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15 réponses de 691 à 705 (sur un total de 793)
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  • #213892
    ami1984
    Membre

    salut .moi je suis un jeune etudiant de berkane j’ai u mon bac en juin 2003 mais j’ai pas pu etudier a causes des circonstances personels .je suis inscri en faculté de droit (science economique)..je veut savoir est ce que je peut m’inscrire a nouveau mais cette fois a la fac de la medecine..

    #209718

    En réponse à : appel aux berkanais!

    kifpakikifpa
    Membre

    salm 3alikom jami3an;
    il est temps d’aborder un sujet important qui vise la problematique de la ville , en visitant berkane j’ai vraiment mal au coeur quand je vois que rien ne bouge ,il faut etre realiste , krouch lahram font se qu’il veulent ,evidement je parle de l’infrastructure de la ville. bougez les gars… ?????????

    #213910
    Iznassen
    Membre

    Organisation politiqque de l’oriental avant l’invasion de la France :

    Organisation :

    Au début de 20ème siècle, les 9 tribus Amazighs de l’actuel Oriental ( Oujda, Berkane, Nador, Taourirt) se qualifiaient de « Zénatis » alors que les autres se considéraient « Arabes ».

    Détails de l’organisation :

    L’organisation sociale dans cette partie du Maroc se faisait sous forme de « Leff » qu’on peut traduire par « Confédération ». Au 19ème siècle, l’Est et le Nord-est marocain qu’on qualifie actuellement par « L’Oriental » comportaient deux « leff » ou confédérations :

    La première majoritaire qui se considère « Zénète » est appelé « Leff Ezznata » ou « confédération zénète » était formée par les tribus Amazighes suivantes :

    1- Lamtalsa
    2- Beni Oulichek
    3- Kebdana
    4- Beni Bou Yahi ( ou Bou Yehyi)
    5- Gali3iya (Iqel3iyen)
    6- Oulad Settout
    7- Iznassen
    8- Zkkara
    9- Beni Bou Zeggou
    10- Beni Ya3la

    Ce « Leff Ezznata » se divisait en deux :

    A- Le premier de l’ouest comportait : Lemtalsa (Ibdalsen), Beni Bou Yahyi, Beni Oulichek , Gali3iya (Iqel3iyen) et Kebdana

    B- Le second de l’Est comportait : Ath Iznassen, Zkkara, Ath Bou Zeggou et Ath Ya3la

    La deuxième qui s’appellait « Leff El-Arab » ou « confédération Arabe ». Ce sont toutes les tribus qui vivaient dans les territoires d’Angad jusqu’au désert Tafrata en passant par Oujda

    Ce leff ou confédération était formé par :

    1-Houara de Tafrata

    2-Rchida et Ahel Admer

    3-Alouana

    4-Debdou

    5-Séllouat

    6-El Gchachta

    7-Houarat Ahlaf

    8-Essadjâa

    9-Ahel Angad

    10-El Mhaya

    11-Beni Oukil

    12-Beni Hamlil

    13-Beni Methar

    #201529

    Sujet: Recherche une amie

    dans le forum Berkane

    Bonjour
    Je suis une amie de Hind Kaamouchi qui est originaire de Berkane.
    Nous nous sommes connues en France (Paris) et depuis presque 4 ans perdues de vue.
    J’ai vraiment envie de la revoir, est ce que quelcun parmi vous connait son adresse actuelle en France? Si non l’adresse ou le N° de téléphone de sa famille à Berkane pour que je puisse les contacter et avoir de ses nouvelles?

    Merci à tous

    #213903
    Iznassen
    Membre

    Bonjour,

    Je commence par la province de Aberkane. Avant de commencer le mot Aberkane est tiré du nom d’un « wali » originaire du sud du Maroc du côté de Tafilalt. Ce « wali » est un vari Arabe qui s’est installée dans la plaine Trifa. Son tombeau est situé à côté du fleuve « chara3a » pas loin du pont qui relie les deux parties de la ville de Aberkane et sur lequel passe la route nationale « Aberkane-Nador ». Les habitants de cette région l’appelaient dans leur langue (Tamazight): Sidi Mhand Aberkane (Sidi Mohamed le brun /le noir).

    La province de Berkane est délimitée à l’Est par la frontière maroco-algérienne, à l’Ouest par le fleuve Moulouya, au sud par la Plaine d’Angad, et au Nord par la méditérannée.

    Deux grandes confédérations occupent ce territire : Les Iznassen (Beni Znassen) et les « Arabes » Trifa. Les anciens Iznassen qualifient les habitants de cette plaine  » Ihilalien » (Les Hilaliens càd Banou Hilal). Ce qualificatif se trouve souvent dans des histoires que les Iznassen racontent sur les habitants de cette plaine.

