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15 réponses de 151 à 165 (sur un total de 2,698)
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  • #205468

    Sujet: qui suis je?

    dans le forum Café OujdaCity
    davidk
    Membre

    bonsoir,
    j’espère que quelqu’un pourra me renseigner… j’habite en France depuis « toujours » et je sais que ma famille vient de Nédroma en Algérie et elle a toujours habité en Algérie … mon nom est Kebdani et on m’a dit que mes ancêtres étaient peut être du Maroc. Après quelques recherches sur internet, Je sais qu’une tribu berbère ayant le même nom que moi est implanté dans le Rif marocain. Pouvez vous me dire si je suis issue de cette tribu ou si mon nom de famille est courant dans le maghreb… J’espère que quelqu’un pourra m’aider… merci

    #206762
    skoubido
    Membre

    Deux événements ont marqué les relations maroco-algériennes : la détention de 7 citoyens aux frontières avec village Ich (http://forum.oujdacity.net/detention-de-7-marocains-d-ich-en-algerie-t8951.html) et les résultats négatifs des négociations sur le Sahara avons nous encore droit de rêver ?

    #205593
    skoubido
    Membre

    Les gardes de frontières algériens au niveau du village Ich (est de Bouarfa) ont arrêté vendredi 9 mars 2012, 7 citoyens marocains habitants le ksar Ich qui étaient à la recherche de Terfas, les détenus ont été transférés à Ain Sefra et le tribunal les a condamné à 3 mois de prison ferme contrairement à ce qu’ a été annoncé sur certains média, les familles de détenus et les habitants d’Ich assistés par les activistes des droits de l’homme locaux mènent une compagnie de proclamation de leur libération, une pae Facebook a été crée https://www.facebook.com/AlsrahAlfwryLmhtjzyQsrAyshAlmgharbtBaljzayr
    soutenez les !

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Politique du médicament : Privilégier l’accessibilité économique
    Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

    Le médicament est au centre du débat. Il était temps serai-je tenté de dire, tant il est vrai que c’est là un sujet qui intéresse tous les Marocains dans leur vie quotidienne. Le médicament, ne laisse personne insensible car il touche à notre santé, à celle de nos enfants, de nos familles.
    On comprend dés lors mieux que se sont des milliards de DH qui sont en jeux, c’est pourquoi le médicament soulève des passions, des critiques, il est l’objet d’intérêts à facettes multiples et d’intervenants cosmopolites qui veulent chacun sa part du gâteau.
    Aujourd’hui le nouveau gouvernement entend mettre un peu d’ordre dans cette nébuleuse.

    Tant mieux, suis-je tenté de dire, parce que la politique qui a prévalu jusqu’à ce jour en ce qui a trait à ce produit essentiel pour la restauration de la santé de nos concitoyens qui sont malades est tout simplement inadaptée.
    C’est une politique qui ne sert aucunement le malade, elle se préoccupe uniquement des intérêts des laboratoires qui fabriquent ces médicaments, des grossistes et du pharmacien.
    On a encore en mémoire le dernier rapport parlementaire qui était accablant sur la cherté des prix des médicaments au Maroc. A la suite de ce rapport, prés de 300 médicaments ont vu leurs prix baisser. Il est clair que le prix des médicaments au Maroc est quelque chose qui reste marquée par une obscurité, un écran de fumée qui permet de masquer des intérêts certains, mais qui au passage nuit fortement à la santé des pauvres citoyens.
    Parmi les obstacles qui freinent aujourd’hui la promotion de la santé, il y a l’accès aux médicaments. Ce n’est un secret pour personne, nous savons depuis des années que les prix des médicaments Maroc, sont plus élevés que ceux de pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie et que nos tarifs dépassent souvent ceux de la France.
    Pour conforter encore plus ce constat, il y a eu le fameux rapport de la commission parlementaire, rapport très explicite concernant les prix des médicaments qui, rappelons-le, restent hors de portée de la grande majorité des citoyens Marocains.

    Les drames des personnes démunies

    Il faut le voir pour le croire, il faut aller vers les pharmaciens, les écouter pour bien comprendre ce que vivent bien des malades quand ils doivent acheter les médicaments prescrits par le médecin traitant.
    Au niveau de la pharmacie se vivent souvent des scènes qui en disent long sur la réalité qui est vécue au quotidien par des malades sans aucune couverture médicale de type AMO ou assurance privée. Cette tranche de notre population vit souvent dans des conditions de précarité, ils manquent de tout, ils survivent et quand la maladie s’en mêle, c’est un drame
    Le plus bel exemple reste en ce moment précis celui de tous ces habitants des zones enclavées, cernées par la neige, des citoyens marocains qui ne doivent leur survie que grâce à la bienveillance de sa majesté le roi Mohammed VI et à la générosité des donateurs qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité nationale.
    A-t- on une idée sur les drames que peuvent connaître ces citoyens quand ils tombent malades et qu’ils se voient obligés d’acheter des médicaments ?
    A-t-on une pensée pour cette pauvre femme, pour ce vieillard, pour ce bébé dont le père est chômeur ?
    Le même scénario est vécu chaque jour en milieu urbain par des familles pauvres quand elles doivent acheter des médicaments
    Des malades démunis sont contraints d’emprunter auprès d’un parent ou d’un voisin compatissant, de faire crédit chez le pharmacien du quartier qui lui aussi se montre compréhensif.
    Ces malades n’achètent pas tout le traitement, c’est souvent une boite au lieu de 03 , une durée de 04 jours au lieu de 10 jours de traitement, c’est souvent une ordonnance exécutée au 1/3 . Tout cela est conditionné par des contraintes budgétaires et par les prix affichés des médicaments.

    Qui décide quoi ?

    Rien n’est plus imprécis que les prix des médicaments, sur quelles bases sont décidés les prix de ces derniers ?
    Quels sont les critères retenus ?
    Comment s’opèrent les décisions ?
    On nous a toujours dit que les prix des médicaments sont décidés par une commission qui comprend le ministère de la santé, l’industrie pharmaceutique, les organismes qui gèrent l’AMO, l’ANAM…
    Mais on note une absence totale des usagers, c’est-à-dire qu’on ne tient pas compte de l’opinion, des moyens et des conditions de celles et ceux a qui vont être destiné ces produits médicamenteux.
    Pourtant si l’on veut réellement appliquer une véritable démocratie qui soit à même de permettre un meilleur accès aux médicaments, il est impératif que l’opinion des usagers soit prise en compte lors de l’élaboration des prix des médicaments
    Par ailleurs, il serait juste et opportun de mener de temps à autre des enquêtes et des sondages par des auditeurs indépendants, ce qui devrai permettre de connaître périodiquement le degré de satisfaction des citoyens, leurs nouvelles attentes sur des questions précises liées aux prix des médicaments, cette approche permettra aussi d’identifier des solutions justes et équitables.
    Cette démarche présente plusieurs avantages. elle permettra de faire toute la lumière sur les prix des médicaments, elle permettra aussi d’informer en toute transparence les citoyens sur le fonctionnement des services publics.
    C’est la même chose en ce qui concerne les médicaments génériques, ceux-ci ne représentent au Maroc qu’une pénétration estimée a 28 % alors qu’aux Etats Unis ou en France ces médicaments moins chers représentent 60 à 70 %.
    Là aussi il y a un grand travail d’information qui doit être entrepris. Il faut absolument faire participer ceux qui sont directement concernés par le médicament.
    L’ancienne équipe dirigeante au ministère de la santé a fait ce qu’elle pouvait, ça n’a pas marché, on le constate sur le terrain. Aujourd’hui une nouvelle dynamique est à l’œuvre, nous souhaitons et nous espérons qu’elle va permettre d’apporter quelques solutions adaptées à toute cette problématique qui n’a que trop duré.

    Des pistes à explorer

    Il s’agit aujourd’hui de mettre en place une nouvelle politique de fixation du prix du médicament.
    D’investir plus dans le médicament générique.
    De mettre en place des mécanismes pour protéger les médicaments essentiels et de très grande utilité pour la promotion (le prix des médicaments essentiels doit être constant, voire revu à la baisse, en contre partie le prix des produits de semi-confort ou de confort et de luxe pourront être relativement libérés) L’objectif étant de protéger le pouvoir d’achat de la population et de lui garantir un accès suffisant aux médicaments indispensables et essentiels.
    Il s’agit aussi de mettre en place des mécanismes réglementaires qui permettent d’ajuster la politique de remboursement dans le cadre de l’assurance-maladie, car il n’est pas logique de rembourser un produit de confort au même taux qu’un produit couteux, alors que le même produit est disponible sur le marché à un coût inférieur (générique)
    Il s’agira aussi de promouvoir la rationalisation de la consommation par une information correcte et transparente et de rationnaliser la prescription en renforçant l’éthique en matière de publicité et de marketing.
    Telles sont quelques idées qui méritent d’être peaufinées et qui pourront servir pour mettre en place une nouvelle politique du médicament.

    Politique pharmaceutique nationale

    Ci-dessous quelques éléments susceptibles de promouvoir une véritable politique pharmaceutique nationale
    Une politique pharmaceutique nationale est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. Elle exprime et classe par ordre de priorité les objectifs à moyen et long termes fixés par le gouvernement à l’intention du secteur pharmaceutique et définit les principales stratégies pour atteindre ceux-ci. Elle fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées. Elle englobe à la fois le secteur public et le secteur privé et fait intervenir tous les principaux acteurs du domaine pharmaceutique.
    Une politique pharmaceutique nationale, présentée et publiée comme déclaration officielle du gouvernement, est importante parce ce qu’elle est l’expression officielle des aspirations, des buts, des décisions et des engagements. Sans un tel document d’orientation officiel, une vue d’ensemble des besoins pourrait faire défaut, et de ce fait, il pourrait y avoir incompatibilité entre certaines mesures gouvernementales, les divers objectifs et responsabilités n’étant ni clairement définis ni bien compris.
    Le document d’orientation doit être le fruit d’un processus de consultation systématique de l’ensemble des parties concernées. Au cours de ce processus, les objectifs doivent être définis, les priorités fixées, des stratégies mises au point et des engagements pris.

    – Accessibilité économique
    Pour assurer l’accès aux médicaments essentiels dans les secteurs public et privé, une importante condition préalable est que les prix soient abordables. Les éléments clés sont: l’engagement du gouvernement à assurer l’accès aux médicaments essentiels grâce à une accessibilité économique accrue;
    Pour tous les médicaments: l’abaissement des taxes, des droits de douanes et des marges bénéficiaires de distribution; politique des prix;
    Pour les produits multi-sources: développement de la concurrence grâce à des mesures en faveur des médicaments génériques, de la substitution de certains médicaments par des médicaments génériques et de bonnes pratiques d’achats;
    Pour les produits provenant d’une source unique: négociation des prix, concurrence grâce à une information sur les prix et à la substitution thérapeutique, et mise en œuvre de mesures conformes à l’Accord sur les ADPIC, telles que les licences obligatoires, les «travaux préliminaires» concernant les médicaments brevetés pour les fabricants de médicaments génériques, et les importations parallèles.

    – Abaissement des taxes, droits de douanes et marges bénéficiaires; politique des prix
    La réglementation des prix peut être envisagée si le marché ne fonctionne pas bien. La première méthode consiste à abaisser ou abolir les droits d’entrée sur les médicaments essentiels. La seconde est d’envisager la fixation des prix, calculés à partir du coût réel (c’est-à-dire le coût de la fabrication ou de l’importation, plus une majoration fixe pour le grossiste ou le détaillant), l’encadrement des marges bénéficiaires, la comparaison avec les prix dans d’autres pays ou avec d’autres médicaments dans la même catégorie thérapeutique (recherche comparative des meilleurs prix, prix de référence), ou la négociation directe des prix avec les fabricants de médicaments brevetés ou autres médicaments à source unique sans substitut thérapeutique.

    – Développer la concurrence
    Les produits multi-sources peuvent être des médicaments génériques ou des équivalents thérapeutiques. Sur le plan économique, les médicaments génériques se caractérisent essentiellement par le fait que leur nom désigne le produit et non un fournisseur particulier. L’utilisation des noms génériques encourage la concurrence en matière de prix pour des médicaments de même type désignés par des dénominations communes internationales (DCI) et provenant de sources ou de fournisseurs différents. Les médicaments génériques sont considérablement moins chers que leurs équivalents commercialisés sous un nom de marque. Les secteurs privé et public encouragent souvent l’utilisation des médicaments génériques afin de diminuer le prix des médicaments, améliorer leur disponibilité et les rendre plus accessibles aux consommateurs.

    – La substitution par un médicament générique
    L’utilisation des médicaments génériques peut être encouragée à divers niveaux, des achats jusqu’aux points de vente. Les achats en grande quantité de médicaments génériques avec appel d’offres constituent la caractéristique centrale de la plupart des programmes de médicaments essentiels. Sur le marché privé, la concurrence par les prix peut être favorisée par la prescription de médicaments génériques et la substitution par des produits génériques.
    Quatre facteurs principaux influent sur l’utilisation des médicaments génériques et sur le succès des programmes de médicaments génériques: une législation favorable, la capacité d’assurer la qualité, l’adhésion des prescripteurs et du public et les incitations économiques.
    Les deux principales méthodes permettant de rendre plus abordables les médicaments de source unique, essentiellement des médicaments brevetés, sont la fixation de prix équitables et le développement de la concurrence.

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Politique du médicament : Privilégier l’accessibilité économique
    Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

    Le médicament est au centre du débat. Il était temps serai-je tenté de dire, tant il est vrai que c’est là un sujet qui intéresse tous les Marocains dans leur vie quotidienne. Le médicament, ne laisse personne insensible car il touche à notre santé, à celle de nos enfants, de nos familles.
    On comprend dés lors mieux que se sont des milliards de DH qui sont en jeux, c’est pourquoi le médicament soulève des passions, des critiques, il est l’objet d’intérêts à facettes multiples et d’intervenants cosmopolites qui veulent chacun sa part du gâteau.
    Aujourd’hui le nouveau gouvernement entend mettre un peu d’ordre dans cette nébuleuse.

    Tant mieux, suis-je tenté de dire, parce que la politique qui a prévalu jusqu’à ce jour en ce qui a trait à ce produit essentiel pour la restauration de la santé de nos concitoyens qui sont malades est tout simplement inadaptée.
    C’est une politique qui ne sert aucunement le malade, elle se préoccupe uniquement des intérêts des laboratoires qui fabriquent ces médicaments, des grossistes et du pharmacien.
    On a encore en mémoire le dernier rapport parlementaire qui était accablant sur la cherté des prix des médicaments au Maroc. A la suite de ce rapport, prés de 300 médicaments ont vu leurs prix baisser. Il est clair que le prix des médicaments au Maroc est quelque chose qui reste marquée par une obscurité, un écran de fumée qui permet de masquer des intérêts certains, mais qui au passage nuit fortement à la santé des pauvres citoyens.
    Parmi les obstacles qui freinent aujourd’hui la promotion de la santé, il y a l’accès aux médicaments. Ce n’est un secret pour personne, nous savons depuis des années que les prix des médicaments Maroc, sont plus élevés que ceux de pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie et que nos tarifs dépassent souvent ceux de la France.
    Pour conforter encore plus ce constat, il y a eu le fameux rapport de la commission parlementaire, rapport très explicite concernant les prix des médicaments qui, rappelons-le, restent hors de portée de la grande majorité des citoyens Marocains.

