houmidi59

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  • en réponse à : cheb bakr (lihoudia) #280866
    houmidi59
    Participant

    Cela concerne toujours la chanson : lihoudia cette fois chantée par cheb lhbitri

    http://www.youtube.com/watch?v=c9ajQL0DcG0

    Une autre chanson toujours lihoudia
    Régale-toi
    Tu n’auras pas cette occasion

    http://www.youtube.com/watch?v=wYJfUdMvMH0

    en réponse à : cheb bakr (lihoudia) #280865
    houmidi59
    Participant

    Salut Compitieux; j’espère que tout va bien avec le Ramadan et les vacances d’été
    Voilà ce que tu cherches

    http://www.youtube.com/watch?v=ibU82nEa0wA

    en réponse à : Conte : le sorcier maléfique #280459
    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 5


    Le lendemain matin, Moussa se réveilla et constata avec surprise que son hôte avait disparu.Il chercha du regard son jeune compagnon : lui aussi n’y était pas.Alors, il se releva et se dirigea vers la porte pour sortir.Aussitôt, il fut bousculé par les enfants qui étaient venus pour lui dire bonjour comme d’habitude.Cependant, ils paraissaient excités et ne cessaient de crier tous à la fois.Le cordonnier leur sourit et dit : du calme mes amis ; je suis en bonne et parfaite santé …
    L’un d’eux s’approcha de Moussa et lui murmura dans l’oreille : on a vu un étrange homme qui s’apprêtait à de drôles de manèges; mais dès qu’il nous a vu , il s’est sauvé .
    _ Comment cela ? a sursauté Moussa
    On lui raconta ceci : les enfants voulaient faire la surprise au cordonnier .Aussi , ils avaient décidé de ne pas faire de bruit.Alors, ils s’étaient approcher de la cabane sans faire de bruit.
    A une vingtaine de mètres de la cabane , les enfants ont aperçu un bonhomme qui avait allumé un feu ; puis , il s’est mis à y jeter de la poudre tout en murmurant des mots étranges et intelligibles.Toutefois, le mot Moussa se répétait souvent dans les paroles du sorcier.
    Malheureusement, l’étrange homme avait l’oreille fine et il s’est vite rendu compte de leur présence.Alors, il a vite quitté les lieux
    En faisant une description une lui , le cordonnier crut reconnaitre en lui le passager de la nuit.
    _ dites-moi mes amis, par quelle direction est-il parti§
    _ Par là , crièrent ils en chœur
    _ Alors, courons vite pour l’attraper
    Sur ce, tout le monde se dirigea vers la direction indiquée.Bientôt , on le repéra qui somnolait sous un arbre.
    _ On dirait qu’il se repose
    _ C’est pas étonnait fit remarquerMoussa .Je suis à présent sûr qu’il n’a pas fermé l’œil de toute la nuit
    Puis : mais …
    _ Mais quoi ? Crièrent les enfants
    _ Je me demande ce qui est arrivé à votre ami Larbi
    _ Larbi ! on l’a oublié celui-là.Dis-nous oncle Moussa , pourquoi n’est-il pas avec toi ?
    _ Aucune idée les enfants .Quand je me suis réveillé , il n’était pas là; tout comme le faux cordonnier
    _ Alors ,c’est l’occasion de le demander à ce vilain sorcier
    Aussitôt, ils l’encerclèrent de tous les côtés.Ce dernier les dévisagea et un sourire malicieux se dessina entre ses lèvres et dit :
    _ Mon cher Moussa , excusez-moi de vous avoir faussé compagnie ; voyez-vous je ne voulais pas vous déranger
    _ Ah bon , l’interrompit Moussa .Bien entendu, cela ne vous a pas empêché d’allumer un feu et pratiquer vos rites sataniques
    Le sorcier blêmit .Il essaya de se sauver ; malheureusement , il était coincé comme un rat.Il lui fallait trouver une astuce pour se débarrasser des enfants et du cordonnier.
    Alors, d’un geste prompt, il jeta une poudre autour de lui .Une fumée épaisse l’enveloppa et des éclats retentirent et on entendit comme des bombes
    Les enfants et Moussa suivirent ces actions avec stupeur.Il mirent un certain temps avant de réaliser que le sorcier avait disparu
    _ ça alors ! s’exclama un des enfants
    _ C’est comme dans Harry Potter, ajouta un autre
    Moussa s’approcha de l’arbre et crut déceler un objet qui scintillait .En le tenant par la main , il s’écria : c’est la bague que j’ai trouvée .
    Puis : comment l’a -t-il eue ?
    Le cordonnier manipula la bague plusieurs fois ; et finit par la mettre autour de son doigt.
    Soudain , on entendit quelqu’un appeler : Moussa ! Moussa
    _ Hein , s’étonna le cordonnier
    C’était le jeune Larbi qui s’approchait du groupe.
    _ Allah soit loué , lui dit Moussa en l’embrassant , tu es sain et sauf
    _ Mais oui, le rassura ce dernier.
    Et d’expliquer :ce matin , je me suis réveillé de bonne heure et je suis allé au village .Là-bas , j’ai pris le car pour la ville.
    _ Mais pourquoi l’a interrompu le cordonnier
    _ La vérité , oncle Moussa le visage de ton hôte ne m’a pas inspiré confiance .Alors , j’ai décidé d’aller au poste de police le plus proche.
    En effet , il se trouve que ton bonhomme est un repris de justice et un grand charlatan qui a toujours semé la police .
    Et il ajouta : d’ici peu , on va lui mettre la main dessus
    – Détrompe-toi , lui répond un enfant du groupe .Nous aussi , on s’est fait avoir par ses talents de sorcier
    _ Bon , conclut le cordonnier .Retournons à la cabane .Je crois bien que notre bonhomme ne remettra jamais les pieds chez nous.A l’heure qu’il est , il doit bien chercher d’autres victimes ailleurs.
    Le soir , lors du journal télévisé , on annonça la capture d’un drôle d’individu qui voulait entrer par effraction chez une vieille femme.Malheureusement pour lui la sexagénaire faisait du karaté .Avant de piper un seul mot , elle l’avait mis hors d’état de nuire.

