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15 réponses de 1 à 15 (sur un total de 146)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Annales pêle-mêle et pensées décousues
    Les chroniques différées de Mme Student

    Errance et détente

    Animaux pas bêtes

    Confidences animalières cocasses. Je sais pourquoi Coco, le coq décampe et me fuit. C’est parce que, tantôt je l’appelle ‘’poulet !’’, tantôt il sent que j’ai mangé du poulet. Cannibale que je lui parais ! Et ça le chagrine, certes, que je mange de ses compères. Attention Coco, leur corps entre dans ma chair ! Je suis un peu ton cousin, depuis. Sauf qu’il me manque les ergots, les ailes et les plumes ! Il chante quand je le siffle depuis. Et il hante en maître, ce jardin que je remplis de fleurs alors qu’il le salit. Paradoxes existentiels, n’a-t-il pas profité de la poule que je lui ai apportée ?
    Djo a fait la même chose avec le chaton tigré de gris qu’il vient de récupérer de la rue, alors qu’il a failli l’écraser, devant une poubelle, cette nuit. Lui, son fils Adam et leur ami Ali, ont été littéralement conquis par le minois et la sympathie de ce petit bout de fauve. Perdu, mais propret, il ne refuse pas les câlins de ces trois humains. Où le mettre donc, par cette nuit, alors qu’ils ne sont pas chez eux, pour décider, non plus ? Il y un problème de logistique évident. Vite un carton, plus un tapis que je lui ai donné. Il les place devant la porte…Et le silence fut.
    Ce matin, de leur côté, le chat boiteux et la chatte borgne du jardin crient et miaulent, ils se guettent et se jaugent, face à face. ‘’On sait pourquoi’’ comme dirait monsieur le ministre. Moi et la chatte, ou toi le chien et ta paonne, entre ruts et coïts, on est une seule et même personne pour elle. On se complait dans cette physiologie schizophrène alterne. On ne comprend et on ignore qu’on aime cette anatomie commune ! Versatile. Chacun son tour, sans savoir trop pourquoi.

    Bêtes humaines

    Sont-ce le côté matériel, la liberté, les voyages, l’argent, la force ou la puissance et la persévérance des harcèlements? Dans ce charivari et ces échanges, autrui devient un bien. Autrui un complément qui appartient à la première et même personne. Et vice versa. Parfois en plus fort. Parodie des genres : hommes et femmes, s’aiment et s’attirent, pour se tirer dessus ! Alerte aux coups, aux viols, aux crimes et aux suicides !
    Les icônes que nous admirons, ceux qui nous enchantent ou nous défendent, nous montrent que les principes et les préceptes, sont sinon virtuels, très vulnérables ! Les prestations des arts qu’ils colportent, tels les bruissements et la musique des pipis, ne les préservent pas des dépassements. Oubliées, trop faibles ou trop fortes et insupportables, moralité et lois, sont à leurs yeux, quasiment faites pour les autres. Et que face aux instincts, elles deviennent de décevants barreaux que ces aèdes et ces tribuns, ces artistes et ces politiciens, doivent scier pour se libérer ! Devant Diane, Eros est trop faible. Question de flux d’androgènes. Comme Thémis, la déesse des lois, qui face au pactole que lui tend Crésus, perd ses forces et ses prémisses. La justice, le pouvoir et l’argent, font bon ménage, malgré la morale et les droits.
    Éthique, devoir, démocratie, ça rate souvent donc, par là. Forfaitures ou forfait ! Solitude…Exil social de la personne, en solitaire dans la cohue des 7 milliards de bipèdes que nous sommes. Regarde par le balcon les passants et les voitures dans le croisement de ces deux avenues…Ils sont nombreux, les humains ! Chacun se sent seul, tantôt idiot, muet ou vain, tantôt stupide, timide et casanier ou tribun plus bavard…Mais, il ne se l’avoue pas. Il est des hommes qui persistent et persévèrent ! Salut à Benky en passant. Le yoyo en somme, après avoir été un génie intelligent, on s’assagit et on repart de plus belle. Et tout autour, il y a un tas de gens. Un peuple qui bouge et qui attend ! Un peuple qui circule, qui affronte l’adversaire, qui travaille ou qui chôme, mais qui n’arrête pas d’espérer ! Un peuple plein de qualités et de petits défauts, qui juge ceux des autres et qui attend.

    Contingences du soi

    A contrario. L’échec d’une vie, d’une philosophie, d’un programme, d’un individu et de son âme, n’est pas l’échec de soi ni de son sort ou de sa personne. C’est celui de son enfant, unique ou pas, de sa fille quand elle éclate sa famille et qu’ils optent pour la fonte et la fuite des corps éparpillés aux quatre vents des hasards et des rencontres. Parallèlement, l’échec c’est celui d’un Parti, de ses éléments les plus en vue. Echec qui par-delà celui des individus entache celui du Parti et de son chef, voire du pays.
    C’est à l’instar des guerres des ménages, entre couple ou entre pays voisins. On s’agite militairement sur les sables de la zone surveillée par les forces de l’ONU, depuis des décades. On va voir ce que fera le couple algéro-polisarien contre les pays du Maghreb, leur sagesse et la quiétude de leurs bonnes gens.
    Ça laisse de part et d’autres d’éternelles haines, de la misère dans les couches des peuples et des orphelins. Regardez, le jeu des grandes puissances, du Pakistan à la Libye, avec tous ces pays de valeur et de longue histoire, qui flambent…Et attention, vigilance, prudence aux pays de notre région. Regardez l’après-guerre ce que ça peut donner entre cousins ou voisins ! Avant de commencer les taquineries et les belligérances ! Avant les tueries et les meurtres des bêtes du bon dieu que nous sommes !
    Revenons à Sofia, la philo, pas la fille ! Salut à mon prof de terminale, dont j’ai oublié le nom pour le moment, salut à ce motoriste qui laissait sa voiture pour venir au cours ! Une pensée à celui qui m’a fichu un zéro pour le sujet libre que j’avais choisi comme option à traiter en sujet d’examen pour cette dissertation de philosophie. Paix à lui, qui a attribué la première note à la fille Sebti. Cette redoublante qui m’avait harcelé, pour lui souffler les questions de cours ! Grâce lui soit rendue pour m’avoir laissé quand même me défendre et disserter durant une heure au tableau pour expliquer mon opinion.
    Je ne sais plus ce que j’avais dit, mais j’admire la pédagogie, la sagesse et la tolérance de ce philosophe frnçais ! Pourvu que notre Chef de Gouvernement, qui partage le même profil ou les mêmes visions, en étant psychiatre, soit de même tendance, de la même sérénité, avec plus de vertus et de sagesse encore. Ce afin de gérer les problèmes hérités des gouvernements précédents et de faire face aux bravades, au bellicisme du Polisario, de ses parrains notoires et leurs visions péremptoires. Une bataille encore, un péril de plus, pour le suicide d’une nation, sa fracture, son asservissement, la fin de son histoire et de sa civilisation. Je parle de nation islamique, si des fois elle avait existé, malgré son patchwork originel !

    Jugements et aspects critiques

    Je suis tel le cristal ou le diamant taillé entre de multiples prismes et facettes. Certaines brillent quand d’autres restent en cachette. Et cela dépend des regards et des obliques de ceux qui scrutent ou les voient. C’est sur leurs yeux et sur leurs cœurs, en miroir, qu’ils resplendissent, parfois. C’est de là qu’ils envoient leurs couleurs, leurs formes et parfums, en y jetant leurs désirs et leurs émois.
    Cette terre est un abattoir où les bouchers tuent et mangent tour à tour le bétail et leurs proies qui disparaissent pour se recycler d’autres jours dans la chair de leurs assassins. Ils se mangent pour se métamorphoser, un mélange des chairs et des espèces, que l’homme s’épuise à multiplier, pour couvrir la terre de déchets, de fèces et de sang. Nous sommes ce que nous avons au ventre, comme contenu, contenance et courage ! Notre cœur, si symbolique, est un viscère, sans plus !
    Trois de nuit et une au réveil ! La pine sait encore mouiller et entrer là où se trouve la bouche. La plume sait encore s’exprimer. Foi de reins, de mictions et d’ouverture d’urinoir. Demain je t’emmènerai consulter un urologue, mon petit. Je parle des libations naturelles, et de leur réceptacle de nuit, l’urinoir, de ces urines, ô ma tendre virgule ! Et non des relations de lit et autres rapports sur ta couche, ma chère vieille chair ! Il n’y a pas que toi pour avoir une bouche et te permettre de tiquer de la sorte ! Ou une tête pour errer encore dans les orifices virtuels et les caniveaux du doute. Et pour philosopher ? Sois simple et cool, ma grande ! Chacun a des viscères qui le nourrissent et qui doivent se vider, sinon il gonfle, pour de bon et il éclate.

    Philo du vide ou philo vide

    Qu’est-ce qu’un rien, fait de douleurs et de faiblesses, d’impotence physique et matérielle, labile et mortel. Et qui plus est, peut demander quelque chose pour durer en vie ? Un bout de néant qui perdure, un rien qui s’éternise. Surtout si son credo est douteux ou limite et qu’il ne croit guère ou pas du tout ! Un fœtus de paille qui n’a rien demandé pour être en vie, n’ayant ni entendement ni espoir pour plus, ici, ni envies pour se porter mieux et plus, ailleurs. Il végète le temps de rejoindre la terre sans regrets ! Philo du vide ou philo du rien ? Ou dépit et regret d’avoir eu une conscience et d’avoir existé pour partir au néant s’effacer.

    Peut-il demander quelque chose, avoir une idée, une hypothèse, un credo dont il ne sait rien ? A contrario, Dieu merci, pour ceux qui ont une croyance puissante et des convictions très fortes et pour eux assurées.
    L’un pense à l’inutilité de la vie. Voire celle de la Terre entière, de l’univers, de tout ce qui bouge dessus ou dedans. Il voit déjà le Soleil cesser de briller et dans un trou noir aller s’éclater. L’autre ne voit qu’un test de passage, pour plus et mieux ailleurs, dans l’Au-delà, le lumineux, l’immatériel, pour pallier à la vanité, quasi virtuelle, de la vie.
    Je vois parler du coq et laisser l’immatériel, l’avenir et le destin à la philo ! Je l’ai laissé entrer dans mon havre de paix, si coûteux et privé qu’il est. Je lui ai montré comment prendre le pain du bec et lui ai donné chaque jour à manger. J’ai toléré malgré moi ses crottes et bataillé pour les faire enlever et laver. Cette eau abondante pour dégager des fientes n’est pas gratuite, non plus. Je l’ai nourri comme d’autres dorlotent un chat ou un chien. Choyé sans attendre de cajoleries de reconnaissance de sa part. Comme vous le diriez, de celle-ci ou de celle-là, qui est ou qui fut à côté de vous !
    Ingratitude d’autrui ou insensibilité ? Et puis voilà qu’outre la bouffe et ce nirvana, le jardin qu’il parcoure et laboure de ses griffes aux ergots menaçants, je lui ai fait un cadeau. Je lui ai cédé cet espace, dont le jardinier prend soin, sans me faire payer, d’une part. Mais, voilà que sa solitude me touche, par transfert, et qu’il me prend de vouloir la lui calmer.
    Je lui ai trouvé, disais-je précédemment, une jeune femelle, nubile à peine adulte, gratuite, n’ayant pondu que six œufs à peine, avant ! Une poule fraiche, à lui tout seul. Je le vois dès le lendemain, la quérir et la chérir pour la posséder. Par courtoisie, il la sert et s’en sert souvent et sans arrêt. Le long de leurs promenades, ils s’arrêtent par moment et ‘’font des relations sexuelles’’, comme le dit le jeune Adam, qui a observé cette gymnastique à deux.
    Le nourrir, le soigner, le garder et le protéger, (cela me rappelle ce qu’on fait pour les prisonniers) puis le choyer en lui apportant une femelle sans dot payer ! Ça fait réfléchir et ça tient des actes du père Noël ou des miracles qu’opèrent les anges envers certains d’entre nous ! Dieu merci, je suis disposé ! C’est ce que les âmes régénérées ou en transit, réincarnée et en métempsycose, souhaiteraient de mieux !

    Le soupir des vents

    C’est curieux comment le vent sait faire chanter les feuilles et danser les branches, alors que les oiseaux, intimidés et peureux, se taisent ou se parlent tout bas. C’est bizarre comment le vent sait soulever les voiles…Et faire le vide des dîners lourds, pour les envoyer errer loin de leurs berceaux et de leurs tombes troubles. Loin des tempêtes ou malgré les tornades, les voiles au vent, nous creusons nos sillages dans les mers du hasard pour emprunter les voies de nos destins.
    Famille, rue, écoles nous tracent et nous forment. Toi et moi, par nos études et nos diplômes, dirions que nous exerçons notre profession. Et, je m’y active, en vivant du plaisir de mes actes et du bonheur que j’apporte. Mon salaire et les joies que me procure mon travail sont une culture qui orne mon œuvre et façonne ma personnalité. Ainsi soit-il, pour tous les citoyens ! Chacun son genre, son plaisir, ses moyens ou son calvaire, au hasard des naissances, des lieux, dans cette famille, cette époque ou cet état.

    Abus de pouvoir, corruption

    Et coercition ! Outre la philo et la mystique, il faut bien parler des choses terre à terre et aussi des actes et faits qui nous ennuient. Abus de pouvoir, corruption et coercition, ces infractions infâmes, sont aujourd’hui les chefs d’inculpation des chefs d’état d’hier ! Lula au Brésil, Park Geun Hy en Corée du Sud. Ils iront pour leurs frasques et excès en prison, tout en restant vivants ! Combien de chefs d’états de pays infradéveloppés, sont morts ou ont fui, avec leur magot, laissant un pactole de milliards de milliards, perdus, confisqués dans les banques étrangères. D’autres sont tués avec les leurs, leurs palais, pillés, ou mis en prison à vie. Leurs pays stagnent en états de guerres incessantes, ultimes réalisations de ces potentats devenus de cruels tyrans !
    Leurs pays, déchirés, fracturés, entre massacres et carnages, baignent dans la haine, l’horreur et le sang des guerres imposées. Celles des luttes pour le pouvoir, des luttes tribales et des guerres de religions. Voulez-vous des noms ? Et à l’affiche, Messieurs les imperators, qui seront les prochains proscrits, de parmi nos chefs, et dont vous voudrez les têtes ? Leurs enfants sont déchiquetés, calcinés sous les bombes et les explosifs, lancées d’en haut.
    Leurs jeunes s’exilent ou fuient, voire bannis comme des parias par centaines, sous les huées fortement médiatisées, des pays de passage et de leurs haines grandissantes de la faune envahissante des misérables sous-hommes. Et c’est le pire couronnement de leurs odieuses et hypocrites interventions. Banques, pétrole, industries de guerre, vols des terres, apartheid et expropriations, sont les motifs de ces boucheries qui ôtent toute humanité à ces dites démocraties, développées et aisées, qui se targuent de civilisations. Après avoir été des colons inflexibles et implacables

    Blockhaus et bastions

    Par-delà le mur de la honte d’un peuple captif de celui de Moïse…Alors que les juifs commémorent la fin de l’esclavage en Egypte et l’exode vers la terre d’Israël, à Pessah, et que les Chrétiens fêtent leurs fêtes de Pâques, les Palestiniens s’expriment et protestent le long de la frontière de Gaza. Ce vendredi 06 Avril 2018, est un jour dramatique pour eux. Les tireurs d’élite, les snipers de Nathan Yahoo, y commettent plus de 10 morts. Comme ils font plus de 1000 blessés, dans le pays du Christ, Jésus le sémite ! Un cadeau du chef recherché pour corruption par la justice de son pays ! Ce après qu’ils aient tué 25 autres, une semaine avant. Ne parlons pas des milliers d’autres ‘’ bravement’’ éliminés auparavant.
    Ils manifestent à l’ombre des nuages de pneus qu’ils brûlent. Ils sont là pour rappeler leur droit au retour dans leur pays spolié, face à Israël qui s’est approprié leur terre. Depuis 1949, combien de milliers de Palestiniens se sont ajoutés aux victimes juives des holocaustes d’Hitler et de ceux des français sémites, vendus par le régime français de Verdun à son maître SS et acolyte ?

    Une rengaine de plus

    Voici ce que dirait Ahed Tamimi, la jeune palestinienne blonde, en face de l’armée d’Israël qui l’a emprisonnée. ‘’ Enceinte de la honte et de la peur, de la prévention ou de l’offense, cette barrière rappelle l’apartheid et le mur de Berlin. On nous implose dans nos murs, on décrète et nous inspire la différence et l’excommunication, la marginalisation et l’expulsion ! Face à notre identité au milieu de nous-mêmes et en notre fort intérieur, face à notre culture et nos valeurs, de partages et d’hospitalité, on nous inspire la suffisance l’arrogance on nous impose l’horreur dans le mépris du savoir vivre, loin de toute démocratie, nous vivons l’assujettissement, la servitude sous les mitraille et les baïonnettes, dans des camps d’esclaves, à l’état de peuple de mendiants, de malades et de démunis ’’.

