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Heureux les riches, ils ne font rien gratuitement !
Les coursives de la pensée entre les êtres et les chosesLes chroniques différées de Mme Student. Résumé de la situation.
Vannes et boycott
La kabbale des protestataires spontanés ou le boycott des refuzniks légitimes. Les prix excessifs et usuraires, finissent par nuire au développement, comme ils handicapent les progrès, en versant dans l’irrespect des droits et de la dignité des citoyens.
Sahara, libertés, premier Mai et Ramadan ! Dans les coulisses de la médisance stérile et des vannes dédaigneuses, dans les ravins des bidonvilles des ‘’massaquines’’ et les corridors des ‘’affamés’’, de superbes ‘’Jiânines’’ braient face aux prestigieux milliardaires ! Et les dites ‘’mauviettes’’ hermétiques du Net, logiques et vraies, hurlent poliment et avec constance, en dénonçant et les infamies usuraires et les prix exorbitants !
Le peuple du Web, ces petits consommateurs, mais grand râleurs, avancés et intrépides, face aux saigneurs, usent d’une arme nouvelle, le Web ! Une formule nouvelle de lutte et d’appels, pour un boycott, ô stupeur, quasi généralisé ! Une excroissance difractée et polymérisée, qui pénètre par les phones enflammant tous les foyers !
Et les richissimes cadres et ministres n’ont que leur bonne bouche pour braver et rétorquer ! Les illustres cadres, blessés dans leur amour propre, menacés dans leur recettes et autres rentes permissives, veulent sécuriser leurs statuts sans rien céder ! C’est naturel ! Comment il leur faut-il, en tant que ministres concernés, apaiser le souk qui hurle sur la Toile et les renie ! Al Hoceima et Jérada ont servi de modèles aux hordes déchainées, avec les risques publics et les peurs nationales que l’on sait !
Avec qui leur faut-il palabrer, dans cette ombre ombreuse ? Avec qui, quels syndicats, quelles associations, quels partis dissimulés ? Parler dans le vide, après avoir raillé et insulté ? Dialoguer et composer, mais où ? Car il faut le faire vite, avant que ça ne se dégrade ou que ça ne s’amplifie.
Qui ramasser par leurs amis du Makhzen ? A fortiori, pour leur sécurité et dans le cadre de la rigueur sereine et respectueuse de ce Makhzen, si nécessaire, mais souvent accusé. Le Pouvoir, dont ils sont les gardiens, les élus, les zélés, les ailes économiques et les bonnes issues !
Qui arrêter, qui juger pour troubles de l’or particulier et de l’ordre public ? Ce alors que la ‘’rue’’ virtuelle impacte ou sabote l’économie dans le réel et pour de vrai et qu’on la stipendie et vilipende, sans arrêt ! Comme autant de ‘’troupeau’’ et de ‘’mdaoukhines’’. Des déments ou des drogués ?
On peut relever des paramètres socio-anthropologiques, dignes d’analyses diligentes et de décisions urgentes, mais aussi ces miasmes putrides, ces mots ces injures, qui viennent d’en haut et qui sont si bas, qui sont si néfastes et certes, à condamner ! Mars, le dieu romain de la guerre cherche en ce mois de Mars la guerre en Maurétanie Tingitane ! Que de siècles d’erreurs et de progrès humains oubliés !
La prodigalité, les faveurs, les dépenses s’opposent aux sacrifices de ceux des classes médiocres ou moyennes qui enrichissent ceux-là mêmes qui appliquent aux produits de base, des tarifs abusifs voire outrés ?
Le Net réveille, le Net parle, le Net boycotte, mais personne avec qui discuter ! Il faut donc que les correctifs proviennent des usines et qu’ils soient établis, sous le regard des services autorisés, actifs et vigilants de ce gouvernement, où les concernés ont leur digne place ! En urgence, afin de convaincre et d’apaiser, et qu’ils soient établis en parallèle avec le benchmark et les prix standards, ailleurs usités.
Ce geste d’adaptation des produits visés par le boycott se doit d’intéresser par la baisse de tous les autres produits de leurs séries ! Il devra toucher les légumes et les fruits, les viandes et le poisson, pour aller de l’épicerie, au médecin et à la pharmacie et surtout prix des régies d’eau et d’électricité !
La paix sociale, le civisme, le patriotisme, sont à ce prix, car, nous sommes guettés par les actes de dépit des chômeurs que de guerres, tant face aux terrorismes divers que d’avec les maestros et les agitateurs du Polisario ! Oui messieurs, dames des parlements, des partis et du gouvernement ! On n’a pas participé à la Marche Verte pour laisser péter le pays et la nation, à cause de l’eau, du lait ou du pétrole !
La baisse des prix ne doit surtout pas être une plaisanterie, de quelques dirhams, trop vains, trop mesquins, trop insuffisants, pour convaincre, mais assez ostensibles et pompeux, pour tromper sans jamais apaiser.
Or, le risque de créer un précédent, peut devenir une mauvaise habitude chez les consommateurs. C’est à croire que ce serait antinomique des conduites de gestions habituelles précédemment usitées. La bonne gouvernance, comme elle a cours et qu’elle se produit, se doit aussi d’évoluer, même si les principes psychologiques, sociologiques et sécuritaires antérieurs sont stricts et aguerris.
Constitution, démocratie, libertés, transparence nouvelle, Constitution, importent localement et dans le regard des autres pays qui nous attendent ou qui nous surveillent avec acrimonie, comme ils interfèrent avec nos propres critères et notre gestion de nos libertés, qui plus est sur l’intelligence et l’évolution de nos cadres respectables et hautes autorités.
Ce spectacle est déplorable. Silence et sagesse d’un côté et en face les paradoxes industriels et commerciaux d’autre part, dans un théâtre de schizophrénie politique et médiatique qui s’opposent, sans baisser ni le ton ni les armes ! Une partie du Peuple, engagée avec spontanéité, comme si elle n’attendait que ça ! Une logique, vraie, défensive à juste titre contre les excès sur les prix et dans les dires. Un ensemble d’ingratitudes et de cris, blessants par endroits, mais qui restent respectueux de la Constitution et des valeurs de notre nation.
L’abus de privilège et de monopole, le trafic d’influence et le népotisme, le libéralisme sauvage, sont des formes d’opportunisme et d’asservissement des masses. Ces procédés déloyaux, prédateurs outranciers, sont décriés par les médias pour être contraires à la libre entreprise et à la justice sociale.
Ce conflit d’intérêt existe, il est patent. Il est massif et ubuesque et exorbitant. Il se situe entre les businessmen, détenteurs de portefeuilles ministériels et d’amitiés au sein du Gouvernement et le peuple du bas. Un milieu nutritif, un marché réservé, sur lequel s’appliquent leurs prix, quasi monopolistiques ! Qui plus est, leurs directives, leurs amitiés fortes et leurs lois.
Des dérives et des exactions, des profits exacerbés du genre colonialiste empiré, seulement ! Ce sont des excès à corriger pour la Patrie, car ce Pays n’est pas une jungle, réservée pour la peau des lions ou le cuir des éléphants. Voilà la leçon du boycott et de la morgue qui lui est réservée. Et des impressions, logiques ou subjectives, que je veux émettre par acquis de citoyenneté !Les petits et grands maux selon les propos de Mme Student
Et à ce propos, voici ce que la revenante, Mme Laure Student vient appuyer de sa douce France. Son Eden jalousé, sa patrie civilisée des droits de l’homme, voire de trouble-fêtes ou de troublions de l’Otan, impénitent guerroyeur d’Orient et à Trump actuellement affiliés ! Malgré cela voici ses mots !
Les entreprises, les usines et les banques, ont tellement poussé dans nos villes qui s’étendent comme les galaxies de l’univers ! Les immeubles asphyxier, rues étroites qu’ils cachent le ciel et obstruent l’espoir…Qu’en est-il chez vous les maghrébins qui avez un long parcours encore à faire. Spécialement dans les villages encore rustres et les villes bidonvillisées ?
Il y a du boulot pour les grandes entreprises mais où sont vos revenues ? Vos créations, vos productions concurrentielles, où sont-elles pour vendre et briller ? Vous ne faites que boire et manger ! Encore que ! Vos dettes sont importantes, malgré les dons de vos mais ! Et vous êtes, côté crédits lourdement handicapés, car vous êtes en guerre pratiquement depuis vote indépendance ! Et vos adversaires ne cessent, face à vous, de se suréquiper et vous dépasser et vous vous sentez menacés !
Et vos gourous, vos entreprises libérales et ouvertes, certes, qui plus est vos ministres aussi élogieux soient-ils, chez vous ou chez nous, augmentent les prix de vos premières nécessités et denrées ! Eau, viandes, légumes et lait ! Pourquoi ? Malgré sa baisse à l’International, votre pétrole se hausse des fois plus que chez nous !
J’ai lu vos plaintes et entendu parler de la vague du Net qui crie et vous fait insulter ! Comment expliquer que 80 % des vôtres veulent émigrer ? Ou ceux des nôtres qui veulent venir vous visiter souvent ? Les faits sont paradoxaux. Celui d’habiter ou d’exister encore dans ces beaux lieux, est un deal ! Là, sous les insultes publiques et l’emprise richissime et vultueuse de ces braves gens qui nous représentent ! Qui devant nous vous représentent mais qui vous traitent comme du rebus. J’ai entendu de vous être un peuple ‘’m’khalaf’’, de ‘’m’dawakhines’’ et de ‘’Jiânine’’, des affamés, en sortes attardés ! C’est pénible à entendre pour la prof de français que je fus chez vous !
Un ‘’troupeau’’ d’électeurs, des ‘’ apaches ‘’de ‘’l’Istihmar’’, des ‘’ânes’’ patentés donc, qui se doivent de boire leur pétrole, leur eau et leur lait de vaches ‘’attardées’’, afin d’évoluer dans leur fermes, ou leur basses-cours, en toute liberté. Et de voter pour eux ! Là, la française que je suis, nièce du maréchal Lyautey, fille de Voltaire, Racine, Molière de Rousseau et de Montesquieu, ne peut admettre qu’on dise cela de mes vieux amis marocains, si prospère, si propre et beau, si intelligent et huppé de parmi les grands soit-on !
Et pourtant, mes chers, la Démocratie est là, avec ses Urnes, ses Parlements et son Gouvernement, ses syndicats et ses associations, qui doivent protéger le pays et ses gens ! Certains en suffoquent et sifflent les partitions infâmes, au lieu de respirer cet air de paix et de libertés, de bonheur, de fierté et d’aisance, qui sans être les leurs, les leurrent, malgré le jihad économique qui fleurit ici, mieux qu’ailleurs !Mic mac autour du Sahara
Une fois de plus, le sérieux, la crédibilité et la prééminence s’imposent contre les adversaires. Le premier ennemi est l’ignorance, le second l’égoïsme, le troisième l’injustice. Aggravés qu’ils sont par l’arrogance, les passe-droits et le mépris. Beaucoup reconnaîtront ce qui se passe en nous et autour de nous, allant de la sociologie à la philo et de l’histoire à la géographie. Si vous avez pensé à quelque chose ou à quelqu’un, vous avez raison.
Perfidie et incompréhension : « Le Maroc rompt ses relations avec l’Iran. Car le Hezbollah, allié de Téhéran, soutient militairement le Polisario ». Et si on devait généraliser cette conduite ? Poussez le raisonnement un peu plus loin ! Enfin, juste à côté ! Beaucoup en seraient heureux. Le Dernier Jugement avant l’Apocalypse !
Heureusement que des groupes de pays, avec une surprenante vélocité, se sont immédiatement distingués en se solidarisant avec le Maroc, face aux menaces de ses adversaires. A citer les groupes arabes, islamiques et africains qui se sont prononcés pour nous appuyer face aux dérives bellicistes envahissantes de nos contradicteurs et de leurs commanditaires.Les dire des petits Muppet Show
Entre temps ma petite fille Nour, me dit que si l’on arrête de boire de l’eau, du lait et des dérivés du lait, et d’utiliser du pétrole que c’est un deal improbable et que les riches qui les produisent ne céderont pas pour garder la mains sur les consommateurs qui se lasseront d’une lutte, d’une guerre ringarde et inégale et que ce concours de bras de fer finira par être gagné par les gens riches et puissants qui dirigent l’administration et le gouvernement. Elle n’a que dix ans. Est-elle bien informée ou que déjà otage et prisonnière du phone et des produits de consommation, sa combativité est ramollie ou vendue.
Adam, lui, refuse l’assistance de la maîtresse. Cette étudiante, qui vient lui expliquer deux fois par semaine ses leçons scolaires. Résister, lutter pour arriver, travailler pour comprendre les difficultés et les dépasser. Réussir finalement, est comme un sport difficile, tel celui des alpinistes qui grimpent les montagnes élevées malgré tous les reliefs. Et là, on a besoin d’un guide, d’un soutien, d’un coach pour nous instruire et nous expliquer ou pour nous accompagner durant ce combat qui nécessite volonté, concentration, mémoire et persévérance. Pour peu, il la mettrait sur la liste des liquides, des choses et des gens boycottés ! Eau, lait, pétrole, maîtres, ministres, valets !Tandis que Coco, le beau coq gaulois, qui est bien un envahisseur, est un infiltré du même gabarit que ses congénères ! Si bien adapté aux nôtres, il me fait les mêmes coups que ceux de la basse administration. Moi qui lui ai donnée, puis livrée, les pattes liées, une poule brune ! Une femelle, une jeunesse intacte, bent darhoume, qu’il a conquise et éclatée en lui faisant pondre douze d’œufs, en moins d’une semaine ! De quoi la foutre dans un coin, un réduis, une cachette, une cage naturelle finalement, derrière les tiges des bignones de la clôture, pour la forcer de couver sa progéniture ! Sa descendance ! Un rôle de femelle que beaucoup des nôtres respectent pour la bonne répartition du travail entre hommes et femmes ! Pour la culture, l’élevage, l’éducation, et pas pour l’héritage égalitaire ! Allez les filles, allez sur le Net, vous aussi pour râler ! Les awacs des Awkafs se souviendront des révisionnistes de nos textes sacrés !
Mais voilà que l’infâme picoreur, au bec de vandale, est en train de faire le zouave, le seigneur, l’émir du Moyen-Orient en faisant une descente sur mes terres fleuries ! Pour peu, il en appellerait à nos chanteuses et autres danseuses du ventre pour ses fêtes interminables dans nos permissives, lubriques, luxurieuses et sardanapalesques villas ! Je fais appel à Nabil Ayouch, à ses Much loved Loubna Abidar, ses nouvelles lubies fantasques et crédibles à la fois, afin de tourner des films vrais, crus mais pas très visibles par les pudiques et les schizo-fanatiques de la culture cinématographique, sans salles de cinéma ! Alors qu’il n’y a rien d’érotique à glaner là-dedans et que le pire est ailleurs, avec plus de frasques et d’obscénités. Là, dans nos impasses, sous nos platanes et au bord des trottoirs de nos avenues !
Il ne les déshabille même pas, le ptérodactyle. Il les bouffe mes pauvres fleurs, cet effroyable ogre d’Occident. Une razzia sur mes plantes ! Oui, celles-là mêmes que je viens d’acquérir et de planter. Des fleurs locales, bien plus chères que les vaniteuses et ostentatoires plumes du Coq faussement hexagonal! Que faire face à ce touriste, obscène sauteur de mur et sans visa ? Ce volatil qui fraie sur mon dos qui a élu domicile chez moi ? Le renvoyer lui et ses gauloiserie, loin de ma cour, à son tas de fumier d’origine? Le mettre au panier ! Le couvrir d’une gouffa* locale et le donner aux dieux lares, en offrande à Jupiter, avant l’Aïd et le Ramadan?Le coq, symbole de la fable de Student
Univoques et inéluctables protecteurs, ils sont souvent comme cela nos célèbres et riches amphitryons. Ils agissent comme en pays conquis, à l’endroit de leurs hôtes indigènes ! Ils foutent de la merde, comme dirait monsieur Trump, comme si de rien n’était, et ce même dans les endroits propres ou les lieux saints ! Comme si des affaires succulentes et prospères pouvaient monter là-dessus ou pousser là-dedans ! Le problème reste posé à Al-Qods et dans bien des régions de cet Orient ou d’Afrique que les grandes puissances, d’essences impérialistes aux relents coloniaux, qui le bras long, manipulent, fomentent, faisandent, fermentent et formatent et font ployer les nations et les états, pour leurs étroits et égotistes profits, qu’ils disent et vendent comme ‘’ civilisateurs, démocratique et humanitaire’’ ! Sic !
Tel est encore le cas des richards repus et contestables, qui veulent me déloger de mon boulot et toi de ton île grecque ou de ton bout de désert que tu appelles Syrie ou Sahara ! Bientôt de ma ville, de mon pays, de mes passions et de ma religion ! Et toi de la surface de la Terre ! Parce qu’ils sont riches et aptes à faire des affaires sur nos propres destins et nos vies intimes ! Que de couples se sont formés dans les nouvelles sociétés crées chez vous Grâce à l’ouverture de notre pays, de son hospitalité tolérante et à son sens de la coopération win-win. Du coup de quoi suis-je responsable devant Dieu ? Si n’importe quels Hachachines ou pétro-arrivistes démontent, dénaturent ou obvient mon propre cursus dans la vie en interférant radicalement mon destin !
Ils ont les moyens de bouleverser les habitudes et les destinées de chacun, et puis de se jouer de l’existence de milliers de gens ! De déclarer la guerre, leur usufruit, et d’envoyer les fils des prolétaires sur les fronts. Partout où ils veulent et que cela leur rapporte ! Surtout là où leurs affaires pourraient se crisper devant de simples règlements ! Des idées, des actes qu’une dose de bonne psychologie, appelez ça diplomatie, pourrait les sortir de l’intrigue ou de l’impasse où leurs affaires sont parties prenantes !
La dépendance avisée ou l’Afghanistanisation*! Parlant de nos pays et par extension, du coup les planètes iront chercher d’autres ‘’astres protecteurs’’ que leur Soleil, ailleurs dans une autre galaxie !
La loi locale est l’alliée de ces sublimes et extatiques amis de nos crésus ! Les riches bandes et régions de ce lit-berceau qu’est notre monde. Elle, (la loi ou le devoir), leur obéit, d’autant qu’ils siègent dans le Labyrinthe ! Pas loin de Zeus qui a changé d’Olympe ! Comprenez leurs Onu et Otan, comme maîtres décideurs indécrottables et parrains exigeants ! Ils végètent là et ils sont les vampires et les flambeaux. Ils sont les éditeurs uniques et les prescripteurs jaloux du nouveau livre de Nicolas Machiavel. C’est dans leurs coursives où l’on décide de nos politiques et de nos destins, de qui doit aller au paradis ou qui doit rester là ! Leur emblème est justement ce Coq qui devrait être hissé, en statue guerrière et conquérante, sur les frontons des malls, pour illustrer leur insatiable mais étroit panthéon.Les leçons des gosses
Regarde Nour, ces rangées et ces files qui bougent sur le balcon. Des fourmis qui, à la queuleuleu et sans arrêt, traversent murs et jardins, allant des abords immédiats de nos chambres à leurs fourmilières.
Ils sont omnivores comme nous ma fille ! Leur menu…Des tiges des fruits, leur queues, qu’ils grignotent pour faire tomber les pommes, les poires ou vos avocats, aux insectes et autres bêtes, la chair qu’ils grignotent et qu’ils ramassent pour alimenter les-leurs.
La reine invisible, la belle qui sans roi, ‘’enfante’’ en silence! La reine discrète qui met bas et qui pond des œufs, sans arrêt ! De futures fourmis qui grouillent comme des larves dans les bas-fonds et les souterrains. Là, sous tes pieds, lecteur. Ou là, sur les draps et le corps de cet homme mourant… A la cité, près de la mosquée aux cigognes, non loin des cimetières des trois religions…Et de la prison où vivent logés, nourris, blanchis et bien gardés, des voleurs et de grands criminels ! Des assassins, mais aussi encore des opposants.Des fourmis aux bulles d’air, en effervescence. Elles flottent avant de s’éclater. Elles prennent toutes les libertés pour exploser, dans un désordre apparent. Et ça bouillonne à fleur de verre, dans la bière, le vin, le jus ou la bonne eau ! C’est un peu comme la vie la société, l’économie, la politique et les passions. Les anciens l’ont dit, tout passe. Mais où sont-ils déjà, nos sages ancêtres ? Edéniques, fils du fratricide Caïn, primates évolués, guerriers barbares, complotistes ou quels qu’ils soient ?
Appel du cœur à une grande dame
Ô Meriem, arrête tes abus ! Laisse les boire à leur soif de ta bonne eau ! En te remerciant, je te suggère, par respect, vu ton travail, ta carrure sympathique de cadre avertie, ta calme dignité, d‘oser la première et de faire un brave geste. Car tu n’as besoin de rien pour bien vivre ! Ça se voit, comme pour ma cousine du Souss…L’Akwa ? Je le sais !
Trop de fric nuit à la santé des propriétaires ! Et trop d’argent, dis-moi, ça sert à quoi quand on jouit de tout ? Mais, quel est le pays d’origine, l’essence, de ceux qui ont sorti le slogan qui relie l’Ona au lait binational et à l’eau de source ? De grandes sociétés, respectées ou vénérées, sources de bienfaits et de nécessités, sont brutalement indexées et jalousement traquées ? Question de prix pratiqués ! La nouveauté, c’est le Facebook, quasi virtuel, qui s’attaque à la réalité ! Sans attaches politiques pour ses débuts, il voit des partis connus, chevaucher la vague tsunamique du mécontentement, pour le renforcer, le formater et le crédibiliser ! Les sociologues ont du pain sur la planche et les grands Partis des choses, des tactiques et des méthodes nouvelles à apprendre !Un petit coup de métaphysique
De la spontanéité banale naissent la philosophie, le programme et l’action.
Insectes en tous genres, bulles, eaux et leurs hôtes microscopiques, intention, vies, utilités et buts ? Combien sont-ils ? Les premiers insectes, qui ont à mon souvenir de fac un poids d’acides nucléiques et de protéines considérable, dépassant la masse de tous les êtres humains. Compare-les aux sphères d’air et/ou de gaz suivantes, qui éclatent dans le nez ou sous les yeux.
Que dire de leurs consciences, d’êtres, aussi insectes élémentaires et primitifs soient-ils ? De leur propre vie, comparées aux nôtres, aussi prince arabe que Trump soit-on ? Que dire de leurs de leurs buts et consciences ? Celles de chacun, de leur but collectif, eux qui vivent depuis des milliards d’années ? Bien avant les vertébrés, ces ‘’humains’’ et ces ‘’bêtes’’, qui cumulent les deux appellations ! Des actes individuels, les trajets courus, les fins visibles ou pas, dépassent le but de chacun de ces ‘’pointillés’’ mouvants et hyper mobiles que chacun a pu écraser, nonchalamment un jour !
Sinon à coup d’insecticides. Et on en vend de par le monde, des supers armes et des ‘’produits homicides’’ ! Des armes de tous genres pour pousser les parasites et ou pour laisser les bêtes inférieures s’entretuer…Afin et pour ne pas envahir les meilleurs !Des bombes sur les insectes
Ces êtres sont dits inférieurs, mais on est toujours les inférieurs de quelqu’un ! Demandez aux impérialistes ce qu’ils pensent de ‘’l’homo ridiculus’’ d’Afrique ou du Moyen-Orient ? Ces bons à gazer pour les dégager de leurs gaz et pétrole, avant qu’ils ne deviennent, selon eux, des revanchards, dangereux pour leurs cousins sémites. Ces riches et intelligents et évolués cousins, tels que réinjectés, après Hitler, sur les terres de litiges, évacués des leurs !
Est-ce aussi important que nos actes farfelus, nos guerres, nos jeux désuets, ou nos jouets pervers dans cette vie ? Celle dont chacun jouit ou qu’il endure, et qu’à ce qu’il lui semble, il n’aurait pas choisie ! Des ‘’vies’’, là dans ces navettes de passage, ces corps fongibles, maladifs ou beaux, ces gadgets appelés, ‘’ corps ’’. Mon corps, comme le perçoit chaque humain durant sa vie. S’il n’y ajoute pour le compliquer et sans les voir, ni les montrer, un esprit, une âme et peut-être plus de spectres résidents, mais invisibles ! En moi, en eux et en toi !Comme toi pour ton argent, bloqué ici ou ailleurs, dans les paradis fiscaux, ces banques d’outre mers et océans. Paies-tu des timbres de quittance dessus ? La bourse, elle aussi est dans la poche, libre de toute pression et aucunement taxée ou timbrée.
Mystique et déontologie
Je suis dans le même état que toi, concernant mes patientes et en accord avec le code de déontologie. Je ne veux pas donner des noms, ce serait comme un délateur ! L’éthique et la protection de l’intimité dans le cadre du respect des libertés !
Ça existe encore des vétérans qui croient en ces dix versets et bout de parchemin ? Cette table fossile de Moïse qui pour certains qui ne représente plus rien !
