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Sujet: Le mythe Ben Laden
Le mythe Ben Laden
.Obama, aux anges, à Fort Campbell, dans le Kentucky, reçoit les GI du commando Navy Seals qui ont participé au raid d’Abbottabad, pour déloger Ben Laden de la villa pakistanaise où il gitait depuis 7 ans, dit-on ! Mais cela n’enlève rien à un sentiment souvent partagé et dubitatifs de trahisons, de fausseté, de fausse vérités et de conspirations. Une paranoïa de complotites et de machinations qui fait école !
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Questions et mensonges ou manipulations et incompréhensions ? Je veux bien croire au mythe et en comprendre la légende. On fabrique un héros ou un truand, on le médiatise, on le politise, on le mondialise. On en fait des livres, des films, une épopée en série, une idéologie, , un conflit. Et pour finir une légende qui complaît et qui reste telle une enluminure emblème d’un grand destin. Sinon, un monstre une allégorie pour faire peur aux enfants ! Mais, il n’est facile d’enterrer les mythes fondateurs, ils sont la civilisation ou ce qu’il en reste. Spartacus, Géronimo et des centaines d’autres sont désormais dans le firmament.
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OK, assertion banale, mais que l’on a tendance à oublier tant elle est massive et injuste : la vie est un struggle où les plus puissants dominent la terre. Statu quo difficile à changer aussi ! Tous les ‘’ismes’’ politiques ont tenté de le faire sans succès. Exploitation, arrogance, permissivité impunité et tortures restent les’’ privilèges’’ de ces castes qui se partagent le pouvoir terrestre. Mais, quand la forfanterie issue de ces sphères, tente de démocratiser l’info, pour justifier ses frasques bellicistes et qu’elle agite un fantôme de plus, c’est le comble de l’ineptie et de l’indécence. Si on prend les gens pour des imbéciles, ce n’est pas la peine de le leur dire ! Mais, si c’est un plaisir de plus, pourquoi s’empêcher de se l’offrir ?!
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La fin de Bel Laden ! Le filon Ben Laden, le vieil acteur d’une série interminable, a vécu la fin de sa saga. Des Twins aux filiales qui ont emprunté son label en délocalisant ses franchises, les péripéties où on l’a invoqué, vont le rendre increvable, sans lui payer de royalties ! Mais, voilà qu’une mise en scène, digne en apparence d’Hollywood, se termine en queue de radis. Il manque à l’affiche la tête du principal acteur. Ou, est-ce la version choc, d’un type Hitchcockien, récent. Alfred relevé de son sépulcre crie à la manip ! La presse va titrer, un acteur qui a joué sur les planches durant 20 ans, s’est évaporé, sans sosie ni doublures ! Et cela, en pleine action. Les acteurs qui l’ont délogé l’ont gommé du générique ! Mais, quel film a-t-on visionné au cabinet de crise d’Obama et de Mme Clinton ? On voyait la bellissime grande dame, ahurie sur la photo, si étonnée, à croire la version officielle. Était-ce vraiment la descente du commando, CIA et GI- de fiction, qu’ils regardaient à l’ouvrage, on-live, extemporanément ? Ou un autre épisode d’une série oc-culte !
.Photos horribles insoutenables ? Pourquoi Saddam et sa pendaison publique nous a-t-elle été livrée par le bienséant Mister Bush ? N’était-ce pas horrible ce jour de l’Aïd, que cet acte surmédiatisé offert à la vindicte planétaire, aux fins d’humilier, tous les musulmans de la terre, par l’inénarrable GWB ! Ben Laden a été tué parce qu’il a essayé, de se défendre, son fils et sa femme aussi. Il a été enterré en mer, selon le rite musulman. Curieux comment l’Amérique connait si bien l’Islam et en promotionne les rites en pleine mer ! Ça doit faire rigoler ses requins et les autres poissons, immergés de nature !
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Dépassant la version des » noyeurs de cadavre en mer, » ils auraient pu l’égorger le Ben Laden, pour faire plus de sang et plus de cinéma ! Du sang et de la fête pour tous les ‘’yeuteurs’’ de la terre ! Alors, plus de gladiateurs pours les nouveaux Césars ? Fussent-ils juifs ou d’un beau brun? Rome est-elle morte en Amérique ?
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Imbroglio autour de l’immersion. Toujours selon le » rite musulman, tel que pratiqué par les ‘’noyeurs’’, liquidateurs, effaceurs de Bel Laden. On aurait pu nous offrir un plus ! Comme pour la ‘’fête du mouton’’, selon le rite allégué. Mettre le moribond sur un autel, plus hébraïque encore, nous montrer les tremblements de la victime expiatoire, le bonhomme le plus détesté de l’Amérique ! Et récolter son ADN pour l’identifier, ou sa semence pour le pérenniser, parce que les morts violents, ça éjacule, curieusement ! Allez, dites plutôt qu’on l’a immergé, selon » le rire musulman ! Une autre façon de noyer le poisson. Une manière de le baptiser pour l’au-delà, afin d’atteindre les profondeurs du rire et du dénigrement ! Mais, là on badine avec le bon Dieu en se moquant de tous les hommes de la terre, les athées y compris ! Les metteurs en scène américains ont préféré alimenter les poissons et le doute ! On se moque de qui ?
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A part la tête, bien grosse et celle peinturlurée du Web, pas une fois la tête de ce bonhomme n’est apparue sur le Net. A contrario, ce richard, devenu fellaga et vicaire à la fois, a souvent donné de la voix. On a trop surfé sur ses prétendus messages. Des discours inventés, au besoin, des justificatifs de la politique américaine, lancés pour servir la presse à partir du stand d‘Al Jazeera ! On n’a jamais demandé à Al Jazzera qui lui fournissait les discours enregistrés du renégat, pour le pister! On n’a rien fait, par éthique. Rien fait pour montrer mort ce vieillard ou mourant de ses blessures ! Non ce serait odieux pour les yeux qui ont vu les Twins éclater et s’affaisser. Lui qui a peut-être disparu depuis plus 10 ans, en laissant un fond de commerce machiavélique. On n ‘a pas cessé de lire de fausses déclarations, mises sous son compte, sur la chaine d’une Jazzera, achetée ou complice de mal-informations. Assez pour usurper et grossir la vindicte internationalisée et permettre à des actes autonomes se produire, sans rendre compte aucun !
