Résultats de la recherche sur 'un grand merci'

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15 réponses de 196 à 210 (sur un total de 899)
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  • #206534
    houmidi59
    Participant


    Nous sommes en l’an 2213.Cela se passe dans une ville située sur le sommet d’une montagne. C’est un jour ensoleillé du mois de janvier .Il fait une chaleur insupportable, à tel point que la plupart des gens sont restés chez eux.
    Cependant, un homme d’un certain âge, habillé d’un costume d’une couleur bleue claire, se dirige à pas lents vers un grand bâtiment. J’ai oublié de vous dire qu’il tient un grand animal en laisse. Vous ne le devinerez jamais : un lion.
    Dès qu’il entre, un employé accourt vers lui :
    _ « Bonjour monsieur Elmekki, heureux de vous revoir après tout un mois.
    Pour toute réponse, l’interpelé lui remet une carte magnétique. Celui-ci la fourre dans une fente d’une machine. Aussitôt, un écran s’allume et on peut voir des caisses numérotées de A à Z.L’homme désigne de son doigt la lettre D.L’employé acquiesce et clique sur le bouton indiqué.
    Quelques instants après, un autre employé surgit d’une porte derrière eux tenant à la main une mallette qu’il tend à monsieur Elmekki. Ce dernier l’ouvre et vérifie son contenu. Dedans, il y a des boites qui contiennent des comprimés, des dragées et des pilules, les unes différentes des autres par la couleur et la forme.
    Le premier employé apostrophe son client :
    _ « C’est votre alimentation pour une durée de trente jours.
    En souriant, il ajoute :
    _ Vous avez un bonus d’une semaine .Cela vous permettra d’inviter des amis ou tout simplement pour votre profil personnel
    Le client remercie par un sourire ; puis, il sort de la banque tout en recevant des courbettes des employés.
    Dans un autre coin quelque part, des individus très différents de notre homme. Ils sont habillés d’un tee-shirt et d’un pantalon d’une couleur rouge foncée. Ils semblent en colère .Aussi, ils se querellent entre eux :
    _ « Il faut faire quelque chose, dit l’un d’eux
    _ Quoi par exemple, répond un autre
    _ Je ne sais pas reprit le premier ; c’est à vous de voir
    _ Pour le moment, on ne peut rien tenter, intervient le plus âgé d’entre eux. Vous voyez bien que les hommes bleus ont pris leur précaution. Les attaquer, ne sera qu’un suicide.
    _ Alors, crie l’autre, on va mourir de faim
    _ Mais non, rassure le vieil homme ; on pourra toujours se contenter des herbes des champs .
    _J’en ai marre de manger toujours des plantes .Moi, je veux des fortifiants
    Tout en criant, il quitte les autres.

    A suivre………..

    PS: la suite dans trois jours

    #275135
    nass
    Membre

    merci beaucoup HOUMIDI, tu as vraiment fais battre mon cour..!
    c’est que de beaux souvenirs que tu as fais surgir…grand MERCI. 😉

    #275857
    houmidi59
    Participant

    Le bûcheron : 13 eme épisode

    Les cinq frères enfermèrent les deux détenus dans la cabane d’Ahlam après les avoir solidement ligotés et bâillonnés. Sur ce, ils se dirigèrent vers la grotte .Nacira était restée pour surveiller les deux malfrats .Au début, elle avait peur ; mais quand on lui expliqua que là ou ils devaient aller était plus dangereux et ils ne voulaient pas courir le risque de mettre sa vie en danger, elle obtempéra .D ‘ailleurs d’ici peu Jaber serait à ses côtés d’un moment à l’autre.
    En ce qui concerne ce dernier, après deux heures de marche, il arriva au village .Aussitôt, il se dirigea vers la gendarmerie. Comme, il était connu, on le fit entrer immédiatement dans le bureau du chef.
    Celui _ci l’accueillit :
    _ « Quel bon vent vous amène mon cher ! Est-ce à propos de la bande en fuite ?
    _ En effet, monsieur. Cette fois, on a trouvé leur véritable cachette
    _Alors, racontez-moi tout !
    Ainsi, Jaber donna un bref aperçu de ce qui s’était passé et a fini par dire :
    _ « L’oncle Abderrahmane et mon frère sont toujours dans la grotte surveillés par la bande .Deux d’entre eux sont venus au village ; malheureusement, je les ai perdus de vue
    _Ce n’est pas important.
    Puis, il appela l’un des gendarmes en faction devant la porte et lui donna les instructions
    _Je vais vous accompagner pour vous montrer le chemin déclara Jaber
    _ C’est bon ; moi aussi je vais partir avec vous

    ********

    Les cinq frères et Ahlam atteignirent bientôt la grotte. Tout était calme .Après avoir allumé des lampes électriques, ils s’avancèrent sans faire le moindre bruit. Arrivés devant le second passage souterrain, le grand frère, par un geste de sa main, demanda au groupe de s’arrêter .Il héla l’un de ses frère qui vint aussitôt vers lui : _Tu vas toussoter, histoire de te faire remarquer par ceux qui sont à l’intérieur ; puis tu récites le mot de passe qui nous a été donné par le vieillard
    Surtout essaie d’imiter sa voix
    Alors, ce dernier : heu…heu …
    _Qui est là ? Cria une voix de l’intérieur
    Comme toute réponse, le frère répondit : la souris a vu le chat
    Aussitôt, ils entendirent tous : qui regardait le chat.
    Donc tout allait bien
    Le grand frère dit : tout va bien les amis, faites sortir les deux intrus, on va s’occuper d’eux. Ce sont les consignes du chef
    _Qu’est ce qu’on va faire d’eux ?
    On va les jeter dans un grand fossé que nous avons découvert à quelques pas d’ici
    Allez, grouillez-vous et commencez par les deux détenus
    Un bref silence .On eut l’impression que les bandits n’avaient pas confiance .Quand, on entendit :
    _ Allez-y rattrapez le premier !
    C’était l’oncle Abderrahmane
    On le poussa hors du passage ; puis on s’occupa du suivant.
    Le grand frère les appela une fois de plus : on vous attend à la sortie de la grotte ; faites vite
    _D’accord, répondit une voix de l’intérieur
    Les cinq frères, Ahlam, le vieil homme et Khalil sortirent de la grotte et se cachèrent derrière quelques buissons.
    Quelques instants après, trois hommes apparurent sur le seuil de la grotte. Comme, ils ne virent personne aux alentours ; l’un d’eux s’écria : ou sont-ils partis ?
    Aussitôt, on leur sauta dessus et on les immobilisa sur le champ. Après les avoir ligotés .Abderrahmane agrippa celui qui semblait être leur chef par le col de la chemise et lui dit :
    _ Qui est votre chef ?
    _Je ne vous dirai rien ; puis allez vous faire foutre !
    Brusquement, un coup de poing s’abattit sur sa gueule et une goulée de sang jaillit de ses lèvres fêlées.
    _Salauds, salauds ….vous allez payer ça cher
    _Je crois que c’est vous qui devrez le payer cher .Quelques année de prison vous donneront l’occasion de penser à vos méfaits.
    Comme par miracle, les jeeps des gendarmes s’arrêtèrent tout près d’eux. Jaber accourut vers son frère : Allah soit loué, tu es sain et sauf ; ainsi que l’oncle Abderrahmane
    Le chef des gendarmes regarda les héros et dit : je vois que vous avez fait tout notre travail
    _Pas tout à fait, répliqua Khalil, vous allez devoir les embarquer pour les mettre au frais dans l’attente d’être jugés. C’est votre travail à présent
    _ Vous avez raison
    Puis :
    _ Embarquez-moi tout ça et revenons au village !
    _Attendez, cria Ahlam, vous allez devoir passer chez moi .Il y a deux colis qui vous attendent .Il y a aussi Nacira qui doit se ronger les ongles.
    Ne la faisons pas attendre
    Aussitôt Ahlam et ses compagnons montèrent dans les jeeps pour les guider vers la demeure.

