs, faire dans l’événementiel, écrire pour fantasmer sur les mondanités, inaccessibles, louer la brillance des parvenus et leur ‘’bling bling’’, ce n’est pas pour moi !

    Je ne peux pas faire dan les essais, non plus, sur quoi que ce soit, n’ayant pas le temps de faire des recherches ni d’aller aux profondeurs des choses…Non pas que ce soit un tort ni un manque d’intérêt de ma part, mais ce serait un défaut de spécificité, un manquement  »cultivé », voire choisi, pour étendre une vision la plus large possible, au lieu d’un simple accès fenêtré. Une paresse ? Une paralysie de la concentration ? Seulement, pour être vraie et objective, toute vision doit être à la fois totale et profonde. Et là, ça creuse et défie mes limites. Je ne regarde pas à travers une lucarne ni à travers le créneau d’une meurtrière !

    Je pense que mon tort, tel que déformé par la vision généraliste qu’on colle à mon métier, effaré par l’entreprise immense de celui-ci, que je préfère côté information, fureter le plus largement possible, pour m’aviser d’abord, afin de ne pas passer à côté de ce qui est important, quitte à m’y entendre après pour approfondir le sujet.

    Dès lors, réagir ou ‘’vrombir avec les évènements’’, me semble plus vivant et assez opportun, interactif comme on dit depuis. Et c’est là finalement, j’investi mon écriture, il me semble ! Une sorte d’engagement, ‘’à fonds perdus’’, inefficace, mais qui ne rapporte rien. Si ce n’est pas lucratif, n’est-ce pas simplement ou malheureusement ludique ? Or, ne me censurant que peu, j’assume ma part de libertés et mes parts de perte et de risques, à jaser, critiquer, louer ou maudire !

    Un avis est une expression de vie et d’existence ! Un acte relatif mais bénéfique, même s’il est infime et ténu dans le village global. L’expression est une participation civique, à ce qui est universel ou communautaire. Une manifestation d’une certaine citoyenneté de base. C’est élémentaire, mais il faut pouvoir le faire ! Autrement, sur le plan social, c’est vivre en objet, en commensale.

    C’est ce qui donne l’impression de ’’batailler’’ parfois, en ne donnant son opinion. Les forums qu’il m’a été donné de parcourir, sont férus d’animosité première ! La critique et la chasse à autrui, au nouveau intimidé, confond rancune e réserves ! Certains forums comme dans certains groupes sociaux, sont fermés aux opinions, non grata, préférant brasser dans les idées partagées, dans le calme des redondances conservatrices et stagnantes !

    Je disais qu’affirmer son opinion, vouloir la discuter, la publier, la confronter est un exercice paradoxal ! Parce que autrui et son avis restent parfois indifférents, hermétiques ou suffisants ! Parfois on a affaire aux professionnels des lettres, des armes et des lois, des partis ou de leurs milices, jaloux de leur entité et de leur exaction, riches en complexes, qui vous reversent des salves dès que vous percez du nez ! Avec leurs travers perceptibles d’entrée, ils conjuguent le mépris avec l’arrogance, analysent votre personne avant vos phrases. Sans mesurer ni le lexique ni les idées, ils vous font un procès sur votre existence.

    Les gauchos, les ‘’imprécrators’’, militants prédateurs, sévissant sur les forums du Net, vous font déjà un PV d’intention, parce que vous vous appeler Untel ! Avec une particule, Dr, ‘’De’’ ou ‘’My’’ collée par habitude à votre nickname ! Vous devenez subitement, l’image et l’emblème de l’aristocratie stipendiée ! Un ersatz, un zombi, un avatar de la regrettable histoire, qu’on leur a appris à détester. Ils détestent en vous l’extraction, la fidélité atavique à votre pays, à votre famille à vos valeurs à votre religion !

    Vous n’avez pas à exhiber votre prénom usuel et familier ! Votre origine, les snobe et les irrite ! Ils vous conspuent avant de lire vos idées ! Et cette malheureuse méprise, excipée comme un militantisme clanique de base, comme une affiche de leur antimonarchisme primaire, est supposée vous dissuader de parler sur les forums tribaux, devenus malsains et triviaux, vous forcer à abandonner les débats, ou simplement vous trainer comme un malpropre dans la poussière pour vous faire quitter l’arène où ils se complaisent ! C’est plus que le nom qui les inspire, une supposée bourgeoise de votre ville d’origine, qu’ils détestent, synonyme pour eux d’une aristocratie, d’une classe honnie ! Peut-être une réminiscence de l’agneau de la fable dont ils veulent bien être, les loups !

    Ou simplement parce qu’une idée, parmi tout le fatras de huit pages, (qui vous aura couté votre temps et vos yeux), détachées de son contexte, est discutable et qu’elle les aurait exaspérés ! Mal émise ou qu’il manque une virgule pour entrer dans leur cerveau !
    Alors, si cet emportement antipathique est le révélateur, ludique et virtuel, d’une dissidence qui dit ouvertement son nom, qu’en serait-il devant des livres et des pages en réel papier ? A quoi bon écrire me dirais-tu, si c’est pour perdre des clients et me faire des ennemis à cause de propos fâcheux !

    Seulement le journaliste, l’homme politique, le militant, monsieur tout le monde, s’il tient à la liberté, doit pouvoir oser ses libertés sans lâcheté ni pusillanimité ! Savoir jouer sa quiétude, ses intérêts, accepter de blesser son orgueil, afin de dire ce qu’il pense, pas forcément pour blesser, mais juste pour communiquer, donner ton impression, dire ses propos, s’affirmer ainsi pour exister !

    Autrui, n’est pas votre ego ni votre égal ! Il est différent ! Autrui est volontiers une muraille en ciment. Sûr de ses principes et convictions. Ses certitudes lui vont comme un cuir de pachyderme. Au total, autrui comme vous est souvent subjectif ! Essayez de parler à un cadre ou à l’un de ses sbires, à un juge ou au préposé au commissariat ! Je donne cette image pour percevoir l’animosité première le doute et la décontenance qu’on vous oppose en premier ! C’est tout comme vous par rapport à cet Autrui qu’on critique et qu’on charge depuis le début ! Vous êtes dangereux pour lui, vous voulez tromper l’Etat, prendre plus que de droit, lui ôter ses droits…Passons, pour avancer malgré les terroristes du verbe !

    Pourquoi autrui résiste-t-il ? Parce qu’il se méfie, parce qu’il a peur ! Peur de l’étranger que représente chacun pour lui ! Pourquoi on ne veut pas enlever ce masque et laisser percevoir le fond de sympathie première ? De peur d’être trompé et abusé ! Cet instinct est le propre de l’être vivant ! On ne se découvre pas ses défenses devant l’inconnu, assimilé à l’ennemi et au prédateur. Parce que le temps et l’expérience sont les meilleurs révélateurs pour corriger les opinions, pour peu qu’on accepte de le faire ! Mais cette étape de prise de confiance, nécessite le temps de connaître l’autre et de découvrir ses intentions.

    Alors que faire devant les inopportuns, les méfiants, les adversaires vulnérants, qui ne ménagent pas autrui et qui l’empêchent de s’exprimer ! Tenir, oser se mouiller, accepter d’être critiqué injurié, déçu puis repartir ! J’ai eu l’occasion sur le forum de présenter des excuses à des visiteurs qui s’étaient inscrits pour se moquer et plaisanter, apparemment, alors que ce n’était pas le lieu, ou que j’avais mal jugé de leurs intentions, sur le vu une simple erreur, portée sur leur âge ! Et ça m’est arrivé d’être refoulé du fait de mon métier d’autres forums, ou pour des propos d’emblée considérés comme contradicteurs. Faut-il persévérer, s’entêter tenir ? Tout dépend du temps et de l’épaisseur du derme qu’on appelle fierté d’un côté et tolérance de l’autre !

    Faut-il écrire ? Oui, ne serait-ce que pour dénigrer ! Ce qui nous semble illogique ou irrégulier, évidemment. Dussions-nous nous tromper, on ne doit pas censurer nos opinions ni nos questions. Évidemment il y a la manière ! La politesse, la psychologie ou la diplomatie, pour ne pas blesser inutilement, ceux auxquels nous nous adressons ! Des gens qui pensent autrement, qui potentiellement nous écoutent, avec des dispositions diverses allant de l’intolérance à l’opposition !

    Que ce soit dans l’écrit ou dan l’oralité, rien n’empêche de se rattraper humblement, loyalement et sans hypocrisie, si on a commis une faute à l’adresse d’autrui ! Faut-il encore qu’il vous pardonne ! Faut-il encore sentir cette force du caractère, cette joie et ses effluves qui résultent de la grandeur d’âme ! Retrouver cette sérénité et cette chaleur qui vous enveloppent est un réel plaisir quand la controverse et l’altercation sont apaisées. Et là vous avez gagné l’un l’autre l’estime et dignement vous êtes comme amis, chacun ayant échangé les propos qu’il jugeait libres et bons !

    Ecrire de façon avenante, policée première, est de bonne facture. Seulement les lecteurs n’aiment pas les propos arrondis et lénifiants ! Il leur manque le côté bagarreur, ‘’disputatif’’, le côté excitant et trash ! Ecrire avec correction, pudiquement ? Non pas par crainte, mais par prophylaxie des entêtements inutiles et de la faillite, de la fermeture du dialogue ! Cependant, il faut verbaliser le mécontentement. Le bonheur et la joie se communiquent et se partagent, parfois. Dès lors, pourquoi taire leur contraire, le mécontentement et dire zut virilement ? Si ça ne va pas, il faut le dire ! L’homme a un parler, une langue, un verbe écrit ou oral, une conscience de son individualité et de ses libertés, asservie à sa personnalité. Il faut qu’il se libère, mais intelligemment. Il y a une dose de sel et d’épices dont il ne faut pas se départir.

    Ces dispositions étant signalées, dans nos réflexions et dans nos écrits, dans la réception de l’information d’où qu’elle provienne, l’acception doit être relativisée ! Ne pas tout accepter, discuter, comme accepter le fait que l’on doute de nos assertions ! Ainsi, question de vérités, le doute s’impose. Il faut rester circonspect. Faut-il douter de tout à en tomber malade ? La croyance, la confiance sont des états de repos et de paix. Le doute automatique, la méfiance créent l’inquiétude, la tension et le manque de repos ! Et là, c’est la pathologie !