Concernant les idées miennes, même si je suis navré par de telles réglementations et lois, je lutte, je m’explique et me défends, sachant même que le résultat sera souvent consternant.
Nos idées, nos pages, nées par-delà la diatribe et l’inconnu, on ne sait comment, s’envolent hors du temps. Un prodige net de Saint Web !C’est ainsi que je sens en moi l’envie d’écrire, mais l’énergie, le déclic, le starter ne viennent pas. Ils sont hors de ma portée, même si elles m’appartiennent et que je les ai en moi !
Sont-ce les éléments dramatiques et secrets dont on ne parle pas ? Le mutisme qui se joue des ‘’ qu’en-dira-t’on ’’ ? Les maladies cachées que l’on ressent ou pas, en plus du dégoût patent de certaines actes et de certaines gens ? La désillusion, la vacuité et la vanité, le dégoût de la vie est-ce compris dans cela ?
Toujours est-il que, par allusion à vos richesses, Crésus, des kilos de notes sont déposées, çà et là. Mais, il me manque l’envie de les couler en textes et en argent ! Tu parles, mon pote ! On ne lit plus ! On se phone seulement et même le majuscule Trump fait dans le simple ‘’ tweet’’, sa politique du monde présent !
L’envie de reprendre les fœtus dans l’œuf, de rattraper le temps, ce souk de notes ou d’écrits sur brouillons qui sont autant qu’un musée d’ors absents ! Des actes ratés, usés et hors du temps. Un anachronisme patent, fait de pensées silencieuses, fâcheuses ou insipides, de chroniques tues et de réactions muettes…Une passivité circonstancielle, envers le décours des actes ? Non pas qui snobe, mais timide et pudique, l’autre nom de l’autocensure et du respect ! Le temps d’y réfléchir en fait, ce qui les rend détachées de leur époque de leur opportunité et de leur temps…Un révélateur de nos vertus virtuelles de nos passions qu’absorbe l’oubli et la course du temps.Confidences
Non, je ne suis ni de Mars ni de Neptune ! Ni de Marrakech ni de Taroudant ou de Rachidia. J’ai des enfants bruns de peau, comme beaucoup et leurs larges narines, je les dois aux Faquirs et aux Gnaoua. Qui sont ces Wahhabites qui m’ont poussé à faire la queue chez les fakirs aux roquias et autres charlatans-pécheurs en mal d’arnaques sur le dos des gens ? La crédulité fait partie de nos mœurs ataviques, aussi cultivés et scientifiques serait-on !
Pour la gloire du pays et de ses sahraouis
Et de ce fait je ne sais pas d’où est venue, comment est née, cette diatribe, fébrériste, civilisée, aussi opportune ou populiste soit-elle, et que l’on attribue à un parti local ou à un autre activiste étranger ! Elle pousse au boycott des produits de consommation et ça emplit a les saturer les pages de Facebook. Cette manif hors des rues est-elle judicieuse ou injuste ! Les prix pratiques sur les dérives du lait, du carburant et de l’eau minérale sont trop chers comparés au revenu des marocains et aux prix pratiqués en Europe.
En conclusion, vous les Riches, faites gaffe à notre Nation !
Alors que l’Etat n’a pas encore épongé les problèmes soulevés par le Hirak d’Al Hoceima et les marches anthracites de Jérada, voilà que cette affaire du boycott viral du Net qui fait dans les fractales épidémiques !
Devant les tambours de guerres et les collusions dangereuses, la société se divise ! On rappelle le primum movens des augmentations du prix du pétrole qui avait connu une baisse à l’International pourtant, et de la casse de la Caisse de Compensation, en inculpant des personnages qui en fait appliquent et ne décident, tout seuls, de rien !
Seuls nos adversaires coalisés riront de nos bévues et de nos échecs et ils salueront l’arrogance têtue des riches exploitants comme les bavures des sociétés boulimiques qui n’évolueront pas patriotiquement, en persistant dans le mensonge égoïste et les crâneries hautains, voire l’entêtement désadapté des premiers de listes, qu’ils sont pourtant.
Pour le Sahara et que ce soit bien clair, pour la bonne gouvernance et face aux gaucheries des notables, des excuses et des mises à niveau des prix s’imposent, afin de d’établir des prix locaux adéquats pour chaque chose ! Pour encore plus de consommation et de bénéfices des producteurs, grands et petits, pour la paix du front intérieur et son renforcement, ce face aux velléités de guerres de soumission impérialistes et face aux actes belliqueux et sordides des factions insoumises, créées par les voisins pour des raisons dépassées depuis entres les deux blocs et la haine établie face à notre régime souverain.
In fine, la paix des prix s’impose face aux lâches qui veulent casser le travail serein du gouvernement des coalisés et le faire éclater dès à présent. Place à celui pacificateur, raisonnable et diplomatique de l’ONU. Attention aux pressions irresponsables et aux gaucheries sociales, très mal gérées, alors que se joue entre guerre et paix l’affaire, existentielle pour tous, de Notre Sahara !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 03-06 05 2018Annales pêle-mêle et pensées décousues
Les chroniques différées de Mme StudentErrance et détente
Animaux pas bêtes
Confidences animalières cocasses. Je sais pourquoi Coco, le coq décampe et me fuit. C’est parce que, tantôt je l’appelle ‘’poulet !’’, tantôt il sent que j’ai mangé du poulet. Cannibale que je lui parais ! Et ça le chagrine, certes, que je mange de ses compères. Attention Coco, leur corps entre dans ma chair ! Je suis un peu ton cousin, depuis. Sauf qu’il me manque les ergots, les ailes et les plumes ! Il chante quand je le siffle depuis. Et il hante en maître, ce jardin que je remplis de fleurs alors qu’il le salit. Paradoxes existentiels, n’a-t-il pas profité de la poule que je lui ai apportée ?
Djo a fait la même chose avec le chaton tigré de gris qu’il vient de récupérer de la rue, alors qu’il a failli l’écraser, devant une poubelle, cette nuit. Lui, son fils Adam et leur ami Ali, ont été littéralement conquis par le minois et la sympathie de ce petit bout de fauve. Perdu, mais propret, il ne refuse pas les câlins de ces trois humains. Où le mettre donc, par cette nuit, alors qu’ils ne sont pas chez eux, pour décider, non plus ? Il y un problème de logistique évident. Vite un carton, plus un tapis que je lui ai donné. Il les place devant la porte…Et le silence fut.
Ce matin, de leur côté, le chat boiteux et la chatte borgne du jardin crient et miaulent, ils se guettent et se jaugent, face à face. ‘’On sait pourquoi’’ comme dirait monsieur le ministre. Moi et la chatte, ou toi le chien et ta paonne, entre ruts et coïts, on est une seule et même personne pour elle. On se complait dans cette physiologie schizophrène alterne. On ne comprend et on ignore qu’on aime cette anatomie commune ! Versatile. Chacun son tour, sans savoir trop pourquoi.Bêtes humaines
Sont-ce le côté matériel, la liberté, les voyages, l’argent, la force ou la puissance et la persévérance des harcèlements? Dans ce charivari et ces échanges, autrui devient un bien. Autrui un complément qui appartient à la première et même personne. Et vice versa. Parfois en plus fort. Parodie des genres : hommes et femmes, s’aiment et s’attirent, pour se tirer dessus ! Alerte aux coups, aux viols, aux crimes et aux suicides !
Les icônes que nous admirons, ceux qui nous enchantent ou nous défendent, nous montrent que les principes et les préceptes, sont sinon virtuels, très vulnérables ! Les prestations des arts qu’ils colportent, tels les bruissements et la musique des pipis, ne les préservent pas des dépassements. Oubliées, trop faibles ou trop fortes et insupportables, moralité et lois, sont à leurs yeux, quasiment faites pour les autres. Et que face aux instincts, elles deviennent de décevants barreaux que ces aèdes et ces tribuns, ces artistes et ces politiciens, doivent scier pour se libérer ! Devant Diane, Eros est trop faible. Question de flux d’androgènes. Comme Thémis, la déesse des lois, qui face au pactole que lui tend Crésus, perd ses forces et ses prémisses. La justice, le pouvoir et l’argent, font bon ménage, malgré la morale et les droits.
Éthique, devoir, démocratie, ça rate souvent donc, par là. Forfaitures ou forfait ! Solitude…Exil social de la personne, en solitaire dans la cohue des 7 milliards de bipèdes que nous sommes. Regarde par le balcon les passants et les voitures dans le croisement de ces deux avenues…Ils sont nombreux, les humains ! Chacun se sent seul, tantôt idiot, muet ou vain, tantôt stupide, timide et casanier ou tribun plus bavard…Mais, il ne se l’avoue pas. Il est des hommes qui persistent et persévèrent ! Salut à Benky en passant. Le yoyo en somme, après avoir été un génie intelligent, on s’assagit et on repart de plus belle. Et tout autour, il y a un tas de gens. Un peuple qui bouge et qui attend ! Un peuple qui circule, qui affronte l’adversaire, qui travaille ou qui chôme, mais qui n’arrête pas d’espérer ! Un peuple plein de qualités et de petits défauts, qui juge ceux des autres et qui attend.Contingences du soi
A contrario. L’échec d’une vie, d’une philosophie, d’un programme, d’un individu et de son âme, n’est pas l’échec de soi ni de son sort ou de sa personne. C’est celui de son enfant, unique ou pas, de sa fille quand elle éclate sa famille et qu’ils optent pour la fonte et la fuite des corps éparpillés aux quatre vents des hasards et des rencontres. Parallèlement, l’échec c’est celui d’un Parti, de ses éléments les plus en vue. Echec qui par-delà celui des individus entache celui du Parti et de son chef, voire du pays.
C’est à l’instar des guerres des ménages, entre couple ou entre pays voisins. On s’agite militairement sur les sables de la zone surveillée par les forces de l’ONU, depuis des décades. On va voir ce que fera le couple algéro-polisarien contre les pays du Maghreb, leur sagesse et la quiétude de leurs bonnes gens.
Ça laisse de part et d’autres d’éternelles haines, de la misère dans les couches des peuples et des orphelins. Regardez, le jeu des grandes puissances, du Pakistan à la Libye, avec tous ces pays de valeur et de longue histoire, qui flambent…Et attention, vigilance, prudence aux pays de notre région. Regardez l’après-guerre ce que ça peut donner entre cousins ou voisins ! Avant de commencer les taquineries et les belligérances ! Avant les tueries et les meurtres des bêtes du bon dieu que nous sommes !
Revenons à Sofia, la philo, pas la fille ! Salut à mon prof de terminale, dont j’ai oublié le nom pour le moment, salut à ce motoriste qui laissait sa voiture pour venir au cours ! Une pensée à celui qui m’a fichu un zéro pour le sujet libre que j’avais choisi comme option à traiter en sujet d’examen pour cette dissertation de philosophie. Paix à lui, qui a attribué la première note à la fille Sebti. Cette redoublante qui m’avait harcelé, pour lui souffler les questions de cours ! Grâce lui soit rendue pour m’avoir laissé quand même me défendre et disserter durant une heure au tableau pour expliquer mon opinion.
Je ne sais plus ce que j’avais dit, mais j’admire la pédagogie, la sagesse et la tolérance de ce philosophe frnçais ! Pourvu que notre Chef de Gouvernement, qui partage le même profil ou les mêmes visions, en étant psychiatre, soit de même tendance, de la même sérénité, avec plus de vertus et de sagesse encore. Ce afin de gérer les problèmes hérités des gouvernements précédents et de faire face aux bravades, au bellicisme du Polisario, de ses parrains notoires et leurs visions péremptoires. Une bataille encore, un péril de plus, pour le suicide d’une nation, sa fracture, son asservissement, la fin de son histoire et de sa civilisation. Je parle de nation islamique, si des fois elle avait existé, malgré son patchwork originel !Jugements et aspects critiques
Je suis tel le cristal ou le diamant taillé entre de multiples prismes et facettes. Certaines brillent quand d’autres restent en cachette. Et cela dépend des regards et des obliques de ceux qui scrutent ou les voient. C’est sur leurs yeux et sur leurs cœurs, en miroir, qu’ils resplendissent, parfois. C’est de là qu’ils envoient leurs couleurs, leurs formes et parfums, en y jetant leurs désirs et leurs émois.
Cette terre est un abattoir où les bouchers tuent et mangent tour à tour le bétail et leurs proies qui disparaissent pour se recycler d’autres jours dans la chair de leurs assassins. Ils se mangent pour se métamorphoser, un mélange des chairs et des espèces, que l’homme s’épuise à multiplier, pour couvrir la terre de déchets, de fèces et de sang. Nous sommes ce que nous avons au ventre, comme contenu, contenance et courage ! Notre cœur, si symbolique, est un viscère, sans plus !
Trois de nuit et une au réveil ! La pine sait encore mouiller et entrer là où se trouve la bouche. La plume sait encore s’exprimer. Foi de reins, de mictions et d’ouverture d’urinoir. Demain je t’emmènerai consulter un urologue, mon petit. Je parle des libations naturelles, et de leur réceptacle de nuit, l’urinoir, de ces urines, ô ma tendre virgule ! Et non des relations de lit et autres rapports sur ta couche, ma chère vieille chair ! Il n’y a pas que toi pour avoir une bouche et te permettre de tiquer de la sorte ! Ou une tête pour errer encore dans les orifices virtuels et les caniveaux du doute. Et pour philosopher ? Sois simple et cool, ma grande ! Chacun a des viscères qui le nourrissent et qui doivent se vider, sinon il gonfle, pour de bon et il éclate.Philo du vide ou philo vide
Qu’est-ce qu’un rien, fait de douleurs et de faiblesses, d’impotence physique et matérielle, labile et mortel. Et qui plus est, peut demander quelque chose pour durer en vie ? Un bout de néant qui perdure, un rien qui s’éternise. Surtout si son credo est douteux ou limite et qu’il ne croit guère ou pas du tout ! Un fœtus de paille qui n’a rien demandé pour être en vie, n’ayant ni entendement ni espoir pour plus, ici, ni envies pour se porter mieux et plus, ailleurs. Il végète le temps de rejoindre la terre sans regrets ! Philo du vide ou philo du rien ? Ou dépit et regret d’avoir eu une conscience et d’avoir existé pour partir au néant s’effacer.
Peut-il demander quelque chose, avoir une idée, une hypothèse, un credo dont il ne sait rien ? A contrario, Dieu merci, pour ceux qui ont une croyance puissante et des convictions très fortes et pour eux assurées.
L’un pense à l’inutilité de la vie. Voire celle de la Terre entière, de l’univers, de tout ce qui bouge dessus ou dedans. Il voit déjà le Soleil cesser de briller et dans un trou noir aller s’éclater. L’autre ne voit qu’un test de passage, pour plus et mieux ailleurs, dans l’Au-delà, le lumineux, l’immatériel, pour pallier à la vanité, quasi virtuelle, de la vie.
Je vois parler du coq et laisser l’immatériel, l’avenir et le destin à la philo ! Je l’ai laissé entrer dans mon havre de paix, si coûteux et privé qu’il est. Je lui ai montré comment prendre le pain du bec et lui ai donné chaque jour à manger. J’ai toléré malgré moi ses crottes et bataillé pour les faire enlever et laver. Cette eau abondante pour dégager des fientes n’est pas gratuite, non plus. Je l’ai nourri comme d’autres dorlotent un chat ou un chien. Choyé sans attendre de cajoleries de reconnaissance de sa part. Comme vous le diriez, de celle-ci ou de celle-là, qui est ou qui fut à côté de vous !
Ingratitude d’autrui ou insensibilité ? Et puis voilà qu’outre la bouffe et ce nirvana, le jardin qu’il parcoure et laboure de ses griffes aux ergots menaçants, je lui ai fait un cadeau. Je lui ai cédé cet espace, dont le jardinier prend soin, sans me faire payer, d’une part. Mais, voilà que sa solitude me touche, par transfert, et qu’il me prend de vouloir la lui calmer.
Je lui ai trouvé, disais-je précédemment, une jeune femelle, nubile à peine adulte, gratuite, n’ayant pondu que six œufs à peine, avant ! Une poule fraiche, à lui tout seul. Je le vois dès le lendemain, la quérir et la chérir pour la posséder. Par courtoisie, il la sert et s’en sert souvent et sans arrêt. Le long de leurs promenades, ils s’arrêtent par moment et ‘’font des relations sexuelles’’, comme le dit le jeune Adam, qui a observé cette gymnastique à deux.
Le nourrir, le soigner, le garder et le protéger, (cela me rappelle ce qu’on fait pour les prisonniers) puis le choyer en lui apportant une femelle sans dot payer ! Ça fait réfléchir et ça tient des actes du père Noël ou des miracles qu’opèrent les anges envers certains d’entre nous ! Dieu merci, je suis disposé ! C’est ce que les âmes régénérées ou en transit, réincarnée et en métempsycose, souhaiteraient de mieux !Le soupir des vents
C’est curieux comment le vent sait faire chanter les feuilles et danser les branches, alors que les oiseaux, intimidés et peureux, se taisent ou se parlent tout bas. C’est bizarre comment le vent sait soulever les voiles…Et faire le vide des dîners lourds, pour les envoyer errer loin de leurs berceaux et de leurs tombes troubles. Loin des tempêtes ou malgré les tornades, les voiles au vent, nous creusons nos sillages dans les mers du hasard pour emprunter les voies de nos destins.
Famille, rue, écoles nous tracent et nous forment. Toi et moi, par nos études et nos diplômes, dirions que nous exerçons notre profession. Et, je m’y active, en vivant du plaisir de mes actes et du bonheur que j’apporte. Mon salaire et les joies que me procure mon travail sont une culture qui orne mon œuvre et façonne ma personnalité. Ainsi soit-il, pour tous les citoyens ! Chacun son genre, son plaisir, ses moyens ou son calvaire, au hasard des naissances, des lieux, dans cette famille, cette époque ou cet état.Abus de pouvoir, corruption
Et coercition ! Outre la philo et la mystique, il faut bien parler des choses terre à terre et aussi des actes et faits qui nous ennuient. Abus de pouvoir, corruption et coercition, ces infractions infâmes, sont aujourd’hui les chefs d’inculpation des chefs d’état d’hier ! Lula au Brésil, Park Geun Hy en Corée du Sud. Ils iront pour leurs frasques et excès en prison, tout en restant vivants ! Combien de chefs d’états de pays infradéveloppés, sont morts ou ont fui, avec leur magot, laissant un pactole de milliards de milliards, perdus, confisqués dans les banques étrangères. D’autres sont tués avec les leurs, leurs palais, pillés, ou mis en prison à vie. Leurs pays stagnent en états de guerres incessantes, ultimes réalisations de ces potentats devenus de cruels tyrans !
Leurs pays, déchirés, fracturés, entre massacres et carnages, baignent dans la haine, l’horreur et le sang des guerres imposées. Celles des luttes pour le pouvoir, des luttes tribales et des guerres de religions. Voulez-vous des noms ? Et à l’affiche, Messieurs les imperators, qui seront les prochains proscrits, de parmi nos chefs, et dont vous voudrez les têtes ? Leurs enfants sont déchiquetés, calcinés sous les bombes et les explosifs, lancées d’en haut.
Leurs jeunes s’exilent ou fuient, voire bannis comme des parias par centaines, sous les huées fortement médiatisées, des pays de passage et de leurs haines grandissantes de la faune envahissante des misérables sous-hommes. Et c’est le pire couronnement de leurs odieuses et hypocrites interventions. Banques, pétrole, industries de guerre, vols des terres, apartheid et expropriations, sont les motifs de ces boucheries qui ôtent toute humanité à ces dites démocraties, développées et aisées, qui se targuent de civilisations. Après avoir été des colons inflexibles et implacablesBlockhaus et bastions
Par-delà le mur de la honte d’un peuple captif de celui de Moïse…Alors que les juifs commémorent la fin de l’esclavage en Egypte et l’exode vers la terre d’Israël, à Pessah, et que les Chrétiens fêtent leurs fêtes de Pâques, les Palestiniens s’expriment et protestent le long de la frontière de Gaza. Ce vendredi 06 Avril 2018, est un jour dramatique pour eux. Les tireurs d’élite, les snipers de Nathan Yahoo, y commettent plus de 10 morts. Comme ils font plus de 1000 blessés, dans le pays du Christ, Jésus le sémite ! Un cadeau du chef recherché pour corruption par la justice de son pays ! Ce après qu’ils aient tué 25 autres, une semaine avant. Ne parlons pas des milliers d’autres ‘’ bravement’’ éliminés auparavant.
Ils manifestent à l’ombre des nuages de pneus qu’ils brûlent. Ils sont là pour rappeler leur droit au retour dans leur pays spolié, face à Israël qui s’est approprié leur terre. Depuis 1949, combien de milliers de Palestiniens se sont ajoutés aux victimes juives des holocaustes d’Hitler et de ceux des français sémites, vendus par le régime français de Verdun à son maître SS et acolyte ?Une rengaine de plus
Voici ce que dirait Ahed Tamimi, la jeune palestinienne blonde, en face de l’armée d’Israël qui l’a emprisonnée. ‘’ Enceinte de la honte et de la peur, de la prévention ou de l’offense, cette barrière rappelle l’apartheid et le mur de Berlin. On nous implose dans nos murs, on décrète et nous inspire la différence et l’excommunication, la marginalisation et l’expulsion ! Face à notre identité au milieu de nous-mêmes et en notre fort intérieur, face à notre culture et nos valeurs, de partages et d’hospitalité, on nous inspire la suffisance l’arrogance on nous impose l’horreur dans le mépris du savoir vivre, loin de toute démocratie, nous vivons l’assujettissement, la servitude sous les mitraille et les baïonnettes, dans des camps d’esclaves, à l’état de peuple de mendiants, de malades et de démunis ’’.
Et son alter ego…
Ailleurs, en toute liberté, hautaine et suffisante dans sa manière d’être et de s’exprimer, la superbe râleuse n’hésite pas à critiquer et de lancer ses piques de déesse hellénique, sur toute humanité. Intoxiquée par le pouvoir olympien qu’elle a sur ses gens, colérique et offensante, égotiste et individualiste, démesurée, son ‘’nif’’ et son orgueil relèvent du syndrome d’Hubris.
Pas facile à vivre ni à soigner ! C’est dans ton cas, mon fauve, que courir les filles devient licite et religieusement recommandé ! Quitte à en faire quatre aimables ou toute une pépinière dans un harem ! Toi ma brune rasée à la mode, la razzia de dépensière, la radine noire, que j’ai idolâtrée ! Toi, mon rêve de cauchemars, qui ne tolère ni copains, ni libertés vestimentaires, ni famille ni invités ! Toi, ma peste, ma criarde et multiple maladie ! Je dis ‘’ma’’, car de toi, mon destin et mon karma, dessinent ma peine et tracent mon chemin de croix ! Je ne puis me passer de toi, ma gorgone, ma Méduse, au point que les médecins peinent à soigner mes handicaps et mes peines, de surcroît. Ô anges de la paix, délivrez mon home et ma toile de ces guerres intimes d’araignée ! Ô miséricorde divine, épargnez moi les conflits intimes de mon pays et des guerres qui proviennent des terres fraternelles et voisines !Le karma symbolique de nos peines
Radine et dépensière, toi qui veut hériter comme les hommes, que veux-tu faire de mon vivant de ma fortune ? Que disais-je de la brune ? La sublime virago et riche mégère, fixée de façon parano, hystérique et pérenne sur mes affaires. L’économie, le calcul, et l’usine ! La propreté, sinon l’orthographe de mes tenues et la grammaire de mes habits de fortune ! Elle a bien des qualités, malgré son grisant caractère. C’est pour cela que je l’aime ! Mais elle les perd pourtant, à cause de sa voix aigüe de matrone qui tonne à réveiller les morts ! A croire que c’est la Résurrection, l’Apocalypse et la voie des enfers, quand elle m’appelle, ici, au travail ou au phone.
La bienheureuse, n’es pas bienséante ! Je la redoute d’autant que dans sa sourde volonté de suprématie, la maîtresse est une artiste de haute couture ! Un maître-chanteur, à force de cris ! Une enchanteresse, une magicienne hypnotique, qui croit avoir raison sur tout, même sur ma conduite auto ! Pour un peu, ce serait elle qui hèlerait la police pour m’arrêter ! Elle est pire que ces pays entêtés, ces colons de l’époque, qui dominent ma langue, ma sphère, mon boulot et mon identité.Ivre, il pisse face au mur,
Je ne parle pas de Domino, ce dalmatien des voisins ! Il pisse face au mur, à le faire fondre pour et disparaître afin de reconstruire le temple de ses aïeux, à la place de la mosquée brimée ou incendiée, de mes pères ! Un deal, une dette, un rêve atavique ! Faute d’y prier, il se lamente en déposant un talisman en guise de courrier à Yahvé ! Trois de nuit et un coup au réveil, foi de reins qui fonctionnent, la plume sait encore mouiller. La pine, oui c’est elle, de tout à l’heure, qui sait encore exprimer les résidus du corps.
