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15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 6,116)
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  • #262977

    En réponse à : lycée abdelmoumen d’Oujda

    Anonyme
    Invité

    Bonjour tout le monde,
    Quand j’ai intégré le lycée Abdelmoumen j’avais moins de 12 ans et c’était en octobre 1966. Quand j’ai quitté le lycée en juin 1973 j’en avait presque 19. Je dois donc à ce lycée, et surtout aux hommes et aux femmes qui étaient derrière, une partie cruciale de ma formation; C’est là que j’ai tout appris avant d’aller vers d’autres horizons. En juin 1986, et à l’occasion d’une très brève incursion au lycée et malgré les petits changements opérés alors, je reconnaissais toujours le lycée Abdelmoumen d’antan. En novembre 2012, j’ai décidé avec un ami, lui aussi ancien Abdemoumnard, de faire une visite au lycée…là je ne l’ai plus reconnu. Que de changements ! et malheureusement en mal !!
    Quand nous nous sommes présentés devant la porte principale, personne n’est venu nous demander ce que nous cherchions. Les élèves entraient et sortaient librement par cette porte, autrefois réservée aux seuls professeurs. Je suis arrivé au moment de la récréation et quand la sonnerie de la reprise a retenti, la cour était toujours pleine d’ élèves qui ne montraient aucune hâte à rejoindre leurs classes. D’autres attendaient devant le bureau du Directeur; Dans le temps, les problèmes des élèves trouvaient leurs solutions au niveau des répétiteurs et si on arrivait devant un S.G. c’est que le cas est vraiment grave. Chacun faisant sont travail alors qu’actuellement, et dans tous les établissements, on ne sait plus qui fait quoi !! La dégradation des lieux m’a fait mal au cœur; Le réfectoire, qui était autrefois une salle polyvalente et qui avait de grandes portes vitrées qui s’ouvraient sur la cour, se trouve maintenant « muré »; Une vraie catastrophe.
    J’ai constaté également la disparition d’un bloc de salles là où j’avais fait ma 2e A.S. en 1969 avec Mme PATIN et M.LOUDIYI…Les deux arbres géants ( Btom) qui se trouvaient devant ce bloc n’existent plus. Comment se fait-il que les anciens bâtiments construits dès 1945 tiennent toujours alors les plus récents commencent à disparaitre ??
    Ma seule consolation fût de visiter la salle où j’avais fait ma classe d’Observation en 1967 dans le bloc restant, elle est si petite alors que je la croyais très vaste, j’en étais très ému. J’ai pensé à mes professeurs d’alors: M.VINCENSINI (français),M.TALHAOUI (arabe),M.MARECHAL (math)…
    Dans le temps, il y avait au lycée une infirmerie et une infirmière-stagiaire répondant au nom d’Amina.
    Que de changements !!!
    Si ce lycée doit être un jour rénové, j’espère que l’on tiendra compte de son passé en tant que patrimoine et non seulement en tant qu’établissement scolaire.

    Najib

    Anonyme
    Invité

    غدا يوم السبت 15 يونيو 2013 موعد تكريم الفنان المبدع الأستاذ الشاب ميمون الوجدي على القناة الثانية
    يستضيف برنامج مسار الذي يقدمه عتيق بنشيكر على الساعة 9 والنصف الفنان الكبير والمبدع ميمون بكوش وجماعة من الفنانين والضيوف
    ALAMAN الذين سيقولون كلمة حق في حق سلطان الراي صاحب أغنية


    الشاب ميمون في بيت محمد السوسدي

    وسيكون البرنامج فرصة لجمهور الشاب ميمون الوجدي لمشاهدة هذا الفنان الأسطورة وهو يتحدث عن مساره الفني على شاشة التليفزيون
    رفقة عدد من الفنانين الذين يعرفون عن حياته معلومات مهمة وعاشوا معه مراحل ومحطات وذكريات من حياته

    وللشاب ميمون الوجدي أغاني رائعة أهمها: رقة البسمة ـ كلشي أجل ـ راني نصرف المكتوب ـ غربة بلا ونيس ـ مرجانة ـ
    مهما كان أنا جربت ـ داتني الغربة جلاتني ـ تنهد قلبي كي تفكرت ـ حكاية حبي ـ ألمان ـ فرشي لي يا ماما ـ
    وجدة يا النوارة ـ الزين ما درت فيا ـ تعيا تطول وتجي يل الرايح ولي ـ فاطمة أنا ويانا ويانا ـ على بالك أنا نبغيك ـ
    نبغيك ونسال عليك ـ تشطن خاطري ـ أنا بغيت حبيبي ـ ما درناش فيك العيب ـ دكار جناني ـ ديني معاك ـ يا اللي درت العيب
    أنا ضراري يا ما ـ يا المهولاني ـ أنا ما نوليش

    وللشاب ميمون الوجدي فيديو كليب مصور مع التلفزة المغربية هو كليب رايحين للزركة
    http://www.youtube.com/watch?v=TEqll_zHmg0

    #280796
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    NOUVEL EPISODE 50
    DES CHRONIQUES DIFFEREES DE MME STUDENT

    Des filles sont violées chaque jour par des groupes d’indiens. C’est à leur interdire de voir les statuettes érotiques qui illustrent de Kama Soutra les frontons des temples hindous. Wiam, 9 ans été lacérée, égorgée de la bouche au cou, avec une faucille par un violeur, en campagne de Sidi Kacem ( Kénitra). Des milliers de hooligans viennent de casser Casa ! Un amant, éconduit par sa lubie s’immole. Un immeuble s’effondre, 350 mort d’un coup dénombrés . Assad terrasse l’opposition, 70.000 tués, pour le moment. Joli coup de démocratie pour la république arabe, telle que épaulée par les puissances socialistes d’Asie. Ce ne sont pas les problèmes de la couche d’ozone ni l’épuisement des ressources de la Terre qui vont avancer son ultime détonation, l’arrivée de la biblique Apocalypse ou son explosion ont des causes exogènes. Notre place dans l’espace est vulnérable. Une comète et voilà un paramètre inattendu, venu du ciel, un hasard imprévisible , qui nettoiera tout le bazar, comme ce fut le cas des sauriens.

    Mme Student s’adresse en ces termes à Dieu. Elle a osé ! Une première.

    – Nous avons d’autres chattes à fouetter, mon Dieu. Et pitié pour les chats et les chiens sans laisse, qui louchent et qui lèchent. Encore qu’il faille un bon fouet pour tenir la route. Garder le drapeau érigé et la tête haute. Rester en vie pour sentir le bonheur d’exister. Celui de donner, de rendre et de partager. Sibyllines paraboles, sarcasmes et autodérision, pour enfoncer un peu plus les paresseux du genre Lawi* et ses autres élastomères inutiles, incapables de vénérer la voie royale où ils méritent de prier, sans se plier. Au nom du Matriciant et du Matriciel, qui a tout créé, qui nous a créé de chair pour nous connaître intimement.
    Elle continue de Lui expliquer, en doutant si c’est bien Lui et s’Il l’entend. Les fait qu’elle raconte ou rappelle s’interpénètrent, sans respect de leur chronologie. Si elle divague ? On va voir !
    – Gens et cadres, instruments secs de toute substantifique irrigation, dans leurs spongieuses cavernes. Cerveau vide. La philosophie et la poésie sont des trompe-l’œil, une caritative romance, une parodie pour berner et leurrer, qui ne complaît à nul orgasme, intellectuel. Et quand on sait, que loin de toute civilisation et bibliothèque, qu’il ne suffit que de quelques microgrammes d’ocytocine et de prolactine, pour combler les plus heureux des hommes et faire voyager leur campagne au 7 ème ciel gratuitement!
    – Elle continue sa tirade. Dieu l’écoute, curieusement.

    – Dès lors, loin d’être un but, faire des enfants, n’est au juste qu’un artefact pour certains ! Et lorsque les mariages hétérophiles deviennent inutiles, pour les amants de sexe différents, voir célébrer ostensiblement des mariages entre hommes, tambours battants, légalisés et légitimés, dans plusieurs pays modernes, c’est surprenant ! Avec leur curieux désirs d’adopter des enfants ? Seulement pour nous autres archaïques de la pensée fossile, nous avons des repères plus banaux avec des principes trop simplistes. La vie est basée sur la reproduction. Hommes, plantes et animaux usent du sexe pour se reproduire et multiplier la vie sur terre. Sans les êtres vivants , le cycle de la Vie, celui de la chair et du corps, et peut être plus, l’esprit, la Terre et le séjour sur cette boule-mère, n’aurait pas d’intérêt certain.
    Dieu répond ainsi à Sainte Student.

    – Sans entrer dans les nuances biologiques que tu as apprises, et jamais senties, il est plus question de destin que de plaisirs opportuns. Un enfant va naître quand même, dans la famille de cet ouvrier, Othmane. La police va ramasser le nouveau papa à la suite de la mort d’un militaire sénégalais.

    – Ah, le pauvre ! J’aime bien les Sénégalais, j’avais un couple à mon service. Ils eurent quatre femmes et douze enfants. Tous ont bénéficié de la Sécu. Il y en a que j’ai placés au palais du roi Hassan II. Ils sont devenus Touareg, par assimilation avec les plus anciens descendants des guerriers  »importés » du Sud, dans les conditions de l’époque, pour protéger les Sultans au sein de la Garde Royale. Les Mohammed, les Youssouf, les Hassan avec leurs numéros successifs.
    H, Y, M, – Qui m’appelle ? Dirent les anciens sultans en chœur.

    D- Reposez-vous Majestés ! On parlait juste des Touaregs et de leurs permissifs harems.
    H- Qu’est-ce qu’il a mon harem !? Virils qu’ils sont, super producteurs, s’ils n’ont pas beaucoup de femmes. Faute d’esclaves nouveaux dans le commerce, faute d’expéditions encore, comment que nous allons reproduire nos haras et nos gardes ? Regardez les bergerie, sans les mâles comment se multiplieraient nos brebis ? Et comment avoir des burnous sans laine et des belghates* sans cuir.

