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غدا يوم السبت 15 يونيو 2013 موعد تكريم الفنان المبدع الأستاذ الشاب ميمون الوجدي على القناة الثانية
يستضيف برنامج مسار الذي يقدمه عتيق بنشيكر على الساعة 9 والنصف الفنان الكبير والمبدع ميمون بكوش وجماعة من الفنانين والضيوف
ALAMAN الذين سيقولون كلمة حق في حق سلطان الراي صاحب أغنية
الشاب ميمون في بيت محمد السوسديوسيكون البرنامج فرصة لجمهور الشاب ميمون الوجدي لمشاهدة هذا الفنان الأسطورة وهو يتحدث عن مساره الفني على شاشة التليفزيون
رفقة عدد من الفنانين الذين يعرفون عن حياته معلومات مهمة وعاشوا معه مراحل ومحطات وذكريات من حياتهوللشاب ميمون الوجدي أغاني رائعة أهمها: رقة البسمة ـ كلشي أجل ـ راني نصرف المكتوب ـ غربة بلا ونيس ـ مرجانة ـ
مهما كان أنا جربت ـ داتني الغربة جلاتني ـ تنهد قلبي كي تفكرت ـ حكاية حبي ـ ألمان ـ فرشي لي يا ماما ـ
وجدة يا النوارة ـ الزين ما درت فيا ـ تعيا تطول وتجي يل الرايح ولي ـ فاطمة أنا ويانا ويانا ـ على بالك أنا نبغيك ـ
نبغيك ونسال عليك ـ تشطن خاطري ـ أنا بغيت حبيبي ـ ما درناش فيك العيب ـ دكار جناني ـ ديني معاك ـ يا اللي درت العيب
أنا ضراري يا ما ـ يا المهولاني ـ أنا ما نوليشوللشاب ميمون الوجدي فيديو كليب مصور مع التلفزة المغربية هو كليب رايحين للزركة
http://www.youtube.com/watch?v=TEqll_zHmg0PROSODIE LIBERTAIRE :
LES IMPAIRS MYSTIQUES
Comment diantre, Thame,
Fais-tu pour conjuguer à tord,
Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
Pour me jeter un sort,
En te référant à Dieu ?TOUT EST A TOI
Tout est à Toi
L’incommensurable
La démesure, le miracle,
L’univers, le temps,
Ce qui est avant,
L’éternité, le par-delà…
Et moi-même !Te montreras-Tu
A mon humble soupir ?
Un jour de miracle,
En mon laps de temps ?
Privilège rare des prophètes,
Des fous et des incompris.Oublier ses songes,
Oublier ses craintes,
Voir plus loin,
Voir de plus près,
En son fort intérieur.
Les prodiges ?
Une routine divine !Ne pas s’empêcher de rêver
Et si c’est là la clé, faire l’amour,
En adepte inconditionnel des actions
De grâce et de communion !On fait ce qu’on peut,
Par les temps qui courent :
Parce qu’il faut créer,
Afin de perpétuer cette race,
Tant décriée hélas !Du berceau-éprouvette,
La Terre, folle sphère,
Du fond du cercueil,
Trou noir, à ciel ouvert,
Où vont ces débris
En mal d’âme ou d’esprit?De cet être inopportun, inconscient,
Qui devient amnésie, puis, plus rien !
En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
Pour faire face au vide universel
Et au néant aveugle et sans cœur.Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
Qu’il me commande et me guide
Et me conduit comme son vélo ou ses pas
Sans que je ne le vois…REVES DE SONGES
Inutile de rêver, vous !
Vous n’avez ni l’opportunité,
Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
Inutile de rêver, non !
Vous n’avez pas le look,
Le style, ni la texture
L’espoir, le mérite,
Les moyens non plus
Ni même le besoin !Demandez aux riches, on en a des modèles,
Demandez aux rois, ils m’entendent !
Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
S’ils ne savent pas rêver,
C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
Et ceux des autres, ils les croient réalisés !Non, inutile de rêver, pauvres hères !
Vous, cendres et poussières de la terre,
Diables sans feu, séraphins sans ailes,
Inutiles regrets, larmes de repentirs.
Faites votre critique : inutile de rêver !CAUCHEMAR DEMONIAQUE
Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
Ni la religion de l’étroite communauté !
Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
Ni de contritions sonnantes comme alibis.
