tahar

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7 sujets de 16 à 22 (sur un total de 22)
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  • tahar
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    La fermeture de la frontière est un fait de l’Algérie. Les responsables algériens voudraient, par cet acte, créer des conditions qui pourraient handicaper leur voisin sur le plan économique et social. Ils voudraient, d’abord, gêner le Maroc dans ses relations internationales dans le domaine du transport pour amoindrir sa position stratégique entre l’Europe et le monde arabe, ensuite assécher le flot de touristes algériens qui aimaient passer leurs vacances chez les siens au Maroc. Dans les deux cas les responsables algériens viseraient à arrêter l’hémorragie de devises algériennes vers le Maroc. Pour arriver à leur fin rien ne les arrête. Ils expulsent 40000 marocains dans le seul but est de créer les conditions d’agitation sociale au Maroc. Ici à Oujda, on se souvient des conditions dans lesquels sont arrivés nos frères d’Algérie. C’était un acte criminel gratuit que même les pires ennemis n’oserait entreprendre. En plus, il n’a rien rapporté à l’Algérie en tant que pays, à part la mise à sac et le vol des biens laissés par les expulsés marocains.
    Souvenez-vous également de feu Boudiaf. Il a été sauvagement assassinés. Son seul tord est d’avoir eu la lucidité et le courage de vouloir appliquer une nouvelle politique qui cherche l’entente avec le Maroc au lieu de la confrontation. C’est, aussi, une page noir dans l’histoire des responsables algériens qui s’ajoute à celles qui font des responsables algériens des criminels de guerre et de droit commun.
    En maintenant la frontière fermée, les responsables algériens pénalisent certaines couches sociales qui n’ont pas les moyens de prendre l’avion ou faire le détour par un pays tiers. Par la même occasion ils mettent en place les conditions naturelles qui font prospérer toutes sortes de trafic et de trafiquants. C’est une loi socio économique des zones frontalières dans tous les pays du monde. Les conditions de vie et de travail des populations frontalières sont conditionnés par une seule loi, celle de l’offre et de la demande des biens de consommation dans chaque côté de la frontière. Tous les frontaliers du monde profitent de cette situation. C’est du business qui procure de l’argent et du pouvoir à la façon des mafias. Il profite aux habitants mais aussi à toux ceux qui ont un regard de gestion ou de contrôle sur ces zones. La meilleure façon de lutter contre la délinquance frontalière est justement de légaliser la circulation des biens et des personnes entre les deux pays.

    en réponse à : Discours Royal et l’algérie #255486
    tahar
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    Je suis très impréssionné par le discours royal à propos de l’Algérie. C’est un discours clair, net et précis. Il est plein de bon sens et de sagesse. Il tourne le dos à un passé de crise entre deux peuples et ouvre des perspectives d’avenir fondées sur la confiance, la fraternité et le bon voisinage. Seulement je doute fort bien que nos voisins de l’est ne le comprennent tout autrement. Ils ont une interprétation toute particulière des notions de fraternité, d’amitié, de bon voisinage, d’avenir, d’appartenance commune à une aire géographique et culturelle. Ces qualités sont absentes de leur imaginaire, de leurs dictionnaires et de leur culture politique.
    Le courant passe mal entre un jeune monarque dynamique en phase avec son époque et ouvert sur l’avenir et un vieux politicard croulant et recroquevillé qui vit replié sur le passé. La classe politique algérienne n’a aucune imagination dans la recherche d’une vie meilleure à l’échelle maghrébins autre que la politique de la confrontation. Ils vivent éternellement dans le passé. Ils croient que leur maintient au pouvoir est dû à leur opposition systématique au Maroc. Ils croient comme fer à la puissance de l’argent et des armes. Pour toutes ces raisons je crois que les réactions de nos voisins de l’est seront négatives. La baisse du prix du pétrole les dérangent beaucoup plus que la recherche de la paix et du bien être. Les esprits ne sont pas encore mûrs pour pouvoir décoder les messages de fraternité et d’amitié venant de l’ouest. Le Mur d’Alger, tel le mur de la honte, est toujours là, à la fois sur le terrain et dans les esprits.

    en réponse à : faculte de medecine d’oujda #257986
    tahar
    Membre

    @kamalboy wrote:

    forum de la faculte de medecine oujda

    http://medoujda.mesetudes.net

    A ma connaissance la faculté de médecine d’Oujda n’est pas encore opérationnelle dans ses nouveaux bâtiments. Comme toujours il y a un décalage entre les prévisions et le démarrage effectif. A ne pas douter cette faculté va permettre à Oujda et à l’Université Mohammed I d’avoir une envergure autrement plus importante, à la fois à l’échelle nationale et internationale.
    Je voudrais intervenir sur un point, à mon sens, important qui concernent le mode de sélection des étudiants. La sélection est ouverte, parait-il, pratiquement à toutes les régions du Maroc selon le critère des notes obtenues au bac, ce qui handicape lourdement les étudiants de la région est. Certaines régions du Maroc sont connus par les taux élevés d’étudiants qui obtiennent des notes de génies. Ils ne laissent aucune chance aux étudiants des autres régions où les corrections des épreuves de bac et les notes de suivis sont plus normales. C’est ainsi, par exemple, on se retrouve à Oujda avec des étudiants venant d’autres régions et essentiellement du nord. C’est le cas du CPR. Ceux qui ont les moyens, légaux ou autres, arrivent à déposer leur dossier et à s’inscrire, les autres n’ont qu’à aller s’inscrire ailleurs où les perspectives d’avenir ne sont pas claires. L’équité serait de réserver les inscriptions à ceux qui habitent la région, c’est à dire, l’oriental et les provinces limitrophes et permettre à tous les étudiants de passer le concours d’entrée sans considération des moyennes obtenues au bac. Ce n’est pas parce qu’un étudiant a eu 12/20 au bac qu’on le prive de l’envie de faire des études de médecine ou autres.

