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  • DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Annales pêle-mêle et pensées décousues
    Les chroniques différées de Mme Student

    Errance et détente

    Animaux pas bêtes

    Confidences animalières cocasses. Je sais pourquoi Coco, le coq décampe et me fuit. C’est parce que, tantôt je l’appelle ‘’poulet !’’, tantôt il sent que j’ai mangé du poulet. Cannibale que je lui parais ! Et ça le chagrine, certes, que je mange de ses compères. Attention Coco, leur corps entre dans ma chair ! Je suis un peu ton cousin, depuis. Sauf qu’il me manque les ergots, les ailes et les plumes ! Il chante quand je le siffle depuis. Et il hante en maître, ce jardin que je remplis de fleurs alors qu’il le salit. Paradoxes existentiels, n’a-t-il pas profité de la poule que je lui ai apportée ?
    Djo a fait la même chose avec le chaton tigré de gris qu’il vient de récupérer de la rue, alors qu’il a failli l’écraser, devant une poubelle, cette nuit. Lui, son fils Adam et leur ami Ali, ont été littéralement conquis par le minois et la sympathie de ce petit bout de fauve. Perdu, mais propret, il ne refuse pas les câlins de ces trois humains. Où le mettre donc, par cette nuit, alors qu’ils ne sont pas chez eux, pour décider, non plus ? Il y un problème de logistique évident. Vite un carton, plus un tapis que je lui ai donné. Il les place devant la porte…Et le silence fut.
    Ce matin, de leur côté, le chat boiteux et la chatte borgne du jardin crient et miaulent, ils se guettent et se jaugent, face à face. ‘’On sait pourquoi’’ comme dirait monsieur le ministre. Moi et la chatte, ou toi le chien et ta paonne, entre ruts et coïts, on est une seule et même personne pour elle. On se complait dans cette physiologie schizophrène alterne. On ne comprend et on ignore qu’on aime cette anatomie commune ! Versatile. Chacun son tour, sans savoir trop pourquoi.

    Bêtes humaines

    Sont-ce le côté matériel, la liberté, les voyages, l’argent, la force ou la puissance et la persévérance des harcèlements? Dans ce charivari et ces échanges, autrui devient un bien. Autrui un complément qui appartient à la première et même personne. Et vice versa. Parfois en plus fort. Parodie des genres : hommes et femmes, s’aiment et s’attirent, pour se tirer dessus ! Alerte aux coups, aux viols, aux crimes et aux suicides !
    Les icônes que nous admirons, ceux qui nous enchantent ou nous défendent, nous montrent que les principes et les préceptes, sont sinon virtuels, très vulnérables ! Les prestations des arts qu’ils colportent, tels les bruissements et la musique des pipis, ne les préservent pas des dépassements. Oubliées, trop faibles ou trop fortes et insupportables, moralité et lois, sont à leurs yeux, quasiment faites pour les autres. Et que face aux instincts, elles deviennent de décevants barreaux que ces aèdes et ces tribuns, ces artistes et ces politiciens, doivent scier pour se libérer ! Devant Diane, Eros est trop faible. Question de flux d’androgènes. Comme Thémis, la déesse des lois, qui face au pactole que lui tend Crésus, perd ses forces et ses prémisses. La justice, le pouvoir et l’argent, font bon ménage, malgré la morale et les droits.
    Éthique, devoir, démocratie, ça rate souvent donc, par là. Forfaitures ou forfait ! Solitude…Exil social de la personne, en solitaire dans la cohue des 7 milliards de bipèdes que nous sommes. Regarde par le balcon les passants et les voitures dans le croisement de ces deux avenues…Ils sont nombreux, les humains ! Chacun se sent seul, tantôt idiot, muet ou vain, tantôt stupide, timide et casanier ou tribun plus bavard…Mais, il ne se l’avoue pas. Il est des hommes qui persistent et persévèrent ! Salut à Benky en passant. Le yoyo en somme, après avoir été un génie intelligent, on s’assagit et on repart de plus belle. Et tout autour, il y a un tas de gens. Un peuple qui bouge et qui attend ! Un peuple qui circule, qui affronte l’adversaire, qui travaille ou qui chôme, mais qui n’arrête pas d’espérer ! Un peuple plein de qualités et de petits défauts, qui juge ceux des autres et qui attend.

    Contingences du soi

    A contrario. L’échec d’une vie, d’une philosophie, d’un programme, d’un individu et de son âme, n’est pas l’échec de soi ni de son sort ou de sa personne. C’est celui de son enfant, unique ou pas, de sa fille quand elle éclate sa famille et qu’ils optent pour la fonte et la fuite des corps éparpillés aux quatre vents des hasards et des rencontres. Parallèlement, l’échec c’est celui d’un Parti, de ses éléments les plus en vue. Echec qui par-delà celui des individus entache celui du Parti et de son chef, voire du pays.
    C’est à l’instar des guerres des ménages, entre couple ou entre pays voisins. On s’agite militairement sur les sables de la zone surveillée par les forces de l’ONU, depuis des décades. On va voir ce que fera le couple algéro-polisarien contre les pays du Maghreb, leur sagesse et la quiétude de leurs bonnes gens.
    Ça laisse de part et d’autres d’éternelles haines, de la misère dans les couches des peuples et des orphelins. Regardez, le jeu des grandes puissances, du Pakistan à la Libye, avec tous ces pays de valeur et de longue histoire, qui flambent…Et attention, vigilance, prudence aux pays de notre région. Regardez l’après-guerre ce que ça peut donner entre cousins ou voisins ! Avant de commencer les taquineries et les belligérances ! Avant les tueries et les meurtres des bêtes du bon dieu que nous sommes !
    Revenons à Sofia, la philo, pas la fille ! Salut à mon prof de terminale, dont j’ai oublié le nom pour le moment, salut à ce motoriste qui laissait sa voiture pour venir au cours ! Une pensée à celui qui m’a fichu un zéro pour le sujet libre que j’avais choisi comme option à traiter en sujet d’examen pour cette dissertation de philosophie. Paix à lui, qui a attribué la première note à la fille Sebti. Cette redoublante qui m’avait harcelé, pour lui souffler les questions de cours ! Grâce lui soit rendue pour m’avoir laissé quand même me défendre et disserter durant une heure au tableau pour expliquer mon opinion.
    Je ne sais plus ce que j’avais dit, mais j’admire la pédagogie, la sagesse et la tolérance de ce philosophe frnçais ! Pourvu que notre Chef de Gouvernement, qui partage le même profil ou les mêmes visions, en étant psychiatre, soit de même tendance, de la même sérénité, avec plus de vertus et de sagesse encore. Ce afin de gérer les problèmes hérités des gouvernements précédents et de faire face aux bravades, au bellicisme du Polisario, de ses parrains notoires et leurs visions péremptoires. Une bataille encore, un péril de plus, pour le suicide d’une nation, sa fracture, son asservissement, la fin de son histoire et de sa civilisation. Je parle de nation islamique, si des fois elle avait existé, malgré son patchwork originel !

    Jugements et aspects critiques

    Je suis tel le cristal ou le diamant taillé entre de multiples prismes et facettes. Certaines brillent quand d’autres restent en cachette. Et cela dépend des regards et des obliques de ceux qui scrutent ou les voient. C’est sur leurs yeux et sur leurs cœurs, en miroir, qu’ils resplendissent, parfois. C’est de là qu’ils envoient leurs couleurs, leurs formes et parfums, en y jetant leurs désirs et leurs émois.
    Cette terre est un abattoir où les bouchers tuent et mangent tour à tour le bétail et leurs proies qui disparaissent pour se recycler d’autres jours dans la chair de leurs assassins. Ils se mangent pour se métamorphoser, un mélange des chairs et des espèces, que l’homme s’épuise à multiplier, pour couvrir la terre de déchets, de fèces et de sang. Nous sommes ce que nous avons au ventre, comme contenu, contenance et courage ! Notre cœur, si symbolique, est un viscère, sans plus !
    Trois de nuit et une au réveil ! La pine sait encore mouiller et entrer là où se trouve la bouche. La plume sait encore s’exprimer. Foi de reins, de mictions et d’ouverture d’urinoir. Demain je t’emmènerai consulter un urologue, mon petit. Je parle des libations naturelles, et de leur réceptacle de nuit, l’urinoir, de ces urines, ô ma tendre virgule ! Et non des relations de lit et autres rapports sur ta couche, ma chère vieille chair ! Il n’y a pas que toi pour avoir une bouche et te permettre de tiquer de la sorte ! Ou une tête pour errer encore dans les orifices virtuels et les caniveaux du doute. Et pour philosopher ? Sois simple et cool, ma grande ! Chacun a des viscères qui le nourrissent et qui doivent se vider, sinon il gonfle, pour de bon et il éclate.

    Philo du vide ou philo vide

    Qu’est-ce qu’un rien, fait de douleurs et de faiblesses, d’impotence physique et matérielle, labile et mortel. Et qui plus est, peut demander quelque chose pour durer en vie ? Un bout de néant qui perdure, un rien qui s’éternise. Surtout si son credo est douteux ou limite et qu’il ne croit guère ou pas du tout ! Un fœtus de paille qui n’a rien demandé pour être en vie, n’ayant ni entendement ni espoir pour plus, ici, ni envies pour se porter mieux et plus, ailleurs. Il végète le temps de rejoindre la terre sans regrets ! Philo du vide ou philo du rien ? Ou dépit et regret d’avoir eu une conscience et d’avoir existé pour partir au néant s’effacer.

    Peut-il demander quelque chose, avoir une idée, une hypothèse, un credo dont il ne sait rien ? A contrario, Dieu merci, pour ceux qui ont une croyance puissante et des convictions très fortes et pour eux assurées.
    L’un pense à l’inutilité de la vie. Voire celle de la Terre entière, de l’univers, de tout ce qui bouge dessus ou dedans. Il voit déjà le Soleil cesser de briller et dans un trou noir aller s’éclater. L’autre ne voit qu’un test de passage, pour plus et mieux ailleurs, dans l’Au-delà, le lumineux, l’immatériel, pour pallier à la vanité, quasi virtuelle, de la vie.
    Je vois parler du coq et laisser l’immatériel, l’avenir et le destin à la philo ! Je l’ai laissé entrer dans mon havre de paix, si coûteux et privé qu’il est. Je lui ai montré comment prendre le pain du bec et lui ai donné chaque jour à manger. J’ai toléré malgré moi ses crottes et bataillé pour les faire enlever et laver. Cette eau abondante pour dégager des fientes n’est pas gratuite, non plus. Je l’ai nourri comme d’autres dorlotent un chat ou un chien. Choyé sans attendre de cajoleries de reconnaissance de sa part. Comme vous le diriez, de celle-ci ou de celle-là, qui est ou qui fut à côté de vous !
    Ingratitude d’autrui ou insensibilité ? Et puis voilà qu’outre la bouffe et ce nirvana, le jardin qu’il parcoure et laboure de ses griffes aux ergots menaçants, je lui ai fait un cadeau. Je lui ai cédé cet espace, dont le jardinier prend soin, sans me faire payer, d’une part. Mais, voilà que sa solitude me touche, par transfert, et qu’il me prend de vouloir la lui calmer.
    Je lui ai trouvé, disais-je précédemment, une jeune femelle, nubile à peine adulte, gratuite, n’ayant pondu que six œufs à peine, avant ! Une poule fraiche, à lui tout seul. Je le vois dès le lendemain, la quérir et la chérir pour la posséder. Par courtoisie, il la sert et s’en sert souvent et sans arrêt. Le long de leurs promenades, ils s’arrêtent par moment et ‘’font des relations sexuelles’’, comme le dit le jeune Adam, qui a observé cette gymnastique à deux.
    Le nourrir, le soigner, le garder et le protéger, (cela me rappelle ce qu’on fait pour les prisonniers) puis le choyer en lui apportant une femelle sans dot payer ! Ça fait réfléchir et ça tient des actes du père Noël ou des miracles qu’opèrent les anges envers certains d’entre nous ! Dieu merci, je suis disposé ! C’est ce que les âmes régénérées ou en transit, réincarnée et en métempsycose, souhaiteraient de mieux !

    Le soupir des vents

    C’est curieux comment le vent sait faire chanter les feuilles et danser les branches, alors que les oiseaux, intimidés et peureux, se taisent ou se parlent tout bas. C’est bizarre comment le vent sait soulever les voiles…Et faire le vide des dîners lourds, pour les envoyer errer loin de leurs berceaux et de leurs tombes troubles. Loin des tempêtes ou malgré les tornades, les voiles au vent, nous creusons nos sillages dans les mers du hasard pour emprunter les voies de nos destins.
    Famille, rue, écoles nous tracent et nous forment. Toi et moi, par nos études et nos diplômes, dirions que nous exerçons notre profession. Et, je m’y active, en vivant du plaisir de mes actes et du bonheur que j’apporte. Mon salaire et les joies que me procure mon travail sont une culture qui orne mon œuvre et façonne ma personnalité. Ainsi soit-il, pour tous les citoyens ! Chacun son genre, son plaisir, ses moyens ou son calvaire, au hasard des naissances, des lieux, dans cette famille, cette époque ou cet état.

    Abus de pouvoir, corruption

    Et coercition ! Outre la philo et la mystique, il faut bien parler des choses terre à terre et aussi des actes et faits qui nous ennuient. Abus de pouvoir, corruption et coercition, ces infractions infâmes, sont aujourd’hui les chefs d’inculpation des chefs d’état d’hier ! Lula au Brésil, Park Geun Hy en Corée du Sud. Ils iront pour leurs frasques et excès en prison, tout en restant vivants ! Combien de chefs d’états de pays infradéveloppés, sont morts ou ont fui, avec leur magot, laissant un pactole de milliards de milliards, perdus, confisqués dans les banques étrangères. D’autres sont tués avec les leurs, leurs palais, pillés, ou mis en prison à vie. Leurs pays stagnent en états de guerres incessantes, ultimes réalisations de ces potentats devenus de cruels tyrans !
    Leurs pays, déchirés, fracturés, entre massacres et carnages, baignent dans la haine, l’horreur et le sang des guerres imposées. Celles des luttes pour le pouvoir, des luttes tribales et des guerres de religions. Voulez-vous des noms ? Et à l’affiche, Messieurs les imperators, qui seront les prochains proscrits, de parmi nos chefs, et dont vous voudrez les têtes ? Leurs enfants sont déchiquetés, calcinés sous les bombes et les explosifs, lancées d’en haut.
    Leurs jeunes s’exilent ou fuient, voire bannis comme des parias par centaines, sous les huées fortement médiatisées, des pays de passage et de leurs haines grandissantes de la faune envahissante des misérables sous-hommes. Et c’est le pire couronnement de leurs odieuses et hypocrites interventions. Banques, pétrole, industries de guerre, vols des terres, apartheid et expropriations, sont les motifs de ces boucheries qui ôtent toute humanité à ces dites démocraties, développées et aisées, qui se targuent de civilisations. Après avoir été des colons inflexibles et implacables

    Blockhaus et bastions

    Par-delà le mur de la honte d’un peuple captif de celui de Moïse…Alors que les juifs commémorent la fin de l’esclavage en Egypte et l’exode vers la terre d’Israël, à Pessah, et que les Chrétiens fêtent leurs fêtes de Pâques, les Palestiniens s’expriment et protestent le long de la frontière de Gaza. Ce vendredi 06 Avril 2018, est un jour dramatique pour eux. Les tireurs d’élite, les snipers de Nathan Yahoo, y commettent plus de 10 morts. Comme ils font plus de 1000 blessés, dans le pays du Christ, Jésus le sémite ! Un cadeau du chef recherché pour corruption par la justice de son pays ! Ce après qu’ils aient tué 25 autres, une semaine avant. Ne parlons pas des milliers d’autres ‘’ bravement’’ éliminés auparavant.
    Ils manifestent à l’ombre des nuages de pneus qu’ils brûlent. Ils sont là pour rappeler leur droit au retour dans leur pays spolié, face à Israël qui s’est approprié leur terre. Depuis 1949, combien de milliers de Palestiniens se sont ajoutés aux victimes juives des holocaustes d’Hitler et de ceux des français sémites, vendus par le régime français de Verdun à son maître SS et acolyte ?

    Une rengaine de plus

    Voici ce que dirait Ahed Tamimi, la jeune palestinienne blonde, en face de l’armée d’Israël qui l’a emprisonnée. ‘’ Enceinte de la honte et de la peur, de la prévention ou de l’offense, cette barrière rappelle l’apartheid et le mur de Berlin. On nous implose dans nos murs, on décrète et nous inspire la différence et l’excommunication, la marginalisation et l’expulsion ! Face à notre identité au milieu de nous-mêmes et en notre fort intérieur, face à notre culture et nos valeurs, de partages et d’hospitalité, on nous inspire la suffisance l’arrogance on nous impose l’horreur dans le mépris du savoir vivre, loin de toute démocratie, nous vivons l’assujettissement, la servitude sous les mitraille et les baïonnettes, dans des camps d’esclaves, à l’état de peuple de mendiants, de malades et de démunis ’’.

    Et son alter ego…

    Ailleurs, en toute liberté, hautaine et suffisante dans sa manière d’être et de s’exprimer, la superbe râleuse n’hésite pas à critiquer et de lancer ses piques de déesse hellénique, sur toute humanité. Intoxiquée par le pouvoir olympien qu’elle a sur ses gens, colérique et offensante, égotiste et individualiste, démesurée, son ‘’nif’’ et son orgueil relèvent du syndrome d’Hubris.
    Pas facile à vivre ni à soigner ! C’est dans ton cas, mon fauve, que courir les filles devient licite et religieusement recommandé ! Quitte à en faire quatre aimables ou toute une pépinière dans un harem ! Toi ma brune rasée à la mode, la razzia de dépensière, la radine noire, que j’ai idolâtrée ! Toi, mon rêve de cauchemars, qui ne tolère ni copains, ni libertés vestimentaires, ni famille ni invités ! Toi, ma peste, ma criarde et multiple maladie ! Je dis ‘’ma’’, car de toi, mon destin et mon karma, dessinent ma peine et tracent mon chemin de croix ! Je ne puis me passer de toi, ma gorgone, ma Méduse, au point que les médecins peinent à soigner mes handicaps et mes peines, de surcroît. Ô anges de la paix, délivrez mon home et ma toile de ces guerres intimes d’araignée ! Ô miséricorde divine, épargnez moi les conflits intimes de mon pays et des guerres qui proviennent des terres fraternelles et voisines !

    Le karma symbolique de nos peines

    Radine et dépensière, toi qui veut hériter comme les hommes, que veux-tu faire de mon vivant de ma fortune ? Que disais-je de la brune ? La sublime virago et riche mégère, fixée de façon parano, hystérique et pérenne sur mes affaires. L’économie, le calcul, et l’usine ! La propreté, sinon l’orthographe de mes tenues et la grammaire de mes habits de fortune ! Elle a bien des qualités, malgré son grisant caractère. C’est pour cela que je l’aime ! Mais elle les perd pourtant, à cause de sa voix aigüe de matrone qui tonne à réveiller les morts ! A croire que c’est la Résurrection, l’Apocalypse et la voie des enfers, quand elle m’appelle, ici, au travail ou au phone.
    La bienheureuse, n’es pas bienséante ! Je la redoute d’autant que dans sa sourde volonté de suprématie, la maîtresse est une artiste de haute couture ! Un maître-chanteur, à force de cris ! Une enchanteresse, une magicienne hypnotique, qui croit avoir raison sur tout, même sur ma conduite auto ! Pour un peu, ce serait elle qui hèlerait la police pour m’arrêter ! Elle est pire que ces pays entêtés, ces colons de l’époque, qui dominent ma langue, ma sphère, mon boulot et mon identité.

    Ivre, il pisse face au mur,

    Je ne parle pas de Domino, ce dalmatien des voisins ! Il pisse face au mur, à le faire fondre pour et disparaître afin de reconstruire le temple de ses aïeux, à la place de la mosquée brimée ou incendiée, de mes pères ! Un deal, une dette, un rêve atavique ! Faute d’y prier, il se lamente en déposant un talisman en guise de courrier à Yahvé ! Trois de nuit et un coup au réveil, foi de reins qui fonctionnent, la plume sait encore mouiller. La pine, oui c’est elle, de tout à l’heure, qui sait encore exprimer les résidus du corps.
    Il a trop bu au bar, diabétique qu’il est. Je parle des mictions bien sûr, voire des relations, des rapports de lit, ma vieille. Il n’y pas de quoi tiquer, ni douter, après que vous ayez trinqué ! Quel intérêt pour les doigts de lisser les crevasses et les plis de ces vieux corps. Habitude ou fidélité ? Ou de pleurer sur ce mur mouillé ? Si ce n’est par compassion ou par tendresse ? Des fois que la nostalgie de ses sources ressort ! L’amour des murs est aussi celui de la mère, de l’essence, divine, de l’identité et de la patrie. Salomon, n’était-il pas un ravisseur de reine, Saba la belle brune ? Et son père David, un berger, un casseur de Goliath, mais aussi un poète et un compositeur ? De parmi les fils des envahisseurs, venus avec le prophète libérateur, l’homme des Tablettes de la Loi, Moïse, à leur sortie d’esclavage après la fuite d’Egypte, l’Exode.

    Et on l’entend se confier au mur invisible et lui dire… ‘’ Ça me gêne de parler de mon âge, de dire d’où je viens, où je vais et de révéler mon crédo et mes amours à n’importe qui. Je me dois de gérer mes fils et mon boulot. L’ignorance n’est pas de mon fait, elle est universelle ! Origine, évolution, destin et finalité des vies ! Qu’en sais-je ? Le travail est ma drogue ainsi que l’ouverture aux autres, de mon cœur, à ceux que je guide et Tu soignes ! J’y oublie de mes peines et de mes douleurs, de leur réalité, même ! Face à mes oublis et à mes questionnements existentiels, que je chasse, je m’implique et je persévère, pour rester un peu plus, le mieux qui soit, le meilleur qui soit et que je suis encore. Grâce te soit rendue !’’

    Dr Idrissi My Ahmed, le 10 avril 2018

    #354426
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Comédie

    Madame Student, préceptrice de métier, est une revenante habituelle , elle hante avec son Prince DS le cabinet de Maidoc .

    Texte

    Je veux un rencard avec le roi, Maidoc !

    M : Maidoc, médecin, scribouillard par moment, la reçoit en son cabinet.

    DS : David-Salomon 6Oème, est le prince d’Israël. Il attend son heure pour diriger, en mieux Israël, avant l’apocalypse et la résurrection.

    Madame Student entre chez le docteur Maidoc accompagnée de son filleul et élève, le prince héritier d’Israël, David-Salomon 6Oème, dont elle est la préceptrice depuis des décades. Voir ses chroniques différées sur le Web.