    Et son alter ego…

    Ailleurs, en toute liberté, hautaine et suffisante dans sa manière d’être et de s’exprimer, la superbe râleuse n’hésite pas à critiquer et de lancer ses piques de déesse hellénique, sur toute humanité. Intoxiquée par le pouvoir olympien qu’elle a sur ses gens, colérique et offensante, égotiste et individualiste, démesurée, son ‘’nif’’ et son orgueil relèvent du syndrome d’Hubris.
    Pas facile à vivre ni à soigner ! C’est dans ton cas, mon fauve, que courir les filles devient licite et religieusement recommandé ! Quitte à en faire quatre aimables ou toute une pépinière dans un harem ! Toi ma brune rasée à la mode, la razzia de dépensière, la radine noire, que j’ai idolâtrée ! Toi, mon rêve de cauchemars, qui ne tolère ni copains, ni libertés vestimentaires, ni famille ni invités ! Toi, ma peste, ma criarde et multiple maladie ! Je dis ‘’ma’’, car de toi, mon destin et mon karma, dessinent ma peine et tracent mon chemin de croix ! Je ne puis me passer de toi, ma gorgone, ma Méduse, au point que les médecins peinent à soigner mes handicaps et mes peines, de surcroît. Ô anges de la paix, délivrez mon home et ma toile de ces guerres intimes d’araignée ! Ô miséricorde divine, épargnez moi les conflits intimes de mon pays et des guerres qui proviennent des terres fraternelles et voisines !

    Le karma symbolique de nos peines

    Radine et dépensière, toi qui veut hériter comme les hommes, que veux-tu faire de mon vivant de ma fortune ? Que disais-je de la brune ? La sublime virago et riche mégère, fixée de façon parano, hystérique et pérenne sur mes affaires. L’économie, le calcul, et l’usine ! La propreté, sinon l’orthographe de mes tenues et la grammaire de mes habits de fortune ! Elle a bien des qualités, malgré son grisant caractère. C’est pour cela que je l’aime ! Mais elle les perd pourtant, à cause de sa voix aigüe de matrone qui tonne à réveiller les morts ! A croire que c’est la Résurrection, l’Apocalypse et la voie des enfers, quand elle m’appelle, ici, au travail ou au phone.
    La bienheureuse, n’es pas bienséante ! Je la redoute d’autant que dans sa sourde volonté de suprématie, la maîtresse est une artiste de haute couture ! Un maître-chanteur, à force de cris ! Une enchanteresse, une magicienne hypnotique, qui croit avoir raison sur tout, même sur ma conduite auto ! Pour un peu, ce serait elle qui hèlerait la police pour m’arrêter ! Elle est pire que ces pays entêtés, ces colons de l’époque, qui dominent ma langue, ma sphère, mon boulot et mon identité.

    Ivre, il pisse face au mur,

    Je ne parle pas de Domino, ce dalmatien des voisins ! Il pisse face au mur, à le faire fondre pour et disparaître afin de reconstruire le temple de ses aïeux, à la place de la mosquée brimée ou incendiée, de mes pères ! Un deal, une dette, un rêve atavique ! Faute d’y prier, il se lamente en déposant un talisman en guise de courrier à Yahvé ! Trois de nuit et un coup au réveil, foi de reins qui fonctionnent, la plume sait encore mouiller. La pine, oui c’est elle, de tout à l’heure, qui sait encore exprimer les résidus du corps.
    Il a trop bu au bar, diabétique qu’il est. Je parle des mictions bien sûr, voire des relations, des rapports de lit, ma vieille. Il n’y pas de quoi tiquer, ni douter, après que vous ayez trinqué ! Quel intérêt pour les doigts de lisser les crevasses et les plis de ces vieux corps. Habitude ou fidélité ? Ou de pleurer sur ce mur mouillé ? Si ce n’est par compassion ou par tendresse ? Des fois que la nostalgie de ses sources ressort ! L’amour des murs est aussi celui de la mère, de l’essence, divine, de l’identité et de la patrie. Salomon, n’était-il pas un ravisseur de reine, Saba la belle brune ? Et son père David, un berger, un casseur de Goliath, mais aussi un poète et un compositeur ? De parmi les fils des envahisseurs, venus avec le prophète libérateur, l’homme des Tablettes de la Loi, Moïse, à leur sortie d’esclavage après la fuite d’Egypte, l’Exode.

    Et on l’entend se confier au mur invisible et lui dire… ‘’ Ça me gêne de parler de mon âge, de dire d’où je viens, où je vais et de révéler mon crédo et mes amours à n’importe qui. Je me dois de gérer mes fils et mon boulot. L’ignorance n’est pas de mon fait, elle est universelle ! Origine, évolution, destin et finalité des vies ! Qu’en sais-je ? Le travail est ma drogue ainsi que l’ouverture aux autres, de mon cœur, à ceux que je guide et Tu soignes ! J’y oublie de mes peines et de mes douleurs, de leur réalité, même ! Face à mes oublis et à mes questionnements existentiels, que je chasse, je m’implique et je persévère, pour rester un peu plus, le mieux qui soit, le meilleur qui soit et que je suis encore. Grâce te soit rendue !’’

    Dr Idrissi My Ahmed, le 10 avril 2018

    #354399

    En réponse à : LA VIE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA VIE, FACE AUX PESSIMISTES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Dimanche 7 Janvier 2018

    . Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme

    LA VIE

    CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR

    Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?

    Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !

    DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
    Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !

    La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
    A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.

    Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netanyahou, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.

    Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.

    Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzhie !

    TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES

    La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?

    Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.

    La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!

    Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !

    Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?

    QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES

    A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
    Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !

    Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !

    Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
    Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.

    CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES

    La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
    Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Libye et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?

    Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
    Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
    Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !

    SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP

    Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !

    Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !

    Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !

    Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
    Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !

    SEPT : LE SENS DE LA VIE

    Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !

    Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !

    Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18

    LA VIE

    #354397

    Sujet: LA VIE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA VIE

    CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR

    Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?
    Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !

    DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
    Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !
    La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
    A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.
    Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netayahoo, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.
    Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.
    Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzie !

    TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES

    La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?
    Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.
    La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!
    Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !
    Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?

    QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES

    A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
    Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !
    Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !
    Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
    Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.

    CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES

    La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
    Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Lybie et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?
    Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
    Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
    Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !

    SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP

    Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !
    Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !
    Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !
    Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
    Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !

    SEPT : LE SENS DE LA VIE

    Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !
    Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !
    Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MALADIES RARES : QUESTIONS À KHADIJA MOUSSAYER, GÉRIATRE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DES MALADIES RARES

    «Les premiers plans du ministère sont encore insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes».

    image: http://lavieeco.com/wp-content/uploads/2017/02/150x150xKhadija-Moussayer.jpg.pagespeed.ic.ESiLkelMZ4.jpg

    La Vie éco : Quel est l’état des lieux aujourd’hui des maladies rares au Maroc, ?

    Au Maroc comme ailleurs, elles sont extrêmement diverses neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, immunes, cancéreuses … Trois maladies sur quatre se déclenchent dans l’enfance. Elles empêchent ainsi de voir (rétinites), respirer (mucoviscidose), résister aux infections (déficits immunitaires), coaguler normalement le sang (hémophilie), grandir et développer une puberté normale (syndrome de Turner : absence ou anomalie chez une fille d’un des 2 chromosomes sexuels féminin X)…

    D’autres provoquent un vieillissement accéléré (progéria, 100 cas dans le monde) ; des fractures à répétition (maladie des os de verre) ; une transformation des muscles en os (maladie de l’homme de pierre, 2 500 cas dans le monde) ; une anémie par anomalie de globules rouges (bêta-thalassémie) ; une sclérose cérébrale et une paralysie progressive de toutes les fonctions (leucodystrophie) … ou encore des mouvements incontrôlables et un affaiblissement intellectuel allant jusqu’à la démence (maladie de Huntington). Certaines pathologies sont auto-immunes, c’est-à-dire que le système immunitaire censé nous protéger des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme dans un processus auto-destructif. On citera ainsi la myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire perturbant les mouvements, les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins… ou encore le lupus, susceptible de s’attaquer à presque tous les organes.

    Au-delà de la typologie, peut-on savoir combien y a-t-il de personnes atteintes ?

    Il n’y a aucune statistique vraiment exhaustive et précise concernant les maladies rares au Maroc: elles toucheraient au moins 1,5 million de personnes mais il est possible que ce nombre soit encore plus élevé à cause des mariages consanguins (entre cousins) encore fréquents qui aggravent la possibilité de transmettre aux enfants ces pathologies qui à 80% sont d’origine génétiques.

    Qu’en est-il de la prise en charge ?

    Aujourd’hui, il faut souligner que l’information est encore fragmentaire pour les patients comme pour les médecins. Les maladies rares représentent pour le patient et sa famille un véritable parcours du combattant au Maroc fait de nombreuses consultations chez plusieurs médecins. Il faut 2 à 10 ans pour qu’un diagnostic soit établi et les traitements administrés. Cette errance diagnostique est due à l’absence d’un dossier médical unique et d’un médecin référent qui centralise les informations et coordonne les soins comme cela se fait en Europe. Bien que des efforts aient été accomplis ces dernières années dans les CHU au Maroc, le manque d’informations sur ces maladies est par ailleurs toujours patent aussi bien pour les professionnels que pour les autorités.

    Et pour ce qui est des protocoles de soins ?

    Des solutions thérapeutiques existent maintenant. La recherche fondamentale publique a beaucoup avancé ces trente dernières années dans la connaissance des mécanismes à l’origine de nombreuses maladies rares. L’industrie pharmaceutique a pris le relais et pu être, elle aussi, source d’innovation avec la mise sur le marché de nouveaux médicaments. En 1983, il n’existait que 40 médicaments pour soigner les patients concernés dans le monde. Actuellement, les médecins ont le choix entre environ 500 traitements différents. Il n’en demeure pas moins que seulement 5 % des maladies rares bénéficient d’un traitement approuvé.

    Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements complexes et indispensables existent au Maroc. Ces moyens sont toutefois limités et difficiles à obtenir car parfois coûteux (médicaments «orphelins», greffe de moelle osseuse…) et pas toujours bien connus. …

    Quel est l’objectif de l’Alliance des maladies rares au Maroc ?

    L’AMRM est une toute jeune association créée officiellement en février 2017 qui ne cesse d’appeler à la reconnaissance des maladies rares comme une priorité de santé publique au Maroc, s’inscrivant, à l’exemple des pays européens, dans un plan national pour les maladies rares, formulant les objectifs et les mesures à prendre, notamment le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétence régionaux pour les soins en nombre suffisant pour assurer la couverture globale du territoire, une meilleure accessibilité à certains médicaments indispensables, une formation accentuée des professionnels de santé à « l’univers des maladies rares » et enfin l’extension du dépistage néonatal de certaines de ces maladies qui permettrait une prise en charge immédiate.

    Le ministère de la santé n’a pas de politique en la matière, qu’en pensez-vous ?

    Le ministère de la santé a commencé depuis 2012 à mettre en œuvre quelques mesures concernant les maladies rares : il a ainsi établi un plan national de contrôle de l’hémophilie et des autres troubles de coagulation ainsi qu’un un plan de prévention et de contrôle de la thalassémie et des autres hémoglobinopathies en collaboration avec les différents intervenants dans ces domaines, notamment la société savante, la société civile, les gestionnaires et les professionnels de santé. Ces premiers plans sont néanmoins encore largement insuffisants pour répondre à l’urgence des problèmes.

    En savoir plus sur http://lavieeco.com/news/societe/maladies-rares-questions-a-khadija-moussayer-geriatre-et-presidente-de-lassociation-marocaine-des-maladies-rares.html#oOlSgddRF0kirx3P.99

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    *BRAVO DR MOUSSAYER KHADIJA !

    COPIE DU DR IDRISSI MY AHMED DE LA VIE ECO AVEC MES COMPLIMENTS

    PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC

    aamm25@gmail.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances

    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie…Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.

    Des esprits
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    Apocalypse retardée et résurrection précoces
    On peut leur parler d’ici, Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Enadafa mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.

    Rencontres
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense, Tous les anges seront de la partie.
    Mythe et mythologies réactivées Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terrestre des brunettes fantômes
    Détour sur les affres et les sujets de la rédemption. Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, saddamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.

    Et puis les dossiers allemands !
    Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste sur d’autres victimes innocentes des malheurs des Juifs. Les mêmes victimes du célèbre berger David. Le père du roi Salomon, Salomon. Edda Yaôud, qui d’un coup de tire-boulette, sournoise et perfide, traîtresse et fourbe, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là leurs descendants. Ecroués dans ce centre de concentration et d’apartheid au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides sont restés plus ou moins chez eux, en Palestine. Zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration, n donne nul regret ni culpabilité à ceux qui ont créé Israël. Havre de paix en pleine aire de guerre, chaud de ses armes atomiques, un véritable porte-avion nucléaire, en face des pays musulmans et des russes, sanctuaire de la démocratie (sic) en face des déserts

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Pas loin, et plus près d’ici et plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies ! Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité.
    Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains, qui firent et qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !

    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi, feue la blondasse avec tes deux gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, et chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof…Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi ruiner ton reste de méninges, dans ta soliloquie torride, digne des toréadors de la masturbation cérébrale, des faiseurs de partis politiques, qui mangent ton pays, à bras ouverts ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher Toubib, les revenantes que je te confie afin de corriger et soigner les âmes des trépassés que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avoir besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !

    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entre-eux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zafzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots, de reptiles et autres vampires du pouvoir ou tahakoumistes !
    M _ Allez vous deux, vous tous, faites taire vos querelles puériles de syndicalistes en mal de grève ! Ne faites pas comme des zoufrias ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! Oui, la politique est une chose ! Wakha ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales ou des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple, et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent loin de l’arène aux lions, est un jeu partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours.
    M_ Ah ! Ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplices à vivre ces épopées, terrifiantes et dramatiques, rarement heureuses, sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins d’ignorer encore Student ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans sentiments ni pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chroniques et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par quatre chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit cela directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse, au Nord, de tous vos amis arabes et musulmans.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut. Et puis il ne prendrait pas de photo à l’Elysée avec le Roi !
    M _ Ne sois pas mauvaise langue, alors ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe ! Je pensais dire ‘’Prof’’, ma chère professeure !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes ni enfants, ces casse-têtes, criards et turbulents, ces râleuses de nougarates*, sans gamins turbulents, sont des espaces antistress pour tous. Des centres de cures sociétales qui rapportent des impôts et des recettes à l’Etat. Voire aussi du calme aux familles. Beaucoup de gens y ont établis leurs bureaux aussi. Et ce sont aussi des endroits de ralliement et de rendez-vous d’un tas de gens. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, ces fumoirs, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ou vos ordures toxiques! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S_ J’en doute ! Tu exagères, Maidoc ! Ils vont te cherchez noise, tous ces partis pour tes piques ! Et, ils vont se liguer contre toi. Pour une fois ils seront unis, grâce à toi, afin de te faire taire, te punir ou t’affamer !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs partout nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos cinémas, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines nuisibles, qui roulent ostentatoirement devant la police et ses agents ? Sont-ces offenses, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse ainsi puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ? Corrige ton tir!
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, ces poubelles, diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S_ Tout ceci, relève de l’inculture civique manifeste ! L’éducation manque, c’est tout. Ce n’est pas le rôle des multinationales qui viennent vous transporter.
    M _ Là, ce sont des traces ! Des ordures et des offenses. Et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes et leurs excès qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs facondes et de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses, bien ou mal acquises, infectes ou saugrenues ! Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Même quand elles achètent ces sorditudes* de l’étranger ! Des magasins de rebus de fringues troués rapiécés et signées, des décors dépassés ou des tableaux mièvres
    S _ C’est la mode espèce de paysan arriéré ! Incapable de faire de telles dépenses, tu parles par jalousie.
    M _ Non !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M_ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums pharamineux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    S _ Je rêve ? Tu changes de ton ! C’est une mélopée divine que tu me sors là ! Tu étais invité des fois ? Ou pour une fois ! Et voilà que tu critiques tes hôtes !
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, aux tentes largissimes, qui par endroits laissaient respirer les arbres, propres et polis…Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée…De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste… De beaux tapis, quasi neufs, étendus et répandus sur l’immense jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Redites.
    M _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? Des rencarts pour de prochains contrats ! De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social ? De l’histoire et de la religion ? Oui, des blagues, chacun plongé dans son phone !
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ?
    M _ Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et je vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et …te taire le suivant ! Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore.
    S _ Tu n’as nulle idée non plus de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Moi, Maidoc, je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te rassurer et pour dire des choses à tes…
    M_ Moi, athée ? Hram âliq a lkaîya ! Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y a Un ‘’X’’, derrière !
    S _ C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire.
    M _ Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque ces ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, ces branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants encore ou simplement ceux qui vont te manger ! Les insectes et les vers.
    M _ Moi, être mangé par les insectes et les vers ? Quand même ! Avec tous les alcools que j’ai bus et les parfums que j’ai mis, je vais les faire fuir et les intoxiquer…
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi et ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, bout de bambou, sceptre de ton monde et de ton espèce, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, elle est pleine de reptiles et des fossiles des tiens. A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ J’ai expliqué à mon bof Med, que la tête du mouton de l’Aïd El Kébir ; offerte par le frangin, et que nous partageons ce soir, en pensant aux chefs démis prochainement de leurs ministères et fonctions, que ces bouts de viande allaient le reconstruire. Lui donner d’autres protéines nouvelles pour soigner son vieux corps… Et à cet chef un autre gouvernement. Les moutons, c’est utile, ça nourrit en votant. Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu, Maidoc ? Et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme… des fois?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, ma chère Student, l’esprit de cette réponse faite à Christian Labrune.
    S _ Qui c’est celui-là ?
    M _ Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains. Et plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Mon propos, c’est Le civisme universel. Une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas lors de la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner ces impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays.
    S _ Comment ?
    M _ Tu plaisantes ! Regarde les infos ! L’intérêt est d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à cet éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  » l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’.
    S _ Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ un peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont leurs parrains et les premiers à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel. C’est un spectre qui te le dit, Mondoc ! Je Transmettrais tes dires et ton ire à qui de droit et à qui sait lire. Tu fais plus de boucan que le Hirak, Chabat, Benky, Ilyas et Ayouch, réunis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances
    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    On peut leur parler d’ici,
    Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense,
    Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terres des brunettes fantômes
    Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
    Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
    M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
    M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
    M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S _ J’en doute !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
    M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
    M _ Les insectes et les vers.
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
    M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  »’ l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux

    Morale citoyenne et crédos.
    Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

    Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.

    Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

    A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
    La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
    Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

    Le verbe croire ou la lumière interne

    Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
    Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit  »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie  » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

    Salut Pascal !

    C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
    Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
    Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

    La fatigue de penser dans cet aquarium

    La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
    L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

    La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

    L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

    Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

    L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

    Jeu d’intelligence ou de hasards

    Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
    Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
    Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

    Bénédictions, prières et repentir.

    Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
    Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
    Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

    Face à la mort, la vie, simplement

    Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
    Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
    Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 29 avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    MADAME STUDENT ACTE 61, GENRES VARIES ET STANCES

    Visions à travers des symboles.

    C’est une crampe aux jambes et une miction imminente, chez une dame d’un certain âge. C’est l’euphorie d’une moribonde et son espoir vers l’Ailleurs ! Il y a des faits et des écrits qui vous rendent tristes. Mais, je viens ici pour vous apporter de la joie ! Besoin de remerciements désintéressés ? Telles des prières, voici des pensées en vrac, sans queue ni tête, pour ceux qui en ont. C’est un des actes de la série des chroniques différées de Mme Student.

    La cavalcade des escargots

    Le platane reverdit après avoir perdu ses étoiles feuillues. La vie nous permet de constater qu’elle est encore belle par endroits. Sauf qu’il est sur terre un enfer, avec ses douleurs et ses erreurs, ses excès et ses injustices immondes. Sont-ce des messages émanant de soi, lancés comme des prières, vers l’Inconnu pour que ça s’améliore du côté mal et que le bien dure encore plus et se multiplie ?

    La chevauchée des cloportes

    Nous vivons dans la matrice depuis 6 mois. C’est un accouchement torpide qui s’inscrit dans la chronicité, à l’image des délivrances en pays développés ! Cependant, je ne parlerais ni de la retraite surprise du populaire Benky ni de l’Akhanouche, le bleu et flamboyant palatin. Je ne dirais rien du cosmopolite gouvernement. Dommage pour les deux ou trois exclus. Ils ont bien des cadres de valeur. Rien ne sortira des sables de Guergarate ni des mutins dévoyés par les voisins ! Encore moins des inventions de Daech qui perd l’une de ses têtes. Je ne disserterais pas des matchs de tennis, verbaux et politique, où brille le tempétueux Trump qui vient de dire qu’il a ‘’ hérité d’un foutoir ’’, à l’occasion de la visite du roi de Jordanie, Lui qui a clos dernièrement une réunion des pays arabes où Saladin Mézouar, représentait le Maroc.

    Effervescence

    Notre monarque devait recevoir le néo-gouvernement, préfère une visite d’état ultérieurement. Et on a tant de ministres qu’on nous jalouse et que l’on veut que l’on exporte les 2/3 à nos amis européens ! Je ne dirais rien des Whasps ni des dévastateurs de l’Orient. Je tairais ces laborieuses élections hexagonales, où brillent la délation, l’intrigue et la confusion. Je ne dirais rien des invasions mercenaires et/ou criminelles de Lybie, de Syrie, d’Irak, d’Iran et de ses pays voisins. Pour cause, je n’ai pas assez d’infos pour comprendre d’où ça provient ! Si vous le savez avec certitude, proclamez-le, s’il vous plaît ! Mais je vois que la terreur continue et que cette tragédie universelle ne sert en rien l’humanité. Ni vous, ni moi ne pouvons l’arrêter. Je lis votre colère insoumise et regrettable dépression, traumatisés que nous sommes par ce sujet ! Alors, je plie le journal et j’éteins le phone et les écrans.

    Aux Adams

    Si tu vas au Mac Do pour boire du Coca, si tu n’as plus rien à regretter, si tu es passée et trépassée, je parle de toi Mme Student, moi, je persiste dans mes questionnements. Je regarde les feuilles du bambou chargées de coccinelles, de doryphores, de moisissures, de mousses et de pucerons. Elles scintillent au soleil et brillent en frétillant sous le vent ! Entendez-vous leur musique et les refrains des cloportes qui dansent en dessous en rampant ? La vie, depuis l’aube des hommes, on n’en sait rien ! C’est que la vie est précieuse et elle ne tient à rien ! Comment vas-tu Khity Student ? Lui as-tu pardonné ? Le vois-tu de là où tu es ? Penses-tu à nous aussi ? Tu es dans quel coin de la galaxie déjà ?

    Un whatshapp au bon Dieu

    Il y a des évènements déprimants qui vous rendent maussades et quasi coupables. Alors, un refuge, un espoir, une lettre, un avocat ! Dieu, je te cherche pour te trouver. La prière dans la foi est une raison et un moyen de te louer, pour te quérir et te découvrir. Nous faisons partie de son domaine et de sa féconde et incommensurable créativité. Tout ça, cet univers, n’a pas été créé de rien ou pour rien. Cela implique une relation, une corrélation entre l’objet créé et celui qui l’a façonné, une connexion consciente ou non. Ce n’est pas une œuvre spontanée, que cet univers où ne sommes quasiment rien. Elle a dû avoir un but, un moteur et un mobile, que cette création. ‘’Dieu existe pour répondre à nos besoins’’. Seulement, c’est trop s’estimer, comme créatures ! Car dans cette immensité, sur cette mini Terre, et vous les ministres, les médecins et vos magistères, savez-vous, sérieusement qu’on ne représente presque rien ? Vous ne le dites pas assez en vous-mêmes, pour ne pas flancher…C’est un masque ou de l’optimisme ? Qu’avons-nous de plus qu’un chat ou une guenon ? Dites ? La parole, l’histoire, la culture, la morale, les moyens des guerres, le fric ou les civilisations ?

    A travers les louanges et l’admiration pour Sa Création, l’homme dans sa piété, recherche la paix et la satisfaction de ses espérances. Et même sans ça, c’est le même but ? Ni déclaré ni conscient ! C’est-à-dire, la sérénité de son esprit tout en escomptant d’être entendu et de voir ses vœux réalisés. Toutefois, en pleine conscience, la recherche de ces deal est en elle-même un besoin d’exister. Evidemment dans les meilleures conditions espérées. Et surtout de dépasser la fin biologique prescrite à l’homme et à tous les êtres vivants. C’est-à-dire la mort et l’anéantissement de l’entité qu’il représente, lui-même à ses propres yeux et parfois devant les autres. Dilemme grossi par-là, pour chacun et pour le reste de l’Humanité dont il partage l’existence et le devenir.

    Une tribu d’homo sapiens qui ignore d’où proviennent leurs ancêtres plantigrades et ostensibles mammifères ! Un clan biologique dont il fait automatiquement partie. Tout un chacun, dans son intimité du moins, refuse d’être un ‘’être’’ sans lendemains. Un mort. La mort est une phase ! C’est une virgule, ou moins, un déboire insurmontable équivalant dans certains concepts au néant. Une futilité de la création, vouée au chaos et à l’inutilité de sa vie propre, aux yeux et devant la Création elle-même. Et on voit le pari et l’ultime condition : Ou, c’est l’éternité pour l’homme aussi, lumière de Dieu, pour son âme du moins…Ou, à l’inverses, qu’il n’existe pas et que tout un chacun ne représente au bout du compte, qu’un factice hasard, un futile petit rien !

    L’option religions.

    C’est donc un credo d’espoirs immenses et d’éternité collectif, mais aussi de vies ultérieures mieux loties. Le créer l’homme et le voir anéanti, liquidé, futilement, laisse perplexe. Se voir effacé, sa conscience vaporisée avec sa vie sans lendemain, c’est un peu dommage pour la raison. Voir solder des consciences, comme on voit effacée la mémoire chez l’Alzheimer, est dommage pour des créatures aussi belles que compliquées qu’est l’Homme. Des vies, qui nées, luttent pour vivre afin de maintenir le flambeau de la vie. Se reproduire est une faculté biologique primordiale, qui permet de faire évoluer l’homme. A la longue, certes ! Sa physiologie, qu’il ne domine pas, le conduit et maintient en vie le robot organique qu’il est. Sa conscience devrait le mener vers une meilleure identité. Une meilleure définition de soi, plus évoluée. C’est-à-dire pour l’homme, un dépassement spirituel qui permet au côté animal de se surpasser. C’est-à-dire le développement de sa vie propre et celui de son esprit, à même de purifier cette partie de lui-même et qu’il ignore, son âme. C’est là que la morale et la citoyenneté entrent en jeu pour que la rectitude du comportement guide mieux les conduites et la personnalité.

    De la concentration lors des prières

    Ça vous regarde si vous ne croyiez pas ! Autrement, vous êtes là, en toute humilité devant Dieu. A quoi sert-il de prier alors, quand les cris, la musique, la parlote, les insectes, le vent ou la sueur, vos crédits, vos peines, votre insuffisance sexuelle et la perte de votre amie vous empêchent de vous concentrer ? Ce sont autant d’écrans et de freins que des louanges sensées et des vœux denses qui percent votre esprit et qui perturbent vos prières. Du corps et de ses mots, sortent d’indécentes, d’impudiques ou érotiques idées. On parle du ‘’ Chitane’’ qui perturbe sa concentration. Un instinct et des idées fixes qui supplantent le cours de ses idées et qui le parasitent. Je ne sais pas si je me suis fait comprendre…De moi-même à soi, pour commencer !

    Le comble de la collusion ou de connivence avec le bon Dieu, sont ces idées aussi égoïstes que charnelles qui deviennent des vœux ! Des idées saugrenues, matérialistes, sensibles, inopportunes et persistantes, qui vous empêchent de prier et qui se doivent d’être chassées, par respect. Cet égoïsme est quasiment de la démence, pour ne pas dire de l’apostasie ! Comme lorsque, coupable, on va à sa communion, à son Chabat, pardon, à son sabbat ou à son vendredi. Vous avez vu les criminels notoires le faire…Alors ! C’est du théâtre, de la mise en scène pour plaire, de la parodie. Mais non, vous êtes cool, vous continuez, par sincérité, d’implorer Dieu de renforcer vos forces, vos chances et vos compétences sexuelles intimes ! Vous trouvez franc d’avouer ces faiblesses et de faire des vœux pour ces bassesses. C’est d’un naturel et des anges, vous en faites des complices, des amis ! C’est le trafiquant de kif ou de drogue qui implore Dieu de le couvrir et de le sauver, lui et sa cargaison, de toute perquisition des gendarmes

    Un semestre de choix et de liquidation

    Ne dit-on pas que ‘’yedi ou yed el qabla hata ka yakhrouje el hrami âouer’’ ? Après en avoir fini avec la grossesse prolongée, en voie d’avortement de Benky du fait des géniteurs orgueilleux et des sages-femmes arrogantes, Abdou, en sage père de famille et responsable devant le Créateur, ne pouvant supporter l’idée de plusieurs pères exigeants à la fois, pour une grossesse commune dont la paternité lui est attribuée, et après avoir passé plusieurs médecins à la recherche d’une solution pour ce ventre polyvalent, et pour un seul et même bambin, opte pour le curetage prophylactique. Il s’adresse non pas au réticent ministre de la Santé, ni aux poltrons des CHU, mais à une ancienne sage-femme devenue la huppe des filles depuis qu’elle manie avec dextérité les aiguilles à tricoter dans les matrices repues d’indésirables ! Une faiseuse d’anges rend service à ces ventres piégés, là où l’Etat rentre dans son coin et où la religiosité ou la morale, priment et s’accordent à ne pas pécher. Changer, renverser, avorter les Gouvernements, les Partis et le Parlement, fait partie ouvertement du jeu politique des pays rustres. Les simples gens font ça en catimini. Et chez nous on fait ça, lentement, mais sagement.

    Dérive sarcastique

    Fatigué d’un long séminaire, le Directeur préférera une circoncision thérapeutique in utero du Parti pour pallier aux contractions dangereuses, responsable de circonvolutions de la tête et aux risques de lynchage du bébé par une circulaire du cordon. Mortelle. Les parents multiples, que se connaissent en grande pompe et supers responsables devant l’éternel, vont se cotiser pour faire la fête. Une grand salle et prévue ainsi qu’un traiteur de renommée internationale. Et la polyandrie sera enfin reconnue dans le paysage islamiste et acceptée par le parlement musulman qui nous fait office de et de sénat logistique à la demande, législatif loisible, ou oisif couteux de réputation.

    C’est la coalition des papas assagis qui donnera un nom à ce bambin fédérateur. C’est le problème indu aux banques de sperme d’état, quand elles mélangent en secret les excrétas des donneurs pour cacher les identités d’électeurs à celles qui vont emporter le butin des bourses…Les urnes et les bulletins ! Heureusement que pour faire du volume super fécondant, ces boîtes à genèse, qu’elles ne rembourrent pas tout ça avec des giclées de sperme de porcs, de zèbres, chameaux, de gorilles ou d’éléphants…El l’on verrait plus que les partis en lice, bien des zoos et des cirques lâcher leurs hôtes familiers et faméliques, demander leur quota en portefeuilles maroquins pour avoir été de bons partis fondateurs et féconds !

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver

    Afin de seconder le patron et de veiller sur l’évolution de ce pari, Mme Student va être réanimée, réincarnée par ordre divin. Elle revit par décision du Ciel. Elle est descendue encore une fois d’En-haut sur cette terre bénie. J’en suis le script, le parolier, le scribe des lyrics et le témoin attitré. Sur ces entrefaites, la revenante est parachutée en urgence pour donner un coup de main au psycho psychiatre, nommé en service urgent. Le parrain qui allait enfin trouver l’opportunité obstétricale de sortir du danger d’inanition le Parti, père responsable administrativement parlant et les nombreux candidats à la paternité, devenus des pères puissants et effectifs !

    Pas que pour leur effectif grégaire. C’est ainsi qu’on mélange la fiction, la mystique, la politique et la dérision. C’est le salaire des frictions qui avaient fait le souk. Des coulées intempestives des mâles, des leaders, des ténors, des tyrans et de titans. De la lave en effervescence à brûle-pourpoint. Un travail qui dure depuis 6 mois ! Des matières explosives. Des matières à enseigner seulement après la fac aux chefs pour avoir une saine postérité. Bref la césarienne est indiquée. C’est un devoir d’état. Plus de tergiversations, ni de ‘’fchiouchate’’ ! Halte aux tergiversations et aux contorsions, au bloc on opère !

    Onomatopées en soliloquie

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    Et le Psy qui chasse les infirmières, le riche anesthésiste du Mall de ma cousine qui a participé à faire durer le plaisir, comme si c’était avant la conception ! Comme on chasse sans lui payer d’honoraires ni honneur le chirurgien au lustre qui brille plus heureux et qui va lâcher sa cravate d’apparat ! Alors place au nombre, au gigantisme à la multiplicité…à la collaboration. Des portefaix de portefeuilles ! Un seul regret, on eût pu faire entrer tout le parlement…et le caser au gouvernement…Les deux siamoises de chambrettes et leurs sporadiques figurants auront tous ainsi des maroquins. Des portefeuilles dodus, au pays des doux marocains ! Mais, sans retraite à vie. Et aux ministres non plus ! Sans doubler de leurs salaires….Alors soit ! Considérer le Ministère et le Parlement comme un Service Civil à l’instar celui que nous faisons il y a longtemps. Ou alors, un gouvernement autonome pour chaque ville du royaume…C’est ça. Ainsi, notre liberté provinciale nous reviendra au Gharb au lieu de dépendre de sa riche bourgeoise ou selecte ponte de métropole. On sait que les métropoles et leurs maîtres de céans sont des avaleurs d’étoiles comme ces galaxies de la Voie Lactée. C’est ce qu’on appelle la loi de Coulomb qui fait que le gros attire le petit. Il reste dans son giron à tourner autour jusqu’à chuter et à être absorbé. Le sort des météorites et de fondre et de se confondre avec la planète ou de tomber quelque part sur une étoile.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    DR IDRISSI MY AHMED

    Dimanche 12 Mars 2017

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée. J’y suis. J’en viens.
    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
    Malgré cette brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quant aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont dû savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par-delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloîtrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumée. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DÉLIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Et dire que ça arrive quotidiennement. C’est une nature, hélas ! J’en suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS
    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’

    MAIS, POUR LES MEURTRES ?
    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe
    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tort d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER !

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah* et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
    De ces questionnements existentiels, banaux, sur-médiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par-delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.
    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après-midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Éconduit, déçu de ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scénario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’aloi ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,
    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils entre-tuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discuté après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA T.,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connaît tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui entre-tuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    CARNAGES ET MÉTEMPSYCHOSE
    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une supérette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina ! Maâlem Séfrioui et autre Fatma et Khihy Saadia….

