houmidi59

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15 sujets de 271 à 285 (sur un total de 2,281)
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  • en réponse à : édition Oujdacity #272159
    houmidi59
    Participant

    Allez, on va être magnanimes: ceux qui veulent prendre un rôle dans l’histoire , seront dispensés du prix d’entrée.
    Mais attention: ceux dont le nom est évoqué dans cette histoireet ne sont pas encore intervenus, doivent payer une taxe pour la publicité
    Tu vois de qui je parle: Touria la rebelle !

    en réponse à : édition Oujdacity #272157
    houmidi59
    Participant

    Hé Ayman, je crois que l’histoire se tisse de mieux en mieux .
    Si ça continue comme ça, on aura un best-seller pour la première fois à Oujda-City et même dans les autres sites.
    Attention, on va afficher :


    tout droit réservé .Reproduction interdite même partielle

    en réponse à : Oujda vue par le photographe Houmidi 59 #272260
    houmidi59
    Participant

    Chère Nadia, j’aimerais te dire deux choses:
    primo, trouver la rue Ahmed Elbouchikhi était un jeu d’enfant
    secundo, la photographier m’a causé beaucoup de problèmes et d’ennuis, surtout un vieux grincheux (j’espère qu’il n’est pas de ta famille).Au fait c’est quelqu’un de très curieux et d’embarrassant.
    Figure-toi qu’il m’a interdit de prendre des photos et que cela d’après lui demandait une autorisation de la wilaya.J’ai beau lui expliquer que c’est personnel et que c’était un service que je rendais à un ami qui habite cette rue .
    Il ne voulait rien croire de ça.
    Je crois que c’est le plombier le plus ennuyeux de la terre !
    En tout cas , tu peux te régaler voilà toute une série de photos de ta rue

    *Une petite plaque presque invisible :

    *** Qu’est-ce qu’il peut vendre celui-là ?

    ***Le coiffeur de la rue

    ** Voilà le grincheux qui a bien voulu me donner du fil à retordre !(le plombier )

    ****Le vendeur de volailles faisait sûrement la sieste.Comme tu vois il est encore fermé.
    Ces poules et poulets sont là à moisir avant d’être vendus aux gastronomes de la rue

    ***Est-ce que c’est là que tu achetais ton lait le matin ?


    ****Tiens, un autre plombier !

    ***Les épiciers ne manquent pas dans la rue d’Elbouchikhi

    ***Est-ce là que tu habitais.Franchement, cette maison m’a plu avec son arbre !

    ****ça alors, il y a même une ecole maternelle !

    ***j’ai pris toutes mes précautions pour photographier la rue.C’était l’heure de la sieste ;la plupart des boutiques sont fermées, et pourtant….

    ***Deux autres façades de maisons !

    ***Un parking gratuit

    *Le cordonnier de la rue :