Ceux des civilisés en mal de repentances
Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.Vous êtes une hypothèse, un délit
Une hypothèque, à fonds perdus,
Un larcin sur terre, de fange et de boues,
Le linceul gras d’un sombre créature !Dents avariées, molaires crochues,
Faites pour boire le sang et tuer
Ronger les os de nobles tribus.
Diable ! Vous êtes le démon, Satan
Laisse moi me réveiller et va t’en!Regarde les fidèles qui se tuent,
Avec véhémence et suprême idiotie.
Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
Leurs semblables et leurs frères,
Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !Homme, qui est le diable, là-dedans ?
Heureux d’injurier leur Dieu,
Le même, Le seul, pour ces abrutis…Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
Esclave de naissance, idiot et incompris,
Je n’ai rien fait pour changer les destins.Excroissances d’égos insatisfaits,
Bornés dans leurs étroites suprématies,
Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
Les voient s’annihiler avec succès.Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
Tissent les liens et les ficelles de la toile
De quoi mouvoir les marionnettes
Ave, en guise de baguette du chef
D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !Inutile de parler, de crier, de médire.
Muets, vous avez le droit de vous taire !
Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !Fieffés délateurs, brigands menteurs,
Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
Collusions fourbes, frasques narquoises,
Divergences, négligences,
Laisser-aller, corruption et pire encore !Perfides, sordides, sournois, pervers,
Peuple veule, frigide, immobile de peur,
Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
De l’or et des âmes, de toute la terre :
Mon beau colon, mon chef, mon frère !LES MISERES 30 06 09
Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
Les dépits spoliés et je raconte nos misères
Et mes ratés, espérant t’intéresser,
Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
Je ne sais comment te prier ni te parler,
Avec plus de convictions, d’espoir
De convictions fortes et de respect
Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
En cinémascope, en couleurs, en 3D,Je raconte mes déboires et mes doutes
Mes questions pour raffermir mon crédo.
Sinon développer utilement mon être,
Ses réflexions intérieures, sa philosophie
Et stimuler mon moi et mon imaginationFaute d’excitants ou de drogues,
Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
(Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !L’ICONE DU CHRIST 30 06 09
Faute de corps à adorer,
Un dieu-icône, une image pour me repérer,
Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
Prêtresses de paradis, harem de déesses,
La luxure bacchanale, aimantes et lascives…De sordides caniveaux, trash à humer,
Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
Et pour plaire, j’exploite ma vie,
En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
Pour un autre temps, sur une autre planète
Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
L’amour de Dieu pour Ses propres créaturesJ’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
Chez les hommes, les libertés et l’amour !Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
Souffrance, angoisses, peurs et mort,
Le néant est à côté de la vie,
C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.Et les portes du ciel sont plus proches encore,
Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
Qui ne supportent guère nos humaines misèresJ’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
Et je me complais dans mes instincts inférieurs
Avec cette conscience qui dépasse le savoir
L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES
Sais-tu le nombre des étoiles ?
Leurs distances et leurs noms ,
Et les choses qu’il y a dedans !LA JESUADE
Avait-il besoin de descendre sur Terre
Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
Avait-il besoin de découvrir l’homme
Pour connaître son caractère et l’univers
Ses tares et ses misères et son magistèreAvait t-il besoin de souffrir, Lui
Dans son être lumineux ou dans sa chair,
Pour sentir, comprendre et pardonnerAvait t-il besoin d’autrui,
Pour parler de Lui aux hommes ?
Avait t-il besoin d’autrui,
D’un prophète ou d’un illuminé
Pour lancer un message, un mot ?
Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
De le courtiser ou simplement de l’aimer.Et plus que cela, encore,
Avait t-il besoin d’autrui, Lui
Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
A non pas seulement, pour ce qu’il donne !Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
Moïse, Bouddha ou Mohammed,
A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
Au lieu de nous éclairer directement la scène ?Certes, pour se poser cette question,
Il faut bien prendre en exemple
Ces êtres illustres et surnaturels,
Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
Nobles et précieux et si proches de Dieu.Nos défauts de créatures communes,
Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
Est un paradoxe entre les cieux et la terre.Les talents, le métier de Dieu lui imprime
De nous connaître, de prévoir nos besoins,
Sans l’aide d’autres créatures, les anges
Pour nous surveiller et le lui rapporter
Ou du diable maudit, pour nous dévier !Nous sommes innocents du pari de Satan,
Le démon, de ses défis et de son parjure !Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
Et nous assigner, ici bas sur terre,
Pour envoyer des messagers,
Jésus à leur tête.Humilier les saints, renier les prophètes,
Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
Négateurs de dieu, déicides, apostats,
Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !Voire, nous fabriquer d’argiles
Et rendre le démon de lumière ou de feu
Plus narquois et plus fier et nous immoler
A son courroux comme tribu et comme chair !KADHEM SAHER
Amoureux de la vie et puérils,
Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
Les artistes, les poètes à mourir ?Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
A nous rendre si tristes et si fragiles,
En quittant les planches, le chant et la scène.Nostalgiques des couches stériles,
Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
A remplir des lacs verts de spleen,
De romances frêles et de vagues les mers !Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
Voile-toi de nuages, faute d’amours.
Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
Des burqas aux ténébreuses couleurs.Faute de lui offrir un paradis sur terre,
Un lit de paille, un foyer, une voiture,
Un rêve éveillé, une invention pure,
Une livre d’or, un contrat, une peinture
Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !Fusse celui des femmes, ô Mère,
On ne quitte pas un amour eternel,
Du jour au lendemain, sans peine,
Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
Sans dépit, les braves aiment, sincères,
Et loyaux et du fond du cœur,
Saluant la volonté; la liberté de leurs pairsLE LIVRE DES SOUFFRANCES
ou
LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
26 01 13Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
Me fait remonter le cœur violemment
Je vis avec une marâtre comme belle sœur
Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
Fusse à minuit avec un attirail de ratsCiel étoiles et nuages, vous retenez
La clé de voûte de mon ignorance
Ma vue de gnome ne me permet
Ni de vous connaître ni de vous interpréter.Je suis comme cette fourmi enfiévrée
Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
Qu’il aboie pour se manifester.
A quelque chose près, je suis de ceux-là !Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
Il s’insurge à mes questions et me suspecte !Je ne domine même pas ce métier-mien,
Celui qui consiste à guérir les hommes
Et non plus le vôtre, vous là-bas !
Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
Pour soigner les peurs et les bas instinctsODEURS DE MUSIQUE
Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
Chimie intime que j’ai appris à respirer,
Se décomposent, comme cette écorce
D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
Tes joues sont rassasiées de doutes
Et je ne veux plus de cadeaux
Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
Car mon destin est serti à la naissance
Ta rencontre n’a fait que découvrir
Ce qui nous attend et que ton aura détermine.Malgré les libertés rares qui me sont allouées
J’en ai marre de ces amours ventriloques,
Qui se dégonflent comme un accordéon,
Au son des fêtes lunaires et des ramadans.Balloté par la fièvre et les délires,
Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
L’ambition de surpasser ton incompréhension,
Celles des faiblesses qui frappent,
Comme des maladies d’amour, les bêtes !Les plus bêtes de parmi les hommes,
En ces jours d’Eros et de repentirs
Pour avoir quelque jours, osé jouir,
J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
Circée dans sa caverne,
Lionne dans son aire de béliers,
Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
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De l’orgue, des tambours et des violons.
Magicienne, fantasque et capricieuse,
Fantasmes au rythme des instants,
Tu es la musique qui s’est faite
Au gré des brumes et des vents.Aqbala layle* sur les terres du Nil !
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Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
Les odeurs de tes parfums évanescents,
Mêlés d’encens et de santal incandescent !
Mais de les boire en musique, à mon appel,
Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.Dans cette vie, ce laps de temps,
Exilé, échoué seul sur ton île,
A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
De prêtresse aussi belle que pieuse
Hors de sa burqa et dans sa tendresse !Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
De quoi serais-je comptable, demain ?Comment serais-je de mes erreurs,
De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
Quel vague souvenir m’attend ?
ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
Comme des vagues fantômes !Sans cacher que le ciel me hante,
De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
Voyager, aller partout, tout apprendre,
Tout savoir, tout connaître…de Toi !
Construire, procréer,
Être dieu, ou son commis sur terre,
Voilà ce que j’aurais voulu être,
Pour me rassasier… de Toi !Sur combien de vies puis-je compter ?
Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
L’éternité est en avance sur moi.
Je voulais voyager hors du temps !
Aussi, si Tu permets, je vais revenir
Au printemps !