    D- Oui, oui, Majesté ! Reposez-vous Majestés ! Calmez-vous, même si les harems se sont effrités et qu’il y a depuis des tissus et des souliers synthétiques !
    H – Quels ârafarit* encore ? Mort, mes protecteurs, mes serviteurs, mes gardes m’ont trahi. Vivant on m’a trahi…De mon vivant on m’a trahi !
    D- Majesté, allez sur le trône et faites comme le célèbre penseur de la statue ! Laissez-moi expliquer à Mme Student
    H- Qui c’est celle-là ?
    S- Une touriste Majesté. De passage seulement…
    D-A vous, Mme Student, je disais pour le soldat qu’il a été tué sous la fenêtre de son domicile de Kasbah de Boujeloud. On va imputer donc à ce menuisier le meurtre du légionnaire qui est mort sous sa fenêtre.
    S- Ah, le pauvre !
    D- Il ira derrière les barreaux du commissariat du Batha, alors que sa femme venait d’accoucher de son fils aîné.
    S- Bonne augure !
    D- Il sortira de la prison, quand l’enquête montrera que le soldat s’était assoupi sur son fusil, le doigt sur la gâchette. Il est mort au travail. A la guerre, sans être tué !
    S- C’était sa dernière heure, il est mort en dormant. Loin de son pays, mais si près de Sidi Ahmed Tijani. Le saint si hautement respecté des musulmans ouest-africains, qui est enterré à Fès en Médina !
    D- Revenons si tu permets au menuisier. My Othmane
    O- Oui ! Qui m’appelle ?
    D- Calmez-vous Sid Chérif, on parlait justement de vous. Bien nourri, par un notable, l’un de ses clients, le menuisier Othmane ne laissera pas ses compagnons de tôle indifférents. Ramassés pour avoir manifesté, les Istiqlaliens, militants indépendantistes, sont jaloux du sort réservé à l’artisan.
    S- Pourquoi, mon Dieu ?
    D- Il sera lamentablement suspecté. Ils iront jusqu’à croire que leur compagnon d’infortune, était un vendu. Un délateur, un traître, infiltré en prison, pour écouter leurs confidences et les épier, aux fins de divulguer aux colons leurs dires et leurs secrets ! D’accointance pourtant, il n’en avait avec personne ! Mais il avait des amis, des fournisseurs et des clients parmi les gens biens et les juifs, du Mellah.
    S-Il était loisible aux Juifs de préparer de la Mahya*, l’eau de vie de figues et de vendre aussi du rouge qui tâche, aux laïcs et modernistes, de parmi les Musulmans.
    D- L’esprit des vignes de la plaine du Saïs, qui enserre Fès, parvenait ainsi aux bonnes gens de Ferrane Douiou.
    S- Et moi, Maître, qu’est-ce que je viens faire ici ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous. N’est pas assez que j’ai fait et réalisé de mon vivant?
    D- Minute, papillon !
    S- Il y a des personnes plus autorisées que moi…Tenez, madame Thatcher, une anoblie, qui viens d’arriver tout à l’heure en fanfare et à coups de canons ! On eut cru la Reine Elisabeth, venue en Eden pour me tenir compagnie !
    D- Non, tu brûles les étapes. Attention à la concordance des temps, maîtresse !
    S- Moi, je suis une femme, tranquille, normale. Je n’ai pas été formée à l’économie, à la guerre ou à la politique !
    D- Mme Thatcher ? C’est peu plus délicat, un peu plus lent à reconstituer ! Elle a été incinérée !
    S- On l’a cramée, brulée…La pauvre, réduite en cendres ! Ah ces Anglais, ils ne respectent même pas ceux qui ont gagné des guerres et perdu leur mémoire…Il faut lui rappeler tout ce qu’elle a fait avant pour la responsabiliser et la sanctionner.
    D- Sainte Student, tu le reconnaîtras à sa petite mouche !
    S- Moustache ? Qui ça, Hitler ?
    D- Non, My Othmane ! Oui, il a une petite moustache qu’il porte sous le nez. C’est un arabe très blanc qui vient du quartier de Talaâ Seghira ! Il est plutôt pâle, les cheveux de jais, souples et brillantinés, sous le fez rouge qu’il arbore constamment ! Mais attention à ce faune, qui honore les dames, pas de confusions !
    S- Oh, le bellâtre, il m’a échappé !
    D- Et ce n’est pas un vain, ni un divin compliment. Oui, je vois que tu penses à Adolf, le nettoyeur ethnique, le crémateur de ma prétendue Tribu !
    S- Oui, Yahvé, la tribu de la Terre Promise !
    D- Promise, mais pas cédée par les siens, malgré le décret divin et le caillou de David qui assomma leur Goliath…
    S- Une petite nature, ce géant !
    D- Arrête tes banalités, tu vas fâcher les lecteurs ! On l’a aidé ! Tu me perturbes. Ce menuisier donc, Othmane, est un homme hospitalier. Il en très bon terme avec les juifs. Ils l’estiment et ils le desservent en boissons euphorisantes. Braham Neddam, El Atar, Moïse le comptable….
    O – ‘’Tehiya ma hiya, we vive errouge, mâa fkhad el ferrouj we yeddiq bjouj *’’
    S- Qui a dit ça ? Traduisez…
    D- Eh, le menuisier ? On te voit d’ici ! Va te reposer et fais d’autre vers !
    O- D’autres verres, mais avec qui, Mme Student ?
    S- Ça va devenir des poivrots, ces bons fidèles ! Addiction éternelle aux breuvages édéniques !
    O- N’est-ce pas, bon Dieu, qu’il coule des rivières de boissons au Paradis, meilleures que celles des bars d’ici-bas!
    S- Monsieur Othmane, laissez-nous parler en paix. Ici on est avec le bon Dieu. Et c’est sérieux !
    D- Tu l’as dit, Sainte Nitouche !
    S- Pas tellement, Votre Honneur ! On ne peut rien vous cacher. J’ai eu quelques faiblesses. Mais je ne me suis pas fixée.
    O – Voyez, elle avoue maintenant ! Elle aimait filles seulement ! Et ce n’était ni bien ni encore légal !
    D- Allez-vous reposer, vous, le menuisier ! Mme Student, quel est votre prénom, déjà ?
    S- Louanges, ô Seigneur ! Mais Vous le saviez avant que je naisse !
    D- Je sais, mais j’aime l’entendre de ta bouche. Les images qui tournent dans l’esprit des êtres, le sillage des vents, la couleur des parfums, le sens de la musique, dans quelles eaux se baigne le dernier des poissons et ce que comprend en son intérieur chaque goutte de son bain….Je sais tout !
    S- Tu es omniscient et omnipuissant, ô Maître de l’univers. Louanges à Ta science et à Ta gouvernance ! El Hadra El Hassania*, me prend de la tête aux pieds, en écoutant ces Sahraouis, célébrer le prophète de Dieu…
    D- Paix sur ton âme, Student !
    S-Alors Sidi Rabbi, pour revenir à ma mission, quel sera mon rôle sur cette Terre, près de ces gens ? Auprès de cet homme impudent, qui me fait la cour, devant vous, dans l’au-delà ? Et qu’il fait prendre sous mon aile, sur terre, en évitant de l’avoir comme amant ?
    D- Des questions pour lesquelles tu trouveras sur place des solutions. Paix sur ton âme, Student !
    S -Qu’est-ce que je viens faire dans cette cuvée ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous, ce n’est pas assez tout ce que j’ai fait et réalisé de mon vivant ? Il me faut encore revivre pour trimer ? Le bon Dieu apprécie hautement les plébéiens, la sueur et les peines des ouvriers…
    D-Tu veilleras sur sa famille simplement. Toi qui a appris à aimer mes prophètes, tu sais leur ascendance. Et c’est est justifié amplement. Tu verras donc My Othmane.
    S- Ah bon ! Ce Chérif d’entre les menuisiers, que je ne dois ni conquérir ni connaitre. Il n’est certes pas un ange, et il va redescendre sur terre aussi ?
    D- Evidemment !
    S- Et puis ?
    D- Tu me rappelles une autre dame ! Tu verras donc My Othmane, mais il ne s’en apercevra pas. Sa vie actuelle ici, hier il ne la savait pas et demain, il ne la saura pas plus ! Il sentira que tu es à ses côtés, mais il ne s’en convaincra pas, car il est très logique et peu porté sur les mystères, les mythes, la métaphysique et les saints.
    S- Même les saintes ? Mon Dieu !
    D- Oui ! Il est dopé par le travail…
    S- Et les jeux ?
    D- Pas autant qu’un Romain ! Ni comme ces parieurs et truands de Nabil Abdennar et de Sabir Mokhtamort!
    S- Et le reste du temps ?
    D- Il couche.
    S- Ah, ça c’est très intéressant !
    D- Où il dort.
    S- Où dort-il ?
    D- Quand il finit de manger à 13 heures 45 minutes, sur un lit de sa véranda…
    S- Villa Maupetit, rue Ibn Battouta ! J’avais noté que le N° 7 est devenu un 9, je ne sais comment. Il y a maintenant un immeuble érigé à la place.
    D- Oui, ça c’est un autre traumatisme, ultérieur pour ses enfants. Je disais que la sieste est pour lui aussi sacrée que Je le suis pour mes zélotes ou qu’elle l’est pour un  »mexicain basané », en temps d’été…
    S-Alors mon rôle, c’est de lui inspirer des rêves, quand il ronfle ? De surveiller ses machines quand il dort de jour. D’empêcher que son atelier de menuiserie ne prenne feu, une nuit de Ramadan…?
    O- Laylate al Qadr, Angelinette Jolie !? Je ne sais rien mon Dieu des causes jusqu’à aujourd’hui…On est quel jour déjà ? De quelle année. Ça fait un moment que je dors. Seul !
    D- Il n’est pas du ressort de Dieu de faire le pompier à la place de la municipalité…Ou de mener des enquêtes à la place de votre police, si celle-ci ne s’occupe que des agitateurs politiques !
    O- Attention, Seigneur ! SM le roi My El Hassan et les siens, nous écoutent!
    S- Alors , mon travail c’est de lui faire la cour, quand il…j… ?
    O- ô merci, par anticipation, ma Dame.
    D- Dis-le ! On ne cache rien au lecteur, il est là pour nous découvrir !
    O- Qu’est-ce que tu crains ? Dis-le ! Dieu te permet la franchise.
    S- Quand il…j… Hum ! Enfin, mon boulot, c’est de…De lui faire la cour, pour l’amener au septième ciel.
    O- Ouf ! Merci, meeeuh !
    D- Le principal, Student, est de le maintenir en vie.
    O-Merci mon Dieu ! On commence tout de suite…? Viens-l, Student !
    D- Chut !
    S- Ah bon ? Rester froide, inhibée ? Sans rien faire pour lui ? Moi qui suis restée esseulée toute ma vie…Toute la vie antérieure ! Pour une mortelle, déjà morte, c’est un mystérieux miracle.
    D- Puisque Je le veux, c’en est un ! Il faut le protéger des maladies graves. Il a une lourde opération à faire sur le foie. Il a besoin d’un soutien…
    S- Je n’en porte pas je suis plate… comme une sole. Et je n’aime pas les corbeilles rembourrées. Ça fait faux, ça trompe pour attirer! De plus,  »je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Je viens juste de sortir du caveau….
    D- Hum ! T’inquiète ! On te couvrira de plumes et d’ornements…Pages, écuyers, apportez le harnachement de Madame…Elle tremble…
    S- Je préfère les lauriers comme couronne !
    D- Je disais, qu’Othmane doit subir une lourde opération à faire sur le foie. Il faut le protéger des maladies…
    S- Les MST ?
    D- Non, des maladies graves. L’hôpital Cocard est à côté du cimetière de Bab El Mahraouk…Il ne faut pas qu’il ose là son dernier pas !
    S- Enfin, on verra !
    D-C’est à voir ici et à prévoir, hic et nunc. Il faut le protéger point. Je te donne mon aval.
    O- Avale, Student, c’est divin !
    S- Alors il y a les maladies mentale, comme chez ce coquin ! Les maladies du travail ? Celles de la rue, celles de ses fans, surtout, pour ne pas les passer aux rejetons !
    D- Tu devras surveiller ses enfants et ses petits enfants…
    S- Je fais une OPA sur sa descendance ! Une garderie pérenne, quoi ?
    D- C’est pour ça, pour tes qualités de puéricultrice et de préceptrice antérieure que je t’ai choisie pour retourner sur le chantier-éprouvette, Terre ! On fait un virage temporel, un petit crochet, on te dépose dans le passé, à cette époque-là, tu te retrouveras, à Fès, ce n’est pas loin de Port Lyautey…
    S- Facile à dire!
    D- Tu verras l’utilité des portes espace temps. Ce sont les pages de Mon Livre. Il n’y a qu’à poser le pouce, penser à l’action et au temps voulu.
    S- Oui, je vois, merci votre Majesté ! Comment refaire les choses déjà faites ? Effacer alors un passé qui est déjà enregistré et comptabilisé, fixé, indélébile, sur ces pages déjà écrites ?
    D- Ça , c’est mon boulot, ma petite ! Vois-tu ?
    S- Oui Seigneur ! C’est là que vais re-devenir enseignante dans le futur Kénitra, comme une vieille instit à Balzac où j’aurais à supporter leurs diablotins, Docdjo et Oum-Nour. Au lieu de rentrer en France, avec mon cousin, le Général Lyautey, comme il me l’avait demandé
    L- Il y a quelqu’un qui me demande ? Cher Yahvé? Je suis le Général…
    D- Reposez-vous Maréchal Hubert ! C’est votre cousine qui fait du buzz chez le bon Dieu !
    L- Elle ne devrait pas ! Je le lui interdis de vous déranger ! La discipline le respect, elle connaît. Dssara âla el moulouk khsara et Vous, vous êtes Le Roi des rois, le Maître des généraux, des présidents et de cieux.
    D- C’est juste, Mon général. Je continue de là où tu m’as interrompu, Maîtresse !
    S- Mille excuses, je vous demande pardon Monseigneur !
    D- Ton menuisier est porté sur la sculpture. Non seulement celle des courbes félines, mais aussi celles des thèmes religieux, les arabesques sur les bois d’intérieurs. Les palais, les mosquées, c’est sa spécialité.
    O- Entrepreneur à tout faire, inventif, bricoleur ! Et beau mâle..
    S- Tu disais ?
    O- Beau Mâalem, ou bon menuisier, que je devais dire !
    D- Ebéniste au départ, il aura comme apprentis des poètes, des chanteurs et de futurs acteurs !
    S- Ah, comme ce Taieb Laalej qui vient de débarquer. Oui je sais, il tout estomaqué. Il vient de débarquer dans l’Au-delà. Je veux dire, l’Au-d’ici. Il commence à s’y plaire. Il s’habitue, car il fait craquer de rire tout le monde. Ça les occupe et ça les détend ! Il est en train de composer une chanson encore pour cette grossière chipie de Latefa Raêfate. En jazal, (poésie vernaculaire) pour lui souhaiter la bienvenue, quand elle viendra le rejoindre.
    TL –  » Nhar touil, laêmar qser, wa el akhera dayma, Jity le jena, mrahba bik a lalla, Jity neâljek a khouyi heta hna, Latfi biya naêtef âlik a Latifa, Jity le raefati a khty lalla, Raha el jena dayma. « 
    D- M. Tayeb, allez, continuer d’alimenter de vos beaux vers, la noria qui est là bas ! La rivière aux rimes coule sans verdeur, allez lui donner du son et des paroles. Allez la réchauffer de vos mots.
    TL- Neâme a Sidi ! Allah y barek fe âmer Sidi !
    H – Qui m’a appelé Ma Majesté ?
    D- C’est à moi qu’il s’adresse votre ancien sujet ! Allez vous reposer de votre trône ! Majesté ! Mme Student, JEREVIENS 0 VOUS
    S- Merci Maître et suprême Majesté !
    D Je disais que ton homme…
    S-! Hhaaaa mon Dieu ! Ah mon homme !
    D- Étonnant ! Tu n’as pas fait tellement d’effusions sur les mâles, de ton vivant !
    S- Je ne suis pas si morte ! Enfin, je suis éprise, à présent ! Je ne peux jouer mon rôle comme d’actrice ou d’agent dès lors. Je fais parti de la scène et des jeux réels, je fais du décor et des acteurs impliqués, maintenant. Je sais aujourd’hui ce que j’avais perdu naguère. Mais, c’est sans regrets, puisque j’avais choisi et que je ne l’avais pas vu, hélas !
    D- Sans regret et héla, que dois-je retenir ?
    S- Vous le savez, mon Dieu? Pourquoi me le demandez-Vous ?
    H- Quel culot de parlez à Dieu de cette façon ! Si c’était de mon temps je t’aurais …Je ne sais plus. Il faut que je demande à Basri..
    B- Je suis là, vos Majesté. J’arrive du golf avec ma belgha* jaune. Qu’est-ce qu’on inaugure aujourd’hui ? Qui dois-je enlever pour le mettre à Taj Mamart ?
    D- Du calme Boby ….Driss !
    B- Mea culpa mon Dieu, si j’ai fauté aussi !
    D- J’ai toute une encyclopédie sur vos manœuvres passées et vos connivences antérieures. Exercice long et nul et souvent méchant.
    B- Pitié, Votre Majesté !
    D- Allez au bain faire vos grandes ablutions et n’arrêtez pas de vous laver. Priez que vos victimes ne vous rencontrent pas. On verra votre compte plus tard ! On a toute l’éternité. Je reviens à toi, ô âme de Student…
    S- Même si je suis comblée par Ton amour mon Dieu et Ton estime, maintenant. Que me faut-il, à mon âme de plus, si j’ai Votre amour et Votre bénédiction en retour ? Mais, si je dois avoir un corps de nouveau, dans cette épreuve terrestre nouvelle, pourquoi mentir à mon corps et à celui qui sait mes tourments et qui espère m’en apaiser sur Terre, demain ?
    D- Jolie tirade, Student ! Bien dit Student avec ta chaleur intime et tes passions retenues.
    S- Je vais la publier !
    O- Berdy âla qalbeqk, daba, a lahbiba !
    D-Ton protégé, finira dans la menuiserie, avant de se tourner vers le mortier et la brique ! Le façonnage des corbeilles en bois pour les frigos, après la petite entreprise. Les temps tournent
    H- wa tajri el miyah bima la tachtahi essoufounou !
    S- Il verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid !
    – Il ne dure que le royaume de Dieu. Les soufis et les apprentis du Fquih Lyazghi, terminent leur vie dans la mystique et la philosophie musulmane. Ils accèdent à la sérénité et au détachement, matériel, face aux pertes de leurs standings antérieurs. Ces grands hommes de culture, de cette époque, montrent un immense amour envers leur Dieu et accèdent à Sa protection avant de Le rejoindre et de partir.
    H-Les rois aussi, avant de rejoindre le bon Dieu !
    D- Tu as connu Lafqih , Student ?
    S- J’ai vu ses photos chez le Dr Maidoc, avant de venir habiter chez vous !
    D- Son beau fils donc, Othmane, verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid!