    en réponse à : Souvenirs d’enfance #271705
    houmidi59
    Participant

    Abdelhamid était marocain par son père et algérien par sa mère.Aussi, ils ont habité un certain temps à Oran .C’était là-bas qu’il fit ses premiers pas de bébé .I y est resté jusqu’à l’âge de 9 ans.
    Il me racontait souvent un film qu’il n’oublierait jamais : Tchoutchou et l’américain .Ce film , il l’a vu plus de vingt fois.Moi, je trouvais cela impossible.Aussi, il m’expliqua :
    _ » Nous habitions juste en face d’un cinéma.Pour avoir un peu d’argent de poche, je faisais un peu de nettoyage dans le cinéma.Alors, le propriétaire me donnait quelques sous et un billet pour y entrer .
    Mon ami m’a raconté l’histoire tant de fois que je crois qu’elle ne s’effacera jamais de ma mémoire d’éléphant.
    C’était l’histoire d’un certain Tchoutchou qui habitait dans un village mexicain appelé Domingo.Il était le plus pauvre de tous .Son travail consistait à servir les voyageurs de passage.Quand un visiteur entrait au village, il accourait pour prendre son cheval et le conduire à l’écurie; puis, il prenait la valise du monsieur ou les bagages de madame à l’hôtel.Après ces deux délicates opérations, on lui donnait 20 pesos .De quoi se procurer de la nourriture et du téquila .
    Cependant, il finit par en avoir marre.Alors, il sauta sur le premier train qui passa par son village.
    Dans le train, il fit la connaissance de l’Américain.Ce dernier lui proposa une grosse somme d’argent en échange d’une signature de sa part de quelques documents.
    Ce que Tchoutchou ne savait pas : les documents en questions étaient des contrats de vente du village Domingo.
    Donc, notre héros s’en alla vers un autre patelin où il s’installa.là-bas, il bâtit une ferme et acheta du bétail pour l’élevage.
    Bientôt, il fut l’un des richards de toute l’Amérique.
    Comme il avait beaucoup d’argent, il le dépensait à droite et à gauche sans se soucier de son manque.
    Malheureusement, le jour arriva où notre bonhomme n’aurait plus un sou.
    Dans une partie de poker, l’ancien habitant de Domingo perdit toute sa fortune y compris sa demeure et ses vêtements.
    Donc, on le jeta à la porte .C’était alors qu’il décida de retourner chez lui.
    Sur le chemin du retour, il apprit la mauvaise nouvelle: l’Américain était le seigneur de Domingo.Toutes les propriétés lui appartenaient et ses habitants étaient devenus ses serviteurs.Aussitôt, il réalisa que tout cela était arrivé par sa faute.
    Alors, il défia l’Américain en duel:
    _ » Ecoute moi « Miricani », l’un de nous doit rester en vie: toi ou moi.Alors prends ton pistolet et montre-moi ce que tu peux en faire !
    Toute la population était au rendez-vous pour encourager et acclamer le héros :
    _ » Vive Tchoutchou, vive Tchoutchou !
    L’Américain les regarda avec mépris et dit:
    _ » Dans quelques secondes, votre Tchoutchou ne sera que du passé
    Les deux se mirent chacun face à l’autre prêt à sortir son revolver.
    Soudain, l’Américain dégaina son pistolet ; mais Tchoutchou était plus rapide que lui.Aussitôt deux coups partirent et l’atteignirent entre les yeux .
    L’Américain avait eu son billet aller vers l’enfer …et sans retour.

    L’histoire de mon ami m’a tellement plu que j’avais hâte de revoir ce film dans l’une des salles de notre ville.Malheureusement, jusqu’à présent, je n’ai jamais eu ce plaisir.
    A croire que le film n’est qu’une imagination de mon ami !

    A suivre……

    en réponse à : édition Oujdacity #272156
    houmidi59
    Participant

    En effet, c’était Touria avec ses deux nattes qui lui donnaient l’impression d’avoir quatorze ou quinze ans.
    Dès qu’elle nous aperçut, elle courut vers Juste-me et l’embrassa fougueusement avant de me parler:
    _ » Hé, houmidi, est ce qu’il y a du nouveau ?
    Puis à Juste-me:
    _ Et toi, qu’est-ce que tu fais par là?Je croyais que tu étais à Rabat!
    _ C’est exact.Je viens faire un reportage sur Oujda .
    _Alors, je peux t’être utile , dit Touria en roulant ses deux nattes autour de ses mains
    Puis, elle me regarda fixement:
    _ Houmidi, tu parais soucieux .Quelque chose ne va pas ?
    C’était l’occasion pour moi de prendre congé des deux filles.Après tout , je devais les laisser se parler entre elles :
    _ » Non, non, rien.
    Après une brève hésitation:_ » Je crois que je vais rejoindre mon ami Ayman
    _ Bonne idée, me répondit Juste-me.N’oublie pas de lui dire d’être à l’heure demain .
    Je quittai les filles tout en pensant à Ayman.Je crois qu’il s’était senti aussi délaissé qu’une chaussette usagée.Il fallait que je lui expliquasse qu’il avait tort de penser ainsi.Au contraire, on aurait aimé qu’il se joignît à nous pour discuter .Peut-être bien que cela ne lui disait rien ; pour cela, il n’avait rien trouvé à dire.Ah, s’il avait attendu juste quelques instants, il aurait fait la connaissance de Touria !
    Enfin, il était encore tôt.Aussi, dès le matin, nous nous rencontrions tous et nous parlerions de tout ça.

