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15 réponses de 3,781 à 3,795 (sur un total de 6,967)
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  • السلام عليكم لقد ألم بي رأسي وجع شديد لقرائة ماطرحته في موضوعك أخي الفاضل .
    أتفق معك في كل تساؤولاتك لكن أين هي الأخلاق التي تراها أنت في مجتمعنا ? مارأيك في محلات بيع الخمور التي توجد ليس بعيدا إلا بخطوات معدودة على محكمة الإستناف و التي توجد منذ عدة قرون .
    passons a autres choses pour avancer au lieu de chialer pour ces affaires vraiment banal 👿

    #239718

    En réponse à : MARJANE ! ouvre toi !

    Alaa-eddine
    Participant

    Tout à fait d’accord avec toi ratek .

    @dawi et houlakou :
    marjane fait partie de l’infrastructure de la ville et n’as pas « sriit » pour objectif.
    c’est une brique dans un sensemble qui se construit petit à petit.

    J’ai personnelement deja parlé d’oujda avec des gens voulant faire des projets au maroc . leurs premières questions : comment est le mode de vie à oujda ? y a t il des endroit ou aller ? des centres commerciaux ?
    des question concernant avant tout le mode de la vie plutot que l’économie !
    les investisseurs sont des personnes comme vous et moi ce ne sont pas des machines .

    comment voulez vous qu’un investisseur vienne faire un projet dans une ville ou il ne trouve pas ce qu’il considère un minimum vitale pour lui ?

    il faut essayer de prendre du recul et voir les choses d’un autre angle . et arreter les critiques à tout va.

    fadesa ce n’est pas un grand projet ? pourquoi a t il eu tant de protestations ? pendant des decenies saidia n’a pas bougé … et le jour ou on propose quelque chose de sérieux … et bien non c’est pas comme ca que ca doit marcher !

    Vous cherchez un projet qui rapporte beaucoup pour la région, qui la valorise, qui soit 100% saint pour l’environement, qui ne pousse pas les gens à consomé, qui erradique le chommage, qui rend la vie belle à tout les oujdi sans qu’il bougent un doigt …. et qui en plus de tout soit mis en place du jour au lendemain ! … faudra lancer des fouilles à oujda, qui sait, on trouvera peut etre la pierre philosophale.

    Supposant meme que tout ce que vous dites est vrai … ces projets ne sont pas bons pour oujda ….etc .
    avez vous une alternative sérieuse, crédible et réalisable ? j’aimerai bien savoir ce que vous proposez !

    #239799

    En réponse à : Signature de Manifeste

    ratek84
    Participant

    je me demande est ce que à l autre coté ; ils ont la même volonté que celle que vous avez , Wella c toujours nous qui s’approche d’eux

    #239704

    En réponse à : Une Belle Photo

    ayman
    Membre

    Moi je la trouve plutot triste, pour se demander d’abord » comment ça se fait que cette petite n’est pas dans sa classe! » on offre un prix au photographe 🙄  » la misère de certain fait le bonheur des autres » oubien  » massaibo 9awmin 3inda 9awmin fawaido »

    #209374
    nass
    Membre

    les femmes prefèrent surtout que l’homme soit naturel…
    et je suis d’accord avec tout ce qu’a dit AYMANE…
    « je pense aussi qu’un homme peut l’etre « RAJAL » tout en etant romantique et gentel ,sans que l’un efface l’autre » »
    et j’ajouterais que ça ne touche en rien sa virilité..ce que malheureusement la plus part des hommes croient…
    et ce qui manque plus chez l’homme, et je precise,
    l’homme oujdi ou de l’oriental…
    c’est le courage de montrer ses sentiments..
    tu le sens romantique, attentionné, aimant…
    mais jamais il ne devulgue ses sentiments…
    jamais il ne n’essai de communiquer, de dialoguer…
    et nous les femmes..on aiment les hommes beaux parleurs…

    😉 😉

    #209372
    houl
    Membre

    @ayman wrote:

    Je vois ce que tu veux dire ,je pense aussi q’un homme peut l’etre « RAJAL » tout en etant romantique et gentel ,sans que l’un efface l’autre ,je pense que c realisable 😉

    assi AYMAN fin hiya had roumanciya li rak tkalam aaliha 😆 😆 makan ghi houk dahrak wahdi janbak 😆