    Les drames des personnes démunies

    Il faut le voir pour le croire, il faut aller vers les pharmaciens, les écouter pour bien comprendre ce que vivent bien des malades quand ils doivent acheter les médicaments prescrits par le médecin traitant.
    Au niveau de la pharmacie se vivent souvent des scènes qui en disent long sur la réalité qui est vécue au quotidien par des malades sans aucune couverture médicale de type AMO ou assurance privée. Cette tranche de notre population vit souvent dans des conditions de précarité, ils manquent de tout, ils survivent et quand la maladie s’en mêle, c’est un drame
    Le plus bel exemple reste en ce moment précis celui de tous ces habitants des zones enclavées, cernées par la neige, des citoyens marocains qui ne doivent leur survie que grâce à la bienveillance de sa majesté le roi Mohammed VI et à la générosité des donateurs qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité nationale.
    A-t- on une idée sur les drames que peuvent connaître ces citoyens quand ils tombent malades et qu’ils se voient obligés d’acheter des médicaments ?
    A-t-on une pensée pour cette pauvre femme, pour ce vieillard, pour ce bébé dont le père est chômeur ?
    Le même scénario est vécu chaque jour en milieu urbain par des familles pauvres quand elles doivent acheter des médicaments
    Des malades démunis sont contraints d’emprunter auprès d’un parent ou d’un voisin compatissant, de faire crédit chez le pharmacien du quartier qui lui aussi se montre compréhensif.
    Ces malades n’achètent pas tout le traitement, c’est souvent une boite au lieu de 03 , une durée de 04 jours au lieu de 10 jours de traitement, c’est souvent une ordonnance exécutée au 1/3 . Tout cela est conditionné par des contraintes budgétaires et par les prix affichés des médicaments.

    Qui décide quoi ?

    Rien n’est plus imprécis que les prix des médicaments, sur quelles bases sont décidés les prix de ces derniers ?
    Quels sont les critères retenus ?
    Comment s’opèrent les décisions ?
    On nous a toujours dit que les prix des médicaments sont décidés par une commission qui comprend le ministère de la santé, l’industrie pharmaceutique, les organismes qui gèrent l’AMO, l’ANAM…
    Mais on note une absence totale des usagers, c’est-à-dire qu’on ne tient pas compte de l’opinion, des moyens et des conditions de celles et ceux a qui vont être destiné ces produits médicamenteux.
    Pourtant si l’on veut réellement appliquer une véritable démocratie qui soit à même de permettre un meilleur accès aux médicaments, il est impératif que l’opinion des usagers soit prise en compte lors de l’élaboration des prix des médicaments
    Par ailleurs, il serait juste et opportun de mener de temps à autre des enquêtes et des sondages par des auditeurs indépendants, ce qui devrai permettre de connaître périodiquement le degré de satisfaction des citoyens, leurs nouvelles attentes sur des questions précises liées aux prix des médicaments, cette approche permettra aussi d’identifier des solutions justes et équitables.
    Cette démarche présente plusieurs avantages. elle permettra de faire toute la lumière sur les prix des médicaments, elle permettra aussi d’informer en toute transparence les citoyens sur le fonctionnement des services publics.
    C’est la même chose en ce qui concerne les médicaments génériques, ceux-ci ne représentent au Maroc qu’une pénétration estimée a 28 % alors qu’aux Etats Unis ou en France ces médicaments moins chers représentent 60 à 70 %.
    Là aussi il y a un grand travail d’information qui doit être entrepris. Il faut absolument faire participer ceux qui sont directement concernés par le médicament.
    L’ancienne équipe dirigeante au ministère de la santé a fait ce qu’elle pouvait, ça n’a pas marché, on le constate sur le terrain. Aujourd’hui une nouvelle dynamique est à l’œuvre, nous souhaitons et nous espérons qu’elle va permettre d’apporter quelques solutions adaptées à toute cette problématique qui n’a que trop duré.

    Des pistes à explorer

    Il s’agit aujourd’hui de mettre en place une nouvelle politique de fixation du prix du médicament.
    D’investir plus dans le médicament générique.
    De mettre en place des mécanismes pour protéger les médicaments essentiels et de très grande utilité pour la promotion (le prix des médicaments essentiels doit être constant, voire revu à la baisse, en contre partie le prix des produits de semi-confort ou de confort et de luxe pourront être relativement libérés) L’objectif étant de protéger le pouvoir d’achat de la population et de lui garantir un accès suffisant aux médicaments indispensables et essentiels.
    Il s’agit aussi de mettre en place des mécanismes réglementaires qui permettent d’ajuster la politique de remboursement dans le cadre de l’assurance-maladie, car il n’est pas logique de rembourser un produit de confort au même taux qu’un produit couteux, alors que le même produit est disponible sur le marché à un coût inférieur (générique)
    Il s’agira aussi de promouvoir la rationalisation de la consommation par une information correcte et transparente et de rationnaliser la prescription en renforçant l’éthique en matière de publicité et de marketing.
    Telles sont quelques idées qui méritent d’être peaufinées et qui pourront servir pour mettre en place une nouvelle politique du médicament.

    Politique pharmaceutique nationale

    Ci-dessous quelques éléments susceptibles de promouvoir une véritable politique pharmaceutique nationale
    Une politique pharmaceutique nationale est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. Elle exprime et classe par ordre de priorité les objectifs à moyen et long termes fixés par le gouvernement à l’intention du secteur pharmaceutique et définit les principales stratégies pour atteindre ceux-ci. Elle fournit un cadre au sein duquel les activités du secteur pharmaceutique peuvent être coordonnées. Elle englobe à la fois le secteur public et le secteur privé et fait intervenir tous les principaux acteurs du domaine pharmaceutique.
    Une politique pharmaceutique nationale, présentée et publiée comme déclaration officielle du gouvernement, est importante parce ce qu’elle est l’expression officielle des aspirations, des buts, des décisions et des engagements. Sans un tel document d’orientation officiel, une vue d’ensemble des besoins pourrait faire défaut, et de ce fait, il pourrait y avoir incompatibilité entre certaines mesures gouvernementales, les divers objectifs et responsabilités n’étant ni clairement définis ni bien compris.
    Le document d’orientation doit être le fruit d’un processus de consultation systématique de l’ensemble des parties concernées. Au cours de ce processus, les objectifs doivent être définis, les priorités fixées, des stratégies mises au point et des engagements pris.

    – Accessibilité économique
    Pour assurer l’accès aux médicaments essentiels dans les secteurs public et privé, une importante condition préalable est que les prix soient abordables. Les éléments clés sont: l’engagement du gouvernement à assurer l’accès aux médicaments essentiels grâce à une accessibilité économique accrue;
    Pour tous les médicaments: l’abaissement des taxes, des droits de douanes et des marges bénéficiaires de distribution; politique des prix;
    Pour les produits multi-sources: développement de la concurrence grâce à des mesures en faveur des médicaments génériques, de la substitution de certains médicaments par des médicaments génériques et de bonnes pratiques d’achats;
    Pour les produits provenant d’une source unique: négociation des prix, concurrence grâce à une information sur les prix et à la substitution thérapeutique, et mise en œuvre de mesures conformes à l’Accord sur les ADPIC, telles que les licences obligatoires, les «travaux préliminaires» concernant les médicaments brevetés pour les fabricants de médicaments génériques, et les importations parallèles.

    – Abaissement des taxes, droits de douanes et marges bénéficiaires; politique des prix
    La réglementation des prix peut être envisagée si le marché ne fonctionne pas bien. La première méthode consiste à abaisser ou abolir les droits d’entrée sur les médicaments essentiels. La seconde est d’envisager la fixation des prix, calculés à partir du coût réel (c’est-à-dire le coût de la fabrication ou de l’importation, plus une majoration fixe pour le grossiste ou le détaillant), l’encadrement des marges bénéficiaires, la comparaison avec les prix dans d’autres pays ou avec d’autres médicaments dans la même catégorie thérapeutique (recherche comparative des meilleurs prix, prix de référence), ou la négociation directe des prix avec les fabricants de médicaments brevetés ou autres médicaments à source unique sans substitut thérapeutique.

    – Développer la concurrence
    Les produits multi-sources peuvent être des médicaments génériques ou des équivalents thérapeutiques. Sur le plan économique, les médicaments génériques se caractérisent essentiellement par le fait que leur nom désigne le produit et non un fournisseur particulier. L’utilisation des noms génériques encourage la concurrence en matière de prix pour des médicaments de même type désignés par des dénominations communes internationales (DCI) et provenant de sources ou de fournisseurs différents. Les médicaments génériques sont considérablement moins chers que leurs équivalents commercialisés sous un nom de marque. Les secteurs privé et public encouragent souvent l’utilisation des médicaments génériques afin de diminuer le prix des médicaments, améliorer leur disponibilité et les rendre plus accessibles aux consommateurs.

    – La substitution par un médicament générique
    L’utilisation des médicaments génériques peut être encouragée à divers niveaux, des achats jusqu’aux points de vente. Les achats en grande quantité de médicaments génériques avec appel d’offres constituent la caractéristique centrale de la plupart des programmes de médicaments essentiels. Sur le marché privé, la concurrence par les prix peut être favorisée par la prescription de médicaments génériques et la substitution par des produits génériques.
    Quatre facteurs principaux influent sur l’utilisation des médicaments génériques et sur le succès des programmes de médicaments génériques: une législation favorable, la capacité d’assurer la qualité, l’adhésion des prescripteurs et du public et les incitations économiques.
    Les deux principales méthodes permettant de rendre plus abordables les médicaments de source unique, essentiellement des médicaments brevetés, sont la fixation de prix équitables et le développement de la concurrence.

    #204546
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Occupez-vous de poésie et oubliez la politique !

    AVERTISSEMENT : CECI EST UN TEXTE DE DÉTENTE POUR ADULTES
    CET ARTICLE D’ARCHIVES EST TRANSCRIT SUR CE FORUM
    À PROPOS DES TROUBLES ÉRECTILES ÉTUDIÉS LORS DU CONGRES MACHIN…

    CITATION :

    ‘’ ‘’ En effet, selon une étude épidémiologique faite en 1999, 54% des Marocains souffrent de cette pathologie. La dite étude a été menée par la wilaya du Grand Casablanca. L’échantillon avait porté sur 655 hommes âgés de 25 ans….’’’’

    Le Ministère de l’Intérieur s’occupe de questions vraiment intimistes ! La Wilaya de Casa, c’est la plus grosse pièce de l’infanterie intérieure ! Elle nous veut du bien la willaya de Casa pour mener ces études sur la sexualité concomitamment avec un large panel. Ses prérogatives vont jusqu’aux organes du bonheur ! Du pain et des jeux ! Des bûches en bois pour chauffer les foyers et produire plus d’électeurs-ouvriers-chômeurs-‘’herragas’’- ! On oublie la menace démographique, le ‘’tahdid nesl’’, pour ne s’occuper que de sexe en ‘’hadid’’ ! Adieu ‘’nidam al âili’’, c’est le ‘’nidal al âili’’ , qui commence !

    La défense du drapeau se fait aussi par la défonce ! Multipliez-vous, (jouissez, procréez), répandez-vous dessus, dominez la Terre. C’est biblique ! Intéressés, on ne fait ici-bas, qu’appliquer à la lettre les recommandations divines ! De ce fait, les petits soins de la ‘’mère des wizarates’’ nous suivent ‘’mina el mahdi ila ellahdi’’, et bien avant la procréation maintenant, afin de contrôler les naissances et la population ! Les diables nous guettent, les anges comptabilisent nos actions et nous surveillent ! Ah s’ils pouvaient nous diriger vers les meilleures…Pour notre sécurité, les anges travaillent-ils avec le ministère de l’Intérieur ? Ne peut-on pas communiquer avec ? Palabrer, copains-copains, prendre un pot ensemble, question de ne pas cahouetter ! Mais discrets, leur bouche close les empêche de boire et de manger !

    On ne se ferait pas prendre pour les niais que nous sommes ! Et puis question responsabilité, destin, fautes, libertés, on rétorquerait, ce n’est pas la mienne, c’état écrit, je ne suis que piloté ! On n’est jamais, seuls, toujours flanqués de bergagas. Ce ne sont pas des anges ni des salariés, rien que des guetteurs qui rasent gratis ! Pro patria ! Li Allah fi sabil Allah. Un ange à droite pour les bonnes actions, l’autre comme le cœur à gauche et bien plus les quidams, pas nets, qui nous matent au café, ou sur le Net. Leurs oreilles pendues à ce que tu me diras ! Avez-vous lu ‘’1989’’, le roman de science fiction où Big Brother, super branché, a les yeux partout ? Ici les délateurs, ne font guère comme les trois macaques, leur célèbre formule : ma chètche, ma goultch, ma smaêtch !

    Bonjour les tests ADN à même la rue et les marqueurs de couples légaux, par puce avec surveillance GSM sur Google Map ! On ne finit pas d’exploiter la techno, mais on a toujours besoin de l’homme au lit, pour les besoins de la chose ! Pas moyen de le remplacer, même avec un gadget mécanique. Ou presque ! Aujourd’hui, les soucis internes de l’Intérieur, vont de la pilule, la douce amère, à celle du lendemain, en passant par la prescription de la Santé. Demain, méfiez vous des caméras vaginales avec empreinte du gland et fax-image extemporané aux veilleurs de nuit ! Demain l’avortement librement consentis viendra laïciser les indications médicales ! Toute erreur de la nature sera avortée ! Les intégristes auront beau crier, us religion morale et tradition, les droits de l’homme, laïques par essence, limiteront les naissances et les ardeurs incontrôlées !

    L‘Intérieur avant-gardiste est au fait de toutes les avancées ! Des problèmes génésiques de territoire et de nationalité, à ce que nous faisons au lit, pas de frontière dans ce qui nous est interne ! Son territoire est en nous ! Houwwa dialna, we hna, hna- bezzaf- dialou ! C’est pour cela qu’on veut ouvrir leurs frontières aux fellagas ! Pour les instruire de ce que nous faisons ! On n’a pas peur on n‘est pas violent! On n’a rien à cacher, car on ne peut rien leur cacher. La glasnost ! Nous, nous respectons les gens en képi et en matraque. Les nôtres de voisins, ils ont leurs orgueilleuses et grosses ‘’matragues’’ ! Gare ! Faites gaffe les filles ! Ils ont le cœur qui sent le pétrole ! Ils sont devenus subitement riches nos frères camarades ! Si leurs fières frontières, permissives déjà s’ouvrent, ce sera la banqueroute de nos bourses… marocaines ! En plus, des apparts hors de prix, les femmes, les nôtres, seront hors de portées, avec des portées exogènes ! Comment ? Vive la pilule qui ouvre les frontières ! La pilule de l’UMA, avalée par le biais de l’UPM ! Toutefois, une réserve. On devra faire faire des tests du sida à l’entrée et de paternité à la sortie ! Côté Nord, les visas pour l’Europe nous emmerdent, du fait des empreintes digitales. Eux, les Gouares, ‘’el gaouareh’’, (les arrogants), ils viennent en terrain conquis. L’intérieur, cet ancien royaume de feu Si Driss est une boussole qui a les yeux ouverts dans toutes les directions. ‘’Coïté’’ Est, pour les frangins, pas de visa ! Mais, on demandera des tests ADN ! Et des garanties pour leur éventuelle descendance de ce coté ci de la monarchie à Boutef !