    M _ Tu commences à devenir grand. Tu as apporté ton carnet de santé ?

    DS _ Non, juste un passeport d’Israël !

    M _ C’est pour un conseil de santé ou un avis politique, que tu débarques, mon prince ?

    S _ C’est un rappel à l’ordre Maidoc, pour le prix d’un rappel de, de, de vaccination !

    DS _ Non Mamy, ce n’est pas çha !

    M _ C’est quoi que tu veux alors, dans mon cabinet médical, Altesse ?

    DS _ Je veux un rencard avec le roi ! C’est tout !

    M _ C’est un sacrilège, Prince que tu soies ! On débarque, parachuté de nulle part. On désire, on exige de voir le roi, juste comme ça ? Est-ce parce qu’il est cool, sympa et populaire, comme pas deux, malgré qu’il soit un grand Roi !

    S _ Prince David-Salomon, le docteur a raison ! On souhaite une entrevue, on sollicite une interview, on aspire à une réception, à une médaille, quand on a fait un acte valeureux ou que l’on prie et souhaite une bénédiction, pour forcer les miracles !

    DS_ Non un privilège ! Je veux ce privilège, je n’en suis pas indigne, Prince que je suis, c’est un droit !

    M_ Comment ça ?

    DS_ C’est un devoir ! Par respect pour Israël et pour l’importance de vos anciens sujets qui vivent dans mon pays !

    M _ Ah bon ? Je n’en reviens pas ! Ne devaient ils pas rester au lie de s’exiler ailleurs ?

    S _ Ce n’est pas la première fois, Mondoc ! Il est devenu étourdissant, le Prince !

    M _ Machiavel ?

    DS_ Je vous dis que c’est un devoir, donc un droit sacré ! Je veux voir le roi ! Point !

    M _ Comment ça ? Ta rengaine époustouflante ne va-t-elle pas cesser ! Et pourquoi donc, ce harcèlement ? Cette hystérie, cette paranoïa ? Est-ce pour un boulot ? Un conseil ? Une plainte ? Un don ?

    DS _ Tes questions docteur, c’est pour un individu normal…

    M _ Je m’en rends compte ! Je le crois !

    DS _ Tes questions docteur, et ne m’interrompez pas, c’est pour un individu normal et même pour un ministre, Moi, je suis le prince d’Israël !

    M _ Aha ! Un petit pays ! Qui n’existait même pas sur la carte avant le déchirement de la Palestine en 49 ! Un îlot juridique, obtenu en compensation, un forfait, une forfaiture, un forcing sur les valeurs d’une autre nation ? Un cadeau colonial ! Une exubérance raciste ! Avec un doigt d’honneur, face à la gueule de toute l’humanité !

    DS _ Rien de çha ! Hay ? Mais, c’est un petit pays, grand par ses financiers, ses Nobels et ses gens biens ! Les autres ? Je ne te garantis rien !

    M _ Je te laisse divaguer, mon cher prince !

    DS _ Quand tu dis ‘’cher’’, est-ce par respect, par amitié ou par hypocrisie ?

    M_ Par politesse, seulement ! Je te disais que toi, qui de surcroît a échappé de justesse à l’Holocauste nazie et aux pogroms russes, tu viens nous faire le roi en terre sainte de Palestine ! Et narguer le reste de l’humanité ! De quel droit, Prince, veux-tu devenir le Roi dans cet endroit ?

    DS _ Je suis le descendant ultime des rois prophètes, David et Salomon ! Pour te confondre, j’ai les papiers pour attester de cet héritage-là. Lis donc la Bible, l’Ancien Testament ! Je te fais grâce du Talmud.

    M _ Messire Prince, tu nargues les autres, ceux du reste du monde, qui ne sont pas assez humains, pour toi !

    MS_ Dois-je en être pénalisé pour çha ?

    M _ Passons ! Ça vaut mieux pour les lecteurs, innocents qu’ils sont de tes allégations.

    DS _ Je ne passe pas comme ça, Toubib ! Docteur Maidoc, c’est comme ça que tu reçois tes amis, tes invités ou tes patients ? Docteur Maidoc, je te dis pour ne pas sortir du sujet, que je veux un rencard avec le roi.

    M _ Jolie ritournelle ! Et tu persistes, comme si c’était moi qui cache et qui tais ses secrets publics ou particuliers ! Tu as quelque chose d’utile ou d’important à lui proposer, au roi ? Un tableau, un livre, un message des Grandes Puissances qu’elles t’auraient demandé de transmettre, à ta façon ?

    DS _ Non ! Pas de çha !

    M _ Alors, une ambassade ? Un investissement important ? Un nouveau mariage princier, le tien, à célébrer au Maroc ? Ce pays qui aime les tiens. Ou que tu aies des richards et des gens bien à lui présenter ! Un portefeuille de choix !

    S _ Mais allez, Prince, parle ! Dis-lui !

    M _ Ou que tu veux voir Trump, qui arrive ici, pour se réunir sous nos murs, avec Kim Jung-un ?

    DS _ Ou nous annoncer que c’est nous qui allons organiser le Mondial en 2022 ? Et non pas les States, le Canada et le Mexique réunis ?

    DS_ Arrêtez vos questions ! Moi, Je veux voir le Roi !

    M _ C’est pour lui apporter la baraka de Jérusalem, spoliée par les tiens ? Pour lui offrir un habit de jeunes, m’ferkess, dont il n’a pas besoin ! Ou, une djellaba de l’aïd pour les cérémonies ? Il en a tout un musée…

    DS _ Non rien de tout ça !

    M_ Alors crache ! C’est pour un fermage en Israël, une maison à Jérusalem ? Mais, tu te tromperais lourdement, SM n’a pas besoin de ces services-là !

    DS _ Allez Doc, pas de banalités ! Je suis un Prince et non pas un agent immobilier, un courtier es-bâtiment ! Les courses et le commerce, je ne saurais y briller dans ces métiers-là !

    M _ Pourquoi alors, Prince d’Israël, veux-tu le voir, Le Roi ? Pour lui souffler une idée politique brillante, un investissement quelque part dans le monde ? Partout en Afrique, où il faut du fric pour relancer la coopération et les progrès des nations de ce continent !

    DS _ Je pense qu’à ce jeu-là, tu dis des banalités !

    M _ Faites, un effort, mon prince ! Dites ! Votre suspens a trop tardé !

    DS _ Tu me sors des fantaisies de fiction, Mondoc !

    M _ Est-ce une plainte confidentielle ? Un secret à faire peur au sérail et à faire trembler les ministres de céans ? Une connerie que tu veux avouer et faire pénitence en tant que juif, pensant que le roi arabe peut faire office de prêtre ou de curé chrétien ?

    DS _ Bo, Boh ! 3la8e ana boubou ? Suis-je un monstre, au point de faire peur aux super-cadres et aux Conseillers ? Ou un hypocrite, pour accepter, la plonge dans le caniveau, l’exil, le désert où l’on humilie les braves gens de nos amis ? A devenir des proscrits, déchus disgraciés, limogés, exilés. Chassés, à se demander pourquoi en fait ? Et ce qu’ils ont fait de répréhensible ou de grave et que les suivants se doivent d’éviter ? Impuissants à ne plus pouvoir sortir de chez-eux ! Le sort, ‘’ la malédiction d’Al Hoceima’’ qui les a frappés les poursuivra à jamais.

    M _ Là, ô illustre fils de Moshé, tu parles de ce qui te dépasse, Prince que tu es ! Et s’ils sont coupables, en même temps qu’ils sont les causes des retards vécus par Al Hoceima ? Qu’aurais-tu à ajouter ? Jérada et quelle autre ville encore, si on poursuit dans ce raisonnement ?

    DS _ Coupables par apathie ! De par leurs silences négatifs et leurs indolences respectueuses des désinvoltures et des léthargies des autres décideurs et entreprises ! A devenir les impuissants facteurs des réactions ralenties et des actes morbides qui se sont intensifiés et qui retardent les progrès de votre pays !

    M _ Sont-ils les seuls paramètres négativistes, qui se révoltent au Rif et qui se sont succédés ailleurs ? Faut-il se taire, envers les autres coupables et les respecter comme des sages dans le silence des braves !

    MS _ Moi, Prince que je sois, je le comprends ! On gère comme on peut, même quand on est chef, ministre ou roi ! Nous n’avons pas tous les paramètres ni tous les moyens requis en main, pour juger logiquement. Il y a le hasard et il y a les hommes. Parmi eux des saboteurs, des usurpateurs et des opportunistes, ceux du printemps, qui renaissent ou qui apparaissent, et ce, au mauvais moment et aux mauvais endroits.

    S _ Messieurs, je tiens de mon collègue, le professeur Salvan, cette escalade qui mène aux révolutions. Car, parallèlement aux marches autorisées et pacifiques, des manifestations interdites se produisent, les soulèvements se suivent et font taches d’huile pour faire que les révoltes éclatent et que des vandales en profitent.

    DS _ Le b, a, ba, Mamy, les préliminaires les plus simples des révolutions que les détracteurs fomentent et amalgament ! Les négationnistes et les nihilistes, contestent les efforts les plus importants et les plus opportuns comme les plus rapides des corrections s’ils ne réchauffent les consciences et les intoxiquent pour se rebeller.

    M _ Et si les cadres et les cadors n’ont plus rien à donner ? Ou qu’ils se terrent, cyniques et narquois ou dans les silences, souvent ou parfois ? Par sagesse et par expérience ! Dis-nous, toi la prof, à quoi s’en tenir et vers où ça mène ? Si ça foire et que ça prenne d’inattendues dimensions.

    S _ La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a ! Vielle que je suis, je n’y peux rien pour moi, que puis-je pour un prince ou un roi ?

    M _ Que m’as-tu donné, Femme ?

    S _ Je ne suis pas à toi, Homme !

    MS _ Taisez-vous, Diane ! Taisez-vous, Cupidon ! El Hoceima et son stupide poisson, puis, Jérada, ses mines noires qui par glissement et copie, sont des caricatures et des loupes grossières qui n’avaient pas à se produire, en ces temps-ci, dans ce beau pays !

    S _ De véritables dérives, des actes de sabotage de votre affaire existentielle du Sahara et des efforts faits envers l’Afrique pour obtenir sa conversion et sa reconnaissance logique de vos droits historiques, réels et justes !

    M _ Merci de ton témoignage. Alors tu es de droite ? Et même de travers, la Professeure ?

    DS _ Toi, Mamy, reste de côté ! Laisse le Doc parler tout seul ! Et, laisse-moi offrir un rendez-vous au Roi !

    S _ Offrir ? Tiens ! Ecoutez, vous deux ! Moi, la Prof du médecin-commandant Moulay Youssef ? Moi, ta préceptrice, Prince, Me taire ? Moi, qui viens de si loin et de là-haut me la fermer ? Moi, l’agrégée de français, la nièce du Maréchal loyauté me taire ? Et puis quoi encore ?

    M _ Sombre destinée !

    S _ Ote-toi de mon chemin Toubib ! Ne m’interromps pas, même si je te coupe la parole ! Moi, Prince, qui t’ai donné des cours de français, au collège Honoré de Balzac, dois-je me taire pour vous plaire, en tant que femme !

    DS _ Misère ! Comment la faire taire maintenant cette maîtresse-fantôme ?

    S _ Que marmonnes-tu, Prince, encore ? Un coup d’état ? Qui se préparerait en Israël ?

    M _ Hé, la Revenante, arrête sinon, c’est le château, la forteresse, le bagne qui regarde le Sebou qui t’attend !

    S _ Chut ! Pas de censure ni de menaces, Toubib ! Tu travailles dans les renseignements ? Depuis quand déjà ?

    M _ Non, non ! Je travaille après ma retraire encore, ici, devant toi, là, chez moi !

    DS _ Encore ? A ton âge !

    M _ Je n’arrive pas à décrocher de ma drogue, malgré mon arthrose et mes névralgies !

    DS_ Ta drogue ? Alors, c’est le médecin-malade ou le toubib malgré sa drogue ? Qu’est-ce que tu sniffes ou que tu piques ? Ta drogue, pouf, c’est la fin du monde, par là !

    S _ Moi, Prince David-Salomon, tu me demandes de me taire ? Moi qui ai vécu 50 ans dans cet établissement, qui fut créé antan, par mon cousin le Général Lyautey, et ce d’abord, pour moi !

    DS _ Tu me demandes de me taire ? Moi qui ait fait planter la moitié des vieux arbres de la ville, avant qu’on ne les enlève ! Avant que des imbéciles ne reproduisent le ‘’Mur de Berlin’’’, ici à Port Lyautey !

    M _ Tu veux dire à Kénitra ou quelque part en Allemagne ou en Israël ? Je ne te comprends pas ?

    S _ Oui ! Un mur de l’apartheid sioniste, en plein centre-ville, de votre ville de Kénitra ! Pas de quoi être fier les élus ! Un fief, un fort, un bastion, ou un bagne ? Une prison, cernée d’une muraille haute et ferraillée sans grâce !

    M _ C’est pour la sécurité, Mamy, je suppose ! Celle des lieux et des enfants ?

    S _ Il ne lui manque que les fils barbelés ! C’est immonde et inconvenant pour un établissement historique de cette jeune ville qui fut créée, avant la guerre, pour la défense des libertés et la sécurité des gens, par Lyautey, mon fiancé et mon cousin !

    DS _ Calme-toi, Mamy Student, on n’est pas revenus pour ça ! Qu’ils se débrouillent là, entre malades et vivants !

    S _ Tu imagines ? Enseigner et apprendre, puis se sentir cloitrés, dans un bastion, sur une île interdite, cernés de murailles, c’est Alcatraz ! La Bastille, dans ce bel établissement, qui a fait école, dans l’ouverture des esprits et des gens et qui a professé la tolérance entre les peuples et les nations. Ah mon dieu ! Je soupire. Aidez moi à les supporter ces barbares et ces gens !

    M _ Oui Mamy, j’ai eu le même sentiment, le même ressentiment, en regardant ça, en allant à la Clinique des Os pour visiter Driss El Haïk, qui s’est cassé une jambe…

    S _ En sautant du mur ?

    M _ Non en glissant dans sa salle de bain !

    S _ Le pauvre ! On ira le voir.

    M _ Inutile, Madame Student, il a peur des spectres et des revenants, même s’ils sont des amis sympas !

    S _ N’empêche !

    M _ N’empêche que je pense…

    S _ Ah, tu penses !

    M _ N’empêche que je pense, comme toi.

    S _ A la bonne heure !

    M _ Oui, je pense comme toi, que ce mur est une offense affreuse à la dignité et à l’esthétique ! Une bavure architecturale odieuse, plus que coloniale et qui amoche la ville des bons ministres de ce gouvernement !

    S _ Oui, de nos jours et malgré la Résistance qui couvait, on ne s’enfermait pas derrière de pareilles murailles ! Les plus arriérés des indigènes de l’époque, auraient mal vu ces murs hideux, à deux pas de leur Médina.

    DS _ Et autre Mellah israélite, Mamy !

    M _ Vive la France ! Qui se démocratise et qui commet des bêtises ! Pires que celles de l’époque, sur ses anciens assujettis ! Mais alors, pourquoi avoir cassé Kadhafi et la Libye ? Et la Syrie ?

    DS _ Des ordres et des désordres qu’elle exécute ! Mais, que viennent faire les guerres et leurs victimes ici ? Qui laisse alors, commettre tant de bavures ? Ce, dans un pays libre, dans une ville ouverte aux étrangers, qui y investissent, mais, qui leur offre en retour, de pareilles ordures et désastres architecturaux ! Aux antipodes de la culture, de l’esthétique et de la civilisation. Défaut

    M _ Tu es devenu fou, Messire. A t’entendre proférer ces mots, ces critiques et ces injures, on va te prendre pour un Arabe, d’ici !

    DS _ Quoi ! Quoi ? Ah, non !

    M_ Oui, quand tu sors des idées pareilles et que tu appuies des reproches comme ça, les Français vont te détester et puis te faire des ‘’gentillesses en représailles’’ ?

    DS _ Non point, Mamy ! Et non Maidoc, je n’en veux à personne. Je n’ai rien dit ! Je veux juste un rencard avec le Roi…

    M _ Si c’est pour une confidence discrétionnaire, ou que c’est pour diffamer divulguer, dénigrer, je ne suis pas ton homme, Prince David ! Barra !

    DS _ Non, pas ça ! J’y suis j’y reste. Je n’attaque personne. Comme je n’accuse personne ! Je veux être l’ami de tous !

    M _ Si c’est pour dénoncer et accuser, dans le bon sens, c’est autre chose. C’est positif ! C’est un devoir de délation de ta part. Et ça, ça se récompense et ce n’est point une trahison…

    DS _ Alors je peux voir le Roi ?

    M _ Non plus ! Rien de ça ne pourrait l’intéresser et ce n’est pas à lui qu’on doit raconter ça ! Tu insiste Prince pour voir le roi. Est-ce pour une photo à deux ? Une dédicace ? Une demande de 3 milliards de centimes ? Comme on le fait, pour s’amuser, souvent !

    DS _ Non c’est différent et bien plus important !

    M _ Non, mon Prince ! Je ne comprends que tu t’adresses à moi ! Je ne suis personne ici ! je fais des ordonnances pour acheter des médicaments, taxés ou pas, mais aucun document pour se présenter au roi. Je ne suis pas habilité à le faire. Tu le comprends.

    DS _ Alache, hamiche que tu dises çha ! Comment ça, un Docteur, ‘’kad dounia’’, qui ne veut pas intercéder ! J’en suis touché et éberlué à la fois !

    S _ Et dire qu’on vient de si loin pour ça !

    M _ Je ne comprends pas et pour quelles raisons valables et qu’il veut essentielles, qu’un type qui vient d’Israël veut voir le roi ? Alors et que le Mac Donald de Trump vient de ‘’capitaliser’’ Al Qods comme partie d’Israël en y installant son ambassade !

    DS _ Tu le connais ?

    M _ Bof, pas vraiment ! De Visage. Il fait la chronique et le buzz au tweeter !

    DS_ et moi ?

    M _ Toi ? Je te présente. Voici donc, Lecteurs, un ponte de l’espace-temps, un Prince anachronique ! Il est dopé par la présence de madame Student, qui l’accompagne ! Une vraie revenante du Barzakh, qui vient parfois pour des missions de résipiscence. Quand il s’agit de redonner à quelqu’un qui est mort, une chance de corriger son karma, c’est-à-dire de revivre pour refaire sa vie, en mieux, et pour le repos de son âme.

    S _ Oui, à votre service, Mondoc, je suis là !

    M _ Oui, merci ! Je ne comprends pas, disais-je, pourquoi, l’un de ces millions de Juifs du monde,…

    DS _ Ça, c’est important comme privilège !

    M _ Ou n’importe quel énergumène de parmi les 7 milliards de terriens, qui voudrait voir le Roi ! Celui d’un pays étranger qui n’a même pas de consulat ici ? Et qui veut que j’intercède, alors que je n’ai aucun entregent dans ce sens !

    DS _ C’est important, mon ami ! Je veux voir le roi. Et je ne veux pas, je ne peux pas vous dire pourquoi !

    M_ Que j’intercède, alors que je n’ai personne comme intermédiaire pour le faire…Foutaise de fiction !

    DS _ Je veux voir le roi, car c’est important !

    M _ Aura-t-il le temps, la volonté, le désir de céder à ta folle lubie ?

    DS _ C’est juste pour le voir et pour qu’il m’entende ! Je ne vais pas lui demander des ‘’grimates’’ ni quoi que ce soit. Ni bouffer de son temps de surcroît !

    M _ C’est déstabilisant et loufoque à la fois à ! SM le Roi va t’entendre, pour lui dire quoi ? Il suffit à chacun de s’occuper de ses tâches et ses problèmes !

    DS _ Tu un censeur et un cerbère !

    M _ Non, on bavarde seulement. Je suis curieux d’une pareille lubie. Etonné, déstabilisé ! Mets-toi à ma place !

    DS _ Je ne peux pas. Je suis le prince héritier et le pressenti roi de l’Etat d’Israël. Surtout que Netannyahou a été rattrapé par les affaires…Et que ça va démocratiquement accélérer mon accession sur le trône de mes divins ancêtres !

    M _ Malade qu’il est, je sais ! Rattrapé la main à la patte, il va te tendre la main pour monter sur le trône…

    DS _ Le pauvre ! N’est-il pas mon futur sujet ?

    S _ Je ne vois pas le besoin de rappeler au roi cet attachement pathologique, ou pathétique, mon Bon Prince. Ni l’attachement que tu portes à cette personne ! Pardon, à cet individu ! Il faut trancher et choisir ton clan ! En fait, tu es au dessus des clans et de leurs diatribes !

    M _ Bravo maîtresse !

    S _ Merci tout court.

    M _ Et toi, Prince, ce n’est pas une raison pour utiliser ton verbe, ou tes ‘’ je veux ‘’ pour tancer les rois ! Des injonctions qui ressemblent à des ordres qui viennent d’en haut. La volonté est plus hautaine que le simple vouloir, la suggestion ou l’espoir ! C’est au-delà du permissif, du possible ! Il est loin, le Roi, il n’entend pas ta requête !

    S _ Ce n’est pas habituel ni sain ! Et il la latitude de refuser et de ne pas entendre, ce genre de délire ! Emanent de n’importe quel gusse !

    DS _ C’est une volonté, une demande qui ressemble à une exigence une décision qui vient d’en haut !

    M _ Comment d’en haut ? Quels que soit la simplicité et le côté populaire d’un chef, il ne fait pas attention à ces rêves et ces mirages virtuels, à ces illusions, à ces délires et balivernes des simplets ! Des bruissements de fourmis impossibles à monter jusqu’aux cieux ! Et je pense à plus haut encore ! Le ciel et l’univers, nos prières de petites créatures et à Dieu !

    DS _ Maidoc, je veux voir le roi et je le verrai coûte que coûte ! Que tu intercèdes ou pas !

    M _ Cette exubérance terrestre, ce vœu, est analogue à la prière la plus céleste ! Celle du délire qui énonce « Je voir Dieu pour y croire ».

    S _ Une logique parallèle au théorème et à cet adage qui énonce : « Qu’il faut voir pour y croire ! »

    M _ Fantasmer, divaguer est-il le propre de l’homme ? On sait que les animaux rêvent, mais, leur arrive-t-il de laisser l’imaginaire interférer avec le réel, au risque de se déstabiliser devant et face aux autres bêtes et fauves, au péril de leurs vies ?

    S _ Parallèlement, on peut rêver qu’il faut à celui-là, votre ami, de faire des prières salutaires et des actes de charité afin de repousser les risques réels ou cauchemardesques, le mal et les sorts, qui peuvent le toucher. Vous pouvez rêver de quelqu’un qui vous manque et vous libérer de l’oppression de l’absence, de l’obsession du manque, en allant le visiter et le voir de visu ! Mais le quérir comme ça, de par la volonté, ça pose questions !

