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15 réponses de 1 à 15 (sur un total de 3,071)
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  • DR IDRISSI MY AHMED
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    Heureux les riches, ils ne font rien gratuitement !
    Les coursives de la pensée entre les êtres et les choses

    Les chroniques différées de Mme Student. Résumé de la situation.

    Vannes et boycott

    La kabbale des protestataires spontanés ou le boycott des refuzniks légitimes. Les prix excessifs et usuraires, finissent par nuire au développement, comme ils handicapent les progrès, en versant dans l’irrespect des droits et de la dignité des citoyens.

    Sahara, libertés, premier Mai et Ramadan ! Dans les coulisses de la médisance stérile et des vannes dédaigneuses, dans les ravins des bidonvilles des ‘’massaquines’’ et les corridors des ‘’affamés’’, de superbes ‘’Jiânines’’ braient face aux prestigieux milliardaires ! Et les dites ‘’mauviettes’’ hermétiques du Net, logiques et vraies, hurlent poliment et avec constance, en dénonçant et les infamies usuraires et les prix exorbitants !
    Le peuple du Web, ces petits consommateurs, mais grand râleurs, avancés et intrépides, face aux saigneurs, usent d’une arme nouvelle, le Web ! Une formule nouvelle de lutte et d’appels, pour un boycott, ô stupeur, quasi généralisé ! Une excroissance difractée et polymérisée, qui pénètre par les phones enflammant tous les foyers !
    Et les richissimes cadres et ministres n’ont que leur bonne bouche pour braver et rétorquer ! Les illustres cadres, blessés dans leur amour propre, menacés dans leur recettes et autres rentes permissives, veulent sécuriser leurs statuts sans rien céder ! C’est naturel ! Comment il leur faut-il, en tant que ministres concernés, apaiser le souk qui hurle sur la Toile et les renie ! Al Hoceima et Jérada ont servi de modèles aux hordes déchainées, avec les risques publics et les peurs nationales que l’on sait !
    Avec qui leur faut-il palabrer, dans cette ombre ombreuse ? Avec qui, quels syndicats, quelles associations, quels partis dissimulés ? Parler dans le vide, après avoir raillé et insulté ? Dialoguer et composer, mais où ? Car il faut le faire vite, avant que ça ne se dégrade ou que ça ne s’amplifie.
    Qui ramasser par leurs amis du Makhzen ? A fortiori, pour leur sécurité et dans le cadre de la rigueur sereine et respectueuse de ce Makhzen, si nécessaire, mais souvent accusé. Le Pouvoir, dont ils sont les gardiens, les élus, les zélés, les ailes économiques et les bonnes issues !
    Qui arrêter, qui juger pour troubles de l’or particulier et de l’ordre public ? Ce alors que la ‘’rue’’ virtuelle impacte ou sabote l’économie dans le réel et pour de vrai et qu’on la stipendie et vilipende, sans arrêt ! Comme autant de ‘’troupeau’’ et de ‘’mdaoukhines’’. Des déments ou des drogués ?
    On peut relever des paramètres socio-anthropologiques, dignes d’analyses diligentes et de décisions urgentes, mais aussi ces miasmes putrides, ces mots ces injures, qui viennent d’en haut et qui sont si bas, qui sont si néfastes et certes, à condamner ! Mars, le dieu romain de la guerre cherche en ce mois de Mars la guerre en Maurétanie Tingitane ! Que de siècles d’erreurs et de progrès humains oubliés !
    La prodigalité, les faveurs, les dépenses s’opposent aux sacrifices de ceux des classes médiocres ou moyennes qui enrichissent ceux-là mêmes qui appliquent aux produits de base, des tarifs abusifs voire outrés ?
    Le Net réveille, le Net parle, le Net boycotte, mais personne avec qui discuter ! Il faut donc que les correctifs proviennent des usines et qu’ils soient établis, sous le regard des services autorisés, actifs et vigilants de ce gouvernement, où les concernés ont leur digne place ! En urgence, afin de convaincre et d’apaiser, et qu’ils soient établis en parallèle avec le benchmark et les prix standards, ailleurs usités.
    Ce geste d’adaptation des produits visés par le boycott se doit d’intéresser par la baisse de tous les autres produits de leurs séries ! Il devra toucher les légumes et les fruits, les viandes et le poisson, pour aller de l’épicerie, au médecin et à la pharmacie et surtout prix des régies d’eau et d’électricité !
    La paix sociale, le civisme, le patriotisme, sont à ce prix, car, nous sommes guettés par les actes de dépit des chômeurs que de guerres, tant face aux terrorismes divers que d’avec les maestros et les agitateurs du Polisario ! Oui messieurs, dames des parlements, des partis et du gouvernement ! On n’a pas participé à la Marche Verte pour laisser péter le pays et la nation, à cause de l’eau, du lait ou du pétrole !
    La baisse des prix ne doit surtout pas être une plaisanterie, de quelques dirhams, trop vains, trop mesquins, trop insuffisants, pour convaincre, mais assez ostensibles et pompeux, pour tromper sans jamais apaiser.
    Or, le risque de créer un précédent, peut devenir une mauvaise habitude chez les consommateurs. C’est à croire que ce serait antinomique des conduites de gestions habituelles précédemment usitées. La bonne gouvernance, comme elle a cours et qu’elle se produit, se doit aussi d’évoluer, même si les principes psychologiques, sociologiques et sécuritaires antérieurs sont stricts et aguerris.
    Constitution, démocratie, libertés, transparence nouvelle, Constitution, importent localement et dans le regard des autres pays qui nous attendent ou qui nous surveillent avec acrimonie, comme ils interfèrent avec nos propres critères et notre gestion de nos libertés, qui plus est sur l’intelligence et l’évolution de nos cadres respectables et hautes autorités.
    Ce spectacle est déplorable. Silence et sagesse d’un côté et en face les paradoxes industriels et commerciaux d’autre part, dans un théâtre de schizophrénie politique et médiatique qui s’opposent, sans baisser ni le ton ni les armes ! Une partie du Peuple, engagée avec spontanéité, comme si elle n’attendait que ça ! Une logique, vraie, défensive à juste titre contre les excès sur les prix et dans les dires. Un ensemble d’ingratitudes et de cris, blessants par endroits, mais qui restent respectueux de la Constitution et des valeurs de notre nation.
    L’abus de privilège et de monopole, le trafic d’influence et le népotisme, le libéralisme sauvage, sont des formes d’opportunisme et d’asservissement des masses. Ces procédés déloyaux, prédateurs outranciers, sont décriés par les médias pour être contraires à la libre entreprise et à la justice sociale.
    Ce conflit d’intérêt existe, il est patent. Il est massif et ubuesque et exorbitant. Il se situe entre les businessmen, détenteurs de portefeuilles ministériels et d’amitiés au sein du Gouvernement et le peuple du bas. Un milieu nutritif, un marché réservé, sur lequel s’appliquent leurs prix, quasi monopolistiques ! Qui plus est, leurs directives, leurs amitiés fortes et leurs lois.
    Des dérives et des exactions, des profits exacerbés du genre colonialiste empiré, seulement ! Ce sont des excès à corriger pour la Patrie, car ce Pays n’est pas une jungle, réservée pour la peau des lions ou le cuir des éléphants. Voilà la leçon du boycott et de la morgue qui lui est réservée. Et des impressions, logiques ou subjectives, que je veux émettre par acquis de citoyenneté !

    Les petits et grands maux selon les propos de Mme Student

    Et à ce propos, voici ce que la revenante, Mme Laure Student vient appuyer de sa douce France. Son Eden jalousé, sa patrie civilisée des droits de l’homme, voire de trouble-fêtes ou de troublions de l’Otan, impénitent guerroyeur d’Orient et à Trump actuellement affiliés ! Malgré cela voici ses mots !
    Les entreprises, les usines et les banques, ont tellement poussé dans nos villes qui s’étendent comme les galaxies de l’univers ! Les immeubles asphyxier, rues étroites qu’ils cachent le ciel et obstruent l’espoir…Qu’en est-il chez vous les maghrébins qui avez un long parcours encore à faire. Spécialement dans les villages encore rustres et les villes bidonvillisées ?
    Il y a du boulot pour les grandes entreprises mais où sont vos revenues ? Vos créations, vos productions concurrentielles, où sont-elles pour vendre et briller ? Vous ne faites que boire et manger ! Encore que ! Vos dettes sont importantes, malgré les dons de vos mais ! Et vous êtes, côté crédits lourdement handicapés, car vous êtes en guerre pratiquement depuis vote indépendance ! Et vos adversaires ne cessent, face à vous, de se suréquiper et vous dépasser et vous vous sentez menacés !
    Et vos gourous, vos entreprises libérales et ouvertes, certes, qui plus est vos ministres aussi élogieux soient-ils, chez vous ou chez nous, augmentent les prix de vos premières nécessités et denrées ! Eau, viandes, légumes et lait ! Pourquoi ? Malgré sa baisse à l’International, votre pétrole se hausse des fois plus que chez nous !
    J’ai lu vos plaintes et entendu parler de la vague du Net qui crie et vous fait insulter ! Comment expliquer que 80 % des vôtres veulent émigrer ? Ou ceux des nôtres qui veulent venir vous visiter souvent ? Les faits sont paradoxaux. Celui d’habiter ou d’exister encore dans ces beaux lieux, est un deal ! Là, sous les insultes publiques et l’emprise richissime et vultueuse de ces braves gens qui nous représentent ! Qui devant nous vous représentent mais qui vous traitent comme du rebus. J’ai entendu de vous être un peuple ‘’m’khalaf’’, de ‘’m’dawakhines’’ et de ‘’Jiânine’’, des affamés, en sortes attardés ! C’est pénible à entendre pour la prof de français que je fus chez vous !
    Un ‘’troupeau’’ d’électeurs, des ‘’ apaches ‘’de ‘’l’Istihmar’’, des ‘’ânes’’ patentés donc, qui se doivent de boire leur pétrole, leur eau et leur lait de vaches ‘’attardées’’, afin d’évoluer dans leur fermes, ou leur basses-cours, en toute liberté. Et de voter pour eux ! Là, la française que je suis, nièce du maréchal Lyautey, fille de Voltaire, Racine, Molière de Rousseau et de Montesquieu, ne peut admettre qu’on dise cela de mes vieux amis marocains, si prospère, si propre et beau, si intelligent et huppé de parmi les grands soit-on !
    Et pourtant, mes chers, la Démocratie est là, avec ses Urnes, ses Parlements et son Gouvernement, ses syndicats et ses associations, qui doivent protéger le pays et ses gens ! Certains en suffoquent et sifflent les partitions infâmes, au lieu de respirer cet air de paix et de libertés, de bonheur, de fierté et d’aisance, qui sans être les leurs, les leurrent, malgré le jihad économique qui fleurit ici, mieux qu’ailleurs !

    Mic mac autour du Sahara

    Une fois de plus, le sérieux, la crédibilité et la prééminence s’imposent contre les adversaires. Le premier ennemi est l’ignorance, le second l’égoïsme, le troisième l’injustice. Aggravés qu’ils sont par l’arrogance, les passe-droits et le mépris. Beaucoup reconnaîtront ce qui se passe en nous et autour de nous, allant de la sociologie à la philo et de l’histoire à la géographie. Si vous avez pensé à quelque chose ou à quelqu’un, vous avez raison.

    Perfidie et incompréhension : « Le Maroc rompt ses relations avec l’Iran. Car le Hezbollah, allié de Téhéran, soutient militairement le Polisario ». Et si on devait généraliser cette conduite ? Poussez le raisonnement un peu plus loin ! Enfin, juste à côté ! Beaucoup en seraient heureux. Le Dernier Jugement avant l’Apocalypse !
    Heureusement que des groupes de pays, avec une surprenante vélocité, se sont immédiatement distingués en se solidarisant avec le Maroc, face aux menaces de ses adversaires. A citer les groupes arabes, islamiques et africains qui se sont prononcés pour nous appuyer face aux dérives bellicistes envahissantes de nos contradicteurs et de leurs commanditaires.

    Les dire des petits Muppet Show

    Entre temps ma petite fille Nour, me dit que si l’on arrête de boire de l’eau, du lait et des dérivés du lait, et d’utiliser du pétrole que c’est un deal improbable et que les riches qui les produisent ne céderont pas pour garder la mains sur les consommateurs qui se lasseront d’une lutte, d’une guerre ringarde et inégale et que ce concours de bras de fer finira par être gagné par les gens riches et puissants qui dirigent l’administration et le gouvernement. Elle n’a que dix ans. Est-elle bien informée ou que déjà otage et prisonnière du phone et des produits de consommation, sa combativité est ramollie ou vendue.
    Adam, lui, refuse l’assistance de la maîtresse. Cette étudiante, qui vient lui expliquer deux fois par semaine ses leçons scolaires. Résister, lutter pour arriver, travailler pour comprendre les difficultés et les dépasser. Réussir finalement, est comme un sport difficile, tel celui des alpinistes qui grimpent les montagnes élevées malgré tous les reliefs. Et là, on a besoin d’un guide, d’un soutien, d’un coach pour nous instruire et nous expliquer ou pour nous accompagner durant ce combat qui nécessite volonté, concentration, mémoire et persévérance. Pour peu, il la mettrait sur la liste des liquides, des choses et des gens boycottés ! Eau, lait, pétrole, maîtres, ministres, valets !

    Tandis que Coco, le beau coq gaulois, qui est bien un envahisseur, est un infiltré du même gabarit que ses congénères ! Si bien adapté aux nôtres, il me fait les mêmes coups que ceux de la basse administration. Moi qui lui ai donnée, puis livrée, les pattes liées, une poule brune ! Une femelle, une jeunesse intacte, bent darhoume, qu’il a conquise et éclatée en lui faisant pondre douze d’œufs, en moins d’une semaine ! De quoi la foutre dans un coin, un réduis, une cachette, une cage naturelle finalement, derrière les tiges des bignones de la clôture, pour la forcer de couver sa progéniture ! Sa descendance ! Un rôle de femelle que beaucoup des nôtres respectent pour la bonne répartition du travail entre hommes et femmes ! Pour la culture, l’élevage, l’éducation, et pas pour l’héritage égalitaire ! Allez les filles, allez sur le Net, vous aussi pour râler ! Les awacs des Awkafs se souviendront des révisionnistes de nos textes sacrés !
    Mais voilà que l’infâme picoreur, au bec de vandale, est en train de faire le zouave, le seigneur, l’émir du Moyen-Orient en faisant une descente sur mes terres fleuries ! Pour peu, il en appellerait à nos chanteuses et autres danseuses du ventre pour ses fêtes interminables dans nos permissives, lubriques, luxurieuses et sardanapalesques villas ! Je fais appel à Nabil Ayouch, à ses Much loved Loubna Abidar, ses nouvelles lubies fantasques et crédibles à la fois, afin de tourner des films vrais, crus mais pas très visibles par les pudiques et les schizo-fanatiques de la culture cinématographique, sans salles de cinéma ! Alors qu’il n’y a rien d’érotique à glaner là-dedans et que le pire est ailleurs, avec plus de frasques et d’obscénités. Là, dans nos impasses, sous nos platanes et au bord des trottoirs de nos avenues !
    Il ne les déshabille même pas, le ptérodactyle. Il les bouffe mes pauvres fleurs, cet effroyable ogre d’Occident. Une razzia sur mes plantes ! Oui, celles-là mêmes que je viens d’acquérir et de planter. Des fleurs locales, bien plus chères que les vaniteuses et ostentatoires plumes du Coq faussement hexagonal! Que faire face à ce touriste, obscène sauteur de mur et sans visa ? Ce volatil qui fraie sur mon dos qui a élu domicile chez moi ? Le renvoyer lui et ses gauloiserie, loin de ma cour, à son tas de fumier d’origine? Le mettre au panier ! Le couvrir d’une gouffa* locale et le donner aux dieux lares, en offrande à Jupiter, avant l’Aïd et le Ramadan?

    Le coq, symbole de la fable de Student

    Univoques et inéluctables protecteurs, ils sont souvent comme cela nos célèbres et riches amphitryons. Ils agissent comme en pays conquis, à l’endroit de leurs hôtes indigènes ! Ils foutent de la merde, comme dirait monsieur Trump, comme si de rien n’était, et ce même dans les endroits propres ou les lieux saints ! Comme si des affaires succulentes et prospères pouvaient monter là-dessus ou pousser là-dedans ! Le problème reste posé à Al-Qods et dans bien des régions de cet Orient ou d’Afrique que les grandes puissances, d’essences impérialistes aux relents coloniaux, qui le bras long, manipulent, fomentent, faisandent, fermentent et formatent et font ployer les nations et les états, pour leurs étroits et égotistes profits, qu’ils disent et vendent comme ‘’ civilisateurs, démocratique et humanitaire’’ ! Sic !

    Tel est encore le cas des richards repus et contestables, qui veulent me déloger de mon boulot et toi de ton île grecque ou de ton bout de désert que tu appelles Syrie ou Sahara ! Bientôt de ma ville, de mon pays, de mes passions et de ma religion ! Et toi de la surface de la Terre ! Parce qu’ils sont riches et aptes à faire des affaires sur nos propres destins et nos vies intimes ! Que de couples se sont formés dans les nouvelles sociétés crées chez vous Grâce à l’ouverture de notre pays, de son hospitalité tolérante et à son sens de la coopération win-win. Du coup de quoi suis-je responsable devant Dieu ? Si n’importe quels Hachachines ou pétro-arrivistes démontent, dénaturent ou obvient mon propre cursus dans la vie en interférant radicalement mon destin !
    Ils ont les moyens de bouleverser les habitudes et les destinées de chacun, et puis de se jouer de l’existence de milliers de gens ! De déclarer la guerre, leur usufruit, et d’envoyer les fils des prolétaires sur les fronts. Partout où ils veulent et que cela leur rapporte ! Surtout là où leurs affaires pourraient se crisper devant de simples règlements ! Des idées, des actes qu’une dose de bonne psychologie, appelez ça diplomatie, pourrait les sortir de l’intrigue ou de l’impasse où leurs affaires sont parties prenantes !
    La dépendance avisée ou l’Afghanistanisation*! Parlant de nos pays et par extension, du coup les planètes iront chercher d’autres ‘’astres protecteurs’’ que leur Soleil, ailleurs dans une autre galaxie !
    La loi locale est l’alliée de ces sublimes et extatiques amis de nos crésus ! Les riches bandes et régions de ce lit-berceau qu’est notre monde. Elle, (la loi ou le devoir), leur obéit, d’autant qu’ils siègent dans le Labyrinthe ! Pas loin de Zeus qui a changé d’Olympe ! Comprenez leurs Onu et Otan, comme maîtres décideurs indécrottables et parrains exigeants ! Ils végètent là et ils sont les vampires et les flambeaux. Ils sont les éditeurs uniques et les prescripteurs jaloux du nouveau livre de Nicolas Machiavel. C’est dans leurs coursives où l’on décide de nos politiques et de nos destins, de qui doit aller au paradis ou qui doit rester là ! Leur emblème est justement ce Coq qui devrait être hissé, en statue guerrière et conquérante, sur les frontons des malls, pour illustrer leur insatiable mais étroit panthéon.

    Les leçons des gosses

    Regarde Nour, ces rangées et ces files qui bougent sur le balcon. Des fourmis qui, à la queuleuleu et sans arrêt, traversent murs et jardins, allant des abords immédiats de nos chambres à leurs fourmilières.
    Ils sont omnivores comme nous ma fille ! Leur menu…Des tiges des fruits, leur queues, qu’ils grignotent pour faire tomber les pommes, les poires ou vos avocats, aux insectes et autres bêtes, la chair qu’ils grignotent et qu’ils ramassent pour alimenter les-leurs.
    La reine invisible, la belle qui sans roi, ‘’enfante’’ en silence! La reine discrète qui met bas et qui pond des œufs, sans arrêt ! De futures fourmis qui grouillent comme des larves dans les bas-fonds et les souterrains. Là, sous tes pieds, lecteur. Ou là, sur les draps et le corps de cet homme mourant… A la cité, près de la mosquée aux cigognes, non loin des cimetières des trois religions…Et de la prison où vivent logés, nourris, blanchis et bien gardés, des voleurs et de grands criminels ! Des assassins, mais aussi encore des opposants.

    Des fourmis aux bulles d’air, en effervescence. Elles flottent avant de s’éclater. Elles prennent toutes les libertés pour exploser, dans un désordre apparent. Et ça bouillonne à fleur de verre, dans la bière, le vin, le jus ou la bonne eau ! C’est un peu comme la vie la société, l’économie, la politique et les passions. Les anciens l’ont dit, tout passe. Mais où sont-ils déjà, nos sages ancêtres ? Edéniques, fils du fratricide Caïn, primates évolués, guerriers barbares, complotistes ou quels qu’ils soient ?

    Appel du cœur à une grande dame

    Ô Meriem, arrête tes abus ! Laisse les boire à leur soif de ta bonne eau ! En te remerciant, je te suggère, par respect, vu ton travail, ta carrure sympathique de cadre avertie, ta calme dignité, d‘oser la première et de faire un brave geste. Car tu n’as besoin de rien pour bien vivre ! Ça se voit, comme pour ma cousine du Souss…L’Akwa ? Je le sais !
    Trop de fric nuit à la santé des propriétaires ! Et trop d’argent, dis-moi, ça sert à quoi quand on jouit de tout ? Mais, quel est le pays d’origine, l’essence, de ceux qui ont sorti le slogan qui relie l’Ona au lait binational et à l’eau de source ? De grandes sociétés, respectées ou vénérées, sources de bienfaits et de nécessités, sont brutalement indexées et jalousement traquées ? Question de prix pratiqués ! La nouveauté, c’est le Facebook, quasi virtuel, qui s’attaque à la réalité ! Sans attaches politiques pour ses débuts, il voit des partis connus, chevaucher la vague tsunamique du mécontentement, pour le renforcer, le formater et le crédibiliser ! Les sociologues ont du pain sur la planche et les grands Partis des choses, des tactiques et des méthodes nouvelles à apprendre !

    Un petit coup de métaphysique

    De la spontanéité banale naissent la philosophie, le programme et l’action.
    Insectes en tous genres, bulles, eaux et leurs hôtes microscopiques, intention, vies, utilités et buts ? Combien sont-ils ? Les premiers insectes, qui ont à mon souvenir de fac un poids d’acides nucléiques et de protéines considérable, dépassant la masse de tous les êtres humains. Compare-les aux sphères d’air et/ou de gaz suivantes, qui éclatent dans le nez ou sous les yeux.
    Que dire de leurs consciences, d’êtres, aussi insectes élémentaires et primitifs soient-ils ? De leur propre vie, comparées aux nôtres, aussi prince arabe que Trump soit-on ? Que dire de leurs de leurs buts et consciences ? Celles de chacun, de leur but collectif, eux qui vivent depuis des milliards d’années ? Bien avant les vertébrés, ces ‘’humains’’ et ces ‘’bêtes’’, qui cumulent les deux appellations ! Des actes individuels, les trajets courus, les fins visibles ou pas, dépassent le but de chacun de ces ‘’pointillés’’ mouvants et hyper mobiles que chacun a pu écraser, nonchalamment un jour !
    Sinon à coup d’insecticides. Et on en vend de par le monde, des supers armes et des ‘’produits homicides’’ ! Des armes de tous genres pour pousser les parasites et ou pour laisser les bêtes inférieures s’entretuer…Afin et pour ne pas envahir les meilleurs !

    Des bombes sur les insectes

    Ces êtres sont dits inférieurs, mais on est toujours les inférieurs de quelqu’un ! Demandez aux impérialistes ce qu’ils pensent de ‘’l’homo ridiculus’’ d’Afrique ou du Moyen-Orient ? Ces bons à gazer pour les dégager de leurs gaz et pétrole, avant qu’ils ne deviennent, selon eux, des revanchards, dangereux pour leurs cousins sémites. Ces riches et intelligents et évolués cousins, tels que réinjectés, après Hitler, sur les terres de litiges, évacués des leurs !
    Est-ce aussi important que nos actes farfelus, nos guerres, nos jeux désuets, ou nos jouets pervers dans cette vie ? Celle dont chacun jouit ou qu’il endure, et qu’à ce qu’il lui semble, il n’aurait pas choisie ! Des ‘’vies’’, là dans ces navettes de passage, ces corps fongibles, maladifs ou beaux, ces gadgets appelés, ‘’ corps ’’. Mon corps, comme le perçoit chaque humain durant sa vie. S’il n’y ajoute pour le compliquer et sans les voir, ni les montrer, un esprit, une âme et peut-être plus de spectres résidents, mais invisibles ! En moi, en eux et en toi !

    Comme toi pour ton argent, bloqué ici ou ailleurs, dans les paradis fiscaux, ces banques d’outre mers et océans. Paies-tu des timbres de quittance dessus ? La bourse, elle aussi est dans la poche, libre de toute pression et aucunement taxée ou timbrée.

    Mystique et déontologie

    Je suis dans le même état que toi, concernant mes patientes et en accord avec le code de déontologie. Je ne veux pas donner des noms, ce serait comme un délateur ! L’éthique et la protection de l’intimité dans le cadre du respect des libertés !
    Ça existe encore des vétérans qui croient en ces dix versets et bout de parchemin ? Cette table fossile de Moïse qui pour certains qui ne représente plus rien !
    Concernant les idées miennes, même si je suis navré par de telles réglementations et lois, je lutte, je m’explique et me défends, sachant même que le résultat sera souvent consternant.
    Nos idées, nos pages, nées par-delà la diatribe et l’inconnu, on ne sait comment, s’envolent hors du temps. Un prodige net de Saint Web !

    C’est ainsi que je sens en moi l’envie d’écrire, mais l’énergie, le déclic, le starter ne viennent pas. Ils sont hors de ma portée, même si elles m’appartiennent et que je les ai en moi !
    Sont-ce les éléments dramatiques et secrets dont on ne parle pas ? Le mutisme qui se joue des ‘’ qu’en-dira-t’on ’’ ? Les maladies cachées que l’on ressent ou pas, en plus du dégoût patent de certaines actes et de certaines gens ? La désillusion, la vacuité et la vanité, le dégoût de la vie est-ce compris dans cela ?
    Toujours est-il que, par allusion à vos richesses, Crésus, des kilos de notes sont déposées, çà et là. Mais, il me manque l’envie de les couler en textes et en argent ! Tu parles, mon pote ! On ne lit plus ! On se phone seulement et même le majuscule Trump fait dans le simple ‘’ tweet’’, sa politique du monde présent !
    L’envie de reprendre les fœtus dans l’œuf, de rattraper le temps, ce souk de notes ou d’écrits sur brouillons qui sont autant qu’un musée d’ors absents ! Des actes ratés, usés et hors du temps. Un anachronisme patent, fait de pensées silencieuses, fâcheuses ou insipides, de chroniques tues et de réactions muettes…Une passivité circonstancielle, envers le décours des actes ? Non pas qui snobe, mais timide et pudique, l’autre nom de l’autocensure et du respect ! Le temps d’y réfléchir en fait, ce qui les rend détachées de leur époque de leur opportunité et de leur temps…Un révélateur de nos vertus virtuelles de nos passions qu’absorbe l’oubli et la course du temps.

    Confidences

    Non, je ne suis ni de Mars ni de Neptune ! Ni de Marrakech ni de Taroudant ou de Rachidia. J’ai des enfants bruns de peau, comme beaucoup et leurs larges narines, je les dois aux Faquirs et aux Gnaoua. Qui sont ces Wahhabites qui m’ont poussé à faire la queue chez les fakirs aux roquias et autres charlatans-pécheurs en mal d’arnaques sur le dos des gens ? La crédulité fait partie de nos mœurs ataviques, aussi cultivés et scientifiques serait-on !

    Pour la gloire du pays et de ses sahraouis

    Et de ce fait je ne sais pas d’où est venue, comment est née, cette diatribe, fébrériste, civilisée, aussi opportune ou populiste soit-elle, et que l’on attribue à un parti local ou à un autre activiste étranger ! Elle pousse au boycott des produits de consommation et ça emplit a les saturer les pages de Facebook. Cette manif hors des rues est-elle judicieuse ou injuste ! Les prix pratiques sur les dérives du lait, du carburant et de l’eau minérale sont trop chers comparés au revenu des marocains et aux prix pratiqués en Europe.

    En conclusion, vous les Riches, faites gaffe à notre Nation !

    Alors que l’Etat n’a pas encore épongé les problèmes soulevés par le Hirak d’Al Hoceima et les marches anthracites de Jérada, voilà que cette affaire du boycott viral du Net qui fait dans les fractales épidémiques !
    Devant les tambours de guerres et les collusions dangereuses, la société se divise ! On rappelle le primum movens des augmentations du prix du pétrole qui avait connu une baisse à l’International pourtant, et de la casse de la Caisse de Compensation, en inculpant des personnages qui en fait appliquent et ne décident, tout seuls, de rien !
    Seuls nos adversaires coalisés riront de nos bévues et de nos échecs et ils salueront l’arrogance têtue des riches exploitants comme les bavures des sociétés boulimiques qui n’évolueront pas patriotiquement, en persistant dans le mensonge égoïste et les crâneries hautains, voire l’entêtement désadapté des premiers de listes, qu’ils sont pourtant.
    Pour le Sahara et que ce soit bien clair, pour la bonne gouvernance et face aux gaucheries des notables, des excuses et des mises à niveau des prix s’imposent, afin de d’établir des prix locaux adéquats pour chaque chose ! Pour encore plus de consommation et de bénéfices des producteurs, grands et petits, pour la paix du front intérieur et son renforcement, ce face aux velléités de guerres de soumission impérialistes et face aux actes belliqueux et sordides des factions insoumises, créées par les voisins pour des raisons dépassées depuis entres les deux blocs et la haine établie face à notre régime souverain.
    In fine, la paix des prix s’impose face aux lâches qui veulent casser le travail serein du gouvernement des coalisés et le faire éclater dès à présent. Place à celui pacificateur, raisonnable et diplomatique de l’ONU. Attention aux pressions irresponsables et aux gaucheries sociales, très mal gérées, alors que se joue entre guerre et paix l’affaire, existentielle pour tous, de Notre Sahara !
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, les 03-06 05 2018

    #354409
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’orgasme des couguars

    Noyade dans une fosse septique

    Deux fillettes sont tombées dans une fosse d’égout. Je prie sa famille d’accepter l’expression de ma sympathie. Et aux amis américains, qu’ils reçoivent de même, mes tristes condoléances ! Leurs étoiles montantes palissent depuis un moment !

    Les agitateurs du Hirak sont devant le prétoire…Jérada marche sur la noirceur des restes de charbon qui tue les siens de silicose…Le gouvernement peine à terminer sa formation…Les MG sont outragés, malgré qu’ils aient terminé la leur !

    Le Sahara nous pousse dans le bras de l’Afrique, alors que Trump nous traite de tous les noms, milliards d’êtres que nous sommes… Arabes et Musulmans sont humiliés par la même…

    Et pourtant on aurait pu lui offrir, dans notre Sahara, face aux States, un immense hub anglophone…En partenariat, win win, afin de plus développer les amis d’Afrique, sans les vilipender du haut de la stratosphère…Et lutter par la même contre les récessus du terrorisme…avec l’aide des voisins !

    Brumes in situ

    Je ne suis ni ingrat ni incivique ! Comme, il y a des ministres puissants, d’autres travailleurs, très justes et très gentils. D’autres enfin, qu’Allah leur pardonne !

    Après avoir bu et vomi ses imprécations, je dirais, qu’il a y a des minus, des maxis et des majuscules, qui ont réussi à percer ! Ils font tout pour éclater et s’illustrer en nous faisant faire haïr, sans distinction, après nous avoir réduits et ignorés. Nos maîtres, séduits les premiers et minorés, ayant vendu leur prestige aux matons, ont miné notre estime et brisé nos chemins, nos us et nos os.

    Ce jour, le soleil tel une lune pâle, occupe le ciel brumeux de cet hiver tardif et neigeant. Pénitences et tourments, les nerfs et les ligaments croulent sur les muscles endoloris. Les carreaux du trottoir, qui craquent sous les pas depuis qu’ils sont posés, sont comme les ministres, ils finissent par sauter.

    Il y a des forçats en rééducation, d’autres qui déchaînés, sont devenus des cadres vaniteux, par trop bien payés ! Et on les voit dégouliner hors du crâne de ces insanités ! Mon Dieu ! Et pire, voilà que des forcenés éjaculent de leurs bouches les morves de leurs encéphales !
    J’en vois un qui mérite les éloges et selon certains de ses critiques peu amènes, la mechnaqa ! La potence ! Non, lui dirais-je, il est libre de son opinion, aussi mesquine et partiale soit-elle ! Ils n’ont qu’à régler les choses à l’amiable, là-haut, et nous laisser respirer, loin des thèses minables et du cannibalisme sanglant, entre gens bien !

    Que faire pour rester debout et digne face aux violences ? Ne serait-ce que face à ces bêtises du langage, qui viennent de gens respectables ou criants et qui se croient si haut ! Ta malédiction consœur et tes anathèmes n’arrivent pas aux sources des ostentatoires blessures. Ta réaction logique de vierge politique ne peut ni étancher leur soif vampirique, ni satisfaire encore, leurs ignobles obsessions égocentriques. Locales ou internationales ! Calme ta Palestine et tes orgies politique virginales ! Nous en parlerons plus loin.

    Olympe, Zeus nous interpelle

    Cruels fauteurs de nos faiblesses, inutiles objets de nos courroux, voici un coup nouveau porté à nos crédos !Ton espèce vit jusqu’à quel âge, vous qui n’êtes jamais vieux ?La peau est sèche et fripée des personnes de ton âge me laisse admirer chez toi, en toi, un aspect des mieux conservés.

    J’ignore si tu tiens debout par toi-même ou que les besoins t’enraidissent le corps, tel un pilier de ciment armé d’une barre d’acier au centre, en guise de viscères pleins ! Comme ces vieux qui ont les moyens, il y a tant de médicaments qui leur solidifient le ventre et qui leur gonflent la tête et même le gadget du bas ! J’admire en toi, outre l’amabilité légendaire et la fugueuse politesse des grands rois, une volonté de fer ! L’affabilité du fou et la passion sans frein s’alternent et détonent.

    Tu dois bénéficier des avancées thérapeutiques américaines et de celles, morales et intellectuelles, du brave führer, Netanyahou. Des drogues qui agissent sur une zone du cerveau sensible aux anathèmes. Un centre de l’obsession et des pulsions ostentatoires, encore méconnu et si rare, que tu partages seulement avec le même mécène, Nethan Yahoo !

    Chez nous, c’est moins brillant et plus policé, quoique discret et plus braillard. Des qualités paradoxales aux antipodes alternatives. Mais aussi maniaques et hystériques que schizophrènes et répressive ! On vous copie, maîtres ! Attention qu’on ne m’entende pas critiquer le Canada et alerter l’Islande…

    M le Ministre se souviendra

    M le Ministre se souviendra et sourira du dribble. Moscou, attention le Maroc arrive ! Il peut surprendre Paris, Lisbonne et Téhéran ! M. Netanyahou, M. Trump, vous espérez vivre jusqu’à quel âge au fait ? Vous qui êtes bien méchants, tellement injustes et déjà si vieux !
    Vous devez ces forces à l’argent ! La religion, la philosophie hermétique, offensives et sans discrétions, digne des Judéo-Croisés et des pousseurs de boutons atomiques !

