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Sujet: la Viande de Porc
Aspect Scientifique de la Prohibition de Consommer
la Viande de Porc
Allah exalté soit-Il dit dans le Saint Coran: [Dis : “Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve d’interdit, à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure – ou ce qui, par perversité, a été sacrifié à autre qu’Allah.” Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux.] (Al-An`âm :145)
Vérité Scientifique:
La science a découvert certains aspects des interdits de la législation islamique qui a pu protéger ses fidèles durant des siècles avant l’invention des microscopes. Ainsi, la science réussit-elle à comprendre que les bactéries se reproduisent dans les corps morts, et notamment dans le sang. De même, la science comprit que les souillures qui se regroupent dans la viande de porc sont intraitables. Le porc est donc un refuge pour des microbes, des bactéries et des virus qu’il transmet à l’homme et aux animaux. Certains de ces bactéries et de ces microbes sont propres aux porcs tels que la Dysenterie Balantidienne, le Trichinella spiralis, le Ténia Solium, la Cysticercose. Par contre, certains autres microbes et bactéries sont des zoonoses qui comprennent des types de fièvre, le Fasciolopsis Buski en chine, et l’ascaris. Quant à la Dysenterie Balantidienne, elle se propage souvent de façon épidémique chez les éleveurs de porcs et ceux qui les côtoient tel que ce fut le cas sur une île de l’Océan Pacifique suite à une tempête qui dispersa les crottes de porcs. Il s’avère que cette maladie est inhérente à l’existence du porc dans un endroit, et ce, même dans les pays développés contrairement aux fausses opinions qui affirmaient la possibilité de surpasser le manque d’hygiène du porc en usant de moyens technologiques modernes qui sont à même de rendre insensée toute interdiction de la consommation de viande porc notamment en Allemagne, en France, aux Philippines et au Venezuela. L’on contracte la trichinose suite à la consommation des muscles de porc infectés. Les trichinoses femelles rongent les parois de l’intestin afin d’y émettre des larves qui atteignent à peu près dix mille larves. Ces larves se déplacent par le biais du sang vers les muscles afin d’y former des vésicules contagieuses. Quant au T. Spiralis, l’on le contracte suite à la consommation de muscles de porc infectés. Les larves du T. Spiralis croissent dans l’intestin de l’homme et atteignent sept mètres de long et sont dotées de têtes épineuses qui détruisent les parois de l’intestin et causent l’anémie. Chacune de ces larves a quatre suçoirs et un cou qui favorisent la production de cellules androgynes qui paraissent être une espèce particulière qui atteignent souvent un millier et dont chacune produit plus d’un millier d’œuf. L’on contracte le Cysticercose suite à la consommation d’aliment infecté par les œufs dont les larves sortent et atteignent les organes par le biais du sang. Et l’on évalue la gravité de la maladie selon le degré d’infection. D’autre part, il faut noter que cette maladie n’est aucunement causée par le Ténia Saginata des vaches qui a une tête non épineuse et partant est moins nocif.
Aspect miraculeux:
Le porc est un animal réputé pour son mauvais caractère et qui consomme les excréments. Par mépris, certains idolâtres sont allé jusqu’à considérer le porc comme un animal qui tue les symboles du bien. Selon les légendes, c’est le porc qui tua Horus chez les anciens égyptiens tout comme il tua Adon chez les cananéens, Adonis chez les grecs et Attis en Asie mineure. Dans l’ancienne Egypte, l’élevage de porc était considéré comme un sot métier que seuls les indigents acceptaient d’exercer. Raison pour laquelle il y était interdit que les éleveurs de porcs accèdent au temple. Tout comme il leur était défendu d’épouser des filles autres que les filles de leurs collègues. Par ailleurs, il était exigé que toute personne qui touche à un porc fasse un bain rituel. D’autre part, le porc était également interdit aux gens du livre bien que ces derniers aient contrevenu à cette interdiction. Quant au Coran, il a donné la raison de l’interdiction de la consommation de la viande de porc en ces termes : «…c’est une souillure…» Il va de soi que le mot souillure est un mot qui a une connotation générale qui comprend tout ce qui est sale et nocif. Il faut signaler que le Coran interdit la consommation de la viande de porc dans les trois passages ci-après: Allah exalté soit-Il dit : [ Certes, Il vous est interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu’Allah. Il n’y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ] (Al-Baqara : 173) dit aussi exalté soit-Il : [Il vous a, en effet, interdit (la chair) de la bête morte, le sang, la chair de porc, et la bête sur laquelle un autre nom que celui d’Allah a été invoque. Mais quiconque en mange sous contrainte, et n’est ni rebelle ni transgresseur, alors Allah est Pardonneur et Miséricordieux.] (An-Nahl :115) Il dit en fin exalté soit-Il : [Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte -. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité.] (Al-Mâ’ida : 3)Cette interdiction de la consommation de porc englobe tout ce qui en est consommable y compris la graisse. L’interdiction de la graisse de porc aux juifs était vraisemblablement liée à l’interdiction de la chair. Allah exalté soit-Il dit à cet effet : [ Aux Juifs, Nous avons interdit toute bête à ongle unique. Des bovins et des ovins, Nous leurs avons interdit les graisses, sauf ce que portent leur dos, leurs entrailles, ou ce qui est mêlé à l’os. Ainsi les avons-Nous punis pour leur rébellion. Et Nous sommes bien véridiques. ] (Al-An`âm : 146) En effet, l’interdiction de la chair de porc sous-entend l’interdiction de la graisse même comme nourriture pour des animaux qui sont destinés à la consommation humaine. Il est utile de noter qu’au moment de la révélation du Coran, nul ne savait les caractères nocifs de la viande de porc. Comment donc expliquer cette prévention législative, si ce n’est par le fait que la législation coranique provient du Savant et du Sage par excellence ! Le Sublime Omnipotent dit à ce propos : [ Et ton peuple traite cela (le Coran) de mensonge, alors que c’est la vérité. Dis : “Je ne suis pas votre garant. Chaque annonce arrive en son temps et en son lieu, Et bientôt vous le saurez.”] (Al-An`âm : 66-67)