Il a trop bu au bar, diabétique qu’il est. Je parle des mictions bien sûr, voire des relations, des rapports de lit, ma vieille. Il n’y pas de quoi tiquer, ni douter, après que vous ayez trinqué ! Quel intérêt pour les doigts de lisser les crevasses et les plis de ces vieux corps. Habitude ou fidélité ? Ou de pleurer sur ce mur mouillé ? Si ce n’est par compassion ou par tendresse ? Des fois que la nostalgie de ses sources ressort ! L’amour des murs est aussi celui de la mère, de l’essence, divine, de l’identité et de la patrie. Salomon, n’était-il pas un ravisseur de reine, Saba la belle brune ? Et son père David, un berger, un casseur de Goliath, mais aussi un poète et un compositeur ? De parmi les fils des envahisseurs, venus avec le prophète libérateur, l’homme des Tablettes de la Loi, Moïse, à leur sortie d’esclavage après la fuite d’Egypte, l’Exode.Et on l’entend se confier au mur invisible et lui dire… ‘’ Ça me gêne de parler de mon âge, de dire d’où je viens, où je vais et de révéler mon crédo et mes amours à n’importe qui. Je me dois de gérer mes fils et mon boulot. L’ignorance n’est pas de mon fait, elle est universelle ! Origine, évolution, destin et finalité des vies ! Qu’en sais-je ? Le travail est ma drogue ainsi que l’ouverture aux autres, de mon cœur, à ceux que je guide et Tu soignes ! J’y oublie de mes peines et de mes douleurs, de leur réalité, même ! Face à mes oublis et à mes questionnements existentiels, que je chasse, je m’implique et je persévère, pour rester un peu plus, le mieux qui soit, le meilleur qui soit et que je suis encore. Grâce te soit rendue !’’
Dr Idrissi My Ahmed, le 10 avril 2018
Comédie
Madame Student, préceptrice de métier, est une revenante habituelle , elle hante avec son Prince DS le cabinet de Maidoc .
Texte
Je veux un rencard avec le roi, Maidoc !
M : Maidoc, médecin, scribouillard par moment, la reçoit en son cabinet.
DS : David-Salomon 6Oème, est le prince d’Israël. Il attend son heure pour diriger, en mieux Israël, avant l’apocalypse et la résurrection.
Madame Student entre chez le docteur Maidoc accompagnée de son filleul et élève, le prince héritier d’Israël, David-Salomon 6Oème, dont elle est la préceptrice depuis des décades. Voir ses chroniques différées sur le Web.
M _ Tu commences à devenir grand. Tu as apporté ton carnet de santé ?
DS _ Non, juste un passeport d’Israël !
M _ C’est pour un conseil de santé ou un avis politique, que tu débarques, mon prince ?
S _ C’est un rappel à l’ordre Maidoc, pour le prix d’un rappel de, de, de vaccination !
DS _ Non Mamy, ce n’est pas çha !
M _ C’est quoi que tu veux alors, dans mon cabinet médical, Altesse ?
DS _ Je veux un rencard avec le roi ! C’est tout !
M _ C’est un sacrilège, Prince que tu soies ! On débarque, parachuté de nulle part. On désire, on exige de voir le roi, juste comme ça ? Est-ce parce qu’il est cool, sympa et populaire, comme pas deux, malgré qu’il soit un grand Roi !
S _ Prince David-Salomon, le docteur a raison ! On souhaite une entrevue, on sollicite une interview, on aspire à une réception, à une médaille, quand on a fait un acte valeureux ou que l’on prie et souhaite une bénédiction, pour forcer les miracles !
DS_ Non un privilège ! Je veux ce privilège, je n’en suis pas indigne, Prince que je suis, c’est un droit !
M_ Comment ça ?
DS_ C’est un devoir ! Par respect pour Israël et pour l’importance de vos anciens sujets qui vivent dans mon pays !
M _ Ah bon ? Je n’en reviens pas ! Ne devaient ils pas rester au lie de s’exiler ailleurs ?
S _ Ce n’est pas la première fois, Mondoc ! Il est devenu étourdissant, le Prince !
M _ Machiavel ?
DS_ Je vous dis que c’est un devoir, donc un droit sacré ! Je veux voir le roi ! Point !
M _ Comment ça ? Ta rengaine époustouflante ne va-t-elle pas cesser ! Et pourquoi donc, ce harcèlement ? Cette hystérie, cette paranoïa ? Est-ce pour un boulot ? Un conseil ? Une plainte ? Un don ?
DS _ Tes questions docteur, c’est pour un individu normal…
M _ Je m’en rends compte ! Je le crois !
DS _ Tes questions docteur, et ne m’interrompez pas, c’est pour un individu normal et même pour un ministre, Moi, je suis le prince d’Israël !
M _ Aha ! Un petit pays ! Qui n’existait même pas sur la carte avant le déchirement de la Palestine en 49 ! Un îlot juridique, obtenu en compensation, un forfait, une forfaiture, un forcing sur les valeurs d’une autre nation ? Un cadeau colonial ! Une exubérance raciste ! Avec un doigt d’honneur, face à la gueule de toute l’humanité !
DS _ Rien de çha ! Hay ? Mais, c’est un petit pays, grand par ses financiers, ses Nobels et ses gens biens ! Les autres ? Je ne te garantis rien !
M _ Je te laisse divaguer, mon cher prince !
DS _ Quand tu dis ‘’cher’’, est-ce par respect, par amitié ou par hypocrisie ?
M_ Par politesse, seulement ! Je te disais que toi, qui de surcroît a échappé de justesse à l’Holocauste nazie et aux pogroms russes, tu viens nous faire le roi en terre sainte de Palestine ! Et narguer le reste de l’humanité ! De quel droit, Prince, veux-tu devenir le Roi dans cet endroit ?
DS _ Je suis le descendant ultime des rois prophètes, David et Salomon ! Pour te confondre, j’ai les papiers pour attester de cet héritage-là. Lis donc la Bible, l’Ancien Testament ! Je te fais grâce du Talmud.
M _ Messire Prince, tu nargues les autres, ceux du reste du monde, qui ne sont pas assez humains, pour toi !
MS_ Dois-je en être pénalisé pour çha ?
M _ Passons ! Ça vaut mieux pour les lecteurs, innocents qu’ils sont de tes allégations.
DS _ Je ne passe pas comme ça, Toubib ! Docteur Maidoc, c’est comme ça que tu reçois tes amis, tes invités ou tes patients ? Docteur Maidoc, je te dis pour ne pas sortir du sujet, que je veux un rencard avec le roi.
M _ Jolie ritournelle ! Et tu persistes, comme si c’était moi qui cache et qui tais ses secrets publics ou particuliers ! Tu as quelque chose d’utile ou d’important à lui proposer, au roi ? Un tableau, un livre, un message des Grandes Puissances qu’elles t’auraient demandé de transmettre, à ta façon ?
DS _ Non ! Pas de çha !
M _ Alors, une ambassade ? Un investissement important ? Un nouveau mariage princier, le tien, à célébrer au Maroc ? Ce pays qui aime les tiens. Ou que tu aies des richards et des gens bien à lui présenter ! Un portefeuille de choix !
S _ Mais allez, Prince, parle ! Dis-lui !
M _ Ou que tu veux voir Trump, qui arrive ici, pour se réunir sous nos murs, avec Kim Jung-un ?
DS _ Ou nous annoncer que c’est nous qui allons organiser le Mondial en 2022 ? Et non pas les States, le Canada et le Mexique réunis ?
DS_ Arrêtez vos questions ! Moi, Je veux voir le Roi !
M _ C’est pour lui apporter la baraka de Jérusalem, spoliée par les tiens ? Pour lui offrir un habit de jeunes, m’ferkess, dont il n’a pas besoin ! Ou, une djellaba de l’aïd pour les cérémonies ? Il en a tout un musée…
DS _ Non rien de tout ça !
M_ Alors crache ! C’est pour un fermage en Israël, une maison à Jérusalem ? Mais, tu te tromperais lourdement, SM n’a pas besoin de ces services-là !
DS _ Allez Doc, pas de banalités ! Je suis un Prince et non pas un agent immobilier, un courtier es-bâtiment ! Les courses et le commerce, je ne saurais y briller dans ces métiers-là !
M _ Pourquoi alors, Prince d’Israël, veux-tu le voir, Le Roi ? Pour lui souffler une idée politique brillante, un investissement quelque part dans le monde ? Partout en Afrique, où il faut du fric pour relancer la coopération et les progrès des nations de ce continent !
DS _ Je pense qu’à ce jeu-là, tu dis des banalités !
M _ Faites, un effort, mon prince ! Dites ! Votre suspens a trop tardé !
DS _ Tu me sors des fantaisies de fiction, Mondoc !
M _ Est-ce une plainte confidentielle ? Un secret à faire peur au sérail et à faire trembler les ministres de céans ? Une connerie que tu veux avouer et faire pénitence en tant que juif, pensant que le roi arabe peut faire office de prêtre ou de curé chrétien ?
DS _ Bo, Boh ! 3la8e ana boubou ? Suis-je un monstre, au point de faire peur aux super-cadres et aux Conseillers ? Ou un hypocrite, pour accepter, la plonge dans le caniveau, l’exil, le désert où l’on humilie les braves gens de nos amis ? A devenir des proscrits, déchus disgraciés, limogés, exilés. Chassés, à se demander pourquoi en fait ? Et ce qu’ils ont fait de répréhensible ou de grave et que les suivants se doivent d’éviter ? Impuissants à ne plus pouvoir sortir de chez-eux ! Le sort, ‘’ la malédiction d’Al Hoceima’’ qui les a frappés les poursuivra à jamais.
M _ Là, ô illustre fils de Moshé, tu parles de ce qui te dépasse, Prince que tu es ! Et s’ils sont coupables, en même temps qu’ils sont les causes des retards vécus par Al Hoceima ? Qu’aurais-tu à ajouter ? Jérada et quelle autre ville encore, si on poursuit dans ce raisonnement ?
DS _ Coupables par apathie ! De par leurs silences négatifs et leurs indolences respectueuses des désinvoltures et des léthargies des autres décideurs et entreprises ! A devenir les impuissants facteurs des réactions ralenties et des actes morbides qui se sont intensifiés et qui retardent les progrès de votre pays !
M _ Sont-ils les seuls paramètres négativistes, qui se révoltent au Rif et qui se sont succédés ailleurs ? Faut-il se taire, envers les autres coupables et les respecter comme des sages dans le silence des braves !
MS _ Moi, Prince que je sois, je le comprends ! On gère comme on peut, même quand on est chef, ministre ou roi ! Nous n’avons pas tous les paramètres ni tous les moyens requis en main, pour juger logiquement. Il y a le hasard et il y a les hommes. Parmi eux des saboteurs, des usurpateurs et des opportunistes, ceux du printemps, qui renaissent ou qui apparaissent, et ce, au mauvais moment et aux mauvais endroits.
S _ Messieurs, je tiens de mon collègue, le professeur Salvan, cette escalade qui mène aux révolutions. Car, parallèlement aux marches autorisées et pacifiques, des manifestations interdites se produisent, les soulèvements se suivent et font taches d’huile pour faire que les révoltes éclatent et que des vandales en profitent.
DS _ Le b, a, ba, Mamy, les préliminaires les plus simples des révolutions que les détracteurs fomentent et amalgament ! Les négationnistes et les nihilistes, contestent les efforts les plus importants et les plus opportuns comme les plus rapides des corrections s’ils ne réchauffent les consciences et les intoxiquent pour se rebeller.
M _ Et si les cadres et les cadors n’ont plus rien à donner ? Ou qu’ils se terrent, cyniques et narquois ou dans les silences, souvent ou parfois ? Par sagesse et par expérience ! Dis-nous, toi la prof, à quoi s’en tenir et vers où ça mène ? Si ça foire et que ça prenne d’inattendues dimensions.
S _ La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a ! Vielle que je suis, je n’y peux rien pour moi, que puis-je pour un prince ou un roi ?
M _ Que m’as-tu donné, Femme ?
S _ Je ne suis pas à toi, Homme !
MS _ Taisez-vous, Diane ! Taisez-vous, Cupidon ! El Hoceima et son stupide poisson, puis, Jérada, ses mines noires qui par glissement et copie, sont des caricatures et des loupes grossières qui n’avaient pas à se produire, en ces temps-ci, dans ce beau pays !
S _ De véritables dérives, des actes de sabotage de votre affaire existentielle du Sahara et des efforts faits envers l’Afrique pour obtenir sa conversion et sa reconnaissance logique de vos droits historiques, réels et justes !
M _ Merci de ton témoignage. Alors tu es de droite ? Et même de travers, la Professeure ?
DS _ Toi, Mamy, reste de côté ! Laisse le Doc parler tout seul ! Et, laisse-moi offrir un rendez-vous au Roi !
S _ Offrir ? Tiens ! Ecoutez, vous deux ! Moi, la Prof du médecin-commandant Moulay Youssef ? Moi, ta préceptrice, Prince, Me taire ? Moi, qui viens de si loin et de là-haut me la fermer ? Moi, l’agrégée de français, la nièce du Maréchal loyauté me taire ? Et puis quoi encore ?
M _ Sombre destinée !
S _ Ote-toi de mon chemin Toubib ! Ne m’interromps pas, même si je te coupe la parole ! Moi, Prince, qui t’ai donné des cours de français, au collège Honoré de Balzac, dois-je me taire pour vous plaire, en tant que femme !
DS _ Misère ! Comment la faire taire maintenant cette maîtresse-fantôme ?
S _ Que marmonnes-tu, Prince, encore ? Un coup d’état ? Qui se préparerait en Israël ?
M _ Hé, la Revenante, arrête sinon, c’est le château, la forteresse, le bagne qui regarde le Sebou qui t’attend !
S _ Chut ! Pas de censure ni de menaces, Toubib ! Tu travailles dans les renseignements ? Depuis quand déjà ?
M _ Non, non ! Je travaille après ma retraire encore, ici, devant toi, là, chez moi !
DS _ Encore ? A ton âge !
M _ Je n’arrive pas à décrocher de ma drogue, malgré mon arthrose et mes névralgies !
DS_ Ta drogue ? Alors, c’est le médecin-malade ou le toubib malgré sa drogue ? Qu’est-ce que tu sniffes ou que tu piques ? Ta drogue, pouf, c’est la fin du monde, par là !
S _ Moi, Prince David-Salomon, tu me demandes de me taire ? Moi qui ai vécu 50 ans dans cet établissement, qui fut créé antan, par mon cousin le Général Lyautey, et ce d’abord, pour moi !
DS _ Tu me demandes de me taire ? Moi qui ait fait planter la moitié des vieux arbres de la ville, avant qu’on ne les enlève ! Avant que des imbéciles ne reproduisent le ‘’Mur de Berlin’’’, ici à Port Lyautey !
M _ Tu veux dire à Kénitra ou quelque part en Allemagne ou en Israël ? Je ne te comprends pas ?
S _ Oui ! Un mur de l’apartheid sioniste, en plein centre-ville, de votre ville de Kénitra ! Pas de quoi être fier les élus ! Un fief, un fort, un bastion, ou un bagne ? Une prison, cernée d’une muraille haute et ferraillée sans grâce !
M _ C’est pour la sécurité, Mamy, je suppose ! Celle des lieux et des enfants ?
S _ Il ne lui manque que les fils barbelés ! C’est immonde et inconvenant pour un établissement historique de cette jeune ville qui fut créée, avant la guerre, pour la défense des libertés et la sécurité des gens, par Lyautey, mon fiancé et mon cousin !
DS _ Calme-toi, Mamy Student, on n’est pas revenus pour ça ! Qu’ils se débrouillent là, entre malades et vivants !
S _ Tu imagines ? Enseigner et apprendre, puis se sentir cloitrés, dans un bastion, sur une île interdite, cernés de murailles, c’est Alcatraz ! La Bastille, dans ce bel établissement, qui a fait école, dans l’ouverture des esprits et des gens et qui a professé la tolérance entre les peuples et les nations. Ah mon dieu ! Je soupire. Aidez moi à les supporter ces barbares et ces gens !
M _ Oui Mamy, j’ai eu le même sentiment, le même ressentiment, en regardant ça, en allant à la Clinique des Os pour visiter Driss El Haïk, qui s’est cassé une jambe…
S _ En sautant du mur ?
M _ Non en glissant dans sa salle de bain !
S _ Le pauvre ! On ira le voir.
M _ Inutile, Madame Student, il a peur des spectres et des revenants, même s’ils sont des amis sympas !
S _ N’empêche !
M _ N’empêche que je pense…
S _ Ah, tu penses !
M _ N’empêche que je pense, comme toi.
S _ A la bonne heure !
M _ Oui, je pense comme toi, que ce mur est une offense affreuse à la dignité et à l’esthétique ! Une bavure architecturale odieuse, plus que coloniale et qui amoche la ville des bons ministres de ce gouvernement !
S _ Oui, de nos jours et malgré la Résistance qui couvait, on ne s’enfermait pas derrière de pareilles murailles ! Les plus arriérés des indigènes de l’époque, auraient mal vu ces murs hideux, à deux pas de leur Médina.
DS _ Et autre Mellah israélite, Mamy !
M _ Vive la France ! Qui se démocratise et qui commet des bêtises ! Pires que celles de l’époque, sur ses anciens assujettis ! Mais alors, pourquoi avoir cassé Kadhafi et la Libye ? Et la Syrie ?
DS _ Des ordres et des désordres qu’elle exécute ! Mais, que viennent faire les guerres et leurs victimes ici ? Qui laisse alors, commettre tant de bavures ? Ce, dans un pays libre, dans une ville ouverte aux étrangers, qui y investissent, mais, qui leur offre en retour, de pareilles ordures et désastres architecturaux ! Aux antipodes de la culture, de l’esthétique et de la civilisation. Défaut
M _ Tu es devenu fou, Messire. A t’entendre proférer ces mots, ces critiques et ces injures, on va te prendre pour un Arabe, d’ici !
DS _ Quoi ! Quoi ? Ah, non !
M_ Oui, quand tu sors des idées pareilles et que tu appuies des reproches comme ça, les Français vont te détester et puis te faire des ‘’gentillesses en représailles’’ ?
DS _ Non point, Mamy ! Et non Maidoc, je n’en veux à personne. Je n’ai rien dit ! Je veux juste un rencard avec le Roi…
M _ Si c’est pour une confidence discrétionnaire, ou que c’est pour diffamer divulguer, dénigrer, je ne suis pas ton homme, Prince David ! Barra !
DS _ Non, pas ça ! J’y suis j’y reste. Je n’attaque personne. Comme je n’accuse personne ! Je veux être l’ami de tous !
M _ Si c’est pour dénoncer et accuser, dans le bon sens, c’est autre chose. C’est positif ! C’est un devoir de délation de ta part. Et ça, ça se récompense et ce n’est point une trahison…
DS _ Alors je peux voir le Roi ?
M _ Non plus ! Rien de ça ne pourrait l’intéresser et ce n’est pas à lui qu’on doit raconter ça ! Tu insiste Prince pour voir le roi. Est-ce pour une photo à deux ? Une dédicace ? Une demande de 3 milliards de centimes ? Comme on le fait, pour s’amuser, souvent !
DS _ Non c’est différent et bien plus important !
M _ Non, mon Prince ! Je ne comprends que tu t’adresses à moi ! Je ne suis personne ici ! je fais des ordonnances pour acheter des médicaments, taxés ou pas, mais aucun document pour se présenter au roi. Je ne suis pas habilité à le faire. Tu le comprends.
DS _ Alache, hamiche que tu dises çha ! Comment ça, un Docteur, ‘’kad dounia’’, qui ne veut pas intercéder ! J’en suis touché et éberlué à la fois !
S _ Et dire qu’on vient de si loin pour ça !
M _ Je ne comprends pas et pour quelles raisons valables et qu’il veut essentielles, qu’un type qui vient d’Israël veut voir le roi ? Alors et que le Mac Donald de Trump vient de ‘’capitaliser’’ Al Qods comme partie d’Israël en y installant son ambassade !
DS _ Tu le connais ?
M _ Bof, pas vraiment ! De Visage. Il fait la chronique et le buzz au tweeter !
DS_ et moi ?
M _ Toi ? Je te présente. Voici donc, Lecteurs, un ponte de l’espace-temps, un Prince anachronique ! Il est dopé par la présence de madame Student, qui l’accompagne ! Une vraie revenante du Barzakh, qui vient parfois pour des missions de résipiscence. Quand il s’agit de redonner à quelqu’un qui est mort, une chance de corriger son karma, c’est-à-dire de revivre pour refaire sa vie, en mieux, et pour le repos de son âme.
S _ Oui, à votre service, Mondoc, je suis là !
M _ Oui, merci ! Je ne comprends pas, disais-je, pourquoi, l’un de ces millions de Juifs du monde,…
DS _ Ça, c’est important comme privilège !
M _ Ou n’importe quel énergumène de parmi les 7 milliards de terriens, qui voudrait voir le Roi ! Celui d’un pays étranger qui n’a même pas de consulat ici ? Et qui veut que j’intercède, alors que je n’ai aucun entregent dans ce sens !
DS _ C’est important, mon ami ! Je veux voir le roi. Et je ne veux pas, je ne peux pas vous dire pourquoi !
M_ Que j’intercède, alors que je n’ai personne comme intermédiaire pour le faire…Foutaise de fiction !
DS _ Je veux voir le roi, car c’est important !
M _ Aura-t-il le temps, la volonté, le désir de céder à ta folle lubie ?
DS _ C’est juste pour le voir et pour qu’il m’entende ! Je ne vais pas lui demander des ‘’grimates’’ ni quoi que ce soit. Ni bouffer de son temps de surcroît !
M _ C’est déstabilisant et loufoque à la fois à ! SM le Roi va t’entendre, pour lui dire quoi ? Il suffit à chacun de s’occuper de ses tâches et ses problèmes !
DS _ Tu un censeur et un cerbère !
M _ Non, on bavarde seulement. Je suis curieux d’une pareille lubie. Etonné, déstabilisé ! Mets-toi à ma place !
DS _ Je ne peux pas. Je suis le prince héritier et le pressenti roi de l’Etat d’Israël. Surtout que Netannyahou a été rattrapé par les affaires…Et que ça va démocratiquement accélérer mon accession sur le trône de mes divins ancêtres !
M _ Malade qu’il est, je sais ! Rattrapé la main à la patte, il va te tendre la main pour monter sur le trône…
DS _ Le pauvre ! N’est-il pas mon futur sujet ?
S _ Je ne vois pas le besoin de rappeler au roi cet attachement pathologique, ou pathétique, mon Bon Prince. Ni l’attachement que tu portes à cette personne ! Pardon, à cet individu ! Il faut trancher et choisir ton clan ! En fait, tu es au dessus des clans et de leurs diatribes !
M _ Bravo maîtresse !
S _ Merci tout court.
M _ Et toi, Prince, ce n’est pas une raison pour utiliser ton verbe, ou tes ‘’ je veux ‘’ pour tancer les rois ! Des injonctions qui ressemblent à des ordres qui viennent d’en haut. La volonté est plus hautaine que le simple vouloir, la suggestion ou l’espoir ! C’est au-delà du permissif, du possible ! Il est loin, le Roi, il n’entend pas ta requête !
S _ Ce n’est pas habituel ni sain ! Et il la latitude de refuser et de ne pas entendre, ce genre de délire ! Emanent de n’importe quel gusse !
DS _ C’est une volonté, une demande qui ressemble à une exigence une décision qui vient d’en haut !
M _ Comment d’en haut ? Quels que soit la simplicité et le côté populaire d’un chef, il ne fait pas attention à ces rêves et ces mirages virtuels, à ces illusions, à ces délires et balivernes des simplets ! Des bruissements de fourmis impossibles à monter jusqu’aux cieux ! Et je pense à plus haut encore ! Le ciel et l’univers, nos prières de petites créatures et à Dieu !
DS _ Maidoc, je veux voir le roi et je le verrai coûte que coûte ! Que tu intercèdes ou pas !
M _ Cette exubérance terrestre, ce vœu, est analogue à la prière la plus céleste ! Celle du délire qui énonce « Je voir Dieu pour y croire ».
S _ Une logique parallèle au théorème et à cet adage qui énonce : « Qu’il faut voir pour y croire ! »
M _ Fantasmer, divaguer est-il le propre de l’homme ? On sait que les animaux rêvent, mais, leur arrive-t-il de laisser l’imaginaire interférer avec le réel, au risque de se déstabiliser devant et face aux autres bêtes et fauves, au péril de leurs vies ?
S _ Parallèlement, on peut rêver qu’il faut à celui-là, votre ami, de faire des prières salutaires et des actes de charité afin de repousser les risques réels ou cauchemardesques, le mal et les sorts, qui peuvent le toucher. Vous pouvez rêver de quelqu’un qui vous manque et vous libérer de l’oppression de l’absence, de l’obsession du manque, en allant le visiter et le voir de visu ! Mais le quérir comme ça, de par la volonté, ça pose questions !