    Les gros et forts comme celui de Trump qui marche plus que le bazar érectile du Nord-coréen ? La suprématie de vos pays vous donne-t-elle tellement de fougues ? Ou que ce ne sont que le sport et l’amour ? Comme nous autres, Primates d’Afrique qui avons appris à prononcer le premier mot de notre existence velue : ‘’Non’’ ! Tout en descendant des arbres, remuant la queue et scandant ‘’Non, non, non !

    Comme lors de cette manifestation assise, des toubibs que tout le monde, néglige, utilise loue ou méprise ! Ces omnipathes* que l’on anathématise et que l’on hait, que l’on minimise et écrase, depuis qu’on les fait ! Malgré leur longue gésine et leur pénible formation…Quand on ne les adore pas et qu’on les envie ! Pour rien ! Ils ont contracté le virus du ‘’Hirak’’, variante mutationnelle de ‘’Jérada’’, sans queues ostensibles ni drapeaux kabyles ou autres plaques régionalistes ou sécessionniste !

    Merci les gars ! Merci mes jeunes confrères pour votre marche, assise, debout ou pudique, face au ministère, un symbolique SOS. Un message est soldé ! Pas d’échos, car pas de Ministre à l’autre bout du phone. Il n’y en a pas. Le précédent est lâché pour avoir failli, chassé pour ses conneries, ses réussites parallèles, ses trahisons mesquines de nos causes libérales ou ses excès de génuflexions ! C’est une manifestation de praticiens mûrs, digne de gens ouverts et civilisés. Car ce ne sont pas des ingrats inciviques pour répondre à l’autre interniste de ministre !

    Ces citoyens du bien, tranquilles sont des sages. Discrets et travailleurs, ils font un travail civique du plus haut point. Ça va de soi, ils sont de nature et par mission intrinsèque soudés aux patients ! Même si vous les voyez rarement politisés, ce sont des militants du savoir, de la technique et du bien social. Sans en faire la pub ni les choux gras ! Je vous approuve pour votre setting, blouses blanches ! Les stéthoscopes, ne manquaient en guise de message que la rondeur du pain ! Il fallait une bannière de ce genre ! Sauf que vous avez oublié d’alerter les hauts décideurs, les légistes, sur les prix des médicaments et sur les taxes indirectes de Douane et de TVA. Ces impôts sur les souffrances et les handicaps ! Ces pénalités partiales, iniques et punitives, qui les frappent sélectivement.

    Et je vous envie aussi,

    Et je vous envie aussi, moi qui suis des malades neurologiques, en vous disant mon slogan. La dignité et le droit se partagent ! Entre médecins et malades ! Et ce ne sont pas des mots vagues réservés à certains. C’est un credo, un magistère, pour les gens bien. Il est horrible et mesquin de les traiter d’incivisme ou de matérialisme. Monsieur le ministre ! Rendez-leur justice au lieu de les impliquer sur ou dans les autres manifestations ! Celles, zonardes qui ne sont pas sortie des bancs de la Justice ou celle du charbon et de la silicose, et qui toutes deux, ont raison !

    Leur classe sociale a terni et a fondu dans ce beau et brillant Maroc. Une patrie pour laquelle ils ont fait de longues études et souvent beaucoup de sacrifices et toujours montré de l’abnégation. Devant leur éthique, leur dévouement, la solitude et les dangers de leur travail, social et prégnant, il faut leur rendre leur estime ! Monsieur ! Il faut leur rendre leurs droits et leur dignité, loin du misérabilisme, des manigances et de la fourberie. La lâcheté perverse où on veut les planquer en les inhibant et en les négligeant.

    Il faut leur rendre le métier pour lequel on les a formés, la médecine, et pour lequel partout on a besoin d’eux ! Pour lequel on les a longuement formés ! Pour lequel, ils se sont sacrifiés. Malgré les vicissitudes des profs absents, férus de TPA à plein temps ! Malgré les besoins du Peuple et les sacrifices de l’Etat. Malgré, encore, leur conscience et le dévouement de leurs parents. Les malades, qui en avaient besoin et qui en auront toujours besoins d’eux, sont les stigmates et les meilleurs critères. La dignité, des médecins et des malades, sont leur premier droit. On ne peut pas défendre la vie, la santé, sans l’honneur des gens ! On ne badine pas avec la fierté ni les sciences, madame l’Administration.

    Celui-là, vient de les tacler publiquement faute d’exactions légales, en règle ! Une sortie navrante, une hyperbole, un bolus, qui fait sortir les médecins en bien plus déçus de leurs blues et tabliers ! Mais, sans colère ni mots irritants ou blessants envers, la Mère des ministères, le Makhzen, qui n’est pour rien. Les clameurs des médecins généralistes, libéraux et autres, dénoncent les abus des fonctionnaires bien rémunérés, qui sont tombés dans l’escarcelle du secteur libéral.

    Le ténor

    Le ténor prend les devants, par prévention ou par peur et dénonce la marche avant qu’elle ne se produise et se grille ! Rhapsodie préventive. Hystérie prophylactique, fourberie hygiénique sur masques majeurs ou mise en garde de maître ?

    Après leurs services dans les labyrinthes de l’Etat, il leur demande de rembourser à cet Etat, le prix de leur formation. 100 millions de centimes ! J’allais dire de ducats ou d’or, tant que le Seigneur fait le buzz, comme Trump dans le twitt, et lui dans son antique stratosphère !
    Et aux autres cadres, formés par l’état, combien le prolixe et volubile ténor, demanderait-il de ristourne ? Et combien lui demanderas-tu, Lecteur, pour en être à la hauteur ? Ce, afin de payer et de se délivrer de sa haine ministérielle, envers les hommes en blanc ?

    Combien doit-il débourser, lui le célèbre parvenu, (comme nous tous, merci au Maroc), qui est devenu un si bon Ministre ? Sinistre pour autrui, dans cet état marocain, en cette phase de contraintes, de manifs, d’épreuves pour le pays et de manques ? Maintenant, que vive la liberté, les langues se sont déliées, sans peur et sans reproches craindre ! Mais il n’est pas le seul à sortir des insanités pareilles et si peu amènes. Son cas fait école. Il en a hérité peut-être, chez Ssi Driss ? Ou lors d’un mauvais examen par un remplaçant, dans un cabinet médical qui ne devait pas s’ouvrir au TPA pour un simple Kada !

    « Les médecins généralistes qui constituent pratiquement la moitié des médecins au niveau du Royaume et qui font un travail extraordinaire au service de la population, parfois dans des conditions extrêmement difficiles, n’ont pas eu droit à leur vraie place », a indiqué le Pr Maaouni à l’ouverture du 1er Congrès national de médecine générale, organisé par la Fédération des omnipraticiens de Rabat-Salé-Kénitra (Forsk) »

    Alter Ego

    Les autres, ce sont des ordures si épaisses, pour lesquelles, faute de cellules convenables en taule, qu’il faudrait les enfermer dans les chiottes publiques. Façon éloquente de les envoyer paître et se rassasier des boissons citoyennes et des purges gratuites que l’on offre aux latrines ! La propreté publique est un vaste chantier. Ainsi me parlait un ingénieur, pas Zarathoustra, que je n’ai pas connu ! Pour la préservation des eaux, des terres, des mers, de l’atmosphère, du climat donc et des flots, il va me préciser encore…

    Les déchets, étrangers, SVP, et lubriques, traités ou pas qu’ils furent, et que le pays importe pour économiser un peu du mauvais carbone… Ça avait fait le buzz et l’affiche lors de la Cop22. Tu ne t‘en souviens pas ? Et de sa responsable son hyper labiée ? Si active et de bon aloi, mais qui est partie en fumée, aussi bien ! Donc, aux fins d’économie et pour pallier aux manques d’eau, nous disions, il m’explique que recyclage industriel de ces fientes et ordures est indispensable…D’abord dans les pays techniquement avancés, pour en donner ou vanter l’exemple et pour vendre la technologie ensuite, et créer ‘’le besoin’’, chez les pays sous-développés ! On en fera, me dit-il, en en extraira des eaux de boisson. Tchin, tchin ! J’en ai été stupéfait ! Et plus encore, des produits chimiques, utiles à l’agriculture en premier. Bon app’, les végétariens !

    Autant les baigner dans ces piscines (suspectes et glauques) et leur faire tester ces bidons d’eau, en leur faisant boire ces liquides de récupération, eux les premiers et pour l’exemple. Sous contrôle médical de laboratoire prolongé, bien entendu…Virus quand tu nous tiens !
    L’exemple édifiant, venu de la part de ces notables, sera plus crédible aux gens les plus simples. Les gens avancés qui nous critiquent, ‘’avant de nous faire boire le calice jusqu’à la lie ’’ et de nous passer à tabac, devraient, eux les premiers, passer à table !

    Ce gérant des erreurs et des tares, ô Ministre intègre, ne voit pas tous ces bac-plus-8 ou plus 10, ces médecins généralistes, simplistes dévoués, qui ont fait le service civil, pour la plupart, et tous ces médecins qui chôment et qui traînent la patte parmi le petit peuple…Lesquels, faute de briller dans la licence, (laquelle ?), en droit occidental, en lettres persanes et orientales ou économiquement meilleures et financièrement parlant plus rentables, sont devenus de grands ministres ! A force d’entrisme, de népotisme et de prières dans le bon endroit, la licence (en fac), pas plus de 3 heures de travail par jour, ça paie mieux que ces doctes de quartiers ! Ces toubibs qui se plantent au boulot, pour pas cher, et qui restent bien plus longtemps à l’ouvrage qu’eux ! La retraite, les congés, les horaires et les assurances, en sus ! On suce ! On se sucre bien, chez eux ! Et malgré ça, la grosse gueule, n’guire âla etebba, we ennafkha ! Les râles contre les toubibs et la grosse gueule , en sus !

    Je croyais qu’au pays on n’en faisait pas d’aussi cyniques et méchantes créatures. Que ferait-il s’il avait, comme le Daech et nos ados des rues, des machettes et des cimeterres, ce bon ministre de musulman, pour corriger sur ordonnance, ces révoltés du stétho…Scoop ! Ces sunnites d’occident ! C’est vrai que nos dynasties sont d’essence alaouite, de Sidna Ali, même si elles furent Idrissides au départ. Ces réfugiés, poursuivis, proscrits, qui fuyaient les Omeyades ou les Abbassides ? Je ne sais plus ! Allez vérifier ! Ces khalifes et ces saints qui se sont gaillardement entretués, après la mort du Prophète ! En bons musulmans ! Et qui voulaient occire les justes héritiers, jusqu’au dernier.
    http://myasthenie.forumactif.com

    #354399

    En réponse à : LA VIE

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA VIE, FACE AUX PESSIMISTES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ?

    DR IDRISSI MY AHMED
    Dimanche 7 Janvier 2018

    . Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme

    LA VIE

    CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR

    Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?

    Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !

    DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
    Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !

    La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
    A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.

    Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netanyahou, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.

    Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.

    Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzhie !

    TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES

    La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?

    Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.

    La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!

    Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !

    Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?

    QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES

    A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
    Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !

    Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !

    Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
    Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.

    CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES

    La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
    Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Libye et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?

    Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
    Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
    Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !

    SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP

    Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !

    Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !

    Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !

    Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
    Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !

    SEPT : LE SENS DE LA VIE

    Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !

    Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !

    Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18

    LA VIE

    #354397

    Sujet: LA VIE

    dans le forum Débats
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA VIE

    CHAPITRE UN : CHERS ‘’AMIS DE LA VIE’’, BONSOIR

    Je partage avec toi, Cole et toi Henri, ces mots publiés sur FB en réponse à un pessimiste qui a livré au public des idées noires sur ‘’ la vie…’’. Les éclaboussures de ses souffrances inquiètent les lecteurs sensibles ou à fleur de noirceur ! Et certains pourraient sombrer dans le même pessimisme et autres collants et infectant délires contre la vie et l’existence entière. Sans la vie et au-delà de la vie, avec plus d’espérances et de mieux être encore, l’âme pour être clairs, que serait le monde des humains, depuis le début de ses mythes religieux, de ses doutes philosophiques, de ses prolifiques cultures et de ses civilisations méconnues ?
    Voici des réflexions écrites entre deux patients cet après-midi. La vie, c’est ce que défend le médecin, en soignant la mère enceinte, les enfants malades et les adultes jusqu’au terme prescrit pour cette vie. La sauvegardes et le maintient de la qualité de la vie, ce dont on parle sans mysticisme avouer, quand on dit des médecins qu’ils opèrent dans le secteur de la ‘’santé’’ ! N’oublions pas que dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge, ce furent souvent des religieux, (au sens moral et civique élevés du terme), l’Eglise, voire des philosophes et des sages, des alchimistes qui furent les thérapeutes. Ils opéraient dans ces œuvres, bénévoles et/ respectables, en pleines épidémies. Bien avant que ce magister ne devienne une profession, un simple métier, altruiste parfois, sous tendue par les techniques et les sciences diverses qu’englobe la médecine. L’art de soigner et de protéger la vie !

    DEUX : PASSONS SUR LES VIEILLERIES BANALES

    La vie, c’est le monde, dirais-je. Sans la vie, ici ou sur d’autres planètes, que vaudrait l’univers ? Ce serait des milliards de milliards d’astres sans buts (connus) et des massifs planétaires inutiles en train de vaquer dans un ou des univers extensibles !
    Cette terre, qui est peu ou prou, une partie infime de l’univers, est notre berceau sinon notre éprouvette. Pour les croyants, Adam est un fabriqué-main de divine facture ! Nous ignorons quand même, les étapes et les secrets de la fabrication du premier homme. Tant d’eau et d’argile, mais où, dans ce paradis terrestre. Ou à côté, avant d’y choir tout fait ? Et en sus du simple corps, il y a le souffle de Dieu, qui lui confère l’esprit. Ou l’âme ? Ce plus, qui part quand son organisme ‘’ne marche plus’’ !
    La vie, chimies, argiles, eau et lumière, ont fait que cette vie soit, (à notre connaissance), sortie des mers et du ciel. Du Ciel !
    A croire les évolutionnistes et leurs sciences, chaque être, des bactéries aux algues puis aux arbres, des premières cellules vivantes à cet humain que nous sommes, porte des éléments infimes qui expriment le hasard de son hérédité, l’animale, pour nous, les dit-hommes.
    Un destin de ‘’vie’’, un modus, est inclus, inscrit comme capital et moule dans les cellules. Là où se lit le dit-destin de l’animal, de l’arbre ou de l’insecte. Le b, a, ba, le noyau de la vie ! Y participent les gènes des chromosomes. Nos possibilités animales, nous font partager certains ‘’gènes ‘‘avec d’autres êtres de parmi les ‘’bêtes ‘‘. Celles qui nous entourent et dont nous usons en nous régalant, pour alimenter notre organisme, pour activer et animer ses activités, pour nous construire physiquement et nous réparer ! Nous sommes des carnivores et des prédateurs. Des fauves ! Messieurs Trump et Netayahoo, plus que d’autres ! La barbarie, la sauvagerie, le sang sont inclus dans nos comportements naturels, dans nos fibres et dans nos veines ! La vie, la nôtre est tributaire de ce cycle peu amène du sang des autres, de leurs chairs et protéines.
    Nos actions et les actes déterminés par le milieu, humain et matériel, climatique voire cosmique et astral qui interfèrent. Puis il y a les rôles réfléchis ou pas de la famille, de l’école et de leurs idées et autres programmes. Des directives, des idées, un apprentissage qui profilent ce que nous devenons et ce que nous sommes. Il y a l’impact et le standing du pays, le statut du village ou celui de la tribu, s’y ajoutent les cultures ingérées et concomitantes dites extérieures. Tout cela fait que les us et les cultures forment la personnalité et décident de ses opinions, en traçant en partie, son caractère borné ou changeant.
    Et l’on voit que viennent nous formater et nous modéliser les religions et les civilisations, leurs langues et leurs traditions. Celles-ci interfèrent avec le monde du livre et du téléphone maintenant, pour faire de nos opinions, rendues fermes ou ouvertes, plus perplexes qu’elles ne le furent pour nos anciens. Nos jugements politiques, nos convictions sociales et nos crédos, des élémentaires aux plus simples, les philosophiques ou les plus compliquées encore, cadrent nos vies, leurs modus et nos actes bien sûr. Langue et langages opèrent, pourvu que les oreilles et la voix marchent. Oui, notre vie et notre évolution sont tributaires de nos sens. Ces cinq sens ou plus, qui donnent aux méninges, au cerveau, de quoi former la personnalité, ses sentiments et ses propres pensées, comme le sens des actes et des conduites ! Que la mémoire vous soit fidèle, Alzie !

    TROIS : LES DERIVES NECROLOGIQUES

    La planète est une scène de théâtre. Nous y voyons des gens puissants harceler et amoindrir les plus faibles, les asservir, les broyer et les annihiler pour les empêcher de progresser tout en gardant leurs identités propres. Voire leurs terres et leurs patelins ! Des hommes puissants contre des escargots ! La fin du film est connue. Et ces façons de dire et de se conduire, dans la vie en société, en ville, au stade ou en politique, vous diffèrent un ponte notoire, un sauvage, un riche ou puissant général ou président d’un minusculhomme * ! Un nain, un infra, ce n’est pas comptable ! Admettez, svp le néologisme, de ces mollusque-hommes ! Que ce bonhomme soit électeur ou pas, et comparez sa vie et sa conduite avec celles de ces illustres surhommes ! Dignes des super-héros. On ne parle ici, ni du travail, ni des recettes ni du bonheur ou de la santé, qui sont les paramètres de la vie. Mais des contraintes sur la vie des autres. De quoi détester ‘’la vie’’! N’est-ce pas monsieur le pessimiste ?
    Dès lors, comparez cet ouvrier de France ou du Maghreb, ces Rohingyas qu’on achève en Birmanie, avec un gars de la tronche de ce Trump et de ses comparses des lobbies qui l’on élu ! Je ne parle pas de paix vécue dans un pays donné, ni d’états en voies de soulèvements et de guerres, ni des richesses des uns ou des autres, mais des conduites envers autrui. Ses comportements, même lointains, interagissent et impactent notre vie. La personne, l’individu, ses libertés, ses droits et d’autant son sens de la vie, tourne parque la vie est devenue mondialisée. Remodelée, re-normalisée par les médias, les phones et les sites sociaux et communautaires ! Une vie, une personne, dotée d’un caractère, de pensées propres, devient le sujet de conduites schizophréniques. Elle est hallucinée, difractée sur plusieurs styles, ceux d’endroits et de milieux éloignés et différents d’elle.
    La poignée de main forte, la chevelure bienséante, de ses sorties virulentes, le riche ado jette son dévolu caractériel et son verbe, toute sa viralité de génie, sur les adeptes de ses tweets et de ses propos indélicats. Des inconduites ou des frasques politiques qui font des victimes. Avec sa trempe de dominateur, Trump a des capacités qu’il impose aux autres. Il faut dire que c’est sa vie et qu’il est l’Amérique ! Comme tel artiste ou telles stars, mais chacun a ses vils secrets, ses astuces, son brio et ses apparentes ou nobles qualités ! On a vu comment les chefs de marque, les illustres imperators, font les princes et défendent leurs pays, ou les pourfendent. Comme ils gèrent les révoltes et les gouvernements, comment qu’ils agitent la guerre ou l’invasion, ou qu’ils fassent faire la paix entre les ennemis d’hier. En un mot des sorciers et des manipulateurs ! Et comment leurs actes agissent sur nos destins et nos vies. Voir la réponse virile de ce Donald, à la limite de l’obscène, qu’il vient de faire au président de la Corée du Nord, à propos du ‘’bouton nucléaire’’!
    Dire que la vie n’est rien, pour répondre à ce monsieur, qui la trouvait dangereuse, nulle ou labile et trop courte, n’est pas si aisé ni facile, à la vue de ces évènements et des souffrances des peuples et de celles des gens perdus dans les villages des jungles ou perchés sur les montagnes inaccessibles et enneigées !
    Pour être heureux ‘’de sa sienne de vie ‘’ a-t-il pensé aux autres et comment ils sont astreints de vivre çà et là, leur p…périlleuse de vie ?

    QUATRE : L’INVASION DES CLOPORTES

    A-t-il encore, ce monsieur, pensé aux malades qui n’ont pas les moyens de se soigner, à ceux qui vivent en guerre et à ceux qui la fuient, pour plonger corps et âmes, dans les abimes des mers de non-retour ?
    Ou dans les pays qu’ils infestent et torturent, qu’ils embêtent massivement en tant que fugitifs et migrants honnis et mal-vus ! Et que faute d’amour de leurs hôtes, leurs misères notoires ne leur font rencontrer que gènes, nuisances et haines supplémentaires !
    Ne faut-il pas tout faire pour la paix, à l’international, dans tous les pays du Moyen-Orient ? Et non se mettre, chers démocrates cultivés et occidentaux, à les soulevez de façons perverses les uns contre les autres, à la manière de ce Trump qui a déclaré installer son ambassade américaine à Al Qods ! Un novice malencontreux qui fait pire que ses prédécesseurs et contre l’avis de l’Europe unie ! Et tout cela pour le pétrole, surtout pour la vente d’avions et d’armements aux Arabes, (Qu’il n’aime pas) sous couvert de ladite quiétude du très démocratique Israël. Brisez tous les pays arabes et les fracasser, en autant de parties subalternes et ennemies les unes des autres, le b, a, ba de Machiavel !
    Ne faut-il pas que les gens bien d’Europe, (ces pays qui ont survécu à ces guerres mondiales, atroces et abominables, qui avaient tué des centaines de millions de gens), agissent en connaissance de cause et des choses, de par leur statut de civilisations assagies, pour que ‘’ces fugitifs’’ rentrent définitivement chez eux ! Dans leurs pays éclatés, aux infrastructures ruinées, plutôt que de rester, là où personne ne les aime ni les désire ! Est-ce ‘’une vie’’ que la leur, comparée à la vôtre Monsieur, qui critiquez si véridiquement ‘’ la vie ‘’ ?
    Oui je vous comprends, si vous parlez de leur vie, à eux ! Pires que celle des chiens errants et des chats et de ces autres animaux qu’on abat, gratuitement, ou qu’on sacrifie pour nous vêtir, nous chausser ou nous nourrir.

    CINQ : LE SENS DE LA VIE DURANT LES GUERRES

    La Paix pour la vie de tous ou les affaires de certains pour la mort des autres ?
    Oui, je vous saisis, car ces vies, sans aucune dignité ni libertés, sont celles des prisonniers dans leurs propres pays, envahis et dévastés, ceux du Moyen-Orient, depuis la fin des colonies, surtout après la première guerre Irak-Iran et celles qui avaient pour buts de dévaster l’Irak, la Lybie et puis la Syrie. A La recherche par ces grandes puissances à la pointe du nucléaire, d’armes atomiques ou de morts massives ! Et quels sont les pays visés ou celui qui sera au programme, après le Yemen et l’Arabie ? Et quels motifs invoqueront les maîtres du monde, pour faire détester la vie aux habitants de ces déserts ? Ces terres ‘’arables’’ et si utiles pour la sécurité et pour les affaires impérialistes ?
    Comme exemple, il y a encore celui qui fait la peine à tous. Merci au duo des acteurs Trump et Netanyahou. C’est le cas de ce pays qu’on efface de la planisphère et qui est envahi par des militaires surarmés. Ceux d’une puissance nucléaire, pan-terrestre. Ces Juifs du monde, bien cultivés, admirablement surmédiatisés, bien nantis, aux 180 prix Nobels ! Ces démocrates qui tuent les leurs de voisins-envahis et qui les maltraitent parce qu’ils leur demandent de libérer leur pays, et qu’ils ont la mauvaise idée de vouloir résister à l’invasion restrictive de leur terres ! Pourtant, je me dis des fois, qu’ils sont comme les Résistants de France, ceux qui ont fait face aux nazis !
    Ils demandent la vie, ces affreux rebelles du gommage colonial ! Ils demandent la liberté. Ils demandent la paix ! Et ce pour y vivre en bons citoyens, sur leurs terres restantes et dans leur capitale ancestrale. Envahis et tailladés, ils requièrent une vie libre, comme celle où vit notre bonhomme si critique de qualité sordide de ‘’ la vie’’ !
    Ils aspirent à une vie meilleure. N’est-ce pas le vœu de tout un chacun ? Une vie comme celle des Européens, actuellement, loin des envahisseurs et de la terreur constante. Loin des colons et autres tueurs, motivés au nom d’une religion ancienne, qu’ils instrumentalisent, de façon perverse, fourbe et raciste et ce au nom d’un dieu Yahvé…Somme toute, le même que Dieu et Allah ! Un Dieu tribal, inique, qui a ses préférés d’entre les hommes, et qui leur permettrait de brimer les autres et de les effacer, pour assoir leur foi !

    SIX : LES NOUVELLES ETOILADES* DE TRUMP

    Quid du sens de la vie durant les guerres ? Ou les nouvelles guerres de religions qui présagent d’une troisième guerre mondiale ! On réédite les Croisades. Ce sont des Etoilades*, qu’il faudrait dire ! On sort de ses arcanes antiques, barbares et lubriques, une époque religieuse. Celle d’une ère périmée qui est en train d’empoisonner et de pourrir ‘’ la vie contemporaine, de tous les habitants, sincère pacifistes, de la Terre !
    Et cela depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il y a plus de 60 ans, anglais et autres alliés aux Américains, ont offert un foyer de feu, aux fils de ceux qui ont péri dans les fours crématoires allemands ! Oui, c’est la vie qui brûle ! Les Arabes paient pour Hitler et ses hordes de SS allemands !
    Surtout celles de millions de gens, des Palestiniens, qui a part leurs droits sur leur terres et leur fierté, sont jaloux de La Liberté que s’offrent partout dans le monde, leurs cousins Sémites. Ces Juifs poussés au Sionisme envahisseur par leurs puissants et rassembleurs lobbies américains. Ce sont pourtant les petits-fils du même prophète, sauvé du feu, Abraham, qui les massacrent sur leurs terres. Abraham sur son autel, n’aura égorgé pour Yahvé ni Ism-Ael ni Idzhak, mais sur l’autel de Palestine, la curée ne cesse pas ! Dieu, le vrai ne doit pas aimer ce sacrifice-là ! Plus jamais encore, il ne devrait leur permettre ça !
    Ce sont des envahisseurs, rescapés ou réchappés, issus de tous les pays du monde qui sont venus pour les cloîtrer dans des camps d’apartheid. Des occupants qui les emprisonnent derrière un mur dans de véritables camps de concentrations.
    Les maîtres attendent leurs suicides ! C’est-à-dire, des pertes obligatoires qui doivent survenir chez les plus faibles. A la suite des révoltes impuissantes contre les maîtres oppresseurs. Ces fins limiers de la terreur. A la suite des marches de dépit, de si bonnes occases pour que la réaction armée opère le nettoyage ethnique. Programmé et attendu par les machiavels universels pour et afin de purifier la région !

    SEPT : LE SENS DE LA VIE

    Que penseraient de ces mots, ‘’ le sens de la vie ‘’ des autres, ceux qui sont si près des livres pieux, les religieux ? Que penseraient de ces mots ceux qui jonglent avec les théories philosophiques ? Que pensent-ils de ‘’la vie’’ de ces basses-gens, de ces maîtres et de ces hauts personnages ? Ces tyrans dominateurs, programmeurs politiques des plus hautes fonctions et places, ces régisseurs de la planisphère financière, ces mastodontes, caractériels et frivoles, qui sont devenus d’horribles malades et de terrifiants dictateurs, pires pour leurs victimes, que ne fut Hitler, l’affolant führer !
    Etre opaque à la vie des autres, c’est vouloir être aveugle et sombre, trop pessimiste et stérile, fermé ou borné ! Et c’est une mauvaise école. Tant pour les jeunes, les vieux que les malades qui espèrent mieux que les despotes adorateurs adeptes du démon !
    Et si l’on fabriquait moins d’armes et qu’on créait moins de tensions, de suprématies et de guerres, cet argent spolié, irait aux soins des gens, à leur meilleur habitat et raisonnable alimentation, à une consommation plus utile, plus logique et moins effrénée. Les gens iraient au travail, s’occuperait de leurs terres, de leurs amours, de l’éducation de leurs enfants et de leurs villes. La famille sera mieux régulée et plus stable, partout et sans fioritures, alors la paix sera assurée partout et pour tous. Et peut-être que plus de bonheur reviendrait sur cette terre, pour de plus larges strates, pour tous les humains. Ce qui rendrait les penseurs et les critiques, plus optimistes à la vie et au sens de la vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, le 05 / 01 / 18

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    Partir en cadeau, les paroles en offrande

    Les chroniques différées de Mme Student,
    Épisode 75 : Sentences et paradoxes

    A Ssi Mohamed Rhaga, dont ses douleurs récentes l’ont emporté en 48 heures, alors qu’il était jeune et sain encore !

    AVANT LE DIALOGUE ENTRE MAIDOC ( M ) ET MME STUDENT ( S )

    Les éléments du chœur de femmes chantent leurs cantiques sur scène. Chacune des artistes est adossée à une grande photo en couleur de sa région d’origine. Elles tiennent des instruments de musique différents les uns des autres. Toutes ces chanteuses sont habillées selon leurs régions, mais en tenues longues, quasi transparentes, pour donner un sens à leurs critiques chantées qui proviennent des profondeurs de leurs tribus et de leurs cœurs. On va les appeler l’une après l’autre par leurs prénoms. Elles entrent.

    LE CHOEUR DES FEMMES

    Aicha _ Où sont les résultats de nos prières et de nos imprécations ou sont les bénéfices de nos ordonnances et nos dons ? Où sont ces talismans lancés comme des feuilles d’automne qui se savent mortes déjà ? Les organes et les membres de nos territoires tombent un à un nous nos yeux mornes et béats ! Le printemps du seigneur des satyres et des faunes, invoque l’aède…Ce larron vient. Il vient chante la culture indûment. Il danse tout nu devant la mosquée et ses gens. Les prières surérogatoires ne font alors plus rien ! Ses médailles témoignent de son usurpation. Partir en offrande ou en cessation de service, in ne voudra pas…Quitter la salle remplie da fans ? Non ! Quitter la vie ne serait pas pour lui la solution ? Sont-ce des sévices, ‘’Saigneur Journaliste’’ que beaucoup admirent, quand tu nous nous administres, en guise de salaire pour services rendus, ton silence ingrat ? Reçois donc mes serments en peine, triste renégat ! Et toute ma malédiction, en attendant le Jugement dernier, si Dieu agrée quand même à la résurrection des apostats.

    Khadija _ Sœur, il te rend malade ! Oublie-le ! Déformation professionnelle, tu me fais de la peine ! Je tiens tellement à la santé, dans laquelle je professe et donc à la vie des gens, que j’ai hypertrophié l’amour de la vie. En conséquence, j’ai peine à admettre la mort et à l’accepter, même si faute d’espoir, elle met fin aux insupportables souffrances. Et puis laisse Dieu faire son boulot ! Fais confiance à la justice immanente et va en paix !

    Zineb _ Souffrances ! Que reste-t-il comme justice, que reste-t-il comme droits et ressorts ? Sinon de jeter des sorts comme tu sais, Sœur, et de lancer des imprécations. Toutes les malédictions sur cette espèce d’escrocs et de crapules aux masques de romanciers et de faux poètes. Des maîtres-chanteurs, en fait. En fête, oui, ils se rincent de vie et s’en enivrent goulûment ! Ce sont les propos du dimanche d’un croc-niqueur*, narquois ! Un escrocrivain*, un bellâtre qui fait des haltères. Guérillas et médisances sur les ondes, qui me font râler. Avec autour des gens de culture, certes, des journalistes qui le crient haut et fort, oui. Mais, il est des lâches et de soi-disant hommes politiques, qui font pire ! Des agents malfaisants qui se déclinent de l’état, criards, fourbes. Médisants et sans foi. Waw !

    Ghita _ Re-waw ! Outre le Hirak, faucheur de ministres…Outre les tsunamis des forumeurs, irrités qu’ils sont à travers le village planétaire, le monde, voici le facilitateur et sublime Messahel ! Un ponte ou une demi-pinte ! Faute d’exiger du ‘’minus-tre’’ de dégager, soit un minimum de diplomatie, ils l’injurient haut et fort à travers la toile…Ya ! Il y a un étonnement, une stupéfaction totale, par-dessus la médisance du Messahal. Un des Schpountz de service. L’un des hérauts et des connivences, au vu de ses propos indécents. Par-delà les abjectes insultes placebos et les propos malveillants et stercoraux, voici donc une déviance. Une plaie de plus sur la frontière, une insulte que tous les citoyens se doivent de ressentir des deux côté du mur et des ‘’Deux mulets’’, Zouj bghal ! Serions-nous si justement dénommés ?

    Amina _ Non ! Voici, une cicatrice de plus que le gouvernement doit soigner. Une balafre, une ecchymose, sur un gouvernement extrait au forceps, en mal de cohésion et fédéré par besoin, qui veut rattraper les parjures et le temps perdus…Et sauver ou enfoncer des noms ! La vague des limogeages est une des foudres du pouvoir !

    Touria _ Voici des questions existentielles. Qu’est-ce qui nous a donc causé ces retards supplémentaires et qui nous a fait remarquer ces tristes manquements ? La marche protestataire et tenace du Hirak ou cette interface écrasante et accidentelle du Fikri et de son espadon ? Jusqu’où va traîner cette affaire ? La goutte qui allait faire déborder le vase…

    Najia _ Le hasard, le devoir, les retards et les manquements malveillants, le manque de suivi sérieux et les déficits d’implication, qui plus est, ceux des plus hauts cadres, les zélotes illustres et les élus de l’Etat ! On leur en veut, mais on tremble pour eux, depuis, face aux justes et impartiales et exemplaires sanctions ! On a peur pour eux ! Et s’il fallait passer par là, que exemple ne soit pas partial et qu’il aille jusqu’au ciel ! Un vieux malade doit être soigné aussi…

    Fouzya _ Avc, Alzheimer, Parkinson ! Gérard Depardieu sur l’affaire Weinstein : « Je déteste les prédateurs, dans tous les domaines » A quels morveux qui se mouchent, s’adressait le géant français et nouveau russe ? Et qui plus est, se sentent-ils blessés, ces vicelards qu’il indique du doigt ?

    Rkia _ Entre dix mictions et un sommeil déchiqueté, pas moyen de laisser une place aux rêves. Idées, songes et sentences, s’effacent aussitôt et tombent dans les couches…stratosphériques de l’oubli. Voilà qu’on impose au puissant handicapé de faire le juge et le procureur, dans son bureau-prétoire et lit ambulant ! Par-dessus la lunette ovale du siège, l’eau du siphon se trouble. Il ne peut plus voir sa tête miroiter dessus ou dedans. Ni encore garder ce reflexe viril de coiffer ses mèches noires de ses doigts, en s’y regardant. Derrière l’ancien bellâtre et brillant diplomate qui a appris son virulent et superbe français à Oujda, il y a le frangin ! Devant glorieux maquisard et richissime homme d’état, qui résiste stoïque à la maladie qui le corrompt, toute l’armée veille au grain ! On lui dicte ses mots et ses décisions, déjà prises à sa place, mais qu’il lui faut balbutier et sortir parfois. On lui imprime même ses propres sentiments. Si la colère intérieure le prend, il n’a plus la force ni encore la rage ou les mots pour l’exprimer, comme devant, en homme fier, debout et vivant !