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Voilà un moribond, qui depuis 12 ans ou plus est sous épuration pour insuffisance rénale et qui continue de défier les plus grandes puissances mondiales…S’il était resté vivant, on l’aurait maintenu ‘’sous perfusion médiatique‘’ pour servir la cause antiterroriste américaine…Et s’il était déjà liquidé, après Bora Bora, son image, son avatar étaient bien en service encore pour justifier la campagne américaine, la mission occidentale anti intégriste et antiterroriste! Le spectre représentait un symbole, une cible de référence, une idéologie à combattre, une tête d’identification et de reconnaissance hirsute, facile à mettre comme enseigne à cette nébuleuse effroyable et terrifiante, à ce fantôme, qu’on a plus ou moins créé à partir de rien. On l’aura par machiavélisme laissé prendre forme, pour faire peur aux gens et justifier toutes les invasions. Justifier, tous les impérialismes et ses vices et vicissitudes, tous les fascismes, tous les totalitarismes ressuscités ou consolidés pour contrer ce fanatisme combattant, taxé d’extrémisme…Justifier partout toutes les hostilités que le monde dominateur et civilisé oppose aux guerres dépitées, sales et barbares. La suprématie de l’Amérique et de l’Occident, leurs places inéluctables et invincibles sont à ce prix ! Le pétrole et Israël, entre autres, sont les cases d’un jeu d’échec où la prééminence de l’Amérique est la pièce maîtresse du puzzle, pour tous les événements qu’elle commet et prépare, pour gagner et garder sa place dominatrice dans le monde.
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Le chef d’al-Qaida a été liquidé par les forces spéciales américaines. OK ! Les Navy Seals l’ont abattu d’une balle en pleine tête et puis d’une autre au dos. Bravo ! Oui, son visage aura été trop amoché. On ne voulait pas effrayer le monde ni irriter les bons musulmans. Pourquoi et quand les musulmans auraient-ils été tous d’accord avec le mercenaire américain devenu subitement son félon ? Pourquoi seraient-ils heureux de ce qu’on lui impute d’avoir causé de nuisible en Amérique ?Ou, par dérive et entremise de sa Qaeda, au reste du monde, et que rien n’assure pour véridique aujourd’hui ? Depuis quand le monde a-t-il peur des horreurs, avec ces millions de morts tués sur tous les fronts, asiatiques et européens, lors des guerres, européennes, coloniales ou d’expansion, lors de ces guerres imposées aux uns et aux autres ? Les gens ne sont-ils pas vaccinés et plus avachis que jamais, pour supporter le regard pétrifié d’un ‘’monstre qui aurait tellement fait mal à la pauvre Amérique’’! Avec tellement de films d’horreurs, qu’est-ce qu’on ne peut pas supporter comme images de cinéma ! Et ces généraux et présidents, lynchés, pendus, descendus de leurs avions, ces fosses communes de Kosovars, ces masses d’Africains noyés dans les lacs, ces milliers de morts, tués sur tous les fronts. Non monsieur Obama, nous avons tellement vus de crimes à Gaza, en Palestine, dans les écoles et même en Amérique et encore pas loin de Marrakech, que la vraie tête de Oussama, ou des ses acolytes, directs ou par Internet, ne nous auraient guère émus. Et cela quelle que soit sa part de vengeance, dans les crimes que lui impute l’Amérique !
.L’Exécution de Ben Laden disqualifie les Etats-Unis. Assassinat ou exécution légitime ? Avait-on le droit de le tuer ? Non, même Ben Laden aurait mérité, mort ou vif, un jugement international, à l’instar des nazis, et que les siens en fassent leur deuil. Et qu’il ait une sépulture à la mesure de notre humanité moderne retrouvée. En théorie didactique du moins ! Pourquoi faire disparaitre son corps. Cet acte effacera-t-il la Qaeda ? On a prétendu que ce geste de commisération a été cogité pour éviter de sanctuariser le Ben Laden. De lui faire faire des adeptes et des émules au héros si maladroitement martyrisé ! Devenue subitement si pusillanime, de quoi a peur l’immense et belle Amérique ? Ben Laden, s’il avait une tombe n’aurait guère été reconnu comme une légende, ni été sanctifié comme un Pape, pour devenir un Saint demain. Encore moins, comme un leader, digne de ce nom. Vous avez tellement assombri son image, vérité ou montage, depuis tout ce temps !
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Ce que personne ne blaire, c’est l’image que l’Amérique donne d’elle-même à travers le monde à force d’injustices, de fausse démocratie, d’amalgames et de manigances, sales collées sur le dos d’un zouave poussé à la réclusion et à la religiosité ! Un gars made in USA, qui a mal servi sa mère l’Amérique, et qui aura par trop servi à sa cause impérialiste. C’est une affaire interne de mafia, où l’un des agents aura mal tourné, un point c’est tout !
.On nous aura servi tout un plat durant une décennie. Une intox indigeste et une manipulation de longue haleine durant dix ans. Un clash, servant une cause, usant désinformations non stop et de mensonges, pour sortir enfin les alliés des USA de leur guêpier afghan. Et maintenant, une fois éteint les foyers irakien et afghan, dans quel film réel iront tourner les délicieux vandales de la belle Amérique ?
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Un abus de confiance qui nous fait accroire qu’une bâtisse imposante, cernée de murs hauts de 4 mètres, un bastion, à Abbottabad à quelques kilomètres de la capitale d’Islamabad, la capitale du Pakistan, serait méconnu de leurs moqadmine el haouma et des voisins ? Un hôte de marque, wanted comme un criminel, super recherché, qui ne rencontre ni délateurs ni chasseurs de prime, et ce au su et au vu des fidèles du terrorisme, des démocrates et des militaires du Pakistan…’’Incredible’’ ! Un non-sens pour un gouvernement d’un pays sur ses dents, un pays militarisé, détenteur qui plus est de bombes nucléaires. On se moque de qui ? Plus encore, quand on attaque son sanctuaire en hélicos et que personne au gouvernement pakistanais ne semble au courant ? Bizarre, bizarre, pour la Navy ! Le tout à la frontière du Cachemire et si loin de la mer ! Un criminel international, recherché, méconnu des services pakistanais, qui ne sont pas au courant de l’attaque ? Voilà qui laisse dubitatif ! Ça laisse comme un creux ! On se moque de qui, diriez-vous ? On ne croit même plus ce qu’on nous montre ! On ne croit plus en rien. On est devenus des athées de la politique et des infos. Ces dieux sont des bleus ! Ils meuvent des ombres chinoises. Délurés, on gère en spectateurs incrédules les infos. On les ingurgite, comme pour accepter une indigestion passagère, en attendant que passent les coliques d’images et que les évènements et les urnes changent d’hommes..
Idrissi My Ahmed 06 05 11
.Carnages, deuils, libertés et répressions
Dites-le avec des vers et des fleursComme un brin, tu fais partie de la nature,
Du cosmos et de la création. Angoissé,
Tu as tendance à l’oublier pour faire diversion,
Et à prendre l’existence pour une récréation.
Homme, tout est prévu, demain est déjà là !Le temps de recevoir les ordres
Ou de s’apercevoir des miracles
Nous tarde, parce qu’il vient de loin.