    #209371
    ayman
    Membre

    Je vois ce que tu veux dire ,je pense aussi q’un homme peut l’etre « RAJAL » tout en etant romantique et gentel ,sans que l’un efface l’autre ,je pense que c realisable 😉

    #209364
    dawy
    Membre

    @ayman wrote:

    hhh imagine Touria entrain de deguster ses ker3ines ;avec le pouce et l’index ,prendre une pincée de chhima ,l’amenner vers la bouche en ralentie avec un geste plein de grace et elegance,puis elle prends la ptite serviette qui se trouve tout pres de son assiette pour s’essuier la bouche avec douceur tout en vérifiant s’il y’a pas eu de traces de son rouge à levres ,et qu’ elle a fait bonne affaire en achetant cette marque de game plus chere qui dure 24h .Alors que moi! je me trouve de l’autre coté de la table , mes mains pleines de sauces jusqu’aux coudes , des goutes de graisses qui viennent decorer ma serviette que j’itulise meme pas,la bouches en clown, ayant juste le reflexe naturel de respirer entre chaques bouchée avalée 😆 😆 pas beau à voir ,je suis degouté de l’image 😆 😆

    Tu es entrain de nous brosser un joli tableau du choc des civilisations 😆
    Detrompes-toi les femmes ,les vraies ,les femelles je veux dire adorent ca 😆 😆 😆

    #209363
    ayman
    Membre

    hhh imagine Touria entrain de deguster ses ker3ines ;avec le pouce et l’index ,prendre une pincée de chhima ,l’amenner vers la bouche en ralentie avec un geste plein de grace et elegance,puis elle prends la ptite serviette qui se trouve tout pres de son assiette pour s’essuier la bouche avec douceur tout en vérifiant s’il y’a pas eu de traces de son rouge à levres ,et qu’ elle a fait bonne affaire en achetant cette marque de game plus chere qui dure 24h .Alors que moi! je me trouve de l’autre coté de la table , mes mains pleines de sauces jusqu’aux coudes , des goutes de graisses qui viennent decorer ma serviette que j’itulise meme pas,la bouches en clown, ayant juste le reflexe naturel de respirer entre chaques bouchée avalée 😆 😆 pas beau à voir ,je suis degouté de l’image 😆 😆

    #236390

    En réponse à : Namima Party :D

    ayman
    Membre

    @houlakou wrote:

    AYMAN MABQINA NSAMOU KHBAROU 😆

    Rani hna khouya Houlakou, ri chwiya inchiralat had les 2 jr passé,
    Sinon , je m’absente 2 jour et voilà le delire total ici ! y’a qui est devenu un cloclo qui se « shoute » avec la bakbouka ,un autre qui est connaisseur en lois physiques ,surtout celle qui parle du centre de gravité , et puis quoi d’autre !!mmmm je vais revoir tout ça apres, y’a que Nass qui est restée un peu calme ces derniers jours, en y pensant ! je vois qu’elle à eu une bonne cote d’absentéisme! bon y’a bcp a faire, je verrai tout ça quand j’aurai assez de temps ,c un travail draconien qu’il faut avec vous 😉

    #209358
    touria016
    Membre

    @dawy wrote:

    …Hier,ils ont failli s’étriper à cause d’une canadienne en mal d’exotisme.
    Il a fallu l’intervention de chikha jannya pour les calmer.
    Houlakou pretend qu’il est prioritaire du fait que c’est sa compatriote.Les autres n’étaient pas d’accord,bien entendu.
    Dans ce cas et à mon humble avis un tirage au sort s’impose 😆 😆
    Qu’en penses-tu?

    ah mais je suis tout à fait d’accord avec toi!
    créons donc un nouveau topic avt que Sa Majesté Alae nous déclare HS!
    …et que ca saute petit Dawy!

    #209357
    dawy
    Membre

    …Hier,ils ont failli s’étriper à cause d’une canadienne en mal d’exotisme.
    Il a fallu l’intervention de chikha jannya pour les calmer.
    Houlakou pretend qu’il est prioritaire du fait que c’est sa compatriote.Les autres n’étaient pas d’accord,bien entendu.
    Dans ce cas et à mon humble avis un tirage au sort s’impose 😆 😆
    Qu’en penses-tu?

    #203273

    Sujet: DROIT DE REPONSE

    dans le forum Débats
    BOUAYED
    Membre

    saidi a écrit:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro…Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city ».