    Abdelhamid
    Oujda le 13 octobre 2012

    en réponse à : Conte : le sorcier maléfique #280457
    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 4


    Moussa et son compagnon étaient entrain de boire une tasse de thé. Un silence régna un certain moment. Soudain, on entendit un sorte de frottement sur la porte .De son doigt, Moussa invita son compagnon à ne pas bouger et garder le silence. A pas de loup, il s’approcha de la porte et tendit l’oreille.
    D’un geste prompt, il ouvrit la porte .Il scruta l’horizon : tout était normal
    le cadet des enfants le rejoignit et lança :
    _ « C’est sûrement un chat égaré, oncle Moussa
    _ Rentrons, ajouta-t-il
    _ Non, répliqua le cordonnier ; mais écoute attentivement : tu n’entends rien ?
    – A vrai dire , rien !
    Soudain, Moussa montra du doigt une silhouette qui disparut aussitôt derrière les buissons.
    _ Courons pour l’attraper ! Invita-t-il son compagnon
    Ce dernier ne se le fit pas dire deux fois.
    Ils coururent à toute jambe. Bientôt, ils décelèrent une forme humaine. Et on lui mit la main dessus.
    Moussa braqua la torche sur son visage :
    _ ça alors, s’exclama-t-il , un vieillard qui nous espionne !
    – Détrompez-vous , balbutia ce dernier ; je ne faisais que passer
    _ Tiens, tiens , ironisa le cordonnier .Mais dites-moi : qu’est ce que vous faites en pleine nuit devant ma cabane ?
    Le vieillard se tut un moment avant d’avouer qu’il s’était égaré et s’il se trouvait à proximité du logis du cordonnier, c’était qu’il cherchait un endroit où passer la nuit.
    Moussa le dévisagea longuement ; puis fit signe à son compagnon .Celui-ci hocha la tête :
    _ Tu peux l’inviter à passer la nuit chez toi, oncle Moussa .Là-bas, il nous racontera bien ce qui l’a amené dans ce coin perdu.
    Puis, on rebroussa chemin vers la cabane du cordonnier.
    A l’intérieur de la cabane, tout en buvant un verre de thé, le vieillard leur raconta ceci :
    _ Je m’appelle Hammou et je suis âgé de près de soixante dix ans.Comme vous voyez , je suis seul.Mes enfants m’ont délaissé et ma pauvre femme est morte , il y a plus de cinq ans.
    _ Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? L’interrompit Moussa
    _ Rien, déclara-t-il sans ambages.
    Et d’ajouter :
    _ Au début, j’étais cordonnier…..
    _ Tiens , tiens ! ironisa le jeune cadet
    – Et alors, l’invita Moussa à continuer, qu’est_ce que vous avez fait à part réparer les chaussures ?
    _ Un peu de tout , reprit-il.J’ai été marchand ambulant, peintre , maçon et j’ai même fait un peu de jardinage.Donc, je suis sorti de chez moi , il y a environs un mois.j’errais de village en village et je suis arrivé là juste près de chez vous
    _ Je présume que vous allez poursuivre votre chemin ; mais quelle sera votre destination finale ?
    Le vieillard se tut un moment :
    _ A vrai dire , je ne sais pas ; et puis , je sens que je n’ai plus de force pour continuer
    Les deux hôtes le dévisagèrent avec pitié.Moussa hocha la tête et lança à son interlocuteur :
    _ Vous pouvez rester chez moi jusqu’à ce que vous repreniez vos forces.D’ailleurs , j’aurai besoin de votre aide , car moi aussi je suis cordonnier
    _ Mais, balbutia ce dernier , cela fait une dizaine d’années que je n’ai pas réparé de chaussures
    _ Qu’à cela ne tienne , je ne vous demande pas l’impossible : juste m’aider à ranger mon matériel ou couper les morceaux de cuir
    _Si c’est comme ça , je veux bien
    _Bon d’accord , conclut Moussa.Il est tard .Demain, une rude journée nous attend

    A suivre

    en réponse à : Conte : le sorcier maléfique #280456
    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 3