En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !Pour voir l’invisible de plein pied,
L’adorer par delà les ténèbres,
Le complimenter pour Son ouvrage
Sa formidable création, Toi !LE CYCLE DES ELEMENTS
29 06 09Quand les muscles fondent et s’éclipsent
Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?Que reste-t-il à l’homme,
Si roi, si prodigieux soit-il ?
Les os, le squelette calcaire,
Le plus proche du minéral
Qui a peuplé et coloré la Terre
Cette belle et triste tortue !Où sont partis ces emprunts
Ces vols, ces recels, ces chairs ?Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
Ce sang versé et ses chants partagés,
Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.ASPARAGUS
Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
Comme des épines de pin, mais plus fines,
Il aura beau édifier des monuments, des murs,
S’agripper aux arbres comme un lierre,
Eternelle hauteur pour y mourir seulement !Il aura beau édifier des murs, des monuments,
Y pousser comme des arbres sur les créneaux
Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
Des figuiers stériles ou des muscades de noix !Consolider ses comptes,
De préférence, gros
Chez les vautours
Elever des tours,
Construire des barrages…
Ecrire des bibliothèques,
Remplir la toile d’échos
Editer maints ouvrages…
Tout passe, tout casse,
Rien ne Te remplace
Comme trésor, vraiment !ô Caïn, depuis la nuit des temps,
L’homme mange l’homme directement,
Si ce n’est en tuant et en le trompant,
J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
Que tu soies mon ancêtre !Luxure de boyaux et de fientes,
Valse des origines, cycle des orgies,
C’est à travers la chimie des éléments,
Qu’autrui, vermine ou plante,
Reptiles, mammifère ou insecte,
Le digère et s’alimente,
Et légifère pour soi, religieusement,
Face aux hommes de son temps !Et où est l’âme dans tout cela ?
Quand on doit à travers sa propre vie,
A la déchéance des corps d’autrui,
Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !QUE LA FETE CONTINUE !
La fête est marque d’indifférence,
De dédain et de défiance
Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
Faut-il que ceux qui sont sains
Deviennent ou soient volontiers tristes
Pour composer avec les amoindris ?L’opulence me nargue, me manque et me ment !
Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
Rappeler qu’on est unis face à la mort,
Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
On les met en marge, dans leur solitude.
L’incompréhension devient une habitude !
Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !Le délire, une nature, une dépendance,
Une frénésie mystique,
Une certitude, un refrain, une manie !
Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !Je ne participerais plus guère
A vos querelles de mots, à vos cris,
A vos joies, à vos jeux, à vos chants
Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
Aux orgies culturelles avec le proscrit
Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !Et pourtant, je m’en souviens encore,
J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
Les victuailles, les boissons, la musique,
Tous les biens, l’amour et ses parfums,
Ma culture antique !Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
La maison, vous l’avez confisquée,
Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
La rue, est noyées sous vos immondices,
Ses trous sont de venus des précipices,
Et vous les gardiens des barreaux.La chambre est seule, opaque et vide,
Le lit, stérile, en quête de malades
Il faut l’évacuer pour placer le berceau
Et ce corps ? Il n’est plus à moi !Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
Je ne savais pas chez qui aller
Ni qui remercier pour le remplacer !HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR
Sais-tu le nombre des étoiles ?
Leurs tailles, leurs distances
Leurs noms et leurs places ?Le nombre des pétales des roses,
Celui des feuilles de la forêt,
Des marguerites effeuillées
Et des amants consternés,
Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
Ma belle, mon âme, mon Dieu ?Sais-tu le nombre des gouttes
De ce nuage qui voyage et qui passe
Comme s’il allait sur le mont
Pour skier ou l’enneiger?Sais-tu la langue de la pluie,
Quand elle parle aux feuilles ?
L’odeur de sa musique,
La danse, qu’elle exécute,
Les notes qu’elle dégage
Comme des parfums de vie ?Vois-tu les lumières qui coulent
Les cacades de pensées,
Qu’elles t’envoient et inoculent,
A ma place en ce moment ?Il n’y a que des preuves de Ta création,
Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
Je ferme les yeux au soleil
Qui me manque cette nuit !Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
Ce qui Te reste à faire dans le destin
Et toutes ces libertés à la chaîne,
Servies, si rares, dans Ta création !S’il est vrai que l’homme Te prie,
Pour se rapprocher de Toi,
Est-ce que Tu l’entends Seigneur
Et que Tu l’exauces des fois ?Si Tu réagis lors de la communion
Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
Et qu’il le sache, en toute discrétion,
De par ta magnanime commisération.
