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15 réponses de 5,401 à 5,415 (sur un total de 5,751)
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  • #218693

    En réponse à : الاعجاز العلمي

    dahlia
    Membre

    boukhwali et hichemtaourirt j’ai placé un mot ci dessus veuillez le prendre en consideration svp.vous n’allez pas recommencer et repeter les meme querelles qui se passent sur ce forum tout de meme !!si vous voulez vous echanger des  »vulgarité » ou des insultes ou je ne sais quoi ,faites le sur mp.

    vous etes sur un forum et sur une rubrique religions . 🙄  »addine souloukoune wa mou3amalate  »

    je prefere garder le silence et ne pas dire des conneries qui transmetterait une fausse image de ma religion que de me laisser vaincre par une colere virtuelle qui ne servirait a rien qu’a ternir l’image de notre region et de notre religion.

    celui qui veut defendre l’islam qu’il soigne d’abord son langage c’est une évidence.parceque meme si vous ecrivez des centaines de pages parlant de l’islam et de vos connaissances concernant cette sainte religion ,ce n’est que votre facon de parler ,de se comporter dans des cas pareils qui ferait de vous un vrai musulman .. »ghi ble39el  » 😉

    il ne suffit pas de reciter des verset coranique mais de bien les comprendre et les sentir en profondeur .c’est noble cette sensation qui se degage en lisant notre cher coran..et je crois que ce n’est que la ou on sent etre un bon croyant. …et notre attachement a Dieu se consolide plus…

    ➡ nous esperons ne plus rencontrer des discourtoisies ..

    #219439
    Boukhwali
    Membre

    Une femme doit se vetir decement selon les coutumes vestimentaires du pays qui dependent du climat regnant.
    L Islam est une religion pour les Arabes et non pour tous les peuples d ela terre.Pourquoi alors vouloir vetir la femme du Maroc selon le mode arabe?
    Si tu es de mauvais meours et que la vue d une femme te fait BANDER,il ne faut pas blemer la femme mais toi-meme qui jette des regards vicieux sur le corps d une femme.
    Si tu es un bon musulman ne REGARDE PAS UNE FEMME et detourne ton visage au lieu d exiger d elle de se couvrir.

    @VOUJDAV wrote:

    pourqoui vous compliké les choz bach t3rriw la femme ,le mot peu importe ,la conclusion c la femme khasha tghta a3ibad allah.
    salam

    #219437
    VOUJDAV
    Membre

    pourqoui vous compliké les choz bach t3rriw la femme ,le mot peu importe ,la conclusion c la femme khasha tghta a3ibad allah.
    salam

    #214869
    Boukhwali
    Membre

    Bonjour hafid!
    Vous avez sans doute appris la chose lors d une discussion et non par une lecture.
    la source d eau douce en plein mer est bien connue chez les Arabes non pas bordant la Mer Rouge mais le golfe arabo-persique.
    Ce toponyme est bien connu avant meme l avenement de l Islam et s appelle BAHRAIN( les deux mers).
    Les plongeurs a la recherche des perles l avaient decouvert dans la haute antiquite et a fait l objet de mythes……….
    Le Coran a soufle mot dans sourate AlRahman<<<<<<<<>>>>>>>>
    Enfin une lecture importante si tu veux savoir plus sur cette source d eau douce en plein mere salee.Elle n est pas la seule ,il y a plusieurs sources de ce genre des que la topographie et geologie du terrain le permet.

    David Rohl
    Legend: The Genesis of Civilization
    Arrow 1998
    ISBN 0 09 979991 X

    Je ne pense pas que le Commandant Cousteau aurait adhere a l Islam pour un banal phenomene hydrique.
    On se convertit pour une raison spirituelle .

    @hafid wrote:

    le commandant Cousteau, suite à un reportage dans la Mer Rouge, aurait découvert que l’eau salée et l’eau douce ne se mélangent pas, cela allant à l’encontre des règles fixées par la science d’aujourd’hui. Il aurait ensuite parlé de cette découverte a un « scientifique » musulman qui lui aurait ensuite appris que le Coran mentionnait déjà l’impossibilité du mélange de l’eau douce et de l’eau salée à l’endroit où Moise aurait écarté les mers Cousteau, face à cette nouvelle, preuve irréfutable que le Coran est un livre SAINT se convertit à l’islam 3 mois avant sa mort.

    #219436
    Boukhwali
    Membre

    bonjour!
    Yaghmouressen a raison.
    Dans le Coran le mot HIJAB est cite non pas dans le sens de quelque chose que la femme doit porter.Le mot HIJAB est employe dans le Coran dans le sens de RIDEAU.
    La Mosquee du prophete etait grande ouverte sur les chambres des femmes du prophete et Allah demanda a son prophete de SEPARER le domaine PUBLIC qu est la Mosquee du domaine prive du Prophete qu etaient els chambes de ses femmes.
    Pour ce faire Dieu conseilla a Mohammed de mettre un RIDEAU (HIJAB)……..
    Donc le Hijab employe comme mot est un mot detourne de son premier sens coranique pour l etendre aux vetements et autre garniture et effet feminin…………..

    #219635

    En réponse à : ما الفرق ?

    Boukhwali
    Membre

    Bonjour !
    le neologisme AL QUDSI est un mot tardif.Il n est pas mentionne dans la litterature arabe d avant le X siecle.