    Seulement entre les vérités, la vérité et la réalité, il y un prisme déformant ! Et chacun voit à travers son propre prisme et son degré particulier de culture de compréhension ! Un mot ne signifie pas la même chose chez tout le monde ! C’est le premier écueil du dialogue. Allez traduire, allez penser dans une langue et vous exprimer dans une autre. Ce qui m’arrive étant né et formé, comme la plupart de mes concitoyens entre plusieurs langues et deux rives de civilisations ! D’un autre côté, l’information et l’intoxication, on en use et abuse ! L’enseignement, l’éducation, les us socio-familiaux, les préceptes religieux, les convictions et les crédos les plus fermes, les convoitises, ne sont pas à l’abri des manipulations et des influences.

    Le lavage de cerveau, son formatage, la remise à neuf n’est pas disponible pour notre usage ! Même si les vérités, les informations, les pratiques sont scientifiques, parfois ces connaissances ex cathedra, se révèlent être erronées ! La crédulité serait d’admettre que nos méthodes médicales, nos traitements, soient précis et qu’ils soient définitivement et perpétuellement justes et avérés ! Hélas, ou tant mieux, ces vérités d’un moment, ces techniques, ces médicaments nouveaux, sont sujets à caution. Il n’y a nul crime de révisionnisme à critiquer les anciennes méthodes de thérapie, au profit des données récentes et des pratiques nouvelles.

    Je ne veux pas parler de la chienne politique, telle qu’on la pratique de visu, de ses errances et de ses a priori, avec son côté mordant et son cynisme hypocrite, je ne veux pas parler des dogmes, du droit ni des droits, des lettres ou de la littérature et de ses fictions, mais de la médecine !

    Je ne sors que le cas de la grippe et de ses monumentales et cochonnes perversions ! Vous avez vu comment les plus ‘’hautes sommités’’ de l’OMS se sont trompés, ont trompé dans une OPA ignoble. Comment des milliards d’individus ont été trompés et leurs gouvernants abusés. On a parlé de virologues de renom, de leur mèche avec les industriels des grands laboratoires de médicaments !

    Comme hier, cette sortie à l’ONU du Secrétaire d’Etat américain sur le charbon ! ‘’Les images d’un Colin Powell agitant une fiole pleine du mortel bacille a fait le tour du monde’’. Ou ladite menace nucléaire de Saddam Hussein et de ses ADM. Des affaires manigancées, instrumentalisées pour entreprendre avec la bénédiction de l’ONU une guerre économique, mondialisée au frais des pays alliés galvanisés pour en payer la facture ! Des frappes chirurgicales ! Mon œil, dans ce travers, seul Chirac aura été un homme !

    Le but sordide était et reste, d’enrichir les promoteurs industriels américains, sous prétexte d’exportation de démocratie dans le même package. De liquider en passant un autocrate, félon puis leader, un somptueux tyran, devenu un triste assassin. On a trompé et abusé le monde entier, après l’affaire des Twins. Des articles contradictoires nous poussent à nous poser des questions sur les dirigeants du monde, sans savoir vers où on va et à quels saints il faut se vouer !

    Les States des Bush, ont embarqué bien des jeunes, liquidé toutes traces de cette civilisation. Au nom de quoi en fait et pour protéger quels affreux partenaires et frondeurs assassins ? Et nous avons vu en retour la grande déflagration monétaire et la faillite des banques en 2009 ! Qu’est-ce qui nous attend et qui nous viendra encore demain de l’oncle Sam et de ses virulent protégés ? Des Hiroshima racistes ? En tout cas la santé physique de la terre, son climat, son exploitation la détériorent à vue d’homme. L’habitacle est sujet à bien des violences, où la pollution de l’atmosphère, des rivières et des océans, du ciel et de ses couches, est cause par les grandes puissances ! Des exemples à suivre !!

    Explorer les informations et les dires, c’est aller pour les journalistes du moins, les politiques et financiers d’entre eux, devant des vérités pas toujours bonnes à dire ni à entendre.

    Ainsi, en allant au fond choses qui nous concernent tous, que reste-t-il dans chaque cas à découvrir ? Des ‘’entités remarquables’’ à élucider ! Faire le procès des monstres qui nous mentent et qui nous dirigent ? Faire à chaque fois, avec effarement la démonstration de la tromperie ? Et après ?

    Pour ce qui nous touche à notre petite dimension, que dire de ces médicaments qui manquent et qu’une fois rentrés sur le marché, ils doublent presque de prix ? Et quand on sait que cela concerne une population fragile et des produits incontournables, les mots tels que exploitation des souffrances, celles d’otages obligés et de chantages, nous viennent immédiatement à l’esprit. Nous n’avons pas cessé de parler de souveraineté de notre pays, à nos dirigeants, de disponibilité des médicaments cruciaux ! On ne nous écoute pas on crie pour rien, on se fâche. Forcément impliqués dans de couteux et importants projets, ils ne sont plus là ! Ils n’ont prévu personne pour s’occuper de nos cas ! Elémentaires !

    Les minorités, les maladies rares et orphelines, leur traitement, leur prise en charge, sont la face cachée de ceux qui doivent cacher la leur ! Et les intempéries politiques qu’on nous assène du voisinage, celles du climat qu’il faut affronter, les pluies qui abattent les minarets à leur tour, les pluies qui rasent les villages, les barrages qui risquent de céder sous le déluge, la population ruinée, à la merci de la famine et des maladies, que l’on secoure du mieux que l’on sait faire. Voilà l’autre face du programme urgent, qui occupe les nôtres de cadres, des officiels que l’on critique, quand ils ne peuvent pas nous aider !

    Nous râlons, nous, qui restons couverts et au chaud, sans rien donner de nos biens, de nos sous, à titre de solidarité avec les victimes ! Dans toutes les contrées du monde, là où les infrastructures sont relativement fragiles, destructions et épidémies, chômage et misères plus profonde encore, emportent des milliers de personnes chaque année ! En plus des maladies graves, qu’il est inutile de citer ici ! L’humanité saigne ! Vivement qu’on enseigne le ‘’civisme universel’’, le devoir de solidarité international, dans les écoles au même titre que la culture et les fondements de la morale et du civisme local !

    En ce qui me concerne donc, cher ami Henri, comme tu t’en est aperçu dans cette dissertation, c’est cas par cas que je donne mon opinion. Ça ne vaut pas la peine d’en faire des tartes ni des livres. Un poème par ci, un texto comme celui-ci par là, pour m’expliquer, au fur et mesure que les événements m’interpellent ou que la muse accepte de ‘’glousser’’ des semblants de poèmes avec moi !

    Merci l’ami de tant de sympathie et d’encouragements. Je m’excuse, si pour exprimer mes idées, à propos de l’écriture, j’ai dérapé ou fait dans l’amalgame, en interpelant des évènements, discutables et récents, qui non résolus à ce jour, suscitent intérêts, contradictions et passions !

    Dr Idrissi My Ahmed

    #205983
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ?

    PV ET RAPPORT DE REUNION DE L’AAMM

    ’’ QUID DU MESTINON ET DU CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL

    DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES ? ’’

    http://bellaciao.org/fr/IMG/jpg/46942.jpg

    Présentation par le Dr Idrissi My Ahmed

    Publié à la demande et pour nos amis en France et en Italie et Belgique

    Kénitra, le 25 février 2010

    Commencer par BISMILLAH ALLAH, même en opérant en français, est bon pour les discours de l’âme, résignée par les défauts du corps…Mais c’est aussi par humilité et pour ne pas faire prétentieux ou mécanique, que j’ouvrirais volontiers cette séance, qui est aussi celle de nos retrouvailles, AL HAMDOU LILLAH ! C’est à dire Dieu merci !

    Je vous remercie de votre présence, heureux qu’il fasse meilleur temps, par rapport au début de cette semaine. Que Dieu vous préserve et qu’il aît en sa sainte miséricorde ceux qui sont passés l’autre côté, avant nous. Ceux qui dans d’autres villes et régions, ont été comme à Meknès écrasés par les décombres, ruinés par les dégâts des eaux, ou minés par les maladies et emportés par les accidents. Je cite avec respect, les actions, le militantisme et la grâce de notre défunte lionne. Cette amie des myasthéniques, maître Nouzha qui fut une de nos plus fervents soutiens.

    La vie est un jeu où il faut rester sérieux ! Mais la vie, est-elle sérieuse avec ceux qu’elle agite ? Néanmoins, il faut toujours remercier Dieu, pour cette admirable machine ! Car, nous ne sommes que les locataires d’un corps. Chimie ou robot, que nous techniciens de la santé connaissons, finalement si peu ! Remercier ceux qui agissent en son nom, sans le savoir, parce que soigner est devenu un simple réflexe pour eux. Ceci n’est pas un sermon, mais une simple formule de remerciements philosophiques, à ceux qui nous aident. Je remercie mes amis neurologues et compagnons du Pr Rachid Mosseddaq,le Pr Mehdi Zbir et ses collaborateurs, les réanimateurs militaires, Prs Drissi Kamili et El Haimer…. !

    Je remercie à la tête de la famille, puisqu’il faut bien un major à la tête de cette colonne, mon frère le Dr Azzeddine et mon assistante, Fatima Qrich, sans lesquels…Le Destin, Dieu merci, Al hamdou lillah veut qu’on soit encore là ! Et c’est grâce à cette santé relative et retrouvée que je me suis permis aujourd’hui de vous demander de bien vouloir assister à une réunion, de notre bureau de l’AAMM, plus élargie que de coutume. J’y ai invité mes partenaires Lions, en les remerciant de leur soutien et de leurs aides, de leur amitié aussi, sachant la place et le partenariat que nous avons placés les uns envers les autres, dans le cadre associatif de nos structures et de leurs adhérents.

    Quelles sont les raisons de nos retards ? On va vous lire l’ordre du jour, qui assurément, ne relate pas tout ce qui a été fait en deux ans, ou depuis la création de l’AAMM, il y a neuf ans, conjointement avec le Pr Mosseddaq. Cet aperçu, trace quelques pistes que notre travail prochain doit creuser ou plutôt baliser pour l’avenir.

    Au Maroc, la mode, l’engouement politique sont à l’ouverture ! Le temps est à la proximité des malades, à la régionalisation et à la valorisation du tissu associatif, pour véhiculer le militantisme, le civisme et exercer la démocratie. Un médecin, même s’il n’est pas dans l’associatif, fait toujours dans le social ! Mais, si en plus du gagne pain naturel, nous osions un peu plus de proximité avec nos malades, ce serait donner, non pas plus d’éthique à notre métier, plus de respect, mais certainement plus d’humanité et d’humilité !

    Après ces réflexions et remerciements aux mécènes et donateurs, adhérents et militants, voici repris et explicités les points d’action.