    ***********
    Nacira était sur le seuil de la porte .Elle accourut vers les arrivants en appelant de toutes ses forces ses deux frères et son oncle
    _Rassure-toi, Nacira , tout le monde est sauvé
    _Dieu soit loué, dit elle avant de se lancer vers Khalil, Jaber et l’oncle Abderrahmane pour les embrasser
    Devant ces moments de retrouvailles, le chef des gendarmes quitta les héros après les avoir chaleureusement remerciés.
    Pour ce qui est d’Ahlam, Nacira, ses deux frères et le vieil Abderrahmane, on les invita à passer la nuit à la ferme.
    Un grand dîner était prévu en leur honneur. C’était aussi l’occasion de faire plus ample connaissance entre eux.
    Khalil regardait amoureusement Ahlam. Celle-ci détourna aussitôt un visage tout rose .Nacira l’avait remarqué :
    _ On dirait que mon frère Khalil a le béguin pour toi
    Pendant ce temps, le plus grand des frères dit à Abderrahmane en montrant Nacira de son œil : _C’est une fille brave et courageuse
    Après un bref silence, il ajouta :
    _J’aimerais bien l’avoir comme épouse
    Le vieil homme sourit : c’est un immense honneur d’avoir un gendre aussi noble et valeureux que toi mon fils. Dorénavant, elle est à toi
    _Mais, hésita celui-ci, il faut d’abord le lui demander
    _Pas la peine, répondit Jaber, j’ai vu son regard qui ne te quittait pas des yeux .D’ailleurs, observe-la !
    Le grand frère avait hâte de retourner chez lui ; aussi il lança à la cantonade :
    _Allez mes amis, retournons vite chez nous. Bientôt le soleil va se coucher et notre père sera inquiet par notre absence.

    A suivre

    PS : un épilogue est prévu pour éclaircir un point important de cette histoire.

    #206533
    moukha
    Membre

    La galère des Oujdis avec la RAM Royal Air Maroc ,
    Il faut féliciter la RAM pour son savoir faire et surtout côté communication, ma mère souffrante et ma sœur avec ses trois enfants en bas âge avaient le vole à 21h10 hier je les ai accompagnés avec mon petit frère à Orly et voilà les voyageurs m’informent que le départ aura lieu de Charles de Gaule. Bon on a dit ce n’est pas grave l’essentiel que vous partez et une fois au pays la chaleur de la famille va vous faire oublier cette galère, alors on attend on attend rien, vers 20h00 les bus pour faire la navette entre les deux aéroports arrivent. J’étais frappé par le calme des voyageurs croyez moi pas de panique une solidarité tout le monde dans les cars qui ne partent pas, les chauffeurs n’ont toujours pas eu l’ordre de partir le flou total. Ce qui est étonnant dans cette histoire c’est que je n’ai pas vu l’ombre d’un représentant de la RAM,la seule info qui circulait: vous allez partir de Charles de Gaule ; surprise voilà un autre groupe d’Oujdis qui arrivent eux devaient partir à 13hxx qui montent gentiment dans les cars. Maintenant il y a plus de 45 mn si ce n’est pas plus les femmes et les bébés dans les cars, la température hier sur Paris était plus de 28 °. Encore une surprise finalement ceux qui avaient le billet à 13hxx partent d’Orly et les autres de Charles de Gaules (rassurez vous cher lecteur le cauchemar de tes compatriotes n’est pas fini) après une longue attente les cars ont démarré. Donc les accompagnateurs dont mon frère et moi font parti vont pouvoir rentrer chez eux, tout en espérant que la RAM va faire le nécessaire et prendre soin de ces clients Oujdis et qu elle va tout faire pour se racheter et surtout arrêter la souffrance des bébés et ne pas casser la joie des enfants. A 23h00 j’appelle ma sœur pour prendre de ses nouvelles, les pauvres finalement ils vont passer la nuit à Chales de Gaules et qu’ils vont partir demain matin. Aujourd’hui vers 14h30 mon frère m’appelle pour me dire qu’ils sont à Orly et notre sœur à appeler notre grand frère pour qu’il lleur apporte quoi manger. A suivre.
    Merci la RAM et félicitation continue ainsi le succès est au RDV.

    #275852
    houmidi59
    Participant


    Le bûcheron : 8 eme épisode

    Dés que Khalil atteignit le lac, sa sœur et son frère accoururent vers lui :
    _ »Mais ou étais tu passé pendant tout ce temps, dirent-ils en chœur
    _ On a bu du café et on s’est même lavé, ajouta Jaber »
    Khalil les regarda et sourit :
    _ » rassurez-vous tout va bien .Mais ce qui m’a tardé en chemin c’est ma rencontre avec une étrange personne qui vit seule
    _ Allez, je vais tout vous raconter…. »
    Ainsi, il leur conta tout sans rien oublier ; puis il conclut :
    _ » la bûcheronne nous invite chez elle .Il ne faut pas la faire trop attendre .Allons lui rendre visite !
    _ Mais, fit remarquer Nacira prévenons oncle Abderrahmane
    _ Ah, sursauta Khalil, mais lui aussi il est invité
    _ Pressons le pas, notre hôte est très pressée de faire votre connaissance. »
    Les enfants suivis de leur oncle trouvèrent bientôt la demeure de la jeune solitaire .Celle-ci était sur le seuil de la porte. A ses côtés se tenait sa biche .Khalil remarqua qu’elle avait changé d’habit. Elle venait de mettre une belle robe et s’est couverte les cheveux d’un splendide foulard de soie. Dès qu’elle remarqua leur présence, elle se précipita vers eux : _ » _ »soyez les bienvenues dans mon modeste logis
    _Ne dites rien, vous allez passer la nuit chez moi
    Le groupe consentit avec un hochement de tête. L’oncle Abderrahmane était le premier à se manifester :
    _ c’est avec un grand plaisir que nous acceptons votre invitation
    La bûcheronne les fit entrer et les invités constatèrent que la maison était bien meublée. Il y avait une grande table avec des chaises, un fauteuil, et un grand lit .Les affaires étaient bien rangées. La jeune hôtesse demanda à ses invités de prendre place chacun autour de la table. Sur ce, elle disparut un moment derrière une porte ; puis, réapparut tenant un plateau garni de bonnes choses : du café et du lait dans deux thermos de couleurs vives, un pot de confiture, un paquet de fromage, du chocolat en poudre et du pain coupé adroitement en morceaux
    _ »Servez-vous lança-t-elle à la cantonade.
    Khalil, Jaber, Nacira et leur oncle mangèrent de bon appétit
    On peut dire que vous ne manquez de rien, fit remarquer Khalil
    _ »Vous vivez comme une citadine, ajouta Jaber
    _ Vous êtes belle, complimenta Nacira
    _Vous aussi, objecta l’hôtesse
    Et d’ajouter :
    _ au fait appelez-moi : Ahlam
    _Merci Ahlam, conclut Abderrahmane
    Quelques instants plus tard, les hommes sortirent pour explorer les alentours tandis que Nacira aidait Ahlam à débarrasser la table, laver les verres, puis remettre les affaires à leurs places.
    Bien entendu, Nacira ne manqua pas de féliciter sa compagne :
    _ » vous êtes vraiment une personne exceptionnelle ; moi, je n’aurais pas tenu plus d’un jour dans cet endroit. J’avoue que j’ai peur, surtout la nuit
    Ahlam se laissa choir sur le fauteuil et dit :
    _ moi aussi au début, j’avais la frousse. Au moindre bruit, je sursautai .Puis après, je me suis habituée.
    Quand, j’ai trouvé la biche, je me suis concentré sur elle : tout mon temps je le passais avec elle .C’est ainsi que j’ai senti une grande envie de vivre seul. Enfin pas tout à fait. Il y a ma petite biche et puis, mes voisins qui habitent à trois kilomètres de chez moi
    Nacira l’interrompit
    _ »: Pourquoi ne vis-tu pas avec eux ? Comme ça, tu ne manqueras de rien et seras protégée
    _ Tu sais, fit remarquer Ahlam, mes voisins me l’ont demandé à maintes reprises, mais je crois que j’aime surtout la solitude ; et puis , je ne voudrais pas m’éloigner de la tombe de mon père et celle de mon frère.
    _ Enfin, tu es assez grande pour prendre des décisions observa Nacira
    _ Si on sort prendre un peu d’air, invita Ahlam
    _ Bonne idée, acquiesça son interlocutrice. »

    A suivre…….

    #275823
    mounavri
    Membre

    Un très grand MERCI à MR ALAA !! SUPER !!!