    Pour moi ce mot ne signifie rien………..notamment quand on ajoute un Ya a sa terminaison.
    Toute fois les hadiths « qudsi » ou non sont tous des DIRES que les Ahl albayt ont mis sur la bouche du Prophete……….
    Les Imams comme Al Chafei ne les reconnait pas du tout.
    Les Imams comme Abou Hanifa ne reconnait que 17………… et Malik Ibn Anas ne reconnait dans la premiere version du Mouwatta que 307 hadiths……………………….
    Et au fur et amesure que le temps avance le nombre des Hadiths s est accru exponentiellement……..
    chez Ibn hambal le dernier des grands Imam de la Sunna nous avons plus de 60000( soixante milles)hadiths.
    Quand il y le DZANN ,il vaut mieux laisser tomber .
    Seul le Coran s impose aux musulmans,le reste est douteux………

    #219501

    En réponse à : lebnat fi s3idiya

    dahlia
    Membre

    ca c’est vrai .en lisant le titre de ton sujet on voit qu il fallait bien ajouter un petit pronom entr bnat et saidia et dire  »labnate fi assa3idiya  » 😉

    sinon le developpement durable a été evoqué ci dessus mais je ne vois pas le rapport avec bnat sa3idiya ou du moins je n arrive pa a comprendre a quoi on veut arriver…

    laissez moi vous dire que nous sommes encore loin de parler de developpement durable dans notre pays…ca c’est pour les pays qui ont deja atteint un niveua de croissance remarquable et ce n est pas notre cas simple exemple en parlant de saidia …,le projet fadesa est contrariant au developpement durable ,aux objectifs du developpement durable ..du point de vue environnemental…les actions du betonnage sont loin de respecter l’environnement…mais en meme temps notre region a besoin de ce projet comme moteur de croissance et de rlance economique….bla bla bla bla ce n est pas notre sujet ici…mais faut savoir ke si on regarde un peu le coté social des choses ,le developpement durable encourage a entretenir les specificités regionales de chaque territoire et en premier lieu les specifités culturelles ….traditions et coutumes ..fadesa ne nous oblige pas a faire comme pourrait faire ses arrivants et ses touristes mais fadesa est un groupe immobilier ,pasplus …les gens qui viendront decouvrir saidia n’ont rien a avoir avec ce que vous etes entrain de decrire concernant les filles puisque cela s’observait depuis voila un bon temps et s’accelere d’anneeen annee…..et le pire c’est ce qui vient apres et aprtir de l’eté qui vient….comment voulez vous stoppez ceci alors que le probleme vient de nous ?si pour certaines la plage est une destination de detente et de decouverte elle reste pour la plupart un lieu d’exhibition ….un lieu d’un bronzer idiot ……voila ….ce qu’on doit changer d’abord c’est nous meme et notre facon de penser et de voir les choses c’est malheureux de voir certaines filles se perdre et et perdre du temps a ne rien faire …on aime tous se faire belles mais faut se faire belle pour soi et pour que cela se degage de la meilleur facon qui soit faut en etre convaincue interieurement et faire passer la spiritualité avant tout …

    Boukhwali
    Membre

    Bonjour c hers amis!
    Je suis nouveau sur le site et je m interesse aux Idrissides.
    Le Rawd Alqirtas apparait de prime abord comme une bonne reference au sujet de l histoire des Idrissides.Mais Ibn Khaldoun en donne un deroulement plus naturel et moins embelli.
    De toute facon deja avec le titre d Imam les Idrissides se rattachent a l Islam shiite zaidite identique a celui du Yemen.
    Le Shiisme zaydite ne croit pas a l Imam cache,mais se contente d oeuvrer avec un Imam( descendant d Ali et de Fatima) pour faire regner la justice.

    le cas d Idriss est historiquement connu mais son histoire a ete embellie pour faire la publicite aux ahl Albayt,car ceux qui ecrivaient l histoire faisaient l eloge d un Islam triomphant chez les Amazighes.

    La vengence des Awraba est visible dans le cas de l emergence d Al-Adarissa en tant que Pouvoir politique affranchi de Baghdad.

    Koseyla,le grand nationaliste amazighe etait le Chef des Awraba et s etait oppose avec toutes ses energies contre les armees omeyyades qu il a reussi a defaire par deux fois.
    Mais finalement les armees omeyyades finirent par prevaloir sur le terrain tout en y laissant beaucoup de pertes.
    A l epoque de la conquete d Afrique du Nord par les Omeyyades le Khaliphe omeyyade n avait pas autorise l Islamisation des peuples conquis.
    Il a fallu attendre l an 100 de l Hegire pour que Omar Ben Abdelaziz autorisat les peuples conquis a se convertir..Donc les armees omeyyades n avaient pas pour MOTIF ou MOBILE la propagation de l Islam l Islam mais un autre but etrange a toute justification theologique :elles cherchaient le pillage ,le butin et al ghanaim( al anfal).

    Les Awraba qui occupaient le Maroc oriental et le sud du Tell algerien etaient obliges de renter en coin dans le MAGHREB via la TROUEE DE TAZA (IL faut entendre le MAGHREB geographique designee par Rawd alqirtas et Ibn Khaldoun comme etant la Mauretanie Tingitane s.l et non le pays des Barghwata( Vallee Bouregreg _ Vallee de la Tensift c esta dire plaine atlantique de Tamesna).Il y a une confusion entre Maghreb des auteurs medievaux et le Maghreb actuel .Les medievaux designaient le triangle Volubulis,Sala et Tingis comme etant le Maghreb .Le petit Imamat d Idriss etait l equivalent d une grande province reunissant Fes et Volubulis ni plus ni moins………..le reste etait une Terre amazighe avec des populations juives ,chretiennes ou majus qu il fallait conquerir et reconquerir pour assurer le fonctionnement de l Etat……..
    la conquete arabe par l est a COMPRESSE les tribus amazighes a travers le COULOIR DE TAZA et de le rendre ZENETE……..alors qu auparavant ce tait un couloir BARANES( dans la terminologie d Ibn Khaldoun: Awraba/Ghyata est une tribu Branes alors que Tsoul ,Meghrawa et banu Yefran etaient des Meknassa ZENETES).