Mais il est écrit depuis longtemps.Ce sont les aiguilles de l’araucaria,
Les feuilles de ce sapin sacré,
Les palmiers et les bougainvilliers,
Dont tu as retenu les noms, fifille,
Qui m’ont appris le chant de vie.
N’est-ce pas Nour et toi Adam ?Elles écrivent sur la portée des branches
Des arabesques dentées et des ailes
Où tu perçois, sans fin, le nom d’Allah,
Dans le chant roucoulant des colombes.Si les feuilles jaunies m’ont révélé Dieu,
Et appris debout, à le louer et prier,
Je reste perplexe, ahuri et béat
Pour comprendre le sens la vie qui m’échoit.Comment comprendre et admettre l’usage,
Inéluctable de la mort, qui nous trahit ?
Les armes et les matons imposés aux gens
Pour leur plier le dos et nettoyer leurs clans.Je voulais louer la révolution heureuse,
Dont j’avais grand peur et appréhension.
La marche glorieuse des jeunes,
Calme, pacifique et orgueilleuse,
Celle du printemps local et de la constitution.Moi, qui interpellais les ministres trépassés
Et les congrès qui préparent l’avenir du pays,
Épargné par miracle des débâcles de la rue,
Sous le regard de l’Arbitre qui guide et surveille
Et qui, avec tact, opte de revoir la situation.Moi, qui sollicitais réformes et grâce au roi,
Voilà que Conseillers, Leaders et Parlement,
Assourdis par mes appels navrés et stridents,
Peinent à rayer les taxes sur les médicaments.Ont-ils l’audace, dans leurs silences hésitants,
De donner un sens plus caritatif à la médecine,
Afin de la sortir de ses hippocratiques boniments ?Alors que la rue vilipende carences et corruption,
Et qu’elle appelle effrontément le gouvernement,
Pour plus de justice, de droits et de démocratie.Voilà qu’un terroriste, un kamikaze de fortune,
Télécommande sans passer avec, un tsunami.
Le monde entier crie à l’odieuse lâcheté.
Par delà le crime et l’abjecte infamie,
Le Maroc ne rencontre que des amis !Un autodafé explosif, tel un funeste volcan,
Sur la place rouge, en face des singes ahuris,
Des charmeurs de serpents et des marchands de fables,
Ces légendes croustillantes aux fumets des restaurants
Le monde est fait d’incompris et d’innocents,
Il fauche les touristes et balaie les amants.Pour le Maroc, économique et ses amis,
C’est un drame, un acte barbare et lâche.
Une odieuse tragédie, alors que Bill et Kate,
Sous les yeux émus de la Reine Élisabeth,
Faisait alliance devant le globe entier.Le Pape Benoit sacrant Jean Paul à Rome,
Laissait Kadhafi, crade, pleurer sa famille,
Sous les tirs vengeurs de l’OTAN…Les mécréants se moquent des croyants,
Ils se voient déjà ressuscités disant à Dieu :
« Voilà Allah, j’ai tué les tiens pour aller au paradis !« Fais quelque chose, parce que mon corps est parti,
Comme une chair faisandée, il a volé dans les airs.
Je suis déjà au ciel et les méchants en enfer,
Comme tu l’as écrit. C’est ce qu’on m’a dit ! »Effarés par le silence impérieux de l’univers,
Les hommes, dépités par son immensité,
Terrifiés par la crainte du néant et leur débilité,
Se sont fâchés contre dieu pour prescrire la mort !Les hommes, par besoin d’éternité ont créé
Un dieu que certains ont voulu méchant et faux.
Et que d’aucuns, par bienséance avec le néant,
Ont pensé qu’il n’existait pas ! Du moins pour eux.
Et qu’il détestait les autres races et leurs humanités.Si ‘’Gott ist tot, Dieu est mort, Dieu reste mort ’’,
Ce n’est ni Zarathoustra, ni Nietzche, ni Omar,
Mais les félons et les imposteurs, qui ligués,
Avec d’incultes charlatans, ont voulu Le tuer.Le hasard et les démons, les anges en action,
Variant les destins et ce qu’ils allaient être,
Réajustent nos sentiments et nos actes.
On comprend que le diable raffole d’explosions.Mais, qu’ont-t-ils ces immondes personnages,
Qui défient les cieux et se sont permis de naître ?
Je parle de ces chefaillons qui canardent les foules
Qui subissent les tirs des snipers et les sévices,
Durant les processions quand ils enterrent les leurs.Je parle des aveugles qui ne sentent pas l’abime,
Dans le verbe et le rythme et scrutent le poème,
Avant de parcourir le temps pour trouver la rime,
Et méjuger la lune blême, quand le soleil luit.Sur une table attendant, un repas de femme,
Pour livrer ses feux à la gerbe de flammes,
C’est le jasmin e en coroles qui offre sa couleur
Aux citrons opulents qui plastronnent
Embaumant comme un sein sur un lit de fleurs.C’est la rose qui frotte ses pétales le long
De la tige pleine de l’amaryllis vermeille.
Rampant comme un lierre vert et brillant,
Elle lui souffle dans l’oreille rougie,
Aux pistils de safran bandés d’or :
As-tu vu mes épines te planter les dards,
Comme des rimes, pour t’inoculer ma vie
Dans ton corps et lui donner une âme?Ce sont des pétales qui chutent,
Comme les écailles d’un vieux mur,
Des bulles de mousse, odeur de caramel,
Qui dansent comme des derviches tourneurs,
Au milieu du verre avant de coller leurs lèvres
Pour teinter les bords au son des glaçons.C’est un rêve de poussières au roulis des vents
Qui vont sertir le sol de leurs corps cristallins,
Espérant jaillir à la lumière au firmament
Et ressusciter les hommes,
Une autre fois encore.Ce sont des nuages émaillés de dentelles roses,
Par delà les masses brunes aux promesses agricoles,
Qui effilent leurs silhouettes de monstres galactiques.
Leurs chevaux de feu et leurs héros antiques,
Avec les silhouettes hédonistes, le ciel pour autel,
Elles semblent dans l’azur s’étirer et baiser …..r.Baisez la main, qui vous donne à manger,
Le sceptre qui vous protège du danger.
Prenez conseils, sachez les engranger,
Pour palier aux dérives et autres ingérences,
Celles des modes rebelles et des étrangers.Faites de la paix et du courage votre hymne
De la tolérance hospitalière et de la diversité,
En vivant à Mawazine et aux stades la fête !La fête et l’hymne de valeurs de droit
Et de la modernité pour les hommes de liberté,
Sous l’œil protecteur de leur céleste berger.DR IDRISSI MY AHMED, LE PREMIER MAI 2011
EXHALAISONS SORDIDES
ou
JE TE SOIGNERAIS MÊME SI TU ES INGRATTexte de questionnement dédicacé à ceux qui nous soignent et nous prêtent vie. Qui que nous soyons, étant la main visible du destin et de Dieu ! En hommage à nos maîtres qui donnaient de leurs poches aux indigents, oubliant l’ingratitude des hommes !