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    BOUAYED
    Membre

    @saidi wrote:

    Monsieur BOUAYAD bonsoir. Après toute la délicatesse avec laquelle je me suis adressé à vous depuis que ce site nous permet des échanges, après avoir lu votre dernier post, j’ai revue ma copie, je me suis rendu compte que cen’était pqas la personne à qui je croyais parler. En effet, dans votre dernier post, vous avez été d’un brouillon tel que j’ai eu des difficulté à vous reconnaître, alors que vous m’aviez toujours donné l’impression dequelqu’un avec qui on peut dialoguer à l’aise!!!. D’après votre dernier post qui était d’ailleurs difficillement compréhensible tellement les sujets et les internautes étaient confondus on pouvaient difficillement s’y retrouver. Ce que j’ai retenu, de votre post, que plusieurs mois après avoir envoyé un post qui je pensait respectable et à bon escient, j’ai pu comprendre que que vous étiez très énervé, non conséquent avec vous même, créant une confusion qu’on ne connaissait pas de vous, il me semble avoir été interpellé par ce message, je dis bien il me semble, car c’était difficillement compréhensible. Sachez cher BOUAYAD, que je me souviens très bien de mon dernier message qui vous a été destiné: il dit en substance: merci pour ce que vous faites, le sujet que vous traitez n’est pas de mon niveau, je vous souhaite bonne continuation et je me suis barré!

    Que signifie votre réponse dans une espèce de brouillon indescriptible?

    بسم الله الرحمان الرحيم و صلى الله و سلم على سيدنا محمد و على آله و سلم تسليما
    Monsieur SAIDI Bonsoir. Je vous appelle Mr SAIDI comme vous m’avez Appelé Mr BOUAYAD mais il fallait écrire BOUAYED avec un E.

    Vous étiez surpris que je vous ai interpellé 3 mois et 19 jours après que vous avez intervenu pour essayer de « passer l’éponge » sur un certain nombre de posts où vous ne m’avez pas « ménagé » avec des propos grossiers, déplacés et pas très amicaux.

    Vous avez « parlé » longtemps et à chaque je me suis dis que ce Mr va finir par se taire mais en vain. Vous avez continué, malheureusement avec votre air hautin, malsain et hostile.

    J’ai lu vos 447 interventions et j’ai même enregistré pas mal d’entre elles et j’ai constaté les « dégats » que vous avez fait auprès de pas mal d’internautes, en l’occurence : Menara, Oujdi-net, AmatoAllah, Oujdi 12, Hafid, Houlakou, Ficam, Shiro...Du moins ceux que vous avez cité sans compter ceux que votre subconscient prend pour (ce que vous avez cité) « beaucoup de minables d’Oujda-city« .

    Ne soyez pas surpris que je vous interpelle 10 ans après (si Dieu le veut) car :
    * d’une part, il n’y a pas de préscription en matière de manques de Finesse, de Délicatesse, du Savoir vivre et du Respect d’autrui.
    *d’autres parts, il y a un « Droit de Réponse » à toutes les Bétises que vous avez avancé, comme il y a un « Droit de Défense » chez les Juristes.

    Comme vous avez beaucoup « parlé », il faut faut maintenant savoir « se la fermer » et écouter ce que disent les autres et essayer de « corriger » votre « sale » caractère qui ne vous a rapporté que du mépris, du dédain et de l’hostilité de pas mal de personnes que vous avez « agressé » pour rien.

    Vous avez parlé de « Brouillon » mais vous n’avez pas vu le votre.
    Je ne parle pas de l’accent ou de la virgule, ni du sujet ou du verbe ou de la syntaxe. Je parle surtout d’aérer vos interventions en espaçant les paragraphes comme dans « les livres » et de savoir mettre le point là où il faut et de revenir à la ligne quand il faut. Revenir « Bon sang » à la ligne, cela permet à l’individu de respirer, de « se corriger » et de ne pas passer du « coq à l’âne ».

    Voilà ce que je constate Mr SAIDI :
    *Vous n’avez beaucoup d’estime pour les « Chorfas » alors que vous sursauté quand on a juste effleuré le terme « Amazigh ».
    *Vous n’aimez pas la langue Arabe et peut-être bien les Arabes.
    *Vous voulez refaire « l’Histoire » du monde Arabomusulman à votre guise.
    *Vous voulez nous donner des leçons sur la « Citoyenneté ».
    *Et vous avez dit trop de « mal » de moi (et des autres).
    Cela fait trop de choses à la fois.