Le Prophète (BP sur lui) représente le modèle suprême parmi les hommes quant à sa magnanimité devant l’offense de ses épouses et son endurance. Il n’a jamais été reporté qu’un autre homme que le Prophète ait fait preuve de tant d’indulgence et de mansuétude envers ses femmes, et ce en dépit de sa glorieuse position et sa haute valeur chez Allah- exalté soit-Il- et parmi les hommes. Et vous, lecteurs et lectrices, avez pu constater, des preuves et indices que j’ai relevés au cours de mes recherches, le dégré de patience et de magnanimité en général. Mais je souhaite cependant, à ce stade, restituer ce qui fait meilleur état de preuve de ce sujet, au travers des citations suivantes :
1 – `Omar Ibn Al-Khattâb, qu’Allah soit satisfait de lui, a dit : « Nous peuple de Qoraïche nous dominions nos femmes. Quand nous vînmes chez les Ançars, nous vîmes que leurs femmes les dominaient et les nôtres se sont mises à imiter les leurs. Je m’emportai une fois sur ma femme mais elle me récusa, je ne le supportai point. Elle me dit alors : Pourquoi t’étonner que je te réplique? Par Allah, les épouses du Prophète (BP sur lui) le contestent, une d’elles le déserte même du jour à la nuit. J’en fus terrifié et lui répondit : Maudite soit celle parmi elles qui le fait. Je mis mes vêtements et descendit pour voir Hafsa et lui dit : Eh Hafsa, est-ce que l’une d’entre vous se fâche avec le Prophète (BP sur lui) jusqu’à la nuit? Elle répondit par l’affirmative. Je lui dis alors : Malheur à toi! Pourrais-tu te prémunir contre la colère d’Allah pour la colère de Son Prophète et éviter ta perte? » (hadith de Al-Boukhari)
Voyez comment Omar (A sur lui) s’est agacé d’une simple réplique de la part de sa femme, alors que le Prophète (BP sur lui) accepte les discussions de ses femmes et endure leur colère; même quand elles se retiennent de lui adresser la parole, lui le noble Prophète et le grand Imam. Cela n’est dû qu’à sa majestueuse magnanimité et son immense patience .
2 – Plus étrange que cela est-il que le Prophète (BP sur lui), malgré tout, leur tenait de belles paroles, comme si de mal n’avait été fait ou dit par elles. D’après `Aïcha (A sur elle) elle a raconté : “ Le Messager d’Allah (BP sur lui) me dit : « «Je sais lorsque tu es satisfaite de moi et lorsque tu es en colère contre moi.»
Je lui dis : «Mais comment sais-tu cela?»
Il me dit : «Lorsque tu es satisfaite de moi, tu dis : Non par le seigneur de Mohammad! Et lorsque tu es en colère contre moi, tu dis : Non par le Seigneur d’Ibrahîm!»
Je lui dis : «Tu as dis vrai (ou sans doute), par Allah Ô messager d’Allah, je ne peux déserter que ton nom: (Rapporté par Al-Boukhâri)3 – Anas (A sur lui) rapporte : « Le Prophète (BP sur lui) était chez l’une de ses femmes et l’une des Mères des croyants envoya un plat qui contenait de la nourriture. La femme chez qui le Prophète (BP sur lui) était, frappa la main du servant et le plat tomba et se fendit. Le Prophète rassembla les morceaux du plat puis se mit à rassembler la nourriture du plat et la mit dans ce qui restait (du plat) en disant : « Votre mère a été jalouse ». Puis il retint le servant jusqu’à ce qu’ on lui eût donné un plat de la femme chez qui il était et donna ainsi le plat en bon état à celle dont le plat fut cassé. Et il laissa le plat brisé chez celle qui l’avait cassé. » (Al-Boukhâri)
Comptemplez la clémence du Prophète (BP sur lui), pour ses épouses : une d’entres elles s’éloigne de lui toute une journée, jusqu’à se retenir d’utiliser son noble prénom, alors que l’autre ose se comporter, en sa présence, à l’encontre que lui dicte son devoir. Mais malgré tout, il ferme les yeux, endure et pardonne, lui qui a tout pouvoir de se séparer d’elles, et bien que son Seigneur lui eût promis de les lui remplacer, s’il les répudiait, par des ‘épouses meilleures qu’elles, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges’ mais le noble Prophète était miséricordieux et clément, il excusait et pardonnait et l’ignorance ne le rendait que plus magnanime.
Les ennemis de l’Islam, les personnes qui ont une maladie au cœur (une foi douteuse) et celles qui les suivent dans leur chemin ont diffamé les versets du Coran qui régulent la question de la polygamie. Allah (exalté soit-Il) dit –ce qui peut être traduit comme : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent » (1). Ils (les ennemis de la religion) décrivent alors que le Coran a méprisé le statut de la femme et que c’est un retour vers les agissements de la première ignorance !!
Avant d’expliquer la polygamie dans l’Islam et ses objectifs, nous répondons à une importante question qui est : Est-ce l’Islam qui a institué la polygamie, ou bien existait-elle avant l’Islam ? Il est prouvé historiquement que la polygamie est un phénomène que l’humanité a connu depuis la nuit des temps et dans tous les environnements, avant l’Islam :
Dans la Torah et la religion juive : La Torah a permis au juif de se marier plus d’une fois, sans limite de nombre, sauf que le Talmud a fixé la limite à quatre épouses à condition que le mari soit en mesure de subvenir à leurs besoins. En effet, il dit : « Il n’est pas permis à l’homme d’avoir plus que quatre épouses, comme ce qu’a fait Jacob, sauf s’il en a fait le serment lors de son premier mariage. Et ceci est également soumis à la condition de pouvoir assurer leur entretien (2).