De la buée sur le miroir, des yeux opaques, une cécité qui ne veut plus rien voir. .Et, puis, il y a trop de sang dans un cœur ouvert. Il fait peur, tel un abîme de l’âme. Ainsi va la vie, des viscères putrides aux coronaires qui giclent de cruors. Tel un poème baudelairien aux remugles rythmiques, entre ses exhalaisons sordides, ses flatulences flottantes, repues et repoussantes, ses hauteurs incandescentes et ses bassesses infâmes !
Struggle for life. Pour se faire et pour être, la vie prend, vole, donne et surprend ! Entre ses exaltations et ses déprimes libertaires et permissives, elle conjugue à la première personne les verbes, oser, voler, tuer pour manger. Prendre pour exister, telle est la loi implacable de la jungle, faite civilisation et cités. Même le futile, la chose futile, devient une exigence pour la vie. La liberté est de ne rien réprimer ! Et de tout avoir et jalouser ! Le repoussoir moral n’est plus un guide pour l’homme qui singe autrui pour le tancer et pour l’atteindre. L’atteindre sinon le dépasser, dans les deux sens de la visée !
Au milieu, c’est sa loi qui commande ! Face à autrui on est dans un deal constant ! Soi-même, le centre, tourne autour de la périphérie ! On se définit par rapport aux biens que l’on veut coûte que coûte acquérir. Voire, accaparer, et toujours plus qu’il ne faut pour satisfaire ses besoins élémentaires ! Plus que l’utilité, l’avidité. Plus que les besoins vitaux, le plus qu’il ne faut. Toujours, plus haut, plus vite plus cher ! Une flaccide volonté, une conscience innée de vouloir persister.
Avec des extrêmes paradoxaux et schizophréniques. Vivre pour ne pas mourir, défier pour ne pas faiblir, prendre pour ne pas donner, tancer pour ne pas respecter. Voler pour avoir, truander pour le sport et même tuer pour prendre ! A ce moment-là, prendre devient un tribut de guerre ! Une gloire, un titre sublimé, une médaille qui tisse ses propres lauriers.
Réécriture. Histoire, propagande et pub font le reste. On se pardonne ses excès, on les publie, on les vante, on les illumine ! Autrui et ses droits, qu’est-ce que c’est ? Les thuriféraires ne manquent pas quand on sait menacer ou donner !
Démocratie à géométrie variable. Rapaces et autres prédateurs, démocrates ou curés, banquiers et investisseurs, tous ces civilisateurs de la canonnière, nous inculquent des préceptes de morale, rapiécée pour les dimanches et cirée pour être exportée. Les ingérences à morale démocratique universelle sont diffusées pour nous servir de conduite et de viatique. Du moins à nos pâtres déifiés, à nos gardes concédés ! Les infos sont là pour analyser, voir et prévoir, ce qui se passe aujourd’hui chez Gbagbo et en Libye…Hier chez Saddam et demain à Aden ou en Syrie ! Imposteurs ou civilisateurs, les deux faces d’une même pièce, car l’homme a du bon et du mauvais à la fois ! Qui peut prétendre, honnêtement, le contraire ? Qui a dit que : « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles ». Mais c’est de guerres et de tueries et non d’échanges culturels et de paix, qu’il s’agit !
Importation. Imiter ces préceptes, même de travers et de loin, à travers les âges, pour chaque individu, devient un satisfécit qui complait à notre caricature d’hommes fléchis aux dos arrondis. L’homme pour être complet et comblé devient un escroc. Un feu qui se repaît de ses cendres ! C’est valable comme morale même pour les communautés ! Des brigands, par essence ou par inadvertance, faute d’être des corsaires. Volontiers louches et imprécis pour ne pas être carrés. L’homme est un loup pour l’homme ! Et ce par delà les besoin instinctifs, devenus naturels, voir légitimes, obligatoires et légaux !
On nage à travers les effluves pour ne pas être noyé. On devient matérialistes dans le bain des piscines glauques où l’on nage dans ses propres eaux ! Le ciment des corps sans âmes, la force bétonnée de notre caractère, pour ne pas dire personnalité, sont faits des fientes de la volonté d’autrui qui comble nos aléas fissurés ! On surnage, on survit, mais qui a parlé de caniveaux pour les rats ?
Petitesse et arrivisme. Oui nous sommes faibles, influençables, volontiers rouillés, nous naissons incapables, nous transgressons pour nous hisser et aller de l’avant ! Le milieu nauséabond garde ses empreintes sur nos corps et nos conduites, en exaltant nos débiles et méchants comportements. La suffisance remplace le terne et pleutre contentement du peu que l’on gagne ! La morale, sensée gérer les faibles, est vieillotte, hors mode et indigente ! Alors on la brave, on la dépasse, on s’en libère ! Est-ce là ton vœu ?
Paradoxes cyniques. L’ambition est synonyme de courage ! Une force qui déborde sur la quiète satisfaction, vécue comme une incapacitante disgrâce. Moïse, ta morale, à la suivre on devient vains et incompétents ! Les Dix Commandements, c’est pour les autres. Pour d’aucuns, un terme constant ! Nous, on n’est ni juifs ni chrétiens ! La vertu, a fait pschitt, nous sommes sauvés ! God, good bye, Dieu, bye bye ! Pas besoin de revoir Ta Constitution, Patron. Pour certains, c’est une certitude : la vertu, la morale, l’éthique ce ne sont que des conneries ! Ils sont arrivés à se débarrer d’Allah, pourquoi pas de ‘’ça’’ ?
Paraboles. Ces assourdissants mâtons et potentats, ces mosquées, ses églises, ces races supérieures et ces guerres de religions! Ils avaient dit que Dieu était mort, tué sur la croix, pour certains, ou qu’il n’existe pas, simplement. En tous cas, pas assez visible à leurs yeux, pour les convaincre ! Pourtant, je sens que Tu dois être là ! A travers cette immensité dont il est classique d’imaginer le formidable horloger que Tu es ! Et tous ces rites, toutes ces religions, qui se conspuent et s’effritent, ne sont que des formes de prières, bornées comme autant de langues vernaculaires, pour Te porter l’admiration des êtres !