    Dépassant le cadre étroit des médicaments et des besoins en anticholinestérasiques, les secours aux myasthéniques, ayant constaté que les taxes sur les médicaments étaient un frein général antinomique de l’accès à la santé, nous avions lors d’une assemblée générale, antérieure, il y a près de six ans sollicité de nos adhérents de parler pour tous les malades et pas seulement des myasthéniques ! Notre quête de détaxation des médicaments et de réforme fiscale, malgré le courrier et les articles de presse, abondants, voire convaincants et confondants, n’a pu faire sortir les responsables des habitudes de paresse législative !

    Néanmoins, si nous avons pu faire entrer le Mytélase au Maroc et fait réduire les taxes les taxes de douane dessus, du temps de Si Thami Khiari, un silence persiste depuis autour de la TVA. Ça doit être un décret sacré, un destin reptilien, qui s’est incrusté dans nos mœurs avec la past colonisation !

    On paie encore les bavures post coloniales, dont cette iniquité qui consiste à faire payer des malades pour leurs maladies ! Ainsi, les taxes ringardes de TVA, malgré notre correspondance, restent pérennes ! Elles n’auront pas été prises avec le sérieux et la détermination souhaités ! N’empêche que deux ou trois associations clament aujourd’hui leur réforme. A leur tête la célèbre Ligue contre le Cancer de SAR Lala Selma. Nous devons donc continuer l’explication didactique et dialectique afin d’effacer cette prédatrice honte des us et pratiques fiscales !

    N’est-ce pas qu’une Commission Parlementaire ad hoc, vient de s’intéresser au prix des médicaments ! Nous avons écrit aux parlementaires à ce sujet pour leur demander d’étendre leur étude sur tout ce qui augmente la facture et les peines des malades ! Mais ce ne sont pas seulement les médicaments qui entrent en ligne de compte, il y a les réactifs et le matériel des laboratoires, industriels, pharmaciens, radiologiques et d’analyse ! Toutes les étapes d’accès aux soins sont entachées indirectement ou directement de ces plus values féodales, que ne paient que les malades ! La Santé Publique et Militaire, pour leurs hôpitaux, les caisses d’assurance et de CNSS, pour les assurés, casquent ces plus values injustes !

    Nous sommes les seuls, à l’AAMM, à solliciter une réforme générale, sans exclusive ni frontières, sans discriminations, entre les malades et leurs tares ! Que celles-ci soient gravissimes ou légères ! C’est une honte amorale de payer des taxes sur ses peines et les souffrances et de ne payer cette dime et cette gabelle, que lorsqu’on est malade ! La maladie pour les fiances est un minerai exploitable, nous condamnons publiquement ce forfait. L’assiette fiscale doit recouvrir les bénéfices et les gains le plus équitablement possible et ne pas astreindre les malades ! Voilà l’humanité, voilà la solidarité ! Nous réitérons avec respect aux Plus Hautes Instances ce que nous avons écrits dans de précédents messages de félicitations au Palais Royal, que c’est une réforme qui mérite d’être inscrite parmi les plus belles actions, modernes et sociales, de SM le Roi Sidi Mohammed, que Dieu Le protège !

    Par delà ce combat épique et cette saga, en ce qui concerne nos activités, voici les autres points. Parallèlement aux activités d’éducation sanitaire, de secours et de proximité, de demandes et de donations, nous continuerons, nos activités de formation médicale continue, FMC, au profil des cadres médicaux et pharmaciens, par presse interposée et par l’organisation de conférences, grâce à l’apport de nos amis professeurs des CHU.

    Conférences locales et à la faculté de médecine de Rabat, furent suivie, avec courrier à la Ministre de la Santé en ce qui concerne la gestion des AVC. Une bourse a été octroyée à deux médecins pour la préparation d’un Certificat Universitaire de prévention des AVC. Nous sommes à la recherche d’étudiants médecins intéressés par l’élaboration de thèses de doctorat sur la myasthénie.

    Nous tenterons d’organiser une journée porte ouverte, JPO, sur les affections neuromusculaires ou en rapport avec les urgences neurovasculaires et la SEP, ou toute autre affection du système nerveux. Nous aurons à préparer de nouveaux dossiers de quête de financement auprès des organismes. Aucun ministère ne nous a prêté un sou ! Je pense aux départements de la Santé, de la Famille, à la fondation Mohammed V, qu’il faut relancer avec l’espoir de trouver en vous, ici présent, des intermédiaires capables de les sensibiliser, par le biais de vos connaissances personnelles et vos entregents. De Kénitra, c’est difficile de dénicher des décideurs de bonne volonté, capables de donner un éclair de soleil à une association, provinciale ! En ceci nous restons ‘’très provinciaux’’, malgré les sources et les ressources de la Capitale !

    Nous remercions le programme INDH et saluons la politique royale de ce chantier de règne. Ce partenariat nous a permis en 2006 pour finir en début 2010 de financer et d’acquérir le matériel de base de notre « Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires » ! Nous y avons inclus outre l’EEG et l’EMG, un échographe et un ECG. Les maladies rares, l’étroitesse des indications, ne poussent pas un spécialiste à investir dans un matériel lourd, qui ne sera jamais amorti.

    Notre but est clair, c’est celui d’aider les gens gratuitement. C’était bien un rêve, conçu en 2005 mais aussi un défi, dont nous avons gagné les premiers combats. Car si ceux qui ont les moyens ne savent même pas que nous existons, d’autres à travers le monde nous honorent ! C’est quand il y a une crise en médicaments que quelques bonnes personnes nous trouvent. Et nous sommes heureux de leur rendre service, sans frontière aucune entre les hommes. Nous les aider sans contrepartie !

    Question du Centre et de ses machineries. Nous devons préparer un technicien, capable de nous donner quelques heures de son temps pour procéder, à la demande de nos médecins consultants, aux EEG et EMG de la Région. Nos attendons laide de tous les neurologues, amis de notre association, de nous produire un emploi de temps et un calendrier de visites !

    Nos avons été reçus en mars dernier par SE Wali pour l’affaire de l’INDH et du local. Nous lui avons fait un long rapport pour étayer les pistes. Certes, nous avons mis la charrue avant les bœufs ! Sauf que question de charrue, on nous a donné de quoi l’acheter ! On ne crache pas dans la soupe. Depuis le dossier INDH est clos. Merci Excellence !

    Reste le problème entier du local. Nous avons été pour ma part du moins, obnubilés, par la proximité, le besoin de surveiller et le fait de ne pas laisser le matériel, sans protection, servir à l’usage du tout venant ! La question de local au site de l’ancienne Goutte de Lait est patente. Cette masure sert de locaux associatifs à une garderie, à un club et au Croissant Rouge, avec un espace délaissé fermé.

    Nous avons insisté et persisté. Pas moins de 12 longues lettres, à la Municipalité, sans aide aucune en retour de leur part. Sous le prétexte fallacieux de leurs précédents gestionnaires, que « nous ne serions ni une association culturelle ni un club sportif » ! Pour le moment, pas de réponse pour l’obtention de ce local, encore fermé, et ce quelle que soit la couleur des élus, L’espoir fait vivre ! Nous avons eu, quelques avances de promoteurs, sans pouvoir conclure ! Voilà pour l’échec du relationnel !

    De façon rapide et interactive, la gestion des inscriptions des membres, des dons et envois de médicaments se fait avec le concours de nos assistantes, Mme Fatima Qrich à leur tête et de quelques membres du bureau, dont Haj Debbagh Hakim, Dr Loutfi Hamid et de Si Driss Lyakoubi. De même que la correspondance et les articles de presse. Les sites internet sont alimentés quotidiennement. Nous remercions de son concours inépuisable monsieur Henri Limasset et les amis de France, opérant sur les forums « myasthénie » et « voix-brisées », sur le siteforumactif.com.

    Question de médicaments. L’an dernier fin mars, nous avons essuyé le problème du Mytélase. Nous avons écrit au Ministère qui avait réagi rapidement. Le problème français ne s’est pas posé au Maroc. Sanofi Aventis de Casa avait assez de réserves pour palier à la suspension de fabrication en France.

    Le produit Mestinon* manque de chez l’importateur ! Des demandes et des plaintes fusent de partout ! Nous avons procédé à l’envoi d’écrits, en vue de contacter pour l’avertir, le Ministère de la Santé. Nous avons stigmatisé le manque nouveau du Mestinon. Nous y avons parlé de sécurité et de souveraineté, responsabilités qui incombent au Ministère et à l’Etat.

    Des copies ont été adressées aux responsables de la Wilaya, pour nous épauler avec demande d’agir plus haut. Deux articles de presse sur Libération et l’Opinion sont sortis le 16 février 2010. Ils ont titré en premières pages « 3000 myasthéniques en danger de mort » et « Crise du Mestinon en cours : le cri de détresse des myasthéniques du Maroc ».

    Nous les remercions de leur courage éditorial et de leur transparence, sachant que les ministres interpelés œuvrent au sein du Gouvernement. Aucune réponse ! Les gens de la High sont avec raison occupés ailleurs, dans des projets autrement plus lourds et plus importants. Les maladies rares restent orphelines, leurs porteurs aussi ! Pour notre part, à l’AAMM, nous honorons toutes les demandes d’où qu’elles proviennent, avec un peu de baraka ! Nous attendons avec vous les bonnes suites.

    Je vous remercie encore de votre présence, monsieur le professeur Bourezza. A vous la parole pour vos observations et vos conseils. Et vous membre partenaires, parlez-nous de l’AMMASEP et des problèmes de sclérose en plaques ! Parlez-nous de la situation au Lions Club de son Centre des Diabétiques.

    Bonne réunion. Merci de votre soutien et de votre participation.

    De : DR IDRISSI MY AHMED
    samedi 27 février 2010

    hicham nasri
    Membre

    salamo3alaykom tout le monde
    je voudrais bien m’ajouter à l’opinion de Alaadin, je vais confirmer par des exemples de profs universitaires à OUJDA.
    commençant par Mr der9aoui ,dr en physique Quantique, connu par les spécialistes internationaux de la matière et qui encadre des étudiants compétants en physique. allant à Mr Bouabdallah, docteur en géologie spécialiste dans le domaine minier, qui, avec d’autres enseignants forment des spécialistes dans le domaine. et à titre d’information, le département de géologie comme les autres départements forme chaque année des étudiants très compétents dans des masters, formation pertinente et efficace dans le marcher du travail. Et pas mal d’autres exemples de profs qui sont connus mondialement et qui occupent des places très importantes dans la recherche scientifique. et s’ils ont occupés cette place, ce n’est pas par hasard mais par compétence et travail.
    concernant l’idée qui dit qu’il y ait un tamisage des étudiants: les plus forts font les école des ingénieurs, de médecine, de pharmacie.. le reste càd les plus faibles font la fac. et bien, soyez sûr que les plus faibles ne peuvent pas accéder à un doctorat à la fac. tout le monde est d’accord que pour accéder à un doctorat, il faut être très compétant, avoir un gros bagage, avoir même une mentalité et un esprit de recherche et de création sinon il ne va même pas faire une publication.
    nos profs nous doivent un grand respect pour leurs efforts à la fac et ailleur, et si quelques exemples de profs féniants ou non compétents existent, il ne faut pas généraliser et c’est très rare.