    M _ Si Dieu est inconnu et loin de la vue des humains, il est omni présent et ‘’partout où que vous soyez ’’. Vous lui adressez vos prières, souvent pour lui demander des faveurs, la santé, l’amour, le pèze et la longue vie. Parfois pour le louer, l’admirer et le remercier. Sinon pour implorer sa justice, là sur terre, pour vous venger…

    S _ Il a des anges pour nous surveiller, pour comptabiliser nos actes, pour nous protéger et pour l’informer. Peut-être pour agir, quand ils y sont autorisés.

    M _ Peut-on dire qu’il ne peut pas habiter dans un monde matériel, un univers qu’il aura créé ? Un espace qui n’existait pas avant sa conception, au tout début.

    S _ Cette philo dépasse mon mandat, Maidoc. Je suis une morte, une revenante en mission.

    M _ Un dieu immortel, unique et présent partout dans l’univers, peut-il se permettre de mourir ? Là sur la terre, sur la croix, un jour, une seule minute Sans que sa déité d’immortel ne soit entachée par la mort, cet instant !

    S _ Ah !

    M _ Dieu, mort, ne serait-ce qu’un instant, afin que les juifs et les romains, croient en lui, c’est grandement suspect ! Ce, par compassion pour les humains et pour la démonstration, face aux incrédules, c’est déconcertant ! Les crucificateurs, les impérialistes de l’époque et les assassins d’antan, croient qu’il est mort, sur la croix, et qu’il s’est ressuscité. Et qu’il est, malgré ce fait macabre, ô miracle, le dieu de l’univers ! Le principe vital et eternel, de la création. Mort sur la croix, juste pour convaincre de son existence les 300.000 juifs de l’époque ! Que ferait-il sur les autres planètes, si elles sont habitées ? Se laisser crever, sur chaque astre, pour démontrer qu’il est le dieu, l’éternel ?

    S _ L’univers et ses galaxies, ses milliards de milliards d’étoiles et de planètes, est certainement habité par d’autres êtres que nous. Cet espace qui s’étend, encore et toujours, dit-on, est tel un meuble qui occupe un espace infini, un règne au-dessus duquel Dieu trône. Ceci est une représentation, un essai de compréhension, de l’architecte horloger, qui est au dessus ou par delà son œuvre crée…à

    M _ Si de très haut et du Très Haut nous sommes aussi petits que nos atomes, que représentons-nous pour vous, Chefs ? Des riens utilitaires, des êtres asservis, des biens, ou des bêtes de somme ?

    S _ Ou du consommable, à l’image des laines et de la chairs, de la viande que les fauves apprécient chez leurs proies ? Douze Palestiniens tués lors de la célébration de la Journée de la Terre, ce 30 mars 2018. Qu’ont-ils fait, sinon de crier liberté chez soi ? Où est la conscience universelle des nations libres du monde développé ? Tu ne dis rien David-Salomon ! Et tu veux toujours voir le roi ?

    DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre.

    M _ Que sommes-nous pour vous, les Chefs ? Vous qui commandez à nos pays et qui influez sur leurs primats, leurs primates, sur les propriétaires, sur les protecteurs et les simples gardiens !

    S _ Pour vous, une ruche, une fourmilière, des étrons et des parias ? Des parasites nosocomiaux, ni remarquables, ni importants ni essentiels. Dès lors, plus enfermés et sourds, vous ne m’entendrez pas ! Tu aurais dit ça, comme ça, Maidoc ?

    DS _ Je n’ai pas cessé de geindre et de me plaindre. Du plus simple des êtres aux autorités. J’ai embêté les diables et les anges, même si pour vous, ils n’ont jamais vécu ni existé.

    M _ Mes écrits quant à moi, mon Prince, sont des manifs et des marches, des révoltes, des pleurs et des cris. Des apostrophes, des réquisitoires et des PV incompris !

    DS _ Abraham, fut-il une simple légende, un mythe biblique, sans tombe connue ni temple en souvenir, témoin et reliquat à la fois ? Il aura quand même donné naissance à deux peuples sémites, devenus bêtement ennemis. L’hébraïque, de sa femme Sarah et de son fis Itzhak et son alter ego, Ismaël de Hajar, devenu arabique. C’est mon message, vous en êtes, Mondoc, le relais. Même si je ne suis qu’un spectre inventé et ma requête de voir le Roi, un mirage.

    M _ Je comprends qui tu es maintenant et ce que tu veux faire ‘’ Israël, Azraël ou Azrine l’ange de la mort ’’ ! Tu t’es mis dans la peau du prince David Salomon, pour nous jouer un tour et partir avec nos âmes et celles de ceux qui nous respectons et aimons et qui nous sont importants et chers ! Non, je refuse, si je ne te présente personne, mais ton message est déjà écrit !

    DR IDRISSI MY AHMED, Kénitra, le 30 mars 2018

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Un conte de Noel, ‘’La pluie, le coq et la paonne’’

    Délires politiques ou réflexions mystico-philosophiques. Errances, délires insoumis et fragrances. Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Dédicace

    Chère consœur, madame Student

    Tu m’as demandé pour David-Salomon d’Israël, dont tu es la préceptrice même au Barzakh, et pour les fêtes de l’orée de 2018, un livre, qui serait ton testament. Je ne sais pas faire de testaments, même pour une vieille héroïne ! Tu voudrais y relater pour le public tes opinions sur les troubles contemporains, tes idées de professeure à confier aux médecins-citoyens, et aux gouvernants, adeptes du civisme universel. En voici alors les premières pages. Tu voudras bien en corriger les erreurs. Ce qui relève de ton boulot. Ce sera l’épisode 78 de tes chroniques différées, Mme Student. Bonne année et bonne lecture.

    Rencontres et hasards

    La pluie, un facteur impondérable et incontrôlable du destin. Ali qui habitait ailleurs, me raconte qu’après avoir cherché où loger à Marseille, dans plusieurs hôtels tous pleins, et ce par temps de pluie, qu’il avait fini par trouver un lit double. Qui plus est, il a rencontré là, un ami de classe qu’il n’avait pas vu depuis 20 ans…Le fait de ne pas trouver de chambre dans les précédents hôtels l’a poussé à chercher et a concouru à lui faire rencontrer, par hasard, cet ami du lycée, qui allait devenir maire de son patelin ! Destins et hasards ou actions parallèles subtiles et ignorées ?

    Regrets et tristesse

    Regrets et tristesses que les pleurs ne peuvent réanimer ni ressusciter les morts. Ces sentiments, même s’ils très forts et justifiés, ne sont pas des prières orthodoxes, des incantations magiques, des miracles, capables de redonner aux macchabées de nouvelles vies.

    Quand j’entends les voix, immortelles, de ceux qui sont morts, musiciens et chanteurs, je ne peux m’empêcher de regretter qu’ils ne soient plus là. Et que leurs ombres, esprits ou fantômes, ne soient pas ressuscitées pour continuer avec brio de célébrer la vie et reprendre leurs paroles et leurs chants.

    Hammoudah Ya Hammouda

    Voici une chanson qui me pousse à rendre hommages aux voix, aux lumières et aux flammes vibrantes et inextinguibles, de ces Jilalas, ces Flambeaux et ces Ghiwanes, qui malades ou morts, qui jeunes ou encore en vie. Et par devoir et révérence, je salue ceux qui comprennent et ravivent ces andalous, Loukili, Raïss, Brihi, et ces grands du Melhoune, dont je retiens Lhoussine Toulali.

    Je n’oublierais rien de mes émotions, je retiendrais encore mes aspirations culturelles, politiques ou poétiques pour toujours. Je cite avec admiration en les louant ces illustres monuments égyptiens. Oum Kalthoum Abdelwahab, Farid, Abdelhalim, entre autres puissantes et belles voix classiques, qui sont à des millions de fans et d’adorateurs plus précieux que les pharaons. Tahar Ben Jelloun vient d’écrire ‘’qu’il vaut mieux être chanteur qu’écrivain’’ en comparant le faste des funérailles de Johnny Halliday à la sobriété des obsèques du prolixe écrivain et académicien, Jean D’Ormesson !
    Des millions meurent sans laisser de traces à quiconque !

    Les écrivains, par-delà le verbe et le ton, furent pour certains, les ferments, l’esprit et la bravoure des militants. D’autres, furent parfois les laudateurs intéressés des mécènes ou des grands personnages des régimes puissants. Voire pour d’aucuns, la flamme de l’esprit, la force convaincante des bras libérateurs des résistants.

    Les chanteurs sont morts et leurs adulateurs, oublieux ou pas, ont vieilli dans le silence d’Alzheimer. Il est un Alzheimer qui s’appelle silence salvateur et mutisme hypocrite ! Quand je vois cependant, ces grands auteurs, qui avaient des choses à dire, qui ont nourri l’opinion et forgé les caractères, je reste jaloux des lettrés, des médias et des écrivains. Je suis effaré, époustouflé d’admiration, s’il faut multiplier ces idées et ces mots par tous les poètes et les auteurs de toutes les langues. Imaginez ce que représentent les productions encyclopédiques des dix siècles derniers.

    Corruption ou avantages

    Quand je vois des nôtres qui s’entêtent, à s’enterrer, pour soigner de petits bobos, pour se perdre et s’anéantir dans la petitesse des honoraires, afin d’assumer avec abnégation ces soins…Je ne peux que comparer ces actes à ceux de l’instituteur et de la ménagère. Des actes qui dit-on, qui sont autant d’actes de prières et de foi. Et puis, par dépit pour la masse, ces stars, ces milliardaires d’entre eux ! Des libéraux, dans le commerce, la finance et l’industrie qui ont si bien réussi…Et puis ces grossistes, mastodontes es-drogues et sublimes kifards, versés dans la politique pour certain, qui seraient derrière l’affaire d’Al Hoceima ! Et ces puinés de bouchoukaras, auxquels les bons ministres ont permis d’ouvrir des cliniques, sans doctorats ! Des joint-ventures qui crient le népotisme et la corruption. Ça se voit, ça pue ! Mais qui se sent morveux, se mouche !

    Quand ce n’est pas une forme de vol, de préhension bessif par les pontes qui ont du poids ! On ne défonce pas les habitudes ni la rigueur des lois aussi simplement, il faut avoir des appuis massifs pour le réussir ! Surtout quand la décision est plus rapide que l’éclair. Tonnerre de Zeus. Sauf que ces turpitudes et ces compromissions, ces favoritismes abusifs, sont des dépravations qui fragilisent les commerces, l’économie, la réputation et la continuité des gouvernements et des pays où ça se répand.

    Blanchisseurs par-delà les murs et les lois, rien d’illégal ne leur est impossible ! Je ne suis jaloux ni de leurs idées ni de leurs biens. Encore moins de leurs collections de gadgets inutile, de leurs fermes, de leur villas, ou de leurs super cités, construites sur les terres conquises, par-delà le mérite et les droits.

    Le travail et la citoyenneté

    Mais comment stimuler les jeunes au travail et au besoin du travail, du développement, cette éthique vitale, sans donner l’exemple des riches et de leurs succès, si aguichants ? Aussi vains qu’ils paressent à certains ! Ils servent de copie, de parangons, d’horizons et de buts à atteindre. Sans vrais milliardaires, visionnaires et volontaires à la fois, on n’aurait pas de Trump à Washington, ni à Jérusalem et demain, leurs ambassades sur Mars ou sur la Lune ! Et sans ces super-richards, on ne se porterait pas au chevet du climat, chez Macron, à Paris, ce 12 / 12 / 17. Mais là, nous sommes stupéfaits à l’ONU, ce 21 Décembre, devant la déclaration menaçante de la femelle-porte-parole-des-ricains !

    Dénigrements identitaires et machiavélisme

    Les virus des langues, du tribalisme et des religiosités diverses, les germes du clanisme, implanté et cristallisé par les colons, ont fini par inoculer des luttes et fomenter des guerres internes. Pendant que les plus nantis des nôtres, qui renient l’islam, l’arabité et l’africanité de leurs ancêtres, esquivent l’amalgame avec ceux des leurs qui crèvent dans la la résistance ou l’humiliation. Allah yerham le professeur Mehdi El Mandjra ! Humiliations, du fait de leurs langues, de leurs couleurs et de leur ADN, devant les Occidentaux. Les strates inférieures grincent des dents, croyant encore avec nationalisme, à leurs identités particulières et au prestige de leurs civilisations passées.

    ‘’L’arabe est une langue morte’’, selon Mohamed Chafik, enseignant des princes et chantre de l’amazighité. Faut-il croire à ses billevesées et balivernes ? Dénigrements et machiavélisme, un rebond colonial, avec effet retard, chez le conquis. On en est venu là, au nom des origines, des clans, des particularismes et des identités, factices ou opposées.

    C’est la curée pour ce melting-pot aux nombreuses originalités, qu’est ce Maroc. La partie est gagnée par l’adversité. Partouse dans les anciennes colonies ! Epouses conquises contre-gré, courtisanes ou hétaïres, que le virus du séparatisme a fini par briser et gangréner. Fausse couche du nationalisme, avortement du patriotisme par scissiparité… Les bras divorcent du corps : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, sont écartelés ! Le Proche-Orient et ses fractures civiles et depuis religieuses, est malade des invasions anglaises, française et de nouveau américaines pro-sionistes et sionistes. Ces animosités erratiques vont foncer sur le Maghreb et s’y installer ! Nouvel exode des struggles barbares Nous nous sommes installés dans l’œil du cyclone. Le cyclope Trump !

    La paléontologie au service du nationalisme

    Je reviens aux fiers séparatistes et autres séparatistes ! Déni de leur naissance, de leurs us multiples, et de leur essence, péché originel infirmant leur estime de soi, le fait d’être nés ici, allant jusqu’à désavouer leurs identités multiples, leurs cultes et civilisations passées. Celles-ci sont, devenues infamantes, obsolètes et abjectes. Et dire que l’homme de Jbel Irhoud est d’ici-bas ! Salut à Fouad Benziane et aux découvreurs de l’Adam du Maroc et des homos sapiens du reste de la Terre. Les professeurs Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed ben-Ncer doivent creuser plus bas encore ! Nos premiers homo sapiens, se sentent infirmes et orphelins devant les homos erectus du Nord, les descendants des Néandertaliens ! Qu’y avait-il comme ancêtres à nos ancêtres amazighs ?

    Je reviens à nos répulsifs hôtes, ils mendieraient, ne serait-ce qu’une infime attention des maîtres-colons du Nord. Ceux qui ont cherché parmi les moindres différences pour opposer, définir et déterminer des oppositions entre les habitants du Maghreb ! Une diffraction, des animosités, dans le but machiavélique évident de séparer d’entre les habitants pour dominer leurs esprits, leurs terres, sinon leurs richesses !
    Et ils chercheraient de leurs maîtres, une reconnaissance, une neutralité en se désolidarisant des leurs. Méfiance et dés-appartenance, leur sont ainsi insufflées pour ne pas sentir humiliés et sauver la face ! Cette humiliation séparatiste, cette indignation, cet avilissement, cette perte de la dignité et de la fierté, on la leur fait sentir, depuis les abjectes conquêtes de Sion !

    Fouilles dans votre génome !

    Sion, c’est l’Occident et l’Amérique réunis derrière un projet colonial, dont ont profité les victimes des nazis en réparation du forfait allemand. On voulait les mettre dans un territoire fourre-tout de tous les sémites, juifs, hébreux comme ayant le judaïsme comme religion, Israël en l’occurrence ! La Palestine a changé de nom, elle a été de longue date spoliée.

    A l’opposé, leurs racines de nos autochtones, les plus éloignées, sont reniées et refoulées. Ainsi, leur ADN est pur et sauf ! Ils, on a oublié leur histoire prodigieuse, vielle de plus de 3500 ans. Les multiples dynasties et les héros, la venue des Juifs puis les percées de divers envahisseurs. Les brassages des Branesses, venus des Pyrénées, le passage des Vandales, puis celui des Romains, tous ces-étrangers ont laissé des traces de leurs langues et mots dans les langues berbères et dialectales chez nos ‘’résistants gaulois’’, les Amazighes.

    Séparatisme et clanisme

    Faute de purisme racial, obsolète et étroit, on se pose des questions existentielles. Les Phéniciens, les Carthaginois, n’auraient-ils pas fait l’amour aux nôtres, pas plus que les Romains qui avaient élevés, le fils de Juba 1er et la fille de Cléopâtre ? Juba II fut marié par Auguste à Cléopâtre Séléné, la fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine. Les deux enfants des célèbres vaincus, furent élevés à la cour de Rome.

    Il ne faut pas minimiser l’histoire, mais en être fier, sans la renier par complexe ou suffisance. Et tous ces noirs et ces mulâtres, venus depuis le passé, du sud du Sahara, faut-il les oublier ou les renvoyer en Afrique ! Ainsi, les sangs ont été mélangés de ces faits successifs-là, qu’on l’ait voulu ou pas ! Le Maroc est une terre de mélange qui doit reconnaitre tous ceux qui y vivent de plein droit, sans résurgence ni opposition des langues et dialectes usités ! On ne connait pas la couleur, ni la religion des hommes de Jbel Irhoud pour dire que tout le Maghreb appartenait à leur clan ou à leur tribu seulement.

    Heureuses situations que celles de ces millions de métis qui se savent nés des mélanges de marocains, blancs, issus des cités voisines, des bourgs et des villages, où les bruns ont épousé des blanches et où les gens des familles urbaines, dites arabes ou ‘’andalouse’’, se sont mariés à d’autres personnes d’essence et de langues berbères ! A noter que les premiers ‘’andalous’’, en plus des indigènes ibères, ont été des colons ou berbères !
    Où partir d’où et où se mettre, sur quel entre deux chaises s’assoir ou danser, quand on se sait et quand on se reconnait issu, sans complexes ni sanctuaires, des mélanges incessants de ces branches-là ?

    La faute à Machiavel

    Y a-t-il un but, une fin préconçue à ce complexe ravivé par les réflexes coloniaux séparatistes ? Machiavélisme oblige ! En fait ce droit est synonyme de libertés et de fidélités aux us et aux souches. Les racines sont inaliénables, quelles que soient les hauteurs et les branches où ils grimpent pour se différencier. C’est aussi le besoin de sagesse et d’unité qu’il est d’apaiser les racismes divers et de lutter contre la xénophobie, instillée par les maestros du Nord et leurs zélotes incongrus. Des agents, désintéressés, qui récitent, médiatisent et attisent les différences. Question de mieux se sentir dans leurs peaux, par rapport à ces ‘’arabo-musulmans’’, qui sont en déperdition d’image ! Leurs langues, leurs religions, leurs états ciblés, ces pays sont haïs de plus en plus, par les activistes des leurs ! Ces ‘’devenus quelque peu indépendants’’, furent antérieurement vaincus, colonisés et servent depuis de cibles et de repoussoirs. On est parvenu à imploser la population, et ici en Afrique du Nord, on a réussi à miner les sentiments d’unité nationale ou maghrébine !

    Ces ‘’divergents’’ se sont empêtrés dans les luttes existentielles, alors que les pays éventrés font face au sionisme international. Certains y adhèrent par une sorte refoulement rétrograde identitaires. Ils y retrouvent pour d’aucuns leur origines hypothétiques ancestrales. Le lavage de cerveau culturel est un but acquis et un symptôme. Il devient un atout une bouée de sauvetage, une échappatoire. Autrement on assiste au mal-être des humiliés et à leurs tentatives d’échapper au fait. On observe depuis leur volonté de se détacher des autres concitoyens, de ces ET, de par leurs différences de langue grossies et affichées, comme autant de particularismes identitaires qu’ils exhibent et instrumentalisent.

    D’autres sont sinon plus fragiles et ne font que réciter le slogan de pureté raciale berbère.

    Si leurs pays s’achètent des moyens de guerres pour se défendre et pour se faire face entre bons voisins, les nôtres de puristes, excipent des référentiels différents. Depuis leurs indépendances, nos pays équipent leurs armées, avec comme conséquences des freins économiques et des tares plus que aggravées. Les leurs, de toutes parts, subissent en plus de l’ignorance, de la pauvreté et de l’éloignement, la faim, les morsures du froid et la gageure des misères du corps, sans attentions ni soins.

    Anathèmes face aux outrages

    Omar Saghi de Tel-quel, me donne des idées intelligentes mais lâches pour me taire. Une urticaire que je redoute et répugne. Il propose, faute de paix ou de droits retrouvés, ‘’le silence des braves’’ ! Résilience dans l’enfouissement de la tête dans le sable ! Puisque les arabo-musulmans-palestiniens du monde entier, sont défaits ! Car, ils n’ont pas les moyens de vaincre ni de convaincre le Tyran surarmé qui va placer son ambassade à Al Qods. Quoiqu’en disent les autres puissances, que Trump défie, ils ressassent le problème sans pouvoir lui trouver une solution et sans pouvoir s’unir pour contrer leur adversaire, ne serait-ce que politiquement !

    Trump, qui malgré ses interdits, n’a pas pu atterrer la Corée du Nord qui s’équipe qu’on le veuille ou non, en fusées et autres engins de guerre atomiques, trouve sa revanche sur les Arabes et les Musulmans, bien plus aisée. Le fielleux est fou-furieux contre Pyongyang. Despote führer, arrogant et puissant, il faut le dire, il a galvanisé le maître es-fourberie d’Israël, Netanyahou. Cela, en dépit des oppositions et des imprécations, venues de partout dans le monde. Et il emmerde les pays qui lui résistent et ONU avec, en refusant leurs droits aux palestiniens et en humiliant par la même, les Arabes et tous les Musulmans de la terre.

    Comment comprendre son article ‘’ l’autre Jérusalem‘’ Les imprécateurs par milliards, pudiques et respectueux des forces inégales, témoins de l’injustice sur les leurs, vouent au ciel leurs prieurs et les âmes de leurs jeunes. Ils attendent du Dieu, commune en fait, qu’il milite et résiste face terroristes pour leur faire justice et les venger sur terre. Ruades et colères, en guise de prières pour les droits, la justice, l’indépendance et les libertés. Celles dont les envahisseurs disposent, ‘’démocratiquement’’, juste à côté d’eux ! En fait chez eux et en dedans d’eux, de leurs terres, dont ils sont les exclus, un apartheid ou ces colonisés, sont soumis à l’esclavage, au racisme et aux pires humiliations.

    A tous les gueux,

    Les tyrans ont volé Al Qods pour l’offrir à la tribu du dieu, et massacrent, en guise d’offrande à Yahvé les jeunes manifestants musulmans, qui copient le geste de David, avec leurs tire-boulettes dans la Cité de la paix, Your Salam. Jérusalem, autel de sang et non temple d’un quelconque dieu !