    Les Awraba ont cree une dynastie imamite a Volubulis puis Fes pour servir leur propres interets dans le triangle Volubulis ,sala Colonia et Tingis: les Idrissides ont pille d apres Ibn Khaldoun Sala ,Lixus et autres localites limitrophes a leur territoire: l objectif etant le pillage….

    Mais on oublie l oncle paternel d Idriss qui etait aussi Imam a Tlemcen et qu Ibn Khaldoun signale comme etant un Idrisside avant qu il se soumetteaux Awraba.
    On peut dire sans se tromper que l entreprise politique des Awraba etait de se servir d un Fuyard arabe de ahl Albayt pour se vanger de Baghdad et echapper a la taxation que menait le Gouverneur de Kairouan au nom de Baghdad.

    Apres Idriss II les gueguerres rapportees par ibn Khaldoun ont fait de ces Imams de veritables guerriers a la recherche de la rapine et de l epanchement du sang au point qu un de ces Imams Idrisside avait un surnom de HAJJAM c est a dire le SANGUINAIRE.

    Les Maghrawa,Tsoul et benou Yefren vont venir a bout des Idrissides et certains auteurs parlent de leur extermination sauf la branche qui a pris la fuite en Andalousie pour creer un des royaumes de Taifa…….et qui a fini par etre christianisee.

    L histoire des Idrissides etait terminee si Youssef ibn Tachfine pour des considerations politiques( afin de rallier les Awraba car les Barghwata lui avaient resiste avec succes)n eut pas CONSTRUIT la TOMBE presumee d Idriss II et rehabilite la sacrosaintete des fuyards moyen orientaux………….Alors qu Idriss II d apres certaines sources etait enterre a Volubulis……….le premier culte des Saints ,par paradoxe etait initie par l Almoravide qui se prenait pour un puritain.
    A mon avis le seul lieu ou la genealogie des Idrissides est conservee est au sein de la Tribu d Awraba et nulle part ailleurs.
    Depuis La Dynastie des Saadiens( autre dynstie shiite zaydite du Maroc)
    les fausses genealogies ont commence a faire le jour pour creer une couche de population qui repugne de travailler et de gagner sa vie en vivant en parasitage sur les autres tribus( schour et zakate)…………….
    Je ne pense pas a titre personnel que Idriss a laisse autant de descendance que l on recense actuellement au Maroc.
    Mes references bibliographiques
    rawd alqirtas
    Ibn KHaldoun: kitab al ibar………..

    @berkane wrote:

    Le pêché originel !

    Voici un passage du fameux livre « Roudh El-Kirtas » qui relate l’Histoire du Maroc :

    « …Idriss (II), ayant reçu la soumission de tous les habitants du Maghreb, régularisa et étendit sa domination, augmenta le nombre de ses officiers et agrandit ses armées.
    On accourait vers lui de tous pays et de tous côtés.
    Il employa le reste de l’année de sa proclamation, 188 (Hegire), à distribuer des biens, à faire des présents aux nouveaux venus et à s’attacher les grands et les cheikhs.

    En 189 (804 JC), une foule d’Arabes des pays d’Ifrikya et d’Andalousie arrivèrent chez Idriss, ainsi que cinq cents cavaliers environ des tribus d’Akhysia, El-Houzd, Medehadj, Beni Yahtob, Seddafy et autres.

    L’imam les accueillit avec joie, les éleva aux honneurs et les initia aux affaires de son gouvernement, à l’exclusion des Berbères, auxquels il les préférait à cause de l’idiome arabe que ces derniers ne savaient pas… »

    Visblement le phénomène ne date pas d’aujourd’hui : quand on est dans le besoin, tout le monde est frère, tout le monde est musulman. Mais dès qu’on a le pouvoir, les réflexes ethniques arabes reprennent le dessus !

    #219148
    saidi
    Membre

    @berkane wrote:

    Réfléchir et écrire sur le fait Amazigh n’est pas une entreprise aisée surtout pour un Maghrébin : ce problème est toujours vécu d’une manière extrêmement passionnelle. L’injure, l’anathème, la condamnation péremptoire, voire les réactions racistes, constituent l’essentiel du débat autour de cette question depuis au moins une demi-siècle. Les témoignages précis et directs sont rares et presque toujours fortement tendancieux. Souvent masquée, inavouée ou même niée, la « question berbère » est, dans le champ sociopolitique maghrébin, un fait « Honteux » difficile à suivre, même si, obscurément, tout le monde (pas seulement les politologues et les intellectuels) sait qu’il y a là une force qui est à l’œuvre.

    Croyez-moi ce cri Amazigh ou cette machine Amazigh avance dans le droit chemin et c’est elle qui portera les fruits : changement sociale tant attendu…..

    Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture marocaine et au sujet des conflits qui secouent la société marocaine.

    Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.

    Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste marocain qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.

    Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.

    Le discours qui se réclame de l’identité amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture PREMIÈRE du Maroc qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.

    Le mode d’expression de cette culture est la koine amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.

    Ce discours est tout récent dans le champ culturel marocain et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:

    1/la vision nostalgique représentée par Ahardan et al.

    2/La vision fondée sur le droit à la différence.

    En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.

    1/Vision nostalgique:

    Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:

    1.1 LA LIBERTÉ : amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).

    1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.

    1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.

    1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.

    1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l’amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n’est pas modeste dans le comportement et le langage.

    Cette conception de l’amazighite conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle du Maroc en construisant une mythologie réactionnelle ou l’amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.

    Enfin l’amazighite devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours islamiste……similitude évidente ou l’amazighite se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées d’Ahardane.

    La légitimation de la culture amazighe se fonde sur les thèses centrales suivantes en reprenant toujours Boukous.

    2.1 La légitimité historique

    L’histoire du Maroc est constituée par un élément permanent à savoir la culture amazighe ce qui lui confère une réalité dont les racines remontent à la nuit du temps. Cet argument a une fonction de rappel d’une vérité historique et une fonction de parade au discours qui considère que la question culturelle amazighe est une bid3a, une innovation illicite héritée du colonialisme.