    Au Sud, pourvu que les Polisaroïdes relookés de barbes ne se perdent pas dans les sables ! Pourvu que le GIA, mué selon les rites de la Qaïda, avec l’aide des sécessionnistes sahraouis, calés sur leurs scénarii de gauche, ne fassent pas dans le terrorisme ! Les subversifs de papa c’était du gâteau ! Et puis qu’à cela ne tienne, l’Intérieur, version grandes écoles, Benmoussa, c’est l’ère du menu à la carte ! De la carte du territoire à celle de l’identité ! De la carte plastifiée à celle des urnes en plastic. Des affaires étrangères, à Manahasset, puis à l’INDH !! ‘’inedihache’’! Étonnement ! De Tazmamart au Taj Mam’Art. Les lieux de détention, les bagnes sordides et cruels des années de plomb, vont péter ! Ils serviront de musées et de lieux de souvenirs ! On ne va pas les exploser comme le Taj Mahal, de Bombay ! C’est un patrimoine, dont s’occuperont bien les ‘’internistes ‘’ ! Et puis de mieux en mieux, on vide les prisons ! Les fanatiques, réduisant leurs ardeurs, seront bientôt libérés, pour s’exprimer avec moins de bellicisme et plus de respects aux libertés de l’individu ! Les fatwas, on a un collège de savants pour les faire ! !

    Encore qu’il y ait des terroristes qu’on ne voit pas ! Ah bon ! Je veux dénoncer ! C’est essentiel, c’est existentiel ! Je suis un marocain, non ?! Donnez-moi un numéro vert pour dénoncer la RAQ et sa racaille de compteurs qui trompent ? Non ! L’épicier du coin, les cafetiers qui squattent le trottoir ! La baladia qui ruralise la ville ! Non ! Aïne mica de ma part ! Et puis, les autorités les connaissent mieux que moi ! Alors ‘’’skout’’ !

    J’en viens au sujet, après cette récréation ! Je veux exercer un droit imprescriptible ! Je veux dénoncer ceux qui nous rendent jaloux et honteux ! Ceux de parmi les gonfleurs de zizis ! Ces gaveurs d’oies qui se trompent d’animal et de foie ! Superbes prosélytes ! Je parle des Laboratoires. Les messagers d’Éros nous parlent d’addiction, de masturbations et de baises non stop, devant les écrans soft et autres imagos de femelles ! Ils sont formels ! On est des nuls question valeur au lit ! La baise est en baisse chez 16 millions de mecs, qui ne méritent plus ce nom ! Sans parler des femmes, obligées de partager la même morosité ! Le deuil de leur féminité ! Qu’elles soient victimes ou causes des ennuis de santé ! !

    Ces laboratoires, CES faiseurs de bonheur, qui pour arriver à leurs fins, commencent par le nôtre ! Vu de leur Olympe, le 7 ème au ciel n’est pas loin ! 100 dh le coup ! Et la moitié pour les génériques ! ! Ces demi-dieux nous humilient pour nos faiblesses ! Pris de regrets et conscients de notre endémique imperfection, de nos faiblesses, nous nous tuerons à la tâche pour élever nos moitiés ! Et pour prescrire, non stop, aux 75 % de la population, qui ne parle pas par pudeur de leurs gros problèmes de cœur ! Comprenez de zizis et de cucus à leurs médecins !

    Projet politique, projet de société, 54 % de marocains, pris dans la belle tranche des casaouis, sont de lamentables paresseux du sexe ! Des anormaux génitaux des débandeurs primitifs ! Si cette étude de la wilaya de casa C’est un grave problème de santé publique ! Et plus de 75 % « des malades » n’osent pas parler de leurs imperfections et de leurs ratés ! Notre belle et succulente ministre, Maja sanitaire, qui fait craquer les femmes, spécialement celles qui sont en phase de mutation, a du plein de sexes insatisfaits sur les bras. Oui, madame, la timidité n’est pas enseignée à la fac, aux médecins! Il faut un peu de crudité pour faire dans la verdeur !

    C’est symptomatique du lobe frontal chez les vieux, avant qu’Alzheimer ne leur fasse oublier qu’ils traînent un appendice entre les fesses ! ! Un organe, flaccide, dont ils ne se rappellent plus du nom, qui excipé entre les membres, ne tire même plus le pipi, là où il le faut ! Mais toujours à côté, sur la belgha, souillant le prieur qui ne sait plus s’il a prié ou pas et pourquoi il reste affublé d’un organe affaibli ! Donc, il y un redressement à faire ! C’est un viscère creux, aux veines dégonflées qui demande ses droits pour sortir la famille de ses pannes ! Ces Laboratoires diraient, sans peur ni reproches, que ce chantier est un problème de santé publique oublié !

    Mais aussi d’équilibre social et que s’en occuper, sérieusement madame, est un devoir d’état ! Demandez aux psychiatres, aux andrologues, aux sexologues, aux gynécologues, aux anthropologues, aux psychologues, aux juges, aux avocats, aux vendeurs en pharmacie, aux charlatans, aux barmaids, dont l’écoute et les séances de psychothérapie de comptoir, vaux bien celles des médecins ; demandez aux putes; ces sirènes de l’équilibre social, aux matons, aux directeurs des prisons, ils vous diront de quoi vous stupéfier, que ce chantier, ferait partie des obligations de l’INDH ! Mais c’est de la balagha , de l’impudence, en mauvais style, sinon de la basse rhétorique, à laquelle Abdou Rebbeh ne souscrit pas !

    CITATION ‘’’Il est à signaler en outre que depuis 1974, l’Organisation mondiale de la santé a souligné l’importance de la santé sexuelle en tant que composante du bien-être auquel chaque individu a droit : «L’individu possède des droits fondamentaux, dont le droit à la santé sexuelle et au plaisir, et le pouvoir de contrôler son activité sexuelle et reproductrice en fonction d’une éthique sociale personnelle».’’’

    L’OMS dit qu’il faut s’occuper de notre bonheur sexuel, et que c’est un droit inaliénable ! Inassouvi ! Oué ! Alors qu’elle s’exécute l’avocate ! Quitte à se faire aider par la pharmacienne de la famille, pour nous distribuer gratos, condoms, pilule dial lahlale, et pilule du bonheur ! La pilule bleue doit être délivrée gracieusement dans les dispensaires ! Sans ordonnance ! Comme c’est toujours le cas des médicaments en pharmacie !

    Coté délires. Limate âla chabeâ, lahla y reddou ! De toute façon personne n’en revient ! Pilule létale ? Je ne suis pourtant pas ton dénégateur, nihiliste, ton révisionniste, ni ton apostat : j’adore ta couleur ô pilule intime ! Alors à quand les distributeurs automatiques ! Avec capote et chewing-gum! Attend pour réaliser ton délire, que la mondialisation ouvre sur nos boulevards, des bordèles et des maisons closes ! A côté des sales de jeux et des femmes en vitrine ! Mais à quoi bon si le boulevard et les rues adjacentes en sont pleins !

    Côté Santé, pas côté du tout, le service d’épidémiologie est nul ! Presque, c’est une caricature à gros traits ! N’a-t-il pas vu que 54 % des marocains sont des handicapés ! A vie ! A wili ! ! Nos partenaires sont les otages, mal comprises, d’un leurre, d’un sexe devenu virtuel ! Il est pour la moitié de l’humanité, six heure trente à jamais ! Et que ces soi-disant hommes, auxquels le princeps mâle manque justement, qu’il leur faut toute une patrie, pas seulement un ministère à la Zouléikha Nasri, pour les caser par charité mohammadienne !

    Cette honte nationale, cette ‘’moussiba’’ bue, est une ‘’hogra’’ à l’algérienne ! Il faut parmi les jours fastes de nos fêtes multiples, qu’on arrête une date pour célébrer ces héros en reddition, ces hommes devenus imparfaits, ces anti-héros, ces martyrs du foyer, ces vaincus à la Saddam. Et ce jour là, qu’ils se lacèrent le dos, à sang, à la manière des adeptes de la Chiâa ! Que ne peut-on faire pour contenter nos douces moitiés et les remplir à temps plein, les combler ? A gros chagrins, gros bonheur !

    Mais il faudrait que les femmes majuscules, les femmes qui nous gouvernent s’exécutent ! Ces femmes d’élites défendront les droits des femmes délitées ! Du gouvernement au foyer, toutes unies pour le même sexe ! Être femmes pour être mères ! La féminité des sexes forts pour le sexe faible ! Ou simplement raffermi. Slogans pour une politique d’état, où la démocratie du sexe ne serait pas un vain mot. Elles ne demandent pas la lune, elles demandent leur droit au ciel ! Elles demandent un droit : celui qui a un rapport avec nos rapports ! Comprenez avec devoirs ! C’est ce qu’elles pensent sans oser le dire, par simple respect et par pudeur !

    Pour nous, les malheureux mâles, en mal de mollesse, nous n’aurons nulle excuse pour rester ‘’frigides’’ ! Disons livides ! Si vous réservez, dans votre machiste persistant, ce qualificatif sexiste aux seules femmes ! Admettons et relevons la tête et le gland ! Quand il y a des ratés définitifs, une inadéquation entre la volonté et la force, les moyens et les idées, quand le cœur physique ne suit pas le cœur du penchant. Et que faute de laisser pencher l’aiguille éperdument, à six heure, on arrête celle des minutes de la vie, complètement ! Réchauffés, stigmatisés, requinqués, nous lutterons côte à côte, sens dessus dessous, encore qu’il faille un petit trait d’union, pour nous relier ! C’est ce qu’on appelle mourir à la tâche !

    Entre les drogues, celles prescrites et celles plus dures, produites à flots et/ou prises en cachette, le sida et la frousse des problèmes de sexes aux multiples inconnues, il y la dragée bleue qu’on veut nous faire avaler de force ! Jusqu’à l’effet de mode et de suivisme, jusqu’à la floraison d’une dizaine de génériques ! 50 mg de sildénafil, 100 mg, ‘’bach twilli âoud wella fil’’, doubler la dose aux diabétiques et aux sexophiles ! Sauf qu’elle est là, l’addiction ! On nous force, par médecins interposés ! La prescription est commercialement recherchée par les labos du bonheur, avec renfort de spécialistes débarqués d’outremer, (ingérence humanitaire ou complémentarité scientifique et import technique), en plus des sommités indigènes, venues sans gros frais, pour le plaisir de soigner, uniquement !

    Alors que chez nous, plus près du ventre et pas du tout du bas ventre, on dit ‘’melli el kerche ka techbaê ka tegoule le errasse, ghénni ! ‘’ Plus catholiquement, quand on n’a pas besoin de progéniture, pourquoi forniquer ! For love’s sake only ?!

    CITATION : Les organisateurs du congrès notent que 54% des Marocains souffrent de troubles érectiles et en Europe, par exemple, 65 à 75% des hommes présentant un problème de sexualité n’osent pas consulter’’ Et comment le sait-on? Par calcul statique et par extrapolation ?

    Un peu de vigilance, pardi ! ‘’Fine hiya had’’ l’étude ? Va-t-on laisser les labos créer le besoin, l’effet de mode, ‘’lamâaneda binatna’’, et créer des problèmes au sexe, quand celui-ci, ne nous en crée plus ! Publiez-la, cette étude sur les parties honteuses des casaouis, sur un média médical, crédible d’abord ! Au lieu d’avancer des horreurs de chiffres, des assertions faussement médicales, un blanchiment scientifique, ‘’ ‘’ ‘’ ….Une armada de faiseurs d’opinion, qui parlent pour abuser médecins et consommateurs.
    Quels sont les labos qui sont derrière ce consumérisme de pointe ? Cette honteuse assertion ! Ne sont-ils là que pour nous exploiter vendre pour vendre, quitte à meurtrir, appauvrir et tuer ?

    L’OMS devrait s’occuper des millions d’enfants qui crèvent en Afrique, du fait du climat, des guerres tribales, du chômage, de la pauvreté, de la malnutrition et des maladies simples, infectieuses et parasitaire, du manque d’eau et de salubrité, de ces drames qui sévissent au lieu de nous faire perdre la raison, le sens des priorités, en oubliant les premiers droits, ses premiers devoir, qu’elle doit imprimer à l’ONU, en pensant nous combler de confort sexuel, au lieu de nous aider à lutter contre la faim et la désertification, au lieu de faire limiter les industrie de guerre et d’armements, qui créent les foyers de tension, pour attiser les guerres et provoquer les commandes !

    Il y a un méchant ange, de gauche, qui me dicte : Va te coucher !
    Et un autre de droite, qui me conseille : Occupez-vous de « baiser » et oubliez la politique !


    CHRONIQUE DU ZIZI QUI TOMBE PREMIER JET, LE 1ER DÉCEMBRE 2008

    #279571

    En réponse à : MARIAGE MIXTE

    houmidi59
    Participant

    D’abord, laisse-moi te dire qu’il existe trois sortes de mariage mixte :
    le mariage transnational : alliance de deux individus de nationalités différentes
    le mariage interethnique : alliance de deux individus d’ethnies différentes.
    Mariage interreligieux : alliance de deux individus de religions différentes.

    En ce qui te concerne : tu es tunisienne et lui marocain .Donc deux pays presque identiques avec une toute petite différence de dialectes et quelques coutumes.
    Tous les deux vous parlez l’arabe et vous pratiquez la même religion .Alors, forcément c’est un mariage naturel et loin d’être mixte ;puisque, il y a beaucoup de points communs entre vous deux
    Bien entendu, il y a certains points à régler avant le mariage comme savoir les principes de son conjoint , ses opinions (politiques, par exemple)…enfin, c’est le cas pour tout mariage naturel
    Allez lance-toi et ne cherche pas à lui mettre les bâtons dans les roues sinon je vais croire (comme disent les oujdis) que tu cherches un étui pour une faucille.
    Enfin de compte je vous souhaite une union solide et sans problèmes , pleine de bonheur et de réussite

    #204533

    Sujet: L’ elimination du Maroc

    dans le forum Sport
    filali
    Membre

    Je ne suis même pas surpris…Notre réalité cést que nous sommes une equipe de 3 eme niveau. Toutes les equipes africaines ont un fondement de leurs championnat interne, seuls nous pour notre schizophrénie nous faison l’ exception…Il faut arrêter avec cette politique HIPOCRITE et FAUSSE, avec ces gens incompétents et IGNORANTS.
    Regarder qui est en tête des entraineurs marocains : UNE HONTE. Des entraineurs qui n’ ont même pas le Brevet…des joueurs délaissés á leurs sort…Des gens qui parlent de n’ importe quoi!!!!!!
    Donner les moyens aux gens et surtout surtout FILTRER les entraineurs: Il parait que ces marocains qui viennent de la BELGIQUE ont leurs diplomes dans des centres privés…Demander de l’ aide aux voisins Espagnols pour qu’ il nous forme nos cadres y entraineurs (là-bas au moins c’ est different que les autres pays: tout est controlé par l’état).
    Changer de mentalité…c’ est urgent!!!!

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    CHRONIQUE

    FRAGRANCES TABOUES, FUTILITÉS ET SIBILANCES.

    Chroniques dérisoires et débridées.