    Khadija _ Très estimé et ‘’Pauvre président’’ ! Un déni sanitaire. Je lui donne d’ici et gratuitement un certificat médical d’inaptitude physique pour toute fonction et tout travail ! Et je le remercie…du fond du cœur ! Qui rend les Maîtres du Fauteuil impérissables et ceux du trône mobile, plus fiers et plus offensants que d’habitude, en laissant leurs ministres caqueter en l’air ? Qui donc les laisse ‘’traire’’ le peuple frère et braire par-dessus le mur ? Au lieu de calfeutrer la haine et la superbe cultivée, voici qu’on les vêt de médisance et d’échos pervers et pernicieux ! La diffamation, l’accusation comme armes de guerre et comme ciment nationaliste et religieux du peuple des Fellagas ? Ostensibles et narquois, des lâches, si forts et si fiers de soi dans leurs egos surdimensionnés, certains ne font que se moquer au lieu de se donner la main entre maghrébins !

    Fatima _ La noce des papillons ! Regardez-les vivre et voler ! Des harcèlements en l’air ou l’art de faire la cour au soleil. Sortant de la haie verte et de ses feuilles qui palpitent dans le vent, des troncs de bambous virils comme des massues, se hissent vers la conquête du ciel et veulent le tancer et percer les nuages roses qui se promènent. Entre les fils éclectiques, qui leur servent de portée musicale, deux papillons de mêmes couleurs, se poursuivent en virevoltant. Le jour où les chats se mangeront, les lépidoptères et les pies chanteront comme des frères.

    Zahra _ Je poursuis. Aussitôt collés, voici qu’un félin saute dans les airs! Un fauve qui les happe en plein coït. Coitus interruptus, c’est ça ! Adieu la vie, adieu l’orgasme. Rien de pire que d’être attachés et aussitôt bouffés, alors qu’on n’est pas descendu du septième ciel ! Dévorés pour calmer la faim et les ardeurs d’un chat, un triste sort ! Mais où sont passé les câlins ? Un vulgaire matou de caniveau, un chat de gouttière, un sanguinaire de carrière y a mis fin. Ce chasseur, cet assassin malsain, m’a empêché d’admirer la ronde des couleurs, la subtilité des mouvements, la danse de l’amour de ces papillons rares dont je ne connais pas le nom. Satisfaire la culture de la bête, suivre son instinct vital, est synonyme de soif de meurtre et de mort. Un besoin, un jeu ou un passe temps ?

    El Alia _ Pastiche et paradoxe ! Seulement, vais-je me dire, en quoi ces félins domestiques ou ces chats d’égouts, en quoi ces hères, en quoi ces rapaces, ces rats, ces crocodiles et ces vautours, diffèrent-t-ils des humains ? Ce sont leur propres mots et c’est ainsi qu’ils s’interpellent, entre braves leaders ! Au Parlement même, dans la Capitale ! Civils, tels ceux du dîner des élections ou à la veille des urnes, faux dévots et imprécateurs, ministres arrogants accrochés aux frasques des fêtes, voleurs ou dispendieuse mafias, militaristes, populistes, mercenaires funestes, félons infidèles, apostats guerroyeurs, miliciens fanatiques en quête de beaux meurtres, pour le plaisir de l’horreur et le cinéma, impérialistes ostentatoires et superbes, calés dans leurs fortunes, leurs identités fourbes ou forcenés, en mal de soulèvement des partis étrangers pour fomenter des guerres civiles, des guerres séparatistes entre pays frères ! Pour vendre des armes, sans plus ! Les meurtres et le sang importent peu, le but c’est l’argent des autres !

    Salima _ Un mot à Crésus ! Que reste-t-il de nos richesses, Hercule ? Que reste-t-il de nos fêtes, de nos ivresses et de nos bêtes, Champions ? Que reste-t-il de nos jeux et de nos conquêtes, Seigneurs, Chanteurs en manque de viols ? Que reste-t-il de nos habits et de nos palais gigantesques, Docteur ? Que reste-t-il des images floues de nos hobbies et de nos petites choses, Professeur ? Des chants de regrets, des aboiements ou des pleurs ? Que des achats futiles, des avoirs qui passent et des leurres, maître Procureur ? Une image virtuelle sur un miroir cassé pour attendre l’heure ? Que reste-t-il des civilisations trépassées, de cet Homo du Jbel Irdoum ? Des ossements d’australopithèque ? Au mieux du Neandertal ! Les souvenirs périssables des mortels qui nous ont précédés, Lucie, ma chère?

    DIALOGUE ENTRE MME STUDENT ET MAIDOC

    Les chattes se cachent pour mourir

    S _ On ne cache que les morts. Les sépulcres et les cimetières sont les dernières caisses de la vie ! Les derniers retranchements et ultimes sanctuaires. Cacher, c’est mettre dans les tombes les parties qui restent sans vie. Jusqu’à quand ? Résonances, logique et résistance de ceux apprécient la vie, la création et l’univers, et qui ne veulent pas mourir, quitte à se créer une âme pour palier à la mort et se réincarner. C’est nécessaire pour justifier la création, la vie et l’univers.
    M _ Ultime précaution et acte final et trace de vie : se réfugier dans un coin ! Seul et blottis sur soi, la queue enroulée sous le corps, en position embryonnaire. Voici un paquet que l’on met, à sa découverte, dans un pot comme une plante ! C’est le chat d’hier que ‘Ali Izzed a tenté de sauver. Faut-il le recouvrir déjà d’humus et de fleurs, après sa piqûre d’antibiotique, que lui a délivré un aimable vétérinaire ?
    S _ Un humain, c’est dans un coin aussi qu’il se laisse faire ! Etendu, sur une natte ou un vieux lit. Les fourmis guettent et n’attendaient que lui. Un débris d’humanité, ça ne prend pas beaucoup de place. Un reliquat dont on ne veut plus et dont on espère le départ, au mieux sans souffrances, surtout s’il laisse quelque chose. On l’accroche au lit, au mieux, on l’y fixe avec des épingles, pour ne pas laisser choir la couverture qui le recouvre…C’est une lettre à la poste, bien timbrée, quoique moisie mais qui part.
    M _ Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on. Sur les branches, entre les feuilles, comme d’un linceul choisi pour sa couleur ! Le refuge est élevé et inaccessible. La nature est plus belle et plus hospitalière.
    S _ Crois-tu ? Les oiseaux ont précédé les chats, selon le film et le livre qui ont lancé ce dicton. Les chats quant à eux, s’isolent pour guérir, d’après ‘Ali. Ils ne savent peut-être pas ce qui les attend : la mort ! Ils peuvent souffrir et crier de douleurs, mais ils ne réalisent pas, ils ne savent pas qu’ils sont mortels et qu’ils vont mourir.
    M _ T’fou à la mort des proches et celle de soi, t’fou aux maladies, à la misère et à la pauvreté. T’fou aux riches qui ne donnent rien, t’fou aux faux dévots, aux escrocs, aux prétentieux et aux voleurs. T’fou aux insomnies, t’fou aux moustiques, aux chiens, aux tiques et aux araignées. T’fou aux rats et aux humains qui leur ressemblent,
    S _ Arrête, tu vas avoir le vertige !
    M _ T’fou aux généraux, les traîtres de leurs chefs et de leurs nations, t’fou aux fourbes et aux félons de leurs pays. T’fou aux ministres et aux députés qui ne font pas leur boulot, t’fou aux impérialistes qui écrasent nos bonnes gens et nos bons chefs, T’fou à ceux qui placent les matons, les rapaces et les tyrans dans les colonies. T’fou sur ces monstres qui vampirisent nos pays et qui éclatent et brisent nos nations, pour leur lubie.
    S _ Encore une salve d’esclave, fourbi, qui n’en peut plus, mais qui râle et garrotte, Maidoc ! Je vois que tu as oublié les voisins et les métropoles, les guerres, les lâches, les lâcheuses de toutes sortes. Je vais prendre un peu d’air. Les immeubles ont fermés tous les horizons. Toutes les fenêtres sont closes. Il y a un brouillard farineux et frais qui réanime les pommettes. C’est mieux que l’odeur de cigarette de ton Dr Djo. Les jeunes bambous élancent leurs troncs virils dans la solitude du ciel, sans étoiles pour, les griser.
    M _ Tu me répètes, tu m’as appris ! T’fou aux racistes de toutes les races, t’fou aux profs corrompus, aux programmes yo-yo et t’fou sur ces valses obligées. Celles des langues des maîtres d’hier, enseignées aux indigènes, obligés et contre leur gré. T’fou à leurs complices, qui ignorent nos droits et qui bafouent notre indépendance, notre identité et nos libertés !
    S _ Si tu craches autant sur la civilisation, nettoie ta chemise, vieillard asséché ! Y a comme un mollard dessus !
    M _ Je pisse dessus ! Comme un Sphinx ou une Gorgone, Cerbère, l’Hydre ou la Chimère !
    S _ Ça risque de sentir et c’est pire. Attention à la lunette de la cuvette que tu mouilles. Attention à tes chaussettes et à ton pantalon aussi. Introspection aveuglante et autocritique : le papier, s’il avait des yeux, ne verrait que des trous ! Tu devrais faire ça en assis-tailleur. Déshabillé, serait mieux encore !
    M _ A la mosquée, aussi ?
    S _ Je te parle de chez toi ! A la mosquée, si tu y vas, un jour, utilise la pierre avant la prière ! Pour tes ablutions, lustre-toi avec. C’est acceptable et c’est tout comme. C’est l’esprit aussi qui doit se purifier avant le corps. Les ablutions sont une hygiène, oui, mais aussi un symbole de pureté et d’égards envers Dieu. Celui que tu invoques et que tu vénères .Celui auquel tu adresses tes louanges et tes vœux.
    M _ Attend, arrête de me sermonner, on n’est pas dans une église ! On n’est pas dans une conférence du Ramadan devant le Roi au Palais !
    S _ A-propos, comment va le Ramadan ? Tarik, avec la cohue qui lui colle au cul pour une affaire du même genre ?
    M _ Pouf ! Qui est derrière cette mascarade ? Et celles du même ressort aux States chez les acteurs et en GB, chez des pontes encore ? Si je pisse à côté, ce n’est pas de ma faute. C’est le robot pisseur qui est détraqué ! Le corps qui a mal fait sa maintenance ! Là c’est un peu raté ! C’est la Nature, Maîtresse qui m’a fait tout petit et gauche…
    S _ C’est pire que ce que j’espérais ! Pire d’être ou de l’avoir tout petit ! Alors cesse de trop boire ! C’est pour les petites bouches. Attention au lait ! C’est pour les petites bouches.
    M _ Le scotch au lait ou te scotcher au lit ? J’entends mal !
    S _ C’est pire encore, que je ne croyais !
    M _ Et te téter pour le lait, ça me rappellerait ma mère, Ketty, même si je l’ai fait trop peu avec elle !
    S_ Ah bon, mais je n’ai pas de lait moi. Je n’ai jamais été mariée, pour en produire un jour, pour mes bébés !
    M_ Ça ne fait rien ! Y a moi ! Adopte-moi ! Je te téterais quand même ! Pour le plaisir…
    S _ Ça nœu…Ça ne…ça ne viendra pas !
    M_ C’est choquant, si c’est ainsi ! Puis tousser, pisser, souiller, ce n’est pas moi qui ai fait mon corps ainsi. La biologie, la physiologie, ce n’est pas mon domaine. C’est la nature qui m’a fait ainsi, sur commande du Créateur !
    S _ Tu es nerveux et assez fou pour tout braver ! Et me harceler, alors que je ne suis qu’un spectre, une revenante en mission, une lumière à peine visible de toi ! Tu es devenue vulgaire, trivial et colérique.
    M _ Seulement quand je te vois, ma Chère ! Non pas bagarreur, mais timide, respectueux et naturellement très assagis !
    S _ Voici un vieux sage, un excité, devenu trop vert, et auquel il manque des pierres pour parler…Tu viens de Ghaza ? T’as pas peur des balles ?
    M _ Non je suis lucide et assagi. Pourquoi les cailloux ? Je ne suis pas David-Salomon, ton élève juif, et prince hébreu, pour en porter surmoi ou pour les jeter sur les autres !
    S _ Pourquoi pas des couteaux et des lames, des haches et des machettes, comme les tiens, pour être craint et entendu ?
    M _ J’ai assez de mots et assez de force pour les prononcer ! La force de la justice, la loi est une arme, elle-aussi. Elle me suffit si elle décide de faire son boulot…
    S _ Tu dis ça, tu racontes ça par fausse diplomatie ! Les flamboyants, eux les puissants, les cadres et conseillers, ils ont le tahakoum*, dicit Benky pour être cuit et toi tu as le tahachoume* !
    M _ Honte à moi, c’est quoi ça ?
    S _ Recto Verso de la même attitude. Le tassékoute* et le tabakoum*, qui sont synonymes ! Tu es niais et paresseux. Et ça aussi, c’est tout comme ! Timide, par trop pudique et craintif. Les bras cassés et casanier ! Je crois que tu es devenu agoraphobe ! Victime de ton tachaoum*
    M _ Mais c’est quoi ça encore ce charabia ? Moi, pessimiste ? Non pas ça, ça esquinte la vie ! C’est une analyse caractérielle psycho-chose erronée que je déteste. Et puis, tu n’es pas du métier !
    S _ Tu fuis les gens ! Tu n’as plus d’amis ? Victime de ta grande timidité ! Ta pudeur est maladive ! Ringard ! Tu ne fréquentes plus personne… Même pas les emmerdeurs et les profiteurs, les filous du boulot et ses usurpateurs, les salauds qui malmènent les cons-frères ! Serais-tu déjà mort, Maidoc ?
    M _ Mais, il y a toi, mon Cyclone, ma cyclope qui me regarde de travers ! Tu es une vague, un, non une tsunamie* ! Enfin quand tu vas et tu viens, ma Student, ma vivifiante Revenante si vivichiante* amie ! Ma lubie coléreuse, orageuses, colleuse, ringarde, tu me l’as dit, et plus que nouggara*.
    S _ Mais, c‘est quoi ton Niagara ? Et puis, assez chanté ! Reviens sur terre ? Rabelais-Molière !
    M _ Ce sont des chutes, des cascades, une source ! Une râleuse, une fontaine anti-jouvence intarissable ! Un geyser qui sort des tonnes de critiques, des torrents intarissables d’observations inutiles, et qui à force de cri aigus, des chicanes insortables à propos de tout et de rien, qui vous noient et vous irritent à vous faire attraper des angines de poitrine à chaque réflexion. Et surtout quand ce sont de mièvreries et de bas petits calculs ! Je reste fugitif et l’esprit absent.
    S _ J’espère que tu ne vises personne de parmi les femmes du chœur qui ont chanté avant notre entrée sur scène. Et puis, y a une, pour ne pas l’oublier ! Elle est svelte et si belle qu’on dirait un top model devenue présidente ou reine !
    M _ Qui c’est celle-là ! Non, je n’ai pas remarqué de star parmi elles !
    S – Passons ! La meilleure cure de ces nougarates*, comme tu dis, te disais-je, c’est de faire des affaires et de les cumuler toutes, avec la politique, publique, à la fois. Les fermes, l’immobilier, les assurances, les cliniques et l’industrie ! Etre fortes à la maison et au boulot. Ne rater aucun secteur quitte à se servir de ses amis, bien introduits ! Ne pas laisser les hommes, surtout les chefs, nous monter dessus ! Et puis les lois, elles sont faites pour être revues et adaptée à volontés ! La nôtre de femmes, sinon c’est la grève du sexe, plus d’enfants…
    M _ Ugh tu as dit, prêtresse ! Ces histoires me blasent et me blessent. J’ai mon travail, un travail que je respecte, un office qui me met au-dessus de ces balivernes que je déplore ! Désolé, dites-leurs, que ce n’est pas pour moi. J’ai mon métier et mon magistère. Je n’ai pas besoin de leur ministère. Je suis roi chez moi. Veux-tu être ma reine ? Je te ferais une douzaine de princesses et de princes, chacun dominera un continent.
    S _ Y en a autant sur terre ? Non merci, Mondoc. Ton harem, t’attend et te requière. Moi, je suis morte, comme ce qui est tien et que tu déplores ! Hi hi ! Tu le sais depuis plusieurs épisodes déjà ! Je suis une revenante de service ! Je ne peux plus te servir ni te conquérir encore moins ? A mon regret ! Assez bluffé ! Tu ne peux rien pour moi. C’est proscrit pour moi et c’est prescrit et périmé pour nous deux…
    M _ Moi, je préfère mon Cab One ! C’est ma ferme, mon cirque, ma bibliothèque, mon hôpital, mon zoo, ma halqa* !
    S _ Pas suffisant, c’est un aquarium sec. C’est collant et emprisonnant ! La meilleure thérapeutique est de te politiser pour devenir parlementaire et sortir de ce cagibi et de ces chroniques. Ces gars, ils ne sont pas meilleurs qui toi ! Prend Chabat et Ilyas et recommence ! Conseiller et leader de parti politique ça t’irait et en même temps, ministre, à chaque fois !
    M _ Ministre sortant !
    S _ Non pas ! Stable et ad-vital aeternam et ce répété, tout le temps et à chaque érection..
    M _ Erection ?
    S _ Lapsus linguae !
    M _ Suce quoi ?
    S _ Pardon, t’es nul ! Sans élections disais-je, comme un empereur sur un trône conquis ou hérité, indécrottable !
    M _ Tu veux dire indéboulonnable ?!
    S _ Pardon, oui, c’est ça, un tzar inextirpable, un inamovible César !
    M _ César on l’a tué, Mamie, c’est un contre-exemple !
    S _ Comprend, Compère, le sens de la fiction et non les arcanes de l’histoire !
    M _ Je suis déjà sortant, puisque jamais heureux d’avoir été entrant ! Là, dans ces coulisses ardentes et labyrinthiques du pouvoir ! On m’a chassé sans me laisser entrer. Chassé de mon cours, comme un fleuve d’une rivière, sans jamais me laisser couler tranquillement dans mon lit ? J’aurais pu être ! Le hasard n’a pas voulu !
    S _ C’est très allusif de…de l’agoraphobie !
    M _ Je vous laisse la retraite ministérielle et les primes de chasse, de fuite et de départ.
    S _ Enfin, tu n’es ni partant ni sortant ! Seulement, je n’ai pas mal vu ! Mon jugement et ma critique et ma thérapie.
    M _ C’est moi le docteur, Mme Student !
    S _ C’est moi aujourd’hui ta Thérapie, Mondoc !
    M _ A la bonne heure ! Viens tout de suite m’embrasser ! J’éteins l’écran, je lâche le clavier et on y va ! J’ai hâte de te connaître bibliquement ! Je suis comme un prêtre d’église qui vient de renier ses vœux et de lâcher sa chapelle pour redevenir un simple mâle à ton seul service ! Le mât de ta barque !
    S _ Seigneur ! Quelle furie ! Essab* ! Vade retro satanas !
    M _ Oui, mais pas de retro, de par devant, s’il te plaît, ma chère Laury !
    S _ Je suis ta thérapeute et ta conquête ! Je veux dire, que je ne suis pas là pour le ‘’ça’’ ! Ça fait sale ce que tu suggères ! Je suis là pour soigner ton surmoi !
    M _ A la bonne heure ! C’est ce que je désire, ma Poule ! Un bon coup, un petit coup de sur-moi, de temps à autre. Et plus souvent encore des sur-toi* aussi !
    S _ Assez, Hchème* ! Je suis ta soignante, pardi ! Et c’est pour sauver ton âme que j’ai débarqué de l’Au-delà et que j’ai atterri dans ce patelin désolant de Kénitrou !
    M _ Comment ? Tu insistes, alors que c’est moi, moi le Toubib !
    S _ Toubib en blanc ou tout bleu ? Laisse-moi finir ma rengaine diagnostique et thérapeutique, sans trop de longueur ni de mots crus ou prétentieux. Je te disais que tu es lent, trop lent, tu es looonguissime*…
    M _ Languissime* ! Je me débrouille aussi de la langue ! Regarde ce que je fais avec ! On essaie ? Comment appelle-t-on ce style et cette posture ? Je veux dire ces positions conju…gales.
    S _ Arrête-donc tes conneries ! ‘’Conjugale’’ veut dire simplement ‘’ joue contre joue’’. Le sens a été déformé par les mauvais usages. Ça vient du latin conjugalis (ce qui est relatif au mariage) où l’on retrouve la racine indo-européenne commune à joug, conjuguer, jugulaire et même jument. Merci Wiki !
    M _ Ah ! Merci, maîtresse ! C’est du bon Wiki ! Je croyais que ‘’conjugale’’ ça voulait dire ‘’sexuelle’’ entre gens qui s’aiment sur papier !
    S _ Chut ! Il y a des enfants qui entendent tes mots et qui nous écoutent ! Je te disais que tu es lent, et par trop confiant ! Par respect des gens, ou trop bon-cœur, et qu’au lieu de militer dans les partis, tu écris des riens sur des riens, en solitaire et en soliloquie. Bientôt, ils vont venir te ramasser ! Et te donner une pièce pour toi tout seul !
    M _ Je ne veux pas d’argent je vaux une fortune !
    S _ Je parle de celle en taule !
    M _ Qui me connaît pour vouloir m‘en vouloir et me ramasser, madame l’Inquisitrice ! Qui donc me connait ? Les gendarmes, Mme la procuratrice ?
    S _ La police des forums !
    M _ Ça existe ?
    S _ Ça le devrait ! Monsieur le Ministre, si vous nous entendez ou que vous nous lisiez, vous devriez retenir cette suggestion. ‘’ La police des forums ‘’ ! Ça vous laissera un nom au ministère, même si on vous en chassait un jour…
    M _ Sois un peu respectueuse, envers notre ministre ! Ce n’est pas parce que tu es française que tu vas nous inculquer des règlements gaulois et te moquer de nos tah’yed* et autres taharrouk * !
    S _ Comprend qui veut tes barbarismes arabes ! Et puis, je n’ai rien importé pour vous ! Je vous sais susceptible ! Je vous croyais hospitaliers et ouverts, vous êtes devenus xénophobes !
    M _ Ce n’est pas finie la diatribe intrusive ? Et la psychothérapie de l’ombre ! La Revenante ! La cure à l’Héroïne toxique, avec la Lubie décédée est terminée. C’est fini avec ‘’la’’ fantôme pédante et ses missions, trop près des hommes, pour les changer en cire asexuée !
    S _ C’est faux ! Faux toubib et ingrat personnage ! Et dire que je bouleverse ma tombe, mes chairs et mes peaux, mon linceul et toute la banale réalité, pour te rapprocher ! Et dire que je traverse le Barzakh et l’espace-temps et que je bouleverse la mystique et que transperce en long et en large la philosophe pour venir corriger ton karma attardé et les âmes de tes amis !
    M _ Trop tard, ils sont partis les otages ! Et tu reviens, inutile prêtresse, en retard ! Tu reviens m’habiter comme un double inutile, que je m’en veux de fréquenter, car il ne laisse nulle place, ni au temps ni au sommeil, ni aux autres activités que je désire. Je ne fais plus rien depuis que je te connais. Une connaissance nulle, sans approche physique aucune, comme il sied !
    S _ Non, c’est pour te réhabiliter et non te posséder ou t’habiter, que j’ai été créée et que suis revenue sur terre, dans ton patelin oublié des décideurs et de Dieu !
    M _ Minute Student ! Les chats se cachent pour guérir, comme a dit ‘Ali Izzed. Mais moi, je te dis que les chats miaulent au lieu d’aboyer et que les chats vous griffent au lieu de vous mordre. Je suis un pacifiste, zen, soufi de cœur, qui ose parler de la turbine, enfin du bureau labyrinthe qui m’est plus qu’une prison, un domaine où je suis libre de penser et de créer ! Plus qu’un caveau, un labyrinthe ! Je parle de cette ‘’chambre’’ qui me sert de barrique de tonneau de Diogène ! Ôte-toi de mon soleil, Laure ! Lumière de copie !
    S _ Qu’est-ce que tu y fais encore, dans le noir, face à l’écran embué ? Quoi de positif, là tout seul, après Laâcha du Vendredi ? Quoi de plaisant, de vivant d’épicurien ou de plus plaisant encore ? Aaaah ! Quoi de vital ou de libidinal ? Quoi de motivant en dehors des tes propos bassement érotiques et si tristement sensuels. Là, en face des gens, hchouma*, et devant la presse, 3âre*! Des intentions malséantes, vieux coquin ! Des propos vicieux et bas, à l’adresse d’une femme, hajba*. Je me plaindre au MUR et à la Ministre, la madame Haqqaoui !
    M _ Va !
    S _ Tu t’attaques à un spectre en service divin ! Je vais m’en plaindre à l’Emir de Dakar, aux affaires du culte du Mali et à qui de droit au Nigéria…
    M _ Ce sont des menaces, alors que je ne fais que plaisanter pour amuser la galerie ! Les lecteurs actuels et les prochains auditeurs.
    S _ Tu les embêtes ! Pas de sarcasmes ni de cynisme. Barka, STP ! Je t’ai déjà dis pourquoi ! Ils n’ont pas que toi à lire. Des sornettes ! Et puis tes propos et même les décisions ministérielles, d’ici, laissent les chantiers ouverts et les gueules vachement plus…Et les frasques et les apparences, n’en parlons pas. Le tsunami arrive à temps ! Irhal* ! Que les minus, dégagent !
    M _ Ce n’est pas vrai ! Je suis de dimensions standards !
    S _ Je vais dire qu’à chaque épisode que tu me harcèles. Je vais m’en plaindre à qui m’envoie en Algérie. Et plus haut encore, au Ciel. Et l’on est déjà au soixante quinzième !
    M _ Oui, le septième est déjà loin. Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans comme bénéficiaire !
    S _ Une histoire de rues sales et des histoires salées de bonnes femmes et de salauds !
    M _ Mais, c’est là que je t’ai conçue, ma Belle ! Dans ce blockhaus, dans ce fortin, dans ce trou, dans cette éprouvette ! Ton berceau est sur mon bureau ! Et tu es une philosophe, une militante, plus qu’une femme, une guerrière. Tu es une amazone de ville, tes flèches ne ratent aucun ! Personne n’échappe à ta critique ni à ta médisance malsaine.
    S _ Pardon, Papa, ce n’est pas moi. Tu te trompes de conne ! Je peux t’appeler comme ça, alors que je suis bien plus vieille que toi ?
    M _ Papa ? Oui ! Que je me trompe de connes ? De cons, peut-être !
    S _ Tu me fais dire et écrire des insanités ? Mon Fils, alors !
    M _ C’est là, dans cette niche et dans ce nid que je t’ai créée et sortie à la vie ! Quoi de plus que la Préceptrice du prince héritier du trône d’Israël, que tu es ? La maîtresse de David Salomon, le 60ème du nom ! Tu te rends compte ? Néanmoins et qui plus est, ou vice versa, tu es la cousine, plus que célèbre sur le Net, d’un ponte des colons avec lequel tu as flirté, sans succès. Je parle de notre conquistador notre Alexandre adulé local, ton cousin le maréchal Lyautey.
    S _ Rahimahou Allah ! Il a fait beaucoup de bien à ton pays !
    M _ Tu es parfaite dans ton rôle. Tu n’as raté aucun ministre, Mamie ! Même celui du docte nordiste, qui a vendu et paraprostitué* le secteur ! La justice immanente a fait qu’il parte et que l’on efface du Haut, ses traces, sans gloire !
    S _ Assez craché, patron ! ‘’Ma t’bedel sahbek ghi b’ma kfasse’’. Je leur crache la vérité et je leur montre leurs échecs pour prévenir leurs erreurs ! ? Gratuitement ! Avec réserve et respect. Je répète simplement ce que tout le monde médite et résonne sur le Web. J’interpelle et j’ouvre les yeux du cœur ! Le mien et ceux des autres, à la pelle !
    M _ Je sais d’avance, Laure Student, que tu ne vas rien corriger et qu’ils ne pourront rien régler ! Ni les ministres pompeux ni les parlementaires absentéistes et sans gloire !
    S _ Attend Papy, sois témoin ! Regarde cette ville champignon, étroite comme une vierge voilée et ses trottoirs sans putes notoires !
    M _ Ce n’est pas vrai ! On en a !
    S _ Look à ces façades, à ces arbres, au sol cimenté, aux trous, aux tranchées hideuses et aux carrelages manquants ! Comme là, sur Diouri en face de la Cité des Jardins ! Ces faux poivriers aux troncs enserrés dans le ciment et qui en étouffent. Ces cheminés de noirceurs et ces puanteurs qui nous inondent !
    M _ Je pensais que les revenantes et les esprits ne sentaient pas…
    S _ Regarde mon Boss ces cafés qui rongent les passants et qui les repoussent sur le macadam.
    M _ Arrête ! On va m’arrêter ! Je te préviens que tu dépasses les ‘’borgnes’.
    S _ Les bornes ! Mondoc. Mais, pas du tout, il n’y en a pas ! Nous sommes libres, on dit ce qu’on pense et ce qu’on veut !
    M _ Oui, nous sommes nous voguons sur le ‘’Pourquoi pas’’
    S_ On a pied, c’est le pied !
    M_ Tais-toi ! Tu ne sens pas et tu n’existes pas. Tu n’es qu’une ombre irresponsable !
    S _ Tu vois la Police et le Ministre de la Justice aller poursuivre un spectre femelle ? Moi ! Alors qu’ils ont laissé Kadha, Toybi et Aminatou, libres de médire, de conspuer et d’arnaquer qui ils voulaient !
    M _ Et Najiiib, cet escroc d’esclave de Satan, en tablier blanc !
    S _ Regarde ces cadres corrompus dans tous les secteurs ! Ce gars n’est pas une exception !
    M _ Arrête ton char, Cesaria ! Tu parles sans preuves, comme son Excellence algérienne Ssi Abdelkader Messahel !
    S _ Ces traîtres n’ont pas de nationalité, il en existe partout ! En Amérique, au Moyen-Orient. La francophonie en est malade et pleine jusqu’à en exporter chez ses fidèles et anciens assujettis ! Et ces guerres et ces immondes assassinats des minorités et des civils. Je crie pour les Rohingyas du Myanmar ! Et puis ces actes des terroristes qui ne s’arrêtent pas…Que ce soit en Europe ou au M.O. Quel monde ! Pourquoi y suis-je retournée ?
    M _ Une déception ? Une perte de temps ? Peut-être pour tenter de corriger quelque chose de plus grand que ces errements ? Les tribulations du hasard sur le destin et les comportements des gens ? Les dérives du magnétisme, des quarks et des photons et leurs impacts sur l’hérédité et l’évolution des espèces et des humains…
    S _ Je n’ai pas fini de parler du social et tu me pousses dans le cosmique hors de ta voie lactée!
    M _ Hors de ta voie lactée ! Pardon, Poupée !
    S _ J’aime bien quand la poupée de caoutchouc demande ‘’pardon’’ à son propriétaire !
    M _ Mais là, c’est l’opposé et j’aime mieux ce contraire !
    S _ Ok, je termine ma phrase, si tu permets ! Et ces ministres radiés, pourquoi pas le tribunal ? Ça risquerait d’aller trop loin ? Et ces assassins, pourquoi pas la peine de mort ? Hein ? Et ces dépenses stupides et ces misères atroces, à deux pas, entre les hyper nantis, les bourgeois et les plus pauvres ! C’est pourquoi faire ?
    M _ Ta gueule ! Mais merci pour le finish et c’est dommage pour la confusion et l’amalgame ! Ça rejoint par bonheur l’introduction et ça fait échos au chœur des femmes, qui nous ont introduits ? A, plus Mme Student et tendre Mahboula*! Merci ma Fofolle au nom de mes compagnons de la Marche Verte. Commémoration que l’on va fêter le 6 novembre ! Je te dis, à plus.

    LE CHOEUR LES FEMMES REPREND COLLECTIVEMENT

    A quoi servent tes écrits amphigouriques ? A qui profitent tes écrits inutiles et embrouillés ? Personne ne les ouvre ni ne les lit ? En vieux français emphatique dépassé, dans un pays aux dialectes berbères et en patois arabe boiteux. Tes plaisanteries et tes pincés déplacés, ça fait mal, ça fait des bleus et des cris. Quel est le but et le résultat final de ta vie ? Celle déjà que tu as littéralement consommée ! As-tu servi à quelque chose en dehors de tes pamphlets et de tes saillies ? Prix Nobel des pommades stériles, des bêtises et de l’inutilité. Je te donne tes 3 milliards et tu te tais ! Ce sont tes proches qui me volent mes idées depuis 33 berges, sans me remercier ni me citer. Non seulement tu divagues pour t’amuser, mais tu perds ton tems et celui des autres .Et ta vie dans le virtuel et l’éphémère. Arrête, tu es une application inutile dans un logiciel dépassé ! Tu as créé un univers paradoxal, un pays aux us moyenâgeux, un labyrinthe forclos et forfait. Dans quel intérêt ? Quelle joie tires-tu de l’exercice hasardeux de ta destinée. A ‘’quiquequoi’’ sers-tu ?

    LE RIDEAU DESCEND.

    Et la cohue s’élève. Des spectateurs sifflent et crient. Ils demandent le remboursement de leurs billets.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 03 Novembre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    JE NE SUIS NI AMOUREUSE NI MALHEUREUSE

    Ou de la vie des gadgets égarés

    Episode 74 de la série des ‘’ Chroniques différées de Mme Student’

    Maidoc _ Un tout petit chaton miaule sans arrêt. Il n’a pas cessé de piailler, de toute la nuit, tant sa voix avait changé et faibli. On lui verse du lait dans une assiette, mais il ne sait ni boire ni lécher. Sans mère, pour le faire téter ni père pour le manger, il continue de geindre et de crier. Ce qui a fait pleurer Nour. Douze heures après, je le retrouve étendu, immobile et sans cri. Il est, tranquillement couché sur son côté droit. Des dizaines de fourmis parcourent ses yeux et lui couvrent le corps, tentant de le percer.

    Student _ Les empereurs, les César et les Trump, sont des images superbes, mais fugitives de demi-dieux. Virtuels tyrans, généraux, satyres et potentats, ils passent par les armes…de la vie ! Les pontes partent, sans repères ni puissance, ni corps encore de femme ou de fric à emporter. D’autres s’anéantissent, en catimini, ils passent quasiment inaperçus. Que reste-t-il des rois, quelles que soient leurs bonnes œuvres et leur laudateurs réunis ? Tant l’épaisseur des humains et leur poids sont nuls dans l’espace-temps de cette galaxie. Ces sommités que vous craignez ou que vous fréquentez…sont virtuels…ou à peu près !