    DR IDRISSI MY AHMED

    #353649

    Sujet: MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    MOUSTIQUES, EGO ET POLITIQUE

    AFRIQUE OCCIDENT

    Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, sont frères et sœur de la même africaine de mère, qui vivent sur deux continents opposés et différents. La maman, sauvée prodigieusement des eaux, a pu fonder un autre foyer en sautant la grille qui sépare les deux mondes. Elle vit librement et maritalement, avec son employeur et père de Sitou. Elle envoie un peu d’argent, chaque mois, au père de Simi, son premier mari. Qui lui donc, est resté coincé avec ses 3 autres femmes et son fils aîné, dans une cabane en périphérie de la capitale. Vous me suivez…

    LA CRINIÈRE DES LIONS

    Soleils arrogants, viels hommes blonds, vicieux, narquois et riches et lubriques, viragos viriles, femmes magiques et identités supérieures d’occident, farfelues et erratiques, anges et leaders pourris ou mythiques, en prison ou en voie de l’être, il neige sur votre olympe qu’on ne perçoit plus que vous et vos mèches dorées ? Zeus ou Yahvé, Père, sont-ce des crânes rasés ou des turbans qui manquent de bonté ? Des perruques sur d’erratiques intellects et de chauvines et homicidaires idées ?
    On devrait vous abaisser vos plafonds pour vous rapprocher directement de nous autres, basiques faunes de l’humanité. Place aux moustiques ! On devrait vous faire ôter les ailes et vous donner des pieds et moins de morgue, pour commencer. Et puis, vous rapprocher de nos yeux, ce sera juste pour se connaître et pour se voir, avant de décider, d’occire et de piquer !
    J’entends vos sifflements dès votre approche de mes tempes, moustique ! Et puis ce rappel ! Ce ronflement persistant, désagréable et fatiguant. Invectives inlassables de marâtres syndiquées ! Ostracisme de nos pénates et de nos dieux, fustigeant ! On vous a vaincus, envahis, colonisés, déracinés, répudiés et refoulés…Les meilleurs d’entre vous, sont vidés vivants ou et sortis empalés et violés. Il n’y a plus d’eau, ni de minerais, plus de pétrole, chez vous, ni de femmes encore potables, pour nous attirer…Ouste, vivement des barrages et des murs, entre tous les Mexicains du monde et notre pays ! Au moins, vous êtes devenus franc, depuis que votre prédécesseur Brexit nous a divorcés !

    DENIS D’AUTRUI

    Vous dites…Changez de dogmes, explosez vos vieux crédos et vos conneries mythiques et arriérées ! Regardez nos idées, notre république, notre démocratie…Ce ne sont que subterfuges pour nous dompter et nous aliéner ! Des slogans de riches pour diffamer notre culture et nous refouler ! Des foudres pour faire fondre nos essences particulières, puis comme cendres et déchets, nous souffler ! La foudre et le chaos démérités !

    FIN DE MESSE ET VIEUX SAGES

    J’ai raté, honteusement et rageusement, le 3ème moustique de la nuitée, alors qu’il se réchauffait sur la porte du placard, en face du radiateur. Il se bronze à l’œil comme qui dirait. Et le dîner, c’est moi, pardi ! Les parasites, c’est ainsi fait. Il ne devait pas être convaincu par le texte de l’hebdo, plié en deux. Bien chaud et seul, dans la chaleur de la nuit, bien calé, comme un parlementaire parachuté, il a très bien pu m’échapper. Car je ne l’ai pas vu ni pu retrouver son corps sur le plancher.
    Entre l’hypothèse de Benkirane, anesthésié par le Tahakoum et puis réanimé pour être redirigé, il y a le temps qui passe. Un poker sur un échiquier qui dure, le temps d’une série sur la télé. Inutilement pour ladite démocratie et le pays ! Dans sa suprématie prégnante ou apparente, il, Benky est de toujours indispensable pour le jeu et largement victorieux. Les gens ont fait leurs calculs…Sans pouvoir décider. Ils flottent entre les deux sphères et les courants universels pernicieux ! A ne rien comprendre ni pouvoir calculer !

    INDÉLICATESSES DE BAMBINS

    Les enfants ! Que viennent faire là sur le sol mes deux oreillers et ma couverture étalée par terre dans l’autre chambre ? Esprits sataniques et malsains, pervers et pernicieux, intouchables et imparables sont ainsi les démons. Les jeunes pas les vieux ! Sont-ils doublés dans le réel et se vengent-ils sur nous, par le biais de leurs diables frondeurs et facétieux ?
    Des êtres invisibles et que je méconnais, mais dont les actes pervers sont manifestement commis ! Ou que dans leur piqûre, inoculée dans mon annulaire, il devait y avoir de ce VX ? Le pire poison jamais inventé. Un neurotoxique, universellement interdit, dont on vient de tuer Kim Jong-Nam, ce 13 février. C’est du demi-frère du tyran nord-coréen, Kim Jung-Un qu’il s’agit. Le président de la Corée du Nord, fait trembler Stump, en tirant de très loin ses fusées. De quoi l’écheveler de sa fausse perruque ou de l’achever, malgré sa vraie crinière. C’est mon état ! C’est moi-même, sous l’emprise de leur injection toxique, qui aurais chamboulé les deux chambres ?

    LINCEUL POUR LA SECTE VORACE

    J’écris sur ce blanc extrait d’arbre cellulosique qui sert à d’autres usages que de retenir les pensées fugaces. J’écris sur ce mouchoir qui devait être ton linceul temporel, ô moustique ! Le 3ème larron-piqueur est collé sur le plafond, parmi d’autres tâches et reliefs de cadavres de son espèce ! Il me nargue et jure instinctivement de me percer. Est-ce lui, le messager de l’administration ? Un veilleur de nuit, malveillant ? Une antenne de surveillance, un récepteur équipé de phare invisible et de micros, sur la tête de chacun. ? Pour la sécurité personne n’est en sécurité. Les services surveillent. Les services utilisent les moustiques pour nous épier notre intimité et nous punir, s’il le faut. Des anges zélés qui ont le privilège de punir sans juger…L’insomnie, c’est la mère du vide. Le néant qui parle. On dit, qui délire.
    Autrement…Qu’y a-t-il comme analogie, entre lui, l’Aedes aegypti et les violeurs ? Qu’ils soient des professionnels invétérés, des drogués, enfumés ou pas, quand ces terreurs violent une personne puis, une autre et une autre ! Quand ils la forcent à subir et à faillir, elle, sa dignité, ses libertés et ses droits. Quelle différence existe-t-il entre le parasite et ces autres ennemis…de partout dans le monde…qui emplissent les prisons ? Moustiques ou terroristes, violeurs politiques, sexistes ou accaparateurs, quand ils réclament violemment des biens, ou qu’ils arrachent des plaisirs ? Quand ils les prennent et qu’ils abusent de vos droits. Quand ces faunes et ces fauves, ces démons faits femmes ou hommes, abusent des faiblesses des gens, des victimes qu’ils trouvent là ?

    LE SYNDROME DES VAINCUS

    Syndrome de Stockholm. Repli sur le passé est le complexe des vaincus. C’est quand les forçats deviennent amoureux de leurs matons. Difficile d’être objectif ou logique, impossible d’accepter pour quiconque d’être une victime ou une proie ! Même si la nature nous emplit de philosophie, mercenaires, agents ou moustiques, osent prétendre qu’ils tuent ou nous pompent de droit…
    C’est le même questionnement devant ces autres situations de par le monde et les frontières entre états sur les débris des vieilles nations. Que ce soit celles d’une personne, d’une tribu ou d’un clan, vers une terre spoliée, un bien arraché, ou celui du sang versé ou sucé, encore une fois, alors qu’il ne leur appartient guère ! Les causes des bellicismes aveugles, les logiques des invasions sauvages, quelles que soient les raisons avancées et l’histoire, poussent à des contre-réactions et à des vengeances. Les prétextes fumeux, quels qu’ils soient, se soldent sinon dans l’impasse, dans l’incompréhension la plus forte entre la victime et le délinquant. ‘’La raison du plus fort’’ nous fait entrer dans les fables de Jean De La Fontaine et dans les légendes, plus que dans les stricts droits ? Cannibales et cruels carnassiers que nous sommes, me dis-je, en osant leur en vouloir et en critiquer nos ‘’ amies les bêtes ‘’ hypocritement !

    DU SANG POUR DES ŒUFS

    C’est l’ecstasy des femelles vampires. Chez le moustique, on me l’avait dit en biologie, j’ai cru et je n’ai pas tenté de faire la différence, c’est la femelle qui nous larde. La dame pique pour se charger de notre hémoglobine, afin de constituer ses ‘’enfants’’. Ses œufs qu’elle ira pondre dans les eaux. Si elle reste parmi les vivants ! Elle est là et me nargue insolemment. Pire, cette femelle me prive de sommeil. La fatigue et la traîtrise, la trahison des bras affaiblis, le sentiment de cette incapacité de l’atteindre là où elle perche, le fait de la voir m’épier et de me traquer me laisse philosopher sur le destin, la politique et moi. Jungle, félin et proie, la partie dans cette chambre se joue à trois. Quand on sait que le fauve est en vie et qu’il a envie de vous et de vos muscles lapidés, et qu’il flaire votre sang et votre chair, qui tremble alors, et que très las, vous avez envie de dormir pour vous reposer et d’insulter tous parasites et les voleurs. Vos nerfs vous lâchent et vous entrez dans une phase de colère, de stress, de soif de meurtre et de vengeance.

    SOUFFRANCES ET PHILOSOPHIE

    Ai-je été piqué, juste pour me réveiller ? Ou par une miction irrépressible de coïncidence ? Ou, juste pour me réveiller afin d’écrire ces pensées, lesquelles, sans cela, resteraient lettres mortes ? L’envie de gratter mon annulaire gauche, la rage de le frotter, ce doigt amaigri, depuis si longtemps et sans bague, le fait de le voir rougir totalement, me fait honte à pleurer d’impuissance et de ressentiments. Juste la douleur et cette terrible insomnie qui décuple la fatigue. C’est le sentiment d’être outragé, puni sur terre, juste pour la pub, un pré-lancement du Jugement, un extrait du film du calvaire et de la sanction qui m’attend, pour trois fois rien. Mais qui leur ouvre les portes pour entrer chez moi ?
    J’avais beau parcourir du regard les murs de cette chambre, étroite comme une tombe, à la recherche du moustique, je ne vois rien que cette histoire de peines, physiques et mentales, dans un cagibi. Un avant-goût du caveau que j’ignore et qui m’attend. Quelle est cette clarté qui m’a permis de trouver ces deux vampires de moustiques ? D’un coup sec, je tape dessus ! Aucune trace de mon sang sur la planche ni de ses éclats sur le mur pour me rassurer. Rien du tyran pour m’apporter ce peu de satisfactions ou de joies auxquelles j’aspirais. Ils ont échappé au coup du magazine hebdo replié, que j’utilise comme une raquette pour les taper. Si elles crèvent, ce sera du fait de la culture et de mon goût pour l’info.
    Paradoxe entre aimer et faire souffrir. Je pense que ces espèces animales qui nous haïssent, qui nous veulent et qui nous apprécient, qui nous exploitent de près ou de loin, plus félins que les fauves de cette jungle de carnivores et de sangsues, sont une image du monde complexe qui nous engendre et nous relie.

    DES VIGILES NOUS SCRUTENT

    Caméras au plafond. Une suite au roman de fiction ‘’1984’’ de George Orwell. Ils sont là sur le plafond. La vue affaiblie, la mienne, je ne peux pas les distinguer. Je pense à ceux qui voient plus mal ou plus rien, comme aux enfants et aux malades assoupis. Je devine leurs forces annihilées et celles décuplées des insectes cette nuit. Je pense à ceux qui sont au-dessus de nous. Qu’ils siègent parmi les anges ou les démons, qui près de leurs lustres, qui fixés sur leurs étoiles, reçoivent tellement de lumière, d’énergie et de chaleurs. Symbole pour saluer les nouvelles planètes que l’on vient de découvrir. Métaphore pour penser aux parlementaires de façade, si absent ou si aigris. Photo de famille. Les véritables crocodiles et démons sont tour à tour interpelés pour ressusciter des hommes puissants, des demi-dieux et des titans !

    QUE SERAIS-JE SANS VOUS ?

    Que seras-tu, toi, sans lui ? Toi qui ce soir m’humilie ? Où dors-tu ce soir, dans quel zoo, dans quel cirque dans quelle écurie ? Je pense aux maladies causées sur des lits, sans moustiquaires ! Je songe à ces maladies honteuses, à la honte de réveiller des maladies oubliées au pays. Celles dues aux insectes aveugles et ailés, le paludisme. Une plaie qui avait disparu, vaincue, annihilé ! Je vois le Zirka et la perte de l’encéphale des bébés à tètes plates. Et les possibilités pour que la malaria revienne et réapparaisse.
    Je vois ces pompeurs de veines, qui font du trapèze autour du lustre et qui descendent en ronflant sur mon nez pour atterrir sur mon front ! Toi tu penses aux maris ratés, aux services des impôts, aux maîtresses parties et à ceux qui mal formatées, chômeront à vie. En comparaison, je pense à ces escrocs littéraires, de partout et d’ici, aux imposteurs, à leurs abus de confiance divers. Je n’oublie pas la gente qui abuse de l’institution sanitaire où elle pratique. A tous les prédateurs, à leur ponctions et thérapeutiques. Je n’oublie pas ceux des mafieux qui abusent parmi les vastes cliniques.
    Tu fais allusion aux ennemis et aux adversaires. Tu symbolises par les moustiques par les parlementaires absents et ceux qui sont abscons et dépassés, trop nombreux ou inutiles. Tu regrettes que le gouvernement soit saboté, une grossesse tardive, bloquée, inutile, que gâchent les leaders et la jetset des profiteurs.

    LE CIRQUE DES GLADIATRICES

    Je pense à cet endroit fermé, un cirque de gladiateurs, sans personne autre que le chrétien crucifié qui attend du lion les premières morsures et mortelles déchirures ! Le couloir et la nuit. Tu penses que j’y erre et gesticule comme un forçat dans les ruines d’un phare, perdu en mer…Un bâtisse fermée, comme une boîte de conserve fermée, où tel un poisson, tu ne peux plus défendre ton reste de corps.
    Gentes zélées, identités supérieures, qui nous narguent comme ces moustiques, de si haut ! De leur démocratie olympienne, erronée, ironie du sort.
    Où ce sont les fils des arrivistes, repus de racisme atavique, l’antisémitisme exubérant à fleur de peau, pour sa couleur, qui gèrent la Péninsule et Gaule. Ils élèvent à la place des étendards et des couleurs, un débat noir, plein d’amertume et de rancœurs. Election sentiments, érections xénophobes, racisme ressassé, fonds de commerce de haines. Terrorisme ! Stupeur ! Ce sont les plus extrémistes, syndrome des parvenus, qui osent dire qu’ils sont l’Espagne, la France, l’Italie, la Hollande ou la Belgique. Des espaces, après guerres et colonies, qu’ils veulent défendre contre, les Nouveaux venus ? Envahisseurs et émigrés ! Ces étrangers que leurs aïeux ont vu venir bien avant de parvenir eux-mêmes en Europe à leur tour et de partager, à cause du racisme, devenu programme, cette identité, en fromage triangulaire, hexagonale ou en botte, ces langues de civilisations et de cultures, si diverses devenues mondialistes.

    DU GROIN ET DES PATTES

    Je ne comprends pas que vous préfériez le groin du porc et les pieds de cochons aux croustillantes sauterelles et autres onctueuses limaces et escargots rampants…Des végétariens nourris de plantes médicinales et des faveurs et autres salades intemporelles ! Sauterelles de notre désert, les nôtres sont vertes de couleurs et se nourrissent de feuilles, de plantes et de fleurs. Et quand nous voyons ce que les Orientaux digèrent avec leur riz, comme ersatz de protéines et comme épices ! On est ahuris. Alors, question de saveurs, cessons de nous disputer.
    Finalement après avoir fait tourner le globe dans ma tête, vaincu et en colère, assoupi, fourbu de faiblesses et le corps en douleurs et en détresse, je dois rester vigilent et en garde. L’insomnie me laissera-t-elle assez de force pour aller au travail demain… C’est tout à heure ! Et lorsque, épuisé, je rencontrerais encore une de ces gourgandines qui veut m’attaquer au lit, que faire d’elle ? Que lui administrer comme coups pour me défouler sur elle et comme muscles pour la contenir ?

    SIMI ET SITOU SE RENCONTRENT

    J’ai appris d’un confrère du ministère de la santé locale, un ancien élève de Mme Laure Student, qui a des entrées en Afrique et en France, que les jeunes Simiction Eunkakka-Lanui et Sitou Eunvilaje-Mebèze, ont tous les deux contracté un paludisme. Qui plus est pour ce vigile scrutateur des épidémies, que leur famille de France et d’Afrique doivent prendre tous les jours des médicaments antipaludéens. Le hic dit-il est qu’ils doivent venir en vacances ici, pour se rencontrer dans notre pays hospitalier. Parce que le jeune enfant de la hutte africaine ne pourrait avoir de visa Schengen européen. C’est pire que d’être un migrant mexicain, en chemin sur l’Amérique qui s’est ‘’ trumpée’’ de président, semble-t-il. Mais, ce sont leurs choix aux Ricains. Pour nous, vous êtes en pays hospitalier, chez vos familles proches et les bienvenus.

    DR IDRISSI MY AHMED, LE 26 FÉVRIER 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207207
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LE FOUET DES JOIES OU LES LANIERES DU PLAISIR

    Les étreintes de l’âge mur et les brides du désir

    La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.

    DES FORUMS INJURIEUX

    Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.

    Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !

    Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.

    Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

    ROMANCE FATIDIQUE

    Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.

    Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.

    Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

    ETHIQUE ET FAIBLESSES

    On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort.

    ‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment !

    FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

    Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !

    Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil.

    Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !

    Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.

    Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.

    Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !

    Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …

    Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper !

    LE MONOLOGUE DE FATIMA

    Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie !

    Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ?

    Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !

    Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !

    Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !

    Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

    FATIMA REFLECHIT ENCORE

    L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

    LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

    Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

    CONTINUONS POUR ELLE

    Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.

    Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.

    On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois !

    En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !

    Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !

    Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.

    Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…

    Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.

    Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

    SI JESUS, QUI EST VIVANT, ME LISAIT

    Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

    Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.

    Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.

    Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

    DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

    Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 07 Septembre 2016

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    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Les divagations chroniques de Mme Student
    Honneurs et fierté aux dames et aux nations
    Courage, travail et persévérance aux hommes d’état.

    Conflits domestiques et syndrome de sevrage ou théorie du complot. Le chaos nous guette, surtout qu’il n’y a aucune perspective légitime entre couples polyandres. Je parle des états. Les vieux amants se marchent sur les plates-bandes pour conquérir leurs lubies et étendre ainsi sur elles les lois des harems sacrés.

    Fleurs de Cactées

    Un cactus bien piquant dans un fond de bouteille d’eau minérale qui lui sert de pot est envahi de mauvaises herbes et d’insectes, mais il n’hésite pas à donner le meilleur de lui-même. Même si la fleur ne dure qu’une journée. Ça donne à réfléchir. Ces fleurs de cactées, c’est la beauté, éphémère et stérile. Elles s’épanouissent, sans graines produire, juste pour la beauté. Ce sont des fleurs sans prétention autre que la beauté. Je disais sans parfums ni abeilles, sans raison de procréer.

    Ce sont des fleurs de piquants et de terribles orties, des formes des couleurs qui exposent et expriment la beauté. Simplement, gratuitement, sans attractivité ni autre aspiration. C’est comme la lumière dans le désert ou dans la nuit, c’est comme un fleuve d’eau douce au milieu des mers. Ce sont des chants sans paroles et des poèmes sans mots. C’est dire que de la méchanceté sort la bonté, et que de la douleur jaillissent des douceurs. Ce sont des prières sans sollicitations ni vœux, juste l’adoration pour elle-même, sans quête ni aspirations.

    Richesses morbides

    Certains sont riches de naissance, tels ces nouveaux états dont les minerais fossiles, les forêts devenues gaz et pétrole, éclairent leur place et allument leur orgueil et ostentatoire profil. Le sous-sol, tel un trésor ou un tribut de guerre, leur fournit la richesse et l’aisance matérielle. Les heureux paresseux, dépensiers au grand cœur sinon par excès d’orgueil, faute de se hisser par le simple travail, s’exhibent de par leurs fastes arriviste et leurs ostensibles caractère.

    Ils ont hérité de la terre et ils l’épuisent en ne faisant rien de bon et les richesses, les dépenses retournent aux grands seigneurs, aux financiers et autres capitalistes, les technocrate des pays impérialités, nantis et suréquipés. Les fournisseurs d’armes de guerre.

    Pour les autres, c’est éternellement faillir. C’est tomber dans les pièges, de la modernité, des techniques et des libertés qui leur fait mal. Sans grands moyens pour les acquérir. Que leur reste-t-il à faire, pour s’opposer aux envahisseurs ? Se fabriquer des raisons obsolètes pour résister et maudire le hasard, qui les avait fait venir ? Ces colons attardés, ces conquistadors, d’avant l’Apocalypse, en inculpant le destin de leurs incuries millénaires ! Oui, si la pauvreté est une tare, trop de richesses sont un vilain défaut.

    L’honneur, les cigarettes et le sexe

    Succès timides et sexe torrides ! Quel honneur tirer de ses jeux, sexuels ou autres, les instinctifs et les passe-temps ? Par exemple, quelles richesses pour sa personnalité, son bonheur, nous-apporte-il de s’acheter des fringues, quand on a de quoi s’habiller normalement ? Quelles revanches sur le destin, les fréquentations, les copinages, les mariages antérieurs et quoi laisser comme éducation et fierté aux enfants éventuels, que de courir les hommes. Et vice versé !

    Les orphelins des divorces, les veuves des erreurs, Ça coure les rues et ça les remplit de sauvageons. Futures brutes aux sabres assassins. Il y celles qui ont hérité de la malédiction des parents et des vengeances la société. Il y a celles, victimes de la société qui la nourrissent en retour, de leurs erreurs et qui s’en foutent éperdument. Celles qui par pauvreté et misère, éduquées ou pas, cherchent une croûte seulement. Partout dans le monde, même Jésus aurait sauvé Marie-Madeleine, Ou un peu plus, grâce au service des clients. Un refuge pour leur amour, leur corps, juste une cure, pour un moment. Rares sont celles qui s’en sortent, sans fracas. Les romans fourmillent de leurs déboires et les films sont remplis de leurs mésaventures et souvent de leurs brûlants et tristes sorts. Chaque conduite a sa philosophie, sa justification et ses causes.

    Légaliser le kif ou la morale des kouffards*

    Quel malheur de commettre des bêtises et quelles hontes, est-il de voir des enfants y choir ! Ils ramènent chez les leurs, des problèmes de vie, de maladies graves, d’intoxications et de manques. Honneur et fierté, que leur reste-il en voyant leurs enfants, leurs horizons ternis, leur avenir raté ! Assuétude, dépendance aux drogues ! Des familles éclatées, des foyers dévastés ! Le médecin reste désarmé et on constate cela tous les jours. C’est une guerre qui nous est déclarée à voir ces drogues que l’on saisit par tonnes chaque fois ! Une guerre menée contre le peuple, par le biais de ses fils.

    Les ennemis et les adversaires jubilent devant notre triste sort et futur désastre qu’ils espèrent. Ces sont, à côté de la corruption, des venins, des toxiques, qui brûleront le sang et les valeurs des générations profanées. Des jeunes qu’on aura pourris et violés, déstructuré moralement et politiquement. A leur tour ils deviendront des monstres inciviques, qui sans valeur ni estime de soi, vont saigner le pays et le rendre plus infirme et amer encore !
    Et les monstres sulfureux qui en profitent, leurs feux dans le vent, leurs souffles de monstres putrides, jaillissent dans le cadre politique comme la bave des dragons. De leurs chaires nouvelles, ils éructent et déjectent dans les hautes sphères, les salons et les tribunes, en mirant leurs sordides projets politiques ! Ils continuent dans la presse de fignoler leurs sinistres projets. Des discours ignobles qui frelatent les concepts pour prétendre, hypocritement que c’est pour sauver les gens et donner une armes à la thérapeutique.

    Les maudits sbires veulent libérer le kif pour faire dans l’humanitaire et sauver ainsi du crime les fellahs du Nord ! On sait que pour ces machiavéliques bavards, que c’est juste pour immuniser et conforter plus encore les richesses bâtardes de leurs pairs, ces fortunes nées du chanvre et de son trafic. Et dire que ces sales malfrats, entrés curieusement en politique, veulent faire de notre kif une industrie licite. Déjà qu’avec le tabar et les alcools, les psychiatres peinent et leurs malades plus encore

    L’art de chuter de Charybde en Scylla

    Les enfants pris au piège vont y rester. Ou plus grave encore, se faire une personnalité défaite, une méprise de soi et des siens, une situation d’échec sans issues. Pire que le chômage. Pas de formation, inapte à tout faire ! Et pire, une auto dérision tragique de soi ou au contraire, une insouciance de révoltés, de rebelles insalubres ! Un manque d’amour pour soi-même, un manque d’estime pour soi, un naufrage et une autolyse. Les bêtises, exploitées et exagérés, les erreurs seront exploitées par tes adversaires. Ils sont les ennemis de tes parents, leur échec, les ennemis de ta race et de ta religion qui seront amoindris et diffamés. La tribu et le clan, ta religion, ton pays ne valent plus rien à leurs yeux de conquistadors et de profiteurs de cet esclave, sous payé, que tu es devenu. Où donc s’exileront les tiens, s’ils tiennent à se sauver la face et te laisser, enfant perdu dans la rue. Ou fuir cette réputation infâme que tu leur fais. Ou t’évader toi-même, si tu arrives à saisir ton erreur au lieu de persévérer ?
    Les erreurs de jeunesse, les dépassements, par fierté orgueil ou liberté, copiés des gens les plus libertaires du dehors, ceux qui sont libres dans leurs pays, devinent des péchés, ici, une fois qu’adultes on conserve les courants extrêmes et qu’on les poursuit.

    Ta naïveté de candeur, mon garçon ou la tienne, ma fille, toi que tes parents sont venus me consulter, à cet effet, vous les jeunes qui êtes presque sans expérience, vous chutez devant les sollicitations de tant de copains. Toutes leurs promesses se sont soldées dans les trahisons les plus lâches. Aucun épisode ne te sert de leçons pour le reste de tes jours, mon pote ! Tu es lycéen et toi collégienne, vous sortez, vous fumez, quelques essais et vous voilà abusés ou violés.

    Où sont donc vos maîtres et vos parents ? Ils travaillent… Où sont les vigiles que l’Etat doit poster devant les établissements scolaires afin de vous prémunir et protéger ? La rue et l’école sont devenues des pièges. Et tu vas mon gars de ce pas dans les pièges, le tabac, les dangers connexes et disons les péchés ! Comprendre par là, les erreurs, pour rester médecins ! On te lâche, mon gars ! Tu chutes et ton courage ou ton ignorance, font que tu persévères dans le même genre d’essais et le même registre d’écarts et d’errements ! C’est ta liberté que tu utilises de travers, contre toi-même, ma fille ! Mais, quelle est la part d’erreurs de ta famille et de notre gouvernement ? Quand on sait les millions des uns et les milliards des autres, fournis pour ton éducation, ta formation et ton enseignement.

    Le ‘’X’’ du Bigbang et la biologie

    Ce n’est pas parce tu es agnostique ou athée, que Je n’existe pas ! Tu as ton opinion et tu ne veux pas être complice abusé par des crédos aveugles ! Ceux es autres et des religions contraires. Tu ne veux pas être berné par ce que tu ne vois pas. Tu ne veux pas croire en ce que tu ne vois pas. Ce que tu vois existe, ce que tu ne vois pas n’existe pas. C’est ton hypothèse de travail. Ta certitude. Ton credo. Mais, tu fais appel à un seul sens.

    Si tu ne sais pas d’où tu proviens ni d’où tu tires ton essence, ta nature, ta subsistance ! Ton métabolisme et tes commandes internes, qu’en sais-tu en fait ? Assez peu en fait de ce que tu es ! Que peux-tu approcher ou savoir de Moi ? Tu ne vois même pas les cellules qui composent ton propre corps ni les molécules qui bouillonnent entre tes cellules. Ta physiologie, ta mécanique de robot, tes fonctions visuelles et autres, tu en approches, instinctivement et par recherche. Afin de comprendre, tu innoves dans les sciences pour percer le monde et le savoir. De l’infiniment petit, des ondes corpusculaire au bout de l’univers, des univers, Je te vois faire.

    Je sais les approches sinon les détermine, avant que les choses, les structures ou les règles ne s’établissent. Avant que ne se créent ou ne naissent, les matières, les âmes et les lumières. Simples miroirs du savoir, mythes et réflexions, le mystère est complet. Ondulations pulsatiles des contraires…Tu es un atome à l’intérieur d’une géode cristalline. Et tout l’univers pluriel n’est une boule qui enfle et qui s’étend dans la nullité et le noir, depuis le premier jour, jusqu’à l’extrême qu’elles créent en s’étalant. Et il y a des bulles en effervescence et des boules habitées, ces sphères et ces étoiles, les unes près des autres, plus que tu ne peux en voir, en compter ou imaginer.

    Le rire est une forme de prière

    Le rire est une prière et un cri de satisfaction, un acte de piété voué au Seigneur. Celui dont on a parlé plus haut. Une sorte de louanges, spontanées et éperdues à l’endroit indéfini de Ce-Lui qui les comprend. Comme les petits travaux réguliers et nécessaires, ces rites simples. Ceux de la ménagère qui lui remplissent sa vie. A leur instar, le sourire est un acte de piété. Sourire est une façon de remercier Dieu en attestant de son propre bonheur. C’est un acte gracieux de gratitude et de remerciement à la fois. Des louanges donc qui font plaisir à Celui d’en haut. Sourire est une gymnastique de l’esprit. Sourire est un acte de grâce et de paix. Un acte de sagesse philosophique, de satisfaction et de foi, hermétique, même si on l’entend et que de près on l’aperçoit. Sourire est merveilleux de magie. Sourire est un acte zen réfléchi et de mystique spontanée à la fois.

    Il sait et Il voit tout.

    Qu’as-tu dit sur terre de Moi, de ton espèce, de ton origine, de ta création ou de ton évolution ? Bien des hypothèses, des erreurs et de simples idées et pensées…

    Je me retrouve dans la plus éparpillée de vos plaintes. J’entends vos pleurs et je vois vos larmes couler, de regrets ou de tristesse, de peur ou de ces sentiments-là, qui sont encore inconnus de vous. Ces derniers, me poussent à vous pardonner.

    Mais que c’est triste pour Dieu de vous voir vous tuer ou de mourir, sans être à une autre vie bien préparés. Même si Je n’ai aucune difficulté de vous ressusciter, de vous rassembler, tous d’emblée, quels que soient vos parties pulvérisées, coupées ou calcinées ! Je plains toutefois vos incompréhensions et votre rage. Je hais vos guerres, car si je sais haïr je choisis d’immensément aimer. Je hais vos haines stériles et votre ignorance crade, malgré ce dont je vous ai doté en sens et en qualités.

    Vous vous dites les objets innocents des tares et des malfaçons! Non pas que vous soyez tels une génération spontanée, imparfaits comme la malchance ou accidentels comme le hasard ! Non pas que ce soit ma faute ou mon erreur, non pas que ce soit votre destin, par Moi-même dessiné !

    C’est la Liberté entière dont vous disposez et dont Je vous parle. Vous en êtes bien dotés, quoique légèrement limités, par ce que le sort ou la prédestination ne veulent faire. C’est la Liberté que je vous définis-là. Vous en êtes détenteurs pour devoir être suffisamment responsabilisés ! Mais, quoique vous en soyez doté, Je sais que vous la sous estimez pour vous déculpabiliser de vos gestes en imputant vos erreurs et vos faiblesses aux jeux de l’alternative et des hasards conjugués.

    Tout acte est une prière,

    Tout acte est un lien, une application des lois que Dieu a faites et que suivent les hommes entre autres êtres, tant bien que mal, selon leur compréhension et leur adhésion. La beauté, le rire, les courbes et les formes, la création, du plus petit être aux super structures galactiques, sont des applications d’une Volonté qui leur a intimé l’ordre de se faire !

    Fiat lux ! Par delà les savoirs et les règles, l’astronomie, la physique, la chimie et les mathématiques, par delà les sciences que vous méconnaissez…Nour et Adam. La lumière, les êtres et la vie. Par-delà le néant et le chaos, par-delà le zéro et l’infini, vous êtes l’une de mes créations. Je vous aime, esprits et choses animées. La nuit, les rayons qui pénètrent des nuages vers le miroir de vos yeux ou les rivages des mers et des eaux, les papillons, les fleurs et les arbres et les forêts…Tout est beauté. Toute vie est une émanation de Moi. Telles ces prières en écho, que Je reçois quand vous palpitez et que vous tentez de vous adresser à Moi. Vos suppliques et vos méditations, vos prières et vos litanies, votre ferveur et vos prosternations arrivent jusqu’à Moi. Une symbiose s’établit, une écoute se fait, un retour vers moi s’accomplit. Je vous sais, vous n’êtes pas seuls, insistez donc, demandez ! Car, Je vous ai compris.

    Le zoo de la vie est une prière

    Cette libellule qui volette au-dessus du dos des poissons qui remuent leurs queues et nageoires, leurs larves et leurs alevins, tu les voies ? Le chant du coq, les chatoyantes couleurs des paons domestiques, les cris des perroquets, le vol des hirondelles, ceux des flamants roses ou des canards sauvages. Cette musique des couleurs des parfums et des eaux que vous ne percevez pas..

    Et puis toutes ces pensées que recèlent les cris des oiseaux, les silences de la mer, le mouvement des vagues, les sinuosités des eaux souterraine juste au dessus du feu du noyau, les formes des nuages, les fresques du ciel, le balancement des feuilles et le déhanchement des branches, sous les vents. Vous les voyez ? Chaque perle d’eau, de chaque fil de pluie, chaque courbe ondulée de tous ces nues qui passent dans les cieux, toutes ces forces qui s’interpénètrent, ces tonnerres et ces orages, ces éclairs dans la nuit…Songes-y, mon petit, durant ta vie !

    Il y a des êtres qui nous font réfléchir

    La cigogne d’en face donne la béquée à ses poussins. Je les ai vues hier dormir dans le nid et se tenir sur une patte ou deux. Avant-hier, c’était le rut amusant, le coït public, si gauchement, ultrarapide. Faut-il s’en offusquer et cacher la nature à nos yeux pudiques? Faut-il les condamner les zoziaux par la foule hypocrite déchaînée ? Puis en vouloir au Gouvernement de Benky ? Ou haranguer les foules pour insulter le PJD, afin de le bouder et de ne pas aller voter ?Parce qu’il ne cache pas assez les misères du sexe défroqué, devant nos yeux ahuris et qu’ils fâchent, ces couples éperdus, notre moralité schizoïde refoulée ?

    Faut-il brûler le livre incendiaire de la Dangereuse Ibidar ? Loubna, la victime-héroïque d’un film proscrit, ‘’si mal aimé’’, qui a fait boiter la censure, alors qu’il est primé et qu’il pétarade dans les hautes sphères ?
    Symboles à susurrer. Et s’il restait un cimeterre aux Wahhàbites, des haches à Daech, une corde à Saddam, viser pour les pendre et les couper, ces cigognes qui gigotent là, et si haut ? Et les condamner sans les juger, par le Banky de l’ONU ?