Dans La Genèse : Jacob (psl) s’est marié : « (31) fils de Léa .. (24) et les fils de Rachel .. (25) les deux fils de Bilha, la servante de Rachel .. (26) et les deux fils de Zilpa, la servante de Léa… » (3) Il avait alors quatre épouses légitimes en même temps : deux sœurs qui sont Léa et Rachel, ainsi que leurs deux servantes.
Dans Les Nombres : David (psl) avait plusieurs épouses et concubines. Ce fut également le cas pour son fils Salomon (psl) qui en eut mille. De même Abia, roi de Juda, eut quatorze épouses. Gédéon avait soixante-dix enfants, tous issus de lui, car il avait beaucoup de femmes. (31) Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta un fils qu’il appela Abimélech (5). Cependant, le système de la polygamie fut annulé conformément aux lois civiles avisées par les savants juifs et ratifiées par les assemblées juives. C’est ainsi qu’elles acquirent leur légitimité. L’article 54 du livre des dispositions juridiques des israéliens stipule : « L’homme ne doit pas avoir plus d’une épouse et il doit prêter serment sur cela lors de l’établissement de l’acte du mariage » (6). Ainsi, la base de l’interdiction n’est pas la Torah, mais le serment effectué.
La polygamie dans la Bible et le Christianisme : Le Christianisme a adopté au début ce qui était approuvé par le Judaïsme concernant la polygamie ; et les hommes de l’Eglise ont continué à ne pas s’y opposer jusqu’au dix-septième siècle où l’interdiction a commencé, pour être ensuite décidée en 1750. Leur allégation pour cela – les hommes de la religion – était que cela permettait d’élever leur rang pour qu’ils se consacrent à la prédication et pour que les problèmes des femmes et des enfants ne les éloignent pas de leurs devoirs envers l’Eglise et ses enfants.
L’interdiction a été établie de façon progressive. Au début, ce fut proscrit aux hommes de l’Eglise uniquement. Puis, pour les autres, seul le premier mariage était célébré par une cérémonie religieuse ; et si un chrétien voulait se marier avec une deuxième femme, cela se faisait sans cérémonie religieuse. Ensuite, il fut interdit d’avoir plus d’une épouse avec la permission du concubinage (7). Mais ce dernier fut également interdit en l’an 970 sous l’ordre du Patriarche Ibram Al Sorbani (8).
Ainsi, l’interdiction fut établie avec une législation civile et non divine.. Puis, ils ont appelé au célibat qui fut une exclusivité du Christianisme en dehors des autres religions. Il fut considéré comme une preuve de bonté de l’âme et un principe de la sainteté et de l’élévation dans les degrés de la foi et les rangs de l’Eglise. Ils ont considéré que le désir était un vice et un mal qui ne convenait pas aux Saints !! Quelques justifications de Paul dans sa prédication du célibat étaient : « (32) Je veux que vous soyez sans soucis, le non-marié s’occupe des affaires de Dieu (33) et son objectif est de Le satisfaire, alors que le marié s’occupe des affaires de ce monde et son objectif est de satisfaire sa femme (34). En conséquence, sa préoccupation est divisée. Pour cela, la non-mariée et la célibataire s’occupent des affaires de Dieu et leur objectif est d’être sacrées du corps et de l’âme. » (9)
De cette façon, ils ont perverti les mots de leurs contextes. Leurs idées sont alors devenues destructrices et leurs principes faux et ne peuvent être acceptés par un esprit saint et une nature pure … Car d’où peut venir la progéniture et la multiplication du genre humain sans un mariage légal ? Où iront l’amour, la miséricorde et la sérénité ? Où ira s’éteindre le désir instinctif qu’Allah a mis en l’être humain et pour lequel il a indiqué la juste voie pour le décharger ? Et que deviendra le foyer conjugal qui constitue la forteresse qui protège du glissement dans l’adultère ? Que deviendront l’instinct maternel et l’instinct paternel ?…
La polygamie dans l’Islam :
Allah (exalté soit-Il) a légiféré le mariage pour les être humains : « Allah vous a fait à partir de vous-mêmes des épouses » (10) pour leur rendre hommage, compléter Ses bénédictions sur eux, purifier les cœurs et les corps de l’abomination de la souillure, de l’obscénité et de la décadence ainsi que pour les maintenir dans la chasteté, la vertu, la sérénité, la concorde, la miséricorde et la complétude et la stabilité. Le mariage est le lien le plus profond, le plus fort et le plus permanent qui peut lier deux êtres humains. Il comprend les plus larges satisfactions qui s’échangent entre deux êtres de même âme dans leur nature et dans leur construction, même si leurs fonctions diffèrent entre l’homme et la femme : « C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle » (11). Telle est la vision de l’Islam concernant l’humain et sa fonction maritale dans sa construction. Et ceci est une vision complète et sincère (12).