    Maidoc _ Ces princes que j’ai chantés, et pour rien, il est vrai, seront un jour périmés ! Mes vers, plus longs à sculpter et plus âpres qu’un tableau de peinture à colorier ne leur ont pas plu. Collecter, aimer, avoir, posséder est une question de moyens importants, mais aussi de goûts avertis.

    Student _ Tu peux attendre tes 3 milliards, sombre rêveur de parodie ! Le temps est un maître, mais ses élèves ne demeurent pas longtemps dans ses coursives et leurs classes sont aussitôt vidées.
    Maidoc _ Tu ne peux pas parler normalement, comme tout le monde ? Pour le simple besoin de comprendre tes allusions et tes paraboles.

    La suite du dialogue entre Docteur Maidoc (M) et Mme Laure Student (S)

    S _ Je ne suis ni amoureuse ni malheureuse !
    M _ Pourquoi dis-tu ça ? As-tu dépassé l’âge des problèmes et des envies ? Ou, es-tu déjà, comme ce chaton du haut, sans vie ? Pourtant, à ce que je vois, tu parais encore comestible.
    S _ Merci. Je sais. J’écoute Oum Kalthoum, elle me rassasie.
    M _ Mais tu ne suis pas vraiment ce qu’elle chante, on dirait. Comme tu ne comprends pas ce qu’elle me dit !
    S _ Je vieillis bêtement, alors que je n’ai envie ni de tomber malade ni de mourir d’envies !
    M _ Ignorant que je suis, je n’ai pas deviné !
    S _ Alors raconte-moi, toi qui chantes et qui suinte d’envies, ce que te dis Oum Kalthoum ou qu’elle exprime et que je n’aurais pas saisi ?
    M _ L’amour, ma chérie ! L’amour..
    S _ Quoi ? Tu y crois encore ?
    M _ Trois longs appels stridents et consécutifs au phone me détrônent ! Est-ce cette stressante fille ou cette autre qui daigne rappeler à cette heure insidieuse ? Telle une fusée qui pète le feu, je m’éjecte du siège qui me sert de salle de réflexion, de lecture et de trône.
    M _ J’atterris sur la table et je rappelle aussitôt. Qui c’est ?
    X _ Nous avons appelé un autre médecin !
    M _ Je rappelle cet autre numéro qui est entré lui aussi sur mon phone. Qui c’est ?
    Z _ C’est Ikram qui vous a consulté samedi dernier.
    M _ C’est pourquoi ?
    Z _ Ne vous dérangez pas ! On a appelé le Dr Clairmont. Il arrive. C’est pour mon grand frère. Je crois qu’il est mort.
    M _ Je le connais ?
    Z _ Non ! Il est vieux. Il suivait ailleurs d’autres médecins.
    M _ Mes condoléances mademoiselle ! Que pouvais-je dire de plus ?
    S _ La vie est un struggle, un stress, à la poursuite des plaisirs. Ces drogues qui dissipent les pensées nuisibles et les soucis néfastes. Ces oublis, ces passe-temps, sont de relatifs instants de bonheurs qui font oublier la mort et ses peurs. La vie, est-ce la quête, inconsciente, des jouissances, des jeux et du bonheur, pour dribler la crainte de la mort ? Ces artifices plaisants, ces masques temporaires, ces gommes et ces conduites palliatives, cachent les pensées tragiques de l’existence. La destinée, la vie, factice et labile, est vouée chez tous les êtres, à la mort.
    M _ Son côté inéluctable et tragique est une immense phobie. Comment font les gens pour ne pas y penser ? Une solution : l’oubli. La course aux plaisirs des sens, la course vers l’accès aux biens, contre toutes les règles, l’amoncellement et les cumuls, souvent inutiles, expliquent en fait cette volonté d’oublier la fatuité de la vie, sa furtivité, et la contrainte inexorable du trépas qu’elle prédit.
    S _ Ou le refuge dans la religion, le credo et l’espérance d’une autre vie, moins courte et moins saugrenue ! Maidoc, moi, qui reviens de l’Au-delà, je te pose une question, Docteur. Que reste-t-il des lambeaux, des débris et des cendres ? Que reste-t-il des traces de nos passages et des ombres de nos entités ? Là sur les moules d’argiles de nos berceaux de chairs. La vie est clairsemée d’ombres inconnues, de feux et de lumières. De bonheur, de plaisirs et de joies, parfois ! Les haines et les guerres, les meurtres et des carnages (ouvrez votre télé !) ont fini par tout sup planter.
    M _ Depuis les premiers âges, des sauriens et autres fossiles, des singes et des troglodytes ou de Caïn et d’Eve, que sommes-nous en fait ? Ô sombres entités du monde civilisé, dites ! Identités suprêmes de ladite humanité, jactances prétentieuses, osez dire ! Avouez ! Suprématie des purs et des nantis ostentatoires que vous êtes, ô les classes supérieures, renseignez-nous ! Alors que nous somnolons, nous les nuls que vous ruinez et que vous méprisez, pour les humilier encore plus et les ravager !
    S _ N’y-a-t-il pas d’autres valeurs à fructifier et d’autres sentiments à multiplier ? Ensemble et de connivence, les humains ne peuvent-ils vivre en paix et dialoguer ? Un peu plus de compréhensions, d’amour et de partage, sans que ce soit la totale équité ! Si vous la craignez pour autant, afin, Docteur Maidoc, de ne pas te paraître niaise ou indélicate ! Je le dis aux vaniteux, aux orgueilleux, aux radins, aux peureux pour qu’ils se rassurent, ils ne seront ni appauvris ni ruinés pour autant ! Si des esprits chagrins croient que je lance des idioties utopiques, des fadaises stupides et des insanités, qu’ils arrêtent de me lire, là, tout de suite !
    M _ L’idéal, existe comme la justice, la beauté et les libertés, ne serait-ce que de nom !
    S _ Qu’est-ce qui est important, de l’homme qui conduit un véhicule ou cette voiture de marque, qui vieillit entre ses mains et qui sera détraquée ? Qui est le plus important, ce corps vaniteux, ce véhicule arrogant mais admirable robot ? Ou ce qui le meut et qui plus est, ce qui lui donne la vie ? Appelle-le ‘’esprit ou âme’’, ce truc qui colle au corps et qui le fait bouger ! Même si tu n’as jamais vu sa tête, sa couleur sa forme, ni contrôlé son permis !
    M _ Je saute par-delà ta philosophie de spectre expérimentée et de revenante au physique potable !
    S _ Potable seulement ? C’est du contre-harcèlement, Docteur ! Ou des avances déplacées ?
    M _ C’est kifkif ! Je te confie un truc, Student ! C’est une débauche de sentiment, un zeste d’amitié, fanée ! Un test en déphasage que j’ai commis ! J’ai appelé par inadvertance, le pharmacien. Il semble s’être caché, d’après le rictus de sa vendeuse qui avait été le prévenir de mon appel !
    S _ Certains se cachent pour mourir ! Celui-là, ton bonhomme, pas si doux ni louable, t’évite, pour ne pas livrer son avis ni partager ses secrets. Il ne t’aime pas. Point. Pourquoi insistes-tu ?
    M _ D’ami, sans convictions, il devient le contraire, sans aucune. Avec en sourdine sa rage que j’ai sentie. Je l’avais souvent sondé, sans résultat ni réponse de sa part. J’appelais ça de la haine silencieuse et concentrée.
    S _ Je ne pense pas qu’il ait fui ou qu’il ait refusé ton appel téléphonique. Il rentre et ressort du labo, il va à la pharmacie ou qu’il sort parfois dehors pour ses affaires à côté !
    M _ Bof ! Que reste-t-il de nos puissances ? Que reste-t-il des tristesses, des erreurs et des ombres de nos pas, des ratés, des cris, des joies, de nos monstruosités ou de nos erreurs ? Nos bêtises et nos insuffisances, sont-elles à ce point importantes pour rester notées et figées jusqu’à la fin des temps ? Pour nous les remémorer et nous confondre le jour du Jugement Dernier afin de nous juger.
    S _ Une éternité remplie de nos riens terrestres et de nos perfides imperfections ! Des bavures de jeûnards* et des bévues ineptes de vieillards, inaptes à toutes thérapies réelles ! L’âme lumineuse, d’origine divine, doit-elle souffrir et payer pour des corps nés d’argiles, aux instincts bestiaux, aux corps dérisoires et fragiles. Des pannes qu’il t’arrive de tenter de soigner, Maidoc !
    M _ Ces mécaniques, vite déglingués, aux intellects sont à la merci des instincts et des hasards.
    S _ Le hasard, tel un jeu aux règles inconnues, nous jette devant le mystère occulte et secret. L’aventure, l’hésitation, le courage y font face, sinon l’égoïsme, la peur, la violence et la rapacité.
    M _ Attend la suite. Voici un appel que je reçois à 16 heures 03 minutes d’une inconnue. Je ne réponds pas, j’ai mal au ventre. Ne savent-ils pas que je ne consulte pas le dimanche ? Surtout par phone ou sur Facebook ! Qui plus est, si je suis malade, pardi !
    S _ Ou au bain !
    M _ Cette consultante de l’espace a besoin d’un psychologue. Comment-a-t-elle eu mon phone ? Ont-ils l’Internet dans l’Au-delà ? Chaque entité tient un portable sous les yeux pour ne pas s’emmerder, en attendant la Résurrection. Ou c’est le calme plat, le silence des âmes, afin de les laisser s’apaiser au mieux ? Les âmes et les esprits se reposent dans des alvéoles, comme des larves d’abeilles !
    S _ Elle a besoin de vous, aussi bien ! Pour l’écouter et la diriger, avant de revenir refaire son karma sur terre. Enfin, c’est possible du moins ! Ça devait être ça !
    M _ De but en blanc, elle insiste, persévère et entre dans le vif du sujet. Elle a vendu le match, renié ses amours, ses parents, me dit-elle, ainsi que ses précédents amis !
    S _ La déprime, quoi ?
    M _ Ou le libre choix ? Elle est partie se marier dans l’Au-delà. Pourquoi a-t-elle besoin de moi pour m’appeler après 7 mois de maladie et 7 ans d’égarement dans le zénith céleste ? Pour regretter ses dons d’organes décalés, ses échanges de politesse et autres envies de gâteaux et de chocolateries ? N’ayant pu s’acclimater à sa famille, ni à lui, se prépare-t-elle à un autre divorce dans son esprit ? Est-ce valable dans l’au-delà de divorcer, Mamie ?
    S _ Déjà le sexe, ici, je ne me vois pas faire ça, en pratique ! Mais, là-haut, c’est bah, niet ! La nourriture des anges ou leur sexe, ça ne rentre pas ici. Les gens de l’Au-delà, non, je n’ai jamais vu faire ça là !
    M _ Lui, son mâle, a-t-il continué à boire, là-haut ? D’autant, dit-elle, qu’il ne la sort plus le week-end. Pour aller où, madame, dans l’au-delà ? Vous êtes dans le septième ciel ! Que voulez-vous de plus ? Aller de tombe en tombe, mais pour aller vers où ? Ce ne sont pas des portes spatiotemporelles. Alors, c’est grève du sexe et les chichis pour savoir qui va commander la maisonnée ! Ça ne se fait pas là ! Pourquoi appelle-t-elle alors, un médecin, plutôt qu’un ange ou un psy de là-bas ?
    S _ Je reste perplexe, tout comme pour ces infos-là. C’est vrai que la tête du chinois ne va pas se coller seule et s’adapter à celle de l’Italien, comateux. C’est vrai que les Rohingyas, ça continue de saigner au ‘’ Myanmar de Birmanie…
    M _ C’est vrai aussi que Daech, ce putain d’EI, qu’il périclite, mais qu’il fait encore tonner des bombes pour alimenter les enfers quotidiennement de centaines de civils innocents, dans vos pays d’Europe, Mamie Student.
    S _ Dans les vôtres, ça pète aussi, Mondoc ! Les arsenaux qu’on découvre, juste ciel, là chez vous ! Marrakech, Casa, c’est où, dis-moi ? Des tonnes de drogues diverses, ça vient d’où ? !
    M _ Je reviens à mon sujet ! La Paonne, m’appelle de votre aire justement, Madame Student ! De votre sphère éthérée, et en PCV, SVP ! Alors que je suis dans l’impossibilité de la soigner. C’est une erreur. Je ne suis ni un spécialiste des marabouts ni un psy des revenantes,
    S _ Encore moins un saint ou un ange, qui plus est !
    M _ Ne font-ils pas des gardes, le week-end ceux-là, non plus ? Phoner de l’Au-delà, à ce moment, pour me rappeler les viscères enflammés de son vivant est une impéritie. Ces questions existentielles, matérielles et immatérielles, va-t-elle s’en souvenir ? Et me les rappeler, là-aussi, cette momie ?
    S _ Elle a vécu comme une célibataire jusqu’à cette retraite-là. Sa tendresse de paonne, sa frime, l’a poussée à se ranger dans cette basse-cour de mâles en rédemption avec un ange alcoolique, en perdition !
    M _ C’est le Diable alors ! Satan, Lucifer, le Démon ! Bof ! Les enfants de Bacchus et ces Faunes, sont portés sur le sexe et le vin. Comme s’il fallait être ivre avant de manœuvrer une femme, pour la forcer de coucher. La conquérir et lui plaire vaut mieux que de la contraindre ou de l’apitoyer ! Enfin !
    S _ Elle a choisi la banalité, le couple sans amour, pour se ranger et palier aux incongruités de la vie.
    M _ La case qui lui échoit, c’était de se caser, au lieu de flirter, à la va-vite ! La drogue du couple, l’amour, avant la mort, ça paie !
    S _ La paix !
    M _ La paix afin de fuir la misère et les coups durs de son village rifain. C’était navrant, mais bien avant Fikri, ses espadons écrasés, le Hirak et ce Zafzafi et ses copains qui ont mal tourné.
    S _ Les stress pénibles, les aléas rendent malades les meilleures ouvrières. Alors elles marchent et ont manifesté, elles aussi !
    M _ Il semble qu’elle devint malade de son directeur, la Paonne. Un coopérant technique de son état, un diable veuf, un rustre de surcroît, qui l’avait harcelée et qui avait juré de l’agresser littéralement dans son boulot à trois sous, si elle refusait de l’épouser.
    S _ Ah bon ! On va jusque là pour se marier dans votre respectable pays ? Chantage, plus qu’amour, ou balivernes ?
    M _ Désir et passion sauvage, d’un seul côté ! Je ne sais ! Celui du mal, du mâle, avant la rapide mise en scène des mariages. Et la prison, comme étape de repos, à regret !
    S _ La mort, la fuite et le départ au Barzakh, finirent de calmer leurs ardeurs. ‘’ Une fois mort, plus rien ne périt’’! ‘’Les amants de l’au-delà’’ ? Sont-ce des titres de films ? Ou de simples expressions qui me sont venues et qui collent à ce couple bizarre !
    M _ Epousée quasiment contre son gré, elle a fui ses problèmes de sa famille, sa mère, une radine qui la détestait, le loyer qu’elle devait se débrouiller et son triste logeur, ainsi que les graves soucis d’argent de sa chômeuse de jolie sœur. Tu confirmes, la Messagère ? La majorité des nôtres, africains, indigènes locaux, citadins ou qui plus est, ruraux sont ainsi pétris. Tu confirmes, la Messagère ?
    S _ Je le sais, Toubib et je te confirme ce que j’ai dit sur les aveux de ce couple de morts que je sui venu corriger ! Et par là, les sombres et violents comportements de tes contemporains.
    M _ Quid du sexe ?
    S _ Le sexe devient le modus vivendi, l’emblème de tous, celui bonne ou de mal-vie. La malédiction de l’homme est inscrite sur son sexe !
    M _ C’est un autre titre de film ?
    S _ La malédiction de l’homme est écrite sur son bout de chromosome. Plus que l’amour, le culte ou la divine et palliative beauté ! Plus que l’argent, le pouvoir, le sexe est une arme de vie !
    M _ La vie dans ce pays est un enfer déjà pour les exclus. Pas besoin de les embêter dans l’Au-delà, ils auront déjà payé !
    S _ Bah !
    M _ Seulement, pour répondre à ce couple, côté femme du moins, je te dis en substance. Ces soucis, ces problèmes sont ceux de toutes les personnes, comme des millions de femmes africaines, qui n’ont pas eu de chance et qui végètent dans la merde, en attendant de sauter sur les barques ou sous les vagues !
    S _ Ces bavures et ces erreurs par la suite, sont celles d’une personne exploitée, qui gagne peu, malgré son relatif savoir, sa technicité et son rang. Et après, qu’as-tu dit à cette Paonne ou fait, Maidoc ?
    M _ Au revoir, lui dis-je. Si jamais tu chutes ou que tu reviennes ici sur Terre, je pourrais t’aider comme avant, afin que tu puisses mieux entendre et corriger ton destin et surtout mieux voir où va ton intérêt. J’ai conscience de tes regrets et de tes déboires. Mais, tu es devenue un esprit ! Patience, alors ! Attend, Mme Student ! Elle va te ramener sur le sol, pour te délier de tes erreurs passées et changer ton karma, fortifier ton âme, pour une autre meilleure vie.
    S _ Je ne lui aurais pas proposé plus que tu ne lui a dit, Mondoc !
    M _ Parallèlement à ce quiproquo, d’outre-tombe, qui me dépasse, le phone sonne encore. Et c’est toi, qui arrive ! Toi l’espionne de l’Au-delà, toi la Student ! Avec ton bavardage intemporel, te voilà revenue, ma chère Laury pour sauver l’humanité !
    S _ Tu parles, Mondoc ! L’espionne qui est revenue pour son 74 ème épisode de son épopée, celle que je suis, vient t’offrir ses délires et pour te sortir les vers du nez !
    M _ Une espionne mystico-mythique de l’espace-temps, est la bienvenue ! C’est un air frais, avec cet été qui dure ! Une nouveauté, avec ces banalités politiques que l’on vomit et qu’on remâche et ravale comme des remugles de vaches vieillies et avachies !
    S _ Je viens pour passer une consultation gratuite, au profit de mon protégé, le prince Hébreu ! Je n’aime pas dire ‘’Juif’’, c’est comme arabe, ça indispose certains ringards !
    M _ Ils se sentent visés les leurs, et ils se croient réprimés par de telles appellations. Un statut qu’ils retrouvent aussi péjoratif que le mot islamiste , que j’ai tant et tant analysé !
    S _ David Salomon, le 60ème de nom, t’a déjà consulté !
    M _ Je le connais, Mamie ! C’est un personnage intéressant, militant de son état, pervers, sournois et querelleur !
    S _ C’est une richesse caractérielle pleine de connaissances !
    M _ Un portefeuille de contacts ! Oui ! Un monument de complexes, un prophète et un roi arrogant. Il est Zemmour, BHL, Finkielkraut, la cabale sioniste du philosophe et dix autres pareils, de son espèce racée et de sa tribu messianique, de France et de New-York, à la fois !
    S _ Arrête, tu déconnes ! On dirait un arabe mal rasé qui parle ! Laisse-moi le faire entrer. Il a longtemps hésité avant de venir.
    M _ J’imagine qu’il sait le rapprochement du Hamas de Gaza avec les-leurs de Cisjordanie et de Palestine !
    S _ Lui qui aspirait au trône d’Israël. Il est tombé malade et se faisait soigner à Paris. Sans succès certain. Il est revenu plein de traumatismes. Physiques, mental, fibromyalgique, politique, économique, philosophique et religieux et laryngé ! Aphone et quasiment nerveux, querelleur potentiel. Bref il veut te consulter.
    M _ Moi ! Harbech ? Vade au trou, Sainte Anesse ! Un prince mort, qui revient de l’Au-delà pour consulter un zouave de Médecin, qui n’est même pas connu du palais de Rabat ! Et qui ne s’est pas rasé ce matin…C’est un délire, madame Student !
    S _ Du calme Toubib ! C’est plus pour ta sagesse que pour tes compétences qu’il veut te rencontrer…
    M _ Laisse-moi rire ou me moquer de moi-même !
    S _ Non merci.
    M _ Je ne partage pas ton jugement de travers, ma Vieille chipie.
    S _ Je t’aime et je te respecte plus que ça !
    M _ Allez, crache !
    S _ Bref, c’est un burning-out existentialiste qui, c’est certain, s’est aggravé dans l’Au-delà au vu de ce qui se passe sur la Terre. A cause des Sionistes et de leurs comparses de la haute finance, industrielle et de guerre !
    M _ C’est quoi ça ? Explique aux pauvres lecteurs …
    S _ Tu le sais, Maidoc ! Et lui, comme un Hébreux racé de longue lignée, tu l’as dit, il n’aime pas cette injustice. Une bravade constante, un entêtement de déments, commis au nom des Juifs qu’il représente, ici, sur leurs cousins sémites, les fils d’Abraham, dont il descend de par Sarah et Idhak
    M _ Ah ! Isaac, Celui qui rit ! Viens mon frère, on va s’embrasser !
    S _ Attend, please, one minute ! Avant de te mouiller !
    M _ On dirait qu’il travaillait chez Web Help ou chez Fastbrooken dont l’avocat mercenaire vous cherche noise, à partir de sa Témara, pour que vous lâchiez ces pauvres gars et ces gentilles garces, qui sont aussi grillés par leur travail d’assujettis à la multinationale !
    S _ Le brouhaha des généralistes ne servira à rien. Calme-toi. Tu n’auras nul soutien de tes pairs. Et puis, t’es hors jeu, depuis que se sont installés au privé cet autre couple de toubibs M. Choduho et Mme Viduba
    M _ C’est un impair ce métier de c… ! De cafouillards !
    S _ On a détruit la médecine, dit humaine, dans ton pays. Le privé a été vendu à tous les vents par tes dignes poltrons de patrons, devenus des sous fifres, depuis qu’ils sont aux ministères, avec tous les cumuls de privilèges népotistes ou usurpateurs qu’ils se sont arrogés ! Marx est devenu expansionniste. Vive le communiste impérialiste investisseur !
    M _ Je les préfère aux envahisseurs. Ne me fait pas dire ni écrire aux terriens, ce que je n’ai pas dit. Je ne veux être grillé par personne !
    S _ Le capital est obligatoirement créditeur et envahisseur ! Les multinationales et les banques de poids, c’est leur boulot mon pote ! Va te renseigner ! Demande à DSK qui est marocain comme toi !
    M _ Ils exècrent et exploitent les nôtres. Qui a dit que l’esclavage n’existait plus ?
    S _ Allez, Mon Doc ! Assez de banalités, tu vas chasser mes honorables lecteurs !
    M _ Ok ; je saute du coq à l’âne.
    S _ Ils vont se fâcher !
    M _ Qui ? DSK ou DS 60 ? Nathan Yahoo, Trump, Macron ou le Pape?
    S _ Continue comme ça et ils vont te tarir ! On va voir où tu vas errer, au ciel, et qui s’emportera à ta venue !
    M _ Quand je lui parle, à DS 60, ton poulain Juif, de la démocratie en Israël ou du droit des Arabes, ici en particulier, ou en Orient, il me parle de démocratie chez eux !
    S _ Le Paria !
    M _ Et dire, que la ministre Azoulay ou son Conseiller de padré, qu’ils sont bien des notables de chez nous ! Il est né où ton zouave de prince charmant ? A Essaouira ou à Rabat ? On l’aurait repêché d’un puits comme Joseph ou sauvé d’un fleuve, comme le fut Moïse ?
    S _ Cesse de radoter avec tes allusions alluviales ! Reviens à la raison !
    M _ On est dans un roman ou pas ? L’Unesco enseignera ces vérités nouvelles, dont dépend le sort d’Israël qui ne veut pas appliquer La vérité mais Sa raison ! Et les Usa, ne veulent pas débourser pour cette boîte à instruments-là !
    S _ Attend !
    M _ Quoi ? Que je finisse, donc ! La montée de l’affriolante Laoufir en nouvelles noces chez DSK. L’ascension de ces Kahenas et Chipies à la tête des organisations est garantie. La fermeture d’Al Qods aux Musulmans et l’ouverture des caniveaux pour les lui faire passer dessous et dedans seront ses sujets de prédilection.
    S _ Mais David-Salomon le 6oème, il connaît tout ça !
    M _ Attend ma Maboule, s’il vient, le DS60, c’est pour bavarder ou pour me faire perdre du temps, en faisant semblant de consulter, pour me tirer les vers du nez..
    S _ Ce sera l’occasion de te faire payer !
    M_ Sa tête ?
    S_ Non ! Il te paiera en différé et hors taxe de douane, au Barzakh ! Les dollars de l’Au-delà sont de devises fortes. Une monnaie à valeur de bénédiction !
    M _ Alors, je lui cracherais, pardon, je lui sortirais, mes quatre vérités ! Mes 3 milliards de centimes, comme honoraires. Juste salaire pour faire du bien autour de moi et à moi. J’en ai marre d’écrire, discrètement et poliment. Marre de lui écrire sous toutes les voies et insinuations, sans succès.
    S _ Réveille-toi ou va dormir. Je repars. Au prochain feuilleton, Mon Pote. Je vois les tiens…Comment-vont-ils ?
    M _ Adam dessine toujours et colorie de petits hommes. Il les parfume au Classic Aoud. L’encens de Saja, au santal, offert par M. Bahram, l’ambassadeur du Koweït, si Cher à feu Hassan II. Comment va-t-il, celui-là avec sa dramatique tristesse ? Celle d’avoir perdu son seul fils. Un être si jeune au début de cet été !
    S _ Salut Docteur ! Je pars. Voici ton Adam qui arrive ! Laisse-le placer un mot ! Dis quelque chose au micro, mon chéri !
    Adam _ Mais t’as pas de micro. Tu me prends pour un nul. Qui t’es d’abord ! Je laisse un message quand-même ! Arrête de fumer Papa ! Sinon qui s’occupera de moi, quand mes grands-parents seront partis ?
    M _ Il y a des poèmes et des idées, des vers, qui viennent des près et des fleurs. D’autre viennent de si bas, que c’est honteux de les décrire, tant qu’on espère les voir partir en fumée. Je souffre de regarder le ciel, la nuque m’indispose et la gorge me serre ! Pourtant, Mme Student, il suffit de regarder le ciel pour supposer ou comprendre que cet univers a besoin d’un Créateur.
    S _ Hello, Maidoc ! Je te laisse rêvasser. A plus, je pars.
    M _ Non Mamy je ne suis pas prêt ! Retourne d’où tu viens, ma ‘’fossile’’ chérie !
    S _ Je voudrais t’emmener, car j’aime ta compagnie. Tu ne te plaindras qu’aucun ennui.
    M _ Je ne te conviendrais pas. Je ne supporte pas les Tiadal et autres Sildénafil ! J’ai bien des choses à faire ici, avant que ma mémoire ne parte et que mes muscles ne fondent dans leur paralysie !
    S _ Pourtant Dmitri Medvedev (ou Maidoc ?) aurait été reçu au Palais. Par le Roi !
    M _ En cachette ou discrètement, sans trop de tralalas, afin de ne pas faire de l’exubérance autour de cette paradoxale et renaissante amitié prorusse. Le blondasse qui nous sert de Chabat-et-Ilyas réunis, à la Maison blanche, risquerait de ne pas apprécier cette proximité-là. La tolérance n’est pas de qu’il affectionne le plus.
    S _ Oui, c’est vrai la Maison blanche servait de maison de tolérance, à Fès, du temps des colons ! Comme Moulay Abdallah, le quartier tout près des jardins et du Palais.
    M _ Tu te trompes de palais, de planète et d’époque, ma Belle !
    S _ J’arrrrive…pour te prendre !
    M _ Hawell, dégage ! J’y suis, j’y reste ! Mais avant, répond-moi, si tu le sais, toi la Revenante !
    S _ Goule. Parle !
    M _ La vie, l’esprit, l’âme…Comment définis-tu ces dites parties qui meuvent ton corps, dans la veille ou durant ton sommeil, ou qui la quittent, sans que tu ne puisses jamais mettre la main dessus, les voir un jour ou les sentir, ne serait-ce qu’un peu ?
    S _ Définis-moi d’abord, Docteur, la vie ! Puisque tu en parles tant et que tu la préserves et la soignes des fois ?
    M _ T’as le Larousse, la Blonde ! Ton dico de prof, chère maîtresse. N’est-ce pas ?
    S _ Ses pages sont déchirées, roussies, absentes ou moisies, depuis que je suis partie. Morte, avant d’être revenue et retournée, ici et maintenant ! Je ne saurais plus l’utiliser.
    M _ C’est vrai que maintenant, on ne tourne plus la page. On la garde et la regarde, souvent à l’œil. On ne salit plus les pages, on clique sur la touche ou la souris et on les survole ou les lit, quand le temps le permet.
    S _ Idem, pour tes plaisirs. Une puce et tu appuies sur la souris ou le bouton. Pas besoin de moi. Mieux, tu pourras partager tes clics avec tes Fakinistes…à l’œil.
    M _ Mon passé s’est effacé, mon présent se gomme aussitôt et je sais que je ne retiendrais rien de l’avenir, qui ne saurait durer et tu me racontes des conneries, La Blonde. Ce n’est pas un matos que je pourrais vendre ou inventer. Même si tu m’en donnes l’idée.
    S _ Bravo docteur pour ton éternel combat. Dommage qu’il n’y a pas beaucoup d’intellectuels comme toi pour essayer de faire vivre et avancer le pays. Le Nobel t’attend !
    M _ C’est trop pour moi ! Il peut attendre.
    S _ Je te comprends. Si tous les médecins avaient ton attitude et ton comportement, bien des choses seraient différentes. Tu es un militant actif et convaincu. C’est pour ça que je te donne rendez-vous, ici-bas ou là-haut et on s’amusera sans retenue ni freins
    M _ Merci cher amie tu fais autant et mieux ! Et puis, c’est encore toi qui me pousses à persévérer. Par ton exemple, ton objectivité vigilante et tes encouragements aussi.
    S _ Omnia vincit amor ! L’amour vaincra tous les cœurs.
    M _ Dis-le à ces hommes et à ces dames !
    S _ Plaire et aimer, pour vaincre la mort par la vie et notre inéluctable retour…
    M _ Sinon, comment éloigner la peur de la mort ?
    S _ Cesse d’en parler ! Occupe-toi de soigner et de te réjouir. Vis ! Tu n’as pas vu comment tu es essoufflé ces jours ? Et lors de cette réunion, tout pâle, tu n’arrivais même plus à parler ni à lire ton discours ! Vis, mon vieux !
    M _ Comment ? Avec quoi ? Avec qui ? Pour qui ? A quoi ça sert? Et jusqu’où ça ira ? Puisque ça finit totalement un jour.
    S _ Vis comme si rien n’était le cours de tes jours ! Vis sans penser à la mort aussi souvent et aussi fort. Crois-en-moi, mon Pote ! Je suis une revenante.
    M_ Silence des autres !
    S _ Ça ne te suffit pas ?
    M _ Il y comme un silence chez Ce Lecteur.
    S _ Et ce ciel et cet univers ?
    M _ Il y a un X derrière !
    S _ Et c’est pour qui, cet univers ? Rien que pour nos insectes toxiques et nos vers ? Ce n’est pas un jeu futile, mon vieux. Il y a un Créateur derrière !
    M _ Tu prêches à un con vaincu.
    S _ Pardon !
    M _ Tu prêches, à un convaincu, disais-je. Mais aux autres, tu racontes des histoires, maboules !
    S _ Ta boule ? Le Gros !
    M _ Non ! J’ai dis maboule, ma Fofolle ! Je te précise Femme et je te demande de m’écouter, pour une fois. Tu racontes des âneries, ma Belle !
    S _ Moi des âneries ! Je viens du Barzakh, aux fins de mission de sauvetage humanitaire, pour m’entendre dire des insanités pareilles par un Toubab en déphasage ! Docteur, dans un pays de dessous développés ! Par-dessus le marché ! Non, c’est trop, mon Dieu ! L’enfer est plus simple que ces gens-là !
    M _ Rajeîi le Allah ! De grâce, écoute et reste avec moi, par delà les plaisanteries et les jeux de mots !
    S _ Je ne supporte pas tes plaisanteries et je ne les tolère de la part de personne, d’ailleurs! Va au…
    M _ Madame la Fantôme, ma Revenante Chérie ! S’bare ! Je parlais des humains, de ces peuples, de ces gens ! Ils sont déçus pour avoir été abusés ! Agnostiques ou athées, ce n’est pas là, la question ! Ils ne croient plus en rien ! Ils connaissent les batailles des religieux et les dégâts de leurs guerres. Ils ne croient plus en personne. Les prêcheurs et autres gens cultivés, les gérants des états, les leaders, ils sont comme cet écrivain de son état et escroc notoire. Ils sont prêtres et pédophiles, ils sont religieux et assassins. Le meurtre leur sert de solution, froidement politique, pour assoir leur puissance. Et quand ils parlent aux peuples de la religion et de la morale, et de celles des autres, hé bien, les gens ne croient plus en rien. Cqfd !
    S_ Ok Doc ! Maintenant, tu as été plus clair ! Pour ma part, en ce qui me concerne, dis à tes amis et saches, que je suis venue,
    M _ Pour me tenir compagnie !
    S _ Et surtout pour te rassurer afin que tu puisses réparer tes erreurs et pour contribuer à réparer les erreurs de tes semblables. Je te livre le message en deux mots : « Vis et aime » ! Car, aimer est l’assurance-vie ! Le moteur de la vie, le ciment de la vie, le but de la vie et le facteur de transmission de la vie.
    M _ Tu te répètes et tu racontes mal ce que n’ont pas cessé de dire les poètes et les prophètes. Tu ennuies mes lecteurs par ton prêche sur l’amour qui est le but de la vie ! La vie en tant qu’entité et phase existentielle déterminée. Mais pour le bout d’homme que chacun est, pour lui sa question est ‘’c’est quoi Sa vie ‘’ ? Que représente son brin de vie ?
    S _ Sa vie, c’est un trait d’union. Alors, assez prôné et harangué. A un autre sermon !
    M _ Oui, pour un autre serrement, Ma Vie !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 19 octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant


    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances

    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie…Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.

    Des esprits
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    Apocalypse retardée et résurrection précoces
    On peut leur parler d’ici, Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Enadafa mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.

    Rencontres
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense, Tous les anges seront de la partie.
    Mythe et mythologies réactivées Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terrestre des brunettes fantômes
    Détour sur les affres et les sujets de la rédemption. Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, saddamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.

    Et puis les dossiers allemands !
    Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste sur d’autres victimes innocentes des malheurs des Juifs. Les mêmes victimes du célèbre berger David. Le père du roi Salomon, Salomon. Edda Yaôud, qui d’un coup de tire-boulette, sournoise et perfide, traîtresse et fourbe, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là leurs descendants. Ecroués dans ce centre de concentration et d’apartheid au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides sont restés plus ou moins chez eux, en Palestine. Zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration, n donne nul regret ni culpabilité à ceux qui ont créé Israël. Havre de paix en pleine aire de guerre, chaud de ses armes atomiques, un véritable porte-avion nucléaire, en face des pays musulmans et des russes, sanctuaire de la démocratie (sic) en face des déserts

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Pas loin, et plus près d’ici et plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies ! Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité.
    Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains, qui firent et qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !

    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi, feue la blondasse avec tes deux gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, et chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof…Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi ruiner ton reste de méninges, dans ta soliloquie torride, digne des toréadors de la masturbation cérébrale, des faiseurs de partis politiques, qui mangent ton pays, à bras ouverts ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher Toubib, les revenantes que je te confie afin de corriger et soigner les âmes des trépassés que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avoir besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !

    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entre-eux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zafzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots, de reptiles et autres vampires du pouvoir ou tahakoumistes !
    M _ Allez vous deux, vous tous, faites taire vos querelles puériles de syndicalistes en mal de grève ! Ne faites pas comme des zoufrias ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! Oui, la politique est une chose ! Wakha ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales ou des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple, et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent loin de l’arène aux lions, est un jeu partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours.
    M_ Ah ! Ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplices à vivre ces épopées, terrifiantes et dramatiques, rarement heureuses, sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins d’ignorer encore Student ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans sentiments ni pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chroniques et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par quatre chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit cela directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse, au Nord, de tous vos amis arabes et musulmans.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut. Et puis il ne prendrait pas de photo à l’Elysée avec le Roi !
    M _ Ne sois pas mauvaise langue, alors ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe ! Je pensais dire ‘’Prof’’, ma chère professeure !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes ni enfants, ces casse-têtes, criards et turbulents, ces râleuses de nougarates*, sans gamins turbulents, sont des espaces antistress pour tous. Des centres de cures sociétales qui rapportent des impôts et des recettes à l’Etat. Voire aussi du calme aux familles. Beaucoup de gens y ont établis leurs bureaux aussi. Et ce sont aussi des endroits de ralliement et de rendez-vous d’un tas de gens. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, ces fumoirs, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ou vos ordures toxiques! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S_ J’en doute ! Tu exagères, Maidoc ! Ils vont te cherchez noise, tous ces partis pour tes piques ! Et, ils vont se liguer contre toi. Pour une fois ils seront unis, grâce à toi, afin de te faire taire, te punir ou t’affamer !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs partout nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos cinémas, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines nuisibles, qui roulent ostentatoirement devant la police et ses agents ? Sont-ces offenses, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse ainsi puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ? Corrige ton tir!
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, ces poubelles, diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S_ Tout ceci, relève de l’inculture civique manifeste ! L’éducation manque, c’est tout. Ce n’est pas le rôle des multinationales qui viennent vous transporter.
    M _ Là, ce sont des traces ! Des ordures et des offenses. Et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes et leurs excès qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs facondes et de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses, bien ou mal acquises, infectes ou saugrenues ! Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Même quand elles achètent ces sorditudes* de l’étranger ! Des magasins de rebus de fringues troués rapiécés et signées, des décors dépassés ou des tableaux mièvres
    S _ C’est la mode espèce de paysan arriéré ! Incapable de faire de telles dépenses, tu parles par jalousie.
    M _ Non !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M_ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums pharamineux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    S _ Je rêve ? Tu changes de ton ! C’est une mélopée divine que tu me sors là ! Tu étais invité des fois ? Ou pour une fois ! Et voilà que tu critiques tes hôtes !
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, aux tentes largissimes, qui par endroits laissaient respirer les arbres, propres et polis…Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée…De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste… De beaux tapis, quasi neufs, étendus et répandus sur l’immense jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Redites.
    M _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? Des rencarts pour de prochains contrats ! De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social ? De l’histoire et de la religion ? Oui, des blagues, chacun plongé dans son phone !
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ?
    M _ Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et je vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et …te taire le suivant ! Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore.
    S _ Tu n’as nulle idée non plus de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Moi, Maidoc, je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te rassurer et pour dire des choses à tes…
    M_ Moi, athée ? Hram âliq a lkaîya ! Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y a Un ‘’X’’, derrière !
    S _ C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire.
    M _ Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque ces ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, ces branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants encore ou simplement ceux qui vont te manger ! Les insectes et les vers.
    M _ Moi, être mangé par les insectes et les vers ? Quand même ! Avec tous les alcools que j’ai bus et les parfums que j’ai mis, je vais les faire fuir et les intoxiquer…
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi et ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, bout de bambou, sceptre de ton monde et de ton espèce, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, elle est pleine de reptiles et des fossiles des tiens. A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ J’ai expliqué à mon bof Med, que la tête du mouton de l’Aïd El Kébir ; offerte par le frangin, et que nous partageons ce soir, en pensant aux chefs démis prochainement de leurs ministères et fonctions, que ces bouts de viande allaient le reconstruire. Lui donner d’autres protéines nouvelles pour soigner son vieux corps… Et à cet chef un autre gouvernement. Les moutons, c’est utile, ça nourrit en votant. Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu, Maidoc ? Et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme… des fois?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, ma chère Student, l’esprit de cette réponse faite à Christian Labrune.
    S _ Qui c’est celui-là ?
    M _ Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains. Et plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Mon propos, c’est Le civisme universel. Une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas lors de la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner ces impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays.
    S _ Comment ?
    M _ Tu plaisantes ! Regarde les infos ! L’intérêt est d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à cet éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  » l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’.
    S _ Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ un peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont leurs parrains et les premiers à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel. C’est un spectre qui te le dit, Mondoc ! Je Transmettrais tes dires et ton ire à qui de droit et à qui sait lire. Tu fais plus de boucan que le Hirak, Chabat, Benky, Ilyas et Ayouch, réunis.

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LA NATURE AURA RAISON DES RUINES ET DES HOMMES

    ‘’Les frictions infernales’’, épisode 73 des chroniques différées de Mme Student.

    Le réveil des rois mages, flirt mystique avec des revenantes

    Dédicace et condoléances
    Ces pensées très tristes et impuissantes, sont dédiées à cette fillette, morte subitement, dans la cour de son école.

    Flirt ou tango mystique
    L’enfer est déjà sur terre. Avoir pour être, posséder autrui, ses libertés, son être et ses avoirs ! Inceste et onanisme, pédo, homo, zoophilies, népotisme et corruption de la personnalité et de l’identité, conquérir et dominer ! Meurtres gratuits de déments aux pays des libertés, guerres de ceux-là qui s’impliquent dans les pays riches et/ou arriérés. Flirts mystiques, par religiosité, esprit de libérateurs et des libertés, mythes de démocratie… Pavé de bonnes et de mauvaises fréquentations, l’enfer est déjà sur terre pour adapter aux affres les siens ! Madame Student revient dans cette scène pour y distiller ses chroniques sociales mythiques.

    Idées vagues et réflexions parcellaires
    Sincère franc, charitable en paroles, loquace comme un philosophe et dispendieux comme des riches, obsédés par les conquêtes, les gains et les achats, nos mots, m’as-tu vu, calques ou copies, sont des voiles. Nos pensées, nos idées, leurs mots sont des habits de fortune ou de luxe. Nous les formulons comme un étendard révélateur ou des voiles cachotiers ou de pudeur, pour exprimer selon notre richesse, notre être et notre paraître. Cet aspect de notre être ou de notre personne, celui que l’on brique le meilleurs de nous-mêmes. Pour faire la quête de notre contenance, certes, mais aussi la conquête de l’estime d’autrui, de son admiration ou de son simple respect. Je me dépense pour être, je me vêts pour être, par ce que j’ai pour être.

    Le flirt mystique des revenantes
    Présentation du deal. Mesdames Ghinsatni Wemchate et Ghissiri Mouti-Blache, deux métisses sud-africaines, ont des problèmes de réception de l’Internet.
    Ces grandes âmes, sont des revenantes, de nouvelles messagères de l’équipe des revenantes de madame Laure Student. Laquelle, mes vieux lecteurs le savent, est devenue à son départ de Kénitra, (du fait de la pollution toxique te puante qui y règne, comprenez à sa mort), une meneuse de femmes !
    Elles ont comme tâche ici, dans ce 73ème épisode des chroniques infernales de Mme Student, et ce depuis leur réincarnation, de retrouver les esprits de nos célébrités défuntes. De les diriger au besoin et de leurs transmettre nos amoures réelles et nos pensées positives, en plus de les coacher et de les entourer de conseils afin de mieux plaire à leurs peuples, à leurs fans et leurs descendances.

    On peut leur parler d’ici,
    Sauf que le Net ne s’est pas encore entré dans les usages de tous les esprits des morts. Les anges si, ils travaillent avec et bien avant son invention humaine…Ce reste de vie, l’esprit, quitte donc le corps délabré et se repose. Les esprits des morts stagnent dans l’inter-monde, en attentant l’Apocalypse et la Résurrection. Certaines âmes bénéficient de réincarnation pour se corriger et se refaire. D’autres vont dare dare au paradis sans jugement aucun…Mais c’est rare. Ils appliquent durant leur vie le simple précepte que l’on dit être musulman : « Nadafatou mina el imane ». Sauf qu’il est de très bons athées, qui quels que soient leurs cultes d’origine, sont bien plus propres que la masse des islamistes, des juifs, des bouddhistes et des amères-loques*.
    Nos héroïnes vont ainsi rencontrer les personnalités qui ont marqué le monde et fait les civilisations, pour laisser leurs traces sur l’histoire du monde. Les patriarches mythiques devenus des prophètes, des saints ou des demi-dieux, les empereurs importants de par le monde et les grands rois, tels Hassan II et bien d’autres saints. Nos héroïnes vont leur présenter les hommages vivaces et les pensées de leurs fidèles laudateurs, car à l’endroit de leurs repos, ils ne les ressentent plus. Puis elles verront les grands ministres, les généraux, les opposants liquidés, ceux périmés, les chefs des partis politiques, les vétérans des résistants, puis son illustre père, Mohamed V, ainsi que ses prédécesseurs anté-coloniaux, dont le maréchal Lyautey, le célèbre cousin de Mme Laude Student, notre héroïne de service. Ils vont reparler franchement et sans censure de l’histoire mondiale, la locale de nos indigènes, puis des péripéties de nos dynasties du moyen-âge, de nos Homos sapiens primitifs jusqu’aux ancêtres des ères reptiliennes. Cela fera beaucoup de travail en fait. Mais le temps est contracté, elles ne sentiront pas de fatigue à la tâche.

    La tâche est immense,
    Tous les anges seront de la partie. Elles passeront en revenue les 5 dormeurs de la caverne, les 5 hommes (crânes) de Jebel Irhoud, Alexandre le grand, les Pharaons, tous les Césars, y compris ceux du cinéma, Brahma et Bouddha. Les Nobels de la paix, dont la criminelle Aung San Suu Kyi. Elles auront ainsi interviewé Moulay Idriss, des deux et leurs descendants, Tarik Ibnou Zyad, Kamal Attaturk, Jamal Abdenoceur, Saddam Hzine et Kadhafi Znaga Zanga ! Et bien d’autres dont j’ai oublié les noms…Ça me revient Yasser Arafat, Shimon Perez, Yitzhak Rabin, et ces gaulois de Rabelais, Molière, Racine, Rousseau, Montesquieu, Lamartine et Hugo…. Napoléon…l’exilé de Sainte Hélène, comme Mohamed V de Madam Gascar. Ces bons nôtres de Harba et Zhiliga, Houcine Slaoui, Tayeb Laêlej et Taïeb Seddiki…les deux géants des planches sont cuits. Sauf que Laêlej est un vrai menuisier et poète ! Ces pyramides cairotes d’Oum Kaltoum, Asmahane, Farid, Abdelwahab, Abdelhalim… Puis encore ces phares germaniques de Marx, Freud, Einstein…Lénine, Hitler, sont aussi sur leurs listes… Les autres sujets de SM, à cause du Brexit, tant pis, je ne les citerais pas ! Et puis, il y en des tas encore ! Je ne peux ni les citer ni les retenir. Ce sont des générations et des générations qui nous ont laissé des conneries et bien de positifs souvenirs. Wikipedia et Google vous renseigneront.

    Le boulot terres des brunettes fantômes
    Ainsi, nos africaines, venues pour notre rédemption, auront visité les calcinés de Daech, dont elles suspectent le chef, Abou Machette mille fois tué par les américains, d’être un faussaire. Un terroriste escroc et un falsificateur. Un espion judéo-chrétien et ses conseillers, des gradés militaires, sadamo-irakiens !
    Nos héroïnes de l’au-delà, messagères non prophétiques, visiteront les âmes des enterrés vivants. Ceux des fosses de Bosnie Herzégovine, des Rohingyas de Birmanie. Ces victimes du nettoyage ethnique; massacrées en masse et enfouies par la ‘’prix Nobel’’ Aung San Suu Kyi et sa junte militaire birmane du Myanmar.
    Et puis les dossiers allemands ! Les Nazis seront écoutés pour le massacre les Juifs allemands de l’Holocauste, qu’ils ont calcinés. La belle humanité des parangons suprêmes ! Des puristes qui illustrent leurs identités d’êtres supérieurs dans leurs démocraties civilisées ! Et au-delà. Exemple : ces injustices des réparations, faites sur le dos des autochtones et des voisins arabo-musulmans. Des injustices causées par les victimes de l’Holocauste, des victimes innocentes des malheurs des Juifs, elles-mêmes, victimes du célèbre berger David, père du roi Salomon, qui d’un coup de tire-boulette, sournois et perfide, terrassa le Goliath palestinien…Ils sont là ses descendants. Clouées dans un centre de concentration au Moyen-Orient, par les fils des victimes des Nazis ! Ces apatrides, restés plus ou moins chez eux, en Palestine, zélotes de l’Islam, par contiguïté, seront entendues pour leur emprisonnement ethno-religieux dans des camps de concentration. Plus encore, c’est l’affliction devant eux dont les têtes ‘’aborigènes’’ ornèrent les piques et les créneaux de nos murailles épiques fassies !

    En résumé, si vous avez tout lu.
    Les Inspectrices angéliques de l’Au-delà verront ainsi les victimes des guerres coloniales, des guerres de religions, celles livrées aux indiens et aux noirs, puis celles des guerres mondiales et celles des guerres livrées aux Indiens, décimés qu’ils furent et ces Noirs, kidnappés par tribus entières pour devenir des esclaves depuis l’antiquité. Puis les messagères du bien, je n’ai pas dit les ‘’mégères’’, monsieur le concierge, étudieront les guerres mondiales. Celles ahurissantes et démentes entre Catholiques et Protestants et pire encore, celles de nos jours, des Sunnites et des Chiîtes. C’est mon drame ! Là toujours, devant vous, ô ministres intègres, dans les pays fracassés par les Américains et qui firent, qui font encore la joie de leurs antiques et ataviques ennemis.

    Dialogue entre Maidoc (M) et Student (S)

    S _ De ce fait, les karmas bousillés de tout ce beau monde ont besoin de résipiscence et donc de métempsychose ! Un toilettage du corps, de l’esprit, un nettoyage de l’âme ! D’une rééducation dynamique en profondeur aux fins de leur réédition sur terre. Une nouvelle vie, où ils seront logés dans une autre chair, afin de tenter une nouvelle fois leur et de réhabilitation sur terre. Elles vont assister à la nouvelle plongée de ces esprits dans d’autres corps, ici dans le monde des vivants, ou sur d’autres strates et sphères de l’univers, en hommes ou en bêtes , selon leurs choix et les disponibilités qui leur échoient.
    M _ Comment faire pour les morts ? Messieurs, il y a l’ADN résiduel, ses infimes traces ou ses copies notées dans l’Au-delà. Et puis la télécopie 4D ! La copie photo, télécopie espace-temps.
    S_ Ce recyclage, cette foire inlassable de sessions, ce cinéma en multi vision, cette miséricorde faite pour réchapper les âmes des morts et les réhabiliter est d’une bonté et d’une commisération céleste unique, une divine et inextinguible grâce.
    M_ Et ce cas est celui de nombreuses dames aussi, ce qui donne en résumé ceci. Elle était jolie angélique ou disons, belle ! Elle a pris de l’âge et contracté un homme et des maladies. Elle s’en est servi et quand elle ahanait sous leurs poids, elle se disait qu’elle allait survivre à ce futur squelette vieil amant et de collant mari. Et qu’à son départ elle en profitera durant de longues années. Une patience prometteuse, puisqu’elle est veuve et hospitalisée…
    S _ Destins et jeux de hasard, de la vie, des impacts sur soi et sur autrui, des actes ratés et des erreurs de bonne foi. Quelle science peut gérer toutes ces créatures, toutes ces vies et tous ces mouvements ? Et en garder trace ! Que dire de ce qui se passe à la mort ? Et qu’est ce qui se passera bien après ?
    M_ Ils ont bloqué leur mort pour certains. Ils restent coincés dans les labyrinthes invisibles et les casiers du Barzakh.
    S _ Là-haut, ne persistent que les esprits immaculés et les âmes pures. Les autres restent sur terre avec leurs problèmes et ceux qu’ils causent sans regrets aux gens. Tous ces assassins que vous voyez aux infos, ceux du passé et leurs prédécesseurs de l’antiquité, tous les rebelles et les tyrans, les révoltés insatiables, tous les révolutionnaires qui n’ont pas réussi et qui se sont lancés dans le terrorisme, les auteurs des actes de France, de Belgique, d’Espagne, d’Amérique, ceux constants des pays fracturés du Moyen-Orient, tous ces malfaiteurs aux âmes impures et nuisibles, auteurs d’actes qui abaissent l’humanité aux plus bas degrés des assassins, toutes ces catégories lugubres et néfastes, ont besoin d’être lavées par des conduites morales honorables.
    M_ Ceux et celles à contrario, qui ne le font pas, leurs esprits maléfiques continuent de les mettre en peines dans la perversité satanique. C’est ce dont parle l’empereur Donald Trump, à la suite de la fusillade de Paddock à Las Vegas. Trump dénonce cette attaque comme étant un acte « absolument diabolique » ! Il en a tué 60 et blessé près de 600. Le tireur s’est suicidé. Le FBI a rejeté la piste d’un attentat djihadiste. Trump croit au diable malfaiteur, alors qu’il se devrait d’interdire non seulement la vente d’armes aux civils de parmi les siens, mais à travers le monde entier !
    S _ Par-delà la tuerie féroce, Trump reste muet sur les armes à feu.
    M _ La seule manière de créer un climat de paix dans le monde et de revenir à des actes plus naturels, plus humains ! Façon de dire qu’ils doivent cesser leurs mascarades, ces fabricants de canons. Et que leurs industries, leurs actes assassins, doivent être dénoncés à travers le monde. Leurs sbires sont leurs clients obligés et prospères. Ces matons ont été hissés à la tête des états, les nouvellement préfabriqués ou les plus anciens, que les grandes puissances dépècent ou brisent à volonté, en jetant leurs populations sous les bombes et au fond des océans.
    S _ Pourquoi faut-il que ces cannibales mangent des singes et que ces anthropophages bouffent des cochons? Ne savent-ils pas, ces mammifères debout et à peine évolués, qu’ils partagent des viscères qui se ressemblent et bien des chromosomes en commun, avec les victimes dont ils se repaissent ?
    M _ Après, M’Barek Obama, le beau brun qui est allé se ressourcer en Afrique, question de nous faire la politesse, lui qui n’a jamais mis les pays dans notre bled, voici une amie qui allait nous rassurer. Manque de pot pour Hillary, c’est son riche adversaire, le grand blond et blanc, qui nous fait le Mac Do ! Donald Trump de son nom ! Viendra, viendra pas visiter le pays des premiers homos sapiens. On lui fera une réception à Djebel Irhoud, question de lui montrer son ancêtre bougnoule marocain &! Et de lui offrir un terrain d’entente et d’investigations pour s’impliquer et s’investir…Ne sommes-nous pas ce vieil état, le premier pays qui a reconnu, il y a 2 siècles, le sien.
    S_ Maidoc ! Mind ! Les deux dames, des missionnaires et des messagères, telles des prophétesses, sont venues racheter bien des gens, des fauteurs morts ou des imparfaits qui sont morts. Des âmes inachevées, qu’elles vont assister pour leur résurrection dans le monde des vivants. Le nôtre, n’est-ce pas ? Une nouvelle vie, offerte, de novo aux morts, dans le but de leur permettre de se corriger afin que leurs âmes puissent mériter le paradis ! Elles vont, les Dames, ainsi assister des millions de gens. De quoi remplir dix planètes habitées durant plusieurs ères géologiques. Car il faut de l’espace et du temps pour abriter ces retournards*! Des revenants, en chair et en os, pas des spectres ou des fantômes ! Pour une fois, grâce à leur programmes et à leur message de miséricorde divine opère une Résilience.
    M _ Un miracle constant et large va se produire.
    S _ Pour les médiocres, les peureux, les timides, les pudiques, les malades, les démunis, les amoureux plaqués en bas. Je continue l’énumération. Pour les mauvais poètes sans instruction, les romanciers ratés en mal de papier, les impuissants qui ratent leurs coups et leurs déclarations, les athées et les religieux de toutes les religions. Pour les putes, et leurs bon services, les homos, que Dieu inverse leurs vapeurs. Pour les fornicateurs petits et grands. Les timides onanistes, les assassins sans peur ! Pour les victimes des guerres des deux sexes et de toutes les guerres, les victimes, des escrocs, les martyres des femmes, les hommes rescapés des guerres conjugales. Pour les mauvais gestionnaires, les pires des cancrelats, les méchants élèves qui frappent les autres dans les cours, les copieurs, les malfrats de parmi les profs, des services et des administrations, ceux de la santé, de la gente policée et de la justice, les corrompus de ce pays et des vôtres (ça en fait pas mal). Pour ceux qui haïssent les autres, ceux qui combattent la paix, les colons, les esclavagistes, les gros richards, les rois méchants et les impérialistes de tous les temps.
    M _ Bref, tous les morts vont retourner refaire leurs ablutions sur ce sol terrestre ! Ce n’est pas un peu trop à lessiver pour 3 filles, seulement ?
    S_ C’est épuisant et énorme ! C’est Dieu qui y pourvoira.
    M _ Vous les 3 mousquetaires femelles, vous revenez de l’Au-delà, pour ça ? Toi feue la blondasse avec vous deux, les gouinettes africaines, de belles fessues aux larges tresses ! On ne va pas vous laisser tranquilles !
    S_ C’est à la mode les callipyges d’Afrique ! Depuis que le Maroc la redécouvre et qu’il réalise qu’il est aussi africain, chez lui qui plus est, grâce aux 35 voyages de son bon roi !
    M _ Vous vous parachutez de l’Au-delà, comme ça. Vous revenez pour racheter toute humanité ? Petits innocents, brutes et cons ! Et mettre votre doigt dans nos viscères intimes et autres histoires locales ! On ne peut écouler son destin sans l’intervention de vous autres ? Les grandes puissances, les impérialistes, les past-colons, nos administrateurs, nos femmes ! Et maintenant, les revenantes !
    S _ Il y a d’autres ! J’arrête de les énumérer pour que vous puissiez retrouver votre souffle et me remercier pour cette halte.
    M _ Si j’écris ‘’’mal’’, comme tu l’as dit et rapporté sur le forum, pour que tu le vois de l’Au-delà, c’est que tu ne sais pas lire. Une simple question de temps insuffisamment accordé au texte, de concentration absente ou de simple culture qui doit te manquer. Trop haute, trop calée, trop prof… Toi l’éducatrice de mon fils Djo, ton grade de Préceptrice du Prince, David-Salomon 60ème, ne te quitte pas ! Toi la médaillée de Paris et d’Israël, la cousine et copine du Général Lyautey !
    S _ Comment, diable, sais-tu tout ça ?
    M _ A propos comment qu’il va, notre bienfaiteur de militaire, depuis qu’on a enlevé sa statue du jardin public de Boujeloud de Fès ? On devait pour la culture et la civilisation universelle, nous rendre nos antiquités ! Nous rendre ainsi notre statut et cette statue moins abîmée…Dis-le, please, à la France, au Makhzen, devenus si gentils et si zens et au consulat ! Nous les Maures, contrits ou pas, sans notre Mauritanie, on est des amis avec la Gaule coupable de mauvais partage sécession. N’est-ce pas ?
    S _ Maidoc, fait gaffe, je ne veux pas te perdre ! L’oncle Chabat a été suicidé pour ça ! Mon toubib, mon frère, tu as été mon garde-corps. L’un de mes plus fidèles soignants et admirateurs.
    M_ Ma fidèle admiratrice, bénévole et sans succès, hélas !
    S _ C’est vrai, c’est juste, sans connivence ni compromis ! Quand mes propres généraux, les médecins du maréchal Lyautey, mon cousin, ont failli ou voulaient, pour des raisons secrètes de la république, me tuer, tu étais là pour me sauver.
    M _ Dont mention it !
    S _ Tu m’agaces avec tes reliquats d’anglais.
    M _ Passons, pour ne pas sortir du sujet !
    S _ Oui, mais malgré tout, à mon départ, je te confie mes femmes, mes brunettes d’Afrique du Sud et Tanganyika, pour les protéger comme tu le fis pour moi. Malgré les susceptibilités nationalistes de ton pays !
    M _ Mind ! Je ne suis pas un vendu pour céder aux conneries des ingrats de Mandela !
    S _ Prends soins d’elles, car ce sont elles ton futur job. Et à vie ! Ton contrat de maître-d‘œuvre, scientifique et mystique à la fois. Avant que tu ne montes, toi aussi là-haut !
    M _ Oui, j’ai compris, je vais partir un jour quitter mes clientes ! Et te retrouver, toi Laure Student, à la réception. Au bout du tunnel, afin de guider mes pas de novice là-haut ! C’est vrai que moi, je me soigne mal, Le placebo n’a pas de portée sur soi ! Aussi médecin qu’on soit !
    S _ Si j’écris cette recommandation, comme un talisman pour elles et que ce soit une confidence par-delà la mort, c’est pour que mes enfants, ces filles, vivent toujours sous l’autorité et la garde de la mamy que je suis et du parrain que tu devrais être pour elles.
    M _ Mes dernières volontés écrites, mon testament ne comprendra rien de mes vœux intimes. Je te préviens. Quant à elles, je ferais de mon mieux. Je les soignerais gratis !
    S _ Je vois que tu fais des efforts intrinsèques, immenses et de quoi te ruiner ! Sache, entre nous, Mon Doc, que je ne dirais ça à personne. Et que de plus, mon cher, les revenantes que je te confie pour corriger et soigner les âmes des trépassé, que les spectres et les fantômes, ne tombent jamais malades et qu’ils ne meurent pas non plus !
    M _ Tu me rassures ma bonne dame. Si j’écris c’est pour soulever le dialogue et non pour placarder des dazibaos, inculquer des sentences ou administrer des impératifs. Si je communique, c’est pour apprendre et partager, c’est pour me corriger, pour recevoir et donner. Et si soigner est mon job, c’est aussi mon magistère. C’est aussi une tâche qui me remplit de bonheur. Si tes brunettes de revenantes vont revivre parmi nous sur terre, comme moi ou ces autres revenants qu’elles vont aider à refaire leurs âmes, elles pourraient avec besoin de moi ! Tant pour leurs corps que leurs esprits. Ce que je ferais avec sagesse et prédisposition et assuétude.
    S _ Tu n’as rien perdu, de ton agressivité avec l’âge ! La mémoire et la force physique, peut-être ? Pour la virilité, qui vivra verra. Mais attention, Maidoc, ne touche pas à mes revenantes et missionnaires invités, sinon elles vont se retourner…
    M _ Non je n’aimerais pas ça me trouver dans cette position ! Mon passé s’est effacé, mon présent est si lourd qu’il s’en va en se gommant, mon futur m’est inconnu et mon avenir ne me rendra pas mes souvenirs. Et ses lubies ne devront rien craindre rien de ma part, qui puisse les déranger ou harceler leurs adeptes non plus !
    S _ J’aime la vie et cette ville Maidoc ! Le lantana penche ses branches aux boutons multicolores sur le mur de clôture, non loin de l’ibiscus rouge impérial et des bougainvilliers plantureux. Telles des offrandes aux sens de qui veut les recevoir, ils balancent leurs fleurs incandescentes sur la chaussée, espérant couvrir les erreurs des mortels.
    M _ Je t’aime mieux en romantique, Maîtresse ! Je me demande pourquoi tu n’as jamais rien publié, comme romans, nouvelles ou récit poétiques ?
    S _ Je compte sur toi pour rapporter mes pensées et mes dires !
    M _ Je ne veux pas être ni rapporteur et je ne veux rien maudire non plus ! Mes adversaires n’ont rien à craindre de mon courroux. Je demande seulement à Dieu de me réparer ces impairs
    S _ Halte là, avec tes jeux de mot ! Tu as dépassé les classes primaires, je pense ! Si tu ne veux pas leur casser la gueule, à ses escrocs et ses pauv’s types de truands ou de menteurs, c’est que tu es trop tendre et trop timide ! Ou impuissant ? Ou que tu manques de force et de vigueur !
    M _ Ah bon, c’est comme ça que tu juges ? C’est toi qui veux refaire le monde et corriger les âmes des défunts qui ont des conneries durant leurs vies ?
    S _ Dans ton pays, Mon Doc, ils sont comme ça. Pudiques ou violents. Tyrans ou habitués à la matraque, des gens passifs ou à l’inverse, des prédateurs! Les antipodes se jouxtent, les paradoxes s’opposent et se marient. On le voit à travers les difficultés de mariage et le nombre des divorces…
    M _ Je préfère que tu me parles, ainsi, d’amours !
    S _ Vigoureuses et goguenardes, les chattes miaulent en pourchassant les tourterelles qui s’aventurent près d’elles, à la recherche des miches de pain que les félins d’instinct snobent. Les fauves préfèrent la gente ailée au pain de blé jeté par terre. Le plaisir de croquer se décuple à la chasse. Les chats y mettent plus de zèle. Un chasseur adroit montre ainsi qu’il est plus viril afin de féconder les femelles. Celles prêtes aux semences qui dégagent assez d’hormones pour montrer qu’elles sont fertiles !
    M _ La chatte noire à la face blanche de ma cour allaite une nouvelle recrue. Ses précédentes filles en âge déjà de chaleur la tètent de nouveau depuis qu’elle a mis bas !
    S _ Ça doit être la faim, Docteur, qui repousse ses quatre paresseuses à la sucer et l’exploiter encore. Il en est ainsi de notre espèce, l’amour d’un côté et les profits de l’autre. Et c’est pire, des paresseux et des bras cassés, qui comptent toujours sur les vieux retraités des leurs, pour les alimenter et les nourrir, ou pire encore. Le chômage, la drogue, le sexe, les guerres. Ça va jusqu’aux forums où l’on vous traite gratuitement de tous les noms. On vous malmène on vous disloque, dès que vous voulez tempérer ou donner un conseil. Voire sortir une opinion ! A qui, pour qui, veux-tu publier ou écrire Maidoc ?
    M _ Je les connais depuis que le Web existe et que les forums du Net étrangers offrent des espaces de partages et de dialogue ! Attention, partout, virtuel ou pas, il y a des félons de ce genre qui vous critiquent parce que vous usez de leur langue, mieux qu’eux ! Ou que vous avez dans la hâte laissé une erreur, une faute d’orthographe ou une conjonction de trop. Je n’en veux comme preuve qu’Agora, qui ne signifie pour eux que faire fermer la gueule aux étrangers ! Obstruction et condamnation de la voix des autres, des étrangers. C’est un comportement analogue à leur incivisme chez eux, dans les cités, dans leur jungle.
    S _ Pourtant, Agora-vox, comme son nom l’indique, est la voix de tout un chacun dans le cadre d’une tribune ouverte, respectable, vivante, faite pour entendre s’exprimer toute cette foule.
    M _ Oui ma chère professeure ! Avec un nœud.
    S _ Des ovaires, Môssieur, pleins d’œufs, s’il te plait ! Des ovules pour ne rien me rétorquer ! Un E, à professeure et à docteure s’impose.
    M _ Pardon pour mes jeux de maux ! C’est un peu maladif des fois ! Je ne dialogue pas toujours avec des intellectuelles. Parfois seulement des gens biens, de simple cadres et d’anciens ministres…
    S _ Maux pour mots, c’est trop banal, mon Pote ! Tu vas avoir l’occasion de parler à plusieurs d’entreeux dans le mois qui vient.
    M _ D’où le sais-tu ?
    S _ Je viens de l’espace-temps, afin de placer des morts avec les vivants. Ça ne pouvait ni se cacher ni m’échapper cette sanction ! Il y a des noms qui ont fuité et qui circulent depuis l’affaire de l’espadon assassin de Fikri, du Hirak qui marche et de Zefzafi qui stagne en taule ! La politique est faite de coup bas. Les gens qui en profitent sont élevés… dans les manipulations. Les politiques ont un dieu latin, Machiavel ! Tu lis les journaux français, j’espère !
    M _ Les cafards et les moustiques, des vandales et des vampires. Des monstres et des misérables sévissent dans la politique, dans tous les pays !
    S _ Il n’y a pas qu’au Maroc que les leaders et les parlementaires se traitent de tous les noms d’oiseaux, de bourricots ou de reptiles !
    M_ Allez vous deux, vous tous, ne faites pas comme les gens habituels ! Honorez la mariée, c’est honorer la paix au Maroc. C’est un symbole de paix et d’union, si vous saviez ! La politique est une chose, wakha*, oui ! Mais la politesse est une autre psychologie, merveilleuse et qui prime. Et la diplomatie est meilleure, pour rendre les gens bien meilleurs ! Et la politique que l’on dénigre, ici et partout, est une forme de mariage, de reviviscence, de réticences tordues, d’actes ratés, de paris gagnés, de gageures et de programmes tenus ou pas, de succès et d’échecs. Parfois conjoints. Il ne faut pas leur jeter la pierre et griller ceux qui furent ouvertement aux ordres ! Complaisamment ou par entente cordiale, sage, avisée et certaine ! Les jeter ensuite comme des serviettes sales, des mauviettes, afin de se démarquer et d’échapper à la critique, soutenus dans son sanctuaire ! Les jeter en pâture au peuple et pour l’exemple, afin de sauvegarder et de sauver la face à ceux qui persistent, loin de l’arène aux lions ou est partial et inique. J’ai vu ce que vous faites de vos anciens présidents et autres ministres, passés.
    S _ Y a pas la joie, non plus, chez les Gaulois.
    M _ Il y en a qui se sont suicidés, parce que désavoués publiquement ! Cruellement ou injustement ! Ah, la presse ! Le 4 ème pouvoir est le pire des procurators.
    S _ J’allais perdre patience à écouter ton panégyrique à l’envers, mais aussi plaidoyer à l’endroit. Une autre défense symbolique mais pas très franche, il me semble ! N’est-ce pas de l’autocensure ?
    M _ Non seulement ils sont pourris, mais ils puent très fort, exaltant très haut leur puissance pour exhaler du fric ses pénétrantes odeurs. Ils sont les maîtres suprêmes de la terre, les conquistadors. Les autres sont leurs matons, les seigneurs et les administrateurs de leurs guerres ! Ils ont partout leurs zélotes, leurs affidés, leurs satrapes et leurs vicaires. Tous des esclaves et des prisonniers des gardiens des séides et leur mercenaire.
    S_ Tu parles des impérialistes ! J’en ai ras le bol de ce discours
    M_ Ah, ça toucherait des fois ton pays à toi, la Gauloise ?
    S _ Niet ! Nous, on est bien ! Et les morts, de là d’où je reviens, ne parlent que de ça et de leurs supplice à vivre ces épopées sur cette terre !
    M _ Garderais-je pour ma part, assez de mémoire, pour râler dans l’Au-delà ? Les plantes, contrairement aux animaux et aux humains, vivent utiles et belles et se multiplient sans avoir conscience du bien qu’elles nous font. Mes souviendrais-je de quoi que ce soit sous terre ? Là où les plantes tirent pour vivre les substances de leurs racines. Mon souffle parti, mon esprit dans le vague de l’âme, seront-ils responsables de ce que mon corps fit ou qu’il lui reste à faire ! Retrouveront-ils mes souvenirs, pour se rappeler mes actes et mes peines, alors que vivant encore, ma mémoire est déjà en jachère ? Verrais-je encore un peu de cet univers ? Les étoiles qui me manquent. Et les milliards de milliards de planètes et leurs êtres que j’ai envie de découvrir et de connaître? Question de donner plus de savoir et de sciences à mon être, à cette âme qui appartient à Dieu et à ce même univers !
    S _ Du calme Maidoc ! Tu vas me faire encore taper une crise ! Parlons d’ici, de toi, de ta vie, de tes projets, des gens qui vivent là ! Des odeurs de la pollution et du climat sur cette terre du Gharb que j’ai aimée…
    M _ Pourquoi cultiver des fleurs si on les dope aux excréments ? Le recyclage des déchets animaux, purin par ci, fumier par-là ! Les engrais naturels ou physiologiques, à côté des déchets chimiques et toxiques, sont des paramètres morbides du climat. Des sommités à l’échelle planétaire étudient leurs impacts et leurs nécessaires et vitales limitations et endiguement.
    S _ Oui, ça je sais !
    M _ Je me demande ce que tu ignores ou que tu feins Student, d’ignorer encore ? Terre, air, mers, nous faisons souffrir à notre tour les éléments, de façon géologique ou pire. Tahtawiyate et bas-ventrologie en représailles ! Cataclysmes et guerres ! A son tour, le ventre en feu, la Terre fait bouillir ses volcans, sans pudeur, et soulève de ses tsunamis passionnels, les terres qui émergent ou surnagent encore.
    S _ Mais le climat, toute cette géologie, ces attractions célestes, ces explosions ces feux, ces vents, régulent les humeurs et la vie !
    M _ Certes ! Il régule le sommeil, les comportements alimentaires, la pression artérielle et la température corporelle, les chronique et les articles de presse. Tiens, TBJ n’y va pas par 4 chemins. C’est du KO livré aux enturbannés. Une ruade de plus à Riad ! Mais au fait, comment ne pas avoir dit ça directement au Roi d’Arabie ? Nous, on n’y peut rien, pour tout ce que TBJ a cité.
    S _ TBJ veut qu’on se gausse tous de vos amis arabes ou musulman.
    M _ C’est comme s’il avait perdu la foi, avec la nationalité ! C’est tout !
    S _ Ça le regarde, mon pote ! Il défend qui il veut.
    M _ Mais alors pas de mauvaise langue…Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi ! Nous sommes la galerie à amuser, aux dépens d’autrui. Sommes-nous, mieux nantis que ces richards ? Qu’on n’aurait pas des choses à curer des fois ! Question de donner à TBJ des sujets de choix, de soi !
    S _ Pourtant, la terre est un immense berceau qui s’offre aux semences des êtres vivants. Lac de vie, où sont passés les âmes ? Quand elles existent chez les hommes ? Humains autres animaux et toutes ces plantes ! Nous sommes dotés de bien des sens que l’on développe, avec les cultures au grés des plaisirs des sensations et sentiment qu’ils rapportent. Parfums et senteurs ne laissent personne dans l’indifférence. Ouïe et tact, vues et spectacles, participent. Les yeux ravis ainsi que l’intellect, pour les chanceux qui reçoivent ces idées et ces tacts qui les éduquent, les séduisent et les impactent. Mais, il est un sens que l’on partage avec les chiens et les autres rapaces, le flair !
    M _ Ça me ravit quand tu parles comme les classiques, ma chère Pouf !
    S _ Moi ! Pouf ? Et puis quoi encore, résidu vivant de mes chastes amoures !
    M _ Pardon de l’erreur de frappe !
    S _ Tu frappes trop fort. Va dormir ! Adam et Mohammed attendent !
    M _ Tes concitoyens, encore vivants, ou tout comme, ont perdu leur langue ! L’odorat que l’on méprise ou que l’on flatte, selon les espèces, leurs milieux, leur tranche et leur la tronche. Il en est que ces facultés aident vivre et à chasser. D’autres ne souffrent de les voir par trop développés ou carrément annihilés. Ce qui les indispose. Les simples humains que nous sommes, consomment et jettent. En retour, la nature, agacée ou flétrie, nous fait respirer nos propres fientes. Goutez, manger, sentez ce que vous me faites, dirait-elle à nos cadres de cette région et de cette ville. Dès, au vous mettez le nez dehors, vous attrapez la crise ! Je ne parle pas de ces asthmatiques que l’on néglige ni des responsables aveugles qui les indispose, en les regardant suffoquer. Mais de ceux qui en encore sains, doivent mourir de ces relents, sinon des haines torrides et des inutiles et torpides ressentiments.
    S _ En venant chez toi, avec mes belles brunes, j’ai senti ce mal. Un calvaire. J’ai les narines fonctionnelles et encore vierges !
    M _ Seulement les narines ?
    S _ Le reste est saint, ceint et saint, sans aucune issue ni ouverture autre que l’esprit.
    M _ L’odeur nauséabonde qui monte des cafés du bas et près desquels on est obligés de passer, remonte des escaliers au couloir. Elle supplante celles des solutions utilisées en infirmerie. Salles d’attente et d’examen, dégagent un repoussoir qui asphyxie les gens qui veulent se soigner. Le pire est qu’à la sortie, ces puanteurs deviennent acceptables, face aux pestilences de la ville, qui veut nous noyer. Le syndrome de Stockholm, réduit du sexe, de la prison et de l’esclavage à la simple asphyxie par les odeurs nauséeuses comme punition !
    S _ Mais où veux-tu qu’ils voient le Maroc gagner au foot le Gabon ? Et Nizar Baraka battre Chabat, ce jour, si ce n’est aux cafés.
    M_ J’en profite pour lui lancer un mot sur libération. Félicitations à tous. Pensez à refaire la Koutla, malgré ceux qui la freinent. Pensez au dossier que je vous ai adressé, quand vous étiez Ministre des finances, sur la détaxe des médicaments ! TVA et Douane totalisent sans honte pour l’Etat 27 % du prix des soins. Ces maladies que l’on taxe de façon inique et que l’on exploite, et ces malades que l’on pénalise parce qu’ils souffrent. Vous les entendez ou pas ?
    S _ Tu m’as freiné avec ce propos hors sujet. Je te disais pour les attablés des cafés et pour ces établissements sur trottoirs, que ces seconds ‘’homes’’, sans femmes-casse-têtes, sans râleuses ni nougarates*, sans gamins turbulents, sont des antistress pour tous. Une cure sociétale qui rapporte des impôts et des recettes à l’Etat, voire aussi du calme aux familles. Beaucoup y ont établis leurs bureaux aussi. Et le centre de ralliement. Ces ‘’hospices’’, ces cafés, remplacent le ciné, la bibliothèque et le stade aussi !
    M _ Que voulez-vous, ô grands Cadres de la ville ? Que les touristes viennent chercher et humer nos pestilences ! Iraient-ils encore, viendraient-ils investir dans cette atmosphère puante avec laquelle et dans laquelle vous nous agressez ?
    S _ J’en doute !
    M _ Sont-ce nos façades embellies, leurs vitrines aguichantes, nos trottoirs nets et réguliers ? Sont-ce nos avenues correctement plantées et superbement carrelées ? Seraient-ce nos théâtres, nos bibliothèques, nos musées ou encore nos bus ? Ces ruines, roulantes, offensantes et détraquées, ostentatoirement nuisibles, qui vont les attirer ? Ou leur faire aimer cette ville qu’on laisse puer ? Ses ressortissants anciens, ceux des grands cadres qui y sont mutés, ceux venus des capitales pour prospérer, ceux qui viennent pour y couler leurs vieux jours ou demeurer. Ont-ils commis une erreur, pour venir s’infecter ou un plus terrible péché encore pour s’infester ? Côté ordures, n’en parlons plus, c’est souillé. Allons voir la capitale, qui nous a avalés et qui est juste à côté. Les poubelles sont pleines à croquer.
    S _ Tu as dit croquer …des poubelles ! Tu veux dire pleines à craquer ?
    M _ J’ai dit et je répète ‘’croquer’’ ! Ce n’est pas un lapsus. Elles, si elles pouvaient parler, elles diraient comme nous, qu’elles ont ras-le-bol des municipalités et de leurs concessionnaires. Missionnaires et rabatteurs laissent bailler leurs surplus sur nos chaussées défoncées. A plus d’un titre.
    S _ Là, et ce n’est pas une exception, insuffisantes en nombre et par trop remplies. Elles sont pleines des restes de fêtes qui laissent leurs traces sur le sol. Les traces de leurs fécondes richesses !
    M _ Des millions perdus bêtement dans d’ostensibles cérémonies de réjouissantes épousailles, qui se décessent en bruits de haut-parleurs assourdissants, en guise de musique, habits de luxe à ne porter qu’une fois dans la vie, puis en nourritures profuses et autres marques de richesses mal acquises, infectes ou saugrenues !
    S _ Les familles aisées ne calculent pas le coût de leurs fastes. Les nuptiaux les premiers ! Les exemples viennent du ciel de nos civilisations prestigieuses et du haut de nos plus belles pages des milles et une nuit.
    M _ Rien n’est dispendieux pour réaliser l’idéal en pareilles circonstances, afin d’assumer le mieux-être et la quintessence du paraître devant les familles ainsi rassemblées.
    S _ Les fortunes se font et se réalisent pour assumer de pareils moments et pour les transformer en fêtes de retrouvailles mémorables, entre frères milliardaires et autres hommes d’affaires !
    M _ Le prestige est de s’entendre dire que c’était formidable et que j’ai assisté, une marque de gloire te et que tels ministres étaient de la partie ! Tous ce qui était présenté et offert était digne d’eux.
    S _ Des plateaux onéreux, emplis de cadeaux, des tissus coûteux et des parfums prestigieux ! Un récital de mélopées, des chanteurs impressionnants. Des orchestres brillants, qui ont livré à l’auditoire prestigieux, les canons du classique dans un concert de mélodies variées.
    M _ Du jardin, recouvert de tapis rouges, à la tente largissime, qui par endroits laissait respirer les arbres propres et polis. Des dames qui superbement habillées, se sont librement mises à danser, suivies des jeunes filles, aussi belles les unes que les autres, qu’on les dirait, signées, façonnées et décorées, par les mêmes esthéticiennes que la mariée. De rares adultes, appelés par leurs moitiés, qui n’arrivaient pas à délaisser leurs coupes des mains, servaient de garde ou de cache-corps à celles qui arrivaient encore à suivre la musique ou à déambuler sur la piste. De beaux tapis, quasi neuf, répandus sur le jardin, qu’on avait honte, hier, à marcher dessus, chaussés !
    S _ Ce sont des cascades de gâteaux, de tous genres et styles, qu’offraient sans arrêt des colonnes et des rangées de garçons, en tenues de soirée, tout au long de ces heures de ce dîner, simplement formidable et fastueux.
    M _ Finalement nourris, logés, habillés au mieux qui puisse être, l’argent ne sert qu’à ça ! Au mieux et pour le justifier, pour rassembler les familles et leurs amis aux parents de sa douce moitié. Peut-on être amoureux et heureux sans ce faste onéreux ? Ces réceptions inénarrables et luxuriantes, si touchantes, touchantes et foisonnantes, dans les pays dits pauvres, les amis ?
    S _ Alors que le boucan qui sort des hauts parleurs géants, vous sature et vous plombe les ouïes et qu’il vous empêche d’entendre comme de respirer. De quoi parle-t-on, entre proches et amis, lors de ces fêtes familiales, gastronomiques, vestimentaires, dansantes et musicales?
    M _ De la pluie et du beau temps ? De la politique locale ou de la trans-satellitaire ? Des affaires indigènes ou du social. De l’histoire et de la religion ? Oui des blagues, chacun plongé dans son phone!
    S _ Mythes délogés ou mites au logis ? Similitude des noirs et des gris, quand la verdeur se perd et que l’hiver emplit de feuilles mortes les regards des égouts.
    M _ Les conduites et les bouches sont à curer et les trottoirs à nettoyer. Non pas des farrachas* et autres voleurs et truands en puissance qui y trouvent un job quand même qui les retient et le alimentent honnêtement. Les conduites et les bouches des grands et des plus immenses encore, sont à curer, pour plus de progrès, de justice, de liberté et moins de peines. Comme ces trottoirs à nettoyer de leurs innombrables chaises. Cockpit de bombardiers et de tireurs déshabilleurs, qui combattent les piétons et les jettent sur la chaussée, souvent mal asphaltée ! Nettoyer ces trottoirs de leurs tables exubérantes des cafés, voilà la bataille de demain. Et s’ils veulent passer des IRM aux fesses, vous qu’à leur ouvrir de nouveau les cinémas ! Car ces phares aux regards indiscrets et agressifs, ces yeux incandescents, des attablés sur les tasses de marc, scannent vos pas et pénètrent votre passé et votre avenir aussi !
    S _ Je ne crois au dieu auquel tu ne crois pas l’athée !
    M _ Student, écoute ! Je respecte et j’admire, je loue et vénère Celui qui a fait le Soleil, la Lune et la Terre. Celui qui est de toujours et qui a créé les lois pour que l’univers et ses astres, ce cosmos, te fassent naître un jour et te taire.
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de souvenir encore de ton passé. Je suis passé par là et je reviens à la vie, comme messagère active, pour te le dire et te rassurer.
    M_ Terre, air, eau, espace, temps, au pluriel, il y Un ‘’X’’, derrière ! C’est Celui que je loue pour ses immenses œuvres et que j’admire. Et puis plus bas, en bas, cet air qui fait palpiter les branches d’arbres. Leur danse de ce jour d’Achoura. La Noëlle pour ces peuples archaïques qui se déchirent. Les feuilles et leur haleine sous ce vent. Leurs hymnes, leurs prières et leurs chants. Leurs danses ne laissent aucune trace ni ombre sur le sol. Qui retiendra ces bacchanales et leurs farandoles ? Quels souvenirs laisseront-t-ils ? En moi, en toi, sur le climat et l’air ambiant qu’on respire ? Et quels actes sur nos destins, autres que ces actes de bonheur, qui est de les percevoir, heureux de vivre et de bouger ?
    S _ Il y a une limite à ta litanie, Mondoc ! Oui, surtout lorsque les ouragans et ces cyclones sèment la terreur, au pays des Bush et des Trump ! Ou quand ces vents violents s’abattent sur les hommes, arrachent les arbres, les maisons et les terres !
    M_ C’est vrai !
    S _ Tu n’as aucune idée de ton destin ni de ton futur. Ce sable, cette argile, dans lesquels, les branches qui se balancent, vont jeter leurs graines, avant d’y plonger et de mourir à leur tour, pour alimenter et nourrir d’autres créatures. Toi peut être si tu vis encore, tes descendants, ou simplement ceux qui vont te manger !
    M _ Les insectes et les vers.
    S _ Quelles différences de destins, d’égo ou d’épaisseur, d’importance, de vie en somme, y a-t-il entre toi, ces petites bêtes, les anges ou ces milliards d’êtres cellulaires ? Quelle différence pour le destin entre ces papillons et ces larves, ceux de nos êtres, classés comme inférieurs ? Qui plus est, ceux des démons et des créatures des planètes habitées ? Des créatures, des quidams, aux têtes et aux sexes multiples, dont tu n’as nulle idée encore ! Ton sexe, sceptre de ton monde, ta digestion qui te nourrit de bêtes assassinées, ton cœur qui bat sans tes ordres, la terre qui tourne sans demander ton avis, est pleine de reptiles et des fossiles des tiens.
    M _ J’ai expliqué à mon bof que la tête du mouton de l’aid du frangin, que nous avons partagé ce soir, en pensant aux chefs démis, que ces bout de viande allait le reconstruire. Lui donner d’autre protéines nouvelles pour soigner son vieux corps…Il a rigolé en bêlant d’un surprenant et merveilleux ‘’baaê’’ !
    S_ A ce propos, d’où viens-tu et que vas-tu devenir, si tu as de l’esprit, ô grande âme ?
    M _ Une minute. Je partage avec toi, machère Student, l’esprit de cette réponse faite à Labrune. Je commence par la conclusion. Je parle de la terre ce monde où nous vivons.
    S _ On en a suffisamment parlé, de quoi débouter les lecteurs…
    M _ Laisse-moi finir. Je propose une ouverture pacifique sur tous les humains, plus que la tolérance, le respect égalitaire. D’où mon idée de  » civisme universel  ». Un véritable idéal, un deal difficile à concevoir et à réaliser, en suivant les normes culturelles usitées, en ce moment, avec les enseignements prodigués actuels, ici et là. Le civisme universel est une idée qui a dû être formulée avant moi et certainement pas dans la période coloniale ni entre les deux guerres mondiales…C’est un deal que cette mondialisation que l’on vante en ce moment. Avec pour la freiner des impérialismes divers, en manque de conquêtes, de suprématie et de pouvoirs. Des états qui dominent ou fractionnent les peuples et les pays. Regardez les infos…L’intérêt d’enseigner les religions aux lycées, et pourquoi pas les thèses athées, les cultures des différents peuples, la philosophie obligatoire comme les sciences, voilà les matières à inculquer partout. C’est ce que je voulais formuler en réponse à un éditorialiste qui parlait d’Averroès, en invoquant son esprit de tolérance. Et tous cela pour relever  »’ l’Homme  », cet animal égotiste actuel, à ce ‘’ civisme universel ’’. Un idéal ou un simple comportement, qui équivaut pour moi, au respect de la Terre et de la Vie de tous et de toutes ses formes. Un ‘’rêve’’ peu délicat devant ces raz de marées sanguinaires, qu’on voit autour de nous !
    S _ Les fanatiques sont des assassins, un point, c’est tout.
    M _ Les politiques qui ont fabriqué ou réveillé ces tueries terroristes ou extrémistes sont les premières à reconsidérer. Toute chose a une cause et peut-être une solution. Merci de m’avoir fait parler. Enfin, écrire sur la buée du Net
    S _ Tu es le bienvenu dans le virtuel, c’est un spectre qui te le dit, Mondoc !