    #275847
    houmidi59
    Participant

    La bûcheronne et la biche : 3 eme épisode

    Khalil entra dans une grande écurie .Il y avait beaucoup de moutons, de chèvres, d’agneaux et de brebis.
    Soudain, un des vendeurs s’approcha de lui :
    _ » N’es-tu pas le fils d’Abderrahmane le bûcheron ?
    _ Oui, répondit celui-ci avec hésitation.
    Puis :
    _ Vous connaissez mon père ?
    _ C’est un vieil ami à moi ; nous sommes lui et moi comme des frères.
    _ Dis-moi, ou es ton père ?Cela fait presqu’un mois que je ne l’ai pas vu au village.Est-il malade? »
    Khalil baissa sa tête et dit :
    _ » oui, monsieur et il est même très souffrant!
    Après une brève hésitation, il ajouta :
    _ » mon frère et moi avons décidé de chercher du travail au village….
    _ Braves enfants, le complimenta le vieil ami du bûcheron .Je vais vous aider tous les deux .Toi et ton frère vous allez vous occuper de mon bétail.
    _ Mais, acceptes-tu de vivre comme un nomade ? Car vois-tu, bientôt, je vais emmener mon troupeau vers d’autres régions moins froides que celle-ci .Si ton frère accepte, je vous emmènerai tous les deux avec moi. Comme ça, vous m’aiderez. »
    Khalil semblait content, mais il crut bon d’ajouter :
    _ il y a aussi ma sœur qui est restée à la cabane avec mon père
    Le vieil homme sourit :
    _ bien sûr qu’elle nous accompagnera dans notre voyage
    _ Et pour mon père, ajouta Khalil
    _ Lui, aussi conclut-il. »
    Puis, il sortit de sa poche un billet de 20 dirhams qu’il donna à son interlocuteur :
    _ » Va acheter de quoi manger et boire ainsi que des vêtements .Dans trois jours, je vous attendrai à cet endroit .Soyez là avant 8 heures du matin.
    _ Merci monsieur, s’exclama Khalil .Je vais annoncer la nouvelle à mon frère .D’ailleurs, il est sûrement entrain de me chercher. »

    A suivre…….

    #275679

    En réponse à : un cousin de nulle part

    houmidi59
    Participant

    On fit entrer mon ami dans un salon aussi vaste qu’un terrain de football. Dedans étaient étalés huit ou neuf sommiers sur lesquels étaient posés de gigantesques matelas .Il y avait accroché au mur de grandes photos de la famille de l’hôte. Ce dernier ne manqua pas de donner quelques détails: ça c’est mon père, celui-là c’est mon grand-père, celle-ci est la femme de mon oncle…….
    Encore une fois, le cocher souhaita la bienvenue à son invité et lui dit : Voudriez-vous boire du thé ou du café ?
    Mon ami ne savait que répondre : non merci, se hasarda-t-il de répondre
    L’hôte était catégorique : non, cher invité, il faut bien que tu boives quelque chose ; note bien qu’on ne manque de rien , il y a même de la limonade ou du jus de fruits si le cœur t’en dit
    Mon ami réfléchit un moment ; puis: d’accord, alors je prendrai bien un verre de thé à la menthe
    Aussitôt, l’hôte sortit de la pièce ; et quelques minutes, il réapparut avec un plateau qu’il déposa sur la table , aussitôt, une autre personne entra dans la pièce .
    Je te présente mon voisin : Larbi ; il est originaire d’Oujda
    Non, de Berkane, rectifia le nouvel arrivant
    Soudain, mon ami sursauta : mais on s’est déjà rencontré tout à l’heure .J’espère que vous n’avez pas oublié : au restaurant
    Ce dernier le regarda surpris ; puis, il se tapa le front : Ah, oui! excusez-moi pour tout à l’heure, j’étais un peu occupé .Au fait , j’avais une course urgente à faire .Alors, je me suis sauvé .
    Mon ami était quelqu’un de pacifiste et qui ne faisait aucun mal même à une mouche. Aussi, il dit : c’est oublié mon ami
    Et d’ajouter : cependant, j’aimerais bien savoir si vous connaissez un cousin à moi : il habite à Marrakech …il s’appelle…
    L’hôte l’interrompit : cher invité chaque chose en son temps .Pour l’instant, tu es mon invité
    Pour commencer, buvons du thé; ensuite, je vais te présenter mes nouveaux voisins d’Oujda ; après, on dînera et enfin je te répondrai à ta question au sujet de ton cousin
    Mon ami acquiesça de la tête et sourit en signe de consentement.
    Ainsi, le thé fut servi accompagné d’une variété de gateaux.Ensuite, des amis de l’hôte entrèrent dans la pièce .Mon ami fit leur connaissance après une brève présentation de la part du cocher. Les quatre arrivants étaient inconnus de mon ami
    Bientôt, le diner fut servi. Mon ami se régala du festin à tel point qu’à la dernière bouchée, il eut du mal à se relever.
    Enfin, on débarrassa la table et on apporta aux invités de l’eau pour se laver les mains
    Quelle fut sa surprise quand mon ami remarqua la personne qui tenait la bouilloire et la bassine: c’était son cousin
    Ça alors, il, je n’aurai jamais imaginé te rencontrer dans cette maison
    Pourquoi, s’interrogea le nouvel arrivant
    Ben, j’ai vu les quatre oujdis qui habitent les alentours et je ne connais aucun d’eux
    Après un bref moment de silence : mais, dis moi étais tu au courant de ma venue?
    Le cousin ria malicieusement avant de dire : tu sais cousin, sans rien te cacher je le savais depuis des heures
    Et il montra du doigt le faux cousin : c’est grâce à lui
    Et d’expliquer : on m’avait déjà annoncé ta venue à Marrakech. Alors, je me suis dit : mon cousin ne sait pas ou j’habite ; mais, comme je le connais, il va sûrement me chercher à la place jamaa el-fna .Alors, j’ai pensé te guetter , quand j’ai vu notre faux cousin et je me suis dit que toi aussi tu vas tomber dans le panneau en le voyant. Heureusement pour moi, c’est toi qui l’a remarqué alors que normalement c’était à lui de te repérer
    Et de conclure : on peut dire que tu lui as bien facilité la tache
    C’est ainsi qu’il s’est enfui pour me prévenir .Aussitôt, je t’ai envoyé le cocher et la suite tu la connais
    Bandes de rigoleurs, finit par lâcher mon ami
    Puis, il embrassa son cousin en disant: je suis quand même heureux de te revoir après une si longue absence

    Fin

    #275675

    En réponse à : un cousin de nulle part

    houmidi59
    Participant

    Merci Alaa-eddine

    Un cousin de nulle part (suite)

    Mon ami m’a affirmé qu’il avait attendu le retour de son cousin près d’une demie heure.Ce n’est pas normal, s’est-il exclamé tout d’un coup.Puis, il se dirigea vers le caissier .Justement , les toilettes se trouvaient de ce côté là.

    S’il vous plait , n’avez-vous pas remarqué un homme mince avec une barbichette sortir des toilettes?0

    Le caissier fit la moue:
    _ »personne n’y est entré depuis presque deux heures
    _ Mais…mais, s’exclama mon ami, ou est-il ?
    _ Qui ? questionna le restaurateur
    _ Mon cousin , lacha le chercheur
    _ Désolé, conclut le vendeur de tajine, je ne connais pas votre cousin. »
    Mon ami fit le tour de la grande pièce ; ce qui ouvrit davantage son appétit.Alors, il fit appeler le garçon et lui dit tout simplement:
    _ » apportez-moi à manger ; j’ai faim
    _ Que désirez-vous , l’apostropha ce dernier « 
    Mon ami regarda autour de lui : sur la plupart des tables, il y avait des tagines
    _ Apportez-moi un grand tagine et une bouteille de limonade bien glacée
    Quelques minutes après, il quitta les lieux et prit la direction de la mosquée de la koutoubia.Justement l’appel du muezzin se faisait entendre : c’était l’heure de la prière d’el-asr .Avant d’entrer dans les lieux saints, mon ami enveloppa ses chaussures d’un sac de plastic ,puis le déposa juste en face de lui .Car, m’a-t-il dit, les voleurs de godasses sont partout au Maroc .Donc, il entama son entrée par une prière de deux rakaats en guise du salut de la mosquée.A peine la prière terminée son sang ne fit qu’un tour, ses yeux s’écarquillèrent et sa bouche s’ouvrit sans piper mot .De son index , il pointa l’endroit ou il avait laissé ses chaussures.Celles -ci avaient disparu.Pas de doute, l’un des voleurs l’avait remarqué depuis son entrée à la mosquée.Alors , il a profité de ses prosternations et il a pris le sac de plastic.Il était entrain de réfléchir , quand l’imam fit son entrée et la prière d’el-asr débuta.
    Mon ami m’avait dit que durant toute la prière son esprit voguait ailleurs .La preuve, il fut srpris quand il entendit : salamou alaykoum
    Mon ami sortit de la mosquée désemparé, affligé et très démoralisé
    Son voyage chez les bahjas ne s’annonçait pas bien
    Je lui avais demandé s’il était sorti les pieds nus, il s’est mis à rire et m’a répondu : non
    Et d’ajouter , heureusement que j’avais dans mon sac de voyage une autre paire de chaussures
    Donc,lui ai-je dit du tac au tac: tu te doutais bien qu’on pourrait te voler tes pompes
    Il me toisa du regard un moment , puis il me dit : pas tout à fait mais moi j’ai toujours apporté avec moi deux exemplaires de chaque chose .
    Et de me montrer : le pantalon, la chemise , les chaussettes, le tricot…les chaussures: durant mon voyage , j’en mets toujours deux de chacun dans mon sac
    Même le portefeuille , j’en ai deux
    Epaté par cette philosophie , je répliquai : mais comme toi, mon ami , deux il n’y en a pas !