    en réponse à : Oujda vue par le photographe Houmidi 59 #272252
    houmidi59
    Participant

    Des pigeons à la quête de nourriture ; un photographe à la recherche de « pigeons » pour nourrir ses enfants

    A oujda , l’espace vert est fait pour se détendre et se reposer
    C’est dans la place qui vient d’être innovée qu’on voit de telles « anomalie »
    La mentalités des oujdis ne changera jamais
    C’est vraiment décevant !

    Regardez la rue de Marrakech, l’une des artères les plus bruyantes certes, mais les plus animées aussi
    Malheureusement, son état actuel laisse à désirer
    Il y a du désordre: les vendeurs ambulants ont occupé l’espace réservé aux passants et piétons .
    Le résultat: ces derniers roulent…pardon, marchent sur la chaussée; au risque de se faire écraser par les automobiles .
    Ont-ils le choix ?

    C’est le plus vieux kiosque de notre ville.Jadis quand j’étais encore enfant c’était là où j’achetais mes bandes dessinées: Zembla, Kiwi, Ombrax, Rodéo, Mustang, Wampus,…….
    Lorsque vous visitez Oujda, n’oubliez pas de faire un tour et voir mon ami Jamal
    Dites lui que son kiosque est célèbre puisqu’elle a été publié à Oujda-City et que des milliers de personnes ont dû la voir
    ça lui fera plaisir, croyez-moi!

    Admirez ce nouveau bâtiment : c’est le domaine des ittissalat almaghrib

    A suivre…..

    en réponse à : Souvenirs d’enfance #271704
    houmidi59
    Participant

    Aujourd’hui, je vais vous parler d’un ancien ami .Lui aussi, il s’appelle Abdelhamid .C’était l’un des meilleurs amis d’enfance que j’ai eu.On sortait souvent ensemble ; on jouait même ensemble.
    Abdelhamid était d’une corpulence gigantesque .Dès qu’on le voyait de loin, on pensait au pire.Cependant, moi qui l’ai côtoyé de près, je peux vous certifier que mon ami était plus doux qu’un agneau , plus sage qu’une image et moins courageux que le légendaire « Takha » (1) .
    Abdelhamid avait du mal à s’exprimer avec les autres .Aussi, j’étais son seul confident.Il me racontait à moi tout …de a à z !
    C’est ainsi que j’ai appris pourquoi il se mettait toujours à l’écart et ne parlait qu’à moi.
    Figurez-vous que cet ami était dans son enfance un garçon farouche et violent.
    Il attaquait ceux de son âge et même ceux plus âgés que lui ,pour leur prendre leur argent et piquer leur nourriture .
    C’était pourtant évident; puisqu’il était grand et robuste .
    Un jour me confia-t-il comme d’habitude , il fit sa ronde pour « dévaliser » les victimes qui auraient la malchance de passer sur son passage.
    Alors, il rencontra un certain Badre-Eddine qui venait d’acheter des fusées .Au fait, c’était la période des fêtes de l’aïd el maoulid ennabaoui.
    Vous imaginez bien que durant ces jours, les garçons allumaient des pétards et des feux d’artifice; tandis que les filles tapaient sur leurs « darboukas ou « bendirs » .
    Comme quoi, les enfants faisaient un vrai boucan…surtout la nuit!
    A ce propos, j’aimerais vous dire que votre ami Houmidi avec quelques aventuriers du derb on « faisait » bien des méchancetés (que Dieu nous pardonne)
    On connaissait un douanier retraité qui habitait seul avec sa femme.Le pauvre , comme on dit chez nous:coupé d’un arbre !
    On lui rendait visite chaque nuit , juste après la prière d’el-ichae.Bien entendu quand on arrivait chez lui, il venait juste de se mettre au lit.
    Alors, votre ami , allumait des pétards qu’il jeta dans la boite aux lettres.Sur ce, chacun de nous se cachait aux alentours.
    Quelques secondes après, on entendit une grande explosion.
    Croyez moi, un tel boum réveillerait un mort .Aussitôt, le douanier apparaissait sur le seuil en pyjama bien sûr et en tenant à la main un balai .Nous on le guettait de loin .Cela nous faisait réellement rire qu’on se marrait comme des bossus.Sitôt après , sa mégère faisait son apparition; celle-là tenait à la main un seau rempli d’eau.Elle demanda à son époux de s’écarter et versa le contenu du seau aux alentours de la porte.
    Elle lui expliquait que c’était la meilleure façon d’éloigner les mauvais esprits .
    Nous ça nous amusait encore plus.Alors, mes amies, les mauvais esprits avaient hanté ces lieux un certain temps!
    Donc, pour revenir à mon ami Abdelhamid; il prit de force les fusées que venait d’acheter le môme.
    A un moment, il décida d’allumer une de ces fusées .Malheureusement pour lui, il ne l’avait jamais fait.
    Sans prendre les précautions nécessaires,à savoir :bien ajuster la fusée, faire en sorte qu’elle soit dirigée vers le ciel et surtout l’immobiliser au risque de perdre sa direction .
    Ce qui fut arrivé était catastrophique.
    Soudain, la fusée s’élança en faisant des rondes dans l’air puis atteignit le petit garçon Badre…dans son oeil droit!
    Beaucoup de garçons avaient assisté à la scène tragique.Comme ils le détestaient , ils n’avaient pas tardé à prévenir la mère du « borgne » .
    Une heure après, la police captura Abdelhamid et l’emmena au poste.
    Comme il était encore mineur, on le plaça dans une maison de rééducation .Je crois que le lanceur de fusées avait passé des mauvais moments là-bas.
    Après 9 mois de détention, il sortit comme quelqu’un de très pacifiste qui ne ferait pas de mal même à une mouche.Malgré cela, beaucoup de garçons n’osaient pas s’approcher de lui.
    Pour vous dire!