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 8 Octobre 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà
    Les Chroniques différées de Mme Student, épisode 72

    Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.

    Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.

    La drague des peuples par le religionisme*

    Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.

    Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo ! Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.

    Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.

    Dieu vous bénisse !

    Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !

    On a déjà gommé !

    Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?

    Le sermon de Mme Student
    Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?

    Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres…Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !

    Des hommes démonisés

    Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !

    Tu luis dans la clarté des astres
    Dialogue entre Madame Student (S) et Maidoc ou Maidoc (M)

    Maidoc _ Dans la clarté des lunes multiples qui se chevauchent et se confondent, je cherchais une ombre. La mienne aussi ayant disparu. Le croissant de l’année nouvelle ne s’est pas levé ce jeudi ! Je veux, un esprit avec qui dialoguer. Ma quête continue et te voilà arrivée ma chère lubie ! Mme Laude Student, ma sœur et ma fille, mon ange protecteur, ma cliente préférée, approche ! Viens-tu m’apporter la fortune que j’ai souvent demandée au Souverain ? Ou simplement pour me stresser ?
    Student _ J’entends une voix que je reconnais. Je viens ! J’arrive de nouveau à la vie ! Ah !
    M _ Te voilà chatoyante de nouveau et tu replonges encore dans ma vie. Heureusement que les tiens, à ta mort, ne t’ont pas brûlée ! Que peut-on sortir des cendres ? Ton âme a persisté, non loin de ce que fut ton corps. Te revoilà réanimée.
    S _ Non, Maidoc ! Je reviens encore une fois, après que les anges m’aient réincarnée.
    M _ Métempsychose, karma, oui, ça me dit.
    S _ Je suis en mission de confiance. As-tu oublié que je l’avais déjà fait ? C’était, il y a plusieurs épisodes de ça. J’étais retournée à la vie, afin pour permettre à l’âme de ton défunt père, de ressusciter. Aux fins de la restaurer. Le but fut de le guider au mieux, dans sa nouvelle vie, afin de parfaire son destin et de perfectionner par cet exercice son âme !
    M _ Tu n’avais pas terminé, ta bricole de réparation des destins, de peur que je ne naisse pas de lui ! Et que n’étant pas né, je ne pouvais pas non plus te créer ou te rencontrer à mon tour !
    S _ Ce n’est pas fini pour autant. C’est une partie à refaire. On a toute l’éternité devant nous, pour le faire…Ce n’était pas aisé pour un menuisier de le dégauchir et de l’aplanir. Un refuznik autoritaire, ce n’est pas du gâteau. Et pire, il me faisait des avances et ce n’est pas aisé de le dégrossir. Le dégraisser, épurer son âme était prioritaire. Je ne pouvais pas faire d’amalgames et mélanger le travail, la sainte mission, avec le désir du corps ou le plaisir charnel.
    M _ Tu es unique et désirable !
    S_ Que Dieu me pardonne ! Ce n’était pas inclus dans ma mission. Autrement, dans une autre vie ou d’autres circonstances, j’aurais pu céder à ses harcèlements, son flirt et sa passion. Et te faire ainsi des petits frères.
    M_ Je le comprends, il était plein de qualités, donateur, dominateur, mais il est resté vertueux et très vert, aussi !
    S_ Avec tout ce qu’il a subi en prison, à la mort du sénégalais de la Légion française, quand celui-ci est mort devant la fenêtre de la chambre où tu es né, à la Kasbah de Boujeloud.
    M _ Avec tout ce qu’il a enduré en prison, sa part de militance lors de la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale…
    S_ En fait, il ne serait resté qu’au commissariat de police ! Nourri correctement, devant les yeux dubitatifs des résistants du Mouvement national. Les Indépendantistes de l’Istiqlal. Des gens impliqués dans la Résistance qui partageaient sa cellule et qui voyaient mal et avec suspicions, les paniers de nourriture arriver avec frasques et fréquence, jusqu’à lui. Et c’était durant la guerre, en période de disette et d’années maigres, ‘’ ayame al boune ‘’ ! Les gens se nourrissaient sobrement, à coup de bons alimentaires publics, délivrés par l’administration des colonisateurs. Et cela, très parcimonieusement !
    M _ Mais, il partageait sa pitance et ça ne venait que de son client et gros employeur, Ssi, je ne sais plus quoi, Sebti !
    S _ Oui ! En fait, son intercesseur était l’un des notables de Fès, des plus en vue. Il a donné sa caution aux autorités coloniales et les a assurés de la bonne et pacifiste conduite de son maâlem Nejjar, Moulay Othmane. Votre Tayeb Laalej, que j’ai rencontré dans l’Au-delà et qui fut d’ailleurs son apprenti-menuisier, avant de devenir scénariste, poète, comédien et parolier, en a fait un témoignage dans la presse et à la radio. Comme dans son manuscrit ‘’ Ayame nijara ‘’. Les temps de la menuiserie !
    M _ Maintenant, ils sont partis. Out ! Il n’en reste que de la sciure de bois !
    S _ Non quand même ! Des mausolées et des mosquées, des bouts de palais refaits, des maisons et des boutiques en pagaille, ta propre maison, ses boiseries, celles de ton frangin…Peut-être des demi-sœurs ignorées ?
    M _ Tu es restée seule, toi ? Une fois de trop !
    S _ Comment ça ?
    M_ Mais au fait, tu n’es pas seule, maintenant ! Je vois à tes cotés un compère, une ombre qui se profile et qui se dessine maintenant. Est-il physique pour de vrai, celui-là ? Ça fricote un peu des fois, entre ombres et lumières ? Ah, je le vois. C’est ton princier disciple ! Le futur roi d’Israël. Le gars que le monde attend, avant les 4 Cavaliers de l’Apocalypse et la Résurrection ! Le Messie dont on attend l’intercession ! L’Armageddon !
    S _ Les autres furent des arnaqueurs, à la Najib ! Des escrocs sous des apparences de civilités affables et de culture littéraire et/ou religieuses !
    M _ C’est lui, le prince David-Salomon, qui va damer le pion aux Myanmars de son pays et en finir avec ce nettoyage ethnique de la Palestine par le Grand Israël ? Le 51 ème état, en fait, des Etats-Unis ! Le dominateur insatiable de la région, le flambeur des casinos politiques, le fauteur, l’instigateur éloigné et prudent, des guerres. L’emmerdeur universel, devant l’Eternel ! Le Léviathan !
    S _ Oui, c’est bien lui David-Salomon le 60 ème ! Et il la fera la paix avec ce qui restera de Palestiniens ! Mais, pardon pour les bobards ! Il n’a pas toutes ces prétentions belliqueuses que tu attribues à son pays ! Tu l’as reconnu en fait, Mon Doc, mais tu t’es gouré en alléguant des racontars sur son pays.
    M _ C’est David-Salomon, ton disciple, Mamie ! Les autres lettrés ne sont pas retournés avec toi ? Les romanciers ne seront pas réanimés ! Il vient présenter son livre, ‘’ mémoires d’autres tombes ‘’ ?
    S _ C’est David-Salomon, dans une autre tenue et un autre rôle. Finis les émissions culturelles, les films, les peintures les artistes ! Il vient pour célébrer la Hayloula de Hayem Pinto d’Essaouira. Cet anniversaire que fête la communauté juive mondiale au Maroc, chaque année ! C’est un autre style. Admire !
    M _ Il ne cesse pas de changer de look. Il me rappelle quelqu’un ! Un grand couturier et un collectionneur de tout, hors pair !
    S _ Et s’il en a les moyens ? Ceux de ses sujets et de ses riches supporters, les nombreux et grands amis des siens ! Ils sont partout et toujours très riches les siens !
    M _ Hum !
    S _ Ça te regarde tant pour râler ? Ou que ça fait du bien à tes fans de colporter des insanités ? Dieu n’aime pas les jaloux, Maidoc ! C’est l’un des péchés capitaux et l’un des 10 commandements, tels qu’ils sont inscrits par Yahvé sur les Tables de la Loi de Moïse ! Je sais que vous y croyez, vous les Musulmans ! Alors, pitié ! Cesse ici d’user de ces piques de concierge désœuvrée !
    M _ J’ai vu et revu le film d’Hollywood ! Ils te paient alors très bien pour me réciter tout cela ! Comme préceptrice et vieille tutrice ou comme bonne…compagne ?
    S _ Bien plus que toi ! Plus qu’une esthéticienne ou qu’un chirurgien ! Je reste son ancienne éducatrice et toujours sa préceptrice. Je lui apprends la littérature, les langues, la musique et les arts. L’histoire de son pays et de sa région, la psychologie et la géopolitique !
    M _ Madame est une encyclopédie ouverte aux vents et lui, il a sur lui, sa Wikipédia !
    S _ Passons ! Et toi, comment-vas-tu ?
    M _ Depuis ta dernière mort, j’avais clos ce dialogue ! Jamais publié, sur papier et jamais repris avec quelqu’un d’autre que toi, ‘’ mes monologue à deux ‘’’!
    S _ Même pas avec une copine ? Une de passage ! Une admiratrice passionnée de parmi tes fans ?
    M _ Mes copines, passées ou trépassées, n’ont pas ton instruction, Mme Student !
    S _ Leur rôle ne s’arrête pas aux simples bavardages…Elle s’occupent de bien autres choses que de bavarder … inutilement.
    M _ Halte là, la virago ! Qu’est-ce que tu insinues, traitresse ?
    S _ Moi, la virago ? C’est de la profanation…Tu es sublime dans tes conneries avantageuses ! Les insultes abaissent ceux qui en exultent.
    M _ Stop Mamie ! Entre mes livres et mes revues, entre mes films et mes émissions de télé, entre mes costumes classiques, ma cravate rouge et mes habits hippies, entre mes fermages et mes golfs, mes femmes, leurs enfants et mes propriétés, je ne trouve plus le temps de diriger la fédération des States ni ses autres satellites et pays.
    S _ Tu te prends pour qui, là ? Un Muppets Show qui imite un ours !
    M _ Je n’aime pas qu’on m’interrompt ! Il y a donc ces braves Rothschild et consorts, Israël leur puiné, les Yahoo et le Yahvé, leurs poids et leurs impératives assiduités ! La vie n’est pas un cd, un film que l’on arrête pour le reprendre ensuite, parce qu’on a mal compris l’un des passages, le générique ou rien du tout. C’est un schéma, un chemin, un dessein, un temps, une montre unique et fragile, (et avec quelle garanties ?). C’est un ‘’objet’’ existentiel que l’on ne doit ni donner ni prêter, encore moins couper ou froisser. Il faut que je vive impérial et puissant et pas comme ces mecs du tout.
    S _ C’est Donald Trump qui parle en toi ? Ou c’est toi qui empruntes ses idées ? Pour te moquer, là, cyniquement de ceux qui sont comme lui ?
    M _ Tu l’as su, détecté et reconnu ! Crésus m’a habité ! Mon œil est devenu bien rouge. Arrête de me parler. Je crois que je suis possédé, par ce grossier Grandgousier qui grésille sans grâce !
    S _ Non, tu es normal. Comme François, le past-président ! Tu le vois, avec égards et admiration, sortir du supermarché, le pain dans la main droite et les rouleaux de papier sous l’aisselle gauche.
    M _ Seul le papier H, reste de Gauche !
    S _ Tu vas les faire râler, les Roses ! Tu t’en prends à l’une de leurs icônes !
    M _ Les Roses sont partout fanées, ne restent que le jasmin et les œillets. L’amitié supplante la vindicte et le sang. L’amour nous retient à la chair, laquelle ressort, aux dépens des ailes, qui perdent leur lumière et leurs plumes. L’âme s’étire s’aliène, dépérit et se tire.
    S _ Et puis, comment ça va, toi l’Aède, qui vient enfin de sortir ta lyre !
    M _ Moustiques perçants et bruits de souricières m’empêchent de dormir. Tel cet autre gêneur inconsistant, qui me pousse à le lâcher pour aller écrire. A cause de ces réveils démultipliés, je n’arrive pas à retrouver ces mots ni ces expressions. J’ai des bosses sur la pelouse, que les rares poils de la clairière, n’arrivent ni à engloutir, ni à aspirer pour les couvrir.
    S _ Ça c’est pour le côté poils !
    M _ Le chirurgien dit que c’est trop tôt pour couper la corne qui pousse sur la tête. Il a rigolé en me disant que ce qui est grave est d’avoir deux cornes à la fois sur la tête!
    S _ Là, tu parles de toi ! Et on n’est pas sorti des phanères.
    M _ Les idées ont fui mon reste de tête. Perdu qu’il est entre les myalgies, les faiblesses, les névralgies, les problèmes mineurs et ceux qui ne me regardent guère.
    S _ Ça, c’est toi ! Tu fais pitié à la Revenante sur terre, que je suis !
    M _ Je n’ai pas fini ma rengaine…
    S _ Qui t’en empêche ?
    M _ Je poursuis, alors ! Oui, mes idées se perdent entre les questions sans queue ni tête.
    S _ Ça, c’est très humain, quoique peu viril, aussi.
    M _ Bof ! Je disais que j’errais entre les théories et les sciences !
    S _ Ça, ça va te perdre un jour !
    M _ Tu me persécutes ! Laisse-moi terminer ma phrase ! Même vos fantômes râlent, ô femmes ! Et qu’ils font encore plus de chichis !
    S _ Va, va, je sais qu’à la fin tu n’arriveras à rien !
    M _ Mon Dieu ! Quelle plaie, ce spectre de vieille prof française ! La queue de la colonisation…faite femme !
    S _ Et de la bonne évolution ! N’empêche que tu trouves à qui parler dans tes monologues loquaces et plus de tonus pour agir encore ! Grâce à moi, tu dépasses tes faiblesses ! Je le dis même si je sais que ma résurrection ne tient qu’à toi.
    M _ Comment cela, Femme ?
    S _ Dieu a entendu tes plaintes. Et il a voulu accéder à tes prières !
    M _ Par jeu, pour le jeu ? Un exercice subtil.
    S _ Non pour l’essai, la liberté et la miséricorde. Par pitié pour ton labeur, ta persévérance malgré tes faiblesses.
    M _ Pitié ! Tu me fais perdre le fil de mes mots. Je mets du temps à retrouver mes pensées.
    S _ OK, boss ! Continue mais je voulais t’annoncer cette bonne nouvelle. Celle de ma venue en chair et en os, chez toi ! Je veux juste mettre tes pendules à l’heure et te dire que je suis là, pour t’aider, pour t’écouter et te guider.
    M _ Ahh ! Amen ! Un fantôme en chair et en os ! On va alors en profiter alors, juste ciel. Je me mettrais à l’école de Mme la prof de français pour devenir président de notre vieil empire. Je chauffe mes mains ! On va alors en profiter…Tu vas habiter où ? Je te cède une chambre, pas loin.
    S _ Oublie ça ! Tu me rappelles des fois ton père. Toi et moi serions alors responsables de péchés multiples. Tu es mon mineur, ce serait critique comme pédophilie. Je t’aurais eu toi et ton père, ce serait comme un cumul œdipien empiré d’un inceste. Ta mère et ta maîtresse à la fois, ta belle-mère encore, en plus des cornes, que gagnera ton bienheureux père ! C’est trop pour moi de jouer aux Phèdre et consorts des tragédies grecques. Cette gymnastique amorale n’est pas dans le programme. On ne te permettra ni de me toucher, ni de me harceler à la marocaine ou de m’arnaquer à l’italienne…
    M _ A la française, ça t’irait, ma chère ? Ça te serait plus tolérable des fois ?
    S – Tu me blases, tu me déçois de tant de verdeur, avec tes plaisanteries pathologiques !
    M _ Je te disais donc, si tu veux te la fermer grand’mère et sainte nitouche, que ce qui me perturbe, outre la chair des chères, c’est la vie. L’origine des espèces, qui plus est, celle de l’univers et des espaces ! Ça désarçonne mon entendement.
    S _ Tu te masturbes ce qui te reste de méninges, mon Coq ! Tu crois que j’ai des réponses à tout, mon pote ? Les galaxies, l’architecture de l’univers, sa garniture, les créatures, ce n’est pas dans mon univers… Je ne suis pas au secret des dieux.
    M_ De Dieu ! Déjà qu’avec un seul, ‘’ X ‘’, on ne s’en sort pas ! Qu’en serait-t-il avec l’Olympe et les dieux de la Gaule ou ceux de l’Egypte ? Je te disais que je reste appendue aux questions les plus mineures ! Mais là !
    S _ Tiens ! Les mineures aussi, pas que les plus vieilles ou les adultes !
    M _ Sois gentille, pas de jeux de mots, sinon tu vas me saouler ! Je te disais que je me questionne sur les grandes fortunes et sur la politique, sur les sciences auxquelles je n’accède pas !
    S _ Toi, t’es loin de là ! De partout d’ailleurs ! Par erreur, comme un martyr des siens, tu paies pour des inconnus et des ingrats.
    M _ Je te parle de compréhension et non pas de possession…des choses !
    S _ Hum !
    M _ Comme je n’accède pas non plus à ceux des évènements mineurs, tel la fortune de Trump et des richards du monde. Ou de celles de ceux qui fomentent ces guerres dont on ne sort pas !
    S _ Oui, c’est délicat, hermétique à comprendre et difficile à accepter !
    M _ Mes yeux font du cumul, à votre instar, Seigneurs possesseurs. Je vous parle, à vous les richards ! Chacun voit double et multiple ! Dites-nous, pour vous en remercier, une fortune, ça sert à quoi ? Et après ?
    S _ Pour encore plus avoir et posséder bien plus encore ?
    M _ Non pas, mais de compter ces multiples doubles de la Lune ou ces chiffres, innombrables, qui sont autant de troubles pour moi. Puis, voilà qu’un rouge honteux se développe sur mon œil…
    S _ C’est vrai ton œil est rouge. Je te recommande à un ophtalmo parisien ! Tu dois avoir aussi besoin d’une opération !
    M _ C’est le droit pour moi. Il ne faut pas frotter les organes, fragiles ou secs, avec n’importe lequel des doigts.
    S _ Ne touche pas ! Ça te titille, je vois !
    M _ Plaisir centrifuge de l’égo, ivresse superlative en solitude, penser seul avec certitude, écrire seul, décider et diriger en seul maître, sans l’écoute des siens ni celle d’autrui, est la pire des masturbations.
    S _ Je te le disais. C’est pour ça que je suis revenue, afin de partager tes idées et de te conseiller de dépasser les moins plausibles et les plus fantasques d’entre-elles
    M _ Comme celles de ta propre procréation et ta de résurrection de parmi les morts, toi Student ! Mon impossible lubie et ma chère maîtresse, néanmoins !
    S _ Je suis ahurie devant de tels délires que je n’en reviens pas, Mondoc !
    M _ Tu es l’un de mes délires, toi aussi, Student ! Les nuages qui se déforment, leur frise qui s’illumine sous l’avion et le vol de la cigogne plus bas, c’est quelles mathématiques déjà ? Et ces accidents qui surviennent au hasard des éléments, est un plan ou un destin ?
    S _ Continue encore, Mondoc, berce-moi de tes mots !
    M _ Les trombes ou les averses qui vous mouillent, ici ou là, les cyclones qui s’abattent sur l’Amérique, dites-moi votre Altesse ! Dites-moi votre monseigneur pape, François, sont-ce des messages divins, des accidents ou de simples aléas du climat ? Ceux d’une planète, au vertige calculé, qui enchaînée au Soleil par des mailles magnétiques, subit les variations de ses explosions. Des phénomènes sans maîtres ni programmes. Ceux d’une sphère inconsciente, ivre de sa vitesse, livrée à elle-même et à son poids ? Un globe qui subit les avatars et les seules lois physiques qui l’attachent à la galaxie où nous vivons !
    S _ Tu penses que Sa Sainteté le Pape François va pouvoir lire tes élucubrations et daigner te répondre ?
    M _ Il a dû penser à ces questions, enfantines, il est vrai. Il est impossible à un humain d’y répondre, logiquement, aussi saint serait-il, ou que de toutes les sciences il soit imbu et averti. La seule réponse est de louer Le Créateur et de faire la paix entre nous ! Sans racisme ni haine engendrer, entre les créatures, celles dites ‘’ humaines ‘’, en premier.
    S _ J’estime, Mondoc, que c’est de son ressort ! Quand tu le dis comme ça !
    M _ En sermons, réguliers et en répétitions ! Car il y a tout un réapprentissage à faire pour des générations et des générations, afin d’éliminer chez elles toutes traces de conflits et de conflagrations.
    S _ Et le climat !
    M_ Va chez Trump pour le réveiller. Il fait un somme, un cauchemar, un sommet à l’ONU.