    2.2 La légitimité anthropologique

    La culture amazighe structure l’inconscient collectif de l’être marocain et fonde la personnalité culturelle de base du pays. Elle est présenté de façon manifeste ou latente en tout marocain, dans son langage et dans son comportement affectif et social. Elle est omniprésente dans l’espace marocain par la toponymie et dans notre imaginaire par la tradition orale. Cet argument répond à la thèse qui évacue la dimension amazighe de la constituante de l’identité culturelle du Maroc en la refoulant dans le passé révolu.

    2.3 La légitimité sociologique

    La culture amazighe forme un constituant de la culture du peuple en exprimant au plan symbolique les conditions de vie des masses rurales. Cet argument confère à la culture amazighe une auréole plébéienne qui a une certaine force dans les variantes progressistes et populiste du discours idéologique censé exprimer les intérêts du peuple.

    3.4 La légitimité psychoaffective

    La culture amazighe véhicule l’univers maternel et prend en charge le champ de l’intimité et de la communion affective. Cette thèse valorise la culture amazighe comme moyen de l’expression de l’affect, du monde de l’enfance et du giron maternel, par opposition aux langues et aux cultures du dehors, de la communication transactionnelle et du pouvoir dominant .

    3.5 la légitimité écologique

    La culture amazighe représente une donnée de l’écosystème culturel du Maroc d’aujourd’hui, aux cote de la culture arabe, de la culture juive, de la culture africaine et de la culture occidentale.

    Cette thèse considère la culture amazighe comme un patrimoine culturel de la communauté nationale dans son ensemble, une richesse qui n’appartient pas aux amazighophones de façon exclusive, un bien dont la perte risque de déstructurer l’édifice culturel du Maroc dans sa totalité. L’ablation de cette dimension de l’être marocain aurait l’effet d’un trauma culturel collectif irrémédiable. C’est pour cela que je m’oppose à la création d’un parti politique amazighe et je suis pour la création d’associations.

    3.6 La légitimité patriotique

    La culture amazighe a été le creuset de l’esprit patriotique, un facteur d’union des communautés rurales contre l’occupant étranger et un moyen de ressitance à la colonisation française et espagnole avant même l’emrgence du mouvement national urbain.

    En témoignage la tradition orale qui recèle encore des vestiges de la poésie épique dans le Rif, le Moyen Atlas, le haut Atlas, l’Anti Atlas et le Saghro ou les poètes et les poétesses galvaudaient l’ardeur des combattants contre les forces armées coloniales et stigmatisaient la couardise de ceux qui avaient capitulé, ceci à un moment ou les villes et les plaines avaient déjà été pacifiées, c’est a dire assujetties à l’ordre colonial.

    En d’autres termes, la culture amazighe a payé le tribut du sang pour la défense de la patrie, elle mérite de ce fait les honneurs du patriotisme. Cette thèse veut rendre caduc l’argument qui soutient que la promotion de la culture amazighe est inspirée par la politique neo-coloniale et serait ainsi une exhumation du Dahir Berbere dans le but de diviser le peuple marocain en deux entités antagoniques, les Amazighes et les Arabes.

    2.7 La légitimation démocratique

    Le droit à la différence culturelle et linguistique fait partie intégrante des droits de l’Homme dans leur acception universelle.

    Il résulte de ce principe qu’une société qui se proclame démocratique se doit de reconnaître la langue et la culture amazighes comme une composante de la culture marocaine.

    Cet argument tire sa force du droit international et s’inscrit dans la tendance qui a consiste jusqu’ici à exclure arbitrairement la donnée amazighe sous prétexte que la différence est source de désunion et de discorde nationales.

    Il appert de l’expose de ces thèses qu’elles ont pour fonction de fonder la légitimité de la langue et de la culture amazighes dans le champ culturel du Maroc en constituant une base epistemologique de l’action menée en vue de la reconnaissance et de la promotion de cette langue-culture.

    On se rend compte ainsi que la quête de l’identité amazighe ne constitue pas seulement une préoccupation intellectuelle, elle est aussi largement une quête identitaire et une préoccupation existentielle qui tentent de faire face au processus d’assimilation qui est a l’oeuvre dans les communautés amazighophones, processus résultant de la dépendance économique et culturelle des régions rurales à l’égard des centres de décision materielle et symbolique, dont le site se trouve en ville.

    M. BERKANE bonjour,

    J’ai lu avec beaucoup d’attention sur ce que vous avez écrit, Permettez moi de vous féliciter, de vous remercier de relever encore un peu plus le niveau de la discussion de ce forum, salutations, saidi

    OUJDI_PUR
    Membre

    yeghmorssen = iznassen =semeur de haine et de pagaille et de doute
    mais BEZZAF 3LIK A WLIDI
    tu me rappeles les rfa9jiyya de la fac et leurs idees marxistes perimes
    je te dis une chose va jouer ailleurs et arrete de polluer oujda city

    monsieur oujdi oui je suis amazigh par mes origines .serais – tu plus marocain que moi ?

    que tu sois amzigh ou pas ca ne me concerne pas et ca prouve que tu es borné meme tres borne
    a oui fhamte vous les amazigh vous viviez au maroc avant que adam et eve etaient sur terre OK OK 3ade fhamte

    tu sais va au cafe achete toi l’opinion , marquize , 9hiwa kehla et occupe toi de tes mots fleches
    des gens comme toi on en a marre