    Alaa-eddine
    Participant

    Quelque soit ton opinion il ne faut juste pas généraliser.
    quelque soit le metier, il y en a qui le font par passion, et d’autre pour se faire de l’argent, ce n’est pas le metier ou les années d’études qui dictent ca, c’est la nature humaine.

    D’ailleur, toi même tu dis qu’il y a deux personnens de ta famille qui sont prof à la fac. et je suppose que tu les considère comme des bons profs eux … donc s’ils sont bons, ils ne sont surement pas les seul.

    Je suis d’accord, il y a de très mauvais profs, il y en a qui sont arrivé ici presque par hasard … mais il y en a qui ont tout le temps aimé ça et ont tout fait pour etre prof à la fac, faut pas oublier qu’aujourd’hui on s’oriente plus vers les parcours d’ingénieur, mais il y a quelques années, on n’avait pas cette mentalité.

    bref, la fatalité n’existe pas. et la généralisation d’un phénomène comme celui du manque de compétance des profs est une bétise.

    #275173
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ?
    Simples attritions ludiques, voici une chronique des humeurs et des éléments..

    « PLAINTE AU BON DIEU
    NOUS IRONS TOUS AU PARADIS ! »

    L’homme vit dans la gueule du néant ! L’homme est fait pour disparaître. Pour s’amuser, se plaindre, souffrir et disparaitre ! Banale cruauté. J’ai besoin d’un grand ‘’chœur’’ pour m’entendre, me répéter et pour souffrir avec moi.

    Ou pour penser normalement, mus, figés, entre les rails…à l’heure du train, sans regarder par la fenêtre le paysage qui file ! Pensées instables…idées invraisemblables, intraitables, à déclasser, moteur à idées, corps déchirés en vrac, angélisme déchu et décevant, délire de mots : la diffraction de la pensée éclate pour chercher des explications et des repère. Tout au moins un justificatif, une raisons pour son être et son ignorance.

    J’ai besoin d’un forum, d’orchestre d’un monde, d’un univers entier, pour m’écouter, une tribune d’anges, et de connaisseurs pouvant communiquer ! Les espaces exigües, les idées bornées et rigides, me donnent froid. J’ai comme dit l’autre, une mélancolie. Une agoraphobie, non une claustrophobie, dans ma solitude ! L’isolement est une barrière faite de barreaux invisibles qui pénètrent mon corps et le plombent, rendant le mouvement de mes idées impossible à sortir et d’échapper à la douleur de l’aliénation !

    Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ? Simples attritions ludiques !

    Le paradoxe est une hésitation, qui interpelle l’intelligence ! La certitude appelle l’assurance, la rigueur, la rigidité et le fascisme, l’orgueil sinon la moquerie ou l’extrémisme. Seulement la certitude n’est pas la vérité. Et de par cette imperfection la certitude démontre qu’elle n’est pas la raison même si elle emplit de passions la réalité !

    Je préfère douter que de tromper les autres, que j’en soies conscients ou pas ! Je n’aurais alors aucun recours pour mieux voir et éventuellement aucune possibilité de corriger mon opinion ni moi-même. Et cela provient du fait que moi, mon caractère, mes humeurs, ma logique ou mes certitudes sont l’expression de ce que suis !

    L’hésitation n’est pas toujours, un manque d’intelligence ou d’information .Elle n’est pas l’ignorance. Sa versatilité admet la multiplicité des sources, des causes et des raisons, avant de fonder une opinion !

    Entre le virtuel et le fugace du réel, il n’y a qu’un pas. Le vol d’un plume, d’un duvet qui tombe d’une aile d’oiseau qui battait le vent en passant au dessus de votre tête !

    Ce sont deux cigognes, debout sur un nid, qui à leur façon lustrent leurs ailes ! Tendrement, avec amour, avant de procéder, sans le savoir, à l’acte de copulation. Est ce nécessaire avant de coïter puisque c’est le but ! ? La finalité étant de préparer instinctivement leur longévité, d’assurer leur descendance, de pérenniser postérité, destin de leur espèce, à leur façon ! La cour avant l’amour, les préparatifs le jeu e avant l’action ! C’est presque une loi, un règlement universel !

    Par jeu ou naturellement sans arrières pensées, voire sans humeur, ils interpellent les voyeurs ceux qui admirent leurs élégants ébats ! La nature n’est pas pudique. Elle communique ses richesses, ses couleurs et ses humeurs, ses danses immatérielles, même quand elle n’a pas la parole ou le chant pour y inviter et le proclamer ou le dire ! Pour l’humain, c’est la peur des couples des jaloux et des opportuns, qui a créé le besoin de se cacher pour faire l’amour. C’est la peur et la jalousie, la propriété qui crée les interdits et les barrières de sauvegarde. Le sens inné de ce qui nous appartient et de ce sont on sera responsable ! Mais aussi les moyens, discrets ou louches, hypocrites ou mensongers, de les contourner, qu’autrui façonne par égoïsme pour rafler ce qui ne lui appartient pas !

    Plus crûment ! La nature est vraie et sans complexes ! S’exhiber en train d’exprimer sa tendresse, de faire des câlins ou en train de coïter, en vue de procréer ou juste pour le plaisir, mélangeant la tendresse à l’attirance, n’est ni un crime ni une offense chez dame nature ! Chiens et chats, ceux des forêts et des écuries, les oiseaux et les plus gros mammifères, ne se cachent pas pour baiser et faire entre eux ce que leurs dictent leurs penchants et leurs hormones, l’amour !

    Le soleil perce entredeux montagnes de nuages la chape grise et froide qui encombre le ciel. Il se fraie un chemin jusqu’à nous pour nous pour le voir et l’admirer ! Matinal, sur un fond bleu pur, un oiseau d’une rare esthétique, contemple en le suivant, le fuselage qu’exhibe son compagnon…Sa dynamique, d’esthète, sa morphologie adaptée, sa perfection, lui permettent de brasser l’air et de faire miroiter sa beauté, son bonheur, en planant, libre, au dessus des humains.

    Sur le rebord du balcon, un geai noir, avale un morceau de pain ! Ce n’est pas un merle, peu importe son nom, il a un bec et il chante. Mais là, il bouffe ! Où a-t-il déniché ce morceau de pain, de bon matin au jardin ? Ils font les poubelles des voisins, maintenant les oiseaux ? Autant que cette multitude de chats inutiles, futiles et versatiles, aux odeurs nauséabondes qui n’enterrent même plus leurs excréments, comme les chats que j’ai connus ailleurs !

    J’ai entendu un nouveau président se plaindre de sa chambre. Cette ville incivile n’apprend rien aux siens ! Aucun sens de la citoyenneté et de l’utilité publique ! Et vous voulez voter pour des « serfs » volants ! Des figurants, absentéistes, qui mentent et pavanent ! Aujourd’hui, ces opportuns sont dans un Parti. Demain, ils traverseront le continuum espace temps, pour rejoindre un celui qui est en vogue et qui avalent les élites et les autres ! La logique et l’objectivité, ils ont la leur et la suivent de très près !

    Autres partis, autres mœurs ! Hier, ils ont décrié le programme des adversaires, banals et communs, aujourd’hui, ils sont en plein dans celui de leurs ennemis ! Opportunisme ou évolution ? Les vérités changent avec l’âge et les intérêts ! Les hommes politiques sont les plus grands exemples de versatilité. Ils ressemblent aux vagues, mais ils sont de la même mer et de la même eau ! Et pourtant nous avons besoin de la mer, de ses vagues, de ses ressources, de ses poissons ! Si des fois ils restent frais et qu’ils n’aient pas mangé trop d’émigrés!-Ils sont dans leurs éléments. Le monde est ainsi fait. Les pires espèces se croient innocentes et utiles ! Où est la vérité, où est l’erreur ? Dérisions et calamités, ou mérites particuliers de notre biosphère ? Trophées du sous-développement ? Caricatures de nos tropiques ? Non, la vie est ainsi faite avec ses heurs et ses malheurs !

    Il fait froid, il a plu et venté toute la nuit… Comment vivent t-ils la pluie en mer, les poissons et ceux qui vendent leurs âmes, par le simple besoin qu’il est de travailler pour vivre ? Ceux qui dans les barques, défient pour une bouchée de pain, baignée de karcher et d’humiliations, Charybde et Scylla, le Styx et l’Achéron et les Parques et les requins, le Pen et ses affidés! Macabres traversée du détroit d’Hercule en patères et qui devrait être la honte de ceux qui préparent les guerres ou les menaces entre frères, au lieu de se donner la main pour lutter ensemble contre le chômage, pauvreté, les retards et sous-développement ! Honte à vous, dirigeants du tiers monde et faiseurs de morts ! Sont-ce des nécessités logiques, des destins incontournables, des visions de vérité ou des erreurs de parallaxe ? Des crimes en puissance, que certains jurent être des raisons patriotiques, nationalistes, pour guerroyer dans le civil ou contre les voisins ?

    Comment réparer les erreurs du délirium politique que chacun faire devant son café ? Comment réparer le courant des rêves fâcheux ? Tels ceux du dernier songe où un enfant malade, qui endure des difficultés de respiration, malgré l’anesthésie, présente une dyspnée qui vous sort du rêve ? Comment éviter de passer des rêves plaisant au cauchemar et surtout de continuer et de terminer les meilleurs rêves ne serait-ce que dans le rêve ! Comment passer et dépasser la crainte que ce genre d’incident puisse se passer dans votre cabinet ?
    Dans votre vie réelle ! Le réveil furtif, brutal vous cause de l’agitation et d’emblée empêche tout correctif du rêve avorté ! L’interférence entre les cauchemars et la vie, les délires et les rêves est affaires de circuits neuronaux qu’il faille au moins dégraisser ! Comment vivent-ils leur illumination, leurs hallucinations, leur imagination, leurs projets et leurs rêves ? Interpénétrations où l’équilibre reste précaire et l’inventivité, l’ivresse, la fiction, la poésie, à fleur de peau ! Et la réalité, la vérité dans tout cela, est aussi affaire de prisme et d’angles de vue !