    A suivre…..

    (1) ce takha était le plus grand trouillard de la ville
    Pour les anciens d’Oujda qui le connaissaient:il s’enfuyait devant un garçon
    Avec ce personnages, j’ai beaucoup de choses à vous raconter.
    Allez les amis à +

    en réponse à : Oujda vue par le photographe Houmidi 59 #272255
    houmidi59
    Participant

    Si j’avais su que les photos de ton ancien quartier Boudir te feraient vite réagir , je les aurais postées, il y a bien longtemps.
    Donne-moi vite le nom de la rue où est sise ta maison, ainsi que le numéro; je te la prendrai en photo en moins de temps qu’il t’en faut pour bailler 3 fois !

    en réponse à : édition Oujdacity #272153
    houmidi59
    Participant

    Très chers amis, surtout :Juste-me et Ayman
    Comme vous le constatez , le début s’annonce bien ; quant à l’histoire , elle promet des « rebondissements  » .Aussi, j’espère qu’ils ne nous mèneront pas à la lune!
    A mon compagnon Ayman, je t’invite à nous révéler qui est la charmante personne qui a captivé notre Juste-me

    en réponse à : édition Oujdacity #272151
    houmidi59
    Participant

    -« la fille, la fille » dit Ayman en s’affolant
    Houmidi jeta un regard vers la direction que lui avait montré Ayman.
    Une jeune fille très élégante s’avança vers eux; avec un sourire éclatant , elle dit:
    _ » Salut professeur Houmidi, quel bon vent de vous revoir !
    Ayman ne manqua pas de s’étonner:
    _ » Tu…tu las connais? Apostrophe-t-il son compagnon.
    Ce dernier sourit avant de répondre :
    _ » C’est Juste Me, la célèbre actrice
    _ » Mais, qu’est-ce qu’elle fait loin de chez elle ?
    Houmidi balaya la dernière phrase par un geste.Aussitôt, il invita son ami à faire plus ample connaissance avec la nouvelle venue:
    _ » Ayman, je te présente mademoiselle Juste Me
    Puis:
    _ » Juste Me, voilà mon fidèle ami Ayman!
    L’actrice lui présenta cinq doigt qu’il serra pas assez fort et dit d’un ton mi-penaud,mi- gêné:
    _ Enchanté de faire votre connaissance.
    Et d’ajouter:
    _ » Vous savez, j’ai vu la plupart de vos films.Ils sont vraiment bien réussis….
    Soudain, Houmidi lui donna un coup de coude au ventre .Ayman s’interrompit net et dit tout bas:
    _ » Mais qu’est -ce que tu as ?Pourquoi m’as tu frappé ?
    Aussitôt Just Me dit :
    _ » Je ne suis pas une actrice , proprement parlé
    _ Hein!
    _ Au fait, quand j’étais à l’école , je jouais des scènes de théatre et le professeur Houmidi pensait que je serais une bonne actrice.
    _ Et alors, reprit Ayman
    _ » Ben, rien, je suis journalite
    _ Impressionnant, ne manqua de dire Houmidi
    Puis:
    _ » Dis-moi, qu’est ce que tu fais par là? Si je me souviens, tu habites à Rabat
    _ C’est vrai, consentit l’ex actrice .Cependant je suis venue faire un reportage
    _ Ah bon, intervint Ayman.Peut-on savoir de quoi il s’agit ?
    Après un bref silence :
    _ Si ce n’est pas indiscret de notre part !
    _ Pas du tout .D’ailleurs, vous pourrez m’aider.
    Houmidi invita la nouvelle arrivante à se joindre à leur table pour leur parler de son reportage .

    A suivre….

    Très chère navré de t’avoir mêlée à cette histoire de fou.Aussi, tu dois bien faire travailler tes méninges pour nous convaincre de t’aider dans ton reportage.

    en réponse à : Oujda vue par le photographe Houmidi 59 #272251
    houmidi59
    Participant

    Regardez bien ce café ; c’est l’un des plus plus anciens établissements de la ville :La défense

    Au boulevard Mohammed V il y a deux pharmacies très anciennes.
    Pour les Oujdis de mon âge, ils sauront qu’il s’agit de la pharmacie Ben Bakhti et celle nommée Echarquia
    Pour la première, elle a revêtu un nouveau look et a changé de nom: Mouslim qu’elle se fait appeler
    Tandis que la seconde, elle est toujours comme elle est !

    Essayez de reconnaitre ce bâtiment !

    Le cinéma Royal, c’était à l’époque l’un des cinémas les plus modernes !

    Une vue de loin du grand commissariat qu’on appelait jadis : la centrale

    A une certaine époque, c’était mon café favori.D’ailleurs, c’est le coin aimé des enseignants

    Le célèbre café de France:la journée, comme les autres cafés : la nuit :le lien privilégiés des ivrognes, des alcooliques, des débauchés, des soûlauds, des soûlards, des pochards, enfin des buveurs de poison bien sûr.

    Coucou, voilà la pharmacie dont je vous ai parlé,celle de Ben Bakhti connu à présent sous le nom de Mouslim