    S- Ah
    O- j’en tremble encore. Rabbi lima sabaqtani ?
    D- J’y peux rien ! Allez vous reposer là-bas! Et il n’y a pas eu mort d’homme. Il avait succédé à son patron Lafqih. Ce sera le tournant pour lui. La fin de son monde. Le maâlem a perdu ses habitudes, ses moyens, son autorité, sa situation, sa prestance et sa notoriété.
    O- Ouiiiii ! Vous savez tout, vous sentez tout.
    D-Le quelqu’un qu’il était, si célèbre et respecté, si aimé dans son quartier, va ternir à Kénitrou. Ahhh, sid el âmil et sid louzir Rebbah, arrangez-nous cette hala !
    S- Oooh ! Mais, la yadoumou ila moulkak, Allah. Je l’éteindrais, ce feu pour l’atteindre. Je l’éteindrais pour l’étreindre. Mon homme ! Je l’ai choisi dans l’au-delà pour aller avec lui en bas! Je le sauverais des flammes ! Celles que je sens pour lui sont plus brulantes encore pour moi. Mais elles seront si chaudes et si tièdes à la fois, pour lui.
    O- A hbasse a lalla ! Rabbi lima sabaqtani ? Dieu sauve-moi des feux de cette vampe ! Dis, mon Dieu, Tu ne m’as pas condamné aux enfers ? A son enfer ! Moi, j’ai les femmes que je veux, et non celles qui me veulent attraper. Elle veut me ferrer, cette jument et m’embraser, alors que je suis venu au paradis, pour me reposer.
    D- Et que feras-tu, Oum Kalthoum, de sa femme, Saadia ?
    S- Et la tradition des harems, mon Dieu ? C’est pour qui, si je deviens musulmane et que Tu la permettes ? Plutôt qu’autres dribbleages ! Et puis, je vais devenir un ange interactif ! Je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ton destin, le destin pardon, de se faire à l’encontre de Ton amour et du bien que tu répands, mon Dieu !
    D- C’est ce que Je veux aussi !
    S- Mais, là sur terre, il ne craint rien ! Cet incendie avait sonné avant terme, la fin de son circuit professionnel, moi, Student, je le sauverais de la déprime. Et je luis rendrais sa beauté et sa jeunesse, son estime et ses biens. Je lui rendrais la virilité que pour moi, il mérite de me donner, avant terme !
    D- Je ne sais pas si je fais le bon choix, de l’ange ou de l’ingénue angette* que tu es, en te nommant à la tête de cette mission ? Mais je suis Dieu ? Je ‘ai pas du me tromper. Un retour spatio-temporel, décidé par Dieu pour des adultes, qui devront se comporter en tant que tels…Sans trop troubler le destin…
    S- Oui, pour Vous, mon Dieu. Et pour cette mission, pour lui et les siens, j’accosterai à Port-Lyautey. Kénitra, pour les arrivistes. N’est-ce pas lui, mon maâlem Othmane qui avait dit: »Ce n’est que par miracle que je prends mon pied ou que je marche sans commander à ma machine. Mais, au dernier moment on me transportera, sans que je sache où ni par quoi, dans l’un de ces petits « taxis al gharam ». Ces cercueils que je fabrique ! Et qui me réceptionnera et restaurera mes ruines, afin que je me présenter en bel homme devant Dieu…
    O- C’est ça à peu près, mais je l’avais dis en arabe !
    D- Comme quoi, les artisans peuvent philosopher, tout en plaisantant !
    S- Simples sarcasmes de moucherons, scatologiques ! Mais, lui il va très profond…Je l’espère…
    O- Compte sur moi, Mamy Student !
    D- Monsieur Othmane calmez-vous ! Pensées Socratiques, Sainte Student ! Socratiques! Et tu resteras platonique ! Amours platoniques!
    S- Je sais que je suis plate. (Je ne veux pas faire de jeux de mots avec la divine rime ironique) !
    D- J’ai entendu ton jeu de mots, ô mortelle, laconique !
    S- Pardon, votre Excellence ! ? Je ne suis plus une mortelle même si je le fus avant de venir chez vous, ici. Pardon votre Majesté ! C’est plus fort que moi. Les mots m’instruisent, leurs jeux de mots intelligents ou scabreux, me plaisent et j’exulte, je vogue sur leurs dérives et leurs glissements sémantiques.
    O- Seulement ?
    D- Je sais ta  »licence » toute française, Gauloise ! Et ta maîtrise à la fois rhétorique et polémiste… Heureusement qu’il y a un poète derrière-toi…
    S-Où ça Maître ? Je suis nue et je ne sens rien. Je n’ai pas de rétroviseur sur mon châssis !
    D- Coquine !
    S- C’est trop d’honneur d’être traitée de coquine par le maître de l’univers sans enfreindre son courroux, et en garder ma joie ! Louanges à toi divine Miséricorde ! Nous sommes presque complices. La fourmi que je suis et le Maître de l’univers…
    D- Doucement ! Tu va réveiller les jaloux de la création.
    S-C’est trop d’honneur Votre incommensurable, Majesté majestueuse! Leur petitesse leur donne du zèle pour s’élever du sol et se moquer un brin d’une vie qu’ils ne connaissent pas. Je parle des humains, Votre Auguste Majesté.
    D- Tu parles des humains et tu ignores ces milliers d’autres espèces et d’êtres que j’ai créés, ailleurs, sur les autres planètes ! Il y a de quoi t’effarer. Tu Ss’ais…
    S- L’été indien….J’ai toujours été subjuguée par le ciel et admirative malgré la petitesse de mes yeux …Et ma foi, mon effarement devant votre puissance, viennent de là !
    D-Oui, c’est merveilleux et beau…Parfois, il y a des hasards et des ratés.
    S- Dommage pour ce qui flanche, des fois, ce monde de mortels, et pardon de le dire !
    D- C’est prévu comme incidents, même ce qui est fragile et immature. Il n’y a d’êtres éternels ni de créature aussi parfaite que Moi !
    S- Louanges à Toi Seigneur, depuis Ton origine et louanges sans jamais de fin ! Louange à toi avant que je naisse et après que je disparaisse….
    D- Tu vas où ?
    O-Soyez témoin de ma prière, Vous-même, pour la comptabiliser dans mes bonnes actions.
    D- Je sens que c’est Maidoc qui m’envoie cet SMS ? A travers toi et tes grâces Student !
    S- Ironiser d’un corps qu’ils utilisent, sans le maîtriser, railler cet esprit qu’ils devinent avoir ou posséder ?C’est en soi, un pari d’aveugle, une bravade, une philosophie…
    D- Un pari gagné ! Et c’est moi qui récompense! Même sans m’aimer, même s’ils parient pour rien, même s’ils se trompent et même s’ils parient à côté, ils gagnent tous, une place chez moi. Et, ils sont les bienvenus. Puisque c’est de moi qu’ils proviennent et tous ne le savent pas !
    S- Alléluia ! Alléluia !
    D- Un pari gagné ! Puisque je suis Allah et que Je suis là ! Et tu es l’une des témoins de Jéhovah, Sainte Student…Quel est ton prénom déjà ?
    S-‘’Louanges’’, mon Seigneur. Hamida ou Ahmada, le féminin de Ahmed pour les musulmans !
    D- Tout ce qui est sur terre et dans les cieux cite et le récite pour Le louer Le nom du Seigneur.
    S- ‘’Amenti bi Llaaah’’ ! D’autant admirable qu’ils ne savent rien, ni des origines ni du dernier bout de leur vie ou de leur Dieu, Lui-même. Et c’est la symbolique de la foi, sa force…Un pari, un credo, sans assurance, mais avec certitude et conviction ! La foi, soulève les montagnes…
    D- Ah, heureusement… Lesquelles au juste, et par qui ?
    S- Par Celui en qui on croit ! Toi, Seigneur !
    D- Il faut de l’action quand même, pas le simple fait de croire en Moi ! Je ne suis pas le boy des paresseux ! Le big boss des impuissants.
    S- Oui Seigneur, on y va !
    D- Heureusement Student que tu en as une notion avancée depuis qu’on t’a ramenée ici…
    S- Oui, Excellence ! Merci Votre Majesté ! Louanges à Toi Seigneur. Je sais bien des choses que tu nous as cachées…Maintenant que tu m’as ouvert l’esprit..
    D- Dçara âla Allah, khçara…La familiarité avec Dieu est la pire des impudences ! C’est un péché mortel ! Il n’y a qu’à voir ce que les rois mortels font de leurs sujets effrontés, pour de pareilles vétilles…
    S- J’implore Votre Pardon, mon Dieu ! Mais au fait, qu’est-ce que j’ai dit d’impertinent, Seigneur ?Je pense et je pense malgré moi. Et Tu entends ce que je pense, avant même que j’en soi consciente.
    D- Tu es déconcertante, mais vraie ! Ta façon de tenter d’avoir le dernier mot, même avec Moi, est digne de cette maîtresse de classe que tu fus. Hardiesse et outrecuidance, passion et entêtement, persévérance pour persuader et pour inculquer la vigueur, le sens de l’entreprise aux enfants…
    S- Pardon, mon Dieu ! Vous ne connaissez pas les femmes !
    D- Que Moi-même, M’en préserve !
    S- Je voulais dire les mamans…
    D- Je comprends que ton esprit de citadine des années 1900 de votre Terre, soit une réaction face aux machistes de l’époque. A commencer par les garnements de tes classes de prépa…
    S – Préparatoires, seulement, Sire !
    D- Des  »écuries » pleines de jeunes arabes, turbulents, qu’il te faillait dominer, maîtriser et faire taire, pour les éduquer calmement…
    S- Je voulais dire que c’est valable pour tous les pays et toutes les puéricultrices. Spécialement quand c’est bourré d’indigènes, de canaques et de ces gosses des périphéries de nos villes…qui n’ont d’espoir que l’école.
    D- Pour les maîtresses chargées de développer la personnalité des enfants, insouciants qu’ils sont, ces insinuations sont graves, partiales, péjoratives, discriminatoires et préconçues…Attention.
    S- Mais réalistes, je m’en excuse en implorant Votre pardon ! Et nous avions des programmes du ministère, forcés que nous étions de les appliquer. Pour la Mission, c’était des ordres qui venaient de Paris et Bordeaux…
    D. Ils méconnaissent tout, sans savoir mesurer le danger et les limites des choses ni celles des réserves ou de la pudeur qu’ils doivent observer envers autrui.
    S- J’aurais voulu être une femme, normale. Loin de toutes ces considérations.
    D- Mais tu es bien constituée, il ne te manque rien.
    S- J’aurais voulu être une femme normale, pour séduire et être aimée. Mais je n’aime que Vous, Seigneur ! Mais, il me manquera toujours, un mari.
    O- Moi, moi, moi, je la prends…Je suis aussi menuisier. Je saurais la tailler sur mesure…Comme les vers en l’arrimant.
    D- Taisez-vous Taieb Laalej. Elle est pour votre patron Si Othmane. Attendez Latefa Raêfate ! Elle ne va pas tarder…Vous pouvez sauter dessus pour agrandir votre harem…votre halqa ! Et puis allez lui préparer quelques poèmes pour ses chants.
    O- Que je la prenne dare, dare, Majesté…Là sous cet arbre d’Adam, si c’est sérieux…Ou qu’on redescende ensemble sur terre. Si vous ne voulez pas pardonner à nos paradisiaques ébats.
    D- Ah ! je m’y attendais! Vos sorties les menuisiers et cette déclaration directe, Student, m’honorent, Dieu que je sois ! Mais elles ne t’emmènent à rien !
    S- je veux seulement plaire au Seigneur en faisant plus que ce qu’il m’a recommandé, par abnégation, par passion et par amour, par delà les besoins du corps, que je n’ai plus, d’ailleurs !
    D- T’inquiète ! Coté caractère, comportement et humeurs, on peut séduire Dieu lui-même et lui plaire, tant sur le plan spirituel que celui de l’amour. L’un n’empêche pas l’autre. En Moi, l’adhésion et l’admiration se complètent.
    S- Si, si !
    D-N’ai-je pas fait Adam et Eve à partir d’un seul modèle, d’un seul être, pour les recombiner ensuite et les compléter, afin qu’ils se reproduisent pour remplir la terre ? Pour moi copulation, fécondation et les amours qui vont avec, sont des formes d’attachements pour servir un but : fructifier, créer ! Le plaisir de le faire est un gadget, un moment de gratifications, fait d’hormones, d’excitations et d’humeurs.
    S- Que soit loué Dieu le Créateur ! Vous êtes un génie !
    D- Non, un peu plus que ça ! C’est Moi qui crée les génies et qui leur inspire d’innover et d’inventer. Indirectement ! Je n’ai pas que ça à faire, en fait ! Je délègue !
    S- Que Ta volonté soit faite, avec nous ou sans nous ! Amen !
    D- Soit ! Demain, tu vas renaître pour descendre sur terre et accomplir ta mission nouvelle. C’est là que tu re-vivras pour suivre de près Othman, ses enfants et son ainé, Maidoc. Tu seras son héroïne et l’inspiratrices de ses (tes) chroniques différées. S- Entendu, Maître. Et Sainte que je suis, je prendrais homme.
    D- Ainsi-soit-il ! Prend-le avec toi et repartez !
    S-A la gloire de Dieu !
    D- Lol !
    S- Là où on voit que Seigneur encourage le Twitt et qu’il sait plaisanter. Ça ne va pas encourager l’apprentissage de l’orthographe ni celui de la grammaire à nos métis culturels! D- « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément »!
    S- A quand la page Facebook, Seigneur ?
    D- Y a pas photo !
    O- C’est la spirale de l’ingénue ! Laissez-la parler, elle ne s’arrêtera jamais, même devant le bon Dieu, himself !
    S- Aurais-je fauté, Seigneur? Et puis j’ignore d’où vous m’appelez ? De quelle planète, de quelle galaxie ou de plus loin encore que la Voie Lactée…De l’extérieur de l’univers ? De cet espace grandissant que vous avez créé et fabriqué ou d’en dedans. C’est pire que lorsque je vivais, j’ignore où Vous êtes et pourtant je Vous parle et mieux, je Vous entends…Et je Vous aime…
    D- Twittutoriel
    D- Je ne peux pas être à l’intérieur de ce que j’ai créé. A moins que ce ne soit immensément grand. Encore qu’un Dieu qui s’enferme dans un objet qu’Il crée, dans une boîte, ce Monde-ci, ça fait un peu ridicule et étroit, même si ce sont des galaxies. Dieu est au dessus de tout ça ! Il trône sur Sa création
    – Silences…
    D- Allez les amants ! Refaites un tour ! Au boulot.
    S- Le travail, c’est la santé…Même pour les âmes ! Ne rien faire pour elles, c’est rester dans son ignorance et ne pas progresser. Comment je vais dire à Dieu que s’il m’envoie en mission, que j’aurais besoin de flousse, de pèze ? Comment je vais assumer mes déplacements sur terre et subvenir aux frais ? De quoi vivrais-je ? Moi et ce menuisier qui ne pense qu’à raboter les bonnes choses !
    O- Oui ma planche ! On va se la tailler douce !
    D- Silences…
    S- J’aurais besoin de savoir où je vais habiter et quelles ressources me seront appointée et par qui ? Je ne vais pas m’imposer comme ça chez des gens ! Ce n’est pas que je sois calculatrice ou que je devienne matérialiste quand on me demande un service ! Mais depuis que je suis morte, j’ai quelques appréhensions. Je suis devenue moins débrouillarde. Je suis une autre, plus prés des anges que des humains…Je l’espère du moins, et ce n’est pas pour frimer ! Mais, c’est ce que je ressens ! Je me demande s’Il m’écoute.
    D- J’ai entendu ce que tu pensais, Sainte Student ! Dès que tu mettras les pieds sur terre, tu seras pointée chez les sœurs.
    S- Ah, les bonnes sœurs ?
    D- Un ordre naturel de l’Eglise et de la Résidence française au Maroc.
    S – Vous connaissez ce pays, Bon Dieu ?
    (Dieu reste coi. comme sidéré, devant l’ingénue Madame Student)
    S- Mince, j’ai commis une bêtise ! J’y ai séjourné du temps de Lyautey, le maréchal. Et plus longtemps après qu’il soit reparti. J’allais me marier avec lui…Mais, la guerre, la pacification, les problèmes de développement et d’infrastructure ! Ça vous aliène un homme et ça l’éloigne de tout ménage, fut-il un général ! J’y ai séjourné près d’un siècle ! Je le préfère à l’Europe pour ses gens et surtout son climat.
    D- Mais, Je connais tout ça, Sainte Student
    S- Alors, pas besoin de parler?…Même un monologue est de trop avec Dieu ? Et peut-être que les prières sont inutiles ? Il faut juste se concentrer et penser que l’on communique avec Dieu, en le louant, certes. Et qu’il nous écoute et qu’il va de ce fait satisfaire nos vœux et exaucer nos prières.
    D- Hum, votre Sainteté ! C’est au dispensaire de la Goutte De Lait de la place du Batha que tu connaîtras Othmane le père du futur Maidoc. Le petit rabougri, né en ce temps de deuxième guerre mondiale, aura besoin de lait. Tu verras. Spontanément tu feras la connaissance du jeune maâllem Othmane dont tu favoriseras les donations et en lait et en riz ! Et tu vivras avec les sœurs.
    S- Chastement, cloîtrée….
    D- Pour ne faire que du bien à autrui, en négligeant votre ego, et cela, quelle que soient sa couleur, ses moyens et sa religion.
    S- Sa t…..Dois-je répondre ou me taire ? Par pudeur et respect ? Par crainte et timidité devant Dieu.
    D- Parle, car je sens ce que tu penses et que tu ressens, mais parle ! Délivre ta conscience des peines du silence et de la pudeur
    S- La sainteté commence par la chasteté…(Dit Student). Ce n’est plus mon cas, puisque j’emporte mon homme, dans mon viatique.
    D- Convenue, contrite et contre gré ? Acceptée et voulue ou simulée ? Ou encore pire, déviée sur les objets et les êtres innocents et sans défenses…Ce n’est pour autant que les religieux restent intouchables ou  » vierges  ». Je n’en veux pas à l’homme de rester homme. S’il développe des freins il garde des instincts et l’odeur de la chair, qui culturelle ou cultivée comme telle, devient tendance pour enivrer et pervertir les plus rigides et les mieux préparés d’entre les religieux et les ecclésiastiques.
    O- Dieu, celle-ci, la Sainte Student, je vous préviens ! Elle promet d’être torride, si placide et frigide fut-elle, dans sa vie antérieure.
    S- Je ne saurais répondre à Dieu. On se défoule comme on peut chez les humains. Ce dilemme me dépasse et Dieu connait mes réponses, avant même que je ne les conçoive ou que je ne les prononce