    Les enfants couraient dans tous les sens tandis que Moussa ne cessait de crier à leur intention : _ Faites attention !Vous risquez de vous blesser Arrivés à une clairière, on décida de faire une petite halte .Aussi , les uns s’en allèrent cueillir des framboises ; les autres jouèrent à cache-cache ; tandis que le cordonnier contemplait le soleil qui s’apprêtait à faire ses adieux à la terre. Il était dans sa contemplation quand il entendit une voix l’appeler par son nom :
    « Moussa ! Viens ….viens ! Il se retourna dans tous les sens : il ne vit personne. Même les enfants semblaient avoir disparu. Il s’approcha d’un arbre .Aussitôt, la même voix reprit :
    _ Moussa ! Moussa ! viens …. Viens !
    On dirait une voix de femme, se demanda le cordonnier. Il leva sa tête vers le sommet d’un arbre. Il crut détecter une présence entre les branches .Alors, prompt comme l’éclair, il grimpa sur l’arbre.Arrivé au sommet, il entendit la même voix qui provenait du bas : _ C’est invraisemblable, s’exclama-t-il.
    Puis à lui-même : je suis pourtant sûr d’avoir entendu la voix qui venait d’en haut de l’arbre. Il se pencha pour mieux voir , quand il trébucha sur une branche ; il perdit l’équilibre et sombra dans le vide.
    Les enfants qui avaient assisté à la scène crièrent en chœur : oncle Moussa , oncle Moussa .Ils s’approchèrent de son corps inanimé , les yeux en pleurs .L’un d’eux cria :
    _ Non et non ! je ne peux imaginer oncle Moussa mourir de cette façon
    Bientôt, les autres firent de même .Soudain, Le cordonnier essaya de se relever .Les enfants n’en croyaient pas leurs yeux. Aussi, il accoururent vers lui tout en l’embrassant .Le plus grand d’entre eux exprimait bien la joie des autres : Dieu soit loué , notre oncle est sain et sauf.
    Aussitôt, Moussa les regarda surpris et leur dit : oh, vous êtes là mes petits amis.
    Puis, il essaya de se mettre debout .Il y arriva avec peine. Heureusement que les enfants étaient là pour l’aider à garder son équilibre :
    _ Fais attention oncle Moussa .Tu es encore sous le choc de la chute
    Un autre intervint : Pourquoi es-tu monté sur l’arbre ?
    Le cordonnier regarda son interlocuteur et sourit :Je ne sais pas ce qui m’a pris.Tout ce que je peux vous dire est que j’ai entendu quelqu’un m’appeler.Alors, je me suis rendu compte que l’appel venait d’en haut.Une force mystérieuse m’incitait à monter sur l’arbre .C’est ce que j’ai fait.
    _ Mais oncle Moussa , on t’a vu sauter de l’arbre
    _ Pas du tout ; mais disons que j’ai trébuché
    Il se tut un moment
    _ Plutôt , comme si quelqu’un m’a poussé …enfin je ne sais plus
    _ Mais , il n’y avait personne avec toi sur l’arbre l’apostropha l’un des enfants
    _ Je sais rétorqua Moussa .Pourtant, j’ai l’impression qu’on m’a poussé.
    _ Bon conclut ce dernier, retournons à la banane.et puis, il est tard
    Les enfants ne se le firent pas dire deux fois. Aussitôt, ils rebroussèrent chemin.
    Quand, ils arrivèrent à la cabane, la porte de celle-ci était entrouverte.
    _ ça alors, s’exclama l’un des enfants .Je suis sûr que la porte était fermé lors de notre départ
    _ Je confirme, ajouta un autre
    _ Mais je l’ai fermée à double tour fit remarquer Moussa .
    _ Allons voir ça de près, cria le plus âgé des enfants.
    Aussitôt, tous se précipitèrent vers la cabane et entrèrent .Quelle fut leur surprise de constater qu’il y avait un remue-ménage à l’intérieur. La maison a été fouillée de fond en comble. C’était évident, on cherchait quelque chose de précis. Aussi, même le matelas a été éventré .Le cordonnier contempla les dégâts avec stupeur sans cesser de dire à lui-même : qu’est-ce que j’ai d’important pour qu’on s’intéresse à mon logis ?
    Les enfants , eux aussi n’avaient pas de réponse.Cependant , ils savaient quoi faire.Sitôt , ils rangèrent les affaire et établirent un peu d’ordre dans la cabane
    _ Bon, les enfants , retournez chez vous ! Vos parents doivent être inquiets
    _ Non, on reste pour vous tenir compagnie, tonnèrent-ils en chœur.
    Moussa les rassura : écoutez-moi les enfants, rentrez chez vous ; je n’ai rien à craindre.Comme vous voyez , les voleurs sont partis et je ne crois pas qu’ils reviendront
    _ D’accord,lança le plus âgé d’entre eux.Les enfants vont rejoindre chacun sa famille ; mais moi je vais passer la nuit chez toi .Comme ça tu ne seras pas seul
    Puis :
    _ Allez, camarades , laissez-nous .D’ici peu , on va se mettre au lit

    A suivre

    en réponse à : Conte : le sorcier maléfique #280455
    houmidi59
    Participant

    Le sorcier maléfique : épisode 2


    Quand il se réveilla, il n’en croyait pas ses yeux .Tout autour de lui, d’adorables filles bien habillées tenant à la main des bouquets de fleurs. Elles avaient le même sourire et regardaient le dormeur éveillé avec tendresse et affection. Ce dernier les regardait à son tour une à une sans pourtant les reconnaître .Au moment où il voulait parler, une main lui tapota l’épaule
    _ Bien dormi, j’espère, lui dit une voix douce. Il se retourna vers son interlocutrice et paraissait de plus en plus hébété. _ « Monseigneur, il est temps de vous lever. D’ici peu , on vous apportera votre petit déjeuner.
    Le cordonnier remarqua qu’il était habillé d’un pyjama en soie. Il tata de ses mains le matelas de sofa ; puis jeta un regard circulaire et conclut qu’il se trouvait dans un autre endroit tout à fait différent de sa cabane. Alors, il referma ses yeux tout comme Abou Hassane du conte des mille et une nuit et se dit : ça ne peut être qu’un rêve !
    Aussitôt, il entendit la même voix : Monseigneur ! Réveillez-vous s’il vous plait. Il est près de dix heures et vos invités sont déjà arrivés
    _ Ah ! sursauta –t-il . _ Qui êtes-vous ?lui lança-t-il .D’où venez-vous ?
    Mais monseigneur, je suis votre fidèle servante Zohra
    _ Je ne vous connais pas, trancha-t-il.Et puis laissez-moi dormir ! Et il se couvrit la tête pour dormir à nouveau. Quelques instants après, il entendit des sons assourdissants. Il sursauta de son lit : _ Qu’est-ce qu’il y a encore , cria-t-il
    Une troupe de musiciens s’approcha de lui jouant avec des instruments assez étranges. Stop ! leur cria-t-il au nez. Allez-vous-en ! Puis, il se rendormit à nouveau. Un long moment s’écoula et notre cordonnier se sentit bien dans sa peau, quand des mains le secouèrent énergiquement : _ Moussa, réveille-toi ! C’est l’heure de notre promenade. _ Quoi ? Bondit-il .Mais…..où sont passé les jolies servantes et ces casse-pieds de musiciens ? Quand, il vit qu’il était entourés par les enfants du village, il se mit à rire : Ah mes amis, je crois que j’ai fait un rêve unique en son genre. Sans attendre leur réponse, il leur raconta tout du début jusqu’à leur venue. Ceux –ci l’écoutaient attentivement sans l’interrompre. A la fin , l’un d’eux lui dit :Tu as beaucoup de chance oncle Moussa .Moi personnellement je ne vois que des cauchemars
    _ Comme quoi , par exemple ? L’invita un de ses compagnons _ Oh, des choses qui me font tressaillir de peur .Tenez la dernière fois , j’ai été poursuivi par un lion affamé .En se sauvant , je suis tombé face à un tigre .En voulant me cacher dans une grotte , un gros cobra voulait m’étouffer. La discussion allait reprendre de plus belle sur les rêves, quand Moussa décida d’y mettre fin :
    Allez les enfants, mettons-nous vite en route avant le coucher du soleil. Et ils sortirent tous de la cabane.0