    Ce sont des instants comme celui d’hier : un morceau vite avalé, un café pressé, un petit-déj désiré, mais non pris et vite, vite il faut aller au boulot ! Le travail interpelle d’urgence ! Pour retourner, fatigué, malade et déçu.

    Ou quand il pleut, c’est pour rouler emmitouflé pour aller travailler, puis revenir après avoir examiné maintes grippes, la peur au trippes, à cause des bruits et propagande de pandémie porcine ! Ce que font les gens ailleurs, sous d’autres cieux et températures, défiant la vie le glace te le verglas ! L’organisme, s’adapte, avec maints chauffages et conditionnements ! Et si ce n’était le gaz et le pétrole, que feront-ils demain ? Quand ces énergies, non renouvelables, seront à jamais épuisées ! C’est une idée pou se donner du courage, ici, et optimiser, pour respecter ce qui reste de la nature en vue de ne pas hypothéquer ou condamner à mort l’humanité, l’avenir de nos descendants ! Mais qui s’en soucie ? Les gros problèmes pour les politiques et les financiers, sont les dommages commis et le bellicisme, l’incivisme, l’extrémisme, l’égoïsme des encore vivants, qui ne veulent plus aller voter.

    Rêves et réalité-s s’inter pénètrent, se confondent agissant les uns sur les autres et se confrontent souvent.

    Le robot organique, humain, est fait pour vieillir et lâcher des pièces inutilisables pour autrui

    Oui on y a inclus des préceptes, des principes, une morale, une religion, des règles et du droit. L’intelligence et la morale…L’effet et « l’effarement », la raison, la conscience, la violence, la paresse, la reddition devant l’inconnu et l’incompétence généralisée, de comprendre le but de sa vie. Que celui qui l’a compris, me le dise ! J’attends de lui que ce soit vérifiable, par la raison !

    Un patient malade m’a confié : « Le bouquet d’anniversaire, offert par mon employée est maintenant dans la salle d’attente ! Les messages de vœux continuent de remplir sur les pages du forum émanant d’amis et connaissances du forum des laryngectomisés, des sans voix, qui parlent au cœur ! Un anniversaire, de privation, dans l’intimité, contrairement à ceux que je fêtais ! Et dire que pour un peu, Je n‘allais pas vivre ce moment ! ». Répondez-leur par émail ou par courrier, mais ne coupez pas l’écoute lui ai-je conseillé.

    Un autre bien inquiet m’a dit à peu près ceci : « Un arrêt cardiaque, après infarctus et une fibrillation ventriculaire, une crise de myasthénie grave avec son asphyxie, pour clore le tout. Résultat, après un an, je suis un reliquat, un homme en sursit ! Pour ne pas dire un poison, une refuznik, un râleur en privation, ou un cadeau ! Pour les autres ou moi-même, c’est selon les angles du prisme sur lesquels on place son optique ! Qu’il faille regarder cette virtuelle situation, par deux fois, pourrait varier encore pour un moment ! Un cadeau pour moi même et je n’en profite pas assez ! Ou si peu ! Et toi ma religieuse, peux-tu encore aimer ce corps et en profiter ? ». Que voudriez-vous lui répondre ?

    Contrairement au soleil qui sort et perce les nuages, contrairement aux oiseaux qui volent après leurs accouplements, je reste contrit face à face avec ce qui reste de mon deuxième élément. Ses préceptes l’obligent à recadrer sa vie. A s’occuper de dieu et de ses regrets et pardons. Et non plus d’être le bonheur du moment ! La récompense, le don, la bonté, sans calcul…L’interprète de l’amour, l’élégie de son amant !

    La souffrance du néant nous rend prolixes ou muets ! Capables de blesser les autres, à commencer par soi. Le bonheur se situe entre la paresse, la volonté, l’interdit et le licite. La bouffe à domicile ou le restaurant ! La surprise ou l’intuition ! La spontanéité et non le calcul du moment et du temps ! Le contraire est un cri qui monte et qui interpelle ! Une insatisfaction, un attrait, un éclair, un nuage une image, un rivage, un mirage, le don de soi, le refus ou l’abnégation.

    L’homme satisfait est inutile pour les autres, orgueil luxure satiété, ces états de repos sont improductifs et ne posent pas de questionnements.

    L’homme doit souffrir pour produire. L’homme doit souffrir pour s’exprimer, pour servir les autres, pour servir la vie, la sienne et celles des autres, pour sentir la séparation ou la causer la mort. Et la mort, la souffrance est le révélateur de l’existence, des dons, des changements, de la solitude ou du détournement des amants.

    L’existence se justifie par ses effets ! Non pas le bonheur, mais la souffrance dans la dure réalité dans les privations, les besoins, les envies, les nécessités, et leurs non satisfactions !

    Mais quel bien y a-t-il à sentir le mal, les plaintes le malheur la mélancolie les plaintes, les vers ou les cris, les mots ! En quoi serait-ce utile ou positif, pour l’être ou la personne, la famille ou le pays ? L’âme et Dieu ont-ils besoins de nos deuils et privations ?

    Est-ce pour épicer l’existence ou pour faire des stances de louanges, quand elle trop grognon bercée dans une satisfaction monotone ? Une morte laisse des orphelins désarçonnés, désemparés, désunis ! Elle aimait la vie et savait l’inoculer à ceux qu’elle aimait aidait ou protégeait ! Que reste-t-il de l’héritage de cette amie, de ses actions ? Un culte, un regret ?

    Laplume détachée de l’aile de l’oiseau, un duvet en fait, fragilisé par un parasite qui lui broutait la base, la fait choir au final sur le sol. Et ce sont les myriades de microorganismes de l’humus, les microbes, qui vivant dans cette humidité où nous allons, qui se repaissent de la nature. Prêts à entrer dans le concert vital de l’organisme qui les ingère, prêt à entrer dans le cercle de la matière et de l’énergie. Le moteur humus, l’usine où tout se recycle avant d’aller alimenter parasites, vers et oiseaux…Qui proies pour d’autres ou nourriture, vont enrichir la table de mets, le milieu de pitance ou de débris…La vie continue malgré ses freins anonymes, en digérant les entités et leurs mémoires !

    J’ai vu sur un PPS, ces photos de la Terre où celle-ci ne représentent rien devant les gros astres du cosmos. Et j’ai imaginé ce que nous représentons comme espace, comme entités, pauci temporelles, parmi les choses crées, visibles ou pas dans cet univers de super géants. Cela se résume à un petit rien, fragile, voué à disparaitre ! Les classiques ont dû penser à cela, pendant des nuits, créant la l’astronomie, l’astrologie, la philosophie et les religions pour temporiser leur naturelle angoisse ! J’apporte mon vin, et ma vanité, ces mots labiles, pour trinquer et réfléchir. Certainement pas la solution !

    « Pantins, piteux et pitoyables, richement dégénérés, nous s’agitons dans un monde trivial, de plaisirs et de danses, sans cesser de forniquer, de voler et de corrompre, sans nous soucier de rien, hormis ce qu’on peut appeler nos illustres personnes. » « Monde dégénéré de pervers où les rebus sont des innocents ».
    Ce sont les mots d’un film que je tire pour vous et moi, à cet instant ? Pour réfléchir, espérer et mieux agir.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 08 février 2010…

    #206354
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAINTE AU BON DIEU : NOUS IRONS TOUS AU PARADIS !


    L’homme vit dans la gueule du néant ! L’homme est fait pour disparaître. Pour s’amuser, se plaindre, souffrir et disparaitre ! Banale cruauté. J’ai besoin d’un grand chœur pour m’entendre, me répéter et pour souffrir avec moi.

    Ou pour penser normalement, mus, figés, entre les rails…à l’heure du train, sans regarder par la fenêtre le paysage qui file ! Pensées instables…idées invraisemblables, intraitables, à déclasser, moteur à idées, corps déchirés en vrac, angélisme déchu et décevant, délire de mots : la diffraction de la pensée éclate pour chercher des explications et des repères. Tout au moins un justificatif, une raison pour son être et son ignorance.

    J’ai besoin d’un forum, d’orchestres, d’un monde, d’un univers entier, pour m’écouter, une tribune d’anges ! Et de connaisseurs pouvant communiquer ! Les espaces exigües, les idées bornées et rigides, me donnent froid. J’ai comme dit l’autre, une mélancolie. Une agoraphobie, non une claustrophobie, dans ma solitude ! L’isolement est une barrière faite de barreaux invisibles qui pénètrent mon corps et le plombent, rendant le mouvement de mes idées impossible à sortir et d’échapper à la douleur de l’aliénation !

    Sont-ce des symptômes de philosophie ou des critères d’aliénation ? Simples attritions ludiques !

    Le paradoxe est une hésitation, qui interpelle l’intelligence ! La certitude appelle l’assurance, la rigueur, la rigidité et le fascisme, l’orgueil sinon la moquerie ou l’extrémisme. Seulement la certitude n’est pas La Vérité.

    Et de par cette imperfection, la certitude démontre qu’elle n’est pas la raison même si elle emplit de passions la « réalité » ! Comprendre le « vécu », avec ses apparences et son poids, ses négligences et son mépris ! Le problème des minorités, leur reconnaissance parfois, ouvre dans les démocraties, la boîte de Pandore de cet exclusivisme de la raison !
    Je préfère douter que de tromper les autres, que j’en soies conscient ou pas ! Je n’aurais alors aucun recours pour mieux voir et éventuellement aucune possibilité de corriger mon opinion ni moi-même. Et cela provient du fait que moi, mon caractère, mes humeurs, ma logique ou mes certitudes, sont l’expression de ce que suis !

    L’hésitation n’est pas toujours, un manque d’intelligence ou d’information .Elle n’est pas l’ignorance. Sa versatilité admet la multiplicité des sources, des causes et des raisons, avant de fonder une opinion ! Indiscutable ! « ?? »

    Entre le virtuel et le fugace du réel, il n’y a qu’un pas. Le vol d’une plume, d’un duvet qui tombe d’une aile d’oiseau qui bat le vent en passant au dessus de ta tête !

    Ce sont deux cigognes, debout sur un nid, qui à leur façon lustrent leurs ailes ! Tendrement, avec amour, avant de procéder, sans le savoir, à l’acte primordial de la copulation. Est ce nécessaire avant de coïter, puisque c’est le but ! ? La finalité étant de préparer instinctivement leur longévité, d’assurer leur descendance, de se pérenniser par la postérité, le destin de leur espèce, à ce à leur façon ! La cour avant l’amour, les préparatifs le jeu avant l’action ! C’est presque une loi, un règlement universel !