Extravagances. Images spectrales de la vie dans cette contrée. Image infraliminaire dans le texte, pour toi, ami journaliste ! Au lieu d’aller quêter sur un foyer de guerre, au lieu d’interviewer en prison pour auditionner le crime, va seulement faire un papier dans une administration. Je ne parle pas des banques, là où même les chèques en bois, sont vite payés, au porteur, quand on respecte l’émissaire ! Et puis, 1 million et demi de centimes, ce n’est rien, me diras-tu, 10 ans après ! Ça ne fait pas de soi un riche, ni un homme ! Et puis, c’est si peu, ça ne fait pas de moi un truand ! Et puis, je ne te connais pas ? Ton salaire, ton du ou tes droits ? Qui es-tu, au fait ! On se connait ? Pourquoi, tu me parles, à moi et sur ce ton ? On dirait un islamiste attardé sorti de prison. Oui l’ami et illustre journaliste en mal de créances, va écouter les déments afin de cerner pour quelles raisons ils ont perdu la raison! Gardes, foutez-moi dehors cet énergumène, me répondras-tu, fort de tes alliances ministérielles, alléguées du moins !
Guedim Izik ! Tu agiras alors, comme cet obstétrichien*, qui embrigadé au Ministère, me refoula, manu militari ou presque ! Je fus éconduit de ma quête chiantifique*, la queue entre les pattes. Ce pour avoir osé soutenir que son Département recevait assez d’aide des américains, pour me permettre d’imprimer ma thèse de planning familial qui avait obtenue, entre autres distinctions, celle d’être diffusée ! Ou que dans ta gracieuse ingratitude de playboy, tu agiras, comme ce policier ? Ce videur de service arrogant, qui me gifla en 1965, pour me faire sortir intempestivement de la chambre 112 de la cité-U ! Deux lourdes valises en mains, humilié, défriqué pour prendre de nuit un taxi, j’ai eu cette chance de croiser un certain Dlimi ! L’officier du démantèlement de l’époque, ordonna à un ‘’panier de salades ’’ de me conduire à la rue du Sénégal. Là où j’allais demander à mon frangin et ses amis, l’hospitalité. Oui, pour faire médecine et la terminer, pour te prêter de l’argent, illustre journaliste, il a fallu subir tout un calvaire. Et puis, au cabinet, examiner un tas de gens pour prêter autant de fric à un inconnu !
La biologie, m’a appris bien des choses, avec ses cycles du carbone et de l’azote dont nous sommes les mortels et vivaces éléments ! Par delà le chaos et l’anéantissement promis à chacun, le cosmos élargit ma vue, donnant à ma perception des choses une vaste certitude de ma petitesse ! La psychologie, pas assez approfondie, ne m’a pas permis de deviner les hommes que je rencontre. Et pourtant, Dieu sait que dans mon métier, on écoute les patients et on les analyse. Sauf qu’il y a des visiteurs, des connaissances, futiles et virtuelles, dont je n’ai pas su dévoiler les fondements ni les intentions ou les profils ! Par excès de naïveté, certes, par excès de confiance, peut être ! Tout un chacun de mes ouailles devait envers moi un sacré contrat de loyauté ! Peuchère, les loups sont entrés dans la bergerie qui leur offrait le gite et le couvert.
De Jung et Freud, je n’ai gardé que peu de philosophie ! J’ai connu peu de femmes et trop peu d’hommes ayant pu écrire leurs noms avec un grand H, afin d’y caser leur personnalité ! Oui, j’ai eu des maîtres qui m’ont initié bien des choses, en vrac, j’ai fréquenté des confrères admirables, j’ai connu des écrivains, des vrais et de renom et apprécié de nombreux journalistes par la même ! Seulement, le mot est vain ! La vie, on l’a déjà dit, elle n’a pas de veine pour certains !
Souvenirs, pensée, action et crédo. Les souvenirs sont fragiles surtout quand on s’efforce à l’oubli ! Tu venais de débarquer en ville. Voiture blanche, chauffeur, ordinateur en bandoulière sur l’épaule ! Tu venais terminer un cycle d’interviews sur les hôtes de la prison ! Malade, tu avais besoin de soins et tu as pensé à moi. J’ai payé ton bilan au Labo. Après t’avoir remis une ordonnance, on s’est revu pour prendre un café. Et puis fort de ma connaissance et de ton crédit, tu es revenu un autre jour, chercher auprès de moi, un prêt. Important pour ma mesure, à l’époque ! On est tous des gagne-petit, tu sais ? La pensée est stérile tant que son application n’est pas synonyme d’action ! La grandeur, la loyauté, l’esprit dans tout ça ? Je dis, esprit, souffle de vie, pour ne pas parler de ‘’l’âme’’, car ce ‘’spectre’’, fantomatique ou imaginaire, rebute ceux qui ne le voient pas. Ou qui n’en en pas ! Car il faut y croire pour en avoir ! Croire est si utile aux gens du peuple. Croire est n’est pas à la porté des gens bien cultivés ! Ça dépasse leur entendement, je présume.
Allégories. O miroir, cesse mes rêveries et montre-moi ton revers d’étain ! Déteint ? Les revers de demain. La vérité que tu caches à certains ! Laisse-moi te découvrir ! Montre-moi mon vrai masque ! Celui fait de chairs lâches et d’humeurs flasques, de passions et de craintes, d’imperfections et de faussetés conjuguées ! Je suis ‘’homme’’ dans son concept ingrat de fragilité et de faiblesses. Et, je n’en ai pas honte, car je sais ses maladies actuelles et ses faiblesses à venir ! O miroir, montre-moi mes revers et réveille ceux de mes connaissances et fortuits amis ! Montre-leur leurs fautes, leurs erreurs et manquements de paroles !
Scélérats et escrocs usuels. Miroir, ne reste pas de glace ! Montre-leur, leur spectrale identité, leur crâne chauve, leurs os friables, leurs vices, leurs varices, leurs veines et leurs idéales vertus ! Là derrière la perruque et le gel, sous la moustache et les poils du menton que cachent-ils ? Et sous la sueur du front et par delà les palpitations du cœur qui les assaillent en me lisant, la peur de demain ? Montre-moi mon masque, pour ne plus avoir honte ni peur de ma chair ! Montre-moi à moi-même, tel que je suis, sans les apparences vaines et perfides, les sourires fallacieux et les joues épanouies ! Montre-moi aux autres, tel-quel, aujourd’hui, ce matin, parce que demain, c’est un autre soir, un autre domaine, dont je n’ai nulle opinion à publier sur ton hebdo !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 11 04 11
Bonjour à tous,
Notre forum a été dernièrement victime de spams automatisés mais aussi d’abus par certains nouveaux inscrits.
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J’en ferais une annonce en bonne et due forme quand le temps sera venu 😉
Bon week end à tous !