    A suivre

    en réponse à : je ne vous oublie pas…! #257824
    houmidi59
    Participant

    Cela fait belle lurette que je ne me suis pas connecté à Oujda city.La réalité,comme l’a si bien dit notre ami Alaa-eddine chacun a ses préoccupations et ses soucis quotidiens
    En ce moment, je me trouve à Rabat chez mes parents.Avant, j’étais à Marrakech chez ma soeur Nawal.J’ai du passer quelques jours là-bas.franchement, mes amis , il fait une de ces chaleurs à rendre un veuf dur au moins une minute.
    Dans la capitale, ce n’est pas pareil;certes, il fait chaud, mais il y a de la fraîcheur dans l’air
    Je vais y rester jusqu’à la fin de Ramadan
    Bon, je vous salue tous et vous souhaite une fin de Ramadan bénéfique pour le corps et l’âme
    Mes pensées à tous les oujdinautes sans exception
    Votre ami Houmidi

    en réponse à : آخر الصور لمسجد محمد السادس بوجدة #279217
    houmidi59
    Participant

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279532
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Epilogue : Un grand secret


    Au commissariat, l’homme à l’imperméable a tout avoué .En fait, il s’appelle Jawad Mhirech.Il a été fonctionnaire dans une administration publique pendant un certain temps. Malheureusement pour lui, il a été jeté à la porte après avoir falsifié un document important .Comme, il n’avait plus de travail, il est entré dans le monde de l’escroquerie et du vol. Six mois plus tard, il fut arrêté et il dut passer deux ans de prison ferme. Après cela, il créa beaucoup de problèmes aux habitants des quartiers pauvres en volant leurs biens. A nouveau, il fut remis en prison pour une durée de près de trois ans.
    Après sa sortie, il disparut de la circulation, mais ses méfaits ne cessaient d’accroitre .On peut dire qu’il donnait beaucoup de fil à retordre à la police. Depuis, il était difficile, voire impossible, de lui mettre la main dessus.
    Pour ce qui est de l’affaire de l’assassinat de madame Siham Sedrati, il était le lien important dans les trois meurtres. C’est vrai qu’il n’a assassiné aucun des trois protagonistes, à savoir : Siham, Hicham et Oualid.
    Pour ses relations avec madame Sedrati, il ne la connaît pas .Forcément, il n’est pas le troisième amant .Certes, cet amant existe bel et bien et c’est lui qui a tout organisé pour tuer les trois personnes. Bien entendu, il a conçu un plan diabolique qui consiste à faire en sortes que Hicham tue la femme dont il était amoureux .Tout simplement en le rendant jaloux .Là, c’était à Bangui de faire le nécessaire : un appel téléphonique l’informant que Siham le trompait avec un coiffeur .Ce dernier ne voyant que du rouge , décida de mettre fin à cette dernière. Après cela, Bangui contacta le coiffeur et lui fit savoir que sa maitresse a été assassinée par un certain Hicham Elouafi. Bien entendu, Oualid poignarda son ennemi.
    Comment ce dernier est mort ? On le sait bien : empoisonné .Par qui ?
    Tout simplement le troisième amant !
    Le reste c’est facile à deviner : la police allait faire son enquête qui finirait par inculper monsieur Sedrati.
    Malheureusement, il n’avait pas compté sur la perspicacité des deux jeunes inspecteurs : Aïssam et Rachid .Ces deux valeureux fonctionnaires ont mené l’enquête pas à pas sans tirer aucune conclusion à la hâte.
    L’inspecteur Halabi donna l’ordre à ses subordonnés d’aller chercher le troisième amant chez lui. Ce dernier s’apprêtait à quitter les lieux .Le pauvre, il fut arrêté dans l’aéroport.
    Si la police avait tardé juste dix minutes, il serait déjà loin dans un autre pays.
    Cet amant finit lui aussi par tout avouer. D’abord, il ne cessa de clamer haut et bas qu’il aimait Siham de tout son cœur et qu’il voulait l’épouser ; mais celle-ci l’a repoussé comme un clochard. Pourtant, il avait passé d’agréables moments en sa compagnie.
    Comme elle voulait rompre avec lui, il a décidé de s’intéresser de près à toutes ses activités. Ainsi, il a su qu’elle entretenait des relations avec Elouafi et Oualid.
    Pour ne pas se salir les mains avec le sang de ses victimes, il a engagé Bangui.
    Voilà , la suite ,vous la connaissez !
    Ce même jour, on le remit dans la même cellule, en compagnie de son employé Bangui. Pas la peine de vous dire qu’ils se querellaient tout le temps

    ***********

    Le lendemain matin, le téléphone sonna chez l’inspecteur Halabi. Aussitôt, l’appelant entendit ceci :
    « Le numéro que vous demandez n’appartient à aucun client. Veuillez s’il vous plait contacter votre serveur.
    A coté du téléphone, l’inspecteur dormait comme un loir

    Oujda : dimanche 25 septembre 2011

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279529
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVIII : Opération oued Isly