Dieu fait-Il des miracles, directement
Quand l’homme ne sait pas
Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
Et ce que sont Ses propres instruments ?Ma prière et ce que je Lui demande
Est d’agir pour mon bien, certes !
Quand fils, amis et femmes sont las,
Et qu’il ne reste que Lui§Lui, comme lumière et espoir ultime,
Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
Sous l’universel et divin toit du firmament.Et moi, Sa créature infirme,
La preuve de Sa Création,
Comme eternel et mystique amant.Comment diantre, Thame,
Fais-tu pour conjuguer à tord,
Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
Pour me jeter un sort,
En te référant à Dieu ?DR IDRISSI MY AHMED
KENITRA
PREMIERE EPREUVE
EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
A NOS LECTEURS
LE 30 JUIN 2009,
REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013
الشاب ميمون الوجدينظمت الإذاعة الوطنية سهرة فنية تكريما لرائد أغنية الراي في المغرب الفنان ميمون الوجدي المعروف بالشاب ميمون و ذلك في إطار سهرة «هذه ليلتنا» التي تذاع في السبت الأخير من كل شهر احتفاء بإبداعات وعطاءات مجموعة من الفنانين والاعلاميين المغاربة. وتعتبر هذه السهرة هي الأولى التي تسجل خارج بناية الإذاعة الوطنية حيث تم الاحتفاء بالفنان ميمون الوجدي باستوديو الموسيقى بإذاعة وجدة بحضور مجموعة من الفنانين والصحافيين والرياضيين.
وتزامن تسجيل هذه السهرة التي أعدها وقدمها الحسين العمراني يوم الخميس 21 يونيو. مع الاحتفال باليوم العالمي للموسيقى.وكان حفلا فنيا ممتعا يوم الخميس 21 يونيو 2012 احتضنه استوديو إذاعة وجدة الجهوية بوجدة، في إطار تسجيل حلقة جديدة من البرنامج الاحتفائي «هادي ليلتنا»، حيث انتقل معد البرنامج ومقدم فقراته الحسين العمراني صحبة فريق فني ولوجستيكي يضم ستة أفراد إلى مدينة وجدة، لتنفيذ هاته الحلقة المتعلقة بفنان يعد من رواد فن الراي بالمغرب بالنظر إلى انطلاقته في بداية الثمانينيات وتألقه بشكل ملفت أوسط الثمانينيات. حيث غنى في الساحة الغنائية منذ ذلك الحين، وقدم العديد من الألبومات رغم غيابه عن الشاشة.
وتعتبر حلقة «هادي ليلتنا» المتعلقة بالفنان الشاب ميمون الوجدي، الأولى من نوعها التي تسجل خارج مبنى الإذاعة الوطنية بالرباط، لتكريم رائد أغنية الراي في المغرب الفنان الكبير ميمون الوجدي المعروف بالشاب ميمون الملك الحقيقي للراي، وذلك في إطار سهرة “هذي ليلتنا” التي تذاع في السبت الأخير من كل شهر احتفاء بإبداعات وعطاءات مجموعة من الفنانين والاعلاميين المغاربة.
وقد حضر ضمن هذه السهرة الاحتفائية التي تزامن تسجيلها مع الاحتفال باليوم العالمي للموسيقى، الذي يصادف 21 يونيو من كل سنة، مجموعة من الفنانين في مجالات مختلفة وباحثين ومثقفين وإعلاميين، من بينهم الفنانون كمال الوجدي والبشير عبدو ومحسن جمال والطالبي وسمية أسرار وفريحة، غنوا بمصاحبة جمعية زرياب للطرب الغرناطي برئاسة الأستاذ أحمد فقير..
يشار إلى أن «هادي ليلتنا» سبق له الاحتفاء بعدد من الوجوه الفنية والإعلامية والثقافية الوطنية، من بينها عبد الكريم برشيد وعبد المنعم الجامعي ومحمود ميكري وعبد الله شقرون ومحمود الإدريسي ومحمد الخياط وليلى أبو زيد وأحمد ريان..