    Par jeu ou naturellement sans arrières pensées, voire sans humeur, ils interpellent les voyeurs, ceux qui admirent leurs élégants ébats ! La nature n’est pas pudique. Elle communique ses richesses, ses couleurs et ses humeurs, ses danses immatérielles, même quand elle n’a pas la parole ou le chant pour y inviter, le proclamer ou le dire ! Pour l’humain, c’est la peur des couples des jaloux et des opportuns, qui a créé le besoin de se cacher pour faire l’amour. C’est la peur et la jalousie, la propriété qui crée les interdits et les barrières de sauvegarde. Le sens inné de ce qui nous appartient et ce dont on sera responsable !

    Mais aussi les moyens, discrets ou louches, hypocrites ou mensongers, de les contourner. Manœuvres qu’autrui façonne, par égoïsme pour rafler ce qui ne lui appartient pas ! La perversion de l’égoïsme, la triche, l’appropriation, le vol, sont des moyens naturels de défier et de contourner les lois de toute communauté ! Ce sont des us comme les règlements qu’ils défient.

    Le tabac et l’alcool sont permis et le hachich non .les psychotiques sont permis et les drogues similaires non ! Allez comprendre les limites que les détracteurs éclatent pour se forger une fortune, une place société la par le crime et la perversion ! Avant de blanchir ça et là, à travers le monde et les banques, les sociétés factices ou dans l’immobilier, dont ils haussent le prix face à ceux qui n’ont que leurs justes salaires et petits moyens.
    Et on les voit, porter la djellaba ici, ou les titres pompeux de sénateurs, de parlementaires, pour se déambuler et se déhancher dans les cours, dans la politique, à côté des ténors qui les inspirent, des décideurs de proximité, qui les sécurisent et leur ouvrent les bras ! La pseudo conversion dans la vie régulière leur permet de la façonner et de s’y réfugier. La moralité apparente est leur sanctuaire ! Il en est de même des coups d’état dans les républiques et autres régimes !

    Il en est de même de ces sauts de l’ange, de ces sauts de partis à tels autres, qui sont des manœuvres similaires aux trahisons et à la félonie ! Les opportuns n’ont pas de frontières ! Ils ont leur philosophie et leur morale ! Leur antimorale et leur incivisme, ils y adhèrent sans tromper personne, même dans cette fausseté dont ils se recouvrent ! Leurs principes, pour ne pas parler de préceptes, sont ceux de la dérégulation, de la non-reconnaissance de ce que leur oppose la majorité et ses lois restrictives de leurs libertés !

    Plus crûment, pour revenir au vol naturel et à l’amour chez d’autres oiseaux, les animaux, les vrais, voici une suite de pensées ! La nature est vraie et sans complexes ! S’exhiber en train d’exprimer sa tendresse, de faire des câlins ou en train de coïter, en vue de procréer ou juste pour le plaisir, mélangeant la tendresse à l’attirance, n’est ni un crime ni une offense chez dame nature ! Chiens et chats, ceux des forêts et des écuries, les oiseaux et les plus gros mammifères, ne se cachent pas pour baiser et faire entre eux ce que leurs dictent leurs penchants instinctifs et leurs hormones, l’amour ! Les animaux connaissent et profitent de La Liberté plus que les humains.

    Le soleil perce entredeux montagnes de nuages la chape grise et froide qui encombre le ciel. Il se fraie un chemin jusqu’à nous, pour nous, pour le voir et pour l’admirer ! Matinal, sur un fond bleu pur, un oiseau d’une rare esthétique, contemple en le suivant, le fuselage qu’exhibe son compagnon…Sa dynamique d’esthète, sa morphologie adaptée, sa perfection, lui permettent de brasser l’air et de faire miroiter sa beauté, son bonheur, en planant, libre, au dessus des humains.

    Sur le rebord du balcon, un geai noir, avale un morceau de pain ! Ce n’est pas un merle, peu importe son nom, il a un bec et il chante ! Mais là, il bouffe ! Où a-t-il déniché ce morceau de pain, de bon matin au jardin ? Ils font les poubelles des voisins, maintenant les oiseaux ? Autant que cette multitude de chats inutiles, futiles et versatiles, aux odeurs nauséabondes qui n’enterrent même plus leurs excréments, comme les chats que j’ai connus ailleurs !

    Cette ville incivile n’apprend rien aux siens ! Aucun sens de la citoyenneté et de l’utilité publique ! Et vous voulez voter pour des « serfs » volants ! Des figurants, absentéistes, décriés par les partis comme de par la plus haute autorité du pays ! Admirez les djellabas qui mentent et se pavanent ! Aujourd’hui, ces opportuns sont dans un Parti. Demain, ils traverseront le continuum espace temps, pour rejoindre un autre ! De préférence celui qui a le vent en poupe ! Celui qui est en vogue ! Un nouveau sanctuaire qui a plus d’audience. Un cyclone qui les avale et dont ils les seront les nouvelles vagues ! Un hospice qui accueille les riches, les affairistes de la politique et les plus puissants ! Les élites fricotent avec les zélotes!

    La logique et l’objectivité, ils ont la leur et ils la suivent de très près ! Elle est évolutive et elle varie selon leurs désirs et leurs nécessités ! Autre Parti, autres mœurs ! Hier, ils ont décrié le programme des adversaires, banals et communs. Aujourd’hui, ils sont en plein dans celui de leurs ennemis ! Opportunisme ou évolution ? Les vérités changent avec l’âge et les intérêts ! Les hommes politiques sont les meilleurs exemples de versatilité. La foi à géométrie variable. Les plus illustres adeptes de Darwin et d’Einstein ! Ils ressemblent aux vagues et sont de la même mer et de la même eau !

    Et pourtant nous avons besoin de la mer, de ses vagues, de ses ressources, de ses poissons ! Si des fois ils restent frais et qu’ils n’aient pas mangé trop d’émigrés! Ils sont dans leurs éléments, les nôtres. Le monde est ainsi fait. Les pires espèces se croient innocentes et utiles ! Où est la vérité, où est l’erreur ? Chacun sa place sur terre ! Leur force tient dans leurs libertés inventives face aux lois standards ! S’ils ne les manipulent pas, ils les façonnent à leur guise ! Leur intelligence est dans la preuve de leur adaptation du milieu à eux-mêmes !

    Il fait froid, il a plu et venté toute la nuit… Pour ça ils n’y sont pour rien ! Comment vivent t-ils la pluie en mer, les poissons et ceux qui vendent leurs âmes, par le simple besoin qu’il est de travailler pour vivre ? Ceux qui, dans les barques, défient pour une bouchée de pain, baignée de karcher et d’humiliations, Charybde et Scylla, le Styx et l’Achéron, les Parques et les requins, le Pen et ses affidés, réunis !

    Macabres traversées du détroit d’Hercule en patères. Spectacles révulsifs de cadavres repêchés ou de rescapés de l’apocalypse ! Les zombies sont parqués dans des non- lieux, en attendant leur expatriation ! Ces scènes qui se multiplient partout dans le monde, devrait être la honte de ceux qui préparent les guerres et fomentent des crises et des menaces de guerres, entre voisins et frères, pour leurs vendre des armes !

    Banalités et nécessités sont voisines ! Au lieu de se donner la main pour lutter ensemble contre le chômage, la pauvreté, les retards et le sous-développement ! Candidement-dit de ma part, sans me leurrer ! Mais, mais toutefois, honte à vous, dirigeants du tiers monde et faiseurs de morts ! Sont-ce là des nécessités logiques, des destins incontournables, des visions de vérité ou des erreurs de parallaxe ? Ce ne sont que des crimes en puissance, que certains promotionnent et jurent être des raisons patriotiques, nationalistes, pour guerroyer dans le civil ou contre les voisins !

    Comment réparer les erreurs du délirium politique que chacun fait devant son café ? Comment réparer le courant des rêves fâcheux ? Tels ceux du dernier songe où un enfant malade, qui endure des difficultés de respiration, malgré l’anesthésie, présente une dyspnée qui vous sort du rêve ? Comment éviter de passer des rêves plaisants aux cauchemars et surtout de continuer, de terminer les meilleurs rêves, ne serait-ce que dans le rêve ?! Comment passer et dépasser la crainte que ce genre d’incidents puisse se passer dans votre cabinet ? Chez votre enfant ! Dans votre vie réelle !
    Le réveil furtif, brutal vous cause de l’agitation et d’emblée empêche tout correctif du rêve avorté ! L’interférence entre les cauchemars et la vie, les délires et les rêves est affaires de circuits neuronaux qu’il faille au moins dégraisser ! Comment vivent-ils leur illumination, leurs hallucinations, leur imagination, leurs projets et leurs rêves ?

    Interpénétrations où l’équilibre reste précaire et l’inventivité, l’ivresse, la fiction, la poésie, à fleur de peau ! Et la réalité, la vérité dans tout cela, est aussi affaire de prisme et d’angles de vue ! Hommes naturels ou ‘’superlatifs’’, simples, réguliers ou héros des dérives, l’accès au rêve est fonction du pouvoir d’achat ! Les premiers consomment, les autres s’enrichissent ! Les faiseurs de songes et de millions, vendent leurs drogues en faisant un grand tabac !

    Plus près de la table….Ce sont des instants comme celui d’hier : un morceau vite avalé, un café pressé, un petit-déj désiré, mais non pris et vite, vite il faut aller au boulot ! Le travail interpelle d’urgence ! Pour retourner, fatigué, malade et déçu. Et c’est pratiquement général …Il n’y a qu’à écouter les gens pour savoir que c’est la règle ! Vite manger, vitre sortir, vite finir, rouler avec ce que ça représente comme danger….Il n’y pas de paix, pas de retenue que des urgences et des gens pressé…Mais où vont-ils ? Un affreux ivrogne n’a-t-il pas tué notre amie ? Impunément ! Les gens devraient boire chez eux, s’ils doivent boire, mais enchainés à leurs lits et toilettes !