    A suivre…….

    #255902

    En réponse à : هالة النقاب

    touria016
    Membre

    Salam oujda48, au nom de la communauté oujdinaute, je te souhaite la bienvenue parmi ta nouvelle famille virtuelle.

    Ce sujet concernant burqa et identité nationale a déjà été évoqué, et je te remercie de remettre en avant le débat ici, ça prouve que certains se préoccupent d’une des questions cruciale qui nous concerne.

    Je suis d’accord avec toi sur tout le fil, à 100%. On est stigmatisé, un discour stigmatisant sur la seule appartenance à l’islam, les médias nous pointent du doigt, au départ on nous a sortit les caricatures, puis c est la burqa, en Suisse les minarets etc etc et malheureusement je pense qu’on est encore loiiin du bout de nos surprises.
    Mais tu vois, je me demande aussi si nous même on serait pas quelque part le problème aussi, oui nous ! quand on en voit certains qui pensent avoir une mission de convertir les autres, de grands chikh dire que le but en fait, c ‘est d’islamiser les autres…désolée mais je pense que si on veut donner une bonne image de ce qu est nôtre religion, hé bha tout simplement, on arrête ce genre de pratique.

    Bref, c est sur qu’on est en train d’être attaqué là où ça fait mal (nôtre identité), mais tout ça c est que de la distraction startégique. Les politiques quelles qu’elles soient ne trouvent plus de réponse à la crise sociale et ils essaient d’ethniciser le débat, de jouer sur nos points faibles : l’impulsion. Hé oui, on a trop tendence à vouloir se laisser distraire. C’est vrai que c est pas évident, mais il nous appartient à nous en tant que musulmans, à faire un travail sur nous même pour savoir comment répondre dans cette adversité. Une réponse intelligeante, basé sur la persévérence, le travail la justice sociale, la créativité…et d ailleurs tout ça, on va devoir en répondre. Et comment on y arrive ? bha en faisant un travail sur nous même, el 7ikm fi nafss. Parce que toute personne qui ne travaille pas sur son nafss trouvera des gens qui utiliseront son nafss contre elle !!!

    Alors bilan des courses : on est vraiment à la boure. Mais je pense que si on fait un effort là dessus, sur nôtre nafss, sur nôtre sérénité, nôtre capacité à savoir répondre fermement mais calmement aux attaques dont on fait l »objet, on poura avancer et faire en sorte de pouvoir vivre avec l’autre dans un climat bien meilleur que celui règne aujourd’hui.

    #206468
    francoise
    Membre

    Bonjour à tous,

    J’ai 55ans je vis actuellement en Belgique et j’ai décidé de venir passer ma retraite à Oujda.
    Je viens tout le mois de juin à saïdia et je viens en même temps acheter une demeure pour y vivre fin 2010.
    Voici mon problème:
    Acheter une maison ou un appartement?…A qui faire confiance pour avoir des conseils lors de mon achat?…Faut-il absolument que la maison ou l’appart soit titré?…Vaut-il mieux passer par une agence immobilière ?…
    Je connais assez bien Oujda et suis par ma grand-mère marocaine de racines ( ma grand-mère était Meknesi)…
    Merci des conseils que vous me donnerez tous…du moins je l’espère…

    timo9
    Membre

    SM le Roi lance le projet Oujda Urba Pôle pour un coût total de 2,5 milliards de DH

    Oujda- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a donné mercredi le coup d’envoi des travaux de réalisation de la première tranche du projet « Oujda Urba Pôle ». Ce projet d’un coût global de 2,5 milliards de DH devra générer plus de 1.500 emplois.

    – Le Souverain préside la signature d’un accord de partenariat relatif à ce projet.

    – Un grand chantier en phase avec les projets structurants lancés par SM le Roi.

    La 1ere tranche achevée en 2013.

    A cette occasion, le Souverain a présidé la cérémonie de signature d’un accord de partenariat pour sa réalisation.

    Ce chantier de grande envergure s’inscrit en droite ligne avec les Orientations Royales visant le développement de projets structurants dans le Royaume, ainsi qu’avec la politique de relance des investissements.

    L’accord de partenariat a été signé par le wali de la région de l’Oriental, M. Abdelfettah El Houmam, le président de la Commune urbaine, M.Omar Hjira, le directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), M. Anas Alami, le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), M. Mohamed Rabie Lakhlie, le directeur général du Centre régional d’investissement (CRI), M. Driss Moulay Rchid et le directeur de l’Agence urbaine d’Oujda, M. El Arbi Fethi.

    Oujda Urba Pôle, dont SM le Roi a donné le coup d’envoi de la première tranche pour un investissement de 300 millions de DH, s’inscrit dans le cadre de la restructuration du centre ville d’Oujda pour doter la cité d’un projet urbain intégré, susceptible de marquer le début d’une nouvelle dynamique urbaine de grande qualité.

    Il fait également partie de la stratégie de restructuration urbaine de la capitale de l’Oriental, visant à impulser une nouvelle dynamique dans la région et à mettre en valeur son attractivité et sa compétitivité sur le plan national et international.

    Ce projet permettra ainsi le repositionnement de la ville au niveau régional en tant que métropole urbaine et contribuera, notamment, au renforcement du potentiel de la Région dans les domaines de l’immobilier professionnel et résidentiel, de l’hôtellerie et du commerce.

    Partant d’une réorganisation structurelle de l’activité ferroviaire dans cette zone située au cœur de la capitale de l’Oriental, le projet vise la création d’un pôle multifonctionnel intégrant, outre une gare ferroviaire nouvelle génération, des espaces commerciaux, des bureaux, des quartiers résidentiels, des infrastructures hôtelières et touristiques ainsi que des complexes de loisirs et d’animations.

    La réalisation du projet « Oujda Urba Pôle », qui s’étend sur une superficie de 30 hectares, est prévue sur quatre phases dont la première appelée « Quais verts » (4,6 ha environ), sera dédiée à la construction d’espaces résidentiels intégrés comprenant, outre des immeubles d’habitation, des plateaux de bureaux et des commerces. Cette première phase doit être achevée en 2013.

    Les trois autres phases du projet consistent en l’aménagement d’un parc habité (16 ha), du quartier de la gare (5,6 ha) et du pôle d’échanges (4,8 ha).

    L’ensemble du projet permettra l’initiation du processus de métropolisation à travers la réhabilitation du centre urbain de la ville, la mise en valeur d’une vaste zone urbaine bien placée, ainsi que l’implantation de nouveaux équipements publics, privés et tertiaires qui permettront de renforcer l’attractivité de la ville.

    La réalisation de ce projet structurant permettra également de délocaliser les activités ferroviaires à caractère industriel, telles que le fret et la maintenance, en dehors de la ville. Les espaces libérés de la gare seront valorisés et intégrés au développement urbain de la ville.

    La délocalisation des installations fret et maintenance, vers le site de Beni Oukil (plus de 100 ha) pour un coût d’aménagement de 560 millions DH, s’inscrit dans le cadre de la nouvelle orientation stratégique de l’ONCF visant le développement du transport des marchandises et de la logistique.

    http://www.map.ma/fr/sections/a_la_une/sm_le_roi_lance_le_p/view

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PLAIDOYER POUR ABROGER LES TAXES CRUELLES SUR LES MALADIES

    A CEUX QUI DEVRONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Exergue

    Les Taxes de Douane et de TVA, 24 % au total sur pratiquement tous les médicaments et le matériel de soins voué aux malades, sont une véritable ineptie, une fois qu’on en a conscience. C’est une injustice humanitaire, anti citoyenne que de les garder, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne et ses des pauvres et des handicapés, son vœu moral et sa passion de souverain, pour les sortir du mépris, de la misère et de l’ingratitude afin des les placer sur le chemin du progrès et de la dignité. Garder ces lois inconscientes et iniques est une arnaque amorale, portée sur le dos des seuls malades. Ce sont des lois canailles, honnies et contreproductives, pour Son prestige. Il est donc naturel de solliciter une grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et fasse un acte de justice, en graciant les malades de payer des taxes sur leurs maladies, pour lever cette prédation partiale, archaïque et embarrassante.