    A SUIVRE

    Kénitra, le 27 avril 2013,
    DR IDRISSI MY AHMED[/b]

    #207049
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    PROSODIE LIBERTAIRE :

    LES IMPAIRS MYSTIQUES

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    TOUT EST A TOI

    Tout est à Toi
    L’incommensurable
    La démesure, le miracle,
    L’univers, le temps,
    Ce qui est avant,
    L’éternité, le par-delà…
    Et moi-même !

    Te montreras-Tu
    A mon humble soupir ?
    Un jour de miracle,
    En mon laps de temps ?
    Privilège rare des prophètes,
    Des fous et des incompris.

    Oublier ses songes,
    Oublier ses craintes,
    Voir plus loin,
    Voir de plus près,
    En son fort intérieur.
    Les prodiges ?
    Une routine divine !

    Ne pas s’empêcher de rêver
    Et si c’est là la clé, faire l’amour,
    En adepte inconditionnel des actions
    De grâce et de communion !

    On fait ce qu’on peut,
    Par les temps qui courent :
    Parce qu’il faut créer,
    Afin de perpétuer cette race,
    Tant décriée hélas !

    Du berceau-éprouvette,
    La Terre, folle sphère,
    Du fond du cercueil,
    Trou noir, à ciel ouvert,
    Où vont ces débris
    En mal d’âme ou d’esprit?

    De cet être inopportun, inconscient,
    Qui devient amnésie, puis, plus rien !
    En dehors de l’âme, cet espoir viatique,
    Pour faire face au vide universel
    Et au néant aveugle et sans cœur.

    Et dire qu’il est le propriétaire de ce moi,
    Qu’il me commande et me guide
    Et me conduit comme son vélo ou ses pas
    Sans que je ne le vois…

    REVES DE SONGES

    Inutile de rêver, vous !
    Vous n’avez ni l’opportunité,
    Ni le souvenir ni l’heur de le faire.
    Inutile de rêver, non !
    Vous n’avez pas le look,
    Le style, ni la texture
    L’espoir, le mérite,
    Les moyens non plus
    Ni même le besoin !

    Demandez aux riches, on en a des modèles,
    Demandez aux rois, ils m’entendent !
    Les malheureux, n’ont pas ce qu’ils veulent
    S’ils ne savent pas rêver,
    C’est qu’ils vivent pour de vrai, leurs rêves.
    Et ceux des autres, ils les croient réalisés !

    Non, inutile de rêver, pauvres hères !
    Vous, cendres et poussières de la terre,
    Diables sans feu, séraphins sans ailes,
    Inutiles regrets, larmes de repentirs.
    Faites votre critique : inutile de rêver !

    CAUCHEMAR DEMONIAQUE

    Vous n’avez ni la nationalité, ni la couleur,
    Ni la religion de l’étroite communauté !
    Vous n’en avez ni le fric ni la grandeur,
    Ni l’arrogance superbe et sa morgue sournoise.

    Vous n’avez ni le teint ni clan ni l’or de la tribu
    Vous n’avez pas souffert le déni génocidaire.
    Pas de souffrances à vendre comme monnaie,
    Ni de contritions sonnantes comme alibis.
    Ceux des civilisés en mal de repentances
    Afin de dompter l’Urs et ses cités volées.

    Vous êtes une hypothèse, un délit
    Une hypothèque, à fonds perdus,
    Un larcin sur terre, de fange et de boues,
    Le linceul gras d’un sombre créature !

    Dents avariées, molaires crochues,
    Faites pour boire le sang et tuer
    Ronger les os de nobles tribus.
    Diable ! Vous êtes le démon, Satan
    Laisse moi me réveiller et va t’en!