    #219402

    En réponse à : accusations par faiblesse

    oujdi12
    Membre

    tu croit que t’as etudié notre noble histoire plein de richesse , plein d’humanisme ( droits de l »homme st des lois islamiques avant d’etre decouvert par l’occident) , mais en verite tes etudes concernaient une histoire autres que la notre .
    je peux te dire que t’es de mauvaise foi , parce que t’as essayé de demontrer d’apres ton post que notre histoire de 15 siecles est une histoire plein d »ignorance , de massacres ect … ce qui n’est pas vrai . tu sait pas que ibn khaldoun est le 1er sociologue ds l’histoire , ibn alhaytham est le createur de la science d’optique , ibn sina , alfarabi , ts ces persannages ce ne st que des exp ds une histoire de 11 siecles plein de sciences , plein d’evolution ds ts les domaines , plein de richesses au niveau humain que tu viens de la nier en quelque mots plein de haine et egalement d’ignorance . je vais te dire pourquoi nos ancetres ont reussi ds ts les domaines et ns on a echoué ds ts les domaines de la vie et ds l’au dela , parce que’ ils etaient des gens bien , serieux , aimaient l’au dela , et voulaient donner ts ce qu’ils peuvent pr le bien des autres . mais malheuleusement , on les a pas pris pr des exp ; ns que sommes des egoistes , qui voulons rien donner aux autres
    et qui aimons la vie et ne pensons pas qu’un jour ns mourrons et etre juger comme tu viens de me le rappeller , merci pr le conseil , c le resultat des 4 siecles restant des 15 .
    il faut revoir tes etudes , tu insiste sur le fait que des compagnons ce st battus apres la mort du prophete , c ça l’histoire des 15 siecles .

    oأعوذ بالله من الشيطان الرجيم
    ( يريدون ليطفئوا نور الله بافواههم والله متم نوره ولو كره الكافرون )
    (سنريهم اياتنا في الافاق وفي انفسهم حتى يتبين لهم انه الحق اولم يكف بربك انه على كل شي شهيد )
    ( الا لعنةالله على الظالمين الذين يصدون عن سبيل الله ويبغونها عوجا)
    صدق الله العظيم

    #201935
    berkane
    Membre

    Le Mouvement Culturel Amazigh (MCA), de l’Université d’Oujda, a organisé, du 21 au 25 novembre 2006, des journées culturelles ayant pour
    objectif la sensibilisation de la communauté estudiantine
    à la cause Amazighe.

    Pendant cinq journées, la communauté estudiantine d’Oujda a pu apprécier un programme d’activités préparé et organisé par les étudiants (es) du Mouvement Culturel Amazigh (MCA) de l’Université d’Oujda.
    L’inauguration des activités s’est faite à la Faculté des lettres et des sciences humaines avec une exposition de livres, de caricatures, de cassettes et de tableaux artistiques du groupe « Araγi », ainsi qu’une conférence sous le thème « les événements sanglants du Rif 1958-1959 », animée par Mohamed Zahid : chercheur en Histoire Marocaine contemporaine, et membre de l’association Ayt Saïd pour la culture et le développement (40 km de Nador). Les activités se sont poursuivies en soirée à la cité universitaire.

    Lors de la deuxième journée, une conférence a eu lieu à la Faculté des sciences juridiques et économiques, sous le thème « Le mouvement Amazigh : le discours, et les défis actuels ». Cette conférence est animée par le militant polyvalent Mohamed Ainaissa (Afedjah) : membre de l’association Tamazgha pour la culture et le développement, au Mont Aruit (région de Nador), et Samir El Morabit : l’un des anciens militants du MCA d’Oujda, et membre de l’association socioculturel Timmuzgha (Al-Hoceima). Les activités se sont poursuivies en soirée à la cité universitaire.
    Les activités de la troisième journée eu lieu, cette fois-ci, à la Faculté des sciences. Un documentaire a été projeté : sur les évènements qui ont marquées la kabylie (Tafsut Tabarkant); le printemps noir en 2001. La soirée a été marquée par une conférence à la cité universitaire sous le thème « Le mouvement culturel Amazigh : entre les questions de la cause Amazighe, et les questions de l’espace universitaire » animée par Khalid El Mansouri : Docteur en littérature, chercheur et poète.

    Lors de la quatrième journée, les activités ont eu lieu à la faculté des lettres et des sciences humaines. Au programme : l’exposition de livres, de caricatures, de cassettes et de tableaux artistiques. La soirée a été marquée par une manifestation des étudiants dans l’enceinte universitaire pour dénoncer la marginalisation de l’identité amazighe et de la cause Amazighe présentée comme cause nationale. Au terme de la manifestation, la parole fut donnée aux représentants du MCA de Taza, Meknès et de Tanger qui ont assistés à ces activités. Cette manifestation est couronnée par la lecture d’une déclaration dénonçant, entre autre, la politique de la makhzanisation de Tamazight. Le MCA a porté son soutien infini au mouvement Amazigh à Tamazgha, et à la diaspora.
    La clôture de l’événement s’est faite autour d’une soirée artistique avec les artistes suivants : Omar Ayt Saïd, groupe Tifyur, Allal Chileh, Saïd Zerwali, …

    Les étudiants ont terminé leurs activités sur la mot d’ordre : continuons notre combat là où nos martyrs l’ont laissé.

    N.B : Il est à noter que tous les acteurs qui ont animées ces conférences sont tous des militants du MCA d’Oujda. Cela signifie que MCA est une école qui encadre des étudiants (es) très motivés par tout ce qui touche à l’Amazighité, et que MCA d’Oujda est une citadelle de militantisme, même s’il reste beaucoup de choses à faire.

    #219142
    berkane
    Membre

    Réfléchir et écrire sur le fait Amazigh n’est pas une entreprise aisée surtout pour un Maghrébin : ce problème est toujours vécu d’une manière extrêmement passionnelle. L’injure, l’anathème, la condamnation péremptoire, voire les réactions racistes, constituent l’essentiel du débat autour de cette question depuis au moins une demi-siècle. Les témoignages précis et directs sont rares et presque toujours fortement tendancieux. Souvent masquée, inavouée ou même niée, la « question berbère » est, dans le champ sociopolitique maghrébin, un fait « Honteux » difficile à suivre, même si, obscurément, tout le monde (pas seulement les politologues et les intellectuels) sait qu’il y a là une force qui est à l’œuvre.