    en réponse à : Souvenirs d’enfance #271703
    houmidi59
    Participant


    Pour cette fois, on parle des bons souvenirs; rien que les bons.Mais surtout , les drôles et qui m’ont toujours fait marrer
    Votre ami Houmidi en a tellement qu’il peut écrire tout un bouquin !
    Depuis mon enfance, nous habitions au village des mottes qu’on appelle « touba ».Pour être précis, dans un terrain qui était au début très vague et dont les habitations étaient rares.Nous étions parmi les premiers à s’y être installer .Ah, j’oublie de vous dire que le lotissement en question s’appelait jadis celui de Bendra (ça me rappelle un acteur hindou).Nous, nous l’appelions autrefois: »bni jdid »(les nouveaux habitats »
    Quand mon père avait fini de construire sa maison ; c’était en 1970 .nous n’avions qu’un seul voisin: un professeur d’arabe .En face de nous, c’était un grand terrain .D’ailleurs, c’était là qu’on jouait au ballon.
    Je me rappelle bien des anciens habitants du derb.Il y avait un certain Kouider qui était de mon âge.C’était au fait un algérien de père et marocain de mère.On le surnommait « dactylo » .Vous allez me demander pourquoi ce surnom?
    Je vous réponds tout simplement parce qu’il était si agile avec ses membres, surtout ses pieds qu’on avait l’impression qu’il tapait sur le dactylographe.
    Ce Kouider était le plus grand amoureux de la terre .Chaque jour, il tombait amoureux d’au moins 5 filles !
    Quand il voyait une jeune fille passer, il ne cessait de dire:
    _ » Mon dieu, ça y est , j’aime cette créature..je suis amoureux d’elle
    Et d’ajouter:
    _ » Ah, mon cœur, elle t’a pris !
    Ce que vous ne savez pas est que les filles avaient le droit de sortir jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans.Dès que la fille a ses règles, on lui interdit souvent de rester dehors .
    Pour vous dire que les parents avaient aussi leurs règles à faire respecter !
    Tenez, par exemple, il arrive qu’un de mes amis voit sa sœur juste sur le seuil de la porte qu’il vocifère déjà :
    _ » Rentre vite, sinon je vais te corriger .
    Les braves garçons ils tenaient bien à leur réputation !
    Pour revenir à Kouider, il regardait le beau sexe ; et sur le champ, il l’aimait!
    Un jour, une famille vint s’installer dans notre quartier .Cette famille n’avait qu’une seule fille .Elle était âgée de 14 ans.Je crois qu’elle s’appelle Malika.
    Si je vous dis que c’était une vraie poupée .Croyez-moi les amis, c’était une « barbie  » en chair et en os.
    Bien entendu, Kouider était le premier à être séduit par sa beauté.
    Si je me souviens, ce jour là il avait poussé un long soupir et avait lâché ces mots qui seraient sûrement dans les annales de l’histoire ..si cette liaison avait duré!
    _ » Ya rabbi ddat li 3a9li ou 9albi
    Wach rani 3ayach walla mayat ?
    Pour ceux qui ne comprennent pas l’arabe:mon Dieu, elle m’a privé de mon esprit et mon cœur.Suis-je vivant ou mort ?
    Malika ne sortait que pour porter le pain au four , puis quand il fut cuit le rapporter à la maison.
    Aussi, Kouider l’attendait tout près du four.Dès qu’elle passait, il lui lançait un papier plié en quatre .Au fait, c’était une lettre d’amour dans laquelle l’amoureux exprimait tous ses états qui avait en rapport avec son cœur et son esprit.