    Regarde les fidèles qui se tuent,
    Avec véhémence et suprême idiotie.
    Les jours de fêtes dans leurs mosquées !
    Leurs semblables et leurs frères,
    Gisent, courbés, calcinés, épars, en priant !

    Homme, qui est le diable, là-dedans ?
    Heureux d’injurier leur Dieu,
    Le même, Le seul, pour ces abrutis…

    Hélas, j’appartiens à ce sombre festin
    Esclave de naissance, idiot et incompris,
    Je n’ai rien fait pour changer les destins.

    Excroissances d’égos insatisfaits,
    Bornés dans leurs étroites suprématies,
    Leurs ennemis, heureux de leurs excès,
    Les voient s’annihiler avec succès.

    Tout est à ceux qui se tapissent à l’ombre
    Tissent les liens et les ficelles de la toile
    De quoi mouvoir les marionnettes
    Ave, en guise de baguette du chef
    D’orchestre, les tisonniers de l’enfer !

    Inutile de parler, de crier, de médire.
    Muets, vous avez le droit de vous taire !
    Peuple battu de serfs, de matons, de mercenaires
    Escrocs, corrompus jusqu’aux viscères !

    Fieffés délateurs, brigands menteurs,
    Pavés troués, gossiers arnaqueurs,
    Collusions fourbes, frasques narquoises,
    Divergences, négligences,
    Laisser-aller, corruption et pire encore !

    Perfides, sordides, sournois, pervers,
    Peuple veule, frigide, immobile de peur,
    Peuple de receleurs et de fiers dictateurs,
    Fieffés menteurs, tyrans assoiffés
    De l’or et des âmes, de toute la terre :
    Mon beau colon, mon chef, mon frère !

    LES MISERES 30 06 09

    Faute de rêves, je voyage dans l’errance,
    Les dépits spoliés et je raconte nos misères
    Et mes ratés, espérant t’intéresser,
    Mon Dieu, Toi qui embrasse tout l’univers.

    Je me livre sur la toile, nu, sur le papier,
    Je ne sais comment te prier ni te parler,
    Avec plus de convictions, d’espoir
    De convictions fortes et de respect
    Avant de me livrer à Toi, en Todd Ao,
    En cinémascope, en couleurs, en 3D,

    Je raconte mes déboires et mes doutes
    Mes questions pour raffermir mon crédo.
    Sinon développer utilement mon être,
    Ses réflexions intérieures, sa philosophie
    Et stimuler mon moi et mon imagination

    Faute d’excitants ou de drogues,
    Pour fantasmer, éclairer l’esprit ou le doper
    (Je n’ai pas à rendre les trafiquants plus riches),
    J’exploite mes douleurs et mes rêves avortés.
    Je souffre pour rêver, je souffre pou écrire
    Et Tu le sais. Illumine-moi de Tes clartés !

    L’ICONE DU CHRIST 30 06 09

    Faute de corps à adorer,
    Un dieu-icône, une image pour me repérer,
    Un dieu en train de boire, sans jamais de satiété
    Une fourche aux mains, un éclair sur l’Olympe,
    Prêtresses de paradis, harem de déesses,
    La luxure bacchanale, aimantes et lascives…

    De sordides caniveaux, trash à humer,
    Des riches à soudoyer, un roi à tutoyer,
    Et pour plaire, j’exploite ma vie,
    En raclant les jours, les douleurs et les nuits.
    Et je vis pour souffrir, à la place d’autrui.
    C’est lui ô Juge, que Tu dois inquiéter …

    J’ai laissé Jésus sur la croix, sans y croire,
    Les tablettes de Moise en consigne chez Sion,
    La Résurrection, le Jugement après l’Apocalypse
    Pour un autre temps, sur une autre planète
    Je tiens à garder entière, celle appelée, Terre .

    J’ai failli être Jésus , sans être dieu encore !
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à souffrir.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aimer.
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à aider.
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu l’amour :
    L’amour de Dieu pour Ses propres créatures

    J’ai failli être Jésus pour apprendre de Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour montrer à Dieu,
    J’ai failli être Jésus pour apprendre à Dieu
    Ce qu’est souffrir, souffrir d’amour à en mourir,
    Pour éteindre les enfers et ne point sanctionner,
    Chez les hommes, les libertés et l’amour !

    Pour aimer Dieu, faut-il encore souffrir ?
    Dieu prend en pitié les destinées, le futur,
    Il ne voit pas la souffrance et n’y prend pas plaisir.
    Souffrance, angoisses, peurs et mort,
    Le néant est à côté de la vie,
    C’est le lot des êtres sur cette terre mineure.

    Et les portes du ciel sont plus proches encore,
    Que les sept cieux, là où tu sais t’abandonner.
    Des portes pour aller à Lui, offertes aux âmes,
    Qui ne supportent guère nos humaines misères

    J’ai délaissé mes ailes et ma queue avant de naître,
    J’ai laissé mes ailes et ma queue aux êtres supérieurs.
    Je suis né homme, minéral, de sang et de chair,
    Et je me complais dans mes instincts inférieurs
    Avec cette conscience qui dépasse le savoir
    L’avenir de certains, l’instinct et l’imaginaire !

    SAIS-TU LE NOMBRE DES ETOILES

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs distances et leurs noms ,
    Et les choses qu’il y a dedans !

    LA JESUADE

    Avait-il besoin de descendre sur Terre
    Pour savoir ses souffrances et ses calvaires
    Avait-il besoin de découvrir l’homme
    Pour connaître son caractère et l’univers
    Ses tares et ses misères et son magistère

    Avait t-il besoin de souffrir, Lui
    Dans son être lumineux ou dans sa chair,
    Pour sentir, comprendre et pardonner

    Avait t-il besoin d’autrui,
    Pour parler de Lui aux hommes ?
    Avait t-il besoin d’autrui,
    D’un prophète ou d’un illuminé
    Pour lancer un message, un mot ?
    Celui simple, de l’adorer, de l’admirer
    De le courtiser ou simplement de l’aimer.

    Et plus que cela, encore,
    Avait t-il besoin d’autrui, Lui
    Pour l’aimer, l’admirer pour ce qu’il est ?
    A non pas seulement, pour ce qu’il donne !

    Les gens et les anges, Abraham et Jésus,
    Moïse, Bouddha ou Mohammed,
    A-t-il besoin de hérauts pour ces êtres
    Si futiles et si faibles, si frêles et inférieurs,
    Au lieu de nous éclairer directement la scène ?

    Certes, pour se poser cette question,
    Il faut bien prendre en exemple
    Ces êtres illustres et surnaturels,
    Les anges de l’éther azuré, nos supérieurs,
    Nobles et précieux et si proches de Dieu.

    Nos défauts de créatures communes,
    Nées d’argile pour y évoluer, sublime pari,
    Est un paradoxe entre les cieux et la terre.

    Les talents, le métier de Dieu lui imprime
    De nous connaître, de prévoir nos besoins,
    Sans l’aide d’autres créatures, les anges
    Pour nous surveiller et le lui rapporter
    Ou du diable maudit, pour nous dévier !

    Nous sommes innocents du pari de Satan,
    Le démon, de ses défis et de son parjure !

    Non, il ne fallait pas nous sortir de l’Eden
    Et nous assigner, ici bas sur terre,
    Pour envoyer des messagers,
    Jésus à leur tête.

    Humilier les saints, renier les prophètes,
    Les prêtres scélérats, jaloux de leurs offices,
    De leurs pouvoirs absolus sur les êtres,
    Négateurs de dieu, déicides, apostats,
    Ont sacrifié Jésus, comme une obole à César
    Et lapidé ses apôtres en créant les guerres !

    Voire, nous fabriquer d’argiles
    Et rendre le démon de lumière ou de feu
    Plus narquois et plus fier et nous immoler
    A son courroux comme tribu et comme chair !

    KADHEM SAHER

    Amoureux de la vie et puérils,
    Qu’est-ce qu’ils ont les acteurs,
    Les artistes, les poètes à mourir ?

    Qu’est-ce qu’ils ont les chanteurs à partir ?
    Prophètes, magiciens, sorciers, éclaireurs,
    A nous rendre si tristes et si fragiles,
    En quittant les planches, le chant et la scène.

    Nostalgiques des couches stériles,
    Emus, aptes à sombrer dans les pleurs
    A remplir des lacs verts de spleen,
    De romances frêles et de vagues les mers !

    Arrête-toi, ô Lune ! Et cesse de fuir !
    Voile-toi de nuages, faute d’amours.
    Et toi Soleil tourne et cesse de luire !
    Noie tes rondeurs sous la tente opaque,
    Des burqas aux ténébreuses couleurs.

    Faute de lui offrir un paradis sur terre,
    Un lit de paille, un foyer, une voiture,
    Un rêve éveillé, une invention pure,
    Une livre d’or, un contrat, une peinture
    Respecte son Eden, sa foi et cesse de gémir !

    Fusse celui des femmes, ô Mère,
    On ne quitte pas un amour eternel,
    Du jour au lendemain, sans peine,
    Pour le perdre, sans plainte et sans pâlir.

    Ce sont les lâches qui cultivent la haine.
    Sans dépit, les braves aiment, sincères,
    Et loyaux et du fond du cœur,
    Saluant la volonté; la liberté de leurs pairs

    LE LIVRE DES SOUFFRANCES
    ou
    LA CLE DES SOUFFRANCES INUTILES
    26 01 13

    Je mange les aigreurs quiconque a la nausée
    Me fait remonter le cœur violemment
    Je vis avec une marâtre comme belle sœur
    Cendrillon n’a pas de carrosse qui l’attend
    Fusse à minuit avec un attirail de rats

    Ciel étoiles et nuages, vous retenez
    La clé de voûte de mon ignorance
    Ma vue de gnome ne me permet
    Ni de vous connaître ni de vous interpréter.

    Je suis comme cette fourmi enfiévrée
    Qui s’agite et court, d’instinct, sans le savoir..
    Si, elle sait où elle va, moi, je ne le sais pas !
    L’abeille suit son chemin et s’y retrouve !

    Le chien, sa conscience qu’il sait montrer
    Sa volonté, son orgueil et ses sentiments
    Qu’il aboie pour se manifester.
    A quelque chose près, je suis de ceux-là !

    Inspirations et rêves, le réel est à l’Ouest,
    Prières et quête d’esprit se pointent à l’Est
    Mon intellect s’inquiète, mon esprit m’inspecte !
    Et quand je tente de m’expliquer l’Au-delà,
    Il s’insurge à mes questions et me suspecte !

    Je ne domine même pas ce métier-mien,
    Celui qui consiste à guérir les hommes
    Et non plus le vôtre, vous là-bas !
    Le bien, pire que le mal n’a pas de fin,
    Pour soigner les peurs et les bas instincts

    ODEURS DE MUSIQUE

    Corpuscules de parfums qui s’achèvent,
    Chimie intime que j’ai appris à respirer,
    Se décomposent, comme cette écorce
    D’arbre qui brise la flèche qui cèle nos cœurs.

    Eve, tu fais couler en larmes ta passion,
    Ne jette plus de fleurs sur ce visage de sève.
    Tes joues sont rassasiées de doutes
    Et je ne veux plus de cadeaux
    Sous forme de regrets ou d’émotions ou de pomme
    Par peur du bon Dieu, de Caïn et des hommes.
    Car mon destin est serti à la naissance
    Ta rencontre n’a fait que découvrir
    Ce qui nous attend et que ton aura détermine.

    Malgré les libertés rares qui me sont allouées
    J’en ai marre de ces amours ventriloques,
    Qui se dégonflent comme un accordéon,
    Au son des fêtes lunaires et des ramadans.

    Balloté par la fièvre et les délires,
    Les désirs rares, les joies et les plaisirs,
    L’ambition de surpasser ton incompréhension,
    Celles des faiblesses qui frappent,
    Comme des maladies d’amour, les bêtes !

    Les plus bêtes de parmi les hommes,
    En ces jours d’Eros et de repentirs
    Pour avoir quelque jours, osé jouir,
    J’ai hâte de ton retour et de ta rédemption.!
    Circée dans sa caverne,
    Lionne dans son aire de béliers,
    Maweoûde de Fayrouz* au pas des guitares
    292
    De l’orgue, des tambours et des violons.
    Magicienne, fantasque et capricieuse,
    Fantasmes au rythme des instants,
    Tu es la musique qui s’est faite
    Au gré des brumes et des vents.

    Aqbala layle* sur les terres du Nil !
    266
    Quel bonheur de ne plus sentir de loin,
    Les odeurs de tes parfums évanescents,
    Mêlés d’encens et de santal incandescent !
    Mais de les boire en musique, à mon appel,
    Avec Oum Kalthoum, à chaque instant.

    Dans cette vie, ce laps de temps,
    Exilé, échoué seul sur ton île,
    A qui, dis à quoi, t’ai-je été utile ?
    A te connaître ? Ah, si je n’avais jamais vu
    De prêtresse aussi belle que pieuse
    Hors de sa burqa et dans sa tendresse !