M _ Si Dieu est inconnu et loin de la vue des humains, il est omni présent et ‘’partout où que vous soyez ’’. Vous lui adressez vos prières, souvent pour lui demander des faveurs, la santé, l’amour, le pèze et la longue vie. Parfois pour le louer, l’admirer et le remercier. Sinon pour implorer sa justice, là sur terre, pour vous venger…
S _ Il a des anges pour nous surveiller, pour comptabiliser nos actes, pour nous protéger et pour l’informer. Peut-être pour agir, quand ils y sont autorisés.
M _ Peut-on dire qu’il ne peut pas habiter dans un monde matériel, un univers qu’il aura créé ? Un espace qui n’existait pas avant sa conception, au tout début.
S _ Cette philo dépasse mon mandat, Maidoc. Je suis une morte, une revenante en mission.
M _ Un dieu immortel, unique et présent partout dans l’univers, peut-il se permettre de mourir ? Là sur la terre, sur la croix, un jour, une seule minute Sans que sa déité d’immortel ne soit entachée par la mort, cet instant !
S _ Ah !
M _ Dieu, mort, ne serait-ce qu’un instant, afin que les juifs et les romains, croient en lui, c’est grandement suspect ! Ce, par compassion pour les humains et pour la démonstration, face aux incrédules, c’est déconcertant ! Les crucificateurs, les impérialistes de l’époque et les assassins d’antan, croient qu’il est mort, sur la croix, et qu’il s’est ressuscité. Et qu’il est, malgré ce fait macabre, ô miracle, le dieu de l’univers ! Le principe vital et eternel, de la création. Mort sur la croix, juste pour convaincre de son existence les 300.000 juifs de l’époque ! Que ferait-il sur les autres planètes, si elles sont habitées ? Se laisser crever, sur chaque astre, pour démontrer qu’il est le dieu, l’éternel ?
S _ L’univers et ses galaxies, ses milliards de milliards d’étoiles et de planètes, est certainement habité par d’autres êtres que nous. Cet espace qui s’étend, encore et toujours, dit-on, est tel un meuble qui occupe un espace infini, un règne au-dessus duquel Dieu trône. Ceci est une représentation, un essai de compréhension, de l’architecte horloger, qui est au dessus ou par delà son œuvre crée…à
M _ Si de très haut et du Très Haut nous sommes aussi petits que nos atomes, que représentons-nous pour vous, Chefs ? Des riens utilitaires, des êtres asservis, des biens, ou des bêtes de somme ?
S _ Ou du consommable, à l’image des laines et de la chairs, de la viande que les fauves apprécient chez leurs proies ? Douze Palestiniens tués lors de la célébration de la Journée de la Terre, ce 30 mars 2018. Qu’ont-ils fait, sinon de crier liberté chez soi ? Où est la conscience universelle des nations libres du monde développé ? Tu ne dis rien David-Salomon ! Et tu veux toujours voir le roi ?
DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre.
M _ Que sommes-nous pour vous, les Chefs ? Vous qui commandez à nos pays et qui influez sur leurs primats, leurs primates, sur les propriétaires, sur les protecteurs et les simples gardiens !
S _ Pour vous, une ruche, une fourmilière, des étrons et des parias ? Des parasites nosocomiaux, ni remarquables, ni importants ni essentiels. Dès lors, plus enfermés et sourds, vous ne m’entendrez pas ! Tu aurais dit ça, comme ça, Maidoc ?
DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre. Du plus simple des êtres aux autorités. J’ai embêté les diables et les anges, même si pour vous, ils n’ont jamais vécu ni existé.
M _ Mes écrits quant à moi, mon Prince, sont des manifs et des marches, des révoltes, des pleurs et des cris. Des apostrophes, des réquisitoires et des PV incompris !
DS _ Abraham, fut-il une simple légende, un mythe biblique, sans tombe connue ni temple en souvenir, témoin et reliquat à la fois ? Il aura quand même donné naissance à deux peuples sémites, devenus bêtement ennemis. L’hébraïque, de sa femme Sarah et de son fis Itzhak et son alter ego, Ismaël de Hajar, devenu arabique. C’est mon message, vous en êtes, Mondoc, le relais. Même si je ne suis qu’un spectre inventé et ma requête de voir le Roi, un mirage.
M _ Je comprends qui tu es maintenant et ce que tu veux faire ‘’ Israël, Azraël ou Azrine l’ange de la mort ’’ ! Tu t’es mis dans la peau du prince David Salomon, pour nous jouer un tour et partir avec nos âmes et celles de ceux qui nous respectons et aimons et qui nous sont importants et chers ! Non, je refuse, si je ne te présente personne, mais ton message est déjà écrit !
DR IDRISSI MY AHMED, Kénitra, le 30 mars 2018
Le conte du coq et de la paonne
Voici les leçons du coq et de sa poule, la Paonne. L’envoyé du ciel, de la gente ailée, me vient des voisins ! Seul dans cet éden, nourri de mes mains, je l’ai vu prendre des couleurs et changer de plumage souvent. Morte en hiver, la paonne quant à elle, m’aura couté peu, mais son départ fut pénible, philosophiquement. Ainsi, fut la poule de paon, un ersatz temporaire, mais qui avant de mourir, venait égayer mon jardin. Parfumer les jasmins, embellir les amaryllis et s’épandre devant les clivias. Tiens, je dois en commander au jardinier, pour demain !
C’est aussi le moment d’en commander pour fêter l’anniversaire du 8 mars, la Fête des cœurs sauvés et celui du printemps. Le monde appartient aux femmes. Celles qu’on harcèle des fois et que l’on épouse ! Parfois, pour faire plus simple ! Ne sont-elles pas les divinités lares des foyers chez les romains. Les hommes se révoltent, quand ils ne le savent pas ! Venus de l’espace, ces êtres, vivent sur la terre, comme deux espèces imbriquées, corps, esprits et âmes.
Voici donc les leçons du coq et de sa poule, la Paonne. Que lui fallait-il d’humain et de nostalgique des septièmes cieux, à ce solitaire de céans ? Lui, ce coq furtif, sympa et fier, qui de temps en temps retournait chez les siens. Ici, il venait récolter quelques grains de plus que mes vers. Façon de me plaire et de repartir en sautant le mur, le gésier plein de pain. Faute de gâteaux et de chocolats, comme la paonne. Pour un peu, il me demanderait des cours de médecine, la sécu et de l’argent.
Ici, il retrouvait mon admiration et plus, de la tendresse, ce que de ses dieux possesseurs ne lui donnèrent pas. Les proprios du coq en question et qu’ils sont ! Ces grossiers propriétaires, aux gros chiens, qui vinrent du rural pour développer la ville, habitent avec leurs bêtes dans une belle villa. Ils ont besoin de cerbères comme gardiens. Ces hurleurs méchants, qui sur la terrasse, aboient de jour et de nuit, devaient lui faire peur, à notre coq, si sympa. Leurs bruits irritants, leurs aboiements, doublaient de par les échos que renvoyaient les immeubles du Bar Lev. Là, en face de ma chambre.
Des malades, malgré eux, urinent sur les bords de la vasque du WC. Cette bonne dame de passage, si versatile de ses choix, était comme ces clients qui me laissaient faire le ménage des toilettes après leur passage ! La propreté est un devoir, surtout après les moments de passion. Peut-on espérer des consultants qu’ils fassent leurs ablutions et se savonnent avant d’aller consulter les médecins. Ça non, ils sont malades. Mais, beaucoup le font, on le perçoit à travers leurs vêtements.
Tels les zélotes des faquirs, les nouveaux adeptes en noviciat, qui pour être admis parmi les sages oulémas, devaient dominer leurs fiertés et maitriser leurs egos. On en parlera.
Le client est roi ! Et vice versa, pour les bonnes choses. L’option du coq, pour ses habits de plumes, brillants et trop changeants, vient du fait qu’il veut épater les femelles, en faisant le paon ! L’inconscient, zélé, me laisse donc nettoyer son écurie. Et pour un peu lui curer les ergots et lui faire le champoing ! Seulement, à cause de ses ergots et de son bec, je ne m’en approcherais pas, quelle que soit la beauté de son pennage.
Les bordures cimentées de mon jardin, c’est là l’extension de son domaine de roi de la basse-cour ! Les coulisses et les coursives de son labyrinthe, sont le secret de la réussite. Comme dirait Adam. Lequel vient de découvrir le sens de ces mots. Au lieu de répandre les biens de ses entre-fesses sur le gazon, le poulet laisse ses fèces et ses déjections sur le ciment blanc ! Merci pour les engrais ! Ils sont de trop, messire coq, et ça fait très sale, par là ! Demandez à Jean de La Fontaine, qui en matière d’oiseaux et de plume, sait encrer la sienne !
Ce stage d’humilité, est une épreuve pour les soufis. Il était important de commencer par les toilettes publiques des mosquées et des medersas. Nettoyer les salles d’eaux, servait de butée psychologique, afin de permette aux quémandeurs, aussi imbus de leurs richesses fussent-ils, de compter parmi les soufis de Fès. Ceux d’antan, servaient de modèles aux postulants. Ils gitaient dans les mosquées périphériques et venaient prier au Mausolée de Moulay Idriss ou sous les arches de l’université Qaraouiyne !
Coco est heureux en retour de mes soins, mais qu’il n’appréhende pas. Il me le montre par son altruisme, autrement, comme on le verra ! La neutralité et le profit, est un paradoxe dont il use, même si c’est instinctif et qu’il ne le comprend pas. Seulement il a le sens du partage sans passer par whatsapps. Lisez la suite !
Coco est une école. Il a perdu la peur, cette émotion handicapante, si propres aux bêtes et aux humains. Il est adopté, mais libre à la fois ! L’altruisme et le respect sont l’essence de la morale. Celle écrite sur le tableau noir de notre passé scolaire et en début de chaque cours. Le tableau de bord pour la vie et la morale du citoyen. Voire, celui de l’éthique civique, universelle, si vous êtes agnostique sur ce point-là !
Loin d’être gourmand et égoïste le Coq est un exemple. Le voilà qui prend du bec un bout de pain. Il le relâche en bruissant. Coco recommence à picorer le même bout d’aliment. Et le laisse encore, en lançant des appels sous forme de glouglous et de gargouillement. Des cris doux et insistants pour appeler la nouvelle femelle, tombée du ciel aussi, grâce à moi ! Il veut l’inviter et lui donner de la pitance en se privant ! Offrir à celle qui vient d’arriver. Un cadeau alimentaire à la femelle qui vient l’accompagner. Ses appels pour offrir et partager son grain, (vous avez lu gain, c’est tout comme !). Ce partage, ce don à sa nouvelle compagne ! C’est là sa leçon aviaire. Saurait-on en profiter ? Elle s’approche en caquetant. Satisfait, Coco, s’avale quelques bouts du pain restants.
Vous avez deviné. La poule est une offrande d’un patient. Il me l’a donnée pour la garder, comme ce fut le cas de la paonne ! Pour la manger ou pour profiter de ses œufs ? Mais là, je la libère, la poule. Est-ce un geste de compassion face à la passion ! Une réminiscence mienne doublée d’une espèce congratulation à Coco. Le coq solitaire, dont je comprends et la solitude et le besoin non exprimé d’avoir de la compagnie ! Je lui libère les pattes entravées par plusieurs tours de corde. Elle est un symbole. Je vais m’en passer, car elle doit vouloir s liberté ! Je la libère sachant que je la laisse à un coq, un mâle poulet agité, mais de son espèce ! Depuis qu’il bave dans mon jardin, ça va faire un an que ce coq devait en rêver !
Depuis que j’ai su son existence, j’ai compris son véritable besoin, par-delà la croûte effritée et la mie de pain que je luis servais souvent. Son deal, c’est de prendre la poule, comme amie ou comme femme. Et me chier, tous les deux, sur mon balcon de salon !
Malgré les ordures et que je sois fâché, je réchauffe un petit-pain. Un sneak, qui était congelé comme cet autre-là ! Je le casse et je lui tends une partie, jusqu’au bec. Il ne l’avale pas. Il la traîne, la triture, lance de petits cris pour appeler sa Coca de poule, afin d’y gouter. La dulcinée est ravie du présent et elle le suit là où il va !
Je viens donc d’offrir cette noiraude, que j’ai appelé Coca, par assonance, allitération ou homonymie, et pour leur symbiose ! Un écho ! Coco et Cola, ça fait bien ! Faute d’ego ou pour plus d’égo, Coco le coq est aux anges, il a donc sa Coca. De belles brunes on en voit, surtout ces derniers temps ! Les coqs pâles ne font pas l’affaire de ces noires qui vivent ici, en communautés fermées. Elles mangent, étudient et font des enfants, sans aucune tendance des nôtres de les évacuer et de les verser par camions aux frontières, comme certains pays qui l’ont fait ! ‘’ Ça on le sait ! Des chefs d’états me l’ont dit. ’’
Tu vas l’égorger, Papy ? Me fit Adam, d’un geste de lame sur le cou ! Lui qui ne voit que des films violents…Et ils vont faire des relaxations sexuelles ? Me demande-t-il. A son âge, on a appris tout ça en sciences à l’école ! Et ils ont des contrôles là-dessus, les mioches ! Dès lors, voir ça dans un film ou dans la vie, ça fait comme des exercices scolaires, en attendant les applications des sciences infuses et le réveil des hormones et des instincts.
Stupéfiant pour les ringards et les timides d’essence, comme moi. Nous étions frappés à notre époque par les chiens, longtemps collés à deux, après leurs coïts et par les ruts éléphantesques des ânes. Les mulets et les mules stationnaient là, avec leurs maîtres et cornacs. Ces fumeurs de calumets de la paix, le kif innocent et libre de l’époque et moins cher que le tabac. De braves vieux, originaires des environs. Ils s’adossaient, accroupis, aux abords de notre atelier, la Makina, ou de l’usine voisine. Ils attendaient là, tranquilles et patients, de transporter le bois brut ou les meubles travaillés, les pièces de bois sculptées, pour la maintenance des mosquées, dans les coursives et les ruelles, les gorges de notre labyrinthique médina de Fès !
Revenons à la nouvelles recrue aviaire. Le risque pour la poule, comme ce fut pour ma paonne le cas, ce sont les chats vagabonds. Ces excités criards des bars, comme des spectres de moribonds, qui souillent les femelles du jardin. Tels des hyènes affamées qui bouffent les restes de souris et de rats, ces rapaces et ces vampires risquent de bouffer la poule noire pour l’offrir aux chattes de l’endroit.
Le risque morbide et le pire des trépas qui soit, est pour la femelle noire, de devenir veuve, une veuve noire dans le théâtre de cet emplacement. Un drame juste après ses noces dans cet éden de jardin et de perdre les amours du bellâtre blond. Coco, le Trump du quartier, qui s’est entiché d’elle si rapidement !
Et c’est cela la théorie du tagine ! Le risque de voir le maître cruel du destin, mon paysan de voisin, devenir hospitalier subitement ! Le jour malséant où il recevait à l’improviste un invité et qu’il voudrait l’honorer, comme dans la légende du cheval arabe, en lui offrant son beau coq. Un bien lugubre plat. Un stupide trépas.
Ils stationnaient avec leurs maîtres et cornacs. Ces fumeurs de calumets de la paix, le kif innocent et libre de l’époque et moins cher que le tabac. De braves vieux, originaires des environs. Ils s’adossaient, accroupis, aux abords de notre atelier, la Makina, ou de l’usine voisine. Ils attendaient là, tranquilles et patients, de transporter le bois brut ou les meubles travaillés, les pièces de bois sculptées, pour la maintenance des mosquées, dans les coursives et les ruelles, les gorges de notre labyrinthique médina de Fès !
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 25 Mars 2018
Du coq à l’âne, ou les prédateurs et les proies
LES ‘’ CHRONIQUES MISCELLANEES’’ DE MME STUDENT
Question de force et de faunes
Trois avions sont tombés ce jour, bien loin des champs de guerres, des fusées, des gaz toxiques, des bombes, de leurs explosions et de leurs feux. Combien de morts faut-il encore commettre sur les enfants et les civils ? Là en Syrie, en Iraq et en Palestine ? Et pourquoi que ça se tue encore entre humains ? Dites ! C’est compliqué ?
A tous les zombis contemporains
A tous les zombis contemporains et autres robots charnels aux organes détraqués ! Cette terre est une véritable boucherie où les êtres, animaux qu’ils sont, se mangent et se tuent pour disparaître sans se recycler. Maladives, fortes et puissantes, les espèces se sont multipliées. Sans retour aucun ni solutions pour l’avenir, l’homme pollue et épuise la terre, de tout ce qu’elle a engrangé depuis des millénaires ou des milliards d’années.
‘’ J’ai gâché mes plaintes et caché mes souvenirs. Depuis, je les ai oubliés. Que dire de leur mémoire chez autrui ? Je souffre de douleurs à faire pleurer de joie mes ennemis et je gère des faiblesses implacables outre mes coutumières paralysies. Ma reine, Chefs, le cœur insatisfait ou opéré, je sais ce que c’est, car il regorge de bonté ’’ Dixit Ghandi !
Réveils et verbiages inutiles
Mais, par-dessus la honte et les incapacités, rien ne vous empêche, glorieux Chef et vous, les Mahatmas, de travailler et de regarder d’en haut ces Trumps, ces Netanyahous, leurs zélotes et leurs consorts hébreux, et si actifs de partout ! Non qu’ils soient minables ou puissants, ou amusants et méchants, à la fois ! ‘’… ‘’Ça, tout le monde le sait ! Et des chefs d’Etat me l’on dit !‘’
Pontes et complices, exagèrent pour enfoncer leurs adversaires ou pour plaire à leurs suppôts et compères ! Une caricature où excelle le virulent et truculent, Ssi Messahal Abdelkader que je viens de citer plus haut. Leur morale est à genou ! Allah yarham Belkacem Mellab qui a fait irruption ici ! Lui, qui est parti trop tôt, il doit gigoter dans sa tombe. Ressuscité par la colère, car j’aurais fait parler, ici, son lubrique MAE, qu’on dit être marocain, mais qui est issue de la même ville d’Algérie !Les jeunes, des assassins ou des fusibles ?
Mais là, parlant de hauteur, je suis à la renverse ! J’ai appris le cas de la jeune étudiante qui s’est suicidée. Ce drame va rendre folle sa pauvre mère. Une parmi d’autres ! Cela me rappelle le fils de son voisin et libraire. Et encore ce grand malade qui a tué et découpé la même nuit, et son père et sa mère ! Et le lendemain, ce fut ce technicien-télé, qui fut poussé par les bourrasques de vent de la terrasse où il travaillait. Là, par-dessus la parabole qu’il voulait réorienter ! Hier encore, une princesse arabe s’est jetée d’un balcon pour se suicider ! On est loin du pétrole, du prestige, de la civilisation et des mille et une nuits.
Arrête de parler de ces incidents mineurs, regarde la Syrie, le Proche-Orient que les rapaces déchirent en causant des milliers de milliers de morts ! Parle des battues sur les Rohingyas, un nettoyage ethno religieux de plus, que les Birmans opèrent sans gène devant le monde entier ! Parle des camps de concentration et des murs de détention, des pogroms des palestiniens et de leur apartheid et mortelles exactions racistes ! Parle de la pression acolyte erronée et inlassabledes zélotes, puis de celle ‘’des pays démocrates, avancés, si aisés et pleins de gens bien’’ ! Parle des enfants, entend les jeux de tirs des soldats sur les manifestants palestiniens ! Non ! La guerre et l’humiliation, le vol de la vie de quiconque, ce n’est pas humain ! Et moins encore divin, pour quelque peuple, religion ou civilisation que ce soit !Braconniers
Là, mon moral est à genou ! Ils sont tels ces gibiers et ces fauves dont les braconniers exposent les dépouilles comme des trophées de guerre, après les avoir abattus au cours de leurs safaris en Afrique ! Distractions féroces pour les touristes aisés, qui après les conquêtes terrestres d’hier et l’esclavage antique, se tournent vers les bêtes qu’ils tuent pour leur simple plaisir et pour s’amuser. Pour frimer ou pour se distinguer ? Un commerce de la violence et des armes aussi, est sous-jacent dans ces exotiques pays ! Le tourisme en savane ! Ce sont des chefs d’états, des présidents qui y ont été pris à ce jeu carnassier ! Les persiffler, les indexer de qualificatifs outrageants et plus que barbares, est inélégant. Inutile, politiquement négatif et contre-productif sur le plan de la morale politique ou de l’éthique banale ! On mange bien de la viande ! Nous tous ! Dis-moi, BB ? Alors laissons les grands et les grosses légumes tranquilles pour ne pas bouleverser la carte politique du monde et le destin des peuples en voie de développement !
Tact et mesure
Si politiquement, il faut user de balance dans les propos, si psychologiquement il ne faut pas jeter l’opprobre sur les grands richards, pour les vilipender et les indexer, à quoi sert-il alors de de livrer son opinion et de penser différemment ? Alors un sermon faute de les sermonner ! Certains amis parmi-eux sont encore vivants, soit ! Mais que feront-ils des peaux de bêtes ainsi tuées ? Où les mettre à leur départ ? Par terre, au salon, à l’entrée pour remplacer les tapis du sol, sur les murs de leurs bureaux ? Vont-ils les emporter avec eux, si leur départ était proche ? Hélas rien d’ici n’ira vers l’Au-delà. Ni peaux de bêtes, ni ustensiles, ni mobilier, ni costumes !
On ne peut pas couvrir nos âmes, une fois morts, avec des peaux de panthères noires ou de tigres zébrés ! Rien ne profite, même pas l’objet du crime, rien ne sera exporté vers l’au-delà ! Une certitude pour ceux nombreux qui espèrent et qui croient au paradis. Mais cette sagesse, si banale et commune, qui prospère chez les gens crédules et les croyants, ils s‘en fichent ! Eux ! Ils sont si grands. C’est leur face, non pas athée, mais simplement insouciante, riche ! Et, ces meurtres, ce ne sont que des jeux ! Un ‘’privilège’’ donné aux pays noirs, une chance, pour se développer et pour donner à manger aux leurs, grâce au tourisme étranger, qui leur apporte beaucoup d’argent !
On a tellement de paraboles, de phones, d’écrans, de parasols et de parapluies que nous n’avons plus d’espace dans cette maison où les caser ni dans ce pays où les disposer. Et ces symboles des gens puissants et prospères, ces décideurs influents et écoutés, il faut les ménager dans tous les cas de figure ! Quand on a besoin de les utiliser, ils sont perdus, bloqués ou cassés, faute de les entretenir et de bien les ‘’ranger’’. Pour nos progrès et notre résilience, la bonne maintenance, la fidélité, entre amis, est de bonne gouvernance. N’est-ce pas Chefs, que c’est indispensable pour persévérer dans la voie de l’amitié et de la paix ?Quid des arbres et des trottoirs ?
Encore ! Alors si l’hypocrisie remplace la critique et chasse la guerre, c’est que tout va bien avec tous nos amis ! Et que l’on saura y faire avec ces boss, en singeant les psy coaches, sur ce chapitre discrétionnaire et lors des conduites et des comportements diplomatiques de mêmes ressorts !
Avant-hier, à Kénitra, il aura fait 10 saisons en moins d’un jour. Avec ces changements de temps, rien ne peut être prévu. Les platanes centenaires et les faux-poivriers, laissent les oiseaux sans nids et nos regards se perdent sur les horreurs des façades et des constructions hideuses que leurs branches, jusque-là, nous masquaient ! Ils vont vous apporter de ces palmiers dits-américains, hauts de 6 à 8 mètres et très couteux, qui ne portent que 4 palmes en haut de leurs affreux troncs, si horribles et disgracieux !
Aujourd’hui, Kénitra ressemble à Casablanca ! Feu le roi Hassan II, dont l’esprit est toujours prégnant parmi-nous, l’avait prédit pour son développement. Seulement maintenant, c’est le revers de la prophétie qui se réalise. Cela s’est passé ce matin, non loin de la gare TGV et de ces espaces industriels de la zone franche, là où l’industrie internationale trouve sa superbe expansion. Les pilonnes électriques, du moins les poteaux d’éclairage, ces hauts lampadaires, sont tombés comme une avalanche sur les toits des autos !
Ce n’est pas la faute au vent qui les aurait fait choir et qu’il faille incriminer ! Les habitants ne sont jamais informés par la presse ni par leurs élus de ce qu’ils font, les élus et les municipaux, sous leurs fenêtre et dans leur rues. On ne va pas leur souffler ce que veut le vent. Domaine terrien sacré, domaine terrestre sucré, les espaces et les investissements sont du domaine secret, réservés aux puissants de parmi les proches. On ne va pas crier à la promiscuité avec le pouvoir divin, ni gronder ceux qui se les premiers officient dans le délit d’initiés de par le monde. Le copinage et le népotisme…Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Corruption, compromission, concussion, malversation, cherchez l’erreur !Nostalgie arboricole ou végétale
Syndrome du colonisé. J’ai souvenir de ces eucalyptus centenaires qui furent plantés du temps du général Lyautey et qui embellissant la ville, sans entraver l’espace ni gêner personne ! Les assassins des villes et des espaces verts, portent-ils un nom dans la juridiction ? Ah si les pontes pouvaient changer aussi vite, ou en mieux seulement ! Tels ces trottoirs avec leurs carreaux craquants, neufs, mais vite brisés sous les pas, que l’on dégage maintenant pour élargir cette avenue, dont on a dévasté les arbres ! Une artère dédiée après son meurtre au militant de la lutte pour l’indépendance, l’istiqlalien Diouri ! Et quelle indépendance ? Avec tellement de bonnes coopérations et de crédits internationaux ! Mais, on n’a pas le choix.