    Je vais répondre à tout cela mais en dehors du post des « Idrissides » dans une Rubrique « Droit de Réponse » et il y aurait peut-être d’autres gens qui pourraient vous dire ce qu’ils pensent.

    En attendant, du calme, un peu moins « Mina Alaajrafa » et ne régissez pas « trop vite » à chaque qu’on vous pique et bouclez là en attendant.

    A bientôt Mr SAIDI avec toutes mes salutations mais pas ma sympathie.

    #239621
    observateur
    Membre

    La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    (1)
    08/12/2007

    Oujda City : La Boîte à Merveilles de Séfrioui:la dimension ethnographique
    بقلم : tayeb zaid

    La Boîte à Merveilles est une œuvre riche en personnages surtout de sexe féminin. Aussi nombreux soient-ils, ils demeurent tous proches les uns des autres par les liens qui les unissent, liens de voisinage ou d’amitié, de rivalités ou de compassions, de circonstances ou d’échanges. Leur vie est régie par les événements quotidiens où se côtoient le réel et le recours aux forces occultes, où les faits semblent, pour le lecteur moderne, des faits sans conséquences et sans profondeurs, des faits d’un jour, d’un moment, sans lendemain et par conséquent éphémères. Mais détrompons-nous, ce sont des faits de société, de civilisation, d’époque. Un parcours de La Boîte à Merveilles laisse entrevoir les dessous de la société marocaine de 1920.

    I- Croyances, pratiques magiques, voyances et pèlerinages.

    A- la voyante Lalla Kanza.

    Le roman s’ouvre par une soirée de transes animée par des gnaouas où se mêlent les sons des crotales et des gambris et les odeurs de benjoins et d’encens dans une atmosphère de fraternité entre le djinn et l’homme, le temps d’une nuit. Tout est dédié au djinn pour chercher son soutien en satisfaisant ses exigences et ses caprices. Les fumées en nuages légers et crémeux montent vers les ténèbres de la nuit, domaine du Malin en attente de parfums nocturnes, les danses des femmes dans des contorsions où les corps sans os se tordent à se rompre, les couleurs vives des vêtements choisis au goût du prince de la nuit, et les youyou des femmes, langage sans code et sans cordes : tout cela pour sceller un pacte d’alliance avec les forces obscures de la nuit, une fois par mois, à Dar Chouafa où les locataires sont les acteurs, les témoins ou les spectateurs du rituel. La Chouafa , femme respectée par crainte, tire sa notoriété et son autorité du rite mensuel pendant lequel elle danse avec le djinn qui le lendemain devient son serviteur et son maître. Les couleurs qu’elle porte lui sont dictées par les djinns qui la hantent et la servent et chacun d’eux a sa propre couleur : « Il lui fallait un nombre important de coudées de satinette noire pour calmer l’humeur du grand génie bienfaisant, le roi Bel Lahmer. Depuis quelque temps, elle sentait aussi un mal sournois, dû à l’action de Lalla Mira. Pour faire cesser le mal, une robe d’un jaune de flamme s’avérait nécessaire. Il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu roi, mais la robe de l’année dernière pouvait encore servir. » ( page 106)

    B- Le voyant Sidi El Arrafi

    Autant il est plus simple dans ses pratiques autant la Chouafa est plus exigeante et plus spectaculaire. Il ressemble à un sage, ou à un derviche des temps anciens. Il parle par paraboles comme eux mais avec beaucoup de mystique et de mystère. Son langage est obscur mais validé par des références d’ordre théologique. Il est sincère et honnête dans ses propos et déclare dès le début que malgré le nom de ‘’voyant’’ qu’il porte ou que les gens lui font porter, il n’a rien d’une personne qui sache dévoiler l’avenir car cela relève des affaires de Dieu : « Ne vous attendez pas à ce que je vous dévoile l’avenir. L’avenir appartient à Dieu, l’omnipotent » La sincérité de l’aveugle est loin de semer le doute dans les cœurs des deux femmes, au contraire, elle les rassérène car elles connaissent bien la Chouafa pour être une prétentieuse et’’ une sorcière’’. Les deux Lalla sortent de chez l’aveugle soulagées et légères du fardeau : toutes deux ont le sentiment qu’elles vont bientôt le déposer pour se reposer.