    Croyez-moi ce cri Amazigh ou cette machine Amazigh avance dans le droit chemin et c’est elle qui portera les fruits : changement sociale tant attendu…..

    Nous avons assisté en cette fin du siècle à la multiplicité des discours au sujet de la culture marocaine et au sujet des conflits qui secouent la société marocaine.

    Si nous considérons que la tendance consistant à recourir au patrimoine culturel en vue de répondre aux défis de la situation culturelle qui domine aujourd’hui se nomme PATRIMONIALISTE (terme emprunté à Ahmed Boukous), les Islamistes et les Amazighes appartiennent en fait au même paradigme culturel.

    Je ne veux pas traiter de l’échec ou de l’impossibilité d’assurer le concordisme de la pensée Salafiya à la réalité d’aujourd’hui et je ne parlerai pas non plus du mouvement islamiste marocain qui n’est qu’une pale imitation de la pensée d’Ibn Albanna et Ghannouchi.

    Je parle ici de l’émergence du refoule AMAZIGHE.

    Le discours qui se réclame de l’identité amazighe est une variante du discours patrimonialiste. Ce discours fonde sa légitimité sur un passé antérieur à l’arabo-islamisme et surtout sur sa pérennité. C’est en effet la culture PREMIÈRE du Maroc qui s’inscrit dans la réalité d’aujourd’hui.

    Le mode d’expression de cette culture est la koine amazighe, sa substance est véhiculée par la tradition orale et les arts produits essentiellement par la population rurale amazighophone.

    Ce discours est tout récent dans le champ culturel marocain et il serait prétentieux de le considérer comme un discours cohérent ayant une consistance théorique en raison de l’état encore embryonnaire de celui-ci. Cependant nous pouvons noter la présence de deux grandes écoles de ce discours:

    1/la vision nostalgique représentée par Ahardan et al.

    2/La vision fondée sur le droit à la différence.

    En reprenant Boukous, je décris succinctement ces deux discours.

    1/Vision nostalgique:

    Cette vision est parée d’une mythologie dont les fondements sont:

    1.1 LA LIBERTÉ : amazighe signifie homme libre. Ce dernier à tout temps défendu farouchement sa liberté face à l’envahisseur. L amour de la liberté se déroule sur fond d’amour de la patrie (Tamazgha).

    1.2 LA DÉMOCRATIE : L’organisation sociale amazighe repose sar des institutions démocratiques, comme la ZMA3T et les INFLAS, pour se prémunir contre le pouvoir autocratique. L’égalitarisme est un principe socioculturel dans la cummunauté amazighe, il a souvent pris l’aspect d’un radicalisme à travers l’histoire, notamment le donatisme durant la période romaine et les divers intégrismes depuis.

    1.3 LA SOLIDARITÉ: La pratique de la TWIZA (tiwizi) est le symbole de l’entraide collective.

    1.4 LA RECTITUDE: le respect des valeurs communautaires est un principe assurant la cohésion même de la collectivité dans le respect de la personne et de la propriété.

    1.5 LA MEGALOPHOBIE est un trait de l’amzighe. Vivant dans la simplicité imposée par la rareté des ressources qui caractérise la vie rurale, il abhorre la mégalomanie et fustige ce qui n’est pas modeste dans le comportement et le langage.

    Cette conception de l’amazighite conduit certains à adopter les positions ethnocentriques qui consistent à sur valoriser l’élément amazighe dans l’appréciation de l’identité culturelle du Maroc en construisant une mythologie réactionnelle ou l’amazighe apparaît comme un être mythique idéalise, à l’état de nature pure et non corrompu par le changement historique.

    Enfin l’amazighite devient un absolu auréole d’une marginalité millénaire et dont les fondements doivent être réactivés en vue d’un projet socioculturel alternatif. (faite le rapprochement avec le discours islamiste……similitude évidente ou l’amazighite se substitue aux Coran et la Sunna) Vision mythique teintée de romantisme telle qu’elle ressort des idées d’Ahardane.

    La légitimation de la culture amazighe se fonde sur les thèses centrales suivantes en reprenant toujours Boukous.

    2.1 La légitimité historique

    L’histoire du Maroc est constituée par un élément permanent à savoir la culture amazighe ce qui lui confère une réalité dont les racines remontent à la nuit du temps. Cet argument a une fonction de rappel d’une vérité historique et une fonction de parade au discours qui considère que la question culturelle amazighe est une bid3a, une innovation illicite héritée du colonialisme.

    2.2 La légitimité anthropologique

    La culture amazighe structure l’inconscient collectif de l’être marocain et fonde la personnalité culturelle de base du pays. Elle est présenté de façon manifeste ou latente en tout marocain, dans son langage et dans son comportement affectif et social. Elle est omniprésente dans l’espace marocain par la toponymie et dans notre imaginaire par la tradition orale. Cet argument répond à la thèse qui évacue la dimension amazighe de la constituante de l’identité culturelle du Maroc en la refoulant dans le passé révolu.

    2.3 La légitimité sociologique

    La culture amazighe forme un constituant de la culture du peuple en exprimant au plan symbolique les conditions de vie des masses rurales. Cet argument confère à la culture amazighe une auréole plébéienne qui a une certaine force dans les variantes progressistes et populiste du discours idéologique censé exprimer les intérêts du peuple.

    3.4 La légitimité psychoaffective

    La culture amazighe véhicule l’univers maternel et prend en charge le champ de l’intimité et de la communion affective. Cette thèse valorise la culture amazighe comme moyen de l’expression de l’affect, du monde de l’enfance et du giron maternel, par opposition aux langues et aux cultures du dehors, de la communication transactionnelle et du pouvoir dominant .