Episode I : la fête et l’inconnuDans la demeure de Boudhab, il y avait une grande réception en l’honneur des amis et des connaissances de la famille. En fait, on fêtait dix années de mariage. Aussi, on est venu pour présenter les meilleurs vœux au couple. Ce dernier, bras dessous et bras dessus, allait de table en table en souhaitant la bienvenue aux uns et remerciant les autres .Tandis que des chuchotements d’admiration et peut-être bien de jalousie marquaient leur passage.
Les amis de monsieur Boudhab étaient nombreux et la plupart étaient des célébrités. Il y avait le professeur Mahraz connus par ses nombreuses recherches et ses inventions dans le domaine de l’agriculture notamment la pomme de mer et le chou-rose .Etait présent aussi, le médecin Fanidi spécialiste dans tous les voies entre autres : urinaires, sanguinaires, publiques et secondaires…sans pourtant oublier la voie lactée et la voie orale. Cependant, son seul vrai exploit : la guérison d’une brebis galeuse en la transformant agneau doux.
Le monde de la littérature était aussi présent : Abou Kassid , le célèbre poète connu par ses mille vers, Tartari , l’écrivain et le romancier dont les œuvres ont été traduites dans toutes les langues y compris l’espéranto et le yiddish, le grand chroniqueur Lafhamat qui abordait tous les sujets sans pourtant atteindre la marge d’ un seul .
Les acteurs ne manquaient pas.Aussi, on remarqua la présence de l’acteur Français John Aimard, le Chinois Jess Wi Ching Wa ,l’Egyptienne Amal Hayaty , l’Américain Brave Type , la Sénégalaise Mamati et bien entendu le talentueux marocain Taleb Maachou.Dans le monde artistique : la belle chanteuse Kachira connue par sa chanson romantique avis de recherche à vie dans laquelle elle disait
Je te cherche
tu te caches
viens vite !
Sinon, je me fâche
Grâce à cette chanson, elle a eu l’oscar de l’année et deux lascars aux trousses.
Il y avait le célèbre prestidigitateur à la main souple. Actuellement, il est l’assistant d’un dentiste, pour ne pas dire : arracheur de dents.
Pour finir, la célèbre voyante qui prétend voit tout .D’ailleurs dès que vous lui parlez, elle vous dit : je vois, je vois
Chose surprenante, l’inspecteur Boukal était parmi les convives. Il n’était pas en mission ; mais il se trouve que sa femme est la cousine de madame Boudhab et comme elle était un cordon bleu de la cuisine marocaine, on n’avait pensé que son aide ne serait pas de refus. D’ailleurs, elle avait préparé presque tous les plats de la fête , exceptes ceux qui contenaient du sucre ou du sel. Pour vous dire combien sa présence était nécessaire
Donc tout se déroulait bien et à merveille. Ah, j »ai oublié de vous dire qu’on se trouvé dans le superbe jardin de la villa et qu’il y avait à peu près une vingtaine de tables couvertes par des parasols excentriques; ce qui donnait à l’endroit une atmosphère de carnaval.
On était heureux comme un bébé. Aussi, on s’amusait comme des fous, on riait comme des bossus, on mangeait comme des affamés et on buvait comme des trous.
Madame Boudhab était vraiment ravissante ce jour. Elle s’était habillée comme une reine .Avec sa taille de guêpe, elle donnait l’impression à son entourage qu’elle était loin d’avoir ses trente ans. Elle se déplaçait d’un pas souple et léger entre les convives, tout comme un papillon d’une rose à l’autre .Vraiment, elle était l’héroïne de la fête
Son mari, lui était quelqu’un qu’on voudrait bien avoir son poids s’il était en or. Il avait mis son costume à rayures qui lui donnait l’impression d’un zèbre femelle enceinte de dix mois. Cependant, il se déplaçait comme un taureau .Heureusement que sa demie le maintenait en laisse, sinon il aurait bien fait des malheurs .Non, rassurez-vous:il n’avait pas bu d’alcool ; mais le Malheureux a sifflé par ignorance, voire insouciance une bouteille de sirop .Notez qu’il était enrhumé et son médecin traitant lui avait prescrit deux cuillerées trois fois par jour; et lui intelligent comme il était il avait pensé prendre les trois doses en un seul coup. Comme ça, son seul souci serait l’accueil de ses invités. Alors, il a vidé le contenu d’un seul trait .Quand sa femme l’avait trouvé, il était entrain de fou de rire. Bien entendu, il était trop tard pour l’emmener aux urgences et puis les invités étaient déjà dans la demeure.
L’épouse dévouée lui a fait boire du café noir .Ainsi, le débauché s’est à moitié dessaoulé.
Hormis ce cas d’ivresse accidentelle, monsieur Boudhab était un riche homme d’affaires ; quelqu’un de sérieux, de serviable et de brave. Malgré sa corpulence, il était aussi doux qu’un agneau et ne tuait pas une mouche même si elle mettait ses pattes dans son assiette. Tout simplement, il l’écrasait entre deux bouchées de pain sans s’apercevoir de sa présence.
A un moment, une des servantes s’approcha du couple et chuchota à l’oreille de madame qu’un vieil homme demandait à la voir. Celle-ci par un geste lui fit savoir de dire à l’intrus que c’était à lui de se faire voir ailleurs. La servante obtempéra, mais revint aussitôt :
ا_ Qu’est-ce qu’il y a encore? Tu ne vois pas que je suis occupée
_ Mais madame, le monsieur insiste pour vous parler
Madame Boudhab réfléchit quelques secondes. Puis :
_ A -t-il dit son nom ?
_ Oui madame; il s’appelle Maazouz
_ Ce nom ne me dit rien qui vaille
Bon , dis-lui que j’arrive !
Pendant ce temps, monsieur Boudhab se rua vers quelques uns de ses anciens amis .Ces derniers l’accueillirent à bras ouverts.
Quant à madame Boudhab, elle s’approcha du seuil de la porte. Elle ne vit personne. Elle regarda aux alentours : une voiture qui démarrait attira son attention, puis les miaulements de deux chats qui se disputaient une proie (sûrement une tête de poulet).A part cela, rien d’anormal. Elle s’apprêtait à rebrousser chemin quand elle entendit comme un chuchotement :
_ Malika! je suis là .Ne t’en vas pas
Elle se retourna brusquement et ne manqua pas de crier :
Ah, mon DieuA suivre dans trois jours
Le rêve des pauvres est d’avoir beaucoup d’argent pour le dépenser selon leurs désirs et souhaits: acheter une villa avec une piscine munie d’eau chaude et froide pour en profiter toute l’année , avoir une voiture luxueuse avec un tableau sophistiqué et commandé par un ordinateur à distance, voyager en avion ….bref se satisfaire.
Le cauchemar des riches c’est l’idée de perdre cet argent par n’importe quel moyen : vol, agression , perte ou tout simplement une affaire qui tourne mal
Comme quoi l’argent est le soucis de tout le monde : les riches et les pauvres.