    en réponse à : !!المغرب يغرق #262452
    tahar
    Membre

    Il ne faut pas mélanger Religion et Relations entre hommes. Les pluies violentes sont, certes, d’origine divine, mais leurs effets sur la ville et ses habitants sont du ressort de ceux qui gèrent et gouvernent la ville (les autorités et les élus locaux). Leur incompétence n’a d’égal que leur ignorance des véritables problèmes de la ville. Ils occupent la place de nos jeunes cadres diplômes et compétents qui souffrent de l’ignorance des autres et du chômage.
    Les solutions techniques pour parer aux inondations existent. Les financements, par les temps qui courent, ne sont pas impossible à trouver.
    Tous les Oujdis souffrent des augmentations répétitives des prix de l’eau et de l’assainissement liquide ( RADEO). La ville est endettée jusqu’au cou. Le résultat sur le terrain est nul . Alors de grâce, ne mêlez pas le divin aux problèmes des hommes. Vous faites le jeu de ceux qui profitent honteusement de la ville et de ses habitants.

    tahar
    Membre

    Continuer à fantasmer sur l’ouverture des frontières est un comportement indigne. Il nous met dans un état d’infériorité vis à vis de nos voisins. La plus part des oujdis connaissent les clichés que certains algériens ont des marocains, en particulier, celui de tendre la main. Nos voisins de l’est ont une interprétation toute particulière sur le fait de tendre la main. Pour eux, tendre la main c’est demander l’aumône et non pas un act d’ouverture d’esprit et de civilité. Ils nous prennent pour des mendiants. Alors, SVP, cessez de quémander l’Algérie. Elle n’a rien à nous donner comme on a rien à lui donner non plus. Tout être sain d’esprit et de corps refléchirait par deux fois avant de tendre la main vers un nid de serpents. La meilleure façon de contrer les responsables algériens c’est de les ignorer et de continuer notre marche en avant vers le progrès et la démocratie. Continuons à ouvrir les grands chantiers, à réformer nos institutions et à défendre notre pays. Les algériens qui partagent notre idéal, et ils sont nombreux, attendent de nous qu’on réussisse sur ces créneaux. C’est avec eux qu’on pourrait bâtir,un jour, un ensemble géographique homogène dans l’intérêt bien compris de tous.
    Pour l’instant, à l’Est il n’y a rien de nouveau. Les intérêts vitaux de notre pays se trouvent ailleurs. Ils sont impliqués au Nord. Tout ce qu’on demande aux résponsables algériens c’est de nous foutre la paix. Est-ce trop demander?

    en réponse à : Oujda pleure ses arbres #261996
    tahar
    Membre

    Je voudrais revenir sur l’extermination de certains arbres qui faisaient la fierté des Oujdis de souches et la beauté de leur cité.
    Le boulevard qui réunit la Province à la Gare était traversé dans sa partie centrale par une magnifique rangée d’arbres toujours verts qui embellissaient cette partie de la ville. Ce même boulevard est devenu actuellement comme tous les autres, c’est à dire, incolore, inodore, sans saveur et sans charme. Même les nombreux lampadaires, qui l’éclairent comme ce n’est pas permis, en temps de crise, n’arrivent pas à lui donner de la valeur.
    D’autre part, aucun Oujdi, de souche ou d’ailleurs, n’oubliera les magnifiques arbres centenaires qui embellissaient la place des PTT et du palais de justice (Labhar en toponymie locale). Ils étaient géants et gardaient une partie de la mémoire de la ville. On les a remplacé par de vulgaires et ridicules palmiers qui ne font même pas de l’ombre. C’est complètement débile.
    Les pistachiers sauvages des alentours de la ville sont en voie de disparition.
    Il faudrait donner l’alerte pour arrêter le massacre et sauver ce qui peut l’être. Ce n’est pas uniquement un problème écologique, mais c’est également un problème de mémoire collective qu’il faudrait absolument sauvegarder. On ne peut pas imaginer Oujda sans CAROUBIERS, sans Btoumes et sans poivriers sauvages. Le palmier n’est pas un arbre pour Oujda.

    en réponse à : Oujda pleure ses arbres #261990
    tahar
    Membre

    L’embellessement de la ville d’Oujda prend un caractère ubuesque. Il se fait dans l’anarchie la plus complète sans tenir compte des spécifités de la ville et sans consulter les premiers concernés, à savoir les habitants. Aucune enquête socio économique n’a été entreprise pour savoir le point de vue des habitants sur le réaménagement de leur cité. L’université Mohamed I a été marginalisée. Il n’y a aucune information sur le plan directeur de ces interventions et ceux qui s’occupent de leur exécution. Quand à l’aspect financier de la chose il reste un tabou dont personne ne parle. Dans ces conditions, le massacre des arbres est un détail devant le massacre de la ville. 🙁

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