L’Islam n’a établi ni le célibat ni le monachisme « Allah (exalté soit-Il) nous a remplacé le monachisme par une religion modérée et généreuse » (13). Il a fait du mariage un moyen de sérénité, de purification et de chasteté. Ainsi, le Prophète (bpsl) dit : « Celui qui veut rencontrer Allah en étant pur et immaculé, qu’il se marie avec les femmes libres » (14). Le Prophète (pbsl) dit également : « Le mariage fait partie de ma Sunna – façon de vivre – et celui qui n’applique pas ma Sunna n’est pas de moi. Mariez-vous car je vais élargir les nations avec vous » (15). Il (pbsl) dit aussi : « Que celui d’entre vous qui en est capable se marie, car ceci permet de baisser le regard et de rester chaste » (16). L’Islam a également permis la polygamie en cas de nécessité et de besoin, et nous allons justifier cela à travers les points suivants :
Premièrement :
L’Islam n’a pas inventé la polygamie, mais quand il est venu, il l’a trouvée répandue et bien connue dans tous les environnements, et les Arabes dans l’ère préislamique la pratiquaient à grande échelle sans se lier avec aucune considération.
Deuxièmement :
Comme l’Islam est venu pour organiser les affaires des gens, il était indispensable qu’il interfère pour arranger la question de la polygamie inconditionnelle et empêcher ses dégâts et ses préjudices et pour la limiter, la moraliser et la rendre conforme à l’intérêt général : Allah (exalté soit-Il) dit : « Et si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins,… Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent » (17). A la révélation de ce verset, le prophète (pbsl) ordonna ceux qui avaient plus de quatre épouses de n’en garder que quatre et de libérer les autres. Al-Bukhari a rapporté dans son livre « Al-Adab Al-Moufrad » que Ghailan Ibn Salama Athaqafi s’était converti en étant marié à dix femmes, le prophète (pbsl) lui dit alors : « choisis-en quatre » (18). Abou Daoud a rapporté avec sa référence que Omaira Al-Assadi dit : Je me suis converti à l’Islam en ayant huit femmes, j’en ai informé le prophète (pbsl) qui me répondit : « choisis-en quatre » (19). Al-Chafii rapporta dans son ‘Mousnad’ que Naoufal Ben Mo’awiah dit : Je me suis converti à l’Islam en ayant cinq femmes, le prophète (pbsl) me dit alors : « Choisis-en quatre et quitte la cinquième ». Je suis donc allé chez la plus ancienne qui était stérile depuis soixante ans et je l’ai libérée (20). Ainsi l’Islam a restreint la polygamie à quatre alors qu’elle était sans limite ni condition.
Troisièmement :
L’Islam n’a pas laissé le principe de la polygamie dépendre des caprices de l’homme mais il l’a conditionnée par la « justice ». Sinon, la permission donnée est levée. Et il a établi pour cela deux types de justice :
Premier type : La justice obligatoire et nécessaire : Il s’agit de la justice dans le traitement, l’entretien, la fréquentation et l’intimité ainsi que tous les aspects extérieurs, de manière à ce qu’aucune épouse n’en manque ou ne soit privilégiée au détriment de l’autre. Ceci est stipulé dans le noble verset : « mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule ». Et le prophète (pbsl) dit : « Celui qui avait deux femmes et qui n’appliquait pas la justice entre elles, vient le jour du Jugement avec sa moitié tombante » (22). Egalement, Moslim a rapporté que d’après Abd Allah Ibn ‘Amr, le prophète (pbsl) dit : « Les justes seront assis sur des estrades lumineuses à la droite d’Allah (exalté soit-Il), – et ses deux mains sont de droite – ceux qui appliquent la justice dans leurs jugements, dans le traitement de leurs familles, et parmi les personnes qu’ils régissent » (23).
Deuxième type : La justice dans les sentiments : Les sentiments du cœur et les émotions de la dévotion, et c’est une justice qui reste en dehors du contrôle des personnes. Elle n’est donc pas requise pour les êtres humains. Et c’est ce qui est stipulé dans ce verset : « Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l’une d’elles, au point de laisser l’autre comme en suspens. » (24)
Toutefois, cette justice n’accepte pas l’oppression, car si le cœur tend vers une femme, il est nécessaire d’y laisser un espace pour l’autre afin qu’il ne penche pas entièrement vers l’une et laisse l’autre comme si elle n’était pas mariée ou « en suspens ». Et la mère des croyants, Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) et épouse du prophète (pbsl) avait une place particulière dans le cœur du prophète (pbsl) et il lui réservait une affection particulière. Le prophète (pbsl) disait : « Ô Allah, ceci est ma répartition dans ce que je possède, alors ne me blâme pas pour ce que Tu possèdes et que je ne possède pas ».
De ce fait, le deuxième verset n’interdit pas la polygamie citée dans le premier, car la justice indiquée dans le premier verset est celle qui est requise – à savoir l’équité matérielle – mais dans le second verset, il est demandé que le cœur ne penche pas complètement car les sentiments des cœurs ne sont pas sous le contrôle de l’être humain mais sont entre deux doigts d’Allah qui les tourne comme Il veut. Pour cela, le prophète (pbsl) disait : « Ô Allah qui retourne les cœurs, scelle mon cœur sur ta religion ». Toutefois, si la personne a peur de ne pas assurer l’équité matérielle en se mariant avec plus d’une épouse, il lui faut s’en tenir à une seule et il ne lui est pas permis de la dépasser : « mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule », puis ce verset précise la raison derrière cela qui est d’éviter l’iniquité et assurer la justice : « Cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille). »
Quatrièmement : La sagesse dans la permission de la polygamie avec sa réglementation se caractérise dans ce qui suit – mais Allah (exalté soit-Il) connaît mieux Sa sagesse – :
Cette permission n’est pas dans le but d’assouvir une jouissance animale, ni pour aller d’une femme à l’autre, mais c’est une nécessité qui fait face à une autre nécessité, et une solution qui résout un problème, afin que l’Islam ne reste pas les bras croisés face à ces problèmes et ces nécessités, et ne soit pas incapable d’affronter les aléas de la vie. En effet, la législation d’Allah ne peut être de la sorte.