ويعتبر ميمون الوجدي من رواد فن الراي بالمغرب حيث كانت انطلاقته في بداية الثمانينات وتألق بشكل ملفت أواسط العقد ذاته.
وأذيعت هذه السهرة التي يعدها ويقدمها الحسين العمراني على أمواج الإذاعة الوطنية يوم السبت 30 يونيو على الساعة التاسعة ليلا.ميمون بكوش.. المعروف بالشاب ميمون الوجدي..
برع في التعبير عن الحب بكلماته القوية، كلماته تحفة ، إحساسه مرهف، عندما يغني تحس بأنه
مخلص ووفي، تشعر بأنه صادق ولا يكذب عليك ولا يخدعك، ليس هدفه الشهرة أو المال، أغانيه سامية وراقية، وتحمل رسائل عظمى عن الإخلاص و الصبر في عذاب الحب، ومن أمثلة أغانيه الراقية وذات الكلمات القوية والمعبرة عن الحب: حكاية حبي، مهما كان أنا جربت، تنهد قلبي كي تفكرت، غربة بلا ونيس، راني نصرف المكتوب، تعيا تطول وتجي يا الرايح ولي، أنا عليك عوال… والكثير
الشاب ميمون هو صاحب ” الستيل ” الذي خلق التغيير مع بداية الثمانينات صوتا وموسيقى ما زال قادرا على العطاء والإستمرارية رغم ظهور أنواع كثيرة من الغناء وب ” ستيلات ” مختلفة. والدليل هو النجاح الباهر الذي حققه الشاب ميمون بألبوم سولوه سنة 2008 وسط فوضى الأغاني الجديدة.. من منا لا يتذكر الصيحة أو ” الموال ” الذي يسبق الأغنية والتي ركز عليها الشاب ميمون في جل أغانيه. أخيرا تفكر الإذاعة الوطنية في تكريم لرائد الأغنية الراي الفنان ميمون الوجدي وذلك في إطار سهرة تم بثها على أمواج الإذاعة الوطنية . لكن ما يثير الإنتباه هو إبتعاد الفنان الوجدي “ الشاب ميمون ” على الساحة الفنية خصوصا بمدينة وجدة رغم عدة أنشطة فنية شهدتها الجهة الشرقية ولمدة عدة سنوات مضت . ومن بين المهرجانات الكبرى بالجهة مهرجان ليالي الراي في وجدة. سؤال وجهه أحد الصحفيين خلال الندوة الصحفية التي أقيمت بأحد الفنادق المصنفة بمدينة وجدة فكان الجواب صادما حين صرح رئيس جمعية وجدة فنون التي تسهر على مهرجان الراي أن الفنان ميمون الوجدي أستدعي من طرف الجمعية لكي تقوم بتكريم يليق بشخصه لكنه رفض وقال بالحرف: ” واش أنا مت باش ديرو لي تكريم “؟ حسب تصريح رئيس جمعية وجدة فنون دائما . ليطرح السؤال لماذا فضل الفنان ميمون الوجدي التكريم من طرف الإذاعة الوطنية ورفض تكريمه من طرف مهرجان الراي؟ فهل ميمون الوجدي يعني بالموت أن الثقافة المغربية والتي ورثناها أننا لا نكرم إلا الموتى وهذا أمر ورثناه حيث جل الفنانين لم يكرموا إلا بعد موتهم ؟. أم أن الموت يعني به أنه مات فنيا ولم يعد يغني وينتج ربما لكبر السن ؟ أم ثمة خلافا بين الفنان ميمون الوجدي ومهرجان الراي خصوصا ونحن كمتتبعين خلال النسخ الماضية لمهرجان الراي والخلافات التي وقعت بين المدير الفني وجل الفنانين من المنطقة الشرقية حيث تم الإقصاء الممنهج في حقهم واستحضار 80 في المائة من الفنانين الجزائريين وبغلاف مالي ضخم؟ من جهة أخرى ذهب بعض العارفين بخبايا الأمور أن التكريم الذي قامت به الإذاعة الوطنية في هذا الوقت بالذات جاء كضربة قوية لمهرجان الراي وبالتالي لأعضاء الجمعية كرد فعل على التهميش الذي يواكب الفنان ميمون الوجدي خصوصا وأن بث البرنامج كان أثناء فعاليات المهرجان.في بادرة محمودة والأولى من نوعها، خرج البرنامج الشهري « هاذي ليلتنا » الذي ينشطه الإذاعي الحسين العمراني « هذي ليلتنا » على أمواج الإذاعة الوطنية المغربية، والذي يحتفي في كل حلقة من حلقاته بمسار أحد ألمع مبدعي ورواد الأغنية المغربية، (خرج) من استديوهات الإذاعة الوطنية لينتقل إلى استوديو الإذاعة الجهوية بوجدة، ليحتفي بالفنان الشاب ميمون الوجدي، أحد رواد أغنية الراي بوجدة والذي فرض أداءه وإيقاعه في جميع المهرجانات المغربية والدولية وتجاوب الجمهور معه بتلقائية كبيرة وعفوية.