    Sans mémoire de mes délires, déjà sur terre,
    De quoi serais-je comptable, demain ?

    Comment serais-je de mes erreurs,
    De mes péchés, de mes peines, de mes peurs,
    De mes haines, de mes douleurs, le garant ?
    Anéanti, une fois ressuscité au Paradis
    Quel vague souvenir m’attend ?
    ô Hourie de l’Eden qu’on m’a prédit !
    ô toi qui me largues et qui m’entends de nuit,
    Comme des vagues fantômes !

    Sans cacher que le ciel me hante,
    De ses étoiles et pas seulement de tes sphères,
    Voyager, aller partout, tout apprendre,
    Tout savoir, tout connaître…de Toi !
    Construire, procréer,
    Être dieu, ou son commis sur terre,
    Voilà ce que j’aurais voulu être,
    Pour me rassasier… de Toi !

    Sur combien de vies puis-je compter ?
    Dieu, c’est peu ! Me suffiront-elles ?
    L’éternité est en avance sur moi.
    Je voulais voyager hors du temps !
    Aussi, si Tu permets, je vais revenir
    Au printemps !
    En hiver, il fait trop froid, loin de Toi !

    Pour voir l’invisible de plein pied,
    L’adorer par delà les ténèbres,
    Le complimenter pour Son ouvrage
    Sa formidable création, Toi !

    LE CYCLE DES ELEMENTS
    29 06 09

    Quand les muscles fondent et s’éclipsent
    Et que les tendons jaunissent sur les os et se fendent,
    Que les plis persistent sur la peau devenue fine,
    Que reste t-il du corps et des bras qui t’ont serrée ?

    Que reste-t-il à l’homme,
    Si roi, si prodigieux soit-il ?
    Les os, le squelette calcaire,
    Le plus proche du minéral
    Qui a peuplé et coloré la Terre
    Cette belle et triste tortue !

    Où sont partis ces emprunts
    Ces vols, ces recels, ces chairs ?

    Où sont partis ces yeux, et ce qu’ils ont vu ?
    Ces oreilles et ce qu’ils ont entendu ?
    Où sont partis ce cœur et ces sentiments,
    Ces humeurs effervescentes, ces esbroufes,
    Ce sang versé et ses chants partagés,
    Ces boniments, leur nostalgie et leurs poèmes ?

    Où est passée sa mémoire ? Où est son histoire ?
    On vivra de son souvenir, le temps d’un deuil,
    Le temps de vie d’un témoin, d’un aïeul, d’un ami.

    ASPARAGUS

    Folioles d’asparagus, vertes et fragiles,
    Comme des épines de pin, mais plus fines,
    Il aura beau édifier des monuments, des murs,
    S’agripper aux arbres comme un lierre,
    Eternelle hauteur pour y mourir seulement !

    Il aura beau édifier des murs, des monuments,
    Y pousser comme des arbres sur les créneaux
    Des vieux murs du cimetière ou du Mellah,
    Des figuiers stériles ou des muscades de noix !

    Consolider ses comptes,
    De préférence, gros
    Chez les vautours
    Elever des tours,
    Construire des barrages…
    Ecrire des bibliothèques,
    Remplir la toile d’échos
    Editer maints ouvrages…
    Tout passe, tout casse,
    Rien ne Te remplace
    Comme trésor, vraiment !

    ô Caïn, depuis la nuit des temps,
    L’homme mange l’homme directement,
    Si ce n’est en tuant et en le trompant,
    J’ai honte, jaloux et cruel fratricide
    Que tu soies mon ancêtre !

    Luxure de boyaux et de fientes,
    Valse des origines, cycle des orgies,
    C’est à travers la chimie des éléments,
    Qu’autrui, vermine ou plante,
    Reptiles, mammifère ou insecte,
    Le digère et s’alimente,
    Et légifère pour soi, religieusement,
    Face aux hommes de son temps !

    Et où est l’âme dans tout cela ?
    Quand on doit à travers sa propre vie,
    A la déchéance des corps d’autrui,
    Ça ne peut être que lui, la cause, Caïn !

    QUE LA FETE CONTINUE !

    La fête est marque d’indifférence,
    De dédain et de défiance
    Face à la vieillesse, à la maladie , à la souffrance !
    Faut-il que ceux qui sont sains
    Deviennent ou soient volontiers tristes
    Pour composer avec les amoindris ?

    L’opulence me nargue, me manque et me ment !
    Elle est marque dispendieuse d’hospitalité.
    Elle crée la liesse, là où il n’y a pas de joie,
    Pour conjurer la maladie, le destin et le sort,
    Rappeler qu’on est unis face à la mort,
    Et dire aux morts qu’on est vivant, encore !

    Ceux qui souffrent sont exclus, punis, oubliés.
    On les met en marge, dans leur solitude.
    L’incompréhension devient une habitude !
    Sorditude*, j’ai déjà inventé ce nom !

    Le délire, une nature, une dépendance,
    Une frénésie mystique,
    Une certitude, un refrain, une manie !
    Alors, je n’ai pas besoin de m’excuser
    Ni de vous dire bonne fête, par rectitude !

    Je ne participerais plus guère
    A vos querelles de mots, à vos cris,
    A vos joies, à vos jeux, à vos chants
    Costumé, ni à la bouffe de vos bêtes,
    Aux orgies culturelles avec le proscrit
    Ce doit être, le clone, l’avatar de Caïn !

    Et pourtant, je m’en souviens encore,
    J’ai aimé cela, avant, de mon vivant,
    Les victuailles, les boissons, la musique,
    Tous les biens, l’amour et ses parfums,
    Ma culture antique !

    Las, ô vagues, ô Soleil, ô Lune,
    Vous l’avez rongée, la Terre, épuisée, incendiée !
    Le Pays, vous l’avez donné, pris et volé !
    La maison, vous l’avez confisquée,
    Le patrimoine, subterfuges, s’est volatilisé
    La rue, est noyées sous vos immondices,
    Ses trous sont de venus des précipices,
    Et vous les gardiens des barreaux.

    La chambre est seule, opaque et vide,
    Le lit, stérile, en quête de malades
    Il faut l’évacuer pour placer le berceau
    Et ce corps ? Il n’est plus à moi !

    Je l’ai quitté ! On a vendu les pièces !
    Je l’ai emprunté, seulement un peu usé,
    Parfois comme un profane, je l’ai utilisé…
    Je ne savais pas chez qui aller
    Ni qui remercier pour le remplacer !

    HYMNE DES ETOILES DANS LE NOIR

    Sais-tu le nombre des étoiles ?
    Leurs tailles, leurs distances
    Leurs noms et leurs places ?

    Le nombre des pétales des roses,
    Celui des feuilles de la forêt,
    Des marguerites effeuillées
    Et des amants consternés,
    Qui ont oublié de te dire, je t’aime,
    Ma belle, mon âme, mon Dieu ?

    Sais-tu le nombre des gouttes
    De ce nuage qui voyage et qui passe
    Comme s’il allait sur le mont
    Pour skier ou l’enneiger?

    Sais-tu la langue de la pluie,
    Quand elle parle aux feuilles ?
    L’odeur de sa musique,
    La danse, qu’elle exécute,
    Les notes qu’elle dégage
    Comme des parfums de vie ?

    Vois-tu les lumières qui coulent
    Les cacades de pensées,
    Qu’elles t’envoient et inoculent,
    A ma place en ce moment ?

    Il n’y a que des preuves de Ta création,
    Je ne vois rien d’autre de peur d’être ébloui.
    Je ferme les yeux au soleil
    Qui me manque cette nuit !

    Et j’attends avec ferveur de savoir un jour
    Ce qui Te reste à faire dans le destin
    Et toutes ces libertés à la chaîne,
    Servies, si rares, dans Ta création !

    S’il est vrai que l’homme Te prie,
    Pour se rapprocher de Toi,
    Est-ce que Tu l’entends Seigneur
    Et que Tu l’exauces des fois ?

    Si Tu réagis lors de la communion
    Fais-le lui savoir, il le veut, dans sa prière,
    Et qu’il le sache, en toute discrétion,
    De par ta magnanime commisération.
    Dieu fait-Il des miracles, directement
    Quand l’homme ne sait pas
    Ce Qu’Il est, ce qu’Il veut
    Et ce que sont Ses propres instruments ?

    Ma prière et ce que je Lui demande
    Est d’agir pour mon bien, certes !
    Quand fils, amis et femmes sont las,
    Et qu’il ne reste que Lui§

    Lui, comme lumière et espoir ultime,
    Par delà l’azur lascif de tes courbes tropiques,
    Sous l’universel et divin toit du firmament.

    Et moi, Sa créature infirme,
    La preuve de Sa Création,
    Comme eternel et mystique amant.

    Comment diantre, Thame,
    Fais-tu pour conjuguer à tord,
    Le verbe aimer, châtier et conjurer à mort
    Pour me jeter un sort,
    En te référant à Dieu ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    KENITRA
    PREMIERE EPREUVE
    EN CORRECTION ET EN PRIMEUR
    A NOS LECTEURS
    LE 30 JUIN 2009,
    REPRIS LE 23-27 JANVIER 2013

    #274304

    En réponse à : ils sont où les oujdis?

    Anonyme
    Invité

    a tfahmo a berdi wakha bessif wakha ma tal9awech rajel diro chi khyal dra ( Feza3a ze3ma ) fl korssi dl3riss mohim ana 9essar 9essar hta l sbe7 hhhh wash ndi3 ana wlla

    #274303

    En réponse à : ils sont où les oujdis?

    Anonyme
    Invité

    a tfahmo a berdi wakha bessif wakha ma tal9awech rajel diro chi khyal dra ( Feza3a ze3ma ) fl korssi dl3riss mohim ana 9essar 9essar hta l sbe7 hhhh wash ndi3 ana wlla