    Citation d’un plaidoyer

    « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou de collectionner leurs faits et actes ? Défendre les malades à qui cela sert-il ? Supporter les malades est si lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les vieux et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c’est que vous optez pour le meurtre et l’euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d’un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et se mesurent dans le courage exercé par tous dans la poursuite de ce deal ». In Mme Student, in « Chronique des gens qui passent…» Sachez qu’avant de naître, que vos enfants sont prédestinés et passibles d’une contravention originelle ! Ils assumeront des charges et des taxes que leurs parents ont laissé sévir, sans en comprendre la gravité et sans réagir !

    APPEL A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES

    Le constat social

    A l’heure où le Parlement rouvre sa session avec un Président prestigieux leader d’un parti progressiste Si RADI, et un médecin et ancien ministre de la Santé ,Si Biadillah, dans la Deuxième Chambre, qui plus est phare du PAM à l’heure ou le gouvernement de SM le Roi, entame la deuxième partie de son exercice, il serait-il utile aux militants des Partis, à tous les cadres responsables du Royaume, aux Conseillers du ROI, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, politiciens , électoraux ou climatiques de se pencher aussi, sur cette autre calamité, que sont les maladies ! Les simples maladies et leurs approches, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! Ils réclament une réforme ! Avec courage et inventivité, une vraie réforme, sans désistement ni atermoiements. Le Maroc nous regarde !

    Appel ou prière aux absents

    Nous sommes tous concernés ! Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres factions plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels où des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd !

    Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leur rencontre salvatrice avec les couches qui les ont générés ?

    La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !

    Appel des familles, appel du peuple

    Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !

    Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
    Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
    La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

    Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !

    Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
    Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

    Reformater les taxes

    La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’état veut élargir pourtant par l’AMO !

    Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’état nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’homme !

    Une taxe rétrograde anti humanitaire et un cumul d’indignités

    Ces dissonances, artéfacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI Sidi Mohammed VI que dieu le protège. Indigne du Ministre Financier et du grand socialiste USFP, Si Oualaâlou, qui donna ses cours de droit et d’économie au Roi, et que nous avons tant interpellé ! Indigne de son sémillant successeur et nouveau responsable du RNI, Si Salaheddine Mezouar. Indigne des valeurs enseignées par les Partis Nationalistes et du Premier Ministre Me Abbés El Fassi qui rassemble avec Si Abdelouahed Radi, les piliers princeps de la Koutla. Indigne des démocrates, indigne de l’Islam, civilisé antérieur et cautérisé à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. C’est une antinomie humanitaire que toute personne sensée, dotée d’un minimum de civisme et d’éthique citoyenne, se devrait de condamner, afin que les plus hauts responsables et dignitaires du pays, puissent l’effacer à jamais. Et ce, au nom de ceux qui souffrent, pour la bonne économie de l’Etat, comme par patriotisme.

    Un exemple brillantissime du Roi citoyen

    En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

    Un besoin de réformes humanitaires

    Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM le Roi. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boisions prises en public dans les café, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des states les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

    Un besoin d’évolution démocratique

    Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

    En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
    Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !

    Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

    Des lois justes et plus honnêtes, sans discrimination entre les pathologies

    En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

    Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’ETAT.
    En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur son enthousiasme rouillant

    ! Un plus en sera l’effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations les mieux développées !
    Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et autres indélicatesses ! Une chance, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie, qui semble en défection depuis la Marche Verte et qui se vit dans la morosité ambiante et le dégoût navrant de certains, qu’il est temps d’oublier pour développer l’INDH et d’aller voter, au besoin, pour d’autres consciences !

    Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l’AAMM, Kénitra

    ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
    Kénitra, le 1er MAI 2010, Assistance : 00212-0-661252005, Tel-fax: 00212-0-537376330, aamm25@gmail.com

    #275570
    touria016
    Membre

    Merci Oussama, d’avoir être le seul sur 80visiteurs du topic à avoir prit la peine d écouter cette conférence, ô combien instructive. PDT_Armataz_02_02

    C’est vrai qu’on rebondira pas tant qu on aura pas satisfait à toutes ces exigeances. Mais j pense que y a beaucoup d espoir dans son discour. Moi je dirais que ça sera pour les musulmans, le grand défi du 21ème..
    Biensur, si j ai la chance de le rencontrer un jour, j y manquerai pas. Un autographe ça te dit? 🙂

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    DÉTENTE : CRÉATION SCÉNIQUE LITTÉRAIRE

    La résurrection de Mme Student

    Chapitre N°35 plus 1, Laps, lapsus et résilience,

    Fragilité

    C’est une toile d’araignée, non pas une épeire de jardin avec sa toile irisée reliant feuilles et fleurs, mais une de celles qui piègent des mouches aux toilettes ! Il faut de tout pour faire un monde. L’arachnide a ficelé l’insecte, une boule verte dans un sac invisible. Dès lors qu’elle a entendu les fluides gicler dans la cuvette, elle s’est éclipsée en dodelinant sur ses pattes à ressort. Tout à coup la sonnette du cabinet me clampe le viscère !

    Pensées Instantanées et furtives

    A ce moment, j’ai repensé en un laps de temps à une foultitude de problèmes et d’évènements dont la réminiscence est venue à la fois en trombe. Personne pour aller ouvrir !
    Aminatou, la grosse brunette aux yeux verts, stagiaire ingrate de son état, est devenue nerveuse. Elle a quitté le territoire en rugissant ostensiblement, dans le couloir, et sans dire au revoir, après des années de bêtises et de loyaux services ! L’éducation et la politesse, ça compte surtout dans les instants difficiles !
    Elle est partie comme elle est venue. Une sans papiers de plus entre deux frontières, celle de l’emploi et celle du chômage ! Ce sera non pas le ministre inconséquent, mais son mari, qui pris d’intérêt pour elle, enfin, cherche avocat pour la défendre face au prétendu renvoi abusif !

    Mais faute de papiers on jette les papiers ! Heureux que les demandes de stage de la procédurière restent jalousement en ma possession. Sinon, c’est un autre ministre qui allait être chassé, peut-être tout le gouvernement, à cause d’une femelle en marge des frontières ! Et pour reclasser un ministre ce n’est pas la porte d’à côté. Une sahraoui, volontairement bannie, qui revient avec son mal du pays, pour le duper et le trahir, c’est une infection résurgente pour une insurgée impénitente !

    Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour consolider ‘’l’affront’’ intérieur ! La nature de mercenaire, est ‘’indéfroquable’’ ! Elle peut perdre la face, sa virginité, sa famille, mais pas sa vigueur de combattante ! En cela elle est championne, même quand on la sait manipulée ! Quand on devient nobélisable, hissée par le pétrodollar, gonflée par les sensibleries claniques, grossie par les vagues médiatiques, on a des airs, on vole ! Même les titres et les distinctions ! Quel antibiotique, quelle prothèse utiliser, quel droits suivre, quand la bouffonnerie, la falsification, la sournoiserie, font partie des tractations diplomatiques et de la guerre froide ?

    A-t-elle appris quelque chose ? Ou va-t-elle rejoindre les rangs que la célèbre renégate ! Je ne pense pas qu’elle puisse être nominée au prix Nobel de la Paix, ni qu’elle ait une médaille espagnole de plus ou une place dans les sables, chez nos aimables pervers de voisins ! Elle sera mieux chez elle. Dans le territoire qu’elle a renié !
    Boundif, moins malingre qu’à ses débuts, après 33 ans de bonnes courses et ménage dans mes céans, véritable Basri de mon royaume, est partie avant terme ! Je lui souhaite une retraite utile, même si elle dit vouloir errer comme ses ancêtres rahala, en métropole, chez des amis, bienfaiteurs ou exploiteurs ! Elle a cultivé, grâce à son alphabétisation tardive, une bonne mémoire, faite de versets et de sentences, qu’elle invoque à tout moment. Bien qu’elle ait appris à écrire, il n’est pas certain qu’elle puisse publier un livre contre son royaume et ses écarts de régime ! Sûr qu’elle détestait faire des courses et qu’à regret d’apporter le manger commun !