    Délires positifs

    Gymnastique, où l’auteur vous défie de suivre ses délires. Pas si fous que ça ! Lisez pour les vérifier et montrez-les à vos saints patrons ! Ce sont des délires positifs, séquences sans préavis, un film programmé sans plan sans clôtures précaires, qui vous laisse réfléchir critiquer et compléter les vues et les dires, en ne s’imposant pas. Écriture hachurée, tachisme sur des compostions nébuleuses et élastiques, des pensées comme des poussières dans le vent.
    Vous êtes couché, solitaire, luttant contre le froid, les douleurs et les insomnies. Des sonneries erratiques de phones et de bruits interrompues viennent vous assaillir et ravager votre invincible quête de sommeil. Malgré le devoir d’aller au travail au moquef-assis, si caractéristique de votre vie de chômeur ou de factionnaire. Mercenaire d’un moment, vous devez vous exécuter, ersatz que vous êtes de précaires prolétaires d’une nomenklatura, faite de caciques indestructibles, de reptiles inamovibles, d’empereurs impassibles et implacables.

    Le moquef*, est cette halte sur le trottoir ou la placette du coin, où l’on attend que l’employeur-client, l’empereur salariant qui en quête d’ouvriers, vient chercher un quelconque service auprès du technicien que vous êtes. De l’ouvrier généraliste, spectre sans nom, ce factotum qu’il ne connaît même pas, pour remplir une tâche donnée. Une mission pour un avatar, un paria. Chacun vous commande et vous nargue pour une obole qu’il jette dans votre sébile, pour lui embrasser la main et vous moquer en retour de balbutier son nom, en salivant sur son costume ou sa djellaba ! Hitisme* positif, à la limite de l’humiliation.

    Sommeils impossibles et réveils difficiles

    Vous êtes donc la victime propitiatoire, régulièrement abonné à l’horloge, au temps qu’on va vous voler et exploiter. Sonneries, symphonies de rêves écourtés qui voient votre quête irrésistible de sommeil contrariée. Et la lumière fût ! Le soleil traverse les persiennes ou les fentes des fenêtres mal closes. Il immonde la montre qui indexe l’heure votre nécessaire réveil. Et puis, il faut bien calmer, dérouiller vos douleurs, racler la gorge, cracher ce qui suinte des vos viscères. Avaler un peu de salive, hennir, pour clarifier et rétablir votre semblant de voix. Chanter quelques voyelles pour montrer que le coq n’est pas las ! Tenter d’enlever la couleuvre avalée la veille avec les informations. Essayer votre voix avant de vous égosiller pour gagner votre croûte de forain.

    Se réveiller, c’est le clairon du soldat, qui doit combattre pour vivre face au destin. Survivre à la farce, face à la fin, face aux affameurs affamés et aux ogres faméliques et implacables aigrefins. Les Pantagruel et les Gargantua qui fabriquent les événements, les armes et les lois. Qui vous offrent des crédits et vous hypothèquent, à vie pour plusieurs générations. Qui vous vendent des armes en vous arrachant des cadeaux et des dons. Des empereurs qui vous narguent et vous manipulent et vous harcèlent. Qui vous plongent dans un monde de collusions et de connivences sous le diktat de leurs injonctions.

    Oublis et mémoire

    Et puis, si cette infamante situation de nos maîtres vous consterne optez pour l’oubli. L’oubli dans le sport et la musique, le kif et l’alcool si vous en avez le culte et les moyens. La lecture, les femmes, la gym ou la prière, un bout de plaisir en guise de fusible, pour tenter d’oublier. Pour vous disjoncter, en mettant un sac sur la tête, votre cervelle dans un scotch, pour oublier que vous êtes déracinés, acculturés, déshérités, aliénés, marginalisés, malvenus, traqués, esclaves du temps, dit moderne et de la pseudo mondialisation. Ce qui n’envie rien aux serfs du moyen-âge et c’est tout comme du temps de la colonisation. Espèce inférieure, au service des nantis, gardes-champêtres de fermes et d’usines qui appartiennent aux séides qui commandent aux mâtons, d’en haut et loin. Je parlais de la mythologie antique, de la Grèce capturée par les romains et de leurs dieux, devenus orphelins !

    Et si la culture des riens vous dit, il ne faut pas rater la poésie et vous efforcer de la déchiffrer et de la dénicher là où elle lance ses tripes et ses trilles. Ça n’a rien de lucratif et c’est un luxe permissif ! Quitte à la créer à partir des riens si elle n’existe pas ! A commencer par vous étonner de la forme des feuilles et des fleurs ou de la tunique des arbres, couverte de lichens et des pierres recouvertes de mousses ! A commencer par les mots que l’on utilise pour identifier un sentiment natif, laissé à l’intérieur de la bouche. Éclairez-moi ! N’est-ce pas Nour? Lumière de lumière ! Toi, dont la fatigue m’empêche ce de dormir ! Soleil, intelligence et chaleur. Paix et santé, dans ce monde, cette trappe de passage vers l’ailleurs.

    C’est comme craquer un secret pour les hackers. C’est comme un code que l’on viole. Tentez de dénicher sa signification. L’instant, la vie est faite d’instants. Banalité qui ne vous apprend rien. Mais je parle avec conviction : sauvez vos instants ! Ce serait une perte que de rater ce qui est rare et futile, précieux et unique, parce que non renouvelable ! Et plus rare encore, parce que ce ‘’bout de rien’’ est furtif et labile et qu’il ne reviendra pas ! Unique, fait pour disparaitre, même votre mémoire intime ! La vôtre, Lecteur ! Tous ces mots inaudibles, ceux que l’on ne sait pas, que l’on ne comprend pas, que l’on ne réalisera pas ! Ces pensées avortées, ces rêves oubliés, ces sommeils inutiles, ces insomnies criminelles, ou vice versa, sont votre capital. Votre capital, qui est fait pour être retiré, volé, violé, ruiné sans que l’on ne sache ce qu’on en réalisera après ou que l’on fera sans !

    Délire réflexif et injonctions

    Je vous rappelle que c’est un délire et que pour vous c‘est une promenade de santé, dans un jardin labyrinthique philosophique mystique ou politique. Si vous avez un ticket ‘’patience’’, alors, entrez ! Pour réfléchir en vous reposant. Emmenez mon papier dans vos toilettes, pour me donner du sens et vous donner du bon temps !
    Bruits de porte, sous les saccades du vent. Qui est là sur mon balcon ? J’aurais du réparer la serrure de cette porte métallique, qui fait de cette maison un bagne, une prison. La faute est aux agents qui négligent de donner du travail aux voleurs, qui les pauvres risquent leur vie, en truandant, en agressant et en driblant avec les prisons ! C’est si facile de sauter de la terrasse des voisins ! Est-ce un voleur, comme il y en a tant maintenant ? Je ne parle ni des médecins, que leurs client et confères indexent dans médias, les cafés et les bars, ni des commerçants ou des fonctionnaires ! Je pense à ceux qui attaquent impunément les braves gens !

    Les journaux font une curée des drames qui arrivent aux victimes, des colonnes vendables. Mais ils ne parlent que des drames sanglants, peu ou pas des crimes des gens en col blancs ! Les victimes sont recherchées pour donner du plaisir aux impétrants ! Les brigands brutaux et les escrocs violents ont quelques valeurs de courage ou d’arrogance, de par les instruments qu’ils utilisent, dont les muscles et leur souplesse, les lames et les tranchants. Ceux-là que j’indexe, sont de pires criminels : en plus d’être des voleurs ce sont des lâches. Ils ne volent pas pour manger, mais pour le lucre et les sordides apparences. Ils manipulent, l’État lui-même et ses représentants ! Ils trahissent les hommes et leurs droits, leurs devoirs et les lois, les textes et la confiance des gens qui demandent que leurs services et l’application des règlements. Vous avez pensé aux juges, aux banquiers, aux fonctionnaires, aux médecins ? Non, il y a autrement des fraudeurs et des larrons, des escrocs supérieurs, que ces balivernes amusent tant ce qu’ils prennent est d’ordre astronomique et qu’il donne le vertige aux simples gens ! Ils ont des diplômes ! Ils ont des noms Nobles aux qualificatifs de Justes et de justice.

    La houle, enfer de bruits

    La porte grince sous le vent. Roulement de tambours humés et effacés d’un train qui file au lointain, quelques cris d’oiseaux, des pas d’animaux qu’on dirait des voleurs courant vers leur trépas…Oiseaux, de quels genres, de quelles couleurs, sifflets, dialogues et signaux que l’on ne comprend pas !

    La houle qui enveloppe et qui ronfle et se répand. La houle, composite de tous ces bruits interpénétrés qui émanent de la ville, ainsi que des odeurs nauséeuses que nos cadres et dérisoires représentants supportent et hument à pleins poumons. Derrière le ‘’Bar Lev’’, ces immeubles champignons, dressés tels des monts, érigés en saillies de reptiles insultantes sur le dos des éléphants, comme une insulte au Levant ! Issus de cet argent facile, comme du néant, ils me cacheront pour toujours l’anse de ce bout de fleuve, que j’aime tant. Cette anse de la rivière Sebou qui si elle est bue vous fait oublier archives et ascendants. Boucle d’eau avec ses bateaux qui comme des revenants blessés reviennent vers ce port fantôme, condamné au chômage et aux pleurs des amants !
    Nostalgies face au temps

    Les anciens de Kénitrou, cultivent cette nostalgie. Ils reviennent en pèlerinages vers leurs ancres éternelles. Le ciel bleu, les cigognes qui n’ont pas perdu de temps. Ils font quelques prières, devant un édifice ou de vieux murs, chargés de leurs souvenirs d’amants. Les âpres entrepreneurs, bâtisseurs invétérés et tortionnaires du ciment, n’ont pas encore anéanti tous leurs repères face au temps !

    Les bâtisses filtrent en les amplifiant, les bruits surajoutés des klaxons, les grincements des portes de garages, les hurlements des maçons et les pleurs d’enfants. Des nuages fluctuants, des cris comme des vagues, des roulis pulsatiles, des pulsations élastiques s’infiltrent dans la tête. Des soufflets de forgerons avec leurs martellements, les meules électriques et les bruits des scies, tels des respirations de monstres, infernaux et menaçants, pénètrent dans les méninges. On se croirait vivre à l’intérieur de films d’horreurs et que ceux-ci se passent dans ma boite dan mon crâne qui leur sert de scène et de caméra ! Les agitateurs, descendants pervers de félons et de louches politiciens, unis aux mâtons sournois, des faux messires devenus des geôliers par confession, fourbes, lâches et vendus aux colons font leur inquisition à l’intérieur du cerveau primitif et impénitent !

    La fin du monde en 2012

    Fantasmagoriques, oppressants et agressifs, des hurlements de monstres volcaniques, sortis des cavernes telluriques et des tanières de sorcières, s’engouffrent dans le malade épuisé qui tente de dormir et d’échapper au présent, vainement. Mais elles sont si vraies, ces légendes insidieuses et térébrantes que la tête aspire à son éclatement !
    Ce sont des vagues de tsunamis, qui comme des nuages vont envahir la ville. Elles frappent les rochers, rasent les minarets et les clochers restants, au point que la jetée du port et les berges du fleuve sont révulsées. Elles volent comme des fétus de paille et des plaques de cartons dans le vent. Les terres, raclées, fusent comme des coulées de lave et le centre ville est trou au milieu d’un volcan. Dans cette campagne devenue ville, tu vois surgir de nouvelles montagnes qui planent au dessus des quartiers à la place des nues évaporées, pour longtemps ! Pas de pluies pour les manants !

    La mémoire des mots et des instants

    Étourdi par la 3D qui prend ta tête pour écran, malgré les douleurs et le temps qui presse, apeuré plus que ces mots ne le disent, tu trembles malgré tes muscles qui se froissent et tes articulations qui se déchirent. Tu essaies de trouver la grâce de quelques instants, sans douleurs, en tentant de calmer le cou et l’épaule sur l’oreiller. Comme moi, tu ne mesures pas l’heure qui avance.

    Le temps passe, tu ne le comptes pas, je ne le savoure pas. La mémoire est vaincue. Je m’y attends, en tentant de retenir des bribes de pensées, pour fixer les furtifs sentiments et les mots qui cadrent avec ces instants. Mémoire acariâtre et lexique de basse saison, les mots manquent à l’appel ! Tu t’en souviens toi ? Et le nom de ce film, de cette pièce, de son auteur, de cette actrice et de ce chanteur ? Tu t’en souviens ?

    Les mots, tels des météorites fulgurants, échappent à l’évocation. La mémoire se fige, plate, inutile, perplexe, déchue, incapable et décevante, mortifiante à en devenir mortelle. Elle annihile mon être ma personne et mon existence. Où seras-tu ? Où serais-je sans mémoire et sans souvenirs, de toi, de moi, demain ? Sans toi, que suis-je ? Un légume, végétatif ! Même pas fichu d’avoir été une grosse légume ! Comme tant d’arrivistes, ostentatoires et incultes, qui refusent tes clients ! Demain, ce sera des has been. Patience ! Ils ont fait tellement de gaffes, qu’ils sont cuits de réputation, les impudents ! Gros et fiers du lucre, où est leur estime des gens ? Entre les vœux et la réalité, les veules et les gueux, seul le délire tranche ! Et il a raison, pour apaiser l’angoisse des siens. Le délire est une thérapie.

    Non seulement le temps part, mais une partie de soi s’évapore, sans ruisseler. Sublimation, évaporation, dont il ne subsiste même plus les gaz ! Nous sommes le fruit de notre mémoire : notre conscience, notre personnalité, notre caractère et nos humeurs sont liés à la mémoire. Ô mot, reviens pour me dire que je sens ! Et ce que je suis ! Alzheimer, 80.000 marocains Parkinson, autant, Korsakoff c’est pire, demandez au Prince. Madame Baddou ces grands noms nous nous guettent. Est-ce qu’ils partiront comme vous ? Ou que votre successeur de ministre, nous trouvera d’urgence où il est maître, les bons médicaments ?

    Confusion, carambolage des sentiments

    Les nuages s’effacent. La poésie est dans le mot, le rythme est dans la phrase, la philosophie dans l’idée. La pensée bat son train. Il ne reste que le souvenir évanescent de ceux qui sont partis. Leur souvenir effleure mes pensées au moment où je rédige. Où sont-ils ? Que craignent-ils et que craint-on à montrer là où ils reposent, puisqu’ils ne sont plus là ? Pour sécuriser les vivants et les tranquilliser sur le sort futur, qui les attend ? Si ce n’est pas le néant ? Il ne reste que les douleurs déçues et perplexes, avec la volonté de garder dans l’incompréhension toute la foi, la mystique. Et à ce titre, la foi a besoin de croyance pour être qu’elle est. Une religion qui nous unit, et qui le tente, qui nous rattache à une idée, à un credo, à un souhait, à un projet, par-delà la vie, ses argiles, sa nature chimique, ses faiblesses, ses cycles et ses exploits.