    #253256

    En réponse à : Sidi Bouziane

    touareg
    Membre

    كانت منطقة الزاب لبني زيان نقطة الانسحاب والدعم من طرف الذواودة ، رياح من بني هلال، و مرتعا و عبورا للبلاد الافريقية تونس في كل مرة تحدث اضطرابات في تلمسان
    المجموعات التي وردت الى الزاب هي ـ في عهد أبي تاشفين الأول، وعهد أبي حمو موسى الثاني وخصمه ابن عمه أبي زيان محمد بن السلطان الذي كان ثائر20 سنة في ألمنطقة و نزوح بعض الأمراء والأعيان من بني زيان من تلمسان بعدما قضى عليها الأتراك العثمانيون نهائيا
    في القرن السادس عشر إلى بداية القرن التاسع عشر الميلادي هيمنة بني زيان على مدينة طولقة في الزاب (ثلاثة قرون تقريبًا) راجعة إلى نزوح بعض الأمراء والأعيان من بني زيان من تلمسان بعدما قضى عليها الأتراك العثمانيون نهائيا
    من هؤلاء اواخر الزيانيين النازحين، عائلة أولاد أبوزيان هي التي تولت الإدارة المركزية التركية وحكمت طولقة
    في كثير من المقالات: أن من بني زيان قبيلة أولاد بوزيان في طولقة بالجزائر، و كثيرا منهم في فاس يحملوا اسم بوزياني؛ هجروا تلمسان بعد سقوط مملكتهم على يد العثمانيين الذين إرتكبوا مجزرة في حقهم حيث قتل معضمهم؛ وقد هاجر تلمسان علماؤها وكبار رجالاتها إلى فاس عقب الفتنة مع الأتراك. وقيل بعد وفاة ملك تلمسان المولى ابي زيان أحمد، انضم اولاد ابوزيان الى محمد الشيخ سلطان الدولة السعدية (1540 ـ 1557) بالمغرب لمحاربة الاتراك في تلمسان؛ ومنهم من انضم إلى قبائل الحيائنة، و استقروا جوار مدينة فاس
    وفي عهد الدولة العلوية كان بنو زيان حكاما على مدينة فاس وقادة ووزراء خاصتا في عهد مولاي إسماعيل (1645 ـ 1727)، في عهده كانت الدولة العلوية في أزهى أيامها؛ امتدت إمبراطوريته من ما هو الآن الجزائر حتى موريتانيا؛ في عام 1682م. الأسرة الزيانية الحاكمة بفاس معروفة بأسم الروسيين نسبة الى القائد الوزير عبد الله الروسي بن الوزير الحاج حمدون بن أحمد بن أبي زيان محمد بن محمد بن أبي سعيد عثمان بن أبي تاشفين عبد الرحمن بن أبي حمو موسى الأول. إذن يوجد في فاس بني زيان الذين ينحدرون عن الملك احمد ابي زيان، فرع ابي حموا الثاني؛ و يوجد الذين ينحدرون عن الامير أحمد بن أبي زيان، فرع ابي حموا الأول
    وقد كتب البعض ولم يذكروا المصدر: رجع الى الزاب الأمير أبو زيان أخر عهد الدولة الزيانية ويعرف أبناءه بعائلة البوزياني
    ان الرحالة الشيخ الفقيه اميرالحجيج ابن ناصر الدرعي المغربي يقول: أن الشيخ أحمد بن أبي زيان الطولقي وهو ابن الشيخ أحمد بن عبدالكريم حل بمدينة الأغواط حوالي 1652 قادما إليها من طولقة أولى البلدات التي نزح إليها جده من مدينة تلمسان معقل بني زيان بعدما قضى عليها الأتراك العثمانيون نهائيا سنة 1554. عرفه الرحالة الدرعي بأنه فقيه مدينة الأغواط سنة 1685. توفي الشيخ أحمد خلال 1709 ودفن بالقرب من بستانه المسمى ببستان الخيرالواقع وسط مدينة الاغواط
    وهذا يفند قول: كل اولاد ابوزيان في جميع الأنحاء هم مغاربة ينحدرون عن الوالي الصالح الشيخ سيدى محمد بن ابى زيان القندوسي المراكشي. وجود اولاد ابي زيان في مدينة طولقة قبل ولادة الشيخ سيدى محمد بن ابى زيان القندوسي الذي ولد في 1631م، وتوفى في 1732م. ولا ننفي وجود اولاد بوزيان من أصول مختلفة في جميع الأنحاء، من بني زيان و قندوسيين و بازيد… ويوجد حاليا من اولاد بوزيان اتباع سيدي امحمد بن بوزيان، اي من الزيانيين وهم اتباع الطريقة الزيانية القندوسية
    كما كان في منطقة طولقة في الزعاطشة الشيخ ابي زيان احمد، الذي حارب الأتراك وقاد ثورة الزعاطشة؛ معروف بأسم الشيخ بوزيان (الدركاوي)، يقول الشيخ ان اجداده ادارسة نزحوا من فاس، البعض قالوا بأنه من اولاد بوزيان فرع الشاوية؛ منهم من قال انه من الذواودة؛ الضابط الفرنسي سيروك قال انه من برج الروز اصله من واد عبدي
    في كتاب تاريخ الجزائر لمبارك الميلي : سنة 962 هـ/1554م. انقرضت الدولة الزيانية وافترق بعض أمراءها على أراضي الجزائر ومنهم بالعطاف وفرقة بجبل اوراس
    قال العقيد هنري فابر مسياس: مدينة طولقة، والتي هي عاصمة هذا الأرخبيل من الواحات، تتكون من ثلاث مدن، كل واحدة تحيط بها الجدران والأسوار. الشيخ بلميهوب (البوزياني) زعيم هذه المنطقة (اوهذه الجمهوريات الصغيرة)، هو شاب جميل أشقر طويل القامة وديه ميل الى البدانة، من عائلة نبيلة جدا ومقدسة جدا، تقيم وراء المبنى المحصن بالأسوار والخنادق
    كتب الدكتور أبو القاسم سعد الله في كتاب تاريخ الجزائر الثقافي الصادر سنة 1998: كانت طولقة في أول القرن التاسع عشر على صفين، صف خليط من السكان و صف أولاد زيان (بني زيان) وهم من الأعيان، وكانوا مهاجرين من فاس من رجال الدين الاشراف، وتولوا الادارة العثمانية التركية
    قالت جوليا الكاتبة الأمركية: معارك دموية في كثير من الأحيان بين أهل طولقة أو غيرها من القرى ضد الملوك المحليين بني زيان، تسببت حتما عن ممارسة ضريبة الاستخراج. أهل طولقة، هذا الصف ويشمل سكان الواحات وسادة قديما في الماضي البعيد قبل استيلاء بنو زيان؛ كان بنو زيان من رجال الدين اشراف فاس ادارسة وتولوا مع ذلك الإدارة العلمانية للحكومة المركزية تحت النظام التركي
    أن منطقة الزاب هي الموطن الأصل لأجدادهم، كما أن أباحمو الثاني يقول في إحدى قصائده: وجئت لأرض الزاب تذرف أدمعي لتذكار أطلال الربوع الطواسم. ويقول أيضاً أنا الملك الزابي ولست بزابي ولكنني مفني الطغاة الطماطم. يقصد بالكلمة الأولى (الزابي) نسبة إلى منطقة الزاب وينسب نفسه إليها. أما كلمة الزابي الثانية فمعناها الهراب ويقول فييها أنا لست بزابي أي لست هراب. وفي قصيدة أخرى نظمها في أول إمارته ،أشاد فيها ببني عامربقوله.. أحياها بي وبأعرابي وأنا الزابي والدولة لي

    #275414
    Anonyme
    Invité

    السلام عليكم ورحمة الله وبركاته

    I have just read an advise about 10 Conseils pratiques pour écrire en anglais sur son blog and, as I am doing I come across thes comment, from Alias+Docteur+House, so here it is :

    http://www.presse-citron.net/10-conseils-pratiques-pour-ecrire-en-anglais-sur-son-blog

    Alias+Docteur+House
    le 17 août 2009 à 16:35
    le français c’est pour les nuls, et je n’ai pas attentu ce post chez le presseur de citron pour écrire tous mes articles en Anglais, grâce à cela, mon travail a été reconnu dès les premiers posts alors qu’en 5 ans de blogging en Français ne m’apportait rien : je m’explique avec plus de détails :
    mon (notre) site parle de musique (plutôt artistes anglophones), au départ, nous voulions partager ces découvertes musicales en France, car ceux ci sont peu médiatisés et peu desservis en raison de la politique culturelle de la France et de l’enfermement culturel de la population Française en général. J’ai (nous avons) appris tous les inconvénients à nos dépends : blog peu visité, peu connu, récoltant le plus souvent les sarcasmes, l’indifférence et le total mépris des uns et des autres. ça a duré 4 ans !
    Quand j’ai décidé de tout remettre en Anglais et de placer le serveur aux Etats Unis (aujourd’hui au Canada), du jour au lendemain les sollicitations (professionnelles) sont venus nous submergés, notre réseau professionnel s’est élargi avec beaucoup plus de facilité et d’aisance, je n’ai même pas à lever le petit doigt pour recevoir des invitations à assister des concerts, à faire des interviews, ce sont les maisons de disques, les agences, les artistes eux mêmes qui viennent vers vous, étonnant non ? alors qu’en France, je n’ai jamais reçu le moindre CD promo d’une seule maison de disque, aujourd’hui nous en recevons des dizaines par mois et tous signés !
    travailler en France nécessite de s’appuyer sur un réseau d’amis, de connaissances et de promotion canapé, ça se voit quand j’étais dans le spectacle avec les pires difficultés que j’aais pour monter un concert : c’est à peine si on vous répond au téléphone quand vous prospectez des salles de concerts, c’est à peine si on vous regarde quand vous demandez la disponibilité d’un artiste pour une date…
    Aux Etats Unis, ce sont les artistes qui viennent jouer… chez vous ! Non là bas, on se prend pas la tête, on se prend pas pour des stars même si on s’appelle Bob Dylan ou X Y Z, on sait rester des gens simples et ouverts d’esprits, toujours chaleureux avec les autres et toujours l’envie de partager sa passion et surtout de croire en des projets quels qu’ils soient fussent-ils irréalisables, c’est ça le rêve Américain. L France c’est un cauchemar, c’est un cauchemar de paperasses administratives, c’est un cauchemar de conversatisme et de corporatisme. Et je ne suis malheureusement pas le seul à le penser.
    l’Exception Française… elle est belle !
    donc écrivez Anglais, Espagnol, Chinois, Japonais ou Zoulou, vous serez toujours lu et beaucoup plus lu qu’en France avec les Français.
    Je vous laisse méditer tout cela.

    #217893

    En réponse à : PHOTOS ET VIDEOS DE JERADA

    miloud1952
    Membre

    Chers Djeradiens et Hassi-Blalis,

    En consultant mes archives personnels, je suis tombé sur l’extrait d’un article du « Bulletin Economique et Social du Maroc » écrit par Jacques Bonjean et datant du 4ème trimestre 1954 intitulé  » Les Réalisations Sociales des Charbonnages Nord-Africains » (Numéro 64 du Volume 18)

    Ainsi, je voulais le partager à vous tous afin de nous souvenir de nos années de jeunesse à l’époque et afin que ceci reste une marque de ce pan de notre histoire pour les générations futures.

    #217894

    En réponse à : PHOTOS ET VIDEOS DE JERADA

    elias66
    Participant

    Anonyme
    Invité


    الشاب ميمون الوجدي

    نظمت الإذاعة الوطنية سهرة فنية تكريما لرائد أغنية الراي في المغرب الفنان ميمون الوجدي المعروف بالشاب ميمون و ذلك في إطار سهرة «هذه ليلتنا» التي تذاع في السبت الأخير من كل شهر احتفاء بإبداعات وعطاءات مجموعة من الفنانين والاعلاميين المغاربة. وتعتبر هذه السهرة هي الأولى التي تسجل خارج بناية الإذاعة الوطنية حيث تم الاحتفاء بالفنان ميمون الوجدي باستوديو الموسيقى بإذاعة وجدة بحضور مجموعة من الفنانين والصحافيين والرياضيين.
    وتزامن تسجيل هذه السهرة التي أعدها وقدمها الحسين العمراني يوم الخميس 21 يونيو. مع الاحتفال باليوم العالمي للموسيقى.

    وكان حفلا فنيا ممتعا يوم الخميس 21 يونيو 2012 احتضنه استوديو إذاعة وجدة الجهوية بوجدة، في إطار تسجيل حلقة جديدة من البرنامج الاحتفائي «هادي ليلتنا»، حيث انتقل معد البرنامج ومقدم فقراته الحسين العمراني صحبة فريق فني ولوجستيكي يضم ستة أفراد إلى مدينة وجدة، لتنفيذ هاته الحلقة المتعلقة بفنان يعد من رواد فن الراي بالمغرب بالنظر إلى انطلاقته في بداية الثمانينيات وتألقه بشكل ملفت أوسط الثمانينيات. حيث غنى في الساحة الغنائية منذ ذلك الحين، وقدم العديد من الألبومات رغم غيابه عن الشاشة.
    وتعتبر حلقة «هادي ليلتنا» المتعلقة بالفنان الشاب ميمون الوجدي، الأولى من نوعها التي تسجل خارج مبنى الإذاعة الوطنية بالرباط، لتكريم رائد أغنية الراي في المغرب الفنان الكبير ميمون الوجدي المعروف بالشاب ميمون الملك الحقيقي للراي، وذلك في إطار سهرة “هذي ليلتنا” التي تذاع في السبت الأخير من كل شهر احتفاء بإبداعات وعطاءات مجموعة من الفنانين والاعلاميين المغاربة.
    وقد حضر ضمن هذه السهرة الاحتفائية التي تزامن تسجيلها مع الاحتفال باليوم العالمي للموسيقى، الذي يصادف 21 يونيو من كل سنة، مجموعة من الفنانين في مجالات مختلفة وباحثين ومثقفين وإعلاميين، من بينهم الفنانون كمال الوجدي والبشير عبدو ومحسن جمال والطالبي وسمية أسرار وفريحة، غنوا بمصاحبة جمعية زرياب للطرب الغرناطي برئاسة الأستاذ أحمد فقير..
    يشار إلى أن «هادي ليلتنا» سبق له الاحتفاء بعدد من الوجوه الفنية والإعلامية والثقافية الوطنية، من بينها عبد الكريم برشيد وعبد المنعم الجامعي ومحمود ميكري وعبد الله شقرون ومحمود الإدريسي ومحمد الخياط وليلى أبو زيد وأحمد ريان..
    ويعتبر ميمون الوجدي من رواد فن الراي بالمغرب حيث كانت انطلاقته في بداية الثمانينات وتألق بشكل ملفت أواسط العقد ذاته.
    وأذيعت هذه السهرة التي يعدها ويقدمها الحسين العمراني على أمواج الإذاعة الوطنية يوم السبت 30 يونيو على الساعة التاسعة ليلا.