    La plaine Trifa occupée par des « darijophones » s’étend de la méditérannée au Nord jusqu’aux limites de la ville Reggada au sud (cette ville fait partie des territoires Iznassen), de la frontière maroco-algérienne au nord d’Ahfir jusqu’à la rivière Chara3a. La ville d’Ahfir et tous le territoire situé sur la rive droite de cette rivière appartiennet aux Iznassen.

    Au niveau de l’embouchure du fleuve Moulouya, sur la rive droite, ce petit territoire appartient à la confédération « Kebdana ». La quasi-totalité des territoires « Kebdana » sont sur le côté gauche du fleuve Moulouya et fait partie de la province de Nador.

    Les principales villes de la paline Trifa habitée depuis trés longtemps pas des « darijophones » sont : Saïdia, Café Maure, Madagh, Zraïb, La3tamna. Toutes ces villes sont de petites tailles, le nombre d’habitants varie entre 1000 à 5000 habitants. La plaine Trifa est trés riche et elle est connue pas la production de la clémentine et des argumes. Aucun propriétaire n’est originaire des Iznassen.

    « Trifa » est un vocable amazighe, c’est le féminin du  » arif » ou  » rif ». Le « Rif » signifie en Tamazight  » la côte » et « Tarifa/Trifa » signifie une plaine ou un territoire sur la côte.

    Le mot « Iznassen » est une déformation du  » Iznaten » qui signifie  » Znata ». Les « Iznaten » ou « Znata » est la deuxième grande branche des Amazighs. Les zénètes ont été appelés par les Historiens  » las Amazighs de l’Est puisqu’ils occupainet tous le territoire qui s’étend de la Lybie , Tunisie et le nord d’Algérie jusqu’au l’Est du Maroc. L’autre branche s’appelle  » Iznagen » et ce mot a été arabisé pour donner  » Senhaja ». Les Iznagen » ou « Senhaja » ont été qualifiés par les Historiens par  » les Amazighs de l’Ouest et du Sud. Ils sont actuellement majoritaires au Maroc, au centre de l’Algérie (Kabylie), la Maurétanie, le Sahara Algien et le Pays Touareg.

    Les Iznassen occuepent essentiellement les monts qui portent leur noms mais aussi des petites plaines au pied de ces monts qui s’étendent d’Ahfir jusqu’au Choui7iya au bord du fleuve Moulouya en passant par Aklim. Ils occupent aussi le haut plateau au sud de Tafoghalt ‘ Sidi Bouhriya, Rislane) mais aussi les plaines au peid des montagnes Iznassen côté de la plaine d’Angad(sud) depuis les territoires de  » labsara » jusqu »au « elgarbouz » en passant par « Ain Sfa ».

    La confédération des Iznassen est constituée de 4 factions :

    1-Ath Khaled ( Les fils de Khaled) du côté d’Ahfir jusqu »au Fezouane. Sur le territoire des Ath Khaled, les Mérinides ou Almariniyine ( « Ath Mrin » comme les appellent les Iznassen du 19ème siècle) ont construit une petite citadelle « casbah » dont les vestiges qui sont encore visibles mais qui sont à l’abondon !!!

    2- Ath Menqouch( Les fils de Menqouch) de la ville Reggada au nord jusqu »au Labsara au sud , de Fezouane jusqu’au Fleuve « Chara3a » qui traversse Aberkane. Les territoires de Ath Menqouch englobe aussi la ville de Aberkane.

    3-Ath 3tiq ( les fils de 3tiq) qui se situr entre le fleuve Chara3a jusqu »au Rislane en passant par Tafoghalt, Zegzel.

    4- Ath Waryamech ( Les Fils de Waryemech), ce sont les Iznassen frontaliers de la confédération  » Ath Bou Yehyi » et de la confédération  » Oulad Settout » de département de NAdor. Le chef-leiu des Ayt Bou Yehyi est  » Hassi Berkane » mais aussi « el 3aroui » sur la route Nador-Taourirt, et le chef lieu des « Oulad Settout » est Zayou.