    Roulis subintrants, les chants se meurent

    Il ne reste que les douleurs et les bruits d’un train, la sensation d’avoir été privé de sommeil ! Une pensée-jugement, doublée du sentiment immatériel et vague d’avoir oublié ce que je pensais et que j’ai voulu te dire, à toi, Lecteur…Et à vous transmettre, messieurs les élus du parlement, les ronfleurs et les absents ! Il ne reste que les bruits de l’oreille. Tenaces, surtout quand diminue la perception des pulsations du dehors! Mais après la vague des muezzins, les roulements inlassables des voitures et des roues de camions, qui percutent les dos d’ânes en faisant tressauter et sonner les charges métalliques qu’ils transportent, me font penser aux élections. Ah, si on pouvait élire nos fonctionnaires et révoquer nos administrateurs !

    Les râleurs hebdomadaires ont perdu bien des causes. Ils sont au silence complet, comme leur apatride et succulent prince, d’ailleurs, depuis un moment. Silence complice ou halte fameuse ? Fortement convaincus de militance, ayant eu comme projet de vendre et d’alerter, plus que de changer démocratiquement, les mœurs ! Ils sont las et loin ! Laisser-aller juvéniles, courages mais aussi chaudes connivences. L’impétuosité tatillonne des jeunes nous manque souvent. La démocratie est faite de silence et de cris. Mais, il faut qu’ils soient opérants au bon moment.
    Muezzins, camions et dos d’ânes, (c’est là qu’on enterre à même l’asphalte, ceux des sauriens de la municipalité, la face contre le roc, les fesses et les arrêtes de reptiles, en relief pour faire saillie dans la chaussée!), hauts- parleur d’orchestres, chantant à tue tête les derniers succès de Rouicha. Les faussaires, dans leurs criardes voitures, le tuent à chaque chanson !

    Et puis le délire insomniaque se tourne vers les infos locales ! Les fêtes tiennent tête au minimum de civisme et de correction, dans ce campus festif de sommeilleurs apatrides, qui sont loin d’être de bons citoyens ou de la race citadine qui défendra cette ville comme sa patrie ou sa nation !

    Les Kénitroyens* que nous sommes, nous restons heureux ! Fiers d’avoir deux ministres, mâles dans ce gouvernement composite, alors que les autres marocains, n’ont qu’une femme pour s’occuper de leurs familles !

    Des relents de révoltes aux réformes

    Les relents incendiaires des diplômés chômeurs, apprentis Bouazizi, qui s’exercent à s’immoler par le feu, devant le parlement ! Votes flambeurs de la constitution par des pyromanes pour élire le nouveau gouvernement ! Le printemps infernal cède le pas aux problèmes personnels. On quitte les universitaires en colère et les beau-gars qui font leur boulot ! Les bougates*, rangés en garde-fous. Munis de leurs bâtons respectables et de leurs absences de grades, ils vont tenter d’empêcher que les chômeurs ne prennent la place des dormeurs au parlement !

    L’esprit torturé triture ça et là les bruits, les pensées, les regrets et les idées parasites, pour s’empêcher de dormir, comme s’il n’y avait pas assez d’anges et de sympathie divine pour régler tout ça ! Mes problèmes et les vôtres. Oui, il pourrait bien me rendre mon argent ce journaliste véreux ou me donner une manne, à la place, le bon Dieu. Ou encore me faire un gros chèque, de trois milliards, le Roi !

    On quitte la scène publique, et ses délires, pour penser aux enfants exilés et aux petits enfants, qui malades de froid, ne donnent pas suffisamment de tendresse à leurs grands parents ! Tous les marocains sont grippés !
    Cette année, malgré la très forte épidémie de grippes qui sévit, incognito, les autorités sanitaires, percluses dans le changement, n’ont pas fait de déclaration pour alerter l’opinion et mettre en garde la population pour ses vaccins et ses traitements ! La belle brune, comme une bière, est resté froide. Le nouveau hésite à en parler et nous laisse loucher sur l’identité du coupable. Encore un H5N1 qui a muté à force de bouffer de la vache folle ou du crasseux cochon ? Et on tait partout ce que c’est comme coupable ! Même le Net d’habitude si prolixe, le Twitter et autre Facebook sont restés indifférents ! Qu’ils restent malades et que les plus fragiles partent : on ne veut pas affoler les gens !

    Malades, Adam est là ; Nour, la petite Eve, fête son anniversaire. Le monde, déchiré, révulsé, a pour eux, quatre ans, maintenant ! Le premier humain debout, semble lui avoir près de 500 mille ans. Barbu et carnassier, il n’était pas de nous, très différent. Ses traces, des os, et bien plus tard, des dessins, puis des bibliothèques et des monuments montrent qu’on vient de loin…Mais, où c’est que l’on va ? Foyers, villes, monde, espèces et continents ? Jusqu’où ira-t-on ? Dormons ! Mais les questions du monde et les bruits du dehors vont bon train….

    La mémoire et la dépersonnalisation

    Que représente encore celui qui a perdu sa mémoire, une grande partie de soi et de sa conscience ? Que lui reste-t-il comme ‘’personne’’ responsable ? Quand on devient incapable d’exprimer ses sentiments, quel destin encore assumer ? Si les mots, les idées et la mémoire nous échappent, quelles libertés octroyées, surtout ici, quelle finalité et quelle responsabilité, devant Dieu et les hommes, faut-il escompter ?

    Les idées et leurs mots se perdent au fils des instants. Alzheimer colle à la peau, malgré le désir, l’effort labile et la volonté de concentration, pour retenir les pensées qui se succèdent et que l’on voudrait retenir et partager. Tout file !
    Partager, est une façon différée et aléatoire de faire retenir par les autres ce qu’on a pensé et qui s’envole à cause de la mémoire qui ne retient plus rien ! Comment s‘appelle cet acteur de cinéma, dont j’ai vu plusieurs films, et que je ne retiens d’ailleurs pas ? Et cette chanteuse, bellissime qui imite …Ah je sais plus ! Je vais changer ma question ! Et cette ministre, la seule femme de ce gouvernement de machos ? Ils sont tous nouveaux, on retiendra plus tard, leurs noms, s’ils font comme ils ont dit, des miracles !

    Écrire, inclure autrui dans ses pensées est une confidence mais aussi un pis-aller ! Une façon de défier l’anéantissement de l’être et de ses idées. Un pari sur l’avenir de ceux qui vont un jour, partir… Ce serait dommage pour chacun de ne rien garder de sa vie, de sa mémoire, de son âme, en partant ! Ce serait dommage pour ce gars, cette maison, cette rue, ce nuage, cette note de musique, cette feuille d’arbre brunie, que la vie ne dure qu’un instant, et qu’elle puisse finir sans laisser un souvenir. Ce serait dommage que notre conscience, notre personnalité, notre soi, notre être, notre existence ne soient que des projections fébriles, de furtives et futiles réactions chimiques, sans lendemains ! La volonté de persister, l’impossibilité de rester sont de perpétuels paradoxes, antinomiques, pour des hommes de passage ! Chez nous, la bataille est celle de subsister ! A ce titre, la vie est sacrée et chaque vie doit être totalement respectée, aimée et sauvegardée, pour ce petit capital unique et irremplaçable qu’elle représente, pour chacun.

    Tout est chimie et physique

    Le cosmos incommensurable, les astres, le soleil en premier, la terre, leur physique astronomique et leur chimie moléculaire et quantique, sont magnifiques, admirables, si complexes et si lointaines, au point que ça se passe en nous, que ça nous fait vivre, digérer, respirer, pense, voir, sentir et mouvoir, sans qu’on en donne les ordres à nos organes, sans qu’on les voit ni qu’on en sente les infinitésimales parties qui composent ces complexes systèmes que nous sommes et que chaque animal d’entre-nous représente…Ouf !

    Qu’avons-nous de plus que cet admirable moucheron qui volète sur le plafond et dont je crains la piqûre, au point que ça m’empêche de fermer de l’œil et de dormir ? La vie est un leurre, un jeu, une explosion de réactions, d’actions et de sentiments, dont le but échappe au plus futé et au plus savant des jouets que nous sommes ! Nous ne sommes que des porteurs de vie et pas toujours des porteurs-sains ! N’est-ce pas, Docteurs en biologie et Savants en religion, tous prophètes confondus ?

    Ce serait dommage que ces acteurs, magiques et prolifiques, malades délétères, corrompus et/ou riches, pitoyables et sereins, malheureux ou pauvres, tyrans ou martyrs, de partir si jeunes ou vieux, ‘’naturellement’’ ou par accident, sans qu’ils puissent trouver la trace de Dieu. Dieu et ses religions, qui les réconfortent et les apaisent. Religions et philosophies, qui les raniment et les rassurent, pour revoir dans l’Au-delà qu’ils espèrent, le souvenir de leurs prodigieuses ou putains de vies ! Celles d’un instant, qui est aussi un miracle en 3D !

    Mais là, je jette un sort, une malédiction faute de bombes ! Me remettant à Dieu pour solder le compte de ce barbare et criminel de Bachar El Assad ! Que les odieux présidents à vie, disparaissent à jamais de la scène ! Qu’ils laissent la place aux peuples pour gérer plus démocratiquement leurs destinées publiques. Celles de citoyens adultes qui n’ont pas besoin de remplaçants du tzar, des dieux ou des prophètes, pour leur montrer comment manger et chier ! Sauf votre respect, car c’est un bienfait biologiquement nécessaire !

    Faiblesses, doutes et connivences.

    Méfiance et ignorance : on oublie ceux qui naissent en ne pensant qu’à la fin du monde, à la résurrection, au jugement dernier et aux sanctions. Un monde que l’on épuise si vite et que l’on pollue si fortement par ailleurs ! On oublie de baptiser et de célébrer les nouveau-nés, ces miracles intuitifs, interactifs, et l’on colle aux regrets, aux misères, aux faiblesses, aux maladies, aux paralysies, au passif et au passé. On oublie l’espoir. On ne voit que les guerres et les égoïsmes, l’hiver sans le soleil et la pluie, ou son absence, sans l’été. Faisons encore une prière collective rogatoire. Vous autres, vous pouvez en rigoler !

    On oublie le plaisir de ce repas. Ce sourire d’enfant encore fébrile. L’odeur de ce café. Celui de cet instant de paradis volé. Cet oiseau sur ces bougainvilliers, cette perruche paradisiaque venue boire sur le bord de la piscine. Ou cet endroit où tu t’es assise, au bord de l’oued pour faire la lessive à l’ombre des lauriers, pendant que ton père priait. Et toi, pour humer une cigarette et respirer à l’ombre des figuiers. Quand à moi, épris d’épreintes, j’ai dû arroser cet arbre avant de ramasser, comme souvenir de notre trip, cette olive d’arganier.
    Continuez cet exercice de mémoire, de vous-même, Lecteur, pour ramoner vos souvenirs, si banaux et puérils, si personnels, mais si riches pour chacun, que c’est dommage, justement, de les oublier ! CQFD !

    Infos et critiques nihilistes

    Insultes insolites ! Les journaux et leurs caricatures, allant jusqu’à publier une image fictive de notre prophète, font fureur et grosses ventes ailleurs, à nos dépens certes ! Et, ils nous font rager. Ils n’ont que ça, les êtres supérieurs et nantis, pour produire dans la culture ou s’amuser ? Pour nous irriter et nous taquiner. La profanation est un calcul sordide fait pour nous déstabiliser et pour exciter les plus intégristes afin de les indexer en glissant à volonté sur la sémantique. Alors qu’ils osent l’insulte, nous restons respectueux, même dans la colère contenue.
    Pas aussi gros que celui de Leïla, un brin de la planète Mars est tombé sur Tissint ! Il a dû mettre des centaines d’années pour voyager. Est-ce un autre météorite venu à Talsint, pour flamber son fugace pétrole ? Non, calmez-vous !

    On ne voit que caricatures et misères, mensonges et crimes. Guerres de libération où des tyrans, sous-développés, continuent à tirer sur les processions mortuaires et à pendre ceux qui osent se révolter. On ne voit que la mort ou la richesse, ce qu’on nous a pris ou ce que l’on va nous voler ! Les plus riches ne pensent qu‘à ça, au lieu de donner ! C’est organique ! Dites-moi si je me trompe !
    On ne relève que les imperfections, sans savoir pardonner les erreurs. On ne donne pas sa chance à ce nouveau gouvernement, par exemple ! On s’amuse de son ventre, de ses souliers, de sa démarche, de ses idées et de sa cravate. Son tic verbal, sa simplicité et sa barbe vous dérident ! Les moqueurs cyniques se croient toujours parfaits et se réjouissent d’être des êtres supérieurs. Forfanteries !

    Crédits et valeurs, partances et espoirs

    DVD. Faillites, dépenses abusives. Comment rendre les crédits des banques mondiales, qui s’ils nous aident à nous équiper et à nous structurer, nous obèrent par leurs poids et intérêts. Jamais liquidés, ils freinent à coups surs notre développement. Comment rendre els crédit et apurer notre situation, si les états les plus fort, les States d’Amérique, la France ont contracté des dettes, 10 et 20 fois plus forts que les nôtres ? Est-ce un mal nécessaire, une nature que de vivre à crédit et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et notre pays ? Comment restituer les vols subis par les grosses Caisses locales, comment calmer les comptes, les manipulateurs, les banquiers, les malfaiteurs, les usuriers et les marchands d’armes, qui craignent pour le Lobbie, et qui nous poussent à moderniser nos armées et notre flotte, à craindre celles des adversaires et de potentiels ennemis, qui eux-mêmes subissent les mêmes techniques de vente, de peurs et de harcèlements vendeurs.

    Que ce soit chez nous ou chez les voisins, on capitalise les peurs on vend les craintes. On exploite ceux que l’on a induits en erreur pour les monter contre autrui ! Il y a des pays et des lobbies qui ne vivent que de ça ! Les anciens sont dénigrés et pourchassés. On ne profite pas de l’expérience de l’autre. Les novices et les apprentis sont hués. Faut-il des chiffres et des études de sociologie pour être compris ?

    Les meilleurs finissent par partir, comme les autres. Les monuments les premiers sont à regretter. Tels nos rois, nos saints, nos leaders, nos illustres chanteurs, notre patrimoine, nos valeurs et ailleurs les plus illustres pontes et les plus grands acteurs ! Les plus célèbres restent un peu plus dans les mémoires et entrent de pleins pieds dans la culture du pays, comme s’ils n’étaient jamais morts. L’âge et les mérites ne sont pas pour rien, ils deviennent célèbres et immortels.

    Farid El Atlas, Rouicha, la plume de loutar* est mort. D’autres voix, celle des flammes et des flambeaux, Sousdi, s’est éteint le même jour. Ils sont comme un nuage de lait sur une tasse de café chaud. Huile d’olive et miel d’arganier, Oranges et Yasmine, ce Maroc suave, fort, doux et fier, qui cultive ses us et ses dons subtils. Poésie, culture, artisans et agriculture, rejoignent les murs et les champs, les ports et les cités, pour élever ce pays au rang de ceux qui comptent dans le monde et qui prospèrent dans la paix !

    Mais il est des arbres, venus d’aileurs, des monuments deux fois centenaires, que les gérants ont laissé arracher et tuer sciemment ! De quel droit ? Ah si morts,leurs bois pouvaient calciner dans l’enfer leurs corps ! Dieu pardonne-leur, car les humains, bléssés, ne savent pas le faire !

