ODE A LA MARCHE VERTE LA BANNIÈRE ÉTOILÉE

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    DR IDRISSI MY AHMED
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    ODE A LA MARCHE VERTE LA BANNIÈRE ÉTOILÉE
    DR IDRISSI MY AHMED/ 08/11/2017/1/

    En hommages aux marcheurs de cette époque patriotique, ce poème sur l’épopée marocaine, écrit par un médecin , civiliste à Taza, et qui avait participé à la Marche Verte.

    ODE A LA MARCHE VERTE  » LA BANNIÈRE ÉTOILÉE ‘’

    Ebènes rutilants, mâtinés d’ivoire, encensés de cannelle,
    Exhalant le jasmin, l’œillet et la rose vermeille,
    Ils partent, maîtres du temps sur les mers du destin.

    Les marins magnifiques, hôtes des milliers nautiques,
    Se hissent vers les hauteurs des futurs sublimes.
    Ils voguent, halés du givre épicé des parfums solaires,
    Loin des algues marines et des rivages halieutiques.

    Les prestigieux pilotes sillonnent l’espace nautique.
    Vigoureux et sereins, malgré les présages de tempête,
    Les intempéries océanes constellées de récifs,
    Ils scrutent les augures et prospectent la fortune.

    La bannière étendue palpite aux brises du firmament,
    Dépliant ses pagnes de noblesse dans l’éther mythique.
    L’étoile verte d’espoir sur le fond rouge vigoureux,
    Où l’astre trace le chemin de nos crédos éthiques,
    Rehaussant l’Histoire de nos actes mirifiques.

    Les califes et les saints, guerriers et poètes mystiques,
    Ivres de muscs orientaux, soûls d’orgies extatiques,
    Vouent leurs prouesses épiques aux sables antiques,
    Dans le sillage des Sindbad et des sagas d’Ali Baba.

    Vêtu d’azur poivré d’ors, d’ambre et de myrrhe,
    Le Commandant lucide, exulte mais demeure stoïque.
    S’il conquiert les marins du regard, il inspire la crainte,
    Insuffle le courage et calme les complaintes.

    Les milles et une nuits jaillissent des tempêtes.
    Le Maître esquive le navire des roches et des abîmes.
    La barre est confiante entre ses mains expertes.
    Il guide l’âme des novices vers les œuvres sublimes.

    L’Empereur victorieux est porté jusqu’aux cimes.
    La coque assoiffée rugit sous l’étreinte des flots.
    La nef contrite, craque des flancs, et penche à tribord.

    Des mains apeurées aux cals ramollis oublient de ramer.
    De leurs erreurs de parallaxe surgissent nos sentences,
    Et naissent courage, loyauté et bien d’autres vertus.

    L’île flottante est ballottée par des montagnes de flots,
    Une lugubre sinistrose nous accable de morosité.
    La semonce du Maître abolit les crampes, abroge les feintes.
    Sa voix emplit d’émois les anciens et les jeunes d’audace.
    Ils grimpent, qui mieux mieux, vers le haut des voilures,
    Corrigent le tangage et mettent le cap sur l’horizon.

    Ils sont sortis d’été, par temps de sécheresse.
    Le sirocco des sables, chassé par les vents d’est,
    Pousse ses nervis au sud en charriant les criquets.
    Les cyclones du dessert, tornades de parabole,
    Déchirent nos voiles et rompent nos mâtures.

    Prétentieux esquif, objet ruiné par les convoitises,
    Par delà l’immensité austère des éléments déchaînés,
    Havre de paix pour qui refuse d’en sortir,
    L’univers en débâcle chavire sous les trombes.

    Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines,
    Rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides,
    Distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie,
    Sont pris soudain de panique et du mal de mer,
    Craignant de s’empaler vifs, à la moindre chute.

    Les encenseurs funèbres, censeurs séditieux,
    Cerbères, jaloux des us et pratiques thuriféraires,
    Négligent le compas et les mesures à prendre.
    Choqués par la détresse, perclus de calamités,
    Ils oublient le métier simple, qu’il est de trimer.

    Les drapures du voilier, majestueuses et vastes,
    S’étendent comme les nues sous les zéphyrs propices.
    Les cordes frêles qui sous-tendent les gréements,
    Ondulent en faisant crépiter les tentures.
    Elles palpitent sous la houle des ondes et des vents,
    Egrenant des rumeurs qui font grincer les dents.

    Les mâts de cèdre, échines célestes, Atlas pérenne,
    Parés par l’asphalte millénaire, raffermis d’airain,
    Calent le navire, rempart et bouclier flottant,
    L’abritant des avatars et des avanies du temps.

    Avisé et prudent, le Timonier maîtrise la cadence.
    La confiance aguerrie, sa mansuétude persiste.
    Pragmatique, Il règle le compas, la praxis l’exige :
    Le cœur et la fortune sont des juges inconstants,
    La raison seule sécurise, son intellect approuve !

    Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,
    Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant,
    Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.
    La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.
    Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

    Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,
    Voit les consciences doubler et se détourne des échos.
    Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.
    Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

    Devant tant d’appels, d’ouverture, de transparence,
    L’alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.
    L’équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

    Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,
    Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,
    S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,
    Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant,
    Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.
    La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.
    Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

    Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,
    Voit les consciences doubler et se détourne des échos.
    Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.
    Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

    Devant tant d’appels, d’ouverture, de transparence,
    L’alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.
    L’équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

    Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,
    Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,
    S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Le bâtiment superbe, accoste un pacifique rivage,
    Ses lauriers verdissants bruissent aux alizés du nord.
    Prodigieux et tenace, il promet d’initiatiques voyages,
    Au Capitaine, qui un jour, accostera un beau rivage.

    1998 DR IDRISSI MY AHMED

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