    « Ath » qui est prononcé par d’autres Amazighs comme  » Ayt » et signifie en Tamazight : les fils de…

    En Tamazight « fils de  » au singulier se dit  » U » (lire « ou ») Au pluriel  » U » donnent  » Ayt » ou  » At »

    « fille de » se dit : ult ( lire « oult »). Au pluriel on obtient : Iss

    Exemple :

    U ma = fils de ma mère ===> mon frère
    Ult ma = fille de ma mère ===> ma soeur

    Au pluriel :

    Ayt ma = les fils de ma mère ===> mes frères

    Iss ma = les filles de ma mère ===> mes soeurs

    « ma » signifie  » mère » ou  » ma mère »

    #212470

    En réponse à : tribu ouled sidi Ali

    Iznassen
    Membre

    Pour celles ou ceux qui s’intéressent à l’Histoire de la égion Est et Nord-ESt du MAroc, voici un livre :

    Auteur(s) : Voinot, Louis (1869-1960)
    Titre(s) : Oudjda et l’amalat, Maroc [Texte imprimé] / capitaine L. Voinot
    Titre d’ensemble : Oujda ; 1, 3
    Lien au titre d’ensemble : Oujda
    Edition : [Reprod. en fac-sim.]
    Publication : Saint-Germain-en-Laye ; [Marly-le-Roi] (BP 105, 78160 Cedex) : les Enfants de l’oriental, cop. 1988-1989
    Imprimeur / Fabricant : 94-Périgny-sur-Yerres : Impr. Arts graphiques de la Brie
    Description matérielle : 2 vol. (585-84 p.-XXVI f. de pl.-[2] dépl.) : portr. ; 25 cm
    Note(s) : Contient : « Relations algéro-marocaines sur la frontière du Tell de 1848 à 1907 : extrait ». – En appendice du vol. 2, choix de documents. – Bibliogr. vol. 1, p. 4-8
    Reproduction : Fac-sim. de l’éd. d’Oran : L. Fouque, 1912

    Ci-dessous, vous pouvez lire quelques extraits :

    http://berkanecity.free.fr/new_page_7.htm

    #209717

    En réponse à : appel aux berkanais!

    abdellaoui
    Membre

    @samira wrote:

    attention ke personne ne critik ma ville d’ origine

    tkt en ai de la même ville hihi

    #209716

    En réponse à : appel aux berkanais!

    abdellaoui
    Membre

    salam alikom ca va tou l monde je vi1 d berkane et je suis nouveau ici…… 🙂

    #213882
    samir.m
    Membre

    alain.
    ces gens que vous voyez il ont toujours ete bien aceuillis chez nous ,si vous n’ete au courant de ce fenomene que recement il faut savoir que cela dure depuis une vingtaine d’annèes: la travèrse des sub sahariens de notre territoire et le gouvernement a toujours laisse faire,quand a la repression qu’il ont connu cette annèe il ne faut pas oublier que la communautè europeene y est pour beaucoups ,l’espagne en a tuè quelque un quand il ont essayè de penetrer le cloture separant mellila et le maroc et a obligè le, maroc a rèagir en lui demandant l’expulsion immediate et en promettant des dons pour leurs suivi ,promesse qui n’a nullement ete tenue par la ce ,quand au soutien des habitants je peut vous dire q’uil est remarquable que ce soit celui d’oujda de berkane ou ahfir

    samir.m
    Membre

    @Iznassen wrote:

    Le peu d’associations de défense de la nature n’ont pas les moyens de s’opposer à un tel projet; et la société civile est quasi-inexistante : tout le monde est occupé de trouver un moyen de quitter la région pour immigrer en Europe ou au Canada. Le projet FADESA fait partie de la politique AZUR 2010 qui a pour but dattirer 10 millions de touristes.

    C’est une politique qui vient d’en haut et personne n’ose s’y opposer !

    IL faut noter qu’en termes d’emploi, ce ne sont pas les jeunes des départements Nador, Aberkane et Oujda qui en profiteront. Il n’ y a aucun institut dans la région dédié à la formation aux métiers du tourisme. J’ai lu un article que les instituts du tourisme de Casablanca, d’Agadir et autres villes de la côte ouest sont chargées de former les futurs employées !