    Aux foules, leur laisser la loi des mœurs, pour faire saigner les zouaves et se défouler. Et que le Hooliganisme, un ‘’isme’’ de plus, entre de plein pied parmi les vertus extrêmes et fasse pâlir les rigoristes des religions ? Et palier aux Cours de justices déficitaires pour leur insuffler la noblesse des vendettas ? Leur arracher le cou faute de couilles de valeurs et leur couper le zizi inexistant ? Pas de censure infecte ni de fausse pudeur !

    La vie, vue d’en haut, a besoin de sexe pour être transmise. Puis des œufs à couver, une corvée pour les deux. Le mâle de frère, parti à la pêche aux vers et grenouilles, sur les berges du Sebou, dans les flaques restantes et les étangs asséchés ? D’une rivière devenue polluée ? Deux par nid, sur les cimes des grands arbres. Un futur couple qui se réalise tel un défi, commis entre frère et sœur.

    Essiba hadi ! Endogamie, inceste, hrame ! Adam et Eve, ça vous dit ? C’est un mauvais exemple. La HACA doit sévir, le Ministère de Khalfi devrait l’interdire. Et les cigognes de la cité sienne, il devra les bannir, au lieu de nous laisser ronfler et maudire ! Ils le font pertinemment, là tout près du ciel, qui les voit dans leur simple nudité offenser pour le bleu et ses nuages !

    Nous, nous ne devons pas les regarder faire ça, comme les chiens qui font habituellement ça, sont devant nous ! Mais ce sont des volatiles, des bêtes aussi. Soyons compréhensifs et tolérants envers la gente ailée. Et puis, on n’a pas de leçon à recevoir de cette volaille ni des élus des quartiers. Il suffit de voir les cigognes faire des virages dans les rues, entre ces immeubles hautement indécents, qui nous cachent le ciel, les anges et la vue aussi!

    Le coq des voisins, rassasié de pain mouillé picore avec appétence. Le coco par mes soins entretenu, sonne avant le muezzin endormi. Au lieu de me lever pour aller prier, je remplis des pages de lignes inutiles et de vagues insanités. Des papiers inutiles, des arbres innocemment coupés !

    Accumulations inutiles

    Toutes ces brochures et ces pages, ces objets de musée. Puis c&et amoncellement de chemises et de pantalons, ces pulls et ces robes, ces foulards et ces souliers mesdames ! Collections coûteuses et cumuls inutiles effrénés. Nous sommes des consommateurs pathologiques, matraqués de slogans vendeurs, esclaves de ces objets. Dès qu’on peut acquérir les choses vantées, on s’empresse pour s’en détourner dès qu’on nous le suggère et l’ordonne.

    Le temps de vivre. Inutile objet de mes vœux et conquêtes, tu es comme une rose qui a subi la pluie du printemps et qui défraîchit des pétales et se fane, le matin. Ton corps, champs de ruines, dévasté par les vents, aspire à une âme, pour supporter les ans.

    Le temps de lire. A côté des notes et des manuscrits, jamais sur le propre transcrits, à côté de ces masses de disquettes et de CD, des disques durs coincés à jamais ou rouillés, que de lectures sélectionnées et puis finalement ratées ! Tels ces livres si chèrement acquis, ces dynasties d’encyclopédies, qui trônent, elles-aussi périmées, sur des rayons empoussiérés.

    Heureusement qu’ils ne sont ni pourris ni moisis ! Des documents exceptionnels, des livres renommés, jamais lus, inutiles donc, mais qui avaient déstabilisé mes finances et coulé mes petites économies.

    Je réfléchissais en appelant le coq du jardin et voici que Nour me questionne. Comment l’appelles-tu Papy ? Ban Ki-moon ? Non, simplement Coco, comme son chant et son onomatopée. Il ne fait pas de politique, lui, il n’a aucun maître. J’ignore si lui aussi aura été acheté. Son cocorico strident et peu respectueux, résonne en échos jusqu’à l’Onu. Résonne avec un ‘’é’’ et non un ‘’ai’’, ma petite ! Faute de basse-cour diplomatique à conquérir, je le laisse chanter. Peut-être, qu’une poule, une paonne ou une colombe du voisinage, viendra le sauver…

    Sales moustiques !

    Mais voilà le prurit qui me racle jusqu’au sang et l’insomnie qui me grillent mon dimanche et me réveillent. Et puis cet appel strident et ce message matinal au phone. Un maudit message, que sans lunettes, je n’ai pas pu déchiffrer. Des moustiques sont venus m’aspirer comme des vampires, obéissant à leur œuvre de cannibales. Faute de démons et de crocodiles benkiens*, j’ai mes entrées face aux dragons ennemis ! Adieu sommeil dévasté !

    Adieu peau ravagée par les frottements rageurs et les abrasions enragées ! Adieu repos ! C’est ainsi que les maux entrent par les fenêtres, au gré des chaleurs et des vents contraires. On en a sans moustiques, ici-même, me dit-on, juste-là, en politique. Extrémistes noirs, ailés, suceurs de sang sans autres sabres que leurs trompes de goujats de tcharmils* et de malotrus !

    Si ce n’est plus le paludisme, qui dit-on est vaincu, c’est après l’invasion des puces, la menace du Zirka. L’épidémie des petites têtes anencéphales. Merci Nour de m’avoir soufflé le nom de cette maladie congénitale, parasitaire, enfin !

    Les enfants sont la lumières de la vie.

    Nour, quand on sait que la politique n’est ni un sport d’enfants ni une ‘’affection’’ bénigne pédiatrique ou humanitaire, on n’est pas étonné des retournements ou des désaffections. Encore moins des avantages et autres gros salaires, perçus, une fois qu’on est dans le coup. Ou versus, ila kadder Allah, plongé jusqu’au cou, avec des salaires pachydermiques au super coût.

    Pourquoi tu n’as pas fait politique, Papy ? Me colle encore la Nour. Tu pourrais aller l’étudier. Non ? Non ! C’est un peu tard pour la mémoire qui me reste, ma petite ! Je n‘ai pas dit ‘’inutilité’’, mais j’ai pensé aux ‘’difficultés’’ et à la ‘’gravité’’. La fatigue vous aide à collaborer avec Alzheimer et à le laisser vous gommer votre être et votre personnalité. Si je parais indemne et que je parie sur la santé, j’ai autre chose qui me consume qui me ronge et décharne les muscles en partie. Les puces ? Pourtant tu es encore bien, Papy.

    C’est ce que m’a dit le professeur Bassou, un voisin du rez-de-chaussée. Et il ne vous a pas menti. Merci ma puce de m’avoir ainsi loué ! Je n’aime pas être une puce, Papy ! Tu en as déjà trop dit de ces ‘’cancrelats’’… Mes gènes n’aiment pas la politique, ma fille, et puis mon arabe est bassement rabougri. Et chez-nous, il faut être un avocat décapant, un ténor milliardaire, capable de tonner, de hausser les membres et les sous-vêtements, un entrepreneur décapant qui ose taper des chaussures, sans peur de se déshabiller et de le faire avec honneur, face au président du Parlement. Ainsi, on pourra monter sur les terrasses et toucher tout l’or du roi soleil et arracher ses rayons à la lune.

    Là, c’est allégorique, Papy ! Je ne comprends rien à tes insinuations. C’est allégorique comme parabole. C’est chinois ce que tu dis. Tes rares lecteurs qui ne comprendront rien, te diront que c’est trop long et décourageant à la fois. Tu as été contaminé par la visite du Roi en Chine ? Tu apprendras, Nour, que celui qui a initié le vol, Icare, le fils de Dédale, a vu ses ailes flamber en tentant de s’évader du labyrinthe qu’a construit son père pour le Minotaure. Tu sauras que Prométhée, qui avait façonnés les hommes de boue, leur apporta aussi le feu volé aux dieux. Le feu signifie la Connaissance. Ce titan s’est vu infliger un calvaire par Zeus, le père des dieux. Ligoté sur le fait d’une montagne, un aigle devait lui manger sans arrêt son foie, qui était constamment régénéré.

    Tu crois aux légendes, Papy ?

    C’est ce qui est arrivé à Adam aussi ! Mon cousin ? Non, le premier homme. Dieu qui les avait façonné, leur interdit de s’approcher d’un arbre du Paradis. Satan, qu’on représente par un serpent, avait subjuguée Eve pour se venger. En prenant la pomme que lui offrait sa moitié, ils ont été renvoyés du Paradis ! C’est la connaissance, là aussi que symbolise la pomme. En ouvrant les yeux, ils se sont aperçus qu’ils étaient nus et honteux !
    Encore des légendes, Papy ! Non ! C’est révélé dans la Genèse qui est un chapitre de la Bible. Ah le Coran des Français ! Alors, pas de magasins de slips dans cet Eden, on y nage tout nu ! Et c’est pour ça qu’on est là, pour acheter des bikinis ! Tu me fais rire, ma grande. Je vois, que c’est à cause de la connaissance que tu refuses d’aller aux cours de politique, Papy. Nooon ! Et tu as peur de l’échec, parce que tu as une mauvaise mémoire, et que tu n’aimes pas copier ni tricher.

    Barbes hirsutes et têtes compressées

    Un trône sur des roulettes, des comptes en banque inutiles, des précautions vaines contre la mort. Le maudit mot est dit ! Même les plus puissants, comme les nuls et les méchants crèvent aussi. C’est une satisfaction et une morale, une vengeance et une philosophie. Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pèze, une fois morts, ces ours et ces éléphants ? Tant qu’ils vivent, leurs victimes déchantent. Mais à leurs morts, ces martyrs ne chantent pas souvent. Car ils ne sont plus là, s’ils sont gommés avant !

    Que deviennent les hommes politiques, une fois malades ou handicapés ? Des vieux, des momies, des zombis, des présidents de la république ! Me dit encore Nour, avec sa triple nationalité. Elle vient de commettre un parjure contre Boutef , qu’elle savait amoindri .

    Je t’explique les maladies et leur impact sur les responsabilités. On ne conduit pas une grosse voiture, encore moins un pays, en état de grosse maladie ou d’incapacité manifeste. Pourquoi et c’est quoi ‘’manifeste’’, Papy ! Un papier d’indépendance ? Je ne suis pas professeur de français, essaie de comprendre ta propre langue ! Comment ça ? Et qui c’est qui m’a appris, c’est toi qui m’a tout dit ? Les noms des arbres et des fleurs, et puis tous les mots compliqués ! Et puis, ce n’est pas drôle de me faire dire ce que je n’ai pas dit sur Boutef, Papy ! Des reproches encore, Nour, comme ta Mamy! Repentance, résipiscence, où es-tu ?

    Une fleur jaune chute du jasmin…

    Elle ne sait pas ce qui lui arrive ni ce qu’elle va devenir. Ni graine pour germer ni promesse de vie ultérieure. Elle ne sent plus. Elle ne sent pas qu’elle existe, non plus. Elle ne sait pas qu’elle n’est plus ni ce qu’elle a été. Elle attisa les souvenirs sinon bien des désirs en attirant d’improbables abeilles et amoureux. Elle aura vécu quand même des instants de couleurs et de prestige pour son parfum et ses odeurs. La plante vit sans conscience de le faire et puis meurt. Mais ces notions lui sont étrangères. Elle meurt, en automate génétique et généreux, qui n’offrait que des faveurs aux humains, aux insectes et aux oiseaux !

    La courtoisie des feuilles mortes

    Voilà que le feuillage des bambous jaunit. Le vent en hâte la chute des feuilles. Celles-ci se latéralisent le long du tuyau d’arrosage qui traîne sur l’allée du jardin. Elles sont en file, comme des rangées de soldats. Elles suivent en une sorte de queuleuleu pour obtenir quelque chose ou en vue de subir un destin. Bien serrées les unes aux autres et bien rangées, en bas du muret. Cette claie pierreuse qui clôture le verger, leur sert de garde-fou pour maintenir leur bon ordre. Mêmes mortes, les feuilles donnent des leçons de civisme, de conduite et de politesse aux humains.

    Curieux comme elles se sont toutes alignées dans le sens de la longueur. Le vent y est pour quelque chose dans ce hasard-là. Un état que les feuilles mortes et les arbres ne contrôlent pas. Mais, elles y sont contraintes, involontairement, nous le savons pertinemment.

    Querelleurs, rouspéteurs, désordonnés que nous sommes, nous devons tirer des leçons des pierres et mêmes des feuilles mortes ou des animaux. Jean de la Fontaine, moralisateur amusé, dans ses fables si vraies, comme ses antiques prédécesseurs, ont illustré les insectes et les animaux, à nous faire honorer, aimer et apprécier.

    La danse macabre des feuilles

    La feuille danse au vent, puis pique du nez sur la terre en se balançant, comme pour s’amuser une dernière fois et de son destin se moquer. Une fin qu’elle ignore aussi. Mais elle ne fait la joie que du philosophe et de celle du poète que tu es lecteur. Allez ma feuille ! Un tango, une valse, un slow…

    Tu réfléchis à ton tour à la vie. Profites-en, toi aussi lecteur. Et projettes-toi plus haut encore, avant de descendre, là, sur terre.
    La cime donne des hauteurs, de la majesté, sinon de l’arrogance et du mépris. Méfiez-vous, Excellences, restez près de nous ! Les bambous sont une mauvaise école. Ils risquent de les chagriner nos décideurs et de les fâcher contre moi en ce mois de Mai, pluvieux mais sec ! Il y a ainsi des mois qui sont schizophrènes et qui se trompent de pays et de calendriers. Et des jours de quatre saisons aussi.

    Des calembours hors sujet et hors du temps. Telles ces conneries locales des journées continues, socialement mal gérées et ces horaires d’été, mal vécus, qui vident les services et les administrations.

    Si les jours normaux servent à se cacher du contribuable corrupteur pour de fictives réunions, il y a les vendredis. C’est saint et c’est superbe. On pointe et on dégage pour filer le couscous et s’étendre dans la prière. Sur le tapis éventuellement. Disons que c’est hamisse*, voire haram* de travailler. Et pour nous de blasphémer ou déblatérer !

    Les puissances cyclopes et leurs cyclones

    Avec tous ces vents qui font chuter les feuilles jaunies, toutes ces maladies botaniques, ces parasites, y a-t-il un botaniste dans ce Gouvernement, pour nous sauver ? Pour sauver le tronc de cet arbre que nous sommes et qui respire de ses branches en Europe, tout en plongeant ses racines en Afrique ? Maintenant plus qu’avant et encore plus, depuis que les tamtams des apaches, nous lacèrent le dos !

    Sauf que les planètes et les étoiles ne suivent pas les mêmes lois apparemment que les grandes puissances. Des cyclopes ou des sirènes qui voient mal et qui nous hypnotisent de leurs chants…

    Appel aux grandes puissances

    Devant et face aux grandes nuisances, elles se doivent de bouger sans hypocrisie ni duplicité. Elles savent, elles sont témoins de nos faits et gestes qu’elles inspirent, influencent et puis, elles font mine de ne plus comprendre notre Histoire. Elles, qui nous font divaguer l’esprit entre civilisation, démocratie et libertés. Elles, que nous avons reconnues, aidées à se libérer et que nous continuons à aimer, à attendre, à solliciter et respecter.

    Le cœur valse entre les frontières qu’elles ont en partant balisées. Lâchement dessinées, ces murs partiaux entre frères, des barrières qu’elles ont dressées et érigées, voire laissées créer et se hérisser !

    Leurs retournements, leurs aveuglements, leur laisser-faire arraisonne la paix et laisse persister l’arrogance et le mépris. La fureur se développe entre les erreurs et le hasard. Que peut supporter comme suspens et menaces de guerres ce reste du monde ? Fébrilité entre la justesse des droits et les manigances contre la paix.

    Car sinon, ce serait le chaos et le néant. Tout comme ce qui se passe au Moyen-Orient et que depuis 40 ans nous avons su éviter ! Ces déchirements des nations, tels qu’ils semblent programmés et commandités par les grandes nations impérialistes. Ces suppositions ou ces vérités, sont des injustices, des crimes contre humanité. Regardez les millions de morts, les millions de réfugiés et d’exilés, les économies anéanties et les villes et leurs structures ravagées ! Elles ont insufflé le virus des guerres au lieu de s’imposer comme des arbitres de paix. Il leur faut se réveiller et opter honnêtement pour un juste compromis. Il leur faut de régler un litige né de la guerre froide, qui perdure. Ils se doivent d’apposer, comme de justes arbitres, le calme dans le cadre d’un remembrement post colonial. Il leur faut d‘aider notre pays face aux bellicismes, sources des sécessions de notre pays.

    Appel à la franchise et à l‘honnêteté

    En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas loin de perdre le rythme, celui de nos concepts et de nos convictions. Vieux et grands amis, nouveau amis, levez-vous ! On parle de coups dans le dos. Restez à nos côtés, sans nous perturber avec vos changements de mœurs et d’humeurs. Vous connaissez notre histoire et nos droits. Cessez alors de vous aveugler, pour des boniments matériels et des dérives contre-nature ! Nous avons besoin de parapluies et de parasols. Nous subissons les retombées et les mauvais fruits de la guerre des Bush. De celles qui les ont suivies et précédées. Celles incessantes avec les dégâts générés dans la région. Toute du fait des industriels de la mort et de leurs financiers repus, toutes celles de leurs ataviques commanditaires et de leurs puissants lobbies…

    Philosophie politique

    Mais quittons ces amours superficielles incertaines et optons pour de nouvelles liaisons par gageure. L’amant de mon perfide ennemi peut-il m’être fidèle ? Il ne sera pas forcement sordide ni fourbe ! Félon et sournois, traître et tyran machiavélique, parjure et apostat ! La politique n’a pas que des qualités comme adjectifs et rigueur morale.