    Les aléas

    Entre temps, il faut remonter tout de suite le linge intime et aller voir qui sonne, à la porte avec tant d’insistance, et d’insolence ! C’est de l’irrespect à cette heure-ci !

    Banalités répréhensibles

    Sauf qu’il faut se mettre à la place du malade pour le comprendre…Mais quand c’est juste pour remplir des mutuelles, avec des produits achetés spontanément en pharmacie, sans ordonnances ! Certains malades, sont tellement fidèles au cabinet, qu’il leur arrive d’appuyer sur le bouton de sonnerie, comme sur un accélérateur, pour vous faire venir dare dare et leur ouvrir au plus vite ! C’est vrai qu’il y a des symptômes fugaces qu’il faut montrer au médecin. Mais quand c’est le quinzième jour de maladie ou que l’on soit venu vous consulter après avoir ‘’palpé’’ bien des stéthoscopes ! Les nôtres ne savent pas attendre. Ils sont constamment pressés, fâchés, stressés et stressants ! Comme s’ils devaient prendre une fusée pour l’espace ou qu’ils avaient une audience avec un roi ! Et cette particularité se voit dans leur conduite automobile, dans la queue devant les guichets…C’est le conducteur qui vous double dans tous les sens, qui accélère sans signaler à gauche, pour stationner dans l’angle immédiatement après…Ils ont peur de rater une ombre, une course, une passante, un rancard !

    Angoisses

    Alors trêve de supputations et de récriminations ! Qui sonne ainsi et me sort de mes lectures, de mon repos et me descend de mon trône ? C’est peut-être le facteur avec un pli express ! C’est le concierge qui a besoin de savon et d’eau ?
    C’est peut être la police, venue apporter son petit billet de convocation bleu ou celle de mon procureur ? Un mandat d’arrêt international ? Des censeurs venus confisquer mes ordinateurs, pleins qu’ils sont de photos de paysages et autres images ! Ou que c’est simplement le fils Belghalia qui vient chercher son loyer mensuel ?
    A moins que ce ne soit le préposé de la régie des eaux. L’un des rares services restés encore invendus ! Ou que ce soit le «plombier » de la farce ! Y a pas de perroquet pour lui répondre « Qui c’est ? » jusqu’à extinction de voix !

    Al Bab ( La Grande Porte )

    Est-ce un tremblement de terre qui arrache la porte de ses gonds ? Si c’est le démon, il doit la traverser comme une ombre ou passer par en dessous ! La porte spatiotemporelle tremble ! C’est un dragon ? Echappé d’un film d’horreur… Parce que je n’y crois pas ! Ou que c’est le Moul Bab ? Celui ou de celle qui a pris la place du Mahdi El Mountadar. La rosicrucienne devenue bahâïste, pas baptiste ni baathiste. La maçonnique qui lance des effluves et des charmes ? Wikipédia, à l’aide, dis leur !