    Dédicaces cassées pour la bonne année

    A tous les gueux, à leur superbe et leurs offenses !
    A bas les gâteux, les ramollis de naissance, qui ont assombri la Lune en y posant leur pied.
    A ces coupoles vertes qui éclatent à l’appel des complices.
    A ce mur des lamentations qui assassine les muezzins.
    A tous ces avocats, ivre de justice et de droit, qui sommeillent sur l’affaire du Proche-Orient.
    A ces temples brisés, aux murs sans porte aucune !
    A ces monts nus, hier pileux et fiers, qu’aucune tempête n’a jamais rasé depuis un millénaire.
    A toutes ces ignobles ordures, ces cadors et consorts, ces abjects charlatans et vils faussaires !
    A tous ces misérables qui ont médit pour que Trump triomphe et que Netanyahou prépare l’Apocalypse ! Jérusalem se brise. Le cor va sonner l’Apocalypse. Ils la veulent, ils la préparent, ces Evangélistes guerriers de l’Amérique !

    A Shahrazade

    Les mille et une nuits ont cessé d’exister. Le Yémen pilonne Riad. Et vice versa. Après Al Qods, demain ce sera le tour de la Mecque et de Médine. A tous les minarets mutilés qui pleurent leurs fumées noires sur les cimetières verts, bleus de peurs. A tous les corps sanglants perdus dans le néant terribles des vents inutiles.

    Aux étoiles étiolées

    A tous ces soleils chaleureux, sans ombres et fiers, qui fleurissent sur les déserts fossiles.

    Aux funestes corsaires et aux sanglants barbares, aux assassins sans esprit ni âmes. A ces bêtes inassouvies, corrompues de richesses et de verbes infâmes ! Injustice meurtres d’innocents et guerres fratricides; vouées à l’ennemi pour lui plaire.

    Je pleure les bières qui vous couvriront de linceuls et les terres souillées de vos corps aux rouges infâmes. Je plains les pierres empourprées de vos cendres abjectes. Je déplore ces prières et ces offenses qui sortent de vos lèvres immondes.

    Condoléances culturelles

    La France soupire et regrette ses idoles et ses icônes éteintes. Qui pensait que ces monstres sacrés aillaient mourir un jour ? Hier d’Ormesson, Johnny Halliday ce jour. Demain d’autres aussi célèbres, passeront par la trappe. Déments, assassins ou héros des leurs, jacta est, BHL, Trump, Netanyahou, finiront un jour ! Comme le Che, Castro, les Césars et les Pharaons et tant et tant de leurs illustres prédécesseurs.

    Une ambassade à Jérusalem

    Je n’avais pas terminé ma carte de condoléances pour ce duo aux antipodes de la célébrité vraie, que voici cassant l’écran un super héros, Hulk 5D et en plus grand ! Tout blond et blanc, très wasp, il a fait une entrée fracassante dans la cascade des événements du monde qu’il embrouille et veut faire éclater. Des bouleversements, pire des projets telluriques ! Une avancée néfaste sur des abysses maudits, du fait accompli et de l’impérialisme funeste. Un éclat du racisme sioniste et de la tyrannie barbare, appliquées aux guerres de religions ! Un diktat aux antipodes de la démocratie, de la diplomatie et de toute civilisation.

    Vous avez vu la Palestine piétinée, dénigrée, les siens traités en esclaves-prisonniers, emmurés et muets, leur territoire rongé et sa capitale, volée. L’arnaque avalisée par les ténors du libéralisme des pseudo-démocraties. De vils assassins, super-menteurs cyniques et fourbes, porte-voix politique, qui pratiquent le racisme hypertrophié, comme identité et valeurs. Des médias et des ténors infatigables, des SS sémites aux antennes qui font l’opinion et créent l’injustice, la fausseté et l’atmosphère de haine et de guerre !

    Des philosophes, barbouses et mercenaires, au service du racisme et de la xénophobie planétaire. Ce au nom de la religion hébraïque, fanatisée à l’extrême, instrumentalisée, et dévoyée, la Bible débauchée, pour voler le territoire d’un peuple, pour commettre des invasions, des meurtres et des ravages, menaçant de guerre mondiale nouvelle, l’humanité asservie et corrompue !

    Sacrilèges et malédictions

    La malédiction des faibles et des abusés, crie et hurle, face à criminelle infamie. De quoi demain sera-t-il fait? Quelles guerres insatiables faut-il craindre ? On en devine les perdants, qui espèrent pour l’adversaire ignoble, la honte universelle, le châtiment de dieu et les pires avanies ! Ou la Justice politique, ici-bas, seulement ! Mais ils ne sont pas croyants. Pire, ils sont le peuple élu, la tribu de Dieu, ils ne craignent nul pénitence ni damnation dans l’Au-delà ! Les autres sont des blasphémateurs. Et nuls briseurs de silence ne viennent pour affronter les exactions et les fourberies des Sionistes. Ils sont vainqueurs de la ‘’guerre des civilisations’’, un nom, un adjectif faussaire, pour dénommer ‘’la guerre des religions’’ ! Et en apparence seulement. Un terme déplorable pour notre temps !

    Nos sournois cousins sémites, si affables, hier chez-nous, fiers de leur passé, qui par le temps et le lavage de cerveaux, sont devenus des ingrats odieux et des félons pervers. Combien de victimes, enfants, femmes et vieillards, seront emportés dans les flammes sionistes et les explosions américaines ? Pour expier leur passé, périr au présent et souffrir le chaos pour l’avenir.

    L’homme, digne, pacifique et pudique, se tait. Le sage est fait pour mourir comme les autres bêtes. Les rares militants, les simples marcheurs, crèvent entre les mains des assassins de parmi les pays les plus puissants. Càd, les plus intelligents des hommes, purs, riches et blancs, démocrates, se disent-ils. Les plus forts de la planète, adeptes de Satan, ne sont que de vils renégats. Mais le Démon ne leur doit rien, il crie son innocence. Le Diable n’a pas leurs compétences fourbes et sanglantes ! Terrorisme biblique dévoyé, fait de subversion, d’humiliations, de perfidie et d’épouvante !

    Le globe des martyrs

    Combien d’êtres meurent après avoir vécu un si court instant, dans cette terre vieille de 4,5 milliards d’années ? Planète qui doit regretter de les abriter, si elle pouvait le leur dire et leur parler à sa façon. Tsunamis, cyclones, séismes et tremblements, qu’attendez-vous pour venger les êtres les plus frêles et faire justice aux innocents ? Mais, hélas ce n’est pas leur boulot !

    Sans parler des nôtres, les plus proches et nos parents…Illustres penseurs, artistes et politiciens, tous partent ! Certains avec dignité et regrets, les autres…attendent dans l’angoisse et la haine de passer, qui sobrement, qui ignominieusement, leur temps, en profitant de la vie, comme elle vient ! Jetant les autres, victime ou pas, aux orties du temps.

    Sont-ils des humains ou des prédateurs abjects et inconscients ? Leur fallait-il mourir, sans cérémonies du panthéon et des églises ? Honteusement humiliés avec leurs peuples, éclatés, déchirés, effacés. Ce qu’ont toujours voulu leurs ennemis ataviques ! Les voilà ! Qui pendu comme au western, Saddam. Qui sur une brouette comme Kadhafi, à la sortie d’un caniveau. Qui percé de trous, comme Salah ce chef yéménite, tué par ses acolytes? Ou comme ces enfants pulvérisés, en cendres, sous les explosions. Au bord la mer, ils dorment à jamais, les vagues câlinent certains. Et puis, là, ô honte de l’Afrique et de la pauvreté ! Ce sont des esclaves, de toutes les couleurs, qui sont vendus en Lybie. O honte à vous, illustres misérables, qui avez brulé ces grands et illustres pays du Moyen-Orient !

    Parallélisme

    En Israël pas encore, ils cherchent un nettoyage ethniques. Vive la politique de Nathan et de Trump, ils sèment la mort en Orient. Les pays de la région sont défoncés par les affres causées par les démocrates civilisés lors de leurs missions ! Ivres qu’ils sont du pétrole et de l’or d’autrui, comme de leurs fortunes, tributs de guerre, spoliés, ou de leurs capitales et de leurs terres, au prétexte de souffler un air de Liberté pour leur offrir la Démocratie ! Hypocrites menteurs et abominables assassins ! Les victimes de ces divers terrorismes attendent leurs droits.

    Froideurs mortelles

    L’hiver participe à la moisson des âmes, en soufflant les bougies des malades et encore plus des plus vieux. Grippés et alités devant l’écran, ils remercient Dieu pour la pluie qui plait aux agriculteurs, les richards d’entre-deux et les petits fellahs. Les politiciens vont enfin montrer leurs nez ! Leurs bénéfices iront grimper.

    Injonction !

    Tu aurais dû te faire vacciner contre la grippe pour t’éviter de nous dispenser tes peines et de sombrer dans les délires. Verbaux ou écrits. On veut lire autre chose. Tes maux de gorge viennent des échos que tu lances sans arrêt sur le Web. Et tes éternuements, n’agitent nul responsable pour répondre à tes idées saugrenues ! Ils sont loin d’écouter et de lire, ou d’appliquer tes suggestions. Si banales devant les fiers et distants décideurs…Inutile de les rappliquer et de les réécrire encore ici, même si certaines de ces idées ont été publiées dans la presse écrite, avant d’être appliquées, dix ans après ! Epargne-nous ton lexique boursoufflé qui constipe tes écritures. Déjà illisibles de par les lourdeurs incompréhensibles, les colères inutiles et les sorts jetés contre les plus puissants des tzars, des empereurs et des kaisers !

    Idées miennes, pertinence et réalisations

    Attendez, avant de me clouer le bec et de tourner la page ! Je cite de mes idées quelques-unes.

    * Les cours d’alphabétisation dans les mosquées. Voir Libération le journal socialiste, qui avait publié, cette proposition aussi frappante, bien avant que ça ne commence de se faire par les awqafs !

    * Les hôpitaux itinérants de secours militaires. Merci au doyen Berbich et au General Archane de leurs écoutes polies de mes anciennes lettres et au cas où ils auraient transmis, plus haut, mes suggestions et idées!

    * Cent hôtels en face des derricks. Des noms internationaux sur d’immenses hectares, d’Oujda à Tanger jusqu’à Lagouira. En invitant tous les pays à concourir et à y investir. Avec une route côtière pour les relier et du travail et des écoles pour les ménages immédiats et villages avoisinant.

    * L’université de perfectionnement théologique internationale. A Fès, capitale religieuses, ou à Maamora, spacieuse forêt, pour les abriter et pour s’y concentrer, le plus tranquillement possible. Chaque religion aura à faire ses constructions et ses départements, lesquels seront répartis comme des branches. Une étoile centrée par un vaste espace culturel pyramidal commun.

    * Et ces temples des religions, auront en commun, un amphithéâtre central, qui sera le lieu des conférences et des communications de l’université œcuménique des religions. Le Maroc donnera l’exemple d’ouverture aux nations, dans le cadre de la liberté des cultes et de la tolérance. Le dialogue des religions aura un organe pour de vrai et les sessions se feront avec respect, fréquemment.

    * Les aides humanitaires seront délivrées dignement. Plus jamais de sacs de bouffe humiliant aux gens, pour éviter la cohue des souks et les morts conséquents. Un choix libre et plus amène serait de leur donner des subventions et de l’argent ! Ni de souks de ce genre lors des fêtes ou au début de l’Aïd et du Ramadan, mais de l’argent comptant, pour minimiser la cohue et les déplacements.

    *L’Intérieur et les Municipalités auront le soin de faire les listes des bénéficiaires réguliers et de délivrer les subventions. Sous le contrôle des services de sécurité, des Awqafs et des représentants de ces bonnes gens !

    * Pour les urgences à travers le pays. Multipliez les hélicos de secours de la Gendarmerie royale et de façon importante.

    * Une division et du personnel à former d’un seul tenant, pour la maintenance, le pilotage et les soins. Grâce aux dons et aux prêts humanitaires des pays nantis. Des ressources transparentes et visibles. De par le concours important de nos amis du Moyen-Orient.

    * Revoir avec sérieux et totalement les routes des villages et celles de l’accès des tous les villages aux axes routiers nationaux. Un plan Marshall grâce aux soins de nos amis d’Orient et d’Occident ! Ecoles, dispensaires, électricité, eaux de boisson, voiries, routes et ponts, tout cet ensemble pour plus de complémentarité rurale. L’INDH sera rurale aussi. Le Maroc, sera transformé en un chantier incluant tous les villages de toutes les régions du royaume. Pas que Al Hoceima, qui aura obtenu cela, en faisant beaucoup de bruits.

    * Plus facilement et en clin d’œil sur simple décision royale ce projet. ‘’Opérations cités propres’’. Afin de rehausser la notion de cité et de communauté citadine, des biens et des devoirs collectifs, de culture de citoyenneté et de civisme, qui sont les bases élémentaires du patriotisme, de l’amour du pays et de la civilisation.

    * Des trottoirs nets et nettoyé, propreté et carrelage,

    * Des chaussées à goudronner et des façades à peindre, avec curage des voiries, avant les hivers, à faire durant une semaine symbolique et à réaliser 4 fois par an, dans toutes les villes et les bourgades du royaume.

    * Interdire de roulage toute auto ou bus dégradés et dégradant. Une horreur pour les locaux et aux yeux des touristes. Une honte internationale pour ce Maroc qui veut faire tant d’efforts pour améliorer son image et montrer ses progrès à l’Afrique et aux pays développés.

    * Le Roi s’échine à améliorer notre image pendant que les municipalités commettent des entraves punissables et des inepties qui détruisent les efforts du Roi. Sévir et corriger les saboteurs et les impudents, est une bonne philosophie, qui doit devenir la règle et la norme et non l’exception !

    Appel citoyen aux Hautes Instances,

    Patience Lecteur ! Appel de l’AAMM ! Encore un mot de prospective, qui annonce et prophétise une autre Révolution Royale, sanitaire cette fois ! Une attention soutenue envers l’Enseignement, la Justice et la Santé.

    Outre le Ramed et les efforts de l’INDH consentis en matière de santé, l’attention envers les handicapés et face aux épidémies, sont des faits encourageants certes, mais à plus développer.

    Qui plus est, sur le plan des impôts indirects et sur les maladies, il y a un hiatus arbitraire inique ! Des impôts indirects, des taxes inconscientes, des taxes de Douane et de TVA sont appliquées avec ineptie. Les malades sont exploités, grevés d’un tiers du prix ! Des taxes prélevées sur leurs médicaments et durant leurs états de souffrances et de maladies !

    Il y des aveugles ou des ingrats, parmi les ministres, les conseillers parlementaires et les cadres surpayés, surpassés ou dépassées. Des responsables qui n’ont pas résolu le problème des taxes injustes sur les maladies et les médicaments !

    Imaginez ces créatures nouvelles, hommes et femmes, puis ces lois immondes qu’elles nous laisseront encore appliquer sur nos tares épisodiques et sur nos affections chroniques ! Imaginez Lecteurs et Décideurs, que pour ma grippe et mes maladies chroniques, que je paie des impôts indirects. Et vos parents et vous aussi !

    Des taxes de Douane et de TVA, innommables et abusives, sur mes douleurs et mes peines. Sur les pauvres et les riches ! Et qu’un carcan de 27 % du prix, invisible et de trop, va pour alimenter ces ministres bien aimés ou pas et que le destin rejette et ces parlementaires qui méritent la prière de l’absent. Je me plains à celui pour lequel on ne vote pas. Et à Dieu, tant qu’on y est. Pourquoi pas ? Peut-être qu’ils m’entendront, les anges ? Faute d’ouïes chez les ministres concernés et très souvent sollicités, par mes soins. Faute de réponses polies des conseillers d’en haut et de ceux d’en bas, les parlementaires, présents et assidus.

    Il faut que la bonne gouvernance, remarquable, celle autoritaire et efficiente des plus hautes autorités entourant SM le Roi, soit intéressée et investie afin de corriger ces exactions et cette bévue.

    Répétition et précisions

    Le deal du projet de Réforme Royale devra cerner le grave problème de l’iniquité fiscale. Celui qui concerne en bloc les soins, les analyses, les radios et les médicaments. C’est celui du carcan des taxes punitives et moyenâgeuses, sur les médicaments. La dime et la gabèle que sont les taxes iniques qui ne frappent que les seuls malades ! C’est grave, convenez-en !

    Nous le redisons. Il faut procéder à une meilleure justice fiscale en dispensant, en dépénalisant les médicaments et les malades, qui sont les seuls à payer la Douane de 17 % et la TVA de 7 qui a été portée honteusement pour son innovateur à 10 % ! Soit 27 % de pénalités et que ne paient que les seuls malades, sur leurs médicaments. Une honte et une injustice ! Avouez-le !

    Les malades de tous les secteurs, ceux des Hôpitaux dans l’achat du matériel médical, des réactifs et des médicaments, ceux des Caisses des malades, supportent ces ponctions aux dépens des économies de leurs adhérents malades. Et c’est pire pour ceux qui n’ont pas l’heur d’avoir une couverture médicale.

    Ainsi, oser la justice de la fiscalité des soins et des médicaments, est une réforme sublime. Elle est digne des plus grands actes religieux et de justice sociale de SM le Roi.

    Elle sera exemplaire, car c’est une innovation planétaire. C’est un chantier humanitaire et de justice, digne de SM le Roi Mohammed VI. Je vous laisse réfléchir, messieurs dames les Leaders des Partis, des chambres du Parlement et vous autres dignes et respectables Conseillers de SM le Roi !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 24 Décembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE

    Ou de la vie des gadgets égarés

    Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’

    Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.

    Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !

    Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.

    Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
    Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.

    La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)

    S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
    M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
    S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
    M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
    S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
    M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
    S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
    M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
    S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
    M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
    M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
    X _ Nous avons appelé un autre médecin !
    M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
    Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
    M _ C’est pourquoi ?
    Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
    M _ Je le connais ?
    Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
    M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
    S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
    M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
    S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
    M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
    S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
    M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
    S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
    M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
    S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
    M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
    S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
    M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
    S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
    M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
    S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
    M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
    S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
    M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
    S _ Ou au bain !
    M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
    S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
    M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
    S _ La déprime, quoi ?
    M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
    S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
    M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
    S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
    M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
    S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
    M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
    S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
    M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
    S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
    M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
    S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
    M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
    S _ La paix !
    M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
    S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
    M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
    S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
    M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
    S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
    M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
    S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
    M _ Quid du sexe ?
    S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
    M _ C’est un autre titre de film ?
    S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
    M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
    S _ Bah !
    M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
    S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
    M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
    S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
    M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
    S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
    M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
    S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
    M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
    S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
    M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
    S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
    M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
    S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
    M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
    S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
    M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
    S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
    M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
    S _ Non merci.
    M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
    S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
    M _ Allez, crache !
    S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
    M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
    S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
    M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
    S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
    M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
    S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
    M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
    S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
    M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
    S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
    M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
    S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
    M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
    S _ Ils vont se fâcher !
    M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
    S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
    M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
    S _ Le Paria !
    M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
    S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
    M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
    S _ Attend !
    M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
    S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
    M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
    S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
    M_ Sa tête ?
    S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
    M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
    S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
    M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
    S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
    Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
    M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
    S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
    M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
    S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
    M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
    S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
    M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
    S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
    M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
    S _ J’arrrrive…pour te prendre !
    M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
    S _ Goule. Parle !
    M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
    S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
    M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
    S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
    M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
    S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
    M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
    S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
    M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
    S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
    M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
    S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
    M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
    S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
    M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
    S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
    M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
    S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
    M_ Silence des autres !
    S _ Ça ne te suffit pas ?
    M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
    S _ Et ce ciel et cet univers ?
    M _ Il y a un X derrière !
    S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
    M _ Tu prêches à un con vaincu.
    S _ Pardon !
    M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
    S _ Ta boule ? Le Gros !
    M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
    S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
    M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
    S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
    M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
    S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
    M _ Pour me tenir compagnie !
    S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
    M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
    S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
    M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017

    #354357
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Dommage pour les libertés, car il y a des avis et des opinions qui se perdent.

    La pudeur médiatique est une bonne école pour les freins ! Loin des censeurs et des cerbères, un grand merci par contre à Libération pour les libertés qu’elle respecte et pour l’ouverture qu’elle offre à ses concitoyens et ses lecteurs. Seulement, s’il persiste des risques de susceptibilité politique, il y a des abus et des risques à savoir gérer, en précisant par exemple, que ‘’ l’opinion délivrée sur les forums ne regarde que son scripteur’’.

    J’écrivais à Libération, voulant donner un conseil pour Nizar Baraka et Hamid Chabat du Parti de l’Istiqlal en congrès électoral, ceci.

    Bonjour et comme suite à votre :
    http://www.libe.ma/L-Istiqlal-vers-un-changement-de-tete_a90645.html

    En souvenir des grands noms du PI et de l’USFP, des premiers leaders des partis nationalistes, disons patriotiques, maintenant ! En souvenir de Maître Oualaalou, de Ssi Abderrahmane Yousfi et de feu Ssi Ali Yata, auquel j’avais écrit pour que l’opposition entre au Gouvernement. Cela se passait durant l’ère de feu Hassan II et de M. Driss Basri. Il fallait pénétrer au Palais pour le pouvoir, comme Ulysse et son cheval sont entrés à Troie

    Je suis koutlaoui, volontiers socialisant, nécessairement porté sur les valeurs primordiales de notre pays, qui me sont des plus sacrées qui soient, parce que unicistes, d’abord !

    Je suis déçu de la fracture des partis nationalistes ! Ce depuis les premiers déchirements que j’ai mal vécu, alors étudiant !

    Je suis contre l’existence de cette trentaine de partis politiques, que l’on fabrique à volonté, pour déstabiliser importunément d’autres.

    Trois ou quatre suffisent pour intéresser et motiver, avec clarté les électeurs, et réunir autour des urnes l’ensemble des marocains ! Des gens déçus, qui plus est désorientés, qui sont souvent perdus devants le nombre des partis en lice. Ceux-ci se démultiplient, alors que les principes de leurs programmes sont quasi ressemblants.

    De ce fait, je donne un conseil, politique, nationaliste, indépendantiste, gratuit, à Ssi Hamid Chabat ! Un conseil diplomatique, qui plus est. C’est ce qui vient.

    Ssi Hamid, ouvrez les bras à Nizar ! Épaulez-le au lieu de le combattre ! Allez avec lui, pour ne pas rester, vous-même dans les coulisses ! Allez avec lui pour ne pas fracturer le PI ni l’affaiblir. Ne vous présentez donc pas contre lui. Dites-le publiquement, affirmez-le, pour vous et vos amis et pour la cohésion du Parti de l’Istiqlal, et son remembrement avec les autres partis similaires et ceux de la Grande Koutla.