Supposons qu’on ait deux systèmes – comme mentionné par Dr. Mahmoud Amara – d’un côté un système qui autorise la polygamie, mais qui interdit toutes les autres relations pécheresses entre les deux sexes et frappe d’une main de fer les personnes qui transgressent l’honneur et qui pataugent dans les différentes formes d’adultère. Et d’un autre côté, un système qui interdit la polygamie mais qui autorise les fréquentations et les relations adultérines entre les deux sexes et ne punit aucune transgression dans ce domaine.. Donc, s’il est nécessaire d’autoriser la pluralité, il n’y a pas de système plus vertueux ou meilleur que le premier système qui respecte l’humanité de la femme, ses droits et ses enfants. (27)
L’Islam, dans sa vision de la société – individu ou groupe – a une considération pour l’intérêt général qui est prioritaire par rapport à l’intérêt individuel dans le but de faire bénéficier l’ensemble et d’éviter les débauches destructrices. A la lumière de cela, nous disons : il y a sept cas qui nécessitent la polygamie, qui sont : les cas relatifs à la femme divorcée, veuve, célibataire (vieille fille), stérile, auxquelles sont rajoutés les cas relatifs à la nature de l’homme, les conditions de guerre, et les lois d’Allah (exalté soit-Il) dans l’univers. (28)
Les cas relatifs à la femme sont :
La divorcée, la célibataire (vieille fille) et la veuve sont trois groupes qui affrontent le spectre de la privation et du nombre réduit de personnes qui désirent se marier avec elles. Elles vivent donc une répression et un conflit avec leur instinct naturel et se trouvent alors devant deux choix : ou bien elles font appel aux moyens de séduction et de déviation, ou bien elles se marient avec des hommes mariés, devenant alors la seconde, la troisième ou la quatrième épouse. De ce fait, la polygamie devient logiquement et sagement la solution la plus réaliste et la plus efficace pour les empêcher de tomber dans la dépravation et la déviation.
Dans le cas de la stérilité, avec l’envie naturelle de procréation de la part de l’époux, il se trouve donc face à deux alternatives : il la répudie pour se marier avec une autre femme qui pourra satisfaire son désir naturel de filiation, ou bien épouse une autre tout en la gardant et en fréquentant les deux femmes.
Le deuxième choix reste le plus raisonnable et le plus réaliste par rapport au divorce qui détruit les foyers « et il se peut que la femme stérile puisse trouver une compagnie et une affection avec les enfants de l’autre, se réconciliant ainsi avec sa propre privation » 29 et «Allah crée ce qu’Il veut » (30)
Les cas relatifs à l’homme sont :
Certains hommes ont un désir fort qu’ils ne peuvent contrôler et qu’une femme seule ne peut assouvir. Ceci à cause d’une faiblesse dans le corps de la femme, une maladie incurable, ou bien son âge avancé.. Est-ce que l’homme dans ce cas doit réprimer son désir instinctif ? Ou bien doit-il être libre de recourir à l’adultère ? Ou bien doit-on lui permettre de se marier avec une autre tout en gardant la première ? La troisième solution est celle qui représente la sagesse, la raison et la religion. Elle est également celle qui contente à la fois l’instinct d’un côté et la morale Islamique de l’autre côté. En plus, elle permet de garder la dignité et la compagnie de la première épouse.
Il y a d’autres cas où le nombre de femmes dépasse le nombre d’hommes – notamment en cas de guerre ou d’épidémie… Ces cas sont – comme l’indique Sayid Qotb – des situations de perturbations sociales évidentes. Alors, comment le législateur peut-il y faire face tout en conciliant à la fois la société, l’homme, la femme et l’humanité entière ?.. Il ne peut y avoir qu’une solution parmi trois :
Première solution :
Chaque homme se marie avec une femme, et il restera une ou deux femmes – selon la proportion des hommes par rapport aux femmes – qui ne connaîtront pendant leur vie ni homme ni foyer ni enfant ni famille.
Deuxième solution :
Chaque homme se marie avec une femme qu’il fréquentera maritalement. Et il aura des relations extraconjugales avec d’autres femmes afin qu’elles connaissent un homme dans leur vie mais sans foyer ni enfant ni famille, à part les enfants illégitimes qui souffriront de la honte et de la perte.
Troisième solution :
Chaque homme se marie avec plus d’une femme afin qu’elle ait le rôle d’épouse et obtienne l’assurance du foyer, de la famille et des enfants. Ceci permettra également à l’homme de se libérer de la souillure du délit, de l’anxiété du péché et la torture de la conscience. Enfin, ceci élèvera la société des méfaits du désordre, de l’embrouillage des filiations, et de l’obscénité.
Laquelle de ses solutions convient le plus à l’humanité, à la masculinité et à la dignité de la femme elle-même ? (31)
Et la réponse :
Il est indéniable que la troisième solution s’impose d’elle-même. En effet, la femme n’en est pas uniquement satisfaite de façon libre et volontaire, mais elle l’encourage et le revendique. Les femmes d’Allemagne ont elles-mêmes réclamé la polygamie car nombres d’hommes et de jeunes ont été sacrifiés lors de la deuxième guerre mondiale et parce qu’elles voulaient se prémunir de l’adultère et protéger leurs enfants de l’illégitimité. Ainsi, le Congrès de la Jeunesse Mondiale qui s’était tenu à Munich en Allemagne avait recommandé d’autoriser la polygamie comme solution au problème du nombre important
de femmes par rapport à celui des hommes après la deuxième guerre mondiale. (32)
Cinquièmement :
En régulant la polygamie et en la conditionnant par la « justice », l’Islam ne l’a pas imposée à la femme et ne l’a pas obligé à l’accepter. Au contraire, c’est à elle que revient l’acceptation ou le refus. En effet, la femme – qu’elle soit mariée avant ou pas – a toute la liberté d’accepter ou de refuser celui qui se présente pour la demander en mariage. Son tuteur n’a pas le droit de la forcer à faire ce qu’elle ne veut pas, conformément à ce qu’a dit le prophète (pbsl) : « La mariage n’est valide qu’après l’obtention de l’approbation explicite de la femme, si elle est vierge, et l’approbation implicite si elle s’était déjà mariée auparavant » (33).