استضاف البرنامج هذا الفنان الكبير الذي عرّف بأغنية الراي الوجدية بطابعه الخاص خلال أكثر من ثلاثين سنة وعبر 18 ألبوم منذ انطلاق مشواره الفني في بداية الثمانين مع انطلاق موجة الراي، إلى جانب مجموعة من الفنانين الوجديين أمثال رشيد برياح وكمال الوجدي وغيرهم، ورددت أغانيه الجميلة ك »أنا ما عندي زهر» و « أش بكاك يانوارة » و « سولوه ذاك الغايب » وغيرها من الأغاني، من طرف أشهر نجوم الراي مثل خالد.
وكانت شهادات جميع الفنانين في جميع فنون الموسيقى الحاضرين والمدعوين ، منهم من تجشم عناء السفر من الرباط مثل الفنانين البشير عبده ومحمد الغاوي ومحمد العنبري، وفناني وجدة وبركان وتاوريرت ، رضا بوشناق والمختار البركاني والطالبي وان، و الفنانة سمية أسرار والفنان الساخر عبدالقادر عالم إضافة إلى جمعية زرياب للطرب الغرناطي برئاسة الفنان فقير، وفرقة أفاق للفنون الشعبية من تاوريرت برئاسة السامحي، ومجموعة من المثقفين والصحافيين، (شهادات) مؤثرة أجمعت كلها على الإشادة بهذا الهرم الكبير في موسيقى الراي.
عبارات صادقة وشهادات لقبته ب »الشيخ » و »الأستاذ » بفضل ما منحه لهذا النوع من الموسيقى والغناء، حيث كان كاتبا لكلمات أغانيه وملحنا ومؤديا لها، في الوقت الذي عبر الجميع، بصراحة وامتعاض، عن أسفهم للإقصاء الذي يشمل فناني الجهة الشرقية في المهرجانات التي يفضل المنظمون تأثيثها بفنانين أجانب قد تفوق نسبة ال80 في المائة، هؤلاء الذين يكتفون بترديد الأغاني المغربية أو أغانيهم القديمة.عاد الشاب ميمون الوجدي منهكا ومتعبا بعد طول غياب، نتيجة مرض عانى منه في صمت، قبل أن يظهر له ألبوم جديد في السوق سنة 2010، ومن المنتظر أن يعود بقوة بألبوم جديد آخر خلال هذه السنة (2012).
ومن جهته، قال الشاب ميمون الوجدي، في تصريح للجريدة، والذي كان متأثرا جدا، واعتبر الاحتفاء به في هذا البرنامج يوما مشهودا وتاريخيا والتفاتة كريمة لمدينة وجدة وللجهة الشرقية بل لموسيقى الراي بالمغرب قائلا « وجدة راهي فرحان بيا، وأنا ممتن للشعب المغربي كله وللإذاعة والصحافة وجميع الإخوان الذين شاركوني هذه الفرحة، كما أن هذه البادرة تكريم لجميع الفنانين ». كما لم يفته أن يقدم تعازيه في وفاة الفنانين المرحومين مصطفى بغداد ومحمد رويشة ومحمد السوسدي.
وفي الأخير، تمنى الفنان المحتفى به الاشاب ميمون أن تتحسن الظروف المزرية التي يعيش فيها الفنان الذي يعاني معاناة كبيرة وقاسية والتي يقتل يوميا من طرف القراصنة واللصوص، ولم تعد له فرص الخلق والإبداع والاستجابة لرغبات الجمهور الفني، وحمّل الدولة صاحبة القرار مسؤولية ما يقع في هذا المجال والتي بيدها الحلّ.