Revenons à nos pénates et aux dieux lares. Sont-ce ses héritiers ou ses neveux qui comblent les espaces vides de cette bonne ville ? Afin de loger au mieux les nouveaux venus. Et l’on assiste à une invasion de voitures, le centuple en dix ans ! Les R’batis vont être ruralisés. La campagne se venge sur les capitalistes !
Ni expos ni conférences suffisantes, ni vitrines aguicheuses sur les reliquats d’avenues, plus de théâtres ni de cinémas ! Ça, plus jamais ! Pas même des arbres pour contrebalancer la nudité, la hideur de certains coins, ou pour aérer l’atmosphère embrumée par ces fumées insanes pour leurs vieux poumons de fonctionnaires, rétrécis.
Ce sont de nombreux couples refugiés, malades ou à la retraite, dans notre largissime patelin, aux normes perdues. Ils viennent ainsi d’avaler notre province aussi ! Longtemps connue comme une Willaya pour son espace vital, ses cigognes, son port, son chabel, l’alose, cette espèce disparue depuis, sa plage, maintenant rétrécie, sa Kasbah, en ruines, attendant la résurrection du Sultan alaouite, My Ismaël, pour la ressusciter, ses prisons célèbres de par leurs hôtes distingués, ses bases, adieu les States et l’Oasis, ses forêts qui ne glandent presque plus rien, son agriculture, qui espère depuis les récentes pluies de meilleures années !Le ciel de l’olympe
Le ciel de l’olympe est plein de riches, de suzerains, de héros et de demi-dieux, aux pouvoirs suprêmes ! ‘’Gardons sa grandeur à l’Amérique’’ ! Vous pouvez apprendre, puis adhérer et appliquer à vous ce nouveau slogan de Trump ! Attention, il nous copie. Il chasse aussi de ses ministres ! Adieu Tillerson !
Je suis riche comme Crésus dit-on, les jaloux ! Mais plus puissant encore ! Comme Trump, pour ceux qui le connaissent un peu ! Chef de Parti, propriétaire de banques et d’assurances, des fermes et des usines, des mines et des gisements. A moi seul, je vaux un pays au moins ! Je suis son Président, à vie, comprenez son propriétaire et son empereur à la fois.
Mais je suis peiné pour vous, car je ne suis qu’un être humain ! Je passe ! Le néant m’interpelle. Je suis périssable, même si je suis très beau et sympa, volubile et loquace. Attention vous autres, mind ma princesse, je suis encore attirant et toujoursorgueilleux. Si je philosophe pour vous amuser, je ne suis ni timide ni gonflé é, et pas périmé pour autant !
Les femmes et leurs branle-bas de combat m’offusquent grandement, si elles vous taquinent devant les juges messieurs et dans la presse, un peu !
Mon Dieu, je n’ai pas besoin de les harceler, moi ! Ce sont elles qui viennent au secours de mon âme ! J’ai grand cœur ! Le cœur dans la main ! Et je sais faire…la charité ! C’est un bon placement pour investir dans l’au-delà !
L’au-delà, ce sont des milliards de milliards d’étoiles et de planètes. Et il faut les combler, les Stars ! Les habiter, y investir et les faire marcher. Je suis leur homme. Et cela en tolérant les diables, les anges, les autres créatures et celles qu’on rencontrera ! Tout en respectant les droits de l’homme, sur les armes, les femmes et les minorités, les usages américains de la démocratie et de l’argent, comme on sait les pratiquer, ici dans Mon pays. Soyons tolérants !Chacun son chemin de croix
Hymne à Mister Trump ! Mais d’ici là, je suis las. Le cœur, encore une fois ! Quand je pense à la fin, je refuse de vieillir et de passer l’arme à gauche. Pour l’âme, je ne sais d’où elle provient, si elle est là et où elle ira ensuite, quand le robot de chair que je suis, fondra dans la poussière ou que ses cendres s‘envoleront ! Aussi, je fais comme si j’étais éteint et éternel à la fois. Je laisse une dynastie : mon simple nom suffit à la pérennité terrestre et par-delà la nuit ! Ne suis-je pas le Président, le roi de l’Amérique et celui du monde ? Oué ? Presque ! Celui du bas monde ! Certes ! De la High society ! Yes !
Comme tu le dirais, lors de ton sermon d’investiture, archevêque Cristobal, il nous faut rester zen et tolérants !
Mais, il y a ce chinetoque de coréen Kim Jong-un ! Il pétarade impunément et menace les States, leurs amis et leurs statures ! Je n’aime pas cette fantasia.Je le défi et je lui donne-rendez-vous en Avril prochain. Ce n’est pas un poisson d’Avril ! Mais un poison à traiter chimiquement…Avant qu’il ne me fasse un Tchernobyl ou un Hiroshima ou qu’il me coule mes porte-avions ! Ils sont fous ces chefs d’états arrivistes ! Des jeunots et ces ‘’trop vieux’’ ! Des mutants ou des pharaons à stériliser ! Vengeurs hargneux, ingrats qu’ils deviennent avec le vol de nos technologies et leurs usages fous, de vrais démons qu’il faut purger !Délits et délectations ; attention aux hormones
Tentative d’analyse psy. Attention aux droits et au respect des gens. Le sexe sans peuret ses braconniers impénitents. La testostérone est devenue une hormone de la violence ! Essai de compréhension du désir de chair, féroce ou violent des partenaires hasardeux masculins.
Engouements pour les interdits, le sexe affole l’homme, la femelle en devient seulement sa proie. Il n’est nullement question de partenaire, ni d’entente nécessaire, souvent. C’est le cas de la femme mariée, la dame du couple, qui refusant l’acte sexuel avec son mari, et qui en est ou qui se sent violée ! L’homme, le mâle, est un pécheur-né. Incapable d’accepter le refus et l’échec, quand il n’arrive pas à obtenir le sexe ni à mériter un amour naturel, ou son expression physique, directe et partagée. Il perd de sa contenance et sort de ses gonds. Devant le désir de sexe, celui qui s’impose à lui lors d’une simple rencontre fruit du hasard, il se déclenche en lui, un coup de foudre. Une véritable explosion, un désir fou, une tempête dans son ego. Ce stress, égoïste ou maladif, est amplifié et exubérant. Il en devient une force une forme de terreur, quand il reste sans échos de la part de la présumée partenaire. Synonyme de refus, l’opposition déclenche chez ce mâle malheureux, la folie et la guerre !
Voire la déchéance de la personnalité, de son surmoi devant les réserves, le refus ou la pudeur de celle qui l’a rebuté et empêché d’obtenir le fruit précoce d’un amour exigeant, physique, indésirable et insupportable pour elle ! Sa morale virile et son sens du respect des droits, se perdent devant la montée de ses hormones et de ses désirs effrénés. Il ne perçoit qu’une solution pour satisfaire son désir. Celle de sauter sur sa victime et de la surprendre. Il en devient une bête, un fauve, un délinquant souvent, un criminel parfois.La suite profane
Viol et violences. Le paresseux qui vagabondait dans les sinus et les coulisses du sexe se transforme en bête assoiffée de sexe. Devant le défi, celui du ‘’non pas ça’’ de la femelle visée, le mâle va aimer et oser pratiquer la chasse prohibée. Lors de ces jeux dans les bois imaginaires, en se marrant, il va sentir un bonheur interne. Une extase préliminaire qui provient du défi suscité en lui et qui augmente lorsqu’il en snobe les frontières, les limites et les lois. Prendre par la force et carrément voler le sexe, forcer celle même, ‘’qui ne lui appartient pas’’, tel en devient là, son défi existentiel, sa pulsion. Une gymnastique faite de hasards et de surprises, de bravades et d’égos boursouflés.
Le chasseur de sexe, insiste dans sa besogne et harcèle sa cible sans répit. Il désarçonne sa proie qui perd de ses moyens et qui devient de fait ‘’sa’’ victime ! Sa propriété, sa raison de vivre, son but et son obligation d’agir. La porteuse de sexe, est une entité ciblée qui n’a pas le droit de dire non, ni de réagir! Un défi vital s’impose à lui où il perd toute réserve et toute volonté, toute retenue, toute logique. Un entêtement où le dément perd sa boule. Il perd le respect et la pudeur, certes, qui plus est, il ignore et bafoue les droits et il dépasse la peur.
La ‘’bête amorale’’et sans vergogne prend le dessus sur l’homme, devenu, sans freins ni crainte tel un fauve en colère’’. Le violeur est devenu un assassin immonde que la justice entend et se doit de punir et de juger.
Ce, quels que soient la réalité du deal, les cas où les politiciens le piègent et où les victimes oubliées sont recherchées afin d’être alignées pour ester en justice. La profondeur du crime, le désir de la dame lors des préliminaires, son hésitation, sa volonté changeante par la suite, son refus bouleverse la donne et change le mâle en monstre, irrespectueux et peu amène !
La variance des scènes, l’oubli ou la revanche, la justice ou le silence dépendent alors des unes et des autres. Le vacarme social, le fracas du coït imposé, celui de l’orgasme volé auront des incidences spectaculaires, dégradantes et punitives. La renommée et le métier que professent, le ‘’sombre héros’’ seront entachés de mépris après le scandale. Le cinéaste, le philosophe, le journaliste ou le futur et potentiel président, seront bafoués et avilis à vie.L’ego sauvage
Le plaisir immédiat de l’une des parties n’est ni envisagé ni considéré et le fric immédiat non plus. Ce sont de gros sous pour les réparations juridiques en plus de la réputation et de la sanction pénitentiaires, la prison après le procès, la perte du boulot et de la renommée, perdue à jamais, qui vont être arrachés au carnassier impénitent. La mondialisation de ses affres et de ces affaires, la presse fouilleuse, yeuxteuse de coutume et celles du Net, sont Insidieusement embrigadées dans ces affaires de sexe. Des cascades de partages, virales, fuitent. Embrasées pour faire empirer le verdict et pour obscurcir le destin du faune entêté. Le bonhomme est verni, terni à jamais, fini pour toujours, sans possibilité de pardon des siens, de la société ni de résilience aucune.
Les cas patents
Introït. Apropos d’Avril, n’oubliez pas le poisson, les locaux ! N’oubliez pas, vous les Amérocains*, d’ajouter 1 heure à vos horloges pour le changement d’horaire estival, cela avant le Ramadan.
La date, la montre, l’horaire, c’est juste pour l’introduction. Et ce à propos de Ramadan…De Bouachrine et de Lamjarred ! J’oublie les autres qui sortent du propos !
Qu’est-ce que ça donne à la fin cette vague de harcèlements et de viols ! Tout est politisé ou presque. Et on passe de la guerre des culs, de celles qui acceptent et qui refusent, à la guerre des religions ! On n’en est pas loin chez Tarik Ramadan.
Les dames de circonstance, mentent parfois, ou exagèrent, pour se venger ainsi de l’homme indélicat, ce criminel érotomane et violeur outrageant. Elles forcent sur l’empathie et les sentiments pour attendrir la Justice, son sceptre et le poids de ses sanctions ! Elles parviennent, en rendant ainsi la justice plus politisée qu’elle n’est matérialiste ou équitable. Elles parviennent en poussant à l’erreur la police, lors des plaintes et des PV, en tendant de mouiller les officiants et de les rendre complices de leurs délires. De leurs vengeances, de leurs droits au respect à la réparation ! Ainsi-est-il de la sortie extraordinaire du Procureur de Casa, dans l’affaire de Bouachrine.
Les sanctions sont très lourdes ! Les Médias paumés, par sympathie, envers les unes ou les autres des parties en conflit, en deviennent exubérants devant la Justice. Ils lui emboitent le pas, à cette justice, lente, dans les relents et arcanes de leur 4ème pouvoir. La presse se met à influencer la justice, les juges et les autorités, en publiant ses propres thèses, ses jugements, ses enquêtes parallèles et ses opinions. Dans l’affaire Bouachrine, on passe de l’acte monstrueux, comme dixit l’un des avocats des plaignantes, aux déclarations erronées et trompeuses ! Un parjure volontiers sur PV, et ce devant la police. C’est ce que l’une des femmes, engagées, commence à avouer, donc !Le tour des filles et des enfants
Après les gamins, les actes pédophiles sur les enfants de chœurs, dans les églises, voici ici et là, le tour des femmes et des filles ! A la sortie des boîtes de nuits, au journal, dans les directions voire aux ministères ! Partout, tout devient un lit !
Pour ces évêques, pour ces cinéastes, ces ministres de partout, pour DSK, que représente l’objet du désir ? Un flirt, Inconséquent, un objet pour vidange urgent, une pissotière ? Avec plus d’énergumènes, ce sont des razzias sur les femmes indociles, des atteintes à leur honneur, à leurs vies certes, et pas seulement la satisfaction d’une une lubie, féroce, ou fallacieusement romancée, celle d’un court instant.Alternatives
De la piaule sanctuaire, de la planque au violon, quelles que soient les paroles des chanteuses insatisfaites, qui elles, font dignement chanter les mâles impudents ! Après les avoir aguichées et émoustillés, évidemment, souvent ! Le cas de Lamjarred est patent.
Un peu de tenue pour les protéger, c’est de les mettre sous clef et sous les hijabs, chez elles ! Non et non ! Le ciné, les boites de nuit, seront interdites aux filles ! Le boulot réservé aux seuls hommes…Ils n’auront qu’à se débrouiller entre-eux, comme des grands. Mais attention aux mineurs les homos ! Arrête ton délire, c’est sale ! Les postérieurs ne sont pas physiologiquement faits pour ça ! Le monde et sa morale, ses libertés, ici et là, sont en délire, et souvent opposés d’un pays à l’autre.
Et puis zut, il y a partout du savon ! Qu’on leur apprenne l’onanisme et d’en user en solitaires ! Par prophylaxie sociale et prévention ! Ce avant d’aller couiner au boulot ou de sortir pour voir ou perturber les gens ! Avant de citer des acteurs, des metteurs en scène, des artistes célèbres ou des ministres, en fonction ! Mais, les responsables des excès, des délits, doivent rendre compte, partout, quels qu’ils soient ! Sont-ce des indications médiales ? Je ne pense pas. Il faut inventer un logiciel, une application, un refuge, une conduite, une éthique, un prix, pour revisiter ces positionnements-là !Trumpologie en retour
Que faire pour le désamorcer, le shintoïque de Corée ? Je sais que d’ici là, il fera la Chaêbana et qu’il allumera une fusée et un cigare en se passant la main sur sa houppe de cheveux noirs ! Cliché ! Avec un sentiment succulent de satisfaction et de suffisance, Trump se trempe les cinq doigts de sa large la main droite dans sa toison capillaire blanco-blondasse, gonflée on ne sait comment.
On verra pour les barbus de l’Iran. Les autres arabo-musulmans, les Islamopathes*, comme les palestiniens, ils sont défaits, quels que soient leurs chefs et leurs griefs, depuis des civilisations ! Je n’en parle pas, je ne les vois pas…Je les emmure pour ne pas les laisser déferler sur le monde ? Semble-t-il dire à Nethan ! Lequel, comme les grands, serait plongé dans des affairés de flousse, et de lucrative corruption !
Je ne les conçois pas, les Orientaux ! Comme se dirait le Mec Donald ! Sauf quand ils peuvent versent 500 milliards de dollars pour mon soutien et mes émoluments ! Ce n’est pas à la portée des premiers venus que je me déplace ! Ma Mecque, c’est moi ! Mon sourire vaut des milliards ! Ma présence, cent fois plus ! N’est-ce pas madame. Toi, ma lubie, ma Poutine, ma grande charmeuse de soviétique ? Comment va-ton Pote, depuis ? Il ne s’est pas calmé en Syrie, hein ! Il me cherche, n’est-ce pas ? Il est tenace et prétentieux, comme toi ! Mais ça ne fait rien. Sa moisson d’arabes est à saluer ! Un havre de paix pour nos fervents amis et souteneurs, les enfants de Ssion* ! Vous m’en voulez pour cette nouvelle sortie ? Un clash, une vanne lubrique ? Ce que je dis est-il faux ? Faut-il jouer aux hypocrites ? Même quand on est Le riche Président des Etats-Unis ?Synthèse symbolique
Les entreprises et les ministères ne suivent plus. Ça vous apprendra à vouloir sauver les limaces et les escargots, de votre éden, de nuit ! Au lieu de les faire bouillir comme dans les cavernes de vos ancêtres Néandertaliens !
Souriez ! Ces habits vous vont bien, mon vieux ? Achetez-en encore ? Vivez ! Dites qu’il fait beau, pour encourager les jeunes et pour leur redonner espoir dans leur vie et leur pays afin de cesser ces Hiraks impromptus ! Levez les 2 bras ! Vous pouvez tirer la langue ?
Ok ! Pas de neuro-lésion ni d’AVC ! Ce n’est pas une attaque neurologique cérébrale ! Vous êtes sauvé Papy ! Juste un Alzheimer qui débute et un paquet de névralgies ! Ah, ce sont vos nombreuses arthroses du cou ! Non ! Une simple déchirure des tendons musculaires du bras ! Les beaux ménages et les gros muscles ne tiennent plus ! Et les méninges ? C’est le principal ! Et le petit muscle ? Disparu ? Non ! Alors rien n’est fané ? A la bonne heure ! Vivez !
A suivre…Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 15 Mars 2018
LES TYRANS MÉDISANTS N’ONT PEUR NI DES TRIBUNS NI DES RHÉTEURS
*************************************************************TRUMPOLOGIE
« Pays de merde !»: Macron condamne les propos de Trump ! Il est aussi magnifique que cette sublime et dorée perle, cet extrait rare et solide qu’est l’indicible, l’inénarrable, l’inattendu Président ! Chut, pas de médisance ! Sinon on te poursuivra pour incident diplomatique et usage de gros mots.
Voici en revanche, des louanges adressées à ce merveilleux et fantasque président. Il en faut, même en retard, pour comprendre et répondre à ces contes et légendes, faits d’horribles frictions et de joutes verbeuses !
Je disais que l’inconnu du haut qui blasphème et se trompe est tel comme ce pénible et étonnant président du nouveau monde !
Tout comme, cet autre évangéliste ! Le président est petit-fils ou arrière cousin de ceux qui ont fait le nettoyage ethnique des indiens d’Amérique ! Il est toujours bel homme à son âge, et plus étincelant encore, en beau, blanc et blond ! Autant que cela ? Tu lui enduis de la pommade avant de le badigeonner d’orties !Respecte ses cheveux blancs. Il est incontournable, il est puissant. On ne va pas le laisser sympathiser en réaction avec nos adversaires et avarier notre dossier du Sahara ! Il faut le ménager, même s’il a péché ! Il peut redevenir de nos amis !
Son allure et son style viennent de son amour insatiable pour la beauté. Hélas, les renvois qui lui sortent de ses orgueilleux naseaux, occupent une place de choix dans ses hémisphères fienteux. Un encéphale plein de centres fécaux proéminents et hypertrophiés!
Il a donc un cerveau ! Oui, puisque cet organe qu’on trouve chez les serpents et les scorpions, comme chez les ours et les rhino-féroces* porte aussi ce nom de ‘’cerveau’’. En parlant de nos pays et continents, SM, l’horrible empereur, a aimé dire ou osé dire que ce sont des pays de merde !’’SHITTY COUNTRY’’
Sauf votre respect, lecteurs ! Mais c’est lui, l’homme le plus important du monde civilisé et l’un des plus riches qui l’a prononcé ! La chose qui dérange SM s’appelle ‘’merde’’ même si elle comporte deux continents et compte 4 milliards d’habitants !
Nos gens seraient pour ce magnat de l’orgueil et du stercor, que du fumier, du caca, des déchets puants, dans leur ‘’shitty country’’ ! Des miasmes que son dictionnaire scatologique, si bien policé, permet de traiter de la sorte ! Ne soyez ni inquiets ni jaloux, ce ne sont que 50 pays qui sont minorés et traités de la sorte. Leurs peuples avec. Vous et moi, les blancs becs, les mulâtres aux 50 nuances de gris, et les plus sombres de peau ! Qui a ses yeux valent moins que rien, Mais qui ne peuvent justifier ce buzz incendiaire qui hoaxe* le Whatsapps !
Le fumier politico excrémentiel, les ordures de quartier, manquent à l’évidence de diplomatie. Et il en faut du tonus, de l’éducation, de la trempe dans la bouche du président Trump, pour s’exonérer de s’exprimer ainsi ! Un délit de langue que l’on peut oublier. Une erreur qui pété trop vite du respectable cucu et que ses langes n’ont pu retenir !
Tous ces mots ont fusé à l’endroit de ceux qui n’ont pas admis la partialité de l’Amérique en son nom interfère ce dossier colonial entre guerre et paix, entre Palestiniens et Israéliens et le transfert préjudiciable à la paix de l’ambassade américaine à Jérusalem…Pourquoi pas à l’intérieur de la mosquée Al Qods ou carrément à la Mecque ?
Pourquoi pas, surtout, question d’être juste et diplomate de paix, une ambassade américaine aussi, dans la capitale de l’Etat de Palestine ! Dans les lopins restants de leur territoire, un gruyère rongé par les colonies de toutes parts, qui ne cessent de se multiplier et de s’étendre, en empoisonnant toute tentative ultérieure de sécurité et de paix ! Amen aux rêves de droits des peuples et de justice, M Trump ! Vous, dont la famille est alliée et engagée !
Qui plus est, pourquoi ne pas dire d’office et franchement, que l’état d’Israël est une partie de l’Etat américain ? Un membre de la Fédération des States ? Une étoile à six branches, de plus, parmi la cinquantaine de leur bannière étoilée, à cinq bras seulement !
AMITIE ET NEANT
A Crésus, Thanatos et Trump ! L’amitié est un altruisme rentable et utile. Une de ses formes, la confraternité est la pire des hypocrisies. Cependant, celle-ci a le courage d’indiquer dans son préfixe d’entête la connerie de ladite fraternité ! Une coopérative d’indépendants, liés en concurrents acerbes, coalisés en apparence dans une ligue, et forcés à obéir de près ou de loin à une éthique vaine, dans une cohorte loin d’être protectrice ou syndicale !
En Fait, un groupe d’indépendants, forts d’égotisme et de concurrences indéniables, limés par les sabotages perfides et lâches mixés de critiques hautaines, acerbes ou sournoises, provenant d’autres secteurs. La fidélité ingrate coopère contre-gré dans la constance des contraintes et des craintes, celles de perdre le client, la renommée et la rente.
Cupidon, c’est ton estomac insatiable de crétin, devenu inintelligent, ton ventre qui te cause des misères. Tu es Crésus et cupide à la fois. Ta ferveur de pseudo messager, à avaler toute ce que tu touches pour devenir Crésus, transforme tout ce qu’il touche en or, ta nourriture et tes ordures, jusqu’à pourrir bloqué !
Les anciens sont partis, qui morts, qui dans le déni des oublis ou des tristes infamies. Qui fatigués, attendent devant le mur de trouver un trou percé par où se jeter. Lui, son parchemin et ses vœux, dans un talisman, un code manuscrit pour aller dans l’Au-delà, en forçant l’espace-temps et le sien de destin et ses vœux.
Qui face au mur des puissants qui l’isolent et le renient, qui le tirent et le tue ? Qui, de multiples maladies traîne dans les boues et les boissons sales, rebelle face au destin criant qui le harcèle ? Qui, debout dans la boue, se la boit encore ? Qui, aux fêtes, ô charité, oublie les confrères trahis par le festin ? Qui, à la porte de l’Alzheimer, est déjà bien faisandé ? Un saut final pour un as devenu, du jour au lendemain, un sot ! Un insecte de moins qui laisse des milliards d’autres en suspens, troublés par un drame, dans l’attente de leur fin. Un de plus et un de moins, pour toujours oublié, et ne restent que les os friables et nus d’un robot sans vie….
LES LEISHMANIOSES
Traces de moustiques écrasés sur des pages. Livre ouvert sur l’insomnie, sans rêves et les mauvais sommeils. Critiques et compositions verbales par-dessus la poubelle et les urinoirs d’un soir. Un don viscéral au plus gros des moustiques, de ses saillies verbeuses et de ses racistes entrailles.
Du papier humecté de douceurs humides, de récipients châtiés et d’urinoirs de couleurs, des offrandes dans un calice d’argent sur un autel de cristal, à travers les mosaïques noires aux couleurs sans gloire. Un papier plein des relents de riches victuailles, rêche, âcre, fade et astringent, comme la paille et les lits de la racaille et des barbares sans cœur ni âme.