    ميمون بكوش.. المعروف بالشاب ميمون الوجدي..
    برع في التعبير عن الحب بكلماته القوية، كلماته تحفة ، إحساسه مرهف، عندما يغني تحس بأنه
    مخلص ووفي، تشعر بأنه صادق ولا يكذب عليك ولا يخدعك، ليس هدفه الشهرة أو المال، أغانيه سامية وراقية، وتحمل رسائل عظمى عن الإخلاص و الصبر في عذاب الحب، ومن أمثلة أغانيه الراقية وذات الكلمات القوية والمعبرة عن الحب: حكاية حبي، مهما كان أنا جربت، تنهد قلبي كي تفكرت، غربة بلا ونيس، راني نصرف المكتوب، تعيا تطول وتجي يا الرايح ولي، أنا عليك عوال… والكثير
    الشاب ميمون هو صاحب ” الستيل ” الذي خلق التغيير مع بداية الثمانينات صوتا وموسيقى ما زال قادرا على العطاء والإستمرارية رغم ظهور أنواع كثيرة من الغناء وب ” ستيلات ” مختلفة. والدليل هو النجاح الباهر الذي حققه الشاب ميمون بألبوم سولوه سنة 2008 وسط فوضى الأغاني الجديدة.. من منا لا يتذكر الصيحة أو ” الموال ” الذي يسبق الأغنية والتي ركز عليها الشاب ميمون في جل أغانيه. أخيرا تفكر الإذاعة الوطنية في تكريم لرائد الأغنية الراي الفنان ميمون الوجدي وذلك في إطار سهرة تم بثها على أمواج الإذاعة الوطنية . لكن ما يثير الإنتباه هو إبتعاد الفنان الوجدي “ الشاب ميمون ” على الساحة الفنية خصوصا بمدينة وجدة رغم عدة أنشطة فنية شهدتها الجهة الشرقية ولمدة عدة سنوات مضت . ومن بين المهرجانات الكبرى بالجهة مهرجان ليالي الراي في وجدة. سؤال وجهه أحد الصحفيين خلال الندوة الصحفية التي أقيمت بأحد الفنادق المصنفة بمدينة وجدة فكان الجواب صادما حين صرح رئيس جمعية وجدة فنون التي تسهر على مهرجان الراي أن الفنان ميمون الوجدي أستدعي من طرف الجمعية لكي تقوم بتكريم يليق بشخصه لكنه رفض وقال بالحرف: ” واش أنا مت باش ديرو لي تكريم “؟ حسب تصريح رئيس جمعية وجدة فنون دائما . ليطرح السؤال لماذا فضل الفنان ميمون الوجدي التكريم من طرف الإذاعة الوطنية ورفض تكريمه من طرف مهرجان الراي؟ فهل ميمون الوجدي يعني بالموت أن الثقافة المغربية والتي ورثناها أننا لا نكرم إلا الموتى وهذا أمر ورثناه حيث جل الفنانين لم يكرموا إلا بعد موتهم ؟. أم أن الموت يعني به أنه مات فنيا ولم يعد يغني وينتج ربما لكبر السن ؟ أم ثمة خلافا بين الفنان ميمون الوجدي ومهرجان الراي خصوصا ونحن كمتتبعين خلال النسخ الماضية لمهرجان الراي والخلافات التي وقعت بين المدير الفني وجل الفنانين من المنطقة الشرقية حيث تم الإقصاء الممنهج في حقهم واستحضار 80 في المائة من الفنانين الجزائريين وبغلاف مالي ضخم؟ من جهة أخرى ذهب بعض العارفين بخبايا الأمور أن التكريم الذي قامت به الإذاعة الوطنية في هذا الوقت بالذات جاء كضربة قوية لمهرجان الراي وبالتالي لأعضاء الجمعية كرد فعل على التهميش الذي يواكب الفنان ميمون الوجدي خصوصا وأن بث البرنامج كان أثناء فعاليات المهرجان.

    في بادرة محمودة والأولى من نوعها، خرج البرنامج الشهري « هاذي ليلتنا » الذي ينشطه الإذاعي الحسين العمراني « هذي ليلتنا » على أمواج الإذاعة الوطنية المغربية، والذي يحتفي في كل حلقة من حلقاته بمسار أحد ألمع مبدعي ورواد الأغنية المغربية، (خرج) من استديوهات الإذاعة الوطنية لينتقل إلى استوديو الإذاعة الجهوية بوجدة، ليحتفي بالفنان الشاب ميمون الوجدي، أحد رواد أغنية الراي بوجدة والذي فرض أداءه وإيقاعه في جميع المهرجانات المغربية والدولية وتجاوب الجمهور معه بتلقائية كبيرة وعفوية.
    استضاف البرنامج هذا الفنان الكبير الذي عرّف بأغنية الراي الوجدية بطابعه الخاص خلال أكثر من ثلاثين سنة وعبر 18 ألبوم منذ انطلاق مشواره الفني في بداية الثمانين مع انطلاق موجة الراي، إلى جانب مجموعة من الفنانين الوجديين أمثال رشيد برياح وكمال الوجدي وغيرهم، ورددت أغانيه الجميلة ك »أنا ما عندي زهر» و « أش بكاك يانوارة » و « سولوه ذاك الغايب » وغيرها من الأغاني، من طرف أشهر نجوم الراي مثل خالد.
    وكانت شهادات جميع الفنانين في جميع فنون الموسيقى الحاضرين والمدعوين ، منهم من تجشم عناء السفر من الرباط مثل الفنانين البشير عبده ومحمد الغاوي ومحمد العنبري، وفناني وجدة وبركان وتاوريرت ، رضا بوشناق والمختار البركاني والطالبي وان، و الفنانة سمية أسرار والفنان الساخر عبدالقادر عالم إضافة إلى جمعية زرياب للطرب الغرناطي برئاسة الفنان فقير، وفرقة أفاق للفنون الشعبية من تاوريرت برئاسة السامحي، ومجموعة من المثقفين والصحافيين، (شهادات) مؤثرة أجمعت كلها على الإشادة بهذا الهرم الكبير في موسيقى الراي.
    عبارات صادقة وشهادات لقبته ب »الشيخ » و »الأستاذ » بفضل ما منحه لهذا النوع من الموسيقى والغناء، حيث كان كاتبا لكلمات أغانيه وملحنا ومؤديا لها، في الوقت الذي عبر الجميع، بصراحة وامتعاض، عن أسفهم للإقصاء الذي يشمل فناني الجهة الشرقية في المهرجانات التي يفضل المنظمون تأثيثها بفنانين أجانب قد تفوق نسبة ال80 في المائة، هؤلاء الذين يكتفون بترديد الأغاني المغربية أو أغانيهم القديمة.

    عاد الشاب ميمون الوجدي منهكا ومتعبا بعد طول غياب، نتيجة مرض عانى منه في صمت، قبل أن يظهر له ألبوم جديد في السوق سنة 2010، ومن المنتظر أن يعود بقوة بألبوم جديد آخر خلال هذه السنة (2012).
    ومن جهته، قال الشاب ميمون الوجدي، في تصريح للجريدة، والذي كان متأثرا جدا، واعتبر الاحتفاء به في هذا البرنامج يوما مشهودا وتاريخيا والتفاتة كريمة لمدينة وجدة وللجهة الشرقية بل لموسيقى الراي بالمغرب قائلا « وجدة راهي فرحان بيا، وأنا ممتن للشعب المغربي كله وللإذاعة والصحافة وجميع الإخوان الذين شاركوني هذه الفرحة، كما أن هذه البادرة تكريم لجميع الفنانين ». كما لم يفته أن يقدم تعازيه في وفاة الفنانين المرحومين مصطفى بغداد ومحمد رويشة ومحمد السوسدي.
    وفي الأخير، تمنى الفنان المحتفى به الاشاب ميمون أن تتحسن الظروف المزرية التي يعيش فيها الفنان الذي يعاني معاناة كبيرة وقاسية والتي يقتل يوميا من طرف القراصنة واللصوص، ولم تعد له فرص الخلق والإبداع والاستجابة لرغبات الجمهور الفني، وحمّل الدولة صاحبة القرار مسؤولية ما يقع في هذا المجال والتي بيدها الحلّ.
    كما نصح الفنانين الشباب بالعودة إلى الأصل والتنقيب في التراث والتاريخ و الاقتداء بالشيوخ والأساتذة من أجل تطوير الفن الأصيل مشبها ذلك بقوله « عليهم أن يشبهوا أنفسهم بالشجرة التي عندما لا تزهر أغصانها ولا تجد غيثا يسقيها، تبحث جذورها في عمق الأرض عن غذائها وحياتها، وهو تاريخنا وتراثنا.

    وفي سياق متصل بالشاب ميمون الوجدي، شاركت الفنانة الواعدة فاطمة الزهراء القرطبي المنحدرة من مدينة وجدة، مهندسة صناعية بمدينة الرباط، في مهرجان “جذور” للأغنية المغربية في دورته الأولى يوم السبت 23 يونيو 2012، والذي نظمته المندوبية الجهوية للنقابة الحرة للموسيقيين المغاربة بوجدة بساحة “زيري بن عطية” إلى جانب عدد من الفنانين المغاربة المعروفين وفرقة “ناس الغيوان” وكذا فنانين محليين وفرقة “بركات” المغربية للموسيقى العربية.
    وعلى إثر هذا الأداء الجميل والصوت المتميز للفنانة فاطمة الزهراء، ولما لم ينصفها برنامج “استوديو دوزيم” المتحيز رغم المجهودات الفنية القيمة التي بذلتها الفنانة وبدون تصنع حيث نالت إعجاب كبار الفنانين والجمهور المغربي، نظم طاقم شبكة الأخبار “وجدة البوابة” مائدة مستديرة استدعينا خلالها الفنانة فاطمة الزهراء القرطبي والفنان ميمون الوجدي المعروف بلقب الشاب ميمون وبحضور والدة الفنانة القرطبي.


    الشاب ميمون الوجدي يغني في حفل سنة 1992

    وبعد سماعه للأغاني التي أدتها الفنانة فاطمة الزهراء ب”استوديو” وجدة البوابة، أكد الفنان الكبير ميمون الوجدي إعجابه بصوتها الجميل الدافئ، مصرحا بعد لحظة صمت أثارت الشك في نفس الفنانة وامها فقال بصوت مرتفع: « الآن وأخيرا نقول لقد وجدنا صوتا جميلا في وجدة، يجب الالتفات إليه وينبغي تشجيعه”، ثم خاطبها قائلا، “مع هذا الصوت المتميز الذي افتخر به والذي عثرنا عليه اليوم في وجدة، يليق بك لباس فني خاص بك وبشخصيتك وبمستواك العلمي والثقافي: لحن وكلام.
    وفي مشوارها الفني، سبق لها أن شاركت في مجموعة من المهرجانات الوطنية أولها مهرجان الطرب الغرناطي حيث أحرزت فيه على جائزة أحسن صوت وذلك سنة 2001 وهي تبلغ من العمر 16 سنة. وكان قد تم استدعاء الفنانة فاطمة الزهراء القرطبي لمنتدى الشباب بالدار البيضاء لتمثيل الجهة الشرقية حيث حصل لها شرف اللقاء بصاحب الجلالة الملك محمد السادس.


    فاطمة الزهراء القرطبي

    وقد أخلص الفنان ميمون الوجدي كلامه في هذا اللقاء الذي نظمته شبكة الأخبار “وجدة البوابة” مصرحا أن: “الفنانة فاطمة الزهراء هي فعلا وبدون منازع عزيزة جلال بوجدة”. وبمناسبة هذا الإعجاب الكبير الذي عبر عنه الفنان الوجدي الذي سكن قلوب المغاربة، التمس الشاعر محمد نجيب شرقاوي من الفنانين ميمون الوجدي وفاطمة الزهراء القرطبي أداء أغنية ديو من طرفهما معا. وبعد إلحاح كبير وافق أخيرا الفنان الكبير ميمون الوجدي على أداء أغنية ديو مع الفنانة الصاعدة فاطمة الزهراء القرطبي حيث اختار أغنية ”يا بلادي” من ألبوم رقة البسمة 2010.

    سهرة التكريم على اليوتوب
    http://www.youtube.com/watch?v=NYwfexXp77c
    http://www.youtube.com/watch?v=ntTxHNGv384&feature=relmfu

    #251162
    mounavri
    Membre


    C’EST….. FI…NI !!

    #251161
    mounavri
    Membre

    Score : ESPAGNE : 4


    ITALIE : 0

    Les coéquipiers du capitaine Iker Casillas n’ont laissé aucune chance à l’Italie en finale de l’Euro. La Roja après sa victoire (4-0) domine de la tête et des épaules la planète football en réalisant un triplé inédit (Euro, Mondial, Euro).

    L’Espagne est entrée un peu plus dans l’histoire en survolant la finale de l’Euro 2012 pour signer un triplé inédit: Euro-Coupe du Monde-Euro. Dimanche soir, l’Italie n’a jamais véritablement existé. Menés 2-0 à la pause, les joueurs de Prandelli ont même terminé à dix contre onze après la blessure de Thiago Motta, alors que le technicien italien avait déjà effectué ses trois changements.

    .. Au final, l’addition est lourde (4-0) et la domination espagnole incontestable, concrétisée par des buts de Silva, Alba, Torres et Mata.

    #251156
    mounavri
    Membre

    Espagne – France : 2-0

    Fin de parcours pour l’équipe de France, battue en toute logique par l’Espagne.

    #251153
    mounavri
    Membre

    Rep.Tchèque Portugal : 0-1

    Grâce à un but tardif de Cristiano Ronaldo, le Portugal décroche logiquement sa place pour
    les demi-finales de l’Euro. Les Tchèques ont résisté en première période avant de
    plier après la pause, dominés techniquement par les joueurs de la Selecçao.

15 réponses de 76 à 90 (sur un total de 6,116)
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