    Les paroles du voyant aveugle sont sans équivoque. « La blessure semble profonde, pourtant la guérison est proche » ( page208) dit-il à Lalla Aïcha. Quant à Lalla Zoubida, il lui confie sur le ton de la solennité : « O ma sœur……..Souviens-toi que lorsque quelqu’un fait des vœux pour un absent, l’ange gardien lui répond : Que Dieu te rende la pareille » (page 210)

    C – Les pèlerinages des sanctuaires

    Le pèlerinage à des lieux saints ou censés l’être est une activité presque exclusivement féminine. La femme a toujours été considérée comme un être faible et fragile. Cette croyance, véhiculée de génération en génération à travers les âges a fini par être admise comme une vérité intrinsèque à la nature de la femme. Elle s’installe en elle et prend habitat de son corps, de sa pensée. La femme elle-même tient cet état comme un fait et s’y plie en s’y résignant.

    La femme va donc chercher ce qui lui manque là où il est : les Saints qui servent d’intermédiaires entre elle et Dieu. Elle y cherche secours et force. Elle y cherche protection et soutien. Elle y cherche libération et réconfort et guérison du mal physique ou du mal moral dont le mauvais œil est la cause. « Lalla zoubida, dit Lalla Aïcha, c’est Dieu qui m’envoie pour te secourir, t’indiquer la voie de la guérison, je vous aime, toi et ton fils,…. » (page 22) Lalla Zoubida ne peut pas refuser « Ma mère promit de visiter Sidi Boughaleb et de m’emmener cet après-midi même »(page 22). Arrivées devant le catafalque « chacune lui exposait ses petites misères, frappait du plat de la main le bois du catafalque, gémissait, suppliait, vitupérait contre ses ennemis. »(page 26)

    Le voyant aveugle n’a-t-il pas recommandé à Lalla Zoubida de visiter les sanctuaires des Saints, les patrons de la ville ? « Les Saints de Dieu qui veillent sur cette ville t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires »(page 210) Lalla Zoubida ne se le fait pas répéter deux fois surtout à un moment difficile de sa vie. Elle dresse un calendrier hebdomadaire des visites des Saints « Chaque Santon a son jour de visite particulier : le lundi pour Sidi Ahmed ben Yahïa, le mardi pour Sidi Ali Diab, le mercredi pour Sidi Ali Boughaleb… » (page 214-215)

    II- Les fêtes religieuses : la Achoura

    La Achoura est vécue comme une fête aussi bien par les grands que par les petits Et chacun la célèbre à se façon. Les enfants se font acheter des habits neufs à l’occasion et des instruments de musique. « …ma mère me passa, à même la peau, ma chemise neuve, craquante d’apprêt. Je mis mon gilet rouge aux dessins compliqués et bien en relief. Ma sacoche en bandoulière, je complétai cet ensemble très élégant par la djellaba blanche qui dormait au fond du coffre de ma mère… » (page 142). Les enfants font usage de leurs instruments de musique dans l’allégresse et la joie du tintamarre qu’ils produisent : « Je m’assis, mis mon tambour par terre sur ses bords, je réussis à coincer ma trompette entre mes genoux. Mes mains manièrent le bâtonnet avec vigueur. Je soufflai de toutes mes forces dans la trompette » (page 139). Les femmes montent sur les terrasses pour faire parler leurs bendirs et derboukas « Le soir, des bouquets de femmes richement vêtues ornaient toutes les terrasses. Des tambourins résonnaient, les chants fusaient de partout. » (page 150).

    L’aspect religieux de la Achoura se manifeste dans la mise à neuf du Msid : Il est passé à la chaux, lavé à grande eau et éclairée de mille feux. Le sol est recouvert de nattes neuves. Chacun y a apporté sa contribution en fonction des moyens de la famille, mais à la mosquée, rien n’est refusé. L’embellissement du Msid pour le jour de la Achoura cède la place pour La Achoura elle-même que les apprentis fkihs célèbrent avec leur maître « Ce matin, les objets les plus ordinaires, les êtres les plus déshérités mêlaient leurs voix aux nôtres, éprouvaient la même ferveur,s’abandonnaient à la même extase, clamaient avec la même gravité que nous,la grandeur et la miséricorde de Dieu, créateur de toutes choses vivantes ….Les parents de certains élèves psalmodiaient avec nous….il célébraient la Achoura au Msid comme au temps de leur enfance » (page 144)