    Evitez de retourner et de dresser les frères contre leurs frères ! Ce serait une honte ! Ce serait une idiotie politique qui plaira aux machiavélistes* de tous bords ! Ceux qui aiment les disputes entre frères et qui n’aiment pas le Maroc, mais qui en profitent à outrance !

    Allez avec lui, ravisez-vous, vous et vos fidèles militants ! Epaulez-le, ouvertement, ça vous grandira ! , Aidez-le, au lieu de laisser au sein du PI, se créer des ennemis à contre-courant, contrairement à la logique du nombre, alors que pour régir et diriger, il faut s’unir et se fédérer.

    Pour le bien du pays, la facture actuelle du gouvernement, est une illustration. Elle a la force fédérative, de partis différents, et c’est pour ça qu’elle arrivera à un bon gouvernement, malgré les divisions précédentes ! Et cela, pour la sauvegarde du Maroc et de ses grands axes de développement à travers les continents. Alors participez à ce saut dans l’avenir te le progrès et non dans la moquerie qui nous harcèle de hogra ! Songez à l’avenir ! Regroupez avec le Parti de l’Indépendance, d’autres plus petits partis, ou des proches et des sympathisants !

    http://www.libe.ma/L-Istiqlal-vers-un-changement-de-tete_a90645.html

    PS :

    Je compte sur vous Ssi Chabat, sur Nizar Baraka sur l’USFP et ses cadres, pour revoir mes lettres. Celles émanant de l’Association des Amis des myasthéniques du Maroc, qui sont relatives aux taxes iniques que paient les malades sur leurs maladies. La Taxe de Douane et celle de TVA, sont des taxes indirectes, (de 27%), invisibles, appliquées cyniquement sur tous les intrants et les médicaments.

    Et ne paient ces taxes, messieurs les leaders, que les seuls malades ! Vous comprenez cette mesquine injustice et cette ignoble usurpation ! Ça, c’est une honte pour le pays et ses libéraux, un déni pour ses musulmans, partisans ou pas. Ces pénalités taxatives sur les douleurs, sont une honte pour les libéraux, comme pour ses socialistes qui la laissent ‘’traire les souffrances’’ des malades.
    Salut !

    Dr Idrissi Ahmed, Kénitra
    Président de l’AAMM
    Le 28 Septembre 2017

    #354337
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    EN REPONSE A CETTE LETTRE :

    ttp://alainpastis2.skyrock.com/3271268348-Lettre-ouverte-a-un-migrant.html

    « Lettre à un migrant de 20 ans »

    Cette réflexion et très intéressante, enfin pour moi.

    Salut, Je t’ai vu à la télévision dimanche soir. Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île. Je t’ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu étais chrétien et que tu fuyais la guerre.

    Les médias occidentaux, gangrenés par des journaleux gauchisants ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser. J’avouerai que ces images et ton discours m’ont mis mal à l’aise. Alors j’ai réfléchi. Ce que j’ai à te dire ne va pas te plaire. Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t’utilisent comme matière première de leur petit business.

    Si toi qui as 20 ans refuse de te battre pour ton pays, qui va le faire ?

    Je vais faciliter ta réponse. Il te suffira d’évoquer les points Godwin pour me discréditer. Tant pis, les leçons de l’Histoire seule peuvent nous éviter de refaire indéfiniment les mêmes erreurs. Il y a 71 ans, l’Europe a connu un autre débarquement. Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers.

    Pas pour nous envahir, mais pour nous libérer. Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre. Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n’était même pas le leur. Parce que c’était des hommes de devoir et qu’il fallait le faire.

    Je ne dis pas qu’ils sont morts en héros. La mort n’est jamais belle. Certains ont atrocement souffert, d’autres sont morts comme des chiens. Mais ils l’ont fait.

    Tu commences à comprendre où je veux en venir ? Je sais bien qu’il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre. Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyards et les déserteurs. Sache qu’il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes, – estampillés vieux cons rétrogrades par toute la frange des fiottes qui te soutiennent -, pour qui tu n’es qu’un lâche.

    Tu n’as pas de courage, tu n’as pas d’honneur, tu n’as plus de pays. Je ne te méprise pas, tu n’en vaux pas la peine. Tu as réussi à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c’est comme ça que ça fonctionne et que c’est l’idéal qu’on t’a fait miroiter.

    Il y a cette autre question qui découle de la première et qui entretient mon malaise.

    Si tu n’aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi ? Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne : tu viens de lui tourner le dos ! Au moindre problème tu reprendras ta route. Je sais que je ne peux pas compter sur toi.

    Je suis un sale con nationaliste. Mes écrits puent l’extrême-droite. On m’accusera d’être xénophobe, que mes propos sécrètent la haine. Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper.

    Tu peux me haïr, c’est facile. Mais sache une chose : dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre, tu te détesteras. Tu comprendras ce que je voulais dire.

    Mais il sera trop tard.

    Tant pis pour toi.****

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux

    Morale citoyenne et crédos.
    Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

    Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.

    Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

    A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
    La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
    Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

    Le verbe croire ou la lumière interne

    Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
    Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit  »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie  » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

    Salut Pascal !

    C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
    Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
    Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

    La fatigue de penser dans cet aquarium

    La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
    L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

    La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

    L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

    Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

    L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

    Jeu d’intelligence ou de hasards

    Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
    Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
    Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

    Bénédictions, prières et repentir.

    Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
    Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
    Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

    Face à la mort, la vie, simplement

    Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
    Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
    Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 29 avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVELLE FACTURE DU 27 MARS 2017
    *******************************

    A LA PAONNE STUDENT

    Les raisons de nos torts : Errances politico-philosophiques

    « La procrastination est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions. Parler librement, avec respect néanmoins, dans un pays libre est un devoir. Dès lors, dis ce que tu sais et avoue tes peurs ! » Mme Student in les chroniques différées.

    Mystic Fantasy

    Critiques et parodie pour amuser en réfléchissant. Et vice versa. Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques.

    Par peur que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    Comment être clair,

    Explicite et cartésien, si l’on ne comprend rien ? C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?

    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    Par contre, toi l’intelligent,

    Le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !

    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !

    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    Toi qui aimes la vérité de nom !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.

    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir !

    Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.

    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !

    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    Pensée botanique

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    To be or not to be

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !

    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje fran’cs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime Emir ou d’un Roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia , pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    Astaghefirou li allah !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    Une place sous les yeux et les cœurs nous vaut autant qu’espace gracieux dans les presses des partis. Ne pas se raser, refuser les réunions rasoirs, repousser les courses et les phones… avant les sélections, c’est la déprime, pardi ! Si les jeux sont faits, je sors, mon prestige en main…propre !

    Pensées et petitesse

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis.

    Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    Peur ou bravade ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    Appel à Mme Student

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student ! Qui ne ferait pas comme lui, à chaud, quand le chaudron bout encore et qu’il est en effervescence et qu’il faille faire sa place, sauver sa peau, refaire sa vie autrement et plastronner devant les siens. Les tsunamis et les cataclysmes, ça y est on n’en a plus besoin de ces terreurs, humaines ou naturelles ! Il faut reconstruire le pays et surtout sa région.

    Dès lors, de mon côté, pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.

    Notre univers d’enfance, notre galaxie, le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    Mme Student est venue !

    Messieurs-Dames les ministres, levez-vous, je vous prie, en hommage à cette revenante ! Elle tourne le film ‘’Mystic fiction’’ ! On va parler d’ici et de nous. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir se faire, alors qui va vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre nos erreurs, afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    Mystique fantaisie

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    Les critiques indigentes

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    Les criques dangereuses ou les fièvres inutiles.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter !

    Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    Fin de la diatribe

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà !

    A ma muse

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie !

    Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22-27 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

     » LES RAISONS DU TORT » . ERRANCES POLITICO-PHILOSOPHIQUES

    ECRITURE BAUDELAIRIENNE

    Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?

    Tangentes symboliques. Par peur de que le fond, le marc de café, ne manque de clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres, mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.

    COMMENT ETRE CLAIR,

    Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique. Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
    Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les autres et on fait de la purée !

    PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,

    le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies, sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés faire ailleurs les hooligans !
    Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment ! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous écrire de ces amoures-là, un roman !
    Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !

    TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !

    Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les épaules, jusqu’aux moignons.
    Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses doigts amputés, ne peuvent plus tenir ! Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
    Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera, pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon Ali Baba…au rhum !
    Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.

    PENSEE BOTANIQUE

    La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère ! Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour fuir…Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut. Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.

    TO BE OR NOT TO BE

    Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ? Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !

    Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur, même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles je ne les collecte pas !

    J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi, comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris. Merci !
    Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une nuits, sont loin, quand on est adulte.

    Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu ! Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou 7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame, ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !

    ASTAGHEFIROU LI ALLAH !

    Wa la hawla ou la qowata illa bi Allah. Mystique et fiction à deux sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que tous les chefs, les pères et les rois !

    Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des spectres absents.

    Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !

    Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe, encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la commanderie, ou les marches de l’échafaud !

    PETITESSE

    Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !

    Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets. Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis. Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.

    PEUR OU BRAVADE ?

    Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident. Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent encore pour en user.

    Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents lavez ces échelles de leurs pas.

    APPEL A MME STUDENT

    Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma tendre Mme Laure Student !

    Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?

    Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
    Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de l’école de Bab Riafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux collectionneurs étrangers.

    MME STUDENT EST LA

    On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs, je te les présente…

    Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?

    Ou que tu restes dans les parages de Bab Ftouh et de la Makina pour réanimer ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le messager enlevé vivant, hors d’ici !

    Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis, pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim, le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.

    Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…

    Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières, mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter, malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la critique saine !

    Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !

    Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des pétarades !

    MYSTIC FICTION

    Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.

    LES CRITIQUES INTERDITES

    Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça, quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française, toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.

    OU LES FIEVRES INUTILES.

    La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement, quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes, sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas que des amis.

    Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés ! Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie, il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs, le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites, à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les 4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.

    Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté ! Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous, improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !

    Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif, un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des colères !

    FIN DE LA DIATRIBE

    Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes. Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger ! Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de Moïse…se sont pour certains effacées !

    Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers l’Au-delà ! Ou qu’il faille à jamais effacer les crimes et dès ce jour, combattre le terrorisme et ses extrêmes tragédies.

    A MA MUSE

    On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel, une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure réapparait.

    C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de Terpsichore et de Thalie !

    Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent. Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière, c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie ! Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel, de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de t’écrire !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 22 Mars 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    DR IDRISSI MY AHMED

    Dimanche 12 Mars 2017

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE, SIMULACRES ET CONFUSIONS

    Laissez le cœur le dire, laissez la femme parler !

    J’ADMIRE LA CULTURE ‘’GÉNÉRALE’’

    Fanfaronnade excessive quant au grade dont on l’affuble, large comme un ruban filiforme, marque page de dico, profonde dans sa superficialité comme le marc d’une tasse de café éclatée. J’y suis. J’en viens.
    Je suis consterné, complexé devant ces savoirs pluriels et ces connaissances massives qu’offrent les encyclopédies. Quiconque peut glaner sur le Net tellement de sciences sans jamais les épuiser. Des peuples arriérés aux gens les plus avancés, que de profits à tirer de ces intellectuels et ludiques voyages! Vadrouilles, recherches et zappings, que des millions de vies humaines ne pourraient jamais cumuler. Entre les peintures rupestres et ce que l’homme sait aujourd’hui. Que de progrès et quelles merveilleuses distances avons-nous parcourues !

    O CIEL ! MYSTIQUE ET PHILOSOPHIE.
    Malgré cette brume, je lève les yeux au ciel espérant y voir un miracle. Je lâche pour cause de torticolis. C‘est ainsi avec les courants mystiques et les philosophies, ça donne de l’allure et de la contenance aux spécialistes, mais des vertiges aux questeurs non préparés. Quant aux vrais maîtres du ciel, astronomes et astronautes, ils ont dû savoir en physique et en mathématiques supérieures, en plus du gros matériel… Je n’ai, quant à moi, que des lunettes de vue. Et, si la Voie Lactée s’est contractée, quant à la Grande Ourse, je la vois comme une casserole, à l’envers !
    Nous restons effarés devant cette immensité qui nous déconcerte et nous déstabilise. Un vertige fait de découragements qui vous défient et vous glacent. De cette masse de connaissances qu’il vante sur les ondes, ventile sur le Net ou imprime sur des milliards de pages. Mais aux berges de la préhistoire, que d’ignorance encore, au tiers-monde, ces déserts incultes et cette plèbe paupérisée, que l’on marginalise et exploite !
    Que d’ignorance encore devant ce qui entoure par-delà les cieux ! Nous sommes nés, incubés et en sursis et nous restons soumis sur cette sphère. Cloîtrés dessus une planète, microscopique, quasi invisible, si près de sa ruine toxique, de son terme explosif et de l’oubli, dans un univers sans limites, qui de plus en plus expansif, s’étend. Telles des puces ou des tiques, nous vivons collés sur le dos de cette croûte. Cette terre qui tourne à son tour follement et qui voyage à travers le temps et l’espace. Là, levez les yeux, sous le regard des astres placides et monstrueux ! Vous vivez un vrai mystère. Une implosion, un trou noir ? Quand ? Quand la Terre sera épuisée et que les races, inférieures, infirmes et paupérisées, seront dégommées, pour qu’exulte l’égo des plus puissants. Pas besoin de faire dans la prospective, ni sortir de Harvard, pour en faire le présage.

    QU’EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

    Je suis terrifié même si je ne serais plus là. Terrifié à l’idée de voir l’humanité partir en fumée. Déjà, partir en voyage, avec ces accidents ? Voir ces meurtres sur Youtube, ces décapitations, ces crimes abjects, ces fosses communes ? Voir ces guerres de conquêtes, les résultats des guerres mondiales sur nos pauvres pays, sur nos civilisations, sur nos us et sur nos cultes ? Voir ces guerres civiles, ces anathèmes, ces haines entre voisins et entre frères, savoir qu’on les y pousse pour vendre des armes de guerre ! Voir ces nettoyages ethniques entre les religions du même Dieu…Ces familles déportées, ces peuples exilés, ces villes que l’on vole ou que l’on efface, ces écoles et ces hôpitaux que l’on rase…Humanité, ce sacré mensonge ?

    CHAOS ET DÉLIRE PESSIMISTE

    Quand j’entends parler de ces noyades par centaines, de ces explosions et de ces guerres, de ces accidents terribles sur les routes. Et dire que ça arrive quotidiennement. C’est une nature, hélas ! J’en suis consterné et je pleure sur nos faiblesses et notre dite humanité. Les bêtes, carnassières par essence, chassent par instinct et tuent leurs proies, pour manger, sans pour elles vouloir faire du mal ! L’humain verse pour ce faire et se faire, dans le plaisir et le contraire.
    Notre virtuelle existence et notre futilité me terrifient et m’humilient plus encore ! Je ne suis presque rien et tous les autres riches ou puissants, non plus. Ça me rassure sans m’enivrer ! En fait, cela m’irrite et me rend plus malade.
    Ce n’est pas une quelconque perte de l’estime de soi, ni une diminution ou une dépréciation de soi, encore moins une cynique autodérision sur notre espèce, c‘est une vérité contenue et réaliste, que j’évalue pour tenter de m’enquérir et de m’assumer. C’est une décapitation de la raison pure, la plus élémentaire qui soit.

    QUESTIONNEMENTS
    Témoin, qui suis-je pour bailler et balancer ces balbutiements, Lecteur, quand j’espère que tu fasses autant ? Qui suis-je, pour baver, sans respecter personne de ces rustres et sordides monuments ? Tenez, dans quel but, par quels hasards ou destins, suis-je là ? Quelles sont les réponses réalistes et vraies que les sciences et les religions peuvent me livrer ? Vous me le direz, si vous l’apprenez un jour ?
    Vivre et mourir ? Partir dans les douleurs, sans répit ni indulgence… Partir sans n’avoir jamais rien compris du principe, des règles et du but de ce jeu qu’est la vie ? Vie donnée, gratuite, sans la demander puis reprise, obligatoirement. Espérer retourner un jour pour les uns, avec le privilège de revivre mieux, de ressusciter ! Ou pire, pénalisés pour emplir et chauffer les enfers ? S’anéantir et s’annihiler pour d’autres, moins naïfs et plus incrédules, sans autres formules de procès ni garanties de retour ? L’argile revient à la terre et les cendres aux oublis ! C’est injuste, c’est inutile et c’est vain. Mais, il y a la relance de l’esprit, celle de l’âme, après épuisement et la mort naturelle. Pour les crédos avérés, ‘’ce n’est qu’un au revoir, mes frères !’’

    MAIS, POUR LES MEURTRES ?
    Pitié pour les vivants, ils n’ont qu’une seule de vie. Avis aux criminels de toutes natures et d’où qu’ils soient. Ils s’en tapent, quand la folie les prend. Par vengeance, les haines ou la peur. Ils créent leur droit, le droit d’occire, sans réserves, autrui,! Des guerres, faites à l’homme qui cherche sa croûte, ou à ceux qui espèrent un peu de démocratie, un peu de libertés, dans leurs pays et leurs contrées. Que retenir ? N’être que de passage ou ne pas naître du tout. Mais qui possède d’entre nous ce choix ?
    Et puis, ces tragédies de la route. Ces 40 jeunes qui après de simples jeux scolaires, rentraient chez eux. Dans un car mortuaire, face à une citerne d’essence qui roule. Il a suffit d’un instant, aussi infime qu’une parcelle de seconde, pour que le hasard, le sommeil ou l’inconscience s’immiscent dans leur destin, en créant le drame, l’hécatombe
    Sortir de chez soi devient une aventure, un péril, pour beaucoup et déjà en ville. Ces villes sans urbanité réelle ni respect de l’autre. En sortant, vous perdez la protection de vos pénates et de vos dieux ladres ! Les trottoirs sont saturés, les routes surchargées, les piétons et les conducteurs, accrochés aux phones, en délire. Ne vous dites-vous pas ‘’ que je suis casanier’’? C’est pire, peut-être, vous vous êtes cloitrés par sécurité, dans vos peurs ! Vous affirmez. ‘’ C’est mon droit de voter et mon droit d’avoir peur’’. Simple sagesse, simples précautions qui répondent aux délires et à l’effroi…
    C’est mon tempérament, que de céder à la paresse et de rester chez moi. Car Autrui est une menace, un ennemi, un danger, un fou cruel ! Surtout ces taxis déglingués avec des fous au volant. Ces tracteurs dits des 4×4, ces bus à étages, véritables immeubles roulants, ces bateaux sur roues, ces bus cassés, ces taxis, véritables chars d’assaut, et ces camions véloces, arrogants, imprudents et tyranniques à la fois !

    ELLE M’A DIT. J’AI PEUR,
    Peur de ne plus exister, à cause d’un imbécile en faction ! En regardant tellement de pertes et de morts se produire ici et là. Sur le Net et la télé, je suis quasiment prise d’effroi. Je pense qu’ils ont du courage à sortir plusieurs fois par jour, pour aller en classe, pour oser se détendre, pour acheter une babiole, ou pour travailler, pour trois fois rien ! Ou pour courir, pour le sport ou pour rien, pour rire ou même se délasser, un instant. Mais, je me dois d’aller faire le marché et récupérer les enfants ! Alors vite, il me faut engager un garde corps ! Un militaire, des soldats, armés de surcroît.
    Oui, j’ai peur, pour eux, par lâcheté. Et pas seulement des anthropophages et des abrutis ! J’en veux aux cadres, ces vampires qui s’en foutent royalement ! J’en veux à tous ces fallacieux factionnaires malades de réunionites! Je déplore leurs corruptions, mesquine et perfide, leurs erreurs, leurs abus, ils ont tort d’exister ! J’abhorre les guerres qu’ils se font, les lois qu’ils manipulent, les polices et les armes qu’ils salissent. Je regrette ces avocats et ces juges, les médecins et les maîtres, des banquiers qui nous mettent en banqueroute, toutes ces autorités qui se fourvoient. Hélas encore pour le makhzen, usurier morbide et ses tyrans d’autrefois. Du protectorat qui s’est trompé de sortie en traînant le pas. J’accuse ces impôts impies qui nous arrachent la peau des fesses ! Et pour ces générations encore, nos fils, qui devront payer leurs crédits et nos dettes.

    LAISSER-LA PARLER !

    Je ne peux monter cet ne pour faire le berrah* et vous vilipender ! Ni sur une échelle des voleurs, une tribune pour faire le héraut, et vous tancer ! Ni sur ta chaire, toi le maestro, pour lire un sermon copié-collé ! La critique est salutaire, libératrice, bonne pour les autres…Moi, je suis femme, je dois ne taire pour exister ! Ou faire l’hystérique qu’il faut subir ou matraquer. Divine comédie !
    Les valeurs sont faussées ! Le Pape fait de la politique ! Pourquoi pas ? La religion fabrique des lois pour enseigner les valeurs et assurer la démocratie. Va encore ! Mais la politique devient vaine avec ses lieux communs ! Des valeurs factices, trompeuses ! Des fauteuils roulants ou en bois vermoulu ! La vie, c’est comme de grimper un ravin ou de sauter d’un nuage vers une faille qu’on ne voit pas ! J’exagère à peine, car vous m’avez compris et vous dites la même chose ! Ces peines d’autrui, que je comprends et que je rends ainsi, comme un vomi sanglant, fait de mots secs, comme du pain rassis, sans olives et sans thé. Oui, je pense à ces extrémistes, à ces colons, étrangers narquois ou sordides indigènes, à ces terroristes, ignorants, affamés et indigents, à ces criminels individus fanatisés ou super états et puissantes nations ! A ces guerres, des conquêtes aux coloniales, des mondiales aux nucléaires, à ces meurtres d’enfants et de civils, à ces bombes au phosphore, véritables tsunamis !
    Je suis femme et mère, ô mortels ! Dois-je souffrir votre indigence et me résigner ? Ou me taire devant votre morgue et votre impudence et vous laisser appauvrir mon pays et gommer mes enfants ?

    AMALGAMES.