    Charisme et responsabilité

    Laissons la radio et les infos ! Une odeur délicate monte de la cuisine. Il faut aller prendre ses médicaments. Mais il fait trop froid pour se doucher. Fébrile et endolori, tu ne cesses de cracher et de tousser. La symphonie de la rue reprend de plus belle. Il faut quitter le lit et aller au bureau. Sortir de la pénombre et aller sur la scène continuer le jeu ! Laisser le délire poétique, subintrant ! Aller appliquer le capital d’expériences et de sciences apprises, pour cultiver la vie et lutter contre les faiblesses et les maladies, face aux tares et aux taxes, face aux exclusions et contre les injustices ! Robin s’est levé !

    Votre charisme et votre aura, votre savoir ou votre argent, vous ont permis d’être élu. Un vagabond, ringard vous tend la main. Résipiscence et résilience, il ne s’agit pas de lui donner l’aumône, Excellence ! Je m’adresse à vous, ô ministres intègres ! Mais c’est le fait d’assister une Association qui vous a tendu la main, pour faire du bien et que vous avez refusé de faire !

    Prêtre, berger, instrument ou laquais, vous êtes un serviteur et non un maître, Excellence ! Il est venu vous saluer, pour vous remercier ou vous demander un renseignement, voire vous féliciter. Il est venu vous saluer, civiquement, librement, même si vous êtes un ministre ou un parlementaire aujourd’hui, lui a de toujours été un militant et un citoyen ! Alors Dubon, répondez-lui poliment ! Demain vous serez vieux ou malade, exclu ou appauvris, à deux pas de partir sous la vindicte des maladies ou des huées ! Alors répondez-lui maintenant, par civisme ou par politesse. Ne restez pas obtus ou abscons ! Vous pouvez scinder les pieds pour mieux comprendre.

    Lois vicieuses, lois perfides

    Des copies impossibles du jour au lendemain, même si la planète est devenue un village. Sauf qu’on a à faire à des mascarades mondialisées, hypocrites, des profanations du réel. Opacités politiques, lois perverses et impudentes, lois scélérates et fallacieuses, mondialisées sans respect ni pudeur. Des slogans et des divagations de célébrissimes profiteurs, des strates des pays richissimes, forts de leurs exploits ordinaires, et qu’ils veulent nous inoculer, généraliser aux plus pauvres des régions éloignées, aux peuples muselés par les us et les coutumes, qu’ils exploitent, comme à ceux qui sont juchés sur les montagnes enneigées, loin des villes, des écoles et des routes, dont les langues sont étranglés et les droits ligotés. Idées borgnes, vérités faussaires, ou manœuvres stupides, qui ensorcèlent, conquièrent et emportent l’enthousiasme épaté de nos gérants. Mais, mondialisation oblige ! Il faut bien faire des progrès, même à doses homéopathiques. Et suivre les premiers coureurs, même en rampant. Ou même en reculant !

    C’est valable pour les dormeurs, les malades, les handicapés et les ministres !
    Car, qui n’aime gravir les monts, traîne à jamais dans les vallées » !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 22 décembre 2012

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    #206769

    Sujet: PERDU DE VUE

    dans le forum Café OujdaCity
    nizarovicia
    Membre

    Ce jour n’étais pas comme les autres. Il l’a considéré comme un qui est spécial , critique et sans ressemblant.
    C’est vrai !! puisqu’il métra fin a 35 ans d’immigration .
    Ca fait 25 ans qu’il a quitté son pays et ses parents , pour aller vivre sous un autre toit , un autre pays plus riche que le sien, un pays qui représentait pour lui la belle vie, le beau avenir, et le très beau rêve qui s’est réalisé après obtention de son diplôme « Docteur en management » .
    Ile se souvient encore du jour dans lequel il a obtenu son visa pour le canada ! il s’est éclaté de joix !! enfin fini la pauvreté ! et je vais embrassé la terre du pays du paradis !! les portes du paradis envin ouvertes !!! il a annoncé la bonne nouvelle a ses parents.
    Sa mère a su qu’elle ne va pas supporter son éloignement d’elle « c’est mon unique enfants » disait elle .
    Son père lui disait a son tour « c’est vrai mais on peut rien faire !! mais soyons raisonnables , soit sûr qu’on bien élevé notre petit et certainement dés qu’il va stabiliser sa situation il va revenir nous voir !! tu vois !! même pas un an et tu va le revoir ! cesse de pleurnicher ! c’est un homme maintenant et il doit chercher son bonheur ! construire son avenir ! c’est un vrai homme et saches qu’il va revenir avec grandes choses de là-bas !! c’est mon fils je le connais très bien !! j’ai confiance en lui » , il disait cela seulement pour consoler la maman et se consoler lui-même ! mais de son fond il savait que peut être qu’il va jamais le revoir !! il a su cela car quand il lui avait posé une question demandant si il allé revenir rapidement ? il n’a pas pu trouvé de réponse !
    A l’aéroport il leur a dit « n’ayez pas de crainte !! je ne vais pas m’absenter longtemps . juste le temps pour faire ma carrière et je vair revenir vous voir ! je reviendrais après , je vous promet ! et je vais vous rappeler a chaque fois que j’aurais l’occasion . chaque week-end ! pourquoi pas ?
    Il se souvient encore de la dernière fois dans laquelle il avait embrassé ses parents ; il leur a dit alors que leurs larmes ne cessait de tomber « je vous rappel dés que je serais là-bas !! prenez soin de vous !! ne pleurez pas s’il vous plais !!!!
    Sa mère lui a répondu : « souvient toi petit que t’a famille t’aime trop , et que même l’argent du monde ne sera te la remplacer !!
    Puis partit ! jamais il n’est revenu ! ni téléphoné !
    Il est au canada . il se souvient qu’il a été bien reçu … il a trouvé un beau job … ………….. il commencé a gagner de l’argent …………. monté sa propre entreprise ….. s’est marié avec un canadienne.. a eu des enfants mais un jour il s’est bloqué devants le miroir !! ou est ce jeune marocain plein de rêve et d’espoirs ? c’est un vieux maintenant !! il bien réalisé tout ses rêves !! mais il a perdu aussi beaucoup de choses !!!!! 35 ans passé sans un seul instant de repos ! de concentration !!
    35 ans passa si vite a un point qu’il ne s’est même pas rendu compte de son âge ni du temps !!!
    35 ans passa dans lesquelles il a perdu grande chose !!! les lien le liant a ses origines !!! ou en est t’il de tout cela !!! 35 ans sans avoir pris la peine de demander d’après ses parents !! les appeler !! revenir au pays !!! els voir !!!! sa religion !! ses traditions !! il collé une peau étrangère sur sa peau originale et quand il essayé de l’enlever pour voir celle d’origine il n’a pas pu le faire !!
    35 ans passé et voila qu’il se retrouve aves deux enfants canadiens ne sachant aucune choses sur leurs racines !!! du pays source !! même leurs prénoms « Nathalie et Paul »
    Il a réalisé tout ses rêves mais a perdu le plus précieux !! « les origines !! les racines !! »
    Mais il s’est dit peut être qu’il n’est pas si tard . j’ai besoin de sentir l’odeur du bled !!
    Il a demandé a ses enfants de l’accompagnes mais il ont refusé « l’Afrique ? jamais !!! mon père est devenu fou ! »
    Ça fait 35 ans qu’il parti seul et voila qu’il revient seul .
    L’avion sur terre du Maroc sous un soleil si chaud réchauffant les cœurs . la terre natale .
    Dés qu’il a mis son pied sur le goudron bien chaud la joie est revenu a son cœur !! un bonheur qu’il n’a jamais ressenti a l’étranger ! je suis revenu !! je ressens l’odeur du pays .
    « le beau soleil c’est mieux !! Mon pays !! Ma vrai vie ! Je m’en fou de tout «
    Il s’est senti prêt a laisser tout !! a perdre tout mais a une condition ; qu’il revient comme il était avants ! Amoureux de la vie ! aller de nouveau avec ses amis a la plage, s’assoir devants la porte de la maison pendant des heures et des heures en discutant avec les amis et le voisins tout en buvant un délissant verre de thé que sa mère a préparée . Beaucoup de souvenirs ……
    Il prit le chemin de la ville natale. tout a changé.. Ou sont les arbres flottants dans un vert éblouissant ? la belle nature ? il y’en a que des bâtiments !! Des villas sur les côtés ! des usines ! Des nouveaux quartiers ! la ville pleines de voitures de cars, d’autobus ! tout a changé a un point qu’il même pas su d‘ou aller a fin d’escaler enfin sur son quartier !! il n’a pas pu le reconnaitre qu’après avoir demandé a un passant .
    Tout a coup il Lisa dans une pancarte d’un café un nom familier pour lui « café liberté » c’est bien celui dans lequel il passait ses soirée avec ses amis. même le café changé « grandit, devenu plus splendide, plus moderne ».
    Son cœur a commencé a battre rapidement !! il savais que leurs maison familiale se trouvait juste derrière ce dernier !!
    Il s’approchas pas a pas ! en c’était la grande surprise !! y’a plus de maison !! y’a juste une terre vague !! il commença trembler !!! ses dents rinçais !! avans qu’il se retourna il entendit une voix derrière lui disant : « vous cherchez quelque chose monsieur ?
    – S’il vous plaît ! connaissez-vous les propriétaires de cette terre ? enfin les ancien habitants de la maison qui se trouvait içi ? sur cette terre ?
    – Non mais j’ai entendu parlé que la terre s’est écroulée la tête des ses habitants et il sont mort tout les deux !! les pauvres ! cette maison était vraiment un danger pour les voisins car il était trop vielle !! vous savez avec les pluies que connais la région c’est tout a fais normale que se genre d’habitation ne puisse y résister !!
    A cet instant même il a senti que ses jambes n’ont plus de forces pour le tenir !! tombé sur terre .
    « Je suis perdu »

    Conclusion : « aimez vous ! y’a rien dans cette vie qui pourra remplacer votre famille !! vos parents ! vos frêres et sœurs ! vos conjoints , vos grand parents ,oncles, tantes, cousins , neveux, amis ni vos origines , aves mes salutations ; EL AKKAF Nizar 2011-12-31 »
    EL AKKAF Nizar
    31/12/11

    #279032

    En réponse à : ka33333333333333333k!!

    abdou1010
    Membre

    en cherchant un peu j’ai fini par en trouver une, juste pour plaisir à ma cherie qui n’est pas marocaine.
    je vous fais profiter de cette recette mais attention je ne l’ai pas encore essayée, j’attend le week end prochain :
    1 kg de farine
    2 verres d’huiles
    4 verres de sucres semoule
    1/2 verre de sesame
    2 oeufs
    2 cuillères à soupe d’anis en poudre
    2 sachets de levure chimique
    1 sachet de levure de boulangerie
    de l’eau tiède (combien?)
    question : la différence entre l’ka3k mou et celui qui est croquant?
    merci pour votre aide

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    TROP PENSER NUIT A LA SANTÉ, SURTOUT QUAND C’EST INUTILE !

    Chronique du bout des lèvres. Pensées éparses ou nuisances subtiles ? Balivernes dispersées ! Il n’y a que dans le noir que l’on rêve. Ici, en dehors du brouillard et des brumes tenaces, il fait crânement beau ! Un temps de vacances multiples et de troubles dangereux ! À se croire à Londres, sans visa, par temps de guerre. Au Moyen-âge, bien sûr, avec un tas de rats et de pestes ! Un temps beau et froid, comme un mâle insolent et superbe. On est loin du Printemps. Sans succès, il est parti ailleurs. Et on appelle, paumes en l’air et prières aux poings, l’hiver, au secours ! Ses pluies du moins, mais trop SVP Sidi Rebbi ! Juste ce qu’il faut à cette terre, ses animaux et ses gens ! La grippe et la sécheresse, les maladies hivernales nous guettent. Et le vaccin on n’y croit plus, même si c’est gratuit. L’OMS comme l’ONU, ont tourné les gens au ridicule ! Qui croire par ces temps à ne pas mettre un chien dehors. Quitte à supporter ses crocs, l’escroc et les tirs de cailloux des voleurs. Point de salut à toi ‘’intelligente noblesse’’, le truand au col blanc, qui ose encore se voir sur son miroir hebdomadaire et parler de la fauconnerie. Traditions et dérision, le cynisme des prédateurs se perd. On ne respecte que les puissants, on n’aime que les riches. Nos complexes sont un énorme héritage qui grèvera l’avenir de nos enfants.

    Critiques en partance
    De profundis ! Adieux mesdames, surtout à celles qui ont coloré les affiches. Critiquer à l’ombre des couettes, quand l’ogresse est partie, est une forme de courage, qui rejoint les peurs d’antan. Celles de la gente civilisée des villes impériales. Devant les assises absentes et face aux rêves de l’enfance, aux endurances matures, face aux rues, face aux blouses délurées, des rires sardoniques ont fusé sur la télé et le Net. Des revers idiots, de perverse nature pour une odalisque ! On parle de beauté fatale La beauté, selon nos labels, est ainsi faite. Vous étiez si aimable et si belle, que vous nous aviez inspirée. Et même notre patience a été conquise, à votre insu. Seulement, il y a eu des erreurs des coups, pour un peu les tirs ! On ne lui demandera pas plus, elle fut ! Quand la frousse est partie et que s’installent en moins d’autres caresses, cela frise la folie. On patiente et on prie que cela cesse et que le bon dieu ou nos maîtres, nous changent de geôliers ou de bagnes !

    Syndrome de Münchhausen
    Avoir peur de rire, de critiquer, de pleurer et continuer de souffrir, fait partie d’une autre gageure, une autre guerre contre soi et qui manque d’être perçue. On comporte une blague. Celle où le citadin était dans le rôle le plus abject. Celui de l’impuissance au lit. Il entendait dehors les cris de chats, s’entretuer pour faire l’amour. Timide, cela l’y encourageait et le faisait rire. Il entendait le bruit des chars et des tirs, le bruit d’un avion, ou leurs échos métalliques, d’un autre temps, fruits de son imagination, le chaos de la guerre. Qu’à cela ne tienne ! Il pensait que c’était la fin du monde .Que la résurrection était proche et qu’il fallait anticiper le paradis ! Ou n’était-ce là qu’un rêve, et qu’en face de lui il y avait un voleur, qui ayant percé sa porte et bercé de morale, voulait le remercier avant de partir ! Il craignait pour sa chair et ses enfants. Et, ne pouvant se retenir, il lui fit un bras d’honneur, sous les couettes. En s’y enfonçant encore, de peur d’être égorgé, en osant montrer sa colère. Nous sommes les héritiers de ces puissants combattants ! On nous vole notre identité et notre avenir. Mais on veut persister sous les couettes ! On nous tue, on fait la politesse pour les prier les voleur de revenir. Il est des partis qui n’ont oublié ces vertus millénaires, des insoumis, qui ont cédé fruits et terres, pères et mères ! Syndrome sadomasochistes, des gens battus, qui aiment leurs ardents séducteurs ! Syndrome de Münchhausen

    Alternative de la narration
    On raconte différemment cette histoire du bourgeois. Le pouvoir ou le pour voir, si on y est ! Plutôt, le strapontin que l’exclusion. Le cheval de Troie pour percer les murailles de la ville ! Les estropiés de la morale se sont tus ! Alors notre père de famille, ne va pas se désister. Il va affronter le voleur. Il va crier et alerter les voisins. Ailleurs il s’emparera d’un fusil ou d’une hache ! Mais là, il n’a même pas de pistolet ! Il va crier en appelant des noms fictifs ! Ceux des présumés Khamar, Lhoussine, Mohamed et Ali. Tour à tour il répètera des noms de ruraux, supposés être plus robustes. Comme qui dirait aujourd’hui, il appelle le gardien, le chauffeur, le cuisinier et les servantes des voisins. Faisant mine de ne pas voir le gredin, il va courir et frapper taper sur les portes. Éveillant les dormeurs et les survivants ! Pour faire la foule, donner l’impression du nombre d’hommes, afin de déstabiliser le voleur ! Pas facile dans une ville fermée, cernée de murailles d’antan, où il n’y avait ni gardes armés ni sécurité de nuit, pour la sécurité de ses habitants. N’allez-pas croire que cela existe partout, maintenant ! Je vous laisse comme moi en suspens, ignorant ce qu’il est advenu au commerçant

    Écritures et décodages
    On a souvent varié les peintures avec des styles, des écoles et ateliers innombrables et novateurs. Bien moins les styles d’écriture, où tout doit être clair, brillant et perçant, à peine cru, mais très facile. Digestible !
    La lecture n’est pas un automatisme mais une réflexion pendant et après décryptage. Il n’y a pas de mots simples pour expliquer les choses compliquées. Mais ce n’est pas en compliquant les idées, par l’usage de mots complexes et indéfinis, que l’on accède à l’autre et que l’on peut communiquer. Ainsi exprimer des idées complexes, n’est pas un standard aisé. La recherche du mot précède l’élocution et en perfectionnant l’idée de départ elle-même. L’idée se nourrit de la phrase qui la porte. La locution enrichit l’élocution. L’éloquence détruit la communication. Un dépit, un danger aussi grave que les croûtes de peinture qui transforment un tableau en montagne, à force de le sculpter.