    La fille se baissait comme pour enlever un caillou qui serait introduit dans ses sandales.Elle prit le message , donna un sourire au « facteur du trottoir » , puis continua son chemin ,comme si de rien n’était!
    Pour être franc avec vous, votre ami Houmidi lui écrivait les messages.Le pauvre, il ne savait pas écrire comme il s’exprimait.L’arabe n’était pas son fort .
    A ce propos, j’aimerais vous dire que moi aussi cette nana…pardon, cette fille me plaisait.Aussi, quand j’écrivais les mots pour mon ami, je le faisais sincèrement et du fond de mon cœur .
    Donc, des jours passèrent comme ça: Malika portait le pain au four.Kouider lui jetait la lettre.Elle, elle la ramassait .Quand elle revenait pour rapporter le pain, elle lui jetait la réponse.Lui, en bon gentilhomme ne la prenait qu’après son départ.
    Vous imaginez bien qu’il avait un plaisir à la regarder et contempler sa beauté.
    Un vendredi, Kouider vint se pointer tout près du four.Il avait déjà le message qu’il devait donner à sa bien aimée.Une heure s’écoula; puis , deux.Malika n’était pas encore apparue .Pourtant ce n’était pas de ses habitudes de faire languir « Roméo  » .
    A midi, toujours aucune nouvelle de Malika.
    Kouider commençait déjà à s’inquiéter:
    _ » Hamid, il est arrivé quelque chose de grave à ma bien aimée.
    Je le rassurai:
    _ » Non, rassure-toi; elle se porte bien
    _ Et alors, pourquoi n’est elle pas sortie aujourd’hui ?
    J’essayais de lui trouver un argument:
    _ Tu sais, son père a du lui même porter le pain au four.
    Kouider était catégorique:
    _ » Non, personne n’a apporté de pain au four; sinon, je l’aurai su !
    Je laissais l’amoureux .Au fait, il était l’heure du déjeuner et justement mon frère Houssini était venu m’avertir que toute la famille n’attendait que moi pour savourer un plat purée de pommes de terre à la sauce de poulet !
    Kouider était très amoureux de « la petite ».Aussi, il décida de l’attendre tout près de chez elle.Il croyait qu’elle pourrait jeter un coup d’œil par la fenêtre.Peut-être bien qu’en l’apercevant, elle lui dirait quelques mots.
    Vers une heure de l’après midi, toujours pas de nouvelles de Malika.
    Soudain, la porte de la maison s’ouvrit .Une grosse tête apparut sur le seuil de la porte .C’était le père.
    Au fait, on le surnommait: il fait bruit.
    Il avait un solex ; quand il montait dessus avec son poids d’éléphant, le vélomoteur s’avançait péniblement et faisait assez de bruit pour réveiller un sourd de son sommeil.
    Donc, dès qu’on entendait le bruit du moteur du solex, on se dit:
    _ » Voilà « il fait fait bruit qui revient chez lui.
    Vingt minutes après, le « pachyderme » fit son entrée
    Donc, Kouider était pris cette fois à l’improviste.Il ne pouvait ni s’enfuir , ni se cacher. »Il fait bruit » s’approcha de lui.Pour une fois, il n’était pas du tout fâché.Aussi, avec une gentillesse qui n’allait sûrement pas avec sa personne, il dit à l’amoureux:
    _ » Mon petit, tu feras mieux d’aller chez toi; tu risques d’attendre pour très longtemps
    Et d’expliquer:
    _ » Aujourd’hui, on a mangé du couscous ! »