    Coté confidences hivernales. Quand il pleut, c’est pour rouler emmitouflé pour aller travailler, puis revenir après avoir examiné maintes grippes, la peur au trippes, à cause des bruits et propagande de pandémie porcine ! Ce que font les gens ailleurs, sous d’autres cieux et températures, défiant la vie le glace et le verglas ! L’organisme, s’adapte, avec maints chauffages et conditionnements ! Et si ce n’était le gaz et le pétrole actuellement exploitables et disponibles, que feront-ils demain ? Quand ces énergies, non renouvelables, seront à jamais épuisées ! C’est une idée pour se donner du courage, ici, et optimiser, pour respecter ce qui reste de la nature, pour éviter d’hypothéquer ou condamner à mort l’humanité, l’avenir de nos descendants ! Mais qui s’en soucie ? Les gros problèmes pour les politiques et les financiers, sont les dommages commis et le bellicisme, l’incivisme, l’extrémisme, l’égoïsme des encore-vivants, qui ne veulent plus aller voter ! Ou qu’il faut charrier pour emplir les urnes de la divine démocratie !

    Rêves et réalité-s s’inter pénètrent, se confondent agissant les uns sur les autres…pour se confronter souvent face à ceux d’autrui ! L’autre est un poison ! L’autre est toujours là pour déranger nos plans,… qui souvent le concernent !
    Le robot organique, humain, est fait pour vieillir et lâcher des pièces inutilisables pour autrui. Oui, l’a dopé ! On lui a inculqué un tas de choses ! Sinon engrossé de propagande, de religions, de morale, d’us biscornus et de partis pris communautaires…

    Oui, on y a inclus des préceptes, des principes, une morale, une religion, des règles et du droit. L’intelligence et la morale…L’effet et « l’effarement », la raison, la conscience, la violence, la paresse, la reddition devant l’inconnu et l’incompétence généralisée, de comprendre le but de sa vie. Mettez deux personnes face à face, ils ne seront aucunement d’accords sur le but de la vie ! C’est terrible. Et pourtant, on est là ! Que celui qui l’a compris, me le dise ! J’attends de lui que ce soit vérifiable, par la raison !

    Le bouquet d’anniversaire, offert par mon employée est maintenant dans la salle d’attente ! Les messages de vœux continuent à remplir les pages du forum, émanant d’amis et connaissances du forum des laryngectomisés, des sans voix, qui parlent au cœur ! Un anniversaire, de privation, dans l’intimité, contrairement à ceux que je fêtais ! Et dire que pour un peu, je n‘allais pas vivre ce moment !

    Un arrêt cardiaque, après infarctus, et une fibrillation ventriculaire, une crise de myasthénie grave avec son asphyxie, pour clore le tout. Résultat, après un an, je suis un reliquat, un homme en sursit ! Pour ne pas dire un poison, une refuznik, un râleur en privation, ou un cadeau ! Pour les autres ou moi-même, c’est selon les angles du prisme sur lesquels on place son optique ! Qu’il faille regarder cette virtuelle situation, par deux fois, pourrait varier encore pour un moment ! Un cadeau pour moi même et je n’en profite pas assez ! Ou si peu ! Et toi la religieuse, peux-tu encore aimer ce corps et en profiter ? Et toi la santé, tu ne peux pas te mettre au pas et cesser de m’enquiquiner ?

    Contrairement au soleil qui sort et perce les nuages, contrairement aux oiseaux qui volent après leurs accouplements, je reste contrit face à face avec ce qui reste de mon deuxième élément. Ses préceptes l’obligent à recadrer sa vie. A s’occuper de dieu et de ses regrets et pardons ! Et non plus d’être le bonheur du moment ! La récompense, le don, la bonté, sans calcul…L’interprète de l’amour, l’élégie de son amant ! Je parle de la force physique et de ma santé !

    La souffrance du néant nous rend prolixes ou muets ! Capables de blesser les autres, à commencer par soi ! Le bonheur se situe entre la paresse, la volonté, l’interdit et le licite ! La bouffe à domicile ou le restaurant ! La surprise ou l’intuition ! La spontanéité et non le calcul du moment et du temps ! Le contraire est un cri qui monte et qui interpelle ! Une insatisfaction, un attrait, un éclair, un nuage une image, un rivage, un mirage, le don de soi, le refus ou l’abnégation !
    L’homme satisfait est inutile pour les autres ! Orgueil, luxe, luxure, satiété, ces états de repos sont improductifs et ne posent pas de questionnements ! L’homme doit souffrir pour produire !

    L’homme doit souffrir pour s’exprimer, pour servir les autres, pour servir la vie, la sienne et celles des autres, pour sentir la séparation ou la causer, pour sentir la mort et sa menace. Et la mort, la souffrance sont les révélateurs de l’existence, des dons, des biens, des changements, de la solitude ou du détournement des amants !
    L’existence se justifie par ses effets ! Non pas le bonheur, mais dans la souffrance. L’existence se justifie dans la dure réalité, dans les privations, les besoins, les envies, les nécessités et leur non satisfaction !

    Mais quel bien y a-t-il à sentir le mal ? Les plaintes, le malheur, la mélancolie, les plaintes, les vers ou les cris, les mots ! En quoi serait-ce utile ou positif, de souffrir, pour l’être ou la personne, la famille ou le pays ? L’âme et Dieu ont-ils besoins de nos deuils et privations ?

    Est-ce pour épicer l’existence ou pour faire des stances de louanges, quand elle est trop grognon, bercée dans une satisfaction monotone…Nouzha morte, laisse des orphelins désarçonnés, désemparés, désunis! Elle aimait la vie et savait l’inoculer à ceux qu’elle aimait, à ceux qu’elle aidait ou protégeait !

    La plume détachée de l’aile de l’oiseau, un duvet en fait, fragilisé par un parasite qui lui broutait la base, la fait choir au final sur le sol. Et ce sont les myriades de microorganismes de l’humus, les microbes, qui vivant dans cette humidité où nous irons tous, qui se repaissent de la nature. Prêts à entrer dans le concert vital de l’organisme qui les ingère, prêts à entrer dans le cercle de la matière et de l’énergie. Le moteur humus, l’usine où tout se recycle avant d’aller alimenter parasites, vers et oiseaux…Qui, proies pour d’autres ou nourritures, vont enrichir la table de mets, le milieu de pitance ou de débris…La vie continue malgré ses freins anonymes, en digérant les entités et leurs mémoires !

    J’ai vu sur un PPS, ces photos de la Terre où celle-ci ne représentent rien devant les gros astres du cosmos. Et j’ai imaginé ce que nous représentons comme espace, comme entités, pauci temporelles, parmi les choses créées, visibles ou pas, dans cet univers de super géants. Un univers superbe et admirable, terrible et incapacitant. Ce que tu es ? Cela se résume à un petit rien, fragile, voué à disparaitre ! Les classiques ont dû penser à cela, pendant des nuits, créant par là, l’astronomie, l’astrologie, la philosophie et les religions, pour temporiser leur naturelle angoisse ! J’apporte mon vin, et ma vanité, ces mots labiles, pour trinquer et réfléchir. Certainement pas la solution !

    Pantins, piteux et pitoyables, richement dégénérés, nous nous agitons dans un monde trivial, de plaisirs et de danses, sans cesser de forniquer, de voler et de corrompre, sans nous soucier de rien, hormis ce qu’on peut appeler nos illustres personnes ! « Monde dégénéré de pervers où les rebus sont des innocents ». Ce sont les mots d’un film que je tire pour vous et moi, à cet instant !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 06 février 2010

    #273416

    En réponse à : Santé et drogues ????

    Salah2006
    Membre

    L’affaire Yakoubi : un non-lieu pour les accusés

    Cette affaire remonte à novembre 2004 pour déboucher quatre ans plus tard sur l’acquittement par le tribunal de première instance de Casablanca des deux accusés, le Dr Abdelkrim Lahouidi, chirurgien neurologue, et Abdenbi Fawzi, anesthésiste réanimateur. La victime, âgée de 49 ans, cadre à Safi à l’époque, souffrait d’une sciatique. Elle a été admise dans une clinique de neurologie à Casablanca pour subir une opération. Elle ne survécut pas. Le rapport établi par l’anesthésiste explique la cause du décès par un «arrêt cardiaque suite à une fibrillation ventriculaire avec inefficacité circulatoire». Les massages cardiaques n’ont servi à rien. La famille accuse l’équipe médicale d’avoir opéré dans la précipitation sans prendre la peine de faire les analyses préparatoires à toute opération de ce genre, d’autant que, selon elle, la victime souffrait d’une tachycardie (accélération du rythme cardiaque). L’affaire est portée devant le tribunal de première instance de Casablanca, et, deux ans plus tard, en février 2006, le parquet décida de classer le dossier sous prétexte d’absence d’éléments criminels. La famille ne lâche pas prise. En 2008, elle charge un nouvel avocat, Me Saïd Amehmoul, du barreau de Casablanca, de rouvrir le dossier en s’appuyant dans sa plaidoirie sur l’article 432 du code pénal. Lequel article punit de l’emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250 à 1000 DH, quiconque «par maladresse, inattention, négligence ou inobservation des règlements, commet involontairement un homicide ou en est involontairement la cause». La défense ne demanda que le dirham symbolique, mais le tribunal réfuta l’accusation en décidant d’un non-lieu.
    Un jour du mois de mars 2005, un bébé d’un an, Jamila Ghazali, est admise à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca pour subir une opération au niveau du cerveau. Elle en sortira avec des brûlures aux orteils dues au chauffage installé dans la salle de l’opération. Deux ans plus tard, Abdellah, un adolescent de 13 ans, souffrant d’une appendicite, est admis dans une clinique pour l’ablation de l’organe malade. A la stupéfaction du père, l’enfant ne guérit pas. Un examen à l’hôpital Ibn Rochd révèle que l’organe (l’appendice) supposé être enlevé est toujours à sa place. Autres cas : Habib Hiwass, professeur, est admis en janvier 2004 dans une clinique à Casablanca pour subir une opération de la vésicule biliaire. Cette clinique «n’étant pas suffisamment équipée, notamment d’un scanner», selon Abderrahman Benameur, avocat de la victime, l’opération connaît une complication. Transféré un peu plus tard dans un état critique dans une autre clinique, le patient décède (d’après l’autopsie) d’une «hyper-coagulation sanguine pulmonaire et cérébrale». Là encore, selon Me Benameur, la cause du mal provient de l’anesthésie. Le type du produit anesthésique, explique un médecin spécialiste en la matière, peut en effet ne pas être compatible avec le corps du malade. «Une forte dose d’anesthésie peut entraîner la mort, comme elle peut provoquer d’autres conséquences : un handicap physique, un trouble nerveux, une lésion cérébrale ou cardiaque irréversible… Le médecin anesthésiste doit consulter le malade la veille de l’intervention pour s’assurer qu’il n’y a aucune contre-indication à l’anesthésie. Cependant, il existe des pathologies sous-jacentes qui peuvent se révéler au moment de l’opération». Dans tous les cas, la relation du patient avec son médecin est assimilée à un contrat. A cause d’une anesthésie ou à cause de l’oubli d’une compresse dans le ventre d’un malade après l’opération, la faute est délictuelle et engage la responsabilité du médecin qui commet la faute. On est alors devant une non-exécution du contrat. Mais, dans l’exercice de la médecine, précise le Dr Hicham Benyaich, responsable au service de médecine légale à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca, cette responsabilité contractuelle n’est pas absolue. «Le médecin, dit-il, est tenu par des obligations de moyens, c’est-à-dire qu’il est obligé de mettre en œuvre tous les moyens qu’offre la science pour aboutir à un résultat, mais il n’est pas garant du résultat. Sa seule obligation est de prodiguer des soins d’une façon consciencieuse, attentive et conforme à la science».Cela dit, le cas de Habib Hiwass est l’un des rares où le tribunal souscrit à la thèse de la défense (erreur médicale) et établit la culpabilité du médecin. Les ayants droit de la victime obtiennent gain de cause : le médecin accusé est condamné à six mois de prison avec sursis et 819 000 DH à verser comme dommages et intérêts, à son épouse, à sa mère et à ses trois enfants âgés à l’époque de 10, 5 et 2 ans. C’est la compagnie d’assurance de la clinique qui est passée à la caisse. Leila, l’épouse du défunt, se désole qu’«il n’y ait au Maroc, comme cela existe ailleurs, aucune association de défense des victimes des erreurs médicales. Le hasard a voulu que nous rencontrions la même semaine de la mort de mon mari une autre femme dont le mari aussi a succombé à une opération bénigne, nous avons alors mobilisé l’opinion publique et quelques associations pour faire entendre notre voix», ajoute-t-elle