    On croyait avoir à faire à des états adultes et non des girouettes sous les vents. On lit sur les pierres du temps qui nous a construits, qu’on nous a souvent trahis et réduits aux retards et à l’archaïsme. On lit sur les sables cartomanciens, qu’on nous avait volés, que la politique ne fait que de faux amis.

    Les états comme les peuples, les clans, les tribus ou les nations, changent de maîtres et de deals. Selon leurs affaires et leurs intérêts. On reverra ça en conclusion.

    Veules destins et opportunisme

    La vie, l’être, sa conscience, ses sens et ses actes, réfléchis ou pas, ne laissent pas assez de place à la seule volonté ou au pur hasard. Volonté plus hasard égalent destins. Le milieu évidement est pour quelque chose dans notre vie et dans l’exercice de nos sens. Le nouveau-né ne sait pas ce qui l’attend et celui qui va partir à jamais, ne sait pas où il va aller. Je ne parle ni de sa chair ni de ses os mais de sa personne, de sa conscience, non pas de sa mémoire, mais de son esprit, non pas du souffle qui le fait vivre, mais de ce qu’il y de nécessairement au-dessus. Ce ‘’truc’’ qui justifie la vie. L’âme ! L’âme, ce vrai soi-même, le pilote du robot qui vous parle et qui vous écrit.

    Le monde est une trêve, ou un rêve.

    Une faille de l’espace-temps. Abysse labyrinthique, interactive, faite d’ombres virtuelles. De chair et d’argile, les marionnettes croissent, coassent et crissent sur le décor. Les planches du théâtre, le plancher des vaches et des avachis, croule sur les décombres des acteurs. Le berceau tombal où entre l’être pour naître, paraître et disparaître.

    Mais dans sa résilience d’être humain, il est conscient sans être clairvoyant, casseur, profane, profanateur, tricheur, tombeur, violeur. Voire un peu plus moral, sincère, loyal et moins corrupteur. Voilà l’homme ! L’humain s’oublie alors dans le travail, les obligations, les jeux d’amour, les jubilations ou l’insouciance, à en désapprendre la fiction qu’il joue : son rôle incompris, son déguisement et son numéro. Une tragicomédie d’halluciné masqué, un être qui fuit la réalité dont il a peur et sa fin programmée qu’il élude jusqu’à succomber à la mort.

    Si ce n’est pas ça le courage ?

    Ou le mirage. Voire le rôle qu’il a pris de Dieu et que les montagnes ont refusé de prendre. Autrement, c’est chose banale, c’est cause perdue. Il y a cette donnée que l’on ne saisit pas et qu’on appelle l’âme. Le chauffeur et le guide, l’habitant ou le passager du robot que représente notre propre corps. On en a dit un mot similaire là-dessus !
    Cette super structure biologique, ce système faramineux aux milliards de cellules, vivant ou fonctionnant, grâce à une chimie multiple époustouflante. Un corps, un univers en soi, auquel la conscience elle-même, si scientifique ou encyclopédique soit-elle, ne sait que peu de choses.

    Le sommeil est pour nous, comme les sens et les facultés, ou comme les automatismes qui nous font vivre. Ces facultés, ces activités hermétiques, sont la preuve de notre ignorance et qui plus est l’incompréhension de ce qui est au-dessus de nous. L’univers et sa création, ce ciel qui couvre les êtres et des personnes. Avec, comble d’ignorance de ce qui est chair ou individu, ce qu’il y a de plus résistant encore que l’argile et le terreau : l’âme et l’esprit.

    De la vie

    Je parle de la vie, je parle aussi du sens de la vie chez des individus, des êtres si proches des animaux et des fauves, des singes et des cochons, des humains qui s’ils s’adonnent à la culture, font la chasse, l’élevage, la boucherie et l’abattage, le meurtre régulier et normalisé, des autres espèces et créatures ! Les êtres dont nous nous nourrissons, mais avec lesquels nous partagent bien des gènes, sinon des chromosomes entiers. Je laisse le créationnisme et l’évolution se mettre en symbiose, pour nous expliquer, d’un commun accord, ce que nous sommes vraiment.

    Qui sommes-nous pour cette terre ?

    Des extraterrestres ! Des êtres parachutés, descendus de quelque part. Ou le résultat de corps chimiques, des amines de carbone, tombées du ciel, fécondant une chimie nouvelle sur des mers à peine refroidies…Celles qui ont, une fois la terre calmée de ses bouleversement, fait ce que nous sommes pour le système appelé ‘’ vie’’. Pour cette conscience notre de la vie. Sommes-nous si particuliers, parce que nous parlons, avec conscience, que nous sommes debout, avec un larynx, un kilo de cervelle et demi et deux mains.

    Que sont nos espoirs pour demain ?

    Comment t’adorer quand tu ne se seras plus là ? Comment T’adorer, quand je ne saurais plus là.
    Soit l’Apocalypse astronomique ou celle des guerres qui germent en nous autres les humains ? Celles de nos erreurs qui prospèrent et qui vont engendrer le calvaire final ? La faim et la fin de l’humanité ? Soit des mutations et l’exil, l’essaimage de certains rescapés sur d’autres mondes ou d’autres sphères. D’autres vies, une autre vie, sur d‘autres terres, sachant que celle-ci nous fut donnée sans le vouloir, en ignorance de cause, dont la première est de l’avoir désirée. Une vie gracieuse, mais courte ou terne, volontiers désirable ou détestable, c’est selon votre poche, votre quartier et votre pays !

    Une vie, si labile et si futile, que la refaire et la faire durer n’est pas une chose inutile. Des horizons religieux pour un meilleur séjour et plus long décours, dans un autre décor, nommé Paradis. L’éternité pour tous, la récompense ou la sanction. Mais le credo de certains s’oppose à celui des autres. Et le pire, est que les adorateurs du même Dieu, se font la guerre. Ils le méritent, comment pourraient-ils être, ces meurtriers opposés, dans le même paradis. Fictions et espérances encore ? Elles ornent pourtant le futur décor !

    Symbolique mystique et nostalgies.

    ‘’Jdour essejra ! Ila ma êtate ezitoune, taêti laêouade bach t’ssakhnou ’’. Les racines de l’arbre. S’il ne donne plus d’olives, son bois servira à vous réchauffer. Tu veux replanter l’olivier arraché de la maison natale, qui vient d’être vendue par les héritiers, afin de le replanter, là, près du figuier de cette esplanade de la grande mosquée…C’est la noblesse identitaire, qui s’affirme chez toi ! L’allusion au Coran n’est pas loin et la paix est manifeste dans ce geste bienveillant. Une épreuve qui aux autres semblera bien vaine et futile, car on te dit, que cet arbre déplacé, ne prendra pas !

    Propos inutiles

    C’est bon à lire et de ne pas perdre de vue. Quel est le but de chacun sur cette vie. Manger, prendre la vie et puis, mourir ? Mais, c’est vainement peu, il faut dans le confort et la célébrité oser et persister. Les riches et les puissants savent depuis des lustres le faire. Les mots des sots sont sages et leurs sceaux symboliques. Les autres, têtes enfumées et sexes incendiaires, mind, faites gaffe, il ne faut pas les déranger. Car, couverts de leurs lois, et depuis des siècles au top des libertaires des droits de l’homme et des nations civilisés, ils sont libres de forniquer à leur manière, chez eux. De quoi je me mêle, moi le plébéien solidaire ? Avec les valeurs tordues d’un pays de prolétaires ! Des pays sous- développés, arriérés, fanatiques et va-t-en guerre !

    Même s’ils vous insultent et qu’ils vous pilonnent de missiles, qu’ils vous canardent de slogans ou de dettes, pour vous apprivoiser, humilier et posséder encore, ou qu’ils vous expulsent de chez vous, tenez-vous tranquilles !

    Attendez qu’ils vous achèvent ou emprisonnent dans vos camps. Accros, égotistes et fiers leurs passions futiles, les riches sont fiers et jaloux de leurs forces tranquilles. Arguant de leurs statuts suprêmes, arrogants avec leurs-dites identités supérieures, ils sont impérieux et dotés de pouvoirs réels sur les autres.

    Ostentatoires, quand à leurs naissances divines, les entités supérieures perfectionnent les armes et les incrustent de diamants. Volés, certainement. Ils couvrent leurs voitures d’ors pour briller de fastes insolents. Face à la cruelle et impudique misère des pays du continent, ils ornent leurs missiles d’armes subtiles et les perfectionnent de techniques nouvelles. La main sur leurs bourses, le doigt sur la gâchette, ils fraudent sur les valeurs, morales, ‘’masquant ouvertement’’ le stupre et le lucre, les leurs, pour gaver les autres de conseils démocratiques, de préceptes moraux fallacieux et de doctrines, soi-disant universelles. Des conduites paradoxales et inopportunes ailleurs, le plus souvent ! Des instructions, si opposées et flagrantes aux conduites qu’ils s’adjugent, en ignorant les moyens et les retards des colonies d’hier. Des pays déchirés, des tribus délaissées quant à leurs sorts, dans la pauvreté et les affres des guerres, entre leurs chefs et leurs nations.

    Chut, assis !

    En garde ! On t’achète, on te vend, on te prend comme on veut ! Sinon on te culbute Chef ! Quitte à te poignarder dans le dos et à t’évincer, quand on veut, comme on veut, par d’autres compères ! Et tu en connais, n’est-ce pas de plus solvables ! De plus convenables et dociles, n’est-ce pas, Chef ? Oui, mon colon ! Ce sont des traîtres et des félons, des renégats déloyaux et des plus lâches qui soient ! On en voit. Vous les aimez, comme ça, n’est-ce pas ? Moi, je vais changer de maîtres et de copains et on verra ! Le Harem et même le Mac Zen plutôt que de subir la vendetta ou la loi du Talion.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 08-11 Mai 2016.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    De la médecine, à travers ses grands hommes :
    Le docteur BENMAKHLOUF, un grand bienfaiteur, est parti

    Comme dirait Mme Ilove Student

    « La lutte pour la vie, la course contre la montre, le duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique, pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique humanitaire de ce magistère, qui se perd. »

    Le cimetière des ombres

    Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
    Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou sincères de parmi ses pairs ?
    Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères, la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
    Cette année notre Panthéon médical a connu des clients célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich, grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
    Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedineet notre immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à lui, c’était notre ancêtre local. Ilsfurent les premiers médecins honorés, par l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf, l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.

    Le Gharb et l’ADSKR

    Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche, éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
    Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne d’autres souvenirs plus anecdotiques.
    La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement, devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer dernièrement sur l’esthétique !

    Les années UNEM – UGEM

    Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM, nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
    De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
    A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue collégialité avec le ponte des souverains.
    Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne, surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate, habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû lui ouvrir les yeux !
    Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre auditoire.
    Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
    Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins

    Aux autres,du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
    Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours. Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à jamais pour le néant et l’oubli.
    Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à donner ni à laisser comme danses sur scène et refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leursœuvres, pare qu’ils nesoignent en fait que des passants ! Ces images fébriles, furtives, futiles,oublieuses, ingrates, inconstantes,quasi virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance pour d’autres sphères et états !

    Nous fûmes la relève.

    Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit ses confrères de la coloniale française. Nous avonssuccédé à de grands noms de médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à la retraite. Après de longs exercices que furent les leurs,certains médecins sont partis en douce. Si certains binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi Ahmed, le départ de quelques-unsd’entre eux et gardé l’amitié des restants, pour le plus grand bien de tous !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont, apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles, leurs viessont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
    Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays, s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs, ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les leurs !
    Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.

    Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?

    Regrets et consécrations. Aujourd’hui il estparti ailleurs, lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un esprit, enlui accordant une âme, non délétère.
    Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
    La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets, parfois si peu mais toujours rien de soi !Leur personnalité, leur conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une image de synthèse, qui passe.
    Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant des décades, et ce, tous les jours.
    Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet et ton gagne-pain !
    Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs, la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul commerce de sa profession ?

    Célébrer les morts

    Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son pain, chez lui.
    Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal. L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour les plus riches d’entreeux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du besoin et dans de grandes aisances.
    Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission, afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.

    Pensez à nos médecins !

    Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santén’est pas simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; lescliniciens et les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite, plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui nous sert de lois et de guide !
    Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre la misère des maladies et celle des vieux jours ?
    Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des parlements, des conseillers et du cabinet de SM creuser le problème ?
    Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute Sphère ?
    Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et jesuis franc et sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
    Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle de vos administrés et de vos assujettis !

    Des râles contreproductifs

    Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
    L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs, cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis et du gouvernement.
    Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du visa !
    Les affairistes seront des anges une fois investis de stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?

    Ce secteur libéral sectionné

    Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral, le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquelsde parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des marathons difficultueux et de longueurs laborieusesdont l’ultime but, l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
    Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des actuels médecins, lesspécialistes retenus contre gré ou de force dans le Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques, risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi Ahmed, étaient muets et apolitiques.
    La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est vue étendre des tapis par les ministères, severra huer de par les malades et jeter des pierres.
    On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs de la nation.
    Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alorson leur ouvrelesvannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles, forcées ou complices, se feront très légalement.
    Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux, chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux. Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses sentent le cauchemar! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts, fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.

    Dès lors, je confierais à qui mes idées ?

    Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer mes dires. Ni pour les crier,diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples représentants, aussi élus et élevés soient-ils,pourront-ilsfaire quelque chose à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ? Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux, car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade ! On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
    Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima, vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant à centaines de ses réunions.
    Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien président du Conseil Nationalde l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
    Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes, j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis, les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme une miséricorde imploréede Dieupour toi et nos âmes !

    Tu laisses une bonne réputation

    Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
    Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf, pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible encélébrant ton nom, afin de sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre profession et des gens de notre profession.
    Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe, un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement. Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
    Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti, à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous lui retournerons. Repose en paix !

    Kénitra, le 07 Mars 2016 Dr Idrissi My Ahmed

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?


    La myasthénie grave et les taxes iniques sur la santé.
    La maladie n’est pas un bénéfice pour qu’elle soit taxée.

    _ Docteur Idrissi Ahmed, vous êtes président fondateur de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, l’AAMM, dites-nous les raisons qui vous ont poussé à fonder cet organisme et les buts que vous visez depuis près de15 ans.

    – L’association est née il y a 15 ans, sous la houlette d’universitaires impliqués dans la formation postuniversitaire et dans leur rôle de citoyens, par delà leurs devoirs de réserve. Je rends hommage ici, au Pr Mosseddaq et aux initiatives de tous ses collègues. Au Maroc, les myasthéniques manquaient de médicaments adéquats. Les neurologues avaient des craintes pour leur vie, je parle des malades, vues les ruptures de stock du seul produit anticholinestérasique existant dans le commerce en ce temps, le Mestinon. Sa commercialisation et ses absences faisaient un effet de yoyo mortel. Les risques d’asphyxie pour les malades sont patents lorsque les myasthéniques sont privés brutalement de leur médicament, si vital et indispensable.

    – La myasthénie, c’est quoi au juste cette maladie ?

    – C’est la faiblesse des muscles. La paralysie de tous les muscles du corps, y compris celle des muscles respiratoires ! Vitaux ! C’est une maladie neurologique. C’est une attaque auto-immune, de diagnostic lent ou difficile. Je dirais une affection piège !

    _ Donnez-nous quelques précisions, à la veille de vos nouvelles élections de bureau

    _ Elle se résume à une atteinte de la plaque motrice neuromusculaire, représentée par un blocage des récepteurs de l’acétylcholine. C’est une maladie rare, dite orpheline mais qui touche près de 3000 marocains. Cette affection est parfois compliquée du fait de traitements intempestifs, erratiques ou de l’usage de médicaments contre-indiqués. Ceux-ci aggravent l’état des malades. Ils constituent toute une liste, que nous devons communiquer aux malades et publier périodiquement. Elle comporte même des produits courants, apparemment inoffensifs. L’organe qui est responsable de la prolifération folliculaire, qui fait secréter les auto-anticorps est la glande thymus. La cure de la maladie nécessite le plus souvent une ablation chirurgicale de cette glande. Elle qui se trouve placée, juste devant le cœur. L’ablation du thymus est indiquée surtout lorsqu’il présente un aspect tumoral. Le chirurgien thoracique se doit de l’extirper du devant du cœur sur lequel le thymus est plaqué à l’âge adulte. Notre but est de rappeler et de faire connaitre la myasthénie aux praticiens, comme de faire connaître aux médecins et pharmaciens la liste des médicaments qui aggravent cette paralysie et qui menacent très sérieusement, la vie des malades, diagnostiqués ou méconnus.

    – Comment procédez-vous ?

    – Par des conférences aux médecins, aux pharmaciens, des envois de courriers, des publications d’articles sur la presse, dont notamment la vôtre, et ce, depuis la création de notre association, l’AAMM. Par médias interposés, écrits et internet, nous éveillons les personnes, les cadres et les administrations concernés. Grâce à l’implication des publications et des journalistes que nous arrivons à intéresser et que nous remercions vivement de leur civisme.

    -Qu’avez-vous fait depuis ? Quelles sont vos réalisations à l’AAMM ?