Diogène accoudé sur l’échafaud, la guillotine comme accessoire, regarde en complice volontaire, la masse fécale de l’empereur, l’ingrat Donald, si prolixe en stertors, dans ses mouvements turbinatoires et stercoraux !
J’ai écrit ton poème, lyrique, verbeux comme un masque de macaque boutonneux, plein d’ellipses et d’épilepsies masturbatoires. Le grand mal, le Parkinson qui fait trembler la Terre le fait tourner devant ton âme ! Un livre mal fermé, que tu m’inspires, féru de critiques, ferré de vérités, sans espoir pour toi de les atteindre ou de les comprendre. La sagesse, la bonté, tu n’en a que faire !
J’ai écrit Votre poème, devais-je dire par respect, sur un papier d’hygiène, un rouleau que je déroule, comme un tapis rouge sous vos pieds, une bible ancienne sur ses saints rouleaux, en votre scatologique honneur !IRRESPECT
J’ai écrit votre poème donc sur un manuscrit délitable dans les eaux. J’en use à l’envie et ce n’est que pour l’offrir à la mer, aux puits et à leurs profanes arcanes, afin qu’elles comprennent ce que tu ne peux guère entendre ! Hélas, j’aurais voulu voir en toi le père que j’ai perdu, un mécène, un oncle moins profane.
Seule la bobine du film, plaquée au mur, est capable de retenir les scories des gavials et des guépards. Les crocodiles et les fauves de vos aires, pires que celles de nos pays de merde, en méritent les honneurs ! Et pire encore, l’antidote de vos blasphèmes abominables et de vos matrices bucco-fécales.
Il est plus énervant que les moustiques et les leishmanioses. Il gâche votre destin qu’il dévie et qu’il salit et votre vie qui chute plus encore, quand les insectes se piquent seulement de votre sommeil seulement. Il, c’est Lui, c’est eux.Il est plus énervant que les malades dont il se plaint, alors qu’il est payé pour eux, quand il les quitte pour aller aux cliniques du privé faire des heures plus rentables pour son art !
Il est comme ce coq des voisins, Coco, qui vit ici. Là, c’est son paradis, terrestre et final, avant de voir sa photo sur le Net et de périr dans la cocotte ou la bouilloire du voisin qui l’a vu perdre des plumes et qui voudra l’égorger, ‘’halal’’, pour le sauver d’une mort inutile ! Une moustache, en qui de crête. Si Coco m’a adopté, juste pour mes mies de pains, je vais jusqu’à croquer des cacahuètes pour les lui donner en dessert. Je mâche les mots que je t’offre, Excellence, pour nourrir de bonté la bête qui est en toi.
Lui, c’est un redoutable faussaire ! Masqué, de sa face hypocrite et doucereuse, il vous enlève votre bol de la bouche et ouvre en plus gueule ! Il est spécialiste de la compétence. Ce qui le rend acerbe et plus méchant encore. Ces gens, c’est lui ! Il est particulier, intelligent, certes, malin et dangereusement riche, mais abruti par son ostracisme. Il est l’emblème, le chevalier nouveau des racistes et des xénophobes de la planète impériale.
Tous ont peur de ses actes surprises et de ses méfaits inattendus. De ses réactions démentielles ! S’ils ne sont pas ses amis, ils deviennent la cible de ses colères ou de ses ambitions de conquêtes ! Acheté par les lobbies, il ne cache pas sa nouvelle religion, mais en en grossit les ambitions, les infractions et les délires, endossant l’indécence et justifiant les crimes.
UN TRUMP, ÇA TROMPE FORT
Facile de penser à un éléphant dans un magasin de porcelaine. L’Afrique ! Trump ça trompe comme un dessin animé trafiqué ! Car il est pour de vrai solide, 3D et vivant. Il a l’âge ses maladies infantiles. Il est vigoureux et impudent. Et la folie sienne, ne compte pour rien, puisqu’il est le plus fort des princes, des roiset des présidents. Il les soumet à ses désirs, impétueux, ceux un ado en mal de cadeaux. Il lesexploite pour ainsi dire et les dirige à sa guise, et les mate en les mouillant. Comme les autres pontes, ils seront indirectement dominés par les zélotes d’Amérique, les cavaliers de l4apocalyse vue et corrigée par Sion. Il n’a pas échappé au port de la calotte, il en fait l’apologie. Il en est libre, pardi ! C’est un mur d’un roi saint, Sidna Soulimane, que même ceux d l’islam respectent.
LES DOCS ET LES TOUBABS
Pendant que vous êtes en train de parfaire vos connaissances, ne zappez pas ce texte,bonnescollations et autres copulations avec le savoir.
Ils vivaient de la charité et s’embourbaient dans les frasques des dons, des impôts, des labos et des dettes. Je n’irais en Amérique ni dans l’Au-delà, que lorsqu’il sera démis de sa fonction ou qu’il disparaîtra !Cet immonde désir de répondre au scatologique de l’illustre personnage, me torture ! Et me crampe les viscères éclaboussant de ses maux mon sommeil fragile. Si la lâcheté entre gens politiques n’est pas un mythe ou un refrain, celle entre confrères n’est pas un conte de Noël, non plus. Il me rappelle le must »Gentil Ami », ce docte et trivial savant. Il est d’Afrique aussi et ce Trump peut le traiter de tous les excrétas ! Sa bonhomie crue le fait aimer par ses clients et collègues de son patelin du sud entre frontières, montagnes et oasis !
Mais, il aura si bien trahi celui qu’il appelait ‘’Cousin’’ qu’il est devenu faux et pathétique. Vengeance sur les frustrations…Confraternellement, blasé, je vide ma place et le laisse faire ses études, le travail de sa pompeuse formation postuniversitaire. Celle d’ici-bas et de là-bas ! Je vous délaisse à vos dons ! Parce que le vide est réversible et que les criminels et les lâches disparaîtront ou qu’ils finiront par payer pour leur préjudices. Je ne vais pas encore leur lancer de mes justes malédictions.
TRUMP ET CHIMIE VISCERALE
Redites élégiaques et refrains. Ô Crésus, ô Chronos, ô Princes des ténèbres, qu’a-t ‘on fait pour que l’un des vôtres devienne le plus important, sur cette terre, l’un de nos Présidents ? Le bouton rouge est sous sons doigt ! Un sceptre, un spectre. Tant que vous y êtes, apprenez à le faire sur ordonnance et aimez ce métier et apprenez votre sujet. Le leader Nord-Coréen, Kim Jong-un, vient d’affirmer que le bouton nucléaire est sur son bureau en permanence. Informez-le que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne. Dixit le pimpant et érectile Président Trump.
La thérapie est amour, mais la thérapie est aussi l’amour. Apprenez donc à ces métèques sordides, à ces merdes dont vous vous plaignez, ce que vous avez au ventre et au cœur, en plus de vos propres et richissimes matières. Celles que vous dorlotez en votre bel intérieur et que sublimez avant de les expulser, telles vomissures pour honorer la postérité, des dons vos entrailles chéries ! De l’or, car tout ce que vous touchez devient de l’or !
Ce que vous appelez merde, ou pays de merde, ne valent pas vos expressions intimes ni vos seigneuriales approches. Et la possession démoniaque de vos sujets vous vient d’un maître en la matière.Car votre patron dans ses urnes d’églises et son tronc usuraire, au pays de Jésus, aété élu pour vous troubler vous et vos sujets et vous réveiller ô peuples gris et noirs ! Si vous appelez à bannir la merde età la haïr, ce n’est pas fairel’amour, c’est ô hypocrisie un des ferments, des éléments de ce monde basique. Un extrait, une offrande des chairs précieuses et internent qui travaillent pour vus faire vivre dans l’intime discrétion.
PARADIS AMÉRICAIN
Il est plus que la légende, plus riche que Crésus, et mieux servi qu’au paradis, entouré qu’il est d’un harem d’éphèbes, de femmes stériles et de subalternes ! Et autant de riches seigneurs, des mécènes et des bénéficiaires, des laudateurs, de puissants présidents et de grands décideurs. Il a le monde entier dans la paume de la main, ‘’ He has the whole world in his hand’’, le Pouvoir, pour ainsi dire d’agir sur milliards d’êtres et d’altérer leurs destins, faute de les aider à mieux le faire.
Il est au Paradis déjà ! L‘Amérique, la Maison blanche ! Celui qu’il s’est fabriqué, mais jusqu’à quand encore ? Car l’homme, disons des banalités, quel que soit son statut, n’échappe ni au déclin ni à la mort. Il disparaît dans le néant, si ce n’est dans l’oubli et pour toujours. S’il reste, il est telle une tâche scatologique dans nos vies, comme ces malfrats, dans notre mémoire pour les meilleurs, dans l’histoire pour leurs grandes actions et rarement dans nos cultures. Ses immeubles et ses affaires sont des preuves immuables dans son pays de géants.
Il est immense ! De ce fait, il ne sert à rien de l’injurier pour ses mots, ni de lancer des imprécations sur son caractère, ses confabulations ou ses brusqueries burlesques. Comme il ne sert à rien, non plus, de le conspuer pour ses méfaits fantasques et périlleux! Car il est entouré d’influents hypocrites et d’homme sages ! Des fourbes et des abjects, ne doivent pas manquer ! Ce sont eux qui ont la main dessus ! Il le sait, mais il n’est pas toujours aimable ni bienveillant de ce fait, malgré ses frasques, ses mots et ses foucades!
Il en est qui désespèrent et qui qui le quittent, avec un Livre incendiaire, en grand fracas.Ça ne sert plus à rien car il est Le Président. Il ne sert à rien non plus de vouloir le comprendre ou de lui expliquer, il a ses préjugés et ses convictions. Il est sur ses gardes. Impossible de faire l’hypocrite et de le tromper,il connait ça ! Car Il sait voir derrière les masques et il a une avance sur vous ! Il sait, de ce fait il n’est pas toujours aimable ni bienveillant. C’est un atout. Un Président n’est pas fait pour être doux ! Un ado plein d’ego, c’est pire encore, puisqu’il en est resté à ce stade-là, le gâteux bien gâté !
Il est grand et fort, vieux mais il croit, il sait, qu’il fut beau, la classe ! y a photos ! Quand il vous salue, sa poigne vous secoue et vous écrase, pour vous montrer que sa force persiste et que le mec est encore puissant. Il vit dans un monde, létal, morbide et éphémère, quasi virtuel, mais un monde plus beau et plus vrai que les paradis mythiques des sémites qui le commandent ! Les apparences qu’il leur offre, sont un plus, un must en cadeau ! Le reste est pour la frime et la rare vertu. La galerie, l’Occident, la Russie. Jusqu’à présent, il sait se déployer .
Envie et liberté de vos sujets. Le magnat devenu esclave, croit envier sa nudiste dulcinée. Se trompe-t-il au point de se croire encore virile sur ce sujet ? Ses adeptes ignares ont rempli leur office, alors que l’esclave blanche lui donne le bras et le ventre. Une horreur, un monstre, Satan, le Diable, le Démon l’habite ! C’est le Méchant qui l’a élu et sorti de sa boîte magique et que ses adeptes ignares, ont rempli les jours de vote, en faveur de l’Elu.
Ignare belliqueux, monstres pervers et martyrs aussi. Celuide la fausse démocratie, ordonnée sur bulletin pour chaque américain dans l’urne, le jour des Grands électeurs de son pays admiré et honni. A bas les limaces,à bas les masques ignares ! C’est son père, le malin Lucifer, qui a fait le despote. C’est lui qui lui a permis de remporter le poste de président.
PAUVRE DE NOUS, LES SHITHOOLE COUNTRIES
Les pays de merde, la sentence est ignoble. Pire elle vient d’en haut et sur nos oreilles, comme une gifle, elle a claqué ! Abjecte ! Et qu’en pense le beau et grand blond de belliqueux visage pale ! Qui sont ces individus et ces arrière-petits-fils d’esclaves qui auraient aimé que tu les diriges ? Ils sont là chez eux, ou souvent assimilés, contre gréet par la force, ne pouvant retourner ni dans leur berceau africain, ni sur leur espace de liberté. Espace de dignité, de respect de soi,et de leur nid d’Afrique, d’Hawaï et d’Haïti. Ces merdiers de ‘’shithoole countries’’!
L’AFRIQUE RUMINE EN CHŒUR
Dusses-tu Crésus, maître des divins stercors, sortir des cuisses olympiques ou du cul de Jupiter ! Tu sais que ton heureux père des dieux, Zeus, n’est qu’une invention plaisante des antiques Grecs ! Et voilà que tu falsifie et que tu vends,-Hélion, Ursamlam, la ville éternelle volée part le vieux Sion, au Nathan !
Abject étranger, tueur du reste des indiens, amour malheureux d’un fils de vikings avec une mère et non une vulgaires pute ! Abjecte extravagance, challenge d’être dieu et de traiter ses adorateurs de merde ou de pays de merde ! Tu n’es comptable de rien, tu pars sans payer, pour tes maux et tes mots.
Alors que les muezzins appellent à l’unisson pour la prière et à l’union avec Dieu, à la prière après la propreté, aux ablutions après les actes d’amour…Alors que ceux qui se lèvent tôt, à la fin de la nuit, dans cette humilité active prient le Seigneur, toi Crésus, tu restes objet de lucre, de stupre ! Mais, ô honte tu exultes et tu t’exécutes, en subalterne avec les richissimes adeptes de Sion. L’illustre lobby qui façonne les présidents a gagné !
Tes esclaves, les blondes que tu chasses et pourchasses, ces captives que tu caches, sache qu’elles obtempèrent dans la peur, quand tu leur fais tes horribles grimaces quand tu ‘en approches ! Jamais ces divas, top models et actrices, n’oseraient avancer qu’elles font l’amour pour de vrai, avec toi, pour le lucre ou sous la terreur ! Moqueur et cynique personnage ! Tu les domines, réunies sous la bannière de l’effroi, de ce fait, tu fais peur aux autres. Objets qu’elles sont, de stupre, de lucre et de criardes splendeurs !
Reste, apprenti démon, faux élu et vrai fils de Satan, l’impérialiste magnifique que tu es ! Et de la Terre, soies le plus grand saigneur ! Reste, pour mener la Terre vers son apocalypse et sa fin, sa mort de boule folle. Et morte la maboule, personne n’y bouge encore ou respire ! Acrimonieux bouffon et triste acteur ! Reste en toi-même dans tes miasmes et ta geôle ! Érection superbe d’un demi-dieu sur la plus grande des nations ! La honte de l’Amérique ! Dans ta métempsychose, et pour rester poli, étreins tes ricaines, Sorcier, jusqu’à ce que l’amour des tiens s’en suive ! Assassin des autres, tu deviens le héros planétaire, celui qui indirectement, tue, les jeunes manifestants palestiniens !
Mais où sont les libertés, quand ce que tu étreins (.), ceux que tu domines de partout, en ont marre, en ont peur, ou que humiliés et déçus de t’avoir élu, ils se révoltent ? Mais où es ta propre liberté, quand tu te détestes, dès que tu te réveilles ? Où est ta liberté, quand devant le Mur, calotte noire sur la tête…tu te laisses dicter tes conduites et que tu fasses semblant de t’adresser, en prières, à Dieu !
CRITIQUES INUTILES
Pour payer une dette électorale…Combien de milliards en fait ? Et que moralement, à genou, tu plies malgré ta taille et ces honneurs où te poussent tes Ricains ? Là, devant les ruines de ce reste du temple de Salomon, que détruisirent, dit-on, les Romains, à quoi penses-tu ? Le héros en prière, sadique et maso à la fois, me fait penser à la Guillotine et à Robespierre ! La corde donc, après le pouvoir, après le fouet des humiliations et le feu des canonnières ! Le sang et la terreur, la désolation et les carnages, découvrent l’ampleur de tes horreurs et celles des assassins, tes illustres prédécesseurs ! La ‘’merde’’, comme tu dis, après le sang et les terreurs. Ivresse des excrétas que tu sors de la bouche, et qui découvrent et dénoncent l’instigateur des actes assassins, le permissif gâteux, le fauteur des horreurs !
Que tu gouvernes, oui, mais tes gaffes, tes sorties ignares, infâmes et stupides, ne sont qu’apparences ! Ta stature de Démon apprivoisé, n’est pas si bête que cela apparaît à tes détracteurs, pour qu’on dise de toi, que tes actes ne sont que les effets de l’ignorance ou de l’inconscience. Les bons dieux sémites, qui t’ont adoubé chevalier de la calotte prophétique, te lâcheront un jour !
Je rage, ô anges de la mort, mais ce n’est pas de vous dont j’ai peur ! J’ai peur que les plus pervers de ce monde ne soient que de vulgaires apprentis sorciers, des acteurs des mercenaires, ou les fils de l’élu, Lucifer. Sortis du cul de Zeus, pour châtier les humains sur terre et les hâter vers l’enfer.Allez ! Apprenez votre thérapeutique des conflits, révisez vos théories et votre sémantique, mais sachez que ‘’la merde’’ se ravale un jour ! Hypocrite fils du Démon, loin d’être cupide, stupide ou con, Hippocrate un jour, tu as sorti Alexandre de sa Grèce, Esculape de son sommeil, Cicéron et César de leurs tombes méconnues, Diogène le Cynique de son tonneau. Tous seront témoins des bavures de l’esclave de Sion, qui habite la Maison Blanche, surfe sur le Capitole, s’appuie sur le Pentagone et chie sur l’Afrique !
‘’ Ote ton cul de mon nez’’ ! Comme te dirait Diogène, si tu étais bien vivant ou si tu vivais à son époque ! Je vois ta tête, enfouie dans un sac de honte, avant qu’elle ne tombe dans le linceul. Car la terre entière et ses ‘’états de merde’’ reconnaissent ta stupidité et ta grande gueule, devenues légendaires. Mais, si tu es là, c’est le fait du destin ou par erreur ! Cette Terre te voue ces richesses et ces forces, ces avancées et ces puissants électeurs, des voleurs de terres et de faux zélateurs !
Terre d’argiles, de noirs et de merdes, c’est pour toi, kif-kif et synonyme. La terre des pères et des ancêtres, des océans, (du pétrole, que tu aimes), du fer (et du ciment que tu adores..), la terre des mères, (tu les rends orphelines, veuves et stériles et veules dans la peur), la terre, l’africaine refuse que tu la mortifies et que l’injuries encore. Du haut de ta puissance, retourne à ton Seigneur ! Si tu obtempères, que ton Seigneur te pardonne ! Que les malédictions, que tous profèrent, ne soient plus que des conseils pour toi et pas des injures !
TERRES DES NOIRS
Ils viennent de cette Afrique, de ces pays de merde. Et de ces putains de races aussi, en continuant sur le ton de ton sordide raisonnement. Ils viennent de ces contrées originelles, de ces des espèces de primates, des animaux ou des bien moins que ça ! De ces races originelles, dont les hommes de l’Atlas et d’Irhoud. Bien plus vieux que ceux d’Europe et de tes origines ! Ils viennent de l’homo sapiens, de l’homo erectus ! Ils viennent de Dieu, si tu peux faire mine d’y croire. Ils viennent de la vie, du cycle de la vie, de cette terre qui t’honore et que tu vomis, alors qu’avec tes zélotes du Lobby, tu t’exécutes et c’est là, que tu excelles !
Et un conseil, gratuit, pour faire cesser les vitupérations, afin que tu rejoignes ton vrai géniteur et père ! Mais, d’où vient-il en fait ton étranger de père ? De quels patelins de merdes et quelles origines connasses sont les tiens d’envahisseurs blancs ? Les blondins, qui dominent les States et les nouvelles terres, menaçant la paix de toutes parts, vendant les armes, causant partout des guerres pour dominer le monde, le vider de ses substances, de ses biens, en trafiquant et en détruisant les équilibres naturels, les plus anciens, en multipliant les haines, entre toutes le bêtes de l’univers. Qui te ressemblent !
SYNDROME DE STOCKHOLM
À moins qu’en superbe subalterne, tu continues toi aussi dans ta cellule aux fenêtres closes. Ton Amérique, où tu continues de subir et d’aimer subir les harcèlements et les agréments sexuels, contre-gré, de tes zélotes ! Tes mâtons qui t’élisent, te dirigent et qui te gouvernent ! Tu es leur prisonnier, sans murs autour de toi, pour te laisser crâner à l’aise ! Toi qui as baisé le mur sain du temple de Salomon ! Merci à Israël de te prendre par la main, afin de te guider vers son seul bien ! Toi qui veux faire le malin, en injuriant les pauvres et les gens biens !
Stockholm, c’est un peu en Europe, là près de tes amis et soutiens russes. Merci à ta blonde et douce chérie ! Mind, tu pourrais te faire des ennemis, malgré tout, si tu continues à chercher des poux sur la tête chauve du Sieur Poutine ! Ils ne te rateront pas… Car ce serait aussi, des êroubis pour toi, des ‘’paysans de merde’’ ! Dis leur en face qu’ils sont de la ‘’merde’’ et tu verras ce qui adviendra de ton arrogante Amérique ! Et ce ne sont pas les nations d’Asie ou d’Afrique que tu peux encore traiter de merde !
TU VIENS DE PONDRE
Cette lettre, M. le Président. «Jérusalem est, et doit, demeurer, un lieu où les Juifs prient au Mur Occidental, où les Chrétiens marchent sur les Stations du chemin de la Croix, et où les Musulmans prient à la Mosquée Al Aqsa.»
La moitié de ceux qui ont fait l’Amérique ou contribué à faire surtout les States, monsieur Trump, viennent de ce continent en burn-out de ses anciens maîtres-colons. Des criminels et des racistes. Ne faites pas pire, en les traitant de ‘’shitty country’’ de pays de merde ! Du haut du Capitole ou de la Maison blanche, qui hier encore étaient occupés par un beau brun.
Et puis quoi encore ? Quand la moitié de nos sentiments et des mots en réponse sur le web, ne suffisent pas pour améliorer la diplomatie et apaiser les humeurs de ceux qui ont été blessés, outre mesure. Brimés, dans le combat pour la liberté et pour le respect par les envahisseurs sur leurs propres terres, les voilà outrés par tes actes et tes mots. Je parle de la Palestine et d’Al-Qods encore. Mon sang, mon credo, comme diraient 2 milliards d’âmes ! Au lieu d’user de vos potentiels, de votre position éclairée, de votre influence, de votre entrisme avec les uns et les autres, pour faire la paix entre-eux, vous, tu ravages tous les espoirs de paix. Et tu mènes l’humanité à la troisième guerre mondiale, en semant la terreur, la haine et le racisme rétrograde. Quiconque, à commencer par les Juifs et les Evangélistes, y perçoit l’Apocalypse et la ruine de la terre ou tes mots et tes actes mènent.
Notre milieu; nos langues, plus que nos familles et nos maîtres, nos rues et nos relations, nos peurs, nos expériences, nos colons eux-mêmes et nos programmes, nos langues et nos morales, nos religions, s’activent tous avec leurs antinomiques paradoxes à fabriquer nos caractères et nos âmes ! Nos personnalités, malmenées, nos profils de citoyens dénigrés, ou celles de gens vivant en harmonie et en convenance, dans des pays, des tribus ou des clans. Peu d’entre nous tous, sur terre, y compris vous, Donald, évoluent
convenablement dans l’éthique idoine. Ingrats, cupides et hypocrites, paresseux, frustrés, inhibés, peureux et lâches, sont courageux, altruistes, juste et bons parfois ! Tentez le change, et l’on vous apprivoisera !Comment avec ça, un américain, un juif, un noir ou un quidam d’origine occidentale, pourrait-il être en harmonie avec les concepts des blancs locaux, des berbères, des noirs, des musulmans ou des arabes ? Melting pot et mulâtres de toutes sortes, mélanges des esprits et des espoirs, des religions et des relations, des caractères, des ambitions et des incompréhensions, des susceptibilités et des races. C’est ici la Terre, non ?
DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA, LE 22 JANVIER 2018
Mme Student 79 et David-Salomon , ça Trump au logis
Un chapeau vide, une casquette sans tête, est jetée sur le sol.
Une perruque abondante, blonde et blanche, est étendue par terre au milieu des cendres. C’est celle d’un chef qui s’est suicidé, en voulant embraser la terre.
J’entends des voix. Ça doit être un cauchemar qui reprend les infos ! ‘’C’est David qui vous parle. J’ai entendu Nethan, il m’a semblé dire ceci ’’. « J’en ai marre des microbes, des vers et des insectes ! Je ne veux plus écraser les mollusques par respect à Yahvé. Mais, je ne veux plus de crapauds verts ni de serpents barbus, comme une menace autour de la capitale et du pays de Dieu. Je dois délivrer Israël des parasites et lui annexer toute la Cisjordanie ! L’Histoire m’en sera gré. Je l’ai décidé après que Trump, notre obligé, soit venu prier devant le Mur où il a déposé un petit papier. Un talisman, un contrat de gré à gré ! Enfin, grâce à lui, le monde reconnaîtra Jérusalem comme capitale de mon grand pays ! Mon Eden doit être propre pour recevoir le Messie. Donald, le blond évangéliste est le premier cavalier de l’Apocalypse. Il me l’a garanti. Nous sommes la nation illustre des Nobels, des créateurs, des medias, des artistes, des gens super développés et des plus riches financiers. Nous méritons, plus que les barbares de retrouver notre pays. Nous devons reprendre de droit et de force, les foyers de Moïse et de David. Le royaume de Salomon, tel qu’il a été reconquis. L’Histoire, le Livre, les prophéties, l’ont exigé et nous l’ont dit et prédit. Seule compte la Tribu ; le reste, n’a ni mérite ni place sur la Terre ni au Paradis».