    La perquisition des Parques

    – Qui c’est ? Fis-je en regardant à travers l’œil de bœuf, devenu opaque comme le cristallin de mon bof !
    – Des Zaamiis !
    Répond une voix emphatique. Doublée ou triplée, amplifiée comme par un chœur. Je suis envahi ! Je perçois une pression, j’entends dans mon corps les vibrations de l’écho et la musique spectrale de ces films de terreur ! Je suis terrifié ! Le courage succède à l’angoisse pour faire cesser la panique ! J’ouvre puisqu’il faut ouvrir !
    – Hou !
    Quelqu’un cherche sciemment à me terrifier ! Vous l’avez compris !
    – Ha ! Fis-je tremblant, comme attendu ! Je suis envahi. A l’aide, on m’attaque, on m’envahi ! Alerte, des terroristes, monsieur le ministre de l’Intérieur ! Mais ces mots ne sont pas sortis ! Ils sont toujours dans la boîte noire. Je les ai encore dans le ventre !
    – Saaaalut Maidoc !
    – Ha… !!!! Un autre ha, pas le premier ! Haaa ! Pas possible, Mme Student ! Tu es revenue ?! Je te croyais morte comme le Dr Balbi, le docteur Castan, ton cousin le général Lyautey, Charonne et Arafat, Ben Barka, Oum Kaltoum et Oufkir !
    – Oui …..
    – Alors Tu as pu rencontrer mon grand-père et le sultan ? Cervantès, Hugo, Bonaparte, Voltaire et Delacroix ?
    – Arrête ton char, César ! Tu vas fatiguer les lecteurs et chasser les rares spectateurs de la salle vers d’autres théâtres !
    – Mais on n’est pas dehors, Mamy, tu es chez moi ! Chez toi ! Entre, entrez !
    – Suivez-moi !
    – Pas la peine de le dire…Hahaha !
    – Ah te voilà ma chère ! J’avais écrit tout un chapitre pour célébrer ton deuil. Student ! Ma Student, et te voici, là, devant-moi. Pas possible ! Je n’en reviens pas ! Dis, c’est bien le cas ? Je rêve de toi, alors que je suis mort et tu viens à moi…Ouah ! La classe ! Il y des rêves plus vrais que le réel ! Est-ce que je ne serais pas mort plutôt ?
    – Quiasse el kheir a Moulay ! Tu es vivant ! Que Dieu te préserve ! Il n’y a rien à foutre dans l’entrepôt et l’entretemps !
    -Ah bon ?
    – Et qu’est-ce que tu croyais ?
    – Mais, Darling l’autre monde est immense dans toutes les dimensions ! Et puis tu as rajeuni ! Je vais faire des projections sur toi…
    -Tu fantasmes sur des revenants maintenant ? T’as rien trouvé pour me remplacer ! Tu m’as ratée quand j’étais plus jeune ! Enfin, bien vivante.
    – Mais tu n’es pas mal ! Comment as-tu fait pour revenir ?
    – C’est que moi-même je ne le sais pas !
    – Ça c’est chinois ! C’est un tour de magie, un coup d’Indous ! Une exception !
    – Non je ne pense pas, il y a ces deux âmes avec moi…
    – Bonsoir ‘’mes-d’âmes’’ !
    – Salut ! Nous sommes ses garde- du-corps…Fais gaffe ! Cesse de lui tourner autour !
    – Les gardes côtes, oui ! Elle a tellement maigri chez vous, ma copine ! Il n’y a pas de restaus là haut ? Enfin, en bas, d’où vous sortez, quoi ! Et puis, que puis-je faire pour vous ? Il y a un malade à soigner ? Je vous adresse vers une bonne clinque pour vous restaurer…
    – On n’a pas faim ? Firent les bizarres accompagnatrices !
    – Je veux dire vous reprendre, vous rafistoler ! Parce que pour des dames que je vous pense être ! Il y a un certain travail à faire, au niveau du visage, du nez, relever les pommettes, gonfler les lèvres, muscler les mains et charger les pectoraux !
    – Docteur, laissez-comme ça ! Admirez plutôt toute cette sveltesse !
    – C’est le régime la haut ? Et vous l’avez gavée ou gonflée de Botox ! Elle n’a pas pris un seul pli…Vous l’avez repassée ?
    – Mais on nous a dit que tu es passé par là ! Hahaha !
    – Juste un incident…Une fibrillation cardiaque ! Je ne me rappelle que d’un fourmillement violent et rapide dans les extrémités…Et puis plus rien…Sauf par la suite des membres engourdis et douloureux qui pesaient une tonne…Et enfin cette impossibilité de respirer !
    – Vous étiez pratiquement chez nous ! Si ce n’était le déchoquage réussi !
    – Merci à ceux qui m’ont géré ! Me voilà debout, malgré les acouphènes et le torticolis !
    – Tordu au lit ? Alors prêt pour repartir ?
    – Foumouk lahsssou bouby !
    -Qu’est-ce qu’il a dit le Docteur, Mme Student ?
    – Ça ne se dit pas ! Taisez-vous donc vous autres ! Il est susceptible, ne l’agacez pas plus !
    – Vous me cherchez les sirènes ? Ou que vous soyez venues me chercher ?
    – Il est perspicace votre bonhomme ! C’est juste pour te faire peur qu’on est là !
    – Ah bon ? Il vous fallait me prévenir !
    – Tu te croyais increvable, malgré tes imperfections ! Les petits défauts, c’est ça nos avertissements ! Il fallait te préparer depuis longtemps !
    – A mourir ? Je touche du bois ! Penche un peu ta tête vers moi, Mamy !
    – Il est suspicieux et pusillanime ! Hahaha
    – Lâchez-le mes-d’âmes ! Vous êtes mes gardiennes ou mes porte-voix ?
    – Il nous plait, Sœur Student !
    – Comment ?
    – Bien cuit ! Hahaha….Hahaha !
    – Oublie-les, Mondoc ! Et vous, vous osez vous attacher à un vivant !
    – On s’amuse, on badine ! Hahaha
    – On le taquine, un petit chouya ! On n’a pas mission de l’emmener !
    – Il faut dire qu’elles me font peur tes copines, Mamy ! J’ai beau me détendre, je sens un froid dans le dos !
    – Et pas en bas ? Hahaha, c’est un symptôme, Docteur !
    – Arrêtez les filles ! Mais, Maidoc, comme je te sais large d’esprit, fantasque, les mythes et la mystique en verve, je sais que tu vas accepter de discuter avec une revenante !
    – Des revenantes ! Hahaha !
    – Oui, disons que je rêve et passons ! Toi une revenante, ça alors ! T’es morte c’est sûr ? Je te croyais encore attachée avec le David-Salomon LX ! DS, pour les intimes !
    – Tu ne rêves pas, Maidoc ! Tu peux me toucher, me pincer, me palper, m’embrasser…
    – Et le reste, la suite, aussi ?
    – La suite dans la suite….Mais pas devant ces-d’âmes !
    – Houhouhou ! Hchouma ! Ce n’est pas dans nos plans, Toubib.
    – Qu’est ce que tu reviens faire alors, après ton départ, Mamy ?
    – Je viens d’avoir une promotion…Un karma excellent…On m’a envoyée en mission…
    – Non, non pas de missionnaires chez-nous, s’il vous plaît !
    – Tu es devenu très susceptible ! Comme le disent ‘’les madames’’!
    – C’est que vous risquez de fâcher le Ministre du culte, son église et ses 7000 ecclésiastes !
    – Sa mosquée et ses maquisards ! Hahahah ! Ses Mosquéâtres, hahaha !
    – On dit âlem et au pluriel oulama, chez nous ! C’est fini les histoires de prêtres et de curés en train de faire ici ce qu’on interdit aux Verts, ailleurs
    – C’est juste de l’information…
    – A d’autres ! Dans les pays démocratiques, devenu laïcs, on s’interdit de répandre la religion !
    – Les pauvres !
    – La démocratie est matérialiste par essence ! Les états modernes sont devenus agnostiques ! La foi n’est plus entre les mains des gouvernements ! Les politiciens sont déliés des obligations cultuelles !
    – Tant mieux ! Mais c’est où, comment ça se passe ? Là-haut, là d’où vous êtes venues…
    – Ou d’en bas ? Hahaha ? Regarde ma sœur, le Toubib qui fait la moue !
    – Taisez-vous les nonnes ! On laisse le choix aux communautés autorisées de prospecter et d’enseigner !
    – On les chasse ces dernier temps. Leurs activistes font trop de prosélytisme ! Du terrorisme a-t-on déblatéré devant les agissements de 36 cellules où opèrent 202 missionnaires ! Tous sous couvert d’actions humanitaires comme paravent de leur activisme !
    – C’est comme pour nous, ils cherchent des âmes à sauver ! Hahaha !
    – Alors, la Student, non seulement tu as retrouvé la foi, mais tu reviens comme prophétesse flanquée de 2 motardes sur des balais ! Où as-tu trouvé ces sorcières ?
    – Ces deux sœurs sont mes témoins !
    – Ta charge ! Tes cerbères
    – Ces deux sœurs sont mes fidèles sentinelles ! Mes gardiennes, mes chaines et mes boules !
    – Mme Student, tu es prévenue ! On écrit, on note, on retient tout ce que tu diras pour le rapporter là-bas !
    – Que dois-je penser, Mme Student ! Ou dois-je t’appeler autrement ?
    – Pense au trou, Hahaha !
    – Ah, j’aurais pensé aux vôtres pour vous régaler ! Si vous étiez plus jolies, les filles je vous aurais comblées
    – Maidoc, oublie-les ! Pense au vide, au néant qui est devenu un univers ! Mais, penser est inutile quand il faut agir ! Même si agir est voué au néant !
    – Alors quoi faire, qu’attends-tu de moi ?
    – Tout est relatif sur toutes les dimensions ! Agir dans sa dimension, est une nécessité ! Le refus d’agir est lui même une action ! L’échec lui même est à valoriser ! Le néant lui même après la création est positif ! Le destin n’existait pas avant la création. La création a une fin, un but ! La création a une fin, le néant ! Et entre les deux une histoire, la destinée !
    – Alors, Mamy, c’était fatal de mourir ! Une fatalité que tu reviennes !
    – Non une exception !
    – De philosophe avertie, de préceptrice d’un prince juif descendant des prophètes, dans ton vivant, tu es devenue, un messie pour l’Au-delà ! On dirait que c’est ton ‘’stage’’ chez lui, en Israël qui t’a avancée pour faire ce boulot dans l’Au-delà. Tu as été pistonnée par Abraham et Moïse ?
    – Il y a de ça, mais c’est aussi une décision qui dépasse ma personne. Je ne suis qu’un instrument !
    – Un robot aurait pu te remplacer !
    – N’importe qu’elle femme ! Et comme je devais te voir, on m’a choisie en priorité
    – L’élue est là alléluia ! Alors tu es revenue pour moi, pour m’emporter ? Charmante attention ! Alors qu’est-ce que je fais ? Je ramasse mes bagages ? Je fais un colis ou je te rejoins plus tard ?
    – J’attendrais que tu deviennes plus vieux ? Je resterai, à l’ombre, à tes côtés !
    – Non tu vas me rappeler la chanson du chien de Jacques Brel…
    – Et ces deux gonzesses avec toi ? Non, non ! Tu repars, sinon je me sentirais menacé à tout moment ! Persécuté ! Ou que tu reviennes pour de bon et que tu quittes ces charmantes créatures ! Alors, là ce serait le miracle véritable et l’exception !
    – La messagère du troisième âge, va nous quitter pour rejoindre son mortel amant ! Houhou hou !
    – Taisez-vous les pleureuses ! Allez chanter aux oreilles des partants ! Mon ami n’est pas prêt, pour vous !
    – Enfin, une protectrice pour les vieux impénitents ! Hihihi
    – Les incontinents ! Hihihi
    – Enfin une prophétesse pour les handicapés et les démunis ! On en a marre du mutisme arrogant de ces Zoulikha, Yasmina et autres Nouzha !
    – Tu parles de quel pays et de quelle planète ?
    – Si tu apportes une religion nouvelle, alors ? Dis-moi ça se résume en quoi ?
    – Elles sont toutes identiques ! Hahaha ! Elle frime !
    – Oui, depuis que les femmes sont légalement les égales de l’homme, on m’a chargé d’instituer cette fonction et de tenir ce rôle !
    – Hahaha ! Et nous, on va tenir quoi ?
    – La chandelle ! Les vieilles mégères !
    – Le chandelier et l’encensoir ! Il faut les tenir allumées sous vos soutanes ! Ça fait plus joli, comme lanternes nocturnes dans une chambre à coucher ! Et très beau comme lance flammes et étoiles filantes ! Essayez !
    – Ah bon ! Mais ça va nous brûler !
    – Non vous êtes des créatures insensibles ! Ça va sentir seulement le cadavre cramé ! Mes-d’âmes !

    Morts de tous les temps, on vous ressuscite !