Lorsqu’une jeune fille vint se plaindre au prophète (pbsl) à cause de son père qui s’apprêtait à la marier à son cousin en dépit de sa volonté, elle raconta à Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) : Mon père m’a marié avec mon cousin pour redresser sa lâcheté à mes dépens, alors que ne n’y suis pas favorable. Elle lui répondit : Assieds-toi jusqu’au retour du prophète (pbsl). A son arrivée, elle l’informa de son problème. Le prophète (pbsl) fit appeler le père et l’invita à venir, puis il laissa la fille choisir ce qu’elle veut. Elle dit alors : « Ô Prophète d’Allah, j’ai accepté ce qu’a fait mon père, mais je voulais éduquer les femmes qui allaient venir après moi à propos de cela » (34).
En résumé:
L’Islam a autorisé la polygamie – comme nous l’avons expliqué – comme une solution et une issue en la conditionnant par l’application de la « justice ». En plus, la charia Islamique la considère comme des fenêtres étroites pour des situations exceptionnelles et forcées, et comme un remède pour des cas pathologiques existants, dans l’objectif de protéger l’ensemble de la société. Cependant, la polygamie n’est pas répandue de façon qui pourrait déranger les femmes et inciter ceux qui ont les cœurs malades à utiliser leurs raisonnements et leurs plumes pour diffamer le Coran.
Quelques personnes non-musulmanes éprises de justice ont pensé de façon logique et scientifiquement objective et ne se sont pas penchées vers leurs fantaisies, mais ont exprimé la vérité et l’ont complimentée. Etienne Dinet dit dans son livre « Mohammed, prophète d’Allah » que la théorie de la monogamie qui est adoptée par le Christianisme en surface dissimule en vérité plusieurs désagréments qui ressortent précisément dans trois conséquences concrètes extrêmement dangereuses et néfastes. Ces conséquences sont la prostitution, les filles non mariées et les enfants illégitimes. Ces problèmes sociaux et moralement néfastes n’étaient pas connus dans les pays où la charia Islamique était appliquée de façon complète, mais s’y sont infiltrés et répandus après leur contact avec la civilisation occidentale. (35)
Et ceci est un écrivain anglais – du Journal London Truth – qui déclare : Mon cœur se déchire de chagrin concernant les filles errantes, et ce chagrin reste inutile même s’il est partagé par tout le monde. Il n’y a point de salut pour en finir avec cette situation de souillure qu’en permettant aux hommes de se marier avec plus d’une épouse. Grâce à ce moyen, ce fléau va disparaître et nos filles vont devenir des maîtresses de maison. La pire des calamités serait d’obliger l’homme européen à se limiter à une seule épouse… (36)
C’est ainsi que la société qui ferme les portes au visage de la femme – sous prétexte de liberté et d’assurance des droits – en l’empêchant d’avoir des relations légales, lui embellit par là même le chemin du vice et du désir décadents et la laisse à la portée des autres. Quels sont alors ses droits ? Et quelle dignité veulent-ils pour la femme ? Allah (exalté soit-Il) a raison en disant : « vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins » (37) mais il paraît que l’Occident voudrait dire : «Expulsez de votre cité la famille de Lot ! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. » (38)
(1) An-Nisâ’ 3
(2) La place de la femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, Al-Liwa’ Ahmad Abdul Wahhab, Page 150, Ministère des Affaires Islamiques. Talmud: C’est le second livre dont les juifs disent qu’il comprend les instructions orales de Moïse (psl) et le considèrent à un niveau supérieur à celui de la Torah.
(3) (La Genèse 35:23-26)
(4) (Al-Qozat « Les Juges » 8:3-31) à propos de: La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam de Zaki Abu Adha, page 284-286.
(5) La Position de la femme dans la religion juive par M. Mohammad Ashor, Page 11. Sa référence est : La Pensée Religieuse Israélienne du Dr. Hassan Dada.
(6) Concubinage : prendre une des esclaves comme femme sans établir un contrat de mariage, comme si c’était un droit que l’esclave devait envers son maître.
(7) Référence : La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, par Zaki Abu Adha, page 291-293.
(8) (Corinthiens 7: 32-34) A propos: La femme dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, par Zaki Abu Adha, page 304
(9) An-Nahl 72
(10) Al-A’raf 189
(11) Référence : La femme dans le Saint Coran, par Sayed Qotb, préparé par Ikasha Abdul Mannan, page 19
(12) Raconté par Al-Baihaqi d’après un récit de Saad Bin Abi Waqqas.
(13) Raconté par Ibn Majah dans son livre du Mariage. No. 1862.
(14) Raconté par Ibn Majah dans son livre du Mariage. No. 1846.
(15) Raconté par An-Nassai, No. 2242, et Ahmad dans son « Musnad » (1/58).
(16) An-Nisâ’ 3
(17) Raconté par Al-Bukhari dans son livre « Al-Adab Al-Mufrad », No. 256. Raconté également par Ibn Majah dans son livre du Mariage et par Ahmad dans son « Musnad » (2/13, 14).
(18) Raconté par Abu Dawood, No. 2241, et égalment par Ibn Majah 1952.
(19) Raconté par Al-Shafi’i dans son livre du Mariage, volume 2/19.