    3.5 la légitimité écologique

    La culture amazighe représente une donnée de l’écosystème culturel du Maroc d’aujourd’hui, aux cote de la culture arabe, de la culture juive, de la culture africaine et de la culture occidentale.

    Cette thèse considère la culture amazighe comme un patrimoine culturel de la communauté nationale dans son ensemble, une richesse qui n’appartient pas aux amazighophones de façon exclusive, un bien dont la perte risque de déstructurer l’édifice culturel du Maroc dans sa totalité. L’ablation de cette dimension de l’être marocain aurait l’effet d’un trauma culturel collectif irrémédiable. C’est pour cela que je m’oppose à la création d’un parti politique amazighe et je suis pour la création d’associations.

    3.6 La légitimité patriotique

    La culture amazighe a été le creuset de l’esprit patriotique, un facteur d’union des communautés rurales contre l’occupant étranger et un moyen de ressitance à la colonisation française et espagnole avant même l’emrgence du mouvement national urbain.

    En témoignage la tradition orale qui recèle encore des vestiges de la poésie épique dans le Rif, le Moyen Atlas, le haut Atlas, l’Anti Atlas et le Saghro ou les poètes et les poétesses galvaudaient l’ardeur des combattants contre les forces armées coloniales et stigmatisaient la couardise de ceux qui avaient capitulé, ceci à un moment ou les villes et les plaines avaient déjà été pacifiées, c’est a dire assujetties à l’ordre colonial.

    En d’autres termes, la culture amazighe a payé le tribut du sang pour la défense de la patrie, elle mérite de ce fait les honneurs du patriotisme. Cette thèse veut rendre caduc l’argument qui soutient que la promotion de la culture amazighe est inspirée par la politique neo-coloniale et serait ainsi une exhumation du Dahir Berbere dans le but de diviser le peuple marocain en deux entités antagoniques, les Amazighes et les Arabes.

    2.7 La légitimation démocratique

    Le droit à la différence culturelle et linguistique fait partie intégrante des droits de l’Homme dans leur acception universelle.

    Il résulte de ce principe qu’une société qui se proclame démocratique se doit de reconnaître la langue et la culture amazighes comme une composante de la culture marocaine.

    Cet argument tire sa force du droit international et s’inscrit dans la tendance qui a consiste jusqu’ici à exclure arbitrairement la donnée amazighe sous prétexte que la différence est source de désunion et de discorde nationales.

    Il appert de l’expose de ces thèses qu’elles ont pour fonction de fonder la légitimité de la langue et de la culture amazighes dans le champ culturel du Maroc en constituant une base epistemologique de l’action menée en vue de la reconnaissance et de la promotion de cette langue-culture.

    On se rend compte ainsi que la quête de l’identité amazighe ne constitue pas seulement une préoccupation intellectuelle, elle est aussi largement une quête identitaire et une préoccupation existentielle qui tentent de faire face au processus d’assimilation qui est a l’oeuvre dans les communautés amazighophones, processus résultant de la dépendance économique et culturelle des régions rurales à l’égard des centres de décision materielle et symbolique, dont le site se trouve en ville.

    Source : souss.com

    #201925
    dahlia
    Membre

    Louange à Dieu
    Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons

    Nos fidèles sujets, habitants de la Région de l’Oriental,

    En rencontrant les forces vives de cette région qui Nous est si chère, Nous Nous faisons un plaisir de dire à ses habitants à quel point Nous avons été touché par la chaleur de l’accueil et la loyauté de l’allégeance qu’ils Nous ont témoignées. La fierté et le patriotisme qui les animent ont fait de cette région un rempart inexpugnable assurant à l’Etat marocain protection et immunité tout au long de sa glorieuse histoire.

    Le fait de Nous enquérir sur place de votre situation, Nous a permis de toucher de près vos besoins pressants et vos préoccupations réelles, qui sont au cœur de Nos préoccupations et auxquelles Nous sommes particulièrement attentif.

    Soucieux de manifester concrètement Notre haute sollicitude pour cette région qui recèle d’importantes potentialités et des ressources humaines industrieuses et fortement motivées, Nous avons décidé de lancer une Initiative Royale pour le développement de la Région de l’Oriental. S’articulant autour de quatre axes, elle vise à stimuler l’investissement et à favoriser la création de petites et moyennes entreprises par les jeunes.

    Elle se propose également de doter la Région des équipements de base nécessaires et d’encourager les grands projets économiques à titre prioritaire. L’initiative a pour but, en outre, de promouvoir l’éducation et la formation et de faire jouer pleinement les principes de solidarité. Pour en assurer la mise en oeuvre effective, Nous avons prévu des mécanismes précis de financement, de suivi et d’évaluation.

    Afin d’atténuer le chômage qui sévit parmi des catégories de jeunes dans la Région, et de créer les conditions propices au travail et à l’auto-emploi, Nous avons décidé de faire démarrer cette Initiative avec une dotation initiale de 30 milliards de centimes, auxquels s’ajouteront les apports de nombreuses institutions, pour financer les projets des entreprises et garantir les prêts qui leur seront octroyés. Cette opération sera coiffée par le Centre Régional d’Investissement.

    Aussi, appelons-Nous Notre gouvernement, dans le cadre de cette Initiative, à prévoir, à titre prioritaire, la réalisation, dans la Région, des infrastructures et des équipements de base nécessaires, notamment l’autoroute Fès-Oujda par Taza et la voie ferrée entre Taourirt et Nador. IL lui appartient, parallèlement, de hâter la construction de la route côtière du Nord, et l’élargissement et la réfection de la route reliant Nador, Oujda et Figuig.