    #274652
    stef2892
    Membre

    Je me permet ici de reproduire le texte d’une intervention d’Albert Ali, écrivain français patriote et muslman, intervention qui donne, à mon avis une des visions les plus juste sur ce qu’a été, est et sera l’Islam de France.
    Une vision ou nous avons tous notre place et c’est cela qui me plait.

    La France In Sha Allah ! Par Albert Ali, écrivain Français, patriote et musulman.

    Les minarets : des missiles sarrasins qui ne décolleront jamais ?
    J’entend tout le monde crier au scandale, une « réprobation unanime » selon Elkabach !
    De quoi parle t’on ? D’abord à travers ce référendum, nous observons de façon éclatante le fossé réel entre les opinons et sentiments refoulés des peuples européens et l’image médiatique que l’on donne de leur opinion.

    Décalages entre les sentiments réel et les prévisions des sondages, toujours prompt à nous rassurer que le multiculturalisme se porte bien et que les européens acceptent naturellement la diversité ethnico-religieuse, que les élites leur imposent depuis 40 ans.
    Nous oublions, que la présence musulmane récente en Europe et en France soulève des problématiques singulières et uniques.
    Qui ne relèvent pas de l’opinion ou de l‘intelligence, de la raison pure ou du débat politique, la présence musulmane engendrée par une immigration massive et unique dans l histoire de France, soulèvent plus que des débats de société, elles mettent en jeu une modèle de société qui peux précipiter la France dans le chaos !
    Pour la France par exemple, on oublie que l’identité française s’est en partie construite en opposition à ce que représente, pour résumer je dirais « les mahométans » depuis 732 !
    De Poitier aux croisades, de la Reconquista franco-espagnole à la littérature coloniale, de la guerre d’Algérie aux émeutes des banlieues, l’imagerie dominante et volontairement fabriquée par les élites du moment, reste fondée sur une opposition entre ces deux univers : hier la France fille aînée de l’Eglise et l’univers musulman « oriental », aujourd’hui la France mère de la laïcité face à un islam rétrograde et prosélyte.

    Ce qui signifie qu’un référendum de ce type donnerait les mêmes résultats partout en Europe et encore plus en France ou il frôlerait j’en suis persuadé – parce que je voterais aussi contre les minarets – au moins 70 % !
    Tout simplement parce que la visibilité musulmane dérange, et là je vais décevoir bon nombre de mes amis et frères issus de l’exil méditerranéen, je suis intimement convaincu qu’elle dérange à juste titre !
    Je sais certains vont me dire, « on est chez nous, on est chez nous ! », que la liberté de culte est garantie etc.
    Ce discours majoritaire chez les musulmans, est fondé sur la croyance que l’appartenance citoyenne, nous garanti la pérennité de notre existence sur le sol national !
    Que l’égalité de droit proclamée, doit être appliquée sans concessions, d’autant plus que le passé colonial de la France et l’exploitation de l’immigration, sont des facteurs aggravants pour l’Etat, qui devrait se repentir, sortir son mouchoir et accessoirement son chéquiers et faire amende honorable parce qu’il est foncièrement mauvais et injuste par nature, son racisme est systémique et nous sommes opprimés !
    Misère quelle naïveté !
    IL n’y a pas plus candeur délirante que croire qu’il suffit de dire « je suis français » et que par magie, tous les droits nous seraient dûs !

    Je pense que le vote suisse est le révélateur du fossé existant entre ce que les populations européennes et particulièrement françaises refoulent depuis 40 ans et l’image générale de tolérance et d’ hymne au multiculturalisme relayée par nos élites médiatico-politique.
    Quand on fait un peu d’empathie et je fais cela depuis des années, on est effaré de voir les Français en particulier et les européens en général enfermés dans un tel mutisme .
    Se prendre dans la tronche un tel déferlement de vagues migratoires incontrôlées, subir dans le silence la substitution ethnique dans certains quartiers, vivre avec un niveau de violence inouïe dans les parties populaires des grandes villes et ne pouvoir rien dire ?
    La solution en attendant la Saint Barthélemy c’est de se soulager dans les urnes !

    Voila ce que mes compatriotes, de confession plus ou moins musulmane – disons les enfants de l’immigration post coloniale – je ne sais pas d’ailleurs comment les définir, ils ont une identité multiforme et fragilisée, ne comprennent pas.
    Les détenteurs des papiers français, pourrais je dire, ne nient pas leur appartenance nationale, mais souhaitent aussi se définir par les fragments de culture et de traditions héritées de nos pères.
    « Je suis français, et aussi algérien ou marocain, mais pourtant banlieusard et surtout musulman aussi n’oublions pas ! »
    Mazette ! Quel couscous !
    La clef pour comprendre ce symptôme qu’est le refus des minarets, réside avant tout dans la définition de notre appartenance.
    Tant que nous ne nous n’aurons pas défini notre appartenance en termes clairs, le doute et la suspicion, les inconscients historiques refoulés et les représentations médiatiques, engendreront l’incrédulité des autochtones face à nos slogans pseudo citoyens et les manifestations extérieures d’islamité.

    Un minaret représente dans l’inconscient collectif des peuples européens autochtones un missile sarrasin, qui n’a pas encore décollé !
    Cela nous ne pourrons jamais le modifier avec des slogans sur « nos droits », parce que simplement, 1300 ans d’histoire qui ont accouché de ce sentiment, légitimement répandu dans toutes les couches de la population.
    Ce n’est pas en invoquant des slogans sur nos prétendus droits et notre prétendue francité, que par magie l’islam et ses pratiquants seront accepté et mieux encore les multiples communautés immigrées venues du sud et leurs enfants nés en Gaulle.

    Le véritable défi – le temps presse dans 10 ans il sera trop tard – est d’ancrer le noyau irréductible de l’islam en tant que spiritualité et théologie réformée et revivifiée, au sein des terroirs français .

    Il s’agit de programmer volontairement et intelligemment – c’est à dire hors de tout sentimentalisme – l’acculturation volontaire de nos enfants pour en faire des français à la culture et aux traditions franchouillardes semblables au sein des générations suivantes.
    Avec comme affirmation culturelle dominante majoritaire, la culture française et ses attributs essentiels, langue raffinée, relation charnelle à la terre, maîtrise des concepts et raisonnements issus de l’histoire intellectuelle du pays, volonté affirmée d’un avenir commun, patriotisme sincère, les autres attributs liés à la mémoire historiques ou à la religion historique étant hors de portée.
    En sommes des franchouillards, chtis, bourguignons, marseillais et bretons, musulmans qui assumeront pleinement leur francité et la relation charnelle sincère avec les terroirs ou ils vivent !

    Débarrassés des résidus de cultures immigrées, qui par définition sont déracinées donc vouées à s’appauvrir, nos enfants, les musulmans de France de demain – c’est à dire dès le 1er janvier 2010 – seront l’avant-garde patriotique porteuse de valeurs universelles.

    Ils deviendront les nouveaux hussards, symbolisant non plus le ghetto, la culture urbaine appauvrie, le rap bling bling voué à l’enfer de Skyrock, le culte du fric et des poufiasses, l‘insulte au drapeau français érigée comme modèle d’expression, mais désormais les chevaliers reflétant, la droiture, le courage, le travail, la spiritualité, la famille, l’entreprenariat, le respect, le service, l’érudition, la langue de Molière.

    Bien entendu leurs mosquées ressembleront comme pour les chinois chrétiens et musulmans à des lieux de cultes français. C’est-à-dire sans minaret ni coupole, sans faïence du bled ni tapis d’orient !
    Mais des édifices inspirés des traditions de construction issus des terroirs, perpétuées par les compagnons, avec du granite du Morvan en Bourgogne, ou des toits ardoisés en pays angevins, sans oublier la brique rouge des Flandres à Lille.
    Pourquoi pas même des arcs et des plafonds inspirés des arts architecturaux de l’Eglise millénaire ?
    Mieux encore, nos maisons d’Allah, seront baptisées par des noms de l’histoire de France.
    Près de chez moi une mosquée– usine réhabilitée – dirigée par un jeune musulman s’appelle déjà : Mosquée Eva de Vitray !
    Cet enracinement des musulmans et de l’islam est la condition sine qua non pour éviter le clash des civilisations que les ennemis de la France, collabos de l’Empire mondialiste souhaitent. Mais aussi la voie ultime pour ressusciter les traditions et les identités charnelles de nos terroirs oû nous résidons, seuls éléments de résistance opératoires face au seul et unique ennemi des peuples.

    Non pas le colonialisme révolu, encore moi le racisme ou le refus à l’emploi mais le mondialisme destructeur des identités fortes, des peuples et des frontières, dont nos pères et nous même sommes les jouets inconscients et la potentielle 5ème colonne pour un Kosovo dans le 9-3 !

    Albert Ali,écrivain Français, patriote et musulman.

15 réponses de 91 à 105 (sur un total de 219)
SHARE

Résultats de la recherche sur 'quel est votre opinion'