    Dans la villa de monsieur Sedrati, ce dernier était entrain de remplir une mallette de billets de banque. Tout près de lui, l’inspecteur Halabi suivait cette opération en silence.
    _ Bon, lança-t-il à son interlocuteur, vous êtes prêt ?
    _ Oui, mais…
    _ Non, pas de ça ! Vous devez gardez votre sang froid .La réussite de cette opération dépend de votre comportement. Surtout ayez l’air naturel et surtout ne faites rien qui pourra éveiller ses soupçons ! D’une autre manière, acceptez tout ce qu’il demande.
    Allez, monsieur Sedrati, il est presque cinq heures trente. Vous avez près de vingt minutes pour atteindre le pont d’Isly.
    Moi, je vais me dissimuler sous la banquette arrière.
    Sur ce, il quitta la pièce.
    Au moment ou l’inspecteur pénétra dans le véhicule, son téléphone portable se mit à vibrer :
    _ Allo, ici le brigadier Hazim. Le sergent Diloui et moi, sommes dans les lieux à quelques mètres du pont. Un des habitants nous a prêté ses moutons ; ils nous a même donné deux djellabahs qui sentent le bouc .Si vous nous voyez, vous risquez fort bien de ne pas nous reconnaître
    L’inspecteur parut satisfait :
    _ Bravo, mes amis, ça c’est du bon boulot !…
    Soudain, le sergent interrompit son chef :
    _ Désolé de vous couper la parole, mais je crois qu’il y a du nouveau
    Et de déclarer tout en baissant la voix : une voiture de couleur bleue foncée est à une vingtaine de mètres du pont. C’est une Renault 19.Elle s’arrête. Un homme en descend : oui c’est notre bonhomme, Bangui !
    Grâce à mes jumelles, je peux le voir ; je le vois même remuer ses lèvres .Il mâche du chewing gum
    Ah ! Il y a quelqu’un avec lui .Mais, c’est monsieur Driss Hamdi. Pourquoi l’accompagne-t-il ? Serait-il de connivence avec lui ?
    _ Non, je ne pense pas, intervint Halabi .De toute façon, on le saura tôt ou tard.
    Après, que font-ils ?
    Le brigadier Hazim de poursuivre :
    _ L’homme à l’imperméable fouille le terrain.
    _ Peut-il vous apercevoir ?
    _ Je ne pense pas .D’ailleurs, on vient de cacher le troupeau derrière la petite colline.
    _ Bien joué !
    Allez mes amis dans moins de dix minutes, on arrivera au pont.
    Terminé !
    ********************

    L’inspecteur Mellassi guettait toutes les entrées et sorties des véhicules. Sa voiture était stationnée près d’une pompe à essence. En ce moment, la voiture de Bangui le dépassa .L’inspecteur regarda sa montre et dit à son compagnon :
    _ Notre homme est plus que ponctuel .Il risque de moisir un peu sur les lieux.
    Une vingtaine de minutes plus tard, il aperçut la voiture du directeur de la banque prendre la même direction.
    Juste une dizaine de minutes après, un camion stoppa à sa hauteur .Une tête se pencha de la fenêtre et le salua
    _ Ah, c’est vous inspecteur Slaoui .Je ne vous imaginais pas dans un camion
    Ce dernier cligna de l’œil et démarra aussitôt.
    A un moment, l’inspecteur contacta ses différents hommes postés dans les alentours : tout était normal .Bref : rien à signaler !

    *********************

    Près du pont Isly, Bangui faisait les cents pas ; quand, il aperçut la voiture du banquier. Ce dernier s’arrêta à quelques mètres de lui. Il descendit de son véhicule en tenant à la main une mallette.
    Bangui était seul .Son compagnon, à sa demande, se cacha derrière la voiture.
    L’homme à l’imperméable interpela l’arrivant :
    _ Vous avez apporté l’argent ?
    Le banquier acquiesça de sa tête
    _ Vous êtes seul ?
    _ Bien sûr, dit monsieur Sedrati tout de go
    Puis, il lui remit la mallette.
    Bangui fit signe à son compagnon de se montrer et lui dit :
    _ Monsieur Hamdi, vous avez devant vous le meurtrier de votre fils et de votre nièce
    Comme vous voyez, il vient de me remettre quatre millions de centimes pour acheter mon silence.
    Monsieur Sedrati demeura un long moment bouche bée .Il ne savait quoi faire ; tandis que le vendeur de chaussures paraissait en fureur .Aussitôt, il fit paraître de sa poche un pistolet qu’il braqua vers le banquier :
    _ Je vais vous tuer sur le champ pour venger Siham et Oualid !
    _ Non, intervint Bangui, attendez ! Vous n’allez tout de même pas le tuer dans la voie publique.
    Puis à monsieur Sedrati :
    _ Allez, venez et pas de faux mouvements, sinon vous serez battu comme un chien errant.
    Aussitôt, ils descendirent sous le pont
    Le banquier était fou de terreur :
    _ Non, s’il vous plait, ne me tuez pas ! je vous jure que je suis innocent
    Hamdi ria de bon cœur :
    _ N’essayez pas de m’amadouer .Je vous logerai ces balles dans tout votre corps
    L’homme à l’imperméable pria son compagnon de tirer avant le passage des voitures sur le pont.
    Soudain, un coup de pistolet retentit à quelques mètres d’eux .Sur le pont et aux alentours, des hommes armés se tenaient prêts à tirer .L’inspecteur Halabi le devança et s’adressa à monsieur Hamdi :
    _ Donnez-moi cette arme s’il vous plait .Vous êtes entrain de commettre un crime
    _ Non, non, cria-t-il .Je vais le tuer
    _ Du calme monsieur Hamdi .Ce n’est pas lui l’assassin de votre fils
    Puis s’adressant à l’homme à l’imperméable :
    _ Quant à vous, monsieur Bangui, votre carrière de meurtrier vient de s’arrêter ici.
    Le vendeur de chaussures semblait perplexe :
    _ Qu’est-ce que j’entends ? C’est lui l’assassin ?
    _ Oui, lança l’inspecteur Slaoui en s’approchant de lui et tout en prenant le revolver de sa main, il ajouta :
    _ Ce vilain hors la loi voulait camoufler ses crimes par une tuerie entre vous et votre gendre. Ainsi tout le monde croira à cette version .Quant à lui, il coulera le restant de sa vie dans un autre pays et cela bien sûr grâce à ces quatre millions.
    A propos combien il vous a demandé pour vous dévoiler l’assassin de votre fils ?
    _ ça alors s’exclama Hamdi, c’est comme si vous étiez avec nous !
    Il m’a demandé la modique somme de deux millions de centimes !
    A la fin, on embarqua l’homme à l’imperméable, menottes liées à ses deux mains.
    L’inspecteur Slaoui ne manqua pas de lui dire :
    _ Voue êtes en état d’arrestation.
    Néanmoins, vous avez le droit de vous faire assister par un avocat…

    en réponse à : MARIAGE MIXTE #279571
    houmidi59
    Participant

    D’abord, laisse-moi te dire qu’il existe trois sortes de mariage mixte :
    le mariage transnational : alliance de deux individus de nationalités différentes
    le mariage interethnique : alliance de deux individus d’ethnies différentes.
    Mariage interreligieux : alliance de deux individus de religions différentes.