(20) An-Nisâ’ 3
(21) Raconté par Al-Nassai, No. 3942 ; Al-Tirmidhi, No. 1141 ; Ibn Majah, No. 1969 ; Al-Darami, No. 2206 ; et Ahmad, No. 8363 et 9740
(22) Raconté par Mûslim dans son livre “Al Imara” No. 1827
(23) An-Nisâ’ 129
(24) Raconté par Abu Dawood, No. 1234; Al-Tirmidhi, No. 1140; Ibn Majah, No. 1969; Al-Nassai No. 647; et Ibn Majah, No. 1971
(25) Référence: Libération de la femme des illusions des gens ignorants, par Dr. Mahmoud Amara, Pages 123 et 124
(26) Référence: Le Saint Coran parle de la femme, par Abdul Rahman Al-Barbari, page 39.
(27) Référence: La femme dans Le Saint Coran, page 85 et 86
(28) Ash-Shura 49
(29) Référence: L’Islam et la Paix Internationale, par Sayed Qotb, page 95-97, Editions Al-Shorouq, version 13, 1422 A.H – 2001 A.D
(30) Référence: La Polygamie et son objectif en Islam, par Dr. Jum’a Al-Kholi, page 4.
(31) Raconté par Al-Bukhâri, No. 5136 ; Mûslim, No. 1419 ; Al-Tirmidhi, No. 1107 ; Al-Nassai, No. 3265 ; Ibn Majah, No. 1811 ; Abu Dawood, No. 2092 ; Al-Darami, No. 2186 et par Ahmad dans son “Musnad”.
(32) Raconté par Abu Dawood, No. 2096 ; Ibn Majah, No. 1874 ; Ahmad dans son “Musnad”, No. 24650 ; et par Al-Baihaqi dans son “As-Sunan”, No. (7/200).
(33) « Mohammed, Prophète d’Allah », Etienne Dinet et Sulaiman Ibrahim, page 395, Traduit par Dr. Abd El-Halim Mahmoud et Mohammad Abd El-Halim, Editions Nahdat Misr, version 2, 1958 A.D
(34) Les Droits de la Femme en Islam, par Rachid Reda, page 75. A propos : La Polygamie et son objectif en Islam, par Dr. Jum’a Al-Kholi.
(35) An-Nisâ’ 25
(36) An-Naml 56, 54Sujet: Maroc telecom perd le nord
Salut
J’ai un numéro de téléphone portable depuis des années dans Maroc télécom, soudain on me bloque le téléphone, plus de réseau, plus de répertoire, plus rien…(le 05/02/2009)
Je suis passé faire une réclamation auprès de Maroc Télécom. Après avoir vérifié sur l’ordinateur on me dit tout simplement que mon numéro est attribué à une autre personne (Atika …).Vous voyez le choc, on vous vole votre numéro et on le donne à une autre personne .Alors je suis passé chez le directeur de la société dans la ville où j’habite (OUJDA), il m’a demandé le contrat. Je lui ai donné ce fameux contrat qui était supposé me préserver de ce genre de mauvaise surprise le 06/02/2009.Il a photocopié le contrat ainsi que ma carte d’identité nationale et m’a dit d’attendre qu’on me contacte. Je suis revenu le voir plusieurs fois, mais il m’a dit d’attendre qu’on me contacte par téléphone. Nous sommes le 17/02/2009 et j’attends toujours qu’on me rende mon numéro de téléphone.salam;
excusez moi si j’ai debuté mon premier sujet et ma premiere connexion sur votre forum avec un prob.
pour le forum je le connaissait même pas avans mais hier quand j’etais entrain de chercher sur internet des forum pour aider les gents qui onts des prob , je me suis retrouvé devans vous.
moi je m’appel abdelkader et mes amis m’appel « torres », je suis né a oujda a « mir ali » j’ai passé a oujda 18ans, avans de partir vers paris pour poursuivre mes etudes , aprés avoir terminé mes etudes , suis revenu a oujda tout en esperant créer mon projet duquel j’avais révé depuis si longtemp, mais « maktabch ». j’ai pris mes clic et clac vers casablanca pour chercher du boulot, mais j’ai occupé des postes dans lesquels je m’y suis pas trouvé. jusqu’au jours dans lequel un ami qui travaillait dans une grande entreprise a agadir m’a appelé pour me dire leurs société a besoin d’un responsable logistique. alors j’ai envoyé ma candidature , j’ai passé l’entretien et tout. ety hamdoulah j’ai pris le poste entre mes mains. je travail labas depuis presque 4ans. jusqu’a la tout va bien mais le prob a debuté depuis le premier jour dans lequel j’ai mis mes pieds a agadir.
depuis mon enfance mon pere me prenais avec lui pour faire la priere , même « al fajr » il me reveillait pour aller a la mosquée pour prier. mon pere me battais trop fort pour que je pratique la priere a temp, si jamais il me trouvait entrain de jouer alors que j’avais même pas fait ma priere il me prenait des oreilles, m’entrais dans une chambre et commençait a me battre avec sa ceinture. quand j’ai pris mon bac avec mention « 15,48 », j’ai dis a mon pere que une grande ecole a paris m’a envoyé son acceptation de ma candidature. il a accepté et m’a fais juré que jamais je ne laisserais passé une priere. j’ai quitté la famille vers paris. et depuis la je me suis senti pour la premiere fois libre « in freedum »!! liberté totale! j’avais le choix de faire tout ce que je voulais faire. j’ai arrêté de prier « que dieu me pardonne ». j’ai commencé a fréquenté des gars « marocain et algeriens, français aussi, africains … » j’ai commencé a fumer! boire! faire l’interdit avec des filles. quand je suis retourné a oujda je me suis senti encore bloqué! j’ai voulu créer mon propre projet mais lah ghaleb.