    faux archi faux il y’a un un institut de formation touristique a saidia depuis bientot 20 ans derriere le camping de l’one.
    quand au fait de la prostitution et la peur que cela engendre sur nous c’est bien la que tout les citoyens qui se sentent concernè doivent intervenir en preservant l’education de leurs enfants en les sensibilisant au danger en crèant des association de defense et de preservation de l’enfance et menant des compagnes de sensibilisation pour les adultes
    puisque le projet ou plutot le chantier est en route et qu’il n’est pas question de faire marche arriere.
    enfin sachez que ce projet etait dans les tiroirs depuis mars 1990 sachez aussi que l’etat a dècidè de passer a l’etape de sa rèalisation de l’ors de la constatation de la montè du mouvement islamiste lors des ETE de 2000 2001 et 2002 lorsque ces derniers avait envahi la plage de saidia et avait pratiquement occupè l’espace de sougatour j’usqua la moulouya.
    donc c’est une histoire de se faire du fric et de couper l’herbe sous les pieds des islamistes.
    quand a nous nous ne somme que de malheureux spectateurs c’est pour cela que je rejoins completement l’avis d’alain celui d’essayer de tirer profit de cette situation ;malgre que je ne suis pas d’accord sur le fait que la rentrè de devise sera importante puisque il faut savoir que la plus grande rentrè de devises est rèalise par la masse d’immigrès chaque ete sans parler des virement qui se font continuelement tout au long de l’annèe.
    a ce sujet il ya un rapport qui viens d’etre publiè sur le jt de tf1 concluant au fait que l’argent transfere en 1 annèe pour les trois pays du maghreb qui sont le maroc l’algerie et la tunisie par le fameux service western union equivaut a 1milliard 100 millions d’euros .comme quoi les fils de la region sont les mieux placè pour enrichir ,et bien sur sans parler de la contre bande………………………….

    Iznassen
    Membre

    Le peu d’associations de défense de la nature n’ont pas les moyens de s’opposer à un tel projet; et la société civile est quasi-inexistante : tout le monde est occupé de trouver un moyen de quitter la région pour immigrer en Europe ou au Canada. Le projet FADESA fait partie de la politique AZUR 2010 qui a pour but dattirer 10 millions de touristes.

    C’est une politique qui vient d’en haut et personne n’ose s’y opposer !

    IL faut noter qu’en termes d’emploi, ce ne sont pas les jeunes des départements Nador, Aberkane et Oujda qui en profiteront. Il n’ y a aucun institut dans la région dédié à la formation aux métiers du tourisme. J’ai lu un article que les instituts du tourisme de Casablanca, d’Agadir et autres villes de la côte ouest sont chargées de former les futurs employées !

    dawy
    Membre

    Bonjour à tous mes amis de berkane.
    Je suis persuadé que vous allez prouver encore une fois votre sens de l’hospitalité envers des personnes qui sont venues de loin,et geographie oblige sont contraintes de traverser votre région.Parfois pour un court sejour.
    Soyez à la hauteur et ne répondez pas aux sirènes des racistes.
    En leur noms je vous dis merci. La roue tourne on ne sait jamais.Un jour,peut etre, on aura besoin d’eux.

    dawy
    Membre

    Bonjour à tous mes amis de berkane.
    Je suis persuadé que vous allez prouver encore une fois votre sens de l’hospitalité envers des personnes qui sont venues de loin,et geographie oblige sont contraintes de traverser votre région.Parfois pour un court sejour.
    Soyez à la hauteur et ne répondez pas aux sirènes des racistes.
    En leur noms je vous dis merci. La roue tourne on ne sait jamais.Un jour,peut etre, on aura besoin d’eux.

    Iznassen
    Membre

    Bloqués depuis peu dans la région de Berkane, les harragas subsahariens survivent grâce à l’aide des habitants. Les rapports entre les deux populations sont particulièrement cordiaux, malgré quelques petits heurts et malentendus quotidiens.

    Arrivé du Cameroun, après un périple à travers le Niger et l’Algérie, Youssef est venu tenter de forcer la lucarne de l’Europe : Melilia. Mais, depuis la destruction du camp de Subsahariens de Gourougou en février 2005, près du préside espagnol, il s’est replié comme beaucoup de ses compagnons d’infortune dans les bois près de Berkane. Refoulé régulièrement à la frontière algérienne par les autorités marocaines, réexpédié illico presto à la frontière marocaine par les autorités algériennes, Youssef se pensait simplement en transit à Berkane. Il y est depuis sept mois, en escale permanente. “Les seuls contacts que nous avions avec la population locale, c’étaient les gendarmes ou des paysans qui nous donnaient à manger quand on retournait tenter notre chance à Melilia”.

    Berkani d’adoption
    Depuis, Youssef est devenu Berkani malgré lui, il descend régulièrement en ville pour mendier et préfère attendre le moment propice pour y tenter de nouveau sa chance car le climat y est plus tolérant : “A Berkane, aucun commerçant ne refuse de nous servir contrairement à Nador” raconte-t-il. Dans ce refus, entrent pour une bonne part les pressions exercées par les autorités sur les commerçants pour qu’ils ne vendent rien aux Subsahariens. Cependant, ces pressions ne semblent pas encore avoir prise à Douar Halouma à quelques kilomètres de Berkane. Sur ce morceau bâti de campagne, sans route goudronnée, où vivent des “immigrés” de Taza et Beni Mellal, Ahmed a appris deux ou trois rudiments d’anglais à force de servir les anglophones d’Afrique noire qui vivent dans un camp, dans la forêt qui surplombe le village en béton.