    Je vous écoute et vous admire. Vous avez eu les mots justes pour le dire et bien forts pour maudire ! Toutes ces approches pour expliciter et pour expliquer, pour m’avouer ou me faire écrire que tu as peur de ne plus exister. Peur des autres, peur par pitié pour les autres, par comparaison, par compassion. Et tu as raison. Qui de vous peut m’assurer du contraire ?
    Chacun tient à sa petite et intime personne ! Il n’a que ça en fait comme bien précieux. Tu oserais soutenir le contraire, toi lecteur ? Peur de perdre la vie, c’est de perdre ce que je suis. Ce que tu es ! Perdre ce qui est mien, la plus importante des choses qui existent. Le summum de ce qui est mien est mon corps. Et peut-être, plus ma raison ! La conscience d’être ce que je suis. La persuasion, la certitude de ce qui n’appartient à personne d’autre que moi.
    Je suis un être que les biologistes classent comme animal ! Mais, j’ai honte d’appartenir à ce règne de loups et de chiens infâmes ! Mais autour de moi, sommes-nous vraiment tous humains ? Avons-nous un cœur ou quelque âme, faite de lumière ? Mais je tiens à ce que je suis, ne pouvant être autre chose que moi-même. Quel que soit mon état, ma race et mon identité, mon pays, me sont les meilleurs !
    Même si je sais que j’ignore comment et de quoi je suis fait, comment je fonctionne, comment je me répare et comment que je vis. Ce qui fait moi et qui me fait ainsi penser m’est inconnu ! Mais, il est à moi. Cet organisme, en vie, que je pilote en partie, me dirige et me fait. Ce qu’il en adviendra, quand je ne serais plus là, me concerne maintenant que je suis conscient. Ce sont mes questions, les vôtres certes !
    De ces questionnements existentiels, banaux, sur-médiatisés, apparaît vôtre conscience ! Et bien, il est moi et il est à moi, cet être que je suis ! Pour combien de temps encore et dans quelles limites de santé ? Là, c’est autre chose ! Même si j’ai inclus en moi, mangé, digéré bien des choses et des chairs, des êtres pour me construire et me maintenir comme je suis, ce corps et le mien et je suis ce que je suis, tant que j’existe ! Il est chargé d’emprunts ; il est un robot, il est une machine, mais il reste mien, même s’il est labile ! Pour combien de temps, encore ? Je suis un chaînon du cycle qui ne veut rien manquer ! Un élément de la chaîne qui me fait, qui me porte et me transporte, qui m’emporte et m’importe !

    VIVRE EST SUBSIDIAIRE,
    Car l’avenir, le devenir, l’après cessation de vie est la vraie question. Celle qui n’a ps de réponse et qui importe. Forcé que ça arrive même aux puissants, comme à ceux qui voient se prolonger leur vie et se posent cette question vers la fin. Celle aussi de savoir si un ‘’autrui’’, cet autre chose d’impalpable, réside bien dans le corps et qu’on appelle esprit ou âme, pour l’éterniser. Demain et par-delà les cieux et la terre, que sera la réalité ?
    Parlons des plus petits des êtres. Attention où vous mettrez les pieds. Il y a de la vie qui circule. Malgré cette ignorance extrême, le peu de substance physique qui les composent, d’atomes ou de molécules, de cervelles ou de méninges, ils ont un cœur, aussi infimes soient-ils. Un cœur qui palpite avec les éléments et qui conduit et pousse leurs sangs. Mais aussi leurs élans d’amour, sinon ceux de la sexualité reproductive, instinctive, bien ou mal comprise. C’est devant les plus petits insectes, les fourmis, les papillons et des vers à soie, que j’ai commencé à réfléchir et à composer mes premiers vers ! Je reste perplexe devant le miracle qui fait ce qu’ils sont. Et, c’était là, sur un terrain verdoyant sous la muraille du palais royal de Fès, là où j’ai perdu bien des ballons de foot. J’avais douze ans ! Merci grand-père, Bassidi Lafquih, pour l’argent que tu me donnais, à chaque fin de mois, pour en racheter !

    EROS ET THANATOS.
    Trois séquences comme images. La première. Sans dire son nom, il est venu chercher un tonique sexuel. Il me confie : ‘’ Son image et mon désir se réveillent et m’obsèdent. Je me suis rasé cet après-midi, puis appliqué des rasades de parfums. Entre le travail nouveau, pour elle, le jeûne et les cours, qui la rendent moins disponible, va-t-elle se libérer ? Elle m’obsède et mon désir s’exacerbe. La force déclinante, la fatigue extrême, malgré le diagnostic rassurant de l’urologue, rien ne me fait faire changer d’avis ! Je suis venu vous consulter. Revenu chez moi, seul, je me suis rabattu sur le chocolat et les petits pains froids. Aidez-moi, Docteur ! J’ai un diabète et du cœur. Je ne veux pas la perdre, ni perdre ma virilité. Ni prendre ces comprimés bleus, à cause du cœur ! N’est-ce pas Docteur ?’’ J’ai aidé ce patient qui avait quelques regrets qui le freinaient ou l’inhibaient plus que l’âge. Mais, il s’en est mal sorti, cette fois. Il se doit de renouveler les conseils et les toniques prescrits.
    La seconde image. J’ai vu le chat, galant et batailleur, poursuivre une femelle, la crier, la griffer, sous la voiture et la poursuivre. Elle le tentait et elle tentait de se sauver des ébats de ce macho de fauve ! Ses hormones féminines n’étaient pas au rendez-vous. Il n’a pas répondu à mes appels, se contentant de repartir, sans se retourner, en se ‘’déhanchant’’ du ventre, comme un de ces bourgeois ! L’orgueil des félins est d’une superbe ! Éconduit, déçu de ses approches libidinales ratées, plus rien ne l’intéresse dans le commerce superflu, des hommes ! Il me nargue et continue son chemin, sans se retourner…
    La troisième. Et puis là, sur le muret du voisin d’en face, qui vient de mourir, puis sautillant ensuite sur les fils électriques, ces merles qui virevoltent dans l’air. Un jeu de trapézistes où le mâle tente de béqueter sa noire femelle, en plein vol. Et puis voilà celle-ci de nouveau sur le fil qui étend sa queue en éventail. Un geste d’attirance, pour se sauver ensuite, plusieurs fois, des approches du mâle. Elle répète encore fois son scénario chagrin, avec un bagou insondable et une grâce, toute féminine. On reverra ça demain à l’aube, avec le roucoulement des palombes et les cuicuis de ces autres oiseaux dont j’ignore le nom.

    DOCTEUR, JE SUIS REVENU…
    ‘’ Le coiffeur m’apprête, je me sens plus d’aloi ! Je me rase à froid. On sonne à la porte, je me blesse. C’est un banquier ! Je pense à la recette succincte et aux dépenses décuplées par cette sorte de fiançailles.’’ Docteur, me dit-il encore. Vous êtes mon toubib depuis tout petit et là, mon confident, comme un psy !’’ J’en suis honoré, et alors ? ‘’ Et bien, non, je ne peux pas l’appeler. Je me dois d’assister à un repas mortuaire. Je ne peux pas m’y rendre, juste après un rapport, car il me faudra assister à la récitation du Coran. Et je n’aurais pas le temps de faire mes ablutions… Je ne vois pas comment concilier ce besoin de sexe et l’hommage au mort !’’
    Eh bien, lui répondis-je. Vous avez votre réponse, à la prochaine quand vous aurez moins de contraintes. Je le peux m’immiscer dans ces nuances. Je suis profane en matière de fatwa religieuses !

    DEPUIS ADAM ET EVE,
    Les bêtes ont moins de freins, je dois vous dire. Mais pour le sexe, ils entre-tuent. Le lendemain de ces pensées, il me prend au téléphone. Une consulte de sexologie par phone. Il doit me confondre ou me prendre pour une nouvelle application d’Apple ou de Samsung.
    ‘’Docteur, excusez-moi de vous déranger de nuit, c’est délicat et urgent. Je vous paierais cette consultation et vous me remplirez ma mutuelle pour me faire rembourser. Voilà, pour ma fiancée, je lui ai phoné pour demander de ses nouvelles. En fait pour obtenir un rencard. Elle était dans le bus et s’en allait à son cours ! J’ai discuté après une dizaine d’appels, avec elle de ce mariage entre deux ministres islamistes, en fonction’’ Et elle a dit qu’entre adultes, elle admire leur courage et leur amour déterminé. Mais elle ne comprend pas la position de la première épouse qui serait allé demander la main de la ministre. Elle trouve ça élégant et bizarre ! Mais elle trouve curieux que le peuple s’en mêle ! Alors, bonsoir Docteur, heureux d’avoir eu votre avis ! Je passerais pour les papiers, avec ma fiancée, pour les certificats d’aptitude au mariage. Si je dois l’amener aussi pour le certif, ce sera à sa sortie du travail. D’accord ? J’espère que son nouveau patron, en rixe de ménage, ne fondra pas sur elle comme un vautour affamé…Elle m’a dit que c’était un être charmant. J’ai peur d’être berné avant de commencer sérieusement avec elle ! ‘’. Fin de consultation.
    Leurs Abel et Caïn, ça ne va gentiment en amours. La terre, île flottante, éprouvette, berceau, mangeoire, cimetière, caveau et caniveau, cultive la vie en semant la mort. Le but de l’amour est de recycler les êtres et de voir leurs espèces interagir et prospérer dans le monde. Certaines évoluent d’autres s’effacent et se perdent. Eros féconde ce que Thanatos emporte. Ils trompent leurs victimes et se complètent en s’amusant à les faire vivre et mourir.

    A LALLA AMINA T.,

    Amina, tu es déjà partie. Tu vas rencontrer pas mal de gens que l’on connaît tous deux. Tu vas les laisser seuls, dépenser leurs héritages. Amina, je t’ai vue inconsciente, alitée, immobile, tous tes membres étaient recouverts de vésicules putrides. Quelle patience, quelle force et quel courage que ceux de ta fille qui t’a soignée et t’a veillée durant de longues années d’Alzheimer et d’hémiplégie !
    Amina. Je me souviens de toi, comme ancienne patiente. La mort est une bataille avant d’être une libération et un soulagement. Si les survivants regrettent les partants, ceux qui sont partis ne ressentent plus rien. Et c’est là que le bât blesse ! Par anticipation, on regrette la perte de mémoire et le néant où versent ceux qui sont partis. Reste l’espoir pour ceux qui croient en l’Au-delà, en levant les yeux, vers l’univers ? On peut croire qu’ils ont raison, car c’est positif et plus réel que le pari de Pascal.
    Amina, tu es déjà entre les mains d’Allah ! Il va en avoir du boulot avec ces carnages et ces corps déchiquetés. Ressusciter des zombis est-ce aussi facile ? Et mettre ces fanatiques sanguinaire, des camps opposés, ceux des mêmes religions et de leurs sectes, qui entre-tuent, au même Paradis, ça va être un vrai enfer ! Des Croisades à la reine catholique des Ibères, puis toutes ces guerres….Ces malades aux corps débilités, ces enfants avortés, ces terriens et ces êtres des autres sphères. Quel sacré boulot pour le divin Père !

    CARNAGES ET MÉTEMPSYCHOSE
    Amina, tu es enfin libérée d’un corps qui n’en pouvait plus. Alors que tu partais, 35 enfants sont morts sur une route, 400 africains se sont noyés en allant vers les côtes de l’Italie. Des centaines sont laminés chaque jour, qui en Afrique, qui au Moyen-Orient. On se liquide entre factions religieuses et tribus des mêmes états et entre pays frères. Qui aux explosifs, qui au phosphore, qui au pistolet, qui à la hache et au couteau. Qui l’on pend, qui on brûle en cage ! Qui lors des prières en grand nombre, qui en bus ou devant un musée, une banque, un journal ou une supérette kacher. Qui en hôpital, qui en classe ou en dormant. Rebelles contre l’ordre établi, à en mourir et à tuer sans grâce. Révoltés contre les tortionnaires et leurs maîtres prédicateurs. Révolutionnaires, pour leur simple usage pacifique des libertés ou pour avoir été bernés et été utilisés. Exploités comme les mercenaires de puissances occultes qui veulent exploiter la région et la briser surtout. A cause des egos hypertrophiés, des haines raciales et des peurs ancestrales
    Amina, peut-être vas-tu revenir selon ton karma ? Ici ou aux Indes. Dans un an ou dans un millénaire. Le but est de te refaire. Sous les traits d’une princesses ou d’une ouvrière, d’une vache sacrée ou d’une guenon blonde, dans un temple brahmanique au milieu d’une forêt ! Mais, comme une dame, c’est mieux. C’est ce qu’on croit. Adieu, Lalla Amina ! Maâlem Séfrioui et autre Fatma et Khihy Saadia….

    DR IDRISSI MY AHMED

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    #284576
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    A tous les tabagiques du monde
    Il y a toi mon fils et cette satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !

    Lettre cordiale à tous les tabagiques du monde !

    A tous les tabagiques dépendants de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.

    Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.

    Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes de guerres.

    Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs tes des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.

    Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.

    Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !

    Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !

    Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !

    Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.

    Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.

    Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !

    Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !

    Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !

    Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !

    Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?

    Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.

    J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !

    Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.

    Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !

    Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.

    Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 15 Décembre 201

    • Ce sujet a été modifié le il y a 8 années et 7 mois par . Raison: clarté
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    La raison, toi, moi, le Maroc,
    l’Afrique, nos âmes et l’univers

    « Voici des mots-plumes, des sentiments à partager. Je répugne me destituer de ma vitalité de maîtresse ou de l’envie de donner mon opinion, voire de partager avec mes élèves le peu de savoir que j’ai. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Manucure en solo ou rut vers l’Afrique ?

    Face à la raison empalée et aux leaders empaillés, le Maroc s’agite, la sagesse et l’action se révèlent du même côté. Le Coitus interruptus du coq marocain avec l’OUA, qu’il avait contribué à procréer, fut un dommage que le fier volatile eut la virilité de supporter durant près de trente ramadans !

    La rentrée spectaculaire de l’étoile verte, sur les berges jaunies de l’UA, est un hommage sempiternel du fondateur et de ses pairs à la fécondité maternelle de la patrie originelle de Lucie. L’Afrique salut le retour de son fils prodigue et reconnaît en lui, son digne père sinon l’orgueilleux refuznik. Le geste hautain du roi qui eut l’audace de tout plaquer et d’afficher à juste titre en patriote sa ténébreuse colère. Puis par son prodigieux et digne fils, de reprendre, tam-tam battant, le son de son africanité, des racines et des frères, jamais oubliés !

    Le Maroc en est le digne père nordique, ceci dit sans commettre d’inceste ni d’apartheid. Malheur aux cris d’orfraie du Caïn et à son complexe d’Œdipe qu’il exporte dans le monde et surtout au Sud de nos sables désertiques ! Le tueur d’Abel pousse les fils divergents de la mulâtresse marâtre à huer les Maures que nous sommes.

    Scatologie

    Et voici qu’apparaît l’ombre satanique et néfaste des Zuma ! Faut-il rester placide devant cette face de lune noire ou et pourfendre les négateurs sans commisération ? Faut-il encore tout jeter pour laisser les sbires manipuler les vendus ? Les secrétaires fourbes et les indignes présidents qui veulent vendre et paralyser l’Afrique et la voir s’entretuer !

    Alger, la sublime blanche et incendiaire ottomane, tue dans son berceau le bébé maghrébin. Comme elle exporte son ire et sa manie chez les Zuma de Pretoria. Et là encore, la studieuse ésotérique et militariste pétrolifère, impose et dicte ses balivernes à sa sombre taupe. La brune et colorée présidente, ressort son apartheid hystérique impudemment, aux fins de repousser à jamais le Maroc de l’UA ! La N’kosazana qui commissionne, et à combien dites, monte sa kabbale hideuse contre le Maroc.

    L’élégante, sublime et célèbre N’ko, est l’ancienne mijaurée de Zuma, cet éternel queutard qui succéda à Nelson Mandela. Tel un fécalome fait femme, elle fait obstruction au Maroc, en exigeant de lui, qu’il cesse de parler de ses droits sur sa partie Sud-Sahraouie. Rien que ça, sinon elle lui barre la réintégration de son Afrique ! La veuve noire, la tarentule, veut tuer le candidat au moment où il colle sur la toile de son nid ! De quoi fâcher à jamais nos prétentions génésiques africaines et notre cousinage identitaire maghrébin ! Et pourtant nous les aimons bien ces constipés de nature !

    Onanisme cérébral,

    Au moment où j’écrivais ces mots, j’apprends une triste nouvelle. Bachir est mort ! Une crise cardiaque doublée d’un accident d’auto en ville, ce au moment d’aller chercher sa dame ! La sœur d’un ami d’école, sauvé des tremblements d’Agadir !

    Et te voilà sans vie, illustre gentilhomme algérien ! Et non moins respectable adhérent de notre association. Encore jeune et en bonne santé, ton départ brutal et furtif, m’attriste. Et cela m’incommode de me rendre à la cérémonie et aux rites de l’enterrement et des funérailles.
    Et cela au moment où je parlais avec moi-même de faiblesses et de santé, de mal-vie, de vies dérisoires, d’êtres fragiles, de destins inutiles et de vies difficiles, toujours courtes et futiles, pour les malades que je vois et que je suis souvent ! Moment mystique ou philosophique paradoxal où je vois d’illustres personnes défier magistralement la maladie, le temps et leur auguste et simple destin à la fois, d’humains.
    Certains patients sont une école de stoïcisme. Debout, ils donnent l’exemple magistral, voire majestueux, comme ici, en continuant de travailler, en se mêlant aux foules qu’ils servent et aux citoyens qu’ils desservent ! Sans fuir ni bureaux, ni partis, ni associations ni commerces.

    Certains abondent en certificats médicaux de repos. Ne serait-ce que d’un jour. Et là c’est la tragédie et la panique. La sotte multinationale n’en revient pas ! Elle refuse de comprendre, la fatigue et la maladie, en sombrant dans le doute cynique, sans répit ni compréhension ou mea culpa ! Elle exploite les jeunes et les encasque* 9 à 10 heures par jour. Mais attention aux dérives, aux excès et aux amalgames. Le burning out, oui ça existe. Le sais-tu, toi l’avocat et mercenaire du diable ? Moi, je le comprends, quelles que soient les menaces stériles que tu colportes, comme du temps des Basri, dans leurs départements.

    Les meilleurs d’entre nous, malades ou pas, sont un symbole et une école. Ils creusent l’avenir et le tutoient pour le féconder pour les leurs. Ils tournent en ridicule la faiblesse fantasque de la vie et ses termes inattendus, toujours courts et sans garantie de bonheur pour les lendemains ! Ils snobent la maladie et fécondent par leur travail, la vie. C’est ça la philosophie et le mystère de la réussite. Travailler pour les siens, jusqu’au bout, et montrer cet esprit de sacrifice, avec dignité et honneur, aux autres !

    Stances à Bachir et Belkacem

    Dieu ait vos âmes en Sa mansuétude ! Ton père, Bachir, connaissait le mien à travers les cousins Tlemçanis de mes amis d’école. Ils venaient faire escale à Fès, pour voir Moulay Idriss, ou pour investir au Maroc. Il y a de ça, cinquante-cinq années. Et ce lien, ce fut cet ami fidèle, Belkacem, qui vient lui aussi de partir ! De se sauver, pour ainsi dire. Passez-donc le salut aux âmes de nos parents qui reposent au Barzakh. Que me reste-t-il de cette école comme amis d’enfance ou comme souvenirs, là, au moment où la mémoire perd ses repères ?

    Le rut des cigognes et le temps des couches.

    Toi, la mort, bark ! Comme savent le dire si fièrement nos cousins. Les Algériens, avec lesquels, nous avons de toujours fait notre histoire adjacente ou parallèle, bien avant l’antiquité. Notre régime millénaire les grippe. Et le leur de soviétisé, les hérisse face au nôtre. A l’ombre et sous la coupelle du parapluie occidental, nous semblons différents, alors qu’au fond, que reste-t-il de socialiste chez leurs parangons de l’Est, eux-mêmes, a fortiori ?

    Nos sables, notre fine lamelle marine de Sahara, par rapport à leur continental et immense désert, ne trouve nul égard fraternel ni répit. Ils s’égarent et refreinent notre avenir commun de frères ! Nous avons les mêmes composantes pourtant ! La résilience, la renaissance de la fraternité, le travail et les progrès en binôme, cette arrière-pensée de la Oumma, s’égarent dans un mirage complexe ! Un terreau fait de critiques, de vitupérations, de mépris et de vanité cynique, avec tellement de suffisance, d’arrogances et de hogra !
    Sont-ce des vertus prosaïques, les dévotions d’un tribun tiers-mondiste ? Un héros de la résistance pérenne, qui se maintient vigoureux ou en état avancé de détérioration ? Un as de la ténacité et de l’endurance face à la maladie, comme hier face au colonialisme. Sont-ce les échos des stances dépassées de celui qui fut ou qui devient un défenseur à l’œuvre désintéressée ? Ou un expert cérémonieux et indécrottable des halkas internationales ? Celles d’un avocat matérialiste, hyper intéressé par la dislocation de notre régime, puis chemin faisant de notre territoire et de notre propre entité !

    Former des opposants de parmi nos concitoyens, fut chose aisée aux première heures de leur Istiqlal ! Les hisser face à notre régime millénaire monarchique, contre l’entité qu’il défend, est devenu son programme existentiel, quasi génétique ! Cuba et son tzar, le lider Fidel Castro, les ont bien aidés à nous contrer ! Rien ne reste tout passe ! Les papes, les prophètes, les aventuriers, les sultans et les rois ! Même ceux qui ont fait les deux guerres mondiales avec leurs millions de mort se sont trompés et maintenant, ils vivent assagis, en paix, exemple pour nous et les autres, pour briller et se développer !

    Endoctrinement et prosélytisme vicinal

    Les pays nouvellement indépendants, sous la férule militaro léniniste, un prosélytisme comme un autre, avec ses fachos, ses tyrans et ses leaders, ont opté çà et là pour une éthique anti-impérialiste. C’est pour les peuples ou les états nouveaux, un espoir de justice, socialiste. Mais bien plagiaire pour beaucoup, lors de cette opposition entre les des deux blocs. Une étiquette farfelue et fallacieuses pour certains, que le temps et l’évolution de l’URSS ont fini de solder ou de nier et condamner ! Je dis ceci malgré les égards, les renoncements, les déceptions et les erreurs, toujours partagés.

    Expansion et rêve de grande puissance

    « Cruelle mégère je te voue ces propos sibyllins, comme un talisman, un vaudou, ou un sort, car tu as ruiné ma vie. » In les chroniques différées de Mme Laudy Student,

    Slogans existentiels ! Est-ce une hystérie collective, un entêtement militariste, ou une phobie, subie et mal supportée par les citoyens ? Malgré nos gentillesses passées, ce qui n’est pas une fable mais un véritable acte de fraternité renouvelée, malgré l’hospitalité prodiguée, la résistance commune, la constance militante et tous ces sables hérités de nos colons communs, que penser aujourd’hui ? Que dire, quand des décades nuisibles ont laissé des rois et des chefs, sur nos horizons, trépasser ? Chacun reste, par-delà les frontières aux antipodes de l’autre et bien tenace encore ! Les tentatives de solder le passif, la mésentente et l’incompréhension, voire la lubie, ou les alibis sahraouis, fuirent la veille de la mort de Boumediene et de Hassan II. Et pourtant ça continue sans intelligence ni désistements. Ça renâcle toujours. L’Espagne est quasiment sortie. La France est partie, mais elle nous a laissé son Département en héritage, mesmar Djoha, qui rouille et qui rit et qui chuinte en réparties.