quand j’ai quitté oujda vers casa, je me suis senti encore en libérté! j’avais loué une maison tout seul sans colocataire et quand mon pere me demandait si il pouvais venir chez moi je lui disait ont ai 6 dans la même maison! mais j’ai pas voulu qu’il vienne car il va me bloquer ma libérté de nouveau. j’ai commencé avivre une sale vie de chien. « chrab , birane, cabarihate, les boites, j’ai connu des filles non honetes, lamessahba al khawya, floussi mchaw fe lahram », quand je suis allé a agadir et quand je me suis senti vraimenta l’aise dans un boulot que j’ai bien , quand j’ai commencé a réaliser mes rêves! je me suis senti plus fort encore ! plus libre! je ne descendait a oujda que « le aid kbir de chaque année » je restait « ghir bezez » avec la famille « max 5 jours et je retournait vers le monde d’agadir » , comme etant responsable dans une grande société j’avais plusieurs choix! avec 30000 dh comme salaire menssuels c(‘etait le paradis totale! j’ai acheté une belle voiture, j’ai commencé a fréquenté des coins geniaux. des boites de haute catégories! et entrer labas c’etait pas donné a tout le monde! j’ai fréquenté plusieurs filles! jusqu’au jours dans lequel j’avais attrapé le « sifilysse » une mst. j’etait vraiment tremblant de peur! que ça soit le sida! je me suis détésté moi même !!! j’ai détésté cette vie de chien! avans de passé chez le medecin! j’ai prié dieu des millions de fois! dieu pardonne moi je te jure que jamais je ne reviendrais vers ce chemin plein d’interdit « astaghfirou rabiu wa atoubou ilayka 3an jami3 ma fate »! quand le medecien m’avais dis que j’eetait ateint du sifilysse et que il y’a des medicament qui vont m’aider a guerir rapidement! j’ai pleuré et je me suis dis « ana hchamte menek ya rabbi! ana derte lahram we 9ta3te sla we nta dima hdaya we diam hamini ! ya rabi sidi ghfarli dnoubi we j3alni mina taybine we salehine we dawini we 3amri man3awed nwalli le trig lahram ».brite men sifilysse we tebte touba saliha! jawni bezaf dyal forasse bach ndir lahram we gelte lla! abadane. we bdite nssali sla fe wa9teha we wakha yaw9a3 li yaw9a3! lafjar kanssalihe fe jame3 we kolchi! derte kolchi bach rabbi yasemahli 3la koll mafate! we dazete liyam! we wahed nehar natla9a be wahed derriya ghir par hasard wana kharej men jame3! jayba wahed seleham dyal sof we galetli ! « a khoya lah yahafdak dakhalli hada le wahed siyed rah kbir we andou lahyba bida smiya dyalou « haj houssin » ! je suis entré je lui ai donné « seleham » puis j’ai commencé a discuter avec lui! et ont a fais connaissance! chaque fois a la mosquée je le retrouvais. et aprés il a commencé a m’invité chque vendredi chez lui a la mais pour manger « t3am ». kanete bentou lah y3amareha sal3a! nass mlah kimma ngoulou! we li awal marra fakarte fe zwaje fakarte fiha. wahed nehar golteha le baha! galli a weldi marehaba ! hna baghyine ghi rjale behalkom dien wa mou3amala we kolchi. we rah menek we men wajehak tayab we hadra dyalek al ma39oula bayen weld nass we rah andena charaf netnassbou m3ak.
ana ferahte we terte belffarteha! iwa hatta le nehar li 3ayate lel walid we al walida bach yjiw yakhatbouli ! galouli iwa lah ysakhar soussiyate lah y3amareha dar. bessah hna mana9adrouch njiw rah bak mrid wana rani mgablah! chouf roh di khalek men rbate bach yemchi m3ak! mine tefahmou njiw ana we bak une fois yabra.
dite khali we mine dkholna lgite andehoum chi nass men la famille dyalehoum. rayahna ana we khali we bbaha we jadeha we wahed 3ameha we khoha lakbir, chwiya hna bdina nahadrou we khoha b9a kaychouf fiya meziane! chwiya nad we 3ayate le « al haj » . chwiya walaw. we jay al haj mnirvi mlihe!! rayah we gali bejehde! marehaba , ach hab al khater. ana tlafte! goltelou jina talbine raghbine fe yad bentekom! galli hna ma3andena bnate le zwaje.
j’etais vraiment surpris! geltelih « chnou kayen al haj » galli « sawal rassek! cheba3ti zna we dorane fe zna9i we jma3ti microb zna9i we bghiti twassakhli benti bihe! hamdoulah khoha 3arfak we chafek ! daba lah y3awen, alm bab dawaz jmal »jawni dmou3! ana gelte safi mcha le passé we hahouwa ydaya3ni!!!! nass mabghawnich naddi bentehoum! 3iniya tehajrou we tafdahte geddam khali! mchite kerahte denya we ma fiha! khrajna we gelte le khali ana mzaweg had al hadra tab9a binatna! we hkitelou kolchi! we galli! « rah rabbi kghafour rahim! al mohim nta tabte!! we mok ghadi ngouleha had nass maajbounich! we dork nwassik wssiya labghite lehlale! we zwaje! matal9ach khir men bente bladek! wassi mok tchouflek chi wahda bente lahsssab we nsssab we bente nass we tkoune oujdiya »! dak chi le darte.
wassite mma! we dazete chi 4 chehor we 3aytatli galetli l9ite lek wahed al bante tbarkelah aliha! jamal we 3a9le we adab we akhla9 we dine we mou3amala we charaf! we nasseha ahssan nass. golteleha besmelah a mimti.
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ghadi nahballlllll!!!!!!!!
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3awnouni ana mzaweg fikom