    Au hasard des actes et des mots. Hommes de terre ou fleurs d’argile ?

    Quand vous parlez du hasard, des actes volontaires et du destin et qu’au bout de sa vie de sable organique vous lui espérerez à l’homme une âme éternelle, afin de pallier à sa coute vie et à son inexorable destin…Et que la nécessaire existence de Dieu soit la seule ressource pour expliquer notre volonté de vivre et de persister éternellement…Et que l’âme soit encore la seule détentrice de ces espoirs cachés, mais quasi certains…Et ce, quels que soient les rites et les religions qui se déchirent pour convaincre les-leurs de leurs rigoristes opinions…je reste une somme de questions auxquelles livres, sciences et civilisations ratent une raisonnable explication. La foi, n’a-t-elle rien à voir avec la certitude, la réalité, le vrai ou la raison ?

    Ode à Mme Student ou la Mamie-sphères !

    EN REPONSE A COLETTE Pourquoi avons-nous déifié les courbes félines ? Pour les défier, attirer, posséder, aimer et sauter ? Qu’avez-vous plantureuses statues et créatures, à faire rougir nos blêmes bougies de cire et de miel ? Qu’avez-vous sublimes statues de marbre et de chair ? Les hormones effervescentes, à bouillir le fiel et les billes ? Alors que, hombre, on ne veut que donner et plaire ! Et ce n’est qu’art et admiration d’artistes, hors pairs ? La nature embellit de ses charmes les matrices, pour nous irriguer de ses chaleureuses laitances…Sauf qu’au lieu du père, ça coule sur la semence. Reçois Cole en ce jour, ces maximes et sentences.
    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 17 / 09 / 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Divagations et digressions,
    le journaliste entre le tango des mots et la valse des sentiments

    De la valeur des médias et de l’importance des journalistes ! ‘’Le passé enterré’’ ! C’est le titre d’un des livres du sage académicien, le militant de la culture et du nationalisme, Abdelkrim Ghallab ! Vous dites, M. Kamal, ancien du PI vous aussi : » A quoi bon ! Tout le monde sait. ‘’
    1 / Je réplique par ces mots, en vous remerciant, et pas d’aujourd’hui seulement, de vos sémillants éditoriaux, qui depuis des décades, restent si alertes et si éclairants ! A ce titre, je vous offre ce paragraphe de définition ou de glorification du ‘’journaliste’’. Ce qui est un peu téméraire et un zeste prétentieux. Puis je terminerais en agitant notre drapeau, que je placerais en conclusion. Pour ne pas perdre le fil des idées, je vous invite à parcourir ce qui suit.
    Si c’est :  » A quoi bon ? Tout le monde sait…. », comme vous dites ! Suspens, émois et silences réactionnels ! Se taire ? Tout est fait ? Dès lors, taisons-nous si tout le monde le sait ! Tout est fait ! N’écrivons rien, non plus pour le dire ! Mais, ce serait chagrin pour nos ouailles, si nous ne posions pas de questions et que nous ne lisions pas de vos attractives et si belles lettres. Côté existentiel, hé bien les maîtres, comme vous semblez l’avouer, ils deviendraient dès lors inutiles !
    Le livre, bah, jetons-le, pas de lecture atypique ! Walou dans les toilettes, ni sur la Toile ou les étagères de la petite bibliothèque ! Les classes, bahe en dialectal infantile ! Nixt ! Pas besoin d’enseigner. L’argent des ministères de l’éducation, et de l’enseignement, celui de la pensée, ira du pétrole et des phosphates, quand en trouve, aux armes, seulement ! Tout en sachant, toutefois, que la culture et l’éveil, la civilisation sont aussi des moyens de défense de soi, de son milieu et de sa culture, voire de ses biens et de son identité.
    Autrement dit, et pour que ça tourne au mieux, laissons le Maître faire activement son cours et laissons ses proches Répétiteurs nous canaliser, même s’il en faille nous laisser harasser ! Pire que le Tahakoum connu ou décrié, il y a pire ailleurs, la tyrannie, l’absolutisme et l’hégémonie avec ses despotes universels et ses dictateurs. Du genre transnational, impérialiste, qu’on voit encore sévir ou s’exacerber, voire nous harceler ou nous affaiblir ! La valse de leurs sentiments est un tango obscène. N’est-ce pas, vous les messieurs de là-haut ?
    C’est le boulot qui le veut, l’enseignant, le journaliste, sur les bancs, de la télé aux forums, suscitent la compréhension, la participation et le dialogue. Même s’il y des erreurs et des empêchements dans le programme, de ceux d’en haut ou de ceux–là du bas, quels qu’ils soient, faut-il appliquer votre slogan éditorialiste ‘’ A quoi bon ? Tout le monde sait ! Et dès lors, on obéira les yeux fermés aux Répétiteurs, sinon, c’est la colle ! Ou la mort ! Surréaliste comme devise ! Mais, là, chez-nous, ‘’ânedna’’ du moins ou presque, c’est autre chose ! On nous éduque, on nous éveille pour participer ! ‘’Parler, c’est être’’, dirais-je en retour ! Faire parler, c’est laisser vivre, nos diverses opinions pour que, ensemble, nous puissions nous faire comprendre pour mieux être !
    2 / Métaphoriquement, le Pouvoir… La haute autorité du Directeur est dévoyée par certaines de ses Secrétaires. Parlons-en ! Le Prof, trans le personnel de service, reçoit des ordres erronés ou des commandements de travers ! Et pas directement, ou démocratiquement, par des voix responsables et selon des voies constitutionnelles transparentes. Et les pauvres bougres de Répétiteurs restent bouches-bées et bien nerveux devant des ados qui n’ont rien compris et qui manifestent, tels des Zmentets (impudents vauriens) sur cette ‘’esplanade’’ sacrée, la cour d’école, leur ardent et ostensible ‘’hirak’’.
    Ils se sont mobilisés, après qu’on ait écrasé publiquement un espadon ! La honte pour les nerveux qui veulent perdre le Nord après la mort accidentel du marchand de poissons ! Et depuis, on ne est venus aux bras, pour dénoncer les bras cassés des représentants, des partis, de la région, des ministères et des entreprises…
    Pour votre gouvernance, il est impératif de s’analyser, de faire son autocritique à la lumière des évènements, afin de se restaurer, ça va sans dire, pour se relever et persévérer dans son magistère. On redouble pour certains ou l’on refait, tous, l’année ! Groupés, si l’on est encore efficients et tolérés ! Ou l’on part, barré des classes, dépité, honteux et conspué ! Le verdict, judicieux ou falsifié, opte pour le changement des programmes et la révision du projet de société et le changement de l’identité ! Le yoyo des langues d’enseignement est là pour le confirmer !
    Les ordres sont les ordres ! Ceux des Cieux, que l’on nous dicte pardessus les parapluies, là sous nos tropiques, afin que notre avenir nous soit assuré, dans la continuité. Ou, qu’il nous faille appliquer, selon ceux qui s’exécutent brillamment dans la Cour. Ou à côté, là dans les classes supérieures, sans acrimonie. Des règlements et des actes auxquels il est interdit d’évoluer dans le mauvais sens ! Ok ! Sous peine de misères, d’éclatement des structures et de l’établissement tout entier. Comprenez le pays, les siens et la paix ‘’scolaire’’ sera renforcée par la rééducation, qui vaincra les oppositions, les divergences et les antinomies ! Comprenne qui voudra et/ou sauve qui peut !
    Dès lors, pas de vacances pour les Répétiteurs ! On les laissera réviser leurs plans de carrières, les retards et les ratés opérés, pour une meilleure rentrée scolaire ou de se raviser. Barra ! Oust, dehors ! Et celui qui n’est pas Ok ou qui est mécontent, n’a qu’à partir de ce pays ! Il était temps, avec leurs portefeuilles chargés et leurs restes de maroquins bourrés de s’ouvrir d’autres horizons, plus compréhensifs et évolués ! D’autres carrières, aussi mirobolantes, sont à briguer, pour les générations qui arrivent. C’est juste et c’est bien, parce que c’est clair et démocratique !
    3 / Qui craint la revanche ou la malédiction des fourmis ? Celles que l’on inonde d’imprécations ou qu’on arrose d’insecticides ? Parce qu’elles ramassent vos déchets et quelques grains de votre pain de blé ou de mie ? Bavures génétiques, ou génésiques à répétition, pour celles qui sont nées de leur mère unique, la reine. Mais voilà, comble de la dérision ou de la cécité, qu’elles agacent leur créatrice et critiquent les gestionnaires de son régime ! ‘’Quand la Marabounta gronde’’ ! Voir le film de 1954 où jouent Eleanor Parker et Charlton Heston.
    C’est une des plaies d’Egypte, dévoyée dans le temps et l’espace ! Invasion de fourmis. Elles veulent l’autonomie dans votre jardin et vos palais ! Mais, elles n’auront pas à célébrer Halloween, Hiroshima ou Auschwitz dans votre cour d’école ! Après avoir joué dans la Cour des grands, ils partiront comme des grands, rassasiés, gros et gras. La résilience du lycée, celle symbolique de l’Etat ou de la fourmilière, vous avez compris, sont à ce prix !
    4 / Dans, votre édito sur lequid.ma, http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne et sur le titre, M. Kamal, vous faites à l’ancien chef du gouvernement, une jolie invitation. Sauf qu’à la place de votre, ‘’ Il est encore là, Benkiarne ‘’, dites-donc avec moi ; ‘’ Oui, Il est encore là, Benkirane ’’. Ou pour le taquiner aimablement, disons ensemble :  » Il est encore là, le Ben Kirâle ! ». Cette formule qui nous change de tous les ‘’Ben, qui?’’’, Benky et autres ‘’ Bénis oui-oui ‘’ ! Des gens bien, enracinés comme des chênes au sommet de l’Etat, des singes et des panthères sous la canopée. Mieux que des larves et des chenilles de papillons. Des insectes banaux, faute de démons et de reptiles, soumis sans états-d’âmes. En fait, des fossiles de reptiles, entravés comme par des chaînes rouillées. Des fossiles, ployés à des usages lourds, que nous ne leur jalousons pas !
    Oui, il faut des héros, çà et là, face à face. Face aux peurs ancestrales, devant des pratiques archaïques, face aux privations des libertés des autres, par inquiétude pour eux, par appréhension de leurs grognes ou de leurs simples hennissements de rues ! L’ordre, pour assurer la paix, fait pschitt, ce sera la ruine pour tous et aussi la fin des libertés ! Dès lors, heureux qu’il y ait des aèdes autour des Druides, des tribuns sur les céans de Césars et autant de ‘’Centurions pour rallier les cohortes’’ !
    5 / Et, pourquoi aux Parlements, va-t-on en vacances, si des Ministres restent collés à leurs services ? Des administrations en latence ou déjà en vadrouille estivale, sous les chaleurs de l’été, vont devoir ahaner pour rattraper le déphasage. Elles devront être opérationnelles ! Pour la patrie ! Pour permettre à d’autres dormir, sans photographes, sur les  » sables  » mérités ou se morfondre sur des whatsapps, qui sapent le moral. Eux qui s’activaient dans l’improductivité, en l’absence des potentats, rois de la fainéantise, qui s’absentent toute l’année ! El la retraite à vie, les attend tous, les mains enfouies dans le cambouis des billets engraissés !
    6 / Merci aux tribuns et aux ténors, d’exister, pour nous défatiguer des monotonies et de nous réveiller, entre deux sommes, pour respirer l’air de liberté ou râler. Ici sur la presse et aux Parlements, ne serait-ce que pour dire nos opinions et écouter avec profit les bonnes vôtres ! Allez dites avec moi, un seul vous manque et tout est dépeuplé ! Que ce soit, Benkirane, Chabat ou Ilyas, ou Yata et Oualaâlou et tant d’autres, hier encore. C’est l’occasion de saluer, par nos prières de miséricorde, les géants qui sont partis et leurs voix de ténors. Tous ces noms et ces icônes qui ont marqué la lutte pour l’Indépendance ou qui au besoin, ont usé une main de fer et des gants de velours, pour faire aimer et raffermir le Maroc.
    7/ Le journaliste est ce témoin et cette sentinelle. Un vigile, un guetteur qui informe et publie les nouvelles des gens, leurs joies et les calvaires, entre les affaires et les guerres. Délateur parfois ou laudateur, il est sur un fil tenu. Le judicieux milieu, entre les bouts extrêmes qu’il observe et leurs excès qu’il dénonce.
    Voire pour d’aucuns, l’espionnage usé comme spécialité. C’est selon l’occasion, les milieux, le salaire ou la vocation ! Le journaliste est une pièce maîtresse entre les lieux et le temps, le monde, les âges et les gens. Messager neutre à l’origine, technique et scientifique des fois, il est l’élève pour chercher et le professeur, en pleine action, et à chaque fois, avec courage ou banalité, il s’implique. Il est homme de formation, d’éveil et d’instruction, de culture universelle et locale à la fois. L’internet lui ouvre les quatre dimensions. Tu l’entends et tu le vois, là sur ton téléphone.
    8 / Les barreaux sont couverts de volubilis et de lierre. Ce sont des branches pointues et vertes sur un fond rouge écarlate, dont la liberté est de flotter comme une âme unique pour unir toutes ces personnes qui se sentent marocaines. A propos de notre drapeau… Je vous invite à lire sur le Web, mon poème nationaliste. Vieux de vingt ans et dédicacé, je l’avais intitulé : ‘’ La bannière étoilée ‘’…
    Sur un fond de nuages gris lactescents comme une scène de théâtre ou d’opéra de nuit, les hauts des bambous, à silhouettes humaines, maniant leur formes suggestives, bercent leurs cimes, se touchent, s’embrassent et dansent, avec comme musique cet air frais du soir qui vient les câliner. La danse du crépuscule, c’est la vie qui égrène ses ultimes heures, goutte-à-goutte.
    La vie, aussi puissants que ces rois ou ces riches ambassadeurs d’orient, s’épuise et largue ses sommités comme les preux ou les manants. Balgham, qui a perdu son seul fils, me sort entre deux anecdotes, une sagesse, alors qu’il me consulte et qu’il est souffrant. ‘’A quoi bon vivre’’, ici sur le paradis de cette fournaise de terre, là où crament et gèlent certains, ‘’s’il faut trépasser’’ ?
    Partir malades, démunis et inconscients, jeune ou très vieux, vers l’inconnu… Mourir, ne fait nulle différence entre les fourmis et les cloportes, les bêtes ou les hommes ! Oui, Si Mohamed, le corps est un robot de chair que l’on se dit posséder et qu’on défend pour être le nôtre. Alors qu’en fait, on le méconnaît et qu’on ne le guide qu’à peine, avant de le fatiguer et qu’il s’en aille en poussières pour nous solder. Et, je viens d’apprendre qu’un grand homme est parti. Comme bien d’autres écrivains-journalistes qui l’ont précédé. Adieu, maître Abdelkrim Ghallab.

    ‘’ Il est encore là, Benkiarne’’ par Naïm Kamal à voir sur :http://quid.ma/billet/il-est-encore-la,-benkiarne

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 14 août 2017

    #354338
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    http://fr.le360.ma/politique/quand-ilyas-el-omari-attaque-bernard-henri-levy-128339

    Quoi qu’on dise des machinations où l’on voit du BHL

    A lire ce que vous rapportez, sur ce respectable monsieur, (chez les siens), ces pensées et ces mots seraient d’appoint. C’est déconcertant de la part d’un  » leader bien appuyé  » de sortir envers BHL cette interjection  »populiste  ». Une saille de celles que les  » mêmes respectables milieux  » reprochent à certains leaders, des nôtres, qu’ils soient présidents de régions ou secrétaires de Partis, en phase de déliquescente ou de décomposition.

    Un bon politicien, hypocrite ou pas, par-delà les suspicions et les haines ataviques, cultivées et exploitées chez les uns et les autres, pour leur suprématie sur le monde, sur les affaires et sur les gens, par-delà les peurs et les appréhensions , a le devoir en tant que dirigeant, fédérateur et politique , de connaître tous les hommes.

    Même les adversaires. Tous les hommes, surtout ceux qui ont un nom à l’Internationale ou une forte réputation. Qu’ils soient Mossadiens, sionistes ou pas, avec une juste circonspection, par sagesse par expérience, par devoir ou par appréhension ! Quels qu’ils soient donc et non de médire ou de maudire, sans aucun bénéfice apporter ni possible bataille gagner, contre ces pontes de l’internationale ou ces as, qui relèvent de plusieurs attaches et de puissants états ! Quelles que soient les tares dont on les affuble et les machinations qu’ils génèrent. Car le politicien travaille dans la vase et les marécages et se doit d’en sortir propre et bénéficiaire s’il est intelligent, afin d’être positif pour les siens et influent.

    Des gens cultivés ou très riches, des agents ou des responsables, sur médiatisés et agissant eux-mêmes, comme conseillers, médiateurs ou agitateurs transfrontières, pour ces puissants décideurs !

    Des célébrités donc, qui peuvent, pour la galerie et pour le sport, plus nuire à ce genre de responsable récent et de gars palpitant ! Qui plus, ils sont capables de nuire, par réflexe et revanche, aux intérêts suprêmes de notre pays ou de notre nation ….Qu’ils soient simples ou huppés ou bien placés, on doit les ménager et non les traiter comme n’importe quel  » marchand d’espadon  »!

    Personnellement, j’aurais été voir BHL pour le dissuader de vendre, si j’avais en gestion, la perle internationale, Tangea ! Il a le devoir, Ilyas ou un autre, de les retenir aussi dans sa région, voire de les honorer, pour mieux les servir ou les sonder ! Et pour capitaliser leur amour pour notre pays, sa politique, son roi, ou sa région. Capitaliser l’amour et non les haines, les idiomes ratés et les suspicions ! Diriger, c’est savoir apprécier ces gens, influents ou pas, et de les servir, s’ils le demandent, et non de devenir hautain, comme ce gars qui a cumulé 17 milliards sous les matelas ! Dit-on !

    Et cela, a Ssi El Omari, quels que soient leurs appartenances, leurs races, leurs couleurs ou leurs référentiels et autres religions ! Ça, c’est le b,a, ba, de la politique d’ouverture, propre, hospitalière et de bon aloi. Le reste, ou le contraire, c’est du domaine du caractériel, du pulsatile, mais pas du politicien !

    User du contraire, c’est faire est un jeu indélicat et contre-productif envers ce genre de gens ! Qu’il ait agi, ce BHL, avant la chute de Kadhafi ou celle voulue par certains de la Syrie, ça, ça le regarde et ce quels furent ses liens réels avec ses affaires !

    Al Hoceima ou pas , la donne politique du Maroc, tant envers la France, les States, l’Europe ou l’Afrique, notre politique claire, notre proximité avec ces centres de décision universels, le poids et la mesure de notre Roi, sa sagesse empêcheront à jamais tout semblant de vindicte cachées ou de collusions qui voudrait abattre le Maroc ou le couper du Rif vôtre, ou de notre Sahara.

    Bonne lecture. Merci pour l’absence de censure.

    QUAND ILYAS EL OMARI ATTAQUE BERNARD-HENRI LÉVY
    Par Abdelkader El-Aine le 22/07/2017 à 12h58 (mise à jour le 22/07/2017 à 16h28)

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    Ilyas El Omari a publié, hier vendredi 21 juillet, un post sur Facebook où il s’attaque au philosophe français Bernard-Henri Lévy. Un post surprenant de la part du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma qui semble oublier que BHL dispose d’une maison dans la ville du Détroit.
    Ilyas El Omari aime la culture et les livres. C’est du moins ce qu’il laisse entendre non pas dans des livres, mais dans ses posts très fréquents sur Facebook. Son dernier post sur Facebook est consacré au philosophe français Bernard-Henri Lévy (BHL) qui dispose d’une maison à Tanger.

    Ilya El Omari, qui est le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, affirme avoir croisé à Tanger BHL. El Omari était en compagnie d’un de ses amis qui a abordé BHL pour une photo. Ce dernier a opposé une fin de non-recevoir sèche à la requête de l’ami du président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

    Probablement vexé par l’affront fait à son ami, Ilyas El Omari a écrit des mots d’une rare violence à l’encontre de BHL. Le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma commence par se demander: «pourquoi BHL est présent en ce moment précisément à Tanger ?» Et d’ajouter: «Il est connu que cet individu passe ses vacances dans des pays en crise comme la Libye, la Syrie, l’Irak et les territoires occupées».

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    Capture d’écran du post d’Ilyas El Omari sur Facebook.
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    «Le plus étonnant est que Bernard-Henri Lévy est connu pour être l’annonciateur des guerres, compte tenu du fait que la mort, la destruction et la dévastation l’accompagnent là où il se rend », précise El Omari. Il ajoute que BHL «est connu pour préparer le terrain autant du point de vue des idées que du renseignement pour insuffler le chaos et attiser les conflits armés. Il s’est d’ailleurs illustré à ce sujet dans ce qu’on a appelé les révolutions du printemps arabe». Et d’insister sur cette question «Que fait parmi nous Bernard-Henri Lévy ?», avant de conclure: «Je me pose cette question non pas pour remettre au goût du jour la théorie du complot sioniste, mais pour mettre en garde les enfants de mon pays contre ce « philosophe »».

    On est presque tenté de répondre à El Omari que BHL se trouve à Tanger parce qu’il y dispose d’une maison où il séjourne fréquemment. Il serait d’ailleurs sidérant que le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma n’en soit pas au courant.

    Mais au-delà du pourquoi de la présence de BHL à Tanger, ce sont les lourds sous-entendus de Ilyas El Omari et les allusions gratuites et sans fondement qui surprennent de la part d’un homme qui occupe des postes de responsabilité et qui est supposé encourager l’attractivité de sa région et non pas en chasser des hôtes illustres.

    Le post de ElOmari est truffé de sous-entendus sur la situation à Al Hoceïma et que BHL serait justement à Tanger pour mettre de l’huile sur le feu. Qu’on soit d’accord ou non avec les positions de Bernard-Henri Lévy, il reste un homme influent et un ami du Maroc qui ne mérite pas la diatribe incongrue d’Ilyas El Omari.
    Par Abdelkader El-Aine

    #354331
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    APPEL ET BIENVENUE….MACRON OU LE DILEMME DU SAHARA

    Préambule

    A qui est ce que je parle alors que ça chauffe au Nord et que ça marche à Rabat pour un maudit espadon ? Est-ce utile en fait d’interpeller un visiteur notoire, qui plus est un nouveau Président, Monsieur Macron, par delà nos affaires intérieures à quelque chose de plus prégnant ?

    Le principal ne réside pas dans l’économie, ni dans les affaires ou les urgences, ce qui va de soi entre partenaires incontournables. Il est dans ce qui est plus vital et plus important, dans notre appel de Kénitra-Rabat pour le Sahara ! Il en appelle et responsabilise les amis ! Il est dans le témoignage nécessaire. Il est dans le soutien historique, vrai et judicieux, face aux ardeurs arrogantes et inlassables des nouveaux riches et immenses voisins !

    Voilà une culture, complexe comme bien d’autres, faite de défis, de courage historique, de noblesse et d’erreurs, d’arrière-pensées dépassées aussi, qui viennent intoxiquer le Maghreb entier. Les nouvelles générations, à force de matraquages durables et d’intox inlassables, ont ingurgité dans leur génome, une haine viscérale ou un dépit morbide. Une véritable maladie auto-immune s’est installée, face au régime marocain et à notre droit à l’unité, dans l’aire historique du territoire marocain.

    Des retards profonds se sont établis en lieu et place des avancées techniques réalisées ailleurs par d’autres peuples. Des régions se soulèvent, ici et là. Le souci économique et du développement qui s’en ressent est causé par cet antinomique struggle algérien et sa conduite déclinante et têtue. Hélas ! Un véritable endoctrinement s’est emparé de nos frères, empoisonnant les jeunes par la propagande jusque à la subornation. Du moins c’est ce que nous voyions.

    Monsieur le Président, vous pouvez faire quelque chose pour désintoxiquer l’atmosphère et en dissuader les victimes, pour l’amour de ce Maghreb incontournable, auquel vous tenez ! Pour la culture partagée, la francophonie, la francophilie aussi, les affaires bien pensées et la paix. Toutes des valeurs que l’on peut partager et positiver, sans provoquer des tensions ou laisser des guerres, en vue de vendre ou d’imposer !

    Thèse et assertions

    Voici ce que j’en pense, pour le moment, espérant que ces idées soient entendues par nos amis socialistes de France, hier à l’occasion des visites de travail du président François Hollande et aujourd’hui, lors de la visite amicale du Président Emmanuel Macron et de son épouse.

    La compréhension du dossier, le soutien amical français, qu’on nous reproche d’ailleurs, qui s’il dope le partenariat fidèle et prépondérant, doit se situer dans l’entreprise commune de paix et la construction de toute l’Afrique. Je redis de toute l’Afrique, telle que revisitée plus de trente fois par le Souverain et où ensemble, avec les intéressés à mieux et plus développer ! Avec sans dire, la participation de tous les pays, gagnant-gagnant ! Celle du Nord et de sa paix et sa stabilité, pour l’exemple et la motivation, puis de sa meilleure démocratisation, quelles que soient les vanités, les bannières et les banderilles des républiques qui nous livrent une bataille existentielle cornélienne, si peu commune, de nos jours !

    Si on se réfère aux blocs antinomiques et ennemis d’hier, le Mur est tombé depuis longtemps. Une sorte d’intéressement négativiste, persiste par delà les frontières entre frères fermée ! Alors qu’en face l’Europe gagne à être unie ! Une ingérence abonnée à outrance, faite de parasitisme militant, qui veut persister ! Voire un sabotage tout azimut qu’on ne peut pas ne pas voir pas obvier. Toute une énergie, une vigueur phénoménale et toute une fortune en centaine de milliards de dollars dilapidée. Un frein au développement de tous, que l’on ne peut que regretter. Des fortunes qu’il est regrettable de ne pas dépenser, ensemble, autrement !

    Or, le souci de développement et celui de l’indépendance sont partout déclarés et clairs. Livrer bataille, à l’analphabétisme, au chômage, au manque de démocratie dans tous les domaines ! Ensemble, tous fédérés dans la paix et la complémentarité, sur le pourtour de la Méditerranée et tous égaux face aux retards. Est-ce si naïf que ou impossible à envisager ? Des retards donc, ceux dus à la sécheresse, aux disparités techniques, culturelles et sociales, à la faim et aux maladies, en plus du chômage, ceux dûs aux injustices et à la pauvreté, ceux dûs aux guerres lamentables et larvées. Des drames que le fanatisme et le terrorisme, viennent exacerber, ce quand l’émigration clandestine s’exalte aux portes et dans la méditerranée aussi. Un état de mal constant, dont le Maghreb souffre, comme premier barrage ou relais, tout en servant de réservoir, de pépinière et de freins aux exodes dans la même tragédie ! Les refugiés et les exilés des guerres sont à nos portes aussi.

    Je disais à Monsieur Hollande, Hier,

    Ce que je redis avec de convictions et autant d’insistance à Monsieur Macron aujourd’hui. Outre les drames de l’émigration clandestine, les disparitions et morts, quasi quotidiennes par centaines de noyés, les milliers d’exilés à cause des guerres d’Afrique et du Moyen-Orient. Et puis, aussi graves que problématiques sont l’envahissement des uns et des autres, les difficultés de containment des vagues de réfugiés et des migrants économiques. Il s’agit de faire face aux réactions de dépits terroristes, de par le monde, qui installent leurs fortins et tentes nomades dans la sous-région ! A commencer par les activistes du Sud algérien, qui ont fait trembler le régime de nos frères dernièrement. Hier, on parlait du Grand Maghreb comme d’un gouvernorat daéchique !

    Je disais dans ma première lettre ceci…D’autant que le potentiel d’extension dévastateur et d’exposition aux actes de terrorisme pourrait toucher parallèlement la France et tout le reste de l’Europe. Les menaces de déstabilisation du Maroc et de son régime, par des actions extrémistes et terroristes, ne sont qu’une partie de l’entreprise. Nous serons un pont vers l’Europe à 14 kilomètres de l’inconnu.

    Aujourd’hui à Monsieur Macron, s’il veut bien le lire, je dis ceci. Que demain, qu’en sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celle des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive, ostentatoirement flamber encore aujourd’hui, devant l’Humanité qui en perd ses valeurs, aveuglée et terrorisée ! Le péril des innocents, la terreur innommable défient toute l’Humanité.

    Je le redis, pour reboire de cette lie ! Parce que c’est d’une morale et d’une éthique confondante, à nous donner la pire des hontes. Celle d’être des humains, contrefaits, vu notre statut d’êtres conscients qui savent communiquer et qui sont dépositaires des religions, du même Dieu, en plus ! Ça se voit qu’ils n’ont rien compris ou pas du tout cru !

    Alors qu’on fasse le ménage moral et civilisationnel auquel nous devons être contraints ou conviés ! Que l’on fasse cesser les injustices historiques et celles qui actuelles, persistent encore ! Celles qui ont causé ou qui causeront plus ces ‘’résistances’’ aveugles et ces odieux délits ! Je m’adresse à Vous, en tant que jeune Président d’une Grande Puissance. Une des nations hautement civilisées, qui a vécu les causes et les conséquences des guerres mondiales et qui, avec l’aide de nos chefs et nos soldats africains, les ont gagnées !

    Des frères ou des cousins transfrontières

    Quels que soient les délires guerriers torpides ou actuels du Moyen-Orient auxquels nos deux nations-états sont interpellés, identitairement et diplomatiquement liés…Le duo entêté du Maghreb fait office de fusible ou de chaînon fragile. Il n’en demeure pas moins que ce foyer injuste, qui dure depuis 40 ans, asphyxie le Maroc et saigne l’Algérie. Il est à clarifier pour l’éteindre, par les Français les premiers. Ceux qui hier, sans fausse-pudeur ni oubli, nous colonisaient ou nous protégeaient, pour nous développer !

    Pourquoi avoir besoin des Français pour curer nos écuries d’Augias ? C’est d’abord en tant qu’anciens colons, disais-je, initiateurs des frontières entre pays africains ! Allons-nous le nier ? Ensuite, face à la partialité du délirium séparatiste et du matraquage algérien, qu’ils perçoivent depuis longtemps. Et surtout, que ce ne sera que par loyauté et amitié retrouvées, entre les trois grands peuples, pour que justice soit faite et que s’opère le règlement d’un impair historique, qu’ils ont manifestement vécu ou à la hâte pu causer !

    Monsieur le Président Emmanuel Macron,

    Que sera-t-il demain, quand on voit les sites et les places, celles des villes d’Europe, ciblées par la vindicte aveugle et contreproductive ? Et s’ils flambent encore ostentatoirement aujourd’hui, comment sera demain ? Et comment éteindre cela dès aujourd’hui ? La terreur innommable défie toute humanité ! Le péril des innocents est dans nos demeures et entre vos mains !