    En ce qui te concerne : tu es tunisienne et lui marocain .Donc deux pays presque identiques avec une toute petite différence de dialectes et quelques coutumes.
    Tous les deux vous parlez l’arabe et vous pratiquez la même religion .Alors, forcément c’est un mariage naturel et loin d’être mixte ;puisque, il y a beaucoup de points communs entre vous deux
    Bien entendu, il y a certains points à régler avant le mariage comme savoir les principes de son conjoint , ses opinions (politiques, par exemple)…enfin, c’est le cas pour tout mariage naturel
    Allez lance-toi et ne cherche pas à lui mettre les bâtons dans les roues sinon je vais croire (comme disent les oujdis) que tu cherches un étui pour une faucille.
    Enfin de compte je vous souhaite une union solide et sans problèmes , pleine de bonheur et de réussite

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279527
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVII : Un plan pour capturer Bangui

    L’après midi, au commissariat, l’inspecteur Halabi étudiait l’opération de 18 heures avec ses collègues et ses subordonnés.

    _ Voilà, entama-t-il la réunion, j’ai préparé un plan pour la capture de l’homme à l’imperméable alias Bangui.
    Vous, brigadier Hazim ainsi que le sergent Diloui, vous allez vous poster là-bas, près du oued Isly .Vous changerez d’aspect .Ayez l’air de deux bergers. Bien entendu, pour donner du sérieux à votre rôle, procurez-vous quelques brebis et moutons que vous empruntez à un des fermiers des parages.
    Quand à vous inspecteur Mellassi, dites à vos hommes de se disperser entre la sortie de la ville et le pont Isly .Munissez-vous de talkie walkies pour communiquer entre vous .Bien entendu, ne prenez aucune initiative sans mon consentement.
    Toi, mon cher Rachid, puisque c’est toi qui a filé notre homme ; tu veux bien nous donner un aperçu de la situation ?
    _ Avec plaisir, rétorqua ce dernier
    Bon, pour commencer, j’ai suivi tous les déplacements de notre homme : depuis sa sortie de l’immeuble Saada jusqu’à son retour chez lui
    _ Donc, tu sais ou il habite !
    _ Bien sûr ! Il habite dans une vieille maison dans le vieux quartier des anciens combattants. Au fait cette maison est habitée par plusieurs personnes ; la plupart sont des vagabonds, des voyageurs et des vendeurs ambulants. L’homme à l’imperméable occupe
    Une pièce presque isolée des autres pièces.
    Il est entré vers dix heures du soir .
    Halabi était le premier à s’étonner :
    _ Mon bon ami, tu as passé tout ce temps à errer dans les rues
    _ Non, rassure-toi ; j’ai posté un de nos contacts qui s’est chargé de tout
    Mais, attends : je vais t’expliquer du début
    Après avoir bu un verre d’eau, l’inspecteur Rachid dit :
    _ Quand il est sorti de l’immeuble Saada, il est allé tout droit vers un café au centre ville : le café des martyrs .Il est entré à l’intérieur .Je l’ai vu parler longuement avec un des garçons de l’établissement .Après, il s’est assis au coin .Quelques instants, on lui sert un verre de thé .Puis, deux individus l’ont rejoint
    _ De quoi ont-ils l’air ? demanda Hazim
    _ De vrais gibiers de potence ; je crois qu’ils sont des habitués de nos prisons.
    Donc, je me suis approché de quelques tables d’eux ; malheureusement, c’était assez difficile d’entendre ce qu’ils se disaient. Cependant, cela m’a permis de voir de près ce qu’ils manigançaient. A un moment, Bangui a fourré quelque chose dans un journal qu’il a plié ; puis il l’a donné à l’un des deux malfrats. Ces deux derniers sont partis .Aussitôt, j’ai sonné Elmiloud l’archiviste .Je lui ai fait une petite description des deux hommes.
    Juste cinq minutes après, il me contacte et me donne leurs noms.
    En effet, ce sont deux repris de justice. D’ailleurs, ils viennent de sortir de prison, il y a une quinzaine de jours
    Il s’agit de Saleh Elmaleh connu sous le sobriquet de Mjinina et de Azzam alias Harroudi
    _ Et alors ? Intervint Halabi
    _ J’ai bu une limonade ; puis, je suis sorti
    _ Et Bangui ?
    _ Il est resté là-bas jusqu’à deux heures de l’après midi
    _ Ne me dis pas que tu l’attendais dehors toutes ses heures
    _ Détrompe-toi ! j’ai posté un de nos contacts. Justement, il travaille comme garçon dans ce café .Je lui ai donné mon numéro de téléphone et lui ai dit de me prévenir de l’heure de sa sortie du café.
    Pendant ce temps là, je suis allé au septième arrondissement qui se trouve à quelques mètres du café .Par coup de chance, je connais l’un des inspecteurs de police.
    Aussi, je lui ai demandé de retenir nos deux hommes sous les verrous pour une durée de vingt quatre heures en tant que suspects dans une affaire de vol .Il me répond qu’il connaît ces deux lascars et qu’il va les capturer dans moins d’une heure, parce qu’il connaît tous leurs déplacements
    _ Bravo mon cher, le complimenta l’inspecteur Aïssam
    Et ensuite, qu’est-ce que tu as fait ?
    _ Je suis allé chez moi pour déjeuner ; ensuite j’ai fait une petite sieste .Vers deux heures, le garçon m’avertit que Bangui vient de sortir du café et qu’il l’a fait suivre par un de ses amis pour ne pas éveiller les soupçons de ce dernier.
    Une heure après, le contact m’a fait savoir qu’il est entré au cinéma .Il n’est sorti qu’à la fin de la seconde séance.
    _ Donc, conclut Halabi, vers huit heures
    _ C’est un peu ça, approuva Rachid
    Et d’ajouter :
    _ Après cela, il est entré dans un restaurant pour manger un sandwich.
    Enfin, il est allé à son domicile .Moi j’étais entrain de l’attendre là-bas .Cela m’a pris presque deux heures d’attente .Enfin c’est peu par rapport l’emploi du temps de Bangui.
    _ Qui t’a donné son adresse ?
    _ Le garçon du café, pardi !
    Pour clore cette réunion, l’inspecteur Halabi répéta les mêmes consignes puis dit :
    _ Messieurs, quant à moi je vais être l’ombre de monsieur Sedrati .Je vais me cacher dans la voiture du banquier .Quand , je vous donnerai le signal par deux bips longs , vous interviendrez !
    D’Accord, messieurs ?