    – Au fait, nous te rappelons Mme Student l’essentiel de ta mission !
    – Dites, les terreurs !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont été brûlés. Fit Nona
    – Il faut ramener les cendres des victimes des guerres ! Fit Decima !
    – Les produits chimiques de ceux qui ont été liquéfiés dans les camps, les forêts, les champs de guerres, les ghettos et les bagnes. Dirent en cœur les Parques !
    – Il faut ramener les poissons qui ont bouffé les noyés du Détroit ! Reprit Mme Student en ajoutant, les Indiens des Amériques, les esclaves de l’Afrique !
    – Il faut ramener les corps de ceux qui ont grillé dans les avions, Lech Kasinski ! Fis-je, pour noter les récents événements qui ont effacé le Gouvernement polonais et que des dizaines de chefs d’état honoreront de leur présence dimanche…
    – J’espère que vous serez honorablement représentés …Il y aura Obama, Sarkozy …Et vous ? – Les absent ont toujours tords. Reprisent en chœur les deux chipies venues de l’espace temps !
    – ? ! Nos traditions dans les cérémonies mortuaires….Hésitais-je
    – Passons ! C’est un exercice de langue de bois qui se prépare….
    – Nous, les Parques, nous apprécions bien ça ! Hihihi
    – Et pour les morts des Twin Towers, ma sœur Nona,
    – Et les victimes des gaz et de l’Holocauste, ajouta Decima pour ne pas faire d’oublis révisionnistes…
    – Ceux du Liban et de Gaza ! Ajoutais-je, en demandant aux Parques, les fileuses de la mort, si elles étaient sionistes ou seulement pro-juives ! Comme la plus part des pacifistes pragmatiques et clairvoyants…J’ai vu comme un tic…sur des lèvres déjà pincées des Parques…J’allais leur reprocher d’avoir fait trop de morts…sur des innocents….Et que la guerre, les guerres, c’est sordide !
    – Ceux des fosses communes, de la Shoah ! Ceux que l’on immole et que l’on brûle et calcine ! Firent-elles en chœur, d’une voix aigrelette et tremblante, comme celle du génie de la lampe d’Aladin !
    – Le pain et le poulet ! Hahaha. Ça me revient comme odeur, ma sœur ! Faut-il réchapper tous ces débris ! Je te souhaite du plaisir avec les poules et les poulets…À plumes et non à poil ! Hihihi
    – Oui, c’est ma mission, les Filles ! Ramener toutes ces âmes torturées et retenues dans le ciment, le feu, l’eau et les boues !
    – Il y en a du boulot, pour la Vieille, hahaha, qu’elle en oubliera son amour charnel pour le jeune vieux toubib qui n’a d’yeux que pour elle !
    – Je me demande ma sœur, pourquoi le Toubib de la Student, ne nous regarde pas avec le même désir dans les yeux ?
    – Oui, on est La Mort pour les mortels ! Mais ce n’est qu’un boulot, un ordre qu’on applique, un simple rôle, pas notre réelle nature de femmes ! Les êtres charnels n’ont jamais eu d’affections pour nous ! Les hommes n’ont pas à nous détester !
    – J’adore les hommes, fit l’une
    – Et moi les femmes, rétorqua l’autre
    – Nous complétons le travail des sorciers et des médecins ! Firent-elles.
    – On doit lui faire peur, n’est-ce pas ma sœur Morta ? Et pourtant nous sommes partenaires : chacun tient l’homme par un bout …Hihihi ! Le lecteur devine qui a ricané.
    – La troisième Parque venait de descendre de nulle part ! Elle vient de son Olympe ou de sortir du sol ? Du Plancher ? Du Fibrociment ? Bismi Allah Arrahmane Errahim ! Vade retro Sametal !
    – Salut mes sœurs, salut Student et vous Maidoc…bien dormi ? Vous ne faites pas la prière de l’aube ? Vous avez reçu ma lettre ?
    – Qui parle ?
    – J’ai votre signalement, mais pas d’ordre ! Je vous ai bâclé la dernière fois, aux urgences de l’hôpital Mohammed V, mais vous êtes sur mon calepin !
    – Elle me connait cette ombre houleuse ! Fis-je en moi-même, en sortant contre gré et serrement de gorge un timide et très stressé :
    – Bon après-midi, Ma-d’âme ! Ma voix devenant plus laryngitique que d’habitude !
    – Elle est apparu si brutalement que j’ai failli me boucher une autre coronaire ! A mon âge, avoir encore peur de la mort, de la maladie, des méchants ou des ombres, du tribunal des impôts ou des tabous, c’est de la lâcheté ! Je devrais être plus stoïque ! Oublier les envieux, les lâches, les truands, des ‘’ânemis’’ et n’avoir de haine pour personne ! Pour libérer mon esprit de toute entrave, décharger mon intellect, mon humeur d’une passion obsédante inutile !
    – Continuez, je ne veux pas vous déranger. Je vous suivrais de Là-haut !
    – Et les animaux que l’on sacrifie, les moutons, fis-je !
    – Les gens du peuple, ou ceux que vous bouffez ? Firent en chorus les ‘’Hahaha’’ !
    – Comptez-vous ramasser leurs corps et leur débris d’âmes ? Leurs protéines qui sont mes organes et ma chair ? Faire la course aux casse-croutes, faire la récup des viandes hachées et des saucisses ?!
    – C’est Brigitte Bardot qui s’en occupera, comme des dauphins, des baleines et des ours mal léchés, des renards et des vieilles filles, qu’on a délaissées ! Celles qui n’ont pas de copains !
    – Et courir les lapins ?
    – Des chauds lapins, surtout ! Hahaha, firent les spectres en plaisantant !
    – Je sais, ils préfèrent les emails, les Youtube, les trucs courts, la langue de bois ! La langue, l’esthétique du parler, la vertu du mot, la littérature sont soldées ! C’est la culture de l’image, de beaucoup d’images du son !
    – Du fric, du froc, des filles, des curés et de leurs enfants de chœur, hihihi
    Ça a été ainsi de tout temps ! Hahaha !

    Mémoire, retours et résilience

    – ‘’Mame’’ Student ? Dois-je encore te raconter ce qui c’est passé depuis que tu as quitté le cabinet des conseillers de la Ministre de la Santé ? J’ai saturé les forums, fatigué les lecteurs, déçu mes amis par l’incontinence verbale et l’irrespect aux décideurs ! Tu sais, je n‘ai plus beaucoup de temps pour mes loisirs et les gens ne lisent plus ! Tu regarderas sur les forums de La Nouvelle Tribune…Mes écrits résument la chronique !
    – Pschitt ! Effacés Maidoc de leur nouvelle maquette on-line !
    – Ah bon ! Que d’efforts perdus à jamais ! Mes empreintes sur le temps sont anéanties ! Mes idées sont aléatoires !
    – Ce sont les aléas du virtuel ! Que ce soit Al Bayane, l’Opinion, la Vérité, la Gazette, Jeune Afrique…Tout passe, rien ne demeure ! Même pas le souvenir ! Même pas les traces du souvenir !
    – On efface l’Histoire, les idées et par là on efface les gens, on les radie pour quelques malheureux disques durs…

    L’idylle des idoles

    – Darling, 13 heures sonnent sur le portable. Dites mesdemoiselles, c’est l’heure de prendre mes médocs. Je ne dois pas les prendre à jeun. Je vous laisse, je vais chercher un chawarma-panini-poulet, à côté…Et pour vous les végétariennes bien sûr, ce sera un ‘’Mac Do Vegetables’’ Coca, frites ?
    – Un toubiiiiib, un ! Saignant ou bien cuit ? Hihihi, fit la grosse Morta !
    – Eh Toubib, cesse de bouffer des médicaments ! D’abord tu ruines la Mugephar !
    – Tu nous fausses nos prévisions ! Fit la Morta. D’elle, le lecteur ne sait rien ! Elle sait tout de lui ! C’est la troisième, la plus vieille des Parques, qui tissent et coupent les cordons de vie, l’âme qui est relie le corps aux étoile !
    – On ne sait plus quand venir te chercher…Hahaha ! Reprirent Nona et Decima, pendant que Student avait des larmes qui lui coulaient sur les joues !
    – On ne mange pas Maidoc ! Nous des sommes des spectres ! Des hologrammes vivants ! Merci pour votre sens de l’hospitalité !
    – Nous sommes les anges de la mort. C’est nous l’interface entre les deux rives de la vie ! Vous l’avez deviné !
    – Alors on en reparlera…Je ne vous dis pas Adieu. Prenez ces fleurs avec vous, mes-d’âmes ! Mais laissez-moi ma Student ! Ramenez tous les os de vos clients, hommes et animaux, aux limbes, et vous-mêmes et remontez aux étoiles ! Ne partez-pas sans faire une bonne action ! Une hassana taybia ! Prenez plus tôt que prévu, les opportuns, les inopportuns, les hypocrites et ceux qui m’embêtent !
    – Et oubliez-nous un moment encore, les Fileuses ! Fit la Student, rénovée, en s’approchant de son vieux Bassou, sa joue contre sa poitrine ! Admirez l’image, romanesque, lecteur !
    – Allez dansez maintenant avec votre avatar de Student! On vous surveille de là-haut ! Jouissez…de la vie ! On prend des photos !
    – On fera un film sous vos yeux !
    – On mettra les voiles…
    – Non, on les enlèvera !
    – Je t’appellerais Hamada…
    – Et même morte, je ne quitterais plus My Doc !

    DR IDRISSI MY AHMED,
    13 04 2010, MME STUDENT CHAPITRE 35 ET PLUS,
    aamm25@gmail.com

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