كما نصح الفنانين الشباب بالعودة إلى الأصل والتنقيب في التراث والتاريخ و الاقتداء بالشيوخ والأساتذة من أجل تطوير الفن الأصيل مشبها ذلك بقوله « عليهم أن يشبهوا أنفسهم بالشجرة التي عندما لا تزهر أغصانها ولا تجد غيثا يسقيها، تبحث جذورها في عمق الأرض عن غذائها وحياتها، وهو تاريخنا وتراثنا.وفي سياق متصل بالشاب ميمون الوجدي، شاركت الفنانة الواعدة فاطمة الزهراء القرطبي المنحدرة من مدينة وجدة، مهندسة صناعية بمدينة الرباط، في مهرجان “جذور” للأغنية المغربية في دورته الأولى يوم السبت 23 يونيو 2012، والذي نظمته المندوبية الجهوية للنقابة الحرة للموسيقيين المغاربة بوجدة بساحة “زيري بن عطية” إلى جانب عدد من الفنانين المغاربة المعروفين وفرقة “ناس الغيوان” وكذا فنانين محليين وفرقة “بركات” المغربية للموسيقى العربية.
وعلى إثر هذا الأداء الجميل والصوت المتميز للفنانة فاطمة الزهراء، ولما لم ينصفها برنامج “استوديو دوزيم” المتحيز رغم المجهودات الفنية القيمة التي بذلتها الفنانة وبدون تصنع حيث نالت إعجاب كبار الفنانين والجمهور المغربي، نظم طاقم شبكة الأخبار “وجدة البوابة” مائدة مستديرة استدعينا خلالها الفنانة فاطمة الزهراء القرطبي والفنان ميمون الوجدي المعروف بلقب الشاب ميمون وبحضور والدة الفنانة القرطبي.
الشاب ميمون الوجدي يغني في حفل سنة 1992وبعد سماعه للأغاني التي أدتها الفنانة فاطمة الزهراء ب”استوديو” وجدة البوابة، أكد الفنان الكبير ميمون الوجدي إعجابه بصوتها الجميل الدافئ، مصرحا بعد لحظة صمت أثارت الشك في نفس الفنانة وامها فقال بصوت مرتفع: « الآن وأخيرا نقول لقد وجدنا صوتا جميلا في وجدة، يجب الالتفات إليه وينبغي تشجيعه”، ثم خاطبها قائلا، “مع هذا الصوت المتميز الذي افتخر به والذي عثرنا عليه اليوم في وجدة، يليق بك لباس فني خاص بك وبشخصيتك وبمستواك العلمي والثقافي: لحن وكلام.
وفي مشوارها الفني، سبق لها أن شاركت في مجموعة من المهرجانات الوطنية أولها مهرجان الطرب الغرناطي حيث أحرزت فيه على جائزة أحسن صوت وذلك سنة 2001 وهي تبلغ من العمر 16 سنة. وكان قد تم استدعاء الفنانة فاطمة الزهراء القرطبي لمنتدى الشباب بالدار البيضاء لتمثيل الجهة الشرقية حيث حصل لها شرف اللقاء بصاحب الجلالة الملك محمد السادس.
فاطمة الزهراء القرطبيوقد أخلص الفنان ميمون الوجدي كلامه في هذا اللقاء الذي نظمته شبكة الأخبار “وجدة البوابة” مصرحا أن: “الفنانة فاطمة الزهراء هي فعلا وبدون منازع عزيزة جلال بوجدة”. وبمناسبة هذا الإعجاب الكبير الذي عبر عنه الفنان الوجدي الذي سكن قلوب المغاربة، التمس الشاعر محمد نجيب شرقاوي من الفنانين ميمون الوجدي وفاطمة الزهراء القرطبي أداء أغنية ديو من طرفهما معا. وبعد إلحاح كبير وافق أخيرا الفنان الكبير ميمون الوجدي على أداء أغنية ديو مع الفنانة الصاعدة فاطمة الزهراء القرطبي حيث اختار أغنية ”يا بلادي” من ألبوم رقة البسمة 2010.
سهرة التكريم على اليوتوب
http://www.youtube.com/watch?v=NYwfexXp77c
http://www.youtube.com/watch?v=ntTxHNGv384&feature=relmfu