Je me rendors, bien fâché contre ce cauchemar qui me révulse les tripes ! Et j’entends un autre son de cloches. Ce sont des visions bouffonnes et burlesques. C’est Madame Student, la nièce du général Lyautey, préceptrice de David Salomon, le 60ème, qui reviennent du Barzakh, pour bavarder avec le toubib Maidoc. Ils discutent de philosophie et parlent de politique. Voici quelques idées de leur dialogue qui me sont revues à mon réveil, ce premier jour de l’an 18 : « Barbares et fanatiques, philosophes extrémistes, surhommes blancs, reliques des religieux, extrémistes abusés, parangons, xénophobes, richissimes racistes et fascistes surmédiatisés, ligués dans leur certitudes arrogantes jusqu’à en suffoquer dans la lie; humains tronques, et trompeurs trompés, dans leur histoire belliciste, mensongère et cynique, depuis des millénaires, qui les a formatés et ligués, face aux extrémistes de l’autre bord, les abusés, mal réveillés, maltraités, humiliés et détraqués, qui ne pensent que survivre pour leurs droits et se venger. L’existentialisme qui se défend de l’autre bord et qui les fait résister est condamné et repoussé. Incapables de lutter à armes égales face aux adversaires et aux ennemis. Atrocement nuls face à ceux qui les exploitent et les terrassent, sans espoir de liberté et sans répit ! Leurs sadiques façons de se défendre, en tuant des civils innocents, sont horribles et contreproductives. Si bêtes et inopérantes, intolérables, qu’au pire, elles sont utilisées, manœuvrées, manipulées, contre eux ! Au total, ils ne sont ni craints ni reconnus. »
Je suis David ! Vous avez entendu, comme moi, que plus de 15 manifestants palestiniens ont été tués par des balles réelles, ces derniers jours. Alors dites-leur d’arrêter de manifester ! Et les bavards continuent : « C’est la merde et du sang, versé par un gang et ses lobbies, sur la Terre ! Ces hématémèses profuses, asphyxient l’idéal de vie et de paix ! Ce, depuis que le Stumpfeur a poussé le Néant yahoodi à voler Al Qods, officiellement ! Et qui plus est à effacer les siens, en surmultipliant, sans arrêt, les constructions sionistes pour asphyxier la vieille ville, et ses trois religions monothéistes. Al Qods, qui se recroqueville sur son passé aborigène, autochtone et islamique. La nouvelle guerre des religions est déclarée. Tous se battent pour Dieu. Soi-disant, le seul et même dieu, que chacun selon sa tribu et sa langue, fait mine d’écouter et d’adorer. Et de s’approprier ! La nouvelle guerre raciste, la nouvelle guerre entre riches et pauvres, entre les colons et les colonisés continue malgré la logique, la raison et la volonté de paix. Une piété et des préceptes, pas valables pour un sou, qui plus est des droits qu’on fait péter ! Entre les mêmes homos, pas sapiens pour un sou. La guerre incessante entre les mêmes sémites au long nez, pour le même lopin de terre que leurs ancêtres disparates auraient foulé un moment ou un autre de leur histoire qui s’est chevauchée. Depuis que les fils d’Abraham y ont mis leurs pieds ! Cela s’appelle politique, démocratie, droits de l’homme, égalité, humanisme, civilisation, humanité, selon les dires des envahisseurs attitrés. Vous y croyez ? »
Je me rendors, fébrile. Ils continuent de bavarder sur un autre registre et de me harceler dans mon sommeil par leurs idées conflagrationistes ou sionistes ! « Ecoutez-moi, vous les vivants, regardez les morts ! C’est Mme Student qui vous parle. C’est un petit enfant, aux cheveux mouillés, qui n’entend plus. Il est bercé par les vagues qui viennent de le ramener de loin. Ecoutez la musique ! Regardez comme il est blanc et beau ! Cet ange, immolé dans les eaux, est un innocent. Plus loin et sur vos phones, c’est un bébé quasiment nu et sans membres, qui botte un ballon du bas de son corps amputé…Vidéos sur les télés et les portaphones* que le Ciel et ses anges, témoins plus que satellitaires et camériques*, voient se produire de près. Et ils regardent d’en haut les Rohingyas massacrés en Birmanie, sans agir pour les freiner. Des mères ou des bonnes, des institutrices, frappent à mort des bébés ou des enfants…Des ados sont porteurs de dagues et de cimeterres ! En retours d’éducation, ils découpent les cous de leurs maitresses ! Cela se passe partout, sans qu’aucun aucun frein ne vienne refreiner ses ardeurs criminelles et assassines. Violences et meurtres, vols des terres par les plus puissants, les plus avancés des cadres, les plus beaux, les plus cultivés, les plus blancs, les plus riches, au nom de leurs religions assassines ! Détournements des biens et pillages des âmes, des viols tout court et des assassinats programmés ! Egoïsmes, humiliations, vols et violences, colères et guerres : ce sont des morts ininterrompues, que paient les plus faibles. Que seront-ils, demain, quand il n’y aura plus de guerres ni d’êtres humains sur terre, à liquider? »
Ouf, c’est pénible ! Student et Maidoc, ne veulent pas sortir de mon sommeil. Et au lieu d’une île de vacances et de plaisirs, je rêve de ces bavards illuminés ! A croire que je lise le journal en laissant ses traces d’encre et de violence sur ce qui me sert d’écrin et de cervelle. Voici ce qui en reste d’ailleurs comme souvenir : « Dr Maidoc, toi qui est médecin, me demande avec suspens Mme Student, que veut dire ‘’humanité’’ ? Et que signifie l’homme ? Que veut-il ou ira-t-il, une fois son orgueil malmené, mis en esclavage, colonisé ou tué ou naturellement décédé ? Que signifie l’humanité, quand tu insultes ton Adam ? Et que vous autres, les vivants, vous vous entretuez, humiliant ainsi les petits-fils du premier homme, que Dieu, lui-même a façonné, Adam ? Ce miracle, cette argile, cette eau, cette vie qui a évolué ? Vous la violez impudemment et sans répit au lieu de la protéger, en hommages à Dieu !
Je ne te comprends pas Mamy Student lui lance son David-Salomon ! Voilà ce que je vois en ce moment et qui m’interpelle ! Intempéries, séismes telluriques, éruptions volcaniques, typhons, incendies, inondations de villes entières et pas que américaines ! Le sort en est jeté, la malédiction les a frappés ! La terre venge les siens et brûle le berceau et le lit, la matrice qu’elle représente pour ces ingrats qui s’entretuent au lieu de jouir…de la ‘’vie en paix’’. Il semble que pour les fauves et les carnivores, les guerroyeurs qui se nourrissent du sang des autres et de leurs chairs, que ce soit un dogme creux, un vice, un slogan creux que de leur parler de ‘’paix et de vie’’. Il en est d’autres slogans creux que la paix et l’amour, aussi virtuels que lubriques et faux. Ce sont les idées de liberté et de démocratie, de religion, de morale et l’humanité. »
Israël est un pays démocrate, dit –on ! Je prends un paracétamol et un relaxant et je reviens au lit, devenu froid tout d’un coup ! Le courant ne marche pas, la régie, autant que les autres racailles surfacturent les pannes et les charges ! Les charges augmentent gratis et les pannes vous devez en payer leurs factures de réparation ! Le chauffage, la voiture, les affaires la santé sont en panne ! Comme la politique nationale et tout le reste, ne marche pas. Puis voilà les compères qui reviennent à la charge encore. Vous les voyez en train de me faire souffrir. Je vous livre leur conneries, gratuitement SVP, pour tenter d’apaiser ma fatigue, qui est devenue nerveuse : « Moi David Salomon, héritier du trône d’Israël, je n’ai besoin ni de livres, ni d’habits, encore moins de femmes ou de phones ! Surtout pas de voiture à 3 milliards, même si c’est pour me l’offrir. Je veux la solitude et l’oubli, la conscience au repos et les tous sens de la vie au calme…Dans l’attente de mieux voir, de mieux connaître et de comprendre ce qui se passe entre les hommes ! Chez moi en Israël ! Par miracle ou selon un destin inconnu, je veux être objectif, Maidoc, contrairement aux miens qui méconnaissent le petit fils, le descendant direct de leurs rois et prophètes et que Je suis ! David, moi Maidoc, je veux oublier ce que vous m’avez pris et que le vide efface vos sinistres envies et nos phobies ! Que le noir du néant, que le trou béant anéantisse les rapaces injustes, les barbares, les impérialistes sanglants, les méchants et les oppresseurs. Toux ceux qui volent les biens les libertés et les droits des gens, leurs rêves, leur fierté, leur désir de vivre et leur imagination. » Ah cruel Docteur, vous me mettez dedans ! Retiens-le Mamy ton foutu Maidoc ou je crie dans ses songes pour le réveiller avec un mâle de tête qui le poussera à se masturber les méninges!
Bof, vivement le réveil ! Pour ma part je vous rends vos sacs de Dvd, enregistrés, mais restés vierges, sans qu’aucun œil ne les ait jamais visionnés! Tout à la cave ! Qui les verra ? Qui en héritera un jour ? Je me rendors ! David-Salomon et les deux compères reviennent à la charge bavarde : « Mme Student, Maidoc, moi David, je ne veux rien de la vie ! Si c’est ainsi. Je ne pas ce de cette vie. Cette vie de mensonges de ruines et de meurtres et de faussetés ! Je suis descendant de prophètes ! Mais, je veux dormir comme un damné. Dormir pour ne pas penser, ni m’épuiser. Dormir pour ne pas râler pour rien, car on ne peut rien corriger ici. Regardez les monstres qui nous gouvernent par-dessus nos propres us ! Dormir, c’est partir, se reposer, se rechercher. Dormir, c’est se recharger les batteries, sans l’ingratitude de quiconque ! C’est se retirer un peu ou beaucoup, pour en terminer. Dormir, c’est guérir et les ignorer ! Comme un dingue ou un déprimé ! Or, je n’ai besoin de personne à humilier ou à meurtrir. Je ne veux ni tuer ni calciner, à Gaza ou en Cisjordanie, pour me sentir à l’aise et fier comme un héros de ma personne. Je n’ai besoin de personne pour bavarder ou à qui me confier, besoin de quiconque pour m’aider ou pour subsister…Je suis tel un spectre, un esprit libre ! Ok, dit Student, on a compris.
Maidoc : S’il faut revire ou ressusciter, serait-ce avec ces doutes ou des certitudes ? Des rêves ou des clichés ? S’il faut vive et perdre, ce tas de résidus, ce corps fruit de rapacité, de cette mangeaille dont il se repaît et qui le construit, ce ‘’soi’’, c’est ego, sur lequel on a construit des idées, normales ou saugrenues, persistera-t-il ? Ou que se perdra cette Personne, avec son corps, qu’il ait une âme ou un esprit ? Comment ressusciter des cendres, des sables ou des poussières, ceux qui sont sans vie ? »C’est le secret de Dieu et l’énigme des hommes, me dis-je, en me réveillant. Et puis hop, je plonge dans l’inconscience limite, càd dans le le sommeil ! « Mme Student se lance dans cette tirade de son cru ! Comment reconnaître, comme soi, ou les siens un esprit ressuscité, ou sa propre âme, son soi vrai qu’on n’a jamais aperçu ? Ressusciter pour les mêmes idées, les mêmes erreurs serait un acte imparfait. Je préfère jouir dans l’Au-delà ou dans son intermède, de quelque chose de plus grand et de plus parfait ! Comment se comporter avec une entité, qui serait soi-même, qu’on ne sait comment elle est faite, qu’on n’a jamais habillée, ni fait manger ou travailler ? Comment vivre dans un corps, un esprit étranger qui serait ‘’soi’’ tout en étant un inconnu de ‘’soi’’ ? Le vieux nôtre de ‘’soi’’, tout nourri de petits plaisirs, dans la béatitude de l’ignorance, des erreurs, des partis pris, de la perte du temps et des futilités. Un corps quasi virtuel, qui vit pour les quelques agréments de la vie, au milieu des pires problèmes, des exactions, de la fausseté et des excès. Sinon pour les nôtres, dans l’abnégation comme conduite, engourdis ou courbés, face aux besoins cruciaux ! Voire sous l’emprise des Satyres ! Ces tyrans et maîtres de nos chefs, qui usent de l’humiliation, cette arme des pervers et leurs sordides perfidies ! Allah yarham El Mehdi El Manjra ! Une arme masive, utilisée contre plusieurs milliards d’humains, qui est ressentie en pire, par les nôtres. Ces barbares, arabes et musulmans, que partout l’on hait ! Et qui font monter les enchères politiques et le poids des urnes des partis de droite en la douce Europe ! Vivre dans la jungle, en sachant ce que c’est vivre sous la bonne grâce de ces tristes sires, des fauves et de sombres rapaces, des brigands, des assassins, que l’on dénomme sans honte, les dirigeants de l’Humanité ! Seules leurs morts, telles une vengeance pugnace ou une justice immanente, viennent délivrer les plus humbles de leurs victimes et proies. Mamy tu y vas trop fort. Tu critiques ouvertement Mister Trump et son maître et complice Nathan. Ils ne vont pas aimer, ces sublimes et braves maraudeurs ! »
Par bravade pour 2017, je reviens au lit refroidi de ce lundi premier, me disant que ces bavards vont bien cesser de m’importuner. Et que je vais enfin pouvoir rêver de choses intimes, au-delà de toute pudeur. Mais, ces fantômes me harcellent. Je vous rapporte leurs dires : « Mme Student, nous avons fait ce qu’il nous semble être d’énormes progrès, techniques, neurobiologiques, psychologiques, etcoetéralogiques*. Mais toutefois, tout un chacun ne commande pas, ou presque rien de son propre corps, même pas le scatologique ! Sa biologie, sa circulation, le savoir-faire de son cerveau et de ses nerfs, sa réparation cellulaire, infime et moléculaire, sont largement au-dessus de sa conscience et de sa volonté ! Rien de ça mon bonhomme de corps ! Qu’en-est-il des esprits et des âmes, ceux des revenants et des fantômes, que nous sommes ? Tu y penses Docteur ? Toi qui es en vie un tant soit peu encore, sur cette Terre ! Damnée, pour le moins qu’on puisse en dire ! Nous ne savons presque rien de nous-mêmes, nous tes visiteurs, ô le dormeur ! Des revenants de l’entre-deux-mondes, comme vous dites, Docteur !
Maidoc, de mémoire d’explorateur, marin qui mieux est, je n’ai jamais vu comment les mers font naître les nuages. S’ils s’en évaporent ? Oui ! Ils sont pourtant là, été comme hiver ! Et qu’en est-il des sciences qui les étudient ou des facteurs physicochimiques qui les forment et les font tomber, en pluies à des milliers de kilomètres, de là et d’où ils sortent ? Et qu’en est encore du destin et du hasard ? Surtout, quand les formes de ces nuages se dilatent dans le ciel, si beau et si bleu, de ce premier jour de 2018. Selon quelles lois et avec quelles précisions que leurs dentelles se déchirent et détachent de leurs cumulo-nimbus ? Et, quand les nues larguent les bouts blancs cotonneux de leurs costumes et qu’ils s’étalent à la dérive…Vois-tu ces voiles de demoiselles pudiques, qui s’estompent derrière les grosses nuées teintées de rose? Elles s’effacent, comme par pudeur ou par faiblesses, devant-elles ! Arroser le jardin, par un jour d’hiver et répondre aux cuicuis de ces oiseaux, en leur jetant du pain, ça donne des idées qui approchent la simple observation et la réflexion du délire…Ou de Dieu. Délire mystique ? Tant ces questions, inattendues sont saugrenues, stériles et inutiles ! Poésie et mythes, ne sont plus au programme ! Inutiles, car ces mastodontes impérialistes, ces monstres bellicistes et ces anéantisseurs* n’ont en cure ! Pas plus que ces gouvernants effilochés que nous vivons ici depuis un an. Tels ces nuages qui passent et qui se déchirent, avant de se fondre sur le sol ! La terre qui les aspire où que ces rus ramènent des monts vers les mers. »
Un soubresaut pour pisser les liqueurs d’hier et je me rendors pour écouter encore ces misères, me dire : « Mm Student, mon amie, tentant de me souvenir de mes dîners des précédents jours, du nom des parfums qu’on m’a refilé, très cher, des livres oubliés pour en partager avec vous les souvenirs, je me suis mis à penser à ceci. Comment exercer mon corps, sa mémoire ou mon âme, à me souvenir de cette vie et de ce qu’on y fait lors du passage dans cette vie même. Et pourquoi que cette mémoire ne se souviendrait pas de ce que son corps ou elle-même, auront fait, si elle doit rendre des comptes, pour son corps ? Et quid de ses vies antérieures ? De ce qu’elles sont advenues et de que je serais, avec elles, encore ? Que dalle, ou pire avec cet Alzheimer !
Et pourquoi n’aurais-je qu’une âme ? Et que je ne serais pas plusieurs, dans plusieurs vies et en plusieurs corps ? Vous n’avez jamais pensé à cette réduction de ce que nous sommes ou de ce que nous devrions être ? Et cette vanité de se croire unique et qui plus est, si rare et si sobres ! En fait, si simple, si commun, tellement fragile et vénal ! Mortel et c’est encore, pire ! Que peut-on faire de bien extra, avec une seule âme et un égo, singulier, égotiste et si étroit ? Quasi virtuel, comme j’aime souvent l’écrire ! Le vent fait bouger l’arbre immobile et ses branchent qui respirent et palpitent. Elles dansent sous l’effet de l’air, le souffle étrange, le rythme et l’esprit, qui les aime, les arme et les anime ! »
Ainsi sont les âmes pour ces corps !
Les wallabies sont des kangourous !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Janvier 2018
Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’
Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme
Dédicace
Chère consœur, madame Student
Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.
Rencontres et hasards
La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?
Regrets et tristesse
Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.
Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.
Hammoudah Ya Hammouda
Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.
Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.
Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.
Corruption ou avantages
Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !
Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.
Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.
Le travail et la citoyenneté
Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !
Dénigrements identitaires et machiavélisme
Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.
‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.
C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !
La paléontologie au service du nationalisme
Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?
Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !Fouilles dans votre génome !
Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.
A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.
Séparatisme et clanisme
Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.
Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.
Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?La faute à Machiavel
Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !
Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.
D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.
Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.
Anathèmes face aux outrages
Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !
Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.
Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.
A tous les gueux,
Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !
Dédicaces cassées pour la bonne année
A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !A Shahrazade
Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.
Aux étoiles étiolées
A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.
Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.
Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.
Condoléances culturelles
La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.
Une ambassade à Jérusalem
Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.
Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !
Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !
Sacrilèges et malédictions
La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !
Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.
L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !
Le globe des martyrs
Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !
Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.
Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !
Parallélisme
En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.
Froideurs mortelles
L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.
Injonction !
Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !
Idées miennes, pertinence et réalisations
Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.
* Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !
* Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!
* Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.
* L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.
* Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.
* Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.
*L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !
* Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.
* Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.
* Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.
* Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.
* Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,
* Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.
* Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.
* Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !
Appel citoyen aux Hautes Instances,
Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.
Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.
Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !
Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !
Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !
Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.
Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.
Répétition et précisions
Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !
Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !
Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.
Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.
Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017
Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces, accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés, s’échappent en rampant, chassés par les clartés.
( in ‘’ La bannière étoilée’’, 1998 )
Tristes amitiés de compères ingrats ou très stricts, hyper démocratiques, sans complaisances ni bagou ni tics ! Là où l’on verrait le chef et son aura, qui s’est démené comme un apôtre, repoussé par ses pairs, devenus de savants acolytes, adorateurs des héros des légendes et des lois antiques.
Ayant cédé par respect immense, ses privilèges et son droit, il se voit huer par ses siens, devenus de francs croyant ou de fieffés apostats. Ils viennent, ô hontes des renégats, ô sibilantes peines, de lui voler ses ultimes pennes ! Afin de les coller aux ailes des dragons, comme tributs de guerre, aux plus jaloux surhommes de son grand zèle de tribun.
Cet humain, au tsabih comme une montre de luxe au poignet, pitre sans cravate, fut vite repoussé par les Gardiens du temple, croyant avoir à faire à un agitateur farfelu, un vendeur d’encens et de paradisiaques promesses, venu des halkas de Fès ou de la place rouge de Marrakech. Un amuseur public, sans singes ni serpents, bon à traduire…. au cirque des crocodiles ! Le funambule ne peut changer les lois que lui-même régit et respecte, avec équilibre et doigté.
Coopérant, sincère et honnête, arabisant en dialectal, pieux et prolixe, il ne leur convient pas, ayant eu des attaches de gauche par moment ! Certes, ses mains et ses doigts, sans griffes ni plumes, ont sombré face aux vents des manitous de service. Au lieu de plaire, il ploie, laissant faiblir la tempête.
Les Parrains des cyclones et des chimères, les puissants et les commanditaires, ont vidé et les sables et les eaux sous ses pas. Il tremble d’émotion, ils le fustigent et lui rétorquent : ‘’Tu te couches ou tu perds ton boulot ’’. Fulminent-ils à celui qui n’avoue ni son pari qu’il allait perdre ni sa perte d’estime devant leurs propres yeux !
Les puissants de par la race et les célèbres envieux, ont eu leur nouvelle coupe d’Afrique, avec dedans pour bêler la victoire, la tête de la ‘’bique’’ ! Ho hisse, tu es monté en haut de l’échelle. Descend vite au lieu de nous montrer tes fesses ! Comme le dit Lapalisse !
Evite-nous les cris de tes grimaces et surtout pas de masque souriant sur ton faciès ! Ne te maquille pas de rigueur outragée, ni de lexique religieux ou de hardiesse déplacée ! Avoue et montre à tous que tu as perdu a Ssi Al Khasser et confesse-le à tes frères de l’église pélidée* ! Ceux des islamistes ambitieux et ingrats qui ont contesté ta juste vigueur et ton ambitieuse longévité !
Les Sphinx et les Cerbères, les Titans et les demi-dieux, vont danser le tango et la samba, sous le samaê, le jazal et l’Andalouse ala ! La fête de la coupe d’Afrique continue à tue-tête !
Les Héros de l’Olympe ont fait de leur mieux, Ulysse est mort, son arc à la main. Adieu la légende lâche d’Hercule et de ses œuvres finies. Il ne reste de ses travaux qu’une lugubre caverne sur le Détroit ! Benky est le héros de ce monde antique.
Que vivent les traîtres contemporains dès lors et les maîtres de cérémonie ! Compliments aux vainqueurs ! Vains cœurs, face aux perdants et aux meilleurs ! Les bouffeurs intempérants, chevaliers des meilleures tables, bluffeurs face aux inopérants, boudeurs des moins qu’humains, auront la vie éternelle comme récompense après leur dernier sacrement.
Leurs tsunamis, leurs tornades, leurs tonnerres et leurs ires, ont changé le destin du bonhomme pour le livrer mains-liées au pire. Accablée par le destin, une proie atterrée, tombe du ciel tel un pain béni pour leur festin ! Ils l’envoient dans le vide et l’oubli, sinon l’exil dans la marmite qui boit et le pieu qui se creuse.
Il ira sombrer dans la nasse de leurs olympiennes colères, si proche de Zeus. Ou là, chez les procureurs, ultime sanction et vendetta des illustres Avengers ! Celui qui ne les amusait guère, intrus dans la haute sphère, allait quitter la cour pour un autre destin. Bye bye, va-t-en ! Ne te retourne pas ou gare ! Car tu risques de devenir une statue de sel…Relis ton coran !
Banni et livré aux enfers, il verra un chapelet de ministres déchus et de Chabat-s applaudir les chutes de ceux partis et de ceux-là qui vont encore venir ! Et les équipes des perdants rejoindront les coulisses et les abysses. Non pour applaudir sur les tribunes mais au mieux pour finir. En médiocre, pour se perdre dans les labyrinthes des mythes dont on ne sort guère.
Les contes et les légendes de demain, raconteront aux mioches de parmi nos enfants et à leurs collègues armés de cimeterres, drogués et menaçants, comment devenir de bons citoyens et aimer leur pays, le Maroc, sa triple devise et ses valeurs. Ils apprendront l’histoire de Benky, de ses adversaires incompris et de ses frères. Question de préparer l’avenir en l’espérant vengeur cyclique et plus qu’amène !
