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بـــــــــــا سم الله وبـــــــــالله الــــــــــتــــــــــوفــــــــــق
الــــجــــزائـــــر الـــــــرســـــــمــــــيـــــــة تـــــقــــارن الــــــصــــحـــــراء الــــمـــــغــــربــــيــــة بـــــفـــــــلـــــــســـــطـــــيــــــن
الـــــــــــــــــــــــــمـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــحـــــــــــــــــــــــــــــــــــــتـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــلــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــة
L’ambassadeur, représentant du Royaume du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Mohamed Loulichki, a dénoncé mercredi « les amalgames et les contrevérités » contenus dans la déclaration faite par le ministre algérien des Relations avec le Parlement au nom de son pays devant la 4e session du Conseil des droits de l’homme.
Usant du droit de réponse, M. Loulichki a relevé que « l’amalgame entre la question palestinienne et la question du Sahara est indécent et insultant pour le peuple marocain et pour l’ensemble des peuples du Maghreb qui ont mélangé leur sang dans la lutte pour l’indépendance des pays de la région ».
Relevant que « l’Algérie parle de retard dans la mise en œuvre du plan pour le règlement de la question » du Sahara, M. Loulichki a fait remarquer que « c’est plutôt ce pays qui a tout fait, depuis 1975, pour contrecarrer les droits légitimes du Maroc de recouvrer ses provinces du Sud ». Et c’est encore l’Algérie qui « s’évertue à créer un différend artificiel à des fins hégémoniques dans la région », a-t-il expliqué avant de rappeler que « la seule contribution de l’Algérie a été le projet de partition officielle proposé par le Président algérien à l’ex-envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, James Baker ».
L’Algérie, a-t-il dit, parle des brouillages des repères par le Maroc. « Est-ce le Maroc qui brouille ces repères en s’engageant concrètement et résolument dans la recherche d’une solution politique définitive et consensuelle ou est-ce plutôt l’Algérie, qui se comporte, tantôt, en partie directe pour combattre toute solution qui ne satisfait pas ses prétentions et ses desseins, tantôt, se rétracte dans un prétendu statut d’observateur pour fuir ses responsabilités internationales », s’est interrogé le diplomate marocain.
Notant que « l’Algérie parle de retard dans la mise en œuvre du plan de paix », M. Loulichki s’est demandé s’il y a lieu « de parler de la mise en œuvre d’un plan mort-né car ne bénéficiant pas de l’appui de toutes les parties », précisant que « c’est parce que ce plan n’est pas considéré comme une proposition viable que le Conseil de sécurité a appelé le Maroc et l’Algérie à sortir de l’impasse et à progresser vers une solution politique ».
« Le Maroc a eu le courage de prendre l’initiative d’une solution d’autonomie, fruit d’une concertation entre toutes les composantes de la population de ses provinces du Sud », a rappelé l’ambassadeur, formant l’espoir que « l’Algérie aura aussi le courage de s’associer à cette dynamique de paix salutaire pour les peuples de la région afin qu’ils puissent s’atteler à la construction du Maghreb ».
Il a par ailleurs souligné que c’est « l’Algérie qui fait une fixation sur le Maroc et son droit à parachever son intégrité territoriale et c’est encore elle qui s’investit diplomatiquement, financièrement et militairement pour bloquer toute solution, tout en se réclamant du statut d’observateur ».
De même que « tout en reconnaissant que la question du Sahara relève de la quatrième Commission et du Conseil de sécurité, l’Algérie se contredit en réservant à cette question des paragraphes substantiels dans sa déclaration devant le Conseil des droits de l’Homme », a fait encore remarquer le diplomate marocain.
اللـــــــــــــــــهـــــــــــــــم ان هـــــــــــــذا مـــــــــــــــنـــــــــــــكـــــــــر
Sujet: Un algérien t é m o i g n e…
بــــــــــــاســــــــــم وبــــــــــــالله الـــــــــــتــــــــــوفـــــــــــيــــــــــق
U N ALGERIEN T E M O I G N E…..
Le président du parti d’opposition algérien, le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), M. Saïd Sadi, vient de rendre hommage à Alger à « l’expérience marocaine de règlement du dossier des violations passées des droits de l’Homme », ainsi qu’au travail accompli par l’IER (Instance Equité et Réconciliation) pour la réhabilitation de la mémoire collective à travers notamment un débat public sans précédent.
C’est peu dire que l’hommage provient du leader d’un parti de gauche en Algérie et qu’à ce titre, il ne saurait être soupçonné de complaisance. En revanche, il constitue un exceptionnel et impartial témoignage de la part d’un homme qui a inventé la formule « l’Etat doit servir le peuple et non l’asservir » et, au nom de l’apaisement et du consensus national, en appelle à « transcender la douleur, le déchirement et l’exclusion ».Que l’expérience marocaine des droits de l’Homme suscite – a fortiori en Algérie – un aussi vif intérêt est en soi une avancée supplémentaire.
Tout au long des vingt dernières années pratiquement, le Maroc a vécu une véritable « révolution tranquille » des droits de l’Homme. D’abord sous feu S.M. Hassan II qui, quelques années avant sa disparition, a jeté les premiers et décisifs jalons d’une ouverture spectaculaire en ce sens. Ensuite depuis 1999, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI où l’Etat de droit et la culture des droits fondamentaux constituent le pilier du développement durable.
Entre 1990 et 1998, plus d’un millier de détenus d’opinion avaient été libérés, tandis que les fruits de l’action du CCDH et du ministère des droits de l’Homme se profilaient. Ce mouvement en crescendo, adossé sur la volonté royale de conjurer définitivement les vieux démons du système répressif, a vu naître dans la foulée le Forum Vérité et Justice, présidé notamment par Driss Benzekri, lui-même ancien « maoïste » et détenu dix-sept ans durant, ensuite dans la même logique, l’IER, chargée de faire toute la lumière sur les atteintes aux droits de l’Homme.
Celle-ci a rassemblé les anciennes victimes des répressions ayant marqué les années soixante et quatre-vingt, elles ont témoigné – à travers un débat public diffusé par la télévision dans toutes les provinces – de leurs souffrances passées et de leur deuil. Les tabous étaient brisés et la parole libérée. De ce processus unique en son genre, conforté par un soutien irréversible de Sa Majesté Mohammed VI, a émergé une nouvelle conscience : assumer le passé, fût-il douloureux et lourd, pour mieux se réconcilier avec son présent et préparer l’avenir.
L’impunité a été enterrée de sa belle mort, et la communauté internationale, les témoignages comme ceux du président du RDC algérien se multiplient. Ils prennent avec sérénité et objectivité acte de la réalité d’un Maroc enraciné à jamais dans la liberté et la dignité citoyenne.
والــــــــــــســـــــــــــلا م