    III- Les menues activités quotidiennes

    Dar Chouafa est un espace clos que doivent partager avec équité les locataires qui sont au nombre de quatre familles : au rez-de-chaussée, la Chouafa ; au premier étage, Rahma, son mari et leur fille Zineb ; au second étage, Fatma Bziouya et son mari d’un côté, de l’autre Lalla Zoubida, son mari et leur fils Sidi Mohammed. Comme il n’y a qu’une porte d’entrée principale, une seule cour, un seul puits et une seule terrasse, chaque famille doit les utiliser à tour de rôle, un jour de la semaine. Cela n’empêche pas les disputes car certaines d’entre elles veulent utiliser l’espace à leur profit un autre jour que le leur, ce qui déclenche des disputes violentes « …Rahma eut l’idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère. »( page 14) S’ensuit une dispute verbale des plus violentes où chaque femme donne libre cours à son registre, mais en cela Lalla Zoubida est une championne « Je sais qui tu es, une mendiante d’entre les mendiantes, une domestique d’entre les domestiques, une va-nu- pieds, crottée et pouilleuse, une lécheuse de plats qui ne mange jamais à sa faim … » (page16).

    Le lecteur ne peut ne pas remarquer le code de l’utilisation par les hommes de la porte d’entrée. L’utilisateur de la porte commune doit annoncer son passage pour donner aux femmes le temps de rentrer dans leurs chambres afin de ne pas être vues par les hommes, fussent-ils les locataires eux-mêmes comme Maâlem Abdeslam, Driss le fabricant de charrues ou Allal le mari de Fatma Bziouya. « – N’y a-t-il personne, puis-je passer ?….-Passe, Maâlem Abdeselam… » (page 246).

    La cour est propriété commune et tout un chacun peut l’utiliser surtout pendant les circonstances exceptionnelles imprévues : fêtes, mariages, circoncisions, ou simple réception d’invités le temps d’un déjeuner comme ce fut le cas du repas offert aux aveugles « Le jeudi suivant, Rahma pour remercier Dieu de lui avoir rendu sa fille, organisa un repas pour les pauvres. Toutes les femmes de la maison lui prêtèrent leur concours. Lalla Kanza, la Chouafa, aidée de Fatouma la plus dévouée et la plus fidèle de ses disciples, lavèrent le rez-de-chaussée à grande eau, étendirent par terre des tapis usés » (page 50-51). Toutefois la Chouafa, elle, l’utilise de manière régulière « …elle s’offrait, une fois par mois, une séance de musique et de danses nègres » (page 4)

    IV- La femme au foyer

    Le rôle de la femme est de s’occuper de l’intérieur de chez-elle, souvent composé d’une seule chambre ou deux d’une maison commune comme Dar Chouafa ou celle où habitent Lalla Aïcha ou encore Sidi El Arrafi. Les femmes passent le plus long de leur temps à cuisiner ou à attendre leurs maris absents pendant la journée de la maison et se trouvant dans leurs ateliers ; à papoter sur les terrasses des choses qui relèvent de l’univers des femmes ; à faire la lessive ou le ménage. Les rares fois où il leur arrive de quitter leurs chambres c’est pour aller à la kissariat, au bain ou pour rendre visite à une amie comme cela arrive à Lalla Zoubida. Mais elles sont souvent accompagnées par leurs maris ou de l’un de leurs enfants.

    Le mari absent pour un certain temps, toute la vie de la famille se trouve affectée et bouleversée par ce vide laissé comme si tout a été réglé d’avance, par un commun accord , sur un acte notarié pour que tout gravite autour de l’homme. Pourtant, les femmes jouissaient de leur liberté, et le lecteur n’a aucunement le sentiment qu’elles manquaient de quelque droit : le droit d’abord de dire et le droit de faire ensuite. Au contraire, les hommes sont souvent absents de leurs maisons laissant les femmes libres de leurs mouvements, de leurs déplacements ;Lalla Zoubida règne en maîtresse dans sa maison : il lui arrivait de tenir tête à son mari : l’achat de la lampe à pétrole, la refus de porter les bracelets d’or, les scènes de la dispute avec Rahma et l’impuissance du mari à la faire taire…

    V- Les hommes et leurs activités

    L’histoire se passe à Fès aux environs de 1920. Fès c’est aussi le berceau de l’artisanat et des petits métiers. Si le roman consacre une grande place à l’artisanat marocain, il n’accorde que peu d’espace à la présence masculine. La scène du salon de coiffure est sans aucun doute l’unique scène purement masculine et qui s’étale sur une dizaine de lignes.