    Complot ? Fusse encore la cause et les méfaits du colon français, lequel ne veut pas et n’a pas soldé ses ventes d’armes aux frères belligérants. La grande âme de De Gaule nous regarde et jouit avec ses grades et galons de taille ! Au lieu de les apaiser en leur disant la vérité territoriale, malgré son propre traçage des frontières, à son départ de son département d’Afrique du Nord, la France qu’elle soit louée, de part et d’autre, nous arme ! Allons enfants de la patrie… ! La Marseillaise colle à nos culs sanglants ! C’est le machiavélisme d’un militaire pur et dur ! C’est ce qu’en pensait le général de Gaule ! Fut-ce le destin et le hasard, la mort des chefs aux pouvoir, qui ont empêché deux peuples voisins de fraterniser plus ?
    Ces terribles dévastateurs et parfois civilisateurs, nous en sommes ici au Maroc à le reconnaître, les plus importants à en cultiver la langue et la civilisation…

    Clin d’œil à François Fillon

    Ils nous écoutent sans nous entendre. Ont-ils peur ou intérêt à ne pas oser témoigner et de publier la vérité ! N’est-ce pas M. François Fillon ? Toi qui seras demain de France, le Président catholique et bon chrétien. J’accuse la France, monsieur, de ses silences torpides qui retardent la paix magrébine, sa civilisation, ses progrès et sa démocratie ! Une vérité, pour édifier la paix et cesser les animosités bellicistes au sud de la France et autour de la Méditerranée. Une paix sereine, constructive pour la prospérité de tous, qui limitera l’émigration, le terrorisme et la pauvreté et les dégâts.

    Je vous dis que nous sommes les seuls à en subir les dépens, avec la perte de nos sables et de nos terres. Des barrières se sont installées à l’intérieur d’une même nation, à cause des silences complices et de leurs errements au sein des organisations internationales.
    Ce fait de déviation, du glissement des limites, de leur réduction au profit des autres, selon le tracé, injuste et empoisonnant viennent des frontières fallacieuses qu’ils nous imposèrent. Des séparations et des privations, infligées, qui nous firent préjudice à la sortie de l’administration des colons du Maghreb. Mais leur vaillante résilience semble s’accrocher aux troubles passifs, plus qu’à l’avenir harmonieux, que le Maghreb et la France peuvent faire en commun.

    Je reviens vers le passé

    Laissons ce leitmotiv et son antinomique charivari ! Bab Riafa, l’école européenne de Boujeloud, pas loin de ma Kasbah native, des dromadaires, de l’abattoir qui est devenu un bain maure, là sur cette esplanade en face du lycée Moulay Idriss, là près de la Joutia, du cimetière et du jardin public est mon école. Un bassin et des rivières, un paysage ludique transformé, en plus beau, mais qui perd à mes yeux son charme rustique de l’époque. Rénové ou privatisé, il se remet en mémoire avec le bastion invulnérable qui le surplombe et sur lequel perchent maintenant des pigeons. Il ne leur manque que la branche d’olivier !

    Au moment où je pense à ces images éteintes, d’autres joies étouffées, d’autres problèmes insolubles, semblent dans la déprime prendre le dessus ! Mais, la sagesse, la raison, la réalité de la lutte pour la santé, pour sa sauvegarde et la persistance de la vie, imposent une étiquette existentielle à l’entité que je suis, afin de mieux comprendre autrui et de l’aider. Chacun se heurte aux lois du hasard ou du destin. Là, je crois que le médecin, le professeur, entre autres interfèrent avec la destinée et l’avenir que ceux qui les écoutent.

    De l’âme, entre la santé et la vie

    Si tu te vantes d’être éternelle, âme, tu devras trouver une autre adresse si tu veux et que tiennes à me quitter ! Tu me délaisses pour refaire ta vie ailleurs…Et tu parles, fidèle amie, de loyauté ? C’est consternant que tu veuilles m’abandonner et de moi, de ma substance, ton être, te déloger ? Et demain, mon corps, mon être que je sache, ô mon âme, le défaire, le déconstruire et devant Dieu le responsabiliser ! Est-ce que l’âme va ailleurs pour investir d’autres corps aux dépens du premier ? Que me vaut-il que tu sois éternelle, cavalière, si tu es venue profiter de mes sens et de ma vie de robot, qu’on chevauche un moment pour le plaisir et puis de le quitter ? Un test, tu dis, un essai à délaisser, afin d’aller vivre ailleurs ? Tel un oiseau de basse-cour, un agnelet qu’on élève et qu’on câline, avant de l’égorger pour le manger ! Ou s’en vêtir, BB !
    C’est quelle éthique déjà que tu observes encore pour persister comme une ombre à mes côtés ? C’est quel sermon que tu violes et quel commandement parmi les Dix de Moïse, que tu utilises, quand tu me délaisses, cendres au vent et poussières amochées ? Alors que tu t’envoles sans chairs pour l’éternité, tu me charges d’erreurs à payer et des failles de celles-ci, comme de ses fautes coupables, à justifier ! Tu me délaisses, argiles innocentes empêtrées, subir ton effarant et enfantin destin. « Azur chimérique des puissances macabres, Cœur impudique aux fallacieuses promesses, Tu uses et abuses de tes sombres voluptés et tu t’envoles, Au loin sans pouvoir ni oser me porter. »

    La raison empaillée

    Ou les raisons empalées ! Nous nageons dans les leurres et les miasmes des incertitudes. Surveillés et attachés, selon les règles, entravés de carcans et de chaînes invisibles, bien encadrés, nous sommes formatés, scannés, surveillés, au point de croire que des anges nous cernent et nous couvrent de leurs zèles ! Des vérités ou mensonges incontrôlables, s’imposent à tous comme des crédos religieux et des vérités scientifiques inéluctables. Les slogans nationalistes et les chants patriotiques, nous bercent et nous déterminent. Le credo commun, moral et éthique, les devoirs et les obligations, nous galvanisent et nous bitument. Les entités supérieures, les identités hermétiques, qui nous narguent sont faites de ces fers-là !

    Morale, éthique et principes, nous conditionnent et nous formatent, mais, chacun a ses ambitions, ses devoirs et sa personnalité. Changeante, évolutive ou rigoriste, fanatique et fossilisée, des garde-fous et des repères, des jalons qui nous bordent contre les intempéries contraires, les tromperies insidieuses et les infamies des fourbes et des renégats. Nous sommes planifiés, normalisés, harmonisés au mieux, aux fins de devenir respectueux outre mesure, inhibés, pudiques, peureux, intimidés à devenir des incapables et des lâches. Nous craignons la relève et les soulèvements hasardeux. La critique est synonyme de révolte et non de libertés, les propos séditieux sont synonymes de guerres mondiales et de révolutions. Multipliez-moi tout cela par des milliards de personnes…Et ça fait trembler !

    Le flambeau des sciences

    Entre le réel, le vrai et les apparences, entre les sciences et l’ignorance, avide de connaître, l’homme éparpillé cherche son destin. Sa place, son statut et son devenir sont parsemés de relatifs hasards et de réglementations rigoureuses. Il est un patchwork poly-fragmentaire, un organisme admirable, mais un système complexe. Il suit un destin prescrit, dont sa propre nature biologique qui le gère intelligemment. Chacun d’entre nous représente un univers. Un organisme est un milieu fait de milliards de milliards de cellules. Ces unités vitales composent chaque être de parmi les milliards de milliards de vivants qui peuplent la sphère et qui s’agitent sur sa scène, des cellules, une biologie savante, des hormones, qui interagissent, s’entremêlent et qui dépassent son entendement, quelles que soient sa science et sa vigilances. .

    Incompréhensibles, masqués jusqu’à devenir faux pour nous-mêmes, nous divaguons souvent dans l’ignorance des sens, des sentiments et des choses. Nous sommes une ombre qui vacille, comme la flamme d’une bougie. Entre le vrai et le réel, en pensant illuminer ce qui est autour de nous. Notre flammèche disparaît dès qu’il fait lumière, à la moindre éclaircie de ce soleil.

    La vérité nous échappe même si nous pensons la trouver chez les autres ou la leur cacher ! Nous sommes cernés, pour ne pas dire encadrés, par des fossiles et des faussaires, comme tuteurs ! Au mieux par des ignares, dont nous différons si peu ! Parfois, ils sont meilleurs que nous ! Nous reculons au lieu d’avancer. Au mieux, nous décrivons un cercle vicieux dans un labyrinthe, protégés des aléas par le tintamarre fallacieux des émules.

    Des parangons, des maîtres-bergers, des barjots, ivres, bercés de certitudes, qui délivrent des passe-droits, des soudoiements à leurs protecteurs en guise de ghrama* pour leur parasol.

    La fin des espèces

    Il y a ces tsunamis, ces éruptions, ces séismes et tremblements, ces émigrés et autres refugiés qui meurent, tristes spectacles, par milliers de milliers ! Il y a ces morts, si dures qu’on ne peut jamais les accepter, durant ces crimes que l’on appelle les guerres et cela se passe entre ce qu’on dit être des ‘’humains’’ ! Et la morale et l’intelligence et la sagesse ? L’histoire ? Notre histoire génésique, depuis l’agile et les reptiles, est faite de meurtres entre les êtres, pour les manger, s’en vêtir, pour avoir, posséder et féconder des femelles ! Je parle des instincts, la politesse et la réalité sont autres. Ce sont les femmes qui repoussent, déterminent (les envies) ou attirent les hommes !

    Quand je dis humains, je parle aussi de la santé, de la vie et pense à ceux que vaincront les maladies ! C’est dire que la vie pose problème. Ethique de la création où est tu ? Ou qu’on ne t’ait pas comprise depuis la création, l’évolution, la Bible, l’Asie des mystères et des traditions !
    Des leurres et des mensonges, sous couvert d’évolution et de civilités, un masque, opaque mordoré de religiosité, qui couvre une animalité de fauves hypocrites ! Et cet état ira en s’aggravant devant les guerres, avec leurs conséquences, la famine, la pauvreté, la misère et les épidémies ! Face aux pénuries des ressources qui seront plus rares, face au climat qui deviendra plus dur et plus toxique, que fera l’homme pour s’amender et pour sa rédemption climatique, quand toute les ressources seront épuisée, quand ce sera trop tard ?

    Challenge vital pour l’humanité

    On va Copper* un peu ! Seuls un credo et un programme obligatoire, une métempsychose, une révolution, une métamorphose, spirituelle et comportementale pourraient quelque peu sauver l’espèce humaine. Un projet de l’espèce et de son espace, une nécessité plus qu’une idéologie ou un idéal, basés sur un planning vital, non seulement sur les droits de l’homme à faire respecter, mais sur l’avenir des hommes, puis des autres créatures.

    Ce challenge pour être vital et faisable, doit être un horizon sacré, quasi déifié ! C’est dire que la prospective, doit être mise en immédiate pratique. A commencer par la paix entre tous les pays et les divers états. ( Je crois que je rêve !). La guerre pour commencer doit être interdite. Le feront-ils ? Ou auront-ils peur de perdre leurs suprématies ? Celles des uns sur les autres, celles des finances et des armes, des terres, des propriétés, de l’hégémonie et de la prééminence des forts sur les autres ?
    Une espèce est en voie de disparaître. Elle creuse sa fin apocalyptique de ses propres mains ! En vue d’une réincarnation et de promesses paradisiaques pour les plus zélés selon leurs crédos différents.

    Il est certain que les grands décideurs, illuminatis ou pas, ne liront jamais ces lignes et que ce sera lettre morte. Je suis encore là, ceux de mon âge ont déjà vieilli sous terre. Tu me le diras Belkacem et toi Bachir, n’est-ce pas ?

    En attendant, la petite bille du bon Dieu, celui qui ordonna le Bigbang, s’éclate de chaleur pour nous livrer de la lumière.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra le 04 Décembre 2016

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    A l’âme de Malek Chebel défenseur d’un Islam des Lumières. Je Te demande de pardonner à mon corps et de le protéger, sachant bien ses faiblesses. Pour ce qui est de mon âme, elle est une infime partie de Ta lumière, elle ne périra et jamais ne souffrira. Dr Idrissi My Ahmed

    TRAIN DE VIE, POUR MEKNÈS ET L’AU-DELA :
    UNE PENSÉE POUR MALEK CHEBEL

    Variations en guise de de Profundis.

    Les passagers pour la destinée, en voiture, s’il vous plaît ! Parfois le destin pour bien des gens n’est pas identique, même s’ils sont égaux devant une destination commune et inconnue, la vie ! Non pas dans ses apparences, ses privilèges et ses inégalités, mais dans ses questionnements métaphysiques.

    Quand une personne meurt, que ce soit un avocat du peuple, un artiste notable, brutalement ou un leader charismatique, c’est un choc ! Car partir en politique, c’est mourir un peu, un peintre ou un écrivain, célèbres, ou simplement un proche, sans histoire(s), on compatit. Et, il faut bien voyager, un peu, pour l’honorer et transmettre votre sympathie à sa famille. Le voyage tue le temps, surtout en train ! Une salle d’attente qui roule et avec elle des images, des clichés de la vie comme et les séquences d’un ruban de film déroulé…

    CIVILS

    Toutes les places de première sont prises, depuis le départ de Marrakech. Ne parlons pas des économiques…C’est plus que bourré. Jamais assez de sièges, même lorsqu’on veut réserver ! Pendant les fêtes, c’est le pire calvaire qui vous transporte, toutes classes confondues ! L’Office, est l’une de ces sociétés d’état, menacées de cession aux anciens protecteurs et colons. La régie des trains fait-elle exprès d’opérer des exactions sur les usagers, question de nous rappeler les humiliations passéistes essuyées par nos parents ?! Comment peut-on attirer les clients et leur faire aimer la sécurité et la régularité des chemins de fers, avec des compartiments sales, un nombre réduits de voitures et finalement des trains qui débordent ? Ou, est-ce une faute de marketing, une constante figée dans l’ignorance crasse des usagers ? Assimilables aux autres bavures opérées sciemment sur les autochtones ! Question qu’on raconte et se dise partout, qu’on est au Maroc, un pays sous développé, dont les indigènes ne méritent pas d’évoluer. Encore moins de bénéficier de l’espace et du confort moderne ! Et que les rêves d’Europe, cette imago collective, s’éloignent et suivent le mirage sécuritaire, pacifié et producteur d’abondance, que représente l’Uma ! Digressions que nous voudrions ne pas lire, d’autant qu’il serait bien malhonnête de ne pas reconnaître les progrès qui ont été fait dans cette boîte ! Passons, et, passez le relais !

    MILITAIRES

    Les train est bondé couloir compris.. On est quelque part sur les pages jaunies d’un vieux documentaire indou ou sur une ligne de déserte rurale d’un périphérique cairote. Qu’est-ce que on attend pour construire une ligne directe de chemin de fer pour relier les sud au nord et unifier l’espace sahraoui au reste du Maroc. Voilà une opportunité d’investissement pour nos fortunes exportées qui dorment dans les banques avant que les empereurs du monde ne décident un jour de les bloquer…… Merci aux Militaires, venus de Dakhla, de s’être levés de leurs places assises et de les avoir spontanément offertes au civil fatigué et à son épouse.

    L’ENFANT ET LE TEMPS

    Deux mioches, l’un tout en cris, l’autre paisible, viennent avec leur mère d’entrer dans le compartiment… Un militaire de plus dans le couloir, auquel il faut dire merci , comme à ceux du Sud leur cède sa place.

    II regarde par la fenêtre le temps passer et les séquences du film tressauter. Le Maroc est tout de même beau, quoiqu’il ne le soit pas pour tous, du moins dans cette image d’Épinal, si naïve et si exagérée, et que veut vendre l’office aux touristes extérieurs qui la savent pourtant bien fausse. La campagne respire, les verts étalent leurs nuances, et ceci sans mensonges ni compromis. La forêt laisse place aux prés. Çà et là de petits pacages et des clairières, qui chantent et disputent leurs sables aux fermes et aux champs.

    Des arbres immenses et une multitude de plantes. Il vient à l’esprit que Dieu, qui sait toute chose sur tout, connaît toutes les pensées de ces fleurs et les sentiments de ces herbes qui louent Son Nom ! Gloire au Créateur ! Pour l’omniscience de la Divinité, c’est une gageure et une nécessité d’écouter même le bruit que font les moindres électrons autour de leurs atomes ! Un vrai défi divin, que de connaître cette multitude, infinitésimale et qui s’étale, partout ! Sur terre et par-delà l’espace, dans l’Univers et le temps ! Une question sur Son savoir, valable pour les êtres qui ont une conscience de leur existence, comme pour ceux qui en seraient dénués ! Ils sont plantés, çà et là, ils défilent inlassablement, sous nos yeux hypnotisés, par le rythme tambourinant et soporifique des roues qui scandent nos secondes sur les rails.

    FAUNE HUMAINE ET FLORE

    Palmiers esseulés, ronces ondulantes et aloès acérés, tapis de blé verts, carrés de légumes, multitude végétale plus que phénoménale, savez-vous vos noms ? Avez-vous cette conscience de soi, une conscience tout court, à l’instar de nos parlementaires et autres mal élus, mal aimés qui méritent nos rancœurs ? Ces dieux ladres et versatiles, adorateurs absents, des primes et des sièges vides ! Avez-vous conscience de la nécessité et du besoin de Dieu, comme ces sbires qui exècrent leurs concitoyens et éclatent les assujettis ? Sentez-vous autrui palpiter dans vos cœurs ? Orangers plantureux et vergers prometteurs, sentez-vous quelque chose envers ceux vous plantent, vous taillent et cueillent vos fruits ? Sentez-vous du dépit contre ceux qui vous élaguent et sectionnent vos branches ? Sentez-vous cet air qui passe, cette lumière, ces pluies et ces vents ?

    Comme ce gars, immense, qui ne paie qu’une place, avec une forte réduction, peut-être, mais qui s’octroie ostensiblement tout l’espace vital de cette partie du couloir. Il s’étend sur toute la vitre et sa barre, cachant la vue et en empêchant tout autre usager du couloir, de reposer sa main, empêchant ce vieux malade de s’appuyer sur la rampe ! Si la tête de ce prédateur ne pense pas, si autrui est pour ce genre d’humanoïdes sensés penser, ne représente rien, vous demanderais-je, à vous autres végétaux de m’aider à penser et réfléchir ? Sans pattes et sans ailes, vous qui n’avez rien pour bouger, vous louez le Seigneur. C’est sûr, il n’y a rien d’autre à faire, quand on est planté la ! Vous vous multipliez pour notre usage prébendier, en servant de tout votre être, les humains ingrats et leurs bêtes !

    La fillette aux bouclettes sauvages, s’incrustait entre ma jambe et celle de sa mère, en gobant un œuf. Elle regardait, sans voir et sans comprendre, les cimes des cyprès. Leurs branches aux allures élégantes de danseuses en dentelles, semblaient jouer une pièce de musique. Un hymne vivant, celui d’une chanson écrite sur les portées que leur offraient les fils électriques. Balade pendue et silencieuse, accrochant sa dentelle, devant nos regards placides et ignares. Elle nous accompagne depuis le départ, en alimentant le train qui nous emporte. Arrangements esthétiques, formes de prières ésotériques, que seul Dieu apprécie et entend !

    MEMOIRE ET CONSCIENCE

    Mémoire et conscience sont le propre de l’homme ! Voyager sans manger et sans boire, sans lecture et sans bavardages, devant tant d’inconnus, dont les qualités prégnantes te et les défauts loufoques ou désagréables laisse pensif. Le pire et que vous n’avez que cette mémoire labile pour colliger, sans stylo ni papier vos impressions volatiles de voyage. Séquences de vie et idées volages. Un film qui défile furtive métaphore de la vie. C’est l’individu qui passe, pas le train ? La mémoire est la vie. Quand cette mémoire ne le remplit pas, c’est un être amoindri et sans personnalité ! Sa constance garantit l’efficience de la conscience. Laquelle, sans mémoire ne permet ni appréciation ni jugement, ni choix, ni action ! Et, c’est quoi d’autre la conscience ? Et cet autrui, que tu apprécies ou pas, que vient-il faire dans cette dédifférenciation des êtres et des animaux à deux pattes ? Mais, c’est dans cet autrui, querelleur ou minable, superbe ou délavé, égal ou magnifique, admirable ou insignifiant, auquel nous lie un échange de sentiments et de valeurs, que l’on retrouve sa propre conscience, celle de sa personnalité et une partie de la signification de notre destin.

    La destinée est immonde et stupide, quand son but reste incompris. Elle est inconcevable et sa signification est t oblitérée par l’incompétence de nos sens. Quand on n’a pas choisi de naître, qu’est ce qui nous différencie de ces plantes ? Pire n’est-ce pas dommage de crever ? De devoir laisser en pâture aux vers tant de magnificences d’orgueil, de gens lettrés, de savants, de richesses, de mémoire, de créativité, de jeunesse ou de beauté que peut représenter un humain qui meurt ! L’anéantissement pur et simple, par la mort, représente la plus grande souffrance existentielle chez l’homme vu sa conscience. Cette condition tragique reste d’un défaitisme irrévocable et incontournable. Sa médiocrité sordide est injustifiable et reste injustifié par la raison seule.

    La mort est l’anéantissement de la conscience de soi, du langage, de la connaissance, du savoir-faire, de l’invention. Le match s’arrête pour l’acteur qui n’a pas choisi le jeu qu’il aura terminé en rendant sa peau, sa tenue et son masque, à la terre. L’Au-delà est né de cette contrainte de faire de la vie un destin, une partie, une tranche de l’éternité méritée, avec son paradis et ses enfers. Il est né de la nécessité de justifier un bel œuvre. L’univers et soi, immenses et admirables galaxies, dont la création est rapportée à Dieu. Il y a nécessité de comprendre le monde, c’est à dire la vie, la Création, l’Univers, le Destin sinon le dessein de Dieu. Plus précisément de savoir le rôle imparti à l’individu, à soi et à toutes les personnes dans la vie terrestre. Le sacré suit le profane, qui le crée, l’augure et le présage. Le charnel invente la Déité et l’investit de sa propre foi, pour la rendre compréhensible, afin d’y trouver sa propre justification. L’Homme récupère sa faiblesse, pour « légaliser » sa vie. Une vie, trop courte et trop banale, par rapport à l‘insaisissable à l’incommensurable immensité. Celle d’un univers, qui le comprend et où il plonge, mais qui l’entoure avec superbe. Une immensité qu’il perçoit mais qui le défie de son ciel si haut et de son berceau originel, si terre à terre !