La supériorité établie des Fidèles, sur les plus bas des hommes, a emporté les plus sympas des premiers hommes. L’homme de Safi et de Djbel Ighoud résiste comme BENKY et t’interpelle, Adam ! Cesse de médire et de bégayer, comme ces autres gens ! Guéris vite et bien ! Parle et va voter sans hésiter ! C’est papa Djo, qui te le demande et qui en te dédiant cette légende politique, va cesser de fumer.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 novembre 2017
Les chroniques différées de Mme Student, chapitre 77
Actes épars et pensées disparates
L’existence et les petites choses
Traces de vols sur terre et dans le cielJus de théière chez Afriquia
Madame Student, prête-moi ta plume, pour exprimer des maux. Merci pour ta compagnie, pour le dessert et pour le temps passé en commun, même s’il n’y a plus de relations entre nous, depuis ta retraite et ton départ au Barzakh. Maintenant tu es plus proche de Dieu.
Vois-tu, je tiens le verre que le jet de thé remplit en faisant des bulles de tailles inégales, qui flottent en surface avant d’éclater. Plus bas, les débris de feuilles de thé tourbillonnent en désordre. En apparence seulement ! Hasard du flux, sans importance mathématiques ni logique physique calculée. Celle de l’écoulement interne du flot invisible qui tourbillonne et remue les bouts de feuilles infusées. Mais que des rhéologues pourraient évaluer, question de s’amuser…
Les morts vous interpellent
Les malades aussi ! A Lhaj Saïd pour qu’il se rétablisse. Ainsi pouvait-on prévoir, la longévité de Boutef par rapport à celle raccourcie par ses pairs de Boudiaf, l’ethnocide palestinien par des démocrates et celui des Rohingyas ? Pouvait-on prévoir et empêcher la vente des africains comme esclaves en 2017 ? Là, au pays de feu l’empereur d’Afrique, Kaddafi, qui assassiné par les mercenaires des saigneurs blancs de la république amie ? Pouvait-on prévoir les noyades de chacun des émigrés blancs ou noirs entassés dans leurs barques comme des sardines dans un filet ? Certes ! Pouvait-on imaginer la mort accidentelle dans la cohue des 15 récipiendaires de la charité de Sidi Boulaalam, là, aux environs d’Essaouira. Le Fquih El Hadidi et ses bienfaiteurs, pouvaient-ils imaginer le drame et en évaluer les risques potentiels ? Et les autorités du village, les cadres hypothétiques, les organisateurs, auraient-ils songé aux risques grégaires des foules affamées et de la présence des parasites inopportuns ? Ce millier et demi de femmes, agglomérées dans un souk sont parties, elles-mêmes, en offrande ? Cirque de sables, zoo à bestiaux et table de sacrifice ou abattoir pour des démons sacrilèges ?
Footisme
Cette foule effervescente et ensanglantée répond aux foules qui ont célébré dans la joie et l’enthousiasme patriotique la victoire de l’équipe nationale du Maroc sur son homologue d’Afrique ! Est-ce le pari, la paye diabolique, la rançon livrée à Satan ?
Résilience du civisme par les religieux et prospective administrative se confondent et s’opposent, par erreur, susceptibilité ou négligence ? Et ce, au moment crucial de faire du bien, de la charité envers les démunis. Paradoxes marocains. Mohammed VI ne peut prendre tous ces drames en charge.
Bambou érectile
Après la bousculade homicide, à côté de la balustrade du café maure, voici un bosquet plantureux s’épanouit majestueux. Un bambou s’épanouit superbement, il dresse ses longues feuilles triangulaires et pointues. Certaines, tout en haut se recourbent, menaçant de faner. L’arbre a besoin d’eau pour redevenir turgescent et faire reverdir son feuillage jauni, afin de revivre et de nous donner une meilleure vue.
Toute une chimie, que personne ne remarque, mais qui signifie le maintien de la vie. Ce qui valable pour cet échantillon, que tu aperçois, est le sort et la mission de toutes les plantes. Ce fut même le cas de ces forets géologiques qui nous donnent du pétrole en ce moment. Et l’origine de la puissance et de la richesse entre autres des ricains. Comme de leurs assujettis d’orient. N’est-ce-pas ?Sagesse insectoïde *
Papillons sans ailes, mouches sans pattes et vers sans têtes, des êtres sans existences utiles, sans avenirs vrais ni parcelles de vies. Vies délétères, dignes des microorganismes, les microbes, et moins encore !
Les eaux et les insectes
Ce sont ces êtres voués aux vagues. Ce sont ces civils explosés, du fait de ces guerres multiples et inutiles. Avec des nuances à respecter, il y a des pays qui en jouissent pour de vrai, et ce dans la paix des leurs. Les autres, c’est du bétail, ou moins que ça, des parasites ! Pire que les pauvres esclaves d’antan, ce sont des ‘’choses’’ qu’il faut utiliser puis détruire. C’est net et vrai, c’est ce qu’ils font apparemment et ce que beaucoup d’infra-pays* pensent !
Rengaine
Pourtant, ces pays dévastés de Mésopotamie furent les berceaux des cultes, de l’écriture, des sciences et de l’humanité ! Leurs chefs vilipendés, honnis, destitués, pendus ou mitraillés, leurs états déstructurés… Que dire de leurs peaux colorées, de leurs cultes particuliers, de leurs terres dévastées depuis ? Et de ce qu’elles pouvaient produire sans doute et leur donner à eux et aux autres pays comme valeurs et vies ?
Visions hautaines
Quels mérites, quels bonheurs, quelles joies et quelles supériorités, quelles paix enfin, cela pouvait-il leur donner à ces potentats universels, une fois leurs cibles et leurs proies, leurs victimes, ces peuples déchirés, leurs frontières fracassées, leurs terres nettoyées ?
Qu’auraient-ils perdu en laissant faire la paix et les états tels qu’ils étaient au lieu de les dévaste, les aider ? Faisons un calcul ? Qu’a-t-on gagné avec tous ces pays militaristes, démocratiques, impérialistes, civilisés et si cultivés, pleins de milliardaires et de gens si fortunés ? Leurs politiques, leurs savoirs, leurs calculs, leurs peurs, leurs haines, leurs desseins machiavéliques et leurs actes extrémistes, non avoués et non- dits ?Parangons désuets
Exemples aguichants et minables ! Qu’a-t-on gagné avec leurs prestiges ostentatoires, leurs gouvernances, leurs bellicistes expériences du passé, leurs prévoyances et leurs prospectives ? Qu’a-t-on gagné avec leurs tyrannies millénaires arrogantes et racistes, d’êtres supérieurs, blancs et purs, plus qu’hégémoniques et plus que parfaits ? Dites !
Qu’a-t-on gagné avec leurs savoirs réels, oui réels, leurs forces prodigieuses et omnipotentes, leurs terrorismes terrifiants, leurs certitudes pleines de suffisances ? Fascisme fascinatoire de mastodontes tyranniques ? Impérialistes envahissants ! Dites ! Sont-ce là le bonheur, le savoir, l’instruction, la santé ou la longue vie ? La liberté ou l’aisance, que vous vantez ? Ah, c’est la sécurité obtenue par les guerres préventives et leurs rappels vaccinatoires*, pratiqués chez les autres, pardi !
Guerres préventives vaccinales
Loin des yeux loin du cœur. Guerres utilisées comme un pis-aller, une bombe dans des boîtes loin de soi, en cadeaux fermés ! Une quelconque purge extramuros, alors, des explosifs que l’on fait éclater ailleurs pour assurer sa paix intérieure et gommer la vermine !
Je suis, parce que je te hais !
C’est une devise existentielle, qu’ils diraient en faisant allusion aux étrangers ! Les parasites, pensent-ils, que ces autres. Des barbares et des sauvages, des truands, qui n’ont rien de civilisé, de pacifiste ni d’humain et qu’il faut pousser à s’entretuer ! Un certain Charles De Gaule avait sorti cette sentence-là ! On est édifiés par les plus grands !
Voilà leurs bonnes manières politiques ! Un terrorisme d’état, un fanatisme culturel, un ostracisme répulsif, un apartheid ethnocidaire, vécu comme une culture et un ciment qui les unit et les renforce. Ce sont des recours ‘’philosophiques guerriers’’ qui justifient pour eux et à leurs yeux, de commettre ou de faire perpétrer indirectement ces meurtres outre-frontières !Exécrer abhorrer
Baves haineuses. La xénophobie défensive, les obnubile et les tient à devenir un label, un credo. Ça en devient une de leurs qualités maitresses, un paramètre de leur identité raciste et hermétique. On ne fantasme plus sur l’exotisme, on exècre les étrangers. Heureux que ce ne soit pas vous ni que cette lapidation culturelle et civilisée soit générale.
Des êtres furtifs et virtuels.
Tout est relatif et rare. Tout est virtuel avec le temps qui courre et qui est si court pour chacun de ces êtres irremplaçables. Si court et tellement dilapidé par chacun de ces êtres, dans des riens particuliers ! Des vies et des êtres, frêles souvent inutiles, sans échos, sans importance, sans plan de naissance apparent, ni programme d’existence, ou de futur palpable consciemment. Que le hasard et le destin, qui sont probablement ou quasiment appliqués inconsciemment.
Enfer de proximité
Enfer sur terre pour une seule vie. Sans espoir ni credo de retour, ivres aux mauvais alcools, ils vivent ! Exclus sous les ponts et dans les impasses sombres, luttant contre le froid, les douleurs, la misère et l’isolement.
Les émigrés et les réfugiés, arrivés ou pas, ne sont pas mieux lotis devant cette haine et ces délaissements. On voit leurs calvaires d’ici, on le sent sur notre peau, même de chez nous, ici, tant les ardentes malveillances et les antipathies médiatisées à outrance, surchauffent de leurs haines les racismes divers !Du pessimisme au stoïcisme
Mère Nature nous apprend à vivre mieux et à plus philosopher pour nous activer et espérer. Ce s’appelle être, une dynamique volontariste, coûte que coute ! Et ce bambou, cette tige verte qui se hisse et s’ébranle, au regret des jours et des jambes ou des choses intimes qui ne peuvent plus l’imiter ? Or voici que ses feuilles jaunissent, à devenir ternes et moles. Elle manque certainement d’eau. Les pluies ont trop tardé en cet automne estival. Mais, ce n’est pas une raison, le vieux, pour pisser sur les pieds ou les troncs ni pour la déserter le jardin. Et c’est pour quand les prières surérogatoires afin d’appeler les pluies en invoquant la grâce d’Allah ? A moins que vous n’attendiez les prévisions climatiques ou que vous n’y croyiez pas ?
Je ne peux pas imaginer que grand’père Lafquih ou que Père et Mère, My Othmane et Khity Saadia, n’existent plus ! Ou qu’ils ne nous entendent pas, pour intercéder en notre faveur, d’une façon ou d’une autre !Lui, c’est le lac, moi c’est le ciel
Ce vol d’oiseaux, l’élégance de leurs ailes, le soleil vibrant dessus…Les nuages rougis qui trainent sur les boules et les croissants des minarets….Les muezzins qui saluent en chœur la vue de la pleine lune, qui brille par moment ou pâlit…
Mon Dieu, ce spectacle, celui de Ta création, ça va me manquer. Ça va me manquer tout ce qui m’a fait réfléchir et ce qui m’a marqué ! Serais-je conscient de ces manques, une fois que je ne serais plus ? Que de milliards de milliards d’êtres, passagers de ces vies, sièges vidés en transit, sans origine, ni raison ni horizons, pour leurs chutes ! Sont-ils des hasards de route ? Clodos clandestins ou badauds se poseraient les mêmes questions sans que personne ne puisse ou ne veuille leur répondre à tous, en leurs temps ! Des questions infantiles, stupides ou futiles !
Garderas-tu le souvenir et seras-tu conscient de tes rêves, de ce que tu es, de ce que tu as fait ? Garderas-tu cela en mémoire, physiquement, sentimentalement, cordialement ? Toi que les cauchemars nocturnes et les peurs de jours réveillent ! Cette eau qui coule de ta chasse, ces vagues bouillonnantes qui sortent des nues, ces feuilles brunies qui tombent, laissant les branches livides et sans phanères, trembler, me pousse à songer…Les platanes se couvrent de marrons et de chocolats dorés…Des feuilles étoilées, hier vertes, embellies de couleurs pour la saison, vont bientôt tapisser le sol et s’y étaler. L’hiver de la vie interpelle les vieux, il les met au lit et les couvre de draps, avant de les emporter.
Le ciment tue
Autant que les poussières noires, les odeurs suffocantes nauséabondes et les fumées du ciel. Cette rangée de faux poivriers, vieillis eux aussi, sont menacés par la municipalité qui veut les décimer. Ils font face à ces immeubles-cités, dits des jardins ou du parc, et aux carreaux du sol déjà cassés. Ils ont coulé leurs restes de ciment, par citoyenneté et pour le partage, autour des troncs pour empêcher les arbres de survivre à leur OPA et pour les condamner à jamais. Un état déplorable qui me laisse éperdu…Entre les arbres, les hommes et le ciel, la mystique perce et fait fantasmer les humanoïdes en mal d’âme pour se pérenniser un tant soit peu.
Alzie m’obsède et me menace
Ce moi multiple, ses souvenirs parsemés, resteront-ils après qu’Alzie aura emporté la mémoire ? Et que le corps sera liquéfié, parti en argiles ou en cendres, mâché par les mandibules, ses molécules aspirées sur place et aussitôt recrachées pour être recyclées ? Est-ce cela la métempsychose attendue ? La reviviscence, le parcours entre les karmas dans les êtres qui t’auront de nouveau absorbé ? Respectons les animaux inférieurs, ils ont quelque chose de nous ! Et nous pareillement de ce qu’on aura souvent immolés, ingurgités, pour nous construire et nous rafistoler ! Ou nous attabler autour de ces repas plantureux, des fêtes et des mariages onéreux, dispendieux et tellement ennuyeux !
Ben qui ?Par-delà les succès manifestes et les ratés des uns et des autres que SM a stigmatisés, et sauf abus, Benkirane dit tout haut son avis personnel. Ce qui coïncide avec ce que beaucoup sentent, mais tout bas. La franchise n’est pas donnée à tout le monde politique. Respect, timidité et pudeur, appréhension des charges vengeresses et peurs ? Les sorties politiciennes, les massages dans le sens du poil et autres pommades, varient selon les affidés et les leaders, tout en changeant selon les circonstances
Refrains sur Agoravox
Vous venez de lire mon exposé sur Agoravox intitulé : ‘’ Tu demandes trop à dieu, quand tu y crois’’ Certains on écrit en réponse : ‘’ C’est déjà trop exiger que de demander à Dieu qu’il existe ’’ et encore : ‘’ Et si la terre était l’enfer d’un autre monde ? J’ai répondu rapidement : ‘’c’est un peu ça, puisque beaucoup y souffrent. Certains non, parce que ce sont eux les matons ! Ou que ce soit ici que l’antichambre de stage et d’adaptation pour pire que ça. Et les vrais enfers seraient la galère et pire que ça !
A M. Lonfoiret, je réponds ‘’ Merci de vos 3 ou 4 questions que je reprends ici pour y, répondre. Vous écriviez ‘’ Puisque vous êtes croyant, je me permets de vous poser ces questions : La foi vous aide-t-elle à vivre ou à mourir? Est-ce un peu la possibilité de vous dégager de votre responsabilité ? En vous disant ‘’ Ce n’est pas moi mais c’est dieu.’’ Pour ma part je n’ai jamais compris la foi de ceux qui y croient. Un film très bien fait que vous devez voir sur Arte ‘’ Ma sœur ’’.
Voici mon long laïusse.
La Foi est pour moi, un ébahissement devant la Nature et la Création. Créations, celles des atomes et de leurs infras à ces superstructures, qui défient nos sciences, nos sens, le temps, les dimensions et nos instruments. En deux mots, j’admire la Nature et la Vie. Et je leur colle un Responsable. Cette admiration est pour moi celle que je porte à l’univers et à la Création. Elle est synonyme de Foi. Et qui dit Création interpelle donc un Faiseur ou le sous-entend. Ce que j’appelle un ‘’ X ‘’. Et qui est bien sûr l’Horloger, l’Architecte de la littérature ! Appelez-le Dieu, si vous voulez ou par l’un de ses synonymes cultuels courants !
La Foi est donc pour moi, une espérance pour un dépassement de cette petitesse de la Vie et de sa butée, la mort ! L’effacement la perdition ! La Vie, la mienne, d’abord et pardessus, celles immenses des autres. Quels qu’ils soient, ils sont petits, mais admirables pour ce qu’ils réalisent. Ils représentent donc un impact, une influence sur moi. L’influence de ceux des gens passés ( d’abord les responsables de notre histoire connue, de nos origines, plus ou moins cernées et de nos découvertes scientifiques. Puis, l’influence de leurs diverses applications dans la vie, dans le sens large de celles-ci ) puis. Puis, il y a l’impact de ceux qui vivent dans mon milieu, au sens étendu du terme. De là, leurs réactions, méconnues de moi, représentent un tant soit peu, le ‘’ facteur Hasard ‘’. Y ajouter dans ce sac (échappatoire) tous les facteurs sensibles ou pas du milieu, du climat, au temps… (Je ne peux pas tout énumérer)
Si j’admets le Hasard, je mets dans cet interface, les ‘’ actes ’’que je ne sais pas analyser quant à leurs origines alternes multiples, indépendantes de ma volonté. Et qui proviennent d’Autrui, tout le monde, le Monde, ses chimies, ses maths, ses physiques, ses rayonnements…Et j’en saute !
De ce fait, je perçois ou j’entrevois là, dans ce Hasard une des ‘’interfaces’’ du ‘’prisme’’ Destin. Dans tous deux dans leurs sens et leurs limites ! Et la signification du Destin me dépasse et je ne sais pas l’expliquer, pour le moment, plus que ça. Le Destin, c’est aussi notre cursus à l’intérieur de notre identité organique (génétique-vie-biologie) et puis l’amoncellement de ces actes, les uns envers et face aux autres. Toutes ces interactions sur moi et vous et envers nous. Ceux qui relèvent du Hasard et du Destin. Y entrent et y participent les actes de ceux qui nous aiment et qui nous aident et puis ceux des gens qui font le contraire…
Et face à ces hasards, le destin se dessine comme un facteur impondérable extrêmement large. De là, ma Responsabilité n’est pas univoque. Comme elle est obligatoirement engagée mais fortement limitée par le milieu et par autrui. Il y a tellement de facteurs et de paramètres, indépendants de ma ‘’ petite-vie-moyens-volonté’’ qui de ce fait limitent, inhibent ou exagèrent de Ma Responsabilité. Mais je ne peux pas dire que je suis totalement Libre de mes Actes ni des Responsabilités qui me sont affectées. Mes actes se heurtent à ceux des autres, s’ils ne vont pas avec, ils sont soit insignifiants, inopérants ou inopportuns.
Merci beaucoup de vos questions.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 novembre, 2017
MALADIES RARES : QUESTIONS À KHADIJA MOUSSAYER, GÉRIATRE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES RARES
«Les premiers plans du ministère sont encore insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes».
La Vie éco : Quel est l’état des lieux aujourd’hui des maladies rares au Maroc, ?
Au Maroc comme ailleurs, elles sont extrêmement diverses neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, immunes, cancéreuses … Trois maladies sur quatre se déclenchent dans l’enfance. Elles empêchent ainsi de voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d’un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…
D’autres provoquent un vieillissement accéléré (progéria, 100 cas dans le monde) ; des fractures à répétition (maladie des os de verre) ; une transformation des muscles en os (maladie de l’homme de pierre, 2 500 cas dans le monde) ; une anémie par anomalie de globules rouges (bêta-thalassémie) ; une sclérose cérébrale et une paralysie progressive de toutes les fonctions (leucodystrophie) … ou encore des mouvements incontrôlables et un affaiblissement intellectuel allant jusqu’à la démence (maladie de Huntington). Certaines pathologies sont auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire censé nous protéger des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme dans un processus auto-destructif. On citera ainsi la myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire perturbant les mouvements, les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins… ou encore le lupus, susceptible de s’attaquer à presque tous les organes.
Au-delà de la typologie, peut-on savoir combien y a-t-il de personnes atteintes ?
Il n’y a aucune statistique vraiment exhaustive et précise concernant les maladies rares au Maroc: elles toucheraient au moins 1,5 million de personnes mais il est possible que ce nombre soit encore plus élevé à cause des mariages consanguins (entre cousins) encore fréquents qui aggravent la possibilité de transmettre aux enfants ces pathologies qui à 80% sont d’origine génétiques.
Qu’en est-il de la prise en charge ?
Aujourd’hui, il faut souligner que l’information est encore fragmentaire pour les patients comme pour les médecins. Les maladies rares représentent pour le patient et sa famille un véritable parcours du combattant au Maroc fait de nombreuses consultations chez plusieurs médecins. Il faut 2 à 10 ans pour qu’un diagnostic soit établi et les traitements administrés. Cette errance diagnostique est due à l’absence d’un dossier médical unique et d’un médecin référent qui centralise les informations et coordonne les soins comme cela se fait en Europe. Bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années dans les CHU au Maroc, le manque d’informations sur ces maladies est par ailleurs toujours patent aussi bien pour les professionnels que pour les autorités.
Et pour ce qui est des protocoles de soins ?
Des solutions thérapeutiques existent maintenant. La recherche fondamentale publique a beaucoup avancé ces trente dernières années dans la connaissance des mécanismes à l’origine de nombreuses maladies rares. L’industrie pharmaceutique a pris le relais et pu être, elle aussi, source d’innovation avec la mise sur le marché de nouveaux médicaments. En 1983, il n’existait que 40 médicaments pour soigner les patients concernés dans le monde. Actuellement, les médecins ont le choix entre environ 500 traitements différents. Il n’en demeure pas moins que seulement 5 % des maladies rares bénéficient d’un traitement approuvé.
Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements complexes et indispensables existent au Maroc. Ces moyens sont toutefois limités et difficiles à obtenir car parfois coûteux (médicaments «orphelins», greffe de moelle osseuse…) et pas toujours bien connus. …
Quel est l’objectif de l’Alliance des maladies rares au Maroc ?
L’AMRM est une toute jeune association créée officiellement en février 2017 qui ne cesse d’appeler à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc, s’inscrivant, à l’exemple des pays européens, dans un plan national pour les maladies rares, formulant les objectifs et les mesures à prendre, notamment le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire, une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables, une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » et enfin l’extension du dépistage néonatal de certaines de ces maladies qui permettrait une prise en charge immédiate.
Le ministère de la santé n’a pas de politique en la matière, qu’en pensez-vous ?
Le ministère de la santé a commencé depuis 2012 à mettre en œuvre quelques mesures concernant les maladies rares : il a ainsi établi un plan national de contrôle de l’hémophilie et des autres troubles de coagulation ainsi qu’un un plan de prévention et de contrôle de la thalassémie et des autres hémoglobinopathies en collaboration avec les différents intervenants dans ces domaines, notamment la société savante, la société civile, les gestionnaires et les professionnels de santé. Ces premiers plans sont néanmoins encore largement insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes.
En savoir plus sur http://lavieeco.com/news/societe/maladies-rares-questions-a-khadija-moussayer-geriatre-et-presidente-de-lassociation-marocaine-des-maladies-rares.html#oOlSgddRF0kirx3P.99
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*BRAVO DR MOUSSAYER KHADIJA !
COPIE DU DR IDRISSI MY AHMED DE LA VIE ECO AVEC MES COMPLIMENTS
PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
Partir en cadeau, les paroles en offrandeLes chroniques différées de Mme Student,
Épisode 75 : Sentences et paradoxesA Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !
AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )
Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.
LE CHOEUR DES FEMMES
Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.
Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !
Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !
Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?
Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !
Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…
Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…
Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?
Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !
Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !
Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.
Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?
El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !
Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?
DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC
Les chattes se cachent pour mourir
S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
M _ A la mosquée, aussi ?
S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
M _ Ministre sortant !
S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
M _ Erection ?
S _ Lapsus linguae !
M _ Suce quoi ?
S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
S _ Je parle de celle en taule !
M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
S _ La police des forums !
M _ Ça existe ?
S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
M _ Va !
S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
S_ On a pied, c’est le pied !
M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT
A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?
LE RIDEAU DESCEND.
Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017
JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE
Ou de la vie des gadgets égarés
Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’
Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.
Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !
Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.
Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)
S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
X _ Nous avons appelé un autre médecin !
M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
M _ C’est pourquoi ?
Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
M _ Je le connais ?
Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
S _ Ou au bain !
M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
S _ La déprime, quoi ?
M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
S _ La paix !
M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
M _ Quid du sexe ?
S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
M _ C’est un autre titre de film ?
S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
S _ Bah !
M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
S _ Non merci.
M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
M _ Allez, crache !
S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
S _ Ils vont se fâcher !
M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
S _ Le Paria !
M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
S _ Attend !
M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
M_ Sa tête ?
S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
S _ J’arrrrive…pour te prendre !
M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
S _ Goule. Parle !
M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
M_ Silence des autres !
S _ Ça ne te suffit pas ?
M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
S _ Et ce ciel et cet univers ?
M _ Il y a un X derrière !
S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
M _ Tu prêches à un con vaincu.
S _ Pardon !
M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
S _ Ta boule ? Le Gros !
M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
M _ Pour me tenir compagnie !
S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017