    Je parle aussi de ceux de nos voisins qui auraient été navrés par les façons d’être ou d’agir de feu Hassan II et par ses méthodes de gouvernance dans son pays. Mais celui-ci est mort et ils n’ont guère changé de méthodes envers nous. C’est toujours le Polisario qui sert de bras armé à cette vindicte et à étrange politique offensive. Hier, c’était Guergarate qui allait nous faire tous exploser !

    On ne change pas un cheval qui gagne, diriez-vous ! Mais, le cornac semble faire courir un mammouth fossile, dans une arène qui s’effrite, avec un jockey fourbu comme écuyer. L’un de ces foyers, incendiaires, est le Sahara marocain, Monsieur. Justifiable qu’il est, justiciable en fait, d’une action éthique de témoignage juridique et de justice de bonne foi ! Une vérité historique, de la part de la France, devant le concert des nations, en l’occurrence l’ONU et ses instruments.

    La France socialiste ou pas, est libérale et ouverte ! Elle doit, par éthique culturelle et morale, user de son poids d’ancienne puissance coloniale, disais-je ! User et déposer, soumettre aux instances de l’ONU, son témoignage ! Elle, qui avec l’Espagne, ont manipulé les tracés de la région, avant d’y laisser sur le départ, (par mégarde ?), les levains et le venin, qui empoisonnent la vie et qui bloquent le développement des Maghrébins.

    Des puissances voisines aimables, qui ont besoin d’un Maghreb fort et travailleur, un arrière pays, ni ravageur ni ravagé, pour mieux et plus se développer, dans une ambiance de pays nobles et bien éduqués ! On dit simplement, ‘’civilises’’ ! Une sorte d’arrière-pays pour l’Europe proximale, afin de faire ensemble, une Méditerranée de paix et de progrès. Ou que je délire ou que je sois naïf ! Sauf que médecin et à mon âge, on ne plaisante plus ! Même qu’on on parle, comme simple citoyen du monde ou commun badaud de finance internationale, versus d’état de guerre et de paix !

    Avatars de l’histoire des peuples

    Espoirs en la France, certitude et opinions. La France est devenue l’amie de tous les pays de son ancien « empire » et autres colonies, par sympathie, par besoin et par pragmatisme et complémentarité. Un prestige rare, qui fait qu’elle garde sa stature de grande puissance. Sauf qu’elle n’est pas étrangère à la configuration des Etats qu’elle a dirigés, à leur histoire ou à leur économie. Et en sortant, leurs frontières, entre les mêmes peuples parfois et les mêmes tribus qu’elle a soumis, ont été remaniés à la hache et au bistouri.

    A ce titre et pour la vérité, son témoignage est impératif dans le cadre de la mondialisation des échanges, de la paix entre les peuples, qu’elle a scindés, revitalisés et/ou « civilisés ». La frontière Est et Sud du Maroc, vieil empire qu’elle a réduit ou rongé, devrait retourner à son origine ante. En toute équité. Les limites d’avant la pénétration militaire et administrative française et les déchirements consécutifs du pays, de son aire et de ses tribus. Il faudra bien faire admettre la notion de paix et de complémentarité vitales entre les pays frères et voisins. Faire rappeler leur histoire et leurs droits, doit être le souci d’une diplomatie prospective, juste et réaliste. Celle de monsieur Macron ! Pourquoi pas ? Pour l’histoire, quand rn grand monsieur il pourrait écrire et qu’il le devrait. Il revient donc à cette France d’innover pour être sincère et de commencer cette opération de reconstruction éthique, économique et de paix. Là où elle a laissé des populations désorientées ! Elle en profitera certes, la première, et sur tous les plans ! Je parie !

    De la franchise française

    De quelle planète suis-je pour délirer pareillement ? Me suis-je laissé entendre ? J’ose répondre, ici aussi, à cet apriori par ceci. Les politiques ont un cœur, une intelligence certaine, mais une logique aussi et des raisons adaptées aux programmes et aux institutions qu’ils régissent. Avec en plus une longueur de vue d’avance, une perception plus large, plus aigüe, doublée d’une connaissance profonde des paramètres et des contraintes financières et politiques, voire plus hermétiques, que nous ignorons.

    Je reviens au Président….Pour parler de démocratie, de droits de l’Homme et d’autodétermination des peuples, parlons encore donc de la franchise de la France. Parlons de son courage nécessaire de témoigner, ostensiblement et librement, contre vents et marées. Et espérons d’elle, et de ses présidents, de Monsieur Macron et de son impérieux courage ! Le peut-elle assumer, cette douce France, malgré les pressions ou l’appel des promesses faites ailleurs ? Voire l’interférence des intérêts miniers et énergétiques de son ancien et florissant département d’ ‘’outre mère ‘’ d’hier ?

    Monsieur Macron,

    Ce n’est pas en fuyant les témoignages, pour faire des concessions à un pays devenu immense et riche, ou par empathie socialiste envers l’Algérie, qu’il faut continuer de se taire brillamment ! Ce n’est pas encore pour lui vendre des armes et puiser son pétrole, son gaz et ses minerais, qu’il faut encore taire le témoignage historique qu’on lui demande de livrer. Se taire, c’est taire lâchement et complaisamment, le droit des Marocains à être sécurisés. Alors qu’ils sont à 14 km de l’Europe et deux brassées ! ! En paix, dignes et sereins, constructifs et pacifistes, dans leurs terres, sans déchirement des peuples et autres éclatements de son territoire et/ou de ses tribus, ils représentent de meilleurs atouts pour la France d’abord, sur toute l’Afrique et leurs bons amis arabo musulmans.

    Des vertus socialistes aux plus libérales,

    Les socialistes français, plus que d’autres, sont sensibles à l’esprit de partage, de démocratie, de libertés à l’intérieur des communautés, comme de leur ouverture, pacifique, digne et respectée envers les autres. C’est une culture anti-impérialiste, qui devrait être contraire à toutes les formes d’ingérences et de prétextes fallacieux ou de silence et de mutisme complices ! D’où leur similitude avec le peuple, valeureux et fier d’Algérie, qu’on se rappelle et qu’on invoque ! Encore que la similitude ne soit pas un copié-collé des cultures, des cultes, des us ou des programmes et autres intentions.

    Or le témoignage de vérité est une forme d’ingérence diplomatique, nécessaire et louable. Autant que les autres ou plus, les socialistes français, par conviction éthique et par culture, sont de principe, contre toutes les formes de suprématie ou d’hégémonie qui viendraient les soumettre ou les amoindrir. Surtout si ces contre-valeurs sont contraires à leur slogan fondateur et devise identitaire ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.

    Puissance mondiale largement coloniale, hier, civilisatrice partout dans le monde, la France, les Français ont appris à s’ingérer partout pour enseigner ces valeurs d’initiative, d’opportunités, de travail et de partage. Certains en sont si sûrs, qu’ils en font une passion, un sport national que celui de décrier et d’indexer, à travers la presse et les médias, d’autres états, aussi libres qu’ils sont. De caricaturer pour moquer et d’interpeller gauloisement. Une sorte de patriotisme pan-mondialiste ! Ils exaltent leur bonne citoyenneté, par civisme universel, là ou les principes de justice et démocratie ne sont pas respectés. Certes, à partir de leur vue et de leur principes ! Mais, la mondialisation, pour de vrai, passe par là !

    L’hallali des droits de l’homme

    Les universitaires, les intellos, tous philosophes ou romanciers, la presse, les médias audiovisuels, les partis et leurs associations, tous les français en somme, exaltés par l’emprise des nouveaux moyens de communication se sont multipliés, faisant de chaque français un avocat doublé d’un ou d’une journaliste ! C’est une nouvelle religion qui réunit les français, les religieux comme les laïcs et les athées, pour construire autour de ces valeurs, les leurs, une nouvelle religion. Un esprit qui raffermit et consolide le concordat français, si disparate par ailleurs. L’esprit gaulois renaît et la caricature, n’est pas loin, faisant de chaque papier, un brûlot ou presque, un poncif ! Sinon un édit de pontife, un verset biblique à comprendre et à appliquer !

    Droits de l’homme et principes d’ingérence

    L’hallali des droits de l’homme résonne de la Tour Effel jusqu’à nos sables et nos montagnes ! Les autres pays nous semblent plus épargnés que le Maroc ! Il a de que se faire aimer, il a de quoi se faire huer, notre pays ! Il a de quoi intéresser les tribuns et les financiers, le Maroc. Toute erreur de parallaxe, toute lumière irisée du prisme qui leur sert de cristallin ou de rétine, devient un motif pour leur intervention, dans tout ce qui nous concerne ! Le parrain est d’une nostalgie telle, qu’elle nous empêche d’atteindre notre maturité, 60 ans après l’accès à notre indépendance ! Entendez les huées des écrivains de Paris et leurs immorales erreurs !

    Dès lors, si l’on décrie de la Seine ce qui ce passe sur l’écran du Bouregreg, de Mawazine et de l’Elysée, ce qui se passe au Palais devient un jeu d’ingérences. Et il s’est installé en face du Maroc, un rituel fantasque de forfanteries donquichottesques, à la merci des corsaires de tout acabit ! Nous en voyons l’un des effets secondaires, déplacé ou nocif, au Rif à l’Al Hoceima ! Puissiez-vous, en ami extérieur, y voir les grosses ficelles, qui sont venues de l’extérieur, pour exciter les enfants des riches, ténébreux et trop fiers rifains !

    Vous pensez à des écrivains laudateurs…

    Lesquels un jour deviennent des manipulateurs. Si nos affaires intéressent tant nos amis, c’est un gain pour nous et on ne va pas s’en défausser. Mais, l’autre face de la pièce ne doit être celle de Janus ou de Juda. C’est un devoir pour eux que de le remplir ‘’ ce magistère ‘’ en gens honnêtes et civilisés, en témoins francs, qu’ils sont. Témoins actifs et non silencieux, non équivoques, sans duplicité, ni fourberies et silences, aisément achetables, par les autres parties du conflit saharien !

    La France témoin historique

    Attester de la marocanité de l’espace sahraoui, ne sera pour la France et l’Espagne, que justice et égards envers notre ouverture pérenne et fidèle, à leur endroit, dans le cadre clair d’un partenariat réfléchi et de notre francophonie perpétuelle !

    Toute alternative, prudentielle diplomatique, ne serait que mensonges et machination. Tout comme les silences complaisants ou la peur, des reniements contraires à la vérité, négateurs des nos droits et de notre l’histoire, à travers les siècles. La franchise pour la France est une donnée étymologique, organique, structurelle. Une donnée stratégique pour elle, sans quoi tout ne serait que vanité et hypocrisies. La France, Monsieur Macron, se doit d’être franche, quoique ça lui en coûte de l’être !

    Y faillir, pour la France, monsieur le Président, est antithétique, contradictoire de la grande histoire qu’est celle de la France. Votre patrie, qui est devenue un label, une icône de la civilisation universelle. Se défausser, se désister, faire diplomatiquement, comme si l’on n’a rien entendu, esquiver son témoignage, reviendrait à cacher la vérité, à tromper l’équité et à perpétrer un acte de faiblesse et de lâcheté. Et ça ne saurait guère être français, très respectable Monsieur Macron !

    Le Maroc fut un empire rendez-nous en notre part ! Par esprit de justice et pour corriger les erreurs graves et les événements passés, la France et l’Espagne, ne devraient plus cacher ni taire les droits dus aux peuples et aux pays anciennement colonisés, eu égard à leur histoire et leurs identités. Leurs chefs et leurs gouvernements ne doivent pas, par complicité ou par duplicité et copinage, disais-je, nier les droits du Maroc sur son sol, au regard du seul profit clientéliste d’un régime, quels que soient son essence civile, sa puissance militaire et financières ou son nom.

    Non pas qu’il soit en vacance ou en fin de vie en Algérie, ce ne sont pas nos oignons, mais nos frères querelleurs sont loin, dit-on, d’être les parangons ou l’idéal en matière d’ouverture ou de démocratie. Les socialistes français et ceux du Centre ou de Droite, si sensibles aux droits de l’Homme et des peuples, partout où ils sont contrits, ne devraient pas déchirer le nôtre ni son entité, parce qu’il s’agit d’une monarchie et non d’une similaire république, soit-elle si avancée. Ils ne doivent point permettre par connivence avec un grand pays, riche, arrogant ou trop fier, de dicter à l’Afrique ses volontés. Ni encore de tenter de faire la sécession de nos provinces et régions et de s’immiscer ! Ou encore d’écraser les peuples, les pays, les régimes ou les gouvernants, les moins nantis, pour son expansion propre et son seul profit. Et ce, paradoxalement, malgré son vaste territoire et ses nouvelles étendues acquises, à l’occasion de son indépendance, comme réparation, ou par dépit.

    Morcellement et sécession

    Spolier le Maroc ou tenter de le réduire ou de fractionner son peuple, de démembrer son territoire et de le réduire, voire de le forcer à une reddition, afin d’accéder à la côte atlantique est une vision expansionniste, belliciste, erronée et anachronique. Une dérive outrecuidante d’une Prusse qui ne dit pas son nom !

    Elle se cache derrière un hypocrite paravent démocratique, un semblant et prétendu droit des peuples à l’autodétermination, voire à couper un territoire et son peuple, en vue de la concession d’un couloir sur l’Atlantique, large comme un autre département algérien !

    Ce peuple, ces sahraouis kidnappés, emprisonnés, matés, galvanisés, combien sont-ils en fait, selon les promoteurs de l’idée de création d’un autre état au sud du Maroc ? Que fait-on de leur droit à la libre circulation avant de parler de leur autodétermination ? Et, que fait-on des mélanges des populations et des métissages, des transhumances économiques et/ou par l’histoire et de ses luttes défensives forcées ? Que dire des autres Sahraouis et des populations nomades, ceux qui vivent dans l’actuel et gigantesque territoire que l’Algérie libre a tout bonnement hérité ? Des hommes ambitieux, pour ne pas parler de prédateurs, ont eu des visions, des visées dignes de la théorie de la « race pure » et des « identités supérieures », pour élargir leurs pays. Ils ont le vent en poupe pour la retraite, mais si leurs disciples et prosélytes prennent le relais, quel sera leur mission ? Ils sont formatés !

    L’histoire a clos ce chapitre des conquérants, des tzars, des Hitler et de leurs funestes invasions. Il reste des frontières et des douanes, des barbelés, dont une juste mondialisation, équitable et pacifique, devrait s’en passer.

    Appel à un témoin sincère

    L’appel de Tanger d’hier et celui de Rabat aujourd’hui. A ce titre, l’implication judicieuse et honnête de la France de Monsieur Macron est fortement sollicitée. Elle fera admettre avec courage les droits historiques inaliénables et prometteurs des Marocains. Ceux de son peuple multiethnique, arabe, multi berbère, sahraoui et africain, dans l’étendue de ses tribus et de ses factions, sur tout son territoire historique. Un damier, un patchwork, qui fut dilacéré par les puissances impérialistes de l’époque. La France disais-je, en est le témoin. Il est honorable pour son sémillant Président Macron de s’illustrer encore plus, en profitant de son mandat que nous espérons voir renouveler, afin de résoudre le dilemme sahraoui et les dols des siens. Défendre la justesse et l’opportunité d’une solution éthique, conforme avec notre cause, notre offre et notre droit, est crédible, sage et des plus logiques qui soient

    Les larmes du Cocyte, les flammes du Phlégéthon.

    Qui plus est, pour la France, c’est faire œuvre humanitaire pour cette Méditerranée commune que de s’efforcer à défendre ses partenaires du Sud. Ces francophones, qui ont gardé de fortes attaches avec leur ancienne métropole et constante amie. Nous le chantons et le répétons, après l’avoir dit plus haut.

    Voilà pour M. le Président Macron une mission qui forcera l’admiration de tous, celles de l’ONU et de l’Amérique de Trump, en particulier ! Qui plus est, faire la paix au Maghreb, offrira à ceux d’Afrique de rester sur leurs terres, au lieu d’émigrer vers le Sud de l’Europe et d’envahir les sols qui ne veulent point d’eux.

    Pire, monsieur le Président, souvenez-vous du spectacle des filles humiliées sous les barbelés, celles des femmes qui courent dans la boue, celle de ce père qu’on crochète du pied pour le filmer dans sa pénible misère, celles ces enfants, blancs et noirs, déchiquetés par les requins, ou repoussés par les vagues, étendus là, sur le sable, morts noyés. L’Europe, la France, en ont assez de ce ces fuyard et de ces émigrés inopportuns, qui sont chassés par les guerres, leurs misères et leurs meurtres des innocents. Ils courent vers l’Europe pour se réfugier. Ils défient les eaux pour plonger dans l’Hadès. Leurs barques emportées par le Styx et l’Achéron, sombrent dans les pleurs du Cocyte et les flammes du Phlégéthon.

    A qui est ce que je parle ? Est-ce utile en fait ? Une empathie avec tous les Maghrébins, avec équité et objectivité, expliquant notre position auprès de nos voisins et frères du « continent Algérie », voilà ce que nous offrons à notre sympathique visiteur, nouvel grand ami, monsieur François Macron.

    Kénitra, le 14 Juin 2017
    Par le Dr Idrissi My Ahmed
    Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux

    Morale citoyenne et crédos.
    Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

    Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l’âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon…Je trouve cela absurde.

    Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

    A toi, grand patient devant l’Eternel, militant de l’associatif, qui viens de perdre ton épouse, je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
    La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
    Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

    Le verbe croire ou la lumière interne

    Croire, ‘‘vraiment’’, c’est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C’est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d’autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l’école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l’opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d’autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
    Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme…Ma seule certitude est que la foi, c’est comme la bosse des maths, il faut l’avoir forte pour qu’elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu’elle avance et croit soit  »vrai ». Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail…Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie  » réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

    Salut Pascal !

    C’est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal…C’est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l’investit qu’un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m’explique. C’est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
    Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
    Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

    La fatigue de penser dans cet aquarium

    La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
    L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

    La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

    L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C’est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

    Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

    L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon, pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

    Jeu d’intelligence ou de hasards

    Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
    Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
    Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

    Bénédictions, prières et repentir.

    Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
    Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
    Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

    Face à la mort, la vie, simplement

    Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
    Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
    Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

    Dr Idrissi My Ahmed
    Kénitra, le 29 avril 2017

    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT , ACTE 62

    Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Détente, délires et fiction ‘’

    DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC

    _ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à sa seigneurie ) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier.

    _ Docteur, Dieu ! A qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays donc ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,

    _ C’est sexuel !

    _ Pardon ?

    _ Je ne veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions les plus perverses !

    _ De qui parles-tu ?

    _ Ce sont de simples alternatives…Tu comprendras à la fin !

    _ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe. Docteur répondez-moi ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.

    _ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces de jambes et des fils minces à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil , quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque. Je n’ai plus de fesses, non plus ! Je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens plus.

    _ Comment ? Oh arrête, il y a des flics à l’autre bout !

    _ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.

    _ Ecriture ou souffrance, mon pote ?

    _ Comment faire Mme Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent…Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent leurs balais pour rouler contre les vents ?

    _ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.

    _ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0

    _ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?

    _ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !

    _ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?

    _ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé ?

    _ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !

    _ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?

    _ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !

    _ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…

    _ Dans des snacks à deux sous ?!

    _ J’e n’en sais rien.

    _ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?

    _ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !

    _ Une suite…d’aventures… pour deux ?

    _ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la voie des poufs et des bars.

    _ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?

    _ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !

    _ A d’autres !

    _ Ce qui l’enrageait et le poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.

    _ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..

    _ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.

    _ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.

    _ Je n’ai pas dis ça !

    _ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.

    _ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !

    _ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?

    _ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !

    _ Et le bonheur ?

    _ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.

    _ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ? C’est ça ?

    _ Juste par respect et pour le reliquat !

    _ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !

    _ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat

    _ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?

    _ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !

    _ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.

    _ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !

    _ Une plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…

    _ Les filles et la boisson ?!

    _ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?

    _ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?

    _ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !

    _ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?

    _ Ils sont tous comme ça, les liberos !

    _ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !

    _ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !

    _ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.

    _ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.

    _ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…

    _ Hé, hé !

    _ Hi han !

    _ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !

    _ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.

    _ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.

    _ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !

    _ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !

    _ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !

    _ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.

    _ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !

    _ A la bonne heure !

    _ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !

    _ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !

    _ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.

    _ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?

    _ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.

    _ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.

    _ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !

    _ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.

    _ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.

    _ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.

    _ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.

    _ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?

    _ De celles qui sont parties ?

    _ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.

    _ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.

    _ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter… !

    _ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !

    _ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…

    _ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer ! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !

    _ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.

    _ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !

    _ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !

    _ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.

    _ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait…

    _ On fête quoi ? Tes noces ?

    _ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !

    _ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !

    _ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !

    _ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !

    _ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !

    _ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…

    _ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !

    _ Les ruts ? Coquine, va !

    _ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…

    _ Mais, Mme Student, tu rêves.

    _ Il n’y rien de ça !

    _ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?

    _ Les mortes ne rêvent plus !

    _ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !

    _ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !

    _ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,

    _ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.

    _ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !

    _ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !

    Donner du pain aux oiseaux indigents

    Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc

    _ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !

    _ Berceau de paille et chambre en l’air !

    _ Quoi ?

    _ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !

    _ A ce point ? Tu le crois ?

    _ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.

    _ Et puis cette stance : Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.

    _ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?

    _ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.

    _ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?

    _ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…

    _ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.

    _ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.

    _ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?

    _ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.

    _ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !

    _ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.

    _ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.

    _ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?

    _ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?

    _ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !

    _ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?

    _ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !

    _ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !

    _ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.

    _ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !

    _ Pardon ?

    _ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…

    _ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.

    _ Des pas chiantes !

    _ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.

    _ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !

    _ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…

    _ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …

    _ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.

    _ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.

    _ Tes propos, ma vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !

    _ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !

    _ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !

    _ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?

    _ Et pas les malades !

    _ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.

    _ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !

    _ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !

    _ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !

    _ Va !

    _ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?

    _ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…

    _ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !

    _ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !

    _ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?

    _ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !

    _ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !

    _ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.

    _ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?

    _ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.

    _ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.

    _ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !

    _ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !

    _ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié. Te réinjecter de la moelle par charité.

    _ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.

    _ Les érotique aussi ?

    _ Certes ! Faut-il devenir moine et s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?

    _ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.

    _ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !

    _ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !

    _ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni à mes yeux !

    _ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !

    _. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…

    _ Si compliquée, oui !

    _ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.

    _ Et tu admires tellement la vie…

    _ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !

    _ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !

    _ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère et fantomatique Laure Student

    Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril 2017

    #353571
    DR IDRISSI MY AHMED
    Participant

    Drames courants, phase deux

    Espèce humaine et bestialité.

    DE LA BANALITE DES GUERRES

    Que dire de l’évolution qui n’a pas encore transformé en anges le singe et le porc…ou l’hyène qui sont en nous ?

    L’homme, la terre et les religions : des millions de livres ne sauraient épuiser ce sujet. On va ouvrir une bêche ici. Les religions, quelles qu’elles soient admettent l’existence d’un être supérieur qui depuis le début de l’univers, du bigbang, et de par la volonté divine, a procédé à la création de la vie et son évolution.
    Je ne parle pas que de la Terre ou que du système solaire, mais de tous les êtres qui doivent exister bien au-delà de la Voie Lactée, dans cet immense cosmos ! Un univers, qui n’a pas pu être créé, bêtement vide, ou seulement pour les cruels sanguinaires, que sont les fils d’Adam. Les terriens.
    Le hasard et les erreurs, les évènements inattendus ou accidentels, des réactions cosmiques, telluriques et atmosphériques, les interactions des individus, de leurs pays ou tribus et de leurs chefs, se soldent d’irresponsabilités, d’influences diverses et d’incompréhension.

    CRIMES D’ETHIQUE

    L’ego, la morale et les droits d’autrui ! La jalousie, l’avidité, le désir de posséder, de prendre pour avoir, afin de paraître et d’être, le besoin de révolte, de se défendre et de réappropriation, toutes les actions et les tares qui viennent de la démesure et de l’absence de satisfaction, font que nous vivons très mal.
    Nous transmettons nos peurs exagérées et nos certitudes subjectives aux autres, comme autant de vérités, à travers le prisme de l’illusion, de la vérité dévoyée et l’histoire falsifiée. Médias manipulées aux fins de politique, instrumentalisation, endoctrinement, prosélytisme, fanatismes intox et extrémismes. Notre esprit, notre intellect et nos croyances, nos vérités nos conduites, nous sont dictées. Ou littéralement déviées, depuis la maison et le berceau, dès l’école, la rue, la famille, le clan, le journal et la télé. On nous dit ce qu’on veut, on nous formate comme on veut. Notre caractère, notre personnalité, nos conduites nous sont inspirées pour ne pas dire prescrites.

    DES GUERRES

    Comment sont nées les deux grandes guerres et les multiples autres ? Celles de l’Europe, puis celles de l’Occident contre l’Orient et/ou de religions. L’avidité, la volonté de puissance et d’expansion en sont les raisons. Commanditées ou larvées, elles emplissent la culture et les informations, comme si l’on ne vivait que de ça et que pour ça seulement ! Les hostilités entre tribus et les conflits entre les clans d’hier, sont devenus ceux des nations et des états actuels. Offensives ou apeurées, les identités xénophobes, hermétiques et renfermées, déterminent des réactions adverses et des répliques vengeresses, maladroites et contre-productives totalement.

    Ces déchirements doivent cesser pour mettre fin à cette apocalypse allumée par l’homme qui veut mettre fin à son espèce. Appelons cela, des vœux pieux, une espérance candide et inutile, que personne de sensé ne veut proférer de peur d’être taxée d’imbécilité.

    Cet enclos et trop petit pour ses races et ces espèces guerrières sur ce plancher d’argile et d’eau. Pas plus grand qu’un pot de terre ou un bocal de poissons.

    Cependant, quoi de plus normal que d’aimer la paix .Alors que la volonté du Seigneur soit faite pour que cette bille que nous occupons au milieu de la galaxie ne se mette à éclater. Elle et l’astre qui nous illumine encore, le Soleil, qui nous bronze le dos de ses rayons … Fatuité ! Mais sans lequel astre, rien ne se passerait ! Des explosions nucléaires, en gerbes, dit-on, sans quoi on mourrait !

    TERRE A TERRE, DITES-LEUR !

    Tous les actes antisémites, racistes, islamistes, sionistes, provocateurs et vindicatifs, ne sont des formes de barbarie, d’injustice et des massacres. Des crimes, des assassinats d’êtres qui n’ont qu’une vie seulement. Il est évident qu’il faut s’en remettre aux juges et aux amis, qui nous veulent la paix et qui favorisent nos droits et notre développement. Non de vendre sur nos dos d’excités, vengeurs ou possessifs, des armes, et en prévente, des aides et des boniments ! La diplomatie et la politique doivent s’illustrer, de leur mieux, là !
    Dites à vos ouailles, d’Europe et d’Amérique, si fiers de leurs sciences, de leur civilisation composite, de cultures et de modernité, d’argent et de techniques et à l’histoire si riche, de cesser simplement de faire du mal aux bêtes du bon Dieu ! Leurs pairs…Leur faune-sœur… Que nous sommes ! Celles des douars et des tentes et des ksours, des biens et des terres, des pays et des nations, qu’elles ont envahies, exploitées et avachies ! Mais réveillées et civilisées !
    Dans les relations, Nord-Sud, de pays à pays et de culture envers l’autre il y a un mot : ‘’exploiter’’. Si ‘’exploiter’’, tout court, est utilisé seul, il représente un impair égoïste, trompeur, abusif et injuste. A l’extrême, je lui préfère ‘’ agir de commun et de compagnie ‘’. Tel le fait de semer, cultiver et moissonner, pour gagner équitablement, sans triche ni zizanie. Vous avez dit gagnant-gagnant et win-win. Oui, c’est OK !

    ÇA TRUMP ENORMEMENT

    L’histoire est trompeuse. Ses grands le sont aussi. Comment se fait-il, Trump ou pas, que dans les pays occidentaux, qui furent hier des pires antisémites, que l’on continue à préférer la guerre injuste et inégale à la paix ? Et je n’en veux pour preuve que la marginalisation, ce retour au passé ! L’holocauste, la chasse, l’exode et constamment, l’exil, les camps de concentration. Ceux de honteuse mémoire d’Auschwitz et de bien d’autres Pogroms.
    Voilà donc un impair de plus, commis par les alliés. Une réparation internationale après les vilénies nazies, qui en perpètre de plus graves sur le pays anciennement colonisé; puis envahi, terrorisé, volé et soumis ! La Palestine…et son arrière-pays, le Moyen-Orient, dévoyé. Et Israël en commet de plus énormes encore, sur cette proie atavique, la Palestine.
    Et tant qu’elle y est, pour sa sécurité, tout l’arrière-pays ! Ses voisins arabes et ceux des voisins qui ont des sentiments islamiques, voilà encore des cibles et des proies. L’Europe et l’Amérique voient grand. Un filon criminel ! (Pas Fillon le Prétendant a république). Une mine laissée en effervescence, pour exploiter l’humanité par le jeu commercial, ce bizness immonde, des guerres interraciales et ethniques, faussement idéologiques ou religieuses. Des balivernes pour un papier, un voile ou une calotte, un mot ou une croix !
    Je reviens pour le souvenir, aux Pogroms et au rappel de la rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée ‘’ rafle du Vél’d’Hiv’’. Ces abjectes exactions commises sur les Juifs en pays civilisés !
    Pogroms est une œuvre ethnocidaire et un mot russe qui signifient, « semer le chaos, démolir violemment » !

    ARCHEOLOGIE ET RELIGIONS

    Il y a logique et logique. Raisons et tromperies. Dès lors, si la Palestine en est innocente du fait que les responsables des crimes soient russes ou européens, par quelle justice immanente, par quel souci de démocratie et de propreté, par quelle horreur raciste criminelle a-t-on osé pourrir cette région et chasser et détruire les siens. Comment se fait-il que l’on encourage Israël, une ethnie religieuse hermétique, une nation installée dans de nombreux pays, et ses braves gens, qui méritent tous les égards et même de l’admiration, à commettre les pires des exactions ethnocidaires et barbares sur les anciens habitants de Palestine et d’Al-Qods en particulier ? Des manœuvres machiavéliques pour les pousser, les Juifs à la rapacité programmée et pour leurs victimes adverses et ce constamment, aux actes extrêmes et aux suicides !
    Et voilà que l’esplanade de la moquée, souvent interdite ou souillée. On a vu vampiriser à mort, la partie-est de Palestine par les colonies. Qui plus est, de faire de la Ville de paix, Ur-Salam, l’universelle et œcuménique Jérusalem, la capitale d’un état néoformé par le même colonialisme anglo-saxon et ses affidés. Victimes de leurs guerres par ailleurs !

    Que de morts par la suite dans le rang palestinien ! Puis Jérusalem, envahie par des milliers de constructions, iatrogènes, sionistes, sans limite éthique aucune… Et voilà que le vultueux Trump, veut y installer son ambassade des Etats-Unis ! Ce qui poussera à la haine et au dépit, à la vengeance inégale, sans doute, puis au massacre des innocents. Un acte déflagrationniste, ‘’qui éloignera d’Israël le spectre de la paix’’ !

    Oui, le Sionisme est devenu une ‘’religion militariste’’, un label à part ! Mais aussi un fauteur de guerres, dont il est l’un des initiateurs et l’une des premières victimes ! Un ferment pour la vente des armes occidentales et les scissions des pays voisins. Guerres, incessantes, inlassables, exclusives, ethniques et racistes, des belligérances invasives. La religion sioniste qui a effacé la religion hébraïque et renié de nouveau nos prophètes et messagers communs et leurs sermons de clémence et de paix.

    RAPPELS BIBLIQUES

    Oui ! Jésus et auparavant Moïse et ses Dix Commandements. Sa loi religieuse et morale, citoyenne et démocratique, avant termes. La Tablette des lois, prescrite par la volonté de Dieu, Lui-même, au peuple Hébreu et par là à tous les humains.
    Dommage, nous aimons bien et qui plus est nous admirons les Juifs, nos camarades de classe et nos voisins et amis. Les juifs des villes et des campagnes, ailleurs et surtout ici, dans notre ancestral et hospitalier pays. Ceux des contrées islamiques, qui ont forgé la même civilisation, pour prospérer ici en Andalousie, puis au Maghreb où ils se sont fixés et refugiés. Et qui plus est de novo partout ailleurs, dans les finances, le commerce, la pensée et les techniques.

    QUESTIONS EXISTENTIELLES

    Comment regarder l’avenir des humains leurs liens, leurs idéaux renfermés, leurs pratiques à outrances, au sein et contre le biotope et l’écologie ? Qu’espérer rationnellement de nos pratiques et de la vie sur cette terre, qui nous sert et nourrit ?
    Comment regarder l’avenir et la foi, le droit et le respect, entre les religions et les guerres injustes, pour ne pas dire férocement instrumentalisées ? Qu’y gagne le mammifère ‘’ homme ‘’ comme évolution et comme label et qualificatif ‘’d‘ humanité ’’?
    Comment regarder ceux qui se sont développés et le reste des états, laissés en belligérances après les colonies, dans les affres de leurs guerres des frontières, de celles de la misère, du sous-développement et des maladies ? Pourtant il y a de l’argent…
    On fait la guerre avec cet argent…Même à crédit ! En achetant des armes des pays nantis, possesseurs de techniques avancées. Ces parangons de la démocratie et qui plus est, SONT les plus civilisés ! Sic !
    Que dire de ces batailles infâmes et ces actes de résistance outrés, ces actes terroristes réactionnels ? Puis à leurs antipodes, ceux des groupements néoformés, par les colons envahisseurs eux-mêmes ! Des états et des armées, au label noir qui osent se dire islamistes, pour tout confondre, terroriser et barbouiller. Dans quel but ? Pensent-ils réussir face aux pays alliés contre eux ? Des états forts et invincibles… Ces états des plus puissants au monde, qui les ont, c’est à en rire, équipés et habillés ? C’est paradoxal ! C’est diabolique !
    Quelles images véhicule-t-on de l’humanisme et des sciences, d’un côté et des religions, que l’on malmène, que l’on tort et que l’on détruit de l’autre ? Regardez l’état des pays en guerre ! Saccagés, c’est peu dire, ils sont dans un tel état de chaos, avec leurs misères et leurs arriérations surmultipliées, puis ces réfugiés et fugitifs des leurs, par million à côté ! Est-ce là, l’humanité ? Est-ce le cadeau ou la leçon que donnent les pays nantis et hyper-avancés, qui flirtent avec le cosmos et l’espace pour comprendre l’homme et se développer ?

    LES FAUVES AU PARADIS

    Toutes ces dites ‘’humanités’’ sont devenues des actes de boucherie immonde, puisque l’on mène aux abattoirs toute l’humanité.
    Déportés sur la Terre qui leur sert depuis Adam de dépotoir et de cagibi, les fils de Caïn, meurtriers dans l’âme et de par leurs méfaits, singent les sauriens fossiles, afin de hâter l’Apocalypse et de vite préparer la Résurrection.
    On se demande pourquoi faire ? Ah oui, s’ils s’entretuent, c’est pour aller tous au Paradis ? Du même Dieu, je parie ! On va demander le menu, la carte et les numéros de table et de chambre aux anges…Ceux qui nous fuient ! Ou, que c’est chacun sa loge, assigné, sécurisé et cloîtré, dans sa cellule personnelle, éternellement et à vie ?

    Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05-09 février 2017

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