    Babouchiers, tisserands, fourniers, jardiniers, moissonneurs saisonniers, coiffeurs, dellals ou courtiers, chouafas, voyants, masseuses, marieuses, conteurs, pour ne citer que ceux-là et j’en passe. Mais deux métiers méritent que l’on s’attarde un peu sur eux : celui de tisserand et de coiffeur.

    Maâlem Abdeslam est tisserand de djellabas pour hommes. Comme les djellabas ne se portent que pendant l’hiver, il a l’idée de se convertir dans la confection des haïks pour femmes : en effet, les femmes ne peuvent sortir de chez-elles sans s’être enveloppées dans leurs haïks. Maâlem Abdeslam suit donc la tendance et comme la tendance est plutôt féminine, il opte pour le vêtement de la femme, obéissant ainsi au principe de l’offre et de la demande.

    Si abderrahman est, lui, coiffeur, mais il exerce d’autres activités parallèles au métier de coiffeur. Il pratique la saignée « Si Abderrahman retira les ventouses, alla les vider derrière un rideau. Sur la nuque du client paraissaient deux boursouflures sanguinolentes » (page 136) ; et la médecine traditionnelle « Demande aux gens de ta maison de faire frire dans du beurre un oignon blanc finement haché. Mélange à cet oignon frit deux cuillérées de miel, de l’anis et des grains de sésame… » ( page131) ; il circoncit les petits garçons « Je n’aimais pas Si Abderrahman. Je savais qu’il serait chargé de me circoncire. Je redoutais ce jour » (page 129), on fait appel à ses services pendant les fêtes « Il vint, selon l’usage, accompagné de ses deux apprentis, placer les invités et faire le service pendant le repas » (page 129) ; c’est un homme à donner des conseils « …mon père eut recours à ses soins et fait grand cas de ses avis et recommandations » (page 129)

    Le salon de coiffure est un lieu de rencontre où l’on ne vient pas seulement pour se faire raser, mais également pour s’informer ou faire circuler une nouvelle. La nouvelle du moment gravite autour d’un éventuel remariage de Moulay Larbi attendu que sa femme est stérile « Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’a point d’enfants. Peut-être a-t-il une femme trop âgée ? »( page 132)

    VI- L’auteur témoin de son temps

    L’auteur, a-t-on toujours dit, est le témoin de son époque. Les faits qu’il relate sont de nature à nous renseigner sur son temps. Ils ont donc une valeur documentaire. Un exemple frappant ne peut passer inaperçu pour l’œil attentif du lecteur : Il s’agit de la lampe à pétrole, de son introduction dans les foyers à une époque où les gens s’éclaireraient à la chandelle. Cette invention fait son apparition avec l’entrée de l’occupant français : elle est perçue à l’époque comme un signe de modernité « O ! Merveille ! Au centre du mur, une lampe à pétrole était accrochée. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. Une glace, placée derrière, intensifiait la lumière ; nous étions, ma mère et moi, complètement éblouis »(page 42)Ce passage me rappelle un autre qui lui est similaire sur trois points : il parle d’une lampe à pétrole ; il est tiré d’une autobiographie ; il est situé presque à la même époque « …mon père considérait cette lampe comme le dernier mot de la technique, il est vrai qu’elle donnait une vive lumière, en même temps qu’une violente odeur moderne »( La Gloire de mon Père- Marcel Pagnol- Pages 68,69, Editions de Fallois).

    Les lecteurs de l’époque moderne, surtout les jeunes d’entre eux, sont sans doute insensibles à la richesse ethnographique de la Boîte à Merveilles. Traditions, mœurs, pratiques situées entre le religieux et le profane, entre l’obscur et le rationnel, entre l’archaïque et le moderne constituent le quotidien du Marocain de l’époque que raconte l’œuvre de Séfrioui. Le lecteur est redevable à cet auteur de lui avoir fait revivre cette époque , racontée dans un langage plus proche de l’arabe dialectale que du français.

    -Les numéros des pages renvoient à l’édition ’’Librairie des Ecoles- Casablanca’’

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