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279528
    houmidi59
    Participant


    Intrigue policière : la femme
    mystérieuse

    Episode XVI : le patron de l’homme à l’imperméable


    L’homme à l’imperméable escalada les escaliers .A chaque étage, il fit une petite pause pour regarder de près chaque appartement .Au cinquième étage, il sonna l’appartement trente deux .Après quelques instants, il entendit comme un chuchotement :
    _ Qui est-ce ?
    _ C’est moi Bendahou !
    La voix reprit avec un ton un peu dur :
    _ Pourquoi êtes-vous venu ? Ne vous ai-je pas dit que c’est dangereux de me contacter chez moi ?
    _ Mais, il est important que je vous voie
    _ Bon…J’espère que vous n’avez pas été suivi
    _ Rassurez-vous ! Et puis la police a d’autres chats à fouetter plutôt que s’occuper de mon cas
    Aussitôt, la porte s’ouvrit et l’homme à l’imperméable entra furtivement.

    **************

    Au commissariat, l’inspecteur téléphona à monsieur Driss Hamdi :
    _ Je suis navré de vous déranger, mais j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : on a trouvé votre fils mort dans son salon de coiffure
    Après un bref silence, il ajouta :
    _ Je vous attends pour vous accompagner à la morgue
    Sur ce, le téléphone sonna à nouveau :
    _ Allo, l’inspecteur Halabi à l’appareil
    _ Bonjour Aîssam ! Je suis dans l’immeuble Saada
    _ Alors, ça tombe bien .D’ici peu monsieur Hamdi va sortir .Tu veux bien l’accompagner à la morgue
    _ Mais, je suis entrain de guetter notre homme, l’homme à l’imperméable
    _ Dis-moi : ou est-il en ce moment ?
    _ Au début, j’ai cru qu’il allait rendre visite au vendeur des chaussures à savoir Driss Hamdi. Après, je l’ai perdu de vue ; mais je crois qu’il est monté au quatrième ou au cinquième étage
    _ Donc, conclut Halabi, il t’a semé mon vieux
    _ Pas du tout ! Je vais l’attendre patiemment .Il finira par sortir de son trou
    _ Puisque c’est comme ça, ne te fais pas voir par Hamdi. De toute façon, je lui ai dit de me rejoindre au commissariat
    _ Tiens, le voilà, souffla Rachid .Je vais me dissimuler sous l’escalier
    ************

    Dans le salon, l’homme à l’imperméable fit un compte rendu à son interlocuteur .Celui-ci l’écouta sans l’interrompre .A la fin, il le réprimanda sévèrement :
    _ Vous avez commis une grosse erreur en allant à la banque. Vous aurez du l’attendre chez lui.
    _ Pas du tout, patron ! Sa demeure est sous surveillance depuis l’assassinat de sa femme
    _ Et pour la banque ?
    _ J’étais sur les lieux avant son ouverture .L’un des gardes que je connais très bien m’a aidé en se faufilant à l’intérieur avant l’arrivée des employés. C’est lui qui a tout arrangé pour faciliter mon entrevue avec le directeur de la banque
    _ Voilà qui est rassurant !
    Puis :
    _ Donc pour le rendez-vous, c’est demain ?
    _ Oui, confirma Bendahou
    _ En y allant, faites bien attention et surtout ne vous faites pas remarquer
    _ N’ayez aucune crainte !tout se déroulera comme les autres opérations.

    ***********
    L’inspecteur Halabi, accompagné de monsieur Hamdi entrèrent dans la morgue .L’un des employés vint à leur rencontre :
    _ Que puis-je faire pour vous,
    inspecteur ? Lança-t-il en guise de salut
    _ Je voudrais jeter un coup d’œil sur la dépouille d’une personne qu’on vient de vous livrer. D’ailleurs, voilà les références : A212
    L’employa les pria de le suivre .Aussi, il entra dans une grande salle qui contenait beaucoup caisses métalliques .Il s’approcha de l’une d’elle et dit tout simplement :
    _ Voilà votre homme
    Monsieur Hamdi dévoila le cadavre de son fils et se recueillit un long moment sur sa dépouille. L’inspecteur le laissa faire.
    Puis, après avoir essuyé ses larmes, il dit à l’inspecteur Halabi :
    _ Comment est-ce arrivé ? Est-ce que vous avez arrêté son meurtrier ?
    _ Pas encore, mais on est sur une piste
    C’était loin de satisfaire l’oncle de Siham .Aussi, il s’énerva :
    _ Monsieur l’inspecteur, comme moi vous savez qui est le meurtrier de mon fils : ce n’est que ce vaurien de Sedrati .D’ailleurs, je vous l’avais dit avant-hier
    _ Détrompez-vous : ce n’est pas lui qui a assassiné votre fils. En plus, on connaît déjà le meurtrier .Ce n’est qu’une question d’heure .D’ici peu, on va lui mettre la main dessus.
    _ Mais qu’attendez-vous pour le faire ?
    _ S’il vous plait, monsieur Hamdi ; soyez un peu patient !