    Par ailleurs, Nous avons donné le coup d’envoi de grands projets d’alimentation en eau potable des villes d’Oujda et de Taourirt, projets que Nous appelons les départements concernés à étendre à toutes les agglomérations urbaines et rurales de la région.

    Eu égard à Notre attachement au développement intégré de cette Région, Nous avons décidé la création à Nador d’une zone franche intégrant, outre le port, des espaces économiques, commerciaux et touristiques.

    Ce que Nous recherchons, à travers cet important projet, c’est qu’il ouvre un portail méditerranéen devant le développement de la Région et que, de surcroît, il contribue à la consolidation de l’économie nationale et au renforcement du grand complexe Tanger-Méditerranée. Ainsi, Nous aurons parachevé Notre projet stratégique qui vise à faire de l’espace méditerranéen un puissant levier pour le décollage et le développement national, pour le partenariat économique et pour le brassage culturel.

    C’est dans le même contexte que s’inscrit Notre décision en faveur de l’aménagement de la zone touristique côtière de Saïdia, avec la participation du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social. Nous réaffirmons, à cet égard, la nécessité d’engager, avec professionnalisme, des efforts hardis, pour attirer les investissements nationaux et étrangers, afin de faire de Saïdia la perle de la côte méditerranéenne.

    Par ailleurs, outre la nécessité de fructifier au mieux les atouts dont dispose la région et de valoriser son produit agricole très prisé, notamment par un effort de modernisation et de développement de l’agro-industrie, il est nécessaire de mettre en place un programme de développement et de protection des hauts plateaux et des oasis de B’ni Mathar, Bouarfa et Figuig, ainsi que la ville de Jerrada que Nous avons tenu à inscrire parmi les bénéficiaires des programmes de l’Agence de Développement des Provinces du Nord, marquant ainsi l’intérêt tout particulier que Nous portons à cette agglomération.

    Par ailleurs, pour assurer la mise à niveau des ressources humaines que requiert le développement régional, et afin de renforcer les établissements universitaires et les instituts de formation dans cette région, Nous avons décidé la création d’une faculté de médecine, avec un centre hospitalier universitaire, marquant ainsi, à travers ces programmes ambitieux, Notre volonté de conforter la ville séculaire d’Oujda dans le rôle pionnier qui est le sien en tant que capitale de l’Oriental.

    Au plan social, Notre Initiative réserve une place toute particulière aux catégories démunies. Nous vous engageons donc à rester attachés aux vertus d’entraide et d’assistance mutuelle qui vous sont connues. De même, Nous appelons la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, à apporter un soutien accru aux oeuvres caritatives et à nouer différents types de partenariat avec le tissu associatif local, dont Nous Nous félicitons, par ailleurs, des efforts qu’il déploie à cet égard.

    Nous invitons instamment les forces vives de la Région à s’intéresser davantage à la promotion de leur région et à s’investir dans l’effort collectif de développement solidaire que Nous conduisons pour combattre la pauvreté, la marginalisation et toutes les velléités d’extrémisme lequel, du reste, n’a pas sa place dans une société telle que la nôtre qui se distingue par son authenticité et son ouverture sur les autres civilisations.

    Nous comptons donc sur vous pour ériger cette initiative en un pacte scellé entre nous, afin que cette région puisse se hisser à la place de choix à laquelle Nous voulons la voir accéder, conformément à sa vocation de pôle maghrébin, et au rôle qui lui revient comme pont solide de bon voisinage et de fraternité sincère avec le peuple algérien frère auquel nous unissent les liens de l’Histoire, les défis du présent et les aspirations de l’avenir, et auquel nous souhaitons le plus grand bien.

    A travers ces projets ambitieux, Nous entendons fermement doter Notre chère patrie d’une capacité accrue pour conforter sa force et son immunité. Celles-ci doivent, en effet, demeurer au centre de nos préoccupations, dans un monde en mutation, chargé de risques et d’aléas. Telle est la voie à suivre pour aller résolument de l’avant dans l’œuvre d’édification d’un Maroc uni, avancé, démocratique, solidaire et plus apte à relever tous les défis.

    Wassalamou alaikoum wa rahmatou Allah wa barakatouh.

    #217280
    dahlia
    Membre

    ce que j’aimerais voir ???
    🙄 🙄
    ……………..moi??’je n’aimerais plus voir ce qui s’est passé sur le forum religions …za3ma 3ad le forum religions …ma caféoujdacity ,ma rubrik debat..ma otre rubrike…..mais la honnnnnte la rubrique religions…. 🙄

    j’etais decue je ne m’etais pas connectée tout la journée…alaeddine a fermé le sujet…il a tres bien fait …donc je n’ai pas eu la possibilité de placer mon mot ..et je le fais ici parcequ’il a fallu que j’exprime toute ma deception …….7chouma 3likom c’est l’image de votre ville de votre region que vous laissez apparaitre……..

    c’est vraiment dommage kathersso neffsskom bnefsskom ……et je dis toujours que si il y a un developpement a faire ce serait meilleur de commencer par un developpement holistique et personnel avant de parler de tout projet ou faire des reprimandes aux responsables et au detenteur de pouvoir d’actions…..parceque ce responsable pourrait etre nous un jour et si on ne commence pas par nous autodevelopper nous ferons rien pour les autres.

    voila c’est une remarque que je place seulement je ne veux pas debattre l’idee parceque tout est clair et nous avons maint fois parlé de ca dans presque tout les sujets…..mais ca c’et pour vous dire qu je suis restée bloquée devant ma machine en lisant un sujet qui a fait 2 page en une journée seulement ….voyez comment c’est facile de parler mechaemment et irrespectueusement !!!!

    voila ,c’est ceci ce que je n’aimerais pas voir repéter sur ce forum ….
    bien a tous.

15 réponses de 5,401 à 5,415 (sur un total de 5,751)
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