    SÉQUENCES

    Sables, flaques, terreaux, coqs ! Le train martèle les mots et les images. Paille, fumiers, sacs d’engrais ! Humains bêlants, animaux de trait ! Moutons hagards et ânes chargés. Marcher à quatre pattes sur les décombres laissées sur les abords de la deuxième voie…Précaution sur ce qu’il faut voir pour ne pas s’autos censurer Les voyages et la parabole doivent être interdits à ceux qui voient ! Riches et pauvres prennent le train. Il a une quelque chose de magique, qui rappelle le Jugement Dernier. Ultime cap de la démocratie ! Si on na pas de visa, on a la carte piratée ! Sur les Sables volés, flaques de sang, terreau du 16 mai, coqs de parlement ! Le train martèle les maux et des ressentiments ! Cabanes effondrées et larges fermes. Vastes étendues vertes s’étendant comme des injures sur des collines ! Grandes comme des ranchs américains, propres comme la Suisse des comptes en banque, au goût de chocolat, dans une bouche de femme ! Ces paradis terrestres toisent des ruines fumantes aux toits de plastique de serres récupéré ! Hommes sur la paille, homme de pailles, fumiers pleins aux as ! Sacs d’engrais aux humains engraissés. La friction des images devient aléatoire et obscène le train aux images obsédantes et furtives, sommaires et anarchiques a quelque chose de séditieux et de répréhensible. Il faut mettre un masque à ceux qui voyagent les yeux ouverts et qui regardent ce qui ne les regarde pas ! Ou, les faire voyager en état comitial, heureusement que le sommeil barbiturique vient vous sortir des idées nuisantes( nuisibles) et vous libérer d’un bagne promis !

    QUATRAIN SUR RAIL

    Lycées vides, tombes pleines. Cimetières parmi les enclos. Carrières béantes sur les mers. Comme des golfes, trouant les côtes. Elles balafrent le paysage ! Il faut bien construire Casa, quitte à vider les sables de l’atlantique nord ! L’Oncf, par trains et camions, n’a pas été de main morte ! Villas de colons, villas bagnes ! Sous les vents, leurs palmiers hautains aux touffes tourmentées, les rendent humaines, comme des fantômes en peine ! Résistance, opposition, milices, terreur et indépendance ! Ils sont partis, esprits et démons ! Tant pis, ils sont partis ! Pesch…Oups ! Ils sont tous là ! Ils ont oublié quelque chose, pardi ! Ils sont revenus avant que la mondialisation ne se fasse sans eux ! Ils ont oublié quelque chose ! On les aime : hospitaliers qu’on est, on les retient ! Ils ont réapparu par la fenêtre des services, du phone, des assurances, des villas et des trains ….Sifflets ! Sifflet de locomotive qui vous réveille des mauditations*. (Comprenez médiations médisantes et maudites). On repart sur le même entrain. Partisans embourgeoisés en guise de colons ! Fermiers pervertis, agriculteurs avertis ! Il fallait bien devenir indépendants et reprendre à César ce qui appartient à Jésus ! Vfou, ffou, fuel, fous ! Onomatopées et métaphores ! Villa de colons, villa de police ! Tribunal, inquisition, Espagne ! Elisabeth, la catholique, Aznar le renard ! Juifs amis des Musulmans ! Andalousie, tolérance, Orient ! Marranes, filous communautaires ! Al Qods, Al Qods, Al Qods ! Esplanade, Sharon la charogne ! La paix, la guerre, la déroute ! Des enfants et des pierres ! Bush, la déroute en Iraq ! Ouf ! Le train s’arrête sur la feuille de route. La rengaine du train a cessé son rythme, « endiablé ou diabolique », de hard rock ! Il y a eu confusion chez les plaignants des deux qualificatifs, quand on avait fait un vilain procès aux jeunes Casaouis. Je n’aime pas cette musique avec ses raclures de jokers aux pauvres disques. Car, cela ressemble à des pleurs tragiques mêlés de cris de femme hystériques. D’ailleurs ce n’est pas une musique, c’est un cri de protestation….

    LES FUMÉES DE BITIJA

    Du train on aperçoit Feu Petit-Jean, l’actuel Sidi Kacem qui va nous livrer des séquences sociales très riches ! Après les souks, les odeurs de kefta chargées, leurs ânes singuliers, les moutons, autres que ceux de tout à l’heure, des gueux en manque de restau et de Coluche, tiens, là, un montreur de singe, échappé de la forêt, postés pour quémander pitance à la porte d’une boulangerie. On le voit d’ici ! Piétons bigarrés affalés sur des marchandises hors prix, tout est relatif madame, des cyclomoteurs, sans papiers d’assurances, (c’est souvent la règle), des femmes haletantes sous le poids des gosses sur le dos et des paniers, malgré la Moudawana. (La nouvelle charte de la famille libérant la femme au Maroc, sans fatwa religieuse). Là roulent des charrettes aux toits bâchés, copies clonées de celles des vieux films de Far West. Les GI. Américains sont passés par là, ils ne sont pas partis très loin. Après les séquences joutia*, (marché aux puces local), nous voici à la sortie de gare de la célèbre cité des Dlimi. Des hameaux appendus aux monts, gravissent, loin des roches arrachées à la rivière sans nom, qui coule juste en bas, avec son lit plein de lauriers roses. Pendant qu’à côté, les caniveaux éventrés et béants, sillonnent le village pirate. Poules et gosses, piaillent à côté des déjections. Hépatites et typhoïdes, maladies des mains sales, dues à celles qui volent et ne construisent pas, dermatoses en dessous des haillons, semblent évacuer leurs odeurs jusques aux narines des coupables que nous sommes ! Des vieux, adaptent leurs courbures de dos aux portes basses des cabanes Pendant que des handicapés, neurasthéniques et sans médicaments, (salut l AAMM), exclus de la marginalisation même de leurs parents, gents prospères es-enfants, dépouillés de leur humanité, restent inconscients des difformités spatio-temporelles que nos politiques essaient de traiter, grâce à leurs dernières augmentations. Sous le regard amusé des anges qu’ils ravissent, ils volent, comme Prométhée, le feu, un dernier rayon au soleil, avant l’orage.

    TRANCHER LA MONTAGNE

    On tranche la montagne, pour faire passer le train ! Elle en a des secrets à divulguer et des paraboles. Du haut de cette montagne qui nous regarde, faute de pyramides séculaires, ce sont des strates millénaires, en millions de siècles, qui étaient enfouies sous des lacs et des mers. Des calcaires riches en vertiges animaux où il faut rechercher les pères fondateurs et antédiluviens de nos reptiles et prédateurs modernes. Pensez en passant, sous leurs ossement de sables compactés, au jour où vous passerez au Paradis, sous les talons de vos mères ! La bénédiction des vieux a de l’avenir ! Pensez aux cendres et comment l’on va procéder pour rétablir les corps des vivants du passé archéologique, pour le Dernier Jugement. Songez à celui des ossements de vos chers disparus, comme aux vôtres ! Allah yarhamna ! Il faut bien conserver de vous quelque chose.
    Pensez aux terribles prédateurs qui nous bouffent, corps et biens, dans la cité, dans la région et par-delà. Pensez à ces dinosauriens qui chassaient nos ancêtres et vice versa ! Pensez-vous que le Bon Dieu se cassera la tête pour refaire les corps des salauds et des plus méchants ! Vaux mieux, pour les gens de la trempe de Hitler, qu’ils restent là dans les strates du temps ! A moins de s’en servir comme carburant et combustible pour allumer les enfers….Dieu, mon parlementaire chéri va-t-il devenir des calories dans l’au-delà, après avoir brillé, par son absence et ses coups bas ?

    AIE, MES AÏEUX !

    Merci aux anciens, qui ont profité du destin divin, pour venir sur Terre et de l’Evolution pour devenir des humains. Des Sémites, entre autres, qui nous ont sortis de l’âge de la pierre polie et de celles que l’on jette ! Sortis, comme Platon des cavernes de ces montagnes que pénètrent les tunnels et leurs trains et enseigné l’usage des langues, qui s’écrivent autrement qu’avec des hiéroglyphes sur les rochers. Capables que nous sommes devenues, à quelque chose près, de gérer, sans parti pris ni hypocrisie politicienne, les siècles à venir pour le Maroc, sans xénophobies communautaires ni tribalismes étroits.
    Les premiers hommes devaient enterrer leurs morts dans les cavernes où ils logeaient, de peur que les carnassiers ne déchirent les chairs de leurs chers disparus….A moins de les bouffer, en premier, sans attendre les effets du recyclage du carbone qui nous compose. Ou mieux, sans attendre d’autres formes d’héritage, pour dit-on de capter leurs énergie mentale, ils gardaient la mémoire de leurs ancêtres dans leur ventre ! Question De capter leur courage et de ne pas céder les leurs aux étrangers !
    Demandez aux ethnologues les bonnes nouvelles de vos parents. Je ne suis pas historien ! Contre la famine, il doit y avoir d’autres formes de nécrophagie. Celle dite nécrophagie par anticipation. Elle consiste selon les travaux des conseillers de l’Empereur du Pentagone à bouffer son prochain tout cru…..Demandez aux Palestiniens et aux Iraquiens, ces pauvres gibiers en savent quelque chose…Si ce n’est pas pour la terre, qu’ils subissent l’apartheid, l’exil ou les nettoyages ethniques, c’est bien dans la chair des ‘’leurres’’. C’est pour le pétrole qu’on liquide des régimes, qui sont censés représenter un danger pour La Civilisation et non pas pour une réussir recette diététique ! Les doués en prospective gastro-politique, diront que c’est pour généraliser l’enseignement de la démocratie dans la région, que l’on a dérangé les Alliés. La coloniser par les races préférées de Dieu, est en fait, le fin secret du contrat sous-table !

    INVOLUTION CANNIBALE

    Pour la paix entre gens civilisés, autant bouffer ses adversaires que ses pairs ! Ne dites pas que l’humanité cultivée et bien-pensante n’ait pas fait de progrès ! C’est plus enrichissant donc de réhabiliter la consommation de la chair humaine. On dit que c’est ce qu‘il y a de mieux, comme chair, pour le palais éclectique des conquistadors, qui répugnent toutes formes de différences de religions, de race et de goût ! Ils connaissant les filons et savent bien qui chasser !

    Nos conquérants, en maîtres penseurs, es droits et philosophie, capables du meilleur comme du pire, exemples avérés de conquêtes matérielles, parangons de la civilisation, grâce aux vertus des médias qu’ils dirigent, nous dicteront nos conduites. Ils s’ingérant un peu plus dans nos traditions archaïques, pour nous injecter autant de progrès universels et autres nouveaux horizons dans les droits de l’homme, qu’il nous faudra singer pour être des gens à leur hauteur !

    HUMAINS ET FAUNE

    Aujourd’hui, sans hypocrisie et pour éviter la pédophilie, on se marie dans la foi, entre hommes et gens d’église ! Demain la zoophilie sera permise. Sans sarcasmes, Une Telle, fêlée ou libertaire, libérée des entraves de cette vieille éthique qui nous arraisonne, fera de son amant, ours ou chien, son premier héritier ! Voire, avec les sciences conquises, le père fauve de sa descendance multiple et hétéroclite. On parlera alors d’exogamie et d’exophilie*. Après, l’homme fera ressusciter les mortes. Car on saura gérer leur Adn à nos aïeules, puisqu’on manipule déjà celui des dinosaures ! Les lois de l’hérédité aidant, sans racisme ni barrières entre les espèces, on bricolera dans des appareils, qu’ont connu César et Alexandre ! On pourra « se marier » dès lors avec l’ancêtre de la grand’mère du mari de sa fille. Puis, les libertés et le droit aidant plus encore, ivres du sang de nos amies et des humeurs rénovées de nos ancêtres, Dracula et Frankenstein à la fois, nos libérales évolutions nous permettront de forniquer religieusement avec nos morts. Et puis, si vous avez les moyens de vos ardeurs, et si le cœur vous en dira, vous aurez droit à un harem de luxe ! Disons pour être clairs, à un haras de copies dupliquées, issues de votre plus belle jument ou de votre maja préférée ! Vous accéderez là où les progrès de nos mentors nous y invitent, surtout quand leurs obligeantes multinationales, nous interpelleront !

    CARICATURE DE PENSEURS

    La carte d’en haut, « humains et faune » est livrée gratuitement à ceux qui jugent, sans mesure ni discernement, une poutre dans leurs yeux, la paille de leurs voisins basanés du Sud ! Dessinée pour répondre à tous ceux qui se liguent contre notre entité et nos valeurs, philosophes célèbres, enragés dans le communautarisme, servile et étroit, ivres de médisance, activistes patentés de l’humiliation des peuples. Offrons leur ce billet qui résume leur aversion pour notre race. Pour les remercier de leur usage atavique des amalgames, de leur haine vaillante, de leur manque d’éthique et de leur mépris sans discernement. Ceci est en retour du schéma nôtre, qu’ils façonnent et faisandent d’idioties…Une belle leçon pour nous autres pecnauds, qu’ils disent être, ‘’ Des tribus de barbares moyenâgeux, de race inférieure, d‘Afrique et d’Orient ! Nous autres arabes, asservis et assimilés, islamistes terroristes, racistes, antisémites, envahisseurs de l’Europe et antisionistes ! Intoxiqués par la plus con des religions, qui nous attarde et nous fait courber le cul pour prier un drôle d’Allah, qui ne donne pas ses droits aux femmes et qui les oblige à la polygamie, à la relégation sous la burka offusquante, à la propagande prosélyte du voile dans les écoles et sur les photos d’identité, qui cuisinent avec trop d’odeurs, font trop de gosses, bouffent le pain blanc et usent de la Sécu, sans retenue !’’

    DR IDRISSI MY AHMED

    Le 26 XI 2003

    Réédité le 12 XI 2016 EN MEMOIRE DE MALEK CHEBEL

    L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans.

    #207212
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ÂMES ET NUAGES OU LA PRIÈRE DU TAPIS VOLANT

    Fils des astres par la volonté des dieux, les humains du berceau-matrice Terre, doués d’âmes ou presque, se sont bercés de mythes antiques pour se trouver une place et s’identifier aux héros. Entre démons et merveilles, démiurges et demi-dieux, entre les puissances cosmiques et les faiblesses terrestres, les cultes et les modèles religieux se sont transmis, à l’homme et par l’homme. Et ce passage de relais s’est fait par-delà les frontières et les nations, malgré les clashs des tribus, des chefs et des clans, comme autant d’exploits guerriers, de beaux actes ou de civilisations

    Un télescope sur l’Olympe

    Nous les vivants. Vus par l’astrophysique, nous sommes, des algues aux humanoïdes, en passant par les reptiliens, avec notre Soleil et ses planètes, dont notre fichue Terre, l’une de 2000 milliards de galaxies sur cet univers, explosif et en expansion, si petits, si minuscules et tellement insignifiants. Sur Terre, toi dans ton cagibi, monsieur le président et ta race supérieure, vous ne valez quasiment rien ! Hugh, j’ai dit, en bon autochtone indien !

    Mais en fait de malheurs, vous et ces illustres candidats querelleurs, vous en causez des dépassements et des masses d’erreurs. Vous surpassez les plus bornés des Cyclopes et plus les rustres Titans ! Et vous en faites tellement qu’on se croit voir les films pornos de cette Olympe mythologique ! Les puissances interposées vous protègent de façon impériale des retombées de vos propres misères ! Et ça nous rend jaloux et si las de ne pas trouver, pour nous, d’aussi richissimes acolytes et de népotistes prélats.

    Sciences, croyances et mystique

    Sciences et religions se sont fait tour à tour la guerre pour y plonger cette race d’animaux, que nous sommes, ou pour la sauver des atrocités et des pires malheurs. Souvent avec des résultats controversés ou quasiment contraires ! Mammifères, carnassiers, nous avons été bibliquement anoblis par la main de Dieu, en nous appelant singulièrement des Humains ! Une élévation vers le monothéisme, par Son verbe sur Adam. Une aspiration vers l’éternité, dont on ne voit ici, plus que le sang et l’argile. Ce qui est loin de nos espérés reliquats de lumière ou de ce supposé bout d’âme, que beaucoup ne voient pas. En eux !
    Les pieds et surtout les mains, la conscience d’être et de se poser des questions, le verbe, la parole et la voix, nous donnent des airset des caractères, qui soi-disant supérieurs, nous diffèrent si peu de ceux de nos regrettables proies. N’est-ce pas BB ? Par les armes et la plume, antidotes conflictuels et complémentaires, nous nous sommes tour à tour, libérés pour assujettir autrui et pour exploiter nos semblables. Les autres, c’est de la chair ! Ah, les Barbares, ah les Méchantes !

    A bas les colons et les envahisseurs

    Prébendes furieuses, prédations exacerbées, criminelles et folles, les explorations et les découvertes, les colonisations militaires ont assujetti des peuples qu’ils traînent encore de guerres en guerres. A cause des suprématies établies et des frontières imposées et du besoin de leur vendre des armes, pour se disputer en consommant et en se créditant. Establishment et impérialisme, les financiers sont les vrais moteurs des superpuissances et les marques de fabrique de leurs armes.
    On empoisonne l’existence des gens. Apartheid dans les colonies et dans les camps de concentration où végètent à jamais les prisonniers civils. Les guerres aux millions de victimes, les vieux, les femmes et enfants, en sont victimes de choix. Telles ces écoles et ces hôpitaux que l’on bombarde et pilonne ! Le chaos des villes et des infrastructures, les exodes tous azimuts, nous interpellent ! Voilà, ce que civilisés et pacifistes, l’on sème. Les âmes hésitent à descendre et les nuages blancs fuient. Voilà leurs chantiers du futur. Ils préparent l’Apocalypse pour cette faune et ses races.
    Ils vont par centaines de milliers fuir et émigrer vers le Nord ! Vers l’Europe de surcroît, là où les fugitifs défient les mers par leurs vagues, humiliés par leurs atroces misères et méprisés par toutes les formes de de haine et de xénophobies. Au péril de leurs vies, ils errent, pourchassés de façon sordide par des gens heureux et tranquilles, qui sont loin des bombes que les leurs vendent à leurs tyrans et ignobles assassins! Ils sont refoulés, éjectés des routes et expulsés des camps ! Salut à ceux de la Jungle de Calais ! Les autres, c’est de la chair. Bis repetita.

    Ecologie

    C’est cette Terre, démolie et surchargée de peines et de meurtres, dont nous épuisons la matrice et que nous intoxiquons de par nos exagérations insensées et nos déjections putrides. Les gens de la Cop22 vont aimer ça. Je parle du lien entre la mystique et l’écologie !
    Tiens, c’est une idée neuve, une nouvelle facette du prisme global, une branche pour ménager l’écosystème ! Ils vont s’en servir comme pommade, ce afin de lénifier et de lustrer la sémillante responsable, qui aura été martyrisée pour une histoire de déchets recyclés. Déstabilisée pour les beaux yeux des cimentiers et du carburant nécessaire à leurs fours, on lui en a fait des misères, à la pauvre ministre, pour ‘’trois fois rien’’ ! Et pourtant, c’était juste un petit chouya de collatéral. Une tentative de réchauffer, un tant soit peu la Terre, au lieu de pourrir ses eaux profondes. Et par là, de polluer ses eaux résiduelles potables, qui sont des nappes de plus sèches et rares.

    De l’âme

    Le fourreau, quelle que soit la beauté de ses ors, n’est pas l’âme. Créée pour être éternelle, esprit de lumière, l’âme pérenne et vraie, a pourtant besoin de corps afin de s’exprimer dans le sensible et le réel. Cet étui paradoxal pour une entité immortelle est labile et fragile.Il est quasi virtuel, tant il est et furtif, fugace et éphémère.
    Enigme de cette existence courte et duale ! Impénétrable et secrète, ombre évanescente, fantôme ou spectre, elle est brouillard ou nuée, cette âme. Vaporeuse, elle semble libre et nous regarde d’en haut, car elle appartient plus au ciel qu’à nous ou qu’à la terre. Qu’avons-nous, nous autres comme sens pour nous la représenter ?
    Ce sont des banalités, Lecteur ! On ne m’a pas appris plus. Frustré, je ne peux vous donner plus. Oui, c’est bizarre que nous se sachions pas qui nous sommes et nous ne sentions pas ce qui nous compose et qui fonctionne, à l’intérieur, à commencer par les molécules et les cellules de nos propres corps.

    Monologue du nuage

    Et cette âme dit en elle-même. Tel un nuage noir dans un ciel bleu d’été, je suis une menace pour certains, un espoir pour la plupart. Les uns ont un parasol étendu en guise de parapluie. Les autres, des terres à arroser ou une voiture à laver, préfèrent le service gratuit du ciel. Celui-là a un corps qui ne trouve ni eau à boire, ni bain pour plonger ses pieds malades ou pour se rincer les doigts eczématisés…
    C’est le nuage qui vous parle. Pour moi-même, sans conscience comme vous autres, ni identité fixe en apparence, par trop chauvine et narquoise, je reste incompris sans frontière.Je suis le nuage. Origine de la vie, je suis suspendu en l’air sur cette aire éthérée entre le sol et l’univers. Devenu fils de la terre, je suis un hère difforme, sans ailes ni pieds pour me supporter. Oui, je suis tel un nuage, et il y a l’atmosphère, le climat, qui est à la mode marrakchie. Et puis l’attraction terrestre, je vous laisse à votre physique et moi à ma mystique superficielle.
    Au contraire des terres, s’il ne les possède pas, le ciel appartient à tous. En apparence, ou presque, pour ceux qui volent, n’est-ce pas. Et ceux qui espèrent aussi ! Je suis tel ce meuble, sans projet, nu, sans autonomie ni mémoire. Je sens que ma place n’est pas là. Je ne peux ni m’asseoir ni me reposer. Je dois périr, fondre ou flotter, je m’envole pour durer un peu plus.

    Il se fait philosophe

    Et il râle. Pourtant, ce n’est pas le temps des pluies, je peux vivre encore, sans me dissiper ni me dissoudre. C’est la saison des guerres et des orages. Le ventre alourdi par les eaux, le cœur profondément noirci de douleurs, j’aurais voulu nager, voler, flotter squatter, jouer comme les autres nuages. Je suis un nuage alors ? Non, je suis une âme !
    Patience, si je flotte au-dessus de vos têtes, ne voyez-là ni menace ni arrogance. Je suis sage comme un nuage. Et puis, si le soleil vous brûle, je peux vous protéger encore. Mais, vous autres les humains d’ici, prière n’utilisez pas de missiles. Pour ne pas m’empoisonner ni me pulvériser aux fins de m’avorter en pluies, hors saison, pour vos seuls besoins. Les âmes, comme moi, ont besoin de calme pour flotter et emplir les corps de leur substantifique sérénité. Et, c’est si beau un nuage qui flotte en l’air.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 27 Octobre 2016

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