    ***********

    L’inspecteur Slaoui s’apprêtait à jeter un coup d’œil dehors, quand il vit la silhouette de l’homme à l’imperméable. Aussitôt, il se cacha sous les escaliers. Bangui sortit du bâtiment et se dirigea vers sa voiture et prit la direction du centre ville.
    Immédiatement, l’inspecteur Rachid téléphona à son collègue pour l’avertir du départ de son « client ».Ce dernier lui recommanda de le suivre à distance et noter tous ses mouvements.0

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279534
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV


    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha


    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

    en réponse à : Intrigue policière : la femme mystérieuse #279531
    houmidi59
    Participant

    Intrigue policière : la femme mystérieuse

    Episode XV

    Partie 1 : négociation à la banque


    Monsieur Sedrati entra dans la banque .Il paraissait calme .Cependant, il ne manqua pas de regarder autour de lui à maintes reprises. Aussitôt, l’un des agents de la banque s’approcha de lui :
    _ Monsieur le directeur, un étrange personnage tient absolument à vous voir .Il faut prévenir la police
    _ Non pas la peine, rétorqua celui-ci. Je vais d’abord savoir ses intentions ; mais vous, tenez vous prêts ! J’aurai peut-être besoin de votre aide.
    Puis, il pénétra dans son bureau .L’homme à l’imperméable était assis sur le fauteuil des visiteurs. Il fumait un mégot qu’il écrasa en voyant le directeur de la banque entrer :
    _ Excusez-moi, dit il ; je ne m’attendais pas à vous voir aussi vite
    Monsieur Sedrati le dévisagea longuement :
    _ A qui ai-je l’honneur de cette visite ? Déclara-t-il sans ambages
    Le visiteur ricana et tout en se relevant, il dit :
    _ Monsieur le directeur, ne jouez pas ce jeu avec
    moi ! Je suis venu pour toucher mon salaire
    _ Quel salaire ! S’interrogea le banquier
    _ Allons, allons ! On dirait que votre mémoire vous joue des tours
    _ Mais, je ne comprends rien .Qu’est-ce que vous êtes entrain d’insinuer ?
    _ Je vous ai rendu un fier service, non ?
    _ Quel service ?
    _ Bon, je m’explique : D’abord, je vous ai débarrassé de votre femme !
    _ Ah, c’est vous qui avez assassiné ma femme !
    Salaud, pourriture …
    _ Attention pas de gros mot .Mais détrompez-vous : celui qui a tué votre femme est l’un de ses amants que vous êtes loin de connaître
    _ Je vous interdis de parler de la sorte de ma femme
    L’homme à l’imperméable sortit de sa poche un pistolet qu’il braqua vers monsieur Sedrati :
    _ Pas un cri ou un mot, sinon ce sera votre fin.
    Pour commencer, asseyez-vous et écoutez attentivement ce que je vais vous dire
    Comme je viens de vous dire : votre femme est morte, son assassin aussi et l’assassin de ce dernier .Enfin de compte votre gendre est le dernier de la liste des morts.
    Voilà ce qui va se passer après : la police fera son enquête sur la mort de Oualid Hamdi .Tôt ou tard, elle découvrira que vous et le défunt, vous ne vous entendiez pas bien et que vous n’avez jamais caché votre antipathie pour lui.
    Donc, vous serez le suspect numéro un par excellence
    Le directeur de la banque semblait réfléchir un moment ; puis :
    _ D’accord, vous avez raison .Alors, dites-moi qu’est-ce que vous me proposez ?
    _ Mais acheter mon silence ; parce que voyez-vous, je peux brouiller les pistes ; sinon faciliter votre culpabilité
    _ Quel est votre prix ?
    _ Voilà qui est bien parlé !
    Et d’ajouter : rassurez-vous je ne suis pas quelqu’un de trop cupide.
    Ok, donnez-moi quarante mille dirhams et je vous promets que je disparaitrai de votre vue à tout jamais.
    Monsieur Sedrati accepta l’offre de son interlocuteur en hochant la tête .Aussi, il le pria de lui donner juste vingt quatre heures de délai pour réunir la somme.
    _ D’accord, conclut le maitre chanteur ; rendez-vous demain à six heures du soir à la sortie de la ville près du pont de oued Isly.
    Mais, attention, venez tout seul !
    Sur ce, il sortit du bureau et quitta les lieux. Aussitôt, le directeur de la banque téléphona à l’inspecteur Halabi :
    _ Il va sortir d’un moment à l’autre
    Puis, il raccrocha

    Partie 2: filature exprès


    A une vingtaine de mètre du siège de la banque, un homme était entrain de savourer un café .Quand il vit l’homme à l’imperméable sortir de la banque, il lui donna une centaine de mètres d’écart pour le suivre sans se faire remarquer.
    L’homme aux moustaches longues se dirigea tout droit, puis emprunta une ruelle et monta dans sa voiture.
    Aussitôt, le détective privé sonna son chef :
    _ Allo chef ! ça y est il est monté dans une voiture : une Renault 19 de couleur bleue foncée ; il va prendre le boulevard Tarik Bnou Ziad
    Juste après, l’inspecteur téléphona à son collègue :
    _ Allo Rachid, mets le moteur en marche ! D’ici peu une voiture R19 bleue foncée va passer près de toi. Suis-la de près sans la perdre de vue.
    Quelques instants après, l’inspecteur Slaoui remarqua la voiture en question se diriger tout droit ; puis tourner à droite en longeant le boulevard de la résistance .Trois cents mètres après, la voiture s’arrêta devant un bâtiment .Dés que l’homme entra , l’inspecteur s’approcha de la construction pour noter l’adresse :immeuble Saada .A l’entrée , il y avait des boites aux lettres sur lesquelles étaient écrits les noms et prénoms des locataires .En les parcourant , l’inspecteur s’exclama : ça alors!0 !

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