Après cette petite introduction à la choucroute, je vais vous raconter une petite histoire amusanteC’était un vagabond qui frappait chez les gens en demandant l’aumône. Le jour , il errait dans les rues et la nuit, il retournait à sa petite cabane pour manger ce qu’il avait ramassé .Maintes fois, on allait lui rendre visite .Lui en bon hôte , partageait avec nous son diner .Il était très heureux de sa vie de nomade. Quand nous le quittions, il s’endormait aussitôt. La preuve qu’il était très fatigué après une rude journée de marche. Le lendemain de bonne heure, il se réveillait et entamait sa promenade par visiter les épiceries et les cafés pour prendre son petit déjeuner. Après quoi, il se dirigeait vers les quartiers populaires. A chaque porte il frappait de légers coups. Quand, on lui ouvrait la porte, il disait toujours : bonjour madame (ou monsieur).Avez-vous besoin de mes services ? Je peux vous être très utile
Accoutumé par ses visites, on souriait souvent avant de lui demander d’attendre quelques instants pour revenir ensuite avec du pain, le reste du diner, des fruits et des fois des habits.
Le vagabond les fourrait dans une sacoche accrochée à son dos ; puis il poursuivait sa tournée vers la seconde maison et ainsi de suite jusqu’à la tombée de la nuit.
Il lui arrivait quelques fois que des femmes qui se trouvaient seules à la maison de lui demander de faire des courses ou de faire quelques réparations mondaines. Il s’acquittait de ces taches honorablement.
Un jour notre vagabond décida de jouer à la loterie .Il avait vu beaucoup de gens remplir des cases par des numéros .Alors, il s’est dit : et si je tente ma chance moi aussi
Donc, il entra dans petite agence .Aussitôt , le caissier s’approcha de lui et voulut le mettre dehors.Sans rien vous cacher , ses habits sentaient la moisissure et le dégout .D’ailleurs, les habitués de lieux ont vite fini par déguerpir .Le vagabond , sortit de sa poche trois billets verts et les tendit au caissier : je voudrais tenter ma chance dit-il tout simplement
L’employé lui montra les formulaires et lui donna un stylo
Notre vagabond a rempli les cases à la hâte tout en rêvant de la fortune.
Puis , il retourna directement chez lui. Ce jour là, il était resté chez lui.
Deux jours après, il passa près de l’agence. Quelle fut sa surprise de voir étalé sur la vitrines les mêmes numéros qu’ils avait cochés
J’ai gagné , j’ai gagné cria-t-il à la cantonade
Les passants le regardaient avec pitié
Le pauvre dit l’un d’eux à son compagnon : ça y est notre bonheur a perdu les boules
Le vagabond décida de retirer son lot à l’agence ; mais là-bas on lui fit savoir qu’il devait aller à Casablanca pour avoir ses gains .Tout simplement , il venait de gagner la somme de cents millions de centimes
De quoi faire perdre la raison d’un homme normal!
Donc, pour la première fois il constata qu’il était répugnant avec ses habits graisseux .Puis, il se rappela qu’il ne s’était pas lavé , il y a des mois .
Alors, il décida d’acheter quelques vêtements neufs avec ses économies. Il alla ensuite au bain .
Il dut rester presque quatre heures pour devenir propre .Ensuite, il s’habilla de ses nouveaux habits .Pour finir, il fit un saut chez le coiffeur pour se donner une autre allure .Ce soir , il nous avait dit : les enfants , je vais prendre le train pour Casa .Là-bas une grande fortune m’attend
Puis , il ajouta : à chacun de vous , je vais vous donner beaucoup d’argent pour remplir vos poches
Nous le quittâmes sans vraiment le croire .
Avant de prendre le train, le vagabond mit tous ses frusques dans une grande bassine en métal ; il y versa un litre d’essence ; puis alluma une allumette qu’il jeta au tas avant de dire : Adieu la pauvreté, adieu la saleté, adieu le vagabondage
Petit à petit les habits se consumaient pour devenir un tas de cendre. Il assista à la scène jusqu’à la fin sans cesser de sourire avec une ironie qui en disait long sur ses principes.
Après quoi, il se dirigea vers la gare.
Durant tout le voyage , notre vagabond avait imaginé mille et un projet .Quand le train arriva à destination, il prit un taxi en lui disant : s’il vous plait emmenez-moi vite à cette adresse
Le taxi s’arrêta devant un grand immeuble qui semblait aussi désert qu’une école après six heures.Il y entra en se précipitant vers l’un des guichets: monsieur , dit-il à un employé je viens de gagner 100 millions
Félicitations rétorqua ce dernier.Alors, donnez-moi votre reçu pour que je puisse vérifier
Le vagabond obtempéra ; puis il se mit en devoir de fouiller ses poches .Soudain, il cria : Ah , non ; ce n’est pas vrai !
Hélas , il venait de se rappeler que le billet gagnant avait tout simplement été brulé avec ses anciens habits de vagabond
A vous de deviner la fin
Houmidi59: 8/12/2010
Je traverse la rue tranquillement ;quand une voiture me heurte à mort.Aussitôt, je perds connaissance et je sombre dans le vide.Je crois que je viens tout simplement de quitter notre monde vers un autre .En ouvrant mes yeux , je ne vois que du brouillard .Bientôt, j’aperçois des ombres .Je réalise que ce sont des êtres humains .Malheureusement, il semble qu’ils ne se soucient guère de ma présence.J’écarquille mes yeux dans le but de reconnaitre l’un d’eux .Mais, en vain.
Je me relève et commence à marcher .Je parcours ainsi des centaines de pas.Le brouillard commence à se dissiper .Bientôt, j’aperçois une voiture de loin .Aussitôt, je me dis : mais c’est la voiture qui m’a renversé !
Je m’approche du véhicule .Le conducteur est à l’intérieur .Il dort à poing fermé.Je tape sur la vitre de la voiture pour manifester ma présence.Le dormeur sursaute .Il me regarde d’un air étonné
_ »Qu’est ce que vous voulez ? Me dit -il en guise de salut
Je lui répond poliment :
_ vous venez , il y a juste dix minutes de me renverser avec votre voiture…
Il m’interrompt net :
_ Etes-vous devenu fou? Hurle-t-il, je suis accroupi là depuis des mois et des mois
_ Hein rétorqué-je
Le conducteur se relève .Il sort de sa voiture ; puis, il me dévisage longuement avant de dire :
_ Vous , je ne vous connais pas
Puis:
_ c’est sûr , vous venez d’un autre monde
_ Quoi ! m’exclamé-je.S’il vous plait , ou sommes nous ?