    – Dès la première année, nous avons eu à ‘’secourir’’ les services de neurologie qui collaborent avec nous, en important des lots de médicament pour faire face aux manques. Lors de ses crises, nous nous sommes débrouillés du Mestinon*, mendicité et secours humanitaire international, obligent ! Grâce à la PMWO, que dirigeait M. Zya Mahmood, un ingénieur myasthénique, nous avons fait fabriquer au Pakistan, un lot d’Amygra pour servir les malades marocains, qui étaient coincés sans leur remède capital, leur drogue vitale, le Mestinon ! Parallèlement la Direction du Médicament nous a permis de faire introduire le Mytélase* de toute urgence. Nous remercions le Pr Agoumi, et le laboratoire Sanofi-Aventis de nous avoir permis de l’introduire, très rapidement au Maroc, et ce par solidarité. Ce médicament permet de contrecarrer les effets néfastes d’un monopole international qui sévissait depuis de longues années.

    – A ce point ? Et par la suite qu’avez-vous obtenus et que demandez-vous ?

    – Et puis, nous avons, grâce au Ministère de la Santé, fait supprimer les 17 % de Douane que payaient indument les malades sur leurs malheurs. Je parle uniquement du Mestinon et du Mytélase que doivent prendre à vie les malades myasthéniques ! Nous demandons aux autorités sanitaires de doter le pays d’un stock sécuritaire renouvelable, pour ne pas laisser les malades à la merci des fluctuations et des manques ! Cela tient de la souveraineté et de la bonne gouvernance du Ministère de la Santé et du Gouvernement. Nous demandons à ce que le Ministère, l’Etat, aide les malades neurologiques, comme il le fait pour les malades bien plus nombreux que sont les diabétiques, à titre d’exemple ! Les diabétiques voient leurs comprimés et insulines offerts par l’État !! D’autre part, question impôts indirects, il reste la pénalité des 7 % de TVA. Nous avons relancé l’actuel Ministre dans ce sens et nous attendons toujours son geste pour évacuer ces plaies.

    _ Mais, c’est infime, ce n’est pas beaucoup 7 % ?

    _ Détrompez-vous ! On va parler un peu de civisme ou de philosophie. Quoique symbolique, pour les myasthéniques et autres cette taxe est une usurpation à la base. Elle sanctionne la maladie, comme si les maladies étaient des bénéfices imposables, fiscalisables. Cette recette des impôts est une extorsion aux seuls malades, handicapés ou pas ! Nous la dénonçons et ce depuis plus de 10ans.

    _ Vous y allez un peu fort, Docteur !

    _ Il faut être malade sans couverture sociale pour le sentir ! Or ceci, est une infamie monstrueuse, sur les plans des principes, de la morale et de la philosophie. C’est synonyme d’exploitation par l’Etat de l’état de maladie et d’exploitation des malheurs d’autrui. Ainsi, cette détaxation n’est pas à considérer comme une faveur, une simple exemption ou un privilège à donner, un droit à rendre aux malades. A leurs Caisses et Assurances maladie, à leurs Hôpitaux, mêmes !

    _ Le savent-ils ?

    _ Cette prévarication est une honte fiscale, qu’il faut éliminer pour son atteinte flagrante des droits de l’homme. C’est un asservissement à supprimer, comme le fut l’esclavage et toutes autres tyrannies de par le monde. Ce que nous demandons, est clair ! C’est une évolution de notre esprit, une amélioration que le Maroc politique, ambitieux dans la région et entrepreneur dans le continent, devrait s’approprier et pour son prestige mondial, se l’arracher des pratiques fiscales d’une autre ère !
    _ Libérer le Maroc et les Marocains, de cette dépendance archaïque, Allal El Fassi en 1939, n’aurait pas dit plus que ça, Docteur !

    _ Merci pour le parallèle ! Cette réforme des esprits et des réglementations soit totalement généralisée aux taxes de Douane et de TVA, sur toutes les maladies et tous les médicaments. Sans discrimination aucune entre les tares, sans distinction et sans prédation sur les seuls malades ou l’exploitation honteuse de leur état de maladie ! C’est un travail de refonte des lois et des réglementations injustes et surannées que nous espérons et implorons des hautes sphères !

    _ C’est un peu loin de la myasthénie et de la neurologie ?

    _ Ça rentre dans les valeurs et les horizons éthiques de la société pour la rendre plus juste, plus solidaire et plus humaine. C’est un travail organique sur nos concepts et sur notre Constitution. C’est un travail de conscience et un projet de société qui restent ceux de l’Exécutif et du Parlement et à défaut, d’arbitrage et de la grâce royale.

    – Ça c’est votre dada de dossier ! Vous n’y allez pas de main morte. Mais ce ne sont pas les seules limites, je présume.

    – En fait nous connaissons des problèmes avec l’Imurel. L’Azathioprine, un immunosuppresseur, qui est 3 fois plus cher au Maroc que chez Juan Carlos ! Sans vous parler des nouvelles molécules intouchables et non disponibles, il y a aussi le problème de la Tégéline*. C’est un extrait du sang du pays de Sarkosy-Hollande, hyper coûteuse pour les malades ! Elle n’existait guère au Maroc, il y a 12 ans ! Sans parler des indigents ni des exclus, les malades ayant des moyens, devaient aller bessif en France, quels que soient leurs états, afin de se faire hospitaliser pour bénéficier d’ordonnances des médecins de France. Seul créneau vital pour recevoir cet extrait du sang, et sous prescriptions de neurologues français uniquement ! Son usage et son coût sont prohibitifs. Ce dérivé du sang, des immunoglobulines, devenues suspicieuses depuis la Harka de feu, Basri sur les gammaglobulines, permet d’éviter la pratique des plasmaphérèses, ‘’ des lavages du sang’’ très difficultueuses à l’époque.

    _ Vous nous donnez à penser que le myasthénique est mal servi. Partout. Ici c’est une gageure. Qu’avez-vous fait depuis pour soulager vos adhérents ?

    – Nous n’avons pas le monopole sur tous les myasthéniques ! Beaucoup ignorent notre existence. Nous sommes au service de ceux qui nous demandent de l’aide en cas de crise ou de manques ou de désorientation. Nous donnons des conférences aux professionnels et nous organisons des journées portes-ouverte aux bénéficiaires…Encore, faut-il que les journaux annoncent gratuitement nos communiqués ! Et que les pouvoirs publics, municipalités, provinces et régions, nous allouent des aides pour le faire ! N’est-ce pas ? Et notre officine, sans cela devrait fermer !

    – Il faut être branchés et lire la seule presse francophones pour vous connaître ?

    – Nous avons créé le premier Centre de Référence Régional des Maladies Neuromusculaires au Maroc. Une avancée et une avant-première de la Régionalisation en cours. Nous espérons que cette optique associative médecins-malades, de proximité et de recherche, de solidarité communautaire, devienne la norme. Nous espérons de la Province Médicale, de la Wilaya et du Ministère de la Santé pour qu’ils entrent en partenariat avec notre Centre afin de l’aider à accomplir sa tache gracieuse et humanitaire.

    – Pour tous les genres de maladies ?

    – Oui, pour référencer et renseigner les malades sur toutes les affections problématiques, neuromusculaires, j’entends ! Ce afin de défendre les intérêts des citoyens, souvent mal dirigés, mal servis, sinon exploités et faire sortir les médecins de leur dite apathie classique et de leur neutralité civique.

    – Ah ! Vous les taquinez quelque peu, vos confrères, Docteur !

    _ C’est une mode, à l’air du temps !

    _ Hum ! Avez-vous des médecins dans votre association ?

    – Autant de cadres et plus encore que de malades ! Des journalistes y compris ! D’anciens doyens et ministres aussi ! Paix à l’âme du Pr Berbiche Abdellatif, qui nous comprenait et qui nous aidait. Nous avons des membres honoraires qui parfois, ont matériellement aidés, aussi ! Mais nous accusons 3 années de vaches maigres. Je le porte à la connaissance du public…S’il y a des mécènes autour de vous et de vos lecteurs !

    – Que Dieu vous entende ! Vos prérogatives et vos activités se limitent-elles seulement à cela ?

    – Nos sommes partenaires de réseaux associatifs. Nous avons établi un partenariat avec le Lions Club de Maamora, avec l’association AMMASEP des porteurs de sclérose en plaques, une autre maladie neurologique. A partir de Kénitra, nous avons lancé la création de l’association des porteurs de maladie de Gougerot-Sjogren, dite syndrome sec. Nous répondons à tous les appels, d’où qu’ils proviennent à travers le monde. Nous opérons avec constance à travers deux forums Internet ! Nous sommes en partenariat avec la nouvelle Association Marocaine des Maladies Rares, où nous avons des membres de l’AAMM représentés dans celle-ci. Ne serait-ce que la bosseuse interniste, Mme Khadija Moussayer ! Ainsi, et ce depuis 15 ans nous avons offert à nos adhérents des médicaments. Souvent et régulièrement. De même qu’à ces rares demandes qui nous émanaient d’Algérie, où certains malades ne trouvaient plus de Mestinon, non plus. Nous donnons conseils, soutiens, temps et médicaments, sans aucune contrepartie et sans interférer avec les ordonnances et les soins des neurologues traitants. Nous répondons à tous les appels écrits ou téléphoniques et nous ne refusons aucune aide.

    _ Un appel, un Sos ?

    _ A travers votre média, j’interpelle les mécènes, d’ici et de tous les pays, ambassades de Rabat et autres, qui veulent nous aider. Spécialement, ceux qui voudraient faire acte de zakat et placer leurs bonnes actions chez nous ! Les gens nous appellent du Maroc entier et nous sommes ouverts sur la francophonie ! Alors, cher lecteurs, comprenez-nous !

    – Et les Ministères ?

    – Nous avons eu quelques aides. Je remercie madame Baddou, qui à l’instar de messieurs, Jaouad Oudghiri, Rouissi, Idrissi, Noushi, H.S.Bennani, maître Berbich et tous ceux des médecins et pharmaciens, Sekkat, Lahlou, Hachad, M’kinsi, qui nous ont aidé au début comme à structurer l’AAMM. Nous attendons un effort du Ministère de la Famille. De la Province et de la nouvelle Région qui nous ont inclus dans la capitale. Je dis bienvenue au nouveau gouverneur.

    – Quid du Centre de Référence ?

    – Oui grâce à l’INDH nous nous sommes équipés en matériel de neurologie. Nous remercions SM d’avoir créé cette opportunité. Nous espérons que la Fondation Mohammed V réponde aux lettres où nous lui demandions de nous aider à acquérir plus de matériel et un local central à Kénitra, correctement et régulièrement budgétisé et surtout indépendant. Faites un vœu pour que les successeurs de madame Zouleikha Nasri nous lisent ! Et qu’un Chaabi, un Benjelloun, un Alami, un Sefrioui et un Akhannouch, nous relisent et veuillent offrir à cette ville un local pour le Premier Centre de Référence au Maroc. Mais, il faut avoir un malade grave dans la famille pour sentir ces besoins et ces dols !

    – Vous passez votre temps à écrire aux autorités, à maugréer, à vitupérer et à mendier, qu’est-ce que ça donne du côté des médicaments et de leur coût ?

    – Je reprends ce que j’ai dit il y a un moment. Cela fait près de dix ans que nous alertons Partis, Leaders Parlement, Ministres et Conseillers de SM le Roi. Côté ‘’taxes’’, bien des associations nées après la nôtre, mais bénéficiant de soutiens prodigieux, ont épousé nos thèses et demandé à être défalquées pour leurs malades, graves ou gravissimes, des taxes de TVA ou de Douane ! Le Pr El Houssaine Louardi, lui même sensibilisé par nos lettres, comme son Parti et bien d’autres, avait fait une déclaration en 2011 sur l’ineptie et ‘’ l’iniquité de ces taxes sur les médicaments, qui n’attaquent en dernier lieu, que les malades marocains !’’

    – Et vous, à l’AAMM ?

    – Nous, nous avons demandé aux plus hautes autorités de vouloir bien réformer toute la fiscalité illégitime des soins et des médicaments. De réformer toutes les taxes indirectes, sans discrimination entre les tares ! Médicament, intrants, matériel et réactifs. Cela cumule un total de 24 % de taxes de Douane et de TVA…Voilà cet autre axe, civique et citoyen et humanitaire, de nos activités…

    – Ce n’est pas un peu énorme pour le budget de l’Etat?

    – Et pour les malades ? Mutualisés ou pas et pour leurs Caisses qui paient pour eux les pots cassés ? Et ce budget des hôpitaux de l’état, concernés lui aussi par les taxes ! Autant de pertes, d’amputation par le fisc, de leur pouvoir d’achat, d’équipement, de modernisation ou de restauration!

    – Essayez, je vous prie Docteur, d’être plus explicite pour nos lecteurs.

    – La TVA 7 % et la Douane 17 %, pénalisent et renchérissent toute la cascade et les étapes des soins. Nous pensons qu’il n’est ni éthique ni du domaine de la justice de frapper les seuls malades, diminués qu’ils sont de ces impôts invisibles ! Ou de profiter de leurs maladies, de leurs misères, grandes ou petites, de leurs faiblesses pour taxer leurs soins, leurs médicaments et les analyses qu’ils doivent faire. C’est un non-sens humanitaire, une contrition absurde, une contradiction flagrante avec les principes de l’INDH, de la morale musulmane et de la philosophie humanitaire moderne. L’État n’a pas à exploiter la souffrance des malades pour lever des impôts. Il doit chercher au niveau des bénéfices et des fortunes, des contributions plus justes, plus solvables, plus éthiques et équitables, que celles qu’il prélève sur les maladies!

    – Ah, vous y aller fort ! En plus de vous faire des adversaires à votre cause, est-ce pédagogique et approprié comme discours ?

    – Si ce n’est pas publiable, alors n’écrivez rien ! Cachez ces taxes impudiques qu’on ne saurait voir ! Cachez la vérité au peuple marocain et à ceux qui souffrent, comme à ceux qui voudraient l’aider ! Censurez votre fibre sociale, égalitariste, votre compréhension démocratique et les idées humanistes qui nous restent ! SM le Roi Lui-même, Lui-même dis-je, a demandé aux Constitutionalistes de l’audace ! Alors, la pusillanimité et les précautions dilatoires, c’est assez, il me semble.

    – On ne fera guère de progrès si les réglementations ne bougent pas !

    – Parfaitement. C’est inique et sordide d’exploiter des malades, et si et seulement s’ils sont malades. Heureux qu’on épargne, ceux qui sont en bonne santé, capables d’activité et de gains ! Un fou, un anxieux, un diarrhéique, un vomisseur, un blessé, un angineux paient des taxes sur leurs souffrances ! Le savez-vous ? C’est une équation honteuse !

    – On ne voyait pas cela comme ça !

    – J’usais de maïeutique dans cette interview. Vous découvrez par vous-même la réalité et ce qui doit être fait par nos Parlementaires et nos Dirigeants. J’interpelle leur âme de cette AAMM ! Et je prie qu’on l’ouvre au plus vite ce chantier de Roi ! Vite, aidons les malades, leurs sentiments, la citoyenneté, de tous finalement, afin de conforter la demande sociale, qui crie ça et là ! A vous de faire l’effort de suivre ce qu’avait dit SM le Roi aux Réformateurs, alors même qu’ils avaient pour mission de répondre au Mouvement des jeunes en réécrivant la Nouvelle Constitution. C’est-à-dire d’agir, d’oser, de créer, d’innover pour avancer.

    – Un dernier mot, SVP !

    – J’espère que votre Journal me permettra d’autres mots et d’autres écrits encore, fussent-ils irritants contre la paresse !

    – Certainement, Docteur !

    -Ce sera le principal mot. Il est double. Nous demandons la grâce à SM le Roi. A Lui qui est l’Arbitre suprême ! Nous demandons aux Conseillers de SM et à tous les cadres des finances, les élus du Parlement et les Leaders des Partis de prendre conscience de ceci. Le malade n’a pas à être exploité par le fisc, car ce n’est pas un bénéfice quand il est malade. Et que les accessoires et le matériel médical, les médicaments, comme le livre et le pain, doivent bénéficier de l’aide de l’État et non plus de ses pénalités !

    _ En un mot, SVP !

    _ Nous requérons une Réforme de la fiscalité sur les médicaments et les soins. Ceci est un plaidoyer loyal et sincère au Gouvernement et au Parlement actuels afin d’entamer cette réforme cruciale. Ne serait-ce que pour laisser aux jeunes et aux vieux, aux malades, un peu plus d’espoir, de dignité retrouvés et d’amour pour le Pays, ses Partis et l’Etat.

    – C’est un réquisitoire ?

    – Si vous voulez. Plait-il qu’il soit écouté ! C’est pour lutter contre les défaillances sociales et les exactions sur les malades. Et nous remercions tous ceux qui feront avancer le Maroc et ses lois citoyennes. Je termine par ces mots extraits du discours royal du 09 Mars 2011. Attendez, je les cherche : «…ll Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux …» Celui du « renforcement du système des droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions, politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales et de développement. ». Et là, vous voyez que l’AAMM parle de la dimension sociale. Alors aidez-nous, je vous prie, à faire connaître la vérité et à retrouver une meilleure justice pour nos malades ! Merci de votre écoute.

    _ Votre prochaine réunion élective

    _ Elle est prévue au siège de l’AAMM, le 17 février 2016. Nous y invitons toutes les bonnes volontés. Ecrivez-nous pour vous informer et pour y adhérer. Nous vos adresserons des bulletins d’adhésion. Phones: 0537376330, o661252005. Adresse : 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra. Boîte : aamm25@gmail.com. Site Web : http://myasthenie.forumactif.com
    Dr Idrissi My Ahmed
    Kenitra, le 12 Février 2016
    LES ELECTIONS DE L’AAMM. QUID DE LA MYASTHENIE GRAVE ET DES TAXES SUR LES MALADIES ?

15 réponses de 1 à 15 (sur un total de 146)
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