    Souvent à court d’argent, les Subsahariens survivent aussi grâce à la générosité des villageois. “Ils viennent frapper aux portes des habitants, la nuit, pour qu’on les aide” explique Ahmed. La cohabitation entre les deux communautés se passe sans heurts, même si le commis d’Ahmed s’inquiète de la dernière rumeur qui circule. Un employé de banque aurait été tué par un Subsaharien. “L’homme est tombé dans un canal d’irrigation et s’est noyé”, doit lui expliquer Najib Bachiri, président de l’association Homme et environnement qui assiste les Subsahariens à Berkane. “Il y a de plus en plus de rumeurs de cannibalisme, d’agressions ou de meurtres qui sévissent dans la province de Nador mais elles ne rencontrent pas encore d’écho à Berkane”, estime ce dernier. “Le racisme n’est pas le fait des gens simples et ordinaires dans la région, mais plutôt celui des gens dits ‘cultivés’”, ajoute Najib Bachiri qui a vu une responsable d’association accuser “ces nègres d’avoir mangé les singes de la forêt” (sic). “Depuis que nous sommes plus nombreux, le climat a changé”, constate pour sa part Fabrice, un compatriote de Youssef, totalement désenchanté : “Nous n’avons pas le droit de travailler, juste celui de mendier. Les gens ici sont généreux, mais un jour ils en auront marre de donner”, ajoute-t-il. Les Berkanis se sont habitués à rencontrer les Subsahariens, le mardi jour du souk ou le vendredi, jour de la prière. “A Oujda ou Nador je suis obligé de donner un prénom musulman pour bénéficier de l’aumône. A Berkane, ce n’est pas utile”, explique Fabrice. “Les gens, pour ne pas avoir d’ennui avec les autorités, ne les emploient plus. Alors qu’il y a quelques années, beaucoup travaillaient dans les champs autour de Berkane et les chantiers de construction pour payer leur voyage” raconte Najib Charafi.

    Des commerçants solidaires
    John, un Libérien de 20 ans qui fréquente un camp près de Fezouane, un petit village à une dizaine de kilomètres de Berkane, est l’un des rares à avoir trouvé un emploi dans un hôtel du village. De courte durée : deux jours alors qu’il est au Maroc depuis cinq ans. Descendu au village pour trouver à manger, il attend un compatriote parti en ville : “Il a emprunté une mobylette à un habitant du village”. L’un de leurs points de chute est le snack Chouaïb où le patron est connu pour servir des sandwichs gratuitement. Mais aussi la boulangerie Essalam où Amine a l’habitude de donner une vingtaine de pains aux abir sabil (enfants du voyage, comme il préfère les appeler) qui fréquentent la rue commerçante. “Ils évitent de se regrouper à plus de deux pour ne pas attirer l’attention et font très attention à leur tenue vestimentaire”, raconte Amine. Certains comme Youssef se sont même fait des amis. Ainsi, ce Camerounais est devenu l’avant-centre d’une équipe de quartier de Berkane et fait des merveilles chaque samedi sur le terrain. Chez Fabrice, depuis huit mois à Berkane, l’impression est plus nuancée : “Il arrive que les enfants nous jettent des pierres”, même s’il admet que les rapports avec la majorité de la population de Berkane sont cordiaux comme avec ce coiffeur qui lui coupe gratuitement les cheveux. Certains migrants laissent même en dépôt leur argent liquide chez certains commerçants de confiance pour ne pas se le faire voler S. Youssef et Fabrice attendent la Coupe du monde pour tenter un nouveau passage, comptant sur un relâchement des policiers marocains et espagnols distraits par les matchs de foot. Najib Charafi ne semble pas trop y croire : “La forteresse Europe a décrété que la tolérance n’avait qu’une seule couleur : elle est blonde aux yeux bleus” constate très philosophe ce dernier. En attendant, Berkane, la “noire” en Berbère, découvre la cohabitation avec une nouvelle population bien partie pour rester au Maroc…

    Hassan Hamdani
    Source: TelQuel

    #211928

    En réponse à : noukat 3la wjada

    Anonymous
    Membre

    hadik latchina li f berkane halouha brakna ou min halouha l9awe wahad l barkani fiha ldakhal mayate 3lach?????soudaha minn l dakhal 😀 😀 😀

15 réponses de 691 à 705 (sur un total de 793)
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