Il sourit :
_ Mais vous êtes dans l’Antichambre
Je répète comme un élève et avec un ton plus exclamatif que le sien : l’antichambre!
Comme je n’ai rien compris , j’ajoute :
_ C’est quoi cette antichambre ?
Il me foudroie de son regard .C’est alors que je constate que ses yeux sont rouges .On dirait qu’il n’apprécie pas ma présence .Cependant, il me dit : écoutez , vous êtes quelqu’un de curieux et de bavard et moi je n’ai pas de temps à perdre avec vous.Si vous voulez tout savoir , suivez cette voie.
Et il désigne de son index un point obscur dans le néant
Il ajoute : allez tout droit jusqu’à ce que vous trouvez une pancarte entre deux chemins ; et là à vous de voir
Je veux répliquer , mais il ne me laisse pas cette oportunité.Alors, il s’enferme dans son véhicule et s’endort à nouveau
Je suis son conseil.Ainsi , je marche plusieurs centaines de mètres.En chemin, j’ai croisé beaucoup de gens.Aucun d’eux ne fait attention à moi.On dirait qu’ils ne voient pas et n’entendent rien .Ce sont sûrement des zombis !
J’ai beau les appeler, ils continuent de marcher comme moi .J’ai remarqué aussi qu’ils ne se parlent pas entre eux et que leur tête n’a pas de cheveux.En somme ce sont des chauves.Je continue mon chemin et à chaque fois je dépasse plusieurs groupe
Enfin , j’arrive à un croisement de chemin.Juste au milieu, il y a une pancarte comme me l’a indiqué le conducteur .Je m’approche pour lire ce qu’il y a écrit.Voyez-vous , il y a toujours du brouillard autour de nous.Je lis : paradis d’un côté et enfer de l’autre côté
Bien entendu, j’opte pour le premier chemin ; tandis que derrière moi, des groupes de marcheurs se dirigent vers l’autre chemin .Aussi, je constate avec surprise que je suis le seul à avoir opté pour cette direction
Juste après une centaine de mètres, je me vois dans un autre monde .Soudain, le brouillard s’évapore et une lumière intense inonde tout mon entourage .A un moment, je ferme mes yeux ; puis mes yeux se sont vite habitués au flot de lumière .
Cette fois , je vois de la verdure : des arbres garnis de fruits , des fleurs éparpillées partout .Il y a même quelques papillons qui voltigent là et là.Derrière moi, de l’eau coule et des chants parviennent jusqu’à mon oreille.
C’est le printemps, me suis-je dit.Puis, je réalise que quand là-bas dans mon ancien monde , j’ai laissé l’hiver.
Donc, je cherche de mon regard une présence humaine ; quand , j’aperçois un vieil homme .Il ne semble pas me voir.Tout simplement, il est en phase de méditation.Je m’approche quand même de lui et lui dit poliment:
_ » excusez-moi grand-père , je voudrais juste savoir ou nous sommes!
Après une vingtaine de secondes , le Vieux ouvre ses yeux , me regarde et répond :
_ N’as tu pas lu la pancarte mon , mon fils
_ Si , je dis du tac au tac
_ Alors, poursuit-il, pourquoi poses-tu cette question ?
Je n’arrive pas à comprendre .Aussi, je fais savoir au vieil homme que je viens juste de mourir et que je m’aperçois que je me trouve dans un autre monde
_ Non, explique-t-il , tu n’es pas mort ; tu viens juste de passer du monde des mortels à celui des immortels
Puis:
_ toi, tu es quelqu’un de bien ; c’est pour cela que tu as choisi le bon chemin
Je le regarde étourdi .Il me tape l’épaule avec affection: quelque chose ne va pas mon fils ?
Après un bref silence , je lui fais savoir qu’au croisement des deux chemins , j’ai vu une grande partie des gens prendre l’autre chemin.
Il sourit et me dit :
_ » mon fils ceux qui prennent ce chemin sont les mauvais
_ Mais, répliqué-je, pourquoi n’ont-ils pas pris ce chemin? Il n’est sûrement pas gardé.D’ailleurs personne ne vous barre le passage
_ Ecoute mon fils , reprend le vieillard, ces gens que tu as vus ne peuvent prendre ce chemin parce que tout simplement ils ne le voient pas .Pour eux, il n’existe qu’un seul chemin.Tandis que pour toi, il en existe deux .Tu n’as qu’à choisir .C’est évident pour tout ceux qui font du bien dans leur vie antérieure
Toi, mon fils tu es quelqu’un de bien : tu as bien rempli ta mission : envers ton Créateur et tes semblables
_ Alors, je m’exclame, c’est facile de trouver le paradis
_ Ben oui, sourit-il de nouveau ; mais…
Je poursuis sa réflexion:
_ … les gens ne veulent pas
_ Tu as bien saisi , approuve mon interlocuteur
Puis, :
_ viens je vais te faire visiter le paradis
Il réalise aussitôt ma stupeur
_ On n’est pas encore au paradis .Tiens, voilà de belles hôtesses qui vont t’assister et prendre bien soin de toi .
Aussitôt, des anges vêtus de blanc s’approchent de moi et me secouent tendrement
_ » Réveillez-vous monsieur .Vous avez beaucoup dormi
J’écarquille mes yeux : deux ravissantes infirmières sont à mon chevet avec leur sourire innocent.Dieu merci dit l’une d’elles , vous revenez à la vie après presque vingt heures de coma. »
Et , elle appelle le médecin:
_ Professeur ! Vous avez réussi. »
Abdelhamid
Oujda le 26 novembre 2010Sujet: ..et merci!
« Des années à vivre, à construire, à comprendre
L’innocence, les sourires, les larmes
Des années de voyages, de départs, de retours
Ces villes, le silence, le vacarme
De l’amour, des enfants, des rides
Une espérance, les foules, la solitude
Vingt et un ans, la vie, le chemin, la proximité
Des blessures, la joie et la gratitude
Et ces enfants, qui grandissent, vivent et s’en vont
Aiment, nous aiment et s’offrent à l’aimé(e)
Oh la vie, l’horizon, les absences et la mort
Mon Dieu, être près, prêt, et la destinée !!!!
Au rythme de trois, le couple et l’unité
Avancer, mûrir, apprendre à partir
La sagesse de l’amour, des fous, des blessés
Une main et mon cœur, ouvert, fermée. Frémir
Ecoute ce chant de vie, de douceur, et le vent
Symphonie de ma vie qui s’échappe, me libère et m’écrit
Le temps. S’il faut aimer, comprendre, accepter
Avec humilité, au chevet de l’amour, de la mort, de la vie
Mon amour, l’Unique recueillera le sens, et la Présence
Une présence, le partage. »
Et à toutes celles et ceux qui ont approuvé ou désapprouvé mes interventions…merci ! ^^