    Cogitations et existence
    L es idées simples et communes, fatigantes et stériles pour certains, sont plus amènes chez le pédagogue qui s’épuise à les décliner. Il les instille par degré et avec patience jusqu’à faire entendre son sujet aux destinataires et plaire aux plus étourdis. Il cherche les mots les plus simples, les plus adaptés et cela par degrés Selon les destinataires, afin de les instruire et de mieux les toucher. Mais ce n’est pas par culture que l’on coure ni par besoin de manger que l’on peint ou qu’on lise ! Il y a des besoins autres que préliminaires, quand on s’investit et s’implique vers l’altitude, non seulement le défi porté à soi, mais la quête de son plaisir aussi. Là aussi cette culture, cette gymnastique ne se font pas sans peine ni sacrifices. Qui cherche des défis à porter à soi, prospecte de parmi les difficultés, sans les éluder.

    Pédantisme et vanité
    Ainsi, expliquer les choses compliquées, exprimer les idées naissantes, n’est pas aussi aisé que de mettre une pièce dans une fente de tirelire. Gravir les sinuosités des pistes montagneuses est aussi ardu et stressant que les inattendus des métaphores et les labyrinthes où joue le scripteur pour s’amuser. Gravir des montagnes est aussi fastidieux, mais cela rapporte à l’alpiniste et aux grimpeurs qui le suivent, autant d’estime pour soi que de volupté. La joie du sommet est à ceux qui y accèdent. Sauf lorsque la quête du Graal se solde par l’absence de trésor. Seulement tout le monde sait que dans de monde de la mystique de la métaphysique des religions et des légendes, il n’y a que les idées qui importent. La vérité, la réalité de la quête, son aspect le plus positif est déjà acquis dans son cursus, dans la foi et le culte, non dans l’arrivée au but recherché, qu’il soit mythique ou surestimé. Il sème le parcours.

    Ou frivolité et nullité ?
    Plus terre à terre, sur le terrain, ce sont les entrainements et les courses, les exercices, qui donnent de la force et non l’accès à la médaille, au trophée et au papier diplôme. Ceci est pour apporter un peu de satisfaction, réelle, à notre quotidien, qu’il soit de simples ouvriers ou de grands magistères. Sans qu’il soit fait de postes ministériels, de postes boiteux, de mensonges et de branle-bas de combats, de supercheries de type, super salaires odieux et de lotissements délivrés au franc symbolique, à titre congratulations pour les silences les complicités et autres nécessaires connivences de la vie courante, entrepreneuriale, politique

    Partages et partitions ratées
    Des prix de compensation ou de consolation, où l’on voit un ministère occupé par pas moins de quatre têtes de ministres ! Je me demande pourquoi on les réduit à 18 d’entrée pour en sortir près de 40 la fin ! Opération de chtara* à la marocaine, magie et prestidigitation, goulou baz* ! La main tendue, on serre en premier, quitte à relâcher par la suite. Si on lâche plus pour commencer, on ne peut plus rien donner aux ‘’gourmands’’ par la suite.
    Partages ou marchandages par anticipation ? Ou économie sur les retraites, malvenues d’ailleurs, et que l’on délivre aux ‘’sénateurs’’ partants et autres ‘’intermédiaires’’ déchus, après de notables sommeils publics, des rigolades on live ou des disputes, voire de plus saines absences ! Spectacles affligeants et notoires qui nous empêchent d’avoir une chaine parlementaire ! Primes de complicité ou primes contre la déprime ?! Connivences, corruption, népotisme ou carriérisme ? Connivences et collusions salutaires, adaptation de fait, face aux complicités et aux compromissions. Structures organiques, telles que décriées, devenues normatives, mais néanmoins entretenues par real politique.
    En vérité, en politique les administrés sont aussi loin de la politique que les consommateurs de pain et de kefta* ne le sont de la culture et de l’élevage ! On peut bouffer de l’âne dans nos saucisses avec autant de maïs ou de blé, génétiquement modifiés dans nos assiettes, consommer autant de médicaments génériques, imparfaits ou peu purifiés, autant de produits chimiques, sans nous en rendre compte et sans qu’aucune hygiène de ville n’investisse les cuisines ou les étalages ! La politique est loin, la vérité aussi. Nous sommes loin du jeu et des pouvoirs ! Aussi loin de la création et de la conception des choses et des plans, qu’un conducteur d’auto ou de PC ne le sont de la fabrication de la voiture ou de celles plus mateuses et physiques des ordinateurs !

    Médire des maux à dire
    Destins destitués. Le monde des consommateurs est fait de récriminations et d’insatisfactions en chaine. En cela il est pareil à celui des politiques. Nous avons le droit d’élire, vite très vite, des gens sur parole et sur des programmes amalgamés en vrac, qu’ils n’ont pas l’opportunité d’essayer d’appliquer ou qu’ils ne pourront jamais appliquer. Il n’y a théoriquement que leur parcours qui ressemble à un exercice de sport. Le but le Graal est du domaine de la légende. Il en est ainsi du chômage et du lotissement comme des vertus démocratique qu’ils voudraient apiquer. Ils dirigeront et nous guideront à vue, en commettant des erreurs naturellement, comme celle du genre humain en cela on leur pardonnera après leur avoir laissé le temps de jouer sur les cobayes ! Nous avons le chois d’être heureux ou malheureux selon la passivité nôtre à supporter ce qui nous dépasse. En cela, philosophes épris de religions asiatiques, nous sommes les bons sujets du destin et des lieux et des climats où nous naissons et où nous sommes condamnés à tenter de subsister !
    Penser autrement est du domaine du délire sinon de la rébellion. Et en cela, les superpuissances, par lobbies, banques et multinationales interposées, sont celles des nations qui décident du devenir des autochtones et de l’histoire de l’humanité ! Comme je disais ailleurs de notre avenir et de nos destins, les pluies et les grands états interfèrent avec nos libertés et nos destins, se substituant à dieu sinon à la nature. Ou presque ! Mais, même leurs rôles, utiles ou néfastes, sont écrits. Nous, nous ne pouvons pas le savoir, mais eux, ils les prédisent s’ils ne les planifient ! Nous sommes leurs obligés, de par le modernisme impulsé avec leurs langues et leurs dieux et leurs doutes. Et qui plus est mécontents des sommes fabuleuses qu’ils nous doivent ainsi qu’à nos ultimes ! Complot séculaire ou hypothèque à vie pour des états, néoformés ou archaïques, qui tardent à devenir adultes, réellement libres et indépendants.

    Pour lire donc il faut se concentrer.
    La patience et la concentration maintenues sont utiles au pilote. Comme la confiance en sa boussole et sa barre ! Son étoile, ses matelots et en son bateau. Que ce soit un état ou un gouvernement pour le capitaine c’est le même cas. Mais les avions d’antan n’avaient pas de pilotage automatique. Il fallait au maître une attention de chaque instant. Difficile de lâcher les mains quand on conduit une auto. Même des pensées importantes peuvent être futiles ou graves. L’errement d’un instant peut causer l’accident.

    Invitation ou sédition récréative,
    Allez-vous narguer leur sort ou le dénoncer ? Madame la ministre de la santé, maintenant que vous êtes parmi nous, de l’autre côté du sérail ou des barreaux ; maintenant que vous êtes une malade comme une autre, un bulletin de vote, comme des millions d’autres, maintenant que vous êtes libres des contraintes et des silences dus au devoir de réserve, maintenant que vous êtes plus heureuse de vos compétences acquises, du fait des connaissances médicales apprises, et plus réfléchie, bien au fait autant de contraintes que des problèmes, plus libre d’épouser une cause, par civisme vous pourriez dénoncer le chemin de croix que traverse chaque malade ! Phrase proustienne, qui n’enlève rien à l’invitation, qui vous est faite, si vous prenez le temps de la lire posément.
    Vous êtes le témoin illustre de nos incompétences diverses, tous secteurs confondus, sans sectarisme! N’est-ce pas ? Comme de l’esprit de profit et d’arnaque, la corruption, qui n’existe pas que dans nos secteurs ! Je cite sous formes de tirets des constats. La détérioration et les manques structurels, en passant par la suffisance des hommes et sur leurs paresses, qui cachent leurs incompétences et leurs insuffisances en moyens ! Y compris le manque de soutiens, d’assistance ou de moyens, de tuyaux pour dépasser les négligences du personnel. Les malades sont toujours isolés, angoissés, peureux, séniles et très seuls et infantilisés face à l’administration, qui représente le makhzen, face à leurs maladies et au personnel. Répétition surlignée. Les malades sont toujours aux affres des urgences, face aux manques d’ambulance et de services des urgences équipés ! Le personnel hier dévoué est aujourd’hui, placide, déçu et dévoyé, il perçoit les malades comme des barbares, des envahisseurs parachutés d’une autre planète. Les malades non-couverts ou peu, malgré vos efforts, manquent toujours de moyens pécuniaires, quand c’est sérieux. Nous sommes au Maroc, ne voyez pas que les Mégamalls, Madame ! Vous avez été le témoin de ce théâtre maladif et de prédation, soyez maintenant leur avocate. Adhérez, à notre invite ! Oubliez le passé incomplet, Adhérez !

    Conscience des faiblesses,
    On brûle : harakiris maghrébins ! Des despérados d’hier au brûléros* d’aujourd’hui ! On se consume au travail, quand on y est et qu’on le trouve. Mais rien que pour travailler, on se grille. On se tue pour se soigner. On se carbonise pour nos droits ! C’est gauche, vous en convenez ! On a coutume, là-haut, d’oublier nos existences. Nous se sommes que des statistiques, des chiffres, rarement des humains. Ou juste pour applaudir les palanquins et embrasser à genou des mains. Si, si très haut, il y a de magistrales exceptions et du travail de fait. Un travail pieux et constant. Mais, là en ce qui vous concerne directement. On le dirait à force de l’entendre faire ! Vous êtes d’une autre race, d’un autre monde, bourrés d’une éthique différente, endurcis d’une morale tout autre. À moins de se suicider, seule expression qui reste, on est pour vous inexistants. Les chiens, à la limite, les chevaux, certes, ont plus de considérations que les moutons. Faut-il braire ou hennir pour avoir un peu d’estime et de compassion ? Quelle garantie, quelle confiance attribuer aux changements timides et aux reflexes tenaces de peur ou d’appropriation ! Bon Dieu, ne nous oubliez pas sur cette terre ! Dites-le à ceux qui nous gouvernent, ici, là ou ailleurs ! Nos plaintes, nos droits, nos dols, nos vies, c’est important pour nous, jamais pour eux…Et pour vous, Seigneur ? On n‘a qu’une vie, avant d’être rappelé ailleurs !
    Kénitra, le 9 Décembre 2012
    Dr Idrissi My Ahmed,

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    AUX MEMBRES DU NOUVEAU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES !

    Exhortations

    Appel au nouveau Gouvernement, aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des taxes sur les maladies. Un Projet de société nouveau basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ou les diverses étapes des soins ! Ayez, nous vous en conjurons la détermination d’opérer une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares !

    Messieurs les Ministres,

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux, techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade, dans la vente des médicaments !

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM
    Constatez, avec nous honorables messieurs !

    En effet, chers lecteurs et/ou futurs malades, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !
    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !

    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car, chers Lecteurs, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !
    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas!

    EXHORTATIONS A SM LE ROI, QUE DIEU LE GUIDE !

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande Mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    MADAME, ET MESSIEURS LES MINISTRES

    En vous félicitant et vous remerciant de votre rôle de médiateurs avertis, nous demanderons aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, aux membres du Gouvernement Benkirane, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu, à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 03 janvier 2012
    Dr IDRISSI My Ahmed, Président de l’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com Site : http://myasthenie.forumactif.com

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    QUID DES TAXES SUR LES TARES ?
    RAPPEL A L’ATTENTION DES NOUVEAUX PARLEMENTAIRES
    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADES


    Après nos appels aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des Taxes sur les Maladies, le moment est venu de féliciter ceux qui doivent écrire une partie du destin des Marocains qu’ils vont encadrer à partir du Gouvernement et du Parlement. Le Parlement de par les lois qu’il avalise et celles qu’il est en droit de produire, interagit sur l’accès aux soins des malades et interfère sur leurs propres vie et destin !

    RAPPEL AU NOUVEAU GOUVERNEMENT
    ET A L’ATTENTION DES NOUVEAUX PARLEMENTAIRES

    Nous en appelons depuis près de dix ans à une réforme des mœurs fiscales attardées et des réglementations usuraires qui frappent d’exactions sordides et cruelles le chemin de croix qu’est celui en fait de l’accès aux soins des malades, sous nos tropiques !

    Voici donc pour les dirigeants d’aujourd’hui un Projet de Société Nouveau, basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Ceci est un appel pour des soins sans entraves ni butées fiscales indirectes, sans arnaques sur les médicaments ni sur les autres étapes des soins !

    Nous en appelons aux nationalistes, aux libéraux, aux socialistes de tous les fronts. A ceux qui ont un référentiel d’éthique religieuse et qui voient dans l’amoralité de ces taxes une entorse au bon droit, quels que soient leurs crédos ou leurs appartenances politiques. Comme nous en appelons aux conseillers de SM le Roi qui sont nécessairement épris de justice et de raison.

    Aussi, pour une Réforme fiscale générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares, adhérez, nous vous en prions, à notre vision et à notre appel de grâce à SM le Roi.

    EXPLICATIONS

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des intrants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne voulons pas de demi-mesures, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle renaissance du secteur de la Santé et une Réforme fiscale, vigoureuse, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi ! Un véritable projet de société, humaniste et humanitaire, qui n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion des élections prochaines.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.
    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM

    Constat de taxes illégitimes et iniques. En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ?

    Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat un malade, enfant, femme ou vieillard, menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Qu’il soit myasthénique, SEP, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !

    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude !

    Qui plus est ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et entraide envers ceux qui souffrent et non d’exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivent plus à écouter, à innover ni à oser pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les progressistes du gouvernement, ni amendables par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jeté comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.
    Vous le savez, Honorables Lecteurs et vous, messieurs les Ministres et les Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !

    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, c’est soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher, à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !

    EXHORTATIONS A SA MAJESTÉ LE ROI SIDI MOHAMMED VI

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que SM, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse du Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec audace et courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les réticences antérieures !

    En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demandons aux dirigeants et à tous les Partis qui sont associés au nouveau Gouvernement, aux proches Conseillers de SM, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon les médecins et les malades, passe avant le pain et le travail, qui n’en sont que les moteurs et les compléments. Car si le Peuple est pauvre, ne l’écrasez pas, SVP !

    Kénitra, le 21 Décembre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED, PRÉSIDENT DE L’AAMM
    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel : aamm25@gmail.com Site : http://myasthenie.forumactif.com

    #207005
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

    A MONSIEUR SI FOUAD ALI EL HIMMA

    Après une expérience unique et exceptionnelle, pleine de prestiges et d’éclats dans maints secteurs, et pour avoir mérité l’un des postes les plus nobles et l’une des plus judicieuses fonctions, celle de Conseiller de SM le Roi, voici en guise de félicitations chaleureuses, pour vous, une réédition de notre appel de réforme fiscale sur les soins.
    Puissiez-vous avoir l’opportunité historique de la proposer et de la réaliser, sous la conduite de Sidna ! Et de la réussir de là où vous êtes, pour les progrès du Maroc en matière de solidarité et pour la dignité des citoyens, de cette tranche la plus affectée par le sort et la plus éprouvée par les maladies. Je vous dis par anticipation, merci votre Excellence, et bonne lecture.

    DR IDRISSI MY AHMED

    Après nos appels aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi pour une Réforme des Taxes sur les Maladies, le moment est venu de féliciter ceux qui doivent écrire une partie du destin des Marocains depuis la Nouvelle Constitution. Ceux qui vont encadrer et accompagner le Gouvernement.
    Nous appelons depuis près de dix ans à une réforme des ‘’mœurs fiscales attardées et des réglementations usuraires’’ qui frappent d’exactions sordides et cruelles le chemin de croix qu’est celui en fait l’accès aux soins sous nos tropiques !
    Nous en appelons les libéraux et les socialistes de tous les fronts. A ceux qui ont un référentiel d’éthique conforme à celui de Sidna, et qui voient dans l’amoralité de ces taxes une entorse au bon droit. Un appel réitéré à tous les Conseillers du Roi et qui sont épris de justice et de raison.
    Voici pour les dirigeants d’aujourd’hui un Projet de Société Nouveau, basé sur plus d’humanité envers les malades et moins d’exploitations sur leur état. Des soins sans exactions fiscales indirectes ni arnaques sur les médicaments ni sur les autres étapes des soins ! Pour la réalisation d’une Réforme Fiscale Générale sur le circuit des soins, sans discriminations entre les tares. Adhérez à notre vision et à notre appel de grâce à SM le Roi.

    POUR UNE REFORME MENTALE ET FISCALE
    DES TAXES IMPOSÉES SUR LES MALADIES

    EXPLICATIONS, REFORME ET DÉFISCALISATION

    Poursuivant notre œuvre d’information médicale et de solidarité, nous venons suggérer avec courtoisie et franche insistance aux Cadres de notre pays, aux Ministres concernés, aux illustres Conseillers de SM le Roi, d’appuyer notre appel de salubrité publique, maintes fois réitéré.

    Nous vous demandons de bien vouloir introduire à l’adresse de SM le Roi, que Dieu Le guide, et de défendre notre requête d’exemption de la TVA et des taxes de Douane. Ceci sur toutes les étapes de l’accès aux soins. C’est-à-dire sur tous les médicaments, leurs intrants, les réactifs et le matériel destinés aux soins des malades.

    La défiscalisation requise s’impose, pour être efficiente, tant sur le matériel de laboratoire, des composants des médicaments que des réactifs destinés aux analyses. Ce sont autant de butées qui en cascades surajoutées, obèrent l’accès aux soins et renchérissent les pratiques et les investissements. Ce sont des contraintes, tant sur les personnes, non sécurisées sociales, que sur les Caisses Mutuelles elles-mêmes et les hospices ! Assujettissement qu’il est juste de lever sur tous les médicaments, sur tous les soins et pour tous les marocains, sans discriminations aucune entre les maladies et les tares, sans exclusive de certaines pathologies sur d’autres !

    La Réforme attendue devrait éliminer les Taxes de Douane et de TVA, sans restriction, pour s’appliquer sur tous les secteurs de la Santé, nous le disions, afin d’obtenir un impact efficace, capable de générer des comportements sanitaires plus salutaires et une économie appréciable pour les malades et leurs Caisses ! Une réforme de l’importateur de matériel au malade, de l’industriel du médicament au médecin.

    Nous ne souhaitons pas de demi-mesures, parcellaires et réductrices et inefficaces. Nous ne voulons pas de manipulation, cosmétiques, ni de manœuvres populistes et dilatoires, mais une réelle Renaissance du secteur de la Santé dotée d’une Réforme fiscale, vigoureuse, motrice, digne de la nouvelle philosophie du pouvoir de SM le Roi Sidi Mohammed ! Ce véritable projet de société, humaniste et humanitaire, n’est guère étranger aux valeurs et aux pratiques de solidarité de SM. Et ce souhait fervent, cette requête déférente, nous les réitérons avec ardeur et sans défaillance, à l’occasion de l’application de la nouvelle Constitution.

    Dans notre pays, à peine 35 % de la population seraient plus ou moins couverts par la jeune AMO, (Assurance Maladies Obligatoire). Ainsi, à titre complémentaire, cette réforme est vivement demandée à SM le Roi. Elle devra toucher tous les secteurs dans la cascade de leurs prestations où interfèrent les taxes de Douane et de TVA.

    Celles-ci commencent par taxer les investissements industriels, intéressent les laboratoires paramédicaux techniques et hospitaliers. Lesquelles taxations amoncelées encore, se répercutent sur les coûts des prescriptions des examens complémentaires et de diagnostic, en grossissant les prix des examens de radios et des analyses, pour s’appliquer en outre sur les soins et achever enfin, le malade dans la vente des médicaments.

    LE PLAIDOYER DE L’AAMM

    Constat : En effet, cher lecteur ou futur malade, à Dieu ne plaise, quelle valeur ajoutée y a-t-il dans une angine, une bronchite, un ulcère, une diarrhée, une énurésie, un asthme, une dépression, une angoisse, un tic, une démence ? Quelle valeur ajoutée y a-t-il dans les maladies internes, chez les malades musculaires et neurologiques ? Trouvez-nous une valeur ajoutée ou de quoi taxer avec justice et équité, avec justesse et honnêteté, une cardiopathie, une cataracte ? Voire une diplopie, comme c’est courant chez les Myasthéniques, une dysphagie, un encombrement des bronches, et dans toutes les formes d’impotences des membres que combat le malade, enfant, femme ou vieillard, qui est menacé à tout moment par une aggravation de son cas ou par un handicap à vie ? Et ceci, qu’il soit myasthénique, SEP, porteur par une affection neuromusculaire, débilité par une autre affection plus courante, ou porteur d’une autre pathologie, aigue ou chronique, voire plus tragique encore !

    Comment peut-on encore exploiter ces tares et ces malades, que menacent à tout moment la déchéance, l’handicap, le confinement humiliant, la misère, la mendicité, la honte et l’exclusion ? Si l’on veut faire œuvre de développement humain ou humanitaire, la réforme fiscale attendue sur la santé, est un versant qui a un impact social sensible et conséquent pour la gloire du Souverain! Aucun alibi ne peut plus désormais défendre cette fiscalité de la douleur ni les réticences à s’en débarrasser !

    Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume SM Si Mohamed, avec force, brio et ténacité. Et nous le proclamons, ici, avec sincérité, loyalisme et certitude ! Et nous le répétons dans ce plaidoyer, sans crainte des redites.

    Qui plus est, ces taxes de Douane et de TVA sur la santé, sont en fait des pénalités sur les maladies, les fièvres et les douleurs. Car cher Lecteur, les seuls qui paient ces taxes, sont ceux qui souffrent, subissant une ségrégation de fait ! Impopulaires et iniques, ces taxes indirectes et sournoises, exploitent ostensiblement les seules tranches malades de parmi les citoyens, préservant avec bonheur, ceux et celles qui ne sont pas malades…Mais qui devraient faire œuvre de solidarité et d’entraide envers ceux qui souffrent et qui sont livrés à une exploitation !

    A ce titre donc, ces taxes indirectes, perçues comme des exactions prédatrices, contrairement à celles qui sont équitables et généralisées, sont inciviques et antisociales. Qui plus est, ces taxes ne sont pas plus qu’une série d’entraves et de freins sur l’accès aux soins, aggravant de leurs 25 % près, toutes les étapes du parcours sanitaire, dans tous les secteurs et les hospices de santé, militaires, publiques et privés ! Elles iront desservir l’AMO et contrecarrer l’esprit de l’INDH, telle que promue comme chantier de règne de S M, que Dieu Le garde et Le fortifie !

    RÉQUISITOIRE ET ÉTHIQUE

    Face à cette arnaque archaïque, séditieuse, insouciante et sans conscience, mais honteusement légalisée depuis des lustres, tout se passe comme si le budget d’exploitation des malades était figé, génétiquement fixé et irréversible ! Us traditionnels ou « tertib », taxes féodales ou paresse ou inaptitude des législateurs ? Tout se passe comme si nos élus et autres cadres, devenus parlementaires ou ministres, n’arrivaient plus à écouter, à innover ni à oser, pour le bien de leur électeurs !

    Taxes indues, ni révisables par les libéraux ni par les progressistes du gouvernement, ni amendées par les parlementaires, c’est une malédiction originelle, sempiternelle qui est jetée comme une tare et qui plombe les marocains ! Ces exactions condamnent à perpétuité les Marocains, à subir le boulet et le carcan de taxes iniques et à les supporter comme autant de sévices et d’injustice sur leur santé !

    Nous avons parlé antérieurement de dîme et de gabelle, tant cette indécence nous heurtait sur le plan de la simple morale et du civisme, que du fait de son concept archaïque et féodal ! Cette fiscalisation de l’affliction et de la misère physique est surtout anachronique, compte tenu de l’action sociale prodigieuse qu’assume disions-nous SM Sidi Mohamed, le Libérateur des indigents et des handicapés.

    Il s’agit d’un rançonnement de la morbidité, qui est l’antithèse des efforts immenses et ubiquitaires que SM prodigue à Son Peuple, avec valeur et panache, sur le terrain de la réalité, pour rendre leur dignité aux tranches affaiblies de son Peuple. Nous en sommes les premiers à nous en féliciter et à Le louer pour cela entre autres charismes.

    Vous le savez, Monsieur le Conseiller et honorable lecteur et vous, messieurs les Ministres et autres Conseillers de SM, par expérience ou par intuition, mieux que n’importe quel malade de notre société ! La simple logique l’affirme, sinon, les pères de famille, qui vous diront quand ils ne voient pas pourquoi leurs fils malades et leurs parents affaiblis, doivent en plus de leurs souffrances, s’acquitter du quart des dépenses de santé au fisc collectif !

    Ces taxes surajoutées, régies par des réglementations attardées, sont vécues comme des châtiments punitifs, par tous les malades marocains, par toutes les familles, dont vous êtes, de par vos fonctions de proximité, Si Fouad, comme messieurs les Cadres, les réceptacles, sinon les intermédiaire les plus avertis, auprès de notre Souverain bien aimé !

    Entrées subrepticement dans la pratique et grossies avec le temps, ces taxes devenues habituelles par la force de l’inertie et de l’insouciance des choses, sont des pénalités, anti-humanitaires, sur les douleurs des gens et leurs fièvres. Nous ne le répéterons jamais assez ! Les supprimer c’est donc, messieurs les Décideurs, soigner plus vite et mieux, bien plus de personnes ! C’est aussi réduire les complications et les handicaps, qui coûtent si cher à l’Etat, quand il s’en aperçoit, et que c’est alors trop tard pour agir !

    En toute citoyenneté, dans tous les systèmes de pensée économique du plus libéral au socio démocrate, et dans tous les sens du civisme le plus élémentaire, les lignes des produits de confort et de luxe, devraient permettre logiquement à nos illustres financiers, de combler le manque à gagner sur les rubriques de santé et de ménager ceux qui malades, ne produisent pas !

    EXHORTATIONS A SM LE ROI

    Nous adjurons ici, à travers votre respectable entremise, la Grande mansuétude et la clairvoyance de SM le Roi. La sagesse qu’il est de réformer, pour rendre justice, toutes ces calamités passéistes, est digne des actions superbes, courageuses et exemplaires de SM. Si le progrès humain est la clé de voûte du chantier de l’INDH, la santé en est la base, autant que le pain, l’eau et la dignité par le travail ! Les bénéfices à lever de ces sanctions injustes, qui s’abattent sur les familles et leurs malades, sont incommensurables sur le plan de leurs retombées populaires et nationalistes. Curer ces dols c’est produire un effet de sympathie énorme envers le peuple qui s’en souviendra le jour des élections ou des votes…

    L’opportunité de supprimer les taxes indirectes de Douane et de TVA sur les médicaments, le matériel de diagnostic et les intrants des soins, sera un starter pour l’imaginaire et l’esprit entrepreneurial des jeunes investisseurs et un baume pour les Marocains. Cette forme de ‘’charité’’, de démocratie ou de simple justice, sera vécue par tous, comme une satisfaction, pleine de reconnaissance et de déférence envers Sa Majesté le Roi Sidi Mohamed et tous ceux qui gravitent autour du pouvoir !

    Parce qu’il y a une solution économique, simple, qui rétablit la dignité et parce que c’est juste et éthique, parce que notre Pays contribue à propager les valeurs humanitaires, parce que notre Roi, avec exemplarité et vigueur, dispense Sa volonté généreuse de solidarité à l’adresse de Son Peuple, nous continuerons à expliquer aux Cadres, nous insisterons avec politesse, auprès du Législateur, pour que cette réforme logique, s’applique avec courage et qu’elle ait lieu malgré la nonchalance et les résistances !

    SI FOUAD ALI EL HIMMA,
    En les remerciant de leur rôles de médiateurs avertis, nous demanderons aux économistes, aux enseignants, aux médecins, aux pharmaciens, aux proches Conseillers de SM le ROI, avec dignité, courtoisie et sans relâche, de défendre notre requête et de vouloir bien la transmettre, en Haut Lieu à SM le Roi , avec leurs meilleurs plaidoyers, parce que la Santé, selon nous médecins et malades, passe avant le pain et le travail.

    Kénitra, le 9 Décembre 2011

    DR IDRISSI MY AHMED, PRÉSIDENT DE L’AAMM

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
    112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
    Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
    Courriel: aamm25@gmail.com Site http://myasthenie.forumactif.com

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