    A suivre…..

    en réponse à : édition Oujdacity #272148
    houmidi59
    Participant

    Je vous propose un texte de mon imagination que j’ai « tissé » sur le champ .
    Attention, c’est un récit du passé.Aussi, vous devez employer le passé composé et l’imparfait
    Pour votre connaissance, je précise que le passé composé pour les petites actions et l’imparfait pour les grandes , ainsi que pour exprimer une chose qu’on a l’habitude de faire .
    Je me suis abstenu d’employer le passé simple ;tout simplement, c’est réservé pour les grands écrivains et puis sa conjugaison risque de nous faire « dérailler » du sujet.
    Allez les amis, bonne chance !


    Ce jour là, je me suis réveillé de bonne heure.Je n’avais rien à faire.Aussi, j’ai décidé de faire un tour au « joutia ».Peut-être bien ,trouverais-je une lampe merveilleuse comme celle d’Aladin, un tapis volant comme celui de Sindibad, une bague magique, ou du moins une pièce rare que je pourrais vendre à un musée.
    Donc, j’ai parcouru des allées où s’alignaient des vendeurs ambulants .Chacun vendait des choses dont il n’avait plus besoin , ou c’était le manque de l’argent qui l’avait obligé à le faire.
    Je regardais attentivement chaque étalage; mais je n’ai rien trouvé d’intéressant.
    Soudain, une pipe a attiré mon attention .C’était une pipe en bois ; donc une pipe ordinaire .
    Je l’ai touchée de près et j’ai senti une odeur bizarre , une odeur de « bkhour et de jawi ».
    Cela n’a fait que m’étonner !
    Le vendeur s’est aperçu de mon intérêt pour l’objet.Alors, il m’a dit :
    _ » Cette pipe là que vous prenez dans votre main est unique en son genre .On m’a déjà donné un prix !
    _ » Combien ? Ai-je dit à la hâte

    A suivre……..

    en réponse à : Souvenirs d’enfance #271702
    houmidi59
    Participant

    Le jour de l’examen,fut une vraie catastrophe pour moi.N’imaginez surtout pas que j’avais trouvé des difficultés pour répondre aux questions.Non, pas du tout !
    Les questions étaient faciles et à la portée de tous; en tous cas , de la mienne.
    Donc, la journée avait bien débuté.La première épreuve était celle de l’Arabe.En ce temps là, elle contenait un texte suivi de questions de compréhension, de grammaire , de conjugaison; puis des versets coraniques à compléter, enfin des questions sur l’histoire et la géographie.Le tout durait deux heures quarante cinq minutes .Après une récréation de quinze minutes, on avait droit au calcul qui durait une heure.
    L’après midi, l’épreuve de français qui contenait comme l’Arabe :un texte et des questions sur les divers disciplines .
    Cela se passait durant l’épreuve du calcul.J’étais enthousiasmé et en forme.Tout simplement, j’avais bien travaillé en arabe .Donc, en répondant aux différents exercices de mathématiques, j’eus au début la même impression.
    A un moment donné, je remarquai que je n’avais plus de brouillon pour faire mes calcul.Au fait, on nous donnait deux feuilles chacun.
    Que faire? Je les ai toutes les deux remplies.J’avais honte d’en demander à l’un des surveillants. Donc, j’ouvris mon cartable.
    A ce propos, j’aimerais vous signaler que ceux qui nous surveillaient n’avaient pas vraiment suivi les consignes, à savoir :ne rien laisser aux élèves : cartables, livres et cahiers.
    Donc, je cherchai une feuille dans mon cartable.Manque de pot, la feuille qui me tomba à la main était remplie de dos.Aussitôt, je réalisai qu’elle contenait un tableau de conjugaison .Ce qui me fit sourire. Alors, je la remis dans mon cartable.
    Ce geste n’était pas passé inaperçu par l’un des surveillants.Soudain, il s’approcha de moi en criant :
    _ » Je te tiens , vilain tricheur !
    Puis, il prit mon cartable et trouva la feuille en question .Il la montra à son collègue et dit:
    _ » Cet élève est entrain de copier de cette feuille.
    J’ai essayé de me défendre, mais en vain.J’ai beau lui dire qu’il se trompait parce que la feuille qu’il tenait n’avait aucun rapport avec les mathématiques.
    Il ne voulut rien croire.Plutôt, il s’était mis à se moquer de moi comme quoi qu’il n’était pas dupe pour constater que j’avais écrit les réponses en français pour berner les surveillants.
    Bien entendu, vous ignorez que cet enseignant savait juste parler et écrire l’arabe.Il ne me l’avait pas dit , mais je l’avais deviné à sa façon de prendre la feuille.Figurez-vous qu’il l’avait prise à l’envers et tout en traçant de sa main le tableau il ne cessa de me répéter que c’étaient les réponses .
    Le deuxième surveillant vint à la rescousse.Malheureusement, il ne tenait pas à ridiculiser son collègue.Aussi, il approuva son geste.Du coup, ils m’ôtèrent l’épreuve et me prièrent de sortir.
    C’était évident, ma note ne serait qu’un vulgaire zéro que je ne méritais sûrement pas.
    Pas la peine de vous dire que j’avais passé l’épreuve de français très angoissé et loin d’être dans mon assiette.
    Finalement, j’étais presque sûr que j’allais échouer.
    Effectivement,ma note était au dessous de la moyenne; mais juste de peu
    Alors, j’ai redoublé .
    Pour ne rien vous cacher, j’ai toujours détesté cet instituteur .
    Aujourd’hui, quand j’y pense, je le maudis dans mon fort intérieur .

    A suivre…….

    en réponse à : Oujda vue par le photographe Houmidi 59 #272250
    houmidi59
    Participant

    Vous vous souvenez de l’ancien hôtel :chez Paul
    Regardez ce qu’il est devenu !

    Le marché couvert ; comme on dit chez nous :ya 7assrah !

    Là dans ces vieux bâtiments on vend toujours de l’alcool !
    Des endroits qui font honte à Oujda !

    C’était là que fut jadis le palais de justice , après cela, il devint la propriété du ministère des affaires culturelles .
    Actuellement, une association l’occupe, si je ne me trompe pas bien sûr
    Au fait, je n